inventaire forestier national département de l`aveyron

Transcription

inventaire forestier national département de l`aveyron
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE LA PÊCHE ET DE L'ALIMENTATION
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL
________
DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON
_______
RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE FORESTIER
(1994)
© IFN 1995
RÉGIONS FORESTIÈRES DU DÉPARTEMENT DE L’AVEYRON
RÉGIONS FORESTIÈRES DÉPARTEMENTALES
RÉGIONS FORESTIÈRES NATIONALES DE RATTACHEMENT
0 – Haute–châtaigneraie auvergnate
1 – Lévezou
2 – Aubrac
3 – Ségala
4 – Grands Causses
5 – Avant–Causses du Quercy
6 – Camarès
7 – Basse–châtaigneraie auvergnate
8 – Monts de Lacaune
9 – Bordure Aubrac
15.0 – Haute–châtaigneraie auvergnate
12.1 – Lévezou
12.2 – Aubrac
12.3 – Ségala
12.4 – Grands Causses
46.4 – Avant–Causses
12.6 – Camarès
12.7 – Basse–châtaigneraie auvergnate
81.2 – Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse
12.9 – Bordure Aubrac
I.F.N. 1995
TABLE DES MATIÈRES
__________
1.
1.1.
1.2.
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON
7
APERÇU HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE
1.1.1.
Aperçu historique
1.1.2.
Aperçu géographique
7
7
7
DÉMOGRAPHIE
8
1.3.
ASPECTS ÉCONOMIQUES
1.3.1.
Agriculture
1.3.2.
Industrie
1.3.3.
Bâtiment, génie civil et agricole
1.3.4.
Secteur tertiaire
8
8
8
9
9
1.4.
RELIEF, CLIMAT ET HYDROGRAPHIE
1.4.1.
Relief
1.4.2.
Climat
1.4.3.
Hydrographie
9
9
10
10
PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT
12
2.
2.1.
DÉFINITIONS
12
2.2.
DONNÉES GÉNÉRALES
12
2.3.
RÉGIONS FORESTIÈRES
2.3.1.
Lévézou
2.3.1.1. Situation - Relief
2.3.1.2. Géologie - Pédologie
2.3.1.3. Climat
2.3.1.4. Paysage et végétation forestière
2.3.2.
Aubrac
2.3.2.1. Situation - relief
2.3.2.2. Géologie - Pédologie
2.3.2.3. Climat
2.3.2.4. Paysage et végétation forestière
2.3.3.
Ségala
2.3.3.1. Situation et relief
2.3.3.2. Géologie - Pédologie
2.3.3.3. Climat
2.3.3.4. Paysage et végétation forestière
2.3.4.
Grands Causses
2.3.4.1. Situation - Relief
2.3.4.2. Géologie - Pédologie
2.3.4.3. Climat
2.3.4.4. Paysage et végétation forestière
2.3.5.
Avant-Causses du Quercy
2.3.5.1. Situation - Relief
2.3.5.2. Géologie - Pédologie
2.3.5.3. Climat
2.3.5.4. Paysage et végétation forestière
2.3.6.
Camarès
2.3.6.1. Situation - Relief
2.3.6.2. Géologie - Pédologie
2.3.6.3. Climat
2.3.6.4. Paysage et végétation forestière
2.3.7.
Basse-Châtaigneraie auvergnate
2.3.7.1. Situation - Relief
2.3.7.2. Géologie - Pédologie
15
15
15
15
15
16
17
17
17
17
18
18
18
19
19
19
20
20
21
21
21
22
22
23
23
23
24
24
24
24
25
26
26
26
3
2.3.7.3. Climat
2.3.7.4. Paysage et végétation forestière
2.3.8.
Monts de Lacaune
2.3.8.1. Situation - Relief
2.3.8.2. Géologie - Pédologie
2.3.8.3. Climat
2.3.8.4. Paysage et végétation forestière
2.3.9.
Bordure Aubrac
2.3.9.1. Situation - Relief
2.3.9.2. Géologie - Pédologie
2.3.9.3. Climat
2.3.9.4. Paysage et végétation forestière
2.3.10. Haute-Châtaigneraie auvergnate
2.3.10.1. Situation - Relief
2.3.10.2. Géologie - Pédologie
2.3.10.3. Climat
2.3.10.4. Paysage et végétation forestière
26
27
28
28
28
28
29
30
30
30
30
30
31
31
32
32
32
2.4.
TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE
2.4.1.
Définition
2.4.2.
Types détaillés et types regroupés
2.4.3.
Types détaillés de formation végétale définis dans le département
2.4.3.1. Types de peuplement forestier
2.4.3.2. Types de lande
2.4.3.3. Types pastoraux
2.4.4.
Cartes des types de formation végétale (publiées séparément)
2.4.5.
Types regroupés de formation végétale définis dans le département
2.4.6.
Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production
2.4.6.1. Futaie de hêtre
2.4.6.2. Autres futaies feuillues
2.4.6.3. Futaie de pin sylvestre
2.4.6.4. Autres futaies de conifères
2.4.6.5. Mélanges de futaie et taillis
2.4.6.6. Taillis de chêne
2.4.6.7. Autres taillis
2.4.6.8. Châtaigneraie à fruits
2.4.6.9. Autres boisements morcelés
2.4.6.10. Boisements lâches
2.4.7.
Résultats concernant les terrains d'usage lande
2.4.7.1. Types regroupés de lande
2.4.7.2. Autres classifications des landes
2.4.8.
Résultats concernant les terrains d'usage agricole
34
34
34
35
35
37
37
37
38
43
43
45
47
49
51
53
55
57
59
61
62
62
62
64
2.5.
ESSENCES
2.5.1.
Généralités
2.5.2.
Répartition par région forestière
2.5.3.
Répartition par type de peuplement forestier et structure
2.5.3.1. Généralités
2.5.3.2. Chêne pédonculé
2.5.3.3. Chêne rouvre
2.5.3.4. Chêne pubescent
2.5.3.5. Hêtre
2.5.3.6. Châtaignier
2.5.3.7. Pin sylvestre
2.5.3.8. Douglas
2.5.4.
Répartition par classe d’âge
2.5.4.1. Généralités
2.5.4.2. Chêne pédonculé en futaie régulière
2.5.4.3. Chêne rouvre en futaie régulière
2.5.4.4. Chêne pubescent en futaie régulière
65
65
65
65
65
68
69
69
70
70
71
71
71
71
72
73
73
4
2.5.4.5.
2.5.4.6.
2.5.4.7.
2.5.4.8.
2.5.4.9.
2.6.
3.
3.1.
Hêtre en futaie régulière
Châtaignier en futaie régulière
Pin sylvestre en futaie régulière
Douglas en futaie régulière
Taillis
74
74
75
75
76
RÉCOLTE
2.6.1.
Estimations globales
2.6.2.
Répartitions diverses
77
77
78
ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE
80
EXPLOITATION FORESTIÈRE
3.1.1.
Production de bois d’œuvre
3.1.2.
Production de bois d’industrie
80
80
81
3.2.
LES SCIERIES
81
3.3.
INDUSTRIES DE SECONDE TRANSFORMATION
82
3.4.
STRUCTURE DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE PRIVÉE
83
4.
PRINCIPAUX TABLEAUX DE RÉSULTATS
85
4.1.
PRÉSENTATION DES TABLEAUX
85
4.2.
CALENDRIER
85
4.3.
ÉCHANTILLONS UTILISÉS
86
4.4.
PRÉCISION DES RÉSULTATS
86
4.5.
TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE
88
4.6.
TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES
91
4.7.
5.
TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION
95
4.7.1.
Résultats par essence ou groupe d’essences
95
4.7.2.
Résultats par type de peuplement forestier
113
4.7.3.
Résultats par catégorie de dimension et conditions d’exploitabilité des peuplements 126
COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS
133
5.1.
GÉNÉRALITÉS
133
5.2.
OCCUPATION DU SOL
133
5.3.
6.
COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES
5.3.1.
Surfaces boisées de production et de protection
5.3.2.
Régime juridique de la propriété
5.3.3.
Structure élémentaire
5.3.4.
Types de peuplement forestier
5.3.5.
Surfaces occupées par les essences
5.3.6.
Volume
5.3.7.
Production
5.3.8.
Comparaison d'inventaires pour le douglas
136
136
136
137
138
139
140
141
143
DONNÉES ÉCOLOGIQUES ET FLORISTIQUES
145
6.1.
PRÉSENTATION
145
6.2.
ANALYSE DES DONNÉES RÉCOLTÉES
146
7.
ANNEXES
7.1.
151
DOCUMENTS CONSULTÉS
151
5
7.2.
LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS
152
7.3.
PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS
156
7.4.
LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES
159
7.5.
EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE
7.5.1.
Courbes hauteur-âge
7.5.2.
Tarifs de cubage
7.5.3.
Épaisseur d’écorce
7.5.4.
Disponibilités forestières brutes
Les mots et expressions soulignés sont définis au § 7.2, "LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS".
6
161
161
163
164
164
1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON
1.1. APERÇU HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE
1.1.1. Aperçu historique
Le département de l'Aveyron est formé de la plus grande partie de l'ancien pays du Rouergue, lui-même rattaché
à la province du Languedoc.
Les cultures magdalénienne au Paléolithique et de Chassey au Néolithique sont suivies d'une période mégalithique vers les vingtième et dix-neuvième siècles avant Jésus-Christ qui a laissé tellement de vestiges que le
département de l'Aveyron possède la plus forte densité de dolmens de France. Les Celtes de la tribu des Ruthènes arrivent au sixième siècle. Les Romains achèvent la conquête de la Gaule au premier siècle et le territoire
du futur département fait partie de l'Aquitaine. Au premier siècle après Jésus-Christ le site de Millau devient l'un
des plus grands centres de fabrication de poteries du monde romain. Le fromage de Roquefort est connu de
Pline.
Après les invasions des cinquième et sixième siècles, le territoire de l'Aveyron fait partie du royaume des Wisigoths qui sont eux-même battus par les Francs en 507. Le morcellement féodal qui succède au partage de l'empire de Charlemagne voit vers 900 l'apparition d'un comté de Rodez dans des limites voisines de celles du département actuel, sous la domination des comtes de Toulouse. En 1112 le comte de Barcelone devient vicomte
de Millau, dont en 1204 le roi d'Aragon est souverain. La guerre contre les Albigeois est marquée par les sièges
de Rodez et de Villefranche-de-Rouergue. Si le Rouergue est annexé par la France en 1292 le comté de Rodez
lui-même n'est rattaché à la couronne que par Henri IV en 1607.
Dès le douzième siècle l'industrie du gant est implantée à Millau. En 1312, après la dissolution de l'ordre des
Templiers, leurs importantes possessions dans les Causses sont attribuées aux Hospitaliers de Saint-Jean de
Jérusalem (qui deviendront l'ordre de Malte).
La Réforme rencontre de nombreux adeptes dans le Rouergue. Millau est l'une des places protestantes de sûreté
accordées en 1598 par l'Édit de Nantes, dont la révocation désorganise l'industrie gantière.
En 1828, le duc Decazes fonde les premières forges dans la vallée du Riou Mort pour mettre en valeur le minerai
de fer et la houille. La cité de Decazeville est construite.
En 1970, de nombreux habitants du Larzac s'opposent à l'extension du camp militaire qui y a été créé en 1903.
Diverses manifestations se produisent pendant une dizaine d'années avant qu'un compromis ne soit trouvé.
1.1.2. Aperçu géographique
Rattaché administrativement à la région Midi-Pyrénées, le département de l'Aveyron a une superficie de
(1)
877 151 ha qui le place au cinquième rang des départements français. Il comprend 304 communes, 46 cantons, 3 arrondissements.
(1)
La valeur utilisée pour le troisième inventaire forestier du département a été obtenue par planimétrage de carte. Elle diffère
légèrement de celle retenue pour les deux premiers inventaires (877 122 ha) qui était celle fixée par le Service central d'études et enquêtes statistiques du Ministère de l'agriculture et par l'Institut géographique national, ainsi que de celle donnée
par l'INSEE avec les résultats du recensement de 1990 (873 512 ha).
7
Il s'étend entre les parallèles 43°40' et 44°55' no rd, et les méridiens 1°90' et 3°30' est. Il confine au nord au Cantal, à l'est à la Lozère et au Gard, au sud à l'Hérault, au sud-ouest au Tarn et à l'ouest au Tarn-et-Garonne et au
Lot.
Présentant la forme générale d'un trapèze très allongé selon sa hauteur de direction nord-ouest sud-est, il s'étend
sur environ 140 km du nord au sud et 130 km d'est en ouest.
1.2. DÉMOGRAPHIE
Le département de l'Aveyron comptait 270 141 habitants en 1990, soit une densité de 31 habitants au kilomètre
carré.
La population urbaine représente 37 % de la population totale. Seules les communes de Rodez et de Millau
dépassent 20 000 habitants, l'agglomération de Rodez approchant les 40 000 habitants. Pour les communes
rurales, la densité moyenne est de 19 habitants au kilomètre carré. Elle s'abaisse jusqu'à 2 habitants au kilomètre
carré à La Couvertoirade, dans le Causse du Larzac, et à Mélagues, dans les monts de Lacaune.
La population a subi des évolutions diverses depuis 1856. Le tableau suivant donne les chiffres disponibles :
Année
Population
1856
1911
1931
1946
1968
1975
1982
1990
393 900
369 400
323 800
307 700
281 568
278 306
278 654
270 141
La baisse de population a repris après un arrêt entre 1975 et 1982. Elle concerne les communes rurales et les
communes urbaines. Toutefois les agglomérations de Rodez et de Millau gagnent des habitants.
1.3. ASPECTS ÉCONOMIQUES
1.3.1. Agriculture
La surface agricole utilisée (en 1988) est de 517 200 ha se répartissant comme suit :
−
−
−
−
terres arables
∗ céréales
∗ oléagineux
∗ cultures fourragères
∗ divers
238 000 ha dont
71 000 ha
1 000 ha
165 000 ha
1 000 ha
vignes
surface toujours en herbe
divers
1 000 ha
274 100 ha
4 100 ha
La région de l'Aubrac se distingue par sa race bovine.
Au 1er janvier 1992 le secteur agricole avait un poids relatif de 17,5 % dans l'activité économique, en fonction du
nombre des emplois.
1.3.2. Industrie
L'activité industrielle s'exerce dans 1 925 établissements, dont 292 ayant au moins 10 salariés. Le plus important
est l'usine d'équipements automobiles Bosch à Onet-le-Château, avec 1 394 salariés au 1er janvier 1993.
8
Les industries agro-alimentaires sont particulièrement bien représentées avec la transformation du lait en fromage
de Roquefort. Il existe aussi une industrie du meuble. La coutellerie de Laguiole, de caractère artisanal, est
réputée.
La production de charbon à Decazeville s'est élevée à 246 000 tonnes en 1992.
Le département de l'Aveyron est le premier de la région pour la production d'électricité d'origine hydraulique. Elle
a été de 3 968 millions de kilowatts-heure en 1992.
Au 1er janvier 1992 le secteur industriel avait un poids relatif de 17,8 % dans l'activité économique.
1.3.3. Bâtiment, génie civil et agricole
2 448 établissements, surtout artisanaux, exercent leur activité dans ce secteur. Il a un poids relatif de 8,3 % dans
l'activité économique.
1.3.4. Secteur tertiaire
Le secteur tertiaire est représenté surtout par le commerce et les services. Le département connaît une certaine
activité touristique. Trois stations de sports d'hiver, à Aubrac, Brameloup et Laguiole, proposent essentiellement
du ski de fond. 177 350 personnes ont visité les caves "Société" à Roquefort en 1991. 782 000 nuitées ont été
enregistrées en 1992 dans les hôtels de tourisme et 730 000 dans les terrains de camping aménagés.
Ce secteur a un poids relatif de 56,4 % dans l'activité économique.
1.4. RELIEF, CLIMAT ET HYDROGRAPHIE
1.4.1. Relief
Trois grandes unités différentes constituent le département de l'Aveyron. Une bande sud-est nord-ouest formée
par les Grands Causses et les Causses du Quercy sépare le pays rouergat, au sud, de la région nord qui s'apparente à l'Auvergne.
Les Causses
Au Trias et au Jurassique une transgression marine a atteint les régions actuelles de Rodez et de Saint-Affrique,
où se sont déposés sur des épaisseurs parfois considérables les calcaires qui forment aujourd'hui les Grands
Causses. On peut y distinguer deux zones :
−
les Avant-Causses de la région de Millau et Saint-Affrique, limités par le Rougier de Camarès, la
bordure du Lévézou et les vallées du Tarn et du Cernon, correspondant aux dépôts du Jurassique
inférieur ; les calcaires massifs qui forment le "Causse rouge" au nord de Millau sont encadrés par
des niveaux de calcaires marneux, ainsi que par les marnes et grès du Lias ;
−
la partie centrale des Grands Causses du Jurassique moyen et supérieur, qui est le domaine de la
dolomie grise, caverneuse, donnant des reliefs ruiniformes, ainsi que celui des calcaires oolithiques
ou dolomitiques et des calcaires en plaquettes plus ou moins dolomitisés.
Limités vers l'est par la faille de Villefranche-de-Rouergue, les Causses du Quercy sont représentés surtout par
des Avant-Causses, formés essentiellement de terrains liasiques et caractérisés par l'alternance de bancs calcaires souvent gréseux ou marneux et de lits marneux.
9
Le sud
Le vaste plateau gneissique du Ségala et du Lévézou, basculé vers le sud-ouest par la poussée alpine, porte
encore les traces de la pénéplaine anté-triasique. Il culmine sur le rebord oriental du Lévézou à plus de 1 100 m
d'altitude. Il se prolonge vers le nord, au-delà du bassin houiller de Decazeville, par la Châtaigneraie auvergnate.
Vers le sud il vient buter sur les monts de Lacaune et s'ennoie sous le Permien du bassin de Camarès constitué
d'argiles schisteuses ou gréseuses rouges.
Le nord
La montagne d'Aubrac et sa retombée sur la vallée du Lot, le plateau de la Viadène et l'extrémité méridionale de
la Châtaigneraie auvergnate forment un ensemble plus varié que le sud et à caractère montagnard plus marqué,
qui fait transition entre le Massif Central du sud et l'Auvergne.
Les basaltes de l'Aubrac et du Cantal, produits du volcanisme tertiaire, se retrouvent entre 1 100 et 1 400 m
d'altitude et surplombent aujourd'hui les micaschistes et les gneiss du pays des Boraldes jusqu'aux abords de la
vallée du Lot, au pied des Grands Causses.
Ces basaltes reposent également, par placages discontinus, sur les granites du plateau de la Viadène ou sur les
gneiss de la Haute-Châtaigneraie. Plus bas, ces plateaux basculés vers l'ouest s'abaissent progressivement
jusqu'au bassin de Decazeville. La dépression permienne du Rougier de Marcillac sépare ce secteur sud-auvergnat de la masse des calcaires jurassiques des Grands Causses.
1.4.2. Climat
Le département de l'Aveyron, ensemble de plateaux inclinés vers l'ouest, n'offre aucun obstacle à la pénétration
des vents océaniques. Le climat qui y règne est donc de type atlantique, modifié par l'altitude au nord et à l'est.
Au sud-est cependant le vent "marin" apporte au Causse du Larzac de l'air tiède et humide de la Méditerranée.
Le total annuel des précipitations varie de 730 mm à Millau à 1 740 mm à Aubrac. Les maximums se situent
généralement au printemps. Cependant on note dans les zones les plus élevées (Aubrac, Lévézou) une tendance
au maximum en hiver, avec des précipitations neigeuses pendant toute cette saison. Rodez par contre ne connaît
que 15 jours de neige en moyenne par an, et Camarès cinq.
Si certaines années présentent une sécheresse estivale, il n'existe pas de véritable "saison sèche", l'été étant en
général bien arrosé. Cette sécheresse estivale est plus marquée sur le Causse du Larzac où les influences
méditerranéennes se traduisent également par un maximum des précipitations en automne. Les variations
d'amplitude des valeurs mensuelles de ces précipitations sont toujours assez faibles.
Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 7°C et 12° C. L'influence de l'altitude se fait sentir
plus particulièrement au printemps et en été, la faiblesse des températures minimales caractérisant l'été dans
toutes les régions hautes.
Le nombre de jours de gel, lié à l'altitude, varie de 50 jours par an dans les parties basses du Ségala à plus de
100 jours dans le Lévézou et l'Aubrac.
Les vents d'ouest à sud-ouest, océaniques, humides et doux, sont dominants. Le vent du nord, froid, la "bise",
souffle surtout l'hiver. Le vent du sud, le "marin", se fait sentir jusqu'à Millau et Camarès. Enfin l'"autan" chaud et
sec est signalé quelquefois jusqu'à la hauteur de Rodez.
1.4.3. Hydrographie
Parmi les trois grandes rivières qui traversent le département, le Lot et le Tarn prennent leur source en Lozère
tandis que l'Aveyron y naît, près de Sévérac-le-Château, vers 900 m d'altitude. Elles drainent les eaux de presque
tout le département vers l'Atlantique, moins de 1 % du territoire, la partie sud des Monts de Lacaune, appartenant
au bassin versant de la Méditerranée.
10
Ces cours d'eau ont un caractère torrentiel. Alimentés à la fois par des précipitations océaniques prolongées et
par des averses méditerranéennes violentes, ils connaissent des crues particulièrement fréquentes en hiver.
Celles d'automne, comme en 1994, sont cependant les plus fortes, l'étroitesse des lits contribuant à l'aggravation
du phénomène.
La construction de plusieurs barrages hydroélectriques a permis la formation de lacs artificiels comme ceux de
Sarrans et de Couesque dans la vallée de la Truyère, de Maury dans la vallée de son affluent la Selves, et de
Pont-de-Salars, Bage, Pareloup, Villefranche-de-Panat et Saint-Amans dans le Lévézou.
***
11
2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT
Les tableaux auxquels il est renvoyé dans ce chapitre sont ceux du chapitre 4
2.1. DÉFINITIONS
L'Inventaire forestier national appelle "usage" l'utilisation générale des sols suivant les catégories ci-après :
−
−
−
−
−
−
−
formation boisée de production ;
formation boisée de protection ;
lande ;
peupleraie cultivée de production ;
terrain agricole ;
terrain improductif du point de vue agricole ou forestier ;
eau.
L'usage est déterminé par observation sur photographies aériennes de placettes circulaires telles que leur rayon
soit de 25 m au sol (échantillon dit de première phase).
Les formations boisées, au sens de l'Inventaire forestier national, sont des formations végétales, principalement
constituées par les arbres et les arbustes, répondant à des conditions qui définissent l'état boisé ou usage boisé :
−
arbres et arbustes doivent appartenir à des essences forestières figurant dans une liste
limitative (donnée en annexe, § 7.4) ;
−
arbres et arbustes doivent posséder une forme forestière impliquant une tige individualisée,
relativement droite, ramifiée seulement au-dessus d'une certain niveau (environ 1,5 m), sauf
si le cas contraire est le résultat d'un traitement appliqué en vue d'une production déterminée (arbres têtards) ou d'une déformation naturelle (vent ou neige) n'empêchant pas
l'utilisation normale des arbres ;
−
le couvert apparent des arbres forestiers recensables doit être d'au moins 10 % de la surface du sol, ou, dans le cas de jeunes arbres forestiers non recensables (voir annexe,
§ 7.2), la densité doit être d'au moins 500 brins d'avenir à l'hectare, bien répartis ;
−
le peuplement doit avoir une surface minimale de 5 ares avec une largeur en cime de plus
de 15 m.
2.2. DONNÉES GÉNÉRALES
Avec une superficie boisée de 245 657 ha le département de l'Aveyron a un taux de boisement de 28,0 %, supérieur au taux moyen national (25,4 %) et en légère augmentation sur celui trouvé au deuxième inventaire en
1981 (25,6 %).
Pour l'ensemble de la région Midi-Pyrénées le taux moyen de boisement ressort actuellement à 25,9 %.
12
Ariège
Aveyron
Haute-Garonne
Gers
Lot
Hautes-Pyrénées
Tarn
Tarn-et-Garonne
40,9 %
28,0 %
19,7 %
12,2 %
38,6 %
26,8 %
28,4 %
15,4 %
(1990)
(1994)
(1987)
(1989)
(1990)
(1987)
(1991)
(1989)
Les formations boisées de production couvrent dans l'Aveyron 234 191 ha (95,3 % du total des formations boisées) et les autres formations boisées (dites de protection, forêt inexploitable et forêt à usage essentiellement
récréatif) 11 466 ha (4,7 % du total des formations boisées).
Les terrains soumis au régime forestier couvrent 20 772 ha dont 19 283 ha (92,8 %) sont boisés. Les terrains
domaniaux représentent 55,7 % des terrains soumis et les terrains boisés domaniaux représentent 55,5 % des
terrains soumis boisés.
Tableaux à consulter : 1 et 2
Répartition par essence prépondérante des surfaces de formations boisées de production
Essence(s)
Surface (ha)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Frênes
Autres feuillus
Taux (%)
33 414
22 686
64 490
26 077
30 465
1 808
5 157
3 141
14,3
9,7
27,5
11,1
13,0
0,8
2,2
1,4
187 238
80,0
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Vancouver
Autres conifères
20 138
2 976
4 735
1 224
3 830
11 370
1 156
1 168
8,6
1,3
2,0
0,5
1,6
4,9
0,5
0,5
Total conifères
46 597
19,9
Total boisé et accessible
233 835
99,9
Temporairement non boisé
Inaccessible
250
106
0,1
234 191
100,0
Total feuillus
Total général
ε
On constate que la forêt est à très grande majorité de feuillus, essentiellement chêne pubescent et chêne pédonculé. Ce tableau fait également ressortir l'importance du pin sylvestre, et du douglas comme essence introduite.
Tableaux à consulter : 7
13
Les volumes sur pied et accroissements par essence pour l'ensemble du département sont donnés dans les
tableaux 5 et 6 du chapitre 4. Ce sont des volumes bois fort sur écorce.
Les résultats globaux de surfaces, volumes et production donnés dans le tableau ci-après le sont pour faciliter la
comparaison avec les tableaux analogues donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10 par type de peuplement forestier.
Répartition par structure des surfaces de formations boisées de production
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
132 999
9 362
31 530
59 944
56,8
4,0
13,5
25,6
Total boisé et accessible
233 835
99,9
Temporairement non boisé
Inaccessible
250
106
0,1
234 191
100,0
Total général
ε
Tableau à consulter : 9
Résultats généraux en surface, volume et production
Forêts
Forêts
soumises
Forêts
privées
Toutes
propriétés
Résultats
Surface boisée de
production (ha)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
18 293
215 898
234 191
44
312
356
1 970 300
24 107 900
26 078 200
2,3
107,7
111,7
111,4
2,1
29,0
23,1
47,9
68,5
18,2
13,3
65,5
18,6
15,9
114 650
987 250
1 101 900
2,4
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
6,27
4,57
4,71
2,2
Nombre de placettes
inventoriées
225
1 269
1 494
Surface boisée
de production
temporairement vide (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare sur pied
(m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale
(m³/an)
14
0,9
Le total de la surface boisée de production comprend celle qui est temporairement non boisée. C'est à elle que se
rapportent les résultats à l'hectare, contrairement à ce qui est fait dans le tableau 13.1 du chapitre 4. Le nombre
des placettes comprend celles qui étaient, lors de l'inventaire, temporairement non boisées.
Tableaux à consulter : 5 et 6, 13.0, 13.1, 13.2
2.3. RÉGIONS FORESTIÈRES
2.3.1. Lévézou
2.3.1.1.
Situation - Relief
Située au cœur du département de l'Aveyron, la région forestière du Lévézou forme un dôme qui est limité au
nord et à l'est par les Grands Causses. Vers le sud, il domine la vallée du Tarn. Sa limite occidentale a été fixée à
la courbe de niveau d'altitude 800 m.
Le Lévézou est un plateau moyennement vallonné, complété par le chaînon des Palanges au nord-ouest et celui
de Lagast au sud-ouest. Il culmine au Puech del Pal à 1 155 m d'altitude.
La surface de la région est de 84 555 ha
2.3.1.2.
(1)
.
Géologie - Pédologie
Les roches-mères sont des migmatites, des gneiss et des granites.
Il s'y est développé une association de sols ocres podzoliques et de sols bruns acides, passant par endroit aux
sols bruns lessivés notamment dans la vallée du Viaur. Les sols bruns acides occupent en général les pentes
bien exposées alors que les sols ocres podzoliques se trouvent en versant froid, et portent des landes à bruyère.
Quelques tourbières sont présentes, surtout dans l'est de la région vers Saint-Laurent-de-Lévézou.
2.3.1.3.
Climat
Le climat du Lévézou, atlantique à tendance montagnarde, présente une pluviosité qui dépasse 1 100 mm avec
des maximums en janvier et en mai.
La neige qui peut tomber entre décembre et avril ne séjourne guère plus d'un mois par an et les hivers peuvent
être tantôt rigoureux, tantôt relativement doux, selon le régime des vents.
Si l'influence atlantique reste prépondérante, due à des vents dominants de secteur ouest à nord-ouest, l'altitude
donne au climat quelques caractères montagnards, atténués par la situation méridionale du plateau.
On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour deux stations. Ces données, comme celles
relatives aux autres régions, ont été fournies par MÉTÉO-FRANCE.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Arques
Vézins de Lévézou
(1)
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
761
920
328
351
292
310
203
202
258
277
1 081
1 140
Les superficies des régions forestières indiquées dans les résultats du second inventaire (1981) sont légèrement différentes
de celles mentionnées ici. Cet écart est dû au fait que les superficies avaient été estimées par comptage de points, alors
qu'elles ont été mesurées par planimétrage de cartes au troisième inventaire ; de plus les valeurs de l'inventaire précédent
ont été arrondies pour la publication.
15
2.3.1.4.
Paysage et végétation forestière
La région du Lévézou a un taux de boisement de 19,6 %, le plus faible de toutes les régions du département.
Le paysage est celui d'une haute région agricole et pastorale, par endroits bocagère, aux cultures pauvres.
Dans le bocage, frêne, hêtre et chêne sont fréquents.
Les boisements naturels sont surtout constitués de boqueteaux à l'aspect de bois de ferme, à base de hêtre et de
chêne, avec parfois sur les pentes quelques plus grands massifs de ces mêmes essences en futaie, et à plus
basse altitude, en bordure de la région, quelques taillis de chêne.
L'élément marquant du paysage forestier est l'extension de boisements artificiels de conifères, installés souvent
depuis la dernière guerre.
La forêt des Palanges est le plus vaste massif boisé de la région, en bordure nord au voisinage des Causses.
C'est un très ancien taillis de chêne où de nombreuses plantations de conifères ont été réalisées.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Hêtre
Autres feuillus
3 016
2 269
2 600
1 600
18,4
13,9
15,9
9,8
Total feuillus
9 485
58,0
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
2 129
1 934
2 807
13,0
11,8
17,2
Total conifères
6 870
42,0
16 355
100,0
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
12 003
945
2 266
1 141
73,4
5,8
13,8
7,0
Total général
16 355
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
16
2.3.2. Aubrac
2.3.2.1.
Situation - relief
La région de l'Aubrac est située au nord-est du département de l'Aveyron, en limite de ceux du Cantal et de la
Lozère.
C'est une ligne de crête d'orientation nord-ouest - sud-est, en bordure d'un plateau qui s'étend vers l'est. Elle
comporte le point culminant du département, au sud-est du village d'Aubrac, dont l'altitude est de 1 448 m. L'altitude moyenne du plateau est de l'ordre de 1 200 m.
Cette région s'étend également sur les départements du Cantal et de la Lozère. Dans l'Aveyron, on lui a rattaché
la partie de la région de Margeride, située pour la plus grande part dans la Lozère ainsi que dans les départements du Cantal et de la Haute-Loire, de trop faible surface pour être distinguée.
La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 37 283 ha.
2.3.2.2.
Géologie - Pédologie
L'Aubrac est une partie élevée du socle cristallin, mais qui disparaît presque partout sous une couche épaisse de
basaltes tertiaires.
Sur les roches-mères acides que sont les basaltes, gneiss ou granites, à une altitude modérément élevée et sous
climat frais et humide, se sont développés des sols bruns acides. Vers les sommets ils font place à quelques sols
ocres podzoliques ou à des rankers d'érosion. Ces différents sols, riches en humus mais très pauvres en chaux,
ont des teneurs en potasse et en phosphore qui varient selon la nature de la roche-mère : déficit en phosphore
sur le basalte et en potasse sur le granite.
2.3.2.3.
Climat
L'Aubrac, qui subit à la fois les influences atlantiques et montagnardes, connaît un climat humide et rigoureux.
Les précipitations, supérieures à 1 100 mm par an, tombent sous forme de neige pendant tout l'hiver. Le sol en
est couvert jusqu'au mois d'avril et des gelées peuvent se produire jusqu'en plein été. La rigueur de l'hiver est
encore accentuée par les vents qu'aucun obstacle n'arrête sur le plateau.
On dispose d'une série récente de données sur les précipitations pour une station dans le département et sur la
température pour la station de Nasbinals en Lozère, dans la même région forestière.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Laguiole
1 030
429
376
300
381
1 486
Données thermométriques de 1981 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Nasbinals (Lozère)
1 300
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
5,4
14,2
(°C)
-2,3
17
saison de
végétation
(°C)
25,9
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
Durée de la
(2)
15.05/30.09
2.3.2.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 20,6 %. C'est l'un des plus faibles de toutes les régions du département.
Le haut du plateau, au sud de la région, offre un paysage à la fois pastoral et forestier. Des torrents dits
"boraldes" y amorcent leurs profondes vallées. C'est sur leurs versants que se trouve la forêt en vastes massifs,
de propriété essentiellement domaniale ou communale. Le hêtre y domine, en futaie ou accessoirement en taillis.
Il fait place çà et là à des peuplements artificiels de conifères, principalement de sapin, dont certains datent de 90
à 120 ans. La forêt domaniale d'Aubrac (2 500 ha), autour de Brameloup, est bien représentative de ces
boisements.
En dehors de la forêt s'étendent de vastes pâturages, sans arbres, que parcourent l'été de grands troupeaux de
bovins, élevés pour la viande et le fromage.
Plus au nord, dans le bassin versant de la Truyère, le plateau moins élevé prend un caractère bocager avec
beaucoup de frêne et de hêtre, en haies ou arbres épars. Quelques cultures s'associent aux pâturages.
La forêt prend la forme de petits massifs dispersés où, à côté du hêtre et accessoirement du chêne, se rencontre
souvent le pin sylvestre. La petite sapinière naturelle de la forêt communale de Lacalm est une relique.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Hêtre
Autres feuillus
4 941
1 270
69,0
17,8
Total feuillus
6 211
86,8
947
13,2
7 158
100,0
Total conifères
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
4 369
930
562
1 297
61,0
13,0
7,9
18,1
Total général
7 158
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.3. Ségala
2.3.3.1.
Situation et relief
La région du Ségala forme le long de la limite sud-ouest du département une bande dont la largeur diminue progressivement du nord au sud.
C'est une zone de plateaux, doucement inclinés vers le sud-ouest, passant de 800 m d'altitude en bordure du Lévézou (c'est à la limite avec cette région que l'altitude maximale de 868 m est atteinte) à 400 m vers l'ouest en
18
bordure des Causses du Quercy. Les cours d'eau (Aveyron, Tarn, Viaur et leurs affluents) y sont profondément
encaissés, ce qui accentue le relief.
Cette région forestière s'étend également sur les départements du Tarn et du Tarn-et-Garonne. La plus grande
partie est située dans le département de l'Aveyron où sa surface est de 209 651 ha.
2.3.3.2.
Géologie - Pédologie
Hormis quelques rares lambeaux de molasse oligocène et les calcaires du petit causse de Rignac, le substratum
de toute la région est constitué de roches éruptives ou métamorphiques : granites, gneiss ou migmatites.
Sur ces plateaux, d'altitude modeste et à pluviosité inférieure à 1 000 mm, existent surtout des sols bruns lessivés
avec inclusion, sur les versants accidentés, de sols bruns acides. Ces derniers couvrent d'assez grandes
surfaces entre le Viaur et le Giffou, d'une part, et dans la région de Rieupeyroux, d'autre part.
2.3.3.3.
Climat
Les vents d'ouest traversent la région du Ségala sans rencontrer d'obstacles et impriment à son climat un caractère océanique marqué. Le mois de mai est le plus arrosé. Les hivers sont doux, et la neige ne persiste guère
plus de deux semaines.
On dispose de données récentes sur les précipitations et la température sur 1 poste.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Belcastel
406
286
285
208
238
1 017
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Belcastel
406
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
10,2
18,5
(°C)
2,9
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
26,8
(2)
15.03/31.10
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.3.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement du Ségala est de 21,3 %, nettement inférieur à celui de l'ensemble du département.
La région se présente comme un vaste plateau bosselé qu'entaille un réseau de multiples rivières.
Les plateaux eux-mêmes sont occupés par des champs et des prés, coupés par endroits de quelques arbres et
de boqueteaux où se mêlent le chêne, le châtaignier et accessoirement le hêtre. Ce sont aussi parfois quelques
lambeaux de châtaigneraie à fruits.
Les vallées sont boisées. Leurs pentes sont couvertes de peuplements souvent désordonnés et morcelés, où
dominent le chêne et le châtaignier. Quelques belles parcelles de futaie, ainsi que des reboisements récents,
témoignent çà et là de la potentialité forestière des sols.
19
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Autres feuillus
14 236
3 082
6 812
5 916
8 764
1 252
240
33,0
7,2
15,8
13,7
20,4
2,9
0,6
Total feuillus
40 302
93,6
Douglas
Autres conifères
2 002
715
4,7
1,7
Total conifères
2 717
6,4
43 019
100,0
Total général
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
31 019
782
6 322
4 896
72,1
1,8
14,7
11,4
Total général
43 019
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.4. Grands Causses
2.3.4.1.
Situation - Relief
La région forestière des Grands Causses occupe le centre et l'est du département, au sud de la vallée du Lot. Elle
contourne le Lévézou par le nord, jusqu'au-delà de Rodez.
C'est une plate-forme à relief tabulaire dont l'altitude décroît d'est en ouest de 900 m à 600 m environ. Elle est
bordée de quelques dépressions et traversée de rivières profondément encaissées qui ont creusé des gorges
aussi pittoresques que sauvages : Tarn, Jonte, Dourbie et Cernon. L'Aveyron naît sur le Causse de Sévérac mais
ne coule dans une gorge qu'en aval de Rodez.
Cette région forestière s'étend également sur les départements de l'Hérault, du Gard et de la Lozère. L'extrémité
occidentale de la montagne du Lingas, qui sépare dans le Gard le Causse Noir du sud du Causse du Larzac, n'en
a pas été distinguée car sa surface est très peu importante.
La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 234 506 ha. C'est la région forestière la plus
étendue du département.
20
2.3.4.2.
Géologie - Pédologie
Le sous-sol est constitué de calcaires durs des Jurassique moyen et supérieur en gros bancs. Les dépressions en
bordure sont creusées dans les marnes et grès triasiques sous-jacents.
S'y sont développés des sols bruns lessivés et des rendzines rouges, coupés de larges enclaves d'affleurements
rocheux. Les détails du relief jouent un rôle important dans la répartition spatiale de ces différentes formations.
Généralement minces, les sols sont aussi souvent pierreux, secs et érodés. Dans les dolines se sont développés
des sols rouges sur argile provenant de la décarbonatation des calcaires ou de la décomposition de la dolomie.
Les marnes, grès et calcaires liasiques ont donné naissance à une association de sols bruns calcaires et de
rendzines rouges.
2.3.4.3.
Climat
Les Grands Causses sont soumis à la fois aux influences atlantiques et méditerranéennes.
Au nord, sur les Causses du Comtal et de Sévérac, la tendance atlantique domine. Les précipitations annuelles
augmentent régulièrement de 800 à 1 000 mm en se rapprochant de l'Aubrac. Sur le Larzac le vent "marin" apporte les pluies méditerranéennes et les précipitations automnales deviennent très abondantes. La pluviosité
diminue lorsqu'on s'éloigne du rebord méridional du Larzac et des hauteurs de l'Aigoual.
On dispose de données récentes de précipitations pour trois stations et de températures pour une station.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Le Viala-du-Tarn
Rodez
Millau
295
579
715
263
241
196
219
264
199
162
206
160
208
232
196
852
943
751
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Le Viala-du-Tarn
295
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
11,4
20,2
(°C)
3,8
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
27,9
(2)
01.03/31.10
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.4.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement des Causses est de 28,9 %, un peu supérieur à celui de l'ensemble du département.
Aux larges paysages pastoraux et, par endroits, forestiers des plateaux caussenards s'opposent les horizons plus
étroits et la plus grande variété culturale des vallons qui les séparent.
Le Causse Noir, le Causse de Sévérac et la partie nord du Larzac sont assez boisés : le pin sylvestre et le chêne
pubescent sont les deux essences principales. À côté des taillis de chêne et des futaies de pin, ou plus rarement
des mélanges de taillis et futaie, les boisements lâches sont plus fréquents. On remarque de nombreux reboisements.
Les autres causses sont le domaine des pacages à moutons, coupés de quelques taillis, bois de ferme ou boisements lâches de chêne pubescent.
21
Les vallons creusés dans les marnes des avant-causses sont largement cultivés (champs, prés, quelques
vignes), avec un peu de bocage, des bois de ferme et, sur les pentes, quelques massifs forestiers : taillis de
chêne pubescent le plus souvent, avec localement des peuplements de pin sylvestre ou de conifères introduits.
La sous-région forestière de la "Bordure du Lingas" est complètement différente. Elle relève du massif des Cévennes. Les hauts de versant sont couverts de landes à bruyère et à genêt, les fonds de vallées portent des taillis
de châtaignier. On trouve aussi de rares châtaigneraies à fruits et en versant nord quelques taillis de hêtre. Des
introductions de conifères, surtout de douglas, ont été réalisées.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
1 117
3 564
29 645
3 346
1 436
1 698
1,8
5,7
47,4
5,3
2,3
2,7
Total feuillus
40 806
65,2
Pin sylvestre
Pin noir d'Autriche
Autres conifères
16 343
3 560
1 849
26,1
5,7
3,0
Total conifères
21 752
34,8
Total général
62 558
100,0
La répartition par structure est la suivante :
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
30 027
2 105
4 779
25 647
48,0
3,4
7,6
41,0
Total général
62 558
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.5. Avant-Causses du Quercy
2.3.5.1.
Situation - Relief
La région des Avant-Causses du Quercy est située à l'extrémité occidentale du département de l'Aveyron, en
limite avec ceux du Lot et du Tarn-et-Garonne et en prolongement du Ségala dont elle est séparée par la faille de
Villefranche-de-Rouergue.
C'est une région faiblement vallonnée, de 300 à 400 m d'altitude, avec un point culminant à 497 m.
Cette région comprend deux éléments :
22
−
à l'est la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale des
Avant-Causses, qui s'étend également sur les départements de la Corrèze, du Lot (où s'en
trouve la plus grande partie), du Tarn (où elle a toutefois été rattachée au Ségala et à la
Grésigne) et du Tarn-et-Garonne ;
−
à l'ouest la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale
des Causses, de surface trop faible pour être distinguée, qui s'étend également sur les départements de la Corrèze, de la Dordogne, du Lot (où s'en trouve la plus grande partie), du
Tarn et du Tarn-et-Garonne.
La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 43 962 ha.
2.3.5.2.
Géologie - Pédologie
La zone de causse à l'ouest est formée de calcaires jurassiques. À l'est des dépôts liasiques, incluant le petit
causse de Villeneuve, bordent le massif ancien du Ségala.
Sur les calcaires durs les sols sont superficiels et associés à des lithosols. Dans les dolines, sur argile de décarbonatation, se sont développés des sols bruns calciques ou bruns lessivés. Les formations marno-calcaires du
Lias ont donné naissance à des rendosols ou à des sols bruns calcaires.
2.3.5.3.
Climat
Le climat est de type aquitain, doux et dominé par l'influence des vents d'ouest. La pluviosité, de l'ordre de 800 à
900 mm par an, est assez bien répartie dans l'année, avec un maximum en mai et un en décembre.
On dispose d'une série de données récentes de précipitations pour le poste de Monteils, qui est toutefois situé
dans la vallée de l'Aveyron, entre les Avant-Causses et le Ségala.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Monteils
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
230
2.3.5.4.
232
239
178
193
842
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région des Avant-Causses du Quercy est de 22,1 %, nettement inférieur à celui de
l'ensemble du département.
Les Avant-Causses proprement dits présentent le plus souvent un paysage agricole, aux cultures variées (prés,
céréales, quelques vignes), avec un peu de bocage et, çà et là, des bois de chêne, plus étendus au voisinage des
vallées de la Diège au nord et de l'Aveyron au sud. Ce sont des taillis de chêne pubescent, des bois de ferme et
plus rarement des futaies, où les chênes rouvre et pédonculé sont plus fréquents.
La bordure des Causses du Quercy est un pays plus pauvre et plus boisé, aux landes plus étendues. La forêt y
est surtout formée de taillis de chêne pubescent.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
23
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Autres feuillus
8 242
1 034
86,3
10,8
Total feuillus
9 276
97,1
277
2,9
9 553
100,0
Total conifères
Total général
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
3 907
109
1 116
4 421
40,9
1,1
11,7
46,3
Total général
9 553
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.6. Camarès
2.3.6.1.
Situation - Relief
La région de Camarès s'étend à l'ouest des Grands Causses, entre la vallée du Tarn au nord, qui en fait partie
entre Saint-Victor et Brousse-le-Château, et le massif de Lacaune au sud.
C'est un pays de collines et de plateaux entaillés de vallées nombreuses mais peu encaissées. L'altitude varie de
250 m au bord du Tarn à 866 m à proximité des monts de Lacaune.
La surface de la région est de 68 095 ha.
2.3.6.2.
Géologie - Pédologie
Le sous-sol est permien : grès et argiles rouges micacées, marnes et argiles gréseuses. Le Tarn a creusé sa
vallée dans des terrains cristallophylliens : gneiss.
Les terrains permiens portent des sols bruns eutrophes (sols lourds sur roche-mère peu filtrante). Sur les gneiss
apparaissent les sols bruns lessivés et les sols bruns acides caractéristiques du Ségala.
2.3.6.3.
Climat
Par sa situation le Camarès appartient encore au domaine atlantique mais les vallées, notamment celle du
Dourdou, facilitent la pénétration des influences méditerranéennes.
La pluviosité, voisine de 900 mm à la limite du Ségala, est inférieure à 800 mm vers l'est. Les pluies d'automne
deviennent plus abondantes et la sécheresse estivale est plus marquée qu'en Ségala.
On dispose d'une série récente de données de précipitations et de températures pour un poste.
24
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Saint-Affrique
354
233
221
153
202
809
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Saint-Affrique
354
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
11,9
(°C)
20,
3,8
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
(2)
27,9
15.03/15.11
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.6.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région du Camarès est de 37,2 %. Il est nettement supérieur à celui de l'ensemble du
département.
Les vallées sont agricoles, avec des prés, des cultures, quelques vignes et bois de ferme. Les collines et plateaux
sont plus secs, occupés par de rares forêts, des landes ou des pacages à moutons.
Les boisements sont à base de chêne pubescent avec présence fréquente de châtaignier. Ce sont surtout des
taillis, plus rarement des futaies ou d'anciennes châtaigneraies à fruits.
On trouve quelques futaies de conifères, issues de reboisements.
Au nord de la région la vallée du Tarn, assez escarpée, et le piémont du Lévézou qui la borde, présentent un
paysage plus boisé, marqué par l'importance des châtaigneraies à fruits.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Taux (%)
Chêne pubescent
Châtaignier
Autres feuillus
15 717
2 334
2 836
63,3
9,4
11,4
Total feuillus
20 887
84,1
Douglas
Autres conifères
1 299
2 639
5,3
10,6
Total conifères
3 938
15,9
24 825
100,0
Total général
25
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
10 273
0
5 139
9 413
41,4
0,0
20,7
37,9
Total général
24 825
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.7. Basse-Châtaigneraie auvergnate
2.3.7.1.
Situation - Relief
La région de la Basse-Châtaigneraie auvergnate se situe au nord-ouest du département. Elle est limitée au nord
et à l'est par la vallée du Lot, au sud-ouest par le Ségala et au sud-est par les Grands Causses.
Deux petites unités géographiques la composent :
−
−
la Basse-Châtaigneraie proprement dite, y compris le bassin houiller de Decazeville, au
nord et à l'ouest ;
le Rougier de Marcillac, au sud et à l'est.
Les plateaux, légèrement inclinés vers l'ouest, de la Basse-Châtaigneraie sont bordés par la vallée du Lot, encaissée comme celle de ses affluents. Le Rougier de Marcillac est un pays de collines où les vallées sont plus
larges. L'ensemble, d'une altitude moyenne de 400 m, culmine à 877 m au Puy de Campech, en limite avec la
bordure de l'Aubrac.
Cette région s'étend également sur les départements du Cantal et du Lot.
Sa surface dans le département de l'Aveyron, où en est située la plus grande partie, est de 74 840 ha.
2.3.7.2.
Géologie - Pédologie
Le sous-sol de la Basse-Châtaigneraie auvergnate proprement dite est formé de granites et de gneiss qui portent
surtout des sols bruns lessivés ou des sols bruns acides sur les versants accidentés, que l'on retrouve également
sur les grès et schistes houillers du bassin de Decazeville.
Les grès, marnes ou argiles permiens du Rougier de Marcillac sont couverts de sols bruns eutrophes.
2.3.7.3.
Climat
L'exposition aux vents d'ouest, l'éloignement relatif des hauteurs de l'Aubrac et l'altitude moyenne donnent au
climat de la région un caractère aquitain caractérisé par une certaine douceur.
La pluviosité augmente légèrement d'ouest en est à l'approche des reliefs.
On dispose de séries récentes de précipitations pour quatre postes météorologiques et de températures pour
deux postes.
26
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Decazeville
Villecomtal
Espalion
Lassouts
215
300
334
455
268
322
328
308
250
291
292
284
189
220
203
220
234
277
258
270
941
1 110
1 081
1 082
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Decazeville
Lassouts
215
455
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
12,0
10,7
20,5
19,1
(°C)
4,4
3,2
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
(2)
27,5
26,3
01.03/15.11
15.03/15.11
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.7.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 34,0 %, nettement supérieur à celui de l'ensemble du département.
La région présente un paysage de plateaux découpés par de nombreuses vallées. Ces plateaux, agricoles et
bocagers, sont peu forestiers. Les vallées, souvent encaissées, sont plus boisées.
Les chênes et surtout le châtaignier forment l'essentiel des peuplements. Les bois de ferme et les châtaigneraies
à fruits dominent mais les futaies ne sont pas rares et dans certaines vallées les taillis, notamment les taillis de
châtaignier, sont très étendus.
Le Rougier de Marcillac se différencie de la Basse-Châtaigneraie proprement dite par la couleur de ses terres,
mais aussi par la composition des forêts où domine le chêne, plus fréquent que le châtaignier. Le chêne pubescent apparaît dans les peuplements en versant sud, donnant à la végétation un certain caractère méridional,
attesté aussi par la présence de vignobles.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Total feuillus
Total conifères
Total général
27
Taux (%)
7 955
3 692
1 409
8 022
2 279
32,7
15,2
5,8
33,0
9,3
23 357
96,0
962
4,0
24 319
100,0
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
11 748
1 820
5 808
4 943
48,3
7,5
23,9
20,3
Total général
24 319
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.8. Monts de Lacaune
2.3.8.1.
Situation - Relief
La région forestière des monts de Lacaune est située à l'extrémité sud du département, en bordure avec ceux du
Tarn et de l'Hérault.
Le relief est celui de basses montagnes dont les sommets dépassent fréquemment 1 000 m d'altitude. Elles culminent à 1 100 m au Merdellou. Les vallées, comme celles du Dourdou, sont étroites, sinueuses et profondément
encaissées.
Cette région s'étend également sur les départements de l'Hérault et du Tarn, où en est située la plus grande
partie. L'ensemble porte le nom de Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse.
Sa surface dans le département de l'Aveyron est de 26 438 ha. C'est la moins étendue du département.
2.3.8.2.
Géologie - Pédologie
La chaîne hercynienne des monts de Lacaune est bordée de terrains cristallophylliens.
Sur les schistes et grès de la zone plissée, au dessus de 800 m, on trouve des sols ocres podzoliques en versant
nord et des sols bruns acides sur les pentes plus ensoleillées. Au-dessous de 800 m les sols sont bruns acides et
l'érosion les rend parfois superficiels.
La bordure du Ségala, sur roche-mère métamorphique, porte des sols bruns lessivés sur les surfaces aplanies,
tandis que les sols bruns acides couvrent les versants accidentés.
2.3.8.3.
Climat
Le climat des monts de Lacaune est de type montagnard humide.
Les précipitations sont élevées, de 1 000 à 1 500 mm par an. Les monts de Lacaune reçoivent en effet tant les
pluies océaniques que les averses méditerranéennes. La répartition annuelle fait apparaître un maximum hivernal
et une partie des précipitations tombe sous forme de neige, qui peut couvrir le sol un à deux mois.
On dispose de séries récentes de précipitations pour le poste de Lacaune, situé dans le Tarn mais dans la même
région forestière nationale et à proximité.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Lacaune
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
805
457
28
369
209
343
1 378
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Lacaune
805
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
8,9
17,1
(°C)
1,8
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
(2)
25,3
15.03/31.10
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.8.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 57,3 %. Il est supérieur au double de celui de l'ensemble du département et c'est le plus élevé de celui des régions forestières.
Le nord de la région, qui est la partie la plus basse, présente un paysage de vallées et de collines, relativement
boisé : taillis mélangés de chêne pubescent et de châtaignier, plus rarement taillis de châtaignier pur, avec
quelques bois de ferme et châtaigneraies à fruits. Les reboisements en douglas, pin noir et pin laricio sont fréquents.
Vers le sud le paysage prend un aspect plus montagnard et plus forestier. Les collines sont généralement boisées
de taillis de hêtre la plupart du temps mélangé de chêne. Les versants nord portent quelques futaies des mêmes
essences. Les landes et les pâturages sont étendus mais une grande partie a été reboisée, ce qui marque
profondément le paysage. La sapinière communale d'Arnac est une forêt relique.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Taux (%)
1 374
2 814
3 103
1 807
935
9,2
18,8
20,7
12,1
6,3
10 033
67,1
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
1 270
1 894
1 753
8,5
12,7
11,7
Total conifères
4 917
32,9
14 950
100,0
Total feuillus
Total général
29
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
Total général
Taux (%)
7 121
169
2 558
5 102
47,7
1,1
17,1
34,1
14 950
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.9. Bordure Aubrac
2.3.9.1.
Situation - Relief
La région forestière de la Bordure Aubrac est située au nord-ouest du département, au sud de la région de l'Aubrac.
Ce rebord méridional du plateau s'abaisse du nord au sud de 1 000 à 500 m en descendant vers la vallée du Lot,
dont il est sillonné par de multiples affluents et sous-affluents, les "boraldes", à caractère torrentiel. L'ensemble
culmine à 1 352 m.
Cette région s'étend également sur le département de la Lozère. Sa plus grande partie se trouve dans le département de l'Aveyron et y couvre 36 879 ha.
2.3.9.2.
Géologie - Pédologie
Les terrains cristallophylliens, schistes sériciteux, forment la plus grande partie du substratum de la région. S'y
ajoutent les gneiss et placages de grès et argiles rouges permiennes du bassin de Saint-Laurent-d'Olt ainsi que
quelques dépôts liasiques de marnes et calcaires en bordure du Lot.
Les sols développés sur ces formations sont surtout des sols bruns acides. Superficiels et pauvres, associés à
quelques sols ocres podzoliques ou rankers d'érosion, ils dominent au-delà de 800 m d'altitude. Plus bas, ces
sols bruns acides n'occupent que les versants accidentés, faisant place aux sols bruns lessivés dans les zones à
faible relief.
2.3.9.3.
Climat
Soumise aux vents d'ouest, la région connaît un climat directement influencé par les hauteurs de l'Aubrac. Le total
des précipitations annuelles va de 900 à plus de 1 000 mm. Les variations rapides d'altitude et l'orientation
générale des vallées créent des différences microclimatiques qui apparaissent dans la répartition des essences
forestières.
On ne dispose pas de séries récentes de données de précipitations ni de températures.
2.3.9.4.
Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 42,9 %. Il n'est inférieur qu'à celui de la région des Monts de Lacaune.
Les vallées encaissées des boraldes, descendant des hauteurs de l'Aubrac, sont occupées par la forêt. Ce sont
surtout des futaies assez irrégulières de chêne, souvent mêlé de hêtre ou de châtaignier selon l'altitude et l'exposition. On y a parfois fait des introductions de conifères, surtout de douglas.
Sur les reliefs moins escarpés, au contact des terrains agricoles, la forêt est plus souvent morcelée en bois de
ferme, composés de chêne et de châtaignier, plus rarement de hêtre. Dans les parties basses et notamment près
30
de la vallée du Lot ce sont souvent des châtaigneraies à fruits. Les cultures ont une certaine extension dans les
vallées les plus larges.
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Total feuillus
Total conifères
Total général
Taux (%)
1 194
6 622
1 595
4 014
706
7,7
42,7
10,3
25,9
4,5
14 131
91,1
1 387
8,9
15 518
100,0
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
10 838
1 750
969
1 961
69,9
11,3
6,2
12,6
Total général
15 518
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
2.3.10. Haute-Châtaigneraie auvergnate
2.3.10.1. Situation - Relief
La région forestière de la Haute-Châtaigneraie auvergnate est située à l'extrémité septentrionale du département.
Elle est limitée au sud par la vallée du Lot.
Le relief est celui de hauts plateaux profondément entaillés par les gorges de la Truyère, culminant à 1 014 m au
nord et dont l'altitude s'abaisse progressivement jusque vers 700 m aux abords de la vallée du Lot. Les affluents
de la Truyère coulent eux-même souvent dans des gorges.
Cette région comprend deux éléments :
−
au sud la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale de
la Haute-Châtaigneraie auvergnate, qui s'étend également sur les départements du Cantal
(où s'en trouve la plus grande partie) et du Lot ; on peut y distinguer l'unité géographique du
plateau de la Viadène, à l'est de la Truyère.
−
au nord la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale
du Cantal-Cézallier, de surface trop faible pour être distinguée, qui s'étend également sur
les départements du Cantal (où s'en trouve la plus grande partie), de la Haute-Loire et du
Puy-de-Dôme.
31
L'ensemble a dans le département de l'Aveyron une surface de 60 942 ha.
2.3.10.2. Géologie - Pédologie
Le substratum est constitué de granites, de gneiss et de basaltes.
S'y sont développés des sols acides légers pauvres et superficiels à forte réserve humique. Le plateau de la
Viadène comme celui de la Haute-Châtaigneraie auvergnate proprement dite porte des sols bruns acides avec
inclusions de sols ocres podzoliques et de rankers d'érosion. À plus basse altitude et associés aux sols bruns
lessivés, ou eutrophes sur molasse oligocène, ces sols bruns acides se retrouvent sur les versants ou dans les
vallées et donnent des terres de culture, bien que l'élevage reste important.
2.3.10.3. Climat
La région connaît un climat montagnard humide, où les précipitations, qui s'accroissent d'ouest en est, sont bien
réparties dans l'année.
Les vents océaniques humides et doux de secteur ouest et sud-ouest sont dominants, mais l'ensemble de la
région est soumis en hiver à la bise, vent froid de secteur nord.
On dispose de séries récentes de précipitations pour trois postes et de températures pour un poste.
Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990
Poste
Altitude
Hiver
Printemps
Été
Automne
Total
(m)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
(mm)
Brommat
Huparlac
Montpeyroux
732
860
870
364
363
365
325
336
338
257
277
262
314
330
316
1 260
1 306
1 281
Données thermométriques de 1966 à 1990
Poste
Altitude
(m)
Brommat
732
Température
Moyenne du
Moyenne du
Amplitude
moyenne
mois le plus
mois le plus
(1)
annuelle
chaud (juil.)
froid (janv.)
(°C)
(°C)
9,6
18,1
(°C)
2,1
Durée de la
saison de
végétation
(°C)
24,9
(2)
01.04/31.10
(1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid
(2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C
2.3.10.4. Paysage et végétation forestière
Le taux de boisement de la région est de 28,8 %, très voisin de celui de l'ensemble du département.
La Haute-Châtaigneraie auvergnate proprement dite, à l'exclusion du plateau de la Viadène, présente un paysage
de plateau vallonné, assez largement creusé de vallées. Cultures et surtout prairies occupent les hauteurs tandis
que les vallées sont généralement boisées. La forêt y prend souvent la forme de bois de ferme et plus
particulièrement de châtaigneraie à fruits. En dehors du châtaignier ce sont les chênes rouvre et pédonculé, et
secondairement le hêtre, qui composent les peuplements. Les conifères sont assez peu représentés.
La bordure du Cantal qui se trouve au nord se distingue par un moindre taux de boisement et une altitude plus
élevée qui fait disparaître le châtaignier au profit du hêtre, le chêne restant bien représenté.
Le plateau de la Viadène est assez uniforme, en dehors de quelques vallées, avec un paysage bocager, parsemé
de boqueteaux. Chêne, hêtre et pin sylvestre y sont les principales essences, formant assez souvent des
peuplements mixtes. Çà et là et notamment sur les versants des vallées s'étendent de plus vastes massifs, futaies, bois de ferme ou quelques taillis. Le châtaignier y est fréquent et quelques reboisements ont été effectués.
32
La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après.
Essence(s)
Surface (ha)
Chêne pédonculé
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Taux (%)
4 688
2 461
3 303
2 298
30,1
15,8
21,2
14,7
12 750
81,8
Pin sylvestre
Douglas
Autres conifères
1 230
1 543
57
7,9
9,9
0,4
Total conifères
2 830
18,2
15 580
100,0
Total feuillus
Total général
La répartition par structure est la suivante.
Structure
Surface (ha)
Taux (%)
Futaie régulière
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis
Taillis simple
11 694
752
2 011
1 123
75,1
4,8
12,9
7,2
Total général
15 580
100,0
Tableaux à consulter : 3, 7
***
33
2.4. TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE
2.4.1. Définition
Un type de formation végétale est une classe de la couverture du sol qui peut être un type de peuplement forestier, un type de lande ou un type pastoral.
Un type de peuplement forestier s'applique aux couvertures du sol où l'usage dominant est la formation boisée
(de production ou de protection) au sens de la définition du § 2.1. Un type de lande s'applique aux couvertures du
sol où l'usage dominant est la lande, un type pastoral concerne, parmi les territoires où l'usage dominant est
agricole, les formations pastorales (pâturage ou pacage).
Les espaces qui ne sont pas concernés par ces divers types de formation - terrains agricoles autres que pâturages et pacages, terrains improductifs et eau - sont rattachés à un même type complémentaire.
Un type de peuplement forestier est un ensemble continu ou discontinu, qui présente une unité suffisante du point
de vue de son intérêt économique direct ou indirect et des problèmes qu'il pose pour sa mise en valeur et son
exploitation dans le cadre de l'aménagement de l'espace rural.
La distinction des types de peuplement repose essentiellement sur la composition en essences forestières et la
structure, envisagées sur des ensembles ayant en général au moins 10 à 20 ha, cette taille minimale étant réduite
à 2,25 ha pour les reboisements, les bois de ferme et forêts-galeries, lorsque les limites avec les formations
environnantes sont tranchées.
Elle repose aussi sur le caractère de protection ou de production de la couverture du sol, d'une manière analogue
à ce qui est pris en considération pour l'usage (Cf. § 2.1).
Le même critère de surface minimale de prise en compte étant appliqué aux formations végétales non forestières
et autres modes d'occupation du sol, les terrains réputés couverts par un type de peuplement forestier donné
peuvent porter des peuplements de faible surface individuelle d'autres types, ou contenir des enclaves de lande,
de terrain agricole ou improductives (naturellement ou artificiellement). Inversement, les terrains réputés couverts
par un type de formation végétale non forestière ou improductifs peuvent contenir des enclaves à caractère
forestier. Dans les types de peuplement forestier dénommés "boisements lâches" l'existence de parties non
boisées est un élément de la définition. Elles peuvent représenter de 40 à 60 % de la surface de terrain
concernée.
2.4.2. Types détaillés et types regroupés
Au début des travaux d'inventaire dans un département est arrêtée une liste de types de formation végétale dite
liste des types détaillés.
Ces types sont utilisés pour dresser une carte thématique du territoire.
Le tableau 12 que l'on trouve au chapitre 4 du présent document donne, par région forestière et par catégorie de
propriété, la surface effectivement boisée des formations boisées de production en fonction du type de peuplement. Diverses répartitions de surfaces et de volumes sont données en fonction du critère de type de peuplement
et d'autres critères dans les tableaux 12.1 (S) à 15.1 (P) du même chapitre.
Les types de peuplement qui figurent en tête des lignes de ce tableau 12 et qui sont mentionnés dans les suivants
correspondent à un ou plusieurs des types détaillés utilisés pour établir la carte thématique. Les regroupements
sont effectués afin que l'on dispose dans chacun d'eux d'un nombre suffisant de placettes d'échantillonnage pour
que les estimations obtenues soient encadrées par un intervalle de confiance d'amplitude acceptable.
34
Ces types de peuplement, qu'on appelle aussi "types regroupés", sont définis par des critères uniquement forestiers, le domaine principal d'étude de l'Inventaire forestier national étant les formations boisées. Les regroupements pratiqués ont deux buts qui peuvent être décrits comme suit :
−
regrouper les placettes d'échantillonnage où l'usage du sol est la formation boisée de production situées dans des types de peuplement forestier dont la surface individuelle est insuffisante ;
−
définir un type à caractère forestier pour les placettes d'échantillonnage où l'usage du sol
est la formation boisée de production situées dans des types de landes ou des types pastoraux, en les regroupant éventuellement avec des placettes situées dans des types de peuplement forestier.
Les regroupements effectués sont indiqués au § 2.4.5.
Pour l'étude des landes, on définit des types de lande suivant des règles données au § 2.4.7
2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département
2.4.3.1.
Types de peuplement forestier
Les types de peuplement forestier ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. Bien qu'a priori toute
formation végétale puisse avoir un caractère de protection ou de production ne sont donnés ici que ceux qui ont
effectivement été rencontrés dans le département de l'Aveyron. Les reboisements sont tous considérés comme
ayant un caractère de production.
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
Futaie de chêne (production)
Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de production.
Futaie de chêne (protection)
Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de protection.
Futaie de hêtre (production)
Plus de 75 % de hêtre dans le couvert.
Autres futaies de feuillus (production)
Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sans que le hêtre ni le chêne n'atteigne à lui
seul 75 %, avec caractère de production.
Autres futaies de feuillus (protection)
Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sans que le hêtre ni le chêne n'atteigne à lui
seul 75 %, avec caractère de protection.
Futaie de pin sylvestre (production)
Plus de 75 % de pin sylvestre dans le couvert, avec caractère de production.
Futaie de pin sylvestre (protection)
Plus de 75 % de pin sylvestre dans le couvert, avec caractère de protection.
Futaie de sapin ou d'épicéa (production)
Plus de 75 % de sapin ou d'épicéa dans le couvert, sauf reboisement de moins de 40
ans
Autres futaies de conifères (production)
Plus de 50 % de conifères dans le couvert, sans que le pin sylvestre ni le groupe sapin épicéa n'atteigne à lui seul 75 %, et sauf reboisement de moins de 40 ans, avec caractère de production.
Autres futaies de conifères (protection)
Plus de 50 % de conifères dans le couvert, sans que le pin sylvestre ni le groupe sapin épicéa n'atteigne à lui seul 75 %, et sauf reboisement de moins de 40 ans, avec caractère de protection.
Reboisement de pin noir de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de pin noir.
Reboisement de sapin ou épicéa de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de sapin ou d'épicéa.
35
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
Reboisement de douglas de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de douglas.
Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en plein
Plus de 75 % de conifères autres que ceux des essences ci-dessus.
Reboisement de douglas de moins de 40 ans en bandes, feuillus prépondérants
Plus de 75 % de douglas comme essence introduite, plus de 50 % de feuillus dans le
couvert relatif.
Reboisement de douglas de moins de 40 ans en bandes, conifères prépondérants
Plus de 75 % de douglas comme essence introduite, plus de 50 % de conifères dans le
couvert relatif.
Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en bandes, feuillus prépondérants
Plus de 75 % de conifères autres que le douglas en tant qu'essence introduite, plus de
50 % de feuillus en couvert relatif.
Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en bandes, conifères prépondérants
Plus de 75 % de conifères autres que le douglas en tant qu'essence introduite, plus de
50 % de conifères en couvert relatif.
Futaie de feuillus mêlée de taillis (production)
Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au moins 25 %, la
futaie, où les feuillus sont prédominants, ayant elle-même au moins 10 % de couvert
absolu, sans excéder 65 % de couvert relatif.
Taillis de chêne (production)
Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de production.
Taillis de chêne (protection)
Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de protection.
Taillis de hêtre (production)
Plus de 75 % de hêtre dans le couvert, avec caractère de production.
Taillis de châtaignier (production)
Plus de 75 % de châtaignier dans le couvert.
Autres taillis (production)
Feuillus purs, sans que le chêne ni le châtaignier ni le hêtre n'atteigne à lui seul 75 %,
avec caractère de production.
Autres taillis (protection)
Feuillus purs, sans que le chêne ni le châtaignier ni le hêtre n'atteigne à lui seul 75 %,
avec caractère de protection.
Châtaigneraie à fruits (production)
Boisement de châtaignier, quel que soit son état actuel, qui a ou a pu avoir une fonction
de production de châtaignes.
Boisement morcelé de feuillus (production)
Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés
comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et
accrus anciens fermés) où les feuillus constituent au moins 50 % du couvert, à l'exclusion de ceux formés de châtaigniers, avec caractère de production.
Boisement morcelé de feuillus (protection)
Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés
comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et
accrus anciens fermés) où les feuillus constituent au moins 50 % du couvert, à l'exclusion de ceux formés de châtaigniers, avec caractère de protection.
Boisement morcelé de conifères (production)
Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés
comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et
accrus anciens fermés) où les conifères constituent au moins 50 % du couvert, avec caractère de production.
Boisement morcelé de conifères (protection)
Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés
comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et
accrus anciens fermés) où les conifères constituent au moins 50 % du couvert, avec caractère de protection.
36
−
−
−
Boisement lâche de feuillus (production)
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global
restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de feuillus dans le couvert relatif ; sont rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade
de jeunesse ; avec caractère de production.
Boisement lâche de feuillus (protection)
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global
restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de feuillus dans le couvert relatif ; sont rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade
de jeunesse ; avec caractère de protection.
Boisement lâche de conifères (production)
Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global
restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de conifères dans le couvert relatif ; sont
rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade
de jeunesse.
2.4.3.2.
Types de lande
La définition des types de lande est fondée principalement sur les rapports des landes avec la forêt et, accessoirement, sur leurs rapports avec les terrains agricoles.
Les types de lande ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation.
−
−
Grande lande
Lande de surface supérieure à un minimum de 4 ha, à l'intérieur ou en bordure de peuplements forestiers autres que des boisements lâches, ou formant elle-même la dominante du paysage.
Incultes et friches
Délaissés de culture, au voisinage de terrains agricoles, généralement de petite étendue
avec des limites nettes, ou friches proprement dites (cultures récemment abandonnées
et déjà embroussaillées).
2.4.3.3.
Types pastoraux
Alors que les types de peuplement forestier et les types de lande caractérisent respectivement les terrains qui
portent en majorité de la forêt ou de la lande, un type pastoral se rapporte aux terres agricoles où se pratique un
pâturage permanent, avec végétation herbacée comportant moins de 25 % de ligneux.
Le type pastoral ci-après a été utilisé lors de la photo-interprétation.
−
Pelouse pastorale
Grands ensembles pastoraux.
2.4.4. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément)
Les limites des éléments de type de formation végétale suivant la classification du § 2.4.3 ont été tracées sur les
photographies aériennes prises pour l'inventaire du département en 1990 et reportées sur des cartes à l'échelle
du 1/25 000. Elles ont été numérisées et peuvent également être obtenues sous forme de fichier informatique,
pour tout ou partie du département, au format matriciel ou vectoriel. Des cartes, issues de ces fichiers, sont
également disponibles auprès de l'Inventaire forestier national.
L'exploitation des fichiers obtenus a permis d'établir et de publier un document en couleur au 1/200 000, où figure
en grisé le fond topographique de la carte de l'Institut géographique national au 1/250 000. Pour en faciliter la
lecture on y a fait les regroupements suivants par rapport à la liste du § 2.4.3 :
37
−
−
−
regroupement des types qui ne se distinguent l'un de l'autre que par le caractère de production ou de protection ;
regroupement de tous les reboisements de moins de 40 ans en plein ;
regroupement de tous les reboisements de moins de 40 ans en bandes.
Cette carte comporte également un carton au 1/1 000 000 des régions forestières.
L'exploitation des fichiers numériques a également donné les surfaces par type détaillé de formation végétale et
par région forestière indiquées au Tableau 2-1 de la page 39, et, avec les résultats de l'étude sur échantillon, les
surfaces par type détaillé de formation végétale et par usage du sol données au Tableau 2-2 de la page 40.
2.4.5. Types regroupés de formation végétale définis dans le département
Le Tableau 2-4 de la page 42 indique les correspondances entre les types regroupés présentés au § 2.4.2 et les
types détaillés utilisés pour la cartographie.
Ces regroupements sont utilisés dans tous les tableaux du chapitre 4 et dans ceux qui sont donnés aux §§ 2.4.6.1
à 2.4.6.10.
En vue des opérations de terrain qui ont fait suite à l'étude sur photographies aériennes mentionnée au § 2.1 un
échantillon a été tiré parmi les points centres des placettes sur lesquelles avait été déterminé l'usage et pour
lesquels on avait également noté le type détaillé de formation végétale de la partie du territoire où se trouvait la
placette.
Lorsque l'usage était la "forêt de production" on a procédé sur les arbres de la placette aux mesures nécessaires
pour obtenir les estimations de nombres d'arbres, surfaces terrières, volumes, accroissements.
Le Tableau 2-3 de la page 41 donne, pour les types regroupés, la répartition de la surface par usage, de manière
analogue au Tableau 2-2 de la page 40.
38
Surfaces cartographiées par type détaillé de formation végétale et par région forestière (§ 2.4.4)
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Causses
AvantCausses
du Quercy
Camarès
BasseChâtaigneraie
auvergnate
Monts
de
Lacaune
Bordure
Aubrac
HauteChâtaigneraie
auvergnate
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Futaie de chêne (production)
Futaie de chêne (protection)
Futaie de hêtre (production)
Autres futaies de feuillus (production)
Autres futaies de feuillus (protection)
Futaie de pin sylvestre (production)
Futaie de pin sylvestre (protection)
Futaie de sapin ou épicéa (production)
Autres futaies de conifères (production)
Autres futaies de conifères (protection)
Reboisement de pin noir en plein
Reboisement de sapin ou épicéa en plein
Reboisement de douglas en plein
Reboisement d'autres conifères en plein
Reboisement de douglas en bandes (feuillus prépondérants)
Reboisement de douglas en bandes (conifères prépondérants)
Reb. d'autres conifères en bandes (feuillus prépondérants)
Reb. d'autres conifères en bandes (conifères prépondérants)
Futaie de feuillus mêlée de taillis (production)
Taillis de chêne (production)
Taillis de chêne (protection)
Taillis de hêtre (production)
Taillis de châtaignier (production)
Autres taillis (production)
Autres taillis (protection)
Châtaigneraie à fruits (production)
Boisement morcelé de feuillus (production)
Boisement morcelé de feuillus (protection)
Boisement morcelé de conifères (production)
Boisement morcelé de conifères (protection)
Boisement lâche de feuillus (production)
Boisement lâche de feuillus (protection)
Boisement lâche de conifères (production)
Grande lande
Incultes et friches
Pelouse pastorale
Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif)
796
0
1 153
2 647
0
48
0
140
270
0
35
1 163
1 173
2 472
22
135
0
903
884
636
0
43
0
621
0
200
3 279
26
146
0
201
0
122
1 495
521
520
64 904
0
0
2 878
1 564
0
189
0
139
324
0
0
92
90
161
0
0
0
86
0
0
0
1 479
0
0
0
0
788
0
0
0
344
0
0
540
145
11 945
16 519
4 579
0
173
9 449
0
0
0
20
0
0
7
0
2 032
708
210
218
88
146
5 109
3 180
0
0
1 599
2 553
0
4 942
10 110
113
0
0
1 199
14
0
465
248
93
162 396
1 228
0
420
1 409
0
10 400
105
0
1 337
143
2 554
57
608
1 641
154
134
213
309
1 155
22 254
269
589
826
6 426
60
564
4 775
0
438
10
17 131
231
6 276
10 617
1 089
35 502
105 582
1 539
0
0
159
16
0
0
0
0
0
21
0
73
0
0
23
0
50
52
5 446
73
0
0
0
0
34
2 465
11
0
0
1 435
14
0
0
1 038
348
31 165
978
0
0
944
0
0
0
0
243
0
0
56
946
1 421
189
327
597
376
1 620
9 168
0
0
255
1 764
0
1 755
3 966
30
25
0
2 292
0
113
1 455
1 018
1 244
37 313
2 447
0
78
3 844
0
0
0
0
66
0
2
0
645
188
140
214
0
0
2 343
563
0
0
2 070
1 166
0
5 043
5 502
0
108
0
920
7
0
873
349
390
47 882
0
0
866
350
0
21
0
212
188
0
0
564
1 843
2 153
235
109
533
152
1 781
1 026
0
1 130
200
1 780
0
429
1 342
0
0
0
1 428
10
0
980
340
1 019
7 747
2 804
0
1 030
5 238
0
123
0
0
47
0
0
0
776
441
38
0
0
0
873
0
0
27
163
143
0
2 026
2 773
0
90
0
274
0
0
1 052
385
860
17 716
1 599
56
565
4 783
87
206
0
30
0
0
0
4
1 149
202
0
94
0
0
819
127
0
0
331
221
26
2 388
3 861
0
347
0
602
395
8
889
337
1 539
40 277
15 970
56
7 163
30 387
103
10 987
105
541
2 475
143
2 619
1 936
9 335
9 387
988
1 254
1 431
2 022
14 636
42 400
342
3 268
5 444
14 674
86
17 381
38 861
180
1 154
10
25 826
671
6 519
18 366
5 470
53 460
531 501
TOTAL
84 555
37 283
209 651
234 506
43 962
68 095
74 840
26 438
36 879
60 942
877 151
Région forestière
Type de formation végétale
Tableau 2-1
Surfaces cartographiées par type détaillé de formation végétale et par usage du sol (§ 2.4.4)
Formation
boisée de
production
Formation
boisée de
protection
Lande
Peupleraie
Terrain
agricole
Terrain
improductif
Eau
Type de formation végétale
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Futaie de chêne (production)
Futaie de chêne (protection)
Futaie de hêtre (production)
Autres futaies de feuillus (production)
Autres futaies de feuillus (protection)
Futaie de pin sylvestre (production)
Futaie de pin sylvestre (protection)
Futaie de sapin ou épicéa (production)
Autres futaies de conifères (production)
Autres futaies de conifères (protection)
Reboisement de pin noir en plein
Reboisement de sapin ou épicéa en plein
Reboisement de douglas en plein
Reboisement d'autres conifères en plein
Reboisement de douglas en bandes (feuillus prépondérants)
Reboisement de douglas en bandes (conifères prépondérants)
Reb. d'autres conifères en bandes (feuillus prépondérants)
Reb. d'autres conifères en bandes (conifères prépondérants)
Futaie de feuillus mêlée de taillis (production)
Taillis de chêne (production)
Taillis de chêne (protection)
Taillis de hêtre (production)
Taillis de châtaignier (production)
Autres taillis (production)
Autres taillis (protection)
Châtaigneraie à fruits (production)
Boisement morcelé de feuillus (production)
Boisement morcelé de feuillus (protection)
Boisement morcelé de conifères (production)
Boisement morcelé de conifères (protection)
Boisement lâche de feuillus (production)
Boisement lâche de feuillus (protection)
Boisement lâche de conifères (production)
Grande lande
Incultes et friches
Pelouse pastorale
Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif)
14 275
0
6 155
26 523
0
8 861
15
541
2 425
0
2 244
1 910
8 476
8 577
988
1 145
1 337
1 913
13 133
36 436
34
3 048
4 846
12 381
0
15 605
31 690
0
1 154
0
13 276
57
2 896
1 237
603
1 404
11 006
529
56
309
1 524
103
760
90
0
50
143
0
0
0
0
0
109
0
32
643
2 305
274
60
0
738
86
201
470
128
0
0
1 230
397
221
0
0
41
967
341
0
243
230
0
617
0
0
0
0
343
0
244
407
0
0
0
44
316
1 334
34
43
364
430
0
696
2 119
26
0
0
7 685
142
2 825
14 092
3 357
8 410
8 807
0
0
0
39
0
0
0
0
0
0
0
0
120
34
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
240
0
0
0
0
0
0
0
0
0
605
516
0
112
1 176
0
402
0
0
0
0
0
0
88
0
0
0
44
0
168
1 273
0
0
0
371
0
512
2 948
0
0
0
2 606
0
371
2 530
1 310
41 824
456 768
309
0
299
436
0
347
0
0
0
0
32
26
366
298
0
0
50
33
336
900
0
117
234
754
0
367
1 108
26
0
10
985
75
206
507
166
1 781
46 949
0
0
45
459
0
0
0
0
0
0
0
0
41
71
0
0
0
0
40
152
0
0
0
0
0
0
286
0
0
0
44
0
0
0
34
0
6 399
15 970
56
7 163
30 387
103
10 987
105
541
2 475
143
2 619
1 936
9 335
9 387
988
1 254
1 431
2 022
14 636
42 400
342
3 268
5 444
14 674
86
17 381
38 861
180
1 154
10
25 826
671
6 519
18 366
5 470
53 460
531 501
234 191
11 466
53 149
1 038
513 019
56 717
7 571
877 151
Usage du sol
TOTAL
Tableau 2-2
TOTAL
(ha)
Surfaces cartographiées par type regroupé de formation végétale et par usage du sol (§ 2.4.5)
Usage du sol
Type de formation végétale
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Formation
Formation
boisée de
boisée de
production
protection
(ha)
(ha)
Lande
(ha)
Peupleraie
(ha)
Terrain
Terrain
agricole
improductif
(ha)
(ha)
Eau
TOTAL
(ha)
(ha)
6 155
309
243
0
112
299
45
7 163
40 798
2 212
571
39
1 692
745
459
46 516
8 876
850
617
0
402
347
0
11 092
Autres futaies de conifères
24 173
193
994
154
88
722
112
26 436
Mélange de taillis et futaie
18 516
784
360
0
212
419
40
20 331
Taillis de chêne
36 470
2 579
1 368
0
1 273
900
152
42 742
Autres taillis
20 275
884
837
0
371
1 105
0
23 472
Châtaigneraie à fruits
15 605
201
696
0
512
367
0
17 381
Autres boisements morcelés
47 094
1 606
36 811
845
505 380
50 547
6 719
649 002
Boisements lâches
16 229
1 848
10 652
0
2 977
1 266
44
33 016
234 191
11 466
53 149
1 038
513 019
56 717
7 571
877 151
TOTAL
Tableau 2-3
Types regroupés
Types détaillés utilisés en cartographie
Futaie de hêtre
Futaie de hêtre (production)
Autres futaies feuillues
Futaie de chêne (production)
Futaie de chêne (protection)
Autres futaies de feuillus (production)
Autres futaies de feuillus (protection)
Futaie de pin sylvestre
Futaie de pin sylvestre (production)
Futaie de pin sylvestre (protection)
Autres futaies de conifères
Futaie de sapin ou d'épicéa (production)
Autres futaies de conifères (production)
Autres futaies de conifères (protection)
Reboisement de pin noir en plein
Reboisement de sapin ou épicéa en plein
Reboisement de douglas en plein
Reboisement d’autres conifères en plein
Mélanges de futaie et taillis
Futaie de feuillus mêlée de taillis (production)
Reboisement de douglas en bandes (feuillus prép.)
Reboisement de douglas en bandes (conifères prép.)
Reboisements d’autres conifères en bandes (feuillus prép.)
Reboisements d’autres conifères en bandes (conifères prép.)
Taillis de chêne
Taillis de chêne (production)
Taillis de chêne (protection)
Autres taillis
Taillis de hêtre (production)
Taillis de châtaignier (production)
Autres taillis (production)
Autres taillis (protection)
Châtaigneraie à fruits
Châtaigneraie à fruits (production)
Autres boisements morcelés
Boisement morcelé de feuillus (production)
Boisement morcelé de feuillus (protection)
Boisement morcelé de conifères (production)
Boisement morcelé de conifères (protection)
Grandes landes (type de lande)
Incultes et friches (type de lande)
Pelouse pastorale (type pastoral)
Type complémentaire (boisements épars)
Boisements lâches
Boisement lâche de feuillus (production)
Boisement lâche de feuillus (protection)
Boisement lâche de conifères (production)
Boisement lâche de conifères (protection)
Tableau 2-4
42
2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production
2.4.6.1.
Futaie de hêtre
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Fraction du
département
(%)
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
2 853
3 302
6 155
2,6
4,9
345 100
604 900
950 000
3,6
11,2
121,0
183,2
154,3
78,8
17,7
3,5
86,8
12,8
0,4
83,9
14,6
1,5
12 250
18 050
30 300
4,29
5,47
4,92
25
25
50
10,1
2,7
9,0
7,6
Surfaces
La surface boisée de production du type "Futaie de hêtre" figurant au tableau ci-dessus (6 155 ha) est située
pour 46 % en forêt soumise au régime forestier. Ce type est le moins répandu dans le département.
Elle comprend 260 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les futaies de hêtre sont situées pour plus du tiers dans la région "Aubrac" (39 % de la surface boisée de production du type), où elles sont le type le plus répandu (33 % de la surface boisée de production de la région). Le
surplus se situe principalement dans les régions "Lévézou", "Monts de Lacaune" et "Bordure Aubrac". Elles sont
absentes des régions "Avant-Causses du Quercy" et "Camarès".
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
43
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 75 %
Hêtre : 85 %
Divers : 15 %
Mélange de taillis et futaie : 11 %
Futaie :
Hêtre : 94 %
Chêne pédonculé : 6 %
Taillis :
Hêtre : 94 %
Chêne pédonculé : 6 %
Taillis simple : 14 %
Hêtre : 79 %
Bouleaux : 21 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare est supérieur à la moyenne du département. La production est nettement inférieure en forêt
soumise au régime forestier, mais supérieure en forêt privée.
*
44
2.4.6.2.
Autres futaies feuillues
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
790
40 008
40 798
17,4
1,7
110 300
6 282 100
6 392 400
24,5
4,2
139,6
157,0
156,7
79,2
13,7
7,1
87,2
11,1
1,7
87,1
11,2
1,7
4 700
198 800
203 500
5,95
4,97
4,99
15
224
239
3,9
18,5
4,6
4,3
Surfaces
La surface boisée de production du type "Autres futaies feuillues" figurant au tableau ci-dessus (40 798 ha) est
située presqu'uniquement en forêt privée.
Elle comprend 273 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les futaies de feuillus autres que le hêtre sont situées principalement dans la région "Ségala" (31 % de la surface
boisée de production du type) où elles sont aussi le type le plus représenté (30 % de la surface boisée de
production de la région). Elles tiennent une place très importante dans la région "Bordure Aubrac" avec 47 % de
la surface boisée de production de la région, qui ne représente pourtant que 18 % de la surface boisée de production du type. Il n'y en a pratiquement pas dans la région "Monts de Lacaune".
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
45
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 80 %
Chêne pédonculé : 30 %
Chêne rouvre : 25 %
Hêtre : 16 %
Chêne pubescent : 14 %
Autres : 15 %
Mélange de taillis et futaie : 10 %
Futaie :
Châtaignier : 28 %
Chêne rouvre : 23 %
Chêne pubescent : 13 %
Frênes : 13 %
Autres : 23 %
Taillis :
Châtaignier : 33 %
Hêtre : 19 %
Chêne rouvre : 13 %
Noisetier : 10 %
Autres : 25 %
Taillis simple : 10 %
Châtaignier : 29 %
Chêne rouvre : 25 %
Chêne pubescent : 24 %
Chêne pédonculé : 12 %
Hêtre : 10 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare est supérieur à la moyenne du département, surtout en forêt privée. La production est du
même ordre que la moyenne.
*
46
2.4.6.3.
Futaie de pin sylvestre
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Fraction du
département
(%)
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
666
8 210
8 876
3,8
5,3
91 400
512 200
603 600
2,3
14,8
137,2
62,4
68,0
2,1
1,1
96,9
8,9
3,7
87,4
7,9
3,3
88,8
2 850
22 050
24 900
4,28
2,69
2,81
8
50
58
13,9
2,3
13,4
12,3
Surfaces
La surface boisée de production du type "Futaie de pin sylvestre" figurant au tableau ci-dessus (8 876 ha) est
située pour 8 % seulement en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 200 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans et 15 ha de coupes rases sans régénération.
Localisation
Les futaies de pin sylvestre sont situées presqu'uniquement dans la région des Grands Causses (94 % de la
surface boisée de production du type) où elles ne représentent cependant que 13 % de la surface boisée de
production de la région. Elles sont absentes des régions "Ségala", "Avant-Causses du Quercy", "Camarès" et
"Basse-Châtaigneraie auvergnate".
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
47
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 94 %
Pin sylvestre : 95 %
Autres : 5 %
Mélange de taillis et futaie : 6 %
Futaie :
Pin sylvestre : 100 %
Taillis :
Chêne pubescent : 100 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production en forêt privée, c'est à dire sur l'essentiel de la surface, sont de valeurs très
faibles.
*
48
2.4.6.4.
Autres futaies de conifères
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
7 408
16 765
24 173
10,3
1,5
846 000
2 122 300
2 968 300
11,4
6,8
114,2
126,6
122,8
8,2
6,9
84,9
10,0
3,5
86,5
9,5
4,4
86,1
67 150
192 900
260 050
9,06
11,51
10,76
88
125
213
6,6
23,6
6,2
6,0
Surfaces
La surface boisée de production du type "Autres futaies de conifères" figurant au tableau ci-dessus (24 173 ha)
est située pour 31 % en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 19 477 ha de reboisement presque uniquement en conifères de moins de 40 ans, soit 81 % de la
surface totale.
Localisation
Les futaies de conifères autres que le pin sylvestre sont situées pour leur plus grande part dans les régions
"Grands Causses", "Lévézou" et "Monts de Lacaune" où se trouvent respectivement 22 %, 21 % et 19 % de la
surface boisée de production du type. Ce type est le plus répandu dans les régions "Lévézou" et "Monts de Lacaune", où il occupe 31 % de la surface boisée de production.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
49
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 91 %
Douglas : 39 %
Pin noir d'Autriche : 18 %
Épicéa commun : 15 %
Autres : 28 %
Mélange de taillis et futaie : 6 %
Futaie :
Pin sylvestre : 37 %
Douglas : 32 %
Chêne rouvre : 11 %
Hêtre : 10 %
Chêne pédonculé : 10 %
Taillis :
Chêne rouvre : 30 %
Châtaignier : 20 %
Chêne pubescent : 16 %
Hêtre : 12 %
Autres : 22 %
Taillis simple : 3 %
Châtaignier : 45 %
Chêne pubescent : 23 %
Grands aulnes : 12 %
Hêtre : 20 %
Volume sur pied et production brute
Le volume sur pied est moyen mais la production à l'hectare est la plus élevée du département.
*
50
2.4.6.5.
Mélanges de futaie et taillis
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
1 858
16 658
18 516
7,9
2,3
166 000
1 897 800
2 063 800
7,9
7,8
89,3
113,9
111,5
9,2
37,5
53,3
70,7
20,3
9,0
65,8
21,6
12,6
11 950
76 300
88 250
6,43
4,58
4,77
37
119
156
7,5
8,0
6,2
6,4
Surfaces
La surface boisée de production du type "Mélanges de futaie et taillis" figurant au tableau ci-dessus (18 516 ha)
est située pour 10 % en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 4 214 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les mélanges de futaie et taillis sont situées pour la plus grande part dans la région "Ségala" (29 % de la surface
boisée de production du type). Le surplus est réparti dans toutes les régions, mais il n'y en a pratiquement pas
dans l'Aubrac ni les Avant-Causses du Quercy.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
51
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 56 %
Chêne pubescent : 20 %
Chêne pédonculé : 19 %
Chêne rouvre : 17 %
Châtaignier : 14 %
Autres : 30 %
Mélange de taillis et futaie : 30 %
Futaie :
Chêne pédonculé : 23 %
Hêtre : 15 %
Pin laricio : 11 %
Douglas : 10 %
Autres : 41 %
Taillis :
Châtaignier : 31 %
Hêtre : 18 %
Chêne rouvre : 16 %
Chêne pubescent : 15 %
Chêne pédonculé : 15 %
Autres : 5 %
Taillis simple : 14 %
Chêne pubescent : 33 %
Châtaignier : 30 %
Hêtre : 30 %
Autres : 7 %
Volume sur pied et production brute
Les valeurs sont du même ordre de grandeur que les moyennes pour le département.
*
52
2.4.6.6.
Taillis de chêne
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
1 390
35 080
36 470
15,6
2,0
99 700
2 319 100
2 418 800
9,3
7,0
71,7
66,1
66,3
15,9
83,5
0,6
46,5
51,4
2,1
45,2
52,8
2,0
5 000
85 600
90 600
3,60
2,44
2,49
13
187
200
6,7
8,2
6,7
6,4
Surfaces
La surface boisée de production du type "Taillis de chêne" figurant au tableau ci-dessus (36 470 ha) est située
pour 4 % seulement en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 34 ha de coupe rase sans régénération.
Localisation
Les taillis de chêne sont situés pour la moitié dans la région des Grands Causses (50 % de la surface boisée de
production du type) où ils sont, avec 29 % de la surface boisée de production de la région, le type le plus représenté. Tel est également le cas dans la région "Camarès" (23 % de la surface boisée de production du type et 34
% de celle de la région). Il n'y en a pas dans l'Aubrac ni sa bordure.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
53
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 28 %
Chêne pubescent : 65 %
Chêne pédonculé : 16 %
Chêne rouvre : 10 %
Autres : 9 %
Mélange de taillis et futaie : 9 %
Futaie :
Chêne pubescent : 63 %
Pin sylvestre : 30 %
Autres : 7 %
Taillis :
Chêne pubescent : 86 %
Châtaignier : 13 %
Autres : 1 %
Taillis simple : 63 %
Chêne pubescent : 88 %
Autres : 12 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production sont très inférieurs à la moyenne du département.
*
54
2.4.6.7.
Autres taillis
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
2 538
17 737
20 275
8,7
3,9
272 600
1 649 100
1 921 700
7,4
6,8
107,4
93,0
94,8
33,1
60,6
6,3
51,4
42,5
6,1
48,8
45,0
6,2
8 850
69 600
78 450
3,49
3,92
3,87
24
103
127
6,4
7,1
7,3
6,9
Surfaces
La surface boisée de production du type "Autres taillis" figurant au tableau ci-dessus (20 275 ha) est située pour
13 % en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 167 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les taillis autres que de chêne pur sont situés en grande majorité dans la région des Grands Causses (35 % de la
surface boisée de production du type). Le surplus se situe principalement dans les régions "Ségala" (16 %),
"Monts de Lacaune" (14 %) et "Basse-Châtaigneraie auvergnate" (13 %).
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
55
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 26 %
Chêne rouvre : 26 %
Chêne pubescent : 25 %
Chêne pédonculé : 21 %
Hêtre : 10 %
Autres : 18 %
Mélange de taillis et futaie : 26 %
Futaie :
Châtaignier : 35 %
Pin sylvestre : 24 %
Chêne pubescent : 11 %
Chêne pédonculé : 10 %
Hêtre : 10 %
Autres : 10 %
Taillis :
Châtaignier : 54 %
Chêne pubescent : 27 %
Hêtre : 10
Autres : 9 %
Taillis simple : 48 %
Hêtre : 31 %
Châtaignier : 30 %
Chêne pubescent : 29 %
Autres : 10 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production sont un peu plus faibles que les moyennes du département.
*
56
2.4.6.8.
Châtaigneraie à fruits
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Fraction du
département
(%)
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
10
15 595
15 605
6,7
2,6
Volume total sur pied (m³)
1 000
1 988 000
1 989 000
7,6
8,2
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
100,0
127,5
127,5
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
37,5
11,3
51,2
75,6
22,9
1,5
75,6
22,9
1,5
Production totale (m³/an)
100
75 850
75 950
10,00
4,86
4,87
2
86
88
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
7,8
6,9
7,7
7,3
Surfaces
La surface boisée de production du type "Châtaigneraie à fruits" figurant au tableau ci-dessus (15 605 ha) est
presqu'uniquement située en forêt privée.
Elle comprend 395 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les châtaigneraies à fruits sont situées pour l'essentiel dans les régions "Basse-Châtaigneraie auvergnate" et
"Ségala" (respectivement 29 % et 28 % de la surface boisée de production du type). Elles sont entièrement absentes ou presque du Lévézou, de l'Aubrac, des Grands Causses, des Avant-Causses du Quercy et des Monts
de Lacaune.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
57
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 44 %
Châtaignier : 57 %
Chêne pédonculé : 11 %
Hêtre : 11 %
Autres : 21 %
Mélange de taillis et futaie : 36 %
Futaie :
Châtaignier : 67 %
Chêne pédonculé : 14 %
Autres : 19 %
Taillis :
Châtaignier : 92 %
Autres : 8 %
Taillis simple : 20 %
Châtaignier : 86 %
Autres : 14 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production sont de l'ordre de grandeur des moyennes du département pour les forêts
privées. La surface en forêt soumise est trop réduite pour que les estimations soient significatives.
*
58
2.4.6.9.
Autres boisements morcelés
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Fraction du
département
(%)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
121
46 973
47 094
20,1
2,6
15 700
6 187 800
6 203 500
23,8
5,7
129,8
131,7
131,7
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
82,3
13,4
4,3
84,8
9,5
5,7
84,8
9,5
5,7
Production totale (m³/an)
800
222 450
223 250
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
6,61
4,74
4,74
3
265
268
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
5,1
20,3
5,3
4,6
Surfaces
La surface boisée de production du type "Autres boisements morcelés" figurant au tableau ci-dessus
(47 094 ha) est située presqu'uniquement en forêt privée. Ce type est en surface le plus important du département.
Elle comprend 1 215 ha de reboisement de moins de 40 ans.
Localisation
Les boisements morcelés d'essences autres que le châtaignier sont situées en majorité dans la région du Ségala
(24 % de la surface boisée de production du type), où ils ne représentent cependant que 26 % de la surface
boisée de production inventoriée. Le surplus se situe principalement dans les régions "Basse-Châtaigneraie
auvergnate" et "Grands Causses" dont chacune comporte 15 % de la surface boisée de production du type. Ce
type est avec 30 % de la surface boisée de production de la région le plus répandu dans la "Basse-Châtaigneraie
auvergnate". Les boisements morcelés sont présents dans toutes les régions.
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
59
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 74 %
Chêne pédonculé : 32 %
Chêne pubescent : 18 %
Hêtre : 15 %
Châtaignier : 12 %
Autres : 23 %
Mélange de taillis et futaie : 10 %
Futaie :
Chêne pédonculé : 34 %
Chêne pubescent : 18 %
Châtaignier : 17 %
Autres : 31 %
Taillis :
Châtaignier : 36 %
Noisetier : 19 %
Chêne pédonculé : 14 %
Chêne pubescent : 13 %
Autres : 18 %
Taillis simple : 16 %
Chêne pubescent : 48 %
Frênes : 12 %
Chêne pédonculé : 11 %
Autres : 29 %
Volume sur pied et production brute
Les valeurs sont légèrement supérieures aux moyennes. Il s'agit souvent de peuplements situés au voisinage
d'exploitations agricoles, sur des terres de qualité comparable.
*
60
2.4.6.10. Boisements lâches
Résultats principaux en surfaces et volumes
Forêts
Forêts
Forêts
soumises
privées
Toutes propriétés
Fraction du
département
(%)
Total
Résultats
Surface boisée
de production (ha)
Volume total sur pied (m³)
Volume à l'hectare
sur pied (m³/ha)
Fraction du volume en
- feuillus de futaie
- feuillus de taillis
- conifères (%)
Production totale (m³/an)
Production à l'hectare
(m³/ha/an)
Nombre de placettes
inventoriées (y compris non
boisées)
1/2 intervalle
de confiance
à 68 %
659
15 570
16 229
6,9
5,3
22 500
544 600
567 100
2,2
11,7
34,1
35,0
34,9
27,2
34,7
38,1
42,4
36,7
20,9
41,8
36,7
21,5
1 000
25 650
26 650
1,52
1,65
1,64
10
85
95
10,5
2,4
12,4
11,1
Surfaces
La surface boisée de production du type "Boisements lâches " figurant au tableau ci-dessus (16 229 ha) est
située pour 4 % seulement en forêt soumise au régime forestier.
Elle comprend 221 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans.
Localisation
Les boisements lâches sont situés pour leur très grande majorité dans la région des Grands Causses (71 % de la
surface boisée de production du type) où, avec 18 % de la surface boisée de production, il est le deuxième en
importance. Le surplus se trouve principalement dans la région "Camarès" (10 % de la surface boisée de production du type).
Tableaux à consulter : 12 et 12.1
61
Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement
prépondérante
Futaie : 46 %
Pin sylvestre : 48 %
Chêne pubescent : 27 %
Autres : 25 %
Mélange de taillis et futaie : 3 %
Futaie :
Pin sylvestre : 49 %
Chêne pubescent : 40 %
Autres : 11 %
Taillis :
Chêne pubescent : 100 %
Taillis simple : 51 %
Chêne pubescent : 87 %
Autres : 13 %
Volume sur pied et production brute
Le volume à l'hectare et la production sont très faibles, ce qui correspond à la nature de ces peuplements caractérisés par un couvert inférieur à 40 %.
*
2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande
2.4.7.1.
Types regroupés de lande
Les résultats concernant les terrains d'usage lande sont donnés dans les tableaux 4.1 à 4.3 du chapitre 4.
Ainsi qu'il a déjà été exposé, des placettes circulaires où l'usage est la lande se trouvent dans des zones qui sont
des éléments d'un type de formation végétale autre qu'un type de lande.
Le Tableau 2-5 de la page 63 indique les correspondances entre les types de lande portés dans la première
colonne du tableau 4.1 du chapitre 4 et les types détaillés de formation végétale utilisés en photo-interprétation.
2.4.7.2.
Autres classifications des landes
Lors de la photo-interprétation des placettes circulaires, les points où l'usage du sol est la lande ont fait l'objet d'un
classement de façon à distinguer les landes associées à des forêts de protection.
Des opérations de terrain analogues à celles qui ont été mentionnées au § 2.4.5 pour les placettes d'usage
"formation boisée de production" ont été effectuées sur un échantillon des points d'usage "lande" examinés en
photo-interprétation, à condition que ces points ne soient pas des landes associées à des forêts de protection et
que le type détaillé de formation végétale ne soit pas le type complémentaire (agricole cultivé, eau improductif).
La surface concernée est de 52 553 ha.
Ces landes ont été classées, par observation au sol sur des placettes de 20 ares, suivant deux séries de critères :
62
Types de lande du chapitre 4
Types détaillés de formation végétale
Vides forestiers
Futaie de chêne (production)
Futaie de chêne (protection)
Futaie de hêtre (production)
Autres futaies de feuillus (production)
Autres futaies de feuillus (protection)
Futaie de pin sylvestre (production)
Futaie de pin sylvestre (protection)
Futaie de sapin ou d'épicéa (production)
Autres futaies de conifères (production)
Autres futaies de conifères (protection)
Reboisement de pin noir en plein
Reboisement de sapin ou épicéa en plein
Reboisement de douglas en plein
Reboisement d’autres conifères en plein
Reboisement de douglas en bandes (feuillus prép.)
Reboisement de douglas en bandes (conifères prép.)
Reboisements d’autres conifères en bandes (f. prép.)
Reboisements d’autres conifères en bandes (c. prép.)
Futaie de feuillus mêlée de taillis (production)
Taillis de chêne (production)
Taillis de chêne (protection)
Taillis de hêtre (production)
Taillis de châtaignier (production)
Autres taillis (production)
Autres taillis (protection)
Landes associées à des boisements morcelés
Châtaigneraie à fruits (production)
Boisement morcelé de feuillus (production)
Boisement morcelé de conifères (production)
Landes associées à des boisements lâches
Boisement lâche de feuillus (production)
Boisement lâche de feuillus (protection)
Boisement lâche de conifères (production)
Boisement lâche de conifères (protection)
Grandes landes
Grande lande
Incultes et friches
Incultes et friches
Autres
Pelouse pastorale
Type complémentaire
Tableau 2-5
−
−
nature du terrain et pente ;
type écologique.
Les résultats de ces observations sont donnés dans les tableaux 4.2 et 4.3 du chapitre 4 respectivement, par région forestière.
Les critères de reconnaissance des types écologiques distingués sont détaillés ci-dessous.
Landes atlantiques ou montagnardes
−
Lande humide ou tourbeuse (Sphagnum, Molinia coerulea, Genista anglica) ;
63
−
Lande à fougère aigle, à dominante de Pteridium aquilinum ou Sarothamnus scoparius ;
−
Autres landes non sèches (Calluna vulgaris, Erica cinerea, Ulex sp., Genista pilosa, Genista
sagittalis, Vaccinium myrtillus, Senecio adonifolius, Arnica montana, etc.) ;
−
Lande assez sèche (Cytisus purgans).
Landes ou friches subméditerranéennes (y compris les causses)
−
Substrat calcaire (Eryngium campestre, Brachypodium pinnatum, Bromus erectus, Globularia vulgaris, Stipa pennata, etc.)
−
Substrat siliceux (Cistus salviaefolius, Erica scoparia, Calluna vulgaris)
−
Substrat marneux ou molassique (Coriara myrtifolia, Spartium junceum, Genista scorpius)
2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole
Les tableaux 1, 2 et 3 du chapitre 4 donnent les résultats disponibles concernant les terrains d'usage agricole.
Alors que les terrains boisés et les landes se répartissent dans les types détaillés de formation végétale qui leur
correspondent, les terrains agricoles sont cartographiés comme des types pastoraux (Cf. § 2.4.3.3, page 37) ou à
l'aide du type complémentaire où se trouvent à la fois les terrains agricoles cultivés, les terrains improductifs et les
surfaces en eau.
Sont inclus dans les terrains agricoles 1 038 ha de peupleraies. Les peupleraies n'ont pas fait l'objet de mesures
dendrométriques.
***
64
2.5. ESSENCES
2.5.1. Généralités
Les peuplements forestiers contiennent en général plusieurs essences en mélange et, pour chaque peuplement,
on peut définir une essence prépondérante. Si le peuplement a une structure forestière élémentaire de mélange
de futaie et de taillis, on peut définir une essence prépondérante pour la partie futaie et une essence prépondérante pour la partie taillis.
Lorsqu'une surface est rapportée à une essence, il s'agit de la surface sur laquelle cette essence est prépondérante, en convenant de ne prendre en compte dans les peuplements à structure de mélange de futaie et de taillis
que la partie de futaie.
2.5.2. Répartition par région forestière
Voir Tableau 2-6 pages suivantes.
Pour chaque essence, la première ligne donne la surface où elle est prépondérante (au sens du paragraphe précédent) dans chaque région et dans l'ensemble du département, et la seconde ligne la valeur relative par région.
Les deux dernières lignes du tableau donnent les mêmes renseignements pour le total des essences. La surface
de la première de ces deux lignes est donc la surface boisée de production effectivement boisée et accessible de
chaque région.
En comparant la deuxième ligne du tableau pour une essence donnée avec la deuxième ligne pour l'ensemble
des essences on peut juger de l'abondance relative de cette essence dans les différentes régions.
On constate ainsi que sont relativement abondants :
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
le chêne pédonculé dans le Ségala et la Basse-Châtaigneraie auvergnate ;
le chêne rouvre dans la Basse-Châtaigneraie auvergnate et la Bordure Aubrac ;
le chêne pubescent dans les Grands Causses et le Camarès ;
le hêtre dans l'Aubrac et le Ségala et les Monts de Lacaune ;
le châtaignier dans le Ségala et la Châtaigneraie auvergnate, haute et basse ;
le frêne dans le Ségala et les Monts de Lacaune ;
le pin sylvestre dans les Grands Causses ;
le pin laricio dans le Lévézou, le Camarès et les Monts de Lacaune ;
le pin noir d'Autriche dans les Grands Causses et les Monts de Lacaune ;
l'épicéa commun dans le Lévézou et les Monts de Lacaune ;
le douglas dans le Lévézou, les Monts de Lacaune et la Haute-Châtaigneraie auvergnate ;
2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure
2.5.3.1.
Généralités
La distinction des types de peuplement forestier repose essentiellement sur la composition en essences forestières et la structure, mais avec des regroupements d'essences plus ou moins larges (voir les définitions au §
2.4.3.1), et en considérant des ensembles qui peuvent atteindre plusieurs hectares.
65
Surface absolue et relative par région forestière et par essence prépondérante
Région forestière
Essence(s)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Autres feuillus
Lévézou
(ha)
Aubrac
Ségala
(ha)
(ha)
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
(ha)
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
3 016
172
14 236
1 117
636
400
7 955
0
1 194
4 688
33 414
(%)
9,0
0,5
42,7
3,3
1,9
1,2
23,8
0,0
3,6
14,0
100,0
(ha)
2 269
523
3 082
3 564
159
897
3 692
1 374
6 622
504
22 686
(%)
10,0
2,3
13,6
15,7
0,7
4,0
16,3
6,1
29,1
2,2
100,0
(ha)
586
0
6 812
29 645
8 242
15 717
553
2 814
121
0
64 490
(%)
0,9
0,0
10,6
45,9
12,8
24,3
0,9
4,4
0,2
0,0
100,0
(ha)
2 600
4 941
5 916
3 346
0
706
1 409
3 103
1 595
2 461
26 077
(%)
10,0
19,0
22,7
12,8
0,0
2,7
5,4
11,9
6,1
9,4
100,0
(ha)
546
0
8 764
1 436
239
2 334
8 022
1 807
4 014
3 303
30 465
(%)
1,8
0,0
28,8
4,7
0,8
7,7
26,3
5,9
13,2
10,8
100,0
(ha)
372
172
1 252
935
0
576
473
785
195
397
5 157
(%)
7,2
3,3
24,3
18,1
0,0
11,2
9,2
15,2
3,8
7,7
100,0
(ha)
96
403
240
763
0
257
1 253
150
390
1 397
4 949
(%)
1,9
8,1
4,8
15,4
0,0
5,2
25,4
3,0
7,9
28,3
100,0
Surface absolue et relative par région forestière et par essence prépondérante (suite)
Région forestière
Essence(s)
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
TOTAL
Lévézou
(ha)
Aubrac
Ségala
(ha)
(ha)
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
(ha)
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
911
258
117
16 343
0
804
54
43
378
1 230
20 138
(%)
4,5
1,3
0,6
81,1
0,0
4,0
0,3
0,2
1,9
6,1
100,0
(ha)
936
0
333
259
0
758
140
509
41
0
2 976
(%)
31,4
0,0
11,2
8,7
0,0
25,5
4,7
17,1
1,4
0,0
100,0
(ha)
60
0
0
3 560
71
495
2
547
0
0
4 735
(%)
1,3
0,0
0,0
75,1
1,5
10,5
0,0
11,6
0,0
0,0
100,0
(ha)
2 129
183
61
86
0
56
0
1 270
0
45
3 830
(%)
55,5
4,8
1,6
2,2
0,0
1,5
0,0
33,2
0,0
1,2
100,0
(ha)
1 934
115
2 002
737
183
1 299
766
1 894
897
1 543
11 370
(%)
17,0
1,0
17,6
6,5
1,6
11,4
6,7
16,7
7,9
13,6
100,0
(ha)
900
391
204
767
23
526
0
654
71
12
3 548
(%)
25,5
11,0
5,7
21,7
0,6
14,8
0,0
18,4
2,0
0,3
100,0
(ha)
16 355
7 158
43 019
62 558
9 553
24 825
24 319
14 950
15 518
15 580
233 835
(%)
7,0
3,1
18,4
26,7
4,1
10,6
10,4
6,4
6,6
6,7
100,0
Tableau 2-6
Ce tableau correspond aux tableaux 7(S) et 7(P) du chapitre 4 après regroupement des structures et des catégories de propriété.
En conséquence, même si la définition d'un type de peuplement forestier fait expressément référence à une essence, et même si le classement fait par photo-interprétation est sans aucune erreur, cette essence ne sera pas
prépondérante dans tous les peuplements qui ont été rattachés à ce type.
Inversement on a vu, dans l'analyse par type de peuplement forestier, que des essences variées pouvaient être
prépondérantes sur les éléments d'un même type.
La même remarque s'applique à la structure.
On a défini une essence prépondérante pour les parties en taillis des mélanges de taillis et de futaie, et donc une
surface des peuplements de structure mixte où chaque essence (feuillue) est prépondérante.
La répartition par type de peuplement forestier sera donnée pour les principales essences : chêne rouvre, chêne
pédonculé, chêne pubescent, hêtre, châtaignier, pin sylvestre, pin noir d'Autriche et épicéa commun.
La forme de la présentation oblige à indiquer toutes les estimations, même celles dont l'intervalle de confiance a
une amplitude élevée.
2.5.3.2.
Chêne pédonculé
Structure élémentaire
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Surface (ha)
Futaie
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
245
39
0
284
Autres futaies feuillues
9 859
347
510
10 716
Futaie de pin sylvestre
0
0
0
0
Autres futaies de conifères
0
135
0
135
Mélange de futaie et taillis
1 933
1 285
0
3 218
Taillis de chêne
1 618
0
171
1 789
Autres taillis
1 064
547
0
1 611
769
783
204
1 756
11 036
1 572
843
13 451
454
0
0
454
26 978
4 708
1 728
33 414
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
Total
Le chêne pédonculé se rencontre essentiellement en structure de futaie (81 %). Il est très répandu dans les boisements morcelés autres que de châtaignier.
68
2.5.3.3.
Chêne rouvre
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
372
0
0
372
8 201
890
1 064
10 155
Futaie de pin sylvestre
0
0
0
0
Autres futaies de conifères
146
152
56
354
Mélange de futaie et taillis
1 727
484
0
2 211
Taillis de chêne
1 019
0
1 963
2 982
Autres taillis
1 359
214
665
2 238
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
Total
379
213
0
592
2 860
430
240
3 530
252
0
0
252
16 315
2 383
3 988
22 686
Le chêne rouvre se rencontre principalement en structure de futaie (72 %) et forme plutôt des massifs que des
boisements morcelés.
2.5.3.4.
Chêne pubescent
Structure élémentaire
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Surface (ha)
Futaie
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
16
0
0
16
Autres futaies feuillues
4 730
524
993
6 247
Futaie de pin sylvestre
256
0
0
256
Autres futaies de conifères
177
0
180
357
Mélange de futaie et taillis
2 090
520
861
3 471
Taillis de chêne
6 703
2 004
20 164
28 871
Autres taillis
1 288
573
2 796
4 657
577
0
0
577
Autres boisements morcelés
6 357
843
3 625
10 825
Boisements lâches
1 949
222
7 042
9 213
24 143
4 686
35 661
64 490
Châtaigneraie à fruits
Total
Le chêne pubescent se rencontre majoritairement en structure de taillis (55 %).
69
2.5.3.5.
Hêtre
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
Futaie de hêtre
3 923
620
686
5 229
Autres futaies feuillues
5 127
363
438
5 928
Futaie de pin sylvestre
41
0
0
41
Autres futaies de conifères
297
143
34
474
Mélange de futaie et taillis
757
827
768
2 352
0
32
0
32
526
543
3 009
4 078
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
765
0
0
765
5 363
427
701
6 491
29
0
658
687
16 828
2 955
6 294
26 077
Boisements lâches
Total
Le hêtre est surtout prépondérant en futaie (65 %), mais il ne forme que rarement des peuplements purs (au
moins 75 % du couvert) car le type "futaie de hêtre" ne représente que 20 % de la surface où il est prépondérant.
2.5.3.6.
Châtaignier
Structure élémentaire
Type de peuplement
Surface (ha)
Futaie
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
Futaie de hêtre
0
0
0
0
Autres futaies feuillues
2 888
1 091
1 198
5 177
Futaie de pin sylvestre
0
0
0
0
Autres futaies de conifères
4
0
352
356
Mélange de futaie et taillis
2 697
1 436
482
779
Taillis de chêne
205
201
212
618
Autres taillis
275
1 851
2 892
5 018
Châtaigneraie à fruits
3 917
3 812
2 628
10 357
Autres boisements morcelés
4 071
775
638
5 484
547
0
211
758
13 343
8 212
8 910
30 465
Boisements lâches
Total
Le châtaignier est surtout prépondérant en futaie (44 %), mais cette majorité n'est que relative. Les châtaigneraies à fruits et autres boisements morcelés constituent la moitié de la surface où il est prépondérant.
70
2.5.3.7.
Pin sylvestre
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
Futaie de hêtre
0
0
0
0
Autres futaies feuillues
382
182
0
64
Futaie de pin sylvestre
7 870
570
0
8 440
Autres futaies de conifères
1 100
494
0
1 594
Mélange de futaie et taillis
86
75
0
161
Taillis de chêne
378
957
0
1 335
Autres taillis
167
1 269
0
1 436
0
120
0
120
Autres boisements morcelés
2 756
0
0
2 756
Boisements lâches
3 459
273
0
3 732
16 198
3 940
0
20 138
Châtaigneraie à fruits
Total
Le pin sylvestre est prépondérant surtout en futaie (80 %).
2.5.3.8.
Douglas
Structure élémentaire
Surface (ha)
Futaie
Type de peuplement
Mélange de
Taillis
Total
futaie et taillis
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
0
0
0
0
171
0
0
171
Futaie de pin sylvestre
0
0
0
0
Autres futaies de conifères
8 601
443
0
9 044
Mélange de futaie et taillis
863
573
0
1 436
Taillis de chêne
0
0
0
0
Autres taillis
0
0
0
0
Châtaigneraie à fruits
200
195
0
395
Autres boisements morcelés
324
0
0
324
0
0
0
0
10 159
1 211
0
11 370
Boisements lâches
Total
Le tableau ci-dessus montre surtout que le douglas a été introduit sur des parcelles assez importantes pour être
cartographiées comme des "futaies de conifères" et que l'importance des petites surfaces est assez réduite.
2.5.4. Répartition par classe d’âge
2.5.4.1.
Généralités
Les mesures d'âge faites sur les placettes d'inventaire au sol ne portent que sur l'essence prépondérante, ainsi
que sur le sapin lorsque l'épicéa est prépondérant et vice-versa. Elles sont en général représentatives de l'âge du
peuplement dans son ensemble.
Elles n'ont véritablement d'intérêt que pour les peuplements réguliers qui sont aussi en principe des peuplements
sensiblement équiennes : ce sont les futaies régulières et les taillis (taillis simples ou taillis des mélanges de futaie
et taillis), étant entendu qu'il s'agit ici de structures élémentaires.
Pour ces peuplements, la répartition de surfaces par classe d'âge est une donnée importante de l'aménagement
des forêts car elle conditionne la gestion future ; en particulier, ce n'est que lorsque les surfaces par classe d'âge
71
sont égales qu'un prélèvement égal à la production diminuée des pertes non récoltables est "normal" car il assure
à la fois un rendement soutenu et le maintien du capital.
Pour les feuillus, en raison de la dureté du bois, il est généralement impossible de mesurer avec précision, par
sondage à la tarière, l'âge des arbres de diamètre supérieur à 35 cm. Il est alors estimé. Il en est de même pour
certains conifères.
L'analyse par classe d'âge a pu ainsi être effectuée pour le chêne pédonculé, le chêne rouvre, le chêne pubescent, le hêtre, le châtaignier, le pin sylvestre et le douglas.
Les principaux résultats de cette analyse sont résumés ci-après. Les surfaces sont données pour l'ensemble du
département et des propriétés, par grande classe d'âge en pourcentage de la surface totale étudiée. Elles sont
comparées aux surfaces relatives correspondant à une répartition équilibrée pour un âge d'exploitation donné,
noté AE.
Les distributions des surfaces par classe d'âge, ainsi établies pour l'ensemble du département, ne s'appliquent
pas à des unités d'aménagement actuelles ni même envisageables, mais à des regroupements fictifs de peuplements discontinus très différents. Elles permettent cependant de faire ressortir de grandes tendances.
Lorsque le mode principal de renouvellement est la régénération naturelle, la surface occupée par les premières
classes d'âge peut ne pas refléter l'importance réelle de ce renouvellement. C'est en effet le plus souvent le peuplement adulte qui constitue la plus grande part du couvert, et c'est son âge qui est pris en compte.
2.5.4.2.
Chêne pédonculé en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 25 017 ha
25
20
15
10
5
0
0-19
2039
4059
6079
8099
100119
120139
140159
160
et
plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 160 ans
La répartition constatée est assez bien équilibrée si ce n'est le déficit dans les premières classes d'âge, c'est à
dire un défaut de régénération, sous réserve toutefois de la remarque du dernier alinéa du § 2.5.4.1.
72
2.5.4.3.
Chêne rouvre en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 14 784 ha
25
20
15
10
5
0
0-19
2039
4059
6079
8099
100119
120139
140159
160
et
plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 160 ans
Il y a défaut de régénération, ainsi qu'excès de bois d'âge moyen et élevé.
2.5.4.4.
Chêne pubescent en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 23 187 ha
25
20
15
10
5
0
0-19
2039
4059
6079
8099
100119
120139
140159
160
et
plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 160 ans
La répartition constatée est déséquilibrée par excès de surface dans les classes moyennes d'âge.
73
2.5.4.5.
Hêtre en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 15 212 ha
30
25
20
15
10
5
0
0-19
2039
4059
6079
8099
100119
120
et
plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 120 ans
La répartition constatée est fortement déséquilibrée par déficit dans les premières classes d'âge, c'est à dire
défaut de régénération, et excès important de gros bois. Mais le hêtre est une essence d'ombre qui se renouvelle
sous d'autres essences et les premières classes d'âge peuvent ne pas apparaître (Cf. dernier alinéa du § 2.5.3.5).
2.5.4.6.
Châtaignier en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 11 397 ha
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0-19
20-39
40-59
60-79
80-99
100 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 100 ans
Le châtaignier ayant été surtout traité en taillis, les surfaces portées sur l'histogramme ci-dessus sont principalement des futaies sur souche. La régénération est très réduite.
74
2.5.4.7.
Pin sylvestre en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 15 580 ha
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0-19
20-39
40-59
60-79
80 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 80 ans
Les peuplements de pin sylvestre sont relativement jeunes, mais la régénération est insuffisante.
2.5.4.8.
Douglas en futaie régulière
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 10 159 ha
60
50
40
30
20
10
0
0-19
20-39
40-59
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 60 ans
Ce graphique a surtout pour utilité de montrer que les reboisements n'ont été entrepris de manière importante que
depuis 40 ans. Les observations montrent par ailleurs un ralentissement dans la dernière décennie (voir tableau
8.2 du chapitre 4).
75
2.5.4.9.
Taillis
Taillis simple
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 59 944 ha
70
60
50
40
30
20
10
0
0à9
10 à 19
20 à 29
30 à 39
40 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 40 ans
Taillis en mélange avec futaie
Répartition par classe d'âge estimé
Surface : 31 530 ha
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0à9
10 à 19
20 à 29
30 à 39
40 et plus
Classe d'âge (ans)
Répartition réelle
Répartition théorique avec AE = 40 ans
Ces histogrammes font ressortir un vieillissement marqué du taillis, et un faible niveau d'exploitation.
76
2.6. RÉCOLTE
2.6.1. Estimations globales
Le prélèvement annuel opéré pour les coupes de bois peut être connu à partir de l'enquête annuelle de branche
(EAB) qui est la référence la plus courante sur ce sujet. Elle porte sur les volumes de bois commercialisés par
les exploitants forestiers titulaires d'une carte, sans prendre en compte l'auto-consommation, importante pour le
bois de chauffage, ni les exploitations directes par les agriculteurs.
D'après cette source (chapitre 3 ci-après), la moyenne annuelle des volumes de bois récoltés au cours des cinq
années précédant l'inventaire (1989-1993) a été de :
102 400 m3 sur écorce pour les feuillus, dont 18 750 m3 de bois de feu,
68 750 m3 sous écorce pour les conifères, soit l'équivalent de 75 600 m3 sur écorce.
La récolte totale est ainsi de 178 000 m3 de bois sur écorce dont 74 700 m3 de bois d'œuvre, soit 42 % du total.
La récolte de bois de chauffage commercialisé représente 11 % de la récolte totale.
Les travaux de l'Inventaire forestier national permettent de donner une autre estimation du prélèvement annuel.
On procède séparément pour les coupes rases et assimilées (coupes rases proprement dites, coupes totales des
interbandes dans les reboisements en bandes, coupes totales de l'étage dominant dans les peuplements à
plusieurs étages) et pour les autres coupes, dites partielles dans ce qui suit.
Les coupes rases et assimilées ont été estimées en reportant sur les photographies aériennes du troisième
inventaire les points qui avaient été visités au sol pour le deuxième inventaire et en recherchant ceux sur lesquels
une telle coupe a été pratiquée depuis les levers du deuxième inventaire. Le volume enlevé est estimé à partir du
volume sur pied et de l'accroissement annuel calculés au deuxième inventaire.
Les coupes partielles ont été estimées à partir du relevé des souches effectué sur les placettes visitées au sol
lors du troisième inventaire, en se limitant aux souches des arbres coupés depuis cinq ans au plus. L'estimation
est assez peu précise car elle est faite à partir d'un nombre de mesures beaucoup plus faible que pour le calcul
des volumes sur pied, des accroissements ou des productions brutes.
L'estimation faite est indépendante de la commercialisation des produits ou de son absence, mais ne prend en
compte que les arbres coupés en forêt.
Le volume des chablis et arbres morts récoltés là où il y a eu également coupe partielle pendant les cinq ans
précédant le passage de l'équipe d'inventaire est inclus dans le volume des arbres exploités.
Pour le département de l'Aveyron, cette estimation, en volume sur écorce, est de :
Essences
Coupes rases et assimilées
(m³)
Coupes partielles
(m³)
Coupe totale
(m³)
Feuillus
Conifères
108 379
81 377
59 990
63 855
168 369
145 232
Total
189 756
123 845
313 601
L'estimation de la récolte totale est donc très supérieure à celle que donne l'EAB, pratiquement égale au double
pour les conifères.
Par le même procédé que le volume récolté dans les coupes partielles, on estime le volume des arbres renversés (chablis) et des arbres qui meurent sur pied chaque année. Ce volume est, pour le département :
77
Essences
Chablis
(m³)
Arbres morts
(m³)
Total
(m³)
Feuillus
Conifères
15 677
1 569
75 163
3 117
90 840
4 686
Total
17 246
78 280
95 526
2.6.2. Répartitions diverses
Les relevés de l'Inventaire permettent de répartir l'estimation du volume coupé en fonction des catégories de
propriété, des essences, et des types de peuplement forestier. Les résultats sont donnés en valeur relative, par
rapport au volume total estimé de 313 601 m3.
Répartition par catégorie de propriété
Forêts soumises
Forêts privées
41 609 m³ soit 13 %
271 992 m³ soit 87 %
Une autre source de renseignements pour les forêts soumises au régime forestier est constituée par les statistiques de vente et de délivrance de l'Office national des forêts. En admettant qu'il s'écoule un délai moyen d'un an
entre la vente et l'exploitation, on retiendra les valeurs des volumes vendus de 1988 à 1992. La moyenne des
volumes estimés lors des martelages, houppiers et taillis non compris, est de 29 043 m3. Le volume de taillis est
de 3 746 m³. Les découpes utilisées par l'Office national des forêts sont supérieures à celles de l'IFN.
Le volume estimé par l'IFN est donc nettement supérieur à celui estimé par l'ONF.
Si l'on considère séparément les feuillus (taillis compris) et les conifères on obtient le tableau suivant :
Estimation
Feuillus (m³)
Conifères (m³)
ONF
18 646
14 143
IFN
23 977
17 632
L'écart relatif est voisin en ce qui concerne les feuillus (29 %) et les conifères (25 %).
Répartition par essence
L'examen de la répartition de l'estimation de la récolte par essence sera utilement complété par la comparaison
avec la production brute. Pour ce faire, malgré l'approximation soulignée plus haut dont sont entachées les valeurs absolues de l'estimation de la récolte par essence ce sont elles qui seront données.
78
Essence
Estimation de la récolte annuelle Production brute Taux de récolte
annuelle
(m³)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Autres feuillus
(%)
(m³)
(%)
32 169
18 176
26 173
47 453
26 808
10 265
7 325
10
6
8
15
9
3
2
129 500
95 000
146 500
132 500
151 500
32 100
81 000
25
19
18
36
18
32
9
168 369
54
768 100
22
Pin sylvestre
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
27 655
25 777
25 936
65 864
9
8
8
21
57 100
36 800
142 000
95 500
48
70
18
69
Total conifères
145 232
46
331 400
44
Total général
313 601
100
1 099 500
29
Total feuillus
Répartition par type de peuplement
Boisements morcelés autres que châtaigneraies à fruits
Futaies de conifères autres que le pin sylvestre
Futaies de feuillus autres que le hêtre
Autres types
34 %
28 %
15 %
23 %
TOTAL
100 %
***
79
3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE
Chapitre rédigé par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Midi-Pyrénées
Service régional de la forêt et du bois
Source :
Enquêtes annuelles de branches exploitation forestière et scierie - année 1993.
3.1. EXPLOITATION FORESTIÈRE
(Voir tableau A)
Les entreprises :
En 1993, 62 entreprises ayant leur siège social dans l’Aveyron et 14 entreprises extérieures au département, ont
eu une activité dans ce département.
Le nombre de salariés permanents employés dans les entreprises d’exploitation forestière de l’Aveyron était de
41.
3.1.1. Production de bois d’œuvre
En 1993, la production de 81 300 m³ de bois d’œuvre correspond à 56 % de la production totale (œuvre + industrie) et est composée pour 53 % de grumes de feuillus et pour 47 % de grumes de conifères.
Répartition par essence :
Part de la production
départementale
(%)
Part de la production
régionale
(%)
12 300
12 200
5 200
11 700
1 400
15,1
15,0
6,4
14,4
1,7
13,3
16,3
18,1
7,9
5,4
épicéa-sapin
douglas
pin sylvestre
autres conifères
12 200
14 000
6 800
5 500
15,0
17,2
8,4
6,8
6,7
40,2
50,4
12,3
Total toutes essences
81 300
100,0
12,6
ESSENCES
Production B.O.
départementale
(mètres cubes de bois rond)
Feuillus :
−
−
−
−
−
chêne
hêtre
châtaignier
peuplier
divers
Conifères
−
−
−
−
S’il représente globalement 1/8 de la ressource régionale en grumes B.O., l’Aveyron est mieux placé pour les
résineux, particulièrement avec le douglas et le pin sylvestre, qui atteignent respectivement 40 % et 50 % de la
ressource de Midi-Pyrénées.
80
Indications de destination : sur la base de la dernière étude des flux de bois de 1988, selon les essences, les
volumes exploités se ventilaient comme suit :
−
chêne :
96 % en Midi-Pyrénées, 2 % en Aquitaine, 2 % en Languedoc-Roussillon,
−
hêtre :
90 % en Midi-Pyrénées, 3 % en Languedoc-Roussillon, 7 % dans les
régions de l’Ouest et du Centre,
−
châtaignier :
99 % en Midi-Pyrénées, 1 % en Languedoc-Roussillon,
−
peuplier :
71 % en Midi-Pyrénées, 14 % en Languedoc-Roussillon, 15 % étaient
exportés en Espagne,
−
épicéa-sapin :
100 % en Midi-Pyrénées,
−
douglas :
pas de chiffres significatifs,
−
pin sylvestre :
100 % en Midi-Pyrénées
3.1.2. Production de bois d’industrie
Cette production correspond à 44 % de la production totale (œuvre + industrie) et est composée pour 51 % de
feuillus et pour 49 % de conifères.
67 % des bois d’industrie récoltés restent dans la Région Midi-Pyrénées, pour alimenter les usines papetières
CDRA à SAINT-GAUDENS (31), LEDAR à SAINT-GIRONS (09), ISOREL à LABRUGUIÈRE (81), 33 % vont
dans le sud-est à l’usine CDRA de TARASCON SUR RHÔNE.
Ils sont utilisés essentiellement pour la fabrication de la pâte à papier (CDRA Saint-Gaudens, LEDAR Saint-Girons, CDRA Tarascon sur Rhône) et des panneaux de fibres et de particules (ISOREL Labruguière).
3.2. LES SCIERIES
(Voir tableau B)
Les entreprises :
57 scieries étaient en activité au 31 décembre 1993. Elles ont employé 140 personnes. La concentration par
réduction du nombre d’entreprises (- 29) s’est accompagnée de la création de 25 emplois permanents.
Sur ces 57 scieries :
−
−
−
−
30 ont eu une production annuelle de sciages inférieures à 500 m³,
13 une production comprise entre 500 et 1 000 m³,
8 une production comprise entre 1 000 et 4 000 m³,
6 une production supérieure à 4 000 m³.
La production des scieries :
La production des sciages en 1993 s’élevait à 60 600 m³, selon la répartition ci-après :
−
−
−
−
44 % : sciages de feuillus,
53 % : sciages de conifères,
2 % : sciages de bois tropicaux,
1 % : bois sous rails.
81
Destination géographique des sciages feuillus :
Sur la base de l’étude des flux de bois en 1988, 98 % de ces sciages étaient utilisés en Midi-Pyrénées, alors que
le taux n’était que de 30 % en 1981.
Les destinations des sciages varient peu suivant les essences :
−
chêne :
96 % en Midi-Pyrénées,
−
hêtre :
100 % en Midi-Pyrénées,
−
châtaignier :
100 % en Midi-Pyrénées
−
peuplier :
pas de chiffres connus,
−
frêne, merisier, autres feuillus :
100 % utilisés en Midi-Pyrénées.
Sciages de conifères :
Ces sciages sont constitués essentiellement de sapin, de pin sylvestre et de douglas :
−
sapin :
95 % en Midi-Pyrénées, 4 % en Auvergne, 1 % en Languedoc-Roussillon,
−
pin sylvestre :
81 % en Midi-Pyrénées, 19 % en Languedoc-Roussillon,
−
douglas :
36 % en Midi-Pyrénées, 64 % en Languedoc-Roussillon.
Utilisation des produits de scierie :
Selon leur utilisation, en 1988 ces produits se ventilaient de la manière suivante :
PRODUITS
FEUILLUS
Emballage-caisserie (palette)
Charpente-construction
Menuiserie
Ameublement
Utilisations diverses
RÉSINEUX
21,7 %
7,2 %
23,5 %
44,9 %
2,7 %
33,1 %
42,0 %
16,0 %
0%
8,9 %
Total en pourcentage
100,0 %
100,0 %
Total en volume (mètres cubes sciés)
22 460
21 846
N.B. : Les pourcentages d’utilisation ou de destination des bois ou des sciages donnés aux § I et II ne doivent
être considérés que comme des indicateurs résultant d’une enquête déjà ancienne.
3.3. INDUSTRIES DE SECONDE TRANSFORMATION
De nombreuses entreprises spécialisées dans le travail mécanique du bois et de l’ameublement sont implantées
dans le département de l’Aveyron.
Sur la base des enquêtes industrielles 1986 et 1989, on peut estimer que 45 entreprises classées parmi les plus
importantes emploient 1 550 salariés.
82
3.4. STRUCTURE DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE PRIVÉE
Le tableau ci-dessous donne la répartition, par classe de surface, des propriétés privées (nombre en centaines,
surface en milliers d’hectares).
Moins de 1 ha
1 à 3,99 ha
4 à 24,99 ha
25 à 49,99 ha
50 à 99,99 ha
100 ha et plus
Nombre
Surface
Nombre
Surface
Nombre
Surface
Nombre
Surface
Nombre
Surface
Nombre
245
9,8
200
44,4
109
96,4
6
21,1
1,9
15,3
0,7
ENSEMBLE
Surface Nombre Surface
18
563
N.B. : Ces résultats sont issus de l’enquête statistique sur les structures économiques de la sylviculture
(E.S.S.E.S. 1976-1979) redressés suivant les surfaces IFN 1981 ; il s’agit d’ordres de grandeur approximatifs.
TABLEAU 1
PRODUCTION DES EXPLOITATIONS FORESTIÈRES
(unité : mètre cube de bois rond)
Feuillus sur écorce
Conifères sous écorce
Moyenne Moyenne
84-87
88-90
1991
1992
1993
BOIS D'OEUVRE
Chêne
Hêtre
Peuplier
Divers
12 400
8 900
8 700
6 600
13 800
10 000
12 400
8 700
12 800
7 100
10 000
8 700
12 800
7 000
8 800
7 400
12 300
12 200
11 700
6 600
TOTAL feuillus
36 600
44 900
38 600
36 000
42 800
Sapin-Épicéa
Autres conifères
8 900
10 200
11 500
13 900
12 200
10 200
17 100
14 700
17 000
26 300
TOTAL conifères
19 100
27 300
26 200
30 900
38 500
TOTAL BOIS D'OEUVRE
55 700
72 200
64 800
66 900
81 300
BOIS D'INDUSTRIE
Trituration feuillus
Trituration conifères
Autres BI feuillus
Autres BI conifères
204 700
156 800
3 900
6 100
46 900
39 500
500
300
40 700
39 000
0
300
40 500
42 700
1 200
600
32 700
31 200
0
0
TOTAL FEUILLUS
208 600
47 400
40 700
41 700
32 700
TOTAL CONIFÈRES
162 900
39 800
39 300
43 300
31 200
TOTAL BOIS D'INDUSTRIE
371 500
87 200
80 000
85 000
63 900
45 500
16 900
26 800
29 700
3 500
BOIS DE FEU COMMERCIALISÉ
83
205
TABLEAU 2
PRODUCTION DES SCIERIES
(unité : mètre cube de bois scié)
Moyenne Moyenne
84-87
88-90
1991
1992
1993
SCIAGES
Chêne
Hêtre
Peuplier
Divers
9 000
2 500
6 500
4 200
8 100
2 300
7 100
6 900
8 700
2 400
7 200
6 600
8 600
2 200
5 100
6 000
8 300
2 200
11 200
4 900
22 200
24 400
24 900
21 900
26 600
9 900
8 100
12 400
10 100
14 400
12 800
17 300
16 200
14 300
17 600
TOTAL conifères
18 000
22 500
27 200
33 500
31 900
Sciages tropicaux
1 600
900
800
1 200
1 300
TOTAL SCIAGES
41 800
47 800
52 900
56 600
59 800
1 100
0
200
400
0
100
600
0
100
800
0
200
800
0
0
43 100
48 300
53 600
57 600
60 600
TOTAL feuillus
Sapin-Épicéa
Autres conifères
Traverses chêne hêtre
Traverses conifères
Appareils de voies
TOTAL SCIAGES ET BOIS SOUS
RAIL
CHUTES DE SCIERIE
Trituration
Autres utilisations
TOTAL chutes de scierie
7 200
3 500
10 300
2 800
20 200
3 500
21 200
3 300
21 000
2 100
10 700
13 100
23 700
24 500
23 100
***
84
4. PRINCIPAUX TABLEAUX DE RÉSULTATS
4.1. PRÉSENTATION DES TABLEAUX
Les principaux résultats sont fournis sous forme de tableaux standards, qui constituent l'essentiel du présent
chapitre. Les chapitres 2 et 5 contiennent eux-même de nombreux tableaux.
Ils donnent principalement des résultats globaux de surfaces, volumes et accroissements pour les formations
boisées.
Tous ces tableaux sont dressés à partir des résultats des observations faites par interprétation de photographies
aériennes et de ceux des mesures exécutées sur le terrain.
Ces résultats détaillés sont enregistrés dans une base informatique de données gérée par un service spécialisé
de l'Inventaire forestier national, la Cellule d'évaluation de la ressource.
Les tableaux de la présente brochure ne constituent qu'un échantillon de ce qui peut être calculé à partir des informations qu'a recueillies l'Inventaire forestier national lors des trois premiers inventaires du département de l'Aveyron.
On peut obtenir d'autres résultats en s'adressant à la Cellule d'évaluation de la ressource dont l'adresse est donnée ci-dessous :
Inventaire forestier national
CER
B.P. 1001
Maurin
34971 LATTES CEDEX
Téléphone :
Télécopie :
67 07 80 86
67 27 64 06 ou 67 07 80 90
Le lecteur trouvera au chapitre 7 (annexes) :
−
−
−
§ 7.2, le lexique des principaux termes utilisés ;
§ 7.3, les précautions à observer dans l'utilisation des résultats ; il est vivement conseillé de
s'y reporter ;
§ 7.4, la liste des essences forestières mentionnée au § 2.1.
4.2. CALENDRIER
L'étude préalable du département de l'Aveyron, comportant la délimitation des régions forestières et la définition
de types de formation végétale, avait été réalisée à l'occasion du premier inventaire en 1972.
Les régions forestières ont été modifiées pour l'exécution du deuxième inventaire, pour assurer la concordance
avec les départements voisins. Il n'y a pas eu de changement pour le troisième inventaire dans les limites ou
appellations. La numérotation a été revue.
Les types de formation végétale étaient définis de manière un peu différente au deuxième inventaire par rapport
au premier, dans un souci d'harmonisation aux niveaux régional et national. Au troisième inventaire ils ont subi à
85
nouveau quelques modifications. En particulier on a distingué, au stade de la photo-interprétation, des types
séparés pour les reboisements en plein, d’une part, en bande ou en layons, d’autre part, et suivant l'essence
introduite.
La couverture photographique a été exécutée pour la plus grande part en 1990 (quelques photographies ont été
prises en 1991) au format 24 x 24 cm, à l'échelle approximative de 1/17 000, sur émulsion infrarouge couleur.
L'interprétation des clichés s'est effectuée entre janvier 1992 et août 1993 (travaux cartographiques et examen de
l’échantillon de première phase, Cf. § 2.1).
Les mesures au sol, sur un échantillon réparti dans les bois et forêts et les landes, avec vérification de l'usage du
sol sur des terrains agricoles et improductifs, ont été effectuées de janvier à décembre 1994. L’inventaire des
haies, des alignements et des arbres forestiers épars n’a pas été fait.
L'exploitation des données brutes de terrain a été réalisée par le Centre de traitement informatique de l'IFN, à
Nancy, au deuxième trimestre de 1995.
4.3. ÉCHANTILLONS UTILISÉS
L'interprétation de l'échantillon de première phase de l'inventaire général (usage du sol et formations boisées de
production) a porté sur 21 823 points.
6 211 se trouvaient dans des formations boisées de production et 1 499 dans des landes.
Pour la vérification au sol de la photo-interprétation (échantillon de deuxième phase) et les mesures dendrométriques (échantillon de troisième phase) il a été utilisé les nombres suivants d'unités de sondage :
1 574 placettes circulaires en formation boisée de production ;
402 placettes circulaires en landes, friches et certains terrains agricoles et improductifs.
Les corrections effectuées pendant les opérations de deuxième phase sur le terrain ont réduit le nombre de placettes circulaires en formation boisée de production à 1 494. C’est celui qui apparaît au troisième tableau du
§ 2.2.
4.4. PRÉCISION DES RÉSULTATS
Le calcul des intervalles de confiance des résultats obtenus après l'échantillonnage réalisé au cours des trois
phases de l'inventaire tient compte notamment des corrections intervenues dans les résultats de la photo-interprétation en fonction des contrôles sur le terrain, et des variances d'échantillonnage sur photographie et au sol.
Ce calcul a donné les résultats ci-après pour l'intervalle de confiance au seuil de 67 % (deux tiers) concernant les
surfaces, volumes et accroissements totaux et par catégorie de propriété des formations boisées de production.
Propriété
Domaniale
Soumise non domaniale
Surface (ha)
Volume (m³)
Tableau N° 2
Tableau N° 10
10 309 ±
123
7 984 ±
208
1 206 500 ± 100 000
763 800 ±
Accroissement (m³)
Tableau N° 11
59 800 ±
6 500
57 200
45 950 ±
3 300
Privée
215 898 ± 2 050
24 107 900 ± 590 800
902 850 ±
22 500
Total
234 191 ± 2 060
26 078 200 ± 602 500
1 008 600 ±
23 700
86
Les surfaces des terrains soumis au régime forestier étant déterminées par planimétrage à partir de contours
fournis par l'Office national des forêts, les intervalles de confiance indiqués en ce qui les concerne sont relatifs
aux seules formations boisées de production qui en font partie.
Les volumes et accroissements étant calculés à partir des valeurs correspondantes à l'unité de surface sur les
échantillons, il est tenu compte de la composante attribuable à la variance des superficies dans le calcul des intervalles de confiance qui les concernent.
REMARQUE IMPORTANTE
En raison des arrondis effectués, les valeurs de certaines grandeurs peuvent être légèrement différentes d'un tableau à l'autre.
87
4.5. TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE
12
Tableau 1
Répartition du territoire selon l'utilisation du sol
Surface
Utilisation du sol
(ha)
Formations boisées
Landes
Terrains agricoles
Eaux
Terrains improductifs
TOTAL
88
(%)
245 657
28,0
53 149
6,0
514 057
58,6
7 571
0,9
56 717
6,5
877 151
100,0
12
Tableau 2
Répartition du territoire selon l'utilisation du sol
et la catégorie de propriété
Terrains soumis au régime forestier
Utilisation du sol
Domaniaux
(ha)
Communaux
et assimilés
(ha)
Terrains non
soumis au
régime forestier
Total
(= privés)
(ha)
(ha)
A . Terrains non boisés
. Terrains agricoles (1)
. Landes
. Eaux
. Improductifs
TOTAL PAR CATÉGORIE
DE PROPRIÉTÉ - A -
234
244
40
351
170
160
0
290
513 653
52 745
7 531
56 076
514 057
53 149
7 571
56 717
869
620
630 005
631 494
10 280
7 984
200 064
218 328
0
0
6 932
6 932
29
0
8 902
8 931
10 309
7 984
215 898
234 191
392
598
10 476
11 466
10 701
8 582
226 374
245 657
11 570
9 202
856 379
877 151
B . Terrains boisés
Formations
boisées de production
. Forêts
. Boqueteaux
. Bosquets
TOTAL
Autres formations boisées
TOTAL PAR CATÉGORIE
DE PROPRIÉTÉ - B -
TOTAL A + B
20 772
Taux de boisement B/(A+B)
28,0%
(1) Sont comprises dans les terrains agricoles les formations arborées suivantes :
- peupleraies
surface
1 038 ha
89
12
Tableau 3
Répartition du territoire par grande catégorie d'utilisation du sol et taux de boisement des régions forestières
Toutes propriétés
Formations boisées
Surface
totale
Terrains
agricoles
Landes
Eaux et
improductifs
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Lévézou
84 555
59 360
3 186
5 453
16 355
201
16 556
19,6
Aubrac
37 283
25 678
1 380
2 527
7 158
540
7 698
20,6
Ségala
209 651
146 447
4 020
14 598
43 019
1 567
44 586
21,3
Grands Causses
234 506
124 712
26 910
15 097
62 891
4 896
67 787
28,9
Avant-Causses du Quercy
43 962
28 575
1 176
4 480
9 553
178
9 731
22,1
Camarès
68 095
33 653
4 966
4 153
24 825
498
25 323
37,2
Basse-Châtaigneraie auvergnate
74 840
39 664
2 546
7 206
24 319
1 105
25 424
34,0
Monts de Lacaune
26 438
7 262
2 790
1 247
14 950
189
15 139
57,3
Bordure Aubrac
36 879
15 365
2 768
2 913
15 518
315
15 833
42,9
Haute-Châtaigneraie auvergnate
60 942
33 341
3 407
6 614
15 603
1 977
17 580
28,8
877 151
514 057
53 149
64 288
234 191
11 466
245 657
28,0
Région forestière
TOTAL
de production
(ha)
autres
(ha)
totales
(ha)
Taux de
boisement
(%)
N.B. Les surfaces ventilées à partir du tableau 7 sont celles des seules formations boisées de production, déduction faite de la surface des coupes rases de moins de 5
ans sans régénération (250 ha) et de celle des peuplements inaccessibles (106 ha).
4.6. TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES
91
12
Tableau 4.1
Landes
Surface par type de lande et région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Type de lande
Lévézou
(ha)
Aubrac
(ha)
Ségala
(ha)
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
(ha)
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
Vides forestiers
164
0
766
2 454
0
450
250
178
409
319
4 990
Landes associées à des boisements
morcelés
174
105
1 218
347
67
0
695
46
0
189
2 841
Landes associées à des boisements lâches
182
98
0
8 409
309
543
208
553
91
259
10 652
1 014
447
372
8 103
0
1 214
219
900
968
855
14 092
417
76
0
444
535
848
304
283
342
108
3 357
Autres
1 235
654
1 664
7 153
265
1 911
870
830
958
1 677
17 217
TOTAL
3 186
1 380
4 020
26 910
1 176
4 966
2 546
2 790
2 768
3 407
53 149
Grandes landes
Incultes et friches
12
Tableau 4.2
Landes
Surface par nature de terrain et région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Type de lande
Lévézou
(ha)
Aubrac
(ha)
Ségala
(ha)
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
Pente inférieure à 30 %
. Sol meuble
. Sol rocheux par place
. Sol entièrement rocheux
1 587
656
1 408
1 623
572
351
67
14 446
1 098
387
1 168
268
49
851
42
38
973
463
1 585
9 195
18 050
161
548
Pente supérieure à 30 %
. Sol meuble
. Sol rocheux par place
. Sol entièrement rocheux
Indéterminé
TOTAL
486
295
1 777
2 414
515
39
737
38
2 165
779
1 368
1 107
641
11 070
7 776
1 308
1 461
358
265
1 037
13 496
74
42
36
194
82
108
596
2 768
3 407
53 149
26
39
31
190
40
80
3 186
1 380
4 020
26 910
1 176
4 966
42
2 546
2 790
12
Tableau 4.3
Landes
Surface par type écologique et région forestière
Toutes propriétés
Région forestière
Type écologique
Lévézou
(ha)
Aubrac
(ha)
Ségala
(ha)
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
Landes atlantiques ou montagnardes
- Lande humide ou tourbeuse
- Lande à fougère aigle
- Autres landes non sèches
400
400
2 361
1 233
3 436
399
108
286
1 523
38
2 721
1 363
1 228
2 607
3 260
19 732
82
964
962
79
39
2 957
65
- Lande assez sèche
600
665
Landes ou friches subméditerranéennes
24 562
- Substrat calcaire
570
- Substrat marneux ou molassique
Indéterminé
TOTAL
1 098
267
- Substrat siliceux
760
219
26 639
1 082
1 349
241
811
26
39
31
190
40
80
3 186
1 380
4 020
26 910
1 176
4 966
2 546
2 790
82
108
596
2 768
3 407
53 149
4.7. TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION
4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences
12
Tableaux 5 et 6
Formations boisées de production
Volume, accroissement et recrutement par essence
Toutes propriétés
Essence
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Autres feuillus
Volume
(1 000 m³)
Accroissement (1)
(100 m³/an)
Recrutement (1)
(100 m³/an)
4 102,1
3 174,2
4 038,1
4 122,8
4 512,4
615,5
1 366,7
1 225,0
905,5
1 286,5
1 257,5
1 335,0
285,0
690,0
69,5
44,5
178,5
67,0
180,0
35,5
144,5
21 931,8
6 984,5
719,5
Pin sylvestre
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
1 305,1
517,8
1 291,3
1 032,2
532,0
348,5
1 322,0
899,5
39,5
19,0
98,5
55,5
Total conifères
4 146,4
3 102,0
212,5
26 078,2
10 086,5
932,0
Total feuillus
TOTAL
(1) Accroissement courant sur écorce et recrutement calculés sur la période 1989 - 1993.
95
12
Tableau 7 (S)
Formations boisées de production
Surface par essence prépondérante et région forestière
Propriétés soumises au régime forestier
Structure forestière Essence prépondérante
élémentaire
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
FUTAIE
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Chêne vert
Hêtre
Châtaignier
Grands érables
Frênes
Total feuillus
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
auvergnate
(ha)
(ha)
(ha)
70
54
70
42
2 385
168
112
68
250
125
153
217
57
2 385
237
42
1 021
79
2 197
37
255
164
39
29
76
115
130
66
708
442
263
343
192
377
932
41
70
332
362
2 950
57
150
87
150
87
124
TOTAL
70
4 008
15
12
1 073
677
2 764
623
644
2 151
115
316
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Sapin de Vancouver
60
36
71
321
Total conifères
583
527
182
3 517
652
105
2 250
466
81
8 363
TOTAL FUTAIES
707
2 912
182
3 754
694
105
2 958
908
151
12 371
348
91
88
47
61
74
95
66
425
143
15
39
12
Tableau 7 (S) Suite 1
Formations boisées de production
Surface par essence prépondérante et région forestière
Propriétés soumises au régime forestier
Structure forestière Essence prépondérante
élémentaire
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
MÉLANGE
FUTAIE-TAILLIS
(1)
TAILLIS SIMPLE
(ha)
(ha)
Hêtre
Robinier
289
Total feuillus
289
(ha)
(ha)
(ha)
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
82
auvergnate
(ha)
(ha)
713
17
342
730
Pin sylvestre
Pin laricio
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
218
131
Total conifères
507
70
66
72
TOTAL FUTAIE-TAILLIS
507
359
148
72
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
154
TOTAL TAILLIS SIMPLE
154
881
109
1 538
358
17
1 028
65
1 368
4 152
291
5 440
1 124
139
4 573
1 011
TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE
27
131
41
17
27
21
51
69
69
33
74
25
280
182
69
69
150
205
43
38
43
56
53
881
1177
361
17
36
322
(ha)
342
17
82
TOTAL
245
38
998
587
38
1 728
131
897
60
246
1 743
2 139
5
17
5
17
(1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte ici, les essences prépondérantes du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1.
4 150
151
18 249
12
Tableau 7 (P)
Formations boisées de production
Surface par essence prépondérante et région forestière
Propriétés privées
Structure forestière Essence prépondérante
élémentaire
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
FUTAIE
(ha)
Lacaune
(ha)
(ha)
12 090
2 435
5 077
5 291
3 654
897
2 298
8 363
580
460
285
159
3 140
195
618
5 862
205
525
5 823
2 362
341
1 040
2 495
156
421
499
301
784
1 065
599
189
473
186
7 200
12 690
278
343
331
6 728
2 037
29 612
13 386
693
646
258
117
289
12 325
180
1 304
Total conifères
TOTAL FUTAIES
172
60
3 789
21
23
48
2 058
1 532
Châtaigneraie
auvergnate
Total feuillus
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Pin Weymouth
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
Haute-
Aubrac
(ha)
2 500
731
499
2 090
496
40
372
Bordure
de
(ha)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Frênes
Cerisiers
Tremble
1 110
Monts
(ha)
(ha)
172
523
BasseChâtaigneraie
92
1 553
389
195
57
577
212
125
183
180
56
911
TOTAL
auvergnate
(ha)
(ha)
990
5 932
3 956
504
1192
2 829
2 274
1 838
631
32
169
189
189
26 908
15 983
23 781
13 878
13 286
999
92
2 864
378
189
2 191
10 943
9 782
98 358
54
17
2
43
204
204
378
979
700
824
760
15 125
1 679
1 862
23
299
3 117
8 008
212
265
635
407
71
140
140
288
30
1 504
106
212
(ha)
5 513
350
2 007
14 992
227
2 379
773
2 141
737
2 513
31 632
12 241
2 387
31 619
28 378
4 016
9 579
13 463
4 332
11 680
12 295
129 990
12
Tableau 7 (P) Suite 1
Formations boisées de production
Surface par essence prépondérante et région forestière
Propriétés privées
Structure forestière Essence prépondérante
élémentaire
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
MÉLANGE (1)
FUTAIE-TAILLIS
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Chêne vert
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Frênes
Cerisiers
Tremble
Total feuillus
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Total conifères
TOTAL FUTAIE-TAILLIS
(ha)
(ha)
516
681
245
50
(ha)
(ha)
(ha)
1365
351
978
220
161
205
427
871
2 107
625
2 288
233
418
34
421
1 499
187
156
31
172
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
1 761
986
176
2 244
362
auvergnate
(ha)
(ha)
169
715
186
200
138
195
204
203
5 794
1 454
1 066
785
2 956
4 232
5 707
1 690
468
109
84
42
159
44
54
54
109
375
267
528
3 177
50
835
6 322
4 631
1 116
5 067
59
4 708
2 383
4 686
187
764
2 242
8 212
393
157
1 035
204
178
157
187
1 759
203
1 775
24 198
236
3 660
438
109
233
1 061
103
50
59
103
(ha)
480
365
303
178
1 492
TOTAL
70
169
146
84
281
146
236
5 604
5 791
1 971
931
2 011
29 802
258
(1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte ici, les essences prépondérantes du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1.
12
Tableau 7 (P) Suite 2
Formations boisées de production
Surface par essence prépondérante et région forestière
Propriétés privées
Structure forestière Essence prépondérante
élémentaire
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
TAILLIS SIMPLE
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Chêne vert
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Robinier
Frênes
Petits érables
Cerisiers
Tremble
Saules
TOTAL TAILLIS SIMPLE
TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE
(ha)
(ha)
781
240
704
649
87
195
276
2 822
(ha)
(ha)
(ha)
190
1 266
19 566
205
1965
558
4 231
201
7 426
285
310
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
371
344
212
193
3 283
213
520
1 631
1 241
308
auvergnate
(ha)
(ha)
204
522
61
182
923
186
701
91
180
180
189
156
576
49
374
41
199
41
154
56
240
TOTAL
216
(ha)
1 728
3 742
33 918
205
4 155
8 905
399
91
336
1 171
388
90
154
512
987
416
4 787
24 109
4 421
9 055
4 926
4 074
1 896
1 123
55 794
14 987
3 006
42 728
57 118
9 553
23 701
24 180
10 377
14 507
15 429
215 586
12
Tableau 7.1
Formations boisées de production
Surface des taillis de mélanges futaie-taillis par catégorie de propriété, essence prépondérante et région forestière
Catégorie de
propriété
Lévézou
Aubrac
Ségala
Essence prépondérante
Grands
Avant-
Causses
Causses
Camarès
du Quercy
(ha)
Soumise au
régime forestier
Privée
(ha)
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
507
Total propriété
507
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Grands aulnes
Robinier
Frênes
Tilleuls
Tremble
Noisetier
Autres peupliers
Total propriété
TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
176
359
14
21
37
107
41
auvergnate
(ha)
(ha)
540
599
308
172
148
721
14
876
100
17
38
1 728
389
22
636
164
215
198
4 173
161
112
3 466
177
656
54
135
240
187
258
374
220
921
34
72
17
205
619
607
2 699
484
1 679
4 389
587
237
152
42
239
1 018
(ha)
38
17
359
TOTAL
186
550
195
182
552
307
531
213
509
176
31
1 858
1 575
7 343
2 237
13 359
195
135
1 132
187
176
1 574
31
1 759
203
6 322
4 631
1 116
5 067
5 791
1 971
931
2 011
29 802
2 266
562
6 322
4 779
1 116
5 139
5 808
2 558
969
2 011
31 530
12
Tableau 8
Formations boisées de production
Surface des boisements, reboisements et conversions feuillues
Propriétés soumises au régime forestier
RÉGION FORESTIÈRE
Lévézou
Boisements
artificiels (1)
(ha)
Reboisements
artificiels (2)
(ha)
Boisements
artificiels (1)
(ha)
Reboisements
artificiels (2)
(ha)
775
2 367
3 124
Aubrac
709
92
71
Ségala
135
412
2 006
1 258
1 225
1 647
21
256
655
595
2 124
39
102
699
Grands Causses
71
Conversions
feuillues (3)
(ha)
Propriétés privées
911
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
697
1 424
878
1 340
Bordure Aubrac
155
349
288
412
39
12
30
1 504
(4)
6 010
(5)
13 183
Haute-Châtaigneraie auvergnate
(4)
TOTAL
1 873
(5)
5 356
(1) Plantations entraînant une extension de la surface boisée.
(2) Plantations n'entraînant pas d'extension de la surface boisée.
(3) Il s'agit ici :
soit du stade préparatoire à la conversion des mélanges futaie-taillis et des taillis simples (vieillissement et enrichissement des réserves, disparition du taillis).
soit d'un taillis simple ou d'un mélange futaie-taillis dans lequel est présente une régénération occupant plus de 25 % du couvert du peuplement.
La conversion est considérée comme terminée lorsque les peuplements sont justiciables d'un classement en futaie.
(4) Dont 645 hectares en forêt soumise et 1 135 hectares en forêt privée depuis le précédent inventaire (1981).
(5) Dont 658 hectares en forêt soumise et 3 310 hectares en forêt privée depuis le précédent inventaire (1981).
Conversions
feuillues (3)
(ha)
362
362
12
Tableau 8.1
Formations boisées de production
Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements
par région forestière
- Toutes propriétés -
Région forestière
Surface
reboisée (1)
Essences introduites
(ou groupe d'essences)
(ha)
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses
du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie
auvergnate
6 337
872
2 553
5 041
277
3 374
840
Surface couverte en %
de la surface reboisée
depuis moins
depuis le précédent
de 40 ans
inventaire (13 ans)
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
Tous feuillus
13
3
2
30
34
10
7
1
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Épicéa de Sitka
Autres conifères
56
18
15
6
5
Pin laricio
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
13
6
2
79
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Sapin de Nordmann
Épicéa de Sitka
6
58
3
2
16
8
5
2
6
30
Pin noir d'Autriche
Douglas
Autres conifères
26
69
5
8
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
26
11
9
2
41
5
6
ε
Pin laricio
Épicéa commun
Douglas
Cèdre de l'Atlas
12
1
85
2
(1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels".
103
4
1
5
17
4
5
2
16
1
2
6
4
6
9
12
Tableau 8.1 (Suite)
Formations boisées de production
Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements
par région forestière
- Toutes propriétés -
Région forestière
Surface
reboisée (1)
Essences introduites
(ou groupe d'essences)
(ha)
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie
auvergnate
Toutes régions
4 339
1 204
1 585
26 422
Surface couverte en %
de la surface reboisée
depuis moins
depuis le précédent
de 40 ans
inventaire (13 ans)
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Vancouver
13
11
4
20
43
9
Pin laricio
Sapin pectiné
Douglas
3
10
87
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
Tous feuillus
1
3
94
0
0
2
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Sapin pectiné
Épicéa commun
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
Tous feuillus
11
15
6
12
44
2
2
5
2
5
4
3
6
38
2
2
6
2
10
1
1
1
ε
(a)
(1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels".
Détail des essences groupées
Feuillus
(a)
Chêne rouge d'Amérique
Grands érables
Cerisiers
0,2
0,1
0,1
Pin sylvestre
Pin Weymouth
Mélèze d'Europe
0,2
0,1
Autres conifères
104
ε
(b)
0,1
12
Tableau 8.2
Formations boisées de production
Surface par classe d'âge des essences introduites
dans les boisements et reboisements de moins de 40 ans
Toutes propriétés
Surface
Essence
(1)
(ha)
Chêne rouge d'Amérique
Grands érables
Cerisiers
Pin sylvestre
Pin laricio
Pin noir d'Autriche
Pin Weymouth
Sapin pectiné
Épicéa commun
Mélèze d'Europe
Douglas
Cèdre de l'Atlas
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
TOTAL
53
35
37
43
3 025
4 057
14
1 546
3 219
3
11 728
397
415
1 240
610
26 422
Surface par classe d'âge en % de la surface par essence
0-4
ans
5-9
ans
10 - 14
ans
15 - 19
ans
20 - 29
ans
30 - 39
ans
100
100
100
10
11
6
15
10
13
100
8
7
11
3
15
20
16
16
97
45
27
4
38
6
6
14
(1) Il s'agit de la surface totale des boisements et reboisements figurant au tableau 8
105
11
10
ε
61
45
100
64
36
100
38
3
55
37
61
17
43
14
13
22
9
63
ε
12
Tableau 9
Formations boisées de production
Surface par structure élémentaire, essence prépondérante et catégorie de propriété
Peuplements à feuillus prépondérants
Peuplements à conifères prépondérants
TOTAL
Structure élémentaire
Domaniaux
(ha)
Futaie régulière
2 457
Communaux
(ha)
Privés
(ha)
Domaniaux
(ha)
1 494
89 972
5 003
57
8 386
79
598
132
24 198
273
Taillis simple
1 855
2 295
55 794
TOTAL PAR PROPRIÉTÉ
4 910
3 978
178 350
Futaie irrégulière
Mélange futaie-taillis (1)
TOTAL FEUILLUS - CONIFÈRES
187 238
Communaux
(ha)
3 281
725
Privés
(ha)
(ha)
30 792
132 999
840
9 362
5 604
31 530
59 944
5 355
4 006
46 597
(1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte pour la distinction entre feuillus et conifères
37 236
233 835
12
Tableau 10
Formations boisées de production
Volume par essence et catégorie de propriété
Propriété
Essence
Domaniale
(m³)
Communale
(m³)
Total
Privée
(m³)
par essence
(m³)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Cerisiers
Fruitiers
Autres feuillus
1 200
18 100
77 200
447 800
15 900
500
3 800
8 100
22 900
7 200
48 600
91 400
230 700
14 200
5 200
9 400
9 000
15 900
4 093 700
3 107 500
3 869 500
3 444 300
4 482 200
609 800
274 100
72 600
950 900
4 102 100
3 174 200
4 038 100
4 122 800
4 512 300
615 500
287 300
89 700
989 700 (1)
Total feuillus
595 500
431 600
20 904 600
Pin sylvestre
Pin noir d'Autriche
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
90 300
148 400
64 100
122 000
186 200
17 700
17 600
23 700
154 200
119 000
1 197 100
86 700
430 000
1 015 100
474 400
1 305 100
252 700
517 800
1 291 300
779 600 (2)
Total conifères
611 000
332 200
3 203 300
4 146 500
1 206 500
763 800
24 107 900
26 078 200
21 931 700
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
(1) Dont bouleaux 27 %, Tremble 17 %
(2) Dont pin laricio 44 %, sapin de Vancouver 28 %, sapin pectiné 22 %
107
12
Tableau 10 Taillis
Formations boisées de production
Volume des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1)
Propriété
Essence
Domaniale
(m³)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Robinier
Frênes
Petits érables
Cerisiers
Fruitiers
Tremble
Saules
Noisetier
Autres feuillus
Communale
(m³)
500
23 600
84 100
76 000
2 900
5 900
Total
Privée
(m³)
par essence
(m³)
4 400
300
800
3 600
167 500
383 000
1 621 900
396 300
1 251 300
34 800
28 000
24 200
96 900
44 600
50 400
34 200
78 900
64 100
42 000
72 700
168 000
408 600
1 739 900
654 200
1 266 500
40 700
28 400
25 600
97 400
45 400
54 300
50 300
79 700
64 400
42 800
80 700 (2)
243 800
212 300
4 390 800
4 846 900
2 000
33 900
181 900
12 300
400
1 400
500
600
3 800
8 300
200
100
7 800
800
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
(1) Ces volumes, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans les
résultats du tableau 10
(2) Dont alisier torminal 22 %, tilleuls 16 %
108
12
Tableau 11
Formations boisées de production
Accroissement courant par essence et catégorie de propriété
Propriété
Essence
Domaniale
(m³/an)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Cerisiers
Fruitiers
Autres feuillus
Communale
(m³/an)
Total
Privée
(m³/an)
par essence
(m³/an)
100
250
850
400
2 500
3 100
7 450
700
250
450
450
750
122 050
87 450
122 950
104 100
131 850
28 250
14 000
3 350
48 850
122 450
90 550
128 650
125 750
133 500
28 500
14 550
4 050
50 450 (1)
Total feuillus
19 550
16 050
662 850
698 450
Pin sylvestre
Pin noir d'Autriche
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
2 850
9 200
3 350
10 850
14 000
800
850
2 200
15 150
10 900
49 550
7 000
29 300
106 150
48 000
53 200
17 050
34 850
132 150
72 900 (2)
Total conifères
40 250
29 900
240 000
310 150
59 800
45 950
902 850
1 008 600
600
2 600
14 200
950
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
(1) Dont bouleaux 23 %, tremble 21 %, saules 10 %
(2) Dont pin laricio 44 %, sapin de Vancouver 32 %, sapin pectiné 17 %
109
12
Tableau 11 Taillis
Formations boisées de production
Accroissement courant des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1)
Propriété
Essence
Domaniale
(m³/an)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Robinier
Frênes
Petits érables
Cerisiers
Fruitiers
Tremble
Saules
Noisetier
Autres feuillus
Total
Communale
(m³/an)
50
1 400
2 950
2 450
150
300
Privée
(m³/an)
100
50
200
10 650
15 750
61 650
15 100
67 350
2 250
1 250
2 600
5 850
2 300
3 000
1 850
6 150
4 900
1 750
3 600
8 150
8 200
206 000
150
1 400
5 450
700
50
50
50
150
400
200
100
par essence
(m³/an)
10 700
17 300
66 000
23 000
68 200
2 550
1 300
2 650
5 900
2 300
3 150
2 450
6 250
4 900
1 800
3 900 (2)
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
222 350
(1) Ces accroissements, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés
dans les résultats du tableau 11
(2) Dont alisier torminal 20 %, tilleuls 15 %, grands érables 10 %
110
12
Tableau 11.1
Formations boisées de production
Recrutement annuel moyen par essence et catégorie de propriété
Propriété
Essence
Domaniale
(m³/an)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Frênes
Cerisiers
Fruitiers
Autres feuillus
Communale
(m³/an)
50
550
800
500
200
Total
Privée
(m³/an)
par essence
(m³/an)
100
100
50
250
200
6 900
3 900
16 700
5 050
17 750
3 500
1 100
1 300
11 350
Total feuillus
1 850
2 600
67 550
Pin sylvestre
Pin noir d'Autriche
Épicéa commun
Douglas
Autres conifères
150
1 050
300
800
550
100
250
150
800
300
3 700
800
1 450
8 300
2 600
Total conifères
2 850
1 600
16 850
21 300
4 700
4 200
84 400
93 300
400
1 200
50
6 950
4 450
17 900
6 750
17 950
3 550
1 150
1 650
11 650 (1)
72 000
3 950
2 100
1 900
9 900
3 450 (2)
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
(1) Dont noisetier 29 %, tremble 11 %
(2) Dont pin laricio 33 %, sapin pectiné 25 %, sapin de Nordmann 12 %, épicéa de Sitka 12 %
111
12
Tableau 11.1 Taillis (1)
Formations boisées de production
Recrutement annuel moyen des brins de taillis par essence et catégorie de propriété
Propriété
Essence
Domaniale
(m³/an)
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Bouleaux
Grands aulnes
Robinier
Frênes
Petits érables
Cerisiers
Fruitiers
Tremble
Saules
Noisetier
Autres feuillus
Total
Communale
(m³/an)
Privée
(m³/an)
50
50
50
3 450
2 700
14 350
2 650
16 050
350
250
650
1 550
800
400
1 050
1 200
950
3 300
2 150
1 600
2 350
51 850
550
800
400
150
100
350
1 050
100
50
250
par essence
(m³/an)
3 450
3 250
15 500
4 100
16 200
450
250
650
1 550
800
400
1 400
1 250
950
3 350
2 250 (2)
55 800
TOTAL FORMATIONS
BOISÉES DE PRODUCTION
(1) Ces recrutements, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans
les résultats du tableau 11.1
(2) Dont alisier torminal 24 %, tilleuls 16 %
112
4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier
113
12
Tableau 12
Formations boisées de production
Surface des peuplements par type de peuplement et région forestière
S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés non soumises au régime forestier
Lévézou
Aubrac
Ségala
Région forestière
Type de peuplement
S) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL PROPRIÉTÉ
(ha)
(ha)
(ha)
70
54
2 129
246
27
550
420
154
120
578
86
193
18
53
Grands
Avant-
Basse-
Monts
Bordure
Haute-
Causses
Causses
Châtaigneraie
de
Aubrac
Châtaigneraie
du Quercy
auvergnate
Lacaune
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Camarès
(ha)
32
49
1 113
630
2 651
256
674
514
429
277
358
139
406
74
21
2 367
763
151
791
TOTAL
auvergnate
(ha)
189
297
420
38
(ha)
70
81
10
57
(ha)
2 853
790
651
7 408
1 858
1 390
2 538
10
92
659
35
648
11
1 124
139
4 573
1 011
151
18 249
1 698
1 824
78
5 512
420
276
94
125
4 803
34
2 170
629
1 999
2 345
8 081
1 466
1 560
4 736
1 690
762
2 630
405
2 638
4 539
7 188
428
2 250
1 928
835
2 126
429
1 467
646
558
6 944
82
844
794
288
1 836
3 039
122
476
4 673
206
1 304
676
127
461
2 252
5 003
251
3 302
40 008
8 210
16 765
16 658
35 046
17 737
15 595
46 973
15 292
1 368
4 152
291
5 440
980
2 817
48
4 569
1 210
482
501
150
4 089
141
256
896
142
183
146
12 843
1 097
98
2 152
5 320
2 736
3 324
4 393
11 181
633
388
2 525
7 732
2 608
1 630
17 577
6 599
402
7 003
10 654
TOTAL PROPRIÉTÉ
14 987
3 006
42 728
57 118
9 553
23 701
24 180
10 377
14 507
15 429
215 586
TOTAL GÉNÉRAL
16 355
7 158
43 019
62 558
9 553
24 825
24 319
14 950
15 518
15 580
233 835
P) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
334
12
Tableau 12.1 (S)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés soumises au régime forestier
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
FUTAIE DE HÊTRE
Surface :
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
28 800
234 200
300
4 500
47 100
18 000
100
5 100
7 000
Total
332 900
12 200
Total
600
8 550
150
1 400
300
345 100
11 000
Surface :
4 600
19 100
4 600
11 300
57 000
5 800
102 400
6 000
1 800
100
7 900
total
750
500
1 250
600
9 300
500
150
1 400
300
12 250
790 ha
4 600
25 100
6 400
11 400
57 000
5 800
150
900
150
650
1 750
350
110 300
3 950
FUTAIE DE PIN SYLVESTRE
conifères
2 853 ha
28 900
239 300
7 300
4 500
47 100
18 000
AUTRES FUTAIES FEUILLUES
Lévézou
Aubrac
Camarès
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
feuillus
Surface :
550
150
750
150
1 450
300
700
1 750
350
4 700
651 ha
Grands Causses
Monts de Lacaune
2 900
84 100
4 400
87 000
4 400
50
2 400
400
2 450
400
Total
2 900
88 500
91 400
50
2 800
2 850
AUTRES FUTAIES DE CONIFÈRES
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
Total
Surface :
7 408 ha
2 300
12 200
10 500
19 000
1 000
12 200
65 300
4 200
600
55 900
72 300
12 100
133 800
35 700
40 300
299 500
56 800
12 300
58 200
84 500
22 600
152 800
36 700
52 500
364 800
61 000
12 900
300
1 150
1 000
900
100
650
3 050
450
50
3 250
4 750
1 100
8 200
3 900
2 650
28 550
6 250
850
3 550
5 900
2 100
9 100
4 000
3 300
31 600
6 700
900
127 300
718 700
846 000
7 650
59 500
67 150
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
115
12
Tableau 12.1 (S) (Suite 1)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés soumises au régime forestier
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
MÉLANGES DE FUTAIE ET TAILLIS
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Camarès
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Total
feuillus
Surface :
6 600
1 100
6 600
5 400
55 700
2 100
20 200
4 800
3 900
7 900
34 300
92 700
2 200
250
400
1 700
100
77 500
88 500
166 000
3 100
550
100
Surface :
Lévézou
Ségala
Grands Causses
Camarès
Monts de Lacaune
8 500
1 000
33 200
35 600
20 800
Total
99 100
Total
255 500
1 850
750
400
500
3 250
5 100
100
8 850
11 950
1 390 ha
600
650
50
1 850
1 550
850
50
650
50
1 900
1 550
850
600
99 700
4 950
50
5 000
Surface :
2 400
129 700
29 500
93 900
1 300
650
400
250
2 850
3 400
8 500
1 000
33 800
35 600
20 800
AUTRES TAILLIS
Lévézou
Aubrac
Grands Causses
Monts de Lacaune
total
1 858 ha
13 600
3 700
3 900
1 300
28 900
37 000
100
TAILLIS DE CHÊNE
conifères
6 800
2 538 ha
1 500
8 800
9 200
129 700
31 000
102 700
150
4 100
1 050
2 900
100
400
300
4 100
1 150
3 300
17 100
272 600
8 200
650
8 850
CHÂTAIGNERAIE À FRUITS
Surface :
150
10 ha
Bordure Aubrac
500
500
1 000
50
50
100
Total
500
500
1 000
50
50
100
AUTRES BOISEMENTS MORCELÉS
Surface :
92 ha
Grands Causses
Bordure Aubrac
2 000
13 000
700
2 000
13 700
100
650
50
100
700
Total
15 000
700
15 700
750
50
800
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
116
12
Tableau 12.1 (S) (Suite 2)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés soumises au régime forestier
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
BOISEMENTS LÂCHES
feuillus
Surface :
conifères
total
659 ha
Grands Causses
Camarès
14 000
8 300
200
22 300
200
350
650
1 000
Total
14 000
8 500
22 500
350
650
1 000
1 027 100
943 200
1 970 300
40 050
74 600
114 650
TOTAL PROPRIÉTÉ
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
117
12
Tableau 12.1 (P)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés privées
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
FUTAIE DE HÊTRE
feuillus
Surface :
conifères
total
3302 ha
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
138 500
17 500
66 300
44 600
12 300
124 900
79 100
119 500
2 200
140 700
17 500
66 300
44 600
12 300
124 900
79 100
119 500
5 150
750
950
1 550
450
3 500
2 100
3 400
200
5 350
750
950
1 550
450
3 500
2 100
3 400
Total
602 700
2 200
604 900
17 850
200
18 050
AUTRES FUTAIES FEUILLUES
Surface :
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
509 200
152 900
1 970 900
260 300
151 200
234 800
691 600
66 100
1 256 200
885 900
Total
6 179 100
40 008 ha
23 000
63 800
509 200
152 900
1 986 300
260 300
152 000
234 800
691 600
66 100
1 279 200
949 700
17 600
3 600
60 000
8 400
5 100
6 700
25 500
2 400
35 000
27 400
1 500
2 800
17 600
3 600
62 650
8 400
5 250
6 700
25 500
2 400
36 500
30 200
103 000
6 282 100
191 700
7 100
198 800
15 400
800
FUTAIE DE PIN SYLVESTRE
Surface :
2 650
150
8 210 ha
Lévézou
Aubrac
Grands Causses
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
700
2 900
26 300
3 700
30 900
9 500
10 900
420 200
3 200
3 900
10 200
13 800
446 500
6 900
34 800
50
300
1 300
100
1 250
400
700
17 600
100
250
450
1 000
18 900
200
1 500
Total
64 500
447 700
512 200
3 020
19 050
22 050
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
118
12
Tableau 12.1 (P) (Suite 1)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés privées
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
AUTRES FUTAIES DE CONIFÈRES
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
Total
Surface :
Total
Total
total
16 765 ha
611 200
300
214 200
175 900
8 000
208 700
59 900
390 600
61 200
105 700
648 000
8 500
266 100
197 800
8 200
232 200
100 000
439 900
106 600
115 000
2 750
600
4 850
1 200
50
2 150
1 450
2 350
1 950
650
53 450
50
21 550
16 250
750
21 200
5 900
34 000
6 350
15 400
56 200
650
26 400
17 450
800
23 350
7 350
36 350
8 300
16 050
286 600
1 835 700
2 122 300
18 000
174 900
192 900
Surface :
150 400
642 400
103 700
8 000
211 100
233 700
215 200
81 900
80 200
13 500
10 400
54 400
6 400
56 300
7 600
20 400
1 726 600
1 400
1 350
3 400
600
8 000
1 150
2 450
2 200
4 750
23 250
3 950
450
6 650
8 250
6 000
1 500
3 000
150
6 150
24 600
7 350
1 050
14 650
9 400
8 450
1 500
3 150
171 200
1 897 800
57 800
18 500
76 300
Surface :
80 500
301 000
820 200
309 100
614 100
80 200
57 500
8 300
2 270 900
16 658 ha
163 900
652 800
158 100
14 400
267 400
241 300
235 600
81 900
82 400
TAILLIS DE CHÊNE
Lévézou
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Haute-Châtaigneraie auvergnate
conifères
36 800
8 200
51 900
21 900
200
23 500
40 100
49 300
45 400
9 300
MÉLANGES DE FUTAIE ET TAILLIS
Lévézou
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
feuillus
300
37 800
1 200
8 900
48 200
80 500
301 300
858 000
310 300
623 000
80 200
57 500
8 300
4 200
9 200
32 600
9 550
22 550
2 550
2 200
400
2 319 100
83 250
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
119
35 046 ha
1 750
100
500
2 350
4 200
9 200
34 350
9 650
23 050
2 550
2 200
400
85 600
12
Tableau 12.1 (P) (Suite 2)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés privées
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
AUTRES TAILLIS
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
Total
Surface :
22 700
29 500
442 300
353 300
101 100
259 500
239 400
64 000
35 900
1 547 700
12 800
51 600
35 900
1 000
101 400
35 500
29 500
442 300
404 900
137 000
259 500
240 500
64 000
35 900
1 200
1 600
18 050
15 650
6 700
8 350
9 300
2 200
1 500
1 649 100
64 550
CHÂTAIGNERAIE À FRUITS
Lévézou
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
Total
feuillus
Surface :
34 000
644 700
21 300
5 500
126 800
466 100
74 900
294 600
290 900
1 958 800
conifères
total
17 737 ha
950
2 750
1 250
100
5 050
2 150
1 600
18 050
18 400
7 950
8 350
9 400
2 200
1 500
69 600
15 595 ha
850
22 400
1 300
50
5 000
18 400
2 000
10 200
13 550
1 250
2 400
2 000
34 000
644 700
36 300
5 500
136 600
466 100
74 900
297 000
292 900
200
200
850
22 400
1 750
50
6 250
18 400
2 000
10 400
13 750
29 200
1 988 000
73 750
2 100
75 850
15 000
9 800
AUTRES BOISEMENTS MORCELÉS
Surface :
450
46 973 ha
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
452 400
130 300
2 100 300
399 200
244 900
383 800
804 700
88 700
423 700
808 700
56 700
11 000
11 600
76 600
1 000
3 000
8 800
600
48 100
133 700
509 100
141 300
2 111 900
475 800
245 900
386 800
813 500
89 300
471 800
942 400
17 400
6 200
65 950
12 250
8 450
15 750
30 000
3 550
17 950
25 600
5 300
400
600
5 050
150
250
1 100
100
1 450
4 950
22 700
6 600
66 550
17 300
8 600
16 000
31 100
3 650
19 400
30 550
Total
5 836 700
351 100
6 187 800
203 100
19 350
222 450
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
120
12
Tableau 12.1 (P) (Suite 3)
Formations boisées de production
Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière
Propriétés privées
Volume (m³)
Région forestière
feuillus
conifères
Production brute (m³/an) (1)
total
BOISEMENTS LÂCHES
Surface :
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
11 600
3 900
49 800
215 500
23 700
52 200
29 300
20 700
1 900
22 400
Total
TOTAL PROPRIÉTÉ
feuillus
2 300
600
13 900
3 900
49 800
324 900
23 700
53 500
29 300
20 700
1 900
23 000
600
300
1 250
8 450
750
2 000
2 550
850
100
550
431 000
113 600
544 600
20 904 600
3 203 300
24 107 900
109 400
1 300
total
15 292 ha
50
700
300
1 250
16 400
750
2 150
2 550
850
100
600
17 400
8 250
25 650
730 400
256 850
987 250
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen.
121
conifères
100
7 950
150
12
Tableau 13.0
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité par type de peuplement
S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées
Type de peuplement
S)
P)
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
Surface
(ha)
Volume
(m³)
Accroissement
(m³/an)
Recrutement
(m³/an)
Production brute (1)
(m³/an)
Mortalité annuelle
(m³/an)
2 853
790
651
7 408
1 858
1 390
2 538
10
92
659
345 100
110 300
91 400
846 000
166 000
99 700
272 600
1 000
15 700
22 500
11 600
4 500
2 800
62 250
10 800
4 100
8 000
100
750
850
650
200
50
4 900
1 150
900
850
50
150
12 250
4 700
2 850
67 150
11 950
5 000
8 850
100
800
1 000
TOTAL PROPRIÉTÉ
18 249
1 970 300
105 750
8 900
114 650
700
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
3 302
40 008
8 210
16 765
16 658
35 046
17 737
15 595
46 973
15 292
604 900
6 282 100
512 200
2 122 300
1 897 800
2 319 100
1 649 100
1 988 000
6 187 800
544 700
17 150
186 300
20 200
179 750
67 700
75 500
61 800
67 700
203 450
23 300
900
12 500
1 850
13 150
8 600
10 100
7 800
8 150
19 000
2 350
18 050
198 800
22 050
192 900
76 300
85 600
69 600
75 850
222 450
25 650
300
26 350
2 200
5 450
1 550
5 900
19 000
16 200
650
TOTAL PROPRIÉTÉ
215 586
24 108 000
902 850
84 400
987 250
77 600
TOTAL GÉNÉRAL
233 835
26 078 200
1 008 600
93 300
1 101 900
78 300
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel moyen.
100
50
250
50
250
12
Tableau 13.1
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité à l'hectare par type de peuplement
S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées
Type de peuplement
S)
P)
Surface
(ha)
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
Volume
(m³/ha)
Accroissement
(m³/ha/an)
Recrutement
(m³/ha/an)
Production brute (1)
(m³/ha/an)
Mortalité annuelle
(m³/ha/an)
2 853
790
651
7 408
1 858
1 390
2 538
10
92
659
121
140
140
114
89
72
107
97
171
34
4,1
5,7
4,3
8,4
5,8
2,9
3,2
9,3
8,1
1,3
0,2
0,2
0,1
0,7
0,6
0,7
0,3
0,1
0,8
0,2
4,3
5,9
4,4
9,1
6,4
3,6
3,5
9,4
8,9
1,5
TOTAL PROPRIÉTÉ
18 249
108
5,8
0,5
6,3
0,0
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
3 302
40 008
8 210
16 765
16 658
35 046
17 737
15 595
46 973
15 292
183
157
62
127
114
66
93
127
132
36
5,2
4,7
2,5
10,7
4,1
2,2
3,5
4,3
4,3
1,5
0,3
0,3
0,2
0,8
0,5
0,3
0,4
0,5
0,4
0,2
5,5
5,0
2,7
11,5
4,6
2,5
3,9
4,8
4,7
1,7
0,1
0,7
TOTAL PROPRIÉTÉ
215 586
112
4,2
0,4
4,6
0,4
TOTAL GÉNÉRAL
233 835
112
4,3
0,4
4,7
0,3
(1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel moyen.
L'indication "0,0" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,05.
0,1
0,1
0,0
0,0
0,1
0,1
0,3
0,0
0,3
1,2
0,3
0,0
12
Tableau 13.2
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant et recrutement par type de peuplement et par catégorie d'essence
S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées
Type de peuplement
Surface
Volume (1 000 m³)
Accroissement (100 m³/an)
Recrutement (100 m³/an)
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
2 853
790
651
7 408
1 858
1 390
2 538
10
92
659
271,8
87,3
1,9
69,2
15,4
15,8
90,3
0,4
12,9
6,1
61,2
15,1
1,0
58,0
62,2
83,3
165,2
0,1
2,1
7,8
12,2
7,9
88,5
718,7
88,4
0,6
17,1
0,5
0,7
8,6
87,5
30,5
0,5
30,0
6,5
7,0
23,0
0,5
5,5
1,0
18,5
7,5
1,0
1,0
3,0
0,5
2,5
31,0
19,5
33,0
50,5
2,0
13,5
5,0
9,0
8,5
1,0
2,5
10,0
7,0
27,5
562,0
82,0
0,5
6,0
0,5
0,5
5,0
18 249
571,1
456,0
943,2
192,0
163,5
701,5
5,0
39,5
3 302
40 008
8 210
16 765
16 658
35 046
17 737
15 595
46 973
15 292
525,2
5 480,6
45,7
213,1
1 342,1
1 077,7
847,7
1 504,3
5 246,7
230,9
77,5
698,5
18,9
73,6
384,4
1 193,2
700,0
454,5
590,0
200,1
2,2
103,0
447,7
1 835,7
171,2
48,2
101,4
29,2
351,1
113,6
144,5
1 475,5
16,5
90,0
322,0
291,5
243,5
389,5
1 526,0
69,5
25,0
325,0
9,5
55,0
187,0
443,0
328,5
266,5
331,5
89,0
2,0
62,5
176,5
1 652,5
168,5
21,5
45,5
20,5
177,0
74,0
4,5
42,0
2,5
8,0
5,0
11,0
8,5
9,5
62,0
4,0
4,5
74,5
2,5
27,0
64,0
87,5
64,5
72,0
111,0
11,0
TOTAL PROPRIÉTÉ
215 586
16 514,0
4 390,7
3 203,3
4 568,5
2 060,0
2 400,5
157,0
518,5
168,0
TOTAL GÉNÉRAL
233 835
17 085,1
4 846,7
4 146,5
4 760,5
2 223,5
3 101,5
162,0
558,0
212,5
(ha)
S) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL PROPRIÉTÉ
P) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
1,0
33,0
6,5
1,0
1,5
44,5
8,5
14,0
96,5
16,5
2,5
5,0
16,5
8,5
12
Tableau 13.3
Formations boisées de production
Volume, accroissement courant et recrutement à l'hectare par type de peuplement et par catégorie d'essence
S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées
Type de peuplement
Surface
Volume (m³/ha)
Accroissement (m³/ha/an)
Recrutement (m³/ha/an)
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
feuillus
de futaie
feuillus
de taillis
conifères
2 853
790
651
7 408
1 858
1 390
2 538
10
92
659
95
111
3
9
8
11
36
36
140
9
21
19
2
8
33
60
65
11
23
12
4
10
136
97
48
0
7
50
7
13
3,1
3,9
0,1
0,4
0,3
0,5
0,9
3,6
6,1
0,2
0,6
0,9
0,0
0,1
0,1
0,1
0,1
0,4
1,0
2,4
2,0
0,6
1,3
0,4
0,3
0,9
4,2
7,6
4,4
0,0
0,2
5,1
0,7
0,8
0,0
0,2
0,2
0,6
0,3
0,1
0,2
18 249
31
25
52
1,1
0,9
3,8
0,0
0,2
3 302
40 008
8 210
16 765
16 658
35 046
17 737
15 595
46 973
15 292
159
137
6
13
81
31
48
96
112
15
23
17
2
4
23
34
39
29
13
13
1
3
55
109
10
1
6
2
7
7
4,4
3,7
0,2
0,5
1,9
0,8
1,4
2,5
3,2
0,5
0,8
0,8
0,1
0,3
1,1
1,3
1,9
1,7
0,7
0,6
0,1
0,2
2,1
9,9
1,0
0,1
0,3
0,1
0,4
0,5
0,1
0,1
0,0
0,0
0,0
0,0
0,1
0,1
0,1
0,0
0,1
0,2
0,0
0,2
0,4
0,2
0,4
0,5
0,2
0,1
TOTAL PROPRIÉTÉ
215 586
77
20
15
2,1
1,0
1,1
0,1
0,2
0,1
TOTAL GÉNÉRAL
233 835
73
21
18
2,0
1,0
1,3
0,1
0,2
0,1
(ha)
S) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL PROPRIÉTÉ
P) Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
L'indication "0,0" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,05
0,7
0,1
0,4
0,3
0,2
0,2
0,0
0,2
0,6
0,1
0,0
0,0
0,0
0,1
4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et conditions d’exploitabilité des peuplements
12
Tableau 14
Formations boisées de production
Répartition des volumes des feuillus et des conifères
par catégorie de dimension (1) et catégorie d'utilisation (1)
Toutes propriétés
Catégorie
Essences
Feuillus de futaie
de
dimension
Catégorie 1
(%)
Catégorie 2
(%)
Catégorie 3
(%)
0,4
99,6
3 891 900
Moyen bois
6 803 600
0,1
43,2
56,7
Gros bois
6 389 600
3,8
48,8
47,4
17 085 100
1,4
35,6
63,0
4 423 200
0,0
100,0
416 500
14,2
85,8
Petit bois
Moyen bois
Gros bois
Conifères
(m³)
Proportion des différentes catégories d'utilisation
Petit bois
TOTAL
Feuillus de taillis
Volume total
6 800
100,0
TOTAL
4 846 500
1,2
98,8
Petit bois
1 823 300
0,6
99,4
Moyen bois
1 799 400
58,7
41,3
Gros bois
TOTAL
523 800
1,8
77,6
20,6
4 146 500
0,2
35,5
64,3
N.B. Le volume des arbres têtards a été ajouté à celui des feuillus de futaie.
(1) Voir définitions en annexe, § 7.2
126
12
Tableau 15 (S)
Formations boisées de production
Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés soumises au régime forestier
Conditions d'exploitation
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Débardage avec création
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m (ha)
597
443
135
241
444
21
3 460
2 250
572
727
286
748
500
339
200 à 500 m (ha)
Plus de 500 m (ha)
471
403
76
73
129
608
408
37
216
271
85
547
292
817
122
177
81
de nouvelles infrastructures
TOTAL
Toutes distances (ha)
(ha)
7
57
280
402
87
219
176
684
1 885
968
388
402
573
78
4 348
3 060
696
1 162
557
833
1 223
1 315
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL
N.B. :
10
35
86
296
57
176
11
6 115
5 075
2 315
1 545
Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes.
− La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ;
− La deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
1 537
1 565
90
10
35
57
262
397
97
9 967
8 282
12
Tableau 15 (P)
Formations boisées de production
Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés privées
Conditions d'exploitation
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL
N.B. :
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Moins de 200 m (ha)
200 à 500 m (ha)
Plus de 500 m (ha)
477
695
4 484
7 666
2 787
528
5 267
4 167
1 166
3 892
5 096
7 002
2 231
5 046
467
6 934
14 485
11 580
4 004
2 590
553
786
2 885
11 163
2 288
826
1 433
1 995
926
3 726
4 688
5 285
589
5 380
404
3 529
5 477
7 423
3 086
1 807
791
1 652
10 534
831
760
2 084
1 819
724
4 842
3 028
7 136
744
2 589
192
3 912
1 230
6 738
859
2 388
40 464
50 100
22 329
41 920
11 344
41 509
Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes.
− La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ;
− La deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
Débardage avec création
de nouvelles infrastructures
TOTAL
Toutes distances (ha)
(ha)
40
222
336
1 030
2 272
9 021
30 987
5 906
2 304
8 784
7 981
2 816
13 842
13 001
22 045
3 564
14 173
1 063
14 532
21 192
25 781
8 171
7 121
411
7 509
74 548
141 038
1 624
190
1 382
189
2 622
1 158
157
12
Tableau 15.1 (S)
Formations boisées de production
Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés soumises au régime forestier
Moins de 200 m
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Débardage avec création de nouvelles
infrastructures
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Conditions d'exploitation
Volume total
(m³)
200 à 500 m
Dont catégories
1 + 2 (m³)
83 300
62 500
24 600
24 400
71 900
4 400
411 700
292 200
18 200
65 700
20 600
62 300
54 900
26 800
47 000
24 900
7 900
10 600
48 900
1 000
190 400
127 800
900
23 900
1 000
2 000
400
300
1 100
6 300
5 100
Volume total
(m³)
65 100
31 100
10 200
22 100
10 900
Plus de 500 m
Dont catégories
1 + 2 (m³)
Volume total
(m³)
Toutes distances
Dont catégories
1 + 2 (m³)
19 300
13 300
3 900
8 900
87 000
16 200
19 900
6 700
23 600
900
2 500
57 400
24 600
11 500
15 200
7 700
9 100
55 900
45 600
12 900
1 200
3 400
1 600
4 200
35 800
24 300
9 300
46 000
1 400
13 600
2 200
700
5 400
27 000
62 300
900
7 300
2 800
1 300
40 800
38 600
Volume total
(m³)
2 300
Dont catégories
1 + 2 (m³)
800
2 700
8 100
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL
N.B. :
1 600
11 600
500
13 700
6 500
300
688 800
539 300
301 700
195 300
225 200
161 400
2 700
Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes.
− La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ;
− La deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
179 000
159 700
41 300
17 200
5 000
800
12
Tableau 15.1 (P)
Formations boisées de production
Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement
Propriétés privées
Moins de 200 m
Type de peuplement
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélanges de futaie et taillis
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
TOTAL
N.B. :
Débardage avec création de nouvelles
infrastructures
Débardage sans création de nouvelles infrastructures
Conditions d'exploitation
Volume total
(m³)
Dont catégories
1 + 2 (m³)
200 à 500 m
Volume total
(m³)
153 900
93 900
623 300
1 367 900
87 400
50 200
807 700
588 200
154 600
473 300
336 700
495 000
172 800
505 300
39 700
822 600
1 792 100
1 659 800
134 500
78 200
119 600
26 200
267 000
451 600
18 000
10 600
277 400
265 500
48 600
121 700
32 800
60 700
34 200
114 700
2 500
165 000
631 500
586 900
11 200
6 000
135 000
86 900
314 200
1 708 500
152 500
49 000
126 100
184 400
162 700
401 200
318 000
424 400
89 200
469 500
33 400
484 200
630 700
856 100
126 700
58 600
4 302 700
6 134 400
1 442 800
1 808 900
2 088 500
4 722 800
Plus de 500 m
Dont catégories
1 + 2 (m³)
39 900
9 600
91 200
563 600
27 600
13 500
11 200
31 100
43 700
153 100
57 500
57 900
7 900
75 900
Volume total
(m³)
Dont catégories
1 + 2 (m³)
71 200
133 500
653 500
36 300
7 600
32 400
102 700
1 400
164 500
11 400
50 300
10 300
26 200
54 500
220 700
358 700
17 700
300
135 200
261 500
1 800 400
99 200
51 100
144 700
271 300
39 000
519 900
158 000
443 100
35 400
252 100
21 600
551 900
184 000
1 064 500
31 600
104 300
517 400
1 318 200
975 000
5 193 800
Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes.
− La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ;
− La deuxième à des pentes supérieures à 30 %.
Toutes distances
Volume total
(m³)
Dont catégories
1 + 2 (m³)
206 400
70 300
22 900
12 100
147 000
22 100
121 900
38 500
30 200
124 800
16 200
159 900
101 300
390 100
4 300
3 500
34 600
8 500
330 900
1 629 500
23 500
667 600
600
1 400
9 400
175 800
12
Tableau 16
Formations boisées de production
Surface des peuplements par densité de couvert des peuplements
S) Propriétés soumises au régime forestier
P) Propriétés privées
Densité de couvert des peuplements
Peuplements
S)
P)
Peuplements à feuillus prépondérants (3)
Non recensables
10 % à 24 %
25 % à 49 %
50 % à 74 %
75 % et plus
(1)
(2)
(2)
(2)
(2)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
179
TOTAL
(ha)
422
2 183
6 104
8 888
Peuplements à conifères prépondérants (3)
1 124
175
630
2 704
4 728
9 361
TOTAL
1 303
175
1 052
4 887
10 832
18 249
Peuplements à feuillus prépondérants (3)
5 940
3 310
15 058
36 993
117 049
178 350
Peuplements à conifères prépondérants (3)
4 066
380
3 380
10 842
18 568
37 236
TOTAL
10 006
3 690
18 438
47 835
135 617
215 586
TOTAL GÉNÉRAL
11 309
3 865
19 490
52 722
146 449
233 835
(1) Peuplements formés principalement par des arbres non recensables, le couvert des arbres recensables étant inférieur à 10 % (diamètre de recensabilité égal à 7,5 cm à 1,30 m).
(2) Peuplements dans lesquels le couvert des arbres recensables est supérieur à 10 %, le couvert total des peuplements comprenant également le couvert libre des arbres non recensables.
(3) La distinction entre peuplements à feuillus prépondérants et peuplements à conifères prépondérants est faite par les essences prépondérantes.
12
Tableau 17
Formations boisées de production
Surface des peuplements par classe de volume à l'hectare
S) Propriétés soumises au régime forestier
P) Propriétés privées
Classe de volume à l'hectare
Peuplements
S)
P)
Peuplements à feuillus prépondérants (1)
Moins de 20 m³
Surface totale
(2)
Dont surface
des peuplements non
recensables
(ha)
(ha)
20 à 50 m³
50 à 150 m³
150 à 250 m³
250 à 400 m³
plus de 400 m³
TOTAL
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
954
179
865
4 885
1 928
226
30
8 888
Peuplements à conifères prépondérants (1)
2 323
1 124
2 001
2 684
1 145
966
242
9 361
TOTAL
3 277
1 303
2 866
7 568
3 073
1 192
273
18 249
25 953
5 940
29 815
69 928
33 992
16 859
1 803
178 350
9 124
4 066
8 469
12 214
4 129
2 758
542
37 236
TOTAL
35 077
10 006
38 284
82 143
38 121
19 616
2 345
215 586
TOTAL GÉNÉRAL
38 354
11 309
41 150
89 711
41 194
20 808
2 618
233 835
Peuplements à feuillus prépondérants (1)
Peuplements à conifères prépondérants (1)
(1) La distinction entre peuplements à feuillus prépondérants et peuplements à conifères prépondérants est faite par les essences prépondérantes.
(2) Sont inclus dans cette catégorie, quel que soit leur volume unitaire, les peuplements en phase terminale de régénération (quelques gros bois, de couvert total inférieur à 10 %, subsistant sur
semis). Leur superficie est estimée à 512 ha.
5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS
5.1. GÉNÉRALITÉS
Les tableaux qui précèdent, et ceux du chapitre 2, traduisent, pour l'essentiel, la situation forestière du département de l'Aveyron telle qu'elle apparaît à la suite du troisième inventaire, réalisé en 1994 pour les opérations de
terrain.
Il fait suite à deux inventaires dont les opérations de terrain s'étaient déroulées en 1971 et 1972 (année de référence 1972) pour le premier et en 1981 pour le second. L'intervalle de temps écoulé entre les deux derniers
inventaires est donc de treize ans, ce qui est un peu supérieur à celui de dix ans qui est en principe assigné entre
deux passages de l'Inventaire forestier national.
Les résultats des inventaires successifs peuvent être comparés entre eux. Cependant toute interprétation doit être
faite en tenant compte de ce que la méthode par échantillonnage et la nature même des observations et mesures
qui sont réalisées donnent des estimations assorties d'un intervalle de confiance (Cf. annexe, § 7.3). Lors des
comparaisons, ces intervalles de confiance augmentent à probabilité égale.
Bien que la comparaison entre les résultats des deux premiers inventaires ait été faite lors de la publication des
résultats du second les trois séries de valeurs seront données chaque fois que possible.
5.2. OCCUPATION DU SOL
Les catégories d'occupation du sol (usages) n'ont pas varié dans leur définition du deuxième au troisième inventaire alors que certaines distinctions supplémentaires avaient été faites au premier.
La surface boisée était en 1972 de 208 245 ha et en 1981 de 224 603 ha. Elle est en 1994 de 245 657 ha, soit
une augmentation de 9 %, du même ordre de grandeur que celle qui a été constatée entre les deux premiers
inventaires, mais sur un intervalle de temps plus long.
Son évolution depuis environ un siècle est indiquée par la série chronologique suivante :
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
−
Enquête de 1878
Enquête Daubrée de 1904-1908
Cadastre en 1908
Cadastre en 1948
Cadastre en 1961
Enquête "Utilisation du territoire" 1970
Inventaire forestier national 1972
Enquête "Utilisation du territoire" 1981
Inventaire Forestier National 1981
(1)
Enquête "Utilisation du territoire" 1993
Inventaire Forestier National 1994
84 435 ha
80 274 ha
87 223 ha
116 818 ha
143 189 ha
173 350 ha
208 245 ha
213 957 ha
224 603 ha
245 400 ha
245 657 ha
Même en tenant compte de la diversité des sources et des méthodes, cette série fait ressortir une progression
considérable depuis 1878. L'estimation de l'Inventaire forestier national en 1994 et celle de l'enquête "Utilisation
du territoire" en 1993 sont pratiquement identiques. L'évolution est retracée dans le graphique ci-dessous.
(1)
La surface des bois et forêts de 0,50 ha et plus et celle des bosquets sont additionnées.
133
250 000
200 000
150 000
100 000
Inventaire forestier national
Enquête "Utilisation du
territoire"
Cadastre
50 000
Statistique forestière 1878
Enquête DAUBRÉE (1904-1908)
0
1860
1880
1900
1920
1940
1960
1980
2000
Années
L'évolution du taux de boisement des différentes régions forestières entre les trois inventaires est indiquée dans le
tableau ci-après :
Région forestière
Surface
totale
(ha)
Taux de
boisement
1972
(%)
Taux de
boisement
1981
(%)
Taux de
boisement
1994
(%)
Variation
relative
du taux
(%)
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
84 555
37 283
209 651
234 506
43 962
68 095
74 840
26 438
36 879
60 942
18,4
21,9
18,6
20,7
22,2
31,7
30,8
46,2
34,9
28,6
19,4
22,3
19,7
25,1
23,6
31,9
31,4
50,4
39,5
27,1
19,6
20,6
21,3
28,9
22,1
37,2
34,0
57,3
42,9
28,8
+ 1,0
- 7,6
+ 8,1
+ 15,1
- 6,4
+ 16,6
+ 8,3
+ 13,7
+ 8,6
+ 6,3
Total
877 151
23,7
25,6
28,0
+ 9,4
Les augmentations les plus fortes sont constatées dans les régions des Grands Causses, du Camarès et des
Monts de Lacaune. Les diminutions peuvent être d'importance inférieure à l'amplitude de l'intervalle de confiance.
La surface des landes était en 1972 de 127 436 ha et en 1981 de 127 060 ha. Elle est en 1994 de 53 149 ha,
soit une diminution de 58 %.
L'évolution par région forestière entre le deuxième et le troisième inventaire est donnée dans le tableau ci-après :
134
Région forestière
Surface de lande
en 1981
(ha)
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
Total
6 740
4 720
11 650
65 270
3 080
11 280
8 930
5 250
5 080
5 060
127 060
Surface de lande
en 1994
(ha)
3 186
1 380
4 020
26 910
1 176
4 966
2 546
2 790
2 768
3 407
53 149
Variation
(%)
-
52,7
70,8
65,5
58,8
61,8
56,0
71,5
46,9
45,5
32,7
- 58,2
La diminution est sensible dans toutes les régions.
La surface de terrains agricoles était en 1972 de 510 535 ha et en 1981 de 469 931 ha. Elle est en 1994 de
514 057 ha, soit une augmentation de 9 %, qui ramène cette surface à une valeur proche de celle de 1972.
La surface des eaux et des terrains improductifs était en 1972 de 30 906 ha et en 1981 de 55 530 ha. Elle est
en 1994 de 64 288 ha, soit en augmentation de 16 %.
En première conclusion, on peut dire que la superficie des forêts a légèrement augmenté, que celle des landes a
fortement diminué, que celle des terrains agricoles a légèrement augmenté et que celle des terrains improductifs
a nettement augmenté. Ces seules comparaisons de superficies ne permettent pas de rendre compte de changements de localisation dans l'occupation du sol, qui peuvent se compenser en simples valeurs de surface. Pour
obtenir une estimation de ces échanges pendant la période séparant le second et le troisième inventaires, des
observations de deux types ont été faites :
−
d'une part l'échantillon de points visités au sol pour le second inventaire (2 474 points en
forêt, lande et terrains agricoles), augmenté d’un échantillon complémentaire dans les terrains agricoles, a été reporté sur les photos prises pour le troisième inventaire et les changements d'utilisation du sol révélés par l'examen des photos ont été notés en chaque point
(après contrôle au sol dans les cas douteux) ;
−
d'autre part, sur l'échantillon de points visités au sol pour le troisième inventaire (1 976
points en forêt, lande et certains terrains agricoles et improductifs), a été notée l'utilisation
du sol lors de l'inventaire précédent, avec recours aux photographies utilisées à cette date
dans les cas douteux.
À partir de ces deux séries d'informations il a été possible de construire la matrice de passage ci-après avec :
−
−
sur les lignes, la répartition de la surface au deuxième inventaire, selon l'utilisation du sol au
troisième inventaire ;
sur les colonnes, la répartition de la surface au troisième inventaire, selon l'utilisation du sol
au deuxième inventaire.
La diagonale principale donne les aires des surfaces restées sans changement entre les deux inventaires.
Les forêts de protection sont groupées avec les "autres surfaces".
135
Toutes les valeurs sont arrondies à la centaine d'hectares la plus proche.
Surface boisée
de production
Landes
Autres surfaces
Total deuxième
inventaire
Deuxième inventaire
(ha)
(ha)
(ha)
(ha)
Surface boisée de production
Landes
Autres surfaces
220 000
13 000
1 200
1 000
49 600
2 500
500
64 500
524 900
221 500
127 100
528 600
Total troisième inventaire
234 200
53 100
589 900
877 200
1981
Troisième inventaire
1994
Les indications du tableau ci-dessus ne sont que des estimations, qui donnent des tendances et des ordres de
grandeur.
Entre les deux inventaires, il semblerait que :
−
quelques terrains soient passés de la forêt de production à la lande, par suite de coupe non
suivie de régénération naturelle ou artificielle ;
−
d'autres terrains, de surface encore plus réduite, aient été défrichés, pour des opérations à
caractère d'équipement, collectif ou touristique, ainsi que pour des mises en culture agricole
comme le montrent certaines placettes, opérations qui auraient également concerné des
landes, dans une mesure plus importante.
La surface boisée de production actuelle proviendrait surtout de celle du deuxième inventaire, et de la densification de la végétation ligneuse dans les landes, dont environ 13 000 ha auraient ainsi changé d'usage. Le tableau
8 du chapitre 4 fait apparaître que la surface des boisements artificiels réalisés depuis le deuxième inventaire
n'est que de 1 780 ha.
5.3. COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES
5.3.1. Surfaces boisées de production et de protection
La surface boisée totale se répartit entre surface boisée de production et autres formations boisées constituées
de forêts de protection ou à caractère d'espaces verts.
La surface boisée de production passe de 221 478 ha à 234 191 ha et augmente ainsi de 5,7 %. On a donné cidessus une tentative de répartition des évolutions entre utilisations du sol.
La surface boisée de protection passe de 3 125 ha à 11 466 ha. Il y a augmentation de la surface par densification de la végétation ligneuse de landes à caractère de protection.
5.3.2. Régime juridique de la propriété
Les contenances totales des terrains soumis au régime forestier données par l'Office national des forêts et arrêtées au 1er janvier 1970 ont été retenues pour le premier inventaire. Ces terrains se répartissaient eux-mêmes en
parties boisées et non boisées dont les contenances respectives ont été déterminées par échantillonnage.
Au deuxième inventaire les contenances totales des terrains soumis au régime forestier, arrêtées au 1er janvier
1980, ont également été données par l'Office national des forêts.
136
Au troisième inventaire, l'Office national des forêts a de nouveau fourni les cartes des terrains soumis, ainsi que
les valeurs des contenances au 6 juillet 1994. Mais ce sont les contenances obtenues par planimétrage des
cartes qui ont été retenues, les contenances des parties boisées et non boisées étant à nouveau déterminées par
échantillonnage.
Il est normal qu'une différence, d'ailleurs peu importante, apparaisse entre les contenances indiquées par l'ONF et
celles obtenues par planimétrage. Le tableau ci-après donne, en même temps que l'évolution dans le temps, les
deux catégories de valeur quand elles existent.
Contenances des terrains soumis au régime
forestier
Variation
relative du
Premier
Deuxième
Troisième
inventaire
inventaire
inventaire deuxième au
(01.01.1970) (01.01.1980) (06.07.1994) troisième
inventaire
Catégorie de terrains
Source
(ha)
(ha)
(ha)
(%)
Terrains domaniaux
Terrains domaniaux
Terrains non domaniaux
Terrains non domaniaux
Terrains soumis
Terrains soumis
Terrains boisés domaniaux
Terrains boisés non domaniaux
Terrains boisés soumis
ONF
Planimétrage
ONF
Planimétrage
ONF
Planimétrage
Échantillonnage
Échantillonnage
Échantillonnage
8 794
7 413
16 207
7 337
6 912
14 249
10 022
8 703
18 725
8 387
8 174
16 561
11 394
11 570
9 354
9 202
20 748
20 772
10 701
8 582
19 283
+ 13,7
+ 7,5
+ 10,8
+ 27,6
+ 5,0
+ 16,4
En retenant pour les deux derniers inventaires les données fournies par l'Office national des forêts on constate
que l'augmentation moyenne annuelle de la contenance des terrains soumis au régime forestier a été de 150 ha,
correspondant pour 102 ha à un bilan positif des opérations foncières de l'État et pour 48 ha à un bilan positif des
soumissions et distractions de terrains non domaniaux.
La notion de taux de boisement sera retenue pour la comparaison des surfaces boisées. On constate en effet que
la surface planimétrée est légèrement différente de la surface indiquée par l'ONF. La méthode par échantillonnage conduit à estimer directement ce taux de boisement, rapport entre la surface boisée et la surface totale.
Le taux de boisement des propriétés domaniales passe de 84 % à 92 %. Le taux de boisement des autres forêts
soumises passe de 94 % à 93 %. Les taux de boisement au troisième inventaire sont calculés en utilisant la
surface obtenue par planimétrage.
La surface des terrains boisés non soumis au régime forestier passe de 193 996 ha au premier inventaire à
208 042 ha au second et à 226 374 ha au troisième, soit une augmentation de 9 % entre les deux derniers inventaires.
5.3.3. Structure élémentaire
L'évolution pour l'ensemble du département est retracée dans le tableau ci-après, en pourcentage de la surface
boisée de production (terrains effectivement boisés).
Structure
Futaie
Taillis
Mélange de taillis et futaie
Total
Surface en 1972
(%)
Surface en 1981
(%)
Surface en 1994
(%)
55
33
12
60
26
14
61
26
13
100
100
100
137
Les variations entre le deuxième et le troisième inventaires sont très faibles. Des changements étaient intervenus
dans les définitions entre le premier et le deuxième inventaire.
5.3.4. Types de peuplement forestier
La typologie des peuplements forestiers utilisée au troisième inventaire dans les tableaux du chapitre 4 (types
regroupés au sens du § 2.4.2) est pratiquement identique à celle retenue pour le deuxième inventaire, sinon que
les "bois de ferme feuillus" et les "bois de ferme à conifères" du deuxième inventaire ont été regroupés pour
former les "autres boisements morcelés" du troisième inventaire, ceux où le châtaignier n'est pas prépondérant. Il
existe cependant une différence importante dans la notion de type de peuplement, et plus généralement de type
de formation végétale entre les deux derniers inventaires.
Au premier et au deuxième inventaires, le type de formation végétale était une caractéristique des placettes circulaires observées sur les photographies aériennes dont la valeur, sur un point d'usage "formation boisée de
production" au sens du § 2.1, correspondait toujours à un type de peuplement forestier. Ce type était déterminé
après tracé sur les photographies aériennes des limites d'unités homogènes au regard de la végétation, mais le
cas échéant il était modifié lors de l'interprétation des placettes circulaires mentionnées au § 2.1.
Au troisième inventaire, comme il a été exposé au § 2.4.1, les éléments de type de formation végétale sont des
parties de territoire et le type attribué à une placette est celui de l'élément où elle se trouve, de sorte qu'un point
d'usage "formation boisée de production" peut avoir un type de lande ou un type pastoral. Par ailleurs on n'a pas
recherché de coïncidence systématique entre les tracés sur photographies du deuxième et du troisième inventaire.
Il convient de garder ces faits présents à l'esprit dans la comparaison qui est faite dans le tableau ci-dessous. Les
surfaces indiquées sont, en ce qui concerne le troisième inventaire, les surfaces d'usage "formation boisée de
production" que l'on trouve au Tableau 2-3 de la page 41.
Surface en 1981
(ha)
Type de formation végétale
Futaie de hêtre
Autres futaies feuillues
Futaie de pin sylvestre
Autres futaies de conifères
Mélange de taillis et futaie
Taillis de chêne
Autres taillis
Châtaigneraie à fruits
Autres boisements morcelés
Boisements lâches
Total
Surface en 1994
(ha)
6 020
35 320
6 000
24 710
6 270
32 470
16 320
17 930
56 050
18 880
6 155
40 798
8 876
24 173
18 516
36 470
20 275
15 605
47 094
16 229
219 970
234 191
Les principales variations peuvent s'expliquer de la façon suivante :
−
la diminution des boisements morcelés est liée à une analyse plus fine de leur composition,
surtout dans le cas où il s'agissait au deuxième inventaire de mosaïques de peuplements
différents, formant néanmoins un massif assez important ; ceci explique une partie de
l'augmentation des futaies de feuillus autres que le hêtre, des futaies de pin sylvestre, des
mélanges de futaie et de taillis et des taillis ;
−
l'augmentation des mélanges de taillis et de futaie est certainement due en partie à l'augmentation générale de la surface boisée ;
−
la châtaigneraie à fruit semble poursuivre une diminution déjà sensible dès le deuxième inventaire, sa surface au premier étant de 24 000 ha.
138
5.3.5. Surfaces occupées par les essences
La comparaison porte sur les surfaces où les différentes essences sont prépondérantes, pour la partie de futaie
en ce qui concerne les peuplements à structure mixte.
Surface en 1972
(ha)
Essence(s)
Chênes rouvre et pédonculé
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Surface en 1981
(ha)
Surface en 1994
(ha)
56 400
50 650
22 100
44 150
7 550
53 380
52 230
23 200
39 750
7 150
56 100
64 490
26 077
30 465
10 106
180 850
175 710
187 238
Pin sylvestre
Sapin et épicéa commun
Douglas
Autres conifères
13 650
3 950
2 500
5 050
17 240
5 660
10 140
11 220
20 138
5 054
11 370
10 035
Total conifères
25 150
44 260
46 597
206 000
219 970
233 835
Total feuillus
Total général
La châtaigneraie paraît en régression, ce qui ressortait déjà de la comparaison des surfaces par type de peuplement. Les autres feuillus prennent la place du châtaignier, tandis que le pin sylvestre poursuit sa progression. On
relève la fin des introductions massives de conifères exotiques.
Comparaison des surfaces où sont prépondérants les FEUILLUS
1972 : 180 850 ha - 1981 : 175 710 ha - 1994 : 187 238 ha
70 000
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Chênes
rouvre et
pédonculé
Chêne
pubescent
Surface en 1972 (ha)
Hêtre
Surface en 1981 (ha)
139
Châtaignier
Autres
feuillus
Surface en 1994( ha)
Comparaison des surfaces où sont prépondérants les CONIFÈRES
1972 : 25 150 ha - 1981 : 44 260 ha - 1994 : 46 597 ha
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
0
Pin sylvestre
Sapin et épicéa
commun
Surface en 1972 (ha)
Douglas
Surface en 1981 (ha)
Autres conifères
Surface en 1994 (ha)
5.3.6. Volume
Les volumes par essence donnés ci-après concernent tous les arbres de l'essence indiquée, qu'elle soit prépondérante ou non, en forêt.
Volume en 1972
(1 000 m³)
Volume en 1981
(1 000 m³)
Volume en 1994
(1 000 m³)
5 628,4
2 159,5
2 964,7
4 590,0
1 273,4
6 352,4
2 434,1
3 624,4
4 301,8
1 841,3
7 276,3
4 038,1
4 122,8
4 512,3
1 982,2
16 616,0
18 554,0
21 931,7
Pin sylvestre
Sapin et épicéa commun
Douglas
Autres conifères
1 174,7
254,7
38,6
142,0
1 316,3
531,1
301,5
782,4
1 305,1
689,5
1 291,3
860,6
Total conifères
1 610,0
2 931,3
4 146,5
18 226,0
21 485,3
26 078,2
Essence(s)
Chênes rouvre et pédonculé
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
Total feuillus
Total général
On constate entre le deuxième et le troisième inventaires une augmentation presque générale des volumes, liée
surtout au fait que la récolte est inférieure à la production (Cf. § 2.6). La variation pour le pin sylvestre est certainement inférieure à l'intervalle de confiance. L'augmentation est faible pour le châtaignier, dont on a vu que la
surface où il est prépondérant était en régression. On peut ajouter pour cette essence que, si la récolte n'est que
de 18 % de la production, la mortalité annuelle estimée en représente 39 %. De nombreux douglas ont atteint la
dimension de recensabilité.
140
Comparaison des volumes de FEUILLUS
1972 : 16 616 000 m³ - 1981 : 18 554 000 m³ - 1994 : 21 931 700 m³
8 000
7 000
6 000
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0
Chênes rouvre et
pédonculé
Chêne pubescent
Volume en 1972 (1 000 m³)
Hêtre
Châtaignier
Volume en 1981 (1 000 m³)
Autres feuillus
Volume en 1994 (1 000 m³)
Comparaison des volumes de CONIFÈRES
1972 : 1 610 000 m³ - 1981 : 2 931 300 m³ - 1994 : 4 146 500 m³
2 500
2 000
1 500
1 000
500
0
Pin
sylvestre
Sapin et
épicéa
commun
Volume en 1972 (1 000 m³)
Douglas
Volume en 1981 (1 000 m³)
Autres
conifères
Volume en 1994 (1 000 m³)
5.3.7. Production
La comparaison des productions brutes annuelles ressort du tableau ci-après. Les valeurs indiquées se rapportent aux cinq années précédant l'inventaire concerné. On ne dispose pas des valeurs au premier inventaire,
faute de connaître le passage à la futaie par essence.
141
Production annuelle en 1981
(m³/an)
Essence(s)
Production annuelle en 1994
(m³/an)
Chênes rouvre et pédonculé
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Autres feuillus
153 500
73 200
86 600
118 950
75 300
224 400
146 550
132 500
151 450
115 550
Total feuillus
507 550
770 450
50 950
32 450
35 800
49 300
57 150
49 900
142 050
82 350
Total conifères
168 500
331 450
Total général
676 050
1 101 900
Pin sylvestre
Sapin et épicéa commun
Douglas
Autres conifères
L’augmentation de la production est importante pour presque toutes les essences.
Comparaison des productions de FEUILLUS
1981 : 507 550 m³/an - 1994 : 770 450 m³/an
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
Chênes
rouvre et
pédonculé
Chêne
pubescent
Hêtre
Production annuelle en 1981 (m³/an)
142
Châtaignier
Autres
feuillus
Production annuelle en 1994 (m³/an)
Comparaison des productions de CONIFÈRES
1981 : 168 500 m³/an - 1994 : 331 450 m³/an
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Pin
sylvestre
Sapin et
épicéa
commun
Douglas
Production annuelle en 1981 (m³/an)
Autres
conifères
Production annuelle en 1994 (m³/an)
Si l'on calcule, pour les principales essences du département, le taux de production, exprimé en mètres cubes
produits annuellement pour 100 m3 de bois sur pied, on constate une augmentation générale, sauf pour le douglas. Si l'écart dans ce dernier cas est significatif, il peut être l'effet de ce que les peuplements, même encore
jeunes, ne le sont plus autant qu'au deuxième inventaire.
Essence
Taux d'accroissement
1981 (%)
Chênes rouvre et pédonculé
Chêne pubescent
Hêtre
Châtaignier
Pin sylvestre
Sapin et épicéa commun
Douglas
2,4
3,0
2,4
2,8
3,9
6,1
11,9
Taux d'accroissement
1994 (%)
3,1
3,6
3,2
3,4
4,4
7,2
11,0
L'utilisation du taux de production n'est en général pas recommandée en matière forestière car la production des
peuplements forestiers ne dépend pas du volume sur pied, dans une large fourchette de valeur de ce volume (loi
de Eichhorn). Le tableau précédent doit être complété par la remarque que les variations de la production mesurées sur des périodes relativement courtes de cinq ans sont fortement liées aux variations des conditions climatiques pendant ces mêmes périodes et ne peuvent donner des indications sur une évolution à long terme.
5.3.8. Comparaison d'inventaires pour le douglas
Les résultats des inventaires successifs peuvent être utilisés pour comparer les volumes avec la production et la
récolte, en utilisant la technique des comparaisons d'inventaires, classique dans l'aménagement forestier. De
telles comparaisons n'ont toutefois de sens que si les territoires concernés par les inventaires successifs sont les
mêmes, ce qui n'est pas rigoureusement le cas ici. Comme le douglas a été peu introduit depuis le deuxième
inventaire, la comparaison sera tentée pour cette essence, ce qui revient en principe à faire les hypothèses suivantes : tous les douglas présents au deuxième comme au troisième inventaire sont situés sur un même territoire
qui a été inventorié dans les deux cas.
Le douglas n'est certes pas l'une des essences les plus répandues dans le département de l'Aveyron, mais c'est
sans doute l'une ce celles pour lesquelles l'hypothèse ci-dessus est le moins mal vérifiée. C'est aussi une essence dont l'importance économique devrait s'accroître dans l'avenir.
143
Si l'on appelle V3 le volume mesuré au troisième inventaire, V2 le volume mesuré au deuxième inventaire, P la
production entre les deux inventaires et VE le volume enlevé entre ces deux mêmes inventaires, on a normalement la relation :
P = V3 - V2 + VE
Le volume VE est lui-même la somme du volume récolté au titre des coupes sylvicoles, du volume des chablis et
de celui des arbres morts. L'inventaire donne une estimation du volume perdu annuellement en chablis et arbres
morts pendant les cinq années précédant son exécution. On a vu que l'estimation du volume récolté et perdu était
très approximative. Elle l'était encore plus au deuxième inventaire car l'estimation des coupes rases se faisait
comme celle des coupes partielles, à partir des souches trouvées sur les placettes de levers de terrain. Par contre
l'estimation de la production repose sur des sondages nombreux des arbres sur pied et est donc relativement
précise. La comparaison d'inventaires est par conséquent une manière d'obtenir une autre estimation V'E du
volume enlevé entre le deuxième et le troisième inventaires.
Le nombre de saisons de végétation séparant les deux inventaires est de 13.
La production et la récolte entre les deux inventaires seront calculés de la manière suivante :
−
pour les huit premières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues par moyenne
du deuxième et du troisième inventaire ;
−
pour les cinq dernières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues au troisième
inventaire.
V3 = 1 291 300 m³
V2 =
P=
301 500 m³
3 5 800+142 050
×8 +142 050×5 = 1 421 650 m
3
2
V =
E
( 151 + 0 + 87 ) + ( 25 636 + 457 + 540 )
× 8 + ( 25 636 + 457 + 540 ) × 5 = 240 649 m
3
2
V'E = P - V3 + V2 = 431 850 m³
L'écart entre V'E et VE est de 79 % de VE. Le calcul par comparaison d’inventaires du volume enlevé conduit à
une estimation supérieure à celle qu'ont donnée les mesures directes.
Si l'on utilisait les relations précédentes pour obtenir une nouvelle estimation de V3, soit V'3, à partir de V2, de P et
de VE, on trouverait :
V'3 = V2 + P - VE
V'3 = 1 482 501 m³
L'écart de cette valeur avec V3 est de 15 %.
On retiendra de l’analyse qui précède que, quel que soit le procédé employé, l’estimation du volume récolté et
perdu est très difficile et qu’il est souhaitable de disposer de plusieurs sources.
***
144
6. DONNÉES ÉCOLOGIQUES ET FLORISTIQUES
6.1. PRÉSENTATION
Depuis le début de ses travaux, l’Inventaire forestier national procède lors des opérations de terrain à des observations sur les conditions écologiques dans lesquelles croissent les peuplements forestiers ou que l’on rencontre dans les landes.
Cet aspect du travail d’inventaire a gagné de l’importance au cours des années au point que la loi Souchon N° 851273 du 4 décembre 1985 a étendu "à la connaissance du sol, de la végétation et de tous renseignements d’ordre
écologique ou phytosanitaire sur la forêt" les dispositions législatives qui, à l’origine de l’Inventaire, ne
concernaient que le recensement du matériel ligneux et l’évaluation de la production (article L. 521-2 du code
forestier).
Dans le département de l'Aveyron la réalisation des relevés écologiques et floristiques s'est déroulée entre janvier
et décembre 1994.
1 707 placettes ont ainsi été inventoriées dont 1 483 dans les formations boisées de production et 218 dans les
landes ou friches.
Les données recueillies sur chaque placette dans le cadre de cet inventaire écologique et floristique sont conservées dans une base de données. Les observations réalisées sur le terrain sont les suivantes :
−
−
données écologiques :
∗
topographie : altitude en mètres, exposition en grades, pente et hauteur du masque
opposé en pour cent, position topographique (10 modalités) ;
∗
roche-sol : roche mère, affleurements rocheux et cailloux en dixièmes, texture (10
modalités), profondeur du sol en décimètres, profondeur d'apparition de la carbonatation, de l'oxydation, d'un pseudogley ou d'un gley en décimètres, type d'humus,
type de sol ;
∗
caractéristiques forestières : type local de peuplement, essence prépondérante
avec le recouvrement en dixièmes, l'âge , la hauteur dominante et l'accroissement en
hauteur correspondant sur 5 ans des sujets les plus hauts pour les peuplements
équiennes ;
∗
végétation : recouvrement des ligneux hauts (hauteur supérieure à 2 m), des ligneux
bas (hauteur inférieure à 2 m) et des herbacées en dixièmes ;
données floristiques :
∗
relevé de toutes les espèces végétales identifiables présentes dans un cercle de
rayon de 15 m centré sur la placette dendrométrique et notation de leur abondance
(système inspiré de la codification Braun-Blanquet à 6 modalités).
145
La répartition de l'échantillon par région forestière est la suivante :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
0
Lévézou
Aubrac
Ségala
Grands Causses
Avant-Causses du Quercy
Camarès
Basse-Châtaigneraie auvergnate
Monts de Lacaune
Bordure Aubrac
Haute-Châtaigneraie auvergnate
122
77
256
461
66
180
164
134
112
135
points
points
points
points
points
points
points
points
points
points
6.2. ANALYSE DES DONNÉES RÉCOLTÉES
Chaque fois que le nombre de relevés dans une région est suffisant, une analyse synthétique des résultats est
réalisée. On trouvera ci-après, à titre d'exemple, celle qui concerne la région Ségala.
Ces quelques aperçus illustrent le type de renseignements que l'on peut tirer des données écologiques et floristiques relevées par les équipes de l'IFN.
146
IFN-ÉCOLOGIE
Code IFN de la région forestière
123
Nombre de relevés dans la zone étudiée
236
SÉGALA
AVEYRON (12)
Les données présentées ici concernent exclusivement l'échantillon
situé en forêt de production (au sens de l'IFN)
A - CONDITIONS ÉCOLOGIQUES GÉNÉRALES
Région de plateaux, doucement inclinés vers le sud-ouest, passant de 800 m d'altitude en bordure du Lévézou à
400 m en bordure des Causses du Quercy. Ces plateaux à vocation agricole sont entrecoupés de vallées boisées
très encaissées.
Sur le plan lithologique, on trouve : des granites, gneiss et migmatites avec quelques zones de molasse oligocène
et de calcaires.
Le climat est à caractère océanique marqué, à pluviosité assez faible et bien répartie, la température est plutôt
douce.
B - TOPOGRAPHIE
ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE PAR DÉPARTEMENT
Classe d'altitude
Position topographique
Bas (7-9)
700 - 900 m
Versant (3-6)
500 - 700 m
Haut (1-2)
300 - 500 m
Surface (ha)
Taux
de
totale
Code
Terrain plat
(0)
100 - 300 m
0
20
40
60
Fréquence relative à la surface boisée (%)
80
0
10
20
30
40
50
Département :
boisée
Réf. : *
boisement
(%)
123
Aveyron
1994
209 651
44 586
21,3
813
Tarn
1992
107 797
34 458
32,0
827
Tarn et Garonne
1990
4 507
1 417
31,4
112 304
35 875
31,9
60
Fréquence relative à la surface boisée (%)
Ensemble de la région
* année d'achèvement des levers au sol du dernier inventaire forestier
C - PÉDOLOGIE
Texture des sols
Type de sol (regroupé)
Les roches cristallines et métamorphiques
dominent. Seuls font exception les calcaires
du petit causse de Rignac.
sols hydromorphes
argileuse
sols fersiallitiques
limon/argile
sols podzolisés
limono-argileuse
sols lessivés
Le groupe des sols brunifiés est constitué
pour les trois-quarts de sols bruns acides et
pour un quart de sols bruns.
limoneuse
sols brunifiés
limono-sableuse
sols calciques
argilo-sableuse
sols carbonatés
sableuse
sols jeunes
Les sols sont profonds, caractérisés par des
textures à dominante limoneuse et des humus oligotrophes.
0
20
40
60
80
10
20
30
40
50
60
Fréquence relative à la surface boisée (%)
Fréquence relative à la surface boisée
Profondeur du sol (estimée par sondage à la tarière)
et charge en cailloux
Type d'humus (regroupé)
90,0
0
100
très caillouteux ( >= 80%)
81,2
80,0
caillouteux (60 - 70 %)
70,0
SINON
60,0
50,0
superficiel ( <= 10 cm)
40,0
peu profond (20 - 40 cm)
30,0
20,0
moyen. profond (50 - 60 cm)
9,2
10,0
7,5
2,1
0,0
0,0
0,0
dysmoder
(10-21)
moder (2022)
dysmull (3031)
mull (40-50)
carbonaté
(*5)
Fréquence relative à la surface boisée (%)
hydromorphe
(*8)
profond ( >= 70 cm)
0
5
10
15
20
25
30
35
Fréquence relative à la surface boisée (%)
40
45
50
D - VÉGÉTATION
Groupe hydrique
Groupe trophique
La végétation révèle une
dominante des types acidiclines et acidiphiles.
neutrocalcicole ( 9-10-11 )
hygrophile (1-2)
neutrophile (7-8)
hygrocline (3-4)
acidicline (5-6)
mésophile (5)
acidiphile (1-2-3-4)
xérophile (6-7)
Les types neutrophiles sont
moins fréquents, les neutrocalcicoles sont liés aux
roches carbonatées (Causse
de Rignac).
0
10
20
30
40
50
0
10
Fréquence relative à la surface boisée (%)
20
30
40
50
60
70
80
Fréquence relative à la surface boisée (%)
Tableaux de définition des niveaux trophiques et hydriques à partir des groupes d'espèces indicatrices
Groupes écologiques
Espèces
Groupes
Acidiphile
à
mésoacidiphile
(1 - 2 - 3 - 4)
Acidicline
(5 - 6)
Neutrophile
(7 - 8)
Neutrocalcicole
à
calcicole
(9 - 10 - 11)
Groupes écologiques
Mésoacidophiles
Neutrophiles
Neutrocalcicoles
1-2-3-4-5-6
7-8
9 - 10 - 11
Espèces
Types
Xérophile
Calluna vulgaris
Deschampsia flexuosa
Erica cinerea
Pteridium aquilinum
Sarothamnus scoparius
Teucrium scorodonia
..............
Lonicera periclymenum
Epilobium montanum
..............
(6 - 7)
...............
Arum maculatum
Corylus avellana
Crataegus monogyna
Fragaria vesca
Geranium nodosum
Geranium robertianum
Melica uniflora
Polygonatum multiflorum
Polystichum filix-mas
Geum urbanum
Hedera helix
Lamium maculatum
Pulmonaria affinis
Sambucus nigra
Galium aparine
Urtica dioica
.................
Mésoxérophiles
Mésophiles
Hygroclines
6-7
5
3-4
Phillyrea latifolia
Erica arborea
Erica cinerea
Quercus lanuginosa
..............
Mésophile
(5)
Hygrocline
(3 - 4)
.................
Evonymus vulgaris
Ligustrum vulgare
Tamus communis
Viburnum lantana
Teucrium chamaedrys
Coronilla minima
....................
Geum urbanum
Moehringia trinerva
Lamium maculatum
Galium aparine
Populus tremula
Alnus glutinosa
La végétation herbacée est un bon révélateur de la richesse chimique et hydrique des
horizons supérieurs du sol.
Les niveaux hydriques et trophiques sont définis par la présence, la dominance ou
l'absence des groupes écologiques d'espèces végétales.
E - STATIONS FORESTIÈRES
Tableau de définition et de correspondance des types de stations
Numéro
au catalogue *
Groupes de stations IFN
Groupe de stations IFN
Texture à dominante sableuse
SE1
Eutrophe à mésotrophe
Réserve utile faible
SE1
Réserve utile moyenne
SE2
SE2
SO1
SO2
Oligotrophe
Réserve utile faible
SO1
121 - 124
LE1
Réserve utile moyenne
SO2
123 - 126
LE2
LE3
L01
Texture à dominante limoneuse
LO2
Eutrophe à mésotrophe
LO3
Réserve utile faible
LE1
Réserve utile moyenne
LE2
211 - 213 -215
AE2
Réserve utile forte
LE3
212 - 214
AO2
Réserve utile faible
LO1
221 - 224 - 227
Réserve utile moyenne
LO2
222 - 225 - 228
Réserve utile forte
LO3
223 - 226
Oligotrophe
AO3
C
0
10
Texture à dominante argileuse
20
30
40
50
Fréquence relative au nombre de placettes échantillons IFN (%)
Eutrophe à mésotrophe
Réserve utile moyenne
AE2
311- 313
Réserve utile moyenne
AO2
323 - 324
Réserve utile forte
AO3
325 - 326
Oligotrophe
Roche-mère carbonatée
C
* Typologie forestière de la bordure ouest du Massif Central (CEMAGREF 1989)
Les critères de définition des groupes de stations IFN ont été inspirés de la typologie des stations citée en référence.
Il s'agit de critères :
−
de richesse stationnelle évalués par le type d'humus ;
−
d'économie de l'eau évalués par la réserve utile théorique calculée.
On notera pour cette région la forte représentation des stations sur matériaux à
dominance limoneuse, oligotrophes et à réserve utile théorique moyenne à forte.
7. ANNEXES
7.1. DOCUMENTS CONSULTÉS
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Aveyron - Résultats globaux de l’inventaire forestier
INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Aveyron - Résultats du deuxième inventaire forestier 1981
INSEE : Évolutions démographiques 1975-1982-1990 - MIDI-PYRÉNÉES
INSEE : Tableaux économiques MIDI-PYRÉNÉES 1993
BRGM : Carte géologique de la France au 1/80 000 - Feuilles d'Aurillac, Saint-Flour, Figeac, Mende, Cahors,
Rodez, Sévérac, Albi et Saint-Affrique.
Monographie agricole du département de l'Aveyron (La documentation française - 1958)
151
7.2. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS
(dans l’ordre alphabétique, avec soulignement dans le texte)
ACCROISSEMENTS
Accroissement courant (formations boisées de production)
L'accroissement périodique annuel (accroissement courant) est calculé sur la période de 5 ans précédant
l'année civile du sondage.
L'accroissement en volume sur écorce des peuplements est la somme de deux composantes :
a) l'accroissement des arbres sur pied, compte tenu des arbres qui ne sont devenus recensables qu'au
cours de la période de 5 ans définie ci-dessus.
b) l'accroissement que les arbres actuellement coupés et les chablis avaient apporté au peuplement
pendant la fraction de la même période durant laquelle ils étaient encore sur pied.
Accroissement moyen (peupliers cultivés hors forêt) : c'est le quotient du volume par l'âge de plantation.
CATÉGORIE DE DIMENSION DES BOIS
Les quatre catégories de dimension figurant dans les publications correspondent aux circonférences à
1,30 m suivantes :
Non recensables
Petit bois
Moyen bois
Gros bois
=
=
=
=
moins de 24,5 cm
24,5 à 72,4 cm
72,5 à 120,4 cm
120,5 cm et plus
CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS
Les trois catégories d'utilisation des bois mentionnées dans les publications sont les suivantes :
Catégorie I : Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine.
Catégorie II : Autres sciages, menuiserie courante, charpenterie, caisserie, coffrage, traverses.
Catégorie III : Bois d'industrie et bois de chauffage.
Ces catégories d'utilisation s'appliquent au volume de la tige arrêtée à l'une des découpes définies ciaprès.
Ce volume total est diminué du rebut éventuel.
DÉCOUPES
Les données relatives aux volumes et accroissements concernent les volumes sur écorce arrêtés aux différentes découpes suivantes :
−
découpe bois fort de 7 cm de diamètre (22 de circonférence) pour les tiges de toutes catégories de dimension (voir § catégorie de dimensions des bois), y compris les brins de taillis ;
−
éventuellement découpe de forme pour la tige.
152
Dans le cas d'arbre fourchu, les deux tiges sont cubées.
ESSENCE PRÉPONDÉRANTE
C'est l'essence occupant la plus grande partie du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire
(et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point).
Les volumes et accroissements donnés pour une essence (tableaux 10 et 11) ou un groupe d’essences
(tableau 14) concernent tous les arbres de cette essence ou de ce groupe d’essences, qu’ils soient ou non
dans un peuplement où l’essence ou le groupe d’essences sont prépondérants.
La surface S où une essence A se trouve prépondérante ne contient généralement qu'une partie des
arbres de cette essence ; il peut en exister d'autres sur des surfaces où cette essence n'est pas prépondérante mais seulement accessoire ; de façon symétrique, la surface S contient généralement d'autres
essences que A.
Cette situation ne pourrait souffrir d'exception que dans le cas d'une essence n'existant qu'en peuplement
rigoureusement pur.
FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION
Formations végétales qui, principalement constituées par des arbres ou arbustes appartenant à des essences forestières, satisfont aux conditions suivantes :
−
Soit être constituées de tiges recensables (circonférence à 1,30 m égale ou supérieure à 24,5 cm) dont
le couvert apparent (projection de leurs couronnes sur le sol) est d'au moins 10 % de la surface du sol,
soit présenter une densité à l'hectare d'au moins 500 jeunes tiges non recensables (plants, rejets,
semis) vigoureuses, bien conformées et bien réparties ; dans le cas de plantations à grand écartement
régulièrement entretenues la densité est ramenée à 300 sujets à l'hectare ;
−
Avoir une surface d'au moins 5 ares, avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m ;
−
Ne pas avoir essentiellement une fonction de protection ou d'agrément.
N.B. : les vergers autres que les châtaigneraies sont exclus ainsi que les noyeraies et les truffières cultivées ; ils sont versés en usage agricole.
Les bouquets d'arbres d'une superficie inférieure à 5 ares sont considérés comme des arbres épars.
On distingue dans les formations boisées de production :
−
les forêts : celles qui appartiennent à un massif boisé d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en
cime d'au moins 25 m ;
−
les boqueteaux : petits massifs boisés de superficie comprise entre 50 ares et 4 ha avec une largeur
moyenne en cime d'au moins 25 m ;
−
les bosquets : petits massifs boisés compris entre 5 ares et 50 ares avec une largeur moyenne en cime
d'au moins 15 m, et tous les massifs d'une largeur moyenne en cime comprise entre 15 m et 25 m sans
condition de surface maximale.
FORMATIONS BOISÉES DE PROTECTION
Même définition que les formations boisées de production sauf que leur fonction de production est nulle ou
très accessoire. Elles comprennent essentiellement les forêts inexploitables car inaccessibles ou situées
sur de trop fortes pentes, et celles dont le rôle de protection interdit que des coupes y soient faites. Cette
catégorie inclut également les espaces verts boisés à but esthétique, récréatif et culturel.
153
IMPRODUCTIFS
Cet usage groupe les surfaces improductives du point de vue agricole et forestier.
Il s'agit, soit d'improductifs par destination (routes, chemins, voies ferrées, surfaces bâties et dépendances, etc. ...), soit d'improductifs naturels (plages, dunes, rochers, marais, etc. ...).
LANDES
Cette catégorie groupe les landes, friches et terrains vacants non cultivés et non entretenus régulièrement
pour le pâturage.
La lande peut contenir des arbres forestiers épars (ou en bouquets de surface inférieure à 5 ares) à condition, si ces arbres sont recensables, que le couvert boisé local reste inférieur à 10 % ou, s'ils ne sont pas
recensables, que leur densité à l'hectare reste inférieure à 500 tiges.
PEUPLERAIES
Peuplements artificiels composés de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers, où ces peupliers
se trouvent à l'état pur ou nettement prépondérant, avec une densité de plantation supérieure à 100 à
l'hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par hectare).
En outre, les peupleraies doivent avoir une surface d'au moins 5 ares avec une largeur moyenne en cime
d'au moins 15 m.
RECRUTEMENT ANNUEL (ou passage à la futaie)
C'est la moyenne annuelle du volume des arbres devenant recensables au cours de la période de 5 ans
définie plus haut.
STRUCTURE FORESTIÈRE ÉLÉMENTAIRE
C'est la constatation objective des effets du traitement - ou de l'absence de traitement - appliqué aux peuplements tels qu'ils se traduisent aux environs immédiats (sur une surface de l'ordre de 20 ares) du point
d'inventaire à la date du sondage.
On distingue les structures forestières élémentaires suivantes :
−
−
−
−
futaie régulière ;
futaie irrégulière ;
mélange de futaie et de taillis (y compris les taillis sous futaie) ;
taillis simple.
Parmi les types de peuplement retenus dans le département - ils sont appréciés sur des surfaces beaucoup plus importantes que celle indiquée ci-dessus - certains comportent dans leur définition une notion de
régime, ou de structure forestière d'ensemble désignée selon la même terminologie que la structure
forestière élémentaire.
En raison de la différence d'appréciation de ces deux caractéristiques, il n'y a pas, sauf exception, égalité
des surfaces relevant d'une structure élémentaire et d'une structure d'ensemble de même dénomination.
C'est pourquoi, par exemple, un type "futaie" peut ne présenter que 75 % de sa surface sous la structure
élémentaire futaie, les 25 % restants se partageant entre d'autres structures élémentaires traduisant des
disparités locales du type ; ceci explique aussi, à l'inverse, que la surface totale de la structure élémentaire
futaie ne soit pas égale à celle des types "futaie".
154
Ont la même origine les éventuelles discordances observées entre la surface d'une essence ou d'un
groupe d'essences prépondérant et la surface d'un type défini par rapport à cette essence ou à ce groupe
d'essences.
Par exemple, dans un type "futaie de pins", les pins peuvent n'être prépondérants que sur 80 % de la surface, d'autres essences, y compris des feuillus, formant les 20 % restants ; à l'inverse, on peut trouver des
pins prépondérants dans des types autres que le type "futaie de pins", y compris dans des types
principalement ou purement feuillus.
VOLUMES
Il s'agit de volumes sur écorce.
La dimension de recensabilité a été fixée à une circonférence de 24,5 cm à 1,30 m du sol.
Le volume pris en compte est le volume de la tige (voir §§ découpes et catégorie d'utilisation des bois).
***
155
7.3. PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS
Les précautions suggérées ici pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national s'adressent essentiellement aux lecteurs non statisticiens qui envisagent d'explorer à fond, et pour une première fois, toutes les
possibilités offertes.
a/ Précautions d'ordre général
Le lecteur est invité à prendre certaines précautions pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national
publiés dans le présent document.
Ces résultats correspondent aux définitions objectives rappelées à l'annexe 2 et non aux dénominations courantes et plus ou moins vagues que l'on donne à la forêt, aux éléments linéaires et aux autres objets mesurés et
décrits par l'établissement public "Inventaire forestier national".
Les résultats sont précis, et même très précis, lorsqu'ils concernent de grandes masses de données, par exemple
au niveau départemental (surface boisée totale, volume total), ou pour une région forestière relativement boisée,
ou pour un type de peuplement assez étendu dans le département.
La précision des résultats diminue d'autant plus que l'on entre dans le détail, et, pour des surfaces de l'ordre de
quelques centaines d'hectares ou des volumes sur pied de quelques dizaines de milliers de mètres cubes, la
précision peut être très faible (sans que ces résultats soient erronés), comme le montrent certains des tableaux
publiés avec la description des types de peuplements forestiers.
Le lecteur qui désire utiliser les résultats très détaillés se doit d'en contrôler la cohérence pour, si nécessaire,
utiliser des techniques de lissage des données en fonction du but poursuivi. Il faut cependant bien voir que l'Inventaire forestier national décrit toujours une réalité qui, pour des résultats très partiels, peut être plus ou moins
éloignée de la valeur réelle moyenne, alors que les techniques de lissage des données conduisent le plus souvent
à définir un état "théorique" moyen.
Si, par exemple, l'utilisateur obtient, par interrogation de la base de données, les hauteurs totales moyennes des
arbres par catégorie de diamètres, il notera qu'elles prennent des valeurs erratiques pour certaines catégories de
diamètres successives, et là l'utilisation de techniques de lissage est légitime ; au contraire, pour les catégories de
diamètres les plus grands, ces hauteurs ont tendance à diminuer systématiquement, au moins dans certains
départements et pour certaines essences, ce qui traduit une réalité de terrain incontestable, et il serait ici inopportun d'utiliser des techniques de lissage qui ne tiendraient pas compte de ce phénomène. D'ailleurs il ne traduit
pas un rapetissement d'arbres qui auraient été antérieurement plus grands sauf cas de bris de cimes ; il traduit
plutôt un écrêtement d'une population où les plus grands arbres ont été exploités avant d'atteindre de très gros
diamètres, les très gros arbres se trouvant dans des sites particuliers ou dans des peuplements non soumis à des
coupes précoces, notamment en montagne.
La précision d'un résultat partiel peut être calculée de façon approchée de la manière suivante en supposant que
les effectifs des échantillons concernés sont proportionnels aux surfaces (ce qui est exact à l'intérieur d'un type de
peuplement dans une région forestière) ou aux volumes (ce qui est une simple approximation) :
si l'erreur relative publiée est égale à ER pour une surface totale S ou un volume total V, alors l'erreur relative er % pour une surface partielle s ou un volume partiel v est donnée approximativement
par
er% = ER% × S / s
ou
er% = ER% × V / v
156
Cette erreur relative exprime en quelque sorte le risque encouru lorsqu'on considère la valeur publiée comme
exacte et la garantie est moindre si l'erreur relative est grande.
b/ Utilisation d'accroissements en volume
Il y a lieu de rester prudent dans l'utilisation des résultats concernant les accroissements en volume.
Tous les résultats d'accroissement en volume sont calculés à partir de mesures de l'accroissement radial et de
l'accroissement en hauteur des 5 dernières années. Ces accroissements sur 5 ans sont mesurés aussi exactement que possible pour chacun des arbres des placettes d'inventaire et globalement ils sont corrects. Cependant,
les accroissements en volume qui en découlent représentent une moyenne annuelle sur 5 ans et rien de plus.
Une période de seulement 5 années est sensible aux aléas climatiques extrêmes, et autres influences, et la
valeur obtenue peut éventuellement s'écarter de la valeur qui aurait été calculée sur 10 ou 20 ans.
Le lecteur qui envisagerait d'utiliser les résultats d'accroissement en volume (par exemple pour en déduire une
estimation de la ressource) doit tenir compte de cette variabilité et il peut en réduire les effets comme suit :
−
Utiliser les valeurs non publiées de l'accroissement radial mesuré sur une période de 10
ans. Ces valeurs peuvent manquer pour certains arbres et il n'existe pas de mesure correspondante pour l'accroissement en hauteur sur 10 ans. On peut cependant en déduire un
coefficient correctif convenable du moins pour certaines utilisations ;
−
Construire une moyenne convenablement pondérée (en tenant compte des structures des
peuplements pour les deux inventaires) entre les résultats publiés de deux inventaires successifs.
Les valeurs des accroissements en volume publiées par l'Inventaire doivent être considérées comme globalement
exactes pour la période de 5 ans concernée.
c/ Comparaison d'inventaires
La comparaison de deux inventaires successifs d'un même département doit se faire en tenant compte des incertitudes liées à la méthode d’échantillonnage.
Si, par exemple, à tel type de peuplement ont été affectées des surfaces estimées égales à S1 au premier
inventaire et S2 au second, avec des erreurs relatives égales à ER1 et ER2 respectivement, alors l'erreur relative
sur la différence S2 - S1 ou S1 - S2 est égale à :
(
)
ER S1 − S 2 =
2
2
2
2
S1 ER1 + S 2ER 2
S1 − S 2
formule valide lorsque les deux inventaires sont indépendants comme c'est le cas ici.
La même formule sera utilisée pour les volumes en remplaçant S par V.
Noter que si S1 et S2 sont du même ordre de grandeur ainsi que ER1 et ER2, alors l'erreur relative peut être très
grande car au numérateur il vient approximativement S ER 2 , et au dénominateur un terme très petit et dans un
tel cas, l'écart entre S1 et S2 n'est pas significatif (au sens statistique).
Il faut tenir compte en outre, spécialement pour les départements où le premier inventaire date des anées
soixante, des modifications intervenues, grâce à l'intervention des usagers, l'expérience acquise, et l'amélioration
des méthodes, dans les définitions des types de peuplement forestier.
Dorénavant, tous les peuplements sont cartographiés et le lecteur peut aussi consulter les photographies aériennes renseignées pour les localiser. La mise à jour de cette carte permettra de déterminer et de situer les
variations réelles des surfaces des types de formations boisées, même si le souci d'utiliser au mieux les moyens
157
du service conduit à ne pas rechercher d'estimations, qui ne sauraient être qu'approximatives, de volumes dans
les formations marginales.
***
158
7.4. LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES
1 - Feuillus
Nom français
Nom latin
Chêne pédonculé
Chêne rouvre
Chêne rouge d'Amérique
Chêne pubescent
Chêne yeuse (ou vert)
Chêne tauzin
Chêne-liège
Hêtre
Châtaignier
Charme
Bouleau pubescent
Bouleau verruqueux
Aune glutineux (verne)
Aune blanc
Aune cordiforme
Robinier faux-acacia
Grands érables
Érable sycomore
Érable plane
Micocoulier
Frênes
Frêne commun
Frêne oxyphylle
Frêne à fleurs
Orme champêtre
Orme de montagne
Orme diffus (orme blanc)
Peupliers cultivés (et hybrides)
Tilleul à petites feuilles
Tilleul à grandes feuilles
Érable champêtre
Érable à feuille d'obier
Érable de Montpellier
Merisier
Quercus pedunculata
Quercus sessiliflora
Quercus rubra
Quercus lanuginosa
Quercus ilex
Quercus toza
Quercus suber
Fagus silvatica
Castanea sativa
Carpinus betulus
Betula pubescens
Betula verrucosa
Alnus glutinosa
Alnus incana
Alnus cordata
Robinia pseudoacacia
Cerisier à grappes
Fruitiers
Pommier
Poirier
Amandier
Alisier blanc
Sorbier des oiseleurs
Cormier
Tremble
Saules (toutes espèces sauf rampantes
ou buissonnantes)
Platane
159
Acer pseudoplatanus
Acer platanoides
Celtis australis
Fraxinus excelsior
Fraxinus oxyphylla
Fraxinus ornus
Ulmus campestris
Ulmus scabra
Ulmus laevis
Populus nigra, deltoides, trichocarpa
Tilia cordata
Tilia platyphyllos
Acer campestre
Acer opalus
Acer monspessulanum
Prunus avium
Prunus cerasus
Prunus padus
Pirus malus
Pirus communis
Pirus amygdalus
Sorbus aria
Sorbus aucuparia
Sorbus domestica
Populus tremula
Salix sp.
Platanus occidentalis
Platanus orientalis
Platanus acerifolia
Nom français
Nom latin
Noyer commun
Noyer noir
Olivier
Feuillus exotiques, autres que ceux
désignés par un code particulier
(ex. marronnier, mimosa)
Mûrier
Noisetier
Charme-houblon
Peupliers d'Italie et divers non cultivés
(ex. Peuplier blanc)
Chêne chevelu
Tamaris
Eucalyptus
Aune vert
Grand cytise (Aubour)
Juglans regia
Juglans nigra
Olea europaea
Cornouiller mâle
Arbousier
Alisier torminal
2 - Conifères
Pin maritime
Pin sylvestre
Pin Laricio de Corse
Pin Laricio de Salzmann
Pin noir d'Autriche
Pin pignon
Pin Weymouth
Pin d'Alep
Pin à crochets
Pin cembro
Pin mugho
Sapin pectiné
Épicéa commun
Mélèze d'Europe
Sapin de Douglas
Cèdre de l'Atlas
Cyprès toujours vert
If
Conifères exotiques d'un genre ou d'une
espèce autre que ceux désignés par
un code particulier
Genévrier thurifère
Sapin de Nordmann
Sapin de Vancouver
Épicéa de Sitka
Mélèze du Japon
***
160
Morus alba, nigra
Coryllus avellana
Ostrya carpinifolia
Populus sp.
Quercus cerris
Tamarix gallica
Eucalyptus sp.
Alnus viridis
Laburnum anagyroides
Laburnum alpinum
Cornus mas
Arbutus unedo
Sorbus torminalis
Pinus pinaster
Pinus sylvestris
Pinus nigra ssp. laricio
Pinus nigra ssp. clusiana
Pinus nigra ssp. nigricans
Pinus pinea
Pinus strobus
Pinus halepensis
Pinus brutia
Pinus eldarica
Pinus uncinata
Pinus cembra
Pinus mughus
Abies alba
Picea abies
Larix decidua
Pseudotsuga menziesii
Cedrus atlantica
Cupressus sempervirens
Taxus baccata
Juniperus thurifera
Abies nordmanniana
Abies grandis
Picea sitchensis
Larix leptolepis
7.5. EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE
7.5.1. Courbes hauteur-âge
Parmi les mesures relevées sur le terrain figurent, notamment pour les peuplements équiennes et purs :
−
−
−
les mesures de hauteur d'arbres qui permettent de calculer la hauteur dominante, égale à la
moyenne des hauteurs des 100 plus gros arbres à l'hectare ;
l'âge des arbres correspondants ;
l'accroissement moyen en hauteur au cours des cinq dernières années de ces mêmes
arbres, d'après la longueur des cinq derniers verticilles.
À partir de ces données, il est possible, pour les essences dont l'effectif de l'échantillon est assez grand, sur tout
ou partie du département, d'établir des courbes donnant la hauteur en fonction de l'âge. Les courbes présentées
ci-après ont la particularité de résulter de calculs prenant en compte non seulement les hauteurs et les âges
correspondants, mais aussi les accroissements en hauteur.
Cette méthode vise à supprimer l'inconvénient de celles qui sont basées sur les seuls âges et hauteurs, dans les
cas où les peuplements âgés les plus productifs sont peu représentés car exploités à des âges inférieurs à l'âge
où le sont les peuplements les moins productifs ; il semble en effet que seuls soient maintenus sur pied à un âge
avancé les peuplements dont la croissance est la plus lente.
La méthode, prenant en compte l'accroissement mesuré sur les verticilles, semble en outre atténuer les effets des
erreurs de mesure des âges.
Les courbes figurées sur les pages suivantes ont été obtenues par ordinateur, au moyen d'un logiciel mis au point
par l'Antenne de recherches de l'IFN. Elles répondent au modèle indiqué dans la légende du graphe. Celles dont
le tracé est fourni correspondent, pour un âge de référence, à des hauteurs en progression arithmétique.
Dans le département de l'Aveyron, les effectifs d'échantillons permettent d'établir trois familles de courbes :
161
- graphe 1 - pin sylvestre pour l'ensemble du département
- graphe 2 - épicéa commun pour l'ensemble du département.
162
- graphe 3 - douglas pour l'ensemble du département.
7.5.2. Tarifs de cubage
Les volumes des arbres recensables trouvés sur les placettes de terrain lors du troisième inventaire forestier du
département de l'Aveyron présentant les caractéristiques suivantes :
−
−
chêne rouvre, chêne pédonculé, chêne pubescent, châtaignier, hêtre, frêne, pin sylvestre,
pin noir d'Autriche, sapin pectiné, épicéa, quel qu'en soit la circonférence ;
douglas de circonférence inférieure à 72,5 cm ;
ont été calculés au moyen de tarifs de cubage eux-mêmes établis à partir des mesures complètes de tiges réalisées lors du deuxième inventaire. Le volume de tous les autres arbres a été calculé à partir de mesures de hauteurs et de circonférences ou de diamètres à différents niveaux.
La formule générale des tarifs est la suivante :
V = A + B x D1,3
1,8
x Ht
1,2
dans laquelle les symboles ont la signification suivante :
V
A
B
D1,3
Ht
: volume en mètres cubes
: coefficient propre au tarif
:
"
"
" "
: diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres
: hauteur totale en mètres.
167 tarifs ont été construits. Chacun d'eux possède un domaine de validité défini par :
163
−
−
−
−
−
une essence ;
une ou plusieurs catégories de propriété, en ne distinguant que privé et soumis au régime
forestier ;
éventuellement le type de l'arbre si c'est un feuillu, arbre de taillis ou arbre de futaie ;
un ou plusieurs types de peuplement forestier ;
une ou plusieurs régions forestières.
Les domaines de validité de tous ces tarifs ne sont pas disjoints et, pour un arbre donné dont on connaît l'essence, le type, la catégorie de propriété, le type de peuplement et la région forestière, on utilise le tarif dont le
domaine de validité est le plus réduit contenant l'arbre en question.
Il existe par exemple :
−
−
−
−
un tarif pour les tiges de chêne pédonculé valable quelle que soit la région, la catégorie de
propriété, le type de peuplement et l'origine (rejet, plant ou semis) ;
un tarif pour les brins de taillis de chêne pédonculé valable quelle que soit la région, la catégorie de propriété et le type de peuplement ;
un tarif pour les brins de taillis de chêne pédonculé en propriété privée valable dans la région du Lévézou quel que soit le type de peuplement ;
un tarif pour les brins de taillis de châtaignier valable dans la région du Ségala, dans les
propriétés privées et dans le type de peuplement "châtaigneraie à fruits".
La publication des coefficients A et B et des domaines de validité des différents tarifs n'est pas faite ici, mais ces
données peuvent être fournies sur demande.
Indépendamment de ceux qui sont ainsi présentés, des tarifs peuvent être construits sur commande pour un
domaine défini par l'utilisateur. Les devis de ce type de prestation sont à demander à la Cellule d'évaluation de la
ressource de l'Inventaire forestier national (Cf. § 4.1).
7.5.3. Épaisseur d’écorce
L’épaisseur d'écorce a été mesurée sur tous les arbres mentionnés au paragraphe précédent comme n'ayant pas
été cubés au moyen de tarifs.
Ces mesures et celles réalisées lors du deuxième inventaire du département permettent de construire des tarifs
dont la formule générale est la suivante :
e=AxD+B
dans laquelle les symboles ont la signification suivante :
e
A
D
B
: épaisseur d'écorce en mètres
: coefficient propre au tarif
: diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres
: coefficient propre au tarif.
On peut obtenir auprès de la Cellule d'évaluation de la ressource le devis d'établissement d'un tarif pour un domaine donné.
7.5.4. Disponibilités forestières brutes
Sont données dans le présent paragraphe des exemples de résultats d'estimation de disponibilités forestières
brutes, c'est à dire des volumes de bois susceptibles d'être récoltés par application d'un certain type de sylviculture, dans certains peuplements du département de l'Aveyron.
164
La méthode a été proposée par l'Antenne de recherche de l'IFN.
Cette méthode est résumée ci-après.
On définit dans le département des ensembles homogènes de placettes (appelés domaines d’étude) susceptibles
d'être chacun soumis à un type de sylviculture assurant la régénération des peuplements.
On doit traiter séparément les placettes où la structure du peuplement est la futaie régulière, celles où la structure
du peuplement est le taillis et celle où la structure du peuplement est la futaie irrégulière. La méthode n'est pas
adaptée aux placettes où la structure est le mélange de taillis et de futaie car il n'est pas possible de considérer
séparément les arbres de futaie et les brins de taillis, ce qui n'a pas de sens du point de vue sylvicole. Elles ne
sont pas prises en compte.
Chaque domaine d’étude est divisé en deux parties E et R.
E est constitué par les peuplements (c'est à dire l'ensemble des arbres) des placettes où la structure locale est le
taillis ou la futaie régulière, ou par certains arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière,
qui sont soumis à des coupes d'éclaircie au taux t, c'est à dire des coupes qui enlèvent annuellement un volume
CE = t.AE, où AE est l'accroissement périodique moyen annuel du volume de E, tel qu'il est estimé par l'IFN.
R est constitué par les peuplements (c'est à dire l'ensemble des arbres) des placettes où la structure locale est le
taillis ou la futaie régulière, ou par certains arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière,
qui sont soumis à des coupes de régénération qui enlèvent annuellement un volume CR.
L'accroissement périodique moyen annuel du volume dans le domaine d'étude est A tel qu'il est estimé par l'IFN.
La division des domaines d'étude en deux parties E et R est faite sur la base d'un diamètre limite, diamètre quadratique moyen pour ce qui concerne les placettes où la structure locale est le taillis ou la futaie régulière, diamètre des arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière. Il ne s'agit pas obligatoirement
d'un diamètre d'exploitabilité.
On fait également une hypothèse sur la durée minimale de régénération du groupe concerné.
Les volumes des coupes sont ventilés dans E et R au prorata des volumes sur pied des essences et des catégories de diamètre, ce qui permet d'obtenir la répartition du volume coupé par essence, par catégorie de diamètre, par catégorie de produits (bois d'œuvre, bois d'industrie), etc...
La définition du domaine d'étude, comme un ensemble homogène de placettes, est basée sur les critères IFN, à
savoir :
−
−
−
−
−
la catégorie de propriété,
la région forestière,
la structure forestière locale,
l'essence prépondérante,
l'exploitabilité.
On trouvera ci-après plusieurs exemples d'application de la méthode faits à partir des résultats du troisième
inventaire du département de l'Aveyron.
Les diamètres limites sont définis suivant l'essence prépondérante (la structure de la placette est toujours régulière) :
−
−
−
−
−
chêne rouvre ou pédonculé
chêne pubescent
hêtre
autres feuillus
conifères
50 cm
40 cm
40 cm
35 cm
40 cm
165
La ventilation des volumes coupés se fait suivant les groupes d'essences suivants :
−
−
−
−
−
−
−
−
−
chêne rouvre et pédonculé
hêtre
châtaignier
autres feuillus
pin sylvestre
sapin pectiné
épicéa commun
douglas
autres conifères.
Les hypothèses faites concernant le taux des coupes d'éclaircie, l'importance des coupes de régénération (par
l'intermédiaire du taux de prélèvement total défini comme fraction de l'accroissement des arbres vifs) et la durée
minimale de régénération sont indiquées dans chaque tableau.
D'autres résultats, qui peuvent être basés sur d'autres partitions et d'autres hypothèses, peuvent être demandés à
l'IFN (Cellule d’Évaluation de la ressource, Cf. § 4.1) et livrés dans un délai de quelques semaines, pour tout
département inventorié.
On fait apparaître dans la présentation des résultats le volume total sur pied et l'accroissement.
Les résultats sont en outre ventilés en quatre catégories de diamètre de 15 cm de large (PB, BM, GB et TGB),
regroupant chacune trois classes de 5 cm ou plus : PB les classes 10, 15 et 20 ; BM les classes 25, 30 et 35 ; GB
les classes 40, 45 et 50 ; TGB les classes 55 et suivantes. Chaque classe est désignée ici par sa valeur centrale
en centimètres. Les volumes sont eux-même répartis entre bois d'œuvre (BO) et bois d'industrie (BI).
Les estimations ne sont pas arrondies et toutes les valeurs sont données, même si elles sont faibles.
166
ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES
Caractéristiques du domaine d'étude
Structure
Essence(s) prépondérante(s)
Exploitabilité
Catégorie de propriété
Régions forestières
Surface (ha)
Volume total (m³)
Production totale (m³/an)
Nombre de placettes
:
:
:
:
:
:
:
:
:
futaie régulière
chênes rouvre et pédonculé
facile
privé
toutes
18 048
3 074 600
97 468
102
Hypothèses de gestion
Diamètre limite (cm)
Taux de prélèvement en éclaircie (%)
Taux de prélèvement global (%)
Durée minimale de régénération (an)
:
:
:
:
50
30
70
10
:
:
:
:
:
39 482
28 845
10 637
40
10
Disponibilités forestières
Disponibilités totales estimées (m³)
dont en coupes d'éclaircie (m³)
dont en coupes rases (m³)
Taux de prélèvement global effectif (%)
Durée estimée de régénération (an)
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
BI
BO
ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ
PB
MB
GB
TGB
600 413
1 137 431
531 084
225 424
25 468
32 005
11 667
3 800
44
5 199
2 804
759
5 777
5 782
2 138
933
0
0
881
1 282
0
525
1 391
4 134
TOTAL
2 494 352
72 940
8 806
14 630
2 163
6 050
39 471
42 632
50 493
0
1 881
1 418
1 270
0
0
158
337
0
382
234
151
0
0
0
0
0
0
230
0
0
132 596
4 569
495
767
0
230
42 571
28 454
22 239
38 120
2 170
574
258
500
0
76
31
134
412
187
116
118
0
0
235
0
0
137
511
1 284
131 384
3 502
241
833
235
1 932
ESSENCE : HÊTRE
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
ESSENCE : CHÂTAIGNIER
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
167
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : AUTRES FEUILLUS
PB
MB
GB
TGB
107 336
62 216
32 798
10 208
5 412
2 788
1 557
432
0
213
140
68
1 038
388
176
29
0
0
0
0
21
0
0
0
TOTAL
212 558
10 189
421
1 631
0
21
ESSENCE : PIN SYLVESTRE
PB
MB
GB
TGB
646
43 508
47 507
0
53
1 457
1 184
0
0
220
316
0
6
201
144
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
91 661
2 694
536
351
0
0
PB
MB
GB
TGB
139
0
0
0
18
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
139
18
0
1
0
0
PB
MB
GB
TGB
1 164
0
0
0
119
0
0
0
0
0
0
0
11
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
1 164
119
0
11
0
0
ESSENCE : SAPIN
ESSENCE : DOUGLAS
ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES
PB
MB
GB
TGB
423
0
10 266
0
25
0
344
0
0
0
35
0
4
0
64
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
10 689
369
35
68
0
0
168
ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES
Caractéristiques du domaine d'étude
Structure
Essence(s) prépondérante(s)
Exploitabilité
Catégorie de propriété
Régions forestières
Surface (ha)
Volume total (m³)
Production totale (m³/an)
Nombre de placettes
:
:
:
:
:
:
:
:
:
futaie régulière
chênes rouvre et pédonculé
moyenne
privé
toutes
10 991
1 804 273
50 917
56
Hypothèses de gestion
Diamètre limite (cm)
Taux de prélèvement en éclaircie (%)
Taux de prélèvement global (%)
Durée minimale de régénération (an)
:
:
:
:
50
25
50
10
Disponibilités forestières
Disponibilités totales estimées (m³)
dont en coupes d'éclaircie (m³)
dont en coupes rases (m³)
Taux de prélèvement global effectif (%)
Durée estimée de régénération (an)
: 25 457
:
12 284
:
13 173
:
49
:
10
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
BI
BO
ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
317 891
569 583
374 155
188 492
11 511
15 398
6 857
2 475
27
2 128
1 301
432
2 310
2 060
1 205
505
0
0
1 529
1 614
0
0
1 748
4 380
1 450 121
36 241
3 888
6 080
3 143
6 128
32 326
62 971
29 026
15 832
1 597
1 659
1 181
279
0
216
88
71
237
196
125
9
0
536
0
327
0
134
0
140
140 155
4 716
375
567
863
274
50 250
21 370
9 836
28 252
2 370
773
92
0
0
55
24
0
369
101
48
28
0
0
0
0
0
0
0
2 404
109 708
3 235
79
546
0
2 404
ESSENCE : HÊTRE
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
ESSENCE : CHÂTAIGNIER
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
169
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : AUTRES FEUILLUS
PB
MB
GB
TGB
48 120
38 491
13 022
0
2 667
1 681
405
0
0
167
21
0
345
114
55
0
0
0
0
0
105
0
251
0
TOTAL
99 633
4 753
188
514
0
356
ESSENCE : PIN SYLVESTRE
PB
MB
GB
TGB
0
1 251
0
0
0
27
0
0
0
0
0
0
0
9
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
1 251
27
0
9
0
0
ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES
PB
MB
GB
TGB
3 382
0
0
0
471
0
0
0
0
0
0
0
24
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
3 382
471
0
24
0
0
170
ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES
Caractéristiques du domaine d'étude
Structure
Essence(s) prépondérante(s)
Exploitabilité
Catégorie de propriété
Régions forestières
Surface (ha)
Volume total (m³)
Production totale (m³/an)
Nombre de placettes
:
:
:
:
:
:
:
:
:
futaie régulière
chênes rouvre et pédonculé
difficile
privé
toutes
10 360
1 788 573
44 975
59
Hypothèses de gestion
Diamètre limite (cm)
Taux de prélèvement en éclaircie (%)
Taux de prélèvement global (%)
Durée minimale de régénération (an)
:
:
:
:
50
20
30
10
Disponibilités forestières
Disponibilités totales estimées (m³)
dont en coupes d'éclaircie (m³)
dont en coupes rases (m³)
Taux de prélèvement global effectif (%)
Durée estimée de régénération (an)
: 13 492
:
8 412
:
5 080
:
29
:
53
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
BI
BO
ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
329 946
557 321
400 463
113 728
10 193
13 283
6 509
1 884
0
1 299
1 046
155
1 740
1 606
629
144
0
69
1 489
969
0
103
679
515
1 401 458
31 869
2 500
4 119
2 527
1 297
35 148
50 190
38 714
34 746
1 545
1 976
1 256
517
0
153
134
0
180
111
50
0
0
0
49
522
25
0
49
387
158 798
5 294
287
341
571
461
34 177
1 011
0
180
0
0
35 964
26 036
10 102
896
448
19
62
49
0
127
87
53
0
0
0
0
0
0
106 279
2 374
111
447
0
0
ESSENCE : HÊTRE
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
ESSENCE : CHÂTAIGNIER
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
171
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : AUTRES FEUILLUS
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
42 927
38 786
23 997
0
2 196
1 272
530
0
0
74
51
0
226
124
35
0
0
0
174
0
0
26
19
0
105 710
3 998
125
385
174
45
ESSENCE : PIN SYLVESTRE
PB
MB
GB
TGB
0
12 807
3 177
0
0
228
41
0
0
48
13
0
0
19
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
15 984
269
61
22
0
0
ESSENCE : DOUGLAS
PB
MB
GB
TGB
324
0
0
0
48
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
324
48
0
1
0
0
172
ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES
Caractéristiques du domaine d'étude
Structure
Essence(s) prépondérante(s)
Exploitabilité
Catégories de propriété
Régions forestières
Surface (ha)
Volume total (m³)
Production totale (m³/an)
Nombre de placettes
:
:
:
:
:
:
:
:
:
futaie régulière
douglas
facile
toutes
toutes
6 810
996 996
101 519
61
Hypothèses de gestion
Diamètre limite (cm)
Taux de prélèvement en éclaircie (%)
Taux de prélèvement global (%)
Durée minimale de régénération (an)
:
:
:
:
40
45
sans objet
10
Disponibilités forestières
Disponibilités totales estimées (m³)
dont en coupes d'éclaircie (m³)
dont en coupes rases (m³)
Taux de prélèvement global effectif (%)
Durée estimée de régénération (an)
: 45 683
:
45 683
:
0
:
44
:
sans objet
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ
PB
MB
GB
TGB
12 168
15 328
0
0
868
709
0
0
0
264
0
0
557
437
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
27 496
1 577
264
994
0
0
1 152
9 824
781
0
85
473
29
0
0
114
28
0
52
335
7
0
0
0
0
0
0
0
0
0
11 757
587
142
394
0
0
ESSENCE : HÊTRE
PB
MB
GB
TGB
TOTAL
ESSENCE : CHÂTAIGNIER
PB
MB
GB
TGB
13 275
3 918
1 657
0
1 142
226
98
0
0
41
30
0
608
138
45
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
18 850
1 466
71
791
0
0
173
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : AUTRES FEUILLUS
PB
MB
GB
TGB
11 358
1 074
0
0
972
29
0
0
0
0
0
0
519
49
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
12 432
1 001
0
568
0
0
ESSENCE : PIN SYLVESTRE
PB
MB
GB
TGB
78
0
0
0
15
0
0
0
0
0
0
0
3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
78
15
0
3
0
0
PB
MB
GB
TGB
823
23 552
0
0
125
2 288
0
0
0
853
0
0
37
225
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
24 375
2 413
853
262
0
0
PB
MB
GB
TGB
929
0
0
0
109
0
0
0
0
0
0
0
42
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
929
109
0
42
0
0
PB
MB
GB
TGB
422 320
430 372
33 808
10 329
45 417
39 748
2 525
473
204
12 746
1 121
425
19 146
6 973
427
47
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
896 829
88 163
14 496
26 593
0
0
ESSENCE : SAPIN
ESSENCE : ÉPICÉA
ESSENCE : DOUGLAS
ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES
PB
MB
GB
TGB
2 942
1 280
0
0
299
55
0
0
0
32
0
0
134
25
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
4 222
354
32
159
0
0
174
ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES
Caractéristiques du domaine d'étude
Structure
Essence(s) prépondérante(s)
Exploitabilité
Catégories de propriété
Régions forestières
Surface (ha)
Volume total (m³)
Production totale (m³/an)
Nombre de placettes
:
:
:
:
:
:
:
:
:
futaie régulière
pin sylvestre
facile
toutes
toutes
11 967
752 385
37 055
80
Hypothèses de gestion
Diamètre limite (cm)
Taux de prélèvement en éclaircie (%)
Taux de prélèvement global (%)
Durée minimale de régénération (an)
:
:
:
:
40
35
60
10
Disponibilités forestières
Disponibilités totales estimées (m³)
dont en coupes d'éclaircie (m³)
dont en coupes rases (m³)
Taux de prélèvement global effectif (%)
Durée estimée de régénération (an)
: 13 705
:
12 899
:
806
:
36
:
10
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ
PB
MB
GB
TGB
12 275
476
3 675
0
654
27
139
0
0
0
48
0
212
8
15
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
16 426
820
48
235
0
0
PB
MB
GB
TGB
661
17 194
1 880
0
56
648
95
0
0
99
11
0
11
197
20
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
19 735
799
110
228
0
0
ESSENCE : HÊTRE
ESSENCE : CHÂTAIGNIER
PB
MB
GB
TGB
0
6 363
2 840
0
0
245
102
0
0
0
19
0
0
110
29
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
9 203
347
19
139
0
0
175
ÉCLAIRCIES (m³/an)
CAT.
Volume (m³)
Accrois. (m³/an)
BI
BO
COUPE RASE (m³/an)
BI
BO
ESSENCE : AUTRES FEUILLUS
PB
MB
GB
TGB
26 730
32 131
516
0
1 344
1 314
13
0
0
71
0
0
461
483
8
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
59 377
2 671
71
952
0
0
ESSENCE : PIN SYLVESTRE
PB
MB
GB
TGB
277 886
300 423
56 872
0
17 447
10 573
1 508
0
0
2 420
581
0
4 809
2 779
280
0
0
0
587
0
0
0
218
0
TOTAL
635 181
29 528
3 001
7 868
587
218
PB
MB
GB
TGB
3 133
0
0
0
462
0
0
0
0
0
0
54
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
3 133
462
0
54
0
0
PB
MB
GB
TGB
0
0
842
0
0
0
72
0
0
0
13
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
842
72
13
1
0
0
ESSENCE : ÉPICÉA
ESSENCE : DOUGLAS
ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES
PB
MB
GB
TGB
3 032
5 064
389
0
278
164
13
0
0
66
5
0
51
21
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
TOTAL
8 485
455
71
73
0
0
176

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