Musique nature - Lutherie perpétuelle

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EXTRAIT Réf. 9752 Musique nature - Lutherie perpétuelle
Le chalumeau de paille sèche
On peut considérer cet instrument comme un petit “chalumeau” ou une
clarinette à cause de son anche simple battante.
À l’époque où les blés sont hauts (fin du printemps, début
de l’été), il faut choisir un épi de seigle, d’avoine ou de
folle-avoine (qui serait l’idéal). La folle-avoine est un
parasite que les cultivateurs n’arrivent pas à éliminer. Il
pousse bien au-dessus des blés, il est très repérable.
1. Matériau
Si la paille est encore verte elle sera plus facile
à travailler mais sera considérée comme
lutherie éphémère car elle va se rétracter en
séchant.
Il faut donc choisir une paille bien raide et
longue entre deux nœuds de façon à pouvoir
fabriquer l’anche ainsi que les sept trous pour
jouer une gamme complète. Attention : il est
nécessaire de la couper à la base en évitant
de l’abîmer.
Couper en biseau le bout le plus gros de la paille
(avec le nœud). À l’autre extrémité, éliminer
le nœud. Sur une tige, 2 ou 3 tubes de pailles
peuvent être utilisables. Le tube est ouvert à
un bout et fermé à l’autre par le nœud.
Étape 2 : préparation de l’anche
2. Outil(s)
Un outil à lame fine et tranchante (couteau
ou cutter) pour couper la paille sans l’écraser
et tailler la petite languette qui deviendra
l’anche de l’instrument.
3. Fabrication
Étape 1 : fabrication de l’anche, préparation
de l’instrument
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Placer la lame en biais à 2 ou 3 cm du
nœud. L’enfoncer dans la paille en glissant
latéralement jusqu’à obtenir une encoche de
2 à 3 mm. Relever ensuite la lame sans forcer
pour prendre le “fil” de la paille jusqu’au
nœud. La languette ainsi formée doit se
retrouver légèrement entrouverte.
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Étape 3 : vérification de l’anche
Si la paille est trop courte, pratiquer seulement 4 trous pour avoir une quinte.
4. Technique de jeu
Plage n° 1
Essayer l’anche en mettant tout l’ensemble
(nœud + languette) entièrement à l’intérieur
de la bouche sans toucher la langue (c’est une
anche battante simple). Souffler légèrement.
Un son doit se produire, sinon écarter légèrement la languette en évitant la cassure.
Étape 4 : accord de l’instrument
Utiliser l’instrument comme une flûte à bec :
souffler en bouchant et débouchant les trous.
La “tonalité” de l’instrument dépend d’une
part de l’anche (sa longueur et sa dureté) et
d’autre part, de la longueur de la paille : plus
la paille est longue, plus le son est grave, plus
la paille est courte, plus le son est aigu.
Le +
Pour obtenir une cornemuse, il faut ajouter dans
la bouche une paille plus longue avec son anche
accordée au hautbois, en coupant le bourdon pour
obtenir un son harmonieux avec la tonalité du
hautbois (octave ou quinte).
Des trous doivent être pratiqués sur la tige
en enfonçant la lame avec un mouvement de
glissement latéral.
Avec une paille assez longue, il est possible
de faire 7 trous à la distance naturelle des
doigts : 4 doigts de la main droite, 3 doigts de
la main gauche.
Cornemuse de paille
Chalumeau de paille 7 trous
Bourdon
Main gauche
Main droite
Rallonge-accord
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Étape 2 : garder le long tuyau au-dessus de la
fourche.
Couper la fourche à 5 ou 6 cm de la base et
la tige centrale à 4 ou 5 cm. Garder la tige
centrale qui servira de balancier.
Étape 4 : placer le pivot
Mettre l’axe ainsi formé dans le trou de
la fourche centrale de manière à pivoter
facilement pour venir buter sur la fourche
latérale.
4. Technique de jeu
Étape 3 : former le
balancier.
Inciser une petite encoche
au centre du balancier.
Introduire une petite tige
de cardère de façon à
traverser et dépasser le
balancier de 3 à 5 cm.
Plage n° 6
Tenir l’instrument par le manche entre ses
deux paumes et “frotter” ses mainss dans un
t nte
mouvement de va-et-vient. La tige pivota
pivotante
viendra heurter la fourche.
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Les ocarinas
Selon l’auteur, il existe deux possibilités de réaliser des ocarinas dans la
nature : la coquille d’escargot et la noix évidée et recollée.
1. Matériau
Une coquille d’escargot vide : genre petit gris.
Une noix ordinaire de bonne dimension.
2. Outil
La noix
Étape 1 : préparer la cavité
Prendre en main la noix et l’ouvrir avec la
pointe du couteau. La vider et bien gratter
l’intérieur.
Étape 2 : recoller les deux hémisphères
Faire un beau trou sur le dessus entre les deux
parties (soit avec une petite pince coupante,
soit à la lime queue de rat). Recoller les deux
parties.
- un couteau
- un tube de colle
- une petite mèche à métal
- une pince coupante ou une lime queue de rat
3. Fabrication
La coquille d’escargot
Obtenir à la pointe du couteau, un petit trou
Percer avec délicatesse la coquille sur le
dessus à la pointe du couteau, pour former
un petit trou bien rond qui sera l’évent au
souffle.
Étape 3 : Pratiquer des trous sur la coquille
Quand la colle est sèche, pratiquer quatre
trous sur la coquille (deux sur chaque partie
recollée) à la position naturelle des doigts
posés dessus.
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La “rhombe-appeau-oiseau”
En faisant tourner une lamelle de bois au bout d’une ficelle
au-dessus de la tête, on fait vibrer l’air et on obtient un
ronflement spatial. Si la lamelle est remplacée par un petit
tube de roseau fendu, on obtient un gazouillis d’oiseau.
Rombes
1. Matériau
- une planchette de 15 à 20 cm de long, 5 à
6 cm de large pour les rombes, un tube de
roseau ou bambou de 6 à 10 cm de long en
conservant le nœud à une extrémité pour
l’appeau oiseau
- une ficelle solide de 2 à 3 m
- un bouchon
Étape 2 : percer le trou pour y attacher la
ficelle
Percer un petit trou à l’extrémité de la
planchette pour les rombes ou sur le “nœud”
du roseau pour l’appeau oiseau.
2. Outil(s)
- un cutter
- une petite scie
- une petite mèche de 3 mm
3. Fabrication
Étape 1 : préparer une planchette ou un roseau
Couper la planchette de 15 à 20 cm de long,
4 à 5 cm de large pour les rombes, le roseau ;
pour l’appeau oiseau, de 15 à 20 cm de long.
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Étape 3 : réaliser le corps de l’appeau oiseau
(rhombe sifflante)
Tracer une coupe sur le tube de roseau dans le
sens de la longueur puis une autre parallèle à
4 ou 5 mm. Faire sauter l’éclat.