Qu`est-ce que vous souhaitez pour aider les personnes endeuillés
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Qu`est-ce que vous souhaitez pour aider les personnes endeuillés
Qu’est-ce que vous souhaitez pour aider les personnes endeuillés ? La formation de beaucoup de personnes à l’écoute vraie Des lieux de partages pour les personnes endeuillés quelque-soit le nombre d’années du deuil. Encourager les personnes endeuillées à rencontrer d’autres personnes en deuil : « On m’avait dit : Surtout ne va pas t’enfermer avec ces personnes qui pleurent tout le temps ! C’est pourtant le seul lieu où j’ai pu trouver appui pour revivre. Il faut l’avoir vécu pour comprendre et en famille chacun vit son deuil différemment. » « J’ai regretté une liturgie qui m’avait entrainé trop vite vers « Pâques » et ne m’avait pas permis d’exprimer ma souffrance. Dans le deuil c’est tout l’être qui a besoin de s’exprimer, la foi ne gomme pas la souffrance de la séparation.» Une réflexion plus claire en Eglise sur « le lien entre les vivants et les morts. ». Certaines personnes parlent d’un lien plus fort au moment de l’eucharistie. D’autres parlent de « signes »qu’ils ont d’une présence, au risque de passer pour illuminés. D’autres se retrouvent face à un vide glacé. Comment s’incarne la foi à travers le vécu concret ? Approfondir le sens de cet amour plus fort que la mort avec des mots simples, et ce lien n’est pas réservé aux croyants. Un veuf ou une veuve qui contracte une nouvelle union reste veuf ou veuve de son premier conjoint…et n’est pas infidèle à cette première union. Approfondir le sens d’une vie pleine (Luc XI 28 par exemple) pour aider les veufs et veuves désenfantés. Comment se situer aujourd’hui avec la dévotion aux âmes du purgatoire ? Les jeunes enfants morts, sont des anges au ciel ? etc… Pourquoi occulter dans la vie de Marie son veuvage ? Faire connaitre qu’il existe différentes formes de consécration pour les veufs et veuves sans quitter leur milieu de vie : Institut séculiers Fraternités, veuve consacrée de droit diocésain… Il a été aussi demandé de « penser » aux personnes qui « vivent comme déjà en deuil » lorsque qu’elles ont des parents, enfants, « en fin de vie », Alzheimer, comas, ou autres maladies sans plus aucun lien avec eux et sachant qu’aucun recours est possible. Quel accompagnement de la part de l’Eglise ? Ce qui est en création : Dans certains lieux les équipes funérailles des paroisses se proposent d’aller plus loin dans la durée : - visites aux familles après les obsèques -messe du 2 novembre avec accueil des familles parfois temps de convivialité - prière au cimetière - des rencontres entre endeuillés - différentes rencontres et récollection sur le deuil dans divers diocèses. Une difficulté est souvent citée par les équipes de funérailles : « Au moment de l’accueil des familles, les personnes sont débordées et ne réalisent pas . Il est trop tôt pour parler de l’après ». Cependant certaines anticipent en donnant des plaquettes d’informations sur ce qui se fait sur le secteur paroissial. Comment tisser plus de liens entre tous les acteurs paroissiaux ? Avons-nous besoin des personnes endeuillées ? Des veuves débordées par leurs enfants ont constaté que des veuves sans enfant les ont aidées, par leur présence, à ne pas être que mère, à moins fusionner avec leurs enfants et à être plus femme. Elles y ont gagné pour ellesmêmes, et pour leurs enfants En quoi l’amour blessé, des endeuillés, peut-il devenir richesse pour nos lieux de vie et chemin de bonheur pour tous ? Parmi les mouvements qui existent aujourd’hui étaient représenté s au forum : Jonathan Pierres Vivantes pour les parents ayant connu la mort d’un enfant [email protected] représenté F. Grenetier: [email protected] Espérance et vie mouvement spirituel pour veufs et veuves espé[email protected] Représenté par Jean-Pierre Borderon aumônier [email protected] et Marie Thérèse Legroux compte rendu M-T Legroux [email protected]