22 mai 2011 Dossier de Dossier de Presse

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22 mai 2011 Dossier de Dossier de Presse
39ème SALON DES ANTIQUAIRES
ET DE LA BROCANTE DE DIJON
13 – 22 mai 2011
D ossier de Presse
au 28/04/2011
Sommaire
Renseignements pratiques
page 2
Les années « tube »
page 3
Le salon des antiquaires de Dijon reste une valeur sûre
page 5
Ils participent au salon
page 7
Exposition « Architecture & design »
page 15
L’atelier des métiers de la restauration
page 23
PARC DES EXPOSITIONS ET CONGRES DE DIJON
3 boulevard de Champagne, BP 67827, 21078 DIJON Cedex - www.dijon-congrexpo.com
Service de Presse : Monique RAJA - Tél. (ligne directe) : 03.80.77.39.27
Fax : 03.80.77.39.39 - E-mail : [email protected]
Renseignem ents pratiques
Dates
Du vendredi 13 au dimanche 22 mai 2011
Lieu
Parc des Expositions de Dijon
entrée : avenue des Grands Ducs d'Occident
Heures d'ouverture
Tous les jours de 10 h 30 à 19 h 30
Prix d'entrée
Plein tarif : 8,80 €
Tarif réduit : 7,50 € (groupes de plus de 20 personnes
et étudiants)
Gratuit pour les enfants accompagnés jusqu’à 15 ans
Inauguration officielle
Vendredi 13 mai à 11 heures
Par François REBSAMEN, Sénateur de la Côte-d’Or,
Maire de Dijon, Président du Grand Dijon
Nombre de visiteurs en 2010
13 020 (OJS)
Experts
Le comité d’organisation du salon met à la disposition des
visiteurs les services de deux experts :
- Claude DEMOUZON, membre de la Chambre Nationale
des Experts Spécialisés (CNES), spécialiste des meubles
plaqués, marquetés et bois naturel, et sièges XVIIIe siècle
- Daniel LOUKA, Membre de l’Association française de
Gemmologie. diplômé de l’Institut Supérieur des Carrières
Artistiques, spécialiste des bijoux anciens, de la joaillerie et
des pierres précieuses.
Ils se portent garants de la définition des objets expertisés
(mais en aucun cas ils n'interviennent sur les prix) et
délivrent, sur demande, un certificat d’authenticité.
Restaurant - bar - salon de thé
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Les années « tube »
Ville d’art et d’histoire, Dijon s’apprête à
accueillir du 13 au 22 mai la 39e édition du
salon des antiquaires. Cet événement, organisé
par
Dijon
Congrexpo,
est
l’un
des
plus
importants du genre en France ; il réunit chaque
année
une
centaine
de
professionnels
sélectionnés dans deux secteurs : prestige et
antiquités, le plus important avec près de 60
exposants et l’allée de la brocante.
Le salon est réputé pour la qualité des pièces proposées, qu’il s’agisse du beau
mobilier des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles ou d’objets d’art rares et précieux : bijoux,
tableaux, faïences, argenterie, tapis et tapisseries, verrerie, art primitif, archéologie,
orfèvrerie… L’évolution des goûts de la clientèle et les nouvelles orientations du
marché de l’antiquité ont contribué à ouvrir le salon aux meubles et objets d’art du
XXe siècle. A noter que deux experts se tiennent gracieusement à la disposition des
visiteurs.
La dimension culturelle du salon est soulignée par une exposition thématique. Après
un cycle consacré à la peinture russe lors des trois dernières éditions, le salon a fait
appel cette année au centre d’art contemporain Le Consortium. En prélude à la
réouverture du Consortium, dont la rénovation
et l’extension ont été confiées à l'architecte
japonais Shigeru Ban (à qui l’on doit le récent
Centre
Pompidou-Metz),
l'exposition
« Architecture & design » met en scène un
pavillon en tubes de carton de Shigeru Ban
(Paper Log house, 1995) ; ce pavillon a été
conçu comme une habitation temporaire
destinée aux sinistrés du tremblement de terre de Kobé au Japon. Une architecture
de l'urgence, de faible coût, de mise en œuvre rapide et totalement recyclable, qui
donne à des populations sinistrées un toit décent. Des murs en tubes de carton, des
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bâches pour le toit, et des fondations faites de caisses de bouteilles lestées de sable;
la conception est radicale et pourtant le résultat est une petite maison confortable et
chaleureuse.
Du tube de papier au tube métallique, le pas est vite
franchi avec la présentation de mobilier vintage
(reconstitution d’un café, d’une chambre d’étudiant et
de deux chambres de jeunes travailleurs) créé par
l’entreprise bourguignonne Tolix à partir des années
1930. Chaises, fauteuils, lits, tables en tôle de fer pliée
et emboutie, les meubles Tolix partagent l'évidence et
la simplicité avec la maison de Ban. Mais aussi avec
l'idée qu'une forme peut résulter, pas seulement d'une virtuosité créative mais
d'abord de la compréhension d'une matière et de techniques mises à son service.
L’atelier des métiers de la restauration, présenté par la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat de Région Bourgogne – section Côte-d’Or, est l’occasion pour les 12
professionnels présents de sensibiliser les visiteurs aux métiers du patrimoine et de
mettre en valeur leur savoir-faire, leurs techniques et matériaux.
Le salon est ouvert du vendredi 13 au dimanche 22 mai, tous les jours de 10 h 30 à
19 h 30
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Le salon des antiquaires de D ijon
reste une valeur sûre
Le marché de l’antiquité connaît depuis une dizaine d’années de profonds
bouleversements, qui ont été amplifiés par la crise économique survenue en 2008.
Le nombre d’acheteurs, notamment étrangers, s’est considérablement réduit, les
jeunes se désintéressent des antiquités et se tournent vers l’art moderne et
contemporain ou le design… Autre constat inquiétant : la baisse de l’activité des
professionnels de l’art en France, qui a entraîné une diminution de leurs achats dans
les salles des ventes par manque de liquidités. Dans le domaine des foires et salons,
on a enregistré en 2009 et 2010 nombre d’annulations ou de reports de
manifestations.
Pourtant, les authentiques collectionneurs n’ont pas déserté les salons d’antiquaires
ni les salles des ventes. La période que nous traversons depuis 2008 connaît une
multiplication des transactions privées ; elles donnent la préférence au marché
traditionnel, plus discret et plus rassurant aux yeux des vendeurs potentiels. Ces
derniers se tournent davantage vers les marchands d’art. Quant à l’art classique, il
repose plus que jamais sur les valeurs sûres et le mobilier français ancien offre de
nombreuses opportunités d’achat. Le mobilier XVIIIe est d’une qualité sans pareille
et chaque meuble est unique car il n’y a pas eu à cette époque de production en
série. Cela fait plus de deux cent cinquante ans qu’il existe et qu’il est utilisé. En
temps de crise, les acheteurs ont besoin de revenir vers des valeurs solides.
Dans ce contexte difficile, le salon des antiquaires de Dijon a choisi de maintenir
fermement le cap de la qualité par une sélection rigoureuse des exposants, de gros
efforts en matière de communication et de promotion, le rôle clé des experts et de la
commission de contrôle. Cette politique rigoureuse porte ses fruits car d’importantes
ventes sont réalisées lors du salon et la manifestation jouit d’une solide réputation à
la fois parmi les professionnels et les amateurs d’antiquités.
Vers une embellie ?
En 2010, la situation du marché de l’art s’est améliorée par rapport à 2009, surtout
parce que celui-ci a paru plus sécurisant que les places boursières pour les
investisseurs qui avaient vu fondre leurs portefeuilles d’actions après la crise de
septembre 2008. Quelles sont les perspectives pour 2011 ? Selon le site Artcult, tant
que la situation économique restera incertaine, le marché de l’art persistera à être
investi par les spéculateurs qui ne viseront que la grande qualité
Mais, fort heureusement, le marché de l’art n’est pas que spéculatif ; il est avant tout
affaire de goût et de cœur. En venant au salon des antiquaires de Dijon, le visiteur
n’est pas forcément un acheteur au départ ; il le visite comme un musée où l’on peut
voir de beaux meubles, des objets rares, des bijoux séduisants, des tableaux
attrayants… mais, contrairement à un musée, le salon offre l’opportunité de se
laisser séduire par telle ou telle pièce. Nul doute que cette année, les tentations
seront, à nouveau, grandes !
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QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon
Galerie ANTINOE
Torse de jeune homme, en calcaire, en nudité héroïque,
l'épaule gauche couverte de la chlamyde retombant sur le bras
Hauteur: 32,5 cm.
Epoque Gallo-romaine, Ier -IIe siècle.
Pierre-Alain BARRARD
Beau bahut lyonnais en noyer à retrait dit « diminutif »
Epoque Renaissance
Philippe BOURGEOIS
« Le marché aux fleurs »
Huile sur toile, signature en bas à gauche
Jeanne AMEN (école Française) – début XXe
Dimensions : 130 x 195 cm
D’ATHIS PERCEVAL
Importante sculpture chryséléphantine d'Affortunato Gory "Les galants
vénitiens"
Socle en gradin de marbre noir et parements d'onyx.
Hauteur : 52,5 cm
Patrick DAMIDOT
Petit canapé corbeille dit « ottomane » en bois
naturel mouluré et sculpté d’époque Louis XV
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Ils participent au salon
Cette 39e édition réunit une centaine d’exposants, rigoureusement sélectionnés, dans deux
secteurs : prestige et antiquités, le plus important, et l’allée de la brocante.
Aux côtés d’exposants généralistes proposant du mobilier des XVIIe, XVIIIe, XIXe et début
XXe siècles, le salon accueille des spécialistes en tableaux, faïences, bijoux, tapis et
tapisseries, bronzes pièces d’archéologie, d’orfèvrerie, verrerie, art primitif etc.
Secteur prestige et antiquités
ALOHA – sur rendez-vous
Archéologie, ethnologie, objets de vitrine et de curiosité
Nouveau
ALPH’ART – Villeurbanne (Rhône)
Mobilier, tableaux et objets d’art du XVIIe au XXe siècle
ANTINOE (GALERIE) - Brest (Finistère)
Archéologie du bassin méditerranéen - livres
Nouveau
ANTIQUITES DIVINS INTERIEURS – Le Pallet (Loire Atlantique)
Arts décoratifs du XXe siècle – spécialiste de l’Art Déco
Nouveau
ANTIQUITES CHARLES MARY – Neuville de Poitou (Vienne)
Tableaux du XIXe siècle
Nouveau ANTIQUITES SAINT-ELOI – Couchey (Côte-d’Or)
Orfèvrerie, bronzes, objets de curiosité et de vitrine, tableaux…
ARCHE DE NOE – Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire Atlantique)
Porcelaines, lustrerie, lampes, arts de la table
BARRARD Pierre-Alain – Lyon (Rhône)
Mobilier XVIIe et XVIIIe en bois naturel, objets d’art, tableaux
BERNARD Christine – Cheminot (Moselle)
Mobilier régional XVIIIe et XIXe siècles – lustrerie Art Nouveau, Art Déco
BOCCARA Thierry – Lyon (Rhône)
Tapis et tapisseries anciens
BOURGEOIS Philippe – LA LEGENDE DES SIECLES – Besançon (Doubs)
Meubles, tableaux, objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles
CECEILLE Chantal – AU BON VIEUX TEMPS – Beaune (Côte-d’Or)
Meubles et objets d’art des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
CLAYES Antoine – MAISON DU XVème – Nogent L’Artaud (Aisne)
Meubles, tableaux et objets d’art XVIIIe et XIXe
D’ATHIS – PERCEVAL – Couchey (Côte-d’Or)
Bronzes XIXe siècle et Art Déco
DAMIDOT Patrick - Dijon (Côte-d'Or)
Meubles XVIIIe siècle – objets d’art – tableaux
DENOYELLE ANTIQUITES – La Neuville sur Ressons (Oise)
Meubles et objets XVIIIe, XIXe, XXe siècles
Nouveau
DESCHAMPS Emmanuel – Beaune (Côte-d’Or)
Matériaux anciens (boiseries, cheminées…)
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QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon (suite)
FRANCINE JOAILLERIE
Exceptionnel collier Mauboussin articulé,
Or, diamants, rubis, saphirs et nacre
JOANIN ANTIQUITES
Soupière sur son dormant en argent massif minerve
e
Orfèvre Roussel à Paris – époque 1 moitié XXe s.
présentant un fretel et terrasse à décor de poissons,
chou, navet…
Eric JUNGMANN
Belle commode estampillée Pierre ROUSSEL et
JME à 5 tiroirs sur 3 rangs, à traverse apparente,
marquetée de fleurs en bois clair et teinté vert sur
fond de bois de satiné encadré de bois de violette,
ornements de bronze rocailles feuillagés ciselés et
dorés, dessus marbre, époque Louis XV
L’ESCALIER DE CRISTAL
Kuttrolf, façon de Venise, probablement Allemagne, XVIIe siècle
Le Kuttrolf, destiné à verser et à boire lentement, est une ancienne
forme de verre allemand depuis les Romains jusqu’à la
Renaissance
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EDITIONS FATON – Dijon (Côte-d’Or)
Revues d’art et d’archéologie
EMIR (GALERIE) - Lyon (Rhône)
tapis, tapisseries et textiles anciens
FAYOLLE Laurence - Lyon (Rhône)
Bijoux
Nouveau
FB ART - BORDET Nicolas – Dijon (Côte-d’Or)
Mobilier et objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles – tableaux
Nouveau
FERRE Jacqueline – Ingrandes-sur-Loire (Maine-et-Loire)
Mobilier et objets d’art du XVIIe au XIXe siècle
FONTAINE Danièle et Guillaume – Le Vicel (Manche)
Mobilier XVIIIe en marqueterie et acajou – bronzes animaliers XIXe siècle - bijoux
FRANCINE JOAILLERIE – Marseille (Bouches-du-Rhône) et Saint-Tropez (Var)
Bijoux anciens, bijoux signés, haute joaillerie
GALERIE ALAIN PAUTOT – Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Opalines, bijoux, objets de vitrine
GALERIE DUMARTIN - La Roche Clermault (Indre-et-Loire)
Meubles et objets d’art XVIIIe et XIXe siècles
GALERIE BRUNO SUGERES – Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
Bijoux, opalines, objets de vitrine
GALERIE GARBE - Digosville (Manche)
Parquet, boiseries, peintures XIXe, petits meubles XVIIe et XVIIIe siècles
Nouveau
GALERIE TRIBAL – Villeurbanne (Rhône)
Mobilier Napoléon III, XVIIe, XVIIIe - Art primitif
Nouveau
GALERIE VENT DES CIMES – Grenoble (Isère)
Art contemporain : tableaux, sculptures, bronzes, verreries
Nouveau GONTHIER Jacques – Paris
Bijoux anciens
HAMARD ANTIQUITES – Bar-le-Duc (Meuse)
Mobilier régional des XVIIIe et XIXe siècles, Art Nouveau, Art Déco
Nouveau
JOANIN ANTIQUITES – Pau (Pyrénées-Atlantiques)
Orfèvrerie – arts de la table
JUNGMANN Eric – Walscheid (Moselle)
Meubles, tableaux et objets du XVIIIe au XXe siècle
L’ESCALIER DE CRISTAL – Messtetten (Allemagne)
Verrerie d’usage et de prestige de l’Antiquité à nos jours, bijoux anciens
L’HUILLIER Thierry – Pont L’Evêque (Calvados)
Céramiques, objets de collection, étains
LA CROUEE (ANTIQUITES) –Anthony SCISCO - Longwy (Meurthe et Moselle)
Meubles Art Nouveau, émaux de Longwy anciens, bibelots, bronzes…
LA PERTUISANE – Sevrier (Haute-Savoie)
Meubles, objets, tableaux
LAVAL Didier – Levroux (Indre)
Mobilier régional XVIIIe et XIXe siècles – objets d’art – tableaux – mobilier Empire
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QuelquesQuelques - unes des pièces présentées au salon (suite)
Galerie Gilles Linossier
Meuble à transformation d’époque Louis XVI formant double
pupitre à crémaillère orné de deux bras de lumières amovibles en
acajou de Cuba massif. La ceinture ouvre par deux tiroirs et une
tablette dépliante formant écritoire. Il repose sur un fût central à
six pans et repose sur un piétement tripode. Travail parisien
d'époque Louis XVI.
Estampillé J CANABAS JME. Joseph GENGENBACH dit
CANABAS (1712 - 11 juillet 1797) reçu Maître Ebéniste à Paris le
1er avril 1766
Elisabeth SECRETTAND
Commode en noyer XVIIIe siècle
Antiquités SERIGNAN
Bahut en noyer époque Renaissance Charles IX / Henri III - XVIe
siècle
Le corps du haut est en léger retrait par rapport à celui du bas, un
fronton brisé orné de chevaux coiffe l’ensemble. Les deux corps
sont séparés par une tablette légèrement débordante, moulurée et
assemblée à onglet sous laquelle glissent deux tiroirs séparés en
partie centrale par une élégante tête de satyre, deux têtes de
femmes en alto-relievo (haut-relief) ornent les montants latéraux
de part et d’autre des tiroirs.
Longueur, 1,30 m – profondeur : 0,57 m – Hauteur : 2,08 m
Philippe TODESCO
Collier tour de cou en or blanc « matelassé » CHANEL Paris
Bague platine diamants MAUBOUSSIN époque 1945/1950
Bague platine rubis naturel non chauffé et diamants
GALERIE VENT DES CIMES
JOSEPHA (sculpteur contemporain) – La dame au fourreau, bronze
Hauteur : 80 cm
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LE SOT L’Y LAISSE – Philippe HURET – Luxembourg
Bijoux anciens, signés ou de créateur, tableaux
LE SOUFFLE DU PASSE – Vertou (Loire Atlantique)
Argenterie – orfèvrerie
LEMAIRE Chantal – Alençon (Orne)
Meubles et objets XVIIIe et XIXe siècles
LES ATELIERS DU MANOIR – Christian DUMARTIN - La Roche Clermault (Indre-et-Loire)
Meubles et objets d’art XVIIIe et XIXe siècles
LINOSSIER Gilles – Paris
Meubles et objets d’art XVIIIe siècle
MARLOT Ghyslaine – La Renaudie (Puy-de-Dôme)
Verrerie Art Nouveau - barbotines –objets de vitrine
MONGIN Robert - Bayeux (Calvados)
Mobilier XVIIIe et XIXe siècles
MONNIER Virginie - Besançon (Doubs)
Bijoux anciens – orfèvrerie
PIKUS ANTIQUITES – Gillonnay (Isère)
Faïences, porcelaines XVIIIe, XIXe et début XXe siècles – objets d’art
RIONDET ANTIQUITES - Lyon (Rhône)
Bijoux anciens, montres, argenterie, tableaux
ROUSSELOT ANTIQUITES – Bouxières-aux-Dames (Meurthe et Moselle)
Objets de vitrine, faïences, luminaires, pâte de verre 1900
Nouveau
SECRETTAND Elisabeth – Beaune (Côte-d’Or)
Mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles
Nouveau
SERIGNAN ANTIQUITES – Avignon (Vaucluse)
Mobilier et objets d’art des XVIIe et XVIIIe siècles
TODESCO Philippe – Dijon (Côte-d’Or)
Objets d’art – bijoux anciens, objets d’art
TRINDADE Véronique – Beaune (Côte-d’Or)
Meubles régionaux en bois naturel XVIIe et XVIIIe, objets, tableaux
VIVIER Christophe – Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône)
Meubles, objets, bibelots, tableaux, bronzes des XVIIIe et XIXe siècles
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Le charme de l’allée de la brocante
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A llée de la B rocante
ACANTHIS – Dijon (Côte-d’Or)
Peintures, objets d’art, mobilier
Nouveau
AIMER L’ART – Hervé CREUZET – Villeurbanne (Rhône)
Tableaux, objets de décoration, bibelots, mobilier XVIIIe et XIXe
ANTIC DECO - CREPY Béatrice – Les Houches (Haute-Savoie)
Art de la table (porcelaine, verrerie, argenterie) – décoration XIXe et XXe siècles
AU DEFI DU TEMPS - Béatrice CHAPPAS - Lyon (Rhône)
Tableaux et petit mobilier XIXe, objets de curiosité
AUX REMPARTS – Belfort (Territoire de Belfort)
Petit mobilier, poupées, bibelots, linge ancien
Nouveau
AXEL DECO - Alexandre VITTOZ - Genay (Rhône)
Fauteuils club, mobilier Art déco et vintage
BERLINGER-MULLER – Bamberg (Allemagne)
Sacs à main et ceintures anciens en reptile
Nouveau BERLUCCHI - SLINGE – Biarritz (Pyrénées-Atlantique)
Bibelots, objets de vitrine et de collection
BOCZAR Odile – Saint-Etienne (Loire)
Objets de collection - bibelots - luminaires
BOLOT Stéphane – Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or)
ème
ème
Meubles et objets de décoration des XVIII
et XIX siècles
C.L. ANTIQUITES – Christian LYAUTEY - Dijon (Côte-d’Or)
Meubles et bibelots, luminaires
Nouveau DESBOIS Jean-François – Semur-en-Auxois (Côte-d’Or)
Arts premiers (collection personnelle acquise dans les pays africains depuis 1967)
GALERIE FOUCHET – Dijon (Côte-d’Or)
Tableaux, miroirs, objets, petits bijoux
GOSSOT ANTIQUITES – Dijon (Côte d’Or)
Objets de collection et de décoration, bibelots, jouets anciens, Militaria
GRANSART Sylvie – Chusclan (Gard)
Luminaires avec abat-jour, linge ancien teint à la main
Nouveau
GRENOT Jean-Claude – Urimenil (Vosges)
Meubles XVIIIe et XIXe, tableaux
Nouveau
HASSOUN Louis – Gibel (Haute-Garonne)
Bibelots, bijoux, tableaux
Nouveau
ISHAK-BOUSHAKI Razir – La Roche-lez-Beaupré (Doubs)
Mobilier design
Nouveau
JACQUET Gérard – Lyon (Rhône)
Tableaux, petits meubles, objets du XIXe
JUILLERAT Vincent – Besançon (Doubs)
Meubles, bibelots
LE PASSE SIMPLE – Jean-Michel VIRY – Thaon-les-Vosges (Vosges)
Mobilier XVIIIe et XIXe siècles, bibelots
LEJEUNE Janine – Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire)
Bibelots, poupées, verrerie, petits lustres, œuvres picturales – objets de vitrine - faïences
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Nouveau
LOMBARD Jean – Dijon (Côte-d’Or)
Bibelots, tableaux, consoles, lustres, objets religieux
PAOLI Armonia – Selongey (Côte-d’Or)
Bibelots, tableaux, bijoux, objets de vitrine et de curiosité
PELE-MELE ANTIQUITES – Montmorot (Indre)
Meubles, bibelots, objets de décoration XVIIIe et XIXe
PINEAUD Gil - Lyon (Rhône)
Porcelaines, verreries, faïences, objets de vitrine et de collection
POIX Nicole - Lyon (Rhône)
Cristallerie XIXème, faïences, objets d’art, bibelots, argenterie
PORRO Sophie, Françoise et Francis - Dijon (Côte-d’Or)
Meubles - bibelots - objets de vitrine
POUDRE DE LUMIERE – Bruxelles (Belgique)
Luminaires, mobilier XIXe siècle, bibelots, tableaux, miroirs et cadres dorés
RIVIERE Jean-Claude - Peujard (Gironde)
ème
Meubles et bibelots XVIII
et XIXème siècles (spécialiste en cartonniers)
SCHUETTLER Eduard – Munich (Allemagne)
Cannes anciennes du XVIIIe au début du XXe siècle, bibelots
STANCU Marina – Braine L’Alleud (Belgique)
Objets de vitrine – porcelaines et verrerie XIXe et XXe siècles – métal argenté – tableaux - miroirs
Nouveau
SUD ANTIQUES DESIGN – Nice (Alpes-Maritimes)
Mobilier, lustres, peintures, bibelots et miroirs du XVIIIe au design des années 70
TERRES D’AUTREFOIS – Beire-le-Chatel (Côte-d’Or)
Linge de maison ancien
Nouveau
VIGEZZI Liliane – Pont-de-Roide (Doubs)
Horlogerie
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E xposition « A rchitecture & design »
La dimension culturelle du salon est soulignée par la tenue d’une exposition,
consacrée depuis plusieurs années à l’art contemporain. Après un cycle dédié à la
peinture russe lors des trois dernières éditions, la direction du salon a fait appel au
centre d’art contemporain Le Consortium, avec qui elle avait déjà collaboré en 2007 :
Le Consortium avait alors présenté une œuvre monumentale de Yayoi Kusama,
artiste japonaise de renommée internationale et figure majeure de l’art contemporain
depuis les années 60.
Cette année, Le Consortium s’est appuyé sur sa collaboration, d’une part, avec
l’architecte japonais Shigeru Ban, à qui ont été confiées la rénovation et l’extension
du centre d’art contemporain et, d’autre part, avec l’entreprise bourguignonne Tolix,
spécialisée dans le mobilier métallique.
L’exposition proposée « Architecture et design » met en scène un pavillon de
Shigeru Ban (Paper Log house, 1995), qu’il a conçu comme une habitation
temporaire destinée aux sinistrés du tremblement de terre de Kobé au Japon. Une
architecture de l'urgence, de faible coût, de mise en œuvre rapide et totalement
recyclable, qui donne à des populations sinistrées un toit décent. Des murs en tubes
de carton, des bâches pour le toit et des fondations faites de caisses de bouteilles
lestées de sable; la conception est radicale et pourtant le résultat est une petite
maison confortable et chaleureuse. A la lumière des événements tragiques qui ont
récemment frappé à nouveau le Japon, cette exposition trouve non seulement tout
son sens mais exprime également notre solidarité avec le peuple japonais.
Du tube de carton au tube métallique, le pas est vite franchi avec la présentation de
mobilier vintage (reconstitution d’un café, de chambres d’étudiant et de jeunes
travailleurs) créé par l’entreprise bourguignonne Tolix depuis les années 1930.
Chaises, fauteuils, tables en tôle de fer pliée et emboutie, les meubles Tolix
partagent l'évidence et la simplicité avec la maison de Ban. Mais aussi avec l'idée
qu'une forme peut résulter, non seulement d'une virtuosité créative mais d'abord de
la compréhension d'une matière et de techniques mises à son service.
Le commissariat de l’exposition sur Tolix est assuré par Brigitte DURIEUX,
journaliste, auteur de deux livres remarqués : Inoxydable Tolix (2007) et Le mobilier
industriel (2009).
Dans le cadre de l’exposition « Architecture & Design », Franck GAUTHEROT, codirecteur du Consortium et Brigitte DURIEUX, journaliste, animeront une causerie
autour de Shigerun Ban et Tolix mardi 17 mai à 18 h au salon d’honneur.
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Le nouveau Consortium
Le Consortium, 37 rue de Longvic – 21000 DIJON - www.leconsortium.fr
Architectes : Shigeru Ban Architects Europe & Jean de Gastines, Paris
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Le Consortium
Texte de Franck GAUTHEROT, co-directeur du Consortium
Centre d'art contemporain fondé à Dijon aux confins des années 70 dans une
province charmante, désuète mais orgueilleuse de son passé mérité.
A Dijon, il n’est pas rare que l’on se réfère encore aux limites du castrum [le camp
romain originel] qui définiraient le périmètre social du centre ville.
Ce contexte était forcément propice à l'entreprise de rachat (au sens biblique) du
modernisme qu'une cohorte de jeunes ambitieux (ambitieuses) avait imaginé en
cette période de disette culturelle. L'art contemporain se présentait alors avec tous
les rejets et les sarcasmes servis par la culture officielle. Qu'importe, au feu, la
mission prime tout.
S'ensuivirent des années d'apprentissage, de découvertes, de réconciliations, de
certitudes, de plaisirs... Au compteur s'affichent quelques centaines d'expositions
monographiques et collectives avec des artistes devenus des vedettes arrogantes
(pour les meilleurs d'entre eux bien sûr) ou des stars modestes. S'ensuivit une
patiente insertion (intégration) dans une ville découvrant TGV et socialisme, dans un
paysage habitué aux lenteurs de la marche à pied.
L'assimilation dijonnaise s'était doublée d'une réelle pénétration du marché
international avec la participation du Consortium à des commissariats d'expositions
dans de nombreux pays européens et asiatiques –farandole de biennales (Lyon
2003 ; Lille 2004 ; Valencia 2005 ; Anyang, Corée 2007), commandes d'œuvres d'art
pour l'espace public (Nouveaux commanditaires)...
Le passage au siècle nouveau n'a pas seulement accompagné du ridicule logo
"2000" le moindre commerce de proximité, il a fondé le futur en tant que machine de
doutes et d'espoirs : données motivantes pour le redéploiement du centre d'art dans
l'usine Belorgey de la rue de Longvic.
Un nouveau centre d'art, un Consortium 2, qui sans se départir de toutes ses
inventions structurelles et intellectuelles passées, se frotte aux aspérités sociales de
l'immédiate périphérie dijonnaise. Une usine de 4000 m² cernée et accueillante,
distribuant, sur trois niveaux, espaces d'expositions, salle de concert, librairie,
restaurant... ouvre ses portes les 9, 10 et 11 juin prochain. L'invitation vaut pour
toutes et tous sans ostracisme ni flatterie populiste.
L'architecture a l'obligation de définir les volumes et leur situation dans les limites du
territoire donné ; ensuite c'est l'affaire du dessin et du dialogue, de négociations
entre savoir et créativité, entre désirs et gestes, entre client et maître d'œuvre. C'est
l'histoire millénaire d'une pensée humaine qui vit dans la forêt, les arbres droits
comme les piliers de ses futurs temples. Des points épars que l'on relie d'un trait
pour définir un espace, une surface ; une maison à venir...
L'usine du Consortium, revisitée par Shigeru Ban et Jean de Gastines, est devenue
ce mélange de souvenirs d'industrie et de boîte transparente de verre vert. La partie
neuve conservant à dessein les autres mémoires du Consortium historique de la rue
Quentin.
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Le choix de l'architecte s'éclaire de collaborations passées dans la Bourgogne
rurale : Pouilly-en-Auxois abrite les deux premières constructions de Ban jamais
réalisées en France : la halle du toueur et le centre d'interprétation du canal de
Bourgogne (1997-2004).
La dramatique actualité du Japon aujourd'hui rend le choix de présenter Shigeru Ban
et son pavillon d'urgence à la fois plus sensible et nécessaire. Le séisme de 1995 à
Kobé au Japon a dévasté la ville, tuant des milliers d'habitants et laissant les
rescapés privés de tout. Ban propose alors de construire de petites maisons pouvant
accueillir une famille ; constituée de tubes de carton, de bâches tendues en guise de
toit et solidement ancrée sur des caisses de boisson lestées de sable faisant office
de fondation, la maison est chaleureuse et confortable. Elle abrite les familles avec
dignité.
Shigeru Ban a réitéré plusieurs fois son architecture d'urgence : en Turquie à Izmir
en 1999 ; en 2004 au Sri Lanka où il intervient à la suite du tsunami qui a frappé la
côte thaï ; en 2009 à L'Aquila en Italie, le séisme a dévasté la ville et mis à terre la
plupart de ses monuments historiques. Ban a été appelé à construire un auditorium
temporaire.
Hélas aujourd'hui, le séisme, le tsunami et la catastrophe nucléaire qui s'enchaînent
sont sans commune mesure avec la situation de 1995.
18
Shigeru Ban
Ba n
Biographie
Né en 1957 à Tokyo, Shigeru Ban a fait ses études d’architecture aux Etats-Unis où
il obtient son diplôme en 1984. De retour au Japon, il débute sa carrière à l’atelier
d’Arata Isozaki avant de fonder son agence en 1985.
Son travail est aussitôt remarqué et la scénographie saisissante qu’il réalise pour
l’exposition d'Emilio Ambasz à l’Axis Gallery (Tokyo, 1985) entièrement conçue à
partir de tubes de carton, attire l’attention. La conception de lieux d’exposition et les
tubes de carton resteront par la suite les éléments de base de son architecture. C’est
ainsi qu’il met au point, après le grand tremblement de terre de Kobé en 1995, la
Paper
Log
House,
constituée
principalement de tubes de carton,
ainsi qu’une église. Ces maisons
destinées à abriter les réfugiés sont
construites sur des casiers à bouteilles
en plastique remplis de sacs de sable
qui assurent l’étanchéité. Les murs en
tubes de carton sont reliés par des
tiges métalliques boulonnées et portent
une simple charpente soutenant une
toile. Le concept est révolutionnaire et
s’inscrit dans une fibre solidaire et
écologique. La Paper Log House
concurrence les autres types d’abris d’urgence non seulement en termes de coût, de
rapidité et de facilité de construction mais encore en terme de recyclage après usage
et de simplicité de stockage. Les Paper Log Houses seront utilisées ensuite à
plusieurs reprises, notamment en Turquie en 1999 et au Rwanda.
Le carton répond aux contraintes des situations d’urgence, mais Shigeru Ban va
aussi l’utiliser dans ses expérimentations sur la maison. Case Study Houses, c’est le
nom qu’il donne aux villas qu’il réalise au Japon. En référence à leurs maisons
californiennes des années 50, ces maisons quasi expérimentales sont l’occasion de
redéfinir, par exemple, ce qu’est une enveloppe (Wall-less house ou Curtain-wall
house) ou de réfléchir à la partition d’une maison (9 Squares grid house) ou encore
de penser la place du mobilier (Furniture Houses).
Ses tubes de carton ont également été employés pour la réalisation du pavillon
japonais Paper Tube Structure 13 conçu avec le concours du Professeur Frei Otto à
l’occasion de l’exposition universelle de Hanovre en 2000.
Les bureaux temporaires de l’équipe de Shigeru
Ban au Centre Pompidou présentent une structure
en arches dont les nervures sont réalisées en
tubes de carton. Quant au Centre Pompidou Metz,
l’architecture présente des spécificités peu
communes. Les volumes remarquables de sa
grande nef, la diversité des lieux d’exposition, qui
alternent entre grands plateaux libres et espaces
plus intimistes, sont propices à l’inventivité et aux
19
surprises pour le visiteur. La couverture est réalisée à partir du maillage de fines
pièces de bois, Shigeru Ban s’étant inspiré du travail de vannerie.
En Bourgogne, Shigeru Ban a dessiné les plans de la
halle du toueur (ci-contre) et du centre d’interprétation
du canal, construits en 2004 à Pouilly-en-Auxois en
collaboration avec l’architecte Jean de Gastines ; il est
actuellement en charge de la rénovation et de
l’extension du centre d’art contemporain Le Consortium
à Dijon (ouverture début juin).
Créateur de l’ONG Voluntary Architect’s Network
(VAN), Shigeru Ban met à profit son expérience et intervient comme consultant
auprès du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) en
concevant, développant et procurant des abris d’urgence aux réfugiés.
Son travail a été récompensé à de nombreuses reprises, notamment par le Grand
Prix d’Architecture de Kansaï en 1996, le prix du Meilleur Jeune Architecte du Japon
en 1997 et le Prix de l’Architecture Mondiale en 2001 pour le pavillon du Japon à
l’exposition universelle 2000 à Hanovre.
Son style
Liberté et innovation sont les termes qui caractérisent le mieux le travail de Shigeru
Ban. Il délaisse les procédés et matériaux de construction classiques, préférant
relever le défi que représente l’utilisation d’éléments hors normes pour composer des
espaces architecturaux.
Ses principales réalisations
1989 Paper Arbor à la World Design Expo de Nagoya ;
1994 Miyake Design Studio Gallery à Tokyo pour le styliste Issey Miyake ;
1995 Curtain Wall House à Tokyo
1995 Paper Log House et Paper church à Kobe.
1999 Nemunoki Children's Art Museum ;
2000 Naked House à Kawagoe - Eclaté axonométrique
2000 Pavillon du Japon à l'Expo 2000 de Hanovre en collaboration avec Otto Frei ;
2000 Paper Arch au Museum of Modern Art de York
2002 Nomadic Museum Photos
2004 Halle du toueur à Pouilly-en-Auxois" Pouilly-en-Auxois
2005 Paper Temporary Studio
2009 Centre_Pompidou – Metz en collaboration avec Jean de Gastines et Philip
Gumuchdjian
20
Tolix
Xavier Pauchard (1880-1948) fut un pionnier de la galvanisation en France. Basé en
Bourgogne, à Autun, il se révèle au lendemain de la Grande Guerre un entrepreneur
visionnaire et inventif à la tête d’une florissante manufacture d’articles ménagers en
tôle galvanisée qui sont à l’époque l’incarnation du confort ménager. C’est en 1927
qu’il dépose le nom Tolix au moment où il se convertit à la «production de sièges,
fauteuils, tabourets, meubles métalliques».
Inoxydables, robustes, empilables, les
différents modèles imaginés par Xavier Pauchard trouvent d’emblée leur place à
l’intérieur des ateliers, des bureaux, des hôpitaux autant qu’en plein air, à la terrasse
des cafés et dans les jardins publics. Embarquées à bord du paquebot Normandie en
1935, ces chaises peuplent aussi les allées de l’Exposition Internationale des Arts et
Techniques en 1937. Un mobilier pour enfants voit le jour en 1935, sous l’étiquette
«La Mouette». À la fin des années 1950, alors que son fils Jean lui a succédé, Tolix
et ses quatre-vingts ouvriers fabriquent près de 60 000 unités par an. Cette
entreprise longtemps prospère est restée dans la famille jusqu’en 2004.
On doit la renaissance de la marque Tolix à Chantal Andriot. C’est par passion et
fidélité à l’entreprise que cette ex-directrice financière s’est lancée dans l’aventure
avec une poignée de salariés qui ont, avec elle, racheté Tolix. Seule femme dans un
univers d’hommes, elle a su redonner du souffle à cette manufacture experte en
mobilier utilitaire, en perpétuant la double exigence de qualité et d’innovation.
Aujourd’hui, la moitié du chiffre d’affaires de Tolix est réalisée à l’export, dont la
moitié pour les seuls Etats-Unis.
Pour l'exposition, seront présentés :
le Café Tolix
Reconstitué à partir d’ensembles appartenant au
patrimoine emblématique de la production de la
manufacture française, «Café Tolix» est un café
éphémère et vintage qui pose sa terrasse le
temps d’une exposition ou d’un événementiel. De
la chaise « A » de Xavier Pauchard aux
réinterprétations des designers contemporains,
Café Tolix rassemble au total pour leur forme et
leur patine une dizaine d’ensembles regroupant
pas moins de trente modèles différents parmi lesquels le consommateur
d’aujourd’hui peut s’installer pour, comme au bon vieux temps, déguster un café,
boire une bière ou siroter un apéritif maison.
une chambre d'étudiant
Il s’agit de la chambre Tolix du campus universitaire
Montmuzard de Dijon ainsi qu’une table et trois
chaises du foyer étudiant situé au rez-de-chaussée
des résidences universitaires. Cette chambre a été
conçue et réalisée par Jean Pauchard, fils du
fondateur et PDG de l’entreprise Tolix de 1954 à
2000. Elle date des années 1960 et a meublé les
pavillons Lamartine et Bossuet. Dans les années
21
1990, l’ensemble de ce mobilier a été dispersé dans les ventes des domaines et
chez les ferrailleurs. Il n’a fait l’objet à l’époque d’aucune conservation.
Les documents et le mobilier présentés sont le résultat d’une investigation menée
par Brigitte DURIEUX* avec le concours du CROUS et de l’Université de Bourgogne
dès 2005. Celle-ci a permis de reconstituer, d’une part, la quasi-intégralité des pièces
qui meublaient les 200 chambres originales : armoire double face, lit, fauteuil,
chaises, secrétaire à battant, luminaire, literie, store…, d’autre part, grâce aux
témoignages recueillis (étudiants, personnel d’encadrement et d’entretien…), de
cerner le style de vie des étudiants des premiers « pavillons d’habitation pour
étudiants ».
deux chambres du foyer des jeunes travailleurs d’Autun
En 1966, les 72 chambres de garçons du
Foyer des Jeunes Travailleurs de la ville
d’Autun
reprennent
le
principe
de
fonctionnement initié à Montmuzard : une
armoire double face organisant les 10 m² de
la pièce en deux parties distinctes.
Cependant, compte tenu de l’activité du
locataire, le mobilier évolue : le secrétaire à
battant disparaît au profit d’une table de nuit.
Nettement moins luxueuses (mobilier en
aggloméré stratifié, plastique, en tube
section carrée), ces chambres n’en sont pas néanmoins dénuées de créativité. Ainsi
de l’étagère en tôle perforée pliée de la table de nuit. Un savoir-faire dont Tolix fera à
nouveau la démonstration lors de la réédition récente de la bibliothèque « Dédale »
de Mathieu Matégot (1956).
L’entreprise bourguignonne meuble également les espaces extérieurs du bâtiment.
Le choix se porte sur la table «Kub» de Xavier Pauchard et le fauteuil A 56 désigné
par son fils Jean édités pour la circonstance dans une finition or et beige
Ces chambres ont été utilisées jusqu’en 2007, date à laquelle le foyer a fait l’objet
d’une rénovation importante et le mobilier dispersé.
Dès les années 1970, la société DIM entame
sa délocalisation en Roumanie. Pour loger les
ouvrières roumaines venues se former à
Autun, alors siège social de la production, se
construit en 1972 une nouvelle aile du Foyer
des Jeunes Travailleurs. Naturellement, Tolix
en meuble les 69 chambres individuelles. Le
plan reprend le schéma historique : coin
coucher et coin toilette séparés par une
armoire recto-verso. L’ameublement se
féminise : la pièce se pare d’une étagère, le
bureau se mute en coiffeuse, l’armoire double-face s’allège. Les codes de l’époque
s’imposent : couleur orange, vraie fausse chaise Tulipe. Le plastique s’impose du
siège aux tiroirs de la coiffeuse. Budget défaillant ou choix délibéré, pour cette
dernière chambre, Tolix a recours au négoce.
*journaliste, auteur de deux livres remarqués : Inoxydable Tolix (2007) et Le mobilier industriel (2009)
22
L’atelier des m étiers
de la restauration
Avec le temps, les œuvres d’art subissent des dégradations qu’il appartient aux
restaurateurs de réparer afin de leur donner une seconde jeunesse. Respecter
l’authenticité de l’œuvre et la rendre à l’identique implique une considération du style,
de l’histoire et une connaissance des matériaux et techniques d’origine. Caractérisé
par une conscience professionnelle exemplaire, le métier de restaurateur d’art exige
rigueur, patience et méticulosité. Quelle que soit sa spécialité, le restaurateur d’art
cultive un goût prononcé pour l’ancien et allie un savoir-faire traditionnel, des
connaissances en histoire de l’art et la maîtrise des technologies de pointe.
L’atelier des métiers de la restauration présenté au salon par la Chambre de Métiers
et de l’Artisanat de Région Bourgogne – section Côte d’Or, met en lumière le travail
de ces professionnels de l’art ; à travers des démonstrations de leur savoir-faire, ils
souhaitent faire partager leur passion aux visiteurs et promouvoir leurs activités
consacrées à la sauvegarde et à la mise en valeur de notre patrimoine.
Les artisans présents
ATELIER DEILLER-DUCATEL
Mme Claude DEILLER
21000 DIJON
RESTAURATION DE TABLEAUX ET RESTAURATION
DE DORURES
(Atelier de restauration d’objets d’art habilité Musées de
France)
ATELIER PLOTON
M. Christian PLOTON
21800 CHEVIGNY SAINT SAUVEUR
RELIURE, DORURE ET RESTAURATION
DE LIVRES ANCIENS
23
Mme Aude de LINARES
21000 DIJON
RESTAURATRICE DE TABLEAUX
EBENISTERIE WALA
M. Bernard WALA
71240 SAINT LOUP DE VARENNES (Chalon sur
Saône)
EBENISTERIE – RESTAURATION DE MEUBLES
ANCIENS
ESPRIT DECORATION
M. Frédéric ESPRIT
21000 DIJON
TAPISSIER DECORATEUR
M. Joël JANNODET
MEUBLES JANNODET
21600 FENAY
EBENISTERIE D’ART
Maître ARTISAN
L’ATELIER DES CADRES ET BOIS DORES
Mme Monique MOREAU
21560 BRESSEY SUR TILLE
DOREUR ENCADREUR
L’ATELIER DU FENNEC
Mme Marie Caroline BAUT
21000 DIJON
PEINTRE DECORATEUR
24
L’ENCADREUR
M. Christian TIERCIN
21000 DIJON
ENCADREMENT, RENOVATION D’ENCADREMENTS
ANCIENS
Mme Elisabeth MAYOL
21000 DIJON
DORURE A LA FEUILLE SUR BOIS ET METAUX.
Mme Fabienne ROQUES
89100 SENS
RESTAURATION DE FAIENCE ET DE PORCELAINE
STRADELLA
M. Patrice LANGHI / M. Régis MACADRE
21240 TALANT
TAPISSIER D’AMEUBLEMENT
RESTAURATION ET TAPISSERIE DE SIEGES
Retrouvez les professionnels des métiers d’art de Bourgogne sur
www.artisanat-bourgogne.fr
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