Portraits d`architectures… - CAUE Isère Conseil Architecture

Transcription

Portraits d`architectures… - CAUE Isère Conseil Architecture
AU FIL
photo © S. CHAPPAZ
AU FIL DU BOIS
PORTRAITS D’ARCHITECTURES
B
âtir une maison, c’est avant tout une histoire d’hommes qui inscrivent dans des
lieux singuliers leurs manières de vivre. Entre les hommes et le bois, l’histoire est
longue. Dès les balbutiements de l’humanité, les forêts ont fourni partout où elles
existaient une ressource précieuse pour construire abris, outils et moyens de transport.
Charpente, colombages, empilage pièce sur pièce, construction en poteaux-poutres :
autant de techniques employées depuis des millénaires, enrichies au fil du temps par la
capacité d’invention des hommes de métier.
Au cours du XXe siècle, la construction en bois s’est marginalisée en France, trop souvent cantonnée pour les maisons individuelles à une architecture pittoresque d’imitation qui propose des images mythiques mélangeant des codes de tous pays : chalets de
Heidi, cabanes au Canada, villas californiennes… Pourtant, la mise au point de nouveaux procédés constructifs permet une architecture innovante, adaptée aux attentes
et aux désirs d’habiter actuels.
Entre terre et ciel, l’arbre offre une métaphore de choix. Enracinée par des savoir-faire de
haute qualité transmis et modernisés de génération en génération, la construction en bois
se déploie aujourd’hui dans de multiples directions : souplesse des formes, innovations
technologiques, adaptation optimale à un contexte contraignant, dialogue entre matériaux, économies d’énergie, valorisation des forêts locales et des filières économiques…
A l’heure où des expériences se développent partout en Europe pour une architecture
contemporaine innovante et respectueuse de l’environnement, qu’en est-il dans notre
région ? Née d’une enquête auprès des acteurs de la construction et des élus locaux,
cette exposition présente quelques réalisations parmi tant d’autres.
Portraits de maisons en bois, toutes étonnantes, pour illustrer la diversité féconde d’un
matériau qui n’a pas fini de nous émerveiller.
UNE EXPOSITION
PRÉSENTÉE PAR
U FIL DU BOIS
ESPRIT D’ENFANCE
L’enfant construisait des cabanes et rêvait de bâtir sa maison. L’homme
devenu prêtre a édifié une demeure qui unit la simplicité de l’apparence et
la richesse des espaces intérieurs, toujours en lien intime avec le ciel et la
nature environnante. Serti dans la construction, un jardin d’hiver au toit
vitré inonde de lumière cette maison de célibataire, conçue également
pour accueillir quelques personnes le temps d’un rassemblement, d’une
visite ou d’un séjour. Entre le logement et son annexe séparée, la cour,
abritée du froid de l’hiver et de la chaleur de l’été, se fait alors forum.
Escalier et mezzanine ouverts favorisent le dialogue entre l’hôte et ses
invités, entre le haut et le bas. L’homme d’esprit est aussi un homme
de la terre, il cultive son potager et soigne
quelques abeilles. Les pièces du rez-de-chaussée
s’ouvrent au sud, de plain-pied sur le jardin
et ses rosiers. Simplicité, lumière, dialogue,
ouverture : la maison est en parfaite harmonie
avec l’âme de son habitant et le paysage.
« pour que la nature
soit aussi bien à
l’intérieur que je le
suis à l’extérieur »
photo © P. BLANC
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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100%
Une petite cour sépare les deux
bâtiments parallèles. Le plus
petit abrite garage et remise.
Cette annexe a été conçue
pour être agrandie facilement,
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
LOCALISATION
Pays Voironnais
ARCHITECTE
Thierry ALICOT, 2004
CHARPENTIER
FORTÉ
SURFACE HABITABLE
125 m²
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : salon, séjourcuisine, 2 chambres, salle d’eau,
WC,dressing, jardin d’hiver,abri
auto.
étage : bureau en mezzanine,
grenier
annexe : remise-garage
TECHNIQUES EMPLOYÉES
ossature bois en pin du nord bardage mélèze traité en
autoclave
grâce à la structure en ossature
bois : une dépassée de toiture
pourra plus tard être fermée.
L’ensemble de la maison a été
construit en moins de deux mois.
photo © P. BLANC
Simplicité de la passerelle
qui conduit à un petit bureau
installé en mezzanine, éclairé
généreusement par le toit vitré
de la serre.
photo © P. BLANC
PLAN
REZ-DE-CHAUSSÉE
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Des persiennes coulissantes
à galandage protégent des
regards et du soleil. Depuis
la maison, l’écart de leurs
lames inclinées laisse les
vues libres vers l’extérieur.
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
LOCALISATION
Environs de Bourgoin-Jallieu
ARCHITECTE
Véronique DROUIN, 1998
CHARPENTIER
Nicolas SCHNEIDER
SURFACE HABITABLE
124m²
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : salon,
séjour-cuisine, bureau, WC,
buanderie
étage : 4 chambres,
mezzanine, salle de bain+WC
TECHNIQUES EMPLOYÉES
panneaux ossature porteurs
CTBX - menuiserie et ossature
en pin - bardage : sapin
autoclavé
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
PLAN ÉTAGE
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AU FIL DU BOIS
2
A MINIMA
Le propriétaire, menuisier, a réalisé des rangements qui optimisent
tout l’espace disponible
et dont les moindres
détails ont été soigneusement conçus. Le mobilier a été chiné chez
les compagnons d’Emmaüs au gré des coups
de cœur.
Dans la culture européenne, l’image type de la maison est un volume
très simple à base rectangulaire, surmonté d’un toit à deux pans
percé d’une cheminée. Filiation assumée pour cette petite bâtisse
implantée dans un parc arboré. A deux pas d’une demeure bourgeoise,
elle évoque une cabane. Seul écart à cette image d’Epinal, une grande
baie vitrée dessine sobrement la façade ouest et fait entrer la lumière
à chaque niveau. Ce parti pris minimaliste n’a rien de quelconque. La
modestie des formes et de la mise en œuvre révèle un art d’habiter où
chaque geste du quotidien a été réfléchi dans une conception efficace.
Matériaux, équipement et mobilier ont été fabriqués ou choisis dans
une logique aboutie d’économie et de simplicité : bois de coffrage,
essences courantes, rangements réalisés sur mesure, matériaux de
récupération… Unique luxe, un parquet de
hêtre donne une ambiance chaleureuse dans
l’espace commun du rez-de-chaussée. En été,
une toile suspendue et décollée de la façade
protège de la chaleur et tamise la lumière.
« faire au plus
simple, au moins
cher, au plus vite »
Rupture d’échelle pour les
grandes baies des deux chambres
à coucher, dont les volets ont
été traités symétriquement s’il
s’agissait d’une seule fenêtre.
La façade à l’est donne sur une terrasse en bois de
coffrage bakelisé qui se prolonge par l’utilisation
sur le mur du même matériau.
D’UN TEMPS
À L’AUTRE
photo © S. CHAPPAZ
En bordure de village, cette maison au volume
simple réinterprète avec finesse l’esprit des
anciennes granges du massif de Belledonne.
La structure en ossature bois, posée sur un
socle maçonné, est recouverte de liteaux
rainés de belle épaisseur en épicéa qui évoque
les bardages d’autrefois. Implantée dans
une forte pente, la bâtisse s’élance vers le
vide. Le caractère affirmé du bâtiment tient
essentiellement au dessin des menuiseries
et à la légèreté donnée par la structure bois. Le pignon entièrement
vitré apporte une source de chaleur non négligeable au moindre rayon
de soleil. L’été, une toile s’enroule sur deux câbles tendus et protège
les baies vitrées de l’ensoleillement direct pour conserver la fraicheur.
Les 3 principaux niveaux ont un accès de plain-pied dans la pente : les
chambres des enfants, dans la partie maçonnée en contrebas ; les
espaces de vie communs à mi-niveau ; la chambre des parents sous les
combles. L’entrée principale de la maison et le
stationnement des véhicules ont été aménagés
en bordure de la voie publique en amont,
limitant ainsi au maximum l’impact sur le
terrain et les contraintes de déneigement.
photo © S. CHAPPAZ
La cuisine donne sur une terrasse orientée à l’ouest.
Les trois niveaux ont un accès de plain-pied au terrain.
Au niveau du séjour - cuisine, l’espace se prolonge
de deux cotés (est et ouest)
par des terrasses. Le courant
d’air créé en été ventile et
rafraîchit la maison.
« A l’image d’une grange
dans un pré »
photo © S. CHAPPAZ
Casiers de rangement
sous les meubles de la
mezzanine en guise de
garde-corps.
Le bardage en liteaux espacés compose un peau
épaisse et rugueuse qui se
porte ombre l’été, jouant
un effet rafraîchissant
de pare-soleil intégré. Il
n’a pas été traité afin de
laisser le temps faire son
œuvre, affirmant ainsi la
filiation de cette maison
avec les anciens bâtiments agricoles.
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
AU FIL DU BOIS
LOCALISATION
Massif de Belledonne
ARCHITECTE
Sonia DOUCERAIN, Ludovic
BRENAS, 2003
CHARPENTIER
Toit et Bois
Menuiseries J.-P. Revol.
SURFACE HABITABLE
140 m²
COMPOSITION SPATIALE
niveau -2 : espace enfant
(2 chambres), SDE+WC,
rangements
niveau -1 : salon, séjourcuisine, rangements, cave
rez-de-chaussée :
entrée,bureau, salle de
bain,WC, rangement
mezzanine : 1 chambre
TECHNIQUES EMPLOYÉES
socle en béton et ossature
bois - épicéa de pays
autoclavé
Accès limité pour cette maison implantée en bordure du
village, faîtage perpendiculaire à la pente.
photo © S. CHAPPAZ
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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COUPE LONGITUDINALE
Recomposition du terrain,
conception en demi-niveaux
« à contre-pente ».
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1 ARCANE
2 J. ODDOUX
3 CHARON ET RAMPILLON
4 BRENAS - DOUCERAIN
5 KAA
6 DESIGN ET ARCHITECTURE
7 P. MAS
8 P. MAS
9 DESIGN ET ARCHITECTURE
10 R2K
11 TECTONIQUES photo © E. SAILLET
12 T. ALICOT
13 CHARON ET RAMPILLON
14 T. ALICOT
15 R2K photo © S. CHAPPAZ
16 TECTONIQUES photo © E. SAILLET
17 T. ALICOT photo © P. BLANC
18 CHARON ET RAMPILLON
19 J. ODDOUX
20 KAA
ci-dessous CHARON ET RAMPILLON
MORCEAUX CHOISIS
TEXTURES
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DU BOIS
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AU FIL DU BOIS
AUPRÈS DE
MON ARBRE
« l’idée du baobab
qu’on plante et qui
traverse les étages »
Les propriétaires rêvaient d’un grand arbre à l’intérieur de leur demeure, un hêtre déploie sa ramure dans les étages… Poésie et démarche expérimentale : tel est l’esprit de cette maison.
Propriétaires et architecte sont passionnés par
les recherches liées à l’autonomie énergétique.
La conception du bâtiment est fondée sur la conformation du terrain naturel, très peu remanié, et les caractéristiques du site. L’implantation optimise les apports solaires : la maison, très compacte, est installée dans
une pente protégée des vents du nord, bien exposée au sud/sud-ouest,
encastrée contre le repli d’un chemin. Au nord, des espaces-tampons protègent du froid les pièces de vie. Des techniques innovantes ont été mises
au point, telle la dalle-bois chauffante. Miracle de la géothermie, quelques mètres de tuyau enterrés suffisent pour le chauffage quand le soleil
se fait rare. La pompe à chaleur sera alimentée par des panneaux photovoltaïques, un chauffe-eau solaire complètera bientôt l’équipement énergétique. La maison, entièrement réalisée avec des bois issus de la filière
locale, affirme un engagement fort des concepteurs pour une démarche
de développement durable.
Le pignon nord a été affecté à des espaces-tampons qui protègent du froid, un garage-atelier largement
vitré à l’étage et une buanderie en rez-de-jardin. Elle donne sur un espace de vie ouvert protégé par le
décalage du niveau supérieur, qui s’appuie sur une structure en poteaux-poutres.
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
Les troncs de bois ont été
écorcés par les habitants,
qui ont largement participé
à la conception et à la
construction de leur maison.
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
LOCALISATION
Vercors
ARCHITECTES
DESIGN ET ARCHITECTURE, 2002
CHARPENTIER
Jean-Philippe CHIROT
SURFACE HABITABLE
118 m²
COMPOSITION SPATIALE
niveau -1 : salon, séjour-cuisine,
cellier, buanderie
rez-de-chaussée : entrée, 3
chambres,salle de bain, WC,
garage/atelier
étage : 2 chambres
TECHNIQUES EMPLOYÉES
Ossature à l’étage et poteau –
poutre en mélèze au RDC ; dalle
bois en épicéa et dalle béton;
bardage : épicéa rétifié.
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port
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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Dans le Vercors, l’implantation de cette maison, finement réfléchie, optimise les
apports solaires et limite les
déperditions d’énergie.
La façade sud-ouest, largement vitrée, ouvre les vues
sur la montagne. Des volets
pleins coulissants ferment
les baies pendant la nuit.
photo © S. CHAPPAZ
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COUPE LONGITUDINALE
Panneaux solaires et toiture
partiellement végétalisée
pour cette maison
implantée en belvédère au
milieu des pins.
Encastrée dans la pente, elle
conjugue deux attitudes très
contrastées en s’implantant
tout à la fois le long de la pente
et perpendiculairement.
photo © E. CARCANO
photo © E. CARCANO
Le confort sans les factures : tel est le défi. Conception, engagement social, gestes quotidiens, cette démarche environnementale réussie, fruit d’une réflexion globale, est avant tout
une manière de vivre. Quelques règles simples ont guidé le projet : rester humble par rapport au site, limiter le terrassement
en ayant deux niveaux de plain-pied accessibles en fauteuil
roulant, profiter de la vue. L’ossature sur pilotis a été conçue
en collaboration étroite avec le charpentier. Cette technique,
conjuguée à une isolation performante en ouate de cellulose
et laine de bois, a généré des coefficients thermiques très
faibles. Triples vitrages, isolation, chauffage solaire de la dalle en béton
et de l’eau chaude sanitaire, récupération de l’eau de pluie, ventilation,
optimisation des apports solaires, protection contre les vents froids,
implantation dans la parcelle : tout ici a été pensé pour consommer le
moins d’énergie possible. Cette
maison passive s’inscrit dans la lignée des réalisations les plus performantes telles qu’on les voit fréquemment dans les pays nordiques
ou germaniques.
« le jour où il faut la démolir,
je la coupe, je la mets au feu e
et il n’y a plus rien »
LOCALISATION
Trièves
ARCHITECTE
Jean-Luc MOULIN, 2005
CHARPENTIER
André NICOLLET
SURFACE HABITABLE
180 m²
COMPOSITION SPATIALE
niveau -1 : séjour, cuisine,
1 chambre, dressing, salle
d’eau+WC,hall d’entrée (basse),
garage + abri
rez-de-chaussée : entrée
haute,bureau, 2 chambres, WC,
rangements, 2 terrasses
TECHNIQUE EMPLOYÉE
ossature bois sur pilotis
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
0%
Accès handicapé par l’amont, passerelle en
attente de réalisation.
photo © E. CARCANO
1700 €
photo © E. CARCANO
100 %
U FIL DU BOIS
ZÉRO
CONSOMMATION
AU FIL DU BOIS
UNE MAISON À VIVRE
photo © S. CHAPPAZ
Au cœur d’un lotissement récemment construit
sur un éperon dominant la vallée de l’Isère,
cette maison en bois aux pans de toit inversés
correspond en tous points aux désirs d’habiter
de ce jeune couple. Intéressés par l’écoconstruction et les formes contemporaines, ils ont
défini avec précision leurs manières de vivre :
profiter des vues sur les montagnes sans avoir
de vis-à-vis, séparer le coin des parents et celui des
enfants, avoir un
séjour sur trois niveaux, un petit grenier, pas de toit à deux
pans, ne pas voir les voitures garées, avoir le
soleil qui pénètre dans la maison en hiver et
pas en été… L’architecte a su tirer le meilleur parti du site, comme il le
fait à chacun de ses projets. Il a conçu une maison organisée sur deux
demi-niveaux à la même hauteur, l’un perché sur pilotis au-dessus de la
dépression naturelle utilisée comme garage, l’autre posé sur le terrain
et prolongé par une terrasse. L’entrée en saillie se place entre les deux.
La réflexion est poussée très loin sur le positionnement des ouvertures,
avec des baies ouvrant dans toutes les directions qui permettent de suivre le mouvement du soleil toute la journée.
« Ce qui fabrique
une maison, c’est la
façon dont on veut
vivre dedans »
LOCALISATION
Massif de Chartreuse
ARCHITECTE
Gilles CÉRET, 2003
CHARPENTIER
SYLVA, St Paul de Varces
SURFACE HABITABLE
150 m²
COMPOSITION SPATIALE
sous-sol : local technique
rez-de-chaussée : entrée, 1
chambre, buanderie, cellier
demi-niveaux : salon, séjour
et cuisine, 3 chambres, salle
de bain, WC
étage : comble
TECHNIQUES EMPLOYÉS
panneaux ossature porteurs bardage mélèze
photo © S. CHAPPAZ
Vue lointaine sur les montagnes depuis le séjour très vitré. L’hiver, le soleil pénètre
jusqu’au fond de la pièce,
l’été, la grande dépassée de
toiture garantit l’ombre et la
fraîcheur.
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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Dialogue entre la pente du
toit et le relief.
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Ambiance montagne pour cette
maison installée sur le piémont
du massif de Chartreuse, aux
formes originales et pourtant
toute simple.
COUPE LONGITUDINALE
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R2K
J.L. MOULIN photo © E. CARCANO
G. GASNIER
BRENAS - DOUCERAIN photo © S. CHAPPAZ
P. MAS
J. OUDDOUX
G. CÉRET photo © S. CHAPPAZ
DESIGN ET ARCHITECTURE
CHARON & RAMPILLON
CHARON & RAMPILLON
T. ALICOT
F. CHEVALLIER
CHARON & RAMPILLON
T. ALICOT photo © P. BLANC
T. ALICOT photo © P. BLANC
J.L. MOULIN
BRENAS - DOUCERAIN photo © S. CHAPPAZ
A. CHRISTOLHOMME
G. CÉRET photo © S. CHAPPAZ
et ci-dessous J.L. MOULIN
MORCEAUX CHOISIS
OUVERTURES
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PLAN
REZ-DE-CHAUSSÉE
LOCALISATION
Grésivaudan
ARCHITECTES
R2K architectes
CHARPENTIER
Entreprise Oliveira
SURFACE HABITABLE
130 m²
COMPOSITION SPATIALE
niveau bas : 2 chambres,
SDB,cave, garage
rez-de-chaussée : entrée,
salon, séjour,cuisine, atelier,
1 chambre, WC, lingerie et
salle de bain
TECHNIQUES EMPLOYÉES
Structure béton et panneaux
d’ossature bois - bardage en
red cedar, menuiseries en
bossé
Vues sur les massifs de Chartreuse et de Belledonne sans
vis-à-vis pour cette maison
en cœur de lotissement.
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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100 %
AU FIL DU BOIS
VOIR SANS ÊTRE VU
Malgré son emplacement en cœur de lotissement et bien qu’elle ait été l’une des dernières à être construite, cette maison offre à ses
habitants des vues sur le grand paysage en limitant les vis-à-vis. La structure du volume
principal, très simple, est mixte en bois et en
béton. Toutes les vues sont orientées en tenant
compte des masques des bâtiments existants.
Des décrochements de bois vitrés, inscrits en
dépassée des murs, cadrent des vues latérales
supplémentaires. Même principe à l’intérieur :
les pièces sont conçues comme des coffres
plus ou moins ouverts et installés à des hauteurs variables. Ces différences de niveau offrent une grande richesse
des ambiances intérieures et une multiplicité des vues sur le paysage environnant de la Chartreuse. A l’intérieur, les ambiances sont chaleureuses et originales, les matériaux de qualité : parquet en chêne posé sur
chants, cuisine (plafond, sol et murs) en tôle larmée, menuiseries intérieures en bossé. L’alliance du bois et du béton, traitée à la manière
d’un origami, donne une personnalité ludique à cette maison aujourd’hui
presque invisible, dissimulée derrière une haie.
Décalées du volume tels
des tiroirs qui s’ouvrent,
les boîtes en bois offrent
des vues sur le paysage
lointain.
« une maison
qui se replie »
La tour d’eau en béton
brut contient les salles
de bains empilées l’une
sur l’autre dans un bloc
central auquel on accède
par des passerelles.
photo © S. CHAPPAZ
Des persiennes coulissantes occultent les portes-fenêtres.
photo © S. CHAPPAZ
photo © S. CHAPPAZ
U FIL DU BOIS
TOUTE EN LONGUEUR
Au fil de leurs voyages en Amérique du Nord, les propriétaires se sont
mis à rêver d’une maison en bois chaleureuse qui ne soit pas un chalet,
dans l’idée d’affirmer leur différence sans être tape-à-l’œil. Pari réussi.
En cœur de lotissement, ce terrain étroit était inadapté aux maisons
standard des catalogues. L’architecte a su tirer parti des contraintes en
construisant une maison toute en longueur. La façade nord de la bâtisse
borde le chemin d’accès. Elle se prolonge par un muret qui dialogue
avec l’ancien mur de clôture sur le côté opposé de la parcelle. Cette
implantation en limite, peu commune, préserve l’intimité et laisse libre
une grande partie du terrain. Un bandeau de
fenêtres situé sous le grand relevé de toiture
évite les vis-à-vis et offre des vues lointaines
sur les montagnes. Les chambres à l’étage sont
desservies par un escalier, fermé pour isoler
du bruit. Le couloir qui les dessert est percé
d’ouvertures donnant tout à la fois sur le séjour et, par dessus le toit,
sur le grand paysage du massif de Belledonne. Le rez-de-chaussée ouvre
sur deux terrasses au sud et à l’est, affirmant une relation forte entre
le jardin et l’intérieur de la maison.
« ça ne pouvait pas
être une maison de
catalogue »
Le chemin d’accès en bordure de parcelle est
fermé par une annexe posée sur la limite Nord qui
abrite garage et remise
LOCALISATION
Grésivaudan
ARCHITECTE
J.-P. CHARON et T. RAMPILLON,
2001
SURFACE HABITABLE
142 m²
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée :
salon, séjour,
cuisine,cellier,entrée, 1
chambre, WC, Abri auto
étage : 3 chambres,
mezzanine, salle de bain, WC
TECHNIQUES EMPLOYÉES
panneaux ossature bois
porteurs - bardage red cedar
non traité
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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La petite terrasse abritée
coté sud. Claustra et bardage en red cedar.
PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
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port
Comme une extension, la pièce
de vie principale, très vitrée
et ouverte sur deux terrasses,
s’inscrit en décrochement du
volume en hauteur. Transparence apportée par la richesse du
dessin des ouvertures qui augmente la sensation d’espace,
grâce à la facilité de conception des ouvertures dans le bois.
AU FIL DU BOIS
TOUT EN RONDEUR
photo © G. DEFOIS
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Toiture-terrasse en
mélèze et couverture
en zinc à joints
debout. Bardage en
mélèze non traité.
Etroite, sombre et mal chauffée : avec son apparence de petit château,
cette demeure au centre de Grenoble affichait des ambitions qu’elle
n’honorait pas. Comme une orangerie, l’extension toute vitrée exposée
plein sud a créé une nouvelle pièce de vie lumineuse et métamorphosé toute
la maison. L’idée de la rotonde est née de l’attrait des propriétaires pour
les verrières industrielles et les formes courbes. Les double vitrages montés
sur des profils métalliques et quelques éléments en fer forgé affirment ce
parti pris, évocation contemporaine d’un vocabulaire architectural passé.
Pour garantir le meilleur confort thermique et acoustique, le chanvre a
été largement utilisé, en isolation ainsi que pour la dalle et l’allège de
la verrière. Sous la charpente rayonnante en mélèze, cuisine, salon et
salle à manger bénéficient d’une belle lumière
et de la tiédeur du soleil en hiver. L’été, la
grande dépassée de toiture protège des excès
de chaleur. L’esprit contemporain des pièces
communes voisine désormais avec la patine du
temps des chambres de la maison en pierre.
photo © G. DEFOIS
PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
LOCALISATION
Grenoble
ARCHITECTE
Gérard GASNIER, 2001
ENTREPRENEUR
Atelier du Chanvre Olivier DUPORT
SURFACE HABITABLE
190 m² dont 100 m²
d’extension
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : existant :
entrée, chambre, salon,
cellier, chaufferie
extension : séjour, cuisine,
bureau, salle d’eau, WC
étage : existant : 2
chambres, salle de bains
extension : chambre annexe,
terrasse (60 m²)
TECHNIQUES EMPLOYÉES
poteau poutre - charpente
rayonnante - allège et
dalle en béton de chanvre
- profilés métalliques isolation : briques de chanvre
et chanvre en vrac.
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
0%
100%
Charpente rayonnante dont la
forme détermine l’esthétique
de la construction. Doublesvitrages enchâssés dans
des profilés métalliques
insérés dans une allège
semi-circulaire en béton de
chanvre et chaux.
photo © G. DEFOIS
PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
LOCALISATION
Environs de Bourgoin-Jallieu
ARCHITECTE
Philippe MAS, 2004
CHARPENTIER
SARL BERNARD et fils
SURFACE HABITABLE
140 m²
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : salon,
séjour, cuisine,entrée, WC,1
chambre, salle d’eau+WC,
dressing, garage, abri auto
étage : 2 chambres, bureau,
salle de bain+WC
TECHNIQUES EMPLOYÉES
ossature bois, «caissonspoutres» constituant voûte
en continuité des murs au
faîtage du toit.
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
0%
Au milieu des champs cultivés, la maison s’inspire des
dépendances agricoles et de
leurs extensions : volumétrie
dérivée de l’habitat vernaculaire, matériaux de récupération, tôle ondulée, jeu de
boîtes qui rompt la rigidité
sans entamer la sobriété du
volume.
photo © P. BLANC
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TRAVAIL
D’ÉQUIPE
AU FIL DU BOIS
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photo © P. BLANC
Bâtir une maison, c’est avant tout un acte de vie, une histoire de liens
entre des hommes et des femmes, un cheminement parcouru ensemble.
Histoire d’une fille de charpentier dont la maison devait être érigée
avant les noces. Le terrain apporté en dot jouxte la ferme des futurs
beaux-parents. Rencontre de deux hommes de métier, le bâtisseur et
l’architecte, dialogue entre une conception dessinée et un savoir-faire
artisanal de constructeur. Ici, le panneau de bois normalisé utilisé
habituellement par le charpentier va guider la conception de l’architecte
et définir les trames et les dimensions
du bâtiment. La maison est entièrement
construite en bois, y compris le plancher massif
en planches clouées. L’ossature se compose de
panneaux de structure préfabriqués, montés
par le père en une semaine. L’alliance des
deux hommes a optimisé les possibilités des
matériaux. Elle a abouti à la création d’une
maison qui évoque une dépendance de la ferme
toute proche, tout en offrant une grande
richesse des espaces intérieurs.
La maison est comme une
nef : grand espace ouvert
et mezzanine en surplomb.
Un bandeau vitré donne un
effet de décollement du toit
par rapport aux murs.
Sur le pignon est, les
gargouilles dégoulinent sur
un tablier en tôle, l’absence
de descente d’eau pluviale
affirme la légèreté de la
structure.
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
« En pleine
campagne,une maison
qui dialogue avec les
fermes voisines »
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
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J. ODDOUX
TECTONIQUES photo © E. SAILLET
AUFAUVRE
TECTONIQUES photo © E. SAILLET
DESIGN ET ARCHITECTURE
R2K
CHARON & RAMPILLON
B. MARIELLE photo © P. BLANC
G. GASNIER
CHARON & RAMPILLON
J.L. MOULIN
J.L. MOULIN
R2K
J.L. MOULIN
DESIGN ET ARCHITECTURE
R2K
Ci-dessous
TECTONIQUES photo © E. SAILLET
MORCEAUX CHOISIS
AMBIANCES
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PLAN REZ-DE-CHAUSSÉE
LOCALISATION
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
Pays Voironnais
1200 €
ARCHITECTE
TECTONIQUES, 2000
PART D’AUTOCONSTRUCTION
CHARPENTIER
0%
BARTEK (Lublin-Pologne)
SURFACE HABITABLE
140 m²
COMPOSITION SPATIALE
sous sol : bureau, 1 chambre,
SDE+WC, entrée et cave
rez-de-chaussée : salon, séjour,
cuisine, 1 chambre, WC, lingerie
et salle de bain
étage : 4 chambres, mezzanine,
salle d’eau+WC
TECHNIQUES EMPLOYÉES
structure porteuse en portiques de
pin massif - ossature en panneaux
de remplissage non porteurs.
Légèreté du volume malgré ses
dimensions, grâce à la finesse
de la structure et aux relevés
de toiture. Au premier niveau
des travées en attente, les
panneaux à claire-voie évoquent
les séchoirs à noix de la région.
Largement vitrée vers le sud, la
maison se prolonge à l’extérieur
par un ponton de bois associé à
un balcon d’étage.
photo © E. SAILLET
1700 €
100 %
AU FIL DU BOIS
UNE MAISON
EXTENSIBLE
En lisière de village, sur un coteau où voisinent fermes et pavillons, cette maison s’inspire de l’idée du hangar agricole. L’enveloppe, en panneaux ossature-bois de remplissage, est placée derrière une structure
porteuse constituée d’une série de portiques disposés à intervalles réguliers et contreventée par les panneaux et des câbles tendus. Afin d’envisager l’agrandissement de cette maison, l’idée a été de réaliser un
grand parapluie sous lequel les modules habitables viennent se juxtaposer. Trois travées ont été laissées en attente pour une éventuelle extension. Ce procédé constructif permet une grande évolutivité, ainsi qu’une préfabrication en
atelier de l’ensemble des éléments. Le chantier
proprement dit a duré 3 mois, le montage a été
réalisé en 6 semaines par une équipe de 4 personnes. L’impact environnemental a été limité
au maximum : chantier sec, chauffage par géothermie, bioclimatique passif avec optimisation
de l’orientation et des matériaux employés, légèreté de la structure, absence de bois exotiques, traitements sans chrome ni arsenic, récupération des eaux pluviales traitées dans un
puits perdu etc…
photo © E. SAILLET
photo © E. SAILLET
photo © E. SAILLET
La structure très
visible des portiques
laisse percevoir
les possibilités
d’évolution de la
maison.
« des pièces
comme des coffres
sous une voûte »
La maison est construite sur
deux niveaux. Les angles sudouest et sud-est largement
ouverts offrent un panorama
sur la vallée. Plan libre pour les
espaces intérieurs, dégagés de
toute contrainte de structure.
photo © E. SAILLET
photo © P. BLANC
A 1870 mètres d’altitude dans une station de ski, quoi de plus
évident qu’une maison en bois massif, rêve d’enfance d’un
chalet comme celui de la petite Heidi, dont l’histoire a bercé
nombre de générations ? Procédé constructif plusieurs fois
millénaire et largement utilisé dans le bâti vernaculaire alpin, la
construction en madriers est ici magnifiée par une architecture
sobre et contemporaine, sans concession à des modèles soidisant « traditionnels » dont l’authentique laisse à désirer. Cette
technique répondait à l’envie des propriétaires de construire
eux-mêmes leur maison : après leur préfabrication par des
charpentiers émérites, les éléments numérotés de la structure
ont été montés en dix jours avec quelques amis. La maison,
implantée dans une pente très forte, évoque un loft accroché au
sommet des sapins. Très vitrée au sud, elle se prolonge par des
terrasses. Dans ce pays de neige, l’accès et le stationnement se
font en amont, en bordure de route.
« un méga-légo entre copains, un rêve
de gosse quand on à 35 ans ! »
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LOCALISATION
Massif de Belledonne
ARCHITECTE
Yves DE PRÉVAL, 2003
CHARPENTIER
madriers pré dimensionnés
CHALET CHAUVIN (Vosges)
structure bois : ANNECY
STRUCTURES – Yves DIETRICH
structures bois lamellé collé
MARGUERON
SURFACE HABITABLE
140 m²+ studio indépendant
de 40 m2 + terrasses 130 m²
COMPOSITION SPATIALE
niveau bas : studio
indépendant
rez-de-chaussée : salon,
séjour,cuisine, bureau,
WC,entrée et garage en
demi-niveau haut, terrasse
périphérique
étage : 2 chambres,
circulation en mezzanine,
salle de bain,salle d’eau,WC
Annexe : garage
TECHNIQUES EMPLOYÉES
madriers prédimensionnés
en pin du nord, composés
de 2 poutres de 60 mm
contrecollées, bouvetés
et assemblés à mi-bois.
composés de 2 poutres de 60
mm contrecollées, bouvetés
et assemblés à mi-bois
La construction en madriers
compose tout à la fois la
structure, l’enveloppe et
l’intérieur de la maison :
quand les murs sont montés,
planchers, cloisons séparatives et escaliers sont en
place, la maison est tout de
suite habitable.
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
U FIL DU BOIS
UN CHALET
EN KIT
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
0%
100 %
COUPE TRANSVERSALE
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
Dans cette pente à 45°, le
chalet en madriers a été posée
sur une plateforme montée sur
des pilotis en béton ancrés dans
la pente. Les larges terrasses
compensent avantageusement
l’absence de jardin.
Apport solaire important des
larges baies vitrées au sud.
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
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Dans ce terrain très en pente, le faîtage de la
maison s’installe dans la courbe de niveau. La
pente du toit suit la pente naturelle du terrain.
photo © F. CHANTOSSEL
COUPE TRANSVERSALE
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
LOCALISATION
Environs de Chambéry
1200 €
ARCHITECTE
Pierre RIEUSSEC, Chambéry,
PART D’AUTOCONSTRUCTION
1998
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CHARPENTIER
R. ARMENJON
SURFACE HABITABLE
185 m²
COMPOSITION SPATIALE
sous-sol : garage, chaufferie
rez-de-chaussée : salon, séjour,
cuisine, 1 chambre, WC,salle de
bain, entrée, rangements
étage : 3 chambres, lingerie, salle
de bain
TECHNIQUES EMPLOYÉES
structure poteaux-poutres en
lamellé-collé. Sous-sol béton et
planchers mixtes bois-béton
1700 €
100 %
AU FIL DU BOIS
UNE TECHNIQUE
PLURI-MILLÉNAIRE
Avec la construction en empilage (rondins ou madriers), le système de
«poteaux-poutres» est le plus ancien procédé constructif en bois. Ces
deux techniques qui emploient du bois massif sont largement valorisées
dans l’imaginaire européen, a contrario des innovations récentes utilisant
des panneaux de remplissage porteurs et considérées à tort comme moins
solides. La structure en poteaux-poutres est simple : les solives des planchers et la charpente viennent s’emboîter sur des poteaux ancrés dans le
sol qui supportent seuls les descentes de charge. Outre la facilité d’assemblage, ce procédé permet une grande liberté de conception. L’absence
de murs porteurs favorise un plan libre avec de
grands espaces et rend possible la réalisation de
larges et nombreuses ouvertures.
Dans cette maison, la structure est constituée
de poteaux mortaisés en croix, réalisés avec
une âme centrale en lamellé collé et des joues
latérales en bois du nord. Les poutres en lamellé-collé s’emboîtent dans les mortaises. L’ossature est fermée d’un bardage en bois imputrescible (red cedar ou mélèze), doublé d’une isolation
et de panneaux formant une ossature secondaire non porteuse.
« Avec le temps, les
maisons se bonifient, le
bois se patine »
photo © F. CHANTOSSEL
photo © F. CHANTOSSEL
photo © F. CHANTOSSEL
photo © F. CHANTOSSEL
LE RESPECT
DES LIEUX
Ce chalet familial est implanté au cœur d’une
station de ski, dans un terrain très étroit
en pente forte entouré de maisons. Dans ce
pays de neige, l’ensemble des espaces de
circulation s’abrite des intempéries. L’accès
se fait par l’amont. Un cellier en bordure de
route accueille valises ou provisions et permet
de ranger les skis ou les vélos. Un escalier
fermé éclairé par des fentes vitrées conduit
à la maison, construite en mélèze sur deux niveaux. Les pièces de vie
à l’étage supérieur s’ouvrent sur de larges terrasses, au plus près des
arbres, tout comme les chambres en contrebas. Un bloc de béton ancré
au sol sur des pilotis abrite des locaux techniques et deux chambres.
Le toit, incliné à contre-pente, déverse la neige sur le talus. Grâce
aux larges relevés de toiture dans la pente et sur les rampants, le
bâtiment s’ouvre à la lumière. L’architecte a su réinterpréter de manière
contemporaine et innovante les principes fondateurs de cette station
construite dans les années cinquante : implantation dans la pente qui
bouleverse le moins possible le terrain, toit monopan, charpente et
ossature bois apparentes en façade sud.
« On ne dénature pas le
site, on ne vient que se
poser, s’intégrer et non
pas le bouleverser »
Ambiance dépouillée et chaleureuse,
simplicité des équipements et du mobilier.
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
photo © P. BLANC
Toit monopan, façade sud en charpente massive,
poteaux de mélèze repris par des consoles, terrain à
peine retouché, prise en compte optimale du climat : une
réinterprétation réussie des principes d’architecture de
l’école de Courchevel.
photo © P. BLANC
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AU FIL DU BOIS
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Les larges terrasses qui
entourent la maison à chaque
niveau créent des espaces
extérieurs couverts dans ce
talus en forte pente.
COUPE TRANSVERSALE
LOCALISATION
Massif de Belledonne
ARCHITECTE
Alain RIMET,2000
CHARPENTIER
ROYANS CHARPENTE
SURFACE HABITABLE
100 m² ( surface construite
environ 200 m² )
COMPOSITION SPATIALE
niveau haut : entrée, séjour,
cuisne, 1 chambre, salle de
bain, WC
niveau bas : sas d’entrée basse,
buanderie, 2 chambres, salle
d’eau, WC
annexe amont : cellier, pallier et
abri
TECHNIQUES EMPLOYÉES
ossature bois et poteauxpoutres sur un socle de béton.
Bardage en mélèze, charpente
en épicéa
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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F. CHEVALLIER
FÉLIX-FAURE, MACARY, PAGE
F. CHEVALLIER
P. MAS
J.L. MOULIN
G. GASNIER
J.L. MOULIN
F. CHEVALLIER
F. CHEVALLIER
F. CHEVALLIER
DESIGN ET ARCHITECTURE
F. HENNO
J.L. MOULIN
T. ALICOT
J.L. MOULIN
G. GASNIER
P. MAS
KAA
DESIGN ET ARCHITECTURE
Ci-dessous J.L. MOULIN
MORCEAUX CHOISIS
CHANTIERS
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JEU DE
CONSTRUCTION
Au cœur de la ville historique de Grenoble,
comment construire sur un terrain exigu, exposé
au Nord, fermé de trois côtés par les murs des
immeubles anciens et presque inaccessible
aux engins de chantier ? Tout simplement en
inventant une « maison-meuble », conçue
comme des tiroirs empilés sertis entre les murs existants.
L’architecte François Henno s’est fait menuisier et a dessiné
des modules identiques posés les uns sur les autres, composés
d’éléments préfabriqués de petites dimensions. La structure
poteaux-poutres , ancrée dans les fondations, permet de rester
indépendante des immeubles existants, rendant ainsi réaliste
ce rêve d’architecte. Un escalier porteur en bois relie les quatre
premiers niveaux. Sous le comble, une mezzanine est chapeautée
d’une terrasse inscrite dans le volume de la toiture. L’unique
façade, entièrement vitrée, donne sur une minuscule cour
intérieure et un immeuble en vis-à-vis. Elle est doublée d’un cadre
fixé sur toute la hauteur de l’édifice, auquel ont été fixées des
lames orientables en red cedar. Cette double peau capte la lumière
et protège l’intimité des occupants, tout en affirmant dans l’îlot
urbain la présence de cette conception contemporaine étonnante.
« une maison-meuble
calée entre trois murs »
photo © S. CHAPPAZ
Travail de menuiserie pour cet
immeuble conçu entièrement à
base d’éléments préfabriqués
modulaires de petites dimensions, amenés au fur et à mesure de l’avancement de la construction. Charpente en épicéa
massif et lamellé-collé. Emprise
au sol : 4m x 8,50 m.
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AU FIL DU BOIS
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LOCALISATION
Grenoble
ARCHITECTE
François HENNO, 1996
CHARPENTIER
TOIT ET BOIS
SURFACE HABITABLE
122 m²
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : garage, cave
étage 1 : bureau, WC
étage 2 : séjour, cuisine
étage 3 : chambre, salle de bain
étage 4 : 2 chambres
mezzanine
terrasse
TECHNIQUES EMPLOYÉES
structure poteaux-poutres
en pin - contreventement :
planchers en lame d’épicéa
cloué sur chant.
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
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PART D’AUTOCONSTRUCTION
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Ancrage de la structure en
ossature bois sur la charpente de l’ancien théâtre. Le
poly carbonate reflété la lumière donnée par la verrière.
photo © E. SAILLET
LOCALISATION
Lyon
ARCHITECTE
KAA, 2006
CHARPENTIER
André VAGANAY
SURFACE HABITABLE
2 appartements de 160 m²et 110 m²
COMPOSITION SPATIALE
appartement 1 : rdc: 3 chambres, salle de
bains, dressing - niveau 1 : séjour, cuisine,
salon, terrasse - niveau 2 : 2 chambres +
salle de bains
appartement 2 : rdc : 1 chambre, salle de
bains, dressing - niveau 1: séjour, cuisine,
terrasse - niveau 2 : 1chambre, salle de
bains, mezzanine
TECHNIQUES EMPLOYÉES
ossature bois sapin
bardage polycarbonate
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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COUPE TRANSVERSALE
100 %
AU FIL DU BOIS
JEU DE VOLUME
photo © E. SAILLET
En cœur d’îlot, en plein centre de Lyon, un pari osé : construire deux
appartements lumineux dans un théâtre partiellement détruit par les
outrages du temps. Le bois a été choisi pour sa légèreté et sa facilité
de manipulation dans un lieu difficile d’accès, en continuité avec la
charpente ancienne imposante. Ici, l’architecte s’est fait sculpteur et
a modelé le vide créé par la démolition des équipements passés, très
abîmés. Les constructions encore en chantier s’abritent sous l’ancienne
toiture du théâtre et une verrière d’origine. Les nouvelles structures,
légères, s’ancrent sur les éléments massifs de la charpente qui a été
conservée en grande partie. Le bois était un matériau idéal pour éviter les
surcharges. Les balcons suspendus et les espaces vides ménagés entre
les volumes accentuent cette impression de
légèreté. Une double peau en polycarbonate
reflète la lumière, donnant à l’ensemble une
allure d’atelier d’artiste.
« sculpter le vide »
Mezzanine suspendue en
cours de finition.
photo © E. SAILLET
photo © E. SAILLET
photo © E. SAILLET
La légèreté des matériaux utilisés et leur facilité de manipulation permettent une construction sur mesure, réalisée sur place tout
au long du chantier.
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COUPE TRANSVERSALE
Lignes géométriques, volume
sobre, toit-terrasse et murets
qui structurent la pente : graphisme épuré pour cette maison
à deux pas de la ville, dont la
mixité des matériaux propose
une lecture fonctionnelle de
l’organisation intérieure.
AU FIL DU BOIS
JEU DE MATIÈRES
Encastrée dans une forte pente, cette maison aux formes très épurées
s’oriente face au soleil vers une combe arborée. Le terrain a été remodelé
soigneusement, avec le souci de préserver les grands arbres. Les murets
de soutènement prolongent la construction, en accord avec la ligne
affirmée et très graphique de l’édifice, composant un jardin horizontal
accessible de plain-pied. Sur le soubassement de béton brut vient
s’enchâsser une structure en bois, matériau choisi pour apporter de la
légèreté à un volume par ailleurs très massif. Le contraste des matières
signale des espaces de vie différenciés : en
sous-sol, l’agence de l’architecte propriétaire
des lieux ; au rez-de-jardin, dans la partie en
béton, pièces de séjour, salle à manger et
cuisine bardée de bois ; dans la structure en
ossature, au plus près des arbres, les pièces les
plus intimes, chambres et petit salon-bureau à
l’écart du bruit.
Les grandes baies vitrées
ouvertes de plain-pied effacent
les limites entre intérieur et
extérieur
La chambre à coucher du rez-de-jardin
s’ouvre sur un minuscule balcon sans garde-corps, suspendu à
50 centimètres du sol.
LOCALISATION
Environs de Bourgoin-Jallieu
ARCHITECTE
Frédérique CHEVALLIER, 2003
CHARPENTIER
MCD
Menuiserie Charpente du Dauphiné
BÉTON
NIARFEIX
SURFACE HABITABLE
203 m²
COMPOSITION SPATIALE
sous-sol : bureau, 1 chambre,
SDE+WC, entrée et cave
rez-de-chaussée : séjour, salle à
manger-cuisine, 1 chambre, WC,
lingerie et salle de bain
étage : 4 chambres, mezzanine,
salle d’eau+WC
annexe : garage
TECHNIQUES EMPLOYÉES
béton et panneaux ossature bois
porteurs (pin autoclavé)
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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AU FIL DU BOIS
JEU DE
TRANSPARENCES
Sobriété, transparence, contraste, intégration : tels sont les maîtres
mots de cette agence d’architecte installée sans vis-à-vis en contrebas
de la maison d’habitation. Le verre et le bois composent un simple triangle, posé sur une dalle de béton invisible en continuité de la pente du
terrain. L’étonnant toit monopan vient toucher le sol à l’arrière de l’édifice et dégage une façade entièrement vitrée aux larges ouvrants. Une
résille bois dissimule les stores de protection qui, décollés de la façade,
atténuent les rayons du soleil et créent une climatisation naturelle. A
l’étage, lieu intime de méditation et de création, les montagnes du Vercors s’offrent aux regards de tous côtés. u rez-de-chaussée, espace de
réception et de fabrication des projets, la relation avec le terrain s’affirme. La pièce, plus fermée que celle du haut, ouvre de plain-pied sur
un verger. Le bois et le verre se sont imposés comme une évidence dans
ce lieu boisé. Les vieux arbres ont été préservés, la magie de leurs couleurs changeantes anime le paysage proche au gré des saisons.
La structure en bois est posée sur une dalle de béton coulée dans un coffrage isolant. Les panneaux
d’ossature-bois ont ensuite été recouverts d’un
bardage en mélèze.
Dépouillement et simplicité de l’aménagement
intérieur qui met en valeur la sobriété de
l’architecture et le lien intime avec la nature
environnante.
LOCALISATION
Massif de Belledonne
ARCHITECTE
Marc Chatel-Chaix, 1996
SURFACE HABITABLE
36 m²
(+ 14 m² sous rampant)
COMPOSITION SPATIALE
rez-de-chaussée : pièce de
réception et atelier
étage : espace de réflexion
TECHNIQUES EMPLOYÉES
charpente et ossature bois
ÉVALUATION DU COÛT AU M²
1200 €
1700 €
PART D’AUTOCONSTRUCTION
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Les bardages en red cedar de
la maison et celui en mélèze
de l’agence dialoguent. Non
traités, ils prennent la patine du temps pour se fondre
dans les couleurs du paysage
environnant.
AU FIL
Architecte T. Alicot
photo © P. BLANC
AU FIL DU BOIS
CONCLUSION
M
atière première renouvelable adaptée à la construction de maisons économes en énergie, le bois apparaît de nos jours comme un atout de développement local potentiellement inscrit dans une démarche respectueuse de l’environnement. De la conception à la
mise en œuvre, il exige des savoir-faire qualifiés, un travail d’équipe soutenu et beaucoup de
rigueur. Les nouveaux procédés constructifs permettent une grande souplesse de formes, des
plus cubiques aux plus courbes, offrant une immense liberté de création, loin des copies ou des
pastiches. Les techniques d’aujourd’hui répondent à toutes nos exigences, que l’on souhaite
une maison ouverte sur la nature ou repliée sur elle-même, que l’on aime vivre dans de grands
volumes intérieurs ou dans de petites pièces intimes, que l’on veuille se dissimuler dans le paysage ou y affirmer sa différence.
Une maison en bois réussie, c’est avant tout une maison adaptée aux manières de vivre de ses
habitants et au lieu dans lequel elle s’installe. Les maisons d’hier répondaient à des besoins
et des attentes autres que les nôtres et tenaient compte de l’ensoleillement, de la pente,
du climat, des matériaux disponibles à proximité, des savoir-faire du moment. Les maisons
d’aujourd’hui répondent aux manières de vivre actuelles et à notre économie de marché, mais
ignorent trop souvent le site, banalisant nos paysages d’un bout à l’autre de la France, en plaine comme en montagne.
Dans les pays de forêt, le bois nous offre un élément de réconciliation inventive entre l’homme et son paysage, entre la technologie et l’écologie, entre la tradition et la création. Il nous
oblige à penser l’avenir et à nous projeter dans le temps : celui de la pousse des arbres, de la
gestion de nos forêts, mais aussi celui de la transmission des savoir-faire, de la recherche expérimentale ou encore de l’organisation des filières professionnelles et économiques. Le bois,
ressource immémoriale et renouvelable, est aujourd’hui comme hier un matériau de construction d’avant-garde, pour des maisons à voir et à vivre tout à la fois.
AU FIL
photo © S. CHAPPAZ
AU FIL DU BOIS
CRÉDITS
EXPOSITION RÉALISÉE PAR
COMMISSAIRES
Serge GROS
DIRECTEUR DU CAUE DE L’ISÈRE
Patrick LAMBOUROUD
DIRECTEUR DE CRÉABOIS ISÈRE
ASSISTÉS DE
Xavier CREPIN
CHARGÉ DE COMMUNICATION CAUE ISÈRE
Et Wanda LORENZET
ASSISTANTE DE DIRECTION CAUE ISÈRE
ENQUÊTES, RECHERCHES ET
COORDINATION
Flavia DARABAN ARCHITECTE
Philippe MAS ARCHITECTE
CONCEPTION ET RÉDACTION
Chantal SOMM ETHNOLOGUE
RECHERCHES DOCUMENTAIRES
Catherine SALOMON-PELLEN ARCHITECTE
SCÉNOGRAPHIE ET CONCEPTION
GRAPHIQUE
Bruno MARIELLE ARCHITECTE – DESIGNER
Arnaud MISSE ARCHITECTE – GRAPHISTE
PHOTOGRAPHES
Patrick BLANC, Emmanuel
CARCANO, Sylvie CHAPPAZ, F.
CHANTOSSEL, Gonzague DEFOIS,
Erick SAILLET
MONTAGE EXPOSITION
Marc CLAVEL, Mathilde CHAMODOT,
Basile CLOQUET, Nathalie HENRY,
Jean-Marie LE TIEC, Bruno
MARIELLE, Stéphane PAVIET, Hervé
STIBRANY, Guillaume VEROLLET
Nous tenons à remercier tout
particulièrement l’ensemble des
architectes pour leur disponibilité,
les propriétaires pour nous avoir
ouvert les portes de leur espace de
vie ainsi que les entreprises Bois
du Dauphiné (Le Cheylas), Heymard
(Veurey-Voroize), Machot Bois
(Saint-Martin-d’Hères), scierie Nier
(Varces) et l’Office National des
Forêts (agence de Grenoble) qui
ont fourni les bois utilisés pour la
scénographie de l’exposition
Cette exposition a été réalisée
dans le cadre de la Biennale de
l’Habitat Durable
Thierry Alicot, Arcane, Aufauvre,
Gilles Ceret, Charon – Rampillon,
Marc Chatel-Chaix, Frédérique
Chevallier, André Christolhomme,
Design & Architecture, Sonia
Doucerain et Ludovic Brenas,
Véronique Droin, Felix-Faure /
Macary / Page, Gérard Gasnier,
François Henno, KAA, Bruno
Marielle, Philippe Mas, Jean-Luc
Moulin, Jérôme Oddoux, Yves de
Préval, Rhoda Klimine Kopf, Pierre
Rieussec, Alain Rimet, Tectoniques
Impression Gargantuesque, Grenoble

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