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Creusot-Infos.com 29 juillet 2015 HOTEL DIEU DU CREUSOT : «Un scanner plus rapide, plus performant et moins irradiant pour les patients» «Nous avons la volonté que les personnels puissent soigner les patients et les prendre en charge avec les matériels modernes et nécessaires», a affirmé André Billardon. La Fondation Hôtel-Dieu et GE ont commencé à travailler sur l’implantation d’un IRM. «C’est l’opérateur qui décide du lancement du scanner et de son temps, par rapport à l’injection», explique Hervé Cocouard, opérateur au service radiologie de l’Hôtel-Dieu où, mardi soir, était présenté le nouveau scanner. Quand il livre les explications aux invités, Hervé Cocouard a l’œil qui pétille. Sans doute aussi un peu de fierté de dire combien le nouvel équipement va permettre des diagnostics encore meilleurs et encore plus rapides. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Le nouveau scanner de l’Hôtel-Dieu est à la pointe de la technologie. «On gagne en précision, avec plus de détecteurs. Mais on gagne aussi en rapidité. On peut effectuer des coupes plus fines. Et on gagne du temps pour ce qui concerne l’exposition radiologique du patient», précise encore Hervé Cocouard. C’est en présence d’André Billardon, maire du Creusot et président de la Fondation Hôtel-Dieu, de Serge Desbrosses, conseiller régional, de Laurence Borsoi, conseillère départementale, mais aussi de nombreux membres de l’association de soutien à la Fondation Hôtel-Dieu, et de nombreux médecins, que la présentation officielle du scanner a eu lieu. «Ce scanner offre plus de rapidité dans l’examen, une irradiation moindre des patients, et plus de sensibilité. Les doses d’injection sont donc moindres et l’équipement permet de trouver et d’analyser plus de centimètres en un minimum de temps. En prime lors du scan d’un patient, on peut effectuer plus d’examens si cela est nécessaire», complète Fabrice Bourduge, directeur des comptes Bourgogne Franche-Comté pour le compte de General Electric. GE qui, dans le cadre d’un partenariat et d’un accord avec l’Hôtel-Dieu, a mis le scanner à disposition de l’Hôtel-Dieu, moyennant un contrat de location. «D’ici la fin de l’année, GE aura livre près de 300 scanners en France», ajoute Fabrice Bourduge. Cet équipement de dernière génération offre le meilleur de la technologie à l’Hôtel-Dieu. «En cas Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. d’accident on peut avoir un scanner du crâne d’un patient en deux minutes». Un vrai plus pour le service des urgences. Mais aussi pour tous les médecins de l’Hôtel-Dieu appelés à solliciter le nouveau scanner. Directeur de l’Hôtel-Dieu, Philippe Bucheret explique combien le rapprochement industriel entre la Fondation et GE a permis de faire avancer le dossier. Finalement assez rapidement. «Ce nouveau scanner va rentrer dans un schéma volontariste de réorganisation de l’Hôtel-Dieu, avec des partenariats dans les prochains mois. Eh oui la volonté de l’Hôtel-Dieu est d’offrir des équipements de qualité, pour une prise en charge performante des patients», lance Philippe Bucheret, à qui André Billardon a adressé des remerciements appuyés pour son implication. «Je sais que la période est éprouvante pour le personnel qui aimerait que les choses aillent plus vite quant au dossier de reprise. Mais dans des conditions difficiles, l’établissement a choisi de continuer de chercher les voies de la modernité. Un des enjeux pour un établissement comme le notre, c’est sa capacité à pouvoir investir. Je salue donc General Electric qui nous a permis de ne pas remettre l’investissement à plus tard», déclare André Billardon. Et d’ajouter : «En dépit de l’attente, le travail prépare l’avenir. Les conditions sont là pour que les échéances arrivent à l’heure. Le calendrier est respecté. Et le partenariat avec GE est le symbole que oui on prépare l’avenir. Car nous avons la volonté que les personnels puissent soigner les patients et les prendre en charge avec les matériels modernes et nécessaires». Alain Bollery Le 1er scanner c’était en 1985 C’est le 24 janvier 1985 que le premier scanner de l’Hôtel-Dieu, qui était aussi le premier de Saône-etLoire, avait été inauguré par Edmond Hervé alors Ministre de la Santé». A.B. Un IRM à l’horizon 2016/2017… Après avoir changé son scanner et donc gagné en modernité, l’Hôtel-Dieu pourrait retrouver un IRM dans les semestres à venir. L’IRM actuellement implanté sur le territoire de la CCM a été relocalisé à Montceau après avoir été à CORIOLIS. Même si ce n’est que le début du dossier, la Fondation HôtelDieu et GE ont commencé à travailler sur l’implantation d’un IRM à l’Hôtel-Dieu. Une implantation qui pourrait être effective à la fin de l’année 2016 ou en 2017. A.B. Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. EstRépublicain.fr 29 juillet 2015 UNE NOUVELLE IRM À PONTARLIER Dans sa politique de renouvellement de ses équipements, le GIE (groupement d'intérêt économique) du scanner du Larmont change son IRM. Vu du faubourg Saint-Etienne, le dispositif est impressionnant. Trois semi-remorques (un pour la machine et deux pour l’équipement de celle-ci) et deux nacelles s’affairent entre la chaussée et les murs de l’hôpital. Enfin, ceux du GIE du scanner du Larmont. La structure privée, abritée par l’hôpital et qui consacre une partie de son temps pour celui-ci (NDLR : 2h quotidiennes pour le scanner, 2 demijournées pour l’IRM et les urgences) est en train de procéder au renouvellement de l’une de ses deux machines : non pas, comme son nom l’indique, son scanner, mais son IRM. La troisième machine du genre à Pontarlier depuis 2004 « C’est le genre d’équipement que l’on renouvelle tous les 5 ans. Ici, elle a eu une dérogation pour fonctionner une sixième année », précise Pierre Maillot, le référent radiologie de l’hôpital. Dans un secteur où le progrès est permanent, la nouvelle IRM sera, on s’en doute, plus performante. Et ses utilisateurs ne s’en plaindront pas, elle fera moins de bruit que l’ancien modèle. Ce, pour un coût énergétique moindre… Trois semaines d’interruption du service « Elle permettra aussi, vu son mode de fonctionnement plus rapide, de raccourcir un peu les délais d’attente qui sont actuellement compris entre 4 et 5 semaines », poursuit le docteur Gilles Perriguey, du GIE qui précise que le gain s’effectue aussi au niveau de la qualité de l’image et du post-traitement. Les grandes manœuvres ont débuté hier. Il a fallu dans un premier temps enlever l’ancien équipement. Puis faire place nette pour le nouveau. Remettre le sol à niveau et en profiter pour modifier l’accueil. Surtout, il a fallu sortir la nouvelle IRM de son écrin de bois. Mais pas encore tout de suite de la cage de Faraday dans la quelle elle est placée. Une cage qui a pour mission de l’isoler des ondes qui pourraient perturber son futur bon fonctionnement. Lequel fonctionnement n’est pas non plus programmé pour aujourd’hui ou demain. « Il va falloir patienter trois semaines », confie le docteur Maillot. L’équipement n’étant pas aussi facile à mettre en place qu’une photocopieuse, le délai de mise en marche et aussi de reconstitution de la pièce qui a elle aussi les propriétés d’une cage de Faraday. Un travail de longue haleine qui va bien évidemment perturber le service pendant tout ce temps. Du coup, deux alternatives se présenteront aux personnes ayant besoin de passer une IRM. « Soit elles peuvent passer un scanner et on les accueille sur place. Soit il faut que ce soit une IRM et elles seront redirigées sur Besançon ou Lons », précise le docteur Perriguey. Côté chiffres, l’hôpital, qui participe à hauteur de 30 % du leasing en utilisant 20 % des plages disponibles, hors urgences, s’acquitte d’un loyer mensuel de 17.300€. On vous laisse deviner le coût total sachant que la valeur de base (où les options sont nombreuses) d’une telle machine est comprise entre 700 et 800.000€. Bertrand JOLIOT Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. PourquoiDocteur.fr 29 juillet 2015 Temps de travail : les praticiens hospitaliers veulent les mêmes avantages que les urgentistes Des tensions relatives à la réduction du temps de travail des urgentistes commencent à se faire sentir. Un responsable d'hôpital parisien parle même d'une ségrégation entre médecins. DURAND FLORENCE/SIPA Une circulaire du ministère de la Santé a fixé récemment à 48 heures (39 de travail clinique et 9 réservées aux tâches non cliniques) le temps de travail hebdomadaire maximum pour les urgentistes hospitaliers. Comme ils pouvaient travailler jusqu'à 60 heures auparavant, les syndicats de la profession s'en sont félicités tout en restant méfiants quant à l'application de ce nouveau référentiel. Mais du côté des autres médecins, on voit d'un mauvais œil cette exception faite aux seuls urgentistes. Une ségrégation entre les praticiens hospitaliers Le premier à dégainer a été le Pr Stanislas Chaussade, président de la commission médicale (CME) du groupement Cochin, Broca et Hôtel-Dieu, au sein de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (APHP). Dans un mail adressé à la direction de l'AP-HP, consulté par l'Agence France Presse (AFP), il dénonce tout simplement « une ségrégation entre les praticiens hospitaliers pour des raisons syndicales et politiques ». En effet, les autres praticiens hospitaliers continuent de travailler « 48 heures par semaine », s'indigne-til dans son courriel. Pour les urgentistes, toutes les heures dépassées au-delà de 39 h feront l'objet d'une rémunération additionnelle. Pire encore, cet éminent professeur en gastro-entérologie et oncologie digestive parle des conséquences économiques de cette circulaire. « Pour répondre à cette nouvelle donne, l'AP-HP prévoit la création de 26 postes aux urgences, pour un coût total de 3 millions d'euros », écrit-il dans son réquisitoire. Un refus d'appliquer le nouveau temps de travail Or, « plus de 4 millions d'euros d'économies sont demandées sur le personnel pour l'année 2015 », dont 600 000 au sein de son groupement hospitalier (GH), déplore-t-il. « S'il manque des effectifs aux urgences, il faut les mettre, mais pas en déshabillant les autres services (...) sans concertation. Dans ces conditions, je refuse d’appliquer le plan d’efficience sur les effectifs médicaux au sein de mon GH en 2015 », prévient-il dans son e-mail. Et dans son combat, ce président de CME ne semble pas seul. La Fédération Hospitalière de France (FHF) et les présidents de CME de centres hospitaliers avaient déjà contesté la circulaire d'application du nouveau temps de travail des urgentistes lors de sa parution. La FHF avait même évalué le surcoût de la mesure au minimum à 90 millions d’euros. « Un surcoût que personne ne peut nier et qui pose une nouvelle fois la question de la cohérence de la Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. politique gouvernementale qui, d’un côté, demande des efforts très rudes aux hôpitaux et, de l’autre, multiplie les annonces qui alourdissent les dépenses et rendent plus difficiles encore la gestion des équipes hospitalières », écrivait-elle dans son dernier communiqué de presse. Enfin, le syndicat SNPHAR (1) a appelé la semaine dernière le gouvernement « à appliquer de mesures similaires aux autres spécialités (anesthésie-réanimation, réanimation médicale ou spécialisée, radiologie...) dont le travail est lui aussi fortement contraint par des organisations de travail rigides comme les blocs opératoires, mais aussi tous les autres plateaux techniques (radiologie, réanimation...), afin de ne pas créer de dissenssions au sein de la communauté médicale », concluait-il. (1) Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes-Réanimateurs. Julien Prioux Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. PourquoiDocteur.fr 30 juillet 2015 Drones : ils pourraient faciliter le transport des analyses biologiques Transporter les échantillons sanguins par drone, c’est rapide et ça marche. Une étude démontre que cette approche est réalisable. DAVID CRIGGER/BHC/AP/SIPA Après les pigeons voyageurs, les drones. Une étude parue dans PLOS One démontre que transporter les échantillons de sang par avion autopiloté, en vue d’un test en laboratoire, ne dégrade pas la qualité des prélèvements. Cela pourrait même s’avérer très utile pour les cliniques et les professionnels de santé qui sont très isolés. Cette étude s’est déroulée aux alentours de la très sérieuse université Johns-Hopkins, située à Baltimore (Maryland, Etats-Unis). Le pathologiste Timothy Amukele et l’ingénieur Robert Chalmers se sont associés pour une expérience rafraîchissante. Ils ont prélevé le sang de 56 volontaires en bonne santé, à raison de 6 échantillons chacun. Les prélèvements ont ensuite été transportés, par voiture, jusqu’à un site de vol situé à une heure de route de l’université, par 20 °C de température ambiante. La moitié des échantillons a été empaquetée pour un transport par drone pendant 6 à 38 minutes. L’autre moitié a été rapatriée en voiture jusqu’à l’université Johns-Hopkins. « Les échantillons biologiques peuvent être très sensibles et fragiles », pensait alors Timothy Amukele. L’accélération soudaine des drones est un motif d’inquiétude particulier. « De tels mouvements peuvent détruire les cellules sanguines, ou accélérer leur coagulation, et j’ai pensé que tous les types de tests sanguins pourraient être affectés. Mais notre étude montre que ce n’est pas le cas. » Respecter la législation 33 tests ont été réalisés sur les différents échantillons sanguins. Le fait qu’ils aient été transportés par drone ou non ne change pas le résultat. Seul l’un d’entre eux, qui détecte le dioxyde de carbone, présente des différences. Elles pourraient s’expliquer par le délai de 8 heures entre le prélèvement et le test. « La manière idéale de réaliser le test serait de transporter le sang par les airs immédiatement après l’avoir prélevé, sourit Timothy Amukele, mais ni l’Administration Aérienne Fédérale (FAA) ni Johns Hopkins n’apprécierait que les drones volent autour de l’hôpital. » Les résultats des examens sanguins ne sont donc pas perturbés par le voyage en drone. Une bonne nouvelle puisque certaines zones sont très isolées et à plusieurs kilomètres d’un laboratoire d’analyse biologique. « Un drone peut parcourir 100 km en 40 minutes. Il coûte moins cher qu’une moto, ne pâtit pas des bouchons, et la technologie existe déjà pour programmer un retour du drone à la « maison », avec des coordonnées GPS, comme un pigeon voyageur », avance Timothy Amukele. Le transport dans des zones habitées, en revanche, devra respecter les différentes lois en vigueur. Julie Levallois Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC. Les Echos 30 juillet 2015 Merci de ne pas diffuser ce PDF. Reproduction réalisée avec l'autorisation du CFC.