INFILTRATION DE HANCHE AUX CORTICOÏDES
Transcription
INFILTRATION DE HANCHE AUX CORTICOÏDES
NOTICE D'INFORMATIONS MÉDICALES INFILTRATION DE HANCHE AUX CORTICOÏDES Mis à jour le lundi 19 novembre 2012 Service de médecine interne et Rhumatologie Cette notice d’information a pour but de décrire les différentes étapes de l’infiltration dans l’articulation de la hanche. Si votre cas est différent de ce qui y est décrit votre médecin vous donnera des explications plus personnelles. DE QUOI S’AGIT-IL ? Une infiltration est une injection d’un dérivé cortisonique dans l’articulation de la hanche dans le but de diminuer les douleurs et d’en améliorer la fonction (marche, activités...) pour une durée qui peut aller jusqu’à plusieurs mois. AVANT L’EXAMEN Il faut s’assurer de l’absence de contre-indication : ■ ■ ■ ■ Maladie du sang Saignements fréquents ou prolongés Infection générale en cours et suspicion d’infection de l’articulation (fièvre, frissons...) Eventuellement, traitement anti-coagulant. DÉROULEMENT DE L’EXAMEN L’infiltration s’effectue dans le service de radiologie sous asepsie stricte. Les étapes en sont les suivantes : ■ ■ ■ ■ ■ Anesthésie locale le plus souvent Désinfection de la peau Mise en place d’une aiguille stérile dans l’articulation de la hanche Injection du corticoïde sous contrôle radiologique Nettoyage et pansement Le geste ne dure que quelques minutes. Un repos strict en position allongée pendant 24 heures doit être respecté pour une meilleure efficacité. RESULTAT Dans la plupart des cas, l’infiltration diminue la douleur et améliore la fonction mais le résultat n’est pas constant. L’amélioration se manifeste en générale 48 heures après l’infiltration. COMPLICATIONS LIÉES A L’INFILTRATION Toute intervention, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales comporte un risque de complication : Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon – Paris 1/2 NOTICE D'INFORMATIONS MÉDICALES Il existe un risque théorique d’infection très faible. Une recrudescence douloureuse dans les 24 premières heures ne doit pas vous inquiéter. Le geste lui-même, est peu douloureux. APRÈS LE RETOUR A DOMICILE En cas de fièvre ou de douleur importante dans les jours qui suivent l’infiltration, il est important de contacter le médecin qui vous a infiltré ou le service de rhumatologie et si nécessaire, vous présenter au service des urgences. Il est recommandé de ne pas effectuer de chirurgie (prothèse) avant quatre mois. Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon – Paris 2/2