Règles - Vendanjeux
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Règles - Vendanjeux
Astérix & Obélix Joyeuse bagarre pour 2 joueurs à partir de 8 ans Idée du jeu Moralelastix, le chef gaulois fourbe, joue un double jeu. Ce traître a monté les Romains contre un petit village gaulois bien connu de tous. Cinq légions sont déjà en marche. Pour Astérix et Obélix, c'est l'occasion de faire la fête. Par Toutatis : des Romains tout frais ! Pendant les préparatifs de la fête du village, nos deux héros se promènent au milieu des troupes de César. Ils ont fait un petit pari pour s'amuser : ce sera à celui qui écrabouillera le plus de Romains. Couler leurs amis les pirates au passage ne fera pas de mal. Et bien entendu, Moralelastix ne doit pas échapper à sa punition bien méritée. But du jeu Celui qui, en battant les Romains, les pirates ou le traître, aura le plus de points de victoires à la fin du jeu, sera déclaré vainqueur. Matériel 30 cartes combat (15 pour Astérix, 15 pour Obélix) 40 cartes "Romains" (25 légionnaires, 5 centurions, 3 pirates, 1 traître, 1 sanglier et 5 fêtes du village) 2 figurines avec leur socle 7 jetons matérialisant les points de victoire Mise en place • Avant la première partie, détacher les pièces de jeu du carton et disposer Astérix sur le socle rouge et Obélix sur le socle bleu. • Chaque joueur choisit une figurine et reçoit les 15 cartes combat correspondantes. Chacun mélange ses cartes, les pose face cachée devant lui et en prend 5 dans sa main. • On retire les 5 cartes "fête du village" du jeu de cartes "Romains". Les cartes restantes sont divisées en 2 tas de taille égale. On mélange 3 cartes "fête du village" dans un tas, 2 dans l'autre, puis un pose ce dernier tas sur le précédent. • On dispose 16 cartes "Romains" en formation 4x4, face cachée, de manière à pouvoir les retourner facilement durant la partie. On obtient donc 4 rangées verticales et 4 rangées horizontales de chacune 4 cartes. Le reste des cartes constitue une pioche posée face cachée à côté de la formation romaine. NB : Dans la suite du jeu, le terme "rangée" désigne indifféremment une ligne ou une colonne. • Les 7 jetons de victoire sont également posés à côté du jeu et serviront au décompte final. Déroulement du jeu • Le joueur le plus costaud commence. http://perso.orange.fr/vendanjeux [email protected] 1 • • • Ensuite, les joueurs joueront leur coup (=attaque) successivement. Durant une attaque, on retourne les cartes "Romains" d'une seule rangée une à une et on peut battre les adversaires ainsi dévoilés avec les cartes combat adéquates tirées de sa main. Un joueur ne peut attaquer que des cartes situées dans la rangées choisie au début du tour. Déroulement d'un combat 1. Placer la figurine devant une rangée Au début de chaque attaque, le joueur doit choisir la rangée dans laquelle il souhaite attaquer. Pour ce faire, il place sa figurine devant la première carte de la rangée choisie (en haut, en bas, à gauche ou à droite). 2. Retourner une(des) carte(s) et taper sur les Romains Le joueur retourne la carte se situant juste à côté de sa figurine. a) Le combat est gagné • S'il s'agit d'un Romain (légionnaire ou centurion), on doit défausser une carte combat de la même couleur pour le battre. Il existe des soldats dans 5 couleurs différentes (rouge, bleu, jaune, vert et mauve). De même, les joueurs disposent de 3 cartes combat par couleur. Précision : s'il ne s'agit pas d'un soldat romain, voir ci-dessous. • Si le joueur parvient à battre la carte, elle reste face visible. • Ensuite, le joueur doit décider s'il souhaite ou non dévoiler la carte suivante. Si c'est le cas, il pose sa figurine sur la carte qu'il vient de battre. Il n'est pas permis de changer de direction ou de rangée durant son tour. • Ce n'est que lorsque le joueur décide volontairement d'arrêter son attaque (et qu'il ne souhaite donc pas retourner la carte suivante) qu'il a alors gagné son combat et peut récupérer toutes les cartes "Romains" battues qui sont restées face visible. • Les cartes "'Romains" obtenues sont posées face cachée devant le joueur. Ce sont les cartes qui serviront au décompte final. Les joueurs peuvent regarder leurs cartes gagnées à tout moment. b)Le combat est perdu • Si le joueur n'a pas la carte combat adéquate dans sa main, son attaque s'arrête aussitôt et la carte "Romains" est retournée face cachée. • Ensuite, toutes les cartes "Romains" qui avaient déjà été battues sont défaussées face visible et retournent dans la boîte. Exemple d'un tour de jeu : Astérix a retourné une carte "Romain" avec un légionnaire bleu en premier et l'a battu en sortant une carte combat bleue de sa main. Ensuite il a battu un centurion vert avec une carte verte. La troisième carte est à nouveau un légionnaire bleu. Le joueur a besoin d'une autre carte combat bleue sinon il perdrait les 2 cartes déjà battues. http://perso.orange.fr/vendanjeux [email protected] 2 3. Refaire sa main et remplir le trou dans la formation. • Lorsque l'attaque s'arrête (volontairement ou non), le joueur refait sa main à 5 cartes. S'il ne devait plus avoir de cartes à sa disposition, il mélangerait sa défausse de cartes déjà utilisées pour constituer une nouvelle pioche. • Ensuite, la formation est reconstituée jusqu'à 16 cartes en remplissant les places vides par des cartes de la pioche de cartes "Romains", face cachée. Précision : lorsque l'on ne pourra plus compléter le formation parce que la pioche est épuisée, certaines rangées auront moins de 4 cartes. Les trous dans la formation seront simplement "sautés" par les figurines. 4. Bloquer une rangée. La dernière action du tour consiste à placer sa figurine à côté de la rangée de son choix et de bloquer ainsi cette rangée des 2 côtés pour son adversaire. Une carte précise ne peut ainsi pas être bloquée mais on peut rendre son accès plus difficile pour son adversaire. Exemple : Dans le cas illustré plus haut, Obélix a bloqué la deuxième colonne en partant de la droite. Pourtant, Astérix a le droit de retourner le centurion vert car il a choisi d'attaquer la deuxième rangée horizontale. Les cartes "Romains" Bien que toutes les cartes au dos bouclier soient nommées cartes "Romains", certaines sont particulières : ✔ Les pirates (3x) : Un pirate est facile à battre. Il suffit de poser une carte combat de couleur quelconque. ✔ Le traître (1x) : le traitre Moralelastix ne se laisse pas attraper pas aussi facilement. Pour le battre il faut 2 cartes de couleur identique (peu importe laquelle) Important : pour les pirates et le traître battus, ce n'est que lorsque l'on arrête l'attaque volontairement que les cartes sont gagnées de manière certaine. ✔ Le sanglier (1x) : Qu'est-ce qui peut détourner un Gaulois d'une bagarre avec des Romains ? Un sanglier bien-sûr ! Si un des joueurs retourne la carte sanglier pendant son attaque, celle-ci s'arrête immédiatement et le sanglier est sorti du jeu. Les cartes déjà gagnées lors de ce tour ne sont pas perdues; le joueur les pose devant lui. ✔ La fête du village (5x) ✔ Si une telle carte est retournée pendant son attaque, le joueur n'a pas besoin de jouer une carte de combat. Il peut continuer son attaque. A la fin de son attaque, les cartes "fête du village" qui ont été retournées sont posées à côté de la formation romaine. ✔ Lorsque les 5 cartes "fête du village" sont retournées, la partie s'arrête immédiatement et on procède au décompte final. Le joueur ne peut pas poursuivre son attaque, les cartes qu'il a déjà gagnées au cours de son attaque lui reviennent. Fin du jeu et distribution des jetons de victoire • A la fin de la partie (lorsque l'on a retourné la 5ème carte "fête du village"), les jetons de victoire sont distribués. Seules les cartes que les joueurs possèdent devant eux face cachée vont compter. • Le jeton de victoire "chaudron" est attribué à celui qui possède la carte "traître". • Le jeton de victoire "drapeau pirate" est attribué à celui qui possède la majorité des cartes "pirates". En cas d'égalité, il n'est pas attribué. • Celui qui a obtenu la majorité des cartes "Romains" dans une couleur remporte le jeton de victoire de couleur http://perso.orange.fr/vendanjeux [email protected] 3 • correspondante. Une carte "centurion" compte comme une carte "légionnaire" mais, en cas d'égalité, le joueur ayant obtenu le "centurion" gagne le jeton de victoire. Si en cas d'égalité personne n'a de centurion, le jeton correspondant n'est pas attribué. Celui qui a la majorité de jetons de victoire gagne la partie. En cas d'égalité, celui qui a le plus de jetons de victoire avec des casques de romains l'emporte. S'il devait encore y avoir égalité, celui qui a remporté le plus grand nombre de cartes "Romains" gagne. Règles additionnelles Droit de regard • Avant son tour, un joueur a la possibilité pour la rangée qu'il a choisie de regarder secrètement la dernière carte. Pour ce faire, il doit préalablement se défausser d'une carte quelconque de sa main. Le joueur commence donc son attaque avec 4 cartes. • Ensuite il doit reposer la carte qu'il a vue, face cachée, à l'endroit où il l'a prise • Un joueur peut renoncer à son droit de regard Scinder la formation romaine • Si un joueur parvient, lors de son attaque, à battre les 4 cartes de la rangée choisie, ou, le cas échéant, à les retourner (cas des cartes "fête du village"), il a alors droit à une attaque complète supplémentaire. Cela signifie qu'il place sa figurine devant une nouvelle rangée et refait sa main à 5 cartes. • Les cartes battues restent dans un premier temps face visible dans la formation. Là aussi, elles ne seront gagnées que lorsque le joueur arrêtera son combat volontairement. Les cartes "fête du village" seront elles aussi placées à côté de la formation romaine lorsque l'attaque sera finie. • Si la quatrième carte de la rangée devait être le sanglier, la formation romaine serait certes scindée mais le joueur n'obtiendrait pas d'attaque supplémentaire. • On ne considérera la formation scindée que lorsque le joueur aura effectivement battu ou retourné 4 cartes. S'il devait retourner toutes cartes d'une rangée de moins de 4 cartes, il n'aurait pas droit à une attaque supplémentaire. • Dès qu'on ne peut plus compléter la formation romaine à 16 cartes, la possibilité de gagner une attaque supplémentaire disparaît. Un jeu de Michael Rieneck – édité par Kosmos – 2006 – editions Albert René /Goscinny – Uderzo 2006 Traduction : vendanjeux http://perso.orange.fr/vendanjeux [email protected] 4