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M E N S U E L
D U
S E R V I C E
E T
D E
L A
D I S T R I B U T I O N
D U
M A C H I N I S M E
A G R I C O L E
juillet/Août 2013 - n° 245
Dominique SERGENT
Trésorier du SEDIMA
édito
Le service : oui, mais pas à n’importe quel prix !
Est-il tolérable pour nous distributeurs de supporter quelquefois l’attitude irrespectueuse de certains de nos clients, voire le mépris envers nos techniciens ?
Récemment, lors d’un problème rencontré sur une presse victime d’une erreur d’assemblage, le client mécontent s’en est pris verbalement et violemment au technicien, alors
même qu’il tentait de résoudre le problème. J’ai dû intervenir pour exiger des excuses du
client avant la poursuite de l’intervention sur la machine.
Cet exemple illustre l’obligation parfois de fermeté pour se faire respecter et rétablir
une relation courtoise.
Cette presse tout juste livrée avait subi, à la demande du constructeur, un reconditionnement inapproprié : il nous a fallu passer deux fois plus de temps de préparation
et le constructeur a “royalement” remboursé au prix horaire de 35 € !
Nous ne sommes les esclaves, ni des constructeurs, ni des clients ! (malgré l’étymologie
du mot service en latin …).
Les relations que nous entretenons avec nos clients et nos fournisseurs doivent être
des relations d’échanges, en partenariat, au juste prix pour chacun !
Nos charges de structure et notre masse salariale sont majoritairement liées à notre
service.
Nos ateliers sont modernes, lumineux, chauffés, avec tout l’outillage adapté à nos
différentes machines.
Nos techniciens sont équipés de camions ateliers avec tout le matériel de diagnostic
nécessaire.
Nos magasins pièces sont attrayants, bien aménagés, avec un stock important,
générant de lourdes mobilisations de capitaux.
Nos techniciens, mécaniciens et magasiniers doivent avoir une formation de plus en
plus importante et suivre des stages coûteux chez nos fournisseurs. Par conséquent,
ils doivent percevoir une rémunération motivante pour récompenser leur formation
et disponibilité.
Si nous voulons maintenir dans nos entreprises notre personnel et attirer de nouvelles
recrues, il faut que tous ces paramètres soient réunis : bonnes conditions de travail,
rémunération et reconnaissance de la clientèle.
Tout cela nous oblige à facturer le service à son juste prix (surtout pas à 35 €
comme imposé par le fournisseur précédemment cité !)
Notre activité service doit tendre vers une totale autonomie financière.
Alors, faisons du service et de sa rentabilité une priorité dans nos entreprises !
N’ayons pas peur de notre tarif de facturation horaire, nos clients doivent savoir que
prix élevé rime souvent avec qualité !
Et que le mot service retrouve toute sa noblesse !
Enquête 2013 : “Indice de satisfaction
des concessionnaires envers leurs tractoristes”
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Classement général 2013
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n f o r m a t i o n s
ACTUALITÉS
Rubrique L.R.
en bref
Agco : plus que jamais dans l’agriculture
de précision
Le groupe Agco a dévoilé sa nouvelle stratégie mondiale en
matière d’agriculture de précision en lançant le programme
Fuse TM consacré aux technologies embarquées et non
embarquées (télémétrie, guidage automatique, gestion des
données…). Il a pour objectif que les équipements Agco et
les outils complémentaires se connectent, quelles que soient
leurs marques.
Agritechnica en pleine préparation...
on parle d’eux...
qui produit les presses à balles carrées Quadrant et à balles
rondes Rolland et Variant. Mise en service en février 2013,
l’installation de peinture par cataphorèse affiche un bilan
carbone neutre. Son système de convoyage s’étend sur 1,1 km
et possède 69 supports pouvant porter des pièces allant
jusqu’à 1 T.
Ce programme fait suite à celui de 2010 qui avait vu la
mise en place d’un système de production flexible dit W :
la ligne d’assemblage gauche est prévue pour la fabrication
des balles rondes, la ligne droite pour les balles carrées, la
ligne centrale pour tout type de presse.
Vincent
DELILLE
Pour déployer sa présence
commerciale et technique
sur le marché français (cf.
Sedimag’ n° 240 de février
2013), le groupe Stoll a
créé depuis le 1 er juin sa
propre filiale de distribution. La société Stoll France
reprend ainsi les activités chargeurs de l’entité Lemken
Stoll France (portefeuille de commandes, obligations
de garantie, personnel dédié).
Elle sera hébergée par Lemken France à Saint-Jeande-Braye pendant quelques mois.
C’est Vincent DELILLE qui prend la direction de cette
filiale. Il a auparavant occupé des postes de direction
chez Alamo, Rousseau, Hardi Evrard, CNH Capital.
François
DUBOEUF
L’édition 2013 du salon allemand du machinisme agricole
se tiendra à Hanovre du 12 au 16 novembre prochain.
Les journées des 10 et 11 seront exclusivement réservées
aux professionnels. L’organisateur DLG (société allemande
d’agriculture) annonce 2200 exposants venant de 46 pays
dont 1100 étrangers (parmi lesquels l’Italie, les Pays-Bas,
la France, l’Autriche, la Turquie, la Chine, le Canada, le
Danemark,…) et une surface d’exposition en croissance de
15 %. Elle atteindra plus de 23 ha et un total de 27 halls.
L’agriculture intelligente (robotique) sera la thématique
phare du salon (hall 1). On trouvera aussi un espace sur le
marché de l’occasion (hall 2) et les matériels de production
du riz (hall 17), une céréale d’avenir dans l’alimentation de
la population mondiale.
Les marchés émergents tels que la Russie, l’Ukraine, l’Inde
et la Chine seront mis en avant et plus particulièrement
l’Afrique avec des délégations en provenance d’Afrique du Sud,
du Botswana, Mozambique, Tanzanie et Zambie.
Axema : fusion entérinée
Au terme de la 1ère Biennale d’Axema, le 4 juillet, les trois
syndicats fondateurs de l’Union des industriels de l’agroéquipement, le Secima (importateurs), le Sygma (constructeurs)
et le Scncva (véhicules roulants), ont tenu leur Assemblée
Générale et entériné à l’unanimité la fusion de leurs trois
entités ; Axema devenant ainsi un syndicat unique.
L’organisation professionnelle regroupe 64 % de fabricants
(50 % représentant les tracteurs et machines agricoles, 14 % les
matériels de manutention) et 35 % de filiales commerciales.
Les industriels estiment que de janvier à avril 2013, par
rapport à la même période 2012, la production française
est en hausse de 3 % (+ 10,5 % pour les semoirs, + 11,5 %
pour les chargeurs frontaux, + 6,8 % pour les charrues,
+ 5,3 % pour les herses à dents).
Les importations augmenteraient de 8,6 % et les exportations
baisseraient de 4,9 %. Les prévisions tablent pour une
progression du marché France en 2013 de 4 % à environ 5,6
milliards d’€ (soit + 10 % par rapport à 2008).
Ces nouveaux aménagements doivent permettre une capacité de production annuelle de 5000 presses.
Fiat Industrial devient CNH Industrial
Lors de l’Assemblée Générale du groupe CNH Global, le 23
juillet, les actionnaires ont validé la fusion entre Fiat
Industrial et CNH Global. La nouvelle entité devient CNH
Industrial.
Rappelons qu’elle regroupe 3 secteurs d’intervention :
l’agricole et le TP (avec les marques Steyr, Case IH, New
Holland), le poids lourd (Iveco, Iveco Astra, Bus et Magirus),
l’industrie moteurs (FPT Industrial).
Deutz-Fahr : le logo évolue
A près avoir contribué au
relookage des tracteurs DeutzFahr, le designer Giugiaro a
travaillé à l’évolution du logo
de la marque.
Son lancement est l’occasion
pour le constructeur de renouveler son offre.
Les premiers produits seront
disponibles à l’Agritechnica
2013.
Michelin veut rester un acteur fort en France
Michelin confirme sa volonté de demeurer un des acteurs
industriels en France. La firme va investir 800 M€ de 2013 à
2019 pour développer ses usines ; l’objectif étant d’atteindre
un standard de compétitivité pour le marché européen.
Son programme débutera avec la transformation du site de la
Roche-sur-Yon en pôle industriel de pneus pour les poids lourds
(100 M€) passant la production de 800.000 unités à 1,6 M.
Le site de Joué-les-Tours, initialement dédié aux pneus
poids lourds, deviendra le site pilote des produits semi-finis
(22 M€). 145 M€ seront consacrés à la modernisation des
usines de pneus génie civil de Montceau-les-Mines et du
Puy-en-Velay ; 8 M€ pour réaménager le site de Troyes qui
fabrique les pneus agricoles et 220 M€ pour la transformation
du centre de recherche et développement de Michelin à
Clermont-Ferrand.
Profield Events organise Euroforest
Claas : des presses made in Metz
La firme allemande a investi 8 M€ dans une nouvelle installation de peinture sur son site de Woippy (près de Metz)
Profield Events, qui possède une expertise d’une quinzaine
d’années dans l’organisation de salons en extérieur pour
l’agriculture, les espaces verts et le BTP (Salon de l’Herbe,
Salon Vert, Salon des Eta, Salon B & TP) se voit confier l’organisation des éditions 2014 et 2018 d’Euroforest, le salon
de la forêt et du bois. A noter que Profield Events se charge
depuis 2006 de la commercialisation de ce salon.
Euroforest 2014 se tiendra à Saint-Bonnet-de-Joux (71) les
19,20 et 21 juin 2014.
Väderstad investit dans la logistique pièces
Pour renforcer le service après-vente des machines
Väderstad récemment lancées (Swift, Tempo, Carrier X…),
la firme suédoise double la surface de stockage de sa plateforme logistique de Roissy passant de 400 à 800 m2.
Elle conforte ainsi son délai de livraison en France, soit
J+1 avant 13 h pour toute commande passée la veille
avant 16 h 30.
Agrisem : semis
simplifié haute vitesse
Il rejoint la société Podia
comme Directeur Général
associé.
Agé de 40 ans, ingénieur en
aménagement du territoire
rural, il a débuté sa carrière
à l’Adasea (Association départementale pour l’aménagement des structures des exploitations agricoles)
de Haute-Saône, il a pris ensuite la direction de la
Fédération des chasseurs de Haute-Saône et a intègré
S2B Visio (société de services internet pour l’agriculture)
en tant que Directeur technique puis Directeur Commercial
& marketing.
Rappelons que la société Podia, créée fin 2012, est le
distributeur exclusif des tracteurs Belarus en Europe,
Amérique du Sud et Afrique. Son siège social est en
cours de construction à Troyes (10).
Pour le semis direct, Agrisem étoffe sa gamme
de semoirs avec l’arrivée du Disc-O-Sem 3022
d’une largeur de 3 m et une trémie de 2200 l.
A l’avant, il est muni de 2 rangées de disques
déchaumeurs indépendants d’un diamètre de
560 mm pour la 1ère et 510 mm pour la 2nde.
Un rouleau pneu agraire de grand diamètre fait
office de rappui. Il est suivi d’une herse peigne
réglable.
Une paire de disques ouvreurs de 350 mm de
diamètre constitue l’organe d’enterrage de la
semence.
Le Disc-O-Sem travaille à une vitesse de 8 à
12 km/h.
Gangl : attelage
simple et rapide
Graeme
MACDONALD
Depuis le 1er juin, il est le
Président Directeur Général
de JCB. Il succède à Alan
BLAKE qui a fait valoir ses
droits à la retraite.
Entré chez JCB il y a 16 ans,
il a occupé différents postes de direction dont celui de
Directeur Général de la division chargeuses pelleteuses,
Directeur des opérations, et Président de la filiale
américaine de JCB.
Patrick
PERARD
A l’issue de l’Assemblée
Générale d’Axema qui s’est
tenue dans le cadre de sa
1 ère Biennale à Paris le 4
juillet, Patrick PERARD
(dirigeant de la société
Perard, constructeur de bennes, plateaux, épandeurs et
godets), a été réélu Président de l’Union des industriels
de l’agroéquipement.
Le Bureau sera constitué de Philippe GIRARD (JCB France)
et François PIFFARD (Manitou) en tant que VicePrésidents, et Benoît FRANQUET (Franquet) à la fonction
de Trésorier.
Pierre
VALLET
Il a été élu Président du
Simotherm (syndicat international des industries et
du commerce du moteur
thermique et de ses applications).
Agé de 46 ans, diplômé de l’Essec, il a été précédemment
Directeur Commercial chez Iveco, Directeur des Ventes
camions chez Nissan Europe, avant de rejoindre la
direction de la division produits d’équipement chez
Honda Europe en 2010.
Le fabricant autrichien Gangl Docking Systems
(GDS) a créé un concept d’attelage rapide, le
GDS 3, qui permet en moins de 10 secondes
de verrouiller et raccorder automatiquement
l’hydraulique et l’arbre de transmission sans
descendre du tracteur.
Le GDS 3, de forme triangulaire, repose sur le
système à 3 points et se compose de 2 modules
qui s’emboîtent, l’un pour le tracteur, l’autre
pour l’outil.
Il peut se monter aussi bien à l’avant qu’à
l’arrière d’un tracteur d’une puissance maximale
de 180 ch.
MENSUEL DU SERVICE ET DE LA DISTRIBUTION
DU MACHINISME AGRICOLE
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
REDACTRICE EN CHEF
Philippe MICARD
Laurence ROUAN
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Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
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n f o r m a t i o n s
ACTUALITÉS
Rubrique L.R.
Hydrokit
fête ses 30 ans
Caterpillar : nouveaux
chargeurs téléscopiques
Les chargeurs à bras télescopiques Caterpillar de
la série C (TH336C, TH337C, TH406C, TH407C)
dédiés aux applications agricoles, industrielles
et de construction, sont équipés des nouveaux
moteurs C4.4 Caterpillar à technologie Acert,
conformes aux normes IIIB sur les émissions
polluantes. Ils développent une puissance nominale de 124 et 142 ch.
Ils ont une capacité de levage de 3,3 T à 3,7 T et
une hauteur de levage jusqu’à 7,3 m.
Ils adoptent une timonerie en Z, une transmission powershift Caterpillar avec 6 vitesses avant
et 3 vitesses arrière.
salons
Salon aux champs (Cuma Ouest)
28/29 août La Chapelle Caro (56)
Kuhn : zoom sur les débroussailleuses
✔ Multi-Longer GII
Ces faucheuses débroussailleuses sont à présent
disponibles en 57 ch. Elles disposent d’un choix plus
large de cinématiques de bras : les 5050 P et 5557 P
reçoivent un bras droit de 5,04 m et 5,63 m ; la 5557 SP
existe en version bras semi-avancé ; la 5757 SPA
associe un bras semi-avancé à un parallélogramme.
Elles possèdent un pivot de balayage à 116° et une
tête de coupe de 1,20 m avec un rotor universel
équipé de couteaux Y ou un rotor gros bois muni de marteaux.
✔ Poly-Longer
Cette machine qui a une portée horizontale de 5,01 m accueille les mêmes cinématiques de bras énoncées
précédemment : bras droit (5050 P), bras semi-avancé (5050 SP), bras semi-avancé et parallélogramme
(5050 SPA). Elle offre aussi la variante bras droit et parallélogramme (5050 PA). En option, ces machines
peuvent bénéficier du dispositif SRS qui fait coulisser la tête sur le bras de plus ou moins 40 cm.
✔ Pro-Longer
Cette gamme, recommandée pour un usage professionnel, a les mêmes cinématiques que la faucheuse
Multi-Longer et propose une version bras monté sur télescopique pour une portée de 6,10 m à 7,40 m.
Ces machines sont pilotées par un monolevier EP à 4 fonctions électriques proportionnelles.
A l’occasion de son 30ème anniversaire, le spécialiste vendéen de l’hydraulique a organisé les 26
et 27 juin des portes ouvertes à destination de
ses clients de l’agricole et du TP. Ces derniers ont
pu visiter le site de production du Poiré-sur-Vie
et participer à une présentation technique de
solutions Hydrokit montées sur machines (customisation de pelle, graissage sur round baller,
automoteur pour vergers, automoteur maraîchage,
coupe souche autonome…).
Hydrokit compte 130 salariés et réalise un CA
de 24 M€. Hydrokit conçoit et commercialise
une large gamme de kits et d’équipements
hydrauliques et électro-hydrauliques en collaboration avec les industriels et concessionnaires
de matériels agricoles et TP.
Son bureau d’études supervise jusqu’à 150 kits
par an en TP et 25 kits en agricole. Son service
vente-conseil, par téléphone et sur le terrain, est
constitué de 40 personnes. Sa base logistique
gère une moyenne de 25.000 références.
Présente à l’international, l’entreprise rayonne sur
46 pays ; elle possède 2 filiales en Allemagne et
au Royaume-Uni et 6 distributeurs en Autriche,
Danemark, Espagne, Nouvelle-Calédonie, Roumanie
et Suisse.
Sky Agriculture lance les déchaumeurs DDI
Après les semoirs (cf. Sedimag’ n° 241 - mars 2013), Sky Agriculture élargit son offre et présente une
gamme de déchaumeurs à disques. Fabriqués par la Société Nouvelle Fenet (SNF) filiale du groupe
Gregoire Besson, ils s’utilisent pour le déchaumage superficiel, le mulchage intensif des résidus de récolte
et la destruction des couverts végétaux.
Nommée DDI, cette gamme se compose de 6 modèles traînés de 4,70 m à 9,50 m équipés de disques
Razor concaves et ondulés (36, 44, 52, 60, 68 et 76 disques selon les modèles). La pression par disque est
de 135 à 175 kg. Ces déchaumeurs possèdent le réglage hydraulique de la profondeur de travail et de l’assiette.
Ils existent avec rouleau double barres (600 mm de diamètre pour le 1er, 500 mm pr le 2nd) et avec rouleau double “U”.
Le repliage hydraulique se fait via 4 vérins en 2 ou 3 parties.
Gregoire
présente la Gprima
Foire de Châlons
30 août au 9 sept.
Châlons en Champagne (51)
Innov-Agri Sud-Ouest
4/5 sept. Ondes (31)
Space
10/13 sept. Rennes (35)
Finale des Labours
13/15 sept. Cheval sur Ars (01)
Salon Vert
25/26 sept. Romans-sur-Isère(26)
Tech & Bio
18/19 sept. Bourg-lès-Valence (26)
Sommet de l’Elevage
2/4 oct. Cournon (63)
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
Lors de sa convention réseau fin juin, le constructeur charentais a dévoilé une machine à
vendanger tractée low cost.
Avec un circuit hydraulique simplifié et l’utilisation
de polyéthylène pour la benne, cette machine
affiche un tarif bas et des coûts d’entretien
réduits. Elle peut être utilisée avec des tracteurs
de faible puissance.
Elle possède la tête de récolte ARC, déjà utilisée
dans les gammes Grégoire, permettant de récolter
sans dommages.
3
E
n q u ê t e
PROFESSION
Résultats de l’enquête ISC 2013...
L’analyse d’Anne FRADIER Secrétaire Général du SEDIMA
Rendez-vous désormais incontournable de l’année, l’enquête sur l’indice
de satisfaction des concessionnaires (ISC) mobilise toujours autant les
adhérents. Pour cette neuvième édition, la participation est en hausse de
15 %, ce qui prouve l’intérêt qu’ils portent toujours à cette enquête qui
leur permet de s’exprimer librement sur les relations qu’ils entretiennent
avec leurs concédants.
Les résultats expriment l’opinion des concessionnaires au mois de mai,
date d’expédition du questionnaire. Il est bon de rappeler que l’enquête
mesure la perception que chaque concessionnaire a de sa relation avec
son tractoriste. Les faiblesses ou forces constatées n’existent que dans le
rapport concédant / concessionnaire et ne traduisent aucunement la valeur Raphaël LUCCHESI Président du SEDIMA, Anne FRADIER Secrétaire Général, et Benoît DAVID VicePrésident, ont présenté à la presse spécialisée le 27 juin dernier les résultats de la 9 enquête ISC.
d’une marque ou d’un réseau après du client final.
Les 10 mêmes marques figurent au classement depuis 2005, mais cela risque d’évoluer dans les prochaines années. En 2013, les concessionnaires
KUBOTA ont répondu à l’enquête en plus grand nombre. La marque obtient une note générale de 13,6 mais, faute d’une antériorité suffisante, elle
n’apparaît pas encore au classement général. McCORMICK risque d’en être exclu par manque de réponses suffisantes. Pour y demeurer les concessionnaires du réseau devront se mobiliser en plus grand nombre.
Pour tenir compte des évolutions évoquées ci-dessous, un toilettage de l'ISC est d'ailleurs envisagé pour 2014.
ème
Classement général 2013
Peu de surprise pour le classement 2013 : FENDT, VALTRA et CLAAS occupent comme l’an
passé le peloton de tête. SAME et DEUTZ se positionnent en queue de peloton.
Si le classement fait plaisir à ceux qui sont dans les premiers et déplait bien entendu à ceux qui
sont derniers, le vrai intérêt de l’enquête consiste à observer les évolutions dues à une meilleure
prise en compte des attentes exprimées dans les sondages précédents.
On peut ainsi observer que la note de FENDT est légèrement en baisse de 0,5 point alors que
celle de VALTRA augmente de + 0,5 et celle de CLAAS de + 0,2.
Avec une note identique à l’an passé, CASE IH perd deux places. JOHN DEERE et NEW HOLLAND
sont privés tous deux d’une place tandis que MASSEY FERGUSON qui avait perdu deux places
en 2012 les reprend cette année. McCORMICK gagne également deux places mais ce résultat
est à relativiser au vue du faible niveau de réponse.
A l’intérieur du groupe SDF, la note de DEUTZ baisse de - 0,5 point tandis que celle de SAME
augmente de manière significative +1,5 point ; pour autant leurs notes sont inférieures à 10.
On peut toutefois se féliciter que depuis 2005, date de la première enquête ISC, les notes du classement général pour la plupart des marques tendent à s’améliorer, ce qui correspond
à l’objectif voulu.
En 2005, la note générale toute marque confondue était de 10,8 elle est aujourd’hui de 11,3, soit une progression de 0,5 point.
En 2012 nous avions publié dans Sedimag’
l’évolution de la note générale pour
chacune des marques par groupe.
Cette année nous mettons le focus sur les
items qui ont trait à la trésorerie. La bonne
tenue du marché des matériels neufs ces
deux dernières années se répercute sur le
stock des matériels d’occasion. Le concessionnaire doit ainsi financer l’achat du neuf
et les reprises de matériels d’occasion de
plus en plus récents donc coûteux. Il se
doit d’être vigilant sur sa trésorerie pour
ne pas fragiliser son entreprise.
Face à cette problématique, une rubrique
intitulée “offre de financement intégré”
composée de 6 questions a complété le
questionnaire en 2012.
Nous avons choisi de vous présenter l’évolution des notes relatives aux délais de
paiement des tracteurs neufs et celles de
l’offre de financement de l’occasion car sur
ces deux points les concessionnaires ont des
attentes très fortes.
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Les délais de paiements des tracteurs
Si les notes concernant les délais de paiement sont supérieures à celles concernant les
solutions de financement de l’occasion (cf. graphique page 5), seuls VALTRA, FENDT,
McCORMICK et CLAAS ont une note supérieure à 10.
Si on analyse les résultats par groupe, on peut s’étonner des écarts de notations notamment
ceux constatés chez AGCO entre VALTRA (12,3) et MASSEY FERGUSON (9,6).
Avec une note de 12,3 en 2013 VALTRA occupe, comme l’an passé, la première place
alors que CASE IH se positionne dernier avec une note de 7.
Les marques qui avaient une note supérieure à 10 en 2012 (FENDT, VALTRA, CLAAS et
McCORMICK) ont continué de progresser en 2013 avec une belle évolution de la note
pour McCORMICK (+1,3) et VALTRA (+ 1).
Les marques qui avaient une note inférieure à 10 (NEW HOLLAND, JOHN DEERE,
DEUTZ et SAME) en 2012 se sont améliorées sauf CASE IH (- 0,2) et MASSEY-FERGUSON
(- 0,2). On peut saluer la remontée spectaculaire de SAME qui passe d’une note de 5,2
en 2012 à 8,9 en 2013.
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
E
n q u ê t e
PROFESSION
...et au final qui est le gagnant ?
Les offres de financement de l’occasion
Unanimité générale du mécontentement
des concessionnaires sur cette question :
aucune marque n’obtient la note minimale
de 10, la moyenne générale passe de 5,3 en
2012 à 5,5 en 2013, ce qui est encore très
loin de la moyenne de 10.
Comme en matière de délais de paiement
VALTRA occupe la première place avec une
note de 9 et DEUTZ, la dernière, avec une
note de 2,1.
Parmi les marques qui se sont nettement
améliorées, on peut citer VALTRA (+2,5
points) et JOHN DEERE (+ 1,1).
Par contre, il semble que CLAAS, CASE IH,
McCORMICK et DEUTZ fassent la sourde
oreille, aux attentes de leurs distributeurs
sur cette question, car leurs notes ont baissé
par rapport à l’an passé.
Même constat en matière d’analyse des
notes à l’intérieur des groupes, là encore on
note des écarts significatifs de notation au
sein du groupe AGCO.
Si le métier de l’occasion est sans conteste
du ressort des distributeurs, les constructeurs
devraient être à l’écoute de leur réseau sur
cette question, car la politique d’achat du
matériel neuf est interdépendante du niveau
des stocks.
Les concessionnaires soucieux de la pérennité de leur entreprise sont mobilisés sur
cette question et ne sont pas prêts à tout pour
répondre aux sollicitations des constructeurs
en matière de prévision d’achat des matériels
neufs !
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
Les concessionnaires qui ont répondu
à l’enquête ont déjà reçu l’ensemble
des résultats de leur marque.
Les directions françaises et européennes
des constructeurs vont les recevoir
avant fin juillet.
Le Bureau Exécutif du SEDIMA
souhaite les rencontrer afin
de poursuivre la démarche de progrès
des relations constructeurs/distributeurs
initiée par le SEDIMA depuis 2005.
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F
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R
e c r u t e m e n t
PROFESSION
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CQP en alternance pour la profession
des opportunités pour recruter et former vos futurs collaborateurs
Le SEDIMA a mis en place depuis plusieurs années pour les distributeurs un panel de certificats de qualification professionnelle (CQP)
agréés par les partenaires sociaux de la branche. Ces formations en alternance sont diplomantes et leur mise en œuvre est possible
grâce à l’accompagnement de l’Agefomat Agefos PME (Etablissement de gestion dédié à la profession). Ces CQP orientés maintenance
et vente complètent les formations de l’Education Nationale et permettent une meilleure insertion professionnelle.
Il n’est pas trop tard pour se renseigner et inscrire des jeunes en alternance !
Vendeur en matériels
agroéquipements
Objectifs
✔ en tant que professionnel de la vente, conseiller efficacement le client dans l’achat de son équipement en
étant parfaitement au fait des nouvelles contraintes
économiques, fiscales, environnementales et de sécurité ;
✔ s’adapter en permanence aux mutations technologiques,
aux nouvelles formes d’approche du marché, aux outils de
gestion et de commercialisation.
Public concerné
✔ jeunes de moins de 26 ans dans le cadre
d’un contrat de professionnalisation
✔ salariés
Cycle de formation
✔ durée du contrat : 10 mois (Alternance)
✔ durée de la formation : 450 heures
Niveau requis
✔ formation Bac à Bac + 2 ou justifier d’une expérience
professionnelle reconnue
Programme pédagogique
✔ techniques commerciales / outils d’aide à la vente /
gestion de concession / marketing / fiscalité / financement/
comptabilité / gestion / juridique / qhse / informatique
Agrimedia - Bergerac (24)
Laetitia MEDINA - 05 53 61 65 88
[email protected]
début le 14/10/13
Agent de maintenance
Technicien de maintenance des matériels
des matériels agricoles option injection, hydraulique, électricité
Objectifs
Objectifs
✔ réaliser en autonomie un diagnostic sur un automoteur
ainsi que sur les différents outils de liaisons,
✔ accueillir, conseiller et orienter le client,
✔ intégrer les NTIC dans ses pratiques professionnelles
quotidiennes.
✔ être capable d’effectuer les diagnostics, entretiens,
réglages et réparations courantes sur les organes essentiels (motorisation, transmissions, hydraulique et électricité embarquée) des engins automoteurs de la manutention, des travaux publics, de la mécanique agricole et des
matériels de parcs et jardins.
Public concerné
Public concerné
✔ jeunes et adultes en contrat de professionnalisation
✔ salariés des entreprises de la branche
✔ demandeurs d’emploi ou adulte en reconversion (CIF, PARE)
✔ jeunes de 18 à 25 ans en contrat de professionnalisation
✔ salariés
Cycle de formation
Cycle de formation
✔ durée du contrat : 1 an (Alternance)
✔ durée de la formation : 525 heures
✔ durée du contrat : 1 an (Alternance)
✔ durée de la formation : 600 heures
Niveau requis
Niveau requis
✔ formation professionnelle de type CAP - BEP ou Bac Pro
✔ Bac Pro Maintenance ou Agroéquipement ou justifier
d’une expérience professionnelle significative en atelier
Programme pédagogique
Programme pédagogique
✔ motorisation / transmission et train avant / hydraulique /
électricité embarquée / mécano soudure
✔ la relation client / utilisation des NTIC / exploitation de
l’anglais technique / électronique embarquée / hydraulique /
motorisation et transmission / climatisation
MFR La Rouvraie - Montauban de Bretagne (35)
S. CORRE - 02 99 06 42 56
[email protected]
début le 16/09/13
Centre Agro Equipement - Nozay (44)
MM.COUSIN ou CHAUVEAU - 02 53 46 60 16
[email protected]
début oct. 2013
Lycée J-P Champo - Mauléon Licharre (64)
S. HEITZ - 05 59 28 47 33
[email protected]
début sept. 2013
Greta des Estuaires - Avranches Granville (50)
V. DUFOUR - 02 33 79 02 79
[email protected]
début le 09/09/13
CQP en cours d’élaboration
Installateur de machine de traite
Public concerné
Objectifs
✔ titulaires de qualification de niveau V ou IV en machinisme agricole, maintenance
industrielle, électrotechnique, mécanique ou second œuvre bâtiment
ou justifier d’une expérience dans les mêmes domaines.
✔ former des techniciens en installation de machines à traire
Technicien SAV de machine à traire
Objectifs
✔ former des techniciens SAV en machines à traire
6
Cycle de formation
✔ durée 560 h
Abbaye de Montebourg et AFPA - Montebourg (50)
début automne 2013
02 33 41 10 05
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
V
i e
i n t e r n e
PROFESSION
rubrique du mois
AGENDA 15 juin/15 juillet
Service Juridique et Fiscal du SEDIMA
Interne
Délais de paiement
■ Appel des cotisations.
La filière des Agroéquipements
couverte par un nouvel accord dérogatoire !
Rappel
La LME (loi de modernisation de l’économie du
4/08/2012) a instauré un délai de paiement
maximal pour les transactions entre entreprises,
fixé à 45 jours fin de mois ou 60 jours nets, à
partir de la date d’établissement de la facture.
Dans le même temps, cette loi a prévu également la possibilité de déroger à titre transitoire
à ces délais grâce à la conclusion d’accords
dérogatoires interprofessionnels.
La filière des Agroéquipements a conclu un tel
accord lequel a expiré le 1er janvier 2012.
Le législateur, face aux difficultés de certains
secteurs, a été conduit à renouveler la possibilité de conclure de nouveaux accords dérogatoires sous certaines conditions dont celle que
les produits présentent “un caractère saisonnier
particulièrement marqué” (cf. loi du 22 mars
2012 portant simplification du droit et allégement
des démarches administratives JO du 23 mars)
Les organisations professionnelles des constructeurs et distributeurs de matériels agricoles
et de matériels d’espaces verts (AXEMA, SEDIMA,
FNAR et SMJ) ont alors négocié et conclu le
15 septembre 2012 un accord dérogatoire
lequel a été soumis à l’avis de l’Autorité de la
concurrence (Adlc).
L’analyse de l’Autorité
de la concurrence
L’Adlc a procédé à une analyse détaillée du
secteur, et a notamment examiné si les produits
visés par l’accord présentaient une saisonnalité
marquée, condition légale indispensable.
Dans son avis 13-A-05 du 30 janvier 2013,
l’Autorité de la concurrence considère que le
“fort aléa saisonnier, spécifique au secteur
puisque ressenti en aval comme en amont,
constitue une première difficulté, parmi d’autres,
pouvant rendre difficile le respect du délai légal.”
(n°69 de l’avis).
L’Autorité de la concurrence a rendu un avis
favorable à l’accord dérogatoire conclu permettant ainsi l’application de ce texte à compter
de la publication d’un décret intervenu le 28
juin dernier !
Contenu de l’accord dérogatoire
dans le secteur des agroéquipements
pour les délais de paiement
Cet accord s’applique aux relations entre
industriels, constructeurs et importateurs
d’une part, et les entreprises de distributionréparation d’autre part.
L’accord dérogatoire a une durée d’application
limitée à 3 ans “à compter de la date d’entrée
en vigueur de son décret d’homologation”.
Le Décret étant intervenu le 28 juin 2013,
l’accord prendra donc fin le 27 juin 2016.
L’ensemble des matériels d’espaces verts et
des matériels agricoles est visé par les délais
dérogatoires dont les matériels de démonstration et les pièces détachées.
Toutefois certains matériels ont été exclus, à
savoir les tracteurs, matériels de transport
(remorques) et d’élevage, dans la mesure où leur
saisonnalité des ventes est moins marquée.
Enfin les délais de paiement maximum, exprimés en jours fin de mois à compter de la date
d’émission de la facture, sont les suivants :
✔ pour les matériels d’entretien d’espaces verts :
55 jours fin de mois.
✔ pour les matériels agricoles : 110 jours fin de
mois pour les deux premières années d’application du présent accord dérogatoire ; puis 90
jours fin de mois pour la 3ème.
A noter que le délai dérogatoire est étendu à
tous les opérateurs dont l’activité est couverte
par l’accord, même non adhérents aux organisations signataires.
Source
Décret n°2013-546 du 26 juin 2013 (JO du
28/06/2013) portant dérogation aux dispositions relatives aux délais de paiement dans le
secteur des matériels d’agroéquipement avec
le texte intégral de l’accord.
Pour plus d’informations
sur cette question,
et sur l’ensemble des textes officiels,
les adhérents du SEDIMA
peuvent contacter nos services
et aller sur la partie du site privé sedima.fr
■ Traitement de l’enquête ISC et de l’enquête
conjoncture.
■ Commission patronale.
■ Réunion groupe Espaces Verts.
■ Réunions Cote SIMO tracteurs et machines
à vendanger.
■ Conférence de presse SEDIMA.
■ Commission Gestion.
■ Commission Paritaire.
■ Bureau Exécutif.
Externe
■ Rencontre SEDIMA / AXEMA
sur les questions économiques.
■ Commission Elevage.
■ Conseil d’Administration de l’ASDM.
■ Conseil d’Administration d’AGEFIDIS.
■ Conférence CODINF.
■ Rencontre FNCUMA.
■ Réunion CLIMMAR et WordSkills.
■ Commission fiscale CGPME.
■ Commission sécurité de l’entreprise CGPME.
Economie
Le Crédit d’impôt
compétitivité emploi
Alléger les coûts des entreprises, telle est la
volonté du gouvernement à travers la mise en
place du Crédit d’impôt pour la compétitivité
et l’emploi (CICE).
Ce crédit d’impôt est égal à 4 % en 2013
(puis 6 % à partir de 2014) de la masse salariale
brute en-dessous de 2,5 SMIC et s’imputera
sur le solde de l’Impôt sur les Sociétés.
Toutes les entreprises employant des salariés
et relevant de l’impôt sur les sociétés ou de
l’impôt sur le revenu, quels que soient leur
taille et leur secteur d’activité, sont donc
concernées.
Depuis le 5 avril 2013, toutes les entreprises
même les plus petites, peuvent se faire préfinancer le CICE (auparavant le seuil de 25.000 €
devait être dépassé).
Oséo, filiale de la Banque Publique d'Investissement (BPI France), peut ainsi accorder un
crédit de trésorerie immédiat (jusqu'à 85 % du
financement anticipé du CICE).
La BPI France a supprimé, pour les TPE/PME, des
frais de dossiers de 150 € jusqu'alors demandés
à tous (pour les montants préfinancés inférieurs à
25.000 €).
L’estimation du CICE doit être validée par
l’expert-comptable de l’entreprise (attestation
signée). En effet, divers éléments viennent
complexifier le calcul du CICE apparemment
simple : heures supplémentaires, primes, arrêts
de travail...
La demande de CICE se fait uniquement en
ligne, sur le site www.cice-oseo.fr
L'administration a mis en ligne pour les chefs
d’entreprises un forum de questions-réponses
classées autour de 10 thématiques.
http://www.economie.gouv.fr/ma-competitivite/faq-cice
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013
7
P
r o x i m i t é
PROFESSION
Rubrique L.R.
Concours Général des Métiers 2013
Bac Pro “maintenance des matériels”
Les élèves, le jury, les professionnels, l’équipe du Lycée Gustave Eiffel de Gannat dans l’atelier du concours.
Cheval organise les journées Bleues et Jaunes
Le groupe Cheval, concessionnaire New Holland
en Lorraine, a organisé du 19 au 21 juin “les
journées Bleues et Jaunes”.
Une opération qui a permis de présenter à 400
agriculteurs du nord meusien, sur le site de la
MFR de Stenay (55), les nouveautés des gammes
tracteurs et récolte New Holland, notamment
en avant-première la nouvelle presse à balles
rondes Rollbet 180.
Dirigé par Pierre et Florent CARÉ, le groupe Cheval
compte 85 salariés et 8 sites qui rayonnent sur
les départements de la Meuse, la Meurthe &
Moselle, la Marne, la Haute-Marne et les Vosges.
Le groupe réalise 50 M€ de chiffre d’affaires.
Une nouvelle base, la 9ème, est en cours de finalisation ; elle sera inaugurée à Stenay à l’automne
prochain.
Guenon sas s’étend et ouvre de nouvelles bases
De gauche à droite : Antoine HAYS (LP Henri Avril - 22 Lamballe) accessit, David BITEAU (LP de Narcé - 49),
Matthieu FLEURY (CFA de Narcé - 49) 1er prix, Dimitri JOUFFLINEAU (LP le Pinier Neuf - 49 Beaupreau),
Quentin VEYRAT CHARVILLON (LP Porte des Alpes - 74 Rumilly), Josselin MILLYCOURTOIS (LP René Cassin 71 Macon) 3ème prix, Luc PASTEUR (LP Charpak - 01 Chatillon sur Chalaronne) 2ème prix, Ludovic CORTOT
(LP René Cassin - 71 Macon), Alexandre LETISSIER (LP Claude Lehec - 50 St Hilaire du Harcouët).
C’est au lycée Gustave Eiffel de Gannat (03) que se
sont déroulées les épreuves pratiques du Concours
Général des Métiers pour la “maintenance des
matériels”.
Ce lycée a reçu le label “Lycée des métiers” en
2012 après une rénovation importante.
Etablissement phare de la région Auvergne pour
les métiers de la profession, tout a été mis en
place pour que l’organisation de la 16ème édition
du concours soit parfaite.
Après les 122 candidats inscrits à l’écrit, 9 ont
été sélectionnés pour les épreuves pratiques et
ont brillamment relevé le défi des 3 jours et 9
épreuves face au jury de professionnels, professeurs
et techniciens.
Neuf postes d’évaluation ont été mis en place
répartis sur trois zones distinctes correspondant
chacune à l’une des spécialités : agricole, TP/
manutention, parcs et jardins.
Pour la zone des matériels agricoles, les épreuves
portaient sur un tracteur Fendt 412 Vario (dysfonctionnement lié à une vitesse bridée), une
8
moissonneuse-batteuse Claas 470 Tucano
(impossibilité de relever la barre de coupe) et
un semoir en ligne Sulky Tramline GC (mise en
service selon les besoins du client).
Les débuts de l’entreprise familiale remontent à
1948 avec la création d’un atelier de forgeron à
Chillac puis à Oriolles en Charente (16).
En 1973, les Ets Guenon deviennent concession
John Deere et se développent au nord-ouest de
la Charente et en Gironde par le rachat des
entreprises Dadalto et Sogec.
Leur stratégie de développement les conduit
aujourd’hui à étendre leur secteur d’activité et
s’implanter en Dordogne.
Après les sites de Ribérac (plus précisément
Villetoureix) et d’Excideuil, mis en service au cours
du 1er semestre 2013, une autre ouverture dans
le sud Périgord est prévue dans les mois à venir.
La sas Guenon est à présent dirigée par la 3ème
génération, Arnaud et Laurent, respectivement
Président et Directeur Général.
La sas Guenon possède un effectif de 160
employés et 10 bases.
Les lauréats ont été invités à la remise officielle
qui a eu lieu le 8 juillet à Paris dans le grand
amphithéâtre de la Sorbonne (photo ci-dessous).
JPH.CONSULTING & PARTNERS
de nombreux postes à pourvoir dans le machinisme
agricole ou la motoculture & espaces verts
Tous reçoivent en fonction de leur classement
une dotation de la profession.
Gilbert DAVERDISSE
POUR LES CONSTRUCTEURS
POUR LES CONCESSIONNAIRES
● Resp. Export : remorques agricoles (Angl.-All)
● Directeur / Repreneur de concession
● Directeur des opérations - Normandie
● Directeur commercial - Ile de France
● Chef des ventes - Ile de France & Sud-Ouest
● Technico-ccial spécialiste récolte - Ouest & Sud-Ouest
● Technico-ccial spécialiste GPS/Guidage
● Spécialistes traite - Ccial & Techn - Nord &Picardie
● Directeur technique SAV - Sud-Ouest & Ouest
● Technicien SAV/Pulvé - Sud-Ouest & Picardie
● Technicien SAV - Guadeloupe
● Technico-cciaux, Techniciens, Magasiniers - toutes régions
● Chef d’exploitation ETA - Nord/Picardie
● Technico-ccial France : poste basé Centre-Ouest
matériel pour coopératives et négociants fertilisants
● Chef produit : outils du sol - anglais courant
● Technico-ccial : grand Sud-Ouest - chargeurs frontaux
et matériels environnement
● Roumanie - 2 postes : Resp. grands comptes
et Développeur centre occasion - trilingue et plus
● Technico-ccial : pièces et composants - mentalité
“pièçard” - 2 postes
Envoyer CV et lettre de motivation sous word à :
La remise des prix aux 3 lauréats à la Sorbonne
le 8 juillet.
Jean-Paul Houpert - 06 63 97 36 66
Jean-Paul Papillon - 06 83 01 75 40
[email protected]
[email protected]
Sedimag’ • n° 245 • Juillet/Août 2013