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CHARTE TECHNIQUE
Les logiciels
Les logiciels couramment utilisés dans le métier se divisent en trois groupes :
-
Des logiciels destinés à la mise en page, comme QuarkXPress, InDesign
Des logiciels de retouche d’images, comme Photoshop, Painter, Manga Studio
D’autres logiciels utilitaires : dessin vectoriel (Illustrator, Streamline), gestion de polices
(Suitcase, FontExplorer), FTP, gravure CD, DVD, etc.
La composition d’une BD
Les BD sont composées de plusieurs éléments :
-
Une couverture (appelée plat avant et plat arrière) ;
Une garde avant et une arrière ;
Une page de titre (incluse dans la pagination comme page 1) ;
Une page copy (incluse dans la pagination comme page 2) ;
Les pages intérieures (commençant en page 3).
Peuvent également s’y trouver des éléments tels que :
-
Jaquette ;
Préface ;
Postface ;
Cul-de-lampe ;
Etc.
Les fichiers images
La conception des fichiers images pour une BD dépend de différentes techniques. Ces
différentes techniques peuvent être classées en deux grands groupes et trois sous-groupes :
Les coloriages faits manuellement :
- Trichromie + trait + texte (dit bleu de coloriage) ;
- Quadrichromie + texte.
Les
-
coloriages faits à l’ordinateur :
Trichromie + trait + texte ;
Quadrichromie + texte
Quadrichromie (trichromie + couche niveau de gris) + texte.
(Ce point sera repris et traité plus loin dans ce document.)
Quelle que soit la technique utilisée, les fichiers images à nous fournir devront être:
1. Des images respectant une hauteur et une largeur identiques pour une même
planche ;
2. Des images d’une résolution appropriée à une bonne impression et à une trame
donnée ;
3. Des fichiers images aplatis sans calques ou tracés ;
4. Des images respectant les taux d’encrage et le profil pour l’impression ;
5. Des images en CMJN (quadrichromie cyan, magenta, jaune, noir) et non en RVB ;
6. Des images respectant une nomenclature précise selon le type d’élément ;
7. Des images enregistrées et correctement compressées.
1. Des images respectant une hauteur et une largeur identiques pour une même
planche
Chaque mise en page de nos BD est composée d’une planche, d’un folio et éventuellement
d’un titre. Le format de parution est décidé par l’éditeur en fonction de plusieurs critères.
Une fois le format de parution et la maquette connus, l’éditeur calcule le taux de réduction
ou d’agrandissement des planches. Ce taux doit tenir compte des éléments qui viendraient à
bords perdus. Attention, pour les pages à bords perdus, il faut toujours prévoir des marges
suffisantes.
Les fichiers d’une planche sont composés de plusieurs élément tels que :
-
La couleur ;
Le trait dessin ;
Le trait texte.
Pour que ces éléments coïncident entre eux, il est essentiel qu'ils aient une hauteur et une
largeur identiques. C’est grâce à des dimensions identiques que les différents éléments vont
se repérer dans la mise en page et donc sur le papier.
2. Des images d’une résolution appropriée à une bonne impression et à une trame
donnée
La résolution d’un fichier est le rapport entre le nombre de pixels/pouces, la hauteur et la
largeur. Tout cela fonctionne comme des vases communicants, si nous changeons une des
valeurs, les autres bougent aussi, et ce, sans que la qualité soit modifiée.
Ex. : Un fichier de 20 cm x 10 cm et 300 dpi passera à 150 dpi si nous augmentons sa hauteur à 40 cm.
À l’inverse il sera de 600 dpi si nous réduisons sa hauteur à 10 cm.
De la résolution va aussi dépendre la taille du fichier.
La résolution dépend du type de fichier et de la qualité que nous voulons atteindre selon le
mode d’impression et la trame utilisée.
Voici les différents types de fichiers et leur résolution :
-
BMP (ou bitmap), fichiers noir et blanc binaires, ils doivent être de 1200 dpi ;
CMJN en dessous d’un trait dessin, ils doivent être de 300 dpi ;
CMJN en couleur directe, ce sont des couleurs sans trait dessin, leur résolution sera de 450 dpi.
3. Des fichiers images aplatis sans calques ou tracés
Lors de la mise en couleur, les auteurs utilisent plusieurs outils des logiciels. Les calques et
les tracés sont de loin les plus utilisés, car très pratiques pour créer certains effets sans
toucher au document de base. S’ils sont très pratiques pour les auteurs, ils sont un vrai poison
pour les opérateurs prépresse lors des montages et autres manipulations sur les fichiers. Lors
de l’aplatissement des calques et des tracés, nous ne sommes jamais sûrs de ne rien avoir
perdu ou effacé en chemin. Seul l’auteur est à même de faire cette opération correctement
et de pouvoir vérifier l'intégrité du document avant l’envoi.
Pour ces raisons, nous vous demandons de nous fournir des fichiers images :
-
Séparés : traits, textes et couleurs seront à chaque fois un fichier unique ;
Aplatis : aucun calque ou tracé ne devra être encore présent dans le fichier.
4. Des images respectant les taux d’encrage et le profil pour l’impression
Description :
Un profil couleur est un paramètre qui
reprend tous les réglages couleur de
votre logiciel et qui permettra aux
différents logiciels et machines de
savoir exactement comment reproduire
la couleur que vous avez dans le fichier.
Il est donc essentiel qu’ils suivent vos
fichiers lors de l'enregistrement.
Un profil de couleur est aussi régional,
car il dépend des types d’encre que
nous trouvons dans le monde. Ainsi nous
aurons des profils européens, américains
et asiatiques.
Il est à noter que Photoshop étant un logiciel US, les réglages par défaut sont toujours US (SWOP).
Le taux d’encrage est le réglage du
minimum et du maximum d’encre qu’il
est possible d’avoir par couche de
couleur. Il tient compte de la
technique d’impression, du type de
machine utilisé et du support imprimé.
Installation :
L’installation du profil et du taux d’encrage est assez simple car il s’agit d’une opération
commune. Mais quel profil installer, et surtout pour quel travail ?
Il existe deux profils principaux basés sur les normes européennes :
-
Un profil pour la quadrichromie : PROFIL QUADRI DUPUIS.csf ;
Un profil pour les fichiers en trichromie plus trait dessin : PROFIL TRI DUPUIS.csf.
Ces deux types de profil peuvent vous être fournis sur simple demande de votre part.
Pour l’installation, allez chercher les
paramètres de couleur dans le menu
édition. Choisissez l’option « charger » et
allez chercher les deux fichiers profil
Dupuis là où vous les avez enregistrés.
Une fois cette opération terminée, vous
pourrez choisir ces deux profils dans le
menu « paramètre » comme illustré cicontre.
Enregistrement :
Pour transmettre le profil, et donc transmettre vos informations couleur, vous devez
cocher la case « profil » à l’enregistrement.
5. Des images en CMJN (quadrichromie cyan, magenta, jaune, noir) et non en RVB
Pourquoi des images en CMJN alors que Photoshop nous permet de travailler en RVB ?
RVB (ou rouge, vert, bleu) représente le
principe physique de la synthèse additive.
Soit la couleur donnée par la lumière.
Lorsque l’on additionne ces trois couleurs
on obtient du blanc.
CMJN (ou cyan, magenta, jaune, noir)
représente le principe physique de la
synthèse soustractive. Soit la couleur
donnée par des encres qui, lorsqu’elles sont
additionnées vont occulter la lumière du
papier et pour donner du noir. Nous sommes
ici dans le cas de l'imprimerie.
Photoshop est un logiciel de retouche photo qui est destiné autant au WEB qu’à
l’impression, c’est pourquoi il utilise les deux modes de fonctionnement. Il vous
permettra donc de travailler dans les deux environnements et de passer de l’un à l’autre.
Gardez toutefois à l’esprit que le résultat ne sera jamais identique.
Notre objectif étant d’imprimer des livres, nous sommes obligés de finir par un fichier
CMJN. Afin d’éviter des changements colorimétriques dus à la conversion de RVB vers
CMJN, il est préférable de travailler directement en CMJN.
6. Des images respectant une nomenclature précise selon le type d’élément
Les fichiers images respecteront une nomenclature rigoureuse et claire. Celle-ci vous sera
communiquée par votre éditeur. Ainsi nous aurons pour les différents éléments d’une
planche les nomenclatures suivantes :
-
01_XXX_34_COUL.tif
01_XXX_34_COULQ.tif
01_XXX_34_D.tif
01_XXX_34_FR.tif
(fichier
(fichier
(fichier
(fichier
couleur)
couleur en quadrichromie)
dessin sans texte)
texte en français)
On y retrouve le n ° de la planche _ le nom de la série _ le n ° de l’album _ le type
d’élément.
Pour les versions textes, les suffixes suivants seront utilisés :
-
FR
NL
ANG
ALL
IT
(français)
(néerlandais)
(anglais)
(allemand)
(italien)
Chaque type d’élément peut avoir une variante pour laquelle il faut écrire CORR derrière
pour signifier que le fichier a été corrigé.
-
01_XXX_34_COUL_CORR.tif
01_XXX_34_D_CORR.tif
01_XXX_34_FR_CORR.tif
Nous vous demandons de ne pas changer les noms des fichiers qui vous sont fournis.
7. Des images enregistrées et correctement compressées.
Nous vous demandons des fichiers :
-
Enregistrés en TIFF (pas de formats JPEG, PSD ou TIFF multi-calques) ;
Compressés en LZW et non JPEG ;
Avec le profil intégré ;
Sans calques et aplatis.
Pourquoi le format TIFF et pas les autres ?
-
Parce qu’il est le plus sûr au niveau de l’enregistrement des données, et ce, même lorsque le
fichier est comprimé (uniquement en LZW) ;
Parce qu’il supporte la compression LZW ;
Parce qu’il supporte les fichiers BMP (le JPEG ne peut supporter des images BMP).
Pourquoi une compression LZW et pas JPEG ?
-
Parce qu’elle n’altère absolument pas le fichier ;
Parce que son algorithme est reconnu par toutes les plateformes informatiques,
Parce que la compression JPEG est une compression destructive (par synthétisation ou
amalgame des teintes).
Fonctionnement simplifié des compressions JPEG et LZW.
L’algorithme de compression JPEG fonctionne par amalgame de couleurs +/- identiques. Ainsi, à
chaque fois que vous ouvrez et fermez le document, la compression augmente.
Lors du réglage de la compression et selon la force de compression, vous allez régler le nombre
de couleurs qui vont être amalgamées. Par exemple, si un dégradé est fabriqué à partir de 25
tons de brun, lors de la première compression, il n’y aura plus que 23 tons de brun. Et plus vous
l’enregistrerez, plus le nombre de tons diminuera. Sur l’illustration, vous pouvez voir ce qui se
passe au bout de 4 enregistrements avec un niveau moyen.
L’algorithme de compression LZW fonctionne quant à lui par amalgame des teintes qui sont
parfaitement identiques. Il n’y a donc pas d’interprétation des couleurs du document. Ceci
explique aussi pourquoi les fichiers sont plus ou moins compressés de l’un à l’autre. Cela dépend
du type de mise en couleur et de sa complexité. Plus nous avons de références différentes de
teintes de pixels et moins il y a compression.
Par exemple, un fichier avec des aplats sera plus compressé et donc moins lourd qu’un fichier
rempli de dégradés.
Supports et modes de communication
Pour effectuer la livraison des fichiers, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
-
Une gravure sur CD ou DVD ;
Un envoi par mail (en tenant compte du fait que nos boîtes mail sont souvent limitées à 5
mégas ;
Un serveur FTP où vous pouvez avoir un compte personnel pour y déposer et transférer vos
éléments ;
Un disque dur ou une clé USB pour ceux qui passent dans nos bureaux.
Construction de fichiers pour la BD
Revenons à la conception des fichiers images pour une BD. Comme dit précédemment,
celle-ci s’appuie sur différentes techniques qui peuvent être présentées en deux grands
groupes et trois sous-groupes :
Les coloriages faits manuellement :
- Trichromie + trait + texte ;
- Quadrichromie + texte.
Les
-
coloriages faits à l’ordinateur :
Trichromie + trait + texte ;
Quadrichromie + texte ;
Quadrichromie (trichromie + couche niveau de gris) + texte.
Les coloriages faits manuellement
Nous ne nous attarderons pas sur ces types de mise en couleur dits « traditionnels », car ils sont
bien connus des auteurs.
Gardons juste à l’esprit que toutes les techniques numériques en sont issues et tentent de les
reproduire au mieux.
Ainsi la « trichromie + trait + texte » correspond à la mise en couleur de bleus de coloriage avec
pour guide un film reproduisant le trait. Tous deux seront ensuite scannés et repérés ensemble et
ce y compris le fichier texte.
Quant à la « quadrichromie + texte », il s’agit de l’original de l’auteur, que nous allons scanner
pour en faire une version numérique.
Les coloriages faits à l’ordinateur
Trichromie + trait + texte
Tout comme pour la version manuelle, nous parlons ici de la mise en couleur d’un « bleu de
coloriage » avec le trait sur un autre calque pour guide. Les seules différences résident dans le
support, les outils et la manière de faire.
Pour obtenir ce fichier de mise en couleur, vous devez :
- Ouvrir le fichier trait BMP à 1200 dpi reçu ou scanné par vos soins ;
- Réduire sa taille à 300 dpi (pas de réduction de hauteur et de largeur) ;
- Passer le trait 300 dpi en niveau de gris ;
-
Sélectionner toute la page et la "couper" ( + a et  + x) ;
Transformer la page en CMJN et coller ce qui est en mémoire ;
Sélectionner le calque qui vient d’être créé et le mettre en mode produit pour la
transparence;
Enregistrer le fichier sous le nom « xx_xxxxxx_xx_Coul.tiff ».
Une fois ce fichier enregistré, vous pouvez commencer votre mise en couleur. Gardez à l’esprit
que votre dessin est sur la couche du noir (guide) et que vous pouvez l’effacer par inadvertance.
Une astuce consiste à coller aussi votre dessin sur un calque que vous cacherez et qui sera là au
cas où.
Quadrichromie + texte
Cette technique est la plus simple. Nous sommes face au travail complet de l’auteur. Seuls
quelques éléments sont à respecter pour ne pas avoir de soucis par la suite.
Pour obtenir ce type de fichier de mise en couleur, vous devez :
-
Ouvrir le fichier trait reçu soit en BMP à 1200 dpi, soit en niveau de gris à 600 dpi;
Dans le cas du BMP 1200 dpi, vous devez le transformer en niveau de gris;
Ensuite réduire sa taille à 600 dpi;
Transformer le fichier en CMJN;
Enregistrer le fichier sous le nom « xx_xxxxxx_xx_COULQ.tiff »;
Vous pouvez commencer la mise en couleur.
Attention, lorsque vous faites les bulles de texte, vous devez les faire sur un calque différent de
celui de votre couleur et le texte sur un troisième. De cette façon, vous pourrez écraser les bulles
dans la couleur en fin de travail et faire un fichier texte séparé en BMP 1200 dpi.
Pour obtenir ce fichier texte, vous devez :
-
Masquer le calque couleur et le calque bulles dans votre fichier principal de manière à
n’avoir que le texte visible ;
Transformer votre fichier CMNJ en niveau de gris ;
Changer sa taille de 200 dpi en 200 dpi, et ce, jusqu'à l’obtention d’un fichier à 1200 dpi ;
Transformer votre fichier niveau de gris en BMP avec le réglage « seuil 50 % » ;
Enregistrer le fichier sous le nom « xx_xxxxxx_xx_FR.tiff ».
Quadrichromie (trichromie + couche niveau de gris ou fausse quadrichromie) + texte
Cette technique est une variante ou plutôt un mélange des deux techniques précédentes. Le
fichier est à la fois traité comme un bleu de coloriage et comme une quadrichromie.
Pour obtenir ce fichier de mise en couleur, vous devez :
-
Ouvrir le fichier trait reçu soit en BMP à 1200 dpi, soit en niveau de gris à 600 dpi ;
Dans le cas du BMP 1200 dpi, vous devez le transformer en niveau de gris ;
Ensuite réduire sa taille à 600 dpi ;
-
Sélectionner toute la page et la "couper" ( + a et  + x) ;
Transformer la page en CMJN et sélectionner la couche du noir de la quadrichromie ;
Coller ce qui est en mémoire (votre dessin en niveau de gris) ;
Enregistrer le fichier sous le nom « xx_xxxxxx_xx_COULQ.tiff » ;
Vous pouvez commencer la mise en couleur.
Attention :
- Lorsque vous faites les bulles de texte, vous devez les faire sur un calque différent de celui
de votre couleur et le texte sur un troisième. De cette façon, vous pourrez écraser les bulles
dans la couleur en fin de travail et faire un fichier texte séparé en BMP 1200 dpi.
- Pas de deuxième point ?
Pour obtenir ce fichier texte, vous devez :
-
Masquer le calque couleur et le calque bulles dans votre fichier principal de manière à
n’avoir que le texte visible ;
Enregistrer une copie du fichier sous le nom « xx_xxxxxx_xx_FR.tiff » ;
Supprimer les calques couleur et bulles ;
Transformer votre fichier CMNJ en niveau de gris ;
Changer sa taille de 200 dpi en 200 dpi, et ce, jusqu'à l’obtention d’un fichier à 1200 dpi ;
Transformer votre fichier niveau de gris en BMP avec le réglage « seuil 50 % » ;
Sauvegarder le fichier.
Obtention d'un fichier texte à partir du scan de la planche originale
Lorsque vous ne recevez pas les fichiers trait et texte directement de l'éditeur et que vous faites
vous-même vos scans, nous vous demandons de nous fournir un fichier trait (D), un fichier texte
(FR) et un fichier couleur (COUL). Vous devez alors effectuer vous-même la séparation des textes
de la planche trait.
Pour obtenir ces fichiers texte et trait, vous devez :
-
Ouvrir le fichier trait scanné en BMP à 1200 dpi ;
-
Prendre l'outil lasso
-
et sélectionner tous les textes de la planche. Pour additionner des
sélections, vous devez pousser sur « shift » sur votre clavier ;
Une fois tous les textes sélectionnés, les effacer et enregistrer votre fichier en mettant le
suffixe « D » ;
Ne pas fermer votre fichier « D » et revenir en arrière dans l'historique jusqu'à revoir vos
textes et les sélections ;
Aller dans le menu « sélection » et intervertir la sélection de manière à sélectionner le
dessin et non le texte ;
Effacer le dessin et enregistrer votre fichier en changeant le suffixe « D » en « FR » ;
Vous obtenez de la sorte deux fichiers à 1200 dpi, un pour le trait et un pour le texte.

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