SAINT-GENIS-LAVAL Immobilier locatif : le centreville reste une

SAINT­GENIS­LAVAL
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Immobilier locatif : le centre­ville
reste une valeur sûre
SAINT-GENIS-LAVAL
Logement.
Sous l’effet du dispositif Scellier et de la loi
Duflot, qui imposent des loyers plafonnés dans le neuf, les
prix sur la commune – sauf l’hypercentre – sont à la baisse.
C
adre de vie, commo­
dités, accès facile
a u x g r a n d s a xe s …
Saint­Genis­Laval a la
cote ! C’est le constat que
font la plupart des profes­
sionnels de l’immobilier
installés dans la commu­
ne. « L’arrivée du métro à
Oullins, en service depuis
d é c e m b r e d e r n i e r, f a i t
également grossir la
demande. On voit arriver
des gens d’autres secteurs,
qui viennent de l’Est lyon­
nais notamment », note
Pascal Soubeyrand, de
l’agence Snyers Immobi­
lier.
Mais paradoxalement, les
prix à la location sont glo­
balement à la baisse. En
cause : le plafonnement
des loyers sur les biens
neufs bénéficiant des dis­
positifs de défiscalisation
type Scellier et Duflot. Ces
dispositifs ont également
un impact dans le marché
de l’ancien. « Les proprié­
taires doivent, en effet,
s’aligner sur les prix du
neuf, ce qui n’est d’ailleurs
pas simple pour eux à
admettre », explique Véro­
nique Aranga, du cabinet
Helix Immo, installé dans
la commune depuis 1981.
Aussi, un appartement de
type T3 qui se louait, il y a
deux ans, 800 € environ,
est désormais proposé
entre 650 et 700 €. Une
décote, donc, de quelque
15 %.
Par ailleurs, la durée
moyenne de location est
plus courte. « Les locatai­
res sont plus exigeants,
plus fébriles avec la crise

Place Mathieu-Jaboulay, au centre-ville de la commune. Un secteur très demandé à la location. Pierre Tiessen
« Le temps de vacance des biens en
location sur le secteur s’allonge »
économique et également
plus volatiles. Ils restent
moins longtemps dans un
même appartement »,
résume quant à lui
Damien Petit, gérant de
l ’ a ge n c e C a r ré d ’o r, a u
centre­ville. « Mais à partir
du moment où le bien est
entretenu et proposé au
bon prix, il se loue facile­
ment. »
Julie Perrillat Commerciale à l’agence Orpi,
avenue Georges-Clémenceau
Priorité aux
programmes neufs
« La multiplication de programmes neufs fait augmenter le nombre de biens en location. Nous avons actuellement
64 annonces pour des appartements de type studios/T2 à Saint-GenisLaval, ce qui est énorme », précise Julie Perrillat. Conséquence : « Le
temps de vacance des biens sur le secteur s’allonge. Il faut parfois
plusieurs mois pour louer un bien. Nous avons récemment eu le cas
d’une très belle maison sur Millery qui est restée libre de juillet à
novembre. Le propriétaire en demandait 1 575 euros/mois ; prix auquel
il la louait depuis 2008. Nous l’avons finalement louée 1 300 euros. »
P l u s f a c i l e m e n t e n c o re
dans le centre­ville, à pro­
mixité de la place
Mathieu­Jaboulay, secteur
privilégié par les jeunes
salariés et les personnes
âgées en particulier. Les
programmes neufs – à
l’instar du Parc des
Cèdres, lot de plusieurs
immeubles situés près de
la mairie – sont très appré­
ciés. « Mais les biens sur
ce secteur où il y a une
forte densité de commer­
ces sont plus rares », con­
cède Véronique Aranga.
Cette rareté de l’offre sur
l’hypercentre de la com­
mune déplace alors le
marché locatif sur les bas
de la ville (secteur des
Basses Barolles), voire sur
Oullins, où les biens – qui
vont du studio à l’apparte­
ment familial – sont plus
nombreux et moins chers.
« Le marché tourne plus
vite à Oullins », confirme
ainsi Pascal Soubeyrand.
Malgré tout, Saint­Genis­
Laval reste l’une des com­
munes les plus prisées du
secteur. 
Repères
Location :
les secteurs qui montent
La rue Francisque-Darcieux, à proximité du centre
hospitalier Lyon Sud, compte
parmi les loyers les plus
élevés de la commune (environ 700 euros pour un T3).
Les bas de Saint-Genis-Laval, sont un secteur en
pleine mutation, de l’avis
des experts. On y trouve de
jolis biens à la vente et la
location, à des prix compétitifs.
La Grande-rue, avenue
George-Clémenceau, sur la
route d’Oullins, mais il
existe sur ce secteur relativement peu d’offres à la
location.
Pierre Tiessen
Don du sang : « Une ville de
21 000 habitants mérite beaucoup mieux »
Une moyenne de 130 donneurs
par collecte, c’est trop peu », a
déploré Monique Guion, la
présidente des volontaires du
sang, lors de l’assemblée géné­
rale de la section locale.
558
C’est le nombre de donneurs
en 2013. Parmi eux, 53 nouveaux. En 2012, 578 donneurs (64 nouveaux) avaient
été prélevés. Côté lycées, le
nombre des jeunes prélevés
reste stable au Legta, et il en
va de même au lycée Descartes par rapport à 2012.
20

Une quarantaine d’adhérents
et d’élus ont participé vendredi
soir, salle Gayet, à cette réu­
nion­bilan.
Après avoir lancé un appel à
candidature pour le recrute­
ment d’une secrétaire bénévo­
le et remercié Municipalité et
Département pour leurs sub­
ventions, Monique Guion a
poussé un cri d’alarme :
« Certes, le nombre des don­
neurs est quasi stable, mais
l’objectif est de faire beaucoup
mieux. Pour une ville de plus
de 21 000 habit ants, une
moyenne de 130 donneurs par
collecte, c’est trop peu. Nous
essayons de nous faire connaî­
tre à travers des actions ponc­
tuelles (tracts, stand aux Fou­
LE PROGRES - LUNDI 3 FÉVRIER 2014
lées de Beauregard, etc.) pour
motiver un maximum de
jeunes. Mais les explications
sur le bien­fondé du don et le
besoin croissant de sang ne suf­
fisent pas, même si nous
sommes particulièrement per­
formants dans le Rhône. »
Enfin, la présidente a adressé
ses remerciements aux béné­
voles que sont MM. Chiola,
Haineau, Moreau, Perez et
Guion, aux commerçants, aux
prêtres. Remerciements parti­
culiers aussi à Jean Coin, Fer­
nand Vernay et Joseph Molme­
ret « pour leur aide efficace et
attentionnée », et au nouveau
trésorier Jean­Louis Broquet,
qui travaillera en doublette
avec Fernand Vernay. 
Il va falloir trouver des solutions pour
que le nombre de donneurs augmente.
En médaillon, Monique Guion.

Photos archives Daniel Arisi
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