Photos, vidéos, bretzels et cornichons sont
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Photos, vidéos, bretzels et cornichons sont
Photos, vidéos, bretzels et cornichons sont disponibles gratuitement sur un certain réseau obscur (chez votre serviteur : pleuh) ou en téléchargement libre à l'adresse suivante : http://www.megaupload.com/?d=8KUTHW24 Prix Prix du déguisement : Gildas, Pour la classe absolue de son déguisement. Gildas aura su montrer tout au long de ce bandatour, qu'être génétiquement faible n'est pas en soi, un frein à la surconsommation de DonSimone. Prix du sophiste : Nathan, pour son goût de l'argumentation. On aura vu pendant ce bandatour que le déhanché si sexy de Janek au saxophone aura fait des émules. Nathan est également le bandatouriste le plus fidèle à son déguisement, qu'il porte depuis maintenant bientôt 2 ans. Prix de la moutarde : Simon pour son cul sec de moutarde à Montpellier (attention, quand son regard ressemble à celui sur la photo ci-dessous, Simon peut rentrer en transe à tout moment ! Prenez garde...) Prix de la vision globale : Florentin. Pour avoir évalué avec tant de perspicacité la situation à Salamanque. Florentin gagne également le prix du plus grand nombre de mariages de ce bandatour. Toutes nos félicitations, vivent les mariés ! Prix du pigeon : Axel. Pour s'être fait humilié de 10€ pour du shit à Montpellier, et de 5€ en achetant un cachet de vitamine C à Berlin. Regardez cet air naïf et innocent, Axel est avant tout d'une confiance aveugle et sincère envers tout être humain, même envers les weshs de Montpellier : Prix de l’amende : 150€. Merci aux slovènes ! Prix du milf-hunter : Damien, pour s'être fait sauvagement attaqué par des prostituées plus toutes fraîches à Madrid. Voyez comme Joe la pile est toujours vigilant, et il a bien raison ! on risque toujours de se faire attaquer par un lit pliable ou de se trouver dans une situation propice à un bon drum'n bass. Prix du solitaire errant : Rodi, pour avoir vagabondé pendant près de 3h dans les rues de Budapest. Le "nain jaune et chauve", n'a jamais manqué tout au long de ce bandatour d'évaluer les situation avec des mots extraits de son vocabulaire composé d'une bonne quinzaine de termes. Quel bonheur ! Prix des lèvres infinies : Ago, pour avoir trompeté sans relâche pendant près 2 semaines, dont une semaine seul. Linguiste émérite, il se sert de ses nombreuses langues pour draguer outrageusement les charmantes indigènes rencontrées en territoire hostile. Epuisé par les exigences musicales de ses compagnons d'infortune, vous pouvez le voir ici après un set Sexual Healing, Mesecina, Kalash : Prix du chien : Stephano. Pour son obéissance et sa servitude. Stephano a dansé et fait la fête avec sincérité avec tous nos spectateurs, en passant sans hésiter du chien d'un allemand a une cougar horrible et bourrée à l'Instant à Budapest. Prix du grain de folie : La poule, un animal mystique, surgissant on ne sait trop quand pour animer les manches de son petit regard vicieux. Elle aura finalement réussi son plan machiavélique : Changer les paroles de New Blood. Prix de la poisse : Léonard, pour avoir réalisé un 3 hits-uppercut-mambo-combo-juggle-finish de looses à Budapest. Ce que Léonard aime dans la vie ? la Slovénie, les jerricanes d'essence, et les serrures de salles de bains. Prix de l’insurrection : Lapelle. Pour avoir naturellement entrepris de lancer une bouteille en verre sur la caméra des flics anti-émeute à Berlin. Ressemblant sans s'y méprendre à une sorte de catcheur douteux, Lapelle ne révèle sa véritable nature qu'au beau milieu des émeutes et des gaz lacrymogènes : Prix de la choppe : Camille. Pour avoir en une semaine, choppé plus de monde que tous les autres bandatouristes réunis. Camille est la première femme bandatouriste de l'histoire et a su porter (il déchire mon jeu de mot, non ?) le reste de la fanfare ainsi que les pulsions glandulaires de ses congénères mâles pendant plus d'une semaine. Respect... Prix de la moustache : Ladislas. Pour sa prestance et son style très "viking" pendant tout le bandatour. Toujours souriant, quand la moutarde monte aux nez des autres joes, elle s'arrête chez lui à la moustache. Prix de l’enfoiré : Paul. Dans le genre, je préviens personne que je viens pas, et je m'excuse une semaine plus tard avec des raisons douteuses. Prix de la leçon de piano : Pleuh, pour avoir suivi avec assiduité ses cours du soir à Budapest. Si vous espériez que j'allais me décrire moi même, vous vous mettez sérieusement le doigt de pied dans l'œil. Prix du top-modèle : Manu pour s'être fait tirer le portrait par un enfant à Madrid. Infatigable même après deux sets en boîtes, un sexual healing, une grecque et quelques tacos, manu a également été notre meilleur interprète espagnol. Préface Simon 24h avant le départ : “Au fait, mon train arrive { 21h47 demain !” Départ chaotique du 3i, les tentes sont au -1i alors que les gpas ont scandaleusement quitté le navire sous l’effet de la panique. Le trajet s’effectue sans encombre, il faut dire que chevalier ago avait préalablement avertit les bandatouristes : Ago : “La Band' a Joe ne paiera pas les amandes !” Dans la voiture, nos comparses s'occupent comme ils le peuvent : Camille après 10 cds “Au fait, il en reste combien { faire ?” Pleuh : “En fait quand on fait tous des bruits d'animaux, on se croirait vraiment dans la jungle” Pendant que les joes passent une bonne nuit réparatrice chez les parents de manu, damien se bat avec son lit pliable : Damien (2 fois pendant la nuit) : “Putain merde, mon lit s’est replié sur moi! » Pendant qu'Ago parfume la pièce : Gildas : “Les chaussette d’ago, c’est un peu comme des grenade dégoupillées” Samedi Jour 1 : Manches, arnaques et KGB Réveil sous une matinée magnifiquement ensoleillée d'un accueil souriant de la famille de manu et d'un petit déjeuner copieux : café, thé, jambon et confiture. Pendant que Simon et lad essayent toutes les combinaisons possibles avec les différents ingrédients, les moucherons vengeurs attaquent. Reprise du trajet en voiture dans les landes, Simon philosophe... Simon : “Les landes, c’est plat…” ... pendant qu'axel, en arrivant en Espagne, appréhende ses premiers contacts avec la population indigène : Axel : “N’hésitons pas { assimiler tous les espagnols { des voleurs et { le crier haut et fort” Pourtant, à 14h, ce sera plutôt un avec serbo-slovèque mystique parlant un mélange de dialectes oubliés, que se fera la première prise de contact. Déjeuner/pique rapide sur l'aire d'autoroute, avec les conseils culinaires de Damien : Damien : “Si vous avez du pain, j’ai du pâté sous les bras moi” Arrivé au camping de Salamanque, tests des nouveaux déguisements et des instruments : Pleuh : “Le souba il sonne bizarre non ?” C’est pris d’un effroi glacial, que Pleuh découvre que le souba blanc ne marche plus. Après un rapide état des lieux, il s’avère que la fameuse bombonne de butagaz qu’ago n’était pas parvenu à retrouver avait élu domicile dans le corps du souba. Sauvés par la dextérité d'Axel, les bandatouristes partent l'air jovial, mancher pour la première fois de ce bandatour édition 2011. Simon : “On peut tout hésiter { ne pas faire, si on hésite { faire quelque chose” Alors que toute la bandajoe cherche à comprendre la phrase précédente, première manche à Salamanque, le public est au rendez vous et il est chaud ! Les flics aussi. Premiers échanges cordiaux de banalités avec nos nouveaux meilleurs amis. Gildas, est nommé chef suprême du déguisement. Après un petit tour dans les environs et un démarchage des bars désastreux, bouffe en mode crade sur une place touristique où les joes n’hésiteront pas à promouvoir la finesse française en pissant sur la place à 5m des groupes de touristes et autres restaurants. Un peu plus tard dans la soirée alors qu'un artiste de rue faisait son show près de la place principale de Salamanque, Pleuh se retrouve sans trop savoir pourquoi, seul dans le cercle composé d'une bonne centaine de spectateurs et se voit contraint par le show-man de s'humilier en jouant seul un morceau de souba. Pour sa part, Florentin, fin analyste de la situation, estime que l’heure est venue de plier les instrus et d’aller se coucher car : Florentin 22h45 : “C’est pas une bonne idée de jouer ce soir” C'est alors que le match de Madrid-Barcelone (le premier de la série) se termine. La fanfare shotgunne la place de l'artiste sus-mentionné, et se met à faire une manche des plus beaux goûts. Ago : “Dans le genre, je fais apparaïtre 300 personnes de nulle part en 5 min, c’était plutôt pas mal” Sous une foule en délire (600 personnes selon les organisateurs, 400 selon la police) scandant « tocards ! tocards ! », les bandatouristes réalisent un set mémorable, sous l’œil sournois de nos deux amis flics en mode KGB (« on vous surveille, faites pas les cons »). http://www.youtube.com/watch?v=dak0Kx8T3_4 Malgré cela, une petite loose quand même pour lad : Lad : “Ah merde, y’a quelqu’un qui a pissé sur mon sac” Après cette manche réussie, on entame une balle magique à 20 personnes (n’essayez pas c’est pourri, d’autant plus que Gildas ne contribue pas franchement à la fluidité du jeu) Grâce à notre cher ami Don Simone (le nom de la moitié des boissons alcoolisées qu’on trouve en Espagne), le taux d’alcool par litre de sang commence alors à être assez élevé pour qu’axel commence à se sentir l’âme d’un poète : Axel : “Les meufs siliconées, il faut leur pétrir les seins, sinon ça fait des grumeaux” Set de ouf malade dans la rue des bars, enfin, set de 3 morceaux avant que le KGB espagnol ne rameute Mulder et Scully : Mulder : "Si on revient dans 5 minutes et vous êtes encore là, on vous traine par les testicules jusqu'au poste de police" (traduction littéraire) Loose de 1h dans la rue, en mode ‘on rentre ou on rentre pas ?’ pendant que certains draguent à souhait, d'autres passent le temps comme ils peuvent : Lad : “Pleuh, il sait tout jouer, on pourrait lui mettre une boîte de sardines dans la bouche, il saurait en jouer” Alors que nous sommes sur le point de partir, et que toutes les autres tentatives de démarchage ont échoué, Simon arrive miraculeusement à trouver un plan dans le ciao, un des six bars de la rue. Après un set d'une heure et demie au milieu d'un bar bondé, les joes et leur transpiration, alternant embouchures, bières et lèvres de groupies pour certains, sortent pour sociabiliser avec leurs nouveaux fans dans leur nouvelle langue désormais acquise : Gildas : “En fait, il parait qu’on dit pas fanfara, mais ‘charanga’” Poursuite des tentatives de drague outside : - Axel : “Je suis juste dégouté, je vais pas pouvoir dormir chez elle, pas de kikinou pour ce soir” et plus tard dans la voiture de Manu : - Manu : “Lad, tu as bu ce soir ?” - Lad: “Un peu mais je pense que je peux conduire” - Manu “Boah, de toute façon, je m’en fous, je pourrais mourir ce soir” Problème au retour, rodi se prends une « amande » de 50€ pour avoir pissé sur la voie publique. En liquide (ironie du sort?) et sans reçu. Flics corrompus. Joes humiliés. Dimanche Jour 2 : Bella ciao Réveil quelque peu euphorique après cette folle première journée : Damien : « Le bonheur, c’est un état de résonance » Mais mission survie : il nous faut à manger. Parce que avec ce qui nous reste de la veille, pas moyen de faire quelque chose de correct, malgré toutes les tentatives de Gildas : Gildas : « Le lomo-dentifrice, c’est vraiment pas génial » Problème n°1, on est dimanche aprem, LE jour de la semaine sainte, et tout est fermé. Simon, qui n’arrive décidément pas à trouver où se trouve la fameuse épicerie arabe ouverte, (on dit comment épicerie en espagnol ?) finit, par demander ou il peut acheter du café et on se retrouve à vider les éléments salés d’un magasin de bonbons pour un fameux repas : Pates, confiture, olives. Retour en ville vers 16h, on essaye de demander l’autorisation de mancher aux flics. Réponse est sans appel : ‘non les gars, vous vous êtes déjà fait remarquer hier, si vous jouez, on confisque vos instrus’. Set + ou – humilié sur un pont ou on croise quand même un groupe de punks à chiens sans chien qui deviendra plus tard un groupe de fans. Finalement, on rencontre un américain étudiant gitan/clochard/musicien bien cool qui passe sa soirée avec nous (il squatte un peu non ?) on oise devant le ciel « baroque rococo » (dixit camille) car le Ciao ne nous a prévu dans leur programmation qu'à minuit seulement. L’américain : « Moi, ce que je pense qu’il y a de plus intéressant dans la vie, c'est l’ail » On attend devant le Ciao pendant que tous les autres bars de la ville sont démarchés par certains. La rue qui la veille était bondée est déserte à mourir. Set pourri en perspective ? Ago trouve le moyen de dormir par terre dans la rue en mode humilié pendant que l’américain, qui visiblement s’ennuie un peu aussi, passe le temps en escaladant les façades des bâtiments (???) Finalement, set dans le bar, public pas nombreux au début mais vraiment cool au final. On retrouve nos fans punk et nous avons un nouveau meilleur ami qui a l’air bien sous acide. L’américain qui nous suivait en profite pour chopper une fille enrobée et moche à souhait, ainsi que par le même occasion, un moyen de ne pas dormir dans la rue cette nuit (il est malin l'américain !). http://www.youtube.com/watch?v=CDQYuS9Ftqg http://www.youtube.com/watch?v=i9S4LMYi5lw http://www.youtube.com/watch?v=X6BFgwgJbKE http://www.youtube.com/watch?v=9N5aZ7PhQYM (etc) Photo départ du ciao, on retrouvera finalement les vidéos de quasi tous les morceaux sur youtube. Un fan inconnu nous a filmé. Florentin : « Salamanque, c’est la ville des soirées qui commencent mal et qui se finissent bien » Lundi Jour 3e : Shots & Choppes On arrive à la mégabourre à madrid. Après nous être cosiment installés dans l'auberge de jeunesse, que certains on mis au moins 1h30 à trouver, on fait la connaissance de Rayman (C’est son vrai nom, mais il l'a changé en German en arrivant en Espagne, il faut admettre que la confusion est vite faite avec un certain lapin qui balance ses poings sans raison dans un jeu débile) qui nous propose des plans de "folie" dans madrid. Après cette annonce, euphorie générale des bandatouristes qui voient déjà leurs corps élancés dans la musique se faire aduler par des dizaines de groupies obnubilées par leurs instruments, Axel éjacule. Premier set à 20h30 sur la plaza del sol. Mais avant même que nous ne commencions à jouer, un flic vient nous prévenir que ce sera sans percus. C’est pas grave, on manche quand même. Et Damien, qui ne peut donc pas jouer, nous fera rêver en exécutant malgré tout la chorégraphie de Soulfinger. Problème avec d’autres flics après le set qui eux étaient pas vraiment d’accord. Bar a tapas puis on arrive à la soirée. 3 morceaux, 3 consos puis drague outside. Le concept sera par la suite repris plusieurs fois. Rayman, suivi par une bonne 40taines de personnes de l’auberge, nous amène consommer dans un autre bar, son boulot quoi. Série de shots pour tout ce petit monde. On subtilise subtilement 2 ou 3 shots dans le dos de rayman parce que quand même, ses plans sont assez humiliés. Shot + choppe, qualifierait bien cette soirée bof bof au final. On aimerait bien jouer un vrai set. Axel : « La boîte de nuit, c’est de la prostitution aléatoire » Ago : « J’ai toujours une longueur d’avance sur moi-même » On rentre, tous un peu bourrés, vers nos domiciles respectifs : d’abord vers l’auberge puis chez benjamin pour certains. Sur un trajet de retour de l’auberge jonché de putes, damien se fait chopper ses baguettes par l’une d'entre elles : La prostituée : « Si tu me touches, tu peux la récupérer… » Ago : « Si elles devaient porter encore moins de jupe, elles auraient vraiment plus rien … » Axel (qui ne comprend pas qui peut vouloir aller voir une pute travelo) : « Imaginons que je vais voir une pute, si je me rends compte qu’elle a une bite, je me fais rembourser direct… terminé» Mardi Jour 4 : Battle fanfare et Blitz-manches (manches éclair pour les non germanophones) Citation d’un fanfaron : « Je me faisais chier » Au petit matin, la band'a clochard, entreprend le trajet "chez benjamin" -> auberge sans instrus mais déguisés, crades et fatigués, sous le regard intrigué des madrilènes partant au travail. On invente le principe du Battle fanfare © : on se divise en deux groupes de 6, on manche séparément pendant 1h30, puis celui qui a remporté le plus d'argent gagne (rien). Il faut préciser que le concept n'est pas encore tout à fait abouti... Finalement 90€ pour un groupe et 9€ pour l'autre, dont les membres avoueront finalement avoir financé 6€ sur les 9 de leur propre poche (c’est la première manche à 0€ de mémoire de fanfarons même très vieux) On invente aussi (décidément c'est le jour) le principe de la blitz-manche (concept inspiré d'une certaine tactique teutonne bien connue et très efficace) : la manche éclair. 5 morceaux. 0 flics. 100% de bonheur et 200% de fatigue à la fin de la journée. Manu a droit à un dessin d’un petit garçon pendant l’une de ces manches (notons que Pleuh, lui, aura droit à un vague gribouillis dégueulasse offert par un sdf bourré à Montpellier) http://www.youtube.com/watch?v=EDQPH-lhqyI Florentin : « Ca fait plaisir de se lubrifier » Ensuite, soirée chez Heidi, qui nous invite généreusement pour manger une bouffe chaude et boire des bières. Grosse caisse avant la soirée organisée par Rayman ; Axel et florentin inventent des idées de boîtes débiles aux doux noms de "Tobogland" ou encore "Raides Boules". Gorgés d'une envie de création et d'invention, les bandatouristes mettent au point le perfectado, un nouveau cocktail : « Vodka orange + sangria qu’on remet dans de la vodka orange » Arrivés dans la première boite bien saouls, et après 5 morceaux, la seule rémunération notable sera la choppe d'Erasmus et d'espagnoles (pour 2-3 joes). On décide donc de changer d'endroit pour changer d'ambiance, et ce sera réussi! La boite suivante s'avèrera en effet bien pire que celle d'avant. Après seulement 3 morceaux, le DJ, connard en chef, décide de mettre fin à notre set en remettant sa musique. Il s'ensuit une contestation générale des fanfarons: certains volent des boissons, d'autres s'engueulent avec les barmans et la direction. Bref, on se quitte sur de très mauvais termes, et ce sera notamment la dernière soirée organisée par Rayman. Seule Camille tire un bilan positif de cette embrouille: Le gaulois : « Camille, elle choppe plus de meufs que nous tous réunis ». Retour dans nos hébergements respectifs. Axel et gaulois continuent la soirée et tombent chez un bar de mafieux, où le parrain les observe avec une suspicion certaine. Ils boiront finalement en compagnie des malfaiteurs. Mercredi Jour 5 : Anecdote de squat Manches éclairs dans Madrid, sans percus parceque : Le flic: « Vous pouvez jouer avec des percus, mais c’est plus cher : 1 € par coup de mailloche jusqu’{ 700€ » Damien et Simon se consolent en faisant de la capoera et en inventant des chorégraphies absurdes pendant que nous tentons tant bien que mal de nous retenir de rire, histoire d'assurer une certaine qualité musicale. Peu après, Axel tente de mancher tout seul au sax en jouant Summertime et Epic Sax Guy, puis finit par boeuffer avec un accordéoniste. Peu convaincant, il gagne tout de même quelques centimes (oui bon, donnés par rodi). Pendant le reste de l'après midi, la bandajoe Blitzmanchera jusqu’à l'épuisement. Vers 21h enfin, arrivée dans un squat d'artistes, composé de salles absurdes et de gens cools, pour un set d’une heure et demie devant un public peu nombreux mais chaud (des punks, des fumeurs de joins, mais surtout une grand-mère assise sur une chaise juste devant la scène, et qui écoutera la totalité de notre prestation (note: mais qu'est ce qu'elle fout là? (en plus elle a fait la chorégraphie de new blood (et elle dansait avec ses mains aussi (fin de la parenthèse))))). Jeudi Jour 6 : Les serveuses de Montpellier, la servitude d'Axel et Nathan Trajet peu passionnant madrid->montpellier. A Montpellier, les cadors (la fanfare de Montpellier particulièrement cool) nous trouvent un plan pour jouer dans la rue devant un bar, devant lequel on retrouve Georges. On joue ensuite pour un bar dont la tenue des serveuses laisse songeur la plupart des mâles de l'équipe. Arrivée relativement rapide des flics. Le patron devra s'expliquer. Puis soirée posée près de la place de la comédie, durant laquelle Axel et de Nathan s'humilieront en tentant de toucher : Le dealeur, après avoir encaissé l'argent : "Bon les gars, en fait on vend pas vraiment de shit. Par contre, toi, je peux te casser le bras, toi, je peux te casser tes dents, et toi, je peux te casser tes lunettes." Arrivée chez le pote de Georges à 4H du mat, on dort en tas. Vendredi Jour 7 : Ferias J1 Manches un peu humiliées à Montpellier ou le public est difficile, et les recettes pas franchement grandioses. Puis arrivée à Arles pour les ferias, où l'on retrouve toute la bandajoe au presque grand complet. Mais ça, c'est une autre histoire... http://www.youtube.com/watch?v=D4Pl0BYwfN8 Samedi Jour 8 : Ferias J2 Ce qui s'est réellement passé le 4 Floréal, An CCXVIII, ce CR ne le racontera pas. http://www.youtube.com/watch?v=0zag02ygHOA Dimanche Jour 9 : Ferias J3 Après un petit-dej dans le gymnase et un set contre pizzas, on a du mal à partir d’Arles mais on finit par y arriver vers 17h après des adieux déchirants avec le reste de la band’a joe, qui pleure de toutes ses larmes notre départ. Lundi Jour 10 : Léonard séchauffe Difficile de faire 16h de route après arles. Trajet sans encombre pour tout le monde. Tout le monde ? Non ! la voiture de léonard se prends une putain « d’amande » de 150€ en Slovénie, pour non-port de vignette. Le véritable responsable selon Léonard ? le gps, qui nous a fait passer par la frontière croate et donc par la douane. Pendant ce temps, la voiture d’ago et rodi arrive sans encombre et sans vignette et avec environ 5h d’avance à Budapest après avoir roulé à plus 170km/h sur les routes slovènes. Arrivée à Budapest vers 11h du mat pour les autres. Tout le monde se réconforte autour d’un bon plat de pates bolo. Tous ? Non, car léonard semble avoir disparu ! Soudain, un hurlement de désespoir se fait entendre : « Eh les gars ! Je suis coincé dans les chiottes ! ». Alors que la farce commence a doucement sentir le roussi, les cerveaux logiques des 11 ingénieurs commencent à se mettre en route : Lapelle : « et sinon, on défonce la porte non ? » Simon : « Il faudrait une paille de macdo pour lui filer à bouffer et à boire à travers le trou de serrure » C’est alors qu’une idée germe dans l’esprit créatif de damien : Damien : « Et si on essayait de tourner la clé avec une pince ? » Convaincu du bien fondé de son idée, il n’estime donc pas nécessaire de consulter l’avis de la partie éclairée du groupe, et pète logiquement la clé dans la serrure. Pendant qu’Ago cherche un serrurier, et que les autres joes essayent de se retenir de pisser les bières qu’ils consomment pour patienter, Florentin, Damien et Stephano partent démarcher des bars pour le soir, alors qu'Axel et Gildas tentent d’ouvrir la porte en émettant des vibrations mystiques avec leur glotte. Gildas : « Ca faisait quand même presque 12h qu’on avait pas bu. » Ca sera donc 100€ de réparation pour la porte. Départ de tout le monde pour une première manche vers 20h, bières et kebabs. Tous ? non ! léonard n’arrivant plus à démarrer sa voiture, part chercher un jerricane pour remplir le réservoir vide de sa voiture. Il ne fait pas beau et les rues sont un peu vides. Dommage. Premier set dans le chrome pub, géré par une milf qui se croit dans une pub de loréal, très vite arrêtés par la voisine du dessus qui appelle les flics. Alors qu’axel se ressaye à la drague d’espagnols (un peu de mise en pratique de tous les enseignements reçus de la première semaine), ago essaye de piquer la copine du mec hongrois assis en face de lui. Set fou, complet et bien mené ensuite au Siraly ou on retrouve Adrien Seguy. Le bar est sur 3 étages et possède entre autre une librairie avec canapés en cuir et jeux d’échec. Les bandatouristes commencent doucement à découvrir le coté fou de budapest. Même si Stephano ayant bu un verre contenant une substance douteuse, psychote de se faire violer et que Damien est lui aussi pressé de partir : Damien : « Les gars, il faut vite jouer avant que je fasse serrer par un pd ! » On glande ensuite une bonne heure au bar. Départ du Siraly et tentatives de démarchage d’autres bars environnants. Mais il se fait tard. Finalement, plusieurs personnes finissent la soirée au Szimpla en compagnie de quelques français Erasmus rencontrés sur place. Le Szimpla, c’est un bar über-magique avec une décoration folle, des prix ridicules, des sandouiches par chers et bons, et un open carottes au bar. Mardi Jour 11 : Beers, manches et Drum’n brass Réveil difficile, puis matinée touristique sous le soleil de buda, pour les quelques courageux qui ont réussi à se lever. Première manche de la journée (16h) plutôt réussie, grâce entre autre à un billet de 20 000 forints (80€), avec la grand-mère d’Ago parmi le public. A la fin de la manche, rencontre avec un personnage exceptionnel : Attila (musicien mysterio-mystique coiffé d'un étrange capuchon et qui connait des gens dans à peu près tous les endroits cools et alcoolisés de la ville) qui nous a organisé chacune nos soirées folles à Budapest. Manche à 18h dans la rue devant un barrestaurant qui nous offre en plus bières et palinka. Oui, la bandajoe était donc payée pour boire. Humiliation sur un Sunday bloody salsa complètement foireux qui fera fuir les spectateurs les plus téméraires : Rodi, en pleine débâcle musicale : "Quel malheur..." On joue ensuite pour la première partie d’un festival de musique balkanique. Un set contre une bière. On y rencontrera une fille qui se souvenait du bandatour 2010, et particulièrement de Clément : le grand maigre. Le groupe suivant est composé de gipsy qui nous proposent de jouer avec eux. On choisira finalement, non sans une certaine perspicacité, de laisser tomber l'option boeuf avec des gitans hyper balèzes pour plutôt péter l'oreille de 6 pauvres spectateurs avec un set humilié dans le rapidos, un bar minuscule avec pour récompense un ridicule et minuscule tacos. Le dernier bar de la soirée devait être le tilda, mais celui-ci ferma avant notre arrivée tardive. Note cocasse : pour bien nous racheter le lendemain, le set prévu dans ce bar sera également annulé par manque de temps. Après cette demi-heure de marche inutile, certains joes démotivés rentrèrent a lappart, alors que damien, rodi pleuh et simon, axel, lapelle et stéphano vont drum’n basser dans la rue. Riffs de basse (de merde) pour une quarantaine de jeunes méga chauds en pleine rue. On enchaîne par du marching drum’n basse de rue, avec axel qui percussione sur tout ce qu’il trouve sur son chemin. Certains vont ensuite en boîte, d’autres retournent se coucher. Morisson 2 pour Lapelle, Axel, Rodi et Stéphano, alors bien déchirés. Rodi s'y fera passer pour le chanteur officiel de la bandajoe pendant qu'Axel, sautera dans une poubelle pour tenter sans succès, de s'y faire prendre en photo avec une fille. Mercredi Jour 12 : La soirée milf Réveil difficile, très difficile. Quelques manche bif-bof pour ceux qui ne sont pas allés en boite la veille. Au retour, drum’n rap’n bass dans la rue, avec un morceau composé par Stéphano : Le rap du poisson rouge Stéphano : «Moi, j’ai peur des oiseaux conglomérés autour de bayonne » . Au retour de la manche, Florentin, en tant que régent officiel de Lapelle, oblige ce dernier à boire un verre de pastis au réveil. A l’appart, apéro et bière dès 15h, on part vers 18h vers notre plan manche contre bière et palinka. Le taux d’alcool général, lui, commence a monter petit à petit. Au grand désespoir des bandatouristes, Attila vends des trilas à de nombreux joes, un petit instrument insupportable se plaçant entre la langue et la palais et qui fera péter un câble à à peu près tout le monde. La manche qui suit, a la sortie d’une bouche de métro et devant un kebab, est plutôt absurde, les bandatouriste se donnant à fond pour leur public : Pleuh, Stephano et Simon se font ensuite offrir des bières par un groupe de tunisiens contre du drum’n bass (toujours aussi dégueulasse), pendant qu'un clochard s'occupe de piquer le sac de stéphano (qui parviendra quand même à le récupérer). Set suivant dans au Könyvtar klub, plutôt cool mais rien de notable. La bandajoe, titubante et suivie d'un groupe de sympathisant toujours plus nombreux, se dirige alors bruyamment au rapidos (c’est la bar minuscule de la veille). Etant prévu dans la liste des plans de la soirée, nous y jouons à contre-coeur : Ago : « On a qu’{ jouer le plus fort possible, et ils comprendront que c’est pas possible de nous faire jouer ici » Malheureusement, ça ne marche pas : bilan, des spectateurs contents et une perte d'audition massive pour tout le monde. On est alors suivi par un groupe de fans d’au moins 40 personnes. L'alcoolisation du plus grand nombre est évidente. On enchaine au Roham, où le deal est un set contre un open bar (note pour les futurs bandatouristes qui iront a budapest : le Roham est un endroit où il faut jouer sans faute, on est abreuvés a souhait, on peut rentrer avec de l’alcool, et surtout on s’y amuse bien). http://www.youtube.com/watch?v=837W2JeP360 http://www.youtube.com/watch?v=ID_VS8VL-RE Le temps d’attendre que le DJ finisse, on consomme de l’alcool à souhait. Le set est monstrueux et les gens sautent partout. La suite, humidifié par open bière pour tout le monde (et pétards offerts pour d'autres) est également un pur délire : Simon entame une danse complètement psychédélique avec une danseuse acrobatique : positions diverses et variées : 69, salto sur le dos et autres contorsions absurdes, un immense n’importe quoi (la fille a d’ailleurs fini par s’exploser par terre). Simon : « Mais putain, je suis français donc je suis romantique, eh salope ! » Florentin, lui, s’engage au mariage avec deux filles (dont une est déjà prise mais bon), florentin est plutôt dans le genre mariage idyllique, c'est ce qu'il explique à son copain : « no sex, no love, juste get married ». Malheureusement, c’est sans compter sur Stephano qui finit par lui piquer l’une d’entre elles. Evidemment, la scène de ménage suivra : Florentin à Stephano : « Hé ça va Stephano ?? ca te dérange pas de me piquer ma femme ? » Décidemment en bien mauvaise posture, il ne parvient même plus à retrouver sa première femme, avec qui il devait se marier le lendemain matin à 8h : Florentin : « Eh, j’ai perdu ma femme ! Quelqu’un peut m’aider { la retrouver ? » Pendant ce temps, Simon, à qui on a offert un tacos, répètera à qui ne veut pas bien l'entendre (c'est à dire une bonne trentaine de personnes) : "He, tu veux mon tacos ? on me l'a offert mais j'ai plus faim" Pierre pelletier, lui, est beaucoup trop bourré pour être serein. Le seul moyen qu'il trouve pour rester conscient étant de s’enfermer dans les chiottes et de se parler à lui-même. Rodi, lui, tente de chopper, en allant dire à toutes les filles qu'il croise : « You are the woman of my life ». Le « It’s my birthday » ne marchant à vrai dire, pas franchement. Ensuite, le groupe plus au moins décomposé cherche a se rendre chez Marie-Claire (la française rencontrée 2 jours plus tôt) qui nous avait invité à sa soirée. Rencontre sur la chemin avec la fameuse Marie Claire (qui s’est faite virer de chez elle par ses voisins), accompagnée par une vingtaine de personnes. Go au korvintetö pour certains (une autre boite over-stylée-ouf-kawaï de Budapest), dispersion pour les autres. Lapelle, Rodi, Axel, Adrien et son pote clarinettiste y restent près de 5h. La boîte est un immeuble désaffecté et le DJ envoie un "fat son de fou". La boîte est complètement magique, salles énormes, terrasses, bars fous. Au terme de cette soirée Rodi et Lapelle sortent scandaleusement par l’ascenseur des artistes, où ils rencontrent les DJ de la soirée. Ils n'hésiteront pas à féliciter chaleureusement l'un d'entre eux, sous le regard humilié de tous les autres DJs présents dans la cabine. Lapelle et Rodi achètent donc bières et kebabs puis retrouvent axel qui après avoir acheté une baguette de pain, tente d'attraper des pigeons en les assommant avec son chapeau et sa baguette (wtf ???) sous le regard interloqué des hongrois partant au boulot. A choppé X X X X X X X Ago Axel Lapelle Rodi Pleuh Florentin Stéphano A choppé une milf Est rentré à 15h le lendemain X X X X X Jeudi Jour 13 Réveil difficile, très difficile mais alors très très difficile. Le départ pour Berlin étant prévu pour cette matinée. Réveil d’Ago, Léonard et Stéphano prêts à partir, réveil plus difficile des autres (notamment de Lapelle, que 10 minutes d'essai acharnés ne parviendront pas à réveiller). C'est après quelques minutes de débat pour décider si la bandajoe partira ou pas, que les fanfarons réalisent que Pleuh n’est pas là, et surtout qu’il n’a pas de portable. Florentin, damien, simon, stéphano partent aux bains pendant que les autres se recouchent. Retour de Pleuh à 15h, bouffe et manche à deak (la place 2be à Budapest) pendant qu’axel chante : Axel : « On va milfer ! » On rencontre lors de cette manche un groupe de collégiennes groupies qui nous prennent pour des musiciens pro : La collégienne à stéphano : « Pourquoi tu n’a pas teint ta crête en jaune ? » Lapelle: « N’hésitez pas à enchaîner Milf avec Chilf ! ». Impossible de rejouer par contre parce qu’un flic nous demande d’arrêter. Puis on se promène un peu, puis apéro sur les bords du danube avec une vue magnifique sur les monuments éclairés de buda où on retrouve Attila et son chien, qui deviendra le meilleur ami d’axel : Gildas : « Axel il a pas réussi à chopper une meuf donc il choppe des clébards » Simon et lapelle arrivent avec 2 palettes de bières pour le co-annviersaire d’ago/rodi : Attila voyant cela : « La soirée de ce soir : terminée » On retrouve Adrien Seguy et des amis à lui sur la route pour le roham, qui nous a reprogrammé pour la soirée. Un autre set mémorable au roham devant un public bien chaud. A minuit pile, caisse exprès d’Ago et Rodi qui le temps d’une minute, partagent le même anniversaire. Objectif : boire le plus possible en une minute (palinka). Fin du set et bières à souhait. Ago brade un cd à un DJ, qui lui promet de le faire passer sur sa radio pirate. La plupart des gens décident de partir à l’"Instant". Une autre boite psychédélique. On perd rodi qui est en train de chopper et le groupe part bruyamment et lentement vers l’Instant. Drum‘n bass dans la rue, en évitant les seaux d’eau lancés par les résidents depuis les fenêtres. On rencontre sur le chemin deux marseillais des quartiers nords, venus en fraudant le train depuis Marseille, ils viennent s’ajouter au groupe des gens qui nous suivent. Pendant ce temps, Rodi réalise qu’il est tout seul, bourré et commence à chercher le reste des bandatouristes. Arrivée de groupe bien saoul à l’Instant. Stéphano, nu sous son kilt, se fait attaquer par une cougar horrible, bien enrobée et morte bourrée qui passe à plusieurs reprise la main sous son kilt devant le fou rire du reste des autres. Stéphano : « Combien vous me payez pour la chopper ? 10 € ? » Pendant ce temps, rodi, toujours seul, essaye de jouer du drum’n bass à l’euphonium dans une boîte inconnue et finit par se faire calmer par le videur. Retour de l’Instant, Gildas s’explose le pied en shootant délibérement dans un poteau sous le fou rire de lapelle : Gildas : « Mais c’est parce que je suis faible génétiquement que je n’arrive pas { chopper » Cela fait maintenant 3h que Rodi erre dans les rues à la recherche de son chemin, il finira finalement par réussir à rentrer. Vendredi Jour 14 Le réveil est difficile, très difficile, mais alors très très difficile, oh putain qu'il a été dur ce réveil : Rodi : « Dormir, c’est terminé ! » Axel : « Moi, c’est simple, si je prends la voiture, dans 1 minute, on est tous morts » Alors que tout le monde range depuis maintenant 2h : Rodi : « Ah mais… on part aujourd’hui ? » - Damien essaye de motiver les récalcitrants pour nettoyer l’appart d’ago : « Il y a un sac poubelle là » - Axel : « Ah, ok... et ici, y’a une armoire ». Massages pour certains : Gildas, grand spécialiste, explique « Les massages thaïlandais c’est comme les massages normaux sauf que c’est une pute de moins de 16 ans qui le fait ». Départ hyper nostalgique avec New Blood dans la voiture. Lapelle philosophe : « Budapest : terminé ». Après un combat de pain entre les voitures à la station service, certains entament un foot assez psychédélique au principe simple. Le but : tirer sur Lapelle. Départ jovial de la station service, on fait un lien de pq entre les voitures en sortant de l’aire d'autouroute. C'est en entendant une sirènes de flics se mettre en route, que nous réalisons que nous sommes pourchassés par deux policières slovaquesen moto (pris, je le pense, d’une certaine incompréhension). Devant l'absurdité de la situation et le manque évident d’une possibilité de dialogue (ils ne parlaient que slovaque), ils décidèrent de laisser tomber. Arrivée à Berlin, la soirée de vendredi soir est la plus looseuse du bandatour, un mec nous propose un plan auquel on ira finalement pas mais nous fera perdre 2h. Arrivée à 1h30 du mat à berlin ou il n’y a plus rien à faire à part se faire emmerder par des mecs bourrés. On tente sans succès, de jouer dans le CCCP, un vrai bar de mafieux, tenu par des mafieux. Samedi Jour 15 : Is that a Riot ? L’objectif de la journée était au départ de tenter de combler le déficit : Pleuh : « Aller les gars, un objectif raisonnable, aujourd’hui on gagne 15000€ ! » Axel : « Ca vous dit de faire une air-manche ? on gagnerait des air-euros, et on pourrait combler ce putain de air-déficit !» Au final, cela aura plutôt marché, puisqu’on aura gagné près de 400€ et joué 11 sets durant la journée et la nuit. Départ par métro vers le centre de Berlin ou un femme mets Simon en garde « Oui, vous pouvez jouer er un peu où vous voulez, mais surtout faites attention, ce soir c’est 1 mai, il y aura des émeutes, évitez les quartiers chauds, et surtout Wissmarck". Bien compris, madame. On manche donc dès 13h dans la rue, sous le soleil, en prenant bien soin de pourrir un maximum les péruviens qui manchent un peu partout dans la ville avec de la musique de merde. Les sets sont ponctués par les revendications de Damien : Damien : « Les gitans sont hongrois ! » Après midi fatigante de manches un peu partout dans la ville, notamment juste devant le reichstag, il faut dire que les flics sont plutôt cools : Le flic : « De la musique de rue ? Pas de problème les gars, allez-y ! » On ponctue les pauses inter-manches par des bières et des donuts généreusement offerts par la pote d’axel qui nous prévient de surtout faire attention : « Ce soir, c’est 1 mai, n’allez surtout pas à Wissmark, parce qu’il y aura des émeutes, et si vous y allez, évitez les grandes places, et évitez les rassemblements ». C’est compris ! On se fait filmer pour la manche la plus pourrie de la journée par un mec rencontré dans la rue. Puis on se dirige vers le quartier des bars pour tenter de trouver un plan pour la soirée. On s’arrête dans une épicerie pour acheter des bières quand la vendeuse nous propose un plan : « Musique contre Segs » (une boisson locale, mais avouez que ça prête à confusion ). Set bien cool devant l’épicerie, les voisins nous jettent des pièces depuis les fenêtres. Un spectateur à Stephano : « Tiens, je te file mon chien, danse avec lui ! » Lapelle lui a réussi à trouver une laisse pour son chien à lui, Stephano (alias Guy-stef). Lapelle : « Imaginez, je me trompe de laisse, et j’échange Stephano contre un vrai chien ! » Rodi à Stephano en laisse : « You are my bitch tonight ! » Lapelle à Stephano : « Bon guy-stef, je t’autoriserai { batifoler parmi le public pendant les sets, mais après tu reviens direct ! terminé » - Une fille a Stephano « Mais, t’es pas français ? » - Stephano : « Non, je suis un chien ! » On part en buvant allègrement et en cherchant un plan dans la rue, pendant que Stephano, à quatre pattes, aboie sur les chiens qu’il trouve, sous le regard médusé de leur propriétaire. Les décisions du groupe étant de plus en plus irrationnelles, on finit par suivre le flot des personnes qu’on rencontre dans la rue. On se retrouve alors dans un bon gros bordel, bloqués par un barrage de flics. On se dit alors, « tiens, du monde ! jouons ». Au final, on aura fait, sans vraiment le réaliser, exactement ce que les locaux nous avaient fortement déconseillé : jouer à Wissmark, dans la rue, sur une place bondée de monde. S’ensuit sans conteste un des sets le plus mémorable de l’histoire de la bandajoe. Il semble que nous n'ayons jamais été écoutés par autant de personnes (plus d’un millier selon la police). On joue dans la rue, les gens dansent, écoutent depuis les fenêtres, des caisses de bières arrivent de nulle part et des chapeaux tournent spontanément (on a quand même gagné plus de 80€ sans rien demander). On ne réalise pas vraiment que si nous n’avions pas été là à ce moment précis, une émeute aurait eu lieu. Des dizaines de journalistes nous mitraillent de flash. Un intermédiaire fait le lien entre nous et les flics. En réalité, ceux-ci profitent du set pour se positionner et encercler les manifestants. Sur mescecina, on voit d’un air ahuri des flics anti-émeute (en mode robocop) qui se faufilent dans la foule derrière nous. On est averti par les flics qu’après le set, il faudra se barrer très très vite si on veut éviter de se retrouver ou milieu de l’émeute. En effet, après 1h30 de set, dès notre arrêt, les lacrymos et les bouteilles en verre fusent de toute part, même pas le temps pour Axel de chopper une groupie, il faut partir ! Le mur de flics arrive vers nous, il y a même un flic qui filme avec une caméra. Lapelle pensera d’ailleurs tout de suite qu’il serait quand même vachement marrant de tenter de lancer une bouteille en verre en direction de cette fameuse caméra pour la péter. Alors qu’il s’apprêtait à le faire, une autre bouteille passa a quelques centimètres de sa partie jean-hume et il décida alors de se barrer simplement en courant (un peu comme tout le monde en fait). Tout le monde se retrouve alors difficilement, axel, lapelle et stéphano seont bloqués par le barrage de flic mais parviendront finalement à rejoindre les autres. Axel : « Vous réalisez qu’on se retrouve vraiment juste { l’endroit ou il ne faut pas et au pire des moments ? » Axel : « J’étais mort de rire, le skinned, il danse tout content sur le lion, se baisse, ramasse une bouteille de bière, la lance en direction des flics, puis il revient, et se remets à danser tout content » Lapelle dira judicieusement le lendemain : « Vous croyez qu’il y avait des péruviens de l’autre coté du barrage de flics ? » http://www.youtube.com/watch?v=KOYcBweZwN4 http://www.youtube.com/watch?v=15cR0BFn29I Quelques dizaines de minutes plus tard, Drum’n basse de rue avec Pleuh, Damien Simon et Rodi jusqu’à ce que le public commence à s’amasser vraiment, mais alors vraiment, et ce malgré le caractère approximatif des morceaux joués. Des gens dansent à souhait sur Another Bites the Dust, satisfaction ou encore Crescent city. Jusqu’au moment où on décida de lancer un vrai set. Un deuxième set de folie pour plusieurs centaines de personnes dans la rue. En voyant la quinzaine de flics anti-émeute arriver sur nous, on décide assez logiquement de nous barrer fissa. Pleuh, Ago, Gildas et Florentin ne parviennent malheureusement pas à courir assez vite et se font encercler puis arrêter par des flics. Grâce au soutien de la foule en délire, nous sommes relâchés quelques instants plus tard avec pour consigne de ne plus jouer dans la rue et de trouver plutôt un bar pour cela. On se dirige alors finalement dans un bar français appelé « Place de clichy » (vous pourrez y retourner les années d’après sans aucun problème) dans un espace minuscule pour un set mémorable de plus. Sous l’effet de l’alcool et du caractère complètement absurde de la soirée, certains joes commencent sérieusement à ne plus comprendre grand chose à ce qu’il se passe (et à ne plus avoir d'oreilles)... Set ensuite dans le bar kptn, où le niveau sonore commence à suivre inversement la courbe de la qualité musicale. En voyant la tournée de pichets d’eau généreusement offerte par les tenants du bar, les bandatouristes pètent un câble. Devant le regard incompréhensif et horrifié des deux barmans d’environ 18 ans, Simon se retrouve à marcher debout et à déverser sa bière sur le comptoir, sous les insultes en allemand d’Ago et de Lapelle, et les barrissements de Pleuh dans le souba. On se dirige ensuite vers une soirée privée, invités par un des convives. Set complètement bordélique et hyper fort au milieu d’une soirée bondée. En fin de soirée, axel se fait à nouveau plumer comme une poule en achetant un cachet de vitamine C pour 5€ en pensant qu’il s'agit de speed, pendant que Pleuh vole des pots de fleurs. A la sortie de la soirée, trois de nos bienfaitrices groupies qui n'avaient pas eu le droit de rentrer, nous attendent avec une caisse de bière et des bretzels, que nous ne parviendrons bien sûr pas à finir après les litres et les litres ingurgités durant la soirée. Malheureusement, nous sommes incapables de tenir la conversation car nous sommes beaucoup trop bourrés pour cela. Un peu honteux, nous partons donc nous coucher. Retour chaotique et très difficile au camping pour les différents groupes de bandatouristes dont la plupart ne se souviennent même pas du nom du quartier ou celui se trouve. Dimanche Jour 16 Réveil euphorique, pendant lequel chacun raconte sa soirée. Départ difficile après quelques looses de voitures. Simon remarque avec raison : "Ce qui m’enerve en Allemagne, c’est qu’il mettent des arbres à coté de leurs forêts" Certains partent a Amsterdam pour un trip alcool/beuh/putes, d’autres passent manger chez ago et rentrent sur Centrale. Le bandatour, c’est terminé ! Le bandatour : terminé ! Sans eux, rien n’aurait été possible, un grand merci donc à : - à Florentin, Rodi, Léonard, Ladislas et Manu pour avoir pris le risque de prêter leur voiture - aux parents de manu pour l’hébergement le premier soir et pour le prêt de leur voiture - au videur du Ciao pour nous avoir sauvé nos deux premières soirées en nous permettant de faire des sets mémorables dans son bar - A Heidi, pour son accueil chaleureux à Madrid et ses conseils avisés - a Rayman, qui même si ses plans étaient pourris, nous a quand même trouvé de quoi faire à Madrid - à l’auberge de madrid pour avoir fermé les yeux sur le shotgunnage intensif de leur auberge - au filmeur anonyme pour avoir mis les vidéos du Ciao sur youtube - à Georges et à son pote, qui nous ont hébergés à Montpellier - à la grand-mère et à la tente d’ago pour nous avoir permis de loger magnifiquement à Budapest, avec bières et gâteaux hongrois - à Adrien Seguy et tous ses amis pour leurs accueils chaleureux (et très chaleureux pour Axel) - à Ago pour avoir géré les relations externes avec les autochtones à Budapest et les flics en Espagne - à Attila pour avoir rendu le séjour à budapest plus qu'inoubliable - aux parents d’ago pour l’accueil et les bons repas au retour - aux flics allemands et hongrois pour leur gentillesse et leur laisser faire Un non-merci : - à Paul pour avoir piqué la place à un autre joe potentiel qui aurait pu passer la semaine de sa vie en Europe de l’est - aux flics corrompus de salamanque pour nous avoir tiré 50€ pour s'acheter leur clopes - aux slovaques pour entuber les touristes qui ne trouvent pas les vignettes - à la porte de l’appartement d’ago pour avoir pourri notre première après midi à budapest ainsi que notre trésorerie - aux gérants du deuxième bar de la soirée de Berlin pour nous avoir humilié avec des pichets d’eau - à la cruelle réalité du retour