Drogue, alcool et agression sexuelle

L'alcool et les drogues peuvent
augmenter les risques
La consommation d’alcool et de drogues – par les filles comme par les gars
– peut augmenter les risques
d’agression sexuelle :
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Lorsque vous avez bu ou avez
pris des drogues, vous êtes
moins aptes à reconnaître une
situation potentiellement
dangereuse ou à réagir face à
une activité sexuelle non désirée.
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Vous devez donner votre
consentement pour toute activité
sexuelle. Si vous êtes trop ivre ou trop gelée, il vous sera peut-être
difficile, voire impossible, de savoir ce que vous faites et de donner votre
consentement.
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Si quelqu'un est trop ivre ou trop gelé, vous ne pouvez pas être certaine
que cette personne comprendra si vous consentez ou non, ni si vous
refusez une activité sexuelle.
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Certains hommes utilisent l'alcool et les drogues comme excuses pour se
comporter de manière agressive et draguer les filles et les femmes d'une
manière importune.
Les filles et les jeunes femmes se blâment souvent pour une agression sexuelle
qui leur est arrivée après qu’elles ont consommé de l’alcool ou des drogues. Elles
peuvent se sentir gênées ou fâchées contre elles-mêmes pour plusieurs raisons :
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Parce qu'elles étaient trop ivres ou trop gelées pour reconnaître le danger
d'une situation ou pour réagir contre l'agression sexuelle
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Parce qu'elles ne se souviennent plus comment elles se sont comportées
et présument qu'elles ont, d'une manière ou d'une autre, donné leur
consentement
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Parce qu'elles ont consommé de l'alcool ou des drogues illégalement ou
sans la permission de leurs parents.
Mais souvenez-vous :
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L’alcool et les drogues ne sont jamais la cause d’une agression
sexuelle.
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Vous n’êtes jamais responsable d’une agression sexuelle qui
survient après que vous avez pris de l’alcool ou des drogues.
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Peu importe la quantité d’alcool ou de drogues que les agresseurs
consomment, ils sont toujours responsables de leurs gestes. La
consommation d’alcool et de drogues n’excuse jamais quelqu’un
qui commet une agression sexuelle.
La « pilule du viol »
De plus en plus de filles et de femmes signalent avoir été agressées
sexuellement avec une « pilule du viol ». Ces pilules peuvent :
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changer votre maîtrise habituelle de vous-même ou vos inhibitions (par
exemple, vous agissez d’une certaine manière ou vous faites des choses
que, normalement, vous choisiriez de ne pas faire);
diminuer votre niveau de conscience (par exemple, vous êtes
somnolente, vous pouvez à peine bouger, vous vous sentez loin de votre
corps ou de votre environnement, vous perdez connaissance);
causer une perte de mémoire ou de la confusion.
En vous faisant consommer ces drogues, une personne peut vous agresser
sexuellement plus facilement, car elle vous contrôle.
Il existe plusieurs sortes de drogues qui servent de « pilule du viol » :
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Les drogues à effet sédatif
o Alcool
o es benzodiazépines (par exemple « Ativan » (le lorazepam), «
Xanax » (l’alprazolam), etc.)
o Le 4-hydroxybutanoate (aussi connu sous le nom d’Easy Lay, de
Liquid Ecstasy, de Gib, de Natural Sleep 500 ou de somatomax)
o La kétamine (aussi connue sous le nom de Special K, Kit Kat,
vetalar ou ketaset)
Les stimulants, comme la cocaïne
Les « socialiseurs »
o les amphétamines (l’ecstasy – aussi connue sous les noms de E
et MDMA)
o la marihuana
Les « pilules du viol » peuvent vous être données sans que vous ne vous
en rendiez compte. Par exemple, une de ces pilules peut être glissée dans votre
boisson (qui peut être de l’alcool ou non) dans un bar, une fête ou une autre
activité sociale. Une fois la pilule dissoute, la boisson masque souvent toute
couleur ou odeur et la pilule ne peut alors ni être vue ni être détectée au goût. La
drogue peut vous amener à faire des choses que vous ne feriez pas
normalement. Ou alors, vous pouvez vous sentir tellement détendue – ou même
perdre conscience – que vous n’êtes plus en mesure de vous défendre contre
une agression sexuelle. Elle peut également altérer votre mémoire et vous
empêcher ainsi de vous rappeler suffisamment bien de l’agression sexuelle pour
que vous la signaliez efficacement à la police.
Protégez-vous contre les « pilules du viol ». Dans les fêtes et les activités
sociales, n’acceptez jamais un verre de quelqu’un en qui vous n’avez pas
entièrement confiance. Ne laissez jamais votre verre sans surveillance. Soyez
vigilante, pour vous et pour vos amies.
Soyez prudente lorsque vous prenez l’une de ces drogues volontairement.
Certaines personnes pourraient essayer de vous agresser si vous êtes ivre
ou gelée, car vous êtes plus facilement contrôlable. Soyez prévoyante dans
les situations où vous pourriez être vulnérable. Restez avec des amies et amis en
qui vous avez confiance. Soyez vigilante et faites attention aux endroits peu sûrs
ou aux personnes qui pourraient essayer de profiter de votre plus grande
vulnérabilité à l’agression sexuelle.
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