Rapport de présentation - Saint-Rémy-lès
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Rapport de présentation - Saint-Rémy-lès
ST RÉMY LES CHEVREUSE Département des Yvelines PLAN LOCAL D'URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION PLU approuvé le ……………………………… CEDRE – Atelier d'Urbanisme – 3 allée Hector Berlioz – 95130 FRANCONVILLE Tél : 01.34.15.16.14 – Fax : 01.34.15.16.24 – Email : [email protected] SOMMAIRE DIAGNOSTIC 5 I – LE TERRITOIRE I-1 – Situation I-2 – Bref historique 6 6 8 II – LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES 11 III – LES DONNEES SUR L'HABITAT 15 IV – LES DONNEES ECONOMIQUES 27 V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPUALTION 32 VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS 37 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT 47 II.1 – Evolution de la population II.2 – Caractéristiques de la population III.1 III.2 III.3 III.4 – – – – Un ralentissement de la croissance du parc de logements Un parc de logements à la typologie marquée Une demande de logements constante Les besoins et perspectives d'évolution IV.1 – Une population active en léger retrait IV.2 – Un environnement économique favorable, un potentiel local à conforter et à développer IV.3 – L'environnement économique V.1 V.2 V.3 V.4 V.5 V.6 V.7 V.8 – – – – – – – – VI.1 VI.2 VI.3 VI.4 VI.5 VI.6 Les équipements scolaires Les équipements à destination de la petite enfance Les équipements à destination des jeunes Les équipements à destination des personnes âgées Les équipements culturels Les équipements sportifs Les autres équipements La vie associative – – – – – – Circulation routière Les transports collectifs Le stationnement Les migrations alternantes Les circulations douces L'organisation de la trame viaire 11 13 15 16 17 18 27 28 29 32 33 34 34 35 35 36 36 37 38 40 42 42 46 I – ASPECTS GEOMOPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES 48 II – LE PATRIMOINE NATUREL 55 I.1 I.2 I.3 I.4 I.5 – – – – – Le relief Le réseau hydraulique La géologie Climatologie Occupation du territoire communal II.1 – Paysages et milieux écologiques II.2 – Tendances et évolution des milieux naturels Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 48 49 51 52 54 55 63 2 III – L’ANALYSE URBAINE 64 IV – RIQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES 76 III.1 III.2 III.3 III.3 III.4 III.5 III.6 III.7 IV.1 IV.2 IV.3 IV.4 IV.5 – – – – – – – – – – – – – Evolution et organisation du développement urbain Les différents quartiers Un patrimoine architectural riche Les grands domaines Les sites archéologiques L’assainissement L’eau potable Les déchets Riques d'inondation Risque d'exposition au plomb Risques liés à l'amiante Risque d'exposition au bruit Installations à risques BILAN : POTENTIALITES, CONTRAINTES ET ENJEUX UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE LE PADD : RAISONS DES CHOIX RETENUS CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES 64 68 71 73 74 75 75 75 76 76 76 77 79 80 81 82 83 84 85 85 85 85 85 86 87 88 89 ZONES URBAINES ZONES NATURELLES ZONE AGRICOLE CHOIX DU REGLEMENT ET LIMITATIONS ADMINISTRATIVES DE L'UTILISATION DU SOL L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS LES EMPLACEMENTS RESERVES LES ESPACES BOISES CLASSES LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER LES SITES NATURELS PROTEGES LES ZNIEFF LES ZONES SUBMERSIBLES LES BATIMENTS A PROTEGER Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 90 91 91 91 92 92 92 93 93 93 93 93 94 3 BILAN DU PASSAGE DU POS AU PLU 95 LA JUSTIFICATION DE LA REGLE 96 OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2) DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4) CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5) IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8) EMPRISE AU SOL (article 9) ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11) STATIONNEMENT (article 12) ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13) COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14) INCIDENCES DU PLAN LOCAL D'URBANISME SUR L'ENVIRONNEMENT INCIDENCES SUR LE PAYSAGE DANS LE TISSU URBAIN DANS LES ESPACES NATURELS INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES L'EAU INSTALLATIONS CLASSEES LE BRUIT LA CIRCULATION AUTOMOBILE LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES DISPOSITIONS LEGISLATIVES CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF) LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU) SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE-YVETTE Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 97 98 98 98 99 99 100 100 100 101 102 102 102 103 103 103 103 103 104 105 106 106 107 107 108 4 DIAGNOSTIC Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 5 I – LE TERRITOIRE I-1 – SITUATION SAINT REMY : UNE PORTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE La commune de Saint Rémy lès Chevreuse appartient au canton de Chevreuse. Elle se situe à l'Est du département des Yvelines, à environ 30 km au Sud-Ouest de Paris, à 15 km au Sud de Versailles et à 7 km au Sud de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle s'étend sur 965 hectares et comptait 7 651 habitants au recensement INSEE de 1999. Son territoire est délimité : • au Nord par Magny les Hameaux et Châteaufort • à l'Est par Gif sur Yvette (département de l'Essonne) • à l'Ouest par Chevreuse, Milon-la Chapelle • au Sud par les Molières et Boullay les Troux RD 906 Situation de la commune St Rémy lès Chevreuse est d'un accès relativement facile du fait de sa desserte par la ligne B du RER dont elle constitue le terminus et qui la relie au centre de Paris. Elle est traversée par les RD 906 et 938 localisées dans les vallées, routes départementales à fort trafic de transit (RD 906 : 10 200 véhicules/jours – RD 938 : 9 423 véhicules/jours, comptage 2005) qui se croisent place de la République, en centre ville. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 6 La commune fait partie du Parc Naturel Régional (PNR) de la Haute Vallée de Chevreuse et se trouve dans la partie Nord-Est du Parc. Elle se situe donc dans un environnement riche et de qualité, à la confluence de l'Yvette et de deux affluents, les rus Montabé et Rhodon. Le bourg s'est développé au point de rencontre des vallées créées par les cours d'eau. L'urbanisation s'est ensuite étendue en suivant ces vallées puis en s'implantant sur les coteaux. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 7 I-2 – BREF HISTORIQUE UN RICHE PASSE HISTORIQUE DONT IL RESTE DE NOMBREUX TEMOIGNAGES La présence de l'homme sur le territoire de la haute et moyenne vallée de l'Yvette remonte à la préhistoire. A l'époque gallo-romaine la route de Lutèce à Chartres traversait l'Yvette au hameau de Courcelles. La première mention écrite de St Rémy date de 1070, l'église étant dédiée à St Rémy évêque de Reims qui baptisa Clovis. Une amorce de village s'est tout d'abord développée autour de l'église. La paroisse prit le nom de "Saint-Rémy-de-Beaulieu-lez-Chevreuse". Plus tard, "lez", signifiant "près de", fut transformé en "lès". St Rémy fait d'abord partie du domaine des seigneurs de Chevreuse qui connaît plusieurs partages successifs. Son territoire comprend plusieurs seigneuries et fiefs qui expliquent la présence de châteaux. En 1162 un second prieuré a été fondé : le prieuré Saint Paul devenu ensuite Saint Paul des Aulnayes. Au XIIIème siècle, le prieuré du village de St Rémy prend le nom de prieuré de Beaulieu du fait de la beauté du vallon où il se situait. Les constructions se sont principalement regroupées autour de l'église, à la jonction des vallées et des voies de communication. En dehors de ce noyau urbain, la commune compte plusieurs domaines, châteaux et fermes (Coubertin, Chevincourt, Rhodon, Aigrefoin, Beauplan), la principale entité étant le château, le parc et le bois de Vaugien au Sud-Est de la commune. La guerre de cent ans a marqué le site par une période de pillages, d'occupation et de déclin démographique. A partir du milieu du XVème siècle, la population recommence à augmenter et la vie agricole reprend dans la vallée de Chevreuse. Six moulins à blé installés à St Rémy, sur le cours de l'Yvette, créent une vie rurale active et sont aussi d'importants fournisseurs de main d'œuvre. La population active se compose par ailleurs de jardiniers et d'employés des châteaux, de vignerons, de petits artisans : menuisiers, charpentiers, couvreurs de chaume ainsi que des boutiquiers et cabaretiers. En haut de l'échelle sociale se trouvent les marchands et les laboureurs. Dès le XVIème siècle apparaissent les noms des grandes familles qui ont marqué l'histoire de la commune comme les seigneurs de Vaugien et la famille Fredy de Coubertin. En janvier 1791, la première municipalité de St Rémy est élue. Les biens ecclésiastiques sont mis en vente : le prieuré Saint Avoye, le moulin et la ferme de Rhodon, le prieuré Saint Paul, ainsi que les biens confisqués aux immigrés comme le domaine de Vaugien. Jusqu'au XIXème siècle St Rémy conserve un caractère rural. On recense alors 39 exploitations : cultivateurs, maraîchers, horticulteurs. La commune compte de nombreux herbages et des élevages de chevaux, bovins, moutons et porcs ainsi que des animaux de basse-cour et des ruches. Les cultures sont le blé, l'avoine, le seigle, l'orge et la pomme de terre. Parmi les produits maraîchers on trouve les pois, les haricots et les asperges. La commune produit également des fruits : pommes, poires, cerises, fraises … La commune compte sept moulins dont six pour le "blé de farine" et un "à tan" qui broyait les écorces de chênes utilisées par les tanneurs. En 1830 des plans et coupes de la rivière sont établis, des déversoirs sont construits et des ordonnances royales précisent le règlement de chaque moulin. A partir du milieu du XIXème siècle, ces moulins ont Plan cadastral napoléonien de 1819 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation Plan cadastral napoléonien de 1819 8 peu à peu cessé leurs activités ; seul le moulin de Vaugien poursuivra ses activités jusqu'au XXème siècle avec l'usinage des canons de fusil pendant la guerre 1914/1918. L'activité est aussi marquée par la présence de nombreuses carrières sur le territoire communal : carrières de grès qui fournissaient des pavés pour la capitale : les pavés de Saint Paul, livrés par des tombereaux attelés puis par chemin de fer, carrières de meulière sur le coteau alors équipée d'un funiculaire. En 1867, avec l'ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Limours, St Rémy est à une heure de Paris. La population augmente, des résidences secondaires apparaissent. L'électrification de la ligne en 1938 réduit le temps de parcours à 40 minutes environ. En 1882, la rue principale (ancienne RN 838) est élargie et est progressivement bordée de maisons et d'auberges. Le début du XXème siècle connaît le développement d'une activité touristique à partir de la gare : des voitures à cheval menaient les visiteurs vers les Vaux et Cernay, Chevreuse ou Dampierre. A compter de 1936, St Rémy a vu cette activité de loisirs, et de détente se développer encore, les Parisiens pouvant pour un coût modique emprunter la ligne de chemin de fer et passer ainsi une journée à la campagne. Se sont en conséquence déployées des activités d'hôtellerie, restauration, buvette et guinguettes : hôtel restaurant de l'Yvette, hôtel de la Vierge, Chez Bébert, hôtel du lac, hôtel de la gare, le Chalet, hôtel restaurant La Cressonnière. En 1936, le syndicat d'initiative est créé, il édite le premier dépliant touristique à l'intention des visiteurs. Aujourd'hui encore subsiste, dans la composition du bâti et l'architecture de certaines constructions, des traces de ce passé de villégiature. La vie sociale et les loisirs s'organisent avec la Société de Tir "l'Avenir", la Société de Pêche, la Société Musicale. Fêtes et manifestations sont organisées par le syndicat d'initiative : bal de la Reine, Nuit de St Rémy, rallye automobile, salon des artistes. Progressivement, le bourg s'étoffe et accueille de nouvelles constructions. Celles-ci s'implantent en ordre dispersé le long des voies de communication, que ce soit la RD 906 (vers l'Ouest mais surtout vers l'Est), la RD 938, voire la RD 51 au Nord. L'activité industrielle ou manufacturière s'enrichit avec l'aménagement d'une blanchisserie (fermée en 1945), d'une serrurerie et d'une graineterie. Les laboratoires Tissot s'établissent à partir de 1920 dans des locaux situés rue Victor Hugo qui abritaient à l'origine une abbaye et une ferme. Après cette phase de croissance plutôt libre, l'urbanisation se fait de manière plus organisée, sous forme de lotissements. Le premier lotissement réalisé est celui de Moc-Souris qui remonte à la fin du XIXème siècle. En 1925-1930, le lotissement de Beauséjour apparaît au Sud-Ouest de la commune en bordure d'un lac, ce qui lui confère un véritable air de villégiature. Les lotissements de Rhodon puis de Beauplan sont construits après guerre et remplacent des jardins ouvriers. Depuis une trentaine d'années, la commune a connu une profonde mutation. Avec l'extension de la couronne Parisienne, le développement des communications et la création de la ville nouvelle de SaintQuentin-en-Yvelines, St Rémy lès Chevreuse a vu son rôle de villégiature progressivement décliner et est devenue un site privilégié de résidences principales pour des familles dont les actifs exercent leur activité à Paris ou dans les pôles d'emplois situés à proximité. Il s'agit dans l'ensemble d'une population plutôt aisée, exerçant une profession dans des secteurs de pointe ou d'un niveau assez élevé. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 9 Parallèlement, l'intégration de la commune dans le parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse constitue une protection contre l'extension de l'urbanisation et contribue à la pérennisation et à la mise en valeur du patrimoine et de l'environnement. Située à proximité de pôles importants (Versailles, St-Quentin-en-Yvelines, Orsay, plateau de Saclay), St Rémy est aujourd’hui à l'interface entre deux influences : le Parc Naturel Régional et la Ville Nouvelle. En effet, St Rémy constitue une porte du PNR, mais est aussi en relation directe avec la Ville Nouvelle et l'agglomération parisienne du fait de la présence de la gare RER. CARTE DES ETAPES DE L'URBANISATION Extension du centre le long des voies anciennes Lotissements fin XIXè Lotissements 1900-1939 Habitats diffus Voie de chemin de fer et gare fin XIXè Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 10 II - LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES Les données sur la population ont été tirées des recensements INSEE II.1 - EVOLUTION DE LA POPULATION La population au dernier recensement était de 7 651 habitants, soit une densité de 793 hab/km². Cette densité se situe entre celle du département (609 hab/km²) et celle d’Ile de France (912hab/km²) APRES UNE PHASE DE CROISSANCE SOUTENUE, LA POPULATION EST AUJOURD'HUI STABILISEE La population a quasiment doublé au cours des quarante dernières années avec une augmentation plus marquée entre 1968 et 1974, ainsi qu'entre 1990 et 1999 (+ 37 %). Cette dernière période correspond à la réalisation du quartier de Beauplan. Évolution générale de la population Année 1968 1975 1982 1990 1999 2007 Nombre d'habitants 3 488 4 807 5 221 5 589 7 651 7 879 Source INSEE R ythme de croissance 1968-75 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007 + 38 % + 15 % +7% + 37 % + 30 % 9000 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 1968 1975 1982 1990 1999 2007 Source INSEE Ce rythme de croissance, surtout pendant les deux dernières périodes inter censitaires, est restée très soutenu à St Rémy lès Chevreuse alors que le Département connaissait un fort tassement démographique. Evolution annuelle de la population à St R émy, en Yvelines et Ile de France 1975-82 1982-90 1990-99 1999-2007 Commune + 2,14 % +1% + 4,11 % + 4,28 % Département + 1,43 % + 1,12 % + 0,39 % + 0,46 % Région + 0,28 % + 0,71 % + 0,30 % + 0,81 % Depuis 1999, la population tend à se stabiliser avec notamment la limitation du développement urbain préconisé par le Parc Naturel Régional qui se situe à + 0,8 % par an. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 11 LES FACTEURS DE L’EVOLUTION DEMOGRAPHIQUE L’évolution démographique phénomènes : 2000 1500 est due à deux - le mouvement naturel qui se définit par la différence entre les naissances et les décès 1000 - l’évolution du solde migratoire qui traduit l’arrivé (positif) ou le départ (négatif) de populations 500 0 -500 A St Rémy, l’évolution démographique est directement liée au solde migratoire que connaît la commune : toujours positif depuis 1975 avec des mouvements migratoires importants depuis 1990. -1000 1975-82 1982-90 Solde naturel 1990-99 1999-2007 Solde migratoire Parmi ces arrivées, la part des personnes de plus de 75 ans représente 25 %. Ceci est dû notamment à la construction de la résidence gériatrique Orpéa. Le solde naturel reste peu déterminant dans l’évolution démographique de St Rémy lès Chevreuse. Toutefois, dans les années 90 l’augmentation des naissances a été plus importante suite à l’installation de jeunes ménages dans le quartier de Beauplan. Sur la dernière période, le solde nature est très négatif (le nombre de décès a plus que doublé par rapport à la période précédente). Ceci s'explique par le nombre important de personnes âgées domiciliées dans les résidences gériatriques et peut être en partie par le phénomène caniculaire de 2003. Parallèlement, le nombre de naissances sur cette même période a diminué de près de 20 %, confirmant ainsi le phénomène pressenti du départ des jeunes ménages vers d'autres communes. Mouvement naturel Mouvement migratoire Variation population Naissances Décès Solde naturel Solde migratoire 1975-82 + 415 384 282 + 102 + 312 1982-90 + 368 424 340 + 84 + 284 1990-99 + 2 062 660 533 +127 + 1 935 1999-2007 + 228 560 1 113 - 553 + 781 Source INSEE et la ville de St Rémy Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 12 II.2 - CARACTERISTIQUES DE LA POPULATION UNE POPULATION PLUS AGEE QUE LA MOYENNE DEPARTEMENTALE La population de St Rémy lès Chevreuse est plus âgée que la moyenne du département Cela tient en grande partie à la présence sur le territoire communal de deux résidences pour personnes âgées. Com paratif des classes d’âge St Rémy 1990 St Rémy 1999 St Rémy 2007 Yvelines 1999 0-19 ans 24,9 % 25,6 % 26 % 27,7 % 20-39 ans 25 % 21,7 % 18,5 % 28,9 % 40-59 ans 31,4 % 29,1 % 31 % 27,7 % 60 ans et + 18,7 % 23,6 % 24,5 % 15,7 % Source INSEE La construction du quartier de Beauplan dans les années 90 n’a pas permis de corriger cette caractéristique démographique, malgré l’arrivée de ménages jeunes, en âge d’avoir des enfants. Sur la dernière période (1999-2007), la tranche d'âge des 20-39 ans accuse une nette régression. Pour l’avenir, si la tendance au ralentissement de la construction se confirme, la diminution des classes d’âges les plus jeunes risque de se poursuivre. 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Toutefois, deux phénomènes pourront venir corriger cette évolution : 0-19 ans 20-39 ans 1990 40-59 ans 1999 60 ans et + 2007 • la construction de logements, en accession ou en location, prévue dans le centre ville • le renouvellement des générations ; en effet, dans les quartiers anciens de nombreux ménages arrivent ou vont arriver à l'âge de la retraite. Théoriquement, leurs logements devraient être repris par des personnes plus jeunes, surtout lorsqu'il s'agit d'un pavillon de taille moyenne. Reste posée la question du prix élevé du foncier qui freine l’arrivée des ménages des 30/35 ans, au bénéfice des plus âgées (40/50 ans) ayant des revenus plus importants, comme le démontre leur représentativité sur la commune (31 %). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 13 UNE DIMINUTION PROGRESSIVE DE LA TAILLE DES MENAGES Com paratif de la taille des m énages avec le départem ent St Rémy Yvelines 1 personne 20,3 % 25,2 % 2 personnes 31,4 % 29,3 % 3 personnes 17,3 % 18 % 4 personnes 20,1 % 17,2 % 5 personnes 8,4 % 6,8 % 6 personnes et + 2,5 % 3,5 % En moyenne les ménages sont d'une taille assez importante ; la part des 4/5 personnes est plus forte que la moyenne des Yvelines. Cela s'explique par la structure du parc de logements composé essentiellement de logements individuels. Evolution de la taille m oyenne des ménages à St R émy Source INSEE 1999 Le nombre moyen de personnes par ménage est assez stable contrairement à la tendance observée au niveau de la Région où il a été en forte diminution. Cela tient à la structure du parc de logements composé, comme il a été dit, essentiellement de grands logements et à la construction du quartier de Beauplan. 1968 1974 1982 1990 1999 2007 3 3 2,8 2,7 2,7 2,6 3,5 3 2,5 2 1,5 1 Cependant, pendant la même période, les ménages d’une personne connaissent une forte progression (+44% entre 1990 et 1999) ainsi que les familles monoparentales (+60,3%). 0,5 0 1968 1974 1982 1990 1999 2007 D'après le recensement de 2007, la part des ménages d'une personne a encore augmenté et atteint 21,2 %. L’évolution de la taille des ménages trouve plusieurs explications : le phénomène de décohabitation (séparation, divorces, jeunes quittant le logement parental) l'augmentation du nombre de familles monoparentales le vieillissement de la population des difficultés pour les familles à se loger compte tenu des coûts de l’immobilier dans les zones bien desservies et attractives, proches de Paris, comme St Rémy. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 14 III – LES DONNEES SUR L'HABITAT III.1 – UN RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE DU PARC DE LOGEMENTS En 2007, St Rémy lès Chevreuse comptait 2 982 logements dont 2,6 % de résidences secondaires. Le nombre de résidences secondaires qui représentaient plus de 17 % du parc en 1975 n'a cessé de diminuer face à la forte pression urbaine ; elles se transforment progressivement en résidences principales lors de leur revente. UN RYTHME DE CROISSANCE SOUTENU DANS LES ANNEES 90 Le nombre de résidences principales a augmenté de 35,6 % entre 1990 et 2007. Cela tient en très grande partie à la construction du quartier de Beauplan et, dans une moindre mesure, à la transformation de résidences secondaires en résidences principales et à des constructions dans le diffus. 3000 Évolution du parc de logements (Source INSEE) 2500 1975 1982 1990 1999 2007 Résidences principales 1 598 1 833 2 024 2 617 2765 1500 Résidences secondaires 364 271 185 137 78 1000 Logements vacants 97 97 112 217 139 2000 500 0 1975 1982 1990 1999 2007 En 1991, 450 logements ont été construits mais il s'agit d'une opération particulière : la résidence médicalisée Orpéa. Par la suite, le rythme de construction s'est ralenti, passant d'environ 20 logements pour les années les plus faibles à 80 pour les plus fortes. La part des logements vacants constatée en 2007 est de 5 %. Ce taux permet d'avoir une certaine fluidité de mobilité sur la commune. Mais il ne faudrait pas qu'il continue à décroître au risque de voir se bloquer totalement les possibilités de changer de logement sur la commune. UN RALENTISSEMENT AU COURS DES DERNIERES ANNEES En 2007, St Rémy lès Chevreuse compte 2 765 résidences principales soit une progression de 148 logements en sept ans. Ces nouveaux logements se sont essentiellement construits dans le Bas St Rémy (110 logements), quelques uns à Beauplan (16), le reste dans le diffus. Le rythme de la construction se situe actuellement entre 22 et 25 logements neufs par an, soit un taux de développement conforme aux préconisations du PNR (+ 0,80 % par an). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 15 III.2 – UN PARC DE LOGEMENTS A LA TYPOLOGIE MARQUEE Statut d'occupation des logements Propriétaires Locataires Logés gratuitement 2,4% 18,7% 78,9 % 18,7 % 2,4 % Propriétaires Locataires (Source INSEE 2007) Logés gratuitement 78,9% Les résidences principales sont majoritairement occupées par leur propriétaire. Le parc locatif social et privé représente 18,7 % des résidences principales. La commune compte actuellement 501 logements sociaux auxquels il convient d'ajouter 19 logements en cours de réalisation à Beauplan et l'extension de la résidence gériatrique (équivalent 30 logements aidés), ce qui porte le nombre de logements sociaux à 547. Par rapport aux prescriptions de la loi SRU, la commune atteint le pourcentage de 19,20 % (sur la base de 2 849 résidences principales DGI) et a répondu aux obligations triennales de réalisation de logements sociaux manquants (16 logements à échéance 2007). Elle a une obligation triennale de production de 10 logements locatifs sociaux (LLS). UN PARC QUI S’EST CONSTITUE AU FIL DES EPOQUES Époque d'achèvem ent des logem ents Avant 1915 De 1915 à 1948 De 1949 à 1974 De 1975 à 1989 De 1990 à 2005 (Source INSEE) 7,1 % 10,7 % 32,8 % 22,4 % 27 % 27% 7,1% 10,7% Avant 1915 de 1915 à 1948 de 1949 à 1974 de 1975 à 1989 22,4% 32,8% de 1990 à 2005 Les évolutions urbaines et les périodes successives de construction montrent que : - près de 50 % des logements ont été réalisés après 1975 - 17,8 % constituent le parc ancien d'avant 1948 C'est dans le centre bourg que se trouve la quasi totalité des logements anciens. Par contre, sur le plateau de Beauplan aucune construction ne date d'avant 1948. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 16 UNE MAJORITE DE GRANDS LOGEMENTS INDIVIDUELS La part des logements individuels est fortement représentée avec 84 % du parc total. 4,1% 9,6% 13,6% F1 F2 F3 F4 et + La majorité des résidences principales sont des grands logements ; les F4 et + représentent près de 73 % et le nombre moyen de pièces par résidence principale est en 2007 de 4,9. La typologie du parc montre une pénurie de petits logements : les F1 et F2 ne représentent que 13%. 72,7% Cette situation traduit un certain déséquilibre entre : • la tendance à la diminution de la taille des ménages, la progression de ménages de 1 à 2 personnes et des familles monoparentales • l'offre faible en logements de trois pièces et moins mais aussi des quatre pièces III.3 – UNE DEMANDE DE LOGEMENTS CONSTANTE Le nombre de demandeurs de logements fluctue légèrement mais reste constante aux alentours de 120 dont 37 % résidant hors St Rémy. L'analyse de la demande fait apparaître la répartition suivante : - F2 → 42 % - F3 → 23 % - F4/F5 → 16 % - Non précisé → 19 % Les familles monoparentales représentent 30 % des demandeurs. D'après la source Filocom 2005, l'éligibilité au logement social des ménages locataires du parc privé est importante et atteint pour les moins favorisés quasiment les taux départementaux. Éligibilité au logement social tous ménages Filocom 2005 Commune % ménages revenus inférieurs à 60 % des plafonds PLUS (éligibles PLAI) % ménages revenus compris entre 60 % et 100 % des plafonds PLUS (éligibles PLUS) % ménages revenus compris entre 100 % et 130 % des plafonds PLUS (éligibles PLS) % ménages revenus supérieurs à 130 % des plafonds PLUS (hors champ LLS) Saint-Rémy-lèsChevreuse 14,1 % 25,6 % 20,2 % 40,1 % Yvelines 25,6 % 31,5 % 16,8 % 26,1 % Source Filicom 2005 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 17 Éligibilité au logement social ménages locataires du parc privé Filicom 2005 Commune % ménages revenus inférieurs à 60 % des plafonds PLUS (éligibles PLAI) % ménages revenus compris entre 60 % et 100 % des plafonds PLUS (éligibles PLUS) % ménages revenus compris entre 100 % et 130 % des plafonds PLUS (éligibles PLS) % ménages revenus supérieurs à 130 % des plafonds PLUS (hors champ LLS) Saint-Rémy-lèsChevreuse 32,3 % 30,7 % 20,1 % 16,9 % Yvelines 34 % 33,8 % 14,9 % 17,3 % Source Filicom 2005 III.4 – LES BESOINS ET PERSPECTIVES D'EVOLUTION Trois types de besoins sont à considérer pour évaluer les besoins et les perspectives d'évolution pour les prochaines années : • le point mort ou les besoins inhérents à une production de logements qui permet de maintenir le niveau démographique : il découle essentiellement du desserrement des ménages liés aux évolutions sociales et de la cellule familiale et, en moindre proportion, de la structure du parc de logements existants. Il se situe en théorie à 3 logements à réaliser par an et par tranche de 1 000 habitants, soit pour St Rémy, 21 logements par an. • les besoins issus de la croissance démographique pour répondre à la demande quantitative en rapport avec les objectifs de croissance démographique (à St Rémy : 0,8 % / an) • les besoins répondant à une demande qualitative tenant à la diversité des produits tant dans leur typologie (collectif, individuel) que dans leurs financements (social, locatif privé ou accession). LE CALCUL DU POINT MORT Ce calcul théorique permet de définir les besoins en logements pour maintenir le nombre d'habitants de la commune. Il prend en compte 4 phénomènes liés aux évolutions sociales des ménages et physiques du parc de logements : • le renouvellement du bâti en remplaçant les logements détruits ou ayant changé d'affectation • les mutations de résidences secondaires en résidences principales • les logements vacants • le desserrement des ménages C'est le principal facteur impliquant l'augmentation des logements pour loger une population égale. Ce phénomène s'explique par les nouveaux comportements sociaux : divorces, séparations, augmentation des personnes seules et des familles monoparentales, décohabitation des jeunes, nouveaux besoins des seniors. La somme de ces quatre phénomènes, appelée point mort, correspond au nombre de logements utilisés pour loger une population égale en nombre à celle du début de la période étudiée. LES BESOINS LIES A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE Deux objectifs ont été définis à St Rémy lès Chevreuse : • conserver un rythme de croissance modéré autour de 0,8 % par an • garder et attirer des jeunes ménages pour limiter les effets de vieillissement de la population Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 18 Le point mort théorique se situe pour St Rémy lès Chevreuse aux alentours de 21 logements par an. A échéance 2020, les besoins induits pour le maintien du seuil démographique impliquent la production d'environ 200 logements. Mais si la commune veut conserver un rythme de croissance démographique aux alentours de 0,7 à 0,8 % elle devra voir s'édifier sur son territoire environ 250 logements supplémentaires. En prenant en compte : un solde naturel (différence entre les naissances et les décès) avec peu d'incidences sur l'évolution démographique, un taux de décohabitation estimé à 15 %, une croissance démographique modérée (entre 0,7 % et 0,8 %), Les estimations théoriques des besoins en logements à l'horizon 2020 se situeraient aux environs de 450 logements. Ces estimations s'avèrent délicates à mettre en œuvre totalement compte tenu de divers critères environnementaux (préservation des sites naturels et agricoles et des espaces sensibles) et de la rareté du foncier disponible. C'est pour ces raisons que les besoins en logements pour la période allant jusqu'en 2020 ont été déterminés entre 270 et 300 logements. La commune à travers un Contrat de Développement de l'offre résidentielle, passé avec le Département des Yvelines, va fixer des objectifs de production de logements sur son territoire à 264 logements dont 122 à caractère social d'ici 2013. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 19 RECAPITULATIF DES OBJECTIFS DE PRODUCTION DE LOGEMENTS ET LEUR REPARTITION Localisation des opérations Rue de République la 10 rue de la République Rue Ditte Rue de Versailles Rue de Paris, rue F. Léger Avenue du Gal Leclerc Rue de Paris Rue de Versailles Ruelle Aigrefoin Triangle rue Ditte / rue République / rue Chesneau Programmation prévisionnelle Nom de l'opération Nombre de logements La Poste / SCI du Rhodon Ducastel Dont à caractère social Dont locatif Maîtrise foncière d'origine : publique, privée Observations sur le montage (ex : VEFA), particularités de l'habitat (ex : HQE, type intermédiaire) Opérateur Date de PC connue ou envisagée Date de DOC connue ou envisagée Opération ne pouvant être retenue pour un CDOR à partir de 2009 que si DOC en 2009 Toit et Joie 25/02/2008 Fin 2008début 2009 ? PC déposé le 07/12/2008 en instruction 2009 Locatif social Accession sociale 31 12 0 31 Privée 11 0 0 11 Privée 4 4 0 4 Privée 4 logements supplémentaires créés sur 5 en tout SNL 2009 2010 40 40 0 40 Privée Possibilité d'ASP I3F 2009 2010 CGT 25 25 0 25 Privée A désigner 2009 2010 Terrain EDF 60 15 10 45 Publique A désigner 2010-2012 2011-2013 15 4 0 15 Publique A désigner 2010-2010 2011-2013 9 0 0 9 Privée 2010 2011 4 0 0 0 Privée 2010 2011 50 12 0 50 Privée 2011/2012 2013 2008-2013 2009-2013 Logements passerelles Laboratoire Tissot Terrains Sœurs des Diffus 15 Sous total Total Répartition (%) 264 Hypothèse intégrant une part d'ASP dans les logements privés A désigner Divisions changement de restructuration 112 42 % 10 4% 46 % 230 87 % parcellaires, destination, LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT Les secteurs mutables Par rapport à ces objectifs, des sites potentiels pour le développement urbain ont été repérés. Ils sont tous situés dans la partie agglomérée du centre ville et n'impliquent aucune extension urbaine. Secteur de l'ancien Prieuré (Tissot) (en cours de réalisation) Secteur "Victor Hugo" Terrain "des Sœurs" Secteur Ecoles / centre bourg (anciens terrains EDF) Secteur du Triangle rues Ditte / République / Chesneau Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 21 1 – Le secteur écoles / centre bourg (anciens terrains EDF) : ces terrains ont une surface de 7 500m². L'ensemble des bâtiments qui y sont actuellement implantés, vétustes, sont à détruire. Leur situation permet d'envisager une liaison supplémentaire entre le secteur des écoles et la rue de la République. Vue 1 – panoramique depuis le parking du gymnase (rue des Écoles) Du côté de la rue des Écoles, on perçoit en arrière-plan la silhouette de la colline avoisinante ; l'école voisine (à droite) n'offre pas en façade son pignon, mais le logement du gardien, dont l'impact paysager est structurant. Vues 2 et 3 : façade rue de la République : à gauche le bâtiment de l'école (anciennement Mairie – École), à droite, une maison à R+1 récemment construite. Rue de la République Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 22 Le secteur du triangle rues Ditte / République / Chesneau : l'îlot fait la transition en dénivelé (7 à 8 m) entre la place de l'église et la gare RER au niveau de la rue Ditte. La parcelle d'angle a été nivelée en contrebas (3 à 4 m) de la chaussée. De fait, un point de vue intéressant sur le site du centre ancien, cadré par les lignes de crêtes des collines environnantes est remarquable depuis le niveau de la chaussée de le rue Ditte (vue 1). 2– Vue 1 : vue sur le site du centre ancien Vue 2 : la façade sur la place de la gare A proximité de la gare, l'îlot représente un fort potentiel foncier. Une partie du secteur opérationnel est actuellement occupé par les services techniques de la commune, qui devraient être délocalisés afin de libérer l'emprise du terrain. Un permis de construire vient d'être déposé sur la première partie de cet îlot, rue de la République. "Triangle rues Ditte / République / Chesneau face à la gare" Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 23 3 – Le secteur "Victor Hugo" (Terrain "des Sœurs") Ce secteur va de la rue Victor Hugo jusqu'aux bords de l'Yvette. Il comporte un fort dénivelé entre ces deux points. Vue 1 : les terrains sont des prairies descendant dans la vallée de l'Yvette vers le centre-ville Vue aérienne du nouveau rond-point ; à gauche le terrain dit "des Sœurs" Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 24 4 – Le silo Cet ancien silo n’a plus sa place dans le tissu bâti pavillonnaire et est appelé à disparaître à très court terme. 33 31 29 7 7 14 11 13 10 12 Rue 35 37 Pierre 39 Curie 41 43 42 44 6 1 5 7 39 8 9 A travers ces différents sites et leurs projets potentiels, la commune cherche à cibler et orienter les programmes de façon à proposer une offre diversifiée : des logements sociaux pour répondre à la demande enregistrée dans la commune des logements pour les jeunes ménages des logements pour étudiants et jeunes salariés des logements divers en accession et en location Globalement, le nombre de logements à horizon 2020, hors diffus, sera réparti comme suit : Localisation Nombre total logements Dont à caractère social Opération de La Poste 31 12 Beauplan 19 19 Silo 35 35 Aigrefoin 20 20 Terrain CGT 25 25 SNL 5 5 Terrain EDF 60 15 Terrain des Sœurs 15 4 Triangle Ditte/République/Chesneau 80 25 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 25 En termes de logements sociaux, l'ensemble des projets sur la commune totalise 160 logements à échéance 2015 répartis comme suit : - Opération de la poste Beauplan Silo Aigrefoin Terrain CGT SNL - Terrain EDF Terrain des Sœurs Triangle Ditte/République/Chesneau 12 19 35 20 25 5 Opérateur public Toit et Joie Permis de construire délivré au profit de 3F Opérateur encore non désigné Organisme à caractère social (CAT) Engagement de l'organisme syndical CGT (logement "passerelle" avec occupation maximale du logement de 3 ans) 15 Maîtrise foncière ville 4 Maîtrise foncière ville 25 Opérateur encore non désigné Par ailleurs, la commune envisage de conventionner 6 logements inoccupés et affectés antérieurement aux logements pour instituteurs Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 26 IV – LES DONNEES ECONOMIQUES IV.1 – UNE POPULATION ACTIVE EN LEGER RETRAIT Lors du dernier recensement on dénombrait à St Rémy lès Chevreuse 3 298 actifs ce qui représentait un taux d’activité* de 0,43. Taux d'activité à St Rémy 1982 0,46 1990 0,47 1999 0,43 Taux d'activité des Yvelines 0,47 0,48 0,48 1999 Taux d'activité des Yvelines 1990 Taux d'activité à St Rémy Alors que le taux d'activité est resté relativement stable depuis 1982 dans le département, il s'est sensiblement dégradé à St Rémy depuis ces quinze dernières années. 1982 0,4 0,42 0,44 0,46 0,48 Le taux de chômage est de 6,2 % ce qui est inférieur à la moyenne départementale. Il est plus élevé chez les 25/30 ans : 12 %. Le nombre de demandeurs d'emploi tend à se réduire ; il est passé de 215 en 1997 aux alentours de 180 ces dernières années, touchant davantage les hommes que les femmes. DES CATEGORIES SOCIOPROFESSIONNELLES PLUTOT SUPERIEURES Évolution des catégories socioprofessionnelles (1999) St Rémy Département 0% 0,8 % Artisans, commerçants Cadres et professions intellectuelles Professions intermédiaires 7,5 % 6,2 % 37,7 % 36 % 25,8 % 27,4 % Employés 18,9 % 17,5 % Ouvriers 10,1 % 12,1 % Agriculteurs L’évolution des catégories socio professionnelles montre une prédominance de cadres et professions intellectuelles qui, en augmentation, représentent près de 40% de la population active. Viennent ensuite les professions intermédiaires et les employés. La part des ouvriers et des agriculteurs est en diminution. Ouvriers Em ployés Profes s ions interm édiaires Départem ent St Rém y Cadres et profes s ions intellectuelles Artis ans , com m erçants Agriculteurs 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% *Taux d’activité : population active population totale Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 27 IV.2 – UN ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE FAVORABLE, UN POTENTIEL LOCAL A CONFORTER ET A DEVELOPPER La commune compte environ 2 000 emplois répartis majoritairement dans 179 entreprises et 81 activités artisanales (Source CCI 2006). Le secteur public totalise 355 emplois. St Rémy enregistre un taux d'emploi* de 0,60 similaire à celui du département (0,68) mais inférieur à celui qu'enregistre l'Ile de France (0,86). Autres taux d'em ploi sur les com m unes voisines St Quentin en Yvelines Gif S/Yvette Châteaufort 1,12 0,93 0,73 Comparativement aux communes voisines, St Rémy reste donc avant tout résidentielle. Toutefois ce caractère est moins marqué que dans certaines communes du Parc. Même s'il est inférieur à 1 (taux d'équilibre entre emploi et habitat) le taux d'emplois sur la commune n'est pas négligeable. Le secteur de loin le plus représenté est le secteur tertiaire avec près de 80 % des emplois et une part importante de cadres et de professions intermédiaires. Dans cette catégorie, les principaux employeurs sont les bureaux d'ingénierie et d'études techniques ainsi que les structures d'accueil de personnes âgées. Viennent ensuite les emplois dans le commerce (200 emplois), l'industrie (136) puis la construction. L'agriculture ne compte que 12 emplois. La commune comprend plusieurs pôles économiques spécifiques : • les ateliers de maîtrise de la Fondation Coubertin ; Ateliers Saint Jacques, animés par des Compagnons du devoir : ils emploient environ cent salariés permanents • le domaine de Saint Paul, appartenant à la Fédération Française du Bâtiment : il accueille des laboratoires, un centre de séminaires ainsi que différentes entreprises. • le site de Beauplan : cet ancien centre de recherche de Total a connu une reconversion avec le développement de nouvelles activités de haute valeur technologique (implantation de Gaz Transport Technique). L'entreprise GTT est en pleine expansion • le site de Chevincourt : cet ancien centre de formation de AGF, désaffecté pendant ces dernières années est en cours de transformation avec le projet de résidence hôtelière, dédiée aux séminaires et comportant 86 chambres. Le permis de construire vient d'être délivré et respecte l'ambiance boisée des lieux. * Taux d'emploi : nombre d'emplois sur la commune population active Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 28 2 916 3 343 2904 lle s Cèdre des des e Impass 2 912 2 878 Cèdres la 3690 2 976 304 2 974 A llée 2 979 3 631 2 885 2 985 2 982 A ubépines 2 980 la P ommeraie 2 994 2 996 2 992 2 997 2 747 2 995 des 2 981 333 A llée des A llée 2 831 3 190 3 191 3 189 in gats Rue des de Hoche isiers des 3 116 2 388 3 118 2 951 2 952 de 3 027 Rue Jean 341 346 3 687 351 407 Moulin N oyers (R.D 408 d'Eau 3 046 3 045 ets 1 942 3 054 410 206 3 055 3 056 3 688 1 946 409 3 057 392 2 251 47 Imp. R ou te Jaqu es Liauzun Vallées 342 9 3 051 2 946 3 044 B osqu 1 941 Centre de Loisirs Trois Chemin P ort Allée L'Etang Vo ie 10 387 2 953 3 047 3 050 3 040 3 038 1 938 1 945 208 7 de 343 45 L 'A bbaye des Forêt 48 339 3 184 3 185 2 954 3 048 2 247 3 039 3 037 2 463 de Mauvières G ru pe Scolaire Molière R ue 340 338 386 de Château 2 567 2 465 2 459 391 L auriers A rbousiers Eglantines des 2 250 3 042 3 043 2 569 3 120 2 525 des 2 568 2 566 2 392 2 253 3 119 2 523 2 240 2 239 du Chateau des 2 241 3265 2 546 2 549 la 3 114 3113 la 2 387 1 953 Bre teuil 337 3 182 Rue R ue 3 112 2 306 2 242 3 181 A llée 3 111 1 954 2 937 2 519 B uissons 3 177 1 981 3 176 des 3 110 1 957 Mer A llée ière Clair 3 109 1 958 2 935 2 448 3 285 3 270 2 968 2 967 2 574 R ue 3 122 d'A ssas 2 969 2 964 de 3 108 1 961 3 123 2 303 B oileau 3 098 2 220 Rue 3 107 3 106 Rue Milon 3 102 3 103 Le Ve rger Cen tr e Commer cial 1 937 3 178 3 282 3 097 2 227 2 252 A llée Chemin aux 3 093 du 2635 Croix 3 101 B reteuil de e 2 453 2 521 3 117 2 390 Passag A venue 2 451 2 449 3 284 3 094 3 092 B ossu et 3 175 1 978 2 457 3 095 3 088 3 089 2 384 293 295 8 Rue 2 243 3 172 3 713 2 532 3 350 3 354 3 086 294 Ibis des B uis R oyal 3 067 3 068 3 083 3 085 R ue 3 177 3 170 3 145 3 084 Rue 3 079 3 080 5 2 940 2 939 des 2 512 2 528 2 255 3 065 R ue 3 077 Jea n 389 385 390 des A llée 2 249 des 3 078 3 066 3 074 3 198 3 197 3 685 3 686 .938) des Rue 3 388 3 164 2 958 2 547 3 146 3 073 3 072 3 195 3 684 2 943 2 942 3 387 3 165 Route 2 580 2 244 2 673 3 166 2 245 Rue 2 632 3 167 ef euilles Troënes 2 658 Chèvr de 3 164 2 639 2 246 2 548 3 144 3 062 3 071 3 099 2 254 3 196 3 206 3 207 3 211 3 210 2 247 2 659 2 688 3 162 3 149 3 143 3 061 Sapins 3 200 des 2 677 2 248 3 161 384 2 508 2 238 sailles 3 158 3 155 3 205 3 204 2 587 3 157 2 660 3 156 3 150 3 139 3 140 1 925 2 605 2 595 2 656 3 138 3 137 3 151 P ascal 3 020 3 021 Ver Frênes des Imp. isiers Mér Frênes 2 670 A venue 3 152 R ue 3 017 3 018 Chhênes elle Chap Figuiers 2 586 3 131 3 130 3 133 3 134 Colbert 2 788 des Cyprès 2 790 2 602 A llée des 3 128 3 332 3 331 3 059 3 060 R oyal 2 3 026 2 617 Rue la 335 des 2 755 2 695 3 374 des 3 129 3 333 3 334 627 A llée N oyers 2 723 2 708 2 777 2 796 2 776 des 633 Site GTT et AGF 3 035 334 2 649 Rue 3 372 634 P ort 3 034 3 015 2 606 2 665 3 344 3 370 635 de 3 031 P oiriers 3 013 2 668 637 R ue 388 3 030 3 032 Rue R ue 2 236 sailles 3 416 Ser 3 011 2 666 Ver des 3 192 2 235 2 663 331 Voie des n 2 717 Chemi R ue 2 730 des A llée 3 008 ND 636 330 (R.D 2 721 332 Charmes des 2 765 3 632 3 630 2 822 3 000 2 999 des 2 988 2 989 2 837 de 3 001 Chênes 3 002 3 005 .938) R ue de s Chêne 2 971 2 973 2 975 2 978 2 373 N oyers Chape s Chêne des se Impas 2 668 2 986 3 006 638 (CD 938) Rue Chevincourt Tennis Couverts la Port Royal 15 14 Ver sailles La Made le ine La Chapelle 345 348 Roc ke fort L'Esplanade 349 Montfort Centr ale de Centre de Vie Pass age du Comme rce 1 037 For êt 16 des 18 Be aulieu la Be auplan (15) P assage Vaughien A llée Vallée 46 13 de du A venue Dampierre 44 17 Les Potarges B utte la 12 G rand de A venue A venue de (15) (15) Moulin de B uis La Place Les Lices R ue 344 (15) (15) R acine R ue 25 de 32 A llée 399 R ue L amar tine R ou te la R ue 199 26 27 29 R ou te 26 400 31 33 28 ( 1041) 1 050 B eauséjour 35 Aigrefoin (ferme) 27 401 36 402 R ue 22 1 049 1 040 de R ue (15) 30 R ue B our don (15) 1 041 D octeur 403 Ecole P rimaire Jean Mou lin du R ue R ue ( 1041) R ue Ver sailles 38 de R ue Milon 24 de Ver sailles R avel Exupéry Jean 39 B eaulieu Port L amar Saint tine de de Rue Royal D ar boux Chevincourt de P lace Coste et B ellonte Debussy e L eclerc de R ue P etit R ue A venue du Rue des R ue G énéral Roches du is R ue Rue G énéral P ar Victor L eclerc des 40 is 41 A voye P .Perron de R ue Hu go P assage A venue A llée du P ar Claude Route G ymnase R ue du Sainte Rue P lace Mairie Impasse Ecoles 14 Juillet 2 173 P ar is de et Vau gien Répub lique Soleil Ecole materne lle St. Exupé ry Rue Air R ésidence 2 222 igrefoin Clefs de la Trois d'A de des d'Etaux Rue Espac e Je an Racine Marché couvert R ue de 100 Stade Pierre D itte 101 is ine Doma gis Ruelle 758 la G uièterie 106 141 R ue 104 107 G are Sen te de A venue Sar eau Chesn Moulin 103 102 A venue R ue D itte 140 2 322 la rie R ue 108 R_E_R de Guiéte du 109 R ue du 2 314 R.E.R. Cur ie 2 316 2 308 111 (141) P arc 759 A venue 105 110 115 Pierre Muret Allée Cou L ilas (141) A lbert Mar the des 575 A venue R ue Limouirs 116 (141) des bertin A venue Allée Chemin 113 P eupliers fer 112 (141) Thérèse Ter r asse la de A venue la Rue P ar is à L imours de de Rue Fondation Coubertin P ar 685 637 639 R.E.R. de 2 318 G er maine Impasse 2 320 2 312 2 310 2 327 Rue Ch au de de Rés Rue B ellevue Jan 576 A llée 136 des A venue Mou lin A venue de Hen ri A venue du l'Etang veau de Rue A llée 146 in la de du O rmes Mou lin 945 R ue Guy de Hen ri - 13 Souris Moc Avenue Allée 776 773 Pasteu Lycé e de la Vallé e de Che vreuse Janin 145 des 775 r Châtaigners G are 777 B ois 144 de des Rue R ue 784 de A venue Route e P aul Montabé D igue Avenu la A venue Saint R ue che de B lan 897 171 de A venue des Molières 946 164 Rue 900 R ue A venue des P aix 11 898 Molières L avoisier 824 21 R aspail France 436 la 165 Rue A natole 438 de 169 R ue R ue R ue 170 R ue 20 168 25 A lexandre B alzac R ue 785 899 167 D umas 22 18 26 28 27 e Chass 437 2 166 29 de 701 30 19 Route Domaine de St. Paul 3 821 Route 31 4 704 17 32 16 de 23 15 702 33 Route Chasse 730 dépa rteme ntale 731 35 34 732 no.938 832 733 831 24 IV.3 – L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE LES POLES ECONOMIQUES Dans l'environnement économique proche de St Rémy lès Chevreuse se détachent deux grands pôles : • le pôle de St Quentin en Yvelines, tourné vers les domaines de l'aéronautique, des télécommunications et des hautes technologies • le pôle du Plateau de Saclay pour la recherche scientifique, en relation avec le pôle universitaire et des grandes écoles. Le pôle de Saclay doit connaître dans les années futures un développement exceptionnel pour devenir centre d'envergure européenne et site stratégique ciblé sur les nanotechnologies, la biologie, l'informatique et les communications. A horizon 30 ans, l'Opération d'Intérêt National (OIN) du Plateau de Saclay va, en effet, accueillir sur un périmètre allant de St Quentin en Yvelines à Massy, en passant par Versailles (sur 50 communes au total) : • 100 000 emplois nouveaux dont 40 000 dans la haute technologie • 80 000 logements St Rémy lès Chevreuse ne fait pas partie du périmètre du projet OIN mais en est limitrophe. L'enjeu pour la commune consiste à essayer de minimiser les impacts de cette opération d'envergure en termes de pression foncière et, parallèlement, de favoriser les retombées économiques (implantation d'entreprises de sous-traitance ou autres, par exemple). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 29 LE TISSU COMMERCIAL ARTISANAL ET DE SERVICES St Rémy lès Chevreuse dispose d'un tissu commercial, artisanal et de services qui répond aux besoins actuels de la vie quotidienne : alimentation, boulangerie, pâtisserie, bars, boucherie-traiteur, pharmacie, presse. Cette structure commerciale se développe sur deux pôles en centre bourg et sur le quartier Beauplan. Le nombre de commerçants recensés est de 72, le nombre d'artisans est de 87. Les professions libérales sont au nombre de 48. Comme dans de nombreuses communes, les commerces traditionnels de bouche et d'équipements éprouvent des difficultés à se maintenir et ont du mal à trouver un repreneur lors des cessations d'activités. Ils sont souvent remplacés par des services banalisés (banques, agences immobilières) qui ne favorisent pas le dynamisme commercial. Ce phénomène de mutation des commerces vers des services très spécifiques inquiète la municipalité et les St Rémois sur le devenir de la structure commerciale du centre ville. Le projet municipal de créer une offre nouvelle de locaux commerciaux dans le centre va dans le sens d'enrayer cette mutation et de favoriser la diversité des commerces de détail. Les métiers d'art sont présents avec les ateliers Saint Jacques et plusieurs artisans d'art sont installés sur la commune. Le secteur artisanal regroupe des activités assez diversifiées : artisans du bâtiment, garages. Les activités de services et le secteur médical sont bien représentés. 14 16 13 61 60 1 12 11 58 6 13 59 yal Ro 16 14 10 57 8 44 Ro ch es 25 Général 18 11 36 42 12 r Victo 5 9 5b 28 38 31 11 32 35 33 err on 20 7 5 22 4 Ecoles 54 56 23 28 27 18 2 10 14 Juillet 2 Rue 18 4 34 19 1 17 Mairie 25 14 160 159 1b 3 37 37 40 29 31 30 13 32 39 58 bli qu e 5 2 3b 8 36 36 26 55 9 6 35 33 16 11 34 38 24 1 Place du 3 Hugo 21 9 52 53 14 16 6 e Ru 19 1 51 P.P 36 34 3 8 50 10 3 1b 3 91 40 39 37 29 90 89 52 13 ge 30 87 51 9 8 Pa ssa 88 49 7 41 6 7 Lec lerc des 46 49 84 86 88 53 6 10 7b 47 31 85 50 47 9b 27 44 45 48 26 14 43 45 57 6b 24 34 7 9 43 42 41 48 de s 43 15 39 38 56 19 7 23 1 du 40 37 71 5 20 5 22 70 55 46 6 nue 20 Rue 35 3 3 69 29 45 128 1 e 17 68 Rue Ru Ave 19 128 15 21 33 54 18 2 85 23 32 30 17 21 2 23bis 1 25 Avoye 27 Sainte 27b 33 Impasse 29 4 Leclerc 31 9 101 8 6 Ré pu 59 7 7 12 152 9 151 150 16 5 4 167 3 11b is 5 2 166 11 10 13 12 163 la 103 15 146 104 147 1 145 105 91 153 3 106 107 7 158 108 99 161 22 143 Espace Jean Racine 17 24 113 11 6 Marché couvert 98 162 115 111 114 154 16 25 18 rre Commerces alimentaires 19 155 97 86 93 C 95 94 89 129 83 88 23 83 19b 88 Rue 134 133 25 27 128 131 130 9 130 7 5 3 1 Rue 157 21 u ea sn he 87 Santé 127 24 136 82 84 135 132 85 Commerces non alimentaires 96 s bi 21 126 156 123 124 81 11 13 15 90 125 122 148 80 92 Pie 119 125 121 72 79 120 118 31 29 27 25 23 33 19 21 17 118 117 73 17 12 116 112 76 78 154 15 10 26 19 de 23 71 77 162 13 8 110 74 75 28 101 e 17 Ru 9 4 109 142 141 140 102 5 20 144 Services 17 19 Ditte 6 Cafés, Hôtels, Restaurants 5 3 Le commerce en centre ville Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 30 LE SECTEUR AGRICOLE L'activité agricole utilise une superficie de 139 hectares. La majeure partie est consacrée à la culture de céréales, localisée essentiellement sur la Plaine de Chevincourt. Sur la partie de la commune où s’étendent les prairies, l’élevage y est présent au travers notamment l’activité de la ferme de Coubertin qui constitue un pôle extrêmement dynamique en matière d'élevage et de productions agricoles ou maraîchères. Plaine de Chevincourt Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 31 V – EQUIPEMENTS ET SERVICES RENDUS A LA POPULATION Globalement le niveau de services rendus à la population est satisfaisant. V.1 – LES EQUIPEMENTS SCOLAIRES La commune compte 3 écoles élémentaires et 2 écoles maternelles. Écoles élémentaires : • Jacques Liauzun : 6 classes • Jean Jaurès : 10 classes • Jean Moulin : 5 classes Écoles maternelles : • Jacques Liauzun : 3 classes • Saint Exupéry : 7 classes Cette école a connu la fermeture d’une classe en 2005. Ces écoles totalisent 23 classes élémentaires qui accueillent environ 550 élèves, et 11 classes maternelles accueillant environ 300 enfants. Tableau d'évolution des effectifs des écoles entre 1994 et 2006 : Secteur Nom de l'école École maternelle St Exupéry Centre ville École élémentaire J. Jaurès École élémentaire J. Moulin Total centre ville Beauplan École maternelle J. Liauzun École élémentaire J. Liauzun Total Beauplan TOTAL 1994-95 1997-98 2000-01 2003-04 2005-06 2006-07 2007-08 182 209 118 229 208 124 219 234 129 226 262 126 206 261 114 191 262 113 178 258 121 509 561 582 614 581 566 557 113 146 108 213 103 219 69 164 83 148 89 130 81 132 259 321 322 233 231 219 213 768 882 904 847 812 785 770 Globalement, les écoles, tant du centre ville que de Beauplan, connaissent une baisse continue de leurs effectifs. Le taux d'élèves par logement se situe en 2007-2008 à 0,19 pour le secteur primaire et de 0,10 pour le maternel alors qu'il était respectivement de 0,22 et de 0,12 en 1999. Néanmoins des besoins existent, dans le centre ville, pour améliorer le fonctionnement de l'école et permettre l'accueil de nouveaux élèves. Ils se traduisent, principalement à l'école Jean Jaurès, par la nécessité de créer et/ou d'aménager de nouveaux locaux (classe, salle polyvalente, foyer) et d'agrandir le restaurant scolaire. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 32 Le fonctionnement actuel des écoles maternelles et des écoles du quartier Beauplan est satisfaisant et ne fait pas apparaître de besoins particuliers. Par rapport au développement futur de St Rémy, les groupes scolaires primaires actuels permettent d’accueillir les enfants provenant des futurs programmes de logements. Par contre, en maternelle, il y aura besoin de rouvrir la classe fermée en 2005 à St. Exupéry à la rentrée 2010/2011 et de prévoir une classe supplémentaire en centre ville vers 2012/2013. P rojection des effectifs scolaires 2007/08 2008/09 2009/10 2010/11 2011/12 2012/13 2013/14 2014/15 2015/16 2016/17 2017/18 2018/19 Effectifs maternels 266 276 286 297 307 308 307 311 309 308 313 321 Effectifs élémentaires 521 534 551 567 581 585 587 593 593 592 603 615 Les jeunes vont au collège Hélène Boucher à Voisins le Bretonneux ou Pierre de Coubertin à Chevreuse. Le lycée de secteur est le lycée de la Vallée de Chevreuse, situé à cheval sur les communes de Gif sur Yvette et de St Rémy lès Chevreuse. V.2 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DE LA PETITE ENFANCE Plusieurs équipements destinés à la petite enfance existent sur la commune : • une crèche familiale, gérée par le CCAS, permet la garde des enfants de 3 mois à 3 ans par des assistantes maternelles agréées. La capacité d'accueil est d'une trentaine d'enfants. Cette structure fait l'objet d'une importante demande de la part des familles mais l'offre n'est pas suffisante pour y répondre complètement du fait de la difficulté croissante à recruter du personnel qui accepte d'exercer cette activité. • une halte garderie qui permet l'accueil des enfants de 6 mois à 4 ans. Elle est ouverte les lundi, mardi, jeudi et vendredi et s'adresse aux familles dont l'un des deux parents n'exerce pas d'activité professionnelle. Sa capacité d'accueil est réduite (une dizaine d'enfants) et reste insuffisante. • le Relais Assistantes Maternelles (RAM) est un service Halte garderie actuelle municipal destiné aux familles, aux enfants et aux professionnels de la petite enfance. Il a essentiellement une fonction d'information et de lieu de rencontre pour les Assistantes Maternelles et les enfants qu'elles gardent. Pour regrouper ces équipements, améliorer leur fonctionnement et augmenter leur capacité d'accueil, une Maison de la Petite Enfance est en projet. Elle comprendrait : - une crèche collective - la halte garderie - le Relais Assistantes Maternelles Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 33 V.3 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES JEUNES La commune est dotée de plusieurs structures d'animation et de loisirs en direction des jeunes : • le Service Municipal des Jeunes, espace "La Noria", est un lieu de rencontre en accueil libre pour les jeunes âgés de 11 à 17 ans auxquels il propose un choix de sorties et d'animations. Il a une capacité d'accueil d'une trentaine de places. Son fonctionnement est satisfaisant. • le Centre de Loisirs est géré par le CCAS et peut accueillir jusqu'à 150 enfants âgés de 3 à 12 ans. L'accueil se fait le mercredi et pendant les vacances scolaires de 7h30 à 19h. Il fonctionne actuellement dans des bâtiments en préfabriqué qui commencent à être vétustes et s'avèrent exigus. • l'accueil périscolaire. C'est un service proposé par le centre de loisirs qui permet la garde d'enfants scolarisés à St Rémy. V.4 – LES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES PERSONNES AGEES La commune dispose de deux maisons de retraite : • Résidences "Saint Rémy" : véritable "village de retraite", elles ont une capacité d'accueil de plus de 400 lits. Elle est équipée d'un centre de vie pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. • MAPAD "Les eaux vives" : cette Maison d'Accueil Médicalisée pour Personnes Agées Dépendantes située en centre ville a été créée en 1995 et compte 80 chambres individuelles. Il existe également un centre de convalescence. La construction d'une clinique gériatrique de 60 lits qui ouvrira courant deuxième trimestre 2008 à Beauplan vient compléter le dispositif d'accueil des personnes âgées. Le Centre Communal d'Action Sociale propose tout au long de l'année diverses activités, sorties et animations aux retraités et pré retraités : • le foyer des aînés où se retrouvent régulièrement (tous les jeudis) les retraités, à l'espace Jean Racine. Ces réunions rassemblent une soixantaine de personnes. Le besoin d’avoir un espace spécifique se fait sentir • la semaine bleue, organisée chaque année la 3ème semaine d'octobre et proposant différentes sorties et animations • thés dansants, séjours en France ou à l'étranger … Un service de soins à domicile exerçant son activité dans 21 communes est installé sur le territoire communal. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 34 V.5 – LES EQUIPEMENTS CULTURELS Le principal équipement culturel de la commune est l'espace Jean Racine. Inauguré en 1987, cet équipement est une salle de spectacle polyvalente et modulable. En configuration "spectacle", sa capacité est de 500 places assises. Tout au long de l'année, elle accueille différents spectacles et concerts : théâtre, musique classique, danse, festival de jazz … Elle dispose en outre de salles annexes : salle de danse, cafétéria, vestiaires, loges. La commune dispose également d'autres locaux : Espace Jean Racine • les Ateliers du Lavoir, qui permettent la pratique des activités artistiques proposées notamment par l'Office de tourisme et l'ARC • la maison des loisirs et de la culture qui permet la pratique d'activités théâtrales et musicales • l'école de musique installée de façon précaire dans des locaux en mauvais état et peu fonctionnels, à proximité de l'école maternelle du centre ville La commune est dotée d'un Office du tourisme avec un bureau d'accueil. V.6 – LES EQUIPEMENTS SPORTIFS • le stade Guy de Coubertin est situé dans la vallée. Il comprend 2 terrains de football ainsi que des vestiaires récemment agrandis et réaménagés. Le fonctionnement du stade et des activités qui y sont liées sont satisfaisants, des travaux et aménagements ayant été entrepris récemment • les courts de tennis, au nombre de 8, dont 2 en terre battue et 1 couvert. Un court vient d'être refait • le gymnase. Il est notamment utilisé pour le tennis de table et la gymnastique et est équipé d'une salle de judo. Il fonctionne au maximum de sa capacité et n'est plus vraiment adapté aux activités qu'il accueille (tennis de table, judo, gymnastique volontaire …). L'état général de ce bâtiment implique sa démolition et la construction d'un nouveau gymnase • le stand de tir implanté le long fonctionnement actuel est satisfaisant du stade. Stade et château de Coubertin Son • la maison de Beauplan qui accueille diverses activités sportives • le golf miniature situé près du lac de Beauséjour. Complexe sportif Beauplan Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 35 V.7 – LES AUTRES EQUIPEMENTS La Mairie a fait l'objet de travaux de réaménagement et de réhabilitation qui vont se poursuivre. La commune dispose également d'un marché couvert situé près de l'Espace Jean Racine et d'un bureau de poste. Mairie Marché V.8 – LA VIE ASSOCIATIVE Les activités du milieu associatif et le nombre d'adhérents des associations connaissent un regain d'intérêt de plus en plus important. La commune de St Rémy compte ainsi aujourd'hui plus d'une cinquantaine d'associations dans des domaines variés : • arts et culture plusieurs associations proposent des activités diverses : art floral, encadrement, musique, théâtre, peinture, sorties culturelles, danse, chant … • loisirs billard, échecs, scrabble, modélisme naval, golf miniature • sports natation, cyclisme, gymnastique, foot, yoga, karaté, promenades, randonnées, judo, tir, tennis … • activités citoyennes : parents d'élèves, humanitaire, entre aide, défense de l'environnement, activités spirituelles et religieuses, anciens combattants Les locaux destinés aux associations sont disséminés sur plusieurs sites : Maison des Loisirs et de la Culture, gymnase, Espace Jean Racine, Maison de Beauplan, ancienne Mairie … Ces locaux sont occupés pour la plupart au maximum de leur capacité et ne permettent pas aux associations de fonctionner de manière optimale. Il serait donc nécessaire de construire ou d'aménager de nouveaux locaux, mieux adaptés à la vocation et au fonctionnement des diverses associations. La Fondation Coubertin qui accueille de jeunes boursiers, exerce une activité de formation professionnelle et organise des expositions et des journées culturelles. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 36 VI – LES CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS VI.1 – CIRCULATION ROUTIERE UNE CIRCULATION DE TRANSIT DENSE Du fait de ses caractéristiques physiques et de sa situation géographique, la commune est traversée par une circulation automobile importante. A ce flux s'ajoute celui induit par la gare RER ainsi que les dessertes locales. En conséquence les voies départementales qui traversent la commune sont très fréquentées avec près de 15 000 véhicules/jour en centre ville et les principaux carrefours connaissent des difficultés de fonctionnement aux heures de pointe. Le carrefour RD 938 / RD 906 est le plus chargé avec 812 véhicules/heure en provenance de l'Ouest à l'heure de pointe du matin dont les deux tiers en direction de Versailles via la RD 906. Le soir, le flux est inversé avec 620 véhicules/heure en provenance de la RD 906 et près de 300 véhicules de la RD 938. Le même phénomène de saturation est observé au carrefour entre l'avenue de la République et l'avenue du Général Leclerc ainsi qu'au carrefour de l'avenue de la République et la rue Ditte. D 93 8 La solution à ces problèmes ne peut être trouvée à l'échelle purement communale, elle nécessite une réflexion approfondie à une échelle beaucoup plus large au niveau intercommunal. D 93 8 6 D 90 D9 06 RER Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 37 VI.2 – LES TRANSPORTS COLLECTIFS DES TRANSPORTS COLLECTIFS PRESENTS La commune de St Rémy est située au terminus d'une des branches de la ligne B du RER qui relie Paris (Châtelet-les-Halles) en 50 minutes environ. Cette gare assure également une fonction de rabattement des bus. En 1991, la commune s'est dotée d'un terminal-bus d'intérêt régional situé face à la gare qui accueille environ 1 500 voyageurs par jour. Une dizaine de lignes de bus desservent St Rémy : • 262-01 : Magny les Hameaux, Châteaufort, Toussus, Buc, Versailles • 39-03 : Chevreuse, Dampierre, Cernay-la-ville, Rambouillet • 39-10 : Domaine de Saint Paul • 39-13 : Les Molières, Limours, Saint Arnoult-en-Yvelines • 39-17 : Chevreuse, Le Mesnil-Saint-Denis, La Verrière • 39-20 : Quartier de Beauplan • 39-27 : Chevreuse, Dampierre, Levis-Saint-Nom, les Essarts-le-Roi • 438-439 : Voisins-le-Bretonneux, Guyancourt, Versailles • 464 : Saint-Quentin-en-Yvelines. Source Sqybus Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 38 Le terminus de la ligne B du RER, situé à moins de 500 m du centre ville, suscite un attrait indéniable, mais entraîne également des dysfonctionnements : Un grave problème dû à l'importance de la circulation de transit qui dépasse largement l'échelle de la commune et est plus du ressort du département de 10 à 15 000 véhicules/jour sur les axes situés au centre ville environ 50 000 véhicules/jour au cordon de la commune (Source RATP 2004) (Source RATP 2004) la présence de la gare elle-même qui rayonne sur un large bassin d'emplois et d'habitat, surtout des communes situées au Sud et à l'Ouest (dans un rayon de 10 km, population : 63 000 habitants, emplois : 21 000) Circulation en véhicules particuliers (source RATP 2004) Environ 50 000 véhicules/jour au cordon de la commune 10 à 15 000 véhicules/jour sur les axes situés au centre ville La gare compte : 3 300 entrants/jour dont 34 % accèdent en voiture, 29 % en bus, 37 % à pied et 1 % en vélo 1% 34% 37% voiture bus à pied vélo 29% La gare RER génère : la gare routière : 1 450 personnes/jour – 14 lignes de bus et 750 places de parking (mais des problèmes demeurent) (Source RATP 2004) Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 39 La gare Les problèmes sont aggravés par le fait que, sur l’avenue de la République et au carrefour de l'avenue de Versailles, se mélangent : - un flux de circulation de transit - les accès à la gare - le trafic de desserte local du centre ville et de ses équipements : écoles, marché … A ceci il convient d'ajouter : - un fonctionnement des carrefours à feux très rigide (régulation à temps fixe par phase), non optimisé - des carrefours non régulés (RD 46 / RD 906 et avenue de la République / rue Chesneau). La commune est dans l'impossibilité de régler à son échelle le problème aigu de circulation automobile dû au double flux de transit et de rabattement sur la gare. Le Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France a identifié la gare RER de St Rémy comme pôle de réseau principal et les lignes St Rémy/Versailles (262-001 et 039-303) ont été inscrites au réseau principal de bus comme liaison pôle à pôle. Cependant, il n'a pas été créé d'axe pour ces deux lignes et le Comité de Pôle n'a pas été mis en place. L'amorce de réflexion commencée ces dernières années sur le Pôle Gare a été laissée de côté puis progressivement abandonnée. La récente prise de conscience du problème du réchauffement climatique et de la place que doivent tenir les transports en commun comme élément constitutif de lutte contre ce phénomène pose de nouveau la question du Pôle Gare et d'un partenariat entre la commune, la Région, le département et le STIF (Syndicat des Transports en Ile de France). VI.3 – LE STATIONNEMENT UN PARC DE STATIONNEMENT IMPORTANT En matière de stationnement, compte tenu de la présence de la gare RER, la commune doit gérer l'afflux de voitures "ventouses" qui stationnent pour la journée aux abords de la gare. Pour cela le stationnement a été réglementé et organisé. Différents types de parkings et de stationnement sont ainsi proposés : • parkings "longue durée" : au nombre de 4, ils sont situés près de la gare et offrent plus de 450 places de stationnement (parkings gare RER, Espace Jean Racine, stade et Poste, marché) Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 40 • parking "courte durée" : il permet la dépose des usagers du RER et de leurs bagages. Il compte 35 places. • parkings "zones bleues" : il existe 290 places en zone bleue, réparties en 4 parkings principaux ainsi que dans certaines rues, elles sont gratuites et la durée du stationnement est limitée à 1h30 • parkings "zone verte" : dans les zones vertes le stationnement est gratuit et limité à 4 h. Ces zones ont été mises en place afin d'éviter le stationnement des voitures "ventouses" dans les secteurs résidentiels à proximité de la gare. Les règles du stationnement en zones bleue et verte ne sont pas respectées ce qui diminue d'autant l'offre potentielle de parking en centre ville. La commune a également mis en place un système de vignette "résidant". Celle-ci est attribuée aux habitants de la commune ou aux personnes qui y travaillent de manière permanente. Elle donne droit à un tarif préférentiel sur le stationnement. Parkings près de la gare RER Source Étude RATP 2004 Malgré l'importante offre en stationnement, des problèmes subsistent. Ils proviennent, dans la majeure partie des cas, d'une inobservation des règles de stationnement en vigueur et d'un incivisme qui tend à se généraliser (stationnement sauvage sur les trottoirs par exemple). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 41 VI.4 – LES MIGRATIONS ALTERNANTES Les déplacements domicile-travail hors de St Rémy lès Chevreuse concernent 83,5 % des actifs ayant un emploi : • 29,2 % travaillent dans le département des Yvelines • 54,3 % dans un autre département Il s'agit en grande majorité d'actifs travaillant à Paris ou en petite couronne qui profitent de la présence du RER. Les m odes de déplacements utilisés sont : 9,80% 4,40% 3,90% 4,4 % 3,9 % 81,9 % Pas de transport Marche à pied Un seul mode de transport - 2 roues - voiture particulière - transport en commun Plusieurs modes de transport pas de transport marche à pied 1,6 % 63,7% 16,6 % un seul mode de transport plusieurs modes de transport 9,8 % 81,90% Source INSEE La voiture reste cependant le moyen de transport le plus utilisé. Elle sert également de transport de rabattement vers la gare SNCF. VI.5 – LES CIRCULATIONS DOUCES UN MAILLAGE PRESENT… St Rémy lès Chevreuse dispose d'un réseau important de cheminements et sentiers empruntés par les piétons et cyclistes. Les cheminements piétons sont particulièrement développés en centre bourg où leur fonction essentielle est de relier l'ensemble des équipements publics. Une liaison douce existe également sur le chemin de Coubertin, elle relie le centre bourg au collège. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 42 1 13 11 15 10 12 17 10 12 19 12b 14 8 9 26 23 19 32 21 rt Po Lam 26 8 e artin 13 22 7 13 30 6 Be au lie u 24 17 8b 10 20 17 147 5 8 24 11 11 4 22 6 Place Coste et Bellonte 20 9b de 18 9 145 3 18b 7 16 141 2 5 18 15 2 9 14 5 14 12 16 13 6b de 3 11 3 Existantes 12 7 1 7 10 18 6 5 ssy 16 bu De 8 9 37 3 5b 23bis 2 128 23 3 5 27 6b ch es C is Liaisons interquartiers existantes 9 1 12 9 14 10 14 10 Lec 16 Hugo 2 de Rue 18 12 4 34 1b 6 7 lerc 3 ge 8 P.P err on 6 3 8 36 1 4 142 11 2 Sainte 7 9 1 Place du 3 Mairie Liaisons interquartiers à créer 4 10 37 e Ru 19 1 6 Avoye 7b ssa 3 5 A créer 132 2 14 11 Ru e 18 Général des 5b Par 16 13 Victor 8 Pa 23 16ter 16b 2 7 5 45 20 25 8 e ud 24 22b 4 Rue 3 6 la 6 88 9b 1 15 Ro 10 1 4 9 2 du Rue 20 s 43 5 de Ru e 3 7 26 33 Rue 22 29 12 nue 17 93 1 Rue Ave 19 5 21 14 25 6 27 35 5 8 27b 7 29 6 31 1 10 39 Leclerc 33 4 35 e yal Ro St. Exupéry 34 37 6 14 Juillet Ré pub liq ue 5 2 3b 1b 3 Impasse Ecoles -1 voie douce à créer rue Lamartine -2 chemin à créer le long de l'Yvette -3 extension du GR 11sur l'ancienne voie ferrée -4 chemin à créer pour longer l'Yvette -5 voie douce à créer rue de Paris -6voie douce à créer Route de Limours 7 6 PARC DE LA MAIRIE 9 Ecole maternelle 11 St. Exupéry 11bis 2 10 13 12 la 15 1 3 49 7 10 20 5 50 162 11 24 6 Marché couvert 13 154 12 17 8 15 8 19 26 10 8 17 e Ru d'Etaux 22 Espace Jean Racine 9 4 6 17 23 33 21 19 31 29 27 25 23 17 de 12 16 3 2 Impasse 19 4 21bis de Sente 25 18 6 re Pier Germaine 28 11 13 15 Rue 21 is rg Sa u ea sn he Avenue 2 C 43 83 88 23 17 25 41 39 37 35 31 29 27 33 Ditte Rue 27 23 19b 19 25 24 Ancienne Mairie programe à préciser 9 3 7 5 3 Rue 1 35 37 39 41 43 45 47 42 44 1 R.E.R. 46 48 50 Curie 52 54 56 58 60 1 Avenue 3 6 Maillage de circulations douces en centre ville …A DEVELOPPER DANS L'AVENIR Le Plan de Déplacements Urbains Le développement des circulations douces est important compte tenu des enjeux climatiques pour les années à venir et des objectifs de diminution du trafic automobile fixés par le Plan des Déplacements Urbains en Ile de France (PDU). En effet, le PDU vise à favoriser les déplacements des habitants à pied ou en vélo au moyen des liaisons douces mises en place progressivement et de renforcer la lisibilité, le confort, la sécurité. Pour atteindre les objectifs du Plan de Déplacements Urbains, la commune envisage d'étendre le réseau actuel de circulations douces et de mettre en place des liaisons inter-quartiers. Des aménagements pour rendre les trottoirs plus confortables aux piétons sont prévus rue de la République. De plus, en centre ville, le PLU, à travers son règlement, prend des dispositions pour que les trottoirs aient une largeur de 2 m. Le Schéma Départemental d'itinéraire cyclable Arrêté par le département en 1997, il a comme objectif d'améliorer la sécurité des cyclistes sur les routes départementales et de promouvoir l'aspect loisirs. Il existe dans le département 271 km de pistes et/ou bandes cyclables. Une nouvelle politique a été lancée en juin 2006 afin de constituer un réseau départemental structurant des vélo-routes et voies vertes, en cohérence avec les projets régionaux, notamment le Schéma Directeur Francilien en cours d'élaboration. Ce schéma sera présenté fin 2007-mi 2008. Le Schéma Départemental des Espaces Naturels Le conseil général des Yvelines s'est doté, en 1994, d'un Schéma Départemental des Espaces Naturels (SDEN) mis à jour en 1999, qui fixe les grandes orientations stratégiques, ainsi que le cadre de son action en faveur de la protection et de la mise en valeur des espaces naturels, au travers de moyens diversifiés dont le dispositif juridique et financier des espaces naturels sensibles. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 43 Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SDEN préconise de prendre les dispositions réglementaires visant à assurer la protection et la mise en valeur des espaces naturels par l'affirmation des fonctions suivantes : - une fonction agricole pour la Plaine de Ragonant et le lieu-dit le Petit Ragonant - une fonction paysagère pour les bois de Sainte-Catherine, de la Guiéterie, de la Butte à Monseigneur, de Lanoroy, pour le lieu-dit "Sargis" situé au Nord de la voie ferrée du RER B et pour les espaces boisés situés entre le centre de recherches GTT et la RD 938 - une fonction écologique pour les rives et le fond de vallée de l'Yvette, situés au Nord de la voie ferrée, de part et d'autre du centre bourg - une fonction de maîtrise des fronts urbains pour la Plaine de Chevincourt - une fonction récréative sur les bois situés entre le Château de Coubertin, les ateliers SaintJacques et le Domaine de Saint-Paul, en continuité du bois de Vossery en limite de Chevreuse Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 44 Le Schéma Départemental de randonnée pédestre Le territoire communal est traversé par plusieurs itinéraires de chemins balisés répertoriés dans le Schéma Départemental de randonnée pédestre ; il s'agit du GR 11 et de son diverticule qui depuis la gare permet de rejoindre notamment Chevreuse. De nombreux chemins de petite randonnée sillonnent la commune. Les circuits du PNR et les chemins ruraux Le Parc Naturel Régional possède 250 km de chemins balisés sur l'ensemble de son périmètre dont de nombreux sentiers de promenade et de randonnée qui sillonnent les massifs boisés et les fonds de vallées. Sur le territoire de St Rémy, ces chemins constituent des éléments du paysage à préserver. 3 339 639 1 3 341 2 Rue 3 198 212 202 75 8 213 3 343 200 5 des des 175 176 184 Chê Cèdres des 288 289 192 242 de 16 L'Et ang 201 138 de 51 Chênes 2 837 Noyers 189 2 822 Allée ailles Vers des 2 580 de 3 027 Rue Noyers des des Rue Rue Lauriers Eglantines des Arbousiers ailles Vers de des Rue (CD 938) Moulin Grand de 44 17 du age Pass Butte (15) Les Pot arges 25 32 Allée 199 44 399 26 Route Rue 181 43 161 162 42 Beaus éjour 164 213 182 26 22 de (15) 30 Rue 173 Rue 176 177 ( 1041) 74 illes Rue 197 178 75 Versa 179 198 2 180 de 76 14 Rue 56 de 81 124 5 78 51 52 Ravel 106 11 84 103 105 72 49 73 54 52 77 du 23 43 40 44 24 Général Leclerc 134 135 27 28 116 25 26 14 127 67 126 125 121 112 120 40 119 111 110 Paris 114 9 81 68 113 109 107 143 4 82 2 106 5 102 7 101 4 97 9 93 94 2 89 104 86 90 12 13 84 100 11 88 ue Rép 30 12 152 151 150 166 32 de 94 157 de Rue de 9 114 119 251 256 179 de 123 127 de 170 Saint 213 248 219 218 217 161 de Rue 267 136 Paix 112 78 107 Ras pail 79 la 358 de Anatole 353 124 125 93 91 52 Clefs Trois des 20 312 316 168 346 371 370 Ale xandre Balzac 345 344 343 321 320 340 381 373 341 325 337 332 326 331 167 324 Dumas 333 327 22 334 335 3 899 323 338 386 336 785 322 342 375 376 378 25 319 318 339 377 380 311 315 317 55 54 Rue 384 310 347 349 372 51 4 170 309 313 314 348 94 5 6 169 306 307 308 351 126 369 123 305 301 304 350 368 127 122 95 9 303 300 352 128 121 Rue 97 96 302 299 354 367 129 120 Rue Rue 359 360 Rue Rue 361 366 130 119 98 90 92 382 298 296 131 118 100 99 88 56 53 297 295 355 132 117 101 85 87 58 57 8 Lilas 293 294 356 365 103 102 83 84 86 59 50 11 7 165 292 357 116 81 82 61 60 47 13 10 la 362 364 133 115 104 80 63 62 46 15 49 21 264 134 114 105 65 263 363 135 113 106 66 64 43 45 17 898 265 262 Molières 137 108 67 39 260 261 138 111 77 37 259 258 139 42 19 44 290 11 266 238 40 41 438 48 des 271 291 237 140 38 22 268 236 235 110 76 France Lavoisier 23 21 20 272 Rue des 142 143 75 141 12 288 289 269 239 145 144 69 68 109 16 de 23 24 164 900 287 270 241 240 234 233 146 74 70 35 36 18 121 21 226 232 147 71 34 24 14 22 286 273 257 242 228 231 148 33 25 824 171 285 274 244 243 224 227 229 230 72 26 436 de 20 897 284 277 275 245 215 223 225 154 152 25 283 385 276 246 216 221 222 155 151 153 16 17 19 279 214 220 160 159 388 150 Avenue 13 14 31 29 27 122 125 278 247 162 158 157 156 149 12 11 28 9 282 Blanche 169 168 203 206 207 73 8 6 784 124 126 280 249 205 208 31 32 144 91 93 26 250 211 212 204 209 Molières 30 94 208 209 210 des 28 Aven Route 281 204 171 210 27 95 118 120 121 207 29 92 96 208 106 108 110 111 112 113 114 115 117 Avenue 119 166 Avenue 4 5 107 109 131 162 163 203 165 946 7 3 116 Paul Montabé 62 63 252 Rue 2 30 254 253 202 164 167 145 206 172 163 Lycée de la Vallée de Chevreuse des 130 128 61 64 Digue Allée 777 89 des 135 134 129 161 60 65 la s ue Aven Janin 775 87 90 140 139 133 132 160 164 66 115 116 117 205 173 200 201 202 137 158 58 67 59 121 118 Avenue Rue 112 120 141 Orme Henri 776 773 88 159 142 197 ue 143 119 51 52 90 86 85 Bois 105 136 165 57 68 144 255 196 198 201 Avenue l'Etang de Guy 145 de 195 53 88 89 91 84 83 82 81 223 97 98 207 104 141 56 113 146 194 222 ur 103 69 111 147 192 193 199 200 146 55 54 87 Rue 66 67 13 Paste 99 145 143 136 des Châtaigners 148 Rue 34 50 131 92 68 102 146 144 Gare 149 150 191 185 85 35 69 79 Souris 142 138 576 Allée 49 132 Janin 7 78 Moc 156 157 151 190 184 181 180 174 71 77 100 151 152 153 154 155 166 70 189 186 179 175 56 la du 152 188 187 183 182 178 177 176 133 224 147 149 150 173 218 168 167 189 190 191 199 1 57 84 130 73 76 101 174 172 169 55 116 30 120 48 58 65 175 170 53 54 192 193 194 195 196 197 198 17 75 Rue 148 177 171 50 51 575 46 60 Avenue Limouirs 187 Bellevue 176 49 52 113 (141) 36 45 47 59 81 64 86 75 72 71 110 14 15 16 44 61 82 83 63 Avenue Rés 78 76 74 107 108 109 122 32 43 66 64 63 Chauveau 80 79 78 129 128 60 186 74 73 106 139 140 (141) 37 68 65 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244 iers des Rue 349 344 (15) 160 159 215 214 4 410 348 3 Mont fort 39 49 Lamartine 14 15 18 3 2 45 345 156 217 216 384 382 19 343 218 376 383 158 210 377 378 379 380 381 153 154 155 209 219 365 7 15 14 (15) 38 50 152 151 208 220 374 370 375 34 11 Allée 207 221 373 372 369 368 366 367 Route Les Lices 36 148 150 206 222 Vallée 371 364 363 33 32 31 13 47 208 (15) 37 52 53 147 223 la 36 29 21 20 206 409 312 4 55 54 146 149 352 de 35 30 28 27 22 1 313 353 Rue 26 23 410 392 2 251 309 310 la Avenu e 205 354 355 314 308 7 L'Esplanade La Place 34 Ave nue 356 418 361 362 46 25 24 Mouli n 408 3 057 248 Passage du Commerce 1 037 57 56 35 351 417 37 41 173 3 055 3 056 250 251 32 60 58 204 357 360 44 3 054 3 688 272 33 144 145 224 38 39 40 42 43 45 47 Rockefort 31 61 143 141 350 359 49 48 64 62 139 203 225 Ave nue 349 174 d'Eau 247 249 271 245 142 59 140 202 Cent re de Vie 29 137 226 346 345 3 051 3 687 273 1 946 351 Forêt 228 227 344 343 342 65 30 200 229 348 340 63 135 326 347 339 338 337 66 134 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9 10 31 13 15 16 14 4 704 17 17 32 16 18 de 19 23 1 21 15 702 33 Route Chasse 730 dép arte men tale 731 35 34 732 38 no.9 832 733 831 24 36 Randonnées pédestres et chemins ruraux sur St Rémy lès Chevreuse Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 45 VI.6 – L'ORGANISATION DE LA TRAME VIAIRE La commune est traversée par deux axes structurants : la RD 938 (Nord/Sud) et la RD 906 (Est/Ouest). Ces deux axes ont un gabarit modeste, entre 10 et 12 m de large et ne permettent que deux voies circulantes. Au niveau des quartiers, les dessertes se font essentiellement à partir des voies communales : • le quartier du Rhodon est desservi à l'Est par la RD 51 (rue de Port Royal), à l'Ouest en limite de Chevreuse par la RD 46 et au Sud par la RD 906 (rue du Général Leclerc). Il comporte un maillage de voies communales à double sens d'une largeur de 7,50 m à 8 m, rue du Dr Bourdon, rue Beauséjour, rue de la Vallée, rue Racine, rue Molière, rue Colbert, rue Ravel. Seule la rue Pascal est en impasse • les quartiers Beauséjour et Moc Souris, répartis de part et d'autre de la RD 938 (route de Limours), disposent également d'un maillage de voies communales organisé en boucle. - sur Beauséjour : les rues Balzac, Anatole France, de St Paul, de la Digue, Montabé, Blanche, de la Paix, Raspail, avenue Guy de Coubertin ont toutes une largeur de 8 m. L'avenue des Molières, un peu plus large (11 m), constitue une pénétrante Est-Ouest - pour Moc Souris, l'organisation des voies se fait plutôt en "étoile". L'avenue Moc Souris, les rues Henri Janin, Pierre Curie, Pasteur, l'allée Bellevue convergent toutes vers l'avenue de la gare. Les avenues Chauveau, Marthe, Albert, Thérèse et Muret assurent un bouclage à l'Est du quartier. Les avenues des Bois et de la Terrasse sont en impasse. Certaines de ces voies ne sont pas aménagées et le sol est resté en terre battue. • le quartier Beauplan, situé sur le plateau, est bordé à l'Est par la RD 938 (route de Versailles). L'accès au quartier se fait depuis celle-ci par l'avenue des Buissons. La desserte du quartier se fait en boucle par les rues du Château d'Eau, des Sapins, de la Pommeraie, des Poiriers, des Chênes, des Aubépines, de la Promenade, des Frênes, des Noyers, des Troènes, des Lauriers, des Merisiers. Plusieurs allées sont en impasse : allées des Arbousiers, des Eglantines, des Chênes, des Cèdres, des Seringats ainsi que la rue de la Clairière. Ces voies de 7 à 8 m de large sont, pour certaines, à sens unique tout comme à Beauséjour ce qui permet le stationnement. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 46 ETAT INITIAL DE L'ENVIRONNEMENT Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 47 I – ASPECTS GEOMORPHOLOGIQUES ET CLIMATIQUES UN TERRITOIRE MARQUE PAR SA GEOGRAPHIE Le relief, la géologie, l'hydrographie ont joué un rôle important dans la formation et l'évolution historique de la ville : • St Rémy "ville carrefour" de trois vallées : cette situation explique l'histoire de la formation du bourg. Ce rôle de "ville carrefour", sur des itinéraires de transit importants, reste aujourd'hui très présent (circulation de transit). • le relief, les différences d'exposition des coteaux, la variété des sols, l'hydrographie forment sur le territoire communal des milieux écologiques riches et très divers. Certains milieux rares et fragiles méritent une protection particulièrement vigilante et efficace. • l'hydrographie : la présence des cours d'eau a influencé le développement de la ville avec les moulins, la blanchisserie de Courcelles. Aujourd'hui il s'agit essentiellement d'un rôle d'agrément qu'il convient de continuer à mettre en valeur. I.1 – LE RELIEF Le relief, assez marqué, crée des entités différentes et contrastées : les vallées, les coteaux, le plateau. Le plateau originel a été entaillé par trois vallées à la croisée desquelles s'est développé le centre ville : • la vallée de l'Yvette, la plus importante, orientée Ouest-Est, le long de laquelle se sont développées des constructions au pied du coteau orienté au Sud • la vallée du Rhodon, située dans la partie Nord-Est de la commune, est orientée du Nord vers le Sud. Le coteau, exposé à l'Est, est en pente plus douce que celui exposé à l'Ouest et regroupe la majorité des habitations du quartier du Rhodon • la vallée de Montabé, située au Sud-Est de la commune et orientée Sud-Nord. Comme pour la vallée du Rhodon, c'est sur le coteau exposé à l'Est et le moins pentu que sont implantées les constructions du lotissement de Beauséjour. Les altitudes varient ainsi sur la commune de 70 mètres dans la vallée de l'Yvette, à l'Est, à 168 mètres, sur le plateau au Sud. Ces différences d'altitude se ressentent et les coteaux s'élèvent tout d'abord progressivement depuis la vallée pour devenir ensuite plus pentus. Les coteaux sont par ailleurs sensiblement plus marqués au Nord de la vallée de l'Yvette. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 48 I.2 – LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE Le réseau hydrographique joue un rôle important car il a contribué à façonner le relief et est encore aujourd'hui très présent. Il est caractérisé par trois éléments principaux : • l'Yvette qui traverse la commune d'Ouest en Est. Son cours serpente dans le fond d'une vallée à fond plat, créant ponctuellement de petites retenues d'eau, mares et étangs. Le fond de vallée est relativement humide et constitue un milieu riche aux caractéristiques paysagères intéressantes. • le Rhodon qui arrive depuis le Nord pour se jeter dans l'Yvette à proximité du centre ville. Il occupe une vallée relativement encaissée et son cours, moins sinueux que celui de l'Yvette, traverse le secteur pavillonnaire éponyme. • le ruisseau de Montabé qui provient du Sud-Ouest pour alimenter l'Yvette à la hauteur du centre ville, en passant par le lotissement de Beauséjour. Plusieurs retenues ont été aménagées pour réguler le débit : retenues dans le domaine de Saint Paul et lac de Beauséjour. Le centre de St Rémy dans son contexte hydrologique Le relief et l'hydrographie contribuent largement à la qualité de l'environnement et du cadre de vie. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 49 QUALITE DES EAUX Le SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la vallée de l'Yvette) suit la qualité des eaux sur l'Yvette et ses affluents. Les résultats des analyses sur l'année 2005 montrent des légers progrès dans la qualité des eaux mais restent insuffisants pour basculer en classe 1B (Bonne qualité) car : - les teneurs en matières organiques et oxydables sont encore trop importants, les pesticides sont présents quasiment partout en été ainsi que les autres micro-polluants organiques et confèrent à l'Yvette et ses affluents une qualité "passable", les métaux lourds présents dans les sédiments attestent eux aussi d'une qualité passable. (cf. document synthèse de l'étude campagne 2005 en annexe). GESTION DES BERGES, RIVIERES ET ZONES HUMIDES Les milieux humides alluviaux constituent des éléments naturels de rétention des eaux et participent également à la régulation des débits des cours d'eau lors des crues. La rivière et l'ensemble du bassin versant hydrologique qui l'alimente sont considérés avant tout comme des écosystèmes naturels, qui obéissent donc à des mécanismes et phénomènes naturels, auxquels s'appliquent des contraintes anthropiques de toutes natures. De fait, l'état de ces écosystèmes naturels est aujourd'hui le produit de l'histoire hydrogéologique du territoire, des transformations et des contraintes anthropiques passées et contemporaines. Les rivières et leurs annexes hydrauliques et humides (noues, zone d'expansion naturelle, roselières, marais, prairies humides, fossés…), sont considérées comme des milieux naturels de fort intérêt écologique et, par conséquent, primordiaux pour la qualité de l'eau et plus généralement pour le bien de l'homme. Outre la qualité des eaux qui sont rejetées dans la rivière, c'est l'intégrité physique, chimique et biologique qui doit être préservée, et restaurée le cas échéant. On entend par intégrité physique toute artificialisation des berges et du lit (maintien des berges par pieux, palplanches, ou toute autre technique qui transforme la rivière en canal artificiel…) qui serait réalisée postérieurement à l'urbanisation existante aujourd'hui. L'éclairement de la rivière est également important, dans la mesure ou un bon équilibre entre zones d'ombre et zones éclairées est propice aux plantes et aux animaux aquatiques, et à l'écosystème tout entier. L'intégrité chimique peut être mise à mal par tout produit rejeté directement en rivière, et en particulier par l'utilisation de produits chimiques (désherbants, anti-mousse, détergents…), directement sur les berges des rivières ou bien encore sur les surfaces de la commune dont les ruissellements convergent vers la rivière in fine (chaussées, chemins, espaces verts…), directement ou via des canalisations. L'intégrité biologique reflète l'intégrité physique et chimique. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 50 I.3 – LA GEOLOGIE Le site de St. Rémy lès Chevreuse fait partie de l'ensemble sédimentaire du bassin parisien. Les sables de Fontainebleau, formation tertiaire du stampien, représentent le dépôt visible le plus important. Il atteint, à certains endroits, plus de 70 m d'épaisseur, affectés sur le sommet par d'importants phénomènes de grésification en banc. Ils reposent soit sur des argiles plastiques spamatiennes soit sur des marnes vertes. Les dépôts calcaires et argileux de la fin du tertiaire ont donné, sous l'influence d'un climat tropical, une formation très particulière : les argiles à meulière qui se situent au-dessus des grès et des sables. Au quaternaire, des dépôts de loess recouvrent par plaquages irréguliers les plateaux. Les phénomènes érosifs de cette ère, sous climat périglaciaire, vont modifier le relief qui se caractérise aujourd'hui par une succession de plateaux tabulaires entaillés profondément dans les sables par des vallées étroites et profondes aux versants dissymétriques. Le site de St. Rémy se caractérise également par la présence de limons, de faible épaisseur sur le plateau de Beauplan, enfouis sous des colluvions limono-calcaires pour la plupart transformées par la pédogenèse. On y observe des sols lessivés ayant tendance à se dégrader, insuffisamment drainés. Des bandes peu larges d’argile de meulière de Montmorency, de sables de grès de Fontainebleau et d’argiles vertes se succèdent en parallèle suivant le tracé des cours d’eau. Des alluvions à texture limono-argilo sableuse se sont déposées en affleurement le long du réseau hydrologique. Alluvions : Fz – à texture limono – argilo – sableuse FzS – à texture sableuse Stampien moyen g2a2 – Sables de Fontainebleau et de Grès de Fontainebleau Ludien-Stampien inférieur (= Sannoisien) : Marnes supragypseuses, Argiles vertes de Romainville, Calcaire de Brie Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 51 I.4 – CLIMATOLOGIE LE CLIMAT La commune est soumise à un climat océanique dégradé, doux et humide avec des températures modérées, des écarts thermiques faibles et des précipitations régulières sur l’année La moyenne des précipitations annuelles sur les 30 dernières années est de 695 millimètres. Elle a tendance à augmenter légèrement Sur cette même période trentenaire, la température moyenne est de 10,7°. Elle a augmenté d'un demi degré par rapport à la normale constatée entre 1961 et 1990. Le mois le plus froid est janvier avec + 4° en moyenne, les plus chauds sont juillet et août avec + 19°. La température pendant l'épisode de canicule de 2003 a atteint 39,1°. Il gèle en moyenne entre 48 et 50 jours par an. La durée moyenne de l'ensoleillement se situe entre 1690 et 1720 heures par an. Les vents dominants soufflent de l'Ouest et du Sud-Ouest. Les vents du Nord-Est (bise) sont assez fréquents en hiver et en été. Les rafales maximales observées peuvent atteindre 133km/h (tempête de 1999). On note la présence de brouillard (visibilité inférieure à 1km), surtout sur le plateau, en moyenne 42 fois par an, en particulier pendant la période d'octobre à février. LA QUALITE DE L’AIR Le Plan Régional pour la qualité de l’air a été approuvé le 31 mai 2000. Parmi les recommandations du Plan, on peut retenir notamment celle de maîtriser le volume et la vitesse des déplacements automobiles dans le cœur des agglomérations. L'Ile de France s'est dotée d'une procédure d'information et d'alerte du public. Elle concerne quatre polluants : - le dioxyde de souffre (SO2) - l'ozone (O2) - le dioxyde d'azote (NO2) - les particules (PM10) R épartition de l'indice de qualité de l'air ATM O en agglom ération parisienne (année 2006) Indices ATMO 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Très bon Très bon Bon Bon Moyen Médiocre Médiocre Mauvais Mauvais Très mauvais Soit en nombre de jours sur l'année 0 jour 25 jours 177 jours 106 jours 26 jours 16 jours 11 jours 4 jours 0 jour 0 jour Indice très bon à bon Indice moyen Indice médiocre à très mauvais 84,4 % 7,1 % 8,5% Source AIRPARIF – janvier 2006 Le calcul de l'indice ATMO est réalisé à l'aide des polluants NO2, O3, SO2, Particules (PM10). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 52 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 53 I.5 – OCCUPATION DU TERRITOIRE COMMUNAL La superficie totale de la commune couvre 984,52 hectares (Source IAURIF). L’espace urbain construit couvre 270,1ha soit 27% du territoire communal. Les espaces naturels totalisent 70% de la superficie de St Rémy avec une présence importante des parties boisées. L'occupation du sol à St Rémy peut être décrite schématiquement de la manière suivante : les plateaux sont dévolus aux cultures, les versants aux boisements. Ces derniers ont eu tendance à occuper les fonds de vallées et à y remplacer les prairies laissées à l'abandon. Deux particularités sont à signaler : - l'importance du développement urbain sur les plateaux - le maintien sur ces mêmes plateaux d'une superficie de prairies non négligeable contrastant avec l'ampleur de l'urbanisation. Deux évolutions importantes ont changé profondément l'occupation de l'espace et donc du paysage : - une urbanisation forte et dense sur le plateau (Beauplan) - un abandon des terres les moins productives sur les bordures des plateaux et les fonds de vallée, dans le secteur de Vaugien. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 54 II - LE PATRIMOINE NATUREL II.1 – PAYSAGES ET MILIEUX ECOLOGIQUES Le territoire communal se compose de 3 entités géographiques distinctes, ayant chacune ses propres caractéristiques : le plateau, les coteaux, les vallées. LES ESPACES BOISES (extrait de l'inventaire des patrimoines élaborés par le PNR) La forêt occupe la moitié supérieure des versants. Depuis les bordures des plateaux, elle s'étend aussi assez loin vers leur centre, sur les sols argileux peu fertiles. Les boisements de fonds de vallées ne sont importants qu'en aval du centre-ville, entre l'Yvette, la voie ferrée et Vaugien, ainsi que le long du ruisseau de Montabé, en amont du Domaine de St-Paul. Les espaces boisés concernent deux larges bandes de terrain traversant la commune d'Ouest en Est. Le premier espace boisé au nord débute de la pointe Nord-Ouest et descend le long de la limite communale jusqu'aux zones urbanisées. Il continue ensuite jusqu'au bois de Chevincourt et remonte jusqu'à la pointe Nord-Est. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 55 Le deuxième espace boisé au Sud contourne la zone urbaine. Il comprend notamment les bois de la Nauroy, de Sainte-Catherine, de la Guiéterie et de Vaugien. Ces boisements font partie de massifs forestiers de plus de 100 hectares. Les sols de différentes nature (terrains sableux acides et sec, collusions riches et fraîches, alluvions) et le relief (bordure de plateau, versant, fond de vallée) déterminent l'existence de quatre types forestiers : - la la la la chênaie charmaie à Peuplier tremble, sur sol acide et assez humide ; chênaie sessiliflore-boulaie, sur sol acide et sec ; chênaie frênaie à Erable champêtre, sur sol riche et frais ; forêt alluviale humide ou marécageuse sur sols engorgés d'eau. Ces boisements sont parfois des taillis simples mais le plus souvent des taillis sous futaie. La plupart sont assez anciens : on retrouve leur existence et leur délimitation, souvent similaires aux limites actuelles, dans les cartes du début du siècle. L'accroissement des superficies boisées n'est marqué que dans les fonds de vallées, dans les zones humides du centre ville (Vaugien) et en amont du Domaine de St-Paul. Chênaie charmaie à Peuplier tremble Ce type de boisement occupe les terrains où l'argile à meulière est assez épaisse pour que le sol soit frais. On le trouve donc sur une partie des plateaux et l'essentiel des versants (Bois de Chevincourt, de Ste Catherine, de la Guiéterie, domaine de Saint-Paul). C'est une forêt de Charme, Châtaignier et Chêne pédonculé sous lesquels le noisetier peut former un taillis assez fourni ; le Peuplier tremble y est rare. Le sous-bois herbacé, généralement assez dense, se colore entre mars et mai des floraisons de l'anémone des bois, du lamier jaune et de la jacinthe des bois. Les fleurs plus discrètes de la Violette des bois, du Sceau de Salomon, de l'Euphorbe des bois et les frondes de la fougère dilatée apportent une note complémentaire à ces parcelles très fleuries. D'autres parcelles sont envahies par les ronces dont la floraison estivale est plus sobre. Ces ronciers bas, d'aspect moins avenant pour le promeneur, sont cependant très appréciés par de nombreux passereaux forestiers. Chênaie sessiliflore-boulaie Ce type forestier n'occupe qu'une faible superficie dans le Bois de Chevincourt et l'extrémité est de la commune, sur des sols sableux acides et naturellement bien drainés. C'est un boisement des Chênes sessiles et de Châtaigniers. Le sous-bois est assez bien fourni en arbustes. Les plantes herbacées recouvrent peu le sol. La litière de feuilles mortes est souvent épaisse. Des herbes grêles comme la Canche flexueuse, l'Agrostis commun et la Houlque molle s'ajoutent des plantes à fleurs discrètes comme la Germandrée scorodoine, avec lesquelles contrastent les fleurs jaunes plus voyantes de l'Epervière commune. On observe à certains endroits des tapis assez denses de Fougère aigle, qui se colore en roux à l'automne. La flore, en général peu diversifiée, est assez banale et n'a pas un grand intérêt patrimonial. Chênaie-Frênaie à Erable champêtre Cette forêt s'étend sur des colluvions argileuses mélangées à des colluvions calcaires marneuses qui rendent le sol riche et frais. On la trouve sur de très petites superficies à St Rémy lès Chevreuse : dans le peudo-ravin du bois de la Guiéterie, autour du parc du Château du Petit Chevincourt, sur le versant de la Côte de rhodon. Le Charme, le Chêne pédonculé et le Noisetier composent l'essentiel du boisement. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 56 Les arbustes peuvent être localement abondants : Fusain, Troène, Sureau noir. Dans la Côte de Rhodon, on peut aussi observer l'un des rares sous-bois très denses à buis recensés sur le territoire du Parc Naturel Régional. Un tapis de lierre grimpant ou de ronces au Camérisier couvre le sol la plupart du temps. Quelques emplacements moins recouverts permettent toutefois l'existence d'autres plantes de sous-bois : la Mercuriale commune, la Sanicule, l'Arum tacheté, la Laîche des bois et la Scrofulaire noueuse. C'est un type forestier assez rare dans le Parc Naturel Régional et qui héberge parfois des espèces végétales de grande valeur patrimoniale. Forêt alluviale humide ou marécageuse Un boisement dominé par l'Aune glutineux, le Saule cendré et le frêne s'est développé dans le lit majeur de l'Yvette et dans le cours amont du ruisseau de Montabé, dans les terrains les plus mouillés, le plus souvent à l'emplacement d'anciennes prairies. Ce boisement qui n'a pas plus d'une quarantaine d'années est rarement exploité. La végétation herbacée et arbustive y croît très librement et forment un sous-bois parfois inextricable pouvant donner l'un des paysages les plus sauvages du Parc Naturel Régional. Une mosaïque de trois types de végétation composent ce sous-bois : les zones boisées humides alternent avec des passages marécageux et quelques grandes trouées où se développent encore de petites roselières qui apportent une diversité écologique supplémentaire. Dans les zones les plus marécageuses liées aux sources et zones suintantes, en sous-bois, le Populage des marais et le cresson de cheval. Les hautes herbes (roseaux, Laîches) envahies par les lianes de la Morelle douce-amère et du Liseron des haies se trouvent dans les zones marécageuses peu boisées ou encore ouvertes. On trouve enfin d'autres espèces dans les sous-bois et les lisières simplement humides : la renoncule rampante, le Brachypode des bois, la Circée de Paris, l'Alliaire, le Céraiste aquatique et la Cardamine des près. Du fait de leur embroussaillement, ces boisements offrent une relative quiétude à la faune : le Chevreuil en particulier fréquente le cours amont du ruisseau de Montabé. Par ailleurs, la forêt marécageuse alluviale joue un rôle important dans le maintien des berges des cours d'eau. Elle a aussi un effet à la fois épurateur (rôle de filtre) et régulateur sur l'eau qui transite à travers son sol tourbeux. A la façon d'une éponge, elle retient l'eau pendant les périodes pluvieuses ; elle contribue donc à limiter les risques de crue en stockant l'eau qui s'écoule ainsi plus lentement et petit à petit vers la rivière. St Rémy lès Chevreuse compte de nombreux espaces boisés classés. En espace boisé classé tout changement ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisement est interdit (article L 130-1 du Code de l'Urbanisme) ; aucun défrichement ne peut donc y être autorisé. En revanche, les coupes et abattages d'arbres qui entrent dans le cadre de la gestion forestière sont soumises à déclaration préalable selon les dispositions de l'article du Code de l'Urbanisme précité, sauf : - s'il est fait application des dispositions I et II du Code Forestier ou d'un plan simple de gestion approuvé (art. L 122-1 du Code Forestier) - si les coupes entrent dans le cadre d'une autorisation par catégories définies par arrêté préfectoral Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 57 LES ESPACES AGRICOLES (extrait de l'Inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR) Il y a trois types d'espaces agricoles sur la commune de St Rémy lès Chevreuse : - les terres labourées ; les prairies mésophiles ; les prairies humides. St Rémy lès Chevreuse possède une superficie encore importante de prairies humides et de prairies mésophiles, qui offrent l'avantage d'être d'un seul tenant, caractéristique relativement peu fréquente sur le territoire du Parc et intéressante d'un point de vue écologique. Les terres labourées Ces espaces fortement artificialisés par la monoculture intensive n'ont pas d'intérêt écologique particulier. Peu d'animaux fréquentent les champs, mis à part la grande faune (Chevreuil, Sanglier…) dont la fréquentation n'est généralement pas souhaitée. L'emploi de traitements phytosanitaires (insecticides, désherbants) réduit à la fois le nombre et la diversité des insectes et des "mauvaises herbes" des cultures dont ont besoin les oiseaux. Ces derniers y sont donc assez rares. Seules l'alouette des champs et la perdrix grise nichent dans les champs labourés. D'autres oiseaux viennent s'y alimenter (Faucon crécerelle, Pigeon ramier, Corneille noire, Etourneau…). Les prairies Le cortège ancien de prairies humides le long de l'Yvette est l'un de ceux les mieux conservés de toute la vallée. Il commence d'ailleurs dans la commune de Chevreuse. Les prairies humides en aval du centre-ville, près de Vaugien, ont été abandonnées depuis une vingtaine d'années, au moins pour certaines, et sont en cours de boisement spontané. Toutes ces prairies sont pâturées par des bovins. Il subsiste quelques prairies mésophiles dispersée sur le versant sud de la vallée, sur la plaine de Ragonnant ainsi que sur le plateau de Magny, entre Chevincourt et Aigrefoin. Toutes ces prairies, qu'elles soient humides ou mésophiles, ont ou peuvent avoir un intérêt écologique si elles sont entretenues sans toutefois être soumises à des pratiques intensives (amendement, forte pression de pâturage ou de fauche). LES FRANGES Les zones de franges entre les espaces agricoles et les espaces construits constituent un enjeu paysager important d'une grande fragilité. Le plateau agricole créé un paysage ouvert permettant la perception globale de cet espace, limité cependant par des horizons boisés ou urbains. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 58 En effet, l'urbanisation environnant la plaine de Chevincourt (plateau de Beauplan, tissu bâti de Cressely) atténue l'impression d'immensité plane. Dans ce paysage seule la lisière du bois de Chevincourt demeure, ponctuée par la ferme d'Aigrefoin. La préservation de cette frange est primordiale pour son intérêt paysager mais aussi écologique. En effet les mares de la plaine de Chevincourt, les douves anciennes de la ferme d'Aigrefoin abritent une faune et une flore aquatique remarquables. Autour des terrains d'Aigrefoin les franges sont constituées de haies vives et d'églantiers. L'ensemble de cet espace est protégé soit par un site inscrit soit par un site classé. LES FRICHES A GRANDES HERBES ET LES ROSELIERES (extrait de l'inventaire du Patrimoine élaboré par le PNR) Depuis la seconde guerre mondiale, l'abandon des prairies humides autour du château de Vaugien s'est soldé par le développement de friches, humides ou mésophiles selon le cas. Parce qu'elles constituent un stade de transition entre les prairies et les boisements, les friches rassemblent des espèces de prairies, qui se maintiennent encore, et des espèces propres aux friches et aux boisements. Ces friches sont généralement intéressantes du point de vue écologique. En effet, spécialement lorsque leur abandon est récent et que leur boisement est peu avancé, elles peuvent accueillir des espèces animales et végétales peu fréquentes tant en Ile-de-France que sur le territoire du Parc. Les friches humides à grandes herbes et les roselières Dans les fonds humides, une végétation de grandes herbes composées de laîches, de joncs, de roseaux et de reines des près s'est rapidement développée après l'abandon. Ces grandes herbes sont mêlées à des lianes comme le liseron des haies et le houblon. Des bosquets de saules se sont ensuite développés, en général à partir des rideaux d'arbres pré-existants. Ils ont peu à peu colonisé certains secteurs. Cette dynamique de boisement est appelée à se poursuivre dans les zones encore ouvertes si aucune action d'entretien n'est engagée à court terme. Les friches mésophiles Les prairies mésophiles abandonnées ont également évolué assez rapidement vers des friches, même si ce processus est un peu moins rapide que dans les milieux humides. Les espèces herbacées des prairies mésophiles se maintiennent jusqu'au développement d'un couvert forestier. L'enfrichement et l'évolution vers le boisement se manifestent donc plutôt par l'installation et le développement de ligneux bas : églantiers, aubépines, érables, prunelliers, sureaux. On note toutefois l'apparition d'espèces assez typiques : la Grande Berce, l'Armoise commune et divers chardons, ces derniers étant généralement éliminés dans les prairies. LES MARES La quasi-intégralité des mares se trouvent sur les plateaux, là où la nécessité de stocker l'eau se faisait sentir avant l'installation de l'adduction d'eau. La plupart de ces mares se trouvent en plein champ et sont des mares anciennes : certaines sont mentionnées sur la Carte des Chasses de 1765, d'autres ont été creusées au cours du XIXème siècle, en bordure de champs ou dans des prairies. Peu de mares ont été comblées sur la commune, cas rare pour le Parc Naturel Régional. St Rémy dispose donc sur son territoire d'un cortège appréciable de mares en bon état abritant un patrimoine écologique remarquable. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 59 Les amphibiens y sont abondants et très diversifiés. Grenouilles, crapauds et rainettes côtoient quatre des cinq espèces de tritons présentes dans le Parc. Plusieurs de ces espèces sont rares et menacées ; les populations existantes sur la commune sont probablement parmi les plus belles du Parc Naturel Régional. Les libellules sont également abondantes et des plantes aquatiques rares ont été recensées. Une partie importante du patrimoine écologique de St Rémy lès Chevreuse se trouve dans les mares. Ce patrimoine mérite d'être protégé car les menaces de comblement par l'homme sont très fortes. LES ESPACES NATURELS DE GRANDE SENSIBILITE Ces espaces sont dans le prolongement des secteurs forestiers et doivent être préservés afin d'éviter leur urbanisation et leur fractionnement. Sont concernés : - Une bande englobant la vallée de l'Yvette depuis les prairies de Coubertin à l'Ouest jusqu'à Courcelles à l'Est de la commune, incluant entre autres les prés et prairies de Vaugien, les près de la Chené ainsi que les prés de la Glacière. - Deux petits secteurs situés au Sud de la commune, l'un localisé près du domaine de Saint-Paul, le long du ruisseau de Montabé et l'autre au Sud du bois de Sainte-Catherine - Une zone localisée à Beauplan qui correspond à la prairie du Centre de loisirs. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 60 LES ZNIEFF Il existe six ZNIEFF (Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique faunistique et floristique) sur le territoire communal. (cf. fiches des ZNIEFF en annexe). La première porte sur les mares de la plaine ce Chevincourt. Elle est de type 1 Polynucléaire. Les mares de la plaine agricole de Chevinourt comptent parmi les dernières mares du vaste plateau de Beauplan. Alors qu'un grand nombre de ces points d'eau ont été comblés des dernières décennies sur la plupart des plateaux du Parc Naturel Régional, le maintien de ce petit réseau de mares leur confère aujourd'hui, en tant qu'habitat rare et menacé, une grande valeur patrimoniale. Leur intérêt écologique est à ce titre très élevé puisqu'elles abritent plusieurs espèces remarquables d'amphibiens, d'insectes et de plantes. La deuxième concerne les prairies de la Glacière et la zone humide de Vaugien. Elle est de type 1 Polynucléaire. Ce site constitue une enclave naturelle au sein du tissu urbain formé par les centres bourgs de St Rémy lès Chevreuse et de Gif-sur-Yvette. La zone humide de Vaugien qui relie le fond de la vallée de l'Yvette de St Rémy lès Chevreuse du quartier de Courcelles à Gif-sur-Yvette constitue un vaste ensemble de friches hygrophiles et de boisements alluviaux et marécageux. Le degré important de fermeture du milieu sous l'effet du boisement spontané constitue aujourd'hui une véritable menace pour ce site. Néanmoins, le site est encore d'un grand intérêt écologique en abritant plusieurs espèces animales et végétales protégées et de nombreuses espèces assez rares dans notre région dont certaines n'avaient pas été revues depuis plusieurs décennies comme la panagée grande croix, le Sphinx et l'Epilabe, l'Ecaille marbrée rouge et la mante religieuse. La troisième concerne les gîtes à chiroptères qui se trouvent sur le territoire de la commune, l'un dans le caveau du parc de la Mairie à proximité de l'Yvette, l'autre dans le caveau du Ragonant situé sur les hauteurs, en zone forestière, au niveau de la plaine de Ragonant. Cette ZNIEFF est de type 1 Polynucléaire. La quatrième, de type 1 s'étend sur l'ancienne carrière du bois Sainte-Catherine, friche sablonneuse généralement peu favorable au développement faunistique et floristique, mais qui, dans le cas présent, abrite des spécimens remarquables et rares en région Ile-de-France (Couleuvre d'Esculape, mante religieuse, grillon d'Italie, aégosome scabricorne). Le cinquième site englobe les prairies inondables de Coubertin. Cette ZNIEFF est de type 1 Polynucléaire. Ces prairies constituent un vaste ensemble de milieux hygrophiles et mésohygrophiles allant depuis la prairie pâturée jusqu'au boisement marécageux dense et impénétrable. Ce cortège de prairies humides compte parmi les espaces prairials les plus vastes et les mieux conservés de toute la vallée de l'Yvette. On y trouve encore de nos jours une importante activité pastorale. Le principal intérêt écologique de ces prairies réside dans leur très grande valeur floristique. La sixième ZNIEFF, de type 1 Polynucléaire, concerne le ru et aulnaie tourbeuse de Montabé. Le site du Montabé est principalement occupé par une forêt alluviale marécageuse et froide au milieu de laquelle serpente le petit ru de Montabé, aussi appelé Ruisseau de Saint-Paul. Cette ripisylve d'aulnes et de frêne, témoin de plusieurs décennies d'une reconquête d'anciennes prairies humides, présente aujourd'hui un intérêt écologique très fort en abritant plusieurs espèces animales protégées dont certaines sont d'une très grande valeur patrimoniale. Il est à ce titre susceptible d'intégrer le réseau "Natura 2000", en application de la Directive Européenne "Habitats". Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 61 LA RESERVE NATURELLE REGIONALE "VAL ET COTEAU ST REMY" Ce projet de réserve naturelle régionale couvre 82,8 ha, propriété de la commune s'est concrétisée par délibération du Conseil Régional du 27/11/2008 qui la classe pour une durée de 12 ans. Cette réserve se compose de cinq entités différentes et constitue un véritable îlot naturel au sein d'une vallée relativement urbanisée. Elle représente un espace d'intérêt majeur au niveau écologique (faune et flore remarquables), hydrologique (zone de résurgence des sources des versants, zone naturelle d'affleurement de la nappe et d'expansion de l'Yvette), paysager (maintien des paysages ouverts de fond de vallée) et socioculturel (lieu de promenade et de détente, activités de loisirs). L'ensemble du site fait l'objet d'une protection au titre des sites inscrits ; les Grands Près et les Près de Vaugien ont été par ailleurs classés en ZNIEFF. La Guiêterie Périmètre de la future réserve naturelle régionale LES SITES CLASSES ET INSCRITS Le Parc naturel régional (PNR) de la Haute vallée de Chevreuse Créé en 1987, le PNR le moins étendu de France n'en est pas moins riche en patrimoine avec ces éléments remarquables tant bâtis que naturels. Sa protection au titre des sites est quasi totale : les sites classés des vallées de Chevreuse, de l'Aulne de la Mérantaise et du Rhodon couvrent presque la moitié de son territoire, le reste étant presque entièrement inscrit. La vallée de Chevreuse Déjà inscrite en 1973, la vallée a été classée en 1980 à la demande des représentants des collectivités locales et des associations pour renforcer la protection des paysages face aux pressions foncières. Le site de la vallée de Chevreuse est parmi les plus beaux d'Ile-de-France et couvre une superficie de 10.391 ha dont 3872 ha classés. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 62 Bois de Chevincourt et d'Aigrefoin Ce site de 80 ha classé en 1949, en limite de la plaine de Chevincourt, couvre une partie de massif boisé qui prolonge au Nord, vers le bois des Grats. Le site comprend la belle ferme d'Aigrefoin. Vallée du Rhodon S'étendant de la forêt de Trappes au coteau boisé dominant St Rémy lès Chevreuse, le site de la vallée du Rhodon complète la panoplie de protection du territoire du PNR. Lieu sensible, la vallée a été classée en 1982. Elle couvre 1258 ha. La vallée de la Mérantaise Ce site classé en 1976 concerne sur St Rémy, une partie de territoire situé en limite Nord de la commune. Il couvre au total 698 ha sur 7 communes. Domaine de Beauplan Séparé du Bois d'Aigrefoin et Chevincourt par la RD 938, le domaine de Beauplan a été partagé en plusieurs propriétés. Le centre de recherche GTT (Gaz Transport Technique) occupe l'emplacement de la ferme du château et conserve une ancienne pièce d'eau. Site inscrit depuis 1953, il fait partie depuis 1982 du périmètre de site classé de la vallée de Chevreuse. La partie boisée à proximité de l'ancien château a été rachetée par le département des Yvelines. II.2 – TENDANCES ET EVOLUTION DES MILIEUX NATURELS L'extension de l'urbanisation dans les fonds de vallée est ancienne sur la commune, celle du plateau de Magny-Beauplan est plus récente. Dans les deux cas, les constructions et les équipements empiètent ou risquent d'empiéter sur des milieux humides (fonds marécageux autour des cours d'eaux, mares), et de perturber fortement leur fonctionnement écologique (modalités d'écoulement et qualité des eaux, etc…). Le classement des sites d'intérêt écologique et des autres milieux naturels de la commune en zone inconstructible apporte une protection contre le développement des constructions sur ces espaces mais demeure insuffisant pour assurer leur intégrité. En effet, ce classement n'offre pas de garantie contre la réalisation éventuelle de travaux de génie civil (dispositifs d'assainissement, de gestion des eaux, comblement, réseaux divers, etc…) qui peuvent affecter profondément ces milieux. Il importe aussi de soutenir l'activité agricole notamment dans les secteurs où existent encore des prairies et des champs cultivés car la pérennité de ces espaces dépend de l'existence de ces activités et de leur bonne santé économique. L'opération locale PNR Haute vallée de Chevreuse a permis , au travers le mécanisme européen de compensation financière dans le cadre de mesures agri-environnementales, d'instaurer des pratiques de pâturage respectueuses de la faune et de la flore : élevage plutôt extensif (à faible pression de pâturage, non retournement des prairies permanentes, etc… Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 63 III – L’ANALYSE URBAINE III.1 - EVOLUTION ET ORGANISATION DU DEVELOPPEMENT URBAIN UNE URBANISATION EN QUARTIERS STRUCTURES AUTOUR DU CENTRE VILLE L'urbanisation s'est faite en quartiers organisés autour du centre ville qui joue bien son rôle de pôle fédérateur. Le quartier Beauplan est plus autonome et partagé entre la vallée et le plateau. La plupart des fonctions se trouvent dans le centre ville. Il regroupe en effet des habitations, des services et des commerces, des équipements (Mairie, école, église, équipements sportifs …) et de petites activités (plutôt vers le Nord). En dehors du centre, l'habitat est dispersé en plusieurs grandes entités situées sur le reste du territoire communal, à flanc de coteau ou sur le plateau, sous forme de quartiers composés essentiellement d'habitations individuelles avec jardins. Quartiers d'habitation Secteur mixte Les grands axes de viabilité Le centre ville Secteurs d'activités Périmètre communal Secteurs d'équipements Gare Schéma de l'urbanisation UN CENTRE VILLE HISTORIQUE QUI PRESENTE DES POSSIBILITES D'EVOLUTION INTERESSANTES Le centre de St Rémy était jusqu'au XIXème siècle un village rural. C'est l'implantation de la gare en 1867 qui a engendré le processus de modernisation du village. Cela s'est traduit d'abord par l'implantation d'auberges destinées à l'accueil des touristes en visite. Au XXème siècle, à la mesure de la croissance urbaine, le centre a progressivement été porté à assumer les fonctions d'un véritable centre-ville. Il a été enrichi d'équipements publics, et sa structure commerciale s'est développée. De fait, il joue aujourd'hui bien son rôle de pôle de services, de vie et d'échanges à l'échelle de la commune. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 64 DES ATOUTS BATIS ET PAYSAGERS Au niveau morphologique, l'urbanisation moderne a su préserver les caractéristiques de l'ancien village, ce qui aujourd'hui représente des atouts. Le bâti ancien a été préservé : • constructions traditionnelles de type villageois : maisons implantées à l'alignement, construites en pans de bois ou maçonnerie de moellons enduite, comportant généralement un étage, souvent un commerce en rez de chaussée, avec une modénature simple • maisons bourgeoises du début du XIXème siècle implantées en retrait d'alignement sur l'axe de la rue de la République : elles comportent un espace de représentation clôturé sur rue. Ce sont des constructions mixtes qui allient la meulière et la pierre de taille ou la brique, avec des façades ordonnancées, des modénatures travaillées, couvertes d'ardoises • anciens hôtels et auberges 1 – La place de l'église 2 3 4 5 – Rue Pierre Chesneau 7 – Rue de la République 10 – Le bâti traditionnel en centre-ville 11 8 6 9 12 DES ESPACES NATURELS TRES PRESENTS Le long de la rue de la République, les constructions se sont implantées de façon discontinue, préservant ainsi la présence de la nature en centre ville : des échappées visuelles et physiques sont ménagées de part et d'autre de l'axe central vers l'espace de la vallée de l'Yvette. De fait, la présence naturelle est restée prégnante au centre ville, traversé par les cours d'eau et inscrit dans l'écrin naturel du paysage de vallée. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 65 La présence de la nature en centre-ville Les espaces verts constituent aujourd'hui le cadre de cheminements piétons, espaces de liaison entre les différentes parties du centre : - le square public relie la place de l'Église, cœur du village, au secteur des écoles - à l'Est de la rue de la République, le parc des bords de l'Yvette relie la rue Victor Hugo, l'espace Jean Racine, la Mairie, la rue de la République face à l'école Jean Jaurès Ces liaisons piétonnes, efficaces, sont à conforter et à développer. Parc de la Mairie L'ESPACE PUBLIC L'aménagement de l'espace public est le point faible du centre : il semble avoir été sacrifié pour canaliser l'important flux d'automobile généré par la gare. Les dispositifs en place (bornes, jardinières) n'ont qu'une fonction de défense vis-à-vis de la circulation automobile, au détriment de la qualité du paysage urbain. Le centre comporte pourtant des dispositifs bâtis qui génèrent des espaces potentiellement propices à la halte du piéton, à la convivialité et à la rencontre. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 66 1 – Place du 14 juillet : c'est un carrefour ancien, aujourd'hui traité en rond-point pour les besoins de la circulation. D'un point de vue spatial, la place est en relation avec les constructions récentes, en retrait d'alignement. L'édifice XVIIIème de la Mairie concerne le lieu mais est davantage en relation au parc arrière. 2 – Le parvis de l'école Jean Jaurès : la clôture actuelle nie l'implantation des tilleuls qui encadraient à l'origine le rapport de l'édifice à l'espace de la rue. 3 – La place de l'église : sa forme ancienne n'a pratiquement pas été modifiée au niveau du bâti. La place est caractérisée par la présence de l'église, en retrait d'alignement de la rue de la République. 4 – La place de la gare : un espace lié à l'implantation de la gare, "moderne" par rapport au centre historique, comportant, en plus de la gare, la forte présence du bâtiment de l'ancienne Mairie 5 – Le lieu généré par les équipements récents (centre culturel Jean Racine et marché) : il a actuellement une fonction principale de parking, sans faire office de véritable place publique, et encore assez mal relié aux autres lieux stratégiques du centre et au parc. Un bon aménagement de ces espaces, réalisé dans le cadre d'un projet à l'échelle du centre, serait bénéfique à plusieurs égards : • pour mettre en valeur le patrimoine bâti : l'espace public constitue le cadre des constructions • pour privilégier la circulation piétonne, en diminuant l'impact de la circulation automobile. En ce sens, l'élargissement du trottoir de la rue de la République entre l'école Jean Jaurès et l'entrée du parking faisant face à la Poste est envisagé. • pour valoriser l'activité commerciale. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 67 LES DYSFONCTIONNEMENTS – POSSIBILITES D'EVOLUTION Ces vingt dernières années, la gare a généré un flux d'automobiles venant des communes alentours en constante augmentation. La qualité de l'espace public, donc du paysage urbain et de la vie quotidienne des Saint-Rémois en a souffert. Par ailleurs, certains terrains sont aujourd'hui peu ou mal utilisés. Propriétés communales, ils constituent des opportunités exceptionnelles permettant d'envisager une opération de revitalisation et de dynamisation du centre ville. Leur aménagement permettra de répondre aux besoins actuels en matière d'équipements et de logement et de dynamiser la structure commerciale existante. III.2 - LES DIFFERENTS QUARTIERS LES QUARTIERS D'HABITATION Après s'être développée dans le bourg, aux abords de l'église, l'urbanisation s'est ensuite étendue le long des voies de communication, RD 906 et RD 938. Ce tissu se caractérise par des constructions pavillonnaires de styles et d'implantations hétérogènes. Les constructions sont réparties de part et d'autre de la voie et reflètent des styles et des époques différents, depuis la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'à aujourd'hui. Le bâti remarquable est signalé par des végétaux également remarquables par leur hauteur ou leur essence (séquoia, sapin bleu …). Les extensions du bourg au Nord de l'Yvette le long des voies principales Par la suite, l'urbanisation s'est développée sous forme de lotissements datant de différentes époques, que ce soit le lotissement Moc-Souris, datant de la fin du XIXème siècle, le lotissement Beauséjour, dont l'origine remonte à 1925-1930, ou les lotissements de Rhodon et de Beauplan situés au Nord du bourg et réalisés après guerre. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 68 Le lotissement Moc-Souris Moc-Souris est un lotissement structuré par des avenues qui sont en fait des allées en terre et pierres, non goudronnées, plantées de tilleuls ou de marronniers taillés. Ces avenues desservent de grandes parcelles au milieu desquelles sont implantées les constructions, essentiellement des villas de la fin du XIXème siècle : meulière travaillée en parement, rocaillage, modénature de briques, céramiques, toitures complexes avec pièces apparentes de charpente, grille de clôture sur mur bahut … Ce type d'urbanisation s'étend aussi sur la butte Monseigneur située à proximité et dont le réseau étoilé reprend d'anciens tracés forestiers. Le lotissement de Beauséjour Au Sud-Est de la commune, le lotissement de Beauséjour (1925-1930) est structuré par des axes bordés de platanes. A la différence des autres quartiers, Beauséjour est équipé de commerces (boulangerie, restaurant) et dispose d'une maison des Loisirs et de la Culture. Le restaurant et le lac lui confèrent par ailleurs un aspect de villégiature. Ce lotissement rassemble différents styles de constructions : meulière près du lac, enduits sombres et soutenus de l'entre deux guerres dans certains secteurs. Les constructions des années 60-70 sont majoritaires, mais on retrouve des influences modernes (ouvertures horizontales, toitures terrasses sur certains pavillons). Des pavillons modestes côtoient des demeures plus cossues. Dans les jardins privés, certains végétaux de grande taille témoignent de l'ancienneté du bâti : cèdre bleu, thuya géant, pin, épicéa, sapin bleu. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 69 Le quartier du Rhodon Constitué de plusieurs lotissement, le quartier du Rhodon présente une réelle unité qui résulte notamment du plan d'urbanisme régulier qui l'organise, les rues étant perpendiculaires et formant un quadrillage sans impasse. Elles sont généralement plantées de pruniers pourpres ou de sorbiers des oiseleurs. Les constructions sont de taille et de style différents, avec diverses implantations et forment un ensemble hétéroclite. On y trouve peu d'espaces publics. Le bord du Rhodon est inaccessible et seules des passerelles le franchissent. Le quartier de Beauplan Ce quartier est le plus récent de la commune et est aujourd'hui presque entièrement urbanisé. En dehors de quelques pavillons situés en périphérie et datant des années 1930, la plupart sont récents et d'un style assez uniforme : rez-de-chaussée + combles, implantation parallèle à la rue, toits à deux pentes avec appentis … Les façades, souvent d'aspect lisse, sont parfois agrémentées par un décor simple de brique ou un élément de bois. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 70 III.3 - UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL RICHE L'église Saint-Rémy La construction initiale d'une église remonte au IXème siècle. Primitivement orientée différemment, elle a été retournée avant 1750 et s'ouvre désormais sur la rue. Elle a été décorée en 1863 par Charles Fredy de Coubertin. Son clocher marque la confluence des trois vallées (Yvette, Rhodon et Montabé) et constitue un point de repère dans le paysage. La façade de l'église sur la place du bourg Le clocher comme point de repère dans le paysage et son environnement bâti Le prieuré Saint-Paul des Aulnayes Le domaine de Saint-Paul est construit sur les rares vestiges du prieuré Saint-Paul des Aulnayes fondé au XIIème siècle. Au XIXème siècle, un château est érigé dans le parc. Le propriétaire, Honoré Ditte, reçoit à Saint-Paul de nombreux artistes dont Victor Hugo, George Sand, Gustave Moreau, Léo Delibes. Le château a été rasé en 1936. La Mairie La Mairie actuelle est une belle demeure du XIXème siècle. Elle est construite sur les caves de l'ancien prieuré de Saint Avoye, désaffecté à la fin du XVIIIème siècle, le logis et la chapelle ayant été détruits vers 1840. En retrait par rapport aux axes de communication, la Mairie est entourée d'un parc paysager de qualité qui s'étend jusqu'aux berges de l'Yvette. L'école Jean Jaurès Les bâtiments de l'ancienne Mairie-école, maintenant école primaire Jean Jaurès, ont été construits vers 1880 avec une prédominance des matériaux locaux de l'époque : la meulière et la brique. La brique joue un rôle prépondérant car elle structure la façade et assure le décor. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 71 Les lavoirs St Rémy compte de nombreux lavoirs (3 sur le Rhodon et 3 sur l'Yvette) qui se sont développés au XIXème siècle. Ils sont typiques des lavoirs de rivière et jouent un rôle important dans la mémoire collective. Le pont sur l'Yvette à Vaugien Récemment restauré, le pont sur l'Yvette, face au château de Vaugien, date de la fin du XVIIIème siècle début du XIXème siècle. Il conserve ses assises sur de vieilles fondations en bois. Les moulins Il existait 7 moulins sur la commune dont 3 subsistent encore aujourd'hui après avoir été transformés. Le moulin de Vaugien, située sur l'Yvette, était à l'origine un moulin à grains avant de connaître plusieurs usages industriels. Le moulin des Clayes, également situé sur l'Yvette, est un moulin à tan (servant à la préparation des cuirs) datant du XIXème siècle qui fut transformé en usine d'effilochage de laine vers 1892. La blanchisserie de Courcelles A l'Est de la commune, une cheminée en brique rappelle la présence de l'ancienne blanchisserie de Courcelles. Construite en 1874, elle a fonctionné jusqu'en 1945 et témoigne de l'activité industrielle développée le long des rivières avant la mise en place des réseaux d'adduction en eau. Le manoir ou ferme d'Aigrefoin Le manoir d'Aigrefoin est une ancienne ferme fortifiée transformée en Centre d'Aide par le Travail (CAT). Les douves constituent un milieu humide intéressant. Les activités horticoles développées par la ferme permettent de préserver le paysage alentour. Les châteaux La commune de St Rémy comporte un riche patrimoine de châteaux. A une certaine époque, elle en comptait cinq : • Le domaine de Beauplan comprenant une grande maison et une ferme. La maison a été démolie et en 1858 le château de Beauplan a été construit. D'une architecture lourde et peu élégante, il fut détruit en 1912. • Le château de Chevincourt, construit en 1784 au sein d'un domaine composé de bois et de fermes, a été détruit après la guerre de 1914/1918. Au bas de la propriété a été édifié un deuxième château "le Petit Chevincourt" aujourd'hui dans un grand état de vétusté. • La demeure de Saint Paul construite au début du XIXème siècle a été démolie lors de la création du centre expérimental du bâtiment et des travaux publics. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 72 Aujourd'hui, les deux demeures les plus significatives sont le château de Coubertin et le manoir du Rhodon : • L'édifice actuel du château de Coubertin remonte à la fin du XVIIème siècle. Le prestige de cette demeure, d'architecture classique assez sobre, est rehaussé par la triple allée de tilleuls centenaires qui mènent à la grille. Un long mur en pierre isole de la route le jardin des Bronzes, aménagé dans un ancien verger. Un cèdre remarquable se dresse sur la pelouse du parc. La ferme de Coubertin et son pigeonnier constituent aussi un édifice remarquable sur le plan du patrimoine et de l'architecture. Le domaine accueille la fondation Coubertin et les Ateliers Saint Jacques qui constituent des éléments importants du patrimoine culturel par les activités qui y sont exercées. Château Coubertin • Le manoir du Rhodon est une propriété privée qui date du XVIIème siècle. Les deux tours rondes qui flanquent le bâtiment allient la brique à la pierre et rappellent la polychromie des châteaux de style Louis XIII. La présence d'un colombier témoigne d'une ancienne demeure seigneuriale et constitue un symbole de prestige, d'autorité et de richesse. D'autres châteaux ont été reconstruits au XIXème siècle sur les vestiges de châteaux antérieurs. C'est le cas du château de Vaugien élevé à la place d'un édifice du XVIIIème siècle, lui-même bâti à l'emplacement d'un manoir féodal. Les majestueux platanes plantés en hémicycle ponctuent l'entrée du parc à l'anglaise qui a succédé aux jardins réguliers du XVIIème siècle. Fondation Coubertin III.3 - LES GRANDS DOMAINES Au cours des siècles, plusieurs grands domaines se sont constitués sur le territoire communal. Composés de châteaux, de parcs, de dépendances et parfois de fermes et de bois, ils marquent le paysage et symbolisent le riche passé historique de St Rémy. Deux grands domaines sont restés intacts et méritent d'être protégés : le château et le parc de Coubertin et le domaine de Vaugien. LES ANCIENS DOMAINES RECONVERTIS ET LES GRANDS EQUIPEMENTS Certains anciens domaines ont vu leur vocation d'origine évoluer, principalement, vers l'accueil d'activités. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 73 Tout en prenant en compte cette nouvelle fonction et en permettant son développement, il est nécessaire de maintenir une protection sur les éléments naturels et boisés afin de conserver la structure d'origine. C'est notamment le cas pour le domaine de Saint-Paul et le domaine de Chevincourt. Domaine de St Paul Le site de Beauplan conservera sa vocation d'activités tertiaires, sur cette partie du site, il ne reste plus grand chose du domaine d'origine. La résidence Orpéa constitue une entité qui doit être prise en compte. Son développement doit être rendu possible pour répondre aux besoins futurs tout en fixant des règles destinées à garantir l'intégration des constructions nouvelles dans le site. III.4 – LES SITES ARCHEOLOGIQUES St Rémy lès Chevreuse compte quatre secteurs archéologiques : - Le château de Coubertin et la chapelle, L'église paroissiale de St Rémy dans le village, Le prieuré Saint-Paul situé dans le domaine de Saint-Paul, L'ancien prieuré de St Rémy situé dans le village dans le secteur de la Mairie. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 74 III.5 – L’ASSAINISSEMENT St Rémy lès Chevreuse fait partie de SIAHVY (Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement Hydraulique de la Vallée de l'Yvette) qui regroupe 32 communes et assure la gestion des réseaux d'assainissement et des aménagements hydrauliques de la rivière. La commune de St Rémy est équipée d'un réseau d'assainissement qui fonctionne essentiellement en mode séparatif. Il subsiste actuellement quelques zones non desservies par le réseau collectif qui devraient être raccordées à moyen terme. Le Schéma Directeur d'Assainissement va être élaboré dans les mois qui viennent. Il établira la stratégie communale en matière d'eaux usées et précisera un plan de zonage. III.6 – L’EAU POTABLE Le réseau d'alimentation en eau potable sur la commune est concédé à la Lyonnaise des Eaux qui agit en tant que fournisseur et concessionnaire. L'eau potable provient des usines de Viry et de Morsang (91). L'unité de distribution est celle de St Rémy lès Chevreuse. Il n'existe sur la commune ni captage d'adduction d'eau potable, ni périmètre de protection d'un tel captage. III.7 – LES DECHETS La collecte des déchets est assurée par le SIOM (Syndicat des Ordures Ménagères de la vallée de Chevreuse). Le tri sélectif est pratiqué avec une approche pro-environnementale pour réduire de façon significative les émissions polluantes dues à l'incinération des déchets (le SIOM s'est engagé en 2006 dans une démarche ISO 14.001 visant à améliorer ses performances environnementales). La quantité des déchets ménagers produite annuellement par chaque habitant se situe aux alentours de 310 kg à laquelle il convient d'ajouter 167 kg/habitant d'autres déchets collectés (encombrants, végétaux, emballages, journaux, verre). Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 75 IV – RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES IV.1 – RISQUE D'INONDATION Sur la commune de St Rémy, un périmètre de zone inondable existe le long de l'Yvette. Il a été institué par arrêté préfectoral du 2 novembre 1992. Afin de prévenir tout risque d'inondation, la commune, en accord total avec la charte du Parc Naturel Régional, les préconisations de l'Agence de l'Eau Site Normandie et dans le respect des directives du SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) nouvellement mis en place, a intégré dans son PLU les points suivants : - Pas de mise en place de bassins de retenue sur l'Yvette et ses affluents, - Reconquête des zones d'expansion naturelle de crue sur les zones naturelles comme par exemple la ZNIEFF de Vaugien et partie de la future réserve naturelle régionale "Val et Côteau de St Rémy, - A l'exception du centre ville très urbanisé, les constructions nouvelles dans les zones humides devront s'édifier à une distance de 50 mètres des berges de l'Yvette, - Conservation des zones naturelles. IV.2 – RISQUE D'EXPOSITION AU PLOMB Le décret du 25 avril 2006 inclut la totalité du département comme zone à risque d'exposition au plomb. Afin de lutter contre le saturnisme, l'ensemble des raccordements au plomb doit être supprimé d'ici 2012. Ce décret impose la réalisation d'un Constat de Risque d'Exposition au Plomp (CREP) en cas de vente de tout ou partie d'immeuble à usage d'habitation construit avant 1949, sur tout le territoire français. Il est donc nécessaire que ces nouvelles dispositions figurent dans le PLU conformément à l'article L.123-13 du Code de l'Urbanisme. IV.3 – RISQUES LIES A L'AMIANTE Le décret n° 2002-839 du 3 mai 2002 (renforçant le décret n°96-97 du 7 février 1996) pris en application de l'article L.1334-7 du code de la santé publique précise que : " les immeubles bâtis dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997 doivent faire l'objet d'un constat de présence ou d'absence d'amiante et que ce constat doit être annexé à toute promesse unilatérale de vente ou d'achat et doit être également annexé à l'acte authentique". Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 76 IV.4 – RISQUE D'EXPOSITION AU BRUIT Infrastructures terrestres Les abords des infrastructures terrestres routières et ferroviaires sont soumis à des nuisances phoniques importantes. Le classement des voies en différentes catégories entraîne des contraintes d'isolement acoustique des constructions dans un secteur dont la largeur varie selon la catégorie de l'infrastructure et le type de tissu urbain. St Rémy est particulièrement concerné par les voies bruyantes. Conformément à l'arrêté préfectoral du 10 octobre 2000 pris en application des arrêtés ministériels du 9 janvier 1995 et du 30 mai 1996 relatifs à l'isolement acoustique des zones de protection sont à prévoir pour les bâtiments d'habitation et les bâtiments d'enseignement implantés dans les tronçons d'infrastructure mentionnés ci-dessous. Voies non communales Nom de l'infrastructure Délimitation du tronçon Catégorie de l'infrastructure Largeur du secteur affecté par le bruit Type de tissu (rue en "U" ou tissu ouvert) RD 5 RD 906 Totalité Totalité 4 3 30 m 100 m Tissu ouvert Tissu ouvert RD 938 Limite Magny-leshameaux PR 14+441 (RD 5) 3 100 m Tissu ouvert RD 938 PR 14+441 (RD 5) PR 15+573 4 30 m Tissu ouvert RD 938 PR 15+573 Limite Essonne 4 100 m Tissu ouvert Nom de l'infrastructure Délimitation du tronçon Catégorie de l'infrastructure Largeur du secteur affecté par le bruit Type de tissu (rue en "U" ou tissu ouvert) Chemin de Coubertin Totalité 4 30 m Tissu ouvert Voie Jean Moulin (Beauplan) RD 938 Avenue de Chevincourt 4 30 m Tissu ouvert Nom de l'infrastructure Délimitation du tronçon Catégorie de l'infrastructure Largeur du secteur affecté par le bruit Type de tissu (rue en "U" ou tissu ouvert) RER B Limite Essonne Gare de St Rémy lès Chevreuse 4 30 m Tissu ouvert Voies communales Voies ferrées Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 77 Pour répondre à la directive européenne du 25 juin 2002, St Rémy devra réaliser la carte stratégique du bruit. Un colloque d'information pour la mise en œuvre de cette mesure a été organisé par la Région Ile de France en avril 2006. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 78 IV.5 – INSTALLATIONS A RISQUES La commune comporte sur son territoire un silo appartenant à la Société Max Dupont qui est soumis à la législation des installations classées (soumises à déclaration) et implique pour toute nouvelle construction d'observer une distance d'isolement autour dudit silo. La commune est en cours des négociations avec le propriétaire pour la démolition du silo et la construction à sa place d'une résidence pour étudiants et jeunes travailleurs. Le classement du silo résulte des risques d'exposition liés au stockage des grains. Aucune pollution du sol est susceptible d'être engendrée par cette activité. Le silo est hors activité depuis ces dernières années. Si l'emplacement du silo se révélait pollué ponctuellement son réaménagement serait réalisé conformément aux directives de la circulaire du 8 février 2007 relative aux sites et sols pollués. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 79 BILAN : POTENTIALITES, CONTRAINTES ET ENJEUX Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 80 UNE VILLE AU CŒUR D'UNE VALLEE REMARQUABLE Les particularités du site de St Rémy lès Chevreuse, à la jonction des vallées de l'Yvette, du Montabé et du Rhodon, porte du Parc Naturel et terminus de la ligne B du RER, expliquent l'identité complexe de la commune. Sa croissance démographique et urbaine au cours du XXème siècle a respecté espaces verts et boisés. En contact direct à la fois avec les zones urbanisées de la vallée de l'Yvette et les secteurs naturels du parc Naturel Régional, St Rémy est l'élément de transition paysagère entre milieux urbains et ruraux. Elle offre donc des facettes multiples qui se côtoient sans jamais se heurter : - cadre naturel remarquable de la Vallée de Chevreuse avec ses collines boisées - ambiance champêtre des prairies où paissent des bovins à proximité de la gare RER - forme urbaine traditionnelle du centre ville à l'allure du bourg rural avec ses maisons traditionnelles, son église et ses lavoirs - patrimoine architectural riche avec châteaux et bâtisses prestigieuses (Château de Coubertin, Mairie) - modernité des équipements récents (Centre Culturel Jean Racine, marché) Le développement urbain s'est effectué dans le respect de son environnement naturel, sans étalement excessif ni dégradation du cadre de vie. C'est également dans cet esprit que la commune a su implanter des pôles économiques dans des domaines très spécialisés de pointe (domaine de St Paul, Gaz Transport Technique, Fonderie St Jacques par exemple) mais parfaitement intégrés dans le paysage d'exception. Faire partie du PNR est pour St Rémy un gage de pérennité de son cadre préservé, entouré de verdure, et de son image de ville à la campagne. Mais ces atouts peuvent se révéler être à double tranchant et devenir les fragilités de St Rémy. Ainsi, les prescriptions de préservations des paysages préconisés par le PNR peuvent être comprises dans un sens non évolutif et engendrer un réflexe de "protectionnisme" qui empêche toute évolution. Implantée dans un des secteurs les plus beaux mais aussi les plus convoités d'Ile de France, St Rémy est confrontée à une importante pression foncière qui fait grimper les prix de l'immobilier jusqu'à rendre impossible pour les jeunes ménages de se loger sur la commune. De ce fait, St Rémy connaît depuis ces dernières années une certaine stagnation démographique qui risque de poser à terme des problèmes de déséquilibres entre les différentes tranches d'âge de la population et des conséquences sur les équipements publics. Par ailleurs, la position de St Rémy comme gare d'arrivée du RER B, donc gare de rabattement, et comme confluent de deux voies départementales très fréquentées amènent sur le territoire communal une circulation de véhicules trop importante et des parkings disproportionnés par rapport à la taille de la commune. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 81 QUI DOIT AFFIRMER SA DIFFERENCE DANS UN DEVELOPPEMENT MAITRISE Pour enrayer le phénomène de stagnation démographique qui tend à s'accompagner d'un certain déclin économique, surtout visible sur la structure commerciale du centre ville, la commune doit affirmer son identité de ville active qui allie passé et futur, urbanité et ruralité. L'enjeu primordial pour St Rémy consiste à mettre en œuvre un développement maîtrisé de l'ensemble des composantes de la ville et pour ce : ⇒ diversifier l'offre d'habitat pour essayer de garder et d'attirer des jeunes ménages ⇒ maintenir la mixité sociale ⇒ conforter le centre dans sa multifonctionnalité d'habitat/commerces/services/déplacements ⇒ redynamiser le secteur économique et accroître l'attractivité de la commune pour de nouvelles implantations ⇒ intégrer le développement durable dans la quotidienneté de la vie des Saint-Rémois ⇒ garder la qualité des paysages, des espaces naturels et agricoles, malgré les diverses pressions foncières actuelles dues à la proximité de grands pôles d'emplois et d'habitat et au futur projet de développement du plateau de Saclay En termes de développement de l'habitat, l'objectif réside dans une diversification de l'offre et de l'introduction systématique dans chaque nouvelle réalisation de 25 % de surface hors œuvre nette affectée aux logements aidés, apportant ainsi la mixité sociale souhaitée. Ce développement urbain peut se faire à St Rémy dans le périmètre du centre ville, à proximité de la gare, sans extension de l'urbanisation actuelle. Le développement économique doit intégrer plusieurs axes : - la consolidation des sites actuels avec une augmentation des droits à construire, dans le respect de l'environnement (domaine de St Paul, site de Gaz Transport Technique et des anciens AGF) - la redynamisation du secteur des commerces et des services par la création de nouveaux locaux en centre ville - la diversification des secteurs d'activité avec le développement du tourisme et la réalisation de structures d'accueil (hôtels, résidences hôtelières, chambres d'hôtes) La prise en compte du développement durable porte à la fois : - sur des actions publiques : réalisation de circulations douces, améliorations des cheminements pour les piétons, engagement pour que les constructions d'équipements publics répondent aux normes du Haute Qualité Environnementale - sur des actions privées : autorisation des constructions en bois, des panneaux solaires et des toitures végétales Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 82 LE PADD : RAISONS DES CHOIX RETENUS Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 83 Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable de St Rémy lès Chevreuse affirme la volonté de concilier développement urbain modéré pour pérenniser l'équilibre socio-démographique actuel et protection des paysages, dans le respect des prescriptions de la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. Il traduit également la préoccupation de s'inscrire dans une dynamique de préservation de l'environnement à travers : • l'insertion des secteurs potentiels de développement de l'habitat dans le tissu urbain existant et plus particulièrement en centre ville, à proximité des transports en commun et des équipements • l'augmentation du réseau de circulations douces • l'encouragement des projets de construction à Haute Qualité Environnementale Ces objectifs s'expriment dans les axes du PADD qui se regroupent autour de grandes orientations : CONFORTER LE DYNAMISME DU CENTRE L'attractivité du centre ville est liée à la pluralité de ses fonctions et à la diversité de ses habitants tant en âge qu'en catégorie socioprofessionnelle. Or ces dernières années, l'évolution montre une perte de dynamisme du centre avec la fermeture ou le déclin de commerces de proximité et une absence d'offre de logements susceptibles d'attirer des jeunes ménages. Il s'agit dans les années à venir d'essayer d'enrayer ce phénomène, de diversifier l'offre de logements pour tendre vers davantage de mixité sociale et urbaine et de développer l'offre commerciale de proximité. Pour ceci, la commune dispose de terrains qu'elle a acquis et de secteurs qui sont à valoriser. Ces divers secteurs sont : • le site de la Poste sur lequel l'opération de construction de logements s'accompagne de la réimplantation des bureaux de la Poste • l'ancien site EDF rue de la République, propriété de la commune qui permettra un aménagement global de ces terrains avec une réalisation mixte logements/commerces/équipements et la création d'une liaison douce entre la rue de la République et la rue des Écoles. • le site "des sœurs", rue Victor Hugo, actuellement non bâti, dont l'aménagement permettra l'implantation d'un équipement public socio-culturel (Maison des Associations), la réalisation de logements et la préservation de l'espace naturel en fond de terrain qui viendra prolonger celui du parc de la Mairie • le secteur face à la gare a tendance à péricliter alors qu'il bénéficie d'une situation privilégiée. Son aménagement, à long terme permettra de lui donner une densité plus urbaine près des transports en commun avec la réalisation de logements, locaux commerciaux et de services de proximité. L'ensemble de ces réalisations va s'accompagner de différents dispositifs afin de rendre le centre ville plus facilement accessible et de privilégier les modes de déplacement doux, notamment la circulation des piétons : - aménagement de la rue de la République pour élargir les trottoirs et ralentir la circulation automobile - sécurisation de cet axe par le traitement des carrefours sous forme de mini ronds-points - interconnexion des circulations douces dans le centre ville Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 84 MOBILISER LE POTENTIEL ECONOMIQUE La commune vit une certaine fragilisation de son secteur économique malgré son fort potentiel : fermeture ou délocalisation d'entreprises importantes, sites désaffectés ou avec des droits à construire restreints. Le PADD définit les orientations d'une politique communale pour créer une nouvelle dynamique au niveau des entreprises déjà implantées en leur donnant des potentialités d'évoluer sur place, pour attirer de nouvelles activités en optimisant les zones qui leur sont destinées et également redonner un nouvel élan aux commerces et services. POURSUIVRE L'OFFRE D'EQUIPEMENTS L'objectif de la commune est de s'adapter aux nouveaux besoins émergeants des habitants au travers des équipements nouveaux et aussi de mettre à niveaux des équipements vétustes : - reconstruction du gymnase - réalisation d'un pôle d'équipements plurigénérationnel sur le site EDF - réalisation de la Maison des Arts et des Associations PROMOUVOIR UNE VILLE ECOLOGIQUE Cette orientation illustre la prise en compte au niveau local des préoccupations sur le réchauffement climatique et la préservation de l'environnement. La mise en place de dispositifs et d'aménagements publics comme le développement des modes de déplacements doux pour encourager l'usage de la marche à pied et le vélo, l'instauration d'axes de circulation "apaisée", l'engagement d'appliquer les normes Hautes Qualité Environnementale aux constructions des nouveaux équipements, vont dans le sens d'agir au quotidien pour tendre vers une ville plus écologiquement responsable. AFFIRMER L'IDENTITE DES PAYSAGES Le cadre naturel de St Rémy est protégé au travers de différents dispositifs : Charte du PNR, classement des espaces boisés, préservation des sites inscrits. L'orientation du PADD porte sur la reconnaissance et la valorisation des paysages identitaires de St Rémy et vient compléter ces dispositifs : ouvertures visuelles, reconquête et revalorisation des paysages champêtres des prairies, protection des fonds de vallée et des espaces le long de l'Yvette, qualité du cadre bâti et requalification des espaces publics. MOBILISER LE POTENTIEL CULTUREL ET ARTISANAL A travers cet axe, la commune soutien le savoir faire d'excellence dans le domaine des métiers d'arts (menuiserie, ébénisterie, ferronnerie, taille de la pierre, chaudronnerie d'art). Elle cherche aussi à soutenir l'installation d'artisans, artistes et commerces d'art, perpétuant ainsi sa vocation de terre d'accueil et de culture. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 85 CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES ZONES Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 86 Le plan de zonage du Plan Local d'Urbanisme prend en compte la diversité de l'occupation de l'espace communal : • des zones urbaines • des zones naturelles • une zone agricole Le PLU ne comporte aucune zone à urbaniser, la totalité du développement urbain prévu étant situé dans le tissu bâti existant. ZONES URBAINES La délimitation des cinq zones urbaines a été motivée par des critères de morphologie urbaine, différente selon les secteurs. Pour certaines d'entre elles, elles comportent des sous secteurs qui prennent en compte les spécificités de certains quartiers. Zone UA Il s'agit du secteur urbain aggloméré dense du centre ville dont la forte densité s'appuie sur des petites parcelles. Des dispositions visent à édifier les futures constructions en harmonie avec le bâti actuel et à renouveler le centre ville. La hauteur totale autorisée est celle du bâti existant, soit 13 m, sauf dans le sous secteur UAa où elle est fixée à 11 m maximum pour tenir compte du dénivelé entre la rue Ditte et la rue Chesneau et dans le quartier de Courcelles pour une meilleure intégration au bâti. Le COS a été abandonné. Le contrôle de la densité du bâti est assuré par la conjugaison des règles : emprise au sol, hauteur et marges de recul. L'emprise au sol est importante (0,70) afin de permettre d'occuper une grande partie de la parcelle. L'objectif de garder au centre ville son ambiance actuelle a conduit à élaborer des prescriptions précises sur l'aspect extérieur des constructions, en collaboration avec l'Architecte des Bâtiments de France. Zone UE Cette zone concerne la majeure partie des quartiers d'habitat peu dense à prédominance pavillonnaire (Beauplan, le Rhodon, Moc Souris, la Guiéterie, Beauséjour) où les constructions sont la plupart du temps en retrait par rapport aux voies. Des sous secteurs ont été créés pour prendre en considération les spécificités de certains lotissements. La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage. Le COS a été maintenu. Il est modulé selon les quartiers et varie entre 0,30 et 0,35. L'objectif est de permettre à cette zone pavillonnaire d'évoluer sans changer de morphologie et en essayant de limiter les divisions de terrains par l'intermédiaire de l'application du principe de la SHON résiduelle. Zone UH Elle comprend les secteurs d'habitat individuel qui se sont développés le long des voies : rue de Paris, avenue du Gal Leclerc, rue Ditte. Les terrains y sont de superficie plus importante que dans la zone UE. La hauteur reste fixée à 9 m au faîtage. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 87 Les marges de recul sont plus importantes que dans les autres secteurs pavillonnaires pour tenir compte de la taille des terrains et préserver le paysage urbain actuel constitué de longues parcelles comportant un bâtiment sur rue et un grand espace planté à l'arrière. Aux secteurs UHa correspond une densité plus forte. Zone UF Cette zone concerne uniquement deux secteurs, l'un à Beauplan, l'autre en limite du quartier du Rhodon, et accueille des maisons de retraite et des résidences pour personnes âgées. La hauteur reste fixée à 14 m au faîtage. Le COS a été supprimé et le contrôle de la densité est assuré par la conjugaison des règles : emprise au sol, hauteur et marges de recul. Cette zone n'est pas appelée à connaître de changements compte tenu de la date relativement récente des constructions et de leur affectation. Zone UL Elle recouvre les zones d'activités actuelles : Domaine de St Paul et Beauplan. L'objectif des dispositions du règlement est de favoriser le maintient des activités et l'accueil de nouvelles entreprises grâce à une constructibilité accrue, sans augmenter l'emprise des zones UL actuelles. Les principales règles applicables sont : - abandon du COS - hauteur 15 m - emprise au sol 40 % ZONES NATURELLES Elles ont été délimitées selon des critères différents qui prennent en considération l'état actuel. Zone N Cette zone naturelle à caractère écologique englobe les espaces boisés, les prairies dans les fonds de vallées, les zones naturelles d'intérêt faunistique et floristique, les espaces sensibles, les futures réserves naturelles. Seul l'extension mesurée des constructions existantes et les abris à bétail y sont autorisés. Zone 1N Elle concerne les espaces verts aménagés : terrain de sports, de loisirs, parc de la Mairie. Des constructions liées à la vocation de ces espaces peuvent être autorisées. L'emprise au sol reste limitée à 5 % ainsi que la hauteur (7m). Zone 2N Elle englobe : - le Centre d'Aide pour le Travail à Aigrefoin - les ateliers St Jacques et la Fonderie de Coubertin - le château de Coubertin Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 88 Seules sont admises les constructions liées à la vocation actuelle de ces zones. Leur environnement naturel y est protégé. ZONE AGRICOLE Il s'agit des espaces agricoles : Plaine de Chevincourt, Plaine de Raigonant, ferme de Coubertin. Toute construction non liée à l'activité agricole est interdite. Le PLU affirme nettement la volonté de conserver l'ensemble de la zone agricole actuelle. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 89 CHOIX DU REGLEMENT ET LIMITATIONS ADMINISTRATIVES DE L'UTILISATION DU SOL Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 90 Les choix opérés dans la rédaction du règlement reposent sur l'identification des principales caractéristiques de chacune des zones. Sans bouleverser le règlement antérieur, il a été recherché une meilleure adaptation à l'évolution urbaine de St Rémy lès Chevreuse et la continuité de la politique de protection des paysages. Ces objectifs, adaptés à chacune des zones a conduit à : • l'abandon du COS sur la grande majorité des zones urbaines, à l'exception des zones pavillonnaires UE et UH. L'application du coefficient d'occupation des sols peut donner lieu à des limitations du droit à construire sans effet sur le paysage urbain. • le maintien du COS dans les zones pavillonnaire avec application de la règle du COS résiduel en cas de division de terrain. Cette prescription a pour but de limiter les divisions de terrain et empêcher une densification de ces quartiers pavillonnaires. Le COS a été différencié selon les secteurs pour conserver leur paysage urbain actuel et leurs caractéristiques propres. • la réglementation des emprises au sol des constructions, les hauteurs et les marges de recul, éléments essentiels pour la construction du paysage urbain • la préconisation de règles précises pour l'aspect extérieur des bâtiments et des clôtures surtout en zone urbaine afin de préserver l'image de la ville • l'obligation dans toutes les zones de réaliser un pourcentage minimal d'espaces libres plantés • l'obligation dans le secteur du centre ville de réaliser 25 % de logements sociaux pour toute construction de plus de 5 logements afin d'assurer la mixité sociale dans les nouveaux projets L'ABANDON DU COS DANS CERTAINES ZONES L'application du Coefficient d'Occupation des Sols peut empêcher, dans des secteurs relativement denses comme ceux des secteurs anciens, toute évolution et adaptation des constructions aux besoins des occupants et engendrer une dégradation progressive du bâti. L'aménagement de combles ou la création d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur d'un volume existant – qui reste inchangé dans son aspect extérieur – sont sans effet sur le paysage bâti. Par ailleurs, l'application de l'ensemble des autres règles détermine le niveau de constructibilité des parcelles. L'EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Le coefficient d'emprise au sol (rapport entre la surface au sol occupée par le bâti et la surface du terrain) est révélateur de l'impact de la construction dans le paysage urbain. Un coefficient moyen d'emprise, établi à partir de l'analyse des emprises bâties existantes, a été calculé pour chacune des zones afin de conserver la morphologie urbaine actuelle et de permettre néanmoins un certain degré d'évolution ou d'adaptation du bâti. LA HAUTEUR ET LES MARGES DE RECUL La hauteur est un élément essentiel pour la définition de la volumétrie des bâtiments et la création du paysage en ville. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 91 A St Rémy lès Chevreuse elle varie selon la typologie urbaine et les quartiers : le centre ville avec son architecture rurale dense mais pas très haute, les secteurs pavillonnaires relativement bas, le domaine de St Paul avec ses bâtiments d'activités et une partie de Beauplan avec les immeubles collectifs. La hauteur des constructions varie donc entre 9 m et 15 m selon leur implantation dans la ville. Les marges de recul sont adaptées également à la typologie urbaine : - dans le secteur central, l'implantation à l'alignement est la règle générale - dans les secteurs pavillonnaires, les retraits prévus ont pour objectif de conserver le paysage relativement diffus du bâti - dans les secteurs d'activités, les retraits ont pour but d'intégrer la volumétrie des constructions dans un espace très végétal et de créer des espaces de transition entre la voie et le bâti L'ASPECT EXTERIEUR DES BATIMENTS Il a paru important d'apporter des prescriptions précises pour les futures constructions et extensions afin de préserver ou d'obtenir un paysage urbain de qualité. Une attention particulière a également été portée à l'aspect des clôtures comme élément constitutif du paysage urbain. Dans l'ensemble des zones urbaines, les prescriptions de l'article 11 visent à maintenir et à obtenir, pour les constructions futures, la même qualité du cadre de vie et de ville. LES ESPACES LIBRES ET LES PLANTATIONS Pour préserver et renforcer la qualité du paysage urbain, l'article 13 du règlement de chaque zone prévoit l'obligation de planter les espaces libres des parcelles. LES EMPLACEMENTS RESERVES La loi du 13 décembre 2000 maintient la possibilité pour la commune d'instaurer, sur les zones urbaines, des emplacements réservés pour les voies et ouvrages publics, les installations d'intérêt général et les espaces verts. Conformément aux dispositions de l'article L. 123-1, §8, le PLU fixe les emplacements réservés aux voies, ouvrages publics et aux installations d'intérêt général. A St Rémy sept emplacements réservés sont inscrits au PLU : - l'élargissement de voirie et aménagement du carrefour rue Ditte, rue de Vaugien, angle rue de Paris afin d'améliorer la visibilité - l'aménagement du débouché sur la RD 938 de la voie d'accès au domaine de St Paul - la réalisation d'un rond point chemin du Pressoir/chemin de Coubertin - l'aménagement d'une liaison piétonne rue Ditte - l'aménagement d'une circulation douce sur le chemin rural n°27 Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 92 LES ESPACES BOISES CLASSES Conformément aux dispositions de l'article L. 130-1 du Code de l'Urbanisme, le PLU peut classer comme espaces boisés les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignement. A St Rémy les espaces boisés classés recouvrent une grande partie du territoire communal et traversent la commune d'Est en Ouest, de part et d'autre de l'Yvette. L'ensemble de ces espaces boisés classés sont conservés à l'exception de ceux constitués par des taillis, qu recouvrent les prairies humides à reconquérir. LES ESPACES BOISES OU PLANTES A PROTEGER Conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme, le PLU peut identifier et localiser les éléments de paysage à protéger et à mettre en valeur. L'article L.442-2 précise que tous travaux ayant pour effet de détruire un élément du paysage identifié par le PLU doivent faire l'objet d'une autorisation préalable. Ont été recensés sur l'ensemble du territoire des arbres isolés et des alignements remarquables à conserver et la plaine de Chevincourt. LES SITES NATURELS PROTEGES Il existe sur la commune des sites classés et inscrits : • sites classés : vallées de la Mérantaise, du Rhodon, de Chevreuse, le CR n°16 de Chevreuse aux Molières, le CR 19 dit du Pressoir, le CV n°4, l'Yvette, les bois d'Aigrefoin, de Chevincourt, de Voisin et d'Ors. • sites inscrits : vallée de Chevreuse, domaine de Beauplan Ces différents sites ont été répertoriés et sont portés au Plan de Servitudes d'Utilité Publique du PLU. Des dispositions ont été prises dans le règlement du PLU afin d'assurer leur protection. LES ZNIEFF Les parties du territoire communal identitaire comme Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique Floristique et Faunistique ont été classées en zone N où les règles de constructibilité sont très limitées : - extension mesurée des constructions existantes - aménagements intégrés dans un schéma de fréquentation des milieux naturels - abris de bétail d'une superficie maximale de 20 m² LES ZONES SUBMERSIBLES Le long de l'Yvette a été instituée une zone qui a pour objet la sauvegarde du libre écoulement des eaux. A St Rémy, elle prend plusieurs formes, en accord avec la charte du PNR, les préconisations de l'Agence de l'Eau Seine Normandie et dans le respect des directives du SAGE : - pas de mise en place du bassin de retenu sur l'Yvette et ses affluents Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 93 - reconquête de zones d'expansion naturelle de crue (par exemple sur la nouvelle réserve naturelle de Vaugien) - à l'exception du centre ville, pas de construction nouvelle dans les zones humides avérées qui sont repérées au plan de zonage comme zones non aedificandi LES BATIMENTS A PROTEGER Outre les constructions inscrits dans l'inventaire des Monuments Historiques qui figurent sur le plan de servitudes d'utilité publique et qui bénéficient d'un périmètre de protection, un certain nombre de bâtiments ont été répertoriés pour leur intérêt architectural et patrimonial et font l'objet d'une protection conformément à l'article L. 123-1-7 du code de l'urbanisme et à la loi paysage du 8 janvier 1993. Ce document est en annexe du règlement de PLU. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 94 BILAN DU PASSAGE DU POS AU PLU Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 95 En termes d'économie générale, le PLU est resté sensiblement sur les mêmes délimitations des zones urbaines que dans le POS précédent. Les choix retenus dans le zonage du PLU sont : • l'intégration dans le PLU de l'opération réalisée (ZAC de Beauplan) • la modification d'une partie de la zone constructible du domaine de St Paul (Zone UL) et sa compensation en espace naturel • l'adaptation des périmètres des secteurs urbanisés en limite de Gif sur Yvette pour favoriser leur évolution • l'intégration des "dents creuses " rue de Paris en zone constructible • la suppression des espaces boisés classés situés dans les prairies humides aux lieux dits "les Prairies de Vaugien", "les Prés de la Chaîne", "les Grands Prés de Vaugien" à la demande du PNR pour redonner à ces espaces leur vocation d'origine Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 96 POS Désignation de la zone UA Centre urbain ancien Taille terrain Aucune prescription Retrait voie 0m et 5m Retrait limites séparatives Sur les limites aboutissant aux voies PLU Emprise Aucune prescription Hauteur au faîtage 12m et 10m en UAa COS 0,80 Si habitation + commerce + bureau = 1,10 Désignation de la zone UA Centre urbain ancien Taille terrain Retrait voie Aucune prescription A l'alignement ou en retrait maxi 5m Limites séparatives 70% UE Habitat pavillonnaire, commerce, artisanat 400 m minimum 5m 25% + 10% pour annexes 9m UE : 0,30 UEa : 0,25 Si projet mixte : UE : 0,50 UEa : 0,45 14m UF : 0,30 UFa : non réglementé Extension autorisée pour existants nonconformes à ces règles UF UH Secteur de résidences pour personnes âgées Habitat individuel implanté isolément Aucune prescription UH : 1000m² UHa : 800m² 8m 5m 8m -UH : 5m (sans baies ouvrantes de pièces principales) ou 8m (avec ouvertures) -UHa : sur une limite ou 5m (sans baies ouvrantes) ou 8m 20% 15% + 10% pour annexes 9m UH : 0,15 UHa : 0,20 15m UL : 0,40 ULa : 0,20 ULb : néant 12 m Non réglementé Emprise Hauteur au fâitage COS 13 et 11m en UAa Non réglementé 25% + 10% pour annexes UEc : 40% 9m UE : 0,35 UEa, UEb, UEd, UEf et UEg : 0,30 UEc : non réglementé UE Habitat individuel, commerce, artisanat UEc : collectifs Aucune prescription 5m -UE : limites séparatives ou 2,50m ou 5m (baies ouvrantes) -UEa (Vallée du Rhodon) : 2,50m des limites ou 5m (baies ouvrantes de pièces principales) -UEb (Moc Souris) : 5m sauf bâtiments annexes -UEc (Beauplan, immeuble) : H=L minimum 8m -UEd (Grand Rhodon) : idem à UE - UEg (partie Est Grand Rhodon) : sur limite séparative ou 2,50m ou 5m (baies ouvrantes) UF Secteur de résidences pour personnes âgées Aucune prescription 8m Constructions : 8m Piscine non couverte : 2,50m UF : 35% UFa : 20% 14m Non réglementé UH : 15% + 10% pour annexes UHa : 20% + 10% pour annexes 9m UH : 0,20 UHa : 0,25 40% 15m Non réglementé 2 secteurs UE et UEa Implantation sur les 2 limites séparatives ou 2,50m ou 5m (baies ouvrantes de pièces principales) Retrait limites séparatives UH Habitat individuel, commerce et artisanat Aucune prescription 5m -UH : 5m sans baies de pièces ouvrantes ou 8m avec baies -UHa : 1 limite et idem que UH UL Secteurs d'activités tertiaire, recherche Aucune prescription 8m 8m Extensions autorisées IDEM que UE UL Activités, bureaux, recherche, hôtels, restaurants Aucune prescription UM Activité ferroviaire Aucune prescription 8m 8m UL = 40% ULa = 20% ULb = limité à l'emprise des bâtiments existants 5m 5m sauf les bâtiments destinés aux voyageurs et SNCF Non réglementé Cette zone a été supprimée dans la loi SRU POS Désignation de la zone NA NA UL NB NC ND Urbanisation future Zone d'urbanisation future pour bureaux, locaux enseignement Zone naturelle pouvant recevoir de l'habitat (lotissement Moc Souris) Zone agricole Zone naturelle y compris Coubertin et Aigrefoin Taille terrain Retrait voie PLU Retrait limites séparatives Emprise Hauteur au faîtage Désignation de la zone COS Taille terrain Retrait voie Retrait limites séparatives Emprise Hauteur au fâitage COS Non réglementée Aucune prescription 5m 5m Non réglementé 11m Non réglementé 600m² 5m 5m avec baies ouvrantes et 2,50m sans baies 20% + 5% pour annexes 9m 0,25 Aucune prescription Non réglementé Non réglementé Non réglementé Non réglementé Aucune prescription 20m des RN 10m des RD 6m autres voies NDb : à l'alignement 6m ou à 15m des espaces boisés classés Non réglementé ND et NDa : 13m NDb : 10m NDc et NDd : 9m ND, NDa, NDb et NDd : non réglementé NDc : 0,40 A été intégré dans zone UE, secteur UEb A N 1N 2N Zone agricole Espace naturel écologique où seul sont autorisés les extensions mesurées des bâtiments existant Zone naturelle pouvant accueillir des équipements sportifs et de loisirs Zone qui intègre Aigrefoin, les ateliers St Jacques et Coubertin H/2 mini 6m Non réglementé 9m 11m pour silos Non réglementé 10m 10m Non réglementé 4m Non réglementé 6m 6m 5% 7m Non réglementé 6m 6m Non réglementé 13m Non réglementé Aucune prescription 6m 20m de la RD 938 Aucune prescription De taille suffisante à pouvoir accueillir un assainissement autonome De taille suffisante à pouvoir accueillir un assainissement autonome LA JUSTIFICATION DE LA REGLE Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 96 A St Rémy, le règlement met en œuvre l'ensemble des articles avec des différences selon les secteurs de la commune auxquels ils s'appliquent. Ces règles peuvent se regrouper en neuf catégories : • occupation et utilisation du sol interdites ou admises sous condition (articles 1 et 2) • desserte des terrains (article 3 et 4) • taille des terrains (article 5) • implantation des constructions (articles 6, 7 et 8) • emprise au sol des bâtiments (article 9) • aspect des constructions et protection du patrimoine et du paysage (articles 10 et 11) • obligations en matière de stationnement (article 12) • prescriptions en matières d'espaces libres et des espaces verts (article 13) • densité (article 14) OCCUPATION ET UTILISATION DU SOL INTERDITES OU ADMISES SOUS CONDITION (articles 1 et 2) Les zones urbaines Dans les zones urbaines (UA, UE, UF, UH et UL) les interdictions retenues visent essentiellement à conserver aux différents secteurs leur identité en y interdisant toutes les occupations qui risqueraient de nuire à l'environnement et seraient susceptible d'altérer leur identité. Afin d'y maintenir la diversité des fonctions, les activités non nuisantes, liées à l'activité urbains sont autorisées pour les zones UA, UE, UF, UH, sous réserve de ne pas porter atteinte au voisinage et de faire disparaître toute nuisance. La zone UL est destinée à pouvoir accueillir des bureaux, des locaux pour la recherche et l'enseignement, des hôtels et restaurants et des activités à l'exception de celles classées type SEVESO. Par ailleurs, ces deux articles ont pris en compte les contraintes liées aux risques d'inondation le long de l'Yvette ainsi que celles concernant l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits de transports terrestres. La zone naturelle A Saint Rémy lès Chevreuse, trois zones naturelles ont été différenciées. La zone N correspond à une zone naturelle écologique où seules les extensions mesurées des bâtiments existants sont autorisées afin de conserver la qualité des paysages naturels et de sauvegarder les milieux de la faune et de la flore. La zone 1N est plutôt vouée aux loisirs, aux sports et aux bâtiments publics. Seules les constructions liées à la vocation de ces espaces peuvent y être édifiés. La zone 2N concerne des espaces naturels dans lesquels sont implantées des activités très spécifiques, comme le CAT d'Aigrefoin, les ateliers St Jacques, la fonderie de Coubertin, le Château de Coubertin. Les constructions autorisées doivent être liées à ces activités sous réserve qu'elles ne remettent pas en cause le caractère naturel de la zone et la qualité des paysages. La zone agricole Seules les activités strictement liées à l'exploitation agricole sont autorisées. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 97 DESSERTE DE TERRAINS (articles 3 et 4) L'article 3 concerne les conditions d'accès des terrains et les caractéristiques des voiries publiques ou privées. Dans l'ensemble des zones urbaines, les règles visent à prévoir des accès permettant de desservir aisément les constructions, en particulier pour les engins de lutte contre l'incendie et des services de sécurité. Dans la zone naturelle, les règles reprennent les mêmes principes que pour les zones urbaines. L'article 4 porte sur la desserte des terrains par les réseaux (eau, assainissement, électricité, téléphone, réseaux câblés). Afin de soulager le réseau séparatif et dans un souci de développement durable, il a été prévu de traiter les eaux pluviales prioritairement "in situ", par infiltration, dans l'ensemble des zones urbaines. CARACTERISTIQUES DES TERRAINS (article 5) Sur l'ensemble des zones urbaines, il n'y a pas nécessité de prévoir des caractéristiques particulières pour les terrains car l'ensemble des autres articles du PLU garantissent la morphologie urbaine voulue. En zones 1N et 2N, la taille du terrain est conditionnée aux besoins induits par l'installation d'un assainissement autonome. IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS (articles 6 – 7 – 8) L'implantation des constructions par rapport aux voies Il s'agit à travers cet article de préserver les caractéristiques urbaines de chaque zone car il détermine la perspective de la rue et contribue au paysage. Dans la zone UA, l'objectif de cet article est de préserver une des caractéristiques du tissu du centre, à savoir, l'implantation des constructions à l'alignement. Ce respect de l'alignement est cependant lié à l'obligation d'avoir un trottoir en façade des parcelles de 2m de large minimum. Cette règle est assouplie avec des possibilités de retrait. Dans les zones UE et UH, le recul minimum de 5m a comme objectif de préserver le paysage jardiné des rues pavillonnaires. Pour la zone UF, il s'agit d'un constat de l'existant car cette zone n'est pas appelée à évoluer. Dans le zone UL, le retrait important de 8m minimum par rapport à la voie est à même de diminuer l'impact négatif des bâtiments relativement importants et d'assurer leur intégration dans un environnement qui est resté très boisé et végétal. Dans la zone naturelle et agricole, les retraits par rapport aux voies doivent être de 6 m minimum ou répondre aux exigences édictées par le classement des infrastructures. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 98 L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives Dans les zones urbaines, l'objectif recherché est celui de conserver à chaque zone son caractère propre. Dans la zone UA, la mitoyenneté entre bâtiments est obligatoire sur au moins une limite latérale. En zone UE, la possibilité d'implantation sur une ou les deux limites latérales subsiste. Pour les autres zones, la règle impose un recul par rapport aux limites latérales afin de préserver la morphologie urbaine avec un tissu bâti "lâche". Dans la zone naturelle se retrouve le même souci de respecter le paysage et de s'y intégrer le plus possible, d'où l'obligation d'un retrait. La distance entre deux bâtiments sur la même propriété est réglementée afin de préserver de bonnes conditions d'habitabilité et d'ensoleillement aux constructions. EMPRISE AU SOL (article 9) Le coefficient d'emprise au sol permet de limiter la partie du terrain affectée à la construction. Il a un impact direct sur le paysage urbain. Le coefficient d'emprise au sol affecté à chaque zone a été défini à partir de l'analyse des emprises bâties existantes. Il est relativement important en zone UA (70 %) car le centre ville a été bâti sur un parcellaire relativement exigu. Sur l'ensemble des zones, l'emprise au sol est très diversifiée pour tenir compte des spécificités d'occupations de l'espace qui diffère selon les secteurs. Mis à part les zones UA, le coefficient sur le reste des zones reste relativement modeste (entre 0,20 et 0,40) ; l'objectif est ici d'encadrer la densification du tissu urbain en préservant son caractère paysager. En zone naturelle, seule l'emprise de la zone 1N a été définie ; elle est très faible (5 %) pour ne pas compromettre la qualité de l'environnement et des paysages. ASPECT DES CONSTRUCTIONS ET PROTECTION DU PATRIMOINE ET DU PAYSAGE (articles 10 et 11) L'ensemble de ces articles vise à favoriser l'insertion harmonieuse des nouvelles constructions dans le tissu urbain constitué. La hauteur des bâtiments est un critère déterminant pour modeler le paysage urbain. Dans les zones urbaines cette hauteur varie selon la morphologie du tissu bâti. Ainsi, dans la zone UA, afin de conserver la volumétrie actuelle, le gabarit a été porté à 13m de hauteur totale et à 11 m dans le sous secteur UAa. Pour le reste du territoire, les hauteurs varient entre 9m (pour les secteurs pavillonnaires) et 15 m selon la zone. En zone naturelle, la hauteur varie entre 4m et 13m selon la zone considérée. Elle est portée à 9m pour la zone agricole où elle peut atteindre 11m pour les silos. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 99 Le contenu de l'article 11 a pour objectif de sauvegarder sur l'ensemble du territoire une certaine qualité des constructions afin de préserver les paysages existants. Il a donc paru important de définir des prescriptions précises en particulier dans les zones UA, UE et UH où se trouvent la grande majorité des bâtiments d'architecture traditionnelle ou remarquable. Dans les autres zones urbaines, on retrouve le même objectif à travers les critères principaux d'intégration des bâtiments à leur environnement : forme de la construction (toiture, façade, ouvertures), aspect extérieur et matériaux, morphologie des clôtures. Dans la zone naturelle, les prescriptions se fondent surtout sur le fait de ne pas porter atteinte aux sites et paysages naturels. La protection du patrimoine bâti et du paysage se réalise à travers les dispositions du PLU et notamment l'identification des bâtiments et des espaces naturels à préserver. Par ailleurs, la totalité des espaces naturels boisés, des sites classés et inscrits, bénéficient de la protection induite par leur classement. STATIONNEMENT (article 12) Les règles instituées dans le PLU tiennent compte de l'affectation des constructions et exigent que le stationnement soit réalisé en dehors des voies publiques. Des aires de stationnement pour les deux roues sont exigées. ESPACES LIBRES ET PLANTATIONS – ESPACES BOISES CLASSES (article 13) Pour préserver et renforcer l'élément végétal, très présent sur la commune, l'article 13 prévoit l'obligation de planter les espaces libres des parcelles ainsi que les aires de stationnement. Les espaces boisés classés sont maintenus en totalité dans le PLU. COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS (article 14) La détermination ou pas d'un COS répond à des objectifs sur l'évolution de l'urbanisation ou de ses mutations sur une zone. L'application du Coefficient d'Occupation des Sols, dans des secteurs denses comme celui du centre ville peut empêcher toute évolution et adaptation des bâtiments aux besoins des occupants compte tenu de la configuration du parcellaire. L'aménagement de combles ou d'un niveau de plancher supplémentaire à l'intérieur du volume existant sont par exemple sans effet sur le paysage et permettent parfois d'éviter une dégradation progressive du bâti. Ainsi il n'est pas paru utile de fixer un COS sur l'ensemble des zones (à l'exception des zones UE et UH) dans la mesure où l'ensemble des autres règles suffisent à parvenir au maintien des caractéristiques de ces secteurs et favoriser leur renouvellement. Dans les zones UE et UH, le COS varie en fonction des différents secteurs de ces zones pour tenir compte de la morphologie du parcellaire, de la densité et de la spécificité de certains lotissements. Dans la zone naturelle, seule la zone 1N a été pourvue d'un COS faible pour pouvoir y réaliser des équipements collectifs ou agrandir modérément les rares constructions qui s'y trouvent implantées. Dans la zone agricole, la définition d'un Coefficient d'Occupations des Sols a été jugée sans objet. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 100 INCIDENCES DU PLAN LOCAL D'URBANISME SUR L'ENVIRONNEMENT Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 101 Le Plan Local d'Urbanisme a été élaboré à partir d'orientations d'aménagement et de développement durable qui visent à favoriser un renouvellement urbain près des transports en commun, sans extension de l'urbanisation, dans le respect de l'environnement et des espaces naturels. Le PLU vise également à atteindre un équilibre social et une mixité des fonctions urbaines. INCIDENCES SUR LE PAYSAGE DANS LE TISSU URBAIN Les orientations du PLU viennent recomposer le paysage urbain dans des secteurs du centre ville où existent des terrains non bâtis (terrain "des sœurs"), sous utilisés (terrain EDF) ou en perte de dynamisme (îlot face à la gare). L'urbanisation progressive de ces espaces doit contribuer à redynamiser le centre par un apport de nouveaux habitants et l'implantation de commerces et services. Elle sert de cadre à un renforcement du maillage des circulations douces et met en relation étroite l'ensemble du centre et les équipements publics qui y sont implantés, avec des prolongements vers les autres secteurs de la ville. Une attention particulière a été apportée à la définition des règles relatives à l'implantation des constructions et à leur hauteur pour assurer une intégration optimale des nouveaux bâtiments dans le centre ville. Dans les autres quartiers, les règles relatives à la densité, à l'implantation et la hauteur ont été établies dans le respect des caractéristiques propres à chaque quartier. C'est le cas en particulier dans le secteur pavillonnaire où des COS différenciés ont été gardés afin de préserver leur homogénéité. DANS LES ESPACES NATURELS Le PLU aura une incidence positive sur la mise en valeur des espaces naturels. Il maintient l'ensemble des espaces boisés classés, des dispositifs de protection des espaces sensibles, des sites classés et inscrits. Afin de conforter ces dispositions, le PLU intègre les préoccupations du Parc Naturel Régional et annexe les fiches d'orientations paysagères qui concernent la commune. Le PLU prend en compte la demande du PNR pour la reconquête des prairies humides qui ont été progressivement envahies par des traités et des bois classés à tort. De plus, le PLU matérialise la création de la réserve naturelle régionale appelée "Val et Coteaux de St Rémy" qui s'étend sur environ 80 ha. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 102 INCIDENCES ENVIRONNEMENTALES L'EAU Le développement limité de l'urbanisation n'aura qu'une faible incidence sur la gestion de l'eau ; les projets sont localisés dans des secteurs déjà desservis en eau potable et les capacités actuelles du réseau peuvent admettre l'augmentation de population prévue. Par contre, le PLU prend davantage en compte la gestion des eaux pluviales que ne le faisait le POS : • dans le règlement, l'infiltration in situ des eaux de pluie est privilégiée, soulageant d'autant le réseau collectif • les risques d'inondation de l'Yvette sont abordés de manière préventive sous plusieurs aspects : - en privilégiant les zones naturelles pour l"expansion des crues - en délimitant des zones non aedificandi le long du cours d'eau - en exigeant des types de clôtures qui garantissent la libre évacuation des eaux de surface INSTALLATIONS CLASSEES Le silo implanté au sein du tissu urbain rue Pierre Curie est soumis au régime des installations classées. De plus, son activité engendre un transit de poids lourds sur des voies non dimensionnées à cet effet. Sa démolition et son remplacement par une résidence destinée à l'accueil de jeunes étudiants et travailleurs est un facteur positif pour l'environnement en termes de suppression de risques et de circulation parasite. LE BRUIT Le PLU respecte la réglementation sur l'isolement acoustique des bâtiments d'habitation contre les bruits émanant des transports terrestres. Reste posé le problème de la circulation très importante qui traverse le centre ville par la RD 938 et la RD 906. LA CIRCULATION AUTOMOBILE Le taux de motorisation était de 1,4 en 1999. Compte tenu de son accroissement d'environ 3 % par an, on peut l'estimer à 1,65 en 2007. Les opérations de logements prévues vont induire un accroissement du parc automobile local qui peut se situer entre 450 et 500 véhicules supplémentaires, soit une augmentation de 3,5 % par rapport au trafic actuel. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 103 LE PLU ET LES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 104 DISPOSITIONS LEGISLATIVES Rappel de quelques dispositions législatives prises en compte lors de l'élaboration du PLU : • des dispositions de l'article L.121-1 du code de l'urbanisme et suivants • de la loi n°75-633 du 15 juillet 1975 relative à l'élimination des déchets et à la récupération des matériaux, modifiée par le décret n°96-1008 du 18 novembre 1996, relatif aux plans d'élimination des déchets ménagers et assimilés • de la loi 79-1150 du 29 décembre 1979 modifiée relative à la publicité, aux enseignes et préenseignes • de la loi n°90-449 du 31 mai 1990 relative à la mise en œuvre du droit au logement • de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l'eau qui vise notamment à la protection de l'eau et à la lutte contre la pollution • de la loi n°93-24 du 8 janvier 1993 relative à la protection et à la mise en valeur des paysages (dont l'essentiel des dispositions relatives aux documents d'urbanisme a été transcrit dans le code de l'urbanisme) • du Schéma Directeur de la région Ile de France approuvé par décret du 26 avril 1994, en vertu de l'article L.141-1 • de la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l'environnement • de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire du 4 février 1995 • de la loi n°96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie • de la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, modifiée par le décret n°99-266 du 1er avril 1999 relatif aux aires de stationnement • de la Charte du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse adoptée par décret du 19 janvier 1999 • de la loi d'orientation agricole du 9 juillet 1999 • de la loi n°2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage • de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain • du Plan de Déplacements Urbains d'Ile de France approuvé le 15 décembre 2000 • de la loi n°2001-44 du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive, modifiée par la loi n°2001-1276 du 28 décembre 2001 et le décret d'application n°2002-89 du 16 janvier 2002 • de la loi d'orientation forestière du 9 juillet 2001 • du Schéma de Cohérence Territoriale de la haute Vallée de Chevreuse approuvé le 22 octobre 2001 • de la loi n°2003-590 du 2 juillet 2003, loi urbanisme et habitat • du Plan National d'Actions contre le bruit créé le 6 octobre 2003, actualisé le 27 avril 2004 • du Plan Climat créé le 12 novembre 2004 • de la loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 qui impose aux communes de participer à la réalisation du nombre de logements sociaux prévus par le "Plan de Cohésion Sociale" • de la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux • de la loi du 5 janvier 2006 relative à l'orientation agricole • de l'arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (RT 2005). L'objectif est d'atteindre en 2012 une consommation maximum d'énergie par bâtiment de 50 kW/h.m² par an. • de la loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement • de la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur l'eau et les milieux aquatiques • de la loi du 22 octobre 2008 "loi Grenelle 1" Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 105 CHARTE DU PARC NATUREL REGIONAL DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE La commune de St Rémy lès Chevreuse fait partie du Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse qui couvre 21 communes. Cette charte adoptée par décret en janvier 1999 est valable jusqu'à mi-janvier 2011. Le Conseil Régional a délibéré en juin 2007 pour sa mise en révision et l'extension de son périmètre sur 77 communes. La charte du PNR identifie sur la commune de St Rémy des espaces différenciés : • les espaces agricoles à pérenniser et les espaces naturels à reconquérir Le PLU maintien la totalité des espaces agricoles actuels et a affecté aux espaces naturels existants et à reconquérir une zone naturelle écologique (N). • les espaces boisés à préserver Ils sont conservés dans le PLU, à l'exception de celui situé dans les prairies de Vaugien. • Les zones naturelles d'intérêt paysager à conforter et à préserver Ces zones ont été répertoriées au PLU • Les zones naturelles d'intérêt écologique à préserver Le PLU en a répertorié six sur lesquelles des prescriptions pour leur préservation ont été prises • Les zones urbaines Les orientations générales du PNR pour la commune de St Rémy sont : - éviter toute forme de mitage préjudiciable à l'intégrité des espaces naturels - prendre en compte les éléments paysagers - privilégier les liaisons douces et les chemins - économiser et restructurer l'espace en particulier par une identification des "dents creuses" - maintenir la mixité habitat/activités - préserver la qualité urbanistique et architecturale des urbanisations au travers le règlement d'urbanisme SCHEMA DE COHERENCE TERRITORIALE DE LA HAUTE VALLEE DE CHEVREUSE Le SCOT identifie sur St Rémy les mêmes catégories d'espaces que celles énoncées par la charte du PNR. Il reprend le souhait de la charte du PNR : - en maîtrisant l'évolution spatiale au travers de la limitation des extensions urbaines - en protégeant le patrimoine naturel - en incitant le maintien et le développement des activités dans le tissu urbain existant Sur la commune de St Rémy lès Chevreuse, le SCOT prévoit à moyen et long terme (horizon 2015) de maintenir les espaces boisés classés sur les prairies humides de Vaugien, espace pour lequel le PLU prévoit un déclassement et une protection dans le cadre de la future réserve naturelle régionale, à la demande du Parc Naturel Régional. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 106 SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF) La commune de St Rémy lès Chevreuse est incluse dans le périmètre du Schéma Directeur de la Région Ile de France qui définit les orientations d'aménagement de la région à horizon 2015. Le SDRIF a été mis en révision fin 2004. Le projet est actuellement à l'enquête publique. Néanmoins, le PLU de St Rémy doit être compatible avec le SDRIF en vigueur. D'après le Porter à Connaissance fourni par les services de l'État, un des principes essentiels du Schéma Directeur d'Ile de France et du plan de déplacements urbains est l'accroissement des densités urbaines à l'approche des gares de transports collectifs. Ce principe a été intégré par la commune dans son Projet d'Aménagement et de Développement Durable. En ce qui concerne la plaine agricole de Chevincourt, le SDRIF en vigueur prévoit son urbanisation à terme. Le PLU diffère et maintient sur cette zone sa vocation agricole. Le projet de SDRIF envisage de laisser la plaine de Chevincourt en espace agricole. Dans ce cas, le PLU serait compatible avec le futur SDRIF. LE PLAN DE DEPLACEMENTS URBAINS (PDU) Ce plan a comme objectif une organisation des déplacements urbains qui satisfasse les besoins de mobilité tout en assurant la protection de l'environnement et la santé. Les orientations majeures du PDU en Ile de France sont : • la diminution du trafic automobile • le développement des transports en commun et des circulations douces • l'organisation du stationnement sur le domaine public • le transport et la livraison des marchandises de façon à réduire les impacts sur l'environnement et la circulation • l'encouragement à utiliser les transports en commun • la densification urbaine près des gares Le PLU prend en compte au niveau local les orientations à travers : • les opérations de logements prévues en centre ville, à proximité de la gare RER • la poursuite de la mise en place des circulations douces • la meilleure gestion de stationnement sur le domaine public et sur les parkings publics actuels Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 107 SCHEMA D'AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX DE L'ORGE-YVETTE Le SAGE du bassin versant de l'Orge et de l'Yvette (article L212-3 du CE) et approuvé depuis le 9 juin 2006. Les principaux enjeux du SAGE sont : • la restauration et l'entretien des milieux naturels liés à l'eau • la maîtrise des sources de pollutions • la gestion du risque inondations • l'amélioration de la qualité des eaux Le PLU de St Rémy lès Chevreuse a pris en considération les enjeux et orientations du SAGE de l'OrgeYvette. Saint Rémy lès Chevreuse – Plan Local d’Urbanisme – Rapport de présentation 108