L`Hermitageois n°41 - Mairie de L`Hermitage

Transcription

L`Hermitageois n°41 - Mairie de L`Hermitage
Magazine Municipal - Janvier 2010
Infos Municipales
Culture
La Révolution
Française
à L’Hermitage
Dossier
La Restauration
à L’Hermitage
Infos Associatives
Vous trouverez
dans ce magazine
un calendrier 2010
n°41
2
édito
dit
é
Je communique, tu communiques... Nous agissons!
La communication ? Qu’est-ce que la communication ? « La
communication, monsieur, est une escroquerie de notre temps. Ce
ne sont que des mots, s’ajoutant les uns aux autres, formant plus ou
moins adroitement des phrases creuses et jamais suivis d’effets! Voilà,
monsieur, ce qu’est la communication. » Ces remarques sont celles
que l’on entend communément de la bouche des individus les plus
méfiants.
Mais, les mots... Les mots ont un sens. Alors, quel est celui de
communiquer ? La signification de ce terme résonne à mon oreille
d’une façon tout à fait singulière. Il exprime l’idée de la création et de la
construction d’une relation entre des individus. Il s’agit d’échanger afin
d’établir un partage d’informations. De ce partage naîtront des idées,
des projets, des réalisations. Et, n’est-ce pas ainsi que se construisent
les civilisations ?
La communication n’est donc pas un mot vide de toute substance. Il
est, au contraire, le catalyseur de chaque réussite. Dans le dictionnaire
de mes idées, le mot « communiquer » précède le mot « agir », l’un
n’existant pas sans l’autre. C’est pour cette raison que nous avons
lancé pendant le mois de novembre une enquête sur la communication
dans notre ville. Parce que le rôle d’un élu est précisément de favoriser
le dialogue avec les habitants, afin de connaître leurs attentes et leurs
besoins, et d’agir ainsi en conséquence, en fonction de ce qui lui semble
juste. Du résultat de ces enquêtes vont surgir de nouvelles orientations
dans notre façon de communiquer ensemble et d’agir ensemble.
Personne ne doit être écarté de notre volonté de dialogue, car une
commune n’est rien d’autre qu’une vaste mosaïque. Celle-ci se compose
d’une multitude de pièces, chacune d’elles symbolisant un individu.
Une commune n’est donc que l’expression de la diversité qui la
compose, c’est à dire de vous, de moi,... de nous.
Il est donc du devoir de la municipalité de communiquer avec tous,
que ce soit avec les particuliers ou les commerçants, les associations
ou les entreprises, si elle veut représenter véritablement sa commune
et comprendre les motivations et les attentes de chacun.
Aussi, dans ce nouveau trimestriel, nous sommes allés à la rencontre
des restaurateurs et des cafetiers de L’Hermitage, pour aborder avec
eux des questions d’actualité, de société, et de santé publique.
Mais, notre volonté seule ne suffit pas. Pour qu’un véritable dialogue
se crée dans notre ville, nous avons besoin que vous participiez et usiez
de vos droits de citoyens, notamment en participant aux réunions
publiques. Celles-ci doivent être des lieux d’expression et de débat, et
participent à la bonne santé et à la vitalité de notre démocratie locale.
Or, une démocratie, pour exister, a besoin de la mobilisation de ses
membres.
Ce numéro de « L’Hermitageois » a précisément pour fonction de vous
informer de la vie de votre commune, et des projets qui s’y développent,
afin que vous soyez en mesure d’exercer au mieux vos responsabilités
de citoyens. J’espère donc que la lecture de votre trimestriel vous
apportera des réponses à vos questions, et vous permettra de venir
aux réunions avec vos remarques et vos avis.
Je tiens, une nouvelle fois, à vous remercier pour votre participation à
notre enquête municipale, et vous souhaite mes meilleurs vœux pour
cette nouvelle année qui débute.
Comme vous le constaterez, votre magazine L'Hermitageois a changé
de visage. C'est le fait d'une collaboration entre l'équipe municipale
et M. Yann POCHAT, diplômé d'un Master en communication
organisationnelle à l'université de Rennes 2.
Celui-ci a été stagiaire dans notre commune, dans le
cadre d'une mission consistant à diagnostiquer et à
améliorer notre communication
Yves Gautrais
1er adjoint chargé de
la communication
état
civil
tatcivil
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Naissances
RANNOU Mathis, Guillaume ..............................19 septembre
LAUNE Estelle, Cécile, Emilie ...................................... 31 mars
FUTOL Yann, Yves, Alexis ............................................ 29 juin
PREAUCHAT Léanne, Sabrina, Véronique..................... 30 juin
PEREIRA-HERVE Elisa, Carmen, Gisèle ..........................8 juillet
AUTHIER Gaby, Jules, Anton, Ismaël ..........................17 juillet
COIGNARD Julie, Caroline, Liza ..................................14 août
BIZETTE Killian, Marc, Robert ......................................19 août
2008
2009
2009
2009
2009
2009
2009
2009
JOUIN Tom, Antoine, Erwan .......................................23 août
GORJU Pauline, Guenaël, Chloé ..................................28 août
DORY Titouan, Laurent, Julien, Albert .........................29 août
FOUCRIT Paul, Samuel, Jacques, Loïc ..................3 septembre
ROBERT Léo, Gilles, Patrice ..................................3 septembre
LEFEUVRE Leya, Laure, Pauline ................................ 3 octobre
JOUANIN Romain, Arnaud ..................................... 19 octobre
SAMSON Angèle, Louise, Amélie ........................... 28 octobre
2009
2009
2009
2009
2009
2009
2009
2009
Mariages
M. VERGER Franck et
Melle FRESNAIS Virginie .............................................. 1er août 2009
M. CHOUX Mathieu et
Melle DORON Audrey ................................................ 1er août 2009
M. TREMOUREUX Stéphane et
Melle MURET Mélanie ................................................29 août 2009
M. MERELLE Enrick et
Melle AGUILAR Valérie ......................................19 septembre 2009
Décès
M. ROUSVAL Pierre .....................................................5 juillet 2009
Melle TANGUY Anna ......................................... 1er septembre 2009
M. DELEUSME Louis ............................................7 septembre 2009
M. MACE Pierre .................................................14 septembre 2009
M. GERNO Daniel .................................................. 19 octobre 2009
Selon les dispositions de l’article 9 du Code Civil, chacun a droit au respect
de sa vie privée, en conséquence, les naissances, mariages et décès survenus
dans une commune ne peuvent donner lieu à publication dans le bulletin
municipal sans autorisation écrite des intéressés ou de leurs proches.
En conséquence, si vous souhaitez voir apparaître une naissance, un mariage
ou un décès dans la rubrique Etat Civil de « L’Hermitage Informations »,
merci de le signaler en Mairie.
Un imprimé à remplir et à signer vous sera alors remis.
Responsable de la Publication : André CHOUAN - Responsable de la Rédaction : Yves GAUTRAIS
Conception Réalisation : Gosselin Graphic / Vern-sur-Seiche - Photos : mairie et associations
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Infos Municipales
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sommaire
Le
mot
du
maire
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L
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•Édito - État civil
•Le Mot du Maire
•Infos municipales
p2
Mesdames, Messieurs,
p3
Nous voici donc à l’aube d’une nouvelle année. Comme si cela devenait une
habitude, avant même de penser aux bonnes résolutions pour l’année à
venir, il nous a fallu subir, à la fin de l’année 2009, les incertitudes et autres
atermoiements liées cette fois aux différentes réformes prévues.
p 4-7
Urbanisme :
les dossiers en cours.
Le Conseil Municipal Jeunes.
Accueil des premiers résidents
à l’EHPAD.
Opération Display.
Bibliothèque
•Culture
p 7-10
Histoire de la Révolution
Française à L’Hermitage
p 12-15
La restauration à L'Hermitage
•Tribune libre
p 16
Vivre L’Hermitage Autrement
•Infos associatives
Au moment d’écrire ces lignes, il est encore trop tôt pour le dire. Mais en tous
cas, une chose est sûre, elles ne seront pas sans incidences sur nos choix à
venir.
La réforme territoriale, tout d’abord, puisqu’elle va modifier la représentativité
des électeurs dans des collectivités (départements, régions,... ) qui seront
elles-mêmes profondément remaniées, tant dans leurs organisations, que
dans leurs compétences.
Ensuite, la réforme de la taxe professionnelle dont quasiment tout le monde
s’accorde à dire qu’elle était nécessaire.
Cybercommune
•Dossier
Quelles en seront les conséquences pour notre collectivité ?
p 16-20
A.E.H.
Bourse aux vêtements
Soldats de France
A.P.E. et A.P.E.L
H.A.C. (le mot du président,
Basket, VTT)
Judo Club, Tennis Club
Comité de Jumelage
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En dernière
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L'Hermitage
Son manque de préparation laisse songeur sur la façon dont la décision a
été prise. La volonté de la remplacer, par un autre mode de cotisation des
entreprises, montre en tout cas que la recette est, elle, toujours attendue.
Le bilan de ces deux réformes sera, lui, très largement déficitaire, puisque
d’un côté, en diminuant le nombre d’élus, nous aurons réalisé une économie
inférieure à 1 euro par habitant. Alors que les sommes versées par les
entreprises seront, elles, en diminution de 8 milliards d’euros, soit plus de 100
euros par Français.
Évidemment, au-delà de ces considérations financières, l’année que nous
venons de vivre et les grands chambardements du monde économique nous
ont rappelé que la course en avant ne pouvait plus durer, tout au moins, pas
au même rythme, et certainement pas dans le même sens.
Dans le monde de l’argent, du travail, de l’environnement, de la politique,
dans toute notre société, notre avenir est à construire, sans bannir le passé,
mais en s’en servant pour avancer.
Espérons que les choix qui sont, ou seront faits, donneront les résultats
attendus. Vos élus y sont attentifs, après une année 2009 où nous avons
inscrits, par nos choix budgétaires, notre volonté responsable, de participer
à l’effort de relance (les collectivités territoriales assurent plus de 70% de
l’investissement public) 2010 s’annonce comme une année de transition où
la continuité des dossiers engagés sera la priorité, même s’il nous faudra aussi
continuer à faire face aux besoins quotidiens de notre commune.
J’espère que ces quelques lignes ne vous auront pas conduit à trop
d’inquiétudes. Elles n’en avaient évidemment pas l’objectif, mais se voulaient
simplement le reflet de ce qu’est mon sentiment face aux importants
changements annoncés au moment où j’écris cet éditorial.
Afin de vous rassurer, vous trouverez, tout au long de ce magazine,
des informations sur la vie municipale. Les dossiers importants
que nous menons dans le cadre du mandat qui nous a été
confié. Mais aussi, vous y reconnaitrez toute la force et
l’engagement de la vie locale, à travers les articles de vos
associations. Enfin, comme toutes les bonnes histoires
qui se terminent par un banquet, vous y reconnaitrez les
représentants de nos activités économiques qui œuvrent
avec professionnalisme dans ce domaine.
Grâce à tous, je suis persuadé que nous aurons encore de bons
projets pour L’HERMITAGE.
Parce que c’est dans cette implication, ensemble, que notre
commune se construit.
Bonne Année 2010 !
Le Maire,
André CHOUAN
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L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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Urbanisme
: les dossiers en cours
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L’aménagement d’une commune demande
constamment des ajustements, des modifications afin d’améliorer le confort de vie de
ses habitants, et de répondre aux exigences
de notre temps. Notre commune de l’Hermitage reste dans ce sens, très attentive à ces
problématiques. Des projets ont donc vu le
jour, sont en cours de réalisation ou sont encore à l’étude. Parmi ceux-ci, la municipalité
n’est pas toujours maître d’ouvrage, mais
conserve évidemment un droit de regard et
d’approbation.
Parmi nos préoccupations comptent principalement le social (l’EHPAD, les logements sociaux, la maison de la petite enfance…) ainsi
que l’écologie (avec notamment le bâtiment
basse consommation, et l’embellissement de
notre bourg (réaménagement du centre) afin
qu’il continue à faire bon vivre à l’Hermitage.
Bilan :
- Mise en service du parking Allanic, afin de
permettre aux usagers du train un accès rapide à la gare et stationnement sécurisé.
- Ouverture de l’établissement d’hébergement
des personnes âgées dépendantes (EHPAD)
le 26 octobre. Après ses premières semaines
d’activité, nous pouvons être fiers de son
bon fonctionnement.
- Livraison des logements « Les Sépalies » à
l’emplacement de l’ancienne station d’épuration (accession aidée et locatif social).
Les réalisations en cours :
- La révision de notre plan d’occupation des
sols (POS) en plan local d’urbanisme (PLU) :
la phase « études / diagnostic » est bientôt
terminée.
Nous aurons l’occasion de nous rencontrer
à ce sujet lors d’une réunion publique que
nous organiserons au cours du premier semestre 2010.
- La maison de la petite enfance près de notre mairie : la construction s’achèvera en juin
2010, l’ouverture est prévue en septembre.
- La future salle festive : les travaux vont commencer en janvier prochain. Elle se composera de deux espaces, pouvant être réunis
en une seule et même grande salle. Elle sera
équipée d’une scène pour différentes représentations ainsi que d’un hall pouvant accueillir des manifestations festives.
- La réhabilitation de notre ancienne Mairie en
logements. Ce projet s’effectue dans le cadre
d’un appel à projet « BBC pour tous à partir
de 2012 ».
- L’opération immobilière, le projet Lamotte, à
l’emplacement de l’ex centre commercial de
La Meslais qui comprend trois collectifs de
25 logements et un îlot pavillonnaire de 15
unités est en cours d’instruction. Ce projet,
conforme au plan local de l’habitat (PLH)
doit répondre aux normes BBC (bâtiment
basse consommation).
- Les démolitions du foyer rural et de la Maison
Pilard sont programmées pour début 2012.
Tous ces projets aboutis pour les uns, en cours
ou à venir pour les autres traduisent le dynamisme de notre commune et la volonté des
élus de répondre aux attentes de la collectivité.
Les projets :
- Le réaménagement de la Place de l’Eglise :
les élus ont pour objectif d’en faire un espace
central convivial et d’y intégrer des commerces. Les premiers travaux sont prévus pour
début 2011.
Monique GUITTENY
Adjointe à
l'environnement
Pierre VILBOUX
Adjoint à
l'urbanisme
ageJeunes
L’Hermitdes
CmJ à municipal
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Les Conseils Municipaux de Jeunes ont vu le jour en France en 1979, de la volonté des municipalités de donner la possibilité aux plus
jeunes de participer à la vie de la commune, de les ouvrir au débat... un apprentissage de la citoyenneté en quelque sorte... D’un point
de vue juridique, aucune loi ne vient réglementer la création d’un CMJ. La seule loi à laquelle il est possible de se référer en la matière
est celle du 6 Fev. 1992 qui prévoit que «les conseils municipaux peuvent créer des comités consultatifs sur tout problème d’intérêt
communal, et comprenant des personnes qui peuvent ne pas appartenir au conseil municipal!».
Lors de son Conseil Municipal du 5 Novembre
2009, la Ville de L’Hermitage a décidé de mettre en place un Conseil Municipal des Jeunes,
un outil d’initiation à la citoyenneté s’adressant
aux jeunes nés en 1998,1999 et 2000.
Qu’est-ce-que le Conseil Municipal
des Jeunes ?
Le Conseil Municipal des Jeunes (CMJ) fonctionne de la même manière que les conseils
municipaux des adultes : il se réunit en séance
plénière et en commissions. A L’Hermitage, il
sera composé de 15 membres, soit 5 représentants par tranches d’âge.
Ses objectifs
• Favoriser la participation des jeunes à la vie
locale
• Accompagner les jeunes dans la définition
de projet et leur mise en oeuvre
• Ouvrir la gestion de la vie locale
au public jeune
• Développer un mode de dialogue
entre les jeunes et les élus
• Permettre aux jeunes de donner leur avis
et d’influencer les projets de la collectivité.
• Développer des rencontres
intergénérations
Devenir conseiller municipal des Jeunes, c’est :
• Etre porte-parole des jeunes
• Participer à la vie de la commune,
ses projets, sa vie quotidienne
Infos Municipales
• Faire partie d’une équipe
• Savoir écouter
• Accepter les idées de chacun
• Proposer des projets
• Informer les jeunes
A quelle fréquence se dérouleront
les réunions ?
Le CMJ se réunira régulièrement, sur le temps
extrascolaire et en dehors des vacances scolaires avec l’animateur jeunesse afin de proposer, d’étudier et d’élaborer des projets.
Des élus adultes, le personnel administratif et
technique de la commune pourront être présents pour aider les jeunes dans la réalisation
de leurs projets.Ces projets, une fois aboutis,
seront soumis pour approbation au Conseil
Municipal.
Qui peut être candidat ?
Pour être candidat il faut :
• être Hermitageois
• être né en 1998, 1999 ou 2000
• être inscrit sur la liste électorale
des enfants
• déposer sa lettre de motivation ainsi
qu’une autorisation parentale à la Mairie
Qui peut voter ?
Pour voter il faut :
• être Hermitageois
• être né en 1998, 1999 ou 2000
• être inscrit sur la liste électorale
des enfants
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Comment marche l’élection ?
Les élections du Conseil Municipal des Jeunes
se dérouleront début 2010.
Tous les jeunes inscrits sur la liste électorale
recevront un courrier leur précisant les dates
du dépôt de candidatures et de l’élection, ainsi
qu’un modèle type de lettre de motivation.
Le mode de scrutin est le suffrage majoritaire uninominal à un tour, avec l’élection de
5 représentants de chaque tranche d’âge.
Le dépouillement des votes se fera par les
jeunes en présence d’adultes et se déroulera
de la même manière que pour une élection
«officielle» La durée du mandat est de 2 ans,
renouvelable une fois.
Pourquoi un CMJ ?
Le CMJ permet de donner aux jeunes toute
la place qu’ils méritent. Les jeunes de l’Hermitage pourront, ainsi, par l’intermédiaire de
leurs camarades élus participer à l’élaboration
et la réalisation des projets locaux.
A travers le CMJ, la parole est donnée aux
Jeunes.
Christèle Daoulas
Adjointe à la jeunesse
Infos Municipales
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rs premiers résidents à l’EHPAd
Accueil
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le terrain nécessaire à la réalisation a été
cédé gratuitement à l’opérateur Espacil.
Le choix du site d’implantation avait pour
but d’intégrer au maximum la résidence à la
vie communale. Le résultat est très satisfaisant. La résidence est parfaitement intégrée
dans le lotissement et ses habitants vont
vivre quotidiennement dans un environnement en mouvement.
Une partie des professionnelles de l’établissement
La résidence KERELYS, gérée par l’associa- En 2002, en accord avec le département et
tion ARGO, a accueilli ses premiers rési- pour répondre au besoin d’hébergement
de la couronne Rennaise Nord-ouest, c’est
dents au mois de novembre.
l’accueil des personnes souffrant de déPour l’événement, l’association avait or- pendance psychique qui a été privilégié.
ganisé une matinée portes ouvertes le 24 Aujourd’hui le nombre de demandes
octobre et l’affluence a montré l’intérêt de d’entrée dans cet établissement, permet
la population pour cette réalisation. Les d’affirmer que ce projet était nécessaire.
nombreux messages de satisfaction donnés La municipalité voulait un projet de qualité
ont permis d’être pleinement rassurés sur la qui corresponde au plus près des besoins
des futurs résidents, un projet en phase
réussite de la réalisation.
avec sa vision de ce que doit être l’accueil
Ce projet, lancé sous le mandat précédent de la personne âgée dépendante. Elle en a
(2001-2008) et poursuivi par l’équipe muni- confié la réalisation à l’association ARGO,
cipale actuelle, est enfin arrivé à son terme. gestionnaire des résidences KERELYS.
Notre ancien Maire M.Christian Le Maout Ensuite, pour que les tarifs d’hébergeavait eu l’autorisation de créer cet EHPAD et ment soient modérés et que la construcobtenu ensuite, grâce à sa ténacité, les finan- tion ne subisse aucune recherche d’écocements nécessaires à son fonctionnement. nomie en défaveur de l’objectif qualitatif,
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la campagne disPLAY
Cette campagne coordonnée par le CLE
(Conseil Local à l’Energie) a pour objectif
d’encourager les collectivités à afficher les
performances énergétiques et environnementales des bâtiments publics.
Ainsi depuis le 1er décembre dernier, la
mairie, les écoles, les salles de sport, la bibliothèque, la Commanderie et les ateliers
municipaux sont dotés d’affiches indiquant
la consommation de gaz, d’électricité et
d’eau ainsi que les émissions de CO2. Cet
affichage se présente sous la forme d’une
classification allant de A à G sur une échelle
semblable à celle utilisée pour les appareils
ménagers. Plus qu’un simple affichage,
"DISPLAY" est un véritable outil de sensibilisation à la réalité des consommations énergétiques et des émissions de CO2.
Grâce au groupe d’ambassadeurs volontaires, nous avons pu organiser la première
journée DISPLAY le mardi 1er décembre.
Les journées "DISPLAY" ont
pour but de :
• Renforcer le changement
des habitudes consommatrices vers des comportements plus éco-responsables
• Appliquer tous les gestes
simples favorisant les économies d’eau et d’énergie,
à confort égal et sans bouleverser l’activité au quotidien
• Analyser de manière chiffrée, l’impact de cette attention collective sur les
consommations, en les comparant à celles d’une journée
"classique" de référence.
Dans notre commune : la
consommation des bâtiments
publics s’élève à 1 450 000 kWh/an soit
une facture d’environ 100 000 € et le rejet
annuel de CO2 est de 360 tonnes soit l’équivalent de 20 tours du monde en voiture !!!
Cependant, il est avéré que grâce à des
gestes simples et des solutions techniques
judicieuses, il est possible de réduire notre
consommation de près de 20%. C’est pourquoi l’équipe municipale a souhaité adhérer
à la campagne "DISPLAY".
La visite de la résidence nous permet d’imaginer de la qualité de l’accueil qu’y auront les
résidents. Les espaces ont été pensés pour
créer une ambiance familiale et nous pouvons remercier l’association Argo pour son
travail, sa volonté de créer un vrai lieu de vie.
Au nom de M. Le Maire, de la municipalité,
je souhaite à toute l’équipe des professionnels une bonne installation et la bienvenue
à l’Hermitage.
Pour que ce projet soit totalement abouti, il
faut maintenant l’intégrer à la vie communale mais avec l’aide des Hermitageois et
grâce au dynamisme des professionnels, je
ne doute pas du résultat.
Brigitte Kermarrec
Adjointe aux affaires sociales
Au-delà de cette campagne, c’est l’ensemble des
projets communaux qui
affirme notre démarche
de développement durable accessible et partagée
par tous.
Monique GUITTENY
Adjointe à l'environnement
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L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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èque à la bibliothèque
ibliothplurielle
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Rentrée
A la bibliothèque, la rentrée se fait plurielle :
rentrée littéraire, prix de la rentrée, rentrée
des classes...
Rentrée d’automne pour tous
Plus de soixante œuvres de fiction ont été
choisies à votre intention par l’équipe de la
bibliothèque cet automne. Pour l’essentiel, ce
sont des nouveautés distinguées dans l’abondante production littéraire de la rentrée :
romans français bien sûr mais aussi romans
roumain, turc, portugais, algérien, indien, irlandais, américain, suédois... Des livres audios
sont, depuis peu, venus élargir l’offre de la bibliothèque en matière de littérature : romans
du terroir et romans policiers, principalement
à destination des malvoyants mais pas seulement. Enfin, signalons deux nouvelles revues
à votre disposition : Le Mensuel de Rennes et
Marianne Maison.
Faire connaître les romans de notre rentrée littéraire d’une manière ludique et créative, telle
est l’intention du concours d’écriture “Encres
d’automne” que nous vous avons proposé
pour la cinquième année. Vous aviez jusqu’au
6 janvier pour prendre la plume. Rendez-vous
pour la remise des prix !
Pour en savoir plus : www.mairie-lhermitage.fr, page bibliothèque.
Prix Ados contesté Le Prix Ados Rennes – Ille-et-Vilaine est reparti pour sa 17è édition. Si vous avez entre
13 et 16 ans et si vous voulez participer il vous
suffit de venir retirer un bulletin d’inscription à
la bibliothèque, de lire au moins 5 livres de la
sélection et de ramener le bulletin complété
courant avril. Les deux ouvrages, Je suis ta
nuit et Les orphelins de Naja, ont finalement
été maintenus dans la sélection malgré leurs
thématiques très sombres. Chaque année,
c’est un jury d’ados qui sélectionne les 10 livres en lice. Il s’agit donc pour nous de respecter leur choix.
Pour en savoir plus : www.bdiv.org/bdiv/animations
/l-animation.html
Prix des incorruptibles pour les écoliers Du cours préparatoire au cours moyen, une
dizaine de classes participeront cette année
au premier prix de littérature jeunesse décerné
par des enfants. Pour être Incorruptibles, les
jeunes lecteurs s’engagent à lire les 5 livres qui
ont été sélectionnés pour leur âge, se forgent
une opinion personnelle et votent pour leur
livre préféré.
Pour en savoir plus : www.lesincos.com
La rentrée scolaire à la bibliothèque
Si les enfants sont tous devenus “grands” car
ils ont changé de classe, ils apprécient toujours
autant de venir à la bibliothèque avec leur
école. Certains ont été heureux et fiers de voir
leurs dessins de l’an dernier affichés aux murs.
Bientôt ce ne sera plus qu’un souvenir, car les
dessins vont être décrochés ; mais l’exposition
restera visible sur Internet à l’adresse http://bmhermitage.free.fr/
Avec les classes déjà reçues, nous avons travaillé
sur la musique avec pour support Pierre et le
loup de Serge Prokofiev et Le Carnaval des
animaux de Camille Saint-Saëns.
Les enfants sont très forts pour reconnaître les
animaux à partir d’instruments ou de motifs
musicaux! De plus, pour la 2ème année consécutive, une séance est réservée au cinéma.
Les romans de la rentrée,
un moment très attendu des lecteurs
Horaires d’ouverture :
Attention, léger changement d’horaire
le mercredi
Lundi : 16h - 19h
Mercredi : 09h30 - 12h30
14h– 18h
Vendredi : 16h - 19h
Samedi : 09h30 - 12h30
Crin Blanc d’Albert Lamorisse, tout comme
les débuts du cinéma et les effets spéciaux de
Georges Méliès ont remporté un franc succès.
L’objectif de cette séance est de montrer que
la bibliothèque, ce ne sont pas uniquement
des livres. En effet, le fonds cinéma de la
bibliothèque s’est beaucoup étoffé depuis
sa création en 2006. Savez-vous qu’une
centaine de nos DVD change tous les 6 mois
grâce à l’aide précieuse de la médiathèque
départementale d’Ille-et-Vilaine ? Fictions
adultes, enfants, documentaires... il y en a
pour tous les goûts!
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La naissance du Cybercommune.
Face au développement de la micro-informatique et du besoin d’initiation de beaucoup
d’Hermitageois; en 1999 la municipalité répondait à un appel à projet lancé par le Conseil
général et créait le cybercommune. Ce projet
avait pour objectif de combattre l’illettrisme
technologique et de favoriser l’accès à l’informatique à l’ensemble de la population.
Le fonctionnement et les activités du Cybercommune
Le local du Cyber se situe dans l’espace Xavier
Graal. Il est animé par Franck TARDIF. Infos Municipales
Vif succès des séances cinéma auprès des écoliers
Le cybercommune propose de nombreuses
et diverses initiations et animations aux
participants représentatifs de tous les âges et
cela gratuitement. L’informatique, l’utilisation
de l’internet, le traitement de texte, le tableur,
la retouche photo, la création de site internet
et la vidéo sont les activités proposées en
initiations. Les séances se déroulent sur 5
semaines à raison de 2 heures par semaine,
les mardi matin, vendredi soir, samedi matin
ou après midi.
Un projet pour les jeunes
Les jeunes sont nombreux maintenant à venir
le mercredi et le vendredi soir, pratiquer un jeu
en ligne « Dofus ». Un projet de site internet
va être mis en place. Ce projet a pour but de
réaliser un site internet ou les jeunes pourront
présenter leur personnage de « Dofus », sous
forme de texte et / ou de vidéo). La réalisation
de ce projet nécessite d’apprendre la manipulation de nombreux logiciels (traitement de
texte, logiciel de montage de vidéo, montage
sonore etc..).
Le Cybercommune demain
le développement considérable de la microinformatique dans les familles ces dix der-
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
nières années a généré une forte demande
d’initiation et aussi de perfectionnement.
Certes il reste encore aujourd’hui beaucoup
de demandes, mais nous notons un ralentissement. Nous estimons que le cybercommune
doit maintenir la priorité au rôle de formation
à l’initiation à l’informatique, cependant il doit
évoluer. La commission association, sports,
culture et communication souhaite mener la
réflexion sur l’évolution du cybercommune.
Des projets en lien avec d’autres structures de
la commune comme la maison des jeunes, la
bibliothèque et les associations sont des possibilités à explorer. Mais il existe certainement
d’autres pistes. Depuis 10 ans le cybercommune a permis à
de nombreux Hermitageois de s’initier, voir
se perfectionner à l’informatique et découvrir
l’internet. La municipalité
veut maintenir cette offre, la
renforcer et la rendre accessible à tous.
Hervé Penhouët
Adjoint aux affaires culturelles
Culture
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Révolut
il y a 20 ans,
L’Hermitage fêtait le bicentenaire
de la Révolution Française
Rétrospectives…
La révolution Française en Bretagne
La révolution Française commence à Rennes bien avant la prise de
la Bastille du 14 juillet 1789.
La mauvaise récolte de l’été 1788 fait tripler les prix du grain et du
pain. Des émeutes se multiplient sur les marchés. Des boulangeries
de Rennes sont pillées. Les négociants annulent les transports du
grain et de la farine. Les cahiers de doléances des paroisses remplis
pour les Etats Généraux de 1789 ne sont que protestations. Le
Tiers Etat réclame la réforme des Institutions Bretonnes : le 27
janvier 1789, des incidents éclatent entre nobles qui ne veulent pas
abandonner leurs privilèges et les étudiants et jeunes bourgeois
pro-révolutionnaires. Le Tiers Etat Breton élit aux états généraux
des députés dont certains fonderont plus tard le club des Jacobins.
La noblesse et le Haut Clergé, au nom du respect de la constitution
bretonne refusent la nouvelle procédure d’élection des députés
en n’envoyant aucun représentant à Versailles. C’est le début des
conflits qui aboutiront à l’insurrection royaliste, la terreur et la
Chouannerie, guerre civile qui durera presque 10 ans en Bretagne.
Bientôt les départements remplacent la province. La Bretagne est
découpée en cinq départements : le département d’Ille-et-Vilaine
est crée, avec son conseil général. L’état civil précédemment suivi
par le curé est rédigé par l’officier d’état civil.On crée les cantons
composés d’élus communaux et représentés par un président et les
administrations communales deviennent communes dont le premier
représentant est le maire. La maison communale deviendra ensuite
la mairie.
Moulin à grains du XVIIIème siècle
La révolution Française à L’Hermitage et
dans le canton
Plantation de l’arbre de la liberté : symbole de la révolution et de la
future république
A L’Hermitage, elle a eu lieu le 20 Pluviose an II :
(soit le 20 février 1794)
« Aujourd’hui, le citoyen maire a dit que l’objet de la délibération
était de planter l’arbre et le bonnet de la liberté. Aussitôt que
l’intention du citoyen maire a été manifestée, ils se sont tous
transportés à l’envie pour déraciner un arbre, lequel a été mené sur
le pâtis de la commune au milieu des cris de Vive la République.
Les citoyens se sont disputés à l’envie de le planter. Ce qui a été
fait avec une célérité extraordinaire. Aussitôt debout, ils ont crié :
Egalité, Liberté, Vive la République Française. Le citoyen maire a
demandé le silence, s’est décoré d’une écharpe tricolore et dit :
« Frères citoyens, cet arbre est sous la protection des citoyens de
la commune, plutôt mourir que le voir tomber. » Le citoyen maire
a ensuite distribué les cocardes tricolores à tous les citoyens. Le
nombre, quelque considérable n’a pas été suffisant.
Il a été arrêté qu’il serait tracé en gros caractères et cloué au pied
de l’arbre les mots : Liberté, Egalité ou la mort, Dévouement à la
patrie et respect et soumission à la loi : assistance à nos frères. Vive
la République Française Une et Indivisible. Le citoyen Barbarin
attaqué vivement par la goutte a marqué le regret qu’il avait de ne
pouvoir se transporter avec nous au pied de l’arbre de la liberté.
Mais du seuil de la porte, il a crié avec nous : Libre ou mourir.
Le citoyen maire Pierre Closier, revêtu d’un bonnet rouge a placé
le premier clou avec une vivacité vraiment républicaine. Tous
les citoyens se sont retirés en paix, boire à la santé des hommes
libres. » Ce premier arbre aurait été offert par Jean
De Farcy du château de la Ville aux Bois en
Mordelles (dixit Mme Vallée). Il a été déraciné
dès les premiers actes de révolte au tout début
de la guerre civile. De Farcy deviendra plus tard
chef chouan de l’arrondissement de Mordelles.
Le commissaire du directoire exécutif entré
à l’assemblée du 9 pluviose an 6 fait cette
annonce :
« Citoyens, j’ai cru de mon devoir de faire
diligence pour faire planter ce jour au chef
lieu de ce canton, l’arbre chéri des français.
Je n’ai pas encore reçu officiellement la loi qui oblige les
communes à faire à leur frais cette plantation. Je n’en ai pas moins
agi de concert avec le vice président de cette administration (Pierre
Closier, Maire de la commune), pour donner à cette fête tout l’éclat
dont elle est susceptible. Vous avez du recevoir de moi, citoyens,
à cette occasion, une circulaire que je vous ai adressée le 5 de ce
mois. Un chêne vivace est tout préparé. Je vous invite à vouloir
bien donner tous vos soins à ce qu’il soit planté avec précaution.
Je requiert de même qu’à la diligence des agents municipaux, la
même cérémonie ait lieu, sans retard dans toutes les communes
du canton, au désir de la loi rendue sur cet objet. Voulant encore
donner à cette fête un nouveau degré de joie et de gaieté, nous
avons fait préparé un repas civique et frugal auquel vous êtes tous
invités à vous rendre après la cérémonie. »
L’assemblée a ensuite voté son emplacement : il sera planté sur le
bord de la grande route à l’angle de midi et occident du bourg.
Il sera encore détruit lors des différents actes de chouannerie
et de vandalisme. Il sera planté une troisième fois en l’an 7 en
remplacement de celui de l’année d’avant, sur la grande route.
Impossible de savoir s’il a résisté, car il n’existe plus d’écrits ou de
témoignages sur cet arbre après 1800.
Le saviez-vous ?
Le calendrier républicain ou révolutionnaire est apparu dès
la prise de la bastille, 1789 devient l’an I de la liberté. Il est
réellement entré en vigueur en le 24 novembre 1793 et s’est
terminé le 1er janvier 1806 à la demande de Napoléon. L’an I
correspond à 1792/93.
C’est le poète Fabre d’Eglantine qui a proposé la nouvelle
dénomination des mois correspondant aux saisons :
• l'automne avec vendémiaire (vendanges), brumaire (brumes)
et frimaire (frimas),
• l’hiver avec nivôse (neiges) pluviôse (pluies) et ventôse
(vents),
• le printemps c’est germinal (germes), floréal (fleurs) et
prairial (prairies)
• l’été avec messidor (moissons), thermidor (chaleurs) et
fructidor (fruits)
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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8
Ce que la Révolution Française
à apporté L’Hermitage
C’est en 1792 que les registres de baptême, mariage et enterrement
des paroisses remplis par les gens d’église devient « l’état civil » avec
des actes de naissance, de mariage et de décès. Ils sont alors actés
dans les registres par l’officier d’état civil : le maire ou l’instituteur
du village qui est le premier secrétaire de mairie.
A défaut d’un arbre de la Liberté, un chêne du millénaire
a été planté près de la mairie en 2000
L’Hermitage, nommée chef lieu de canton pendant 10 ans avant
Mordelles
C’est d’abord Le Rheu qui a été nommé chef lieu de Canton
provisoirement avant les élections. La nomination du chef lieu de
canton définitif fut houleuse : chaque commune trouvant argument
pour avoir ce privilège. Finalement, les parties n’arrivant pas à
s’entendrent, les commissaires du Roi donnent leurs avis dans un
rapport. Et Charles Toullier le 25 août 1790 propose L’Hermitage et
pour arguments :
« L’Hermitage, local tellement au centre que les habitants
de Saint Gilles (qui deviendra Gilles des Bois) sont obligés de
traverser L’Hermitage pour se rendre au Rheu. Cette expérience
et la connaissance du local ne permettent pas de laisser Le Rheu
chef-lieu de canton. Le Rheu pourrait convenir si le canton ne
comportait qu’une assemblée primaire, mais il en exige deux et par
l’effet nécessaire de la division. Le Rheu se trouve nécessairement
à l’extrémité d’une division. Il peut à quelques égards, être fort
indifférent où fixer le chef-lieu de canton. Les assemblées doivent
être une à Mordelles et l’autre à L’Hermitage. Mais laquelle des
deux municipalités sera le chef lieu ? Celle de Mordelles est
beaucoup plus considérable sous les trois rapports à envisager,
le territoire, la population et l’impôt : elle est d’ailleurs située
sur une grande route, elle a un bourg dans lequel se trouvent
des commodités qui ne se rencontrent pas à L’Hermitage. Cette
dernière est plus au centre du canton que Mordelles. Je crois donc
que L’Hermitage doit être le chef lieu de la deuxième assemblée
primaire du canton. »
La passation de l’état civil commence à L’Hermitage par un mariage. Ainsi
sur la même page on trouve l’acte de baptême signé du curé le 7 septembre
1792 de Pauline la fille de Pierre GUIHARD, notaire et premier maire
officiel de L’Hermitage, dont le parrain est Paul Chouan son oncle maternel
et conseiller municipal (dont le fils du même nom défraiera la chronique
pendant la terreur en étant confondu avec Jean Cottereau dit CHOUAN
ayant donné son nom aux contres-révolutionnaires). En dessous : l’acte
concernant l’enterrement de Simon, fils d’un marin Charles Lemoine, et
enfin le premier acte de mariage signé par l’officier d’état civil J. Tanouarn.
Les signataires et témoins sont tous des notables et conseillers municipaux
de L’Hermitage : on retrouve Gilles Roussel de la Noë Biche, Jean Pilard du
Vieux Four, Jean Fontenne du Margat et Pierre Closier
Les maires se sont succédés pendant les premières années et jusqu’en 1803
Nom Prénom
CROISE Charles
GUIHARD Pierre (1751 1828)
CLOSIER Pierre
Profession
Domicile
Mandat
Début
mandat
Fin mandat
-
-
officier/maire
1786
1790
Notaire
Commanderie
Maire
1790
1792
Maire
1792
1799
L’Hermitage est chef lieu
de canton jusqu’en l’an X.
1799
-
Maire
1799
1800
Maire
1800
1803
1er adjoint
1800
1803
Maire
1803
1841
1er adjoint
1803
1841
Maire
1841
1843
Cultivateur
Lormel
QUERE François
Médecin
Fauconnière
PILARD Jean
Menuisier
Launay
CHOUAN Charles
Cultivateur
-
Culture
Vice président de canton
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Culture
Les faits d’armes des contres-révolutionnaires et chouans à l’Hermitage
Les chouans et royalistes ont beaucoup oeuvré sur notre commune
du fait de la proximité de Mordelles, l’un des état major de l’armée
catholique Bretonne. Tout au long de la longue période de la
terreur : assassinats, faits d’armes, dénonciations témoignent de
cette activité. L’Ille-et-Vilaine comme la Bretagne vivra une guerre
civile longue et douloureuse. Une première bande de chouans sévit
début frimaire de l’an 4 : elle pille, vole le grain des marchands,
vandalise chez les fermiers ayant en charge les exploitations «
séquestrées et dites biens de l’état » des nobles ou des membres
du clergé, bannis par leur affection pour la conjuration Bretonne et
souvent déportés vers l’Angleterre (ils seront appelés émigrés lors
de leur retour). On assassine d’un côté, on emprisonne, soupçonne
et guillotine de l’autre : c’est la guerre civile.
Jean Pilard est nommé pour reconstruire le pont du Guesneau.
Jullienne Desaller de Rennes, adresse une requête par laquelle elle
expose que son frère Jean-rené âgé de 62 ans est « décédé sur le
territoire de la commune de l’Hermitage dans des circonstances
malheureuses où s’est trouvé ce département et que son décès
arrivé le 15 frimaire de l’an 4 n’a pas été constaté par un acte
authentique ». Pierre Guihard et sa soeur aubergiste attestent
avoir reconnu le cadavre de ce malheureux près du bourg de
L’Hermitage : ils signeront l’acte directement sur le registre de
délibération municipale lors de la séance du conseil. En l’an 8,
une lettre est adressée à la commune par le ministre de la guerre
qui accorde un secours à la citoyenne Catherine Chaussé, veuve
d’André Garet, volontaire, décédé.
Les courriers de l’administration
centrale du département affluent
demandant réquisition de toutes les
armes sur les communes, les noms
de tous les déportés ou résidents
disparus, de tout acte de vandalisme
ou soupçon de chouannerie. A la
séance du conseil du 5 thermidor
an 6 il a été donné lecture d’un
arrêté du Directoire exécutif relatif
aux sommes à payer à tout citoyen
qui aurait dénoncé, saisi et arrêté
Embuscade de Chouans
des émigrés : alors les dénonciations
vont bon train : on dénonce son
voisin, on s’octroie des biens, on destitue les conseillers au moindre
soupçon et des étrangers de passage vont même prendre l’un de
nos conseillers pour le chef des chouans par homonymie !
Voici quelques dénonciations adressées par le commissaire du
Canton au général ou à l’administration départementale :
« Vous pouvez faire arrêter un individu dangereux ? C’est un
émigré rentré, un ancien chef chouan nommé Robillard, il occupe
une chaumière de louage et parcours de temps en temps la
campagne environnante. Il est muni d’un faux certificat. Il est
accompagné d’un personnage appelé Saint-Ny. C’est un des plus
dévoués correspondants du scélérat paysan. Il fait fréquemment
des voyages en Angleterre. C’est un abbé fort instruit… »
25 germinal an 6.
« …Comptez que tous les agents et adjoints du canton
sont tous dévoués au royalisme excepté l’adjoint de
Moigné. Les plus dangereux sont ceux de Cintré,
L’Hermitage, et le secrétaire Fournier qui n’a pas
oublié que depuis l’amnistie, les principes de chef des
chouans, ni d’agent de la maison de Gilles de Bois.
Ces agents se propagent mais on peut les changer à la
première assemblée primaire contre les républicains.
Malheureusement comme je vous l’observais mercredi,
le peuple est travaillé par des voyageurs externes et
gens du dedans qui protègent et soutiennent les prêtres,
les émigrés et les chouans. L’agent travaille Cintré,
Fournier Gilles des Bois et l’Hermitage où il a une
grande affluence. Il a fait dans le canton un voyage avec
l’émigré Le Mintier, homme qui ne prêche pas la paix.
Ils furent ensemble chez l’agent Oresve. Ils viennent de
partir pour Paris »
9 Ventose an 6
Acte de décès du maire de cintré dans notre
registre d’Etat Civil
Paul Chouan, ex capitaine de chouan devient informateur des
républicains et dénonce Jacques Bigot, capitaine chouan :
« le nommé Paul Chouan, ex capitaine d’un party qui porte son
nom, est celui de qui je me suis procuré les renseignements dont
je vais vous faire part ; C’est le même pour le quel je me suis
avantageusement employé auprès de vous, lors de la détention à
l’époque du 25 frimaire, il m’avait juré de m’instruire à l’occasion il
me tint parole… » Signé Trillard
Le maire de Cintré Mathurin-Jullien Saulduny, ancien trésorier et
syndic, élu député en 1789, est retrouvé assassiné sur le chemin
qui mène de Cintré à L’Hermitage entre le Margat et les Nouettes
(Zone industrielle de la Hautière actuellement) le 30 messidor an
second de la république. Le maire de Le Rheu Claude Dorvo et son
frère Vincent (avocat au Parlement de Rennes) seront eux aussi
assassinés : le maire dans le bois de la Motte pour avoir dénoncé des
sympathisants de la noblesse et du clergé. Le président du canton
Trillard déposera plainte car il sera vandalisé : un cantonnement
de l’armée siégera à St Gilles, L’Hermitage et Mordelles pour faire
régner la paix. Les habitants seront réquisitionnés pour loger,
nourrir et chauffer les soldats.
Le registre fait état lors de la séance du 22 frimaire de l’an 5
(novembre 1796) « Un membre a dit que des militaires se
répendaient dans les campagnes sous un autre abit que sous
l’uniforme militaire avaient pris de force du pain dans plusieurs
maisons, sur ce l’assemblée délibérant a arrêter : d’inviter les
commendans des postes à ne point laisser sortir les soldats qui sont
sous leurs ordres qu’en uniforme, afin que nos citoyens puissent
toujour les distainguer des scelerats qui sous nom respectable de
militaire se répandent dans les campagnes, pour pyer et voler,
arrête au surplus quin etrait de la présente sera communiqué aux
commandans des cantonnements armée interligne pour eux valoir
approuvé »
NB : Les fautes d’orthographe ont été laissées volontairement
En l’an 6 le département demande aux communes d’établir un
état des absents de la commune. La commune
de L’Hermitage lui répond : « depuis l’époque
salutaire du 18 frutidor il a disparu de la
commune de l’ermitage, Pierre Ruault ex curé
de la commune de vezin agé d’environ 60 ans
remplissant dans la commune de L’Hermitage
le ministère et les fonctions de prêtre du culte
catholique. »
Jacques Bigot, l’ennemi
public numéro 1 de
l’Hermitage
Jacques Bigot ne sera pas le seul à être dénoncé
par le commissaire du canton François Trillard :
les conseillers municipaux Oresve de Cintré et
Agaësse de Mordelles seront emprisonnés à
Rennes pour avoir délivré un passeport au vicaire
de Mordelles Marcel Perrier, dit prêtre insoumis
(passeport retrouvé sur lui lors de son arrestation
par le même Trillard). Grâce aux supplications
de leurs familles, amis et conseillers, ils seront
libérés, le canton s’engagera à payer la rançon.
Trillard avouera plus tard avoir fait des erreurs
de jugement sur ce prêtre.
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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10
1846 : Le jeune Georges CHOUAN est
condamné pour usurpation d’identité
Il a réussi à faire croire à Victor Hugo et
la presse de l’époque qu’il était le petit
fils, unique descendant de Jean Cottereau
dit Jean Chouan, chef éponyme des antirévolutionnaires dits « Chouans ».
Il s’avère que ce jeune homme était en réalité
le petit fils de Mathurin CHOUAN, né en
1765 à L’Hermitage. Jean Cottereau, fils
Jean Cottereau
d’un sabotier, ancien couvreur, originaire du
dit Chouan
village de Saint-Ouen-des-Toits en Mayenne
était faux saulnier (contrebande du sel),
il était célibataire et n’aurait jamais eu d’enfant. Seul l’un de ses
frères a eu des descendants. Le sobriquet « chouan » était donné
à Jean parce que son cri de ralliement était celui de la chouette
hulotte appelée aussi « chat-huant ». Chef de la bande de contres
révolutionnaires qui deviendra célèbre en Vendée et toute la
Bretagne, ses partisans se nommeront comme leur chef « les
Chouans ». Mineur, le jeune homme usurpateur, aura l’ordre de
ne plus utiliser le nom de CHOUAN COTTEREAU sous peine
de poursuites. L’affaire aura fait couler beaucoup d’encre et de
nombreuses recherches se poursuivront jusqu’en 1880 pour la
prospérité de Jean Cottereau dit Chouan.
Les festivités du bicentenaire de
la Révolution Française en 1989
Co-organisées par la Commune et le Comité des Fêtes, elles ont
eu lieu lors de la nuit du bicentenaire le 27 mai 1989 avec un
repas civique et un spectacle pour rappeler cet événement.
Détails du très beau panneau effectué à l’occasion du
bicentenaire de la révolution
Sources : archives municipales,
départementales et nationales
Reportage et photos : Marie-Pierre
TEXIER BOCHEREL, conseillère
municipale déléguée
à la mémoire et la conservation du
Patrimoine.
Remerciements à Jeannine Bigot
(secrétaire de la commune) pour ses
recherches et sa participation.
Merci de nous formuler vos
observations en Mairie ou sur le site
Internet de la commune.
Certaines photos de ce reportage sont régies par les droits d’auteur (reproduction interdite)
Culture
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Dossier Spécial
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à L'Hermitage
Donc, à partir de là, nous avons décidé
de nous diversifier. En plus du restaurant,
nous avons donc fait traiteur. Nous nous
sommes également lancés dans l'organisation
de banquets, de réceptions, de mariages, et
de baptêmes.
Vous-même, monsieur Grandmenil, vous
travaillez en couple. Le choix de votre
profession a-t-il été influencé par une
volonté de pratiquer ensemble la même
activité professionnelle ?
M. et Mme Grandmenil, propriétaires du Bar du centre
« nos premiers pas dans
la restauration, notre
arrivée à L'Hermitage … »
Madame et messieurs, pouvez-vous vous
présenter, et nous décrire votre parcours
professionnel, ainsi que les différentes
étapes que vous avez vécus avant d’arriver
à L’Hermitage ?
Bernard Grandmenil (1) : J’ai été barman
pendant 7 ans, à partir de 1976, à Paris. Ma
femme, Jeanine, était serveuse. Après cette
épisode parisien, nous avons déménagé à
Redon. C’était en 1984. Nous y avons tenu
un Bar PMU pendant six ans. C’était notre
première affaire. Ensuite, nous avons repris
l'Isly Bar à Rennes, situé en face de la salle de
spectacles « Le Liberté ». Puis, en 2002, nous
sommes arrivés à L'Hermitage.
Stéphane Leblay : J’ai quinze ans de métier
en cuisine. Le bar, c’est un petit plus parce
qu’on aime bien les gens. J’ai été apprenti
pendant deux ans, ensuite j’ai été commis,
second et chef de cuisine. J’ai travaillé dans
des restaurants gastronomiques, traditionnels,
américains, asiatiques, mexicains. Pour
finir, j’ai travaillé dans un restaurant ouvrier
traditionnel, pendant quatre ans, à Vezin le
Coquet. C’est ce qui m’a le plus plu. Alors, au
moment où la patronne a vendu, j’ai décidé
de lancer ma propre affaire. Il y a eu une
opportunité à L’Hermitage. J’en ai profité...
Après de longues négociations.
(2)
Madame Aldandachi (3) : Mon mari et moi
sommes les propriétaires de l'hôtel-restaurant
le « Baron gourmand » depuis trois ans.
Auparavant, je possédais un hôtel à Rennes.
Mon mari, lui, y avait deux restaurants,
dont le « Baron rouge », rue du Chapitre.
Mais nous avons tout revendu. J'ai fait des
études de comptabilité et de marketing. Mon
mari, quant à lui, est diplômé de l'Institut de
Gestion de Rennes.
Patrick Blanchard (4) : J'ai commencé à travailler
dans les côtes d'Armor, à Saint-Brieuc.
Ensuite, après avoir fait quelques saisons dans
différents restaurants de la côte, je suis arrivé
à Rennes. J'ai alors intégré l'équipe du « Café
de la Paix », bien connu à Rennes. Puis, j'ai
travaillé dans des restaurants collectifs, à
Oberthur, à la Sécurité Sociale, à la Banque
de Bretagne, à BPO.
Pourquoi avez-vous choisi de venir vous
installer dans notre commune ?
B.G. : Nous cherchions un bar tabac ouvert
uniquement le jour, jusqu’à 20H, et surtout
fermé le dimanche. Comme nos enfants
étaient scolarisés, nous voulions privilégier
notre vie de famille. Et puis, L’Hermitage
est bien desservi en ce qui concerne les
transports scolaires. Et, comme mes enfants
étudiaient à Rennes,...
S. L. : J’ai toujours vécu dans la région. C’est
là que j’ai grandi. Je suis donc très attaché à
la ville. Et comme il y eu une possibilité ici,
j’en ai immédiatement profité pour saisir ma
chance.
Mme A. : L'opportunité s'est présentée
d'acheter les murs en même temps que le
fond de commerce. Alors, nous nous sommes
dits que c'était une excellente occasion pour
investir.
P. B. : Après avoir fait plusieurs années dans
différents établissements, j'ai voulu voler de
mes propres ailes. Je cherchais alors une affaire
dans la région. Et comme j'avais fait construire
une maison près de L'Hermitage, la situation
géographique a fait que le « Saint Hilaire »
convenait parfaitement à mes besoins. Et
puis, L'Hermitage est tout proche de Rennes.
Alors, nous avons pris la décision, avec ma
femme, de nous installer ici en 1982. Mon
épouse m'a rejoint, au restaurant, l'année
suivante, en 83. Elle s'occupe de la partie
administrative puisqu'elle est comptable
de formation. Du reste, nous avions vite
compris qu'il y avait une activité relativement
importante sur la zone. Ce qui représentait un
potentiel intéressant pour nous.
B. G. : Oui, et comme cela se passe bien, il
n’y a aucune raison de changer. Et puis, vous
savez, dans la restauration, cela se passe
souvent de cette façon. On n’a pas le choix.
Les couples travaillent souvent ensemble.
« nos clients,
notre cuisine... »
Autrefois, le bar était le lieu de rendezvous des copains, des sportifs, des joueurs
de cartes. Aujourd’hui, les clients sont-ils
toujours les mêmes ?
B. G. : Ce sont toujours les mêmes, à
l’exception des joueurs de cartes peut-être.
Nous avons surtout des mordus de sport.
En fait, rien n’a changé. Nous accueillons tout
le monde dans une bonne ambiance [rires].
Un bar est avant tout un lieu de rendez-vous,
de rencontres, où l’on peut se changer les
idées.
C’est un vrai plaisir de
travailler dans cette commune. Et puis, nous sommes
bien intégrés ici, par l'intermédiaire des associations, des
clubs, des fêtes locales.
Dans une petite commune, le bar est
généralement un lieu où peuvent se
rencontrer différents types de personnes,
notamment lors d’évènements comme les
fêtes locales, les mariages. A votre avis, le
bar participe-t-il encore au lien social entre
les habitants, dans notre commune ?
B. G. : Dans les petits bourgs, les gens
s’aperçoivent que la présence d’un bar est
très importante pour préserver ce lien social.
Et c’est malheureusement lorsque le dernier
bar ferme qu’on s’aperçoit de son importance
pour la vie de la communauté. D’ailleurs, ce
n’est pas un hasard si des mairies cherchent
justement à aider à leur réouverture dans
les villages où ils ont disparu... Parce que
les gens ne se parlent plus... Alors que le
bar a ce mérite de créer une atmosphère de
convivialité.
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L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
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Justement, un certain nombre de clients
attendent cette convivialité. Quelle est votre
façon de faire ? Et quelle ambiance avez-vous
souhaité créer dans votre établissement ?
B. G. : Les gens viennent chez nous avant
tout pour passer un bon moment, pour rire
et se changer les idées. Personne ne se prend
la tête ici [rires]! Et puis, c’est aussi mon
rôle de créer une ambiance agréable. Nous
sommes des gens tranquilles qui aimons
s’amuser. Vous savez, cela fait sept ans que
nous sommes installés à L’Hermitage. Et je
peux vous assurer que nous n’avons pas
vu le temps passer. C’est un vrai plaisir de
travailler dans cette commune. Et puis, nous
sommes bien intégrés ici, par l'intermédiaire
des associations, des clubs, des fêtes locales.
D’ailleurs, je soutiens beaucoup les bénévoles.
Je déteste qu’on les critique, parce qu’ils ont
tout à faire et rien à gagner.
Madame Aldandachi, messieurs Blanchard
et Leblay considérez-vous que la clientèle de
la restauration est différente de celle du bar
? Comment la décririez-vous ?
S. L. : Pas nécessairement. On a beaucoup
d’ouvriers de L’Hermitage, et des communes
alentours. Et puis, nous avons beaucoup de
VRP. Mais, je dirai que, aujourd’hui, on n’a
pas encore une clientèle de magasin, puisque
c’est la première fois qu’il y a une galerie
marchande à L’Hermitage. Donc, les gens
n’ont pas encore le réflexe de venir. Mais, à
un moment ou à un autre, on espère bien
que les gens qui fréquentent le Super U
viendront nous rendre visite. Surtout que nous
proposons des menus à des prix intéressants.
Mme A. : Oui, puisque nos clients, le midi,
sont principalement des gens du groupe
Lactalys-Bridel. Nous avons également des
pompiers en stage à l'école départementale,
ainsi que des personnes qui travaillent sur la
zone industrielle de L'Hermitage.
P. B. : Quant à nous, notre clientèle est une
clientèle ouvrière, de passage. Nous avons
également des VRP. Nos clients sont des gens
pressés et ont des impératifs que nous devons
prendre en considération. Nous nous devons
donc d'adapter nos horaires à notre clientèle.
C'est pourquoi nous les accueillons jusqu'à
15 heures. Les gens qui connaissent
l'établissement savent que nous accueillons
bien nos clients. L'accueil est quelque chose de
primordial dans notre métier... Pour ce qui est
des réceptions, ce sont des entreprises, ou des
particuliers de la région qui font appel à nous,
en tant que traiteur, ou qui viennent dans
notre restaurant. Nous travaillons également
avec certaines associations sportives de la ville
de Rennes depuis 8 ans, en tant que traiteur,
pour assurer leurs réceptions.
Combien de couverts, en moyenne, servezvous lors des services du midi et du soir ?
S. L. : En moyenne, on fait une quarantaine
de couverts. Mais c’est très aléatoire. Avec
le temps, on espère que cela va encore se
développer.
Mme A. : La plupart des clients qui sont
logés ici mangent au restaurant. Mais, nous
accueillons tout le monde. Donc en moyenne,
je dirai que nous servons 25-30 couverts par
jour.
P. B. : Actuellement, on fait en moyenne
160-170 couverts par jour. Dans la semaine,
nous avons arrêté le service restauration le
soir,… [il réfléchit] depuis 5 ans. Il n'y avait
pas un potentiel suffisamment important
pour assurer la restauration dans ce créneau
horaire. Donc, nous nous limitons au vendredi
et au samedi soir sur réservation.
Quel type de cuisine proposez-vous à vos
clients, et pourquoi avez-vous choisi ce type
de restauration ?
S. L. : On fait principalement de la cuisine
traditionnelle. Même si, depuis un an, on
fait aussi des pizzas qu’on peut également
emporter. Et tous nos produits sont maison.
Nous faisons nous-mêmes la pâte. Et de temps
en temps, comme j’ai de l’expérience avec
les cuisines du monde, j’utilise des produits
exotiques. Il m’arrive, par exemple, de travailler
avec des épices, ou des produits comme le
kangourou ou l’antilope. Et puis, on propose
quatre plats du jour au choix, ainsi que des
pizzas au choix. En réalité, j’ai choisi d'adapter
ma cuisine à la clientèle que j’apprécie.
nous apportons beaucoup
d'attention à nos desserts,
parce que c'est toujours très
agréable de finir un bon repas
par un peu de gourmandise.
C’est à dire une clientèle familiale que j’aime,
et que je préfère à celle des restaurants
gastronomiques.
Mme A. : Nous servons une cuisine
traditionnelle que nous voulons « élaboré ».
Nous proposons également des plats variés,
4 à 5 entrées, plats principaux et desserts,
afin que tout le monde y trouve son plaisir.
Nous apportons beaucoup d'attention à
nos desserts, parce que c'est toujours très
agréable de finir un bon repas par un peu de
gourmandise.
P. B. : Nous proposons également une cuisine
traditionnelle. Je ne veux pas faire de la
brasserie, je ne veux pas faire des grillades.
Nous ne faisons que des plats assez élaborés.
Nous ne travaillons qu'avec des produits
frais... Pour être tout à fait précis, je dois
dire que nous voulons que tout le monde
puisse venir et surtout que tout le monde
soit à l'aise chez nous. Les gens travaillent
toute la journée et donc n'ont pas toujours le
temps, ni même la volonté de cuisiner et de
passer des heures à table. Notre mission est
de leur proposer une cuisine travaillée, qu'ils
puissent déguster avec plaisir. Pour la partie
traiteur, nous faisons plus de la restauration
gastronomique, avec du poisson, des fruits de
mer, du gibier, du pigeon, du foie gras. Toute
cette gamme de produits.
Depuis votre arrivée, avez-vous perçu des
différences, chez vos clients, dans leur mode
d'alimentation ?
Mme A. : Comme nous sommes arrivés
depuis seulement trois ans, il m'est difficile de
me prononcer à ce sujet.
P. B. : Oui, tout à fait. C'est totalement
différent de ce que nous pouvions voir il y a 28
ans. Les clients mangent beaucoup plus léger,
et ont moins de temps pour se restaurer. Avec
les 35 heures, il faut que le travail soit terminé
à 17 heures. Donc tout va très vite, et c'est
le temps prévu pour déjeuner qui en pâtit.
Alors, nos clients ne prennent qu'un menu ou
un simple plat. Il faut que l'on s'adapte à ces
changements de comportement.
« Les règlementations
sur le tabac et l'alcool,
la crise, la tVA,... »
La réglementation concernant « l’alcool au
volant » a-t-elle eu une influence importante
sur la fréquentation de votre établissement
et la consommation des clients ?
L' hôtel-restaurant, Le Baron Gourmand
Dossier Spécial
B.G. : Un peu. Mais on est moins touché que
d’autres, puisque, au « Bar du Centre », nous
fermons assez tôt.
12
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Dossier Spécial
J’ai choisi d’avoir une clientèle de journée, ce
qui me permet d’éviter ce type de problème.
Les bars de nuits, qui ferment à 3 heures du
matin, ont plus de difficultés. Pour ce qui
nous concerne, il y a une seule exception: « la
soirée Beaujolais ». Mais tout cela se passe
dans la joie et la bonne humeur, sans aucun
débordement. C’est la fête dans le bon sens
du terme [rires].
Le restaurant, Le Saint-Hilaire et toute son équipe.
Quant à vous, monsieur Leblay, votre bar,
« le Trégor » est aussi le siège du motoclub.
Votre établissement est donc fréquenté
par de nombreux jeunes. Les avez-vous
sensibilisé concernant la réglementation et
la prise d’alcool des conducteurs ?
S. L. : Effectivement, je suis motard moi-même.
Alors concernant le club, cela crée un peu
d’animation dans la ville. On participe au lien
social de la commune... C’est sympathique...
Maintenant, pour ce qui est de la prévention
contre l'alcool, dans 99% des cas, c’est bien
rentré dans les mœurs. Surtout chez les jeunes
qui sont déjà très sensibles à cette question,
peut-être même plus que les autres. Ils ont
pris conscience qu’ils devaient faire attention
à leur comportement sur la route.
Mais, en observant l’actualité, on
s’aperçoit que la responsabilité des patrons
d’établissements est de plus en plus engagée,
notamment en ce qui concerne l’alcool au
volant et l’alcool et les jeunes.
Vous-même, monsieur Grandmenil, au
quotidien, ressentez-vous cette pression ?
B. G. : Bien sûr, mais nous savons rester
dans le raisonnable. Il m’est arrivé de refuser
de servir des clients, même si cela arrive de
moins en moins. Il y a tellement de contrôle,
vous savez. Et puis, les comportements ont
changé. Par exemple, les conducteurs font
très attention aujourd'hui. Quant aux jeunes,
avec la législation actuelle, ils n’ont que 6
points sur leur permis. Ils ont donc très bien
compris qu’ils devaient être vigilant vis à vis
de leur consommation d'alcool.
Messieurs Grandmenil et Leblay, vous avez
une activité bar. Comment avez-vous vécu la
loi sur l’interdiction de fumer ? Et avez-vous
perdu une partie de votre clientèle ?
B. G. : Je ne vous cacherai pas que cela a été
difficile au début. On vend un produit que les
clients n’ont plus le droit de consommer dans
l’établissement. Mais, maintenant, cela se
passe bien. Les gens fument sur le parking. Le
problème était que beaucoup de mes clients,
le matin, avaient le réflexe d’allumer une
cigarette après avoir bu leur café. Il y a donc
eu une période d’adaptation. Alors, oui, les
habitudes ont changé,... en même temps que
mon chiffre d’affaires, qui a baissé.
S. L. : Moi, je l’ai très mal vécu. Et, effectivement,
je peux dire que j’ai perdu une partie de ma
clientèle. Avant, j’avais beaucoup de jeunes
qui s’installaient en terrasse pour boire un
verre, et fumer une cigarette. Maintenant
que c’est interdit, ils traînent dans la rue.
Mais, c’est vrai que pour la partie restaurant,
c’est plus agréable pour les clients de
manger sans être dérangés par les odeurs de
cigarette.
Passons à un autre sujet d'actualité qui
vous concerne tous. La crise économique,
que nous subissons en ce moment, a-t-elle
une influence sur la fréquentation de votre
établissement ?
B. G. : Comme tous mes collègues, nous
souffrons de la crise depuis une année. Surtout
pour ce qui est du bar, plutôt que le tabac ou
la presse. Mais je garde le moral [sourire].
S. L. : Oui, la crise a une vraie influence.
On l’a ressenti énormément. Heureusement,
l'État a baissé la TVA. Cela nous a beaucoup
aidé. La crise fait que les gens consomment
beaucoup moins, que ce soit en bar, en jeu, en
restauration. Mais on fait en sorte de proposer
des prix assez faibles, pour que les clients
n’aient pas à sacrifier leurs habitudes, comme
le petit café du matin. Mais bon, on est quand
même content de la fréquentation.
Mme A. : Malheureusement, la crise a eu une
véritable influence sur la fréquentation du
restaurant. Nous avons constaté une baisse
réelle du nombre de clients. Donc, il nous
serait difficile d'être satisfaits. Nous aimerions
surtout faire un peu plus de couverts le midi.
Mais, nous avons des repas de famille parfois,
ou bien encore des dîners de mariage. Nous
voulons principalement mettre en avant notre
restaurant, car nous proposons une cuisine
élaborée à des prix intéressants.
P. B. : Au « Saint Hilaire », nous avons la chance
de ne pas en ressentir les conséquences, pour
le moment. Mais, je crois qu'il faut surtout être
attentif aux clients et lutter contre ses propres
habitudes. Il faut savoir faire des choses en
complément pour les attirer. Le midi, par
exemple, nous proposons des petites choses
à grignoter pour qu'ils puissent patienter sans
s'apercevoir du temps de préparation. Il faut
à tout prix éviter la routine.
Malgré ce contexte difficile, avez-vous
choisi de répercuter la baisse de la TVA
sur vos prix, ou comme d’autres, avez-vous
privilégié une hausse des salaires, ou peutêtre la réalisation de travaux dans votre
établissement ?
S. L. : Il faut savoir qu’aucun de mes produits,
depuis mon installation en 2005, n’a été
augmenté. Alors que dans le même temps,
mes fournisseurs, eux, augmentaient leur
prix. Et puis, les travaux, que j’ai dû réaliser,
ont représenté un très gros investissement. Si
vous ajoutez à cela la crise économique, vous
pouvez comprendre pourquoi je n’ai pas pu
répercuter la baisse de la TVA sur mes prix
qui, je le rappelle, sont déjà très attractifs.
Maintenant, c’est vrai que je souhaiterais
augmenter mes salariés.
Mme A. : On a choisi de baisser les prix de
nos formules, ainsi que ceux du café et des
boissons non-alcoolisées.
Par exemple, nous proposons deux formules.
Avant la baisse de la TVA, elles étaient à 16
euros et 12 euros. Aujourd'hui, nous avons
choisi de les ramener à 14 et 10, 50 euros.
Nous avons fait des efforts dans ce domaine,
car nous souhaitons que notre restaurant soit
accessible à tous.
P. B. : Effectivement, j'ai moi aussi baissé
certains prix. Par exemple, je proposais un
menu à 19 euros dont j'ai abaissé le prix à 17
euros. Sur différents produits de la carte, et
le café, je l'ai fait aussi. En contrepartie, j'ai
également offert une prime à mes salariés,
j'ai augmenté leurs salaires. On a des horaires
assez lourds, donc il faut savoir privilégier les
salaires.
« Les jeunes et les métiers de
l'hôtellerie- restauration... »
Justement, les métiers de la restauration
sont exigeants, avec des horaires difficiles,
quels arguments emploieriez-vous pour
motiver les plus jeunes à s'orienter vers ces
professions ?
S. L. : C’est un super métier! On est là
pour faire plaisir, pour détendre les gens.
13
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
14
C’est un métier de contact, et c’est ce qui
me fait aimer ce que je fais. Et puis, c’est
une profession d’avenir. Regardez les offres
d’emplois, elles ne manquent pas! Il faut dire
aussi que beaucoup de choses ont changé.
Nous sommes aux 35 heures. Mais, pour ce
qui me concerne, j’ai encore plus de plaisir à
travailler aujourd’hui, parce que je cuisine des
produits plus nobles et d’excellentes qualités.
Après, c’est vrai qu’il y a des inconvénients,
comme le fait d’avoir des horaires décalés par
rapport aux autres. Mais bon, tous les métiers
ont leur inconvénient.
Mme A. : Je rejoins cet avis. Dans n'importe
quel métier, il y a des avantages et des
inconvénients. On ne peut pas avoir un travail
sur mesure. Ce n'est pas possible, quel que
soit le domaine. Mon mari et moi, quand
nous avons commencé, nous n'avons pas
pris de vacance pendant sept ans. Quand
les gens entendent cela, ils disent que vous
êtes fous. Alors, c'est vrai que c'était difficile,
mais nous aimions ce que nous faisions. Nous
voulions réussir. Et puis, il est certain que pour
s'engager dans cette voie, il faut être passionné.
Il faut aimer les gens, et savoir leur faire
plaisir. C'est très important. Je dois dire
également que, aujourd'hui, les métiers de la
restauration sont plus valorisés que ce qu'ils
n'étaient auparavant.
Un arrêt de bus va
bientôt être installé
près du super U.
Les gens sans véhicule
pourront donc venir plus
facilement au magasin et chez
nous également, j'espère.
P. B. : C'est un métier passionnant !... Mais
il faut l'aimer... Vous comprenez, ce qui
m'irrite, c'est quand les gens me disent « vous
avez un métier ingrat! » Je ne vois pas plus
d'ingratitude dans mon métier que dans
d'autres. Vous croyez que le travail à l'usine
est facile ? Moi, je ne crois pas. Les clients
viennent ici, ils sont accueillis avec le sourire.
Ils passent un bon moment, ils boivent un
verre. Il faut bien dire qu'ils viennent pour
s'amuser. Prenez l'exemple des hôpitaux !
Les gens travaillent le week-end, et ils n'ont
pas toujours des bonnes nouvelles à vous
annoncer. Alors, moi, je dis que la restauration
est un métier passionnant. Il faut diriger les
jeunes vers cette profession.
Vous-même, avez-vous déjà eu des difficultés
pour recruter votre personnel ?
Mme A. : Oui. C'est sûr qu'on voit un
taux de chômage énorme, et pourtant il est
parfois difficile de recruter. Évidemment, nous
n'avons pas des horaires de bureau. La vie de
famille peut en souffrir quelques fois.
Dossier Spécial
Le bar, restaurant, pizzéria, Le Trégor
Mais c'est un métier qui apporte tant de
satisfactions que, lorsque nous prenons un
peu de recul, nous ne regrettons rien.
P. B. : Non, je dois dire que je n'ai jamais
eu de problème de ce genre. D'ailleurs, je
tiens à dire que certains membres de mon
personnel travaillent avec moi depuis 26 ans.
Je me souviens que nous avions essayé, avec
l'ancien maire de la commune, monsieur Le
Maout, d'intégrer des personnes en difficulté,
notamment dans mon établissement, par le
biais des Contrats d'Initiatives Emplois. Je
faisais alors parti de la commission d'insertion.
Certains d'entre eux sont restés dans la
restauration et ont pu se sortir de la panade.
« nous avons tous
notre place ici. »
Vous avez tous des profils assez divers.
Malgré tout, pensez-vous être en concurrence
les uns les autres ?
S. L. : Non, parce que nous faisons tous des
choses différentes. Bernard, du « Bar du
Centre », fait un bar tabac presse, tandis
que moi, je fais bar restaurant. Pour ce qui
me concerne, le matin, j’ouvre plus tard que
Bernard. Et puis, je ferme en août, alors que
lui ferme en juillet. Donc, la commune a
toujours une activité bar.
Et puis, il est évident que je ne me situe pas
sur la même clientèle que celle du « Saint
Hilaire » et du « Baron gourmand ». On a des
activités complémentaires. On a donc tous
notre place ici.
Vous avez déménagé votre bar. Etes-vous
satisfait de votre nouvelle implantation au
centre commercial Super U de la Musse ?
S. L. : On est satisfait parce que l’établissement
est beau. On a bien travaillé sur le projet. On
a une cascade d’eau. On a utilisé du bois et
de la pierre pour donner quelques choses
de chaleureux. On a de nombreux jeux,
un point internet et le Wi-Fi. Mais la crise
étant, les études de marché qu’on a faites ne
correspondent pas tout à fait à la situation
présente. Mais, on a l’outil.
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
On a fait des efforts. Je sais également qu'un
arrêt de bus va bientôt être installé près du
Super U. Les gens sans véhicule pourront
venir plus facilement dans le magasin et
chez nous également, j'espère. Alors, avec
le temps, cela va venir. Et puis, j’invite les
Hermitageois à venir nous voir. Ils seront
agréablement surpris par la diversité des
plats que nous proposons, ainsi que par notre
décor. Ils verront que beaucoup de choses
ont changé... Et puis c'est toujours agréable,
après la corvée des courses, de ne pas avoir à
cuisiner... et de se faire servir...[rires].
Quant à vous, madame Aldandachi, vous
dirigez le seul hôtel de notre commune.
Est-ce une activité qui fonctionne bien ?
Mme A.: Cela fonctionne relativement bien,
oui. Nous sommes complets à certaines
périodes, notamment lors de formations de
pompiers, ou lors de salons organisés à Rennes.
D'ailleurs, nous travaillons sur notre
communication, puisque nous avons mis
sur internet toutes les informations sur nos
services et nos prix.
Dans notre cantine scolaire, l'équipe
municipale a choisi d'intégrer aux menus
des produits bios. Travaillez-vous avec ce
type d'aliments?
S. L. : Pas pour le moment. Mais c'est une
option qui peut nous intéresser.
Mme A. : Pour ce qui nous concerne, nous
n'avons pas encore pris cette voie dans notre
restaurant.
P. B. : Pas pour le moment, même si c'est
une idée à laquelle nous avons déjà réfléchie.
Mais bon, l'avenir, vous savez,... après vingt
huit ans, la clientèle a peut-être envie de
changement... D'autres le feront peut-être à
ma place... [Silence].
Vous êtes en train de nous dire, monsieur
Blanchard, que le Saint Hilaire va changer de
propriétaire ?
P. B. : Effectivement, le « Saint Hilaire »
va changer de propriétaire... Mais pas de
personnel. C'est une page qui va se tourner.
Dossier Spécial
Arrivé à un certain âge, on a envie de
voir autre chose. Je ne veux pas laisser
s'installer une certaine lassitude. La clientèle,
je l'espère, va suivre mon successeur. Bon, je
m'engage aussi avec lui pour les prestations à
venir. Nous allons travailler ensemble jusqu'en
septembre de l'année prochaine, pour assurer
la transition.
Mais bon, je ne vais pas me voiler la
face. Cela ne se fera pas sans beaucoup
de peine. Je regretterai énormément de
choses à L'Hermitage. Comme je le disais
avant, pendant vingt huit ans j'ai organisé
de nombreuses réceptions d'évènements
heureux, comme des baptêmes, ou bien des
mariages pour les Hermitageois...
Et parfois pour les mêmes personnes. C'était
donc émouvant de les accompagner dans
chacune des grandes étapes de leur vie.
Il y a aussi le problème de l’effet de masse. Il
suffit qu’un enfant n’aime pas un plat pour
que les autres soient réticents à le goûter.
faire venir d’assez loin. Vous comprenez
donc que nous devons utiliser des produits
cultivés près de chez nous, pour éviter de
trop longs acheminements et la pollution dû
au transport. Et, cela, je crois, ne serait pas
en phase avec le développement durable.
Aussi, nous privilégions les producteurs
locaux.
A L’Hermitage, l'équipe municipale a pour
volonté de maintenir la préparation des
repas dans notre restaurant scolaire. Mais
maintenant, avec une réglementation de
plus en plus stricte et contraignante, n’est-il
pas plus difficile de cuisiner les déjeuner des
enfants ?
Entretien avec m. Georges,
cuisinier et responsable du
restaurant scolaire :
Monsieur Georges, pouvez-vous vous
présenter, et nous décrire votre parcours
professionnel, ainsi que les différentes
étapes que vous avez vécues avant d’arriver
à L’Hermitage ?
Je m’appelle Christian Georges. J’ai commencé
la cuisine comme apprenti en 1968, pendant
3 ans. Après, je suis devenu commis dans
des restaurants traditionnels. Puis en 1975,
je suis entré à l’Ecole Nationale de la Santé
Publique, à Rennes. J’y suis resté jusqu’en
2001, avant de travailler pour la cantine
scolaire de L’Hermitage.
Pourquoi avez-vous choisi de venir vous
installer dans notre commune ?
Au départ, c’était pour travailler plus près
de chez moi. Et puis, je voulais essayer autre
chose, découvrir un autre environnement de
travail.
Combien de repas servez-vous chaque jour
et comment est constituée l’équipe que vous
encadrez ?
En principe, on peut servir jusqu’à plus de
300 repas. Cela dépend des jours. Mais, en
moyenne, on en prépare environ 280-290.
On est trois en cuisine de production, plus
deux autres personnes pour le service .
Oui, c’est vrai. Aujourd’hui, il y a tellement de
règles et de normes que cela peut compliquer
les choses. Il faut bien comprendre que nous
avons de nombreux impératifs à respecter.
Nous avons quand même la responsabilité de
tous ces enfants. Nous ne pouvons pas nous
permettre le moindre problème. Donc, nous
devons toujours être très vigilants à l’hygiène,
à la conservation des produits ainsi qu’à leur
cuisson.
La commission municipale, chargée de
la vie scolaire, a décidé l’introduction
d’aliments issus de l’agriculture biologique
dans la composition des repas. Les enfants
apprécient-ils ces aliments « bios »?
Oui, ils y sont vraiment sensibles. Il n’est
pas rare qu’ils nous demandent, avant de
se servir, ce qui est bio dans le menu. Nous
sentons qu’ils apprécient ces aliments. Le bio
apporte un plus.
Quelle influence a pour vous cette nouvelle
façon de se fournir en produits de ce type ?
Le
problème
principal
vient
de
l’approvisionnement. Par exemple, ce serait
difficile de faire des menus bios complets.
Par principe, nous choisissons des produits
de saison parce que, sinon, il faudrait les
(1)
(3)
« Bar du Centre ».
« Baron Gourmand ».
(2)
(4)
« Trégor ».
« Saint Hilaire ».
Reportage : Yann Pochat & Yves Gautrais
Photos : Franck Tardif
Mais il y a une vraie différence de prix
entre les aliments bios et ceux issus de
l’agriculture traditionnelle ?
Oui, c’est vrai que les prix des produits bios
sont un peu plus élevés que ceux des produits
traditionnels. Mais, je dois dire que dans le
coût d’un repas, les aliments ne sont pas
ce qui revient le plus cher. Donc, le bio ne
représente pas un problème majeur dans le
coût de fonctionnement de la cantine.
Monsieur Georges, gérer le restaurant
scolaire vous apporte quelles satisfactions ?
Mon métier m’apporte plusieurs satisfactions,
notamment le fait de travailler en équipe.
Nous devons, tous ensemble, réussir à
préparer chaque jour près de 300 repas,
que nous cuisinons nous-même à la cantine.
Et puis, je pense que les cuisiniers ont un
rôle d’éducateur. Nous devons sensibiliser les
enfants aux goûts, aux saveurs nouvelles. Les
adultes ne sont pas toujours des exemples.
Lorsque je travaillais à l’Ecole Nationale de
la Santé Publique, certains ne mangeaient
que des pizzas, ou des grillades avec des
frites. Le problème est que les enfants
gardent les mêmes habitudes alimentaires
que leurs parents. Donc, notre rôle est de leur
servir des repas équilibrés et de leur donner
envie de varier leur alimentation.
Comment sont décidés les menus proposés
chaque semaine ?
C’est moi qui fait les menus à l’avance, sur cinq
semaines. Après ça, il y a une commission,
réunissant des élus et des parents d’élèves,
qui les valide.
Quelles sont les plats préparés à la cantine
que les enfants préfèrent ?
Ils aiment particulièrement les frites, les
pâtes, les féculents,... Beaucoup moins les
légumes [rires]. Les enfants gardent les
mêmes goûts. Mais c’est l’éducation donnée
par les parents qui va faire que l’enfant
sera sensible ou pas à de nouvelles saveurs.
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L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Tribune Libre
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minorit: é
A Minorité
LLa
Vivre L’Hermitage Autrement
Le visage de la commune de demain se
dessine aujourd'hui…
Le réaménagement du centre bourg, son
extension à l'Ouest aux Mares noires dans
le cadre d'une ZAC (27 ha, 500 nouveaux
logements, 1300m2 de surfaces commerciales
supplémentaires), l'étude d'aménagement de
la RD287 du rond point de la Rabine jusqu'à'
à la déviation Nord, et celle du parc des
sports dans le cadre d'un contrat d'objectif, la
réalisation d'un programme immobilier sur le
site de l'ancien Super U (90 logements dont
75 en collectif), le projet de requalification
de l'ancienne mairie dans le cadre d'un appel
à projet bâtiment basse consommation
(BBC), la réflexion engagée sur la faisabilité
de logements pour les personnes âgées qui
pourrait s'implanter sur le site du presbytère,
le nouvel équipement festif rue de Montfort,
un nouvel accès pour l'établissement Bridel en
négociation... Les projets d'aménagement et
d'urbanisme ne manquent pas sur la commune
et viennent s'ajouter aux réalisations les plus
récentes : nouveau centre de secours, centre
de formation du SDIS, lotissement de la Musse,
lotissement de la Noë Biche, nouveau Super U,
collectifs des Sépalies, parking Allanic, maison
de retraite.
Nous, élus de la minorité, participons activement
aux échanges concernant la révision du plan
local d'urbanisme - le projet urbain de la
commune - à l'horizon des 15 prochaines
années. Les orientations qui nous sont proposés
à l'heure actuelle par les urbanistes et le
paysagiste sont extrêmement attrayantes en ce
sens qu'elles doivent apporter de la cohérence
et de la qualité dans la façon de construire
la commune : habitat (individuel, collectif),
activités (artisanat, services, commerces),
déplacements (voiture, deux roues, piétons...)
paysage et rapport à l'environnement. L'un des
concepts qui est avancé est la réintroduction
de la nature dans la ville : replantation de haies,
développement de coulées vertes, réseau de
circulations douces... Le secteur Sud de la
ligne de chemin de fer jusqu'à la déviation
Sud sur 45 ha (potentiellement 2000 à 2500
nouveaux logements), le parc du presbytère,
la requalification de l'axe Est-Ouest des rues
Pierre Loti et Eugène Lemordant jusqu'à la
mairie dans le cadre d’une liaison semi-douce,
sont autant de points d'ancrage du futur projet
urbain.
Pourtant nous sommes inquiets…
Notre inquiétude vient du fait que les projets
actuels réalisés à court ou moyen terme nous
paraissent insuffisamment étudiés dans le cadre
de ce projet urbain global dont nous avions
fait un des axes forts de la campagne des
Municipales.
Prenons l’exemple concret du projet de
logements pour personnes âgées qui se
situerait entre le presbytère et l’école privée,
et qui sur le fonds présente un réel intérêt
pour des habitants qui souhaitent retrouver un
logement plus adapté à la perte progressive
d’autonomie, et qui leur permettent de rester le
plus longtemps possible à domicile (alternative
à la maison de retraite médicalisée). Dans les
scénarios d’aménagement de la commune qui
nous sont proposés aujourd’hui et qui pourront
être conduits sur plusieurs dizaines d’années,
l’un des enjeux serait la création d’un vaste
parc urbain prenant appui sur le presbytère
et son parc actuel en s’étendant au Sud de la
ligne de chemin de fer par l’intermédiaire d’une
passerelle à l’usage des piétons et des deux
roues. Ce parc pourrait en outre faire le lien
avec la gare toute proche, qui génère un mode
de déplacement alternatif à l’automobile :
l’implantation de logements ou d’équipements
d’ailleurs, doit donc être mûrement réfléchie à
cet endroit. Or, nous ne pouvons que constater
l’absence d’une quelconque coordination de
projets à cet endroit. Il nous parait en outre
indispensable de conserver son caractère public
à l’ensemble du site qui présente un réel intérêt
patrimonial pour la collectivité, et donc de ne
pas le « privatiser » ne serait ce que pour partie.
C'est pourquoi nous souhaitons rester vigilants
sur les projets de la majorité qui vont marquer
durablement le paysage urbain et qui peuvent
manquer de cohérence avec le projet urbain
global auquel nous croyons.
Patrick LAMY, Alain BUSNEL, Jean-François
HERBINOT, Jacqueline SEYDOUX et Loïc LE
HIR vous présentent leurs meilleurs vœux
pour la nouvelle année 2010.
Pour nous contacter :
[email protected]
t
n
e
m
e
n
n
o
ir
v
n
e
l'
r
u
po l'environnement à l'Hermitage
Agir
girpour
A
Agir pour l'environnement à l'Hermitage
est une association de veille environnementale.
Nouvelle dans le paysage local, l'association
rassemble les habitants de l'Hermitage qui
désirent voir la commune progresser sur les
questions concernant la qualité du cadre de
vie, la santé, le risque industriel et la maîtrise
de l'urbanisation. Notre objectif est d'être
considéré comme une force de proposition.
Notre programme 2010.
Une soirée sera organisée en février sur la
dangerosité des ondes électromagnétiques.
Nous espérons pouvoir rassembler pour un
débat un opérateur de téléphonie et un cabinet indépendant. Une conférence est prévue avant l'été sur
les pollutions intérieures dans les maisons.
Au printemps, nous renouvellerons l'expérience du troc plantes, suite aux nombreuses
demandes.
Rejoignez-nous
Née en 2008, l'Association AEH a besoind'adhérents et de sympathisants pour se faire
entendre auprès des pouvoirs publics. Qui de
nos jours peut rester insensible aux urgences
environnementales ? Celles-ci nécessitent un engagement personnel, car c'est par le nombre que nous pourrons peser sur les politiques locales.
Réunion une fois par mois
salle Xavier Grall
de 19h15 à 20h30
(sans aucune obligation de
participation régulière)
Contact :
06 72 17 71 23 ou
06 88 89 04 69
Annie Deriennic, La Présidente.
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Bourse
aux
vêtements
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Bourse a
A la recherche de bénévoles
L'association intercommunale de bénévolat
l'Hermitage/Saint-Gilles a organisé sa bourse
aux vêtements automne-hiver, vendredi et
samedi 26 septembre. 2 070 articles ont été
déposés par 170 personnes. 450 articles ont
été vendus. Infos Associatives
« Cette bourse a été très difficile à gérer par
manque de bénévoles » Dès le vendredi soir
de nombreuses personnes se sont précipités
pour faire leur choix, les acheteurs du samedi
matin ont également trouvé leur bonheur…
« Une petite baisse est à noter pour la vente.
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
Il faut sans doute tenir compte des braderies
de plus en plus nombreuses où l'on peut discuter le prix. Les déposants (eux) ne se sentent pas concernés par les achats, ils pensent
simplement récupérer leur chèque et sont
surpris de voir que ça ne s'est pas vendu ».
France
oldatsdedeFrance
SSoldats
Infos Associatives
A ceux qui s’interrogent encore sur l’identité des Soldats de France
Quelle filiation pour les SOLDATS de FRANCE ?
1ère Génération
• 1914-1918 : Grande Guerre
2ème Génération
• 1939 - 1945 : 2ème Guerre Mondiale
• 1946 - 1954 : Théâtre des Opérations • Extérieures Indochine
3ème Génération
• 1952 - 1964 : A.F.N.
4
Génération
1964 jusqu’à nos jours
•S
oldats de France, Actions extérieures et
Humanitaires Service Militaire
ème
•
Qui peut être SOLDAT de FRANCE ?
ceux qui ont servi la France en
dehors de l’AFN
•T
oute personne ayant porté l’uniforme
•T
oute personne ayant accompli son
service National (militaire ou civil) sur le
territoire
•N
ational ou en Opérations extérieures.
• Anciens Militaires de Carrière
•L
es Militaires de contrat court
•L
es Pompiers
• Les Secouristes
Les MISSIONS du SOLDAT de FRANCE
- Perpétuer le Devoir de Mémoire
- Perpétuer le Souvenir de nos Aînés qui ont
versé leur sang pour la Patrie
•T
ous
- Promouvoir les valeurs de l’UNC : La Défense du Pays, le Sens civique, la
Droiture Morale, la Solidarité Humaine
Extrait du Journal UNC
La Section UNC de L’Hermitage (Anciens
Combattants et Soldats de France) compte
actuellement une dizaine de Candidatures de
Soldats de France
Pour tout renseignement vous
pouvez contacter :
• Le Président Louis MALAGRE
Tél : 02 99 64 04 92
• Robert DUTAY
Tél : 02 99 64 12 70
ou un membre de la Section.
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A.P.E. école publique
Le but des actions de l’association des parents
d’élèves est de contribuer aux financements
de toutes activités et sorties scolaires proposées par les enseignants des deux écoles
(maternelle et primaire) s’inscrivant dans le
projet pédagogique et éducatif de l’école en
organisant régulièrement des évènements et
manifestations à l’intérieur et à l’extérieur de
l’école. Elle contribue ainsi, indirectement, à
l’amélioration de la scolarisation des enfants.
Afin d’atteindre cet objectif et d’être un réel
soutien à l’école, des manifestations sont organisées toute l’année, lui permettant de
recueillir de l’argent.Les festivités pour 2010
sont :
• Buffet
loto : le Samedi 27 mars 2010.
• Animation lecture : du 4 au 12 mars 2010
(vente de livres le Vendredi 12 mars 2010)
• Fête
de l’école : le Samedi 26 juin 2010.
le Dimanche 17 octobre 2010.
• Arbre de Noël : 11 décembre 2010.
• Braderie :
L’APE organise aussi directement des actions
en direction des enfants, dans des activités qui
lui paraisse contribuer au développement de
l’enfant. (Activités du temps de midi, fête de
noël), etc...
Pour entreprendre tout cela, l’association dépend des membres de l’APE et de l’énergie
qu’ils peuvent y consacrer, en sachant que la
participation des enseignants nous est précieuse et celle des parents indispensable.
Vous aussi, parents, n’hésitez plus et venez
soutenir les activités de l’APE, en y participant,
en apportant votre aide en fonction du temps
que vous pouvez y consacrer.
Poussez la porte de l’APE et venez rejoindre le
dynamisme et la bonne humeur de l’équipe.
Vous y trouverez votre place et les nouvelles
idées sont toujours les bienvenues.
Soutenir les activités de l’APE, en y participant
en tant que parents, c’est aussi soutenir et
contribuer à la réussite de nos enfants.
A très bientôt.
Le bureau :
Président : Manuel Jouanny-Ramey
Vice-présidente : Sophie Colliaux
Trésorier : Arnaud Mérel
Trésorier-adjoint : Philippe Rouxel
Secrétaire : Martine FAUDE
Secrétaire-adjointe : Claire GARREAU
Contact : 06 84 11 62 17
www.ape-lhermitage-35.com
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A.P.E.L école privée
Nouvelle Présidente à l’APEL St Joseph
L’APEL de l’école Saint-Joseph compte pour
cette année scolaire 16 membres, parents
d’élèves élus lors de l’assemblée générale du
2 octobre 2009. Le Bureau a accueilli 4 nouveaux membres et élu une nouvelle présidente, Cécile EVEN, en remplacement de AnneCécile CHALM, membre sortante.
Les actions de l’association ont démarré le jour
de la rentrée avec l’organisation d’un pot d’accueil pour les parents et élèves. Cette année,
l’école compte 149 élèves et une 6ème classe.
Elle a accueilli deux nouveaux enseignants :
Agnès Pelhate (CE2-CM1) et Anne Alazet
(CE1-CE2), et deux nouvelles personnes avec
le recrutement de 2 emplois de vie scolaire
auprès d’enfants ayant un handicap.
A l’occasion de l’assemblée générale, l’APEL a
accueilli spécialement les nouvelles familles de
l’école, au nombre de 19, afin de faire connaissance et leur présenter les actions tout au long
de l’année scolaire. La vie de l’école St Jospeh
a été marquée par les travaux de réfection de
la toiture du bâtiment principal, notamment
durant les vacances de la Toussaint.
L’APEL a décidé de poursuivre activement son
objectif d’apporter des fonds à l’école pour
améliorer la vie des élèves tout en animant
l‘année scolaire par diverses manifestations.
C’est ainsi qu’elle a organisé le 6 décembre le
traditionnel spectacle de Noël de l’école, au
lycée Sainte-Geneviève à Rennes, avec la participation active des enfants, de l’équipe enseignante et du personnel de l’école, qui ont
présenté une comédie musicale, sur le thème
du « Soldat Rose ».
Le vendredi 11 et le samedi 12 décembre, les
membres de l’APEL et des parents d’élèves bénévoles ont animé un marché de Noël sur le
thème « déco créative de Noël » dans le hall
du Super U.
Pour l’année 2010, les actions de l’APEL sont
en cours de préparation, notamment une braderie, à la salle du Vivier le 21 Mars 2010, les
portes ouvertes de l’école le vendredi 30 avril,
la vente de muguet le 1er Mai et la fête de
l’école de fin d’année, le samedi 12 juin 2010.
Contact :
Cécile EVEN
au 06 65 52 97 43
17
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
18
Agenda
Janvier
Vendredi 8
Galette des Rois
HAC Cyclos
samedi 9
Repas des bénévoles
du Comité des fêtes
dimanche 10
Galette des Rois
du HAC
dimanche 10
FEST DEIZ
Les Beluettes
Vendredi 15
Voeux du Maire
aux associations
Vendredi 22
AG Judo Club
Vendredi 29
AG et Repas
Anciens Combattants
samedi 30
Tournois du Judo Club
samedi 30
Soirée festive
HAC Basket
Février
samedi 6
La Dictée
(championnat
d’Ille -et-Vilaine )
Club d’orthographe
dimanche 7
Après-midi country
HAC Fitness
dimanche 7
Cyclo Cross
Comité des Fêtes
Lundi 8
AG Comité de Jumelage
Vendredi 12
Conférence débat
AEH
dimanche 14
FEST DEIZ Les Beluettes
samedi 27
AG et soirée festive
Comité Fête du Parc
Infos Associatives
sidEnt
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LH.A.C.
mot du président
1001, c’est le nombre d’adhérents à ce jour de
l’Hermitage Athlétic Club.
Pour la première fois depuis sa création en
1937, le H.A.C. dépasse le millier d’adhérents.
Les 11 sections sont encadrées par des bénévoles compétents et toujours soucieux de la
sécurité de tous.
Ces bénévoles sont la colonne vertébrale du
Club, sans eux le H.A.C. ne serait pas ce qu’il
est, qu’ils en soient remerciés.
La structure du H.A.C. permet de voir l’avenir
sereinement. Nous dépendons des subventions
publiques pour moins de 10% de notre budget.
Comme tout le monde associatif, nous sommes conscients que ces aides peuvent être remises en question à moyen terme.
La force du H.A.C. réside dans son unité, et
j’ai un vœu à formuler pour l’année 2010 :
que l’implication des participants continue à
contribuer au dynamisme et au bon fonctionnement de toutes les sections.
Bonne année sportive à tous
Bernard QUILY, Le Président du H.A.C.
BAsKEt
.A.C. Basket
H
H.A.C.
Les nouveautés de cette saison
Le retour d’une équipe loisirs où une bonne
ambiance est garantie. Connaissant l’adage,
« plus on est, plus on rit... », n’hésitez pas à venir (re)découvrir le basket détente. Nous sommes à ce jour 78 licencié(e)s en progression
grâce au basket loisirs. Nos Cadettes jouent en
entente avec La Chapelle-Thouarault
Nos objectifs
Apporter aux jeunes (ou moins jeunes) le plaisir de jouer, de gagner et … de savoir perdre.
Que les jeunes s’investissent dans l’arbitrage
particulièrement, mais aussi dans l’encadrement d’équipes (entraînement ou coach)
Nous espérons pour la saison 2010-2011 engager une équipe seniors filles. Ce vœu sera-til exaucé ?
Les dernières informations
Le repas des Amis du basket aura lieu le Samedi 30 janvier 2010 salle du Vivier avec au
menu, moules - frites ou jambon - frites.
Exceptionnellement cette année 2010, il n’y
aura pas de tournois à L’Hermitage car la salle
de sports 1 va être rénovée. Mais toutes nos
équipes iront représenter fièrement la commune aux alentours.
Les 40 ans de la section Basket
En 2010, la section Basket du HAC fête ses
40 ans d’existence. Aussi, nous allons réunir
les jeunes et moins jeunes, basketteurs basketteuses ou dirigeants, autour d’une grande
table. Un repas sera organisé le Samedi 8 mai
2010 salle du Vivier.
Si vous êtes de ceux-ci, n’hésitez pas à vous
faire connaître ou si vous connaissez d’anciens joueurs ou joueuses, n’hésitez pas à
transmettre leurs coordonnées auprès de
Françoise Luce au 02 99 64 06 62
Bonne année 2010 à tous
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Rando Vtt et Pédestre
La plus grande manifestation sportive de
l’Hermitage en nombre de participants
Une participation chaque année plus importante, la 1ère année il y a eu 150 participants,
400 la 2ème année et 600 l’année dernière. Ce
succès grandissant est du au sérieux de notre
organisation et surtout à la volonté de tous les
membres de la section d’organiser une rando
adaptée à toute la population. Notre priorité
est que chacun, petit ou grand, jeune ou vieux
puisse venir participer et réaliser son parcours
dans la convivialité et la bonne humeur.
Pourquoi la date de notre randonnée
a-t-elle été fixée au dimanche 7 mars ?
Le choix de la date est primordial car la réussite dépend en grande partie de la présence
du beau temps. C’est pourquoi nous avons
décidé de traiter ce sujet avec la plus grande
rigueur. Nous avons consulté d’importantes
personnalités qui sont, dans leurs domaines,
des professionnels de la prévision sur la commune à savoir : Le vieil oracle de La Verdais,
le devin du Boberil, les frères marabouts de
Vaujouan, la sorcière de La Basse Chevrie, le
prophète de La Bretonnière, les trois voyantes
des Nouettes, le mage de La Touche et quelques visionnaires illuminés du centre bourg
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
qui fréquentent assidûment les bars de notre
commune où les discussions philosophiques
s’éternisent parfois.
Il a été sacrifié pour cette bonne cause 2
poulets, 1 truite, une grenouille, une chaîne
de vélo, une touffe de cheveux et un maillot
de notre équipe. Nous avons eu la certitude,
à une exception près, que le beau temps allait être présent. D’ailleurs, plus le tarif de la
consultation (non remboursé par la sécu) était
élevé, plus le beau temps nous a été promis.
Nous comptons sur tous les Hermitageois
pour réussir cette journée.
Le HAC VTT vous propose de participer pour
la 4ème année à la Rando VTT et pédestre le
dimanche matin 7 mars 2010 à partir de 8h,
départ salle du Vivier.
VTT : 5 circuits : 15 km familial, 25 km amateur,
35 km confirmé, 45 km sportif et 55 km
super sportif
Tarif : 5 € individuel (4 € pour les clubs)
moins de 15 ans : 1 €
Marche : 3 circuits : 9 km amateur, 12 km
confirmé et 15 km sportif
Tarif : 3 € / moins de 15 ans : 1€
Infos Associatives
CLUB
doClub
JU
Judo
Challenge qui rassemble 8 compétitions dans
divers Clubs voisins, tout au long de l’année
sportive.
Le challenge des « Samouraïs Benjamins »
s’adresse aux enfants nés en 1998 et 1999. Il
se compose des 8 compétitions amicales (cidessus) et de compétitions officielles.
Le Judo Club de L’Hermitage compte 166 adhérents pour la saison sportive 2009 - 2010,
ce qui reste un effectif constant.
Tous les adhérents sont entrainés par Cédric
Roudot, ceinture noire 4ème dan, professeur
diplômé du brevet d’état spécifique judo
jujitsu et du DEUG des activités physiques et
sportives. Arbitre national depuis l’an dernier.
Lors des cours de baby judo, Gaël André dit
Gallas, ceinture noire 1ère dan, assiste Cédric
dans le cadre de sa préparation au brevet
d’état 1er degré.
Pour cette année 2009, le Club est riche en
récompenses.
En fin de saison 2008 - 2009, 4 judokas ont
obtenus leur ceinture noire, il s’agit de Elouan
MARTIN, Damien BARRE, Gwendoline VERBER et Laurie GAILLARD et en ce début de
saison 2009 - 2010 déjà 2 ceintures noires
à ajouter au palmarès : Florian PESNARD et
Hugo GRANGEON.
Félicitations à ces champions et
remerciements à Cédric et Gaël.
samedi 6
10 ans HAC VTT
dimanche 7
Rando VTT
HAC VTT
dimanche 14
FEST DEIZ
Les Beluettes
Jeudi 18, vendredi 19 et
samedi 20
Bourse aux Vêtements
de l’A.I.B.
samedi 20
Soirée Théâtre
Comité des Fêtes
Le Club de L’Hermitage a la particularité
d’accueillir une équipe en sport adapté, qui
d’ailleurs augmente son effectif cette saison.
Les adhérents en Jujitsu sont également en
forte augmentation.
Cette discipline est pratiquée au Club depuis
Septembre 2005. Elle permet d’améliorer la
condition physique et de conjuguer les techniques de pieds - poings avec les techniques
au sol.
dimanche 21
Braderie APEL
Ecole privée
samedi 27
Loto APE Ecole Publique
Les judokas nés entre 1998 et 2003 peuvent
participer au challenge des « Petits Samouraïs ».
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tennis Club La Flume
L’assemblée générale qui a eu lieu à la salle
de la Grange de Cintré, a permis de voir l’arrivé de nouveaux membres dans le conseil
d’administration.
Cette année, le TC La Flume compte 144 inscrits (60 adultes pour 84 jeunes).
Les cours se répartissent sur les communes de
L’Hermitage, Cintré et la Chapelle Thouarault,
à partir de 17h le soir, toute la journée le mercredi, ainsi que le samedi matin.
Jérôme ALLAIN, diplômé d’état, assure les
cours, aidé par Antoine LE TACON, initiateur
fédéral 1er degré.
Les joueurs sont répartis dans les groupes en
fonction de leur âge et de leur niveau. Ainsi,
30 groupes ont été formés, 21 groupes jeunes et 9 groupes adultes.Des Groupes Avenir
Club ont été mis en place cette année afin de
permettre à des éléments ayant des aptitudes d’émerger plus rapidement, et de former
des jeunes compétiteurs, futurs membres des
équipes représentatives du club.
Agenda
mars
Nous souhaitons la bienvenue à CHAUVIN
Claire, PRUSZEK Armelle, CADE Jean-Luc,
MEHEUT Gwenaël et MENARD Arnaud.
Quatre orientations pour la saison 2010 :
• Poursuivre la structuration de l’école de
tennis (progression, groupe club, suivi,
stages,…) et le développement des actions de sensibilisation (écoles,…)
• Accompagner la prise de responsabilité
des adhérents dans la vie associative
(conseil
d’administration,
capitaines
d’équipe, arbitrage, ….)
• Constituer un groupe de travail pour définir un avant-projet chiffré d’équipement
intercommunal tennis
• Accroître notre participation lors des manifestations communales
Vous trouverez
notre actualité sur
le site du club :
www.tc-laflume.fr
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010
dimanche 28
Après-midi country
HAC FITNESS
dimanche 28
Troc plantes AEH
Avril
samedi 10
Soirée festive
HAC Football
samedi 10
Animation HAC
Musculation
19
20
E la perete stai…"
LAG
UmE
J"Un,
doi,
trei,
Formulette roumaine du jeu également connue en France « un, deux, trois, soleil »
Le comité de jumelage de l’Hermitage a
poursuivi cette année l’accompagnement
dans la mise en place d’un accueil de loisirs
pérenne à Copsa Mica.
Animation maquillage et chanson
dans la rue à Tarnavioara
Initié en 2008, ce projet d’animation trouve
son origine dans la coopération entre le
département de l’Ille-et-Vilaine et le judet
de Sibiu dont fait partie notre commune
partenaire. Pour cette seconde édition, cet
accompagnement s’est traduit par le suivi de
la préparation de l’accueil de loisirs ainsi que
la participation de deux animateurs français,
Hugo Berthelot et Virgil Hamici aux activités
proposées aux enfants de 6 à 12 ans du 20 au
31 juillet. Une nouvelle fois, une cinquantaine
d’enfants ont répondu présent dans la joie et
la bonne humeur en venant quotidiennement
à l’école n°3. Cette année, ils ont pu
découvrir la confection et la manipulation de
marionnettes avec l’intervention de Fabien
Moretti, artiste en résidence à l’initiative de
Solidarité 35 Roumanie.
M. Le Maire de Copsa Mica, M. Le Maire
de L’Hermitage, Mme Rivière et Corina
présidentes du comité de jumelage.
M. Le Maout, M. le Député,
M. le Conseiller Général,
MM. les Maires du canton
Quelques semaines plus tard et afin
de poursuivre l’échange de savoir-faire
dans le domaine de l’animation jeunesse,
Ronan Barentin et Roxana Gherman ont
proposé et initié des animations de rues en
impliquant les acteurs locaux s’intéressant aux
problématiques de la jeunesse (professionnels
de santé, de l’éducation, représentants de
la communauté rom et de la municipalité,
animateurs volontaires). L’objectif était cette
fois-ci de permettre à des enfants d’âge
et de milieux sociaux différents ainsi que
de plusieurs quartiers de la ville, définis
auparavant avec la municipalité en fonction
de besoins existants, de participer à un projet
commun d’animation.
danièle Rivière et Christian Le maout
citoyens d’honneur de Copsa mica
Le 27 septembre dernier, à Copsa Mica,
Daniel Tudor Mihalache, maire de Copsa Mica
remettait le diplôme de citoyen d’honneur à
Danièle Rivière et à André Chouan pour le
compte de Christian Le Maout.
Cette distinction reconnaît tout le travail
accompli pour rapprocher nos deux communes
depuis 20 ans, tout d’abord, par la solidarité
après la chute de Ceaucescu et maintenant
par les échanges dans le cadre du comité de
jumelage
Le menu offert par
la
restauration
Eoisles vœux 2010
'HERmitAGpour
Lhermitageoise
Apéritif :
Mr Grandmenil - « Américano Maison »
Frotter un verre Martini avec un zeste de citron,
puis le tremper dans du sucre. Ajouter un tiers de Campari,
un tiers de Martini Bianco et un tiers de gin. Puis rajouter du
Schweppes selon le goût. Server avec des olives.
L'alcool est dangereux pour la santé" Article L3323-4 du Code de la Santé Publique.
Entrée :
Mr Leblay - « Salade folle »
Ingrédients:
1 tête de batavia - 100 g de parfait de canard - 100g de saumon
fumé - 16 pièces d'asperges - 4 Tomates - 1 oignon - Vinaigre de
figue - Magret de canard fumé en tranches
Préparation:
Emincer finement la salade. Mettre dans un plat. Poser les asperges,
les asperges en quinconces et poser le saumon. Surplomber le tout
du parfait de canard. Couper l'oignon en rondelles, et les tomates
en quartier autour du plat, pour la décoration. Ajouter deux
cuillères à soupe de vinaigre de figue.
Conseil du chef:
Ajouter des petits toasts.
Plat de résistance:
Mr Blanchard
« Le suprême de turbot aux petits légumes »
Ingrédients :
Filet de turbot - Poivron rouge - Courgette - Carotte Champignons - Dés de tomate - Fumet de poisson - Crème fraiche
Préparation :
Dans une sauteuse, avec de l'huile d'olive, suer les légumes en dés.
Etuver à petit feu et à couvert pendant 3 minutes.
Infos Associatives
Sauce:
Egoutter les petits légumes. Prélever le jus de cuisson. Ajouter
du fumet de poisson à de la crème fraiche et assaisonner.
Cuisson :
Assaisonner les suprêmes de turbot. Badigeonner de beurre,
puis les cuire sur grille dans un four très chaud pendant 4 min.
Présentation sur assiette :
Déposer un suprême de turbot entouré de sauce. Parsemer la
garniture de légumes.
Dessert :
Erwan Chef du « Baron Gourmand »
« Verrine gourmande à la mangue »
Ingrédients pour 10 personnes : 1kg de fromage blanc - 500g de
crème fraîche - 200g de cassonade - 2 belles mangues bien mûres
Recette :
Laver, éplucher les mangues puis les tailler en tranches ou en cubes.
Les répartir harmonieusement au fond des verrines. Mélanger le
fromage blanc et la cassonade. Battre la crème fraîche et mélanger
au fromage blanc, puis répartir sur les mangues. Servir avec un
coulis de framboises et une pointe de chantilly. Cette recette peut
également se réaliser avec d'autres fruits (pêches, fraises ...).
Le cocktail sans alcool :
La suggestion de « L'Hermitageois » - « Fleur Céleste »
Ingrédients pour une personne :
10 cl de jus de fruits rouges - 8 cl de jus d'oranges - 2 cl de jus de
citrons verts
Préparation :
Remplisser un shaker de glaçons. Verser dans le shaker 10 cl de jus
de fruits rouges, puis 8 cl de jus d'oranges et enfin 2 cl de jus de
citron vert.
Servir dans un verre décoré d'une tranche d'orange.
L’ Hermitageois n°41 - Magazine Municipal - Janvier 2010

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