Septembre 2015 - Fédération Départementale des Chasseurs de la

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56
N°
Septembre 2015
Comme chaque année, ce magazine
vous est offert gratuitement
par la Fédération Départementale
des Chasseurs de la Sarthe.
sommaire
Fédération Départementale des Chasseurs de la Sarthe
Le Grand Courtu - 72210 VOIVRE LES LE MANS
Tél. : 02 43 82 21 46 - Site : www.fdc-sarthe.com
Directeur de la publication :
H. J. de Caumont la Force
Comité de rédaction :
Pierre Louis Chevreau
Yvon Mercier
Henri Touchard
Jean-Pierre Velot
Jean-Paul Veron
Ont collaboré à ce numéro :
Le secrétariat et le service technique
de la FDC 72,
Emmanuel Chevreul (journaliste
indépendant)
Photo de couverture :
Fotolia
Conception et impression :
Rouget Communication
Dépôt légal 2e semestre 2015
L’éditorial du Président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4
DOSSIER : Le Bien Aller Sarthois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 5
Schéma Départemental de Gestion Cynégétique : Les nouveautés . . . . . . . . . . . . . . . p. 14
Éducation à la nature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 15
Nouveau siège de la Fédération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17
Les secteurs et coordonnées des Techniciens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19
Lieutenants de Louveterie de la Sarthe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20
Les associations de notre département. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22
La Vénerie sous terre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 36
Le journal du piégeur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37
La page des gardes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38
Fête de la chasse au Château de Sourches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 39
Soyons les meilleurs ambassadeurs de la chasse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 40
Planning I.K.A. Lièvre hiver 2015/2016. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44
Assemblée Générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46
Dégâts de grand gibier aux cultures agricoles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 48
Gilet, casquette ou brassards ? .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 51
Programme Agrifaune Sarthe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52
Gastronomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53
La chasse aux livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54
Le Mot de la Rédaction
Nous vous proposons dans ce bulletin un dossier sur le monde des chasseurs. Il s’agit d’une synthèse réalisée à partir
d’une enquête faite en 2006 à la demande de la fédération nationale des chasseurs et d’un document émanant de la
fédération régionale des chasseurs des Pays de la Loire. Avec 1 200 000 permis, la France est le premier pays d’Europe
qui compte le plus de chasseurs devant l’Espagne et l’Italie.
Le département de la Sarthe, qui perd environ 2% d’adhérents chaque année se situe dans la moyenne nationale du nombre de permis de chasser perdus. Ce n’est certes pas satisfaisant mais force est de constater que
quelles que soient les pratiques de chasse ou les priorités mises en œuvre par les fédérations le nombre de permis
diminue chaque année. Dans la Sarthe , les 10971 timbres grand gibier pris la saison passée (sur 12587 permis ) montrent
l’intérêt des chasseurs sarthois pour la chasse du gros gibier. La fédération de la Sarthe, consciente et soucieuse de la
baisse continue du nombre de chasseurs, propose aux jeunes, bien sûr, mais aussi aux chasseurs confirmés des formations,
et des aides techniques pour améliorer leurs connaissances de la chasse et la gestion de leurs territoires. Tous les GIC
petits gibiers ont pu bénéficier de l’aide financière de la fédération pour le repeuplement d’oiseaux.
Vous pourrez constater que nous avons changé de logo. Cette décision a été prise par le conseil d’administration suite à
une demande d’harmonisation de la fédération nationale.
Le nouveau siège social est désormais « opérationnel ». Déménagé depuis le 22 juin, quelques désagréments liés à l’installation matérielle ont pu retarder la réalisation des permis. Nous vous prions de bien vouloir nous en excuser.
Rendez-vous le samedi 19 septembre 2015 pour l’inauguration du nouveau siège à Voivres Lès Le Mans .
Jean-Pierre Vélot, Responsable de la rédaction du bulletin
Le Chasseur Sarthois - Saison 2015/2016 - 3
L’édito du président
Chers amis chasseurs,
devenait un mythe, commenté d’un air
souvent désabusé.
Le chasseur est un être patient, même si
souvent, il n’en donne pas l’impression.
Nous y sommes enfin et beaucoup
d’entre vous le connaissent déjà car ils y
sont venus pour renouveler leurs permis
ou prendre leurs bracelets.
Nous sommes enfin dans nos nouveaux
locaux, alors que beaucoup d’entre vous
n’y croyaient plus.
Année après année, à chaque assemblée Générale, je vous répétais que
« oui, ça allait venir, qu’il ne fallait pas
perdre espoir, que les délais administratifs étaient longs ».
L’espoir reprit avec les fondations,
mais le chantier fut arrêté. Des problèmes surgirent qu’il fallut régler. Bref,
la construction du nouveau siège social
4 - Le Chasseur Sarthois - Saison 2015/2016
L’inauguration officielle aura lieu le
samedi 19 septembre, et j’espère vous
y retrouver nombreux.
Faire un tel investissement, au moment
où le nombre des chasseurs décroit,
peut sembler risqué, voire suicidaire.
C’est simplement un formidable pari
sur l’avenir qui mérite que la chasse,
venue du fond des âges, restera, et
qu’à notre niveau, nous devons aider
à sa pérennité.
Les modes de chasse sont multiples et
variés, et tout jeune intéressé par la
nature peut trouver ce qui lui convient
avec le budget qu’il souhaite.
C’est à nous, chasseurs, de communiquer notre optimisme et notre foi dans
l’avenir. La morosité n’est pas la meilleure manière de susciter des vocations.
C’est vraiment le moment de sonner un
bien aller.
Bonne saison à tous,
Le Président de la Fédération
Départementale des Chasseurs,
Henri-Jacques de CAUMONT
La FORCE
Bien Aller Sarthois
Petite Histoire du Bien Aller Sarthois
Le Bien Aller Sarthois n’est assurément pas le seul groupe de trompes à avoir tissé des liens étroits avec
la vénerie et ce rapprochement n’a fait que s’amplifier au fil des ans.
Le 30 octobre 2009, à l’occasion de ses 120 ans, le Bien Aller Sarthois organisait un concert exceptionnel
en la Cathédrale du Mans. Effet mathématique involontaire, il y eut 1200 spectateurs.
Les raisons de cet anniversaire
Les racines du B.A.S. remontent en effet à
1889, année de la création de la Fanfare Sarthoise. Toute association peut
parfois traverser quelques zones de
turbulence : tel fut le cas de la Fanfare Sarthoise qui vit une partie de
ses membres faire sécession et créer
ainsi le Saint-Hubert Club du Mans.
Le temps fit son œuvre, éteignant les
rancœurs, apaisant la colère et étouf-
fant les rivalités : comme l’écrivit Avicenne, philosophe iranien du 10e Siècle
« Alors le passé est comme s’il n’avait
jamais existé ». Grâce à la diplomatie
déployée par Maurice Loriot, le rapprochement fut possible et le bon esprit
de la trompe triompha. C’est par une
Assemblée générale du 25 Mars 1939
que fut admis le principe de la réintégration des membres dissidents et décidée
la modification du titre de l’association
qui devint dès lors « Bien Aller Sarthois ».
L’époque du Rallye Sillé
Peu de temps avant la création de la
Fanfare Sarthoise, Messieurs Louis de
La Grange et Louis Foccart fondèrent
en 1884 le Rallye Sillé qui chassa successivement loup, sanglier et cerf puis
chevreuil. La tenue était vert forestier
avec retroussis, parements et gilet amarante, culotte verte. Après le décès de
Louis de La Grange, Louis Foccart reprit
seul le fouet de 1898 à 1914.
La presse de l’époque n’était pas du
tout hostile à la vènerie à tel point
que l’hebdomadaire local de Sillé le
Guillaume « Les Alpes Mancelles »
faisait paraître les comptes-rendus des
chasses du Rallye Sillé quel que soit le
théâtre des laisser courre (Sillé, Pail,
Mayenne, Charnie, Hermet, Bourgon…).
Ainsi pouvait-on lire dans le numéro
daté 9 novembre 1913 l’article ci-dessous.
en raison de la Première Guerre Mondiale, puis le Rallye Sillé (3e Epoque
de 1918 à 1924, devise « Marche
droit, Tiens ferme ») eut pour Maître
d’Equipage Monsieur Paul Jamin, qui
continua non seulement à faire appel
à la Fanfare Sarthoise pour les Saint
Hubert mais aussi pour ces fêtes populaires qu’étaient les « Mardi Gras » en
forêt de Sillé.
Saint Hubert du mardi 3 novembre 1913
Alpes Mancelles du 22 février 1920
« Sillé : la Fête de la Saint Hubert
a été particulièrement brillante cette
année… Le Quatuor Passevant était
remplacé au pied levé par les sonneurs de la Fanfare Sarthoise sous la
direction de Jules Poisson, qui a délicieusement exécuté divers morceaux
religieux : Introït, Kyrie, Offertoire puis
le Sanctus. A l’issue de la messe eut
lieu sur le parvis la bénédiction de
l’équipage et de la meute. ».
« Sillé : Un Dix cors Jeunement est attaqué aux Ventes et pris au Grand Etang
après une chasse de deux heures trente…
Une foule énorme en forêt pour assister à
la curée. La Fanfare Sarthoise est venue
prêter son concours à cette belle journée
et le soir Monbazillac (on nous recommande de ne pas écrire Montbousillac)
et Champagne coulaient à flots. »
C’est cette image de la bénédiction
des chiens que le Baron Karl Reille a
retenue pour illustrer le Rallye Sillé dans
son inestimable « Vènerie Française
Contemporaine », éditée en 1914.
La consultation de cet hebdomadaire
permet ainsi de reconstituer quasiment
le Livre de Chasse du Rallye Sillé.
Inévitable mise en sommeil de la vènerie
Nul doute que pendant cette période
silléenne (1913/1924), quelques sonneurs
suivaient les chasses du Rallye Sillé.
Confirmation de ce passe-temps cynégétique dans les paroles du refrain de
la fanfare dédiée à Jules Poisson :
Debout, sonneurs et piqueux !
Veneurs, amis de la chasse,
Avec Poisson, il faut aller !
Suivons la meute de Jamin,
De Foucart, Singher et La Branche,
Dans la belle forêt de Sillé !
Les liens étaient d’autant plus faciles
à nouer avec le Rallye Sillé que
Gustave Singher, bouton, était le
Président d’Honneur et Paul Jamin le
Vice-président de la Fanfare Sarthoise.
1928, création de la Fédération des
Trompes de France
Jules Poisson devint un des six Viceprésidents de la Fédération.
Equipage du Luart :
Rallye-La-Haut
Deux particularités sont à retenir
concernant les rapports avec cet
équipage sarthois qui chassa de
1842 à 1939 à Vibraye, La Pierre, Les
Loges, Bercé, Ecouves, Senonches et
Saint-Fargeau et courut uniquement le
cerf à partir de 1920.
La Rosée
Georges Cognet dit La Rosée fut une
quarantaine d’années au service de
l’Equipage du Luart et fit partie pendant au moins vingt ans de l’effectif du
Bien Aller Sarthois. Louis-Emile Thouvenot dit Daguet évoque, dans son livre
« 50 ans de Vènerie », la figure de
son premier piqueux qu’il côtoya en
tant que valet de chien à pied pendant deux saisons de 1925 à 1927 :
« La Rosée était un homme très dur,
jamais un mot aimable. Mais très
courtois avec les gens de l’extérieur.
Les deux piqueux étaient de grands
champions de trompe. La Rosée fut
longtemps (dixit Daguet) Champion
Piqueux en solo et avec Débuché, son
second, en duo mais hélas très jaloux
de leur trompe. Ils sonnaient seuls de
très belles fanfares qu’ils préparaient
pour les concours…puis ils me faisaient
sonner seul. »
Compte tenu de son style de trompe
très vènerie, La Rosée était difficilement intégrable dans le groupe et on
lui réservait le soin d’attaquer les fanfares. Autre trait de son caractère bien
trempé, La Rosée continuait à porter la
tenue de son équipage (bleu foncé, col
et parements orange) alors que le BAS
porte une tenue rouge à parements
noirs. Jules Cantin écrivit en 1949 « La
Rosée Fanfare » et vraisemblablement
c’est un autre sonneur Paul Leroux qui
la compléta par ces quelques paroles :
Et quand sonne « Le Bien-Aller »,
Ce noble groupe ne s’rait pas au
complet,
Sans La Rosée, dont la trompe
s’enflamme,
Emeut les hommes et bouleverse
les femmes.
Dans sa tenue d’équipage,
Torse gonflé, du rouge plein le visage,
Notr’ La Rosée lance à tous les échos,
La Saint Hubert ou bien la Dorlodot.
« Sa vie fut une partie de chasse
ininterrompue, fertile en émotions et
riche en succès » puisque La Rosée
avait contribué, grâce à son talent de
veneur, à l’extraordinaire renommée de
son équipage Rallye-La-Haut : 165 cerfs
pris de suite sans en manquer un seul*.
Il aimait tant la chasse et sa forêt de
Vibraye qu’un jour de brame, en bordure de l’Etang de la Cour des Bois
et en montrant juste à cet endroit le
pavillon ouvert à tous les vents, il nous
a dit : « C’est là que je voudrais qu’on
m’enterre pour que les cerfs viennent
m’y rendre visite. » Il fut néanmoins
enterré au cimetière du Luart.
Le Bouton du Bien Aller Sarthois
Curieuse et vénérable histoire que celle
de ce bouton. En effet lors de l’Assemblée générale du 15 octobre 1971,
il fut décidé de changer le bouton des
tuniques. Maurice Sergent se chargea
d’obtenir l’accord de la famille du Luart
et la seule mention BAS remplaça celle
du Rallye-La-Haut sur la guirlande.
Alors la foule rapplique sur son dos,
Les enfants curieux tirent sur
son manteau,
Même certains disent,
« Ça, c’est l’directeur ! »,
Alors La Rosée n’est pas d’bonne
humeur.
Lorsque sort « Le Bien-Aller »,
De toute l’équipe, c’est lui le vrai pilier,
Car La Rosée répond toujours « Présent ! »,
Pour les attaques, sa place est à l’avant.
Tressons-lui, donc, des guirlandes !
Crions bien haut notre reconnaissance !
A La Rosée, grand piqueux, grand sonneur,
Levons nos verres et sonnons les Honneurs !
Lors de l’Assemblée générale du Bien
Aller Sarthois du 8 octobre 1954, le
président Maurice Loriot intervint pour
rendre hommage à La Rosée décédé
le 18 janvier 1954 en ces termes :
* Le chiffre de 165 n’est pas confirmé dans « Deux Siècles de Vènerie » Tome II
par les deux auteurs Hervé Tremblot de la Croix et Bernard Tollu : « Ce fut un
équipage de très haute classe qui sonna 123 hallalis de suite. Il semble que ce
soit un record car ce chiffre dépassait les 112 prises consécutives de Louis XV ».
Il y aurait ainsi quasiment un écart d’une seule saison entre les deux versions.
Les Saint Hubert dans les
Equipages de la région
Comme indiqué précédemment, le B.A.S.
n’a pas ménagé son plaisir et très souvent répondu positivement aux invitations des Maîtres d’Equipages. Citons
plus particulièrement, le Rallye Anjou,
le Rallye Maine (de 1960 à 1963),
le Rallye Perseigne (depuis 1963…),
le Rallye Thiouzé, le Vautrait du Perche
(1964 à 1976), l’Equipage du Pays
d’Ouche puis l’Equipage de Brotonne
(1967 à 1969), etc.
L’invitation du Rallye Perseigne perdure depuis 1963, tant de la part
d’Henri Nègre jusqu’en 1989 que de
Jean-François Nègre qui a repris le
fouet à la suite de son père. Les anciens
du B.A.S. encore vivants ont la nostalgie de ces soirées passées au Mothez
avec ces chants lancés depuis l’escalier
de cette charmante demeure ; les frères
Jarrossay Jean et Roger ainsi que
Maurice Sergent n’étaient assurément
pas les derniers à mettre l’ambiance.
Certes les soirées à Perseigne ont
changé de cadre et la troupe des
« Joyeux Veneurs de Perseigne », Maître
d’Equipage actuel en tête monte allègrement sur les planches pour des numéros
de music-hall pleins d’humour. Un spectacle tellement rare qu’on peut se demander si beaucoup d’équipages osent ce
genre de mise en scène où le Maître
d’Equipage mène la revue entouré de
sa famille et de quelques boutons récidivistes qui n’hésitent pas, même déguisés
et maquillés, à grimper sur la scène de
la salle des fêtes municipale.
Tous les ans, la densité des équipages
régionaux crée une demande certaine
pour la Saint Hubert difficile à toujours
satisfaire pleinement. Certes il y a une
tendance à vouloir privilégier la date
la plus proche de la fête de notre commun Saint Patron. Et là, le don d’ubiquité n’existant pas, on a pu assister à des
carambolages qui engendrent regrets
pour les uns et mécontentements pour
les autres. Malgré tout, les sonneurs du
B.A.S. ont pu participer collectivement
ou individuellement en 2009 aux Saint
Hubert du Rallye Perseigne, du Rallye
Parence, de l’Equipage du Saut du
Cerf, de l’Equipage Kermaingant, du
Rallye Hardi Beaugeois, de l’Equipage
des Bleus et Bruyères et de l’Equipage
de La Garenne Tufféenne.
Les Saint Hubert du
Bien Aller Sarthois
Là aussi, c’est devenu une véritable
tradition. Ainsi le 3 novembre 1946
eut lieu la première Messe de Saint
Hubert en l’église de Notre Dame de
la Couture et cela dura pratiquement
jusqu’en 2007.
Le bon déroulement d’une messe
dépend parfois de la cohabitation avec
l’organiste ou le chef de chœur qui se
plie parfois difficilement au fait de laisser
une place à la trompe pendant l’office.
De plus quand le clergé est lui-même
hésitant cela peut poser problème.
Jusque dans les années 60, il y avait
souvent une bénédiction des chiens
et présence d’un chien dans le chœur.
Traditionnel ? Oui !
Pas toujours ! Car on relève dans
l’Assemblée générale du 12 octobre
1962 que l’Archiprêtre de la Couture
« ne parait pas très favorable du point
de vue liturgique à notre musique
à chiens ». La suite du procès verbal
mérite d’être citée : « Une chose est
éliminée de façon définitive, c’est la
présence d’un chien dans l’église, ce
sympathique quadrupède manifestant
d’une façon trop urinaire sa dévotion
envers le bas d’une statue, d’un reliquaire ou d’un pilier. »
Depuis 2007, la messe de Saint Hubert
du BAS a lieu à la Cathédrale Saint
Julien du Mans mais d’autres sollicitations de source ecclésiastique ne
manquent pas.
Exposition Mondiale
de la Chasse à Budapest :
11 et 12 septembre 1971
Maurice Sergent, alors Directeur du
BAS, fut chargé de prendre en charge
la logistique Trompe pour accompagner
les prestations de la Vènerie Française dans la capitale hongroise. Il put
ainsi réunir une cohorte de 38 sonneurs (Trompes de Gien, Bien Aller de
Nantes, Trompes de Cheverny, Rallye
Saint Hubert d’Angers et Bien Aller
Sarthois). Citons quelques extraits de
la relation qu’en fit Maurice Sergent
lors de l’Assemblée générale du BAS
du 15 octobre 1971 :
de la relation qu’en a fait Monique de
Rothschild dans son livre « A cœur et à
cri » paru très récemment.
« La trompe française obtint beaucoup
de succès à ces différentes occasions,
ainsi que lors de tous les petits concerts
spontanés qui naissaient à un point ou
à un autre de l’exposition. On vit même
un policier hongrois battre la mesure
avec sa matraque… et lorsqu’on connaît
les policiers hongrois ! Messe magnifique à la Cathédrale Mathias Templon : première messe depuis 1956
sans obligation de pointer. A la sortie
de la messe, une foule considérable
applaudissait. Des gens pleuraient,
d’autres criaient « Viva Francia ! ». Des
sonneurs se firent embrasser, d’autres
kidnapper afin d’être photographiés
entourés de la famille ou d’un ami,
l’un reçut un bébé dans les bras tandis qu’un aveugle, les mains guidées
par son épouse en pleurs, palpait la
trompe d’un autre pour bien connaître
cet instrument. »
Contribution musicale en
faveur de la Vènerie
C’est un témoignage de plus qui vient
en complément des comptes-rendus
parus dans Vènerie à l’époque ou encore
Si le grand compositeur Gustave
Rochard avait dédié un certain nombre
de fanfares à des veneurs du Rallye Sillé
(La Lagrange, La Virville, Le Souvenir
d’Ambrières, les Adieux de Sillé le Guillaume, la Bénédiction de l’Equipage, la
Veillet Dufrèche), les sonneurs du groupe
ont honoré de leurs créations des équipages et des veneurs du passé comme
du présent comme par exemple :
•
Rallye Sillé : La Paul Jamin (Jules
•
Equipage de Brotonne : La Flossie
•
•
Poisson) ;
et la Lefébure (Maurice Sergent) ;
Rallye Parence : La Bois Martin
(Eric Bachelier), Les Echos de Fontenaille (Pierre Sénéchal), La Leroi
(Maurice Sergent) ;
Rallye Maine : La Maine Toujours
(Maurice Sergent) ;
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Equipage des Bleus et Bruyères :
La Bleus et Bruyères (Maurice
Sergent) ;
Rallye Thiouzé : La Quenotte
(Yannick Hélary) ;
Equipage du Saut du Cerf : La
Saut du Cerf, La Pierre Guillerminet et La Walsh (Yannick Hélary) ;
Equipage de La Garenne Tufféenne : La Gai Lapin et Au Calme
de la Pervenche (Ludovic Gautier) ;
Equipage Pays de Normandie :
L’Orée d’Ecouves (Yannick Hélary) ;
Rallye Les Varennes : La Rallye les
Varennes (Pierre Sénéchal) ;
Rallye Hardi Beaugeois : La Petits
Loups (Bernard Poidevin) ;
Rallye La Gée : La Rallye La Gée
(Pierre Sénéchal) ;
Le Rallye Perseigne : Amazing
Crofts (Yannick Hélary), La Nègre
(Maurice Sergent) ;
Le Vautrait de Chanteloup : Les
Hauts Jarriers et le Moulin d’Attez
(Eric Bachelier, Champion de
France 1984 à Chambord, Président du BAS).
Ces fanfares ne sont pas toutes homologuées FITF mais néanmoins fréquemment sonnées pour la plupart d’entre
elles.
Les liens directs avec la Vènerie
En 1946 fut nommé Président d’Honneur du BAS Paul Willekens qui menait
avec son frère Georges l’Equipage
Willekens (1927-1935). Paul Willekens
fut bouton du Rallye Gaiement (19351936) puis bouton et master du Rallye
Loudon (1936-1939).
Maurice Sergent, ancien directeur
musical et qui deviendra plus tard
Vice-président de La Fédération Internationale des Trompes de France fut
dès les années 1960 bouton du Rallye Maine (Maître d’Equipage : Roger
Venière) dont le chenil était au Mothez
à Villaines-La-Carelle et qui chassait
principalement en forêt de Perseigne
et de Bourse. Il rallia ensuite le Rallye
Perseigne fondé par Henri Nègre en
1963.
A cette époque étaient boutons du
Rallye Thiouzé (Maître d’Equipage :
Gérard du Joncheray) qui chassait en
forêt de Sillé, Michel Durand et Pierre
Guillerminet. Gaétan de Meaulnes,
autre sonneur du BAS était un habitué
des chasses du Joncheray en forêt de
Sillé.
Arrive en 1963 au BAS un sonneur
féru de photographie animalière André Gauthier qui suivait plus particulièrement les laisser-courre du Vautrait du
Perche. Un certain nombre de ses clichés viendront illustrer quelques bulletins de la Société de Vènerie. Lors des
Concours de Sociétés de l’Abbaye de
l’Epau, il organisera des expositions sur
la vie de la forêt et la chasse.
Aux alentours des années 70, Marcel
Tessé, Jean-Pierre Tessé (son fils) et
Raymond Joliveau montent à Changé
un équipage pour chasser le renard.
Raymond Joliveau quittant la Sarthe
en 1971, les trois compères décident
de démonter : les chiens sont partagés et Raymond Joliveau s’installe dans
l’Orne et crée le Rallye La Passée dans
la voie du chevreuil. Raymond Joliveau
concourait en Championnat de France
et formait avec Roland Dugué (Champion de France à Romorantin en 1956)
un excellent duo.
Jean-Pierre Tessé, entré depuis peu
au BAS, crée en 1972 avec son père
le Rallye La Touche. Le Rallye Parence
quittant la voie du renard pour chasser le chevreuil, Claude Haricot donne
alors au Rallye La Touche un excellent
lot de chiens créancés dans la voie du
renard. Marcel Tessé devint bouton du
Rallye Parence.
Claude Haricot, ardent supporter du
BAS et bien que n’ayant jamais
occupé de fonction officielle au BAS,
a toujours réservé le meilleur accueil
aux sonneurs du BAS.
Le rapprochement entre BAS et Rallye
Parence s’accentue à partir des années
80 où Roger Jarrossay et Jean-Pierre
Tessé entrent comme boutons. Suivront
vers 1985 Camille Aubin, Xavier Graffin et Jacques Garanger, puis dans les
années 90 René-Pierre Blanchard,
Gaëtan de Villartay et Eric Bachelier.
Les trois derniers nommés ainsi que
Jean-Pierre Tessé portent toujours les deux
tuniques, l’une rouge à parements noir
du BAS et l’autre vert forêt à parements
géranium du Rallye Parence (couleurs
très proches de celles du Rallye Sillé).
Romain Ligot qui reste toujours fidèle au
BAS est le Maître d’Equipage du Grain
de Forêt qui chasse le lapin avec des
beagles et suit le plus souvent possible
le Rallye Teillay.
On pourrait affirmer sans crainte que
la plus grande partie des sonneurs du
BAS a absorbé un peu de cette potion
magique plus connue sous le nom de
« Vènerie ».
L’Equipage de la Garenne Tufféenne
(lièvre) compte parmi ses boutons
Romain Ligot et Yannick Hélary mais
son emploi du temps de retraité lui permet de suivre bien d’autres équipages
régionaux.
Pierre Sénéchal, qui présida pendant
près de quinze ans aux destinées du
BAS, fit en 2000 cette intervention de
circonstance :
Ludovic Gautier et Benoit Boudier sont
gilet, quant à eux, du Rallye Perseigne
(cerf). Hervé Péan chassait au Rallye
Hardi Beaugeois (chevreuil) aujourd’hui
malheureusement démonté. Amélie
Pichon fréquente assidûment l’Equipage du Saut du Cerf.
Alexis Boitière chasse renard et cochon
en louveterie avec son père et Ollivier
de La Bouillerie. Kevin Pain, après avoir
été bouton du Rallye Sautloup (renard)
pendant 7 ans, s’adonne avec son
beau-père aux joies de la chasse aux
chiens courants (renard et cochon).
Enfin Charles Vélot, aime à déterrer
blaireaux et renards avec le Rallye
Les Varennes et chasse avec son père,
Lieutenant de Louveterie dans la Sarthe.
« La trompe ne se sonne plus comme au
début du siècle, évolution des styles ou
retour aux origines lointaines de notre
cher instrument. Mais notre Bien Aller
Sarthois tient son rang avec bonheur
à l’inverse de bien des groupes qui ont
une existence éphémère ; nous réussissons, bien qu’ayant eu quelque temps
un passage difficile, à faire revivre le
groupe. »
« Maintenir, rajeunir et améliorer »
Telle pourrait être la devise du BAS.
L’application de ces principes a eu
pour effet de se présenter depuis
quatre ans au Concours Sociétés en
Vendée avec des résultats très encourageants, de mettre au point un
répertoire spécifique et d’enregistrer
un CD « Soir de Chasse » qui sort des
sentiers battus par le nombre de ses
inédits tant sonnés que chantés.
Bulletin de Santé du
Bien Aller Sarthois en 2014
La moyenne d’âge s’est sensiblement
allégée avec le départ des plus
anciens : Jean-Pierre Tessé, Yannick
Hélary, Gaëtan de Villartay et RenéPierre Blanchard et surtout avec
l’arrivée de jeunes pousses comme
Samuel Beaumont, Etienne Belliard,
Adrien Chanroux, Emeline Desplaces
et Alexis Chaligne.
En concours, les derniers résultats sont
très probants puisque le Bien Aller Sarthois a participé en 2013 à la finale du
Championnat Sociétés en figurant sur
le podium à la 3e place et en remportant le 1er Prix de Basse Sociétés.
Le Bien Aller Sarthois est bien armé pour
les prochaines compétitions individuelles
et sociétés avec ses deux Champions de
France (Eric Bachelier 1984 et Charles
Vélot 2010), ses quatre mousquetaires
qualifiés pour concourir en Championnat
de France, son pupitre radouci entièrement reconstitué et son pupitre de basse
très renforcé.
Yannick Hélary
Schéma Départemental de Gestion Cynégétique
Les nouveautés
Le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique pour la période 2014-2020 a été approuvé
par arrêté préfectoral pris en date du 02 décembre 2014. Ce document opposable à l’ensemble
des chasseurs du département est la continuité du précédent avec quelques modifications.
1. L’agrainage du grand gibier :
l’agrainage à destination des
sangliers est toujours soumis à
une convention signée entre le
détenteur du droit de chasse et la
Fédération des Chasseurs. Cette
convention conditionne l’agrainage
hivernal à l’agrainage estival avec
un aliment d’origine exclusivement
végétal et non transformé. La distribution doit être linéaire mais il n’est
plus fait mention de quantités.
3. La sécurité à la chasse et notamment le port obligatoire d’un dispositif d’identification fluorescent :
le Schéma Départemental impose
à tous les participants à une battue au gros gibier ou au renard le
port soit d’un gilet, d’un baudrier ou
d’un couvre- chef jaune orange ou
rouge. Le seul port de brassards ou
d’un tour de tête est insuffisant et
est également concerné tout chasseur dans l’attente d’un gibier provenant d’une battue.
Il existe dans le département de
la Sarthe un arrêté préfectoral
indépendant du SDGC qui prévoit
que tout participant à une action de
chasse à tir ou de destruction (avec
une arme à feu ou un arc) doit être
porteur soit d’un gilet ou baudrier
soit d’un couvre-chef soit d’un brassard à chaque bras. Cet arrêté s’applique donc également aux chasseurs individuels et au petit gibier.
2. Le principe du plan de chasse
qualitatif pour l’espèce cerf est
maintenu ; un arrêté préfectoral
précise la mise en œuvre (il est
consultable sur le site internet de
la fédération fdc-sarthe.com). Les
bracelets CM1 et CM2 sont utilisés pour toutes les unités dans
la proportion de 4 CM1 pour un
CM2 avec la limite à 5 pointes sur
le merrain le moins chargé et en
prenant en compte un andouiller à
partir de 5 cm.
4. La notion de territoire est clarifiée, chaque demandeur de plan
de chasse (pour les cervidés) ou
de plan de gestion cynégétique
(pour le lièvre sur l’ensemble du
département et du faisan commun
sur la liste des communes figurant
en annexe du SDGC) a reçu avec
sa demande un croquis qui définit
la superficie minimale pour qu’un
territoire puisse faire l’objet d’une
proposition de prélèvement.
Cette définition a pour objet principal d’améliorer les relations entre
les différents détenteurs de droit de
chasse en permettant à chacun de
gérer son propre territoire. 5 GIC
du département ont ainsi demandé
une définition plus drastique du territoire en excluant toute parcelle d’une
superficie inférieure à 10 hectares.
5. Une modification administrative
concerne la gestion du petit gibier :
l’espèce lièvre jusqu’alors gérée
avec un plan de chasse est désormais gérée avec un plan de gestion cynégétique. Les démarches
administratives sont les mêmes et
les autorisations de prélèvement
se matérialisent toujours par l’apposition d’un bracelet autour de la patte
de l’animal. Notre objectif étant de
n’avoir qu’un imprimé à remplir pour
les détenteurs concernés par les
espèces lièvre et faisan commun.
6. Dans le cadre de ses missions, la
Fédération des Chasseurs souhaite
profiter de son installation sur le
site des « Courtrus » à Voivres lès
le Mans pour améliorer la qualité
des différentes formations qu’elle
dispense et augmenter son panel.
7. Dans ce cadre notamment, la
Fédération souhaite développer
ses relations avec les différentes
associations départementales de
chasse spécialisées.
Service technique
Le document est consultable sur le
site internet de la Fédération des
Chasseurs de la Sarthe :
www.fdc-sarthecom
Éducation à la Nature
E
n 2010, 45 Fédérations des Chasseurs (FDC) étaient régulièrement
sollicitées par les établissements
d’enseignement. En 2014, 70 FDC
s’impliquent pour intervenir en milieu
scolaire, du primaire au secondaire. Soit,
en quatre ans, une augmentation de
près de 60 %.
En 1995 l’union des Fédérations est
agréée comme Association de protection de la nature et c’est en 2011 que la
FNC est agréée comme Association de
protection de l’environnement. Toutes
les FDC bénéficient de cet agrément.
Sources : Fédération Nationale des Chasseurs
L’Éducation à la Nature par les chasseurs a débuté dans quelques Fédérations il y a une
vingtaine d’années sous l’impulsion de responsables enseignants qui ont porté leur projet au
niveau de la Fédération Nationale.
Répartition du nombre d’interventions
scolaires par les FDC en 2010 pour les
28 000 élèves et en 2014 pour les
55 000 élèves.
Combien de jeunes d’âge scolaire
ont bénéficié de ces
Cette année dans notre département
interventions ?
Les élèves de CM1/CM2 de l’école de
En 2010, environ 28 000 jeunes ont
bénéficié d’une présentation de leur
patrimoine naturel local. En 2014, ils
sont près de 55 000, chaque année, à
découvrir la faune et la flore de leur territoire. En quatre ans, le nombre d’élèves
d’âge scolaire ayant bénéficié de ces
interventions a été multiplié par deux.
Sur ces 70 Fédérations impliquées,
97 % d’entre-elles sont présentes
sur le secteur Primaire, 71 % sur le
Collège et 60 % sur le Lycée. Concernant le supérieur, 69 % des Fédérations sont présentes dans les établissements d’enseignement agricole,
43 % dans l’enseignement technique
et 18 % dans les Universités ou autres
établissements.
reconnaissance des éléments de la forêt
par le toucher (mousse, écorce, bois de
cerf…); prendre l’empreinte des écorces
de trois arbres avec des craies grasses
(chêne, châtaignier, sapin) et les comparer; remettre dans l’ordre les étapes
de la croissance du chêne ; et enfin, un
atelier de découverte des animaux de
la forêt et de leurs empreintes.
Les élèves ont également profité du lieu
pour ramasser glands, feuilles mortes,
pommes de pin et autres trouvailles qu’ils
ont eu beaucoup de goût à chercher.
Par mesdames Etiembre Johanne
et Kervella Christelle,
Professeures des écoles
Service technique
Duneau ainsi que ceux de Grande et
Moyenne section de l’école de Beillé
sont allés en forêt le mercredi 8 avril
pour y effectuer différents ateliers sur le
thème de la faune et de la flore.
Accueillis par Michel VALLA et Kévin
PAIN, techniciens de la Fédération des
Chasseurs de la Sarthe, les plus grands
ont participé à des ateliers sur les
métiers liés à la forêt, le devenir de
l’arbre, les réseaux alimentaires, la
reconnaissance d’empreintes, de bois
et d’arbres (feuillus/résineux), la gestion
de la forêt et les signes de marquage
forestier.
Les plus petits, quant à eux, ont pris
part à 5 ateliers : ce que l’on peut ou
ne peut pas faire en forêt; un jeu de
Pour élaborer des animations
scolaires contacter Michel Valla
Technicien à la Fédération Départementale des Chasseurs de la
Sarthe au 06.87.04.14.62 ou
[email protected]
Nouveau siège de la fédération
INAUGURATION LE 19 SEPTEMBRE 2015
Les travaux de construction du nouveau siège social de la fédération situé au lieu dit :
« Le Grand Courtu » à Voivres Lès Le Mans sont achevés.
Les bureaux sont ouverts de 8h30 à 17h du lundi au vendredi.
les secteurs des techniciens
Fédération des Chasseurs de la Sarthe
Lieutenants de louveterie de la Sarthe
2015 / 2020
associations
Liste des associations du département
Association des Lieutenants de Louveterie
Association des Chasseurs à l’Arc
Président : M. Jean-Pierre VELOT,
Les Varennes, 72240 Neuvy-en-Champagne
06 08 09 88 87 ou 02 43 20 74 31
[email protected]
Président : M. Thierry ESSEUL
3 rue du Général de Gaulle, 72430 Noyen-sur-Sarthe
06 81 05 37 77 / [email protected]
Association des Chasseurs de Petit Gibier
Président : M. Eric Bruneau
8 place de l’Église, 72700 Étival-lès-le-Mans
06 12 33 54 76
[email protected]
Association des Chasseurs de Gibier d’Eau
Président : M. Michel RAK
6 rue de Beauregard, 53000 Laval
Association des Chasseurs de Grand Gibier
Président : M. Gérard HUARD
Les Vivancières, 72210 La Suze-sur-Sarthe
Association des Piégeurs Agréés (APA)
Président : M. Daniel GASNIER
La Croix Charbonnière, 72000 Le Mans
Fédération Départementale des Gardes Particuliers de la Sarthe
Président : M. Gérard FLEURY
9 Chemin des Garennes, 72610 Fyé
Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants
Président : M. Henri TOUCHARD
Ferme de la Roche Breslay, 72370 Soulitré
02 43 89 85 87 ou 06 81 52 70 76
[email protected]
Association des Jeunes Chasseurs
Président : M. Thomas Renou
La Maison Neuve, 72430 Saint-Jean-du-Bois
Association « Diane en Sarthe »
Présidente : Mme Béatrice CONUAU
Cottereau, 72350 Chevillé
Association Départementale des Équipages de Vénerie
sous Terre de la Sarthe
Président : M. Régis PASQUIER
6 rue Claude Chappe, 72440 Bouloire
02 43 35 66 18 ou 06 09 34 41 16
[email protected]
Antenne Sarthoise du Club National des Bécassiers
Président : M. Joël ESNAULT
La Croix Bobet, 72210 Fillé-sur-Sarthe
02 43 42 43 52 ou 06 86 84 73 12
[email protected]
Antenne Sarthoise des Utilisateurs de Chiens de Sang
Président : M. Philippe Lecorché
32 rue Hébert Bara, 72500 Château du Loir
[email protected]
© Gest
Associations
Groupement d’Intérêt Cynégétique de Bercé
CONSIDÉRATIONS D’UN TRENTENAIRE
Bien trop souvent le grand public ne perçoit de la chasse que le coup de feu et les sonneries de trompe
qui signalent la mort de l’animal. Il est donc bien loin d’imaginer l’ampleur du travail qui a précédé cet
acte de gestion qu’est le prélèvement d’un animal sauvage.
L
e prélèvement est en effet un acte
de régulation, épisode ultime de la
gestion globale des espèces des
habitats et de leurs équilibres. C’est ce
travail de fond que le Groupement
d’Intérêt Cynégétique de Bercé conduit
avec ses partenaires, depuis 1983.
C’est cette année là qu’un groupe de chasseurs locaux pose ce constat inquiétant,
fruit de leurs observations quotidiennes :
la faune chassable et en particulier le
grand gibier disparait de notre territoire !
Le dire clairement est une avancée décisive dans la réflexion ! Asseoir ce qui
n’est alors que des impressions sur une
base solide devient alors une nécessité !
Une évaluation des populations de
Cerfs et de Chevreuils sur le massif de
Bercé au sens large est donc organisée en février 1983. Son objectif est de
connaître au mieux l’état réel des populations du secteur. Pour ce faire, le groupe
de « pionniers » demande et reçoit l’appui
technique indispensable de l’O.N.F., de
la F.D.C.72, du CEMAGREF de la D.D.A.
et de l’O.N.C.F.S. Il mobilise l’ensemble
des chasseurs et des propriétaires du
territoire pour une opération de grande
envergure. Ce sont en effet 148 personnes qui mettent en place et participent à quatre séances d’observation
sur les 10 000 hectares du territoire visé.
Ils utilisent la méthode « Approche sur
secteurs », à l’origine spécifique au chevreuil, mais quelque peu modifiée par le
CEMAGREF pour permettre une approche
© Gest
de l’effectif cerf. Lors de deux matinées
et deux soirées de fin d’hiver, 117 observateurs mobiles et 31 observateurs fixes
quadrillent la zone. Les résultats de leur
travail sont éloquents : 49 chevreuils et
58 cerfs et biches pour l’ensemble du
territoire !
Il faut donc réagir rapidement si l’on veut
voir s’éloigner le risque d’une disparition complète du grand gibier de ces
territoires. Fort de l’expérience collective
du recensement, une solution innovante
est donc proposée : regrouper les chasseurs, les propriétaires et les différents
usagers du territoire afin de le gérer
globalement avec l’appui technique et
administratif de tous les services concernés.
Le Groupement d’Intérêt Cynégétique
Chevreuil de Bercé vient de naître !
Maxime Jamin en est le premier président accompagné dans sa tâche par
Marcel Dairon, Pierre Polisset, Jean-Louis
Hardouin, Michel Hiron, Roland Du Luart
et Jean-Paul Thibault de la F.D.C. 72,
M. De Carville de la D.D.A. et M. Michon
de l’O.N.F.
La première décision de ce bureau,
appuyée par les 23 sociétés de chasse
adhérentes, est la réintroduction de
90 chevreuils de provenances diverses.
Bien que subventionnée par la Fédération des chasseurs de la Sarthe, la mise
de fonds initiale représente un effort
financier important pour nombres de
petites sociétés ! Les premières mesures
de gestion suivent : peu d’attributions,
prélèvement de brocards, création d’un
dispositif de marquage « jeune chevreuil ». La population de chevreuil est
dès lors en voie de reconstitution.
En 1988 est créée la commission « cerf »
qui aura pour vocation de suivre cette
population elle aussi au plus bas. Ce
sont les veneurs qui prennent en charge
la réintroduction des animaux nécessaires à dynamiser le retour du roi de
nos forêts. Les mêmes mesures de gestion que pour le chevreuil permettent
là aussi d’obtenir des résultats relativement rapides. Le suivi de la population
est complété en 1991 par des opérations de suivi nocturne et en 1993 par
la mise en place d’un comptage de cerfs
bramant. En parallèle est mis en place
un suivi trophées/mâchoires des cerfs
prélevés par l’équipage Champchevrier
découplant sur le secteur.
SANGLIER en 2003 (commission ambitieuse prônant la gestion raisonnée
d’une espèce classée nuisible sur un
territoire dépassant de très loin celui
du G.I.C. de Bercé), AGRIFAUNE et
NATURA 2000 en 2007, LIÈVRE en 2013.
Les liens avec ses partenaires historiques que sont la F.D.C. 72, l’O.N.F.,
l’O.N.C.F.S., la Chambre d’Agriculture,
le C.R.P.F., l’A.D.C.G.G. 72, l’A.N.C.G.G.
ou l’U.N.U.C.R. se renforcent. L’association se veut en effet une véritable structure d’échanges pour l’ensemble des
acteurs du territoire. Sa méthode est
simple : dialogue et pédagogie. Il faut
expliquer pour se comprendre, s’écouter pour s’entendre et, ensemble, identifier et analyser les problèmes, évaluer
les enjeux et proposer des réponses et
des solutions réalistes.
Depuis 2007, en organisant sa Saint
Hubert annuelle dans chacune des
communes adhérentes, elle va aussi à la
rencontre de tous ceux qui, de près ou
de loin, croisent le monde cynégétique.
Elle considère ce moment privilégié de
rencontres, d’échanges de convivialité
et d’ouverture comme une nécessité :
il ne faut pas que la chasse devienne
une activité « hors sol » dans les territoires où on l’exerce !
2015 le GIC a 32 ans !
Ses 76 adhérents et les 25 000 hectares
qu’il gère témoignent de sa vitalité.
© Gest
C’est aussi à cette époque que le G.I.C.
devient le Groupement d’Intérêt Cynégétique de Bercé et qu’il décide de créer
une commission pour chaque espèce animale et environnementale qu’il prendra
en compte. Un élu y représentera chaque
commune adhérente du territoire.
Les années passent et le G.I.C. de Bercé
perdure, se structure et grandit. En 2001,
il change de président : Maxime Jamin
passe la main à Jean-Louis Hardouin,
toujours fidèle au poste. L’idée de la
gestion globale du territoire progresse.
Au fil des envies, des contraintes et des
problématiques nouvelles, les commissions se diversifient : FAISAN en 2001,
Au fil de ces années, il a acquis de
l’expérience. Après avoir géré la pénurie, il lui a fallu apprendre, et cela s’est
avéré bien plus difficile : gérer l’abondance ! C’est dans cet exercice qu’est
apparu aux yeux de tous l’utilité de
ces longues séances de discussion, de
négociation, de confrontation parfois :
le G.I.C. de Bercé est devenu capable
de corriger ses erreurs de jeunesse
et de proposer des solutions acceptables par une grande majorité de
ses membres. Il est aussi devenu une
structure fiable, une réelle force de proposition et un interlocuteur reconnu au
niveau départemental voire national.
Il siège à la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune sauvage, au Conseil d’administration de la
Fédération Départementale des Chasseurs de la Sarthe et il s’intègre natu-
rellement dans des actions nationales
telles que Sylvafaune, Forêt d’exception,
Agrifaune ou Natura 2000.
Ses ambitions restent les mêmes.
Pour durer, il lui faut maintenant assurer
la relève de ses effectifs pour préparer
l’avenir. Il lui faut étoffer ses équipes de
bénévoles sans qui rien ne serait possible ! Il lui faut évoluer, s’adapter aux
nouveaux règlements, comprendre les
nouvelles perceptions parfois quelque
peu « urbaines » de notre société et
répondre clairement aux questions qu’elle
nous pose. Il lui faut anticiper les évolutions
quelquefois préoccupantes du monde de
la chasse. Il lui faut évidemment travailler
avec tous afin de laisser à nos enfants
des écosystèmes en équilibre, pour faire
en sorte que le mot « durable » ne soit
pas seulement écrit sur du papier !
Quel travail énorme mais quel défi
enthousiasmant pour les simples terriens
que nous sommes !
Alors si vous êtes convaincus des
actions à mener et partagez ces
valeurs de chasse… rejoignez-nous !
HARDOUIN Jean-louis
Tél. : 02.43.42.61.78
Courriel : [email protected]
Historique du G.I.C. de Bercé
1983 (29 juillet) Création du G.I.C.
1988 Création des commissions
Chevreuil et Cerf
1991 Mise en place de 10 circuits
pour les suivis nocturnes de
l’espèce Cerf
1993 Mise en place de 38 points
d’écoute des « Cerfs bramant »
pour 8 équipages.
2001 Création commission « Faisan »
2002 Mise en place de 272 secteurs
de comptage des coqs Faisan
chanteurs
2003 Création commission Sanglier
2004 Mise en place de 222 circuits
I.K.A. pour l’espèce Chevreuil
2005 Organisation d’une Saint
Hubert annuelle
2007 Création commission Agrifaune
2007 Création commission
Natura 2000
2013 Création commission Lièvre
Associations
Association Départementale des Chasseurs de Petit Gibier
Un nouveau bureau, une nouvelle dynamique
Le 27 mars 2015, l’Association Départementale des Chasseurs de Petit Gibier de la Sarthe a tenu son
Assemblée Générale. Suite à la démission de son président Jean Paul Thibault-Willekens pour raisons
personnelles, c’est Yves Gorteau, le vice-président qui présidait cette manifestation.
C
elle-ci, par un rapide tour de
table de tous les participants,
a fait ressortir les attentes des
chasseurs de petit gibier en matière
d’aide de terrain et de communication
sur les actions à mener pour la pérennité de la chasse des espèces lièvres,
perdrix et faisans. Le renouvellement du
conseil d’administration a été effectué
en fin de réunion et une date de sa première réunion a été fixée.
Ce nouveau conseil d’administration,
réuni en cession plénière le 16 avril 2015
à Voivres-les-Le-Mans, a procédé à
l’élection d’un nouveau bureau.
Composition du nouveau bureau :
Président : Eric BRUNEAU
Vice-Président : Yves GORTEAU
Trésorier : Bertrand PELLETIER
Trésorier adjoint : Serge GRINIER
Secrétaire : François CONUAU
Secrétaire adjoint : Jean Paul VERON
Pour tous renseignements :
E. BRUNEAU au 06 12 33 54 76
F. CONUAU au 06 47 19 09 40
ter entre les G.I.C, les chasses privées
grandes ou petites et les chasseurs du
gros gibier.
Notre seul objectif : la passion de la
chasse !
Nous avons besoin de tous les chasseurs,
qu’ils préfèrent le petit ou le gros gibier.
Il est nécessaire de mettre en place un
maximum de communication (téléphone,
internet, courrier, documentation) au
sein de l’association du petit gibier afin
que l’échange des idées soit fluide et
pour tout cela il faut des moyens financiers. J’en appelle donc à l’ensemble
des chasseurs du petit et gros gibier
en Sarthe pour adhérer à l’association
pour une somme dérisoire de 10 euros
(le prix d’un faisan !).
Si nous voulons intéresser nos jeunes
chasseurs à perpétuer cette passion à
moindre coût, il faut s’attacher à poursuivre les actions qui existent déjà,
fusionner entre le nouveau bureau et
les anciens membres qui ont déjà mis en
place un excellent travail.
Je pense qu’il faut donner au nouveau
bureau 7 à 8 mois d’observation pour
lancer quelque chose de concret mais
sans les finances on ne pourra rien faire.
L’idée première est de se rapprocher
du monde agricole et des associations
de piégeurs car l’avenir de la chasse
au petit gibier passe par eux, l’évolution
des cultures entraîne forcément l’évolution de la chasse au petit gibier ; la clé
de la réussite passera par une bonne
communication entre tous. Mais nous ne
sommes pas «magiciens» et même si je
me répète, sans finances et sans bonne
volonté, nous ne pourrons aboutir !
La création d’un site internet par
exemple, serait un moyen de recueillir
les idées de tous afin de mettre des
actions concrètes en place. Avant tout
et pour conclure, il faut redynamiser
l’association afin de chasser dans de
bonnes conditions et reprendre du plaisir avec du vrai gibier.
JP Veron
Le nouveau bureau de l’association
De gauche droite :
JP. VERON, S. GRINIER, Y. GORTEAU,
E. BRUNEAU, F. CONUAU
(absent sur la photo : B. PELLETIER)
Les orientations et les objectifs
du nouveau président En tant que nouveau Président du petit
gibier en Sarthe avec l’ensemble des
membres du nouveau bureau, nous
allons tout d’abord faire «tomber les
barrières» virtuelles qui peuvent exisLe Chasseur Sarthois - Saison 2015/2016 - 25
Associations
Association des Chasseurs de Gibier d’Eau
Les chasseurs de gibier d’eau ont nettoyé le Loir samedi
L
’Association départementale des
chasseurs de gibier d’eau de la
Sarthe a organisé, samedi matin,
la première édition de son opération
Gardons le Loir propre. « Nous avons
décidé d’organiser cette journée de
nettoyage le même jour que l’opération J’aime la Loire propre. Il s’agit de
nettoyer le domaine public fluvial, c’està-dire de Chahaignes à Bazougessur-le-Loir », explique Michel Rak,
le président.
L’association, qui a un droit de chasse
depuis vingt-cinq ans, nettoie chaque
printemps une partie de la Sarthe ou
du Loir. Pour la première fois, cette opération a concerné les 72 km du Loir.
Quarante bénévoles se sont mobilisés
en dix points de la rivière. Ils étaient
répartis sur dix-neuf barques, chacune
ayant la responsabilité d’un secteur
précis. Pendant trois heures, ils ont
récupéré des bidons d’huile, des
chaises en plastique, des bouteilles en
plastique et en verre, des ballons de
foot, des planches de bois...
Michel Rak, le président de l’association départementale des chasseurs de
gibier d’eau de la Sarthe, aide deux bénévoles qui ont repêché de nombreux
déchets flottants sur le Loir.
Plusieurs communes ont accepté de
stocker ces déchets. « Nous avons reçu
un très bon accueil des élus de Vouvraysur-Loir, La Bruère-sur-Loir, et surtout
d’Aubigné-Racan », poursuit Michel Rak.
L’objectif est de renouveler l’opération et de solliciter d’autres partenaires
en lien avec l’activité de la rivière.
Valérie Cascio
J’ai nettoyé la rivière avec les chasseurs de gibier d’eau
A
lain mon ami, me parle souvent
de sa chasse au gibier d’eau sur
la rivière et me propose de me
joindre au nettoyage de la rivière Le Loir
organisé par l’Association des Chasseurs de Gibier d’Eau de la Sarthe.
Je prends contact avec le responsable
et il me confirme que cette opération
aura bien lieu le samedi 7 mars à
8 heures précises !
Je suis ni chasseur ni accompagnateur,
ni pêcheur mais très sensible aux problèmes de l’environnement et surtout
aux pollutions que peuvent engendrer
tous nos déchets.
Ce samedi là, je me lève de bonne
heure, je déjeune copieusement et me
rends au rendez-vous donné. Sur le
trajet, je regarde la température extérieure qui indique –3°C !
Le point de rendez-vous est fixé au pied
d’un barrage, je suis à l’heure mais déjà
trois voitures avec leur remorque et
barque m’attendent.
Après les présentations on me propose
un café que j’apprécie et j’écoute avec
attention Arnaud qui nous donne les
dernières consignes et surtout la façon
de passer ce barrage qui m’impressionne
déjà et que je ne quitte pas des yeux.
Je fais équipe avec Florent et nous
devons franchir ce barrage pour nettoyer la partie aval de la rivière. J’aide
à descendre la barque de la remorque,
nous chargeons la batterie, le moteur
électrique, les rames, les sacs plastique
et mon compagnon m’invite à prendre
place dans l’embarcation. Et c’est parti
pour l’aventure !
Tout est gelé ! De plus, il restait de l’eau
dans le fond de la barque et ça glisse !
Florent me rassure et me conseille de
m’assoir tranquillement et avec dextérité
il rejoint le bord opposé de la rivière
tout en évitant de se faire aspirer par
le courant du barrage (il applique à la
lettre les consignes d’Arnaud).
Il faut maintenant monter sur la berge,
tirer la barque sur 50 m au moins et
nous retournons sur l’eau… Ouf ! Nous
avons le barrage dans notre dos maintenant. Je me retourne plusieurs fois car
être au pied de ce barrage embrumé
et bruyant un matin à 8h00 où il gèle à
–3°C et où tout est blanc de givre, c’est
tout simplement magnifique !
Nous commençons notre descente sans
démarrer le moteur électrique tout en
bénéficiant du courant du barrage. Pas
de déchets pour l’instant, je me dis que
la rivière n’est pas trop sale mais dès
le premier virage, oh là là, une multitude de bouteilles plastique, de bidons…
nous attendent. Florent a fabriqué un
crochet maison avec un manche de 2 m
ce qui permet de récupérer assez facilement le plastique. Nos premiers sacs se
remplissent rapidement et à cette allure
je pense qu’il n’y aura plus de place sur
la barque.
Heureusement sur certaines parties de
la rivière les déchets se font plus rares.
Soudain Florent, qui a l’œil partout, me
dit : « regardez bien : c’est le castor qui
a couché cet arbre ! » En effet il est taillé
comme un crayon. C’est bien la première
fois que je vois la trace d’un castor dans
notre département de la Sarthe.
J’ai passé une excellente journée avec
ces chasseurs de gibier d’eau où nous
avons pu échanger nos idées sur la problématique des déchets, des espèces
envahissantes, de la pollution de nos
rivières et surtout sur l’incivisme de certains qui jettent dans l’eau tout ce dont
ils veulent se débarrasser.
Nous continuons tout en faisant envoler
des colverts qui sont déjà en couple et
surprenons quelques ragondins qui nous
regardent sans être vraiment impressionnés par notre présence.
J’ai laissé mes coordonnées pour la
prochaine édition 2016, et si mon ami
m’invite à l’accompagner à la chasse
sur le Loir, ce sera avec un très grand
plaisir et je m’en réjouis déjà.
Florent m’explique son mode de chasse
au gibier d’eau sur la rivière : les passées au lever du jour en été, les descentes de rivière en automne quand
elle est recouverte de brume et l’hiver
quand la rivière gonflée par les pluies
inonde les prairies…
Encore 1 km et Florent me rappelle que
nous allons accoster juste avant le prochain barrage. Dommage, j’aurai bien
continué mais il y a une autre embarcation sur l’autre portion de rivière.
Le bilan de notre triste moisson est de
3 sacs de 130 litres bien remplis, 1 ballon de foot fatigué, 3 seaux plastique.
Il est 12h30, nous regagnons le site archéologique d’Aubigné Racan qui est notre
point de rendez-vous de fin de matinée.
Sur le parking, les voitures avec remorque
et barque (et leur chargement de détritus)
arrivent régulièrement . Tout est regroupé sur un même tas et après la photo
traditionnelle, nous nous retrouvons sous
la halle en bois du site pour un excellent
et copieux déjeuner.
Sébastien
(un amoureux de la nature)
ASSOCIATION DEPARTEMENTALE
DES CHASSEURS DE GIBIER
D’EAU DE LA SARTHE
Vous êtes chasseur passionné et ne
connaissez pas encore la chasse au
gibier d’eau dans la Sarthe !
Sachez que notre Association peut
vous proposer un territoire de chasse
sur les rivières Sarthe et Loir. Chasse
en barque uniquement. Un tarif
préférentiel est appliqué pour les
jeunes (-25 ans et -5 ans de permis,
60 euros au lieu de 85 euros).
N’hésitez pas à nous contacter, nous
serons heureux de vous accueillir
parmi nous.
Michel RAK
Tél. : 02.43.56.95.00
Email : [email protected]
Les récoltes d’ailes des canards migrateurs
Au printemps 2014, trois passionnés de gibier d’eau sarthois ont suivi la formation proposée par l’ANCGE
(l’Association Nationale des Chasseurs de Gibier d’Eau) à Nantes au siège de la FDC44.
Selon l’ANCGE, les objectifs de ces
formations sont :
Former des observateurs et leur permettre d’acquérir un niveau de compétence suffisant pour déterminer l’âge
et le sexe des différentes espèces de
canards à partir des caractéristiques du
plumage des ailes d’anatidés prélevés à
la chasse ; voilà l’une des ambitions des
formations lancées dès 2012 par des
délégations régionales de l’ANCGE.
Ces formations ont pour vocation de
donner les clefs nécessaires à chaque
participant pour détecter les différences
subtiles au sein du plumage des ailes et
ainsi leur permettre d’opérer individuellement des diagnoses (âge et sexe) sur
les espèces d’anatidés les plus courantes
(Sarcelle d’hiver, souchet, siffleur, pilet…)
L’analyse des formules alaires est, avec
un minimum d’expérience, une technique
accessible, qui permet sur la majorité
des espèces d’anatidés d’effectuer des
diagnostics fiables. Toutefois, plus complexe et demandant davantage de
pratique, l’analyse des plumages des
canards plongeurs (fuligules milouin ou
morillon) ne permet pas toujours de
conclure avec certitude ».
La saison cynégétique 2014/15 ne fût
pas exceptionnelle en terme de migration de nos chers canards, c’est le moins
que l’on puisse dire !!
Cependant, nos nouveaux lecteurs d’ailes
ont réussi à récolter une trentaine d’ailes
de migrateurs au cours de cette saison.
Tous ces migrateurs n’ont pas été prélevés en Sarthe, mais la démarche étant
nationale, l’exclusivité sarthoise n’est pas
nécessaire.
Par contre, il peut être regretté, que malgré
l’article sur ce sujet dans le chasseur sarthois de 2014, aucun autre chasseur sar-
thois n’a participé à cette opération en
prenant contact avec les lecteurs d’ailes
ou la FDC72 pour transmettre les ailes
de migrateurs prélevés la saison dernière.
Avec un petit effort de la part de certains
chasseurs de gibier d’eau, nous aurions
pu doubler notre récolte et apporter plus
largement notre contribution à cette étude.
L’objectif de cette récolte d’ailes annoncé par l’ANVGE et la FNC est d’analyser 12 000 ailes par année lorsque la vitesse de croisière sera atteinte. Avec ces
quantités d’ailes analysées, des éléments
fiables pourront être publiés sur les âges
et sexes ratio des principales espèces de
canards migrateurs prélevés au niveau
national et constitueront un apport scientifique majeur pour mieux comprendre la
dynamique des populations.
Nos lecteurs se sont réunis le 11 mars
2015 accompagnés du président des
chasseurs de gibier d’eau de la Sarthe
(Michel Rak) pour mettre en pratique
la formation de l’année précédente.
L’exercice ne fût pas toujours facile, et
les documents fournis lors de cette formation furent feuilletés régulièrement.
Mais au final, les 30 ailes d’anatidés
ont été analysées et donnent les résultats ci-dessous.
Les espèces concernées ont été :
• 15 sarcelles d’hiver
• 6 canards souchets
• 4 fuligules morillons
• 2 canards chipeaux
• 1 fuligule milouin
• 1 canard pilet
• 1 canard siffleur
Il a été identifié 10 immatures (jeunes)
et 20 adultes.
Autant de mâles que de femelles.
Si vous souhaitez participer à ces travaux et notamment récolter les ailes
de vos canards migrateurs prélevés en
Sarthe ou hors département, voici les
consignes à suivre.
Mode opératoire
• Déterminer l’espèce et, si possible, le sexe.
• Peser l’oiseau au gramme près.
• Couper l’aile droite (ou la gauche si
l’aile droite n’est pas exploitable)
au niveau de l’épaule en prenant les
plumes scapulaires.
• Consigner les résultats sur l’enveloppe
de prélèvement distribuée par l’ANCGE.
• Mettre l’aile, sans la faire sécher,
dans l’enveloppe de prélèvement.
• Placer l’enveloppe au congélateur en
attendant l’envoi des prélèvements.
Envoi des prélèvements
Les ailes sont à faire parvenir au lecteur
d’aile du département concerné soit :
FDC 72 :
Mickaël GUENOT
Tél. : 06 82 00 08 57
Courriel : [email protected]
Site Web : fdc-sarthe.com
ADCGE72 :
Anthony BELLETESTE
Tél. : 06 22 88 06 03
Pierre-Louis CHEVREAU
Tél. : 02 43 87 94 57
Des enveloppes sont disponibles auprès
des 3 contacts ci-dessus et auprés des
représentants de l’ADCGE72.
PL Chevreau
Plus le nombre de chasseurs qui collaborent à ce travail sera important,
plus le résultat sera significatif !
Associations
Association Départementale du Club National des Bécassiers de la Sarthe
Douze Bécasses équipées de balises Argos
L’étude des migrations d’oiseaux a longtemps reposé uniquement sur le baguage.
De nouveaux outils sont apparus ces dernières années, notamment les balises Argos dont le degré de
miniaturisation actuel permet d’équiper des oiseaux de la taille d’une bécasse des bois.
C
e projet est issu d’une collaboration et d’une convention signée
entre le Club National des
Bécassiers (CNB) et l’Office National de
la Chasse et de la Faune Sauvage
(ONCFS) en mars 2014 et en assurent le
financement à parts égales.
des techniciens des Fédérations des
Chasseurs, des agents de l’ONCFS et
des bénévoles du CNB.
Environ 36 000 euros ont été déboursés pour l’achat des 12 balises Argos
auxquels il faut ajouter l’abonnement
auprès du centre Collecte Localisation
Satellites (CLS) filiale du CNES à Toulouse, qui recueille les données et suit le
chemin des bécasses.
En fonction de leur lieu de naissance,
elles parcourent des distances plus ou
moins importantes.
C’est donc 12 balises Argos de 9,5 g
chacune alimentées en énergie par
des panneaux solaires, qui ont été
posées sur les bécasses capturées de
nuit après le 20 février 2015 dans trois
départements français ; l’Ille-et-Vilaine,
les Landes et l’Ardèche représentant
des habitats d’hivernage variés avec
l’aide des bagueurs de l’ONCFS, du
CNB et les techniciens des FDC des
départements où ont eu lieu les opérations de poses des balises avant le
départ en migration post nuptiale des
oiseaux en Russie centrale.
Les déplacements migratoires sont
sans doute la partie la plus fascinante
de leur biologie, confient Yves Ferrant
et François Gossmann tous deux ingénieurs à l’ONCFS.
Jusqu’à aujourd’hui, la migration était
suivie grâce aux résultats du baguage
Celle que l’on surnomme « la Dame au
long bec » ou « la Mordorée » fascine tout
autant les chasseurs que les scientifiques.
Les individus originaires du nord et de
l’est de l’Europe partent hiverner dans
les régions les plus méridionales, ce sont
de longs migrateurs.
Les oiseaux d’Europe centrale, qui ne
dépassent pas la péninsule Ibérique
constituent des moyens migrateurs. Les
bécasses sont de grandes voyageuses.
Les 12 bécasses équipées de balise Argos
s’appellent :
• ALIENOR, SEGOSA, HADA, OLYMPE
équipées dans les Landes
• LIBY, ANDEOLE, CLAPAS, REMEZE
équipées dans l’Ardèche
• ARVOR, QUEFFELEC, ARGOAT,
MORGANE équipées dans l’Ille-etVilaine
Au 20 avril, tous les oiseaux étaient
presque dans leurs airs de nidification.
Vous pouvez suivre le voyage de ces
oiseaux en rejoignant le Club National des Bécassiers ou en contactant le
délégué départemental du CNB qui
est aussi le président de l’Association
Départementale du Club National des
Bécassiers de la Sarthe : Joël Esnault.
Amis chasseurs de bécasse, si par
hasard, vous veniez à prélever un de
ces oiseaux équipés de cette balise,
n’hésitez pas à contacter soit l’ONCFS,
la FDC ou le délégué du CNB, et surtout,
ne détruisez pas la balise qui de toute
façon indiquera sa dernière position.
Ces oiseaux sont aussi bagués avec
une bague aluminium.
Carnets de prélèvement
Afin de pouvoir évaluer au plus juste
les prélèvements de bécasse sur le
plan départemental et national sur une
saison, retournez votre carnet de prélèvement, c’est la loi ( décret du 31 mai
2011) si vous voulez en avoir un autre
pour la saison suivante.
Si nous voulons être crédibles, un effort
est vraiment nécessaire, car les associations opposantes à la chasse ainsi que
le ministère de l’environnement, peuvent
remettre en cause la date de fermeture
du 20 févier !
Joel Esnault
Associations
Association Départementale des Chasseurs de Grand Gibier
Le grand gibier constitue un admirable patrimoine naturel.
Toutes les espèces doivent en être sauvegardées et leur qualité maintenue,
pour assurer à nos générations futures un merveilleux héritage.
L
a chasse, à qui incombe la régulation
du gibier, doit donc maintenir dans
nos massifs boisés de plaine une vie
animale sauvage, et non « d’élevage»,
aussi abondante et variée que possible.
Elle doit aussi veiller à ce qu’il ne soit
pas porté atteinte à la pérennité de la
forêt et à ce que les légitimes intérêts
des agriculteurs et des forestiers ne
soient pas lésés.
Les principaux objectifs
de l’association
• Favoriser la chasse au grand gibier
pratiquée dans le respect de l’animal
avec pour but d’atteindre des prélèvements raisonnables permettant le
respect des équilibres faune milieux.
• Acquérir le meilleur niveau possible
de connaissance en matière de biologie et de comportement du grand
gibier, ainsi que ses rapports avec
l’environnement dans lequel il vit et
évolue.
• Améliorer les procédés de chasse,
et de suivi des populations de grands
ongulés, afin de maintenir les popu-
© Gest
lations animales à un niveau optimal,
tant en nombre qu’en qualité, en fonction des ressources du milieu.
• Savoir mettre en œuvre les méthodes
modernes d’aménagement des territoires, pour rendre plus favorables
les conditions d’existence du grand
gibier et diminuer son impact sur la
forêt et les zones agricoles.
• Veiller sur l’état sanitaire et l’évolution
qualitative des cheptels par les moyens
de contrôle biologiques appropriés.
• Considérer que le trophée n’est pas
un but en soit et ne doit être l’objet
d’aucune compétition. Mais qu’il est un
indice de qualité des équilibres faune
flore et un « outil » de science naturelle.
© Gest
• Utiliser à bon escient les armes et
les munitions les plus adéquates,
afin que les tirs s’effectuent dans les
meilleures conditions d’efficacité et de
sécurité.
• Organiser la recherche de tout grand
gibier blessé, notamment à l’aide d’un
chien spécialement éduqué, chaque
animal perdu étant à inscrire comme
un échec cynégétique et un gâchis
des ressources naturelles.
• Favoriser la lutte contre le braconnage,
qui constitue une atteinte grave contre
la conservation de la nature.
• Participer à une action associative
qui a pour but de promouvoir une
gestion cynégétique compétente et
rationnelle du grand gibier.
Pour atteindre ces objectifs,
nous travaillons actuellement
sur plusieurs dossiers
Forêt et Faune sauvage
Pour tendre à un meilleur équilibre
sylvo-cynégétique, l’Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier
et le Centre National de la Propriété
Forestière en collaboration avec l’Institut national de recherche en sciences et
technologies pour l’environnement et l’agri-
© Gest
culture et l’Office National de la Chasse
et de la Faune Sauvage on décidé de
mettre leur compétences en commun. Des
journées de formation « Équilibres ForêtFaune », organisées conjointement
par le Centre Régional de la Propriété
Forestière et les Associations Départementales des Chasseurs de Grand
Gibier de la Région Pays de la
Loire doivent voir le jour dans les
mois qui viennent. L’ADCGG 72 est,
pour le moment « moteur régional »
en ce qui concerne ce dossier, conjointement à Patrick Blanchard, ingénieur
au CRPF.
Suivi population des cervidés
L’Association s’est investie aux cotés
de la Fédération des chasseurs depuis
la création de l’exposition annuelle de
trophée de cerfs. Actuellement, nous
pouvons coter les trophées (Cerf, chevreuil, sanglier) avec un cotateur officiel
(Membre de l’Association Française de
Mensuration des Trophées) en Sarthe,
mais nous sommes « dépendants »
d’experts venant d’ailleurs pour effectuer les coupes dentaires, par manque
de moyens et de personnes formées.
Nous avons proposé à la fédération
des chasseurs d’investir dans le matériel
nécessaire. Un des experts nationaux
(membres du CLAD) se propose de former quelques volontaires à cet « art délicat » qu’est la coupe et la lecture dentaire.
Développer notre partenariat
avec la fédération des chasseurs
À chaque fois que cela s’avère nécessaire
et possible, pour participer à la réalisation de travaux ou d’études scientifiques ou techniques, visant à une meilleure connaissance de la grande faune
et des milieux qu’elle fréquente dans
notre département.
Si vous êtes intéressés par nos travaux
ou si vous souhaitez améliorer vos
connaissances sur la biologie, le comportement du grand gibier, ainsi que
ses rapports avec l’environnement dans
lequel il vit et évolue, n’hésitez pas à
nous contacter.
Gérard Huard
Association des Chasseurs
de Grand Gibier 72
G. Huard
Les Vivancières 72210 La Suze
Tél. : 0681805318
Email : [email protected]
Associations
AFACCC 72 - Association Française pour l’Avenir de la Chasse aux Chiens Courants
La FACCC (Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants)
et les AFACCC départementales ont pour vocation de rassembler tous ceux qui
se reconnaissent dans la pratique de la chasse aux chiens courants.
L
a chasse aux chiens courants est un
mode de chasse hérité des temps
les plus reculés de la présence de
l’homme dans la nature.
Conscient de cet héritage, les
membres des AFACCC s’engagent
à respecter la charte de la FACCC
•
•
•
Défendre et promouvoir la Chasse
aux Chiens Courants, héritage
culturel de notre pays.
Pratiquer dans l’éthique de ce
mode de chasse qui demande de
rapprocher, lancer et mener, l’animal convoité.
Utiliser des chiens dont les aptitudes psychologiques et morphologiques correspondent à la défini-
tion du Chien Courant.
•
Offrir par notre comportement,
notre langage et notre tenue une
image valorisante de notre activité,
•
Témoigner le plus profond respect
•
Enrichir nos connaissances et les
faire partager pour contribuer à
•
•
que l’on soit conducteur ou posté.
•
Observer scrupuleusement les lois,
•
Transmettre les principes et les
valeurs de la Chasse aux Chiens
Courants aux générations futures.
Pour l’AFACCC 72 :
à l’égard d’autrui, des chiens et de
l’espace naturel où nous évoluons.
•
la sauvegarde des espèces et des
espaces.
•
Développer entre chasseurs une
nécessaire solidarité , condition
indispensable à l’exercice des différents modes de chasse.
Prendre toute notre place dans les
instances cynégétiques et dans la
vie publique pour représenter et
défendre notre mode de chasse.
arrêtés, règlements qui régissent
notre activité cynégétique.
La Défense et la Promotion de la
chasse aux chiens courants, ce postula représente un de nos objectifs
prioritaires.
La transmission de notre passion
est pour nous une obligation. A ce
titre, nous nous sommes rapprochés
de l’AJC 72 et accueillons régu-
lièrement des jeunes au sein de
nos Equipages ; certains sont déjà
devenus des « mordus » de chiens
courants et « épousé » notre devise :
« Aimer la chasse pour le chien ».
Meute de petit courant suisse
bernois concours lapin
Pour exemple, le 1er mars 2015, lors de
notre concours de meutes sur chevreuil,
les 5 meutes participantes appartenaient ou étaient conduites par des
moins de 35 ans !
Les Membres du Conseil d’administration de l’AFACCC 72 sont convaincus
que la chasse aux chiens courants,
en particulier, et la chasse, en général,
ont encore de beaux jours devant elles,
L’AFACCC 72 vous donne
rendez-vous
Le 5 juillet à St Symphorien dans le
cadre du château de Sourche pour la
fête du chien et du cheval.
Le 13 septembre à Avoise (domaine de
Pescheseul) pour sa journée conviviale.
Vous y rejoindrez des passionnés dans
la convivialité.
Alors, à bientôt.
Cordialement en Saint-Hubert.
H. Touchard
Juges AFACCC72 au concours lapin de Saint Denis d’Anjou
Le 14 mars 2015, lors de notre concours
de meutes sur lapin à St Denis d’Anjou,
3 jeunes (Thomas Renou, Jordan Rocher
et B. Leroux) effectuaient leur assessorat
après avoir suivi la formation initiale de
juges (formation offerte par l’AFACCC
72) ; ils étaient encadrés par un juge
qualifié Président de jury (3 assessorats
sont obligatoires avant la confirmation
au titre de juge 1er degré). Dans le cursus, une formation juge 2ème degré formateur est aussi proposée.
si elles s’inscrivent dans le respect du
chien, de l’éthique et de la déontologie
de la chasse, des équilibres agro-sylvocynégétiques et des autres modes de
chasse.
Mais aussi, si nous avons tous le souci
de l’accueil des jeunes ou nouveaux
chasseurs.
Si vous vous reconnaissez dans ces
valeurs, n’hésitez pas à nous rejoindre.
Président de l’AFACCC 72
Pour adhérer à la AFACCC72
Adressez vous au Président :
H. Touchard / 06 81 52 70 76
Ou directement sur le site internet
www.faccc.fr ; rubrique « Adhérez
à la FACCC » sur la page d’accueil.
Concurrents et juges réunis après le concours de meutes sur chevreuil Sillé
Associations
Association des chasseurs à l’arc
Déjà 20 ans que la chasse à l’arc a été légalisée en France !
C
ette année les chasseurs à l’arc
représentés par la Fédération
Française des Chasseurs à l’Arc
F.F.C.A. fêtent les 20 ans de la légalisation de la chasse à l’arc en France. Bien
que l’homme chassait à l’arc, il a plus de
30 000 ans, la chasse à l’arc réapparait dans les années 70 en France.
Quelques pionniers forment alors en
1986 la première association nationale
de chasse à l’arc qui est maintenant la
FFCA. Bien que ce mode de chasse
n’était pas légal à cette époque-là, le
Président de la FFCA de 1986 à 1998
Xavier Péchenard et ancien administrateur de notre Fédération Départementale des Chasseurs pendant plusieurs
années, va monter un énorme projet
légaliser la chasse à l’arc en France.
Après beaucoup d’efforts, elle sera
reconnue comme mode de chasse et
légalisée en 1995. A partir de cette
période les Journées de Formations
de Chasse à l’Arc vont voir le jour et
le nombre d’archers et d’associations
départementales de chasse à l’arc vont
croître rapidement sur l’ensemble de
la France.
Pour les 20 ans un village sur la chasse
à l’arc s’est dressé du 19 au 22 juin 2015
au Game Fair à la Motte Beuvron.
Citeons une autre personne qui a permis de mieux faire connaître la chasse à
l’arc en France, il s’agit de Marc Rouget,
ce nom ne vous dira peut-être pas
grand-chose, mais c’est notre collaborateur pour la conception et l’impression du
« Chasseur Sarthois ». Dès 1995, il sera
le premier en France à créer la seule
revue de chasse trimestriel uniquement
dédiée à la chasse à l’arc. Il a aussi réalisé plusieurs films sur ce mode de chasse.
Et en Sarthe ?
C’est le 17 décembre 1987 que l’A.C.A.S.,
Association des Chasseurs à l’Arc de
la Sarthe voit le jour. De nombreux
Présidents se succéderont : Alain Dupar (1987 à 1989), Franck
Perrod (1990 et de 2000 à 2006),
Pascal Boucreux (1991 à 1997,1999,
2007-2008), Patrick Moulin (1998),
Patrick Weill (2009 à 2013), Thierry
Esseul (2014 à ce jour).
L’ACAS a pour but de représenter ses
adhérents et à promouvoir la chasse à
l’arc dans le département de la Sarthe.
Pour cela, elle participe aux fêtes de la
chasse du département, comices agricoles, collabore avec l’Association des
Chasseurs de Grand Gibier de la Sarthe
Arnaud Bouteiller et Pascal Boucreux avec leur béret Basque lors du stage
d’instructeurs FFCA.
au module chasse à l’arc du Brevet Grand
Gibier. De plus l’A.C.A.S. a signé depuis
plusieurs années une convention de partenariat avec la Fédération départementale des Chasseurs de la Sarthe pour les
Journées de Formation Obligatoire pour
l’obtention de l’attestation de chasse à
l’arc. C’est dans ce cadre que deux adhérents de l’ACAS Pascal Boucreux et
Arnaud Bouteiller ont participé du 20 au
22 Mars 2015 à un stage de formation
d’instructeur au Centre National de Formation à la chasse à l’arc situé à Naturagora dans l’Aisne. La Fédération Départementale des Chasseurs de la Sarthe a
donné une subvention exceptionnelle pour
que ces deux personnes puissent participer à cette formation, l’ACAS en remercie
son Président.
Lors des Journées de Formations Obligatoires, l’ACAS demande tous les
ans à Philippe Lecorché de l’UNUCR
d’intervenir sur la recherche au sang.
Cette année, 2 JFO ont été faites au
site de la FDC 72, une au mois de mai
et une au mois de septembre. La nouveauté est la mise en place d’une JFO
pour la Maison Familiale et Rurale de la
Ferté-Bernard pour les élèves de Bac
Professionnel, Vingt élèves ont participés à cette formation, en espérant que
cette expérience pourra se renouveler.
L’ACAS a participé aussi le week-end
du 20 et 21 Juin au 20éme anniversaire
d’existence du camp militaire d’Auvours.
Pour cette saison de chasse, 6 sangliers
et 5 chevreuils ont été prélevés, quelques
faisans et 1 renard sur le territoire
de chasse à l’arc d’Etival. La Fédération Départementale des Chasseurs
de la Sarthe a reçu pour cette saison
de chasse 29 cartes de réalisation plan
de chasse concernant le prélèvement
d’un chevreuil.
T. Esseul
Associations
Association des Jeunes Chasseurs
Depuis 2006, l’AJC 72 s’est développée au sein du monde cynégétique de notre département.
Après quelques années à construire une base solide, nous pouvons dire à ce jour que le bureau
de l’association des jeunes chasseurs de la Sarthe travaille avec ardeur pour répondre au mieux
aux attentes de ses adhérents.
A
fin de bien comprendre nos missions, il est nécessaire de redonner nos motivations :
•
•
•
•
•
Aider les jeunes et nouveaux
porteur de permis à pratiquer à
moindre coût leur passion.
Continuer la formation tant au point
de vue des connaissances cynégétiques qu’au point de vue sécurité.
Faire découvrir des modes de
chasse différents à tous les adhérents intéressés.
Relayer aux jeunes et nouveaux
chasseurs de la Sarthe les informations nécessaires à la bonne pratique de la chasse.
Fédérer. Comme toute association,
le rassemblement de personnes
ayant les mêmes centres d’intérêts doit permettre de créer une
ambiance, une atmosphère, un état
d’esprit.
La saison 2014/2015 sera ancrée dans
l’historique de l’association. En effet, le
« cap » des 100 membres a été atteint
(objectif fixé lors de l’Assemblée Générale 2014) et avec ce succès plus de
140 invitations proposées à ces derniers. N’oublions pas que sans ces
généreuses invitations de la part des
propriétaires, Présidents et chasseurs
en général nous ne pourrions être aussi dynamiques. Ces invitations, au-delà
du fait de chasser permettent également aux jeunes de découvrir de nouveaux territoires, de nouveaux modes
de chasse, de nouvelles personnes et
contribuent par le fait à leur intégration
dans le monde chasseur.
L’heure du changement
Après 6 années passées en tant que
Président, est arrivé le temps de céder
ma place. La légitimité de l’AJC 72 doit
passer par un jeune représentant aussi bien par l’âge que par le nombre
d’années de permis. Je garderai un souvenir formidable de cette belle aventure
et reste très fier du travail accompli par
l’équipe du bureau. Un immense merci
aux personnes ayant ouvert leur territoire (et je souhaite vraiment qu’ils continuent), aux associations du département qui nous ont toujours bien accueillis
et surtout à la Fédération des Chasseurs
de la Sarthe sans laquelle l’AJC 72 ne
serait pas là où elle en est.
Je souhaite tous les succès possibles
au nouveau bureau ainsi qu’à son
Président, M. Thomas RENOU.
Je suis certain qu’il continuera à développer l’Association des Jeunes Chasseurs de la Sarthe.
Prochain objectif dans 6 ans :
200 adhérents !
Bonne saison 2015/2016 à toutes et tous,
En St Hubert,
Vincent Ozange
Contactez nous
Facebook : Jeunes Chasseurs Sarthe
Mail : [email protected]
Président : Thomas RENOU
07 89 66 22 27
La Vénerie sous terre
L’année 2014 s’est traduite par une stabilisation de la population de renard et même une augmentation
de celle-ci sur les secteurs anciennement touchés par la gale.
Cela s’est traduit par une augmentation des prises pour la saison 2014/2015.
E
n ce qui concerne notre ami le blaireau, les appels pour des interventions ponctuelles à cause de dégâts
se font de plus en plus nombreux. Dans
le cas où des opérations de déterrage
sont possibles, nous intervenons avec
nos adhérents.
Il est important de préciser que toutes
les opérations de destructions par l’utilisation de collet sont indépendantes du
souhait de l’ADEVST. La Vénerie doit
rester un acte prioritaire dans la régulation de l’espèce et non pas le colletage
surtout en période de reproduction et
de fermeture de la vènerie sous terre.
Il semblerait en effet, que certains
organismes soient plus vaillants pour
nous supprimer du temps sur l’ouverture anticipée du blaireau que pour
encadrer les mesures de destruction
car on peut vraiment parler de destruction dans certains départements.
C’est pourquoi depuis plusieurs années
maintenant, que l’ADEVST et la Fédération des chasseurs de la Sarthe mènent
Journée de régulation.
une enquête sur les populations de blaireaux, celle-ci devant se terminer dans
les deux prochaines années.
C’est pour le moment les seuls chiffres
mais très importants que nous possédons mais il prouvent une présence sur
l’ensemble du département du blaireau.
Il est prélevé environ 200 blaireaux en
moyenne par an par les équipages de
l’ADEVST.
L’ADEVST est aussi de plus en plus
demandée pour animer des stands lors
des comices. Nous avons à notre disposition des animaux naturalisés et des
panneaux pour mettre dans les stands.
Dégât sur blé.
Depuis 3 ans, nous participons à la
journée de régulation en collaboration
avec les piégeurs, gardes particuliers
et l’association des chasseurs de petit
gibier.
En 2014 elle s’est déroulée à Mézières
sous Ponthouin et en juin 2015 sur la
commune de Courdemanche. Nous
remercions les organisateurs et propriétaires pour l’organisation de cette
journée.
R. Pasquier
Association départementale
des équipages de vénerie
sous terre de la Sarthe
Contactez nous
M. Régis Pasquier
6 Rue Claude Chappe
72440 Bouloire
06 09 34 41 16
Ou le représentant FDC 72
M. Bruno Guillard
Mob. : 06 82 00 05 36
le JOURNAL DU PIéGEUR
Informations nouvellles
Nous avons souscrit une assurance « protection juridique » qui a pris effet à partir du 15 octobre 2014.
Ne seront pris en considération que les adhérents à jour de leur cotisation et avant octobre de
l’année civile, du ler juillet 2015 au 30 juin 2016.
C
oncernant les frelons asiatiques,
quelques casernes de pompiers
sont habilitées à leur destruction :
Le Mans, Yvre Le Polin, Le Breil Sur Merize,
Pruille l’Eguille, Loué et Ancinnes.
Tous les ans, l’A.P.A. 72 se rend sur les
comices, fêtes de la chasse, foires
Pour cette journée de manifestation et
de régulation, quatre associations nous
rejoignent.
Pour l’indemnisation des captures des
ragondins, le Président des Piégeurs, soucieux, se propose de faire une demande
auprès des organismes compétents.
pour informations des piégeurs et aussi pour toute personne rencontrant des
problèmes avec les espèces nuisibles
(renards, fouines, corbeaux, rats...),
afin de les sensibiliser et les informer sur
les maladies que ces animaux sont susceptibles de transmettre à l’homme et
animaux domestiques.
En 1992, se créee l’Association Des
Piégeurs Agréés De La Sarthe avec
Tous les ans, la journée du piégeur de
régulation est organisée au mois de juin.
Bonne reception à tous les amis piégeurs
et chasseurs !
Pour informations et astuces de piégeurs, des piégeurs chevronnés vous
expliquent des « trucs et astuces »
sur place. Beaucoup de participants
piégeurs, ainsi que des particuliers,
viennent s’informer ce jour de juin.
Daniel GASNIER
02 43 81 03 20
une trentaine de membres.
Pour celle-ci nous dépassons cette
année 550 adhérents.
Nous sommes donc la plus importante
association de régulation du département.
Le classement des nuisibles est toujours
défini en trois groupes.
Le Président vous souhaite une bonne
saison cynégétique de « piégage de
régulation ».
Le Président
la page des gardes
Comme vous le savez, le schéma départemental cynégétique a été signé par Madame la Préfète
le 2 décembre 2014. Nous avons constaté que, dans l’article 5 de l’arrêté, où les personnes habilitées
à faire respecter ce schéma sont citées, les gardes particuliers n’y figurent pas.
H
ors ils sont habilités à le faire
respecter sur le territoire pour
lequel ils sont commissionnés.
Nous vous rappelons que les gardes
particuliers sont des citoyens chargés
d’une mission de service public et non
des agents de la force publique.
Ils ne peuvent agir que sur le territoire
pour lequel ils sont commissionnés.
L’article 29 du code de procédure
pénale leur donnent le pouvoir de
constater par procès-verbal tous délits
portant atteinte aux propriétés dont
ils ont la garde.
En dehors de ce cadre ils sont des
citoyens comme les autres.
Si vous trouvez des chiens en divagation et que vous arrivez à les capturer, vous devez les emmener au chenil
de votre mairie, et en aucun cas les
garder chez vous.
C’est pour cela que nous organisons
chaque année une demi-journée d’information pour les gardes particuliers
adhérents avec l’Office National de
la Chasse et de la Faune Sauvage
pour des « mises à jour », ainsi qu’une
réunion (appelée pré-ouverture), avec
la Fédération des Chasseurs, 15 jours
avant la nouvelle saison de chasse,
pour revoir l’arrêté préfectoral afin que
chaque garde puisse connaître les
règles lui permettant de respecter la loi.
La Fédération Nationale des gardes
Particuliers dont nous sommes adhérents
a maintenant la possibilité de dispenser toutes les formations (pêche,
garde de bois ou de voirie). Le tarif
et l’endroit où cela peut être pratiqué
dépend du nombre d’inscrits dans
chaque département.
Pour tous renseignement, vous pouvez
nous joindre au 06 72 94 84 67.
G. Fleury
© Gest
la fête de la chasse Au château de Sourches
22ème édition de la fête de la chasse, de la pêche et du cheval au
Château de Sourches à St Symphorien (Sarthe) le dimanche 5 juillet 2015
Le soleil était au rendez-vous avec quelques 120 bénévoles pour accueillir les équipages venus en
nombre, exposants de plus en plus nombreux et les équipes de concours d’attelage qui ont fait le show
tout au long de la journée.
© Manuela Letard
L
a traditionnelle présentation des équipages a été animée par M. Helary
et M. Touchard pour les membres de
l’AFACCC72.
A la demande de nombreux chasseurs,
un Ball Trap a été organisé la veille
de la fête dans la prairie du château.
Grande réussite !
C’est ainsi que le vin d’honneur, offert
aux équipages par l’AFACCC72 et
l’Association Ruillé-St-Symphorien organisatrice de l’événement, a été servi sur
la terrasse du Château le dimanche midi
avec vue sur le concours de maniabilité
des attelages. Les sonneurs ont profité
de ce moment pour jouer quelques fanfares et ravir les oreilles de tous.
Un grand merci à M. et Mme de Foucaud,
qui font toujours un bon accueil aux nouveautés proposées par les membres de
l’Association.
Un clin d’œil tout particulier aux associations Sarthoises (de Chasse et de
Pêche) qui contribuent à l’animation de
cette journée.
Une cinquantaine de sonneurs a participé au concours de trompes. Jérôme
LESBAT est sorti vainqueur de la Coupe
Charles Cruard.
Rendez-vous l’année prochaine à Saint
Symphorien pour partager ce moment
de convivialité, qui ravit chasseurs et
non-chasseurs. Pour tout renseignement
concernant cet événement :
R. Blossier : 02 43 88 91 87
N. Cruard : 06 10 40 59 75
Le Président, Roger Blossier
Soyons les meilleurs ambassadeurs de la chasse
Le nombre de permis de chasser délivrés en Sarthe se situe chaque année autour de 13 000.
Ce chiffre connaît un léger tassement qui, sans être alarmant, est constant et retient, par conséquent,
l’attention de la Fédération des Chasseurs de la Sarthe.
L
’objectif est d’inverser cette évolution en attirant de nouveaux chasseurs, en particulier des jeunes. Pour
ce faire, il est nécessaire de valoriser les
nombreux atouts de la chasse, de lutter contre les préjugés, en s’appuyant
sur les chasseurs qui sont les meilleurs
ambassadeurs de leur activité favorite.
Nous chassons pour être
proches de la nature
Les chasseurs partagent et diffusent des
valeurs universelles.
Ils ont d’abord cette passion commune pour
la nature qu’ils respectent et s’attachent
à protéger avec toujours plus de force.
Pour preuve : selon un sondage publié
en 2006, 60 % des chasseurs déclarent
pratiquer la chasse dans l’objectif d’être
au contact de la nature et 29 % ont
choisi ce loisir pour être près des animaux. On observe que cette motivation
continue de se renforcer, démontrant
que la chasse est un loisir pleinement
en phase avec notre époque et qu’elle
est même, désormais, un acteur majeur,
reconnu et incontournable du développement durable.
Dans cet esprit, de nombreuses actions
et animations sont réalisées chaque
année auprès des scolaires et du grand
public par les fédérations pour favoriser une meilleure compréhension et
la défense de la faune, de la flore et
des milieux naturels. En 2012, plus de
100 interventions ont ainsi été conduites
en Pays de la Loire auprès de 4 500
enfants et adultes.
En outre, rappelons que la chasse a un
rôle de régulateur des espèces ; permettant de circonscrire toute prolifération animale qui pourrait nuire à l’environnement et contribuant à maîtriser le
développement des espèces nuisibles.
A ce titre, il est prouvé, et évident, qu’un
territoire est plus attractif dès lors qu’il
compte une quantité suffisante d’animaux (gibiers, oiseaux…). Il appartient
donc à chaque propriétaire, à chaque
chasseur, d’appliquer les directives des
fédérations pour faire en sorte que les
terres demeurent suffisamment peuplées afin de susciter l’intérêt des pratiquants de la chasse et tout particulièrement des néophytes.
© Gest
La chasse est une activité
ouverte à tous
Ne l’oublions pas : la chasse est le deuxième loisir le plus pratiqué par les Français avec près de 1 400 000 permis
attribués. Un chiffre qui démontre, s’il
en était besoin, que chasser est une
activité populaire, ouverte à tous les
milieux sociaux et tous les âges.
Ainsi, en 2006, 47 % des chasseurs
étaient ouvriers ou employés, 12 % agriculteurs et près de 20 % artisans, commerçants, chefs d’entreprises, cadres ou
professions libérales.
tiques (à courre ou à pied, avec ou sans
chiens…) et il n’est pas rare que la seule
dépense annuelle du chasseur soit le
coût du permis de chasser et quelques
frais de déplacements et d’équipements
(soit un total inférieur à 500 ¤). D’autant
qu’il est de plus en plus courant que le
propriétaire accueille gratuitement, ou
pour des sommes très modiques, les
chasseurs sur leurs terres.
La chasse présente aussi l’avantage de
proposer une très large palette de pratiques (chasse au fusil, à l’arc, à courre
ou à pied, au petit ou grand gibier…)
à travers chacun peut trouver l’activité
qui correspond le mieux à sa personnalité, à ses aspirations et à ses besoins.
A titre de comparaison, une semaine
aux sports d’hiver revient au minimum
à 1 000 ¤, un stage de voile coûte autour
de 600 à 800 ¤ et le golf, pour des
pratiquants réguliers, nécessite un investissement d’au moins 1 000 ¤ par an.
© Gest
Cependant, les études montrent que la
population des chasseurs demeure quasi exclusivement masculine et plus âgée
que la moyenne des Français (seulement
13 %des chasseurs ont moins de 35 ans
et 23 % plus de 64 ans).Il est donc
important de rajeunir et de féminiser
les rangs des chasseurs en s’adressant
directement et de manière adaptée aux
jeunes et aux femmes.
Ce succès est, en premier lieu, lié au
fait que la chasse est un loisir de proximité. En effet, il est possible de chasser
presque partout en France et, le plus
souvent, à seulement quelques kilomètres de son domicile, ce qui n’est pas
le cas de nombreux sports.
De plus, contrairement à bien des préjugés, la chasse est une activité adaptée
à toutes les bourses. En effet, même si
le budget moyen du chasseur s’élève
à 1 500 ¤ par an, la fourchette de
dépense est très variable selon les praLe Chasseur Sarthois - Saison 2015/2016 - 41
Un document régional original et attractif
Pour mieux comprendre l’évolution des pratiques de la chasse et de la
sociologie des chasseurs, la Fédération régionale des chasseurs des Pays
de la Loire a récemment édité un document à la fois complet et remarquablement mis en page. Incluant de très utiles données statistiques et
de nombreux graphiques, ce livret dresse un état des lieux complet de la
chasse sur la région : présentation des fédérations, profil des chasseurs,
détail des formations et, surtout, description des territoires et des milieux,
ainsi qu’une fiche technique pour les principales espèces, prédateurs compris. Ce document est consultable à la Fédération des chasseurs sarthois.
© Gest
La chasse favorise le lien social
Pour 98 % des chasseurs, leur loisir
favori est un bon moyen de nouer des
liens d’amitiés. Il donne, aux trois-quarts
des pratiquants, le sentiment d’appartenir à une communauté. C’est aussi une
opportunité de perpétuer une tradition
familiale et, dans cet esprit, de partager
des moments forts avec ses parents,
grands-parents, frères, sœurs, cousins…
des nombreux attraits de son loisir auprès
de son entourage, de ses amis, de ses
collègues afin de les encourager à se
lancer, à leur tour, dans l’aventure de
la chasse.
Témoignages d’une postulante
au permis de chasse
En ce sens, la chasse permet de préserver et de transmettre les valeurs qui
régissent la vie en société, tout particulièrement auprès de la jeunesse.
La tolérance et la convivialité sont au
cœur des pratiques. A ce titre, 89 %
des chasseurs affirmaient, en 2006,
n’avoir jamais connu de conflits avec
les adeptes d’autres loisirs (marche,
vélo, randonnée équestre…) ou les professionnels qu’ils sont parfois amenés à
côtoyer sur le terrain.
A ce titre, il faut souligner la proximité
des liens qui unissent les chasseurs et les
pêcheurs. Les fédérations collaborent
ensemble depuis de nombreuses années
en très bonne entente et les pratiquants,
souvent confrontés aux mêmes problématiques, sont solidaires les uns des
autres, partageant ce même amour de
la nature.
Valoriser ses atouts
Aujourd’hui, plus que jamais, chaque
chasseur a le devoir de valoriser et
d’être le porte-parole, l’ambassadeur,
Pourquoi avez-vous choisi de passer
le permis de chasse ?
© Gest
Pour ce faire, ils peuvent s’appuyer sur
les fédérations de chasseurs qui développent déjà de nombreuses actions et
initiatives pour faire croître leur nombre
d’adhérents, par exemple en s’ouvrant à
de nouvelles formes de chasse et, surtout,
en prodiguant des conseils et en favorisant les contacts entre ses membres.
Les fédérations, en premier lieu, assument leur rôle de formateur qui est essentiel au renouvellement des générations
de chasseurs.
Elles sont aussi les garantes du respect
des règles de sécurité qui ont été grandement renforcées. Là encore, il est
important de lutter contre des préjugés
et de réaffirmer que la chasse n’est pas
une activité dangereuse à partir du
moment où chacun respecte les règles
édictées et prend en considération
l’expérience des aînés.
En accompagnant régulièrement
mon père à la chasse depuis deux
ans, et appartenant à une famille
de chasseurs, l’envie de chasser
m’a naturellement gagné. C’est
pourquoi j’ai décidé de passer
mon permis.
Quels bénéfices allez-vous tirer de cette
journée de formation au permis de chasse ?
Cette formation, complète et très
intéressante, permet, en particulier
de nous familiariser avec toutes les
règles de sécurité qu’il est indispensable de respecter.
Pourquoi aimez-vous la chasse ?
La chasse m’offre l’occasion de
marcher en plein air et de voir des
animaux. C’est aussi l’occasion de
partager du temps avec ma famille
et, en particulier, avec mon père.
Faire mieux connaître la chasse sous ses
nombreux aspects positifs, transmettre
sa passion, favoriser une diversification
des activités de qualité en rappelant
le respect le plus strict des règles de
sécurité et dans le cadre d’une démarche
d’ouverture au plus grand nombre :
tels sont les défis à relever par chaque
chasseur pour que les nouvelles générations s’approprient notre loisir et
garantissent son avenir. A chacun
d’apporter sa pierre à cette démarche !
© Gest
E. Chevreul
planning i.k.a.
Lièvre hiver 2015/2016
Rendez-vous à 20h30. Vu la nouvelle organisation des I.K.A. contacter le technicien
pour éviter les surnombres dans les voitures.
Secteur
Commune
Date
Lieu rendez-vous
G.I.C. Bercé
Ecommoy, Marigné Laillé
07/08 DEC
Pl Mairie Ecommoy
G.I.C. Rhonne
Mulsanne, Monce en Belin
07/08 DEC
Pl Mairie Mulsanne
G.I.C. Rhonne
Laigné en Belin, St Gervais en Belin
07/08 DEC
Pl Mairie Laigné en Belin
G.I.C. Rhonne
St Mars d’Outillé
07/08 DEC
Pl Mairie St Mars d’Outillé
G.I.C. Rhonne
Brette les Pins, Téloché
07/08 DEC
Pl Mairie Brette les Pins G.I.C. Saosnois
Aillières-Beauvoir,Contilly, Mamers
07/08 DEC
G.I.C. Saosnois
Marollette, Panon, Saosnes
07/08 DEC
La Caillére
G.I.C. Saosnois
Vezot, Villaines La Carelle
07/08 DEC
Fresnay sur Sarthe
Moitron, Montreuil le C., St Aubin de L.
09/10 DEC
Fresnay sur Sarthe
St Paul le G, 09/10 DEC
Contacter le Technicien
Fresnay sur Sarthe
Mont St Jean, St Georges le G., Douillet le J.
09/10 DEC
Fresnay sur Sarthe
Assé le B., St Victeur, Sougé le G.
09/10 DEC
G.I.C. Polinois
Cérans, La Fontaine St Martin
10/11 DEC
Pl Mairie Cérans
G.I.C. Polinois
Oizé, St jean de la Motte
10/11 DEC
Pl Mairie Oizé
G.I.C. Polinois
Mansigné
10/11 DEC
Pl Mairie Mansigné
G.I.C. Polinois
Yvré, Parigné le Polin, Requeil
10/11 DEC
Pl Mairie Yvré le Polin
G.I.C. Polinois
Yvre, Pontvallain, St Biez, St Ouen en B.
10/11 DEC
Pl Mairie Yvré le Polin
G.I.C. Ludois
Dissé, Savigné/Lude
14/15 DEC
Pl Mairie Le Lude
G.I.C. Ludois
Le Lude, La Chapelle aux Choux
14/15 DEC
Pl Mairie Le Lude
G.I.C. Ludois
Thorée les Pins, Luché Pringé
14/15 DEC
Pl Mairie Thorée les Pins
G.I.C. Ludois
St Germain d’A, Chenu, La Bruère/L.
14/15 DEC
Pl Mairie St Germain d’Arcé
Le Mans Nord
La Bazoge, St Saturnin
14/15 DEC
Le Mans Nord
Neuville/S, Savigné l’Evêque
14/15 DEC
Le Mans Nord
Aigné, La Milesse, Trangé
14/15 DEC
Allonnes
Chauffour N D, Fay, Pruillé le C.
14/15 DEC
16/17 DEC
G.I.C. Montmirail
Montmirail, St Jean des E., St Maixent, G.I.C. Montmirail
Courgenard, St Ulphace, Gréez sur R.
16/17 DEC
G.I.C. Montmirail
Lamnay, Champrond, Melleray
16/17 DEC
Pl Église Melleray
G.I.C. Gée
Chantenay V., Tassé
17/18 DEC
Pl Mairie Chantenay
G.I.C. Gée
Vallon/G, St Cristophe en C., St Pierre des B.
17/18 DEC
Pl Mairie Vallon
G.I.C. Gée
17/18 DEC
G.I.C. Gée
Vallon/G, Maigné, Crannes en C.
17/18 DEC
Pl Mairie Vallon
BouloireSt Michel de C., Thorigné sur D., Coudrecieux
04/05 JAN
BouloireSt Mars de L, Volnay
04/05 JAN
Pl Église Bouloire
Bouloire
Bouloire, Tresson, Maisoncelles
04/05 JAN
Saint Paterne
Rouessé F., Grandchamp, Thoiré s/C.
04/05 JAN
Saint Paterne
Bérus, Béthon, Cherisay, Oisseau le P.
04/05 JAN
Saint Paterne
Moulins le C., Gesne le G.
04/05 JAN
Saint Paterne
Arçonnay, Champfleur, Le Chevain, St Paterne
04/05 JAN
Saint Paterne
Ancinnes, Livet en S.
04/05 JAN
Marolles les Braults
Marolles les B., Monhoudou, Nauvay, 06/07 JAN
Peray, Congé s/O.
Avesne en S., Moncé en S., St Aignan, Nouan, Lucé s/B.06/07 JAN
Courgains, Thoigné, Mézières s/P., 06/07 JAN
Dangeul, Dissé s/B.
La Chartre /Le Loir
Chahaignes, Lhomme
07/08 JAN
Pl Mairie Chahaignes
La Chartre /Le Loir
Marçon
07/08 JAN
Pl Mairie Marçon
La Chartre /Le Loir
Beaumont/Dême, La Chartre/L.
07/08 JAN
Pl Mairie Beaumont/Dême
La Chartre /Le Loir
Ruillé/Loir, Poncé/Loir
07/08 JAN
Pl Mairie Ruillé/Loir
La Chartre /Le Loir
La Chapelle Gaugain, Lavenay
07/08 JAN
Pl Mairie Chapelle Gaugain
Saint Calais
St Calais, Conflans s/A, Rahay,
11/12 JAN
Saint Calais
Ste Osmane, Cogners, St Gervais, Evaillé
11/12 JAN
Pl Mairie Saint Calais
Saint Calais
Ste Cerotte, Marolles les St C.,
11/12 JAN
Saint Calais
Montaillé, Ecorpain
11/12 JAN
Malicorne
Le Bailleul,Villaines/M., Arthezé
11/12 JAN
Pl Mairie Le Bailleul
Malicorne
Courcelles, Bousse, Ligron
11/12 JAN
Pl Mairie Courcelles
Malicorne
Mézeray
11/12 JAN
Pl Mairie Mézeray
Malicorne
Malicorne/S., Noyen/S., Dureil
11/12 JAN
Pl Mairie Malicorne
GIC Conlie
Conlie, Bernay en C., Neuvy en C., Ruillé en C. 13/14 JAN
GIC Conlie
Tennie, Domfront en C., Cures, 13/14 JAN
13/14 JAN
GIC Conlie
Mézières s/L., La Chapelle St Fray,
GIC Conlie
Lavardin, Neuvillalais
13/14 JAN
GIC Conlie
St Symphorien, Ste Sabine s/L.,
13/14 JAN
GIC Conlie
Degré, La Quinte
13/14 JAN
Vibraye
Vibraye, Dollon, Sémur en V.
13/14 JAN
Vibraye
Lavaré, Berfay, Valennes
13/14 JAN
Pl Église Vibraye
La Suze/Sarthe
La Suze/S., Roëzé/S.
18/19 JAN
Pl Mairie La Suze
La Suze/Sarthe
Spay, Fille/S.
18/19 JAN
Pl Église Spay
La Suze/Sarthe
Chémiré le G., Fercé/S., Souligné Flacé
18/19 JAN
Pl Mairie Chemiré
La Suze/Sarthe
Louplande, Etival, Voivres, St Georges du B.
18/19 JAN
Pl Mairie Louplande
Ballon
Souligné/B., Joué l’A., La Guierche
18/19 JAN
Ballon
Ballon, Montbizot, Teillé
18/19 JAN
BallonSt Jean d’A., Ste Jamme/S., Souillé
18/19 JAN
Ballon
Courcemont, Courceboeufs, Beaufay
18/19 JAN
Parigné l’Evêque
Parigné l’E.
20/21 JAN
Pl Mairie Parigné l’E.
La Ferté Bernard
La Ferté B., Déhault, St Martin des M.,Villaines la G. 20/21 JAN
La Ferté Bernard
Avezé, Préval, Souvigné s/M., La Chapelle du B. 20/21 JAN
La Ferté Bernard
St Aubin des C., Cherreau, Cormes, Théligny, Cherré 20/21 JAN
Parking du lycée R. Garnier
La Fléche
La Fléche
21/22 JAN
Pl Mairie La Fléche
La Fléche
Clermont Créans, Mareil/L.
21/22 JAN
Pl Mairie Clermont Créans
La Fléche
Cré/L., Bazouges/L.
21/22 JAN
Pl Mairie Cré/Loir
La Fléche
La Chapelle d’Aligné, Crosmières
21/22 JAN
Pl Mairie Chapelle d’Aligné
Beaumont/Sarthe
Piacé, St Germain/S., Fyé
25/26 JAN
Beaumont/Sarthe
Coulombiers, Chérancé, Doucelles 25/26 JAN
Beaumont/Sarthe
Assé le R., Ségrie, Vernie, St Christophe du J.
25/26 JAN
Beaumont/Sarthe
Maresché, Vivoin, St Marceau, Le Tronchet
25/26 JAN
Mayet
Sarcé,Coulongé
25/26 JAN
Pl de l’Eglise Sarcé
Mayet
Mayet
25/26 JAN
Pl Mairie Mayet
Mayet
Aubigné Racan, Vaas
25/26 JAN
Pl Mairie Aubigné Racan
Mayet
Lavernat, Verneil le Chétif
25/26 JAN
Pl Mairie Lavernat
MamersSt Calez en S, St Rémy des M., Pizieux,Commerveil 27/28 JAN
MamersSt Vincent des P., St Pierre des O., Les Mées
27/28 JAN
MamersSt Rémy du V., Neuchatel en S., Louvigny,
27/28 JAN
Grand Lucé
Pruillé l’E., St Vincent Du L.
28/29 JAN
Pl Mairie Pruillé l’Eguillé
Grand Lucé
Le Grand Lucé, Villaines/L.
28/29 JAN
Pl Mairie Grand Lucé
Grand Lucé
St Pierre du L., Courdemanche
28/29 JAN
Pl Mairie St Pierre du Lorouër
Grand Lucé
Montreuil le H., St Georges de la Couée
28/29 JAN
Pl Mairie Montreuil le Henri
Bonnétable
Bonnétable, Nogent le B., St Georges du R., Jauzé 01/02 FEV
Bonnétable
Courcival, Roupéroux le C, Terrehault, Briosne les S. 01/02 FEV
Pl Mairie Bonnétable
Sablé/Sarthe
Parcé,Vion, Louailles, Solesmes
01/02 FEV
Pl Mairie Parcé/Sarthe
Sablé/Sarthe
Précigné, Courtillers, N. D. du Pé, Pincé
01/02 FEV
Pl Mairie Précigné
Sablé/Sarthe
Sablé/S., Auvers le H., Souvigné/S.
01/02 FEV
Pl Mairie Sablé/Sarthe
Sablé/Sarthe
Juigné/S., Avoise
01/02 FEV
Pl Mairie Juigné/Sarthe
Sillé le Guillaume
Sillé le G., Parennes, Rouez en C., Rouassé V.
01/02 FEV
01/02 FEV
Sillé le Guillaume
Crissé, St Rémy de S., Pezé le R.
Montfort le Gesnois
Montfort le G., Ste Corneille, Lombron, St Mars la B. 03/04 FEV
Montfort le Gesnois
Fatines, Sillé le P., St Célerin, Torcée en V., Surfonds 03/04 FEV
Montfort le Gesnois
Lombron, Soulitré, Le Breil s/M., Nuillé le J., Connerré 03/04 FEV
Brûlon
Poillé/V., Fontenay/V.
03/04 FEV
Pl Mairie Poillé
Brûlon
Brûlon, Vire en C.
03/04 FEV
Pl Mairie Brûlon
03/04 FEV
Pl Mairie Chevillé
Brûlon
Chevillé, St Ouen en C., Mareil
La Fresnaye/Chedouet Blèves, Les Aulneaux, Louzes
08/09 FEV
La Fresnaye/Chedouet Villeneuve en Perseigne, Chenay
08/09 FEV
Tuffé
Tuffé, Boesse le S,. St Hilaire Le L., St denis des C. 08/09 FEV
Tuffé
La Bosse, La Chapelle St Rémy, Prévelles
08/09 FEV
Tuffé
Duneau, Le Luart, Bouer, Sceaux s/H.
08/09 FEV
Pl Église Tuffé
LouéSt Denis d’O., Jouéen C.
10/11 FEV
Pl Mairie Loué
Loué
Loué, Tassillé, Auvers /M., Longnes, Chassillé
10/11 FEV
Pl Mairie Loué
Loué
Chemiré en C., Neuvillette en C., Epineu le C.
10/11 FEV
Pl Mairie Chemiré
Loué
Coulans/G., Amné en C., Brains/G. 10/11 FEV
Pl Mairie Coulans
11/12 FEV
Pl Mairie Nogent/Loir
Château du loir
Nogent/L., Dissay/C., St Pierre de C.
Château du loir
Château du L., Luceau, Montabon, Flée
11/12 FEV
Pl Mairie Château
Château du loir
Thoire/D., Jupilles Beaumont Pied de Bœuf
11/12 FEV
Pl Mairie Thoiré/Dinan
Notez dès maintenant les dates de comptage de votre commune sur vos calendriers ou agendas.
assemblée générale
Une année de réalisations
L’assemblée générale annuelle de la Fédération des Chasseurs de la Sarthe s’est déroulée
samedi 25 avril à Yvré-L’Evêque. Plusieurs centaines d’adhérents étaient présents à cette réunion
qui a mis en avant la concrétisation de plusieurs projets.
A
près le mot d’accueil de Madame
Dominique Aubin, Maire d’YvréL’Evêque et Conseiller départemental, le Président Henri-Jacques de
Caumont La Force, a présenté le rapport moral de la Fédération.
En premier lieu, celui-ci a rappelé que la
saison 2014 /2015 avait été marquée, à
l’échelle nationale, par le vote de deux
textes de loi importants pour la pratique
de la chasse : la loi de programmation
agricole et, surtout, la loi sur le « bienêtre animal », qui, pourraient avoir des
conséquences négatives sur la chasse si
certains mouvements d’opinion venaient
à l’utiliser pour interdire de chasser différentes espèces. C’est pourquoi il a été
demandé aux parlementaires sarthois de
faire preuve de la plus grande vigilance.
Plan de chasse et nouveau siège
A l’échelon sarthois, le premier événement de la saison a, sans nul doute, été
l’adoption du nouveau schéma départemental cynégétique. Ce document,
fruit de nombreuses heures de travail,
de réflexions et d’échanges pilotées par
les services et les élus de la Fédération,
a permis de prendre en compte, avec
toujours plus de rigueur, les évolutions des
populations animales et les attentes des
chasseurs pour redéfinir certains territoires
et clarifier différents plans de chasse
« Grands gibiers » et Plans de Gestion
Cynégétique. A cette occasion, M. de
Caumont La Force a affirmé sa volonté de
voir se renforcer les liens entre les chasseurs et les acteurs du monde agricole.
Le Président a également pu annoncer
le déménagement des services de la
Fédération sarthoise dans son nouveau
siège, à Voivres-lès-Le-Mans, au cours
de ce mois de juin, ainsi que la vente
de l’historique siège manceau de la rue
La Bruyère. Ce moment très attendu
de tous les chasseurs du département
représente un tournant dans la vie de
la Fédération.
Comme chaque année, après la présentation des comptes, les techniciens
de la Fédération ont présenté le plan
de chasse pour la prochaine saison
2015/2016. Celui-ci se révèle assez
semblable au plan précédent, à
l’exception de quelques évolutions opérées sur les régions de Sillé-le-Guillaume
et de la forêt de Perseigne concernant
la chasse aux grands animaux.
Concernant la formation des chasseurs,
il est précisé que, comme les années
précédentes, 212 candidats sur 280,
soit 75%, ont été reçus à l’examen du
permis de chasser au cours de la saison.
De plus, la mise en place d’une nouvelle
formation dédiée aux gestionnaires de
territoire est en projet.
Au sujet des dégâts causés par les animaux, il a été constaté que le nombre
de dossiers demeure stable, mais que le
montant des indemnisations est en augmentation notable. La raison de ce phénomène : le développement des cultures
de colza, dont le coût d’exploitation est
supérieur à celui des autres céréales.
Intervention du Président de
l’Association Nationale des
Jeunes et nouveaux Chasseurs
(ANJC)
Cette année, la Fédération sarthoise
avait choisi de mettre l’accent sur une
question qui préoccupe ses adhérents :
le renouvellement des chasseurs. En effet,
chacun est bien conscient que l’avenir
de l’activité cynégétique dépend de sa
capacité à attirer de nouveaux pratiquants
et, plus particulièrement, des jeunes.
C’est pourquoi le Président de l’Association Nationale des Jeunes et Nouveaux Chasseurs (ANJC), Gaëtan Lair*,
accompagné de son Vice-Président,
Ludovic Fabre, a été invité à présenter
son association et les diverses initiatives
mises en place pour attirer les jeunes
chasseurs.
« Notre but est de comprendre les motivations, mais aussi les réticences, des
jeunes pour les encourager à nous
rejoindre et à devenir des chasseurs
pour la vie. » Il a, en ce sens, souligné
que l’ANJC s’est attachée à mettre
en valeur le caractère convivial de
la chasse, mais aussi le fait qu’elle est
une école de la vie qui encourage à
prendre ses responsabilités, à partager,
à échanger, à manager.
« Nous insistons aussi sur l’éthique de la
chasse et son rôle dans le développement durable. Nous mettons également
en avant la vènerie qui est un bon vecteur d’attractivité. »
Pour ce faire, l’ANJC s’appuie volontiers sur le réseau Internet pour diffuser
ses informations. « Notre travail s’inscrit dans la durée et, pour réussir, nous
avons besoin d’être soutenus par les
fédérations départementales de chasseurs », a insisté Gaëtan Lair, ajoutant
que l’association a notamment la
volonté de développer des liens entre
les chasseurs et les agriculteurs. « Vous
êtes et nous sommes les ambassadeurs
de la chasse ! »
L’Assemblée générale de la Fédération
départementale des chasseurs s’est
achevée sur une cérémonie fort émou-
vante au cours de laquelle le Président
de la Fédération, M. de Caumont la
Force, a été honoré pour l’ensemble de
son action en faveur de la chasse, tout
particulièrement dans le cadre de ses
fonctions de Lieutenant de louveterie.
L’Assemblée générale annuelle a l’obligation de voter plusieurs décisions
réglementaires : les dates d’ouverture et de fermeture de la saison de
chasse, les montants des cotisations et
les subventions.
* Egalement Président de l’AJC du
Maine-et-Loire
DÉCORATION
Lors de l’assemblée générale du 25 avril dernier, M. Boutroux (Directeur
adjoint DDT) a remis la médaille d’honneur à M. H J de Caumont la Force en
présence de Gérard Coucier, président régional des louvetiers. M. de Caumont
la Force a été nommé louvetier honoraire par Mme la préfète de la Sarthe
le 10 /04/2015.
La distinction de louvetier honoraire est
une reconnaissance administrative qui
récompense les anciens louvetiers pour
leurs nombreuses années de service.
M. Boutroux a souligné les qualités de
diplomate dont a su faire preuve
Henry Jacques durant une trentaine
d’années en qualité de louvetier et
président de l’association départementale de louvetiers de la Sarthe.
Dates d’ouverture et de fermeture de la saison de chasse 2015 / 2016
Ouverture générale
Dimanche 27 septembre 2015
Bracelet grands animaux : 104 ¤
Bracelet enclos : 19 ¤
Fermeture générale
Cotisations de garderie
Lundi 29 février 2016
Fermetures anticipées
Lièvre et perdrix :
Dimanche 13 décembre 2015
Faisan commun sur les communes en G.I.C. :
Jeudi 31 décembre 2015
Faisan commun sur les communes hors G.I.C. :
Dimanche 31 janvier 2016
En application de l’article L-424 du Code de l’environnement, la fermeture du faisan et de la perdrix est
demandée au samedi 27 Février 2016 uniquement sur
les chasses à caractère commercial qui sont inscrites au
Registre du Commerce.
Cotisations fédérales pour la Sarthe
Timbre fédéral : 60 ¤
Timbre temporaire 9 jours : 30 ¤
Timbre temporaire 3 jours : 15 ¤
Timbre grand gibier fédéral et timbre grand gibier 9 jours :
30 ¤
Timbre grand gibier 3 jours : 25 ¤
Assurance Responsabilité Civile de base : 19,50 ¤
Cotisations Plan de Chasse
Adhésion Plande Chasse petit ou grand gibier : 60 ¤
Bracelets chevreuil ou daim : 23 ¤
Réserve fédérale : 60 ¤
Jusqu’à 20 ha : 78 ¤
De 21 à 50 ha : 103 ¤ sans G.P. ; 83 ¤ avec G.P.
A partir de 201 ha : 0,40 ¤ par ha sans G.P. ou 0,34 ¤
par ha avec G.P., auquel il faut ajouter pour tous un droit
fixe de 123 ¤.
Subventions
Aides aux aménagements de territoires pour les
adhérents en contrat de services :
Agrainoir petit gibier : 4,60 ¤
Point d’eau : 1,50 ¤
Culture petit gibier : 100 ¤ avec un maximum de 1% de
la superficie gardée
Culture grand gibier : 175 ¤ avec un maximum de 0,50%
de la superficie gardée
Agrainoir autoporté pour sanglier : 175 ¤ sur présentation de facture
Jachères : 60 ¤, 70 ¤ ou 130 ¤ selon la formule choisie.
Primes nuisibles (uniquement versées aux adhérents en contrat de services)
Renard adulte : 5 ¤
Jeune renard : 2 ¤
Corbeaux : 1 ¤ la paire de pattes
DéGÂTS DE GRAND GIBIER AUX CULTURES AGRICOLES
2013/2014 : une campagne d’indemnisation standard…
Voilà un titre bien banal qui n’invite guère à la lecture :
que peut-il y avoir d’intéressant dans quelque chose de considéré comme standard ?
Quant aux prairies et semis de maïs, leur
rythme est souvent irrégulier (notamment pour les semis de maïs : conditions
de levée au printemps). Les barèmes
d’indemnisations très stables et leur
part dans l’enveloppe finalement peu
importante, nous permettent de budgéter assez facilement cette « nature de
culture » : trente mille euros est un chiffre
moyen sur dix ans : avec ses trente- cinq
mille euros, 2013/2014 est à ce niveau
aussi une campagne standard.
© Gest
E
n fait, à y réfléchir un peu, beaucoup de choses : la standardisation
permet de mettre en place des
modèles de toutes sortes avec pour
objectifs principaux la fiabilité, la stabilité
et la prévision.
Concernant les superficies détruites,
le blé atteint 23 hectares et se situe
exactement sur la moyenne des dix
dernières années : pour cette culture, la
campagne est donc standard.
Ce sont bien là des éléments essentiels recherchés par les Fédérations de
chasseurs en matière de gestion des
dégâts de gibier.
Sarthe (env. 60 % de l’enveloppe financière globale) voit sa superficie détruite
atteindre 150 hectares : on peut sur dix
ans la considérer comme une superficie
« moyenne haute » (la base se situant
plus autour des 130 H). On sait que la
superficie des maïs peut varier beaucoup d’une année à l’autre (conditions
climatiques) mais nous n’avons pas
connu d’épisode problématique sur
2013/2014. Sur une période de dix ans,
on peut conclure que les superficies
détruites en maïs ont légèrement augmenté ; au regard des surfaces indemnisées sur la campagne en cours
(2014/2015), qui elle non plus n’a pas
connu de problème de récolte, on voit ce
chiffre de 150 hectares se répéter : voilà
pourquoi nous considérons 2013/2014
comme standard pour le maïs.
Après plus de dix ans d’observations et
d’analyses attentives des dégâts agricoles de grand gibier dans la Sarthe,
voilà en quelques lignes les éléments
qui nous permettent de considérer cette
campagne comme standard.
Prenons la chronologie de l’indemnisation ; le rythme est réglementairement
établi comme suit : l’indemnisation des
blés et colzas, les maïs fourragers et
grains, enfin, les prairies et semis de maïs.
Nous passerons sur l’analyse des rendements dont l’impact est sommes toutes,
modéré.
Le maïs , réel enjeu des dégâts en
Seuls les colzas, dont les superficies
détruites ont tendance à augmenter
fortement depuis quelques années, sans
doute à cause du développement des
surfaces emblavées (contrairement au
tournesol par exemple), mais aussi à
cause de leur attractivité sur les grands
cervidés, dérogent à la règle.
Les dégâts sur les cultures à forte
valeur ajoutée, surveillés de très près
par le personnel de la Fédération,
restent finalement bien contrôlés. Pour
autant, à l’instar de la vigne en Sud
Sarthe, nous ne devons pas relâcher
notre attention et continuer à travailler
de concert avec les producteurs.
Elément essentiel dans la gestion du
« compte dégâts de gibier », le prix des
denrées doit bien sûr être étudié de près.
C’est bel et bien l’absence de stabilité
des barèmes d’indemnisation qui caractérise à ce niveau la dernière décennie.
Sur les six dernières années, nous avons
connu deux phénomènes totalement
opposés : 140 % d’augmentation des
prix entre 2009/2010 et 2012/2013 et
40 % de diminution entre 2012/2013 et
2014/2015 : évident pour personne !!!
Toutefois, si on observe les moyennes sur
cette vague, on s’aperçoit que les prix
© Gest
de la campagne 2013/2014 sont très
proches. Là aussi, cette campagne peut
être retenue comme modèle.
Le développement des outils informatiques
nous aide à être rapidement précis dans
l’analyse de nos problématiques.
C’est clair, sur une période de dix ans,
2013/2014 a les caractéristiques de la
campagne standard et peut à ce titre
être considérée comme une nouvelle
référence pour l’avenir. Entre 20 et
25 hectares de blé, quasiment 150 hectares de maïs, 35000 euros de PSM,
dix hectares de colza, pour un total
général de 250 000 euros.
Pour 2014/2015
Pas de souci majeur en terme d’indemnisation financière globale puisque nous
serons sans doute en dessous des références 2013/2014 (pour ce qui concerne
les superficies) : une stabilité pour les blés
et une légère diminution pour les maïs.
Restent les colzas dont le traitement de
certains dossiers est encore en cours (pas
de résultat définitif à ce jour), et les prairies/semis de maïs qui seront certainement
stables. Quant aux barèmes d’indemnisation, baisse également par rapport à la
campagne précédente : moins 8% pour le
blé et moins 27% pour le maïs !
Ces résultats annoncés sont tout à fait
rassurants pour le porte-feuille du chasseur sarthois.
Pour autant
Cette « sérennité » retrouvée ne doit
pas nous aveugler ! bien sûr, les indicateurs globaux sont positifs mais qu’en
est-il des indicateurs locaux ?
Ici, changement de discours : notre
département se caractérise par de
fortes disparités.
La répartition des dégâts sur le Département est particulièrement hétérogène
et s’il est exact que le taux de boisement n’est pas le même partout, il nous
a semblé intéressant de vous donner
quelques statistiques.
Près de neuf mille chevreuils au plan
de chasse (bracelet 23 euros) répartis
sur l’ensemble du département coûtent
moins de cinq pour cent du montant
total des dégâts…
A elles seules, 6 communes du département, soit 04% des communes touchées,
ont coûté un quart de l’enveloppe soit,
65 000 euros…
En 2013/2014, l’assemblée générale
de la Fédération des chasseurs a voté
un timbre grand gibier à 35 euros pour
l’ensemble du département…
Les cartes et les tableaux présentés ici
montrent clairement la mauvaise distribution géographique des dégâts.
Il est important d’en connaître les causes
et soyez assurés que la Fédération des
chasseurs, par son personnel de terrain
et son conseil d’administration, s’y attache
chaque jour.
Les chasseurs constituent une communauté
dont la solidarité est une arme incontestable face à ses nombreux détracteurs.
60% des dégâts sont causés par le
sanglier (timbre grand gibier à 30 euros),
35% par le cerf (bracelet à 104 euros)…
Cette solidarité ne doit pas être
enrayée par ce qui pourrait parfois être
qualifié de dérapages.
Un tiers des sangliers sarthois est prélevé au nord de l’axe Laval-Paris, les deux
autres tiers au sud…
La Fédération des chasseurs, par
nature, doit être la garante de cette
solidarité et ne doit pas laisser faire
n’importe quoi !
En 2013/2014, environ 40% des communes sarthoises ont été concernées
par des indemnisations de dégâts
de grand gibier… Sur ces 158 communes, 17 soit environ 10% ont « coûté » la moitié de l’enveloppe totale
du département soit un peu plus de
120 000 euros…
Soyons tous raisonnables, responsables
et objectifs, notre liberté de chasseur
est à ce prix.
Raynald HUBERT,
Responsable service dégâts de gibier
FDC 72
MONTANT DEGATS PAR COMMUNE 2012/2013
AILLIERES BEAUVOIR
AMNE
ARDENAY SUR MERIZE
ARNAGE
ASNIERES SUR VEGRE
ASSE LE BOISNE
AVEZE
BAZOUGES SUR LE LOIR
BEAUFAY
BEAUMONT PIED DE BRUF
BERFAY
BERNAY EN CHAMPAGNE
BONNETABLE
BOUER
BOULOIRE
BRETTE LES PINS
BRIOSNE LES SABLES
CERANS FOULLETOURTE
CHAHAIGNES
CHALLES
CHANGE
CHATEAU DU LOIR
CHATEAU L’HERMITAGE
CHEMIRE EN CHARNIE
CHEMIRE LE GAUDIN
CHENU
CLERMONT CREANS
COGNERS
CONFLANS SUR ANILLE
CONNERRE
CONTILLY
COUDRECIEUX
COURCEBRUFS
COURCELLES LA FORET
COURCEMONT
COURDEMANCHE
COURTILLERS
CRE
CRISSE
DISSAY SOUS COURCILLON
DISSE SOUS LE LUDE
DOLLON
DUREIL
ECOMMOY
ECORPAIN
EPINEU LE CHEVREUIL
EVAILLE
FERCE SUR SARTHE
GREEZ SUR ROC
GUECELARD
JOUE EN CHARNIE
JOUE L’ABBE
JUPILLES
LA BAZOGE
LA BOSSE
LA BRUERE SUR LOIR
LA CHAPELLE AUX CHOUX
LA CHAPELLE D’ALIGNE
LA FLECHE
LA FRESNAYE SUR CHEDOUET
LAMNAY
LAVARE
LAVERNAT
LE BAILLEUL
LE BREIL SUR MERIZE
LE GRAND LUCE
LE LUDE
LE TRONCHET
LHOMME
LIGRON
LUCHE PRINGE
MAISONCELLES
MARCON
MAREIL SUR LOIR
MARIGNE LAILLE
MAYET
MEZERAY
MONCE EN BELIN
MONT SAINT JEAN
MONTAILLE
MONTFORT LE GESNOIS
MONTIGNY
MONTREUIL LE CHETIF
MONTREUIL LE HENRI
NEUFCHATEL EN SAOSNOIS
NEUVILLE SUR SARTHE
NEUVILLETTE EN CHARNIE
NOGENT LE BERNARD
NOTRE DAME DU PE
NOYEN SUR SARTHE
PARCE SUR SARTHE
PARIGNE LE POLIN
2 232,68 €
2 019,93 €
4 717,61 €
72,61 €
92,62 €
637,75 €
863,28 €
2 183,27 €
115,59 €
3 243,77 €
3 540,08 €
1 125,06 €
726,14 €
1 215,81 €
1 481,05 €
178,12 €
186,73 €
215,08 €
535,32 €
3 849,94 €
5 447,44 €
142,50 €
1 601,22 €
438,34 €
994,76 €
1 143,09 €
262,43 €
2 824,40 €
3 342,56 €
340,86 €
1 036,08 €
8 847,92 €
630,32 €
1 602,46 €
1 095,33 €
2 905,38 €
878,22 €
2 086,38 €
5 653,75 €
89,06 €
214,13 €
155,61 €
1 562,19 €
304,59 €
306,54 €
333,45 €
285,00 €
180,65 €
1 835,49 €
5 101,55 €
178,12 €
207,81 €
5 458,10 €
531,40 €
320,62 €
296,40 €
1 770,92 €
2 417,05 €
969,23 €
1 259,70 €
149,12 €
1 067,81 €
118,75 €
272,74 €
3 300,81 €
9 829,29 €
1 483,50 €
9,94 €
39,17 €
1 003,25 €
680,16 €
565,84 €
5 781,45 €
480,93 €
1 280,66 €
1 683,97 €
2 066,25 €
2 106,63 €
172,06 €
12 779,30 €
442,34 €
213,75 €
77,18 €
884,13 €
611,32 €
125,22 €
258,06 €
142,50 €
813,43 €
2 916,97 €
699,10 €
641,24 €
PARIGNE L’EVEQUE
PEZE LE ROBERT
PINCE
PIRMIL
POILLE SUR VEGRE
PONTVALLAIN
PRECIGNE
PRUILLE L’EGUILLE
ROEZE SUR SARTHE
ROUESSE VASSE
ROULLEE
ROUPERROUX LE COQUET
RUILLE SUR LOIR
SABLE SUR SARTHE
SAINT BIEZ EN BELIN
SAINT CELERIN
SAINT CORNEILLE
SAINT COSME EN VAIRAIS
SAINT DENIS D’ORQUES
SAINT GEORGES DE LA COUEE
SAINT GEORGES DU ROSAY
SAINT GERMAIN D’ARCE
SAINT JEAN D’ASSE
SAINT JEAN DE LA MOTTE
SAINT JEAN DU BOIS
SAINT LONGIS
SAINT MARS DE LOCQUENAY
SAINT MARS D’OUTILLE
SAINT MARS LA BRIERE
SAINT MARTIN DES MONTS
SAINT MICHEL DE CHAVAIGNES
18 726,75 €
2 779,38 €
941,12 €
185,25 €
555,15 €
400,78 €
2 463,69 €
6 000,51 €
178,12 €
376,05 €
1 598,25 €
124,20 €
4 554,29 €
603,24 €
2 807,13 €
288,99 €
176,35 €
142,50 €
765,63 €
550,45 €
817,72 €
1 909,96 €
992,24 €
890,60 €
437,00 €
580,68 €
2 287,08 €
1 005,36 €
37,05 €
137,65 €
2 297,80 €
SAINT OUEN EN BELIN
SAINT OUEN EN CHAMPAGNE
SAINT PIERRE DES ORMES
SAINT PIERRE DU LOROUER
SAINT REMY DE SILLE
SAINT SYMPHORIEN
SAINT ULPHACE
SAINT VINCENT DU LOROUER
SAINTE CEROTTE
SAINTE OSMANE
SAINTE SABINE SUR LONGEVE
SAOSNES
SEMUR EN VALLON
SILLE LE PHILIPPE
SOULITRE
SURFONDS
TENNIE
THELIGNY
THOIRE SUR DINAN
THOREE LES PINS
THORIGNE SUR DUE
TORCE EN VALLEE
TUFFE
VAAS
VALENNES
VIBRAYE
VILLAINES LA CARELLE
VILLAINES SOUS LUCE
VOLNAY
YVRE LE POLIN
640,37 €
518,70 €
30,28 €
7 589,70 €
142,50 €
103,74 €
183,46 €
7 234,22 €
422,17 €
1 569,40 €
124,68 €
444,60 €
8 542,42 €
95,00 €
2 051,34 €
552,39 €
807,50 €
9,50 €
1 067,04 €
1 511,12 €
75,71 €
35,62 €
427,50 €
923,84 €
1 579,26 €
1 887,18 €
367,36 €
2 191,93 €
340,86 €
78,43 €
GILET, CASQUETTE OU BRASSARDS ?
CHASSE EN BATTUE, DESTRUCTION, GRAND GIBIER ET RENARD :
Le port d’un gilet fluo ou d’un couvre chef fluo est OBLIGATOIRE pour tous les participants à la battue.
© Fotolia
Tout chasseur dans l’attente d’un gibier provenant d’une battue est également concerné.
TOUTES AUTRES ACTIONS DE CHASSE ou DESTRUCTION : Port de fluo visible obligatoire. Brassards à chaque bras,
ou couvre chef ou gilet…
Décrets, arrêtés, circulaires
Ministère de l’Écologie, du Développement Durable
et de l’Énergie - Extrait de l’arrêté du 21 mai 2015
Art. 1er : A l’article 2 de l’arrêté du 1er août 1986
susvisé sont insérés deux alinéas ainsi rédigés entre
le quatrième et le cinquième alinéa :
« - l’emploi sur les armes à feu et les arcs d’appareils
disposant de fonctions de capture photographiques
ou vidéos sont prohibés;
« - l’emploi de gaz explosif ou toxique injecté dans
les terriers est interdit ; »
PROGRAMME AGRIFAUNE SARTHE
Focus sur les intercultures… en vidéo
Depuis 2007, des travaux ont été menés sur les couverts d’intercultures dans trois exploitations
agricoles à Thoiré sur Dinan pour définir, tester et vulgariser des couverts capables de satisfaire aux
exigences agronomiques de chaque agriculteur, tout en apportant un plus à la faune sauvage.
A
ujourd’hui, avec plus de 300 ha de couverts diversifiés implantés sur la commune de Thoiré sur Dinan,
nos résultats montrent que ces mélanges sont adaptés à la petite faune de plaine (nourriture et couvert), tout
en répondant aux besoins agronomiques et aux nécessités
réglementaires. La Fédération des chasseurs de la Sarthe
a choisi de promouvoir les couverts « agri-faunistiques » en
réalisant une vidéo « Agrifaune Sarthe ».
Rendez-vous directement sur YouTube Agrifaune Sarthe, ou
sur le site de la FDC72 :
www.fdc-sarthe.com
ORANGE AMERE !
Le client roi n’est vraiment pas un objectif dans les
télécommunications. Je sais bien, grâce à elles, nous
sommes passés des signaux de fumée au pigeon voyageur et maintenant au numérique. Maintenant, votre
interlocuteur, le plus souvent anonyme, vous répond
depuis une plate-forme à la localisation incertaine, vous
répond courtoisement mais un peu agacé que « tout
va très bien, Madame la marquise... » et que cela va
sans doute s’arranger. Il en a fallu des démarches pour
que nous retrouvions un service de télécommunication
convenable ! Vous, les chasseurs, vous ne compreniez
pas. Tout simplement, nous étions revenus aux sources.
Le pigeon n’était plus voyageur mais client.
Henri-Jacques de CAUMONT La FORCE
gastronomie Les recettes de nos grands-mères
Terrine de lapin limousine recette de A. Lespinas de Limoges
La veille
Préparation 30 min
Macération 1 ou 2 nuits
Cuisson 1h30
Hachez les chairs du lapin, du porc et les foies à la machine avec une grille moyenne.
Arrosez avec le cognac. Salez, poivrez. Effeuillez le thym sur la préparation.
Mélangez bien puis mettez à macérer une nuit au réfrigérateur sous film alimentaire.
Le jour même
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Mettez à tremper la crépine 1 h. à l’eau froide.
Cuisez 3 à 4 min les châtaignes, refroidissez-les et égouttez-les.
Essorer la crépine, séchez-là sur papier et tapissez-en une terrine en laissant
dépasser les bords.
Mélangez les châtaignes au hachis de viande et garnissez-en la terrine.
Déposez dessus la feuille de laurier coupée en deux. Couvrez avec les bords
de la crépine.
Déposez le couvercle sur la terrine et cuisez 1h30 au bain-marie dans un four
préchauffé à 180°C.
Après cuisson, laissez refroidir puis mettez au frais toute une nuit.
Le geste
Lutez la terrine avec un cordon de pâte constituée de 50 gr de farine et d’un demi
verre d’eau.
Et bon appétit, bien sur !
Ingrédients pour
8 personnes :
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800 gr de lapin désossé
400 gr de poitrine ou de
gorge de porc
150 gr de foie de porc
Le foie du lapin
6 c. à s. de cognac
1 crépine de porc
Une douzaine de châtaignes
blanchies mi-cuites
Sel
Poivre
3 branches de thym frais
1 feuille de laurier
la chasse aux livres
La mordorée. Vie et chasse
de la bécasse des bois
Cuisiner le gibier,
Mes recettes de chefs
HEUREUSES
BILLEBAUDES
Plus de 20 ans après sa parution en
1992, cet ouvrage collectif publié par
le Club national des bécassiers constitue toujours une véritable référence.
Zoologie, comportements, chasse en
France et en Europe, chiens bécassiers,
migration… Tout est dit ! Illustré de très
nombreuses photographies en couleurs
et en noir, croquis et reproduction
d’œuvres d’art.
Patrick Beauchet, chef de renom,
a invité ses confrères étoilés à lui servir
leurs meilleures recettes de gibier. Du
classique lièvre à la royale, au colvert
en cocotte aux petits navets glacés, cet
ouvrage richement illustré constitue un
magnifique prétexte pour rejoindre vos
fourneaux, cuisiner, et vous régaler.
Le chasseur est un bon vivant. Il aime se
moquer, sans méchanceté, de ses compagnons et parfois de lui-même. La bredouille, les chiens, les chutes, les tirs manqués sont des occasions inépuisables de
bonnes histoires et d’anecdotes. L’auteur
puise dans ses souvenirs pour en tirer
quelques histoires cocasses, de sa jeunesse aux années 1970, soit pendant
l’âge d’or de la chasse en France.
De Charles Lagier
256 pages, Éditions Hatier
En librairie spécialisée
De Patrick Beauchet
160 pages, Éditions Artémis
Prix conseillé : 30 euros maximum
L’homme de chasse
De Paul Vialar
Jean Tadorne, propriétaire de Villebois, un beau domaine en Beauce,
reçoit au cours d’une battue une décharge de plombs en plein visage.
Sur son lit d’hôpital, les yeux dissimulés sous des bandages, Jean
s’interroge sur ce qu’il a été, et la réponse tient en ces mots : un homme
de chasse.
Arrivé pour la première fois à Villebois à l’âge de 10 ans, Jean découvre
la plaine, la faune qui l’habite et la chasse. Ce contact étroit avec la
nature devient alors sa raison d’être.
Roman de 308 pages aux Éditions Montbel
Prix conseillé : 25 euros
De Pierre-Louis Duchartre
208 pages, Éditions Montbel
Prix conseillé : 25 euros

Septembre 2015 - Fédération Départementale des Chasseurs de la

Transcription

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