inventaire forestier national département de l`aveyron
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inventaire forestier national département de l`aveyron
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, DE LA PÊCHE ET DE L'ALIMENTATION INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL ________ DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON _______ RÉSULTATS DU TROISIÈME INVENTAIRE FORESTIER (1994) © IFN 1995 RÉGIONS FORESTIÈRES DU DÉPARTEMENT DE L’AVEYRON RÉGIONS FORESTIÈRES DÉPARTEMENTALES RÉGIONS FORESTIÈRES NATIONALES DE RATTACHEMENT 0 – Haute–châtaigneraie auvergnate 1 – Lévezou 2 – Aubrac 3 – Ségala 4 – Grands Causses 5 – Avant–Causses du Quercy 6 – Camarès 7 – Basse–châtaigneraie auvergnate 8 – Monts de Lacaune 9 – Bordure Aubrac 15.0 – Haute–châtaigneraie auvergnate 12.1 – Lévezou 12.2 – Aubrac 12.3 – Ségala 12.4 – Grands Causses 46.4 – Avant–Causses 12.6 – Camarès 12.7 – Basse–châtaigneraie auvergnate 81.2 – Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse 12.9 – Bordure Aubrac I.F.N. 1995 TABLE DES MATIÈRES __________ 1. 1.1. 1.2. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON 7 APERÇU HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE 1.1.1. Aperçu historique 1.1.2. Aperçu géographique 7 7 7 DÉMOGRAPHIE 8 1.3. ASPECTS ÉCONOMIQUES 1.3.1. Agriculture 1.3.2. Industrie 1.3.3. Bâtiment, génie civil et agricole 1.3.4. Secteur tertiaire 8 8 8 9 9 1.4. RELIEF, CLIMAT ET HYDROGRAPHIE 1.4.1. Relief 1.4.2. Climat 1.4.3. Hydrographie 9 9 10 10 PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT 12 2. 2.1. DÉFINITIONS 12 2.2. DONNÉES GÉNÉRALES 12 2.3. RÉGIONS FORESTIÈRES 2.3.1. Lévézou 2.3.1.1. Situation - Relief 2.3.1.2. Géologie - Pédologie 2.3.1.3. Climat 2.3.1.4. Paysage et végétation forestière 2.3.2. Aubrac 2.3.2.1. Situation - relief 2.3.2.2. Géologie - Pédologie 2.3.2.3. Climat 2.3.2.4. Paysage et végétation forestière 2.3.3. Ségala 2.3.3.1. Situation et relief 2.3.3.2. Géologie - Pédologie 2.3.3.3. Climat 2.3.3.4. Paysage et végétation forestière 2.3.4. Grands Causses 2.3.4.1. Situation - Relief 2.3.4.2. Géologie - Pédologie 2.3.4.3. Climat 2.3.4.4. Paysage et végétation forestière 2.3.5. Avant-Causses du Quercy 2.3.5.1. Situation - Relief 2.3.5.2. Géologie - Pédologie 2.3.5.3. Climat 2.3.5.4. Paysage et végétation forestière 2.3.6. Camarès 2.3.6.1. Situation - Relief 2.3.6.2. Géologie - Pédologie 2.3.6.3. Climat 2.3.6.4. Paysage et végétation forestière 2.3.7. Basse-Châtaigneraie auvergnate 2.3.7.1. Situation - Relief 2.3.7.2. Géologie - Pédologie 15 15 15 15 15 16 17 17 17 17 18 18 18 19 19 19 20 20 21 21 21 22 22 23 23 23 24 24 24 24 25 26 26 26 3 2.3.7.3. Climat 2.3.7.4. Paysage et végétation forestière 2.3.8. Monts de Lacaune 2.3.8.1. Situation - Relief 2.3.8.2. Géologie - Pédologie 2.3.8.3. Climat 2.3.8.4. Paysage et végétation forestière 2.3.9. Bordure Aubrac 2.3.9.1. Situation - Relief 2.3.9.2. Géologie - Pédologie 2.3.9.3. Climat 2.3.9.4. Paysage et végétation forestière 2.3.10. Haute-Châtaigneraie auvergnate 2.3.10.1. Situation - Relief 2.3.10.2. Géologie - Pédologie 2.3.10.3. Climat 2.3.10.4. Paysage et végétation forestière 26 27 28 28 28 28 29 30 30 30 30 30 31 31 32 32 32 2.4. TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE 2.4.1. Définition 2.4.2. Types détaillés et types regroupés 2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département 2.4.3.1. Types de peuplement forestier 2.4.3.2. Types de lande 2.4.3.3. Types pastoraux 2.4.4. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément) 2.4.5. Types regroupés de formation végétale définis dans le département 2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production 2.4.6.1. Futaie de hêtre 2.4.6.2. Autres futaies feuillues 2.4.6.3. Futaie de pin sylvestre 2.4.6.4. Autres futaies de conifères 2.4.6.5. Mélanges de futaie et taillis 2.4.6.6. Taillis de chêne 2.4.6.7. Autres taillis 2.4.6.8. Châtaigneraie à fruits 2.4.6.9. Autres boisements morcelés 2.4.6.10. Boisements lâches 2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande 2.4.7.1. Types regroupés de lande 2.4.7.2. Autres classifications des landes 2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole 34 34 34 35 35 37 37 37 38 43 43 45 47 49 51 53 55 57 59 61 62 62 62 64 2.5. ESSENCES 2.5.1. Généralités 2.5.2. Répartition par région forestière 2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure 2.5.3.1. Généralités 2.5.3.2. Chêne pédonculé 2.5.3.3. Chêne rouvre 2.5.3.4. Chêne pubescent 2.5.3.5. Hêtre 2.5.3.6. Châtaignier 2.5.3.7. Pin sylvestre 2.5.3.8. Douglas 2.5.4. Répartition par classe d’âge 2.5.4.1. Généralités 2.5.4.2. Chêne pédonculé en futaie régulière 2.5.4.3. Chêne rouvre en futaie régulière 2.5.4.4. Chêne pubescent en futaie régulière 65 65 65 65 65 68 69 69 70 70 71 71 71 71 72 73 73 4 2.5.4.5. 2.5.4.6. 2.5.4.7. 2.5.4.8. 2.5.4.9. 2.6. 3. 3.1. Hêtre en futaie régulière Châtaignier en futaie régulière Pin sylvestre en futaie régulière Douglas en futaie régulière Taillis 74 74 75 75 76 RÉCOLTE 2.6.1. Estimations globales 2.6.2. Répartitions diverses 77 77 78 ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE 80 EXPLOITATION FORESTIÈRE 3.1.1. Production de bois d’œuvre 3.1.2. Production de bois d’industrie 80 80 81 3.2. LES SCIERIES 81 3.3. INDUSTRIES DE SECONDE TRANSFORMATION 82 3.4. STRUCTURE DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE PRIVÉE 83 4. PRINCIPAUX TABLEAUX DE RÉSULTATS 85 4.1. PRÉSENTATION DES TABLEAUX 85 4.2. CALENDRIER 85 4.3. ÉCHANTILLONS UTILISÉS 86 4.4. PRÉCISION DES RÉSULTATS 86 4.5. TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE 88 4.6. TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES 91 4.7. 5. TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION 95 4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences 95 4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier 113 4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et conditions d’exploitabilité des peuplements 126 COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS 133 5.1. GÉNÉRALITÉS 133 5.2. OCCUPATION DU SOL 133 5.3. 6. COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES 5.3.1. Surfaces boisées de production et de protection 5.3.2. Régime juridique de la propriété 5.3.3. Structure élémentaire 5.3.4. Types de peuplement forestier 5.3.5. Surfaces occupées par les essences 5.3.6. Volume 5.3.7. Production 5.3.8. Comparaison d'inventaires pour le douglas 136 136 136 137 138 139 140 141 143 DONNÉES ÉCOLOGIQUES ET FLORISTIQUES 145 6.1. PRÉSENTATION 145 6.2. ANALYSE DES DONNÉES RÉCOLTÉES 146 7. ANNEXES 7.1. 151 DOCUMENTS CONSULTÉS 151 5 7.2. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 152 7.3. PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS 156 7.4. LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES 159 7.5. EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE 7.5.1. Courbes hauteur-âge 7.5.2. Tarifs de cubage 7.5.3. Épaisseur d’écorce 7.5.4. Disponibilités forestières brutes Les mots et expressions soulignés sont définis au § 7.2, "LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS". 6 161 161 163 164 164 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE DU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON 1.1. APERÇU HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE 1.1.1. Aperçu historique Le département de l'Aveyron est formé de la plus grande partie de l'ancien pays du Rouergue, lui-même rattaché à la province du Languedoc. Les cultures magdalénienne au Paléolithique et de Chassey au Néolithique sont suivies d'une période mégalithique vers les vingtième et dix-neuvième siècles avant Jésus-Christ qui a laissé tellement de vestiges que le département de l'Aveyron possède la plus forte densité de dolmens de France. Les Celtes de la tribu des Ruthènes arrivent au sixième siècle. Les Romains achèvent la conquête de la Gaule au premier siècle et le territoire du futur département fait partie de l'Aquitaine. Au premier siècle après Jésus-Christ le site de Millau devient l'un des plus grands centres de fabrication de poteries du monde romain. Le fromage de Roquefort est connu de Pline. Après les invasions des cinquième et sixième siècles, le territoire de l'Aveyron fait partie du royaume des Wisigoths qui sont eux-même battus par les Francs en 507. Le morcellement féodal qui succède au partage de l'empire de Charlemagne voit vers 900 l'apparition d'un comté de Rodez dans des limites voisines de celles du département actuel, sous la domination des comtes de Toulouse. En 1112 le comte de Barcelone devient vicomte de Millau, dont en 1204 le roi d'Aragon est souverain. La guerre contre les Albigeois est marquée par les sièges de Rodez et de Villefranche-de-Rouergue. Si le Rouergue est annexé par la France en 1292 le comté de Rodez lui-même n'est rattaché à la couronne que par Henri IV en 1607. Dès le douzième siècle l'industrie du gant est implantée à Millau. En 1312, après la dissolution de l'ordre des Templiers, leurs importantes possessions dans les Causses sont attribuées aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (qui deviendront l'ordre de Malte). La Réforme rencontre de nombreux adeptes dans le Rouergue. Millau est l'une des places protestantes de sûreté accordées en 1598 par l'Édit de Nantes, dont la révocation désorganise l'industrie gantière. En 1828, le duc Decazes fonde les premières forges dans la vallée du Riou Mort pour mettre en valeur le minerai de fer et la houille. La cité de Decazeville est construite. En 1970, de nombreux habitants du Larzac s'opposent à l'extension du camp militaire qui y a été créé en 1903. Diverses manifestations se produisent pendant une dizaine d'années avant qu'un compromis ne soit trouvé. 1.1.2. Aperçu géographique Rattaché administrativement à la région Midi-Pyrénées, le département de l'Aveyron a une superficie de (1) 877 151 ha qui le place au cinquième rang des départements français. Il comprend 304 communes, 46 cantons, 3 arrondissements. (1) La valeur utilisée pour le troisième inventaire forestier du département a été obtenue par planimétrage de carte. Elle diffère légèrement de celle retenue pour les deux premiers inventaires (877 122 ha) qui était celle fixée par le Service central d'études et enquêtes statistiques du Ministère de l'agriculture et par l'Institut géographique national, ainsi que de celle donnée par l'INSEE avec les résultats du recensement de 1990 (873 512 ha). 7 Il s'étend entre les parallèles 43°40' et 44°55' no rd, et les méridiens 1°90' et 3°30' est. Il confine au nord au Cantal, à l'est à la Lozère et au Gard, au sud à l'Hérault, au sud-ouest au Tarn et à l'ouest au Tarn-et-Garonne et au Lot. Présentant la forme générale d'un trapèze très allongé selon sa hauteur de direction nord-ouest sud-est, il s'étend sur environ 140 km du nord au sud et 130 km d'est en ouest. 1.2. DÉMOGRAPHIE Le département de l'Aveyron comptait 270 141 habitants en 1990, soit une densité de 31 habitants au kilomètre carré. La population urbaine représente 37 % de la population totale. Seules les communes de Rodez et de Millau dépassent 20 000 habitants, l'agglomération de Rodez approchant les 40 000 habitants. Pour les communes rurales, la densité moyenne est de 19 habitants au kilomètre carré. Elle s'abaisse jusqu'à 2 habitants au kilomètre carré à La Couvertoirade, dans le Causse du Larzac, et à Mélagues, dans les monts de Lacaune. La population a subi des évolutions diverses depuis 1856. Le tableau suivant donne les chiffres disponibles : Année Population 1856 1911 1931 1946 1968 1975 1982 1990 393 900 369 400 323 800 307 700 281 568 278 306 278 654 270 141 La baisse de population a repris après un arrêt entre 1975 et 1982. Elle concerne les communes rurales et les communes urbaines. Toutefois les agglomérations de Rodez et de Millau gagnent des habitants. 1.3. ASPECTS ÉCONOMIQUES 1.3.1. Agriculture La surface agricole utilisée (en 1988) est de 517 200 ha se répartissant comme suit : − − − − terres arables ∗ céréales ∗ oléagineux ∗ cultures fourragères ∗ divers 238 000 ha dont 71 000 ha 1 000 ha 165 000 ha 1 000 ha vignes surface toujours en herbe divers 1 000 ha 274 100 ha 4 100 ha La région de l'Aubrac se distingue par sa race bovine. Au 1er janvier 1992 le secteur agricole avait un poids relatif de 17,5 % dans l'activité économique, en fonction du nombre des emplois. 1.3.2. Industrie L'activité industrielle s'exerce dans 1 925 établissements, dont 292 ayant au moins 10 salariés. Le plus important est l'usine d'équipements automobiles Bosch à Onet-le-Château, avec 1 394 salariés au 1er janvier 1993. 8 Les industries agro-alimentaires sont particulièrement bien représentées avec la transformation du lait en fromage de Roquefort. Il existe aussi une industrie du meuble. La coutellerie de Laguiole, de caractère artisanal, est réputée. La production de charbon à Decazeville s'est élevée à 246 000 tonnes en 1992. Le département de l'Aveyron est le premier de la région pour la production d'électricité d'origine hydraulique. Elle a été de 3 968 millions de kilowatts-heure en 1992. Au 1er janvier 1992 le secteur industriel avait un poids relatif de 17,8 % dans l'activité économique. 1.3.3. Bâtiment, génie civil et agricole 2 448 établissements, surtout artisanaux, exercent leur activité dans ce secteur. Il a un poids relatif de 8,3 % dans l'activité économique. 1.3.4. Secteur tertiaire Le secteur tertiaire est représenté surtout par le commerce et les services. Le département connaît une certaine activité touristique. Trois stations de sports d'hiver, à Aubrac, Brameloup et Laguiole, proposent essentiellement du ski de fond. 177 350 personnes ont visité les caves "Société" à Roquefort en 1991. 782 000 nuitées ont été enregistrées en 1992 dans les hôtels de tourisme et 730 000 dans les terrains de camping aménagés. Ce secteur a un poids relatif de 56,4 % dans l'activité économique. 1.4. RELIEF, CLIMAT ET HYDROGRAPHIE 1.4.1. Relief Trois grandes unités différentes constituent le département de l'Aveyron. Une bande sud-est nord-ouest formée par les Grands Causses et les Causses du Quercy sépare le pays rouergat, au sud, de la région nord qui s'apparente à l'Auvergne. Les Causses Au Trias et au Jurassique une transgression marine a atteint les régions actuelles de Rodez et de Saint-Affrique, où se sont déposés sur des épaisseurs parfois considérables les calcaires qui forment aujourd'hui les Grands Causses. On peut y distinguer deux zones : − les Avant-Causses de la région de Millau et Saint-Affrique, limités par le Rougier de Camarès, la bordure du Lévézou et les vallées du Tarn et du Cernon, correspondant aux dépôts du Jurassique inférieur ; les calcaires massifs qui forment le "Causse rouge" au nord de Millau sont encadrés par des niveaux de calcaires marneux, ainsi que par les marnes et grès du Lias ; − la partie centrale des Grands Causses du Jurassique moyen et supérieur, qui est le domaine de la dolomie grise, caverneuse, donnant des reliefs ruiniformes, ainsi que celui des calcaires oolithiques ou dolomitiques et des calcaires en plaquettes plus ou moins dolomitisés. Limités vers l'est par la faille de Villefranche-de-Rouergue, les Causses du Quercy sont représentés surtout par des Avant-Causses, formés essentiellement de terrains liasiques et caractérisés par l'alternance de bancs calcaires souvent gréseux ou marneux et de lits marneux. 9 Le sud Le vaste plateau gneissique du Ségala et du Lévézou, basculé vers le sud-ouest par la poussée alpine, porte encore les traces de la pénéplaine anté-triasique. Il culmine sur le rebord oriental du Lévézou à plus de 1 100 m d'altitude. Il se prolonge vers le nord, au-delà du bassin houiller de Decazeville, par la Châtaigneraie auvergnate. Vers le sud il vient buter sur les monts de Lacaune et s'ennoie sous le Permien du bassin de Camarès constitué d'argiles schisteuses ou gréseuses rouges. Le nord La montagne d'Aubrac et sa retombée sur la vallée du Lot, le plateau de la Viadène et l'extrémité méridionale de la Châtaigneraie auvergnate forment un ensemble plus varié que le sud et à caractère montagnard plus marqué, qui fait transition entre le Massif Central du sud et l'Auvergne. Les basaltes de l'Aubrac et du Cantal, produits du volcanisme tertiaire, se retrouvent entre 1 100 et 1 400 m d'altitude et surplombent aujourd'hui les micaschistes et les gneiss du pays des Boraldes jusqu'aux abords de la vallée du Lot, au pied des Grands Causses. Ces basaltes reposent également, par placages discontinus, sur les granites du plateau de la Viadène ou sur les gneiss de la Haute-Châtaigneraie. Plus bas, ces plateaux basculés vers l'ouest s'abaissent progressivement jusqu'au bassin de Decazeville. La dépression permienne du Rougier de Marcillac sépare ce secteur sud-auvergnat de la masse des calcaires jurassiques des Grands Causses. 1.4.2. Climat Le département de l'Aveyron, ensemble de plateaux inclinés vers l'ouest, n'offre aucun obstacle à la pénétration des vents océaniques. Le climat qui y règne est donc de type atlantique, modifié par l'altitude au nord et à l'est. Au sud-est cependant le vent "marin" apporte au Causse du Larzac de l'air tiède et humide de la Méditerranée. Le total annuel des précipitations varie de 730 mm à Millau à 1 740 mm à Aubrac. Les maximums se situent généralement au printemps. Cependant on note dans les zones les plus élevées (Aubrac, Lévézou) une tendance au maximum en hiver, avec des précipitations neigeuses pendant toute cette saison. Rodez par contre ne connaît que 15 jours de neige en moyenne par an, et Camarès cinq. Si certaines années présentent une sécheresse estivale, il n'existe pas de véritable "saison sèche", l'été étant en général bien arrosé. Cette sécheresse estivale est plus marquée sur le Causse du Larzac où les influences méditerranéennes se traduisent également par un maximum des précipitations en automne. Les variations d'amplitude des valeurs mensuelles de ces précipitations sont toujours assez faibles. Les températures moyennes annuelles sont comprises entre 7°C et 12° C. L'influence de l'altitude se fait sentir plus particulièrement au printemps et en été, la faiblesse des températures minimales caractérisant l'été dans toutes les régions hautes. Le nombre de jours de gel, lié à l'altitude, varie de 50 jours par an dans les parties basses du Ségala à plus de 100 jours dans le Lévézou et l'Aubrac. Les vents d'ouest à sud-ouest, océaniques, humides et doux, sont dominants. Le vent du nord, froid, la "bise", souffle surtout l'hiver. Le vent du sud, le "marin", se fait sentir jusqu'à Millau et Camarès. Enfin l'"autan" chaud et sec est signalé quelquefois jusqu'à la hauteur de Rodez. 1.4.3. Hydrographie Parmi les trois grandes rivières qui traversent le département, le Lot et le Tarn prennent leur source en Lozère tandis que l'Aveyron y naît, près de Sévérac-le-Château, vers 900 m d'altitude. Elles drainent les eaux de presque tout le département vers l'Atlantique, moins de 1 % du territoire, la partie sud des Monts de Lacaune, appartenant au bassin versant de la Méditerranée. 10 Ces cours d'eau ont un caractère torrentiel. Alimentés à la fois par des précipitations océaniques prolongées et par des averses méditerranéennes violentes, ils connaissent des crues particulièrement fréquentes en hiver. Celles d'automne, comme en 1994, sont cependant les plus fortes, l'étroitesse des lits contribuant à l'aggravation du phénomène. La construction de plusieurs barrages hydroélectriques a permis la formation de lacs artificiels comme ceux de Sarrans et de Couesque dans la vallée de la Truyère, de Maury dans la vallée de son affluent la Selves, et de Pont-de-Salars, Bage, Pareloup, Villefranche-de-Panat et Saint-Amans dans le Lévézou. *** 11 2. PRÉSENTATION DES FORÊTS DU DÉPARTEMENT Les tableaux auxquels il est renvoyé dans ce chapitre sont ceux du chapitre 4 2.1. DÉFINITIONS L'Inventaire forestier national appelle "usage" l'utilisation générale des sols suivant les catégories ci-après : − − − − − − − formation boisée de production ; formation boisée de protection ; lande ; peupleraie cultivée de production ; terrain agricole ; terrain improductif du point de vue agricole ou forestier ; eau. L'usage est déterminé par observation sur photographies aériennes de placettes circulaires telles que leur rayon soit de 25 m au sol (échantillon dit de première phase). Les formations boisées, au sens de l'Inventaire forestier national, sont des formations végétales, principalement constituées par les arbres et les arbustes, répondant à des conditions qui définissent l'état boisé ou usage boisé : − arbres et arbustes doivent appartenir à des essences forestières figurant dans une liste limitative (donnée en annexe, § 7.4) ; − arbres et arbustes doivent posséder une forme forestière impliquant une tige individualisée, relativement droite, ramifiée seulement au-dessus d'une certain niveau (environ 1,5 m), sauf si le cas contraire est le résultat d'un traitement appliqué en vue d'une production déterminée (arbres têtards) ou d'une déformation naturelle (vent ou neige) n'empêchant pas l'utilisation normale des arbres ; − le couvert apparent des arbres forestiers recensables doit être d'au moins 10 % de la surface du sol, ou, dans le cas de jeunes arbres forestiers non recensables (voir annexe, § 7.2), la densité doit être d'au moins 500 brins d'avenir à l'hectare, bien répartis ; − le peuplement doit avoir une surface minimale de 5 ares avec une largeur en cime de plus de 15 m. 2.2. DONNÉES GÉNÉRALES Avec une superficie boisée de 245 657 ha le département de l'Aveyron a un taux de boisement de 28,0 %, supérieur au taux moyen national (25,4 %) et en légère augmentation sur celui trouvé au deuxième inventaire en 1981 (25,6 %). Pour l'ensemble de la région Midi-Pyrénées le taux moyen de boisement ressort actuellement à 25,9 %. 12 Ariège Aveyron Haute-Garonne Gers Lot Hautes-Pyrénées Tarn Tarn-et-Garonne 40,9 % 28,0 % 19,7 % 12,2 % 38,6 % 26,8 % 28,4 % 15,4 % (1990) (1994) (1987) (1989) (1990) (1987) (1991) (1989) Les formations boisées de production couvrent dans l'Aveyron 234 191 ha (95,3 % du total des formations boisées) et les autres formations boisées (dites de protection, forêt inexploitable et forêt à usage essentiellement récréatif) 11 466 ha (4,7 % du total des formations boisées). Les terrains soumis au régime forestier couvrent 20 772 ha dont 19 283 ha (92,8 %) sont boisés. Les terrains domaniaux représentent 55,7 % des terrains soumis et les terrains boisés domaniaux représentent 55,5 % des terrains soumis boisés. Tableaux à consulter : 1 et 2 Répartition par essence prépondérante des surfaces de formations boisées de production Essence(s) Surface (ha) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux Frênes Autres feuillus Taux (%) 33 414 22 686 64 490 26 077 30 465 1 808 5 157 3 141 14,3 9,7 27,5 11,1 13,0 0,8 2,2 1,4 187 238 80,0 Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Vancouver Autres conifères 20 138 2 976 4 735 1 224 3 830 11 370 1 156 1 168 8,6 1,3 2,0 0,5 1,6 4,9 0,5 0,5 Total conifères 46 597 19,9 Total boisé et accessible 233 835 99,9 Temporairement non boisé Inaccessible 250 106 0,1 234 191 100,0 Total feuillus Total général ε On constate que la forêt est à très grande majorité de feuillus, essentiellement chêne pubescent et chêne pédonculé. Ce tableau fait également ressortir l'importance du pin sylvestre, et du douglas comme essence introduite. Tableaux à consulter : 7 13 Les volumes sur pied et accroissements par essence pour l'ensemble du département sont donnés dans les tableaux 5 et 6 du chapitre 4. Ce sont des volumes bois fort sur écorce. Les résultats globaux de surfaces, volumes et production donnés dans le tableau ci-après le sont pour faciliter la comparaison avec les tableaux analogues donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10 par type de peuplement forestier. Répartition par structure des surfaces de formations boisées de production Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 132 999 9 362 31 530 59 944 56,8 4,0 13,5 25,6 Total boisé et accessible 233 835 99,9 Temporairement non boisé Inaccessible 250 106 0,1 234 191 100,0 Total général ε Tableau à consulter : 9 Résultats généraux en surface, volume et production Forêts Forêts soumises Forêts privées Toutes propriétés Résultats Surface boisée de production (ha) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 18 293 215 898 234 191 44 312 356 1 970 300 24 107 900 26 078 200 2,3 107,7 111,7 111,4 2,1 29,0 23,1 47,9 68,5 18,2 13,3 65,5 18,6 15,9 114 650 987 250 1 101 900 2,4 Production à l'hectare (m³/ha/an) 6,27 4,57 4,71 2,2 Nombre de placettes inventoriées 225 1 269 1 494 Surface boisée de production temporairement vide (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) 14 0,9 Le total de la surface boisée de production comprend celle qui est temporairement non boisée. C'est à elle que se rapportent les résultats à l'hectare, contrairement à ce qui est fait dans le tableau 13.1 du chapitre 4. Le nombre des placettes comprend celles qui étaient, lors de l'inventaire, temporairement non boisées. Tableaux à consulter : 5 et 6, 13.0, 13.1, 13.2 2.3. RÉGIONS FORESTIÈRES 2.3.1. Lévézou 2.3.1.1. Situation - Relief Située au cœur du département de l'Aveyron, la région forestière du Lévézou forme un dôme qui est limité au nord et à l'est par les Grands Causses. Vers le sud, il domine la vallée du Tarn. Sa limite occidentale a été fixée à la courbe de niveau d'altitude 800 m. Le Lévézou est un plateau moyennement vallonné, complété par le chaînon des Palanges au nord-ouest et celui de Lagast au sud-ouest. Il culmine au Puech del Pal à 1 155 m d'altitude. La surface de la région est de 84 555 ha 2.3.1.2. (1) . Géologie - Pédologie Les roches-mères sont des migmatites, des gneiss et des granites. Il s'y est développé une association de sols ocres podzoliques et de sols bruns acides, passant par endroit aux sols bruns lessivés notamment dans la vallée du Viaur. Les sols bruns acides occupent en général les pentes bien exposées alors que les sols ocres podzoliques se trouvent en versant froid, et portent des landes à bruyère. Quelques tourbières sont présentes, surtout dans l'est de la région vers Saint-Laurent-de-Lévézou. 2.3.1.3. Climat Le climat du Lévézou, atlantique à tendance montagnarde, présente une pluviosité qui dépasse 1 100 mm avec des maximums en janvier et en mai. La neige qui peut tomber entre décembre et avril ne séjourne guère plus d'un mois par an et les hivers peuvent être tantôt rigoureux, tantôt relativement doux, selon le régime des vents. Si l'influence atlantique reste prépondérante, due à des vents dominants de secteur ouest à nord-ouest, l'altitude donne au climat quelques caractères montagnards, atténués par la situation méridionale du plateau. On dispose de séries récentes de données sur les précipitations pour deux stations. Ces données, comme celles relatives aux autres régions, ont été fournies par MÉTÉO-FRANCE. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Arques Vézins de Lévézou (1) Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) 761 920 328 351 292 310 203 202 258 277 1 081 1 140 Les superficies des régions forestières indiquées dans les résultats du second inventaire (1981) sont légèrement différentes de celles mentionnées ici. Cet écart est dû au fait que les superficies avaient été estimées par comptage de points, alors qu'elles ont été mesurées par planimétrage de cartes au troisième inventaire ; de plus les valeurs de l'inventaire précédent ont été arrondies pour la publication. 15 2.3.1.4. Paysage et végétation forestière La région du Lévézou a un taux de boisement de 19,6 %, le plus faible de toutes les régions du département. Le paysage est celui d'une haute région agricole et pastorale, par endroits bocagère, aux cultures pauvres. Dans le bocage, frêne, hêtre et chêne sont fréquents. Les boisements naturels sont surtout constitués de boqueteaux à l'aspect de bois de ferme, à base de hêtre et de chêne, avec parfois sur les pentes quelques plus grands massifs de ces mêmes essences en futaie, et à plus basse altitude, en bordure de la région, quelques taillis de chêne. L'élément marquant du paysage forestier est l'extension de boisements artificiels de conifères, installés souvent depuis la dernière guerre. La forêt des Palanges est le plus vaste massif boisé de la région, en bordure nord au voisinage des Causses. C'est un très ancien taillis de chêne où de nombreuses plantations de conifères ont été réalisées. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pédonculé Chêne rouvre Hêtre Autres feuillus 3 016 2 269 2 600 1 600 18,4 13,9 15,9 9,8 Total feuillus 9 485 58,0 Épicéa commun Douglas Autres conifères 2 129 1 934 2 807 13,0 11,8 17,2 Total conifères 6 870 42,0 16 355 100,0 Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 12 003 945 2 266 1 141 73,4 5,8 13,8 7,0 Total général 16 355 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 16 2.3.2. Aubrac 2.3.2.1. Situation - relief La région de l'Aubrac est située au nord-est du département de l'Aveyron, en limite de ceux du Cantal et de la Lozère. C'est une ligne de crête d'orientation nord-ouest - sud-est, en bordure d'un plateau qui s'étend vers l'est. Elle comporte le point culminant du département, au sud-est du village d'Aubrac, dont l'altitude est de 1 448 m. L'altitude moyenne du plateau est de l'ordre de 1 200 m. Cette région s'étend également sur les départements du Cantal et de la Lozère. Dans l'Aveyron, on lui a rattaché la partie de la région de Margeride, située pour la plus grande part dans la Lozère ainsi que dans les départements du Cantal et de la Haute-Loire, de trop faible surface pour être distinguée. La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 37 283 ha. 2.3.2.2. Géologie - Pédologie L'Aubrac est une partie élevée du socle cristallin, mais qui disparaît presque partout sous une couche épaisse de basaltes tertiaires. Sur les roches-mères acides que sont les basaltes, gneiss ou granites, à une altitude modérément élevée et sous climat frais et humide, se sont développés des sols bruns acides. Vers les sommets ils font place à quelques sols ocres podzoliques ou à des rankers d'érosion. Ces différents sols, riches en humus mais très pauvres en chaux, ont des teneurs en potasse et en phosphore qui varient selon la nature de la roche-mère : déficit en phosphore sur le basalte et en potasse sur le granite. 2.3.2.3. Climat L'Aubrac, qui subit à la fois les influences atlantiques et montagnardes, connaît un climat humide et rigoureux. Les précipitations, supérieures à 1 100 mm par an, tombent sous forme de neige pendant tout l'hiver. Le sol en est couvert jusqu'au mois d'avril et des gelées peuvent se produire jusqu'en plein été. La rigueur de l'hiver est encore accentuée par les vents qu'aucun obstacle n'arrête sur le plateau. On dispose d'une série récente de données sur les précipitations pour une station dans le département et sur la température pour la station de Nasbinals en Lozère, dans la même région forestière. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Laguiole 1 030 429 376 300 381 1 486 Données thermométriques de 1981 à 1990 Poste Altitude (m) Nasbinals (Lozère) 1 300 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 5,4 14,2 (°C) -2,3 17 saison de végétation (°C) 25,9 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C Durée de la (2) 15.05/30.09 2.3.2.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 20,6 %. C'est l'un des plus faibles de toutes les régions du département. Le haut du plateau, au sud de la région, offre un paysage à la fois pastoral et forestier. Des torrents dits "boraldes" y amorcent leurs profondes vallées. C'est sur leurs versants que se trouve la forêt en vastes massifs, de propriété essentiellement domaniale ou communale. Le hêtre y domine, en futaie ou accessoirement en taillis. Il fait place çà et là à des peuplements artificiels de conifères, principalement de sapin, dont certains datent de 90 à 120 ans. La forêt domaniale d'Aubrac (2 500 ha), autour de Brameloup, est bien représentative de ces boisements. En dehors de la forêt s'étendent de vastes pâturages, sans arbres, que parcourent l'été de grands troupeaux de bovins, élevés pour la viande et le fromage. Plus au nord, dans le bassin versant de la Truyère, le plateau moins élevé prend un caractère bocager avec beaucoup de frêne et de hêtre, en haies ou arbres épars. Quelques cultures s'associent aux pâturages. La forêt prend la forme de petits massifs dispersés où, à côté du hêtre et accessoirement du chêne, se rencontre souvent le pin sylvestre. La petite sapinière naturelle de la forêt communale de Lacalm est une relique. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Hêtre Autres feuillus 4 941 1 270 69,0 17,8 Total feuillus 6 211 86,8 947 13,2 7 158 100,0 Total conifères Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 4 369 930 562 1 297 61,0 13,0 7,9 18,1 Total général 7 158 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.3. Ségala 2.3.3.1. Situation et relief La région du Ségala forme le long de la limite sud-ouest du département une bande dont la largeur diminue progressivement du nord au sud. C'est une zone de plateaux, doucement inclinés vers le sud-ouest, passant de 800 m d'altitude en bordure du Lévézou (c'est à la limite avec cette région que l'altitude maximale de 868 m est atteinte) à 400 m vers l'ouest en 18 bordure des Causses du Quercy. Les cours d'eau (Aveyron, Tarn, Viaur et leurs affluents) y sont profondément encaissés, ce qui accentue le relief. Cette région forestière s'étend également sur les départements du Tarn et du Tarn-et-Garonne. La plus grande partie est située dans le département de l'Aveyron où sa surface est de 209 651 ha. 2.3.3.2. Géologie - Pédologie Hormis quelques rares lambeaux de molasse oligocène et les calcaires du petit causse de Rignac, le substratum de toute la région est constitué de roches éruptives ou métamorphiques : granites, gneiss ou migmatites. Sur ces plateaux, d'altitude modeste et à pluviosité inférieure à 1 000 mm, existent surtout des sols bruns lessivés avec inclusion, sur les versants accidentés, de sols bruns acides. Ces derniers couvrent d'assez grandes surfaces entre le Viaur et le Giffou, d'une part, et dans la région de Rieupeyroux, d'autre part. 2.3.3.3. Climat Les vents d'ouest traversent la région du Ségala sans rencontrer d'obstacles et impriment à son climat un caractère océanique marqué. Le mois de mai est le plus arrosé. Les hivers sont doux, et la neige ne persiste guère plus de deux semaines. On dispose de données récentes sur les précipitations et la température sur 1 poste. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Belcastel 406 286 285 208 238 1 017 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Belcastel 406 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 10,2 18,5 (°C) 2,9 Durée de la saison de végétation (°C) 26,8 (2) 15.03/31.10 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.3.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement du Ségala est de 21,3 %, nettement inférieur à celui de l'ensemble du département. La région se présente comme un vaste plateau bosselé qu'entaille un réseau de multiples rivières. Les plateaux eux-mêmes sont occupés par des champs et des prés, coupés par endroits de quelques arbres et de boqueteaux où se mêlent le chêne, le châtaignier et accessoirement le hêtre. Ce sont aussi parfois quelques lambeaux de châtaigneraie à fruits. Les vallées sont boisées. Leurs pentes sont couvertes de peuplements souvent désordonnés et morcelés, où dominent le chêne et le châtaignier. Quelques belles parcelles de futaie, ainsi que des reboisements récents, témoignent çà et là de la potentialité forestière des sols. 19 La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Autres feuillus 14 236 3 082 6 812 5 916 8 764 1 252 240 33,0 7,2 15,8 13,7 20,4 2,9 0,6 Total feuillus 40 302 93,6 Douglas Autres conifères 2 002 715 4,7 1,7 Total conifères 2 717 6,4 43 019 100,0 Total général La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 31 019 782 6 322 4 896 72,1 1,8 14,7 11,4 Total général 43 019 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.4. Grands Causses 2.3.4.1. Situation - Relief La région forestière des Grands Causses occupe le centre et l'est du département, au sud de la vallée du Lot. Elle contourne le Lévézou par le nord, jusqu'au-delà de Rodez. C'est une plate-forme à relief tabulaire dont l'altitude décroît d'est en ouest de 900 m à 600 m environ. Elle est bordée de quelques dépressions et traversée de rivières profondément encaissées qui ont creusé des gorges aussi pittoresques que sauvages : Tarn, Jonte, Dourbie et Cernon. L'Aveyron naît sur le Causse de Sévérac mais ne coule dans une gorge qu'en aval de Rodez. Cette région forestière s'étend également sur les départements de l'Hérault, du Gard et de la Lozère. L'extrémité occidentale de la montagne du Lingas, qui sépare dans le Gard le Causse Noir du sud du Causse du Larzac, n'en a pas été distinguée car sa surface est très peu importante. La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 234 506 ha. C'est la région forestière la plus étendue du département. 20 2.3.4.2. Géologie - Pédologie Le sous-sol est constitué de calcaires durs des Jurassique moyen et supérieur en gros bancs. Les dépressions en bordure sont creusées dans les marnes et grès triasiques sous-jacents. S'y sont développés des sols bruns lessivés et des rendzines rouges, coupés de larges enclaves d'affleurements rocheux. Les détails du relief jouent un rôle important dans la répartition spatiale de ces différentes formations. Généralement minces, les sols sont aussi souvent pierreux, secs et érodés. Dans les dolines se sont développés des sols rouges sur argile provenant de la décarbonatation des calcaires ou de la décomposition de la dolomie. Les marnes, grès et calcaires liasiques ont donné naissance à une association de sols bruns calcaires et de rendzines rouges. 2.3.4.3. Climat Les Grands Causses sont soumis à la fois aux influences atlantiques et méditerranéennes. Au nord, sur les Causses du Comtal et de Sévérac, la tendance atlantique domine. Les précipitations annuelles augmentent régulièrement de 800 à 1 000 mm en se rapprochant de l'Aubrac. Sur le Larzac le vent "marin" apporte les pluies méditerranéennes et les précipitations automnales deviennent très abondantes. La pluviosité diminue lorsqu'on s'éloigne du rebord méridional du Larzac et des hauteurs de l'Aigoual. On dispose de données récentes de précipitations pour trois stations et de températures pour une station. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Le Viala-du-Tarn Rodez Millau 295 579 715 263 241 196 219 264 199 162 206 160 208 232 196 852 943 751 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Le Viala-du-Tarn 295 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 11,4 20,2 (°C) 3,8 Durée de la saison de végétation (°C) 27,9 (2) 01.03/31.10 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.4.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement des Causses est de 28,9 %, un peu supérieur à celui de l'ensemble du département. Aux larges paysages pastoraux et, par endroits, forestiers des plateaux caussenards s'opposent les horizons plus étroits et la plus grande variété culturale des vallons qui les séparent. Le Causse Noir, le Causse de Sévérac et la partie nord du Larzac sont assez boisés : le pin sylvestre et le chêne pubescent sont les deux essences principales. À côté des taillis de chêne et des futaies de pin, ou plus rarement des mélanges de taillis et futaie, les boisements lâches sont plus fréquents. On remarque de nombreux reboisements. Les autres causses sont le domaine des pacages à moutons, coupés de quelques taillis, bois de ferme ou boisements lâches de chêne pubescent. 21 Les vallons creusés dans les marnes des avant-causses sont largement cultivés (champs, prés, quelques vignes), avec un peu de bocage, des bois de ferme et, sur les pentes, quelques massifs forestiers : taillis de chêne pubescent le plus souvent, avec localement des peuplements de pin sylvestre ou de conifères introduits. La sous-région forestière de la "Bordure du Lingas" est complètement différente. Elle relève du massif des Cévennes. Les hauts de versant sont couverts de landes à bruyère et à genêt, les fonds de vallées portent des taillis de châtaignier. On trouve aussi de rares châtaigneraies à fruits et en versant nord quelques taillis de hêtre. Des introductions de conifères, surtout de douglas, ont été réalisées. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Autres feuillus 1 117 3 564 29 645 3 346 1 436 1 698 1,8 5,7 47,4 5,3 2,3 2,7 Total feuillus 40 806 65,2 Pin sylvestre Pin noir d'Autriche Autres conifères 16 343 3 560 1 849 26,1 5,7 3,0 Total conifères 21 752 34,8 Total général 62 558 100,0 La répartition par structure est la suivante : Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 30 027 2 105 4 779 25 647 48,0 3,4 7,6 41,0 Total général 62 558 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.5. Avant-Causses du Quercy 2.3.5.1. Situation - Relief La région des Avant-Causses du Quercy est située à l'extrémité occidentale du département de l'Aveyron, en limite avec ceux du Lot et du Tarn-et-Garonne et en prolongement du Ségala dont elle est séparée par la faille de Villefranche-de-Rouergue. C'est une région faiblement vallonnée, de 300 à 400 m d'altitude, avec un point culminant à 497 m. Cette région comprend deux éléments : 22 − à l'est la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale des Avant-Causses, qui s'étend également sur les départements de la Corrèze, du Lot (où s'en trouve la plus grande partie), du Tarn (où elle a toutefois été rattachée au Ségala et à la Grésigne) et du Tarn-et-Garonne ; − à l'ouest la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale des Causses, de surface trop faible pour être distinguée, qui s'étend également sur les départements de la Corrèze, de la Dordogne, du Lot (où s'en trouve la plus grande partie), du Tarn et du Tarn-et-Garonne. La surface de l'ensemble dans le département de l'Aveyron est de 43 962 ha. 2.3.5.2. Géologie - Pédologie La zone de causse à l'ouest est formée de calcaires jurassiques. À l'est des dépôts liasiques, incluant le petit causse de Villeneuve, bordent le massif ancien du Ségala. Sur les calcaires durs les sols sont superficiels et associés à des lithosols. Dans les dolines, sur argile de décarbonatation, se sont développés des sols bruns calciques ou bruns lessivés. Les formations marno-calcaires du Lias ont donné naissance à des rendosols ou à des sols bruns calcaires. 2.3.5.3. Climat Le climat est de type aquitain, doux et dominé par l'influence des vents d'ouest. La pluviosité, de l'ordre de 800 à 900 mm par an, est assez bien répartie dans l'année, avec un maximum en mai et un en décembre. On dispose d'une série de données récentes de précipitations pour le poste de Monteils, qui est toutefois situé dans la vallée de l'Aveyron, entre les Avant-Causses et le Ségala. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Monteils Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) 230 2.3.5.4. 232 239 178 193 842 Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région des Avant-Causses du Quercy est de 22,1 %, nettement inférieur à celui de l'ensemble du département. Les Avant-Causses proprement dits présentent le plus souvent un paysage agricole, aux cultures variées (prés, céréales, quelques vignes), avec un peu de bocage et, çà et là, des bois de chêne, plus étendus au voisinage des vallées de la Diège au nord et de l'Aveyron au sud. Ce sont des taillis de chêne pubescent, des bois de ferme et plus rarement des futaies, où les chênes rouvre et pédonculé sont plus fréquents. La bordure des Causses du Quercy est un pays plus pauvre et plus boisé, aux landes plus étendues. La forêt y est surtout formée de taillis de chêne pubescent. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. 23 Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Autres feuillus 8 242 1 034 86,3 10,8 Total feuillus 9 276 97,1 277 2,9 9 553 100,0 Total conifères Total général La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 3 907 109 1 116 4 421 40,9 1,1 11,7 46,3 Total général 9 553 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.6. Camarès 2.3.6.1. Situation - Relief La région de Camarès s'étend à l'ouest des Grands Causses, entre la vallée du Tarn au nord, qui en fait partie entre Saint-Victor et Brousse-le-Château, et le massif de Lacaune au sud. C'est un pays de collines et de plateaux entaillés de vallées nombreuses mais peu encaissées. L'altitude varie de 250 m au bord du Tarn à 866 m à proximité des monts de Lacaune. La surface de la région est de 68 095 ha. 2.3.6.2. Géologie - Pédologie Le sous-sol est permien : grès et argiles rouges micacées, marnes et argiles gréseuses. Le Tarn a creusé sa vallée dans des terrains cristallophylliens : gneiss. Les terrains permiens portent des sols bruns eutrophes (sols lourds sur roche-mère peu filtrante). Sur les gneiss apparaissent les sols bruns lessivés et les sols bruns acides caractéristiques du Ségala. 2.3.6.3. Climat Par sa situation le Camarès appartient encore au domaine atlantique mais les vallées, notamment celle du Dourdou, facilitent la pénétration des influences méditerranéennes. La pluviosité, voisine de 900 mm à la limite du Ségala, est inférieure à 800 mm vers l'est. Les pluies d'automne deviennent plus abondantes et la sécheresse estivale est plus marquée qu'en Ségala. On dispose d'une série récente de données de précipitations et de températures pour un poste. 24 Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Saint-Affrique 354 233 221 153 202 809 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Saint-Affrique 354 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 11,9 (°C) 20, 3,8 Durée de la saison de végétation (°C) (2) 27,9 15.03/15.11 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.6.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région du Camarès est de 37,2 %. Il est nettement supérieur à celui de l'ensemble du département. Les vallées sont agricoles, avec des prés, des cultures, quelques vignes et bois de ferme. Les collines et plateaux sont plus secs, occupés par de rares forêts, des landes ou des pacages à moutons. Les boisements sont à base de chêne pubescent avec présence fréquente de châtaignier. Ce sont surtout des taillis, plus rarement des futaies ou d'anciennes châtaigneraies à fruits. On trouve quelques futaies de conifères, issues de reboisements. Au nord de la région la vallée du Tarn, assez escarpée, et le piémont du Lévézou qui la borde, présentent un paysage plus boisé, marqué par l'importance des châtaigneraies à fruits. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Taux (%) Chêne pubescent Châtaignier Autres feuillus 15 717 2 334 2 836 63,3 9,4 11,4 Total feuillus 20 887 84,1 Douglas Autres conifères 1 299 2 639 5,3 10,6 Total conifères 3 938 15,9 24 825 100,0 Total général 25 La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 10 273 0 5 139 9 413 41,4 0,0 20,7 37,9 Total général 24 825 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.7. Basse-Châtaigneraie auvergnate 2.3.7.1. Situation - Relief La région de la Basse-Châtaigneraie auvergnate se situe au nord-ouest du département. Elle est limitée au nord et à l'est par la vallée du Lot, au sud-ouest par le Ségala et au sud-est par les Grands Causses. Deux petites unités géographiques la composent : − − la Basse-Châtaigneraie proprement dite, y compris le bassin houiller de Decazeville, au nord et à l'ouest ; le Rougier de Marcillac, au sud et à l'est. Les plateaux, légèrement inclinés vers l'ouest, de la Basse-Châtaigneraie sont bordés par la vallée du Lot, encaissée comme celle de ses affluents. Le Rougier de Marcillac est un pays de collines où les vallées sont plus larges. L'ensemble, d'une altitude moyenne de 400 m, culmine à 877 m au Puy de Campech, en limite avec la bordure de l'Aubrac. Cette région s'étend également sur les départements du Cantal et du Lot. Sa surface dans le département de l'Aveyron, où en est située la plus grande partie, est de 74 840 ha. 2.3.7.2. Géologie - Pédologie Le sous-sol de la Basse-Châtaigneraie auvergnate proprement dite est formé de granites et de gneiss qui portent surtout des sols bruns lessivés ou des sols bruns acides sur les versants accidentés, que l'on retrouve également sur les grès et schistes houillers du bassin de Decazeville. Les grès, marnes ou argiles permiens du Rougier de Marcillac sont couverts de sols bruns eutrophes. 2.3.7.3. Climat L'exposition aux vents d'ouest, l'éloignement relatif des hauteurs de l'Aubrac et l'altitude moyenne donnent au climat de la région un caractère aquitain caractérisé par une certaine douceur. La pluviosité augmente légèrement d'ouest en est à l'approche des reliefs. On dispose de séries récentes de précipitations pour quatre postes météorologiques et de températures pour deux postes. 26 Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Decazeville Villecomtal Espalion Lassouts 215 300 334 455 268 322 328 308 250 291 292 284 189 220 203 220 234 277 258 270 941 1 110 1 081 1 082 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Decazeville Lassouts 215 455 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 12,0 10,7 20,5 19,1 (°C) 4,4 3,2 Durée de la saison de végétation (°C) (2) 27,5 26,3 01.03/15.11 15.03/15.11 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.7.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 34,0 %, nettement supérieur à celui de l'ensemble du département. La région présente un paysage de plateaux découpés par de nombreuses vallées. Ces plateaux, agricoles et bocagers, sont peu forestiers. Les vallées, souvent encaissées, sont plus boisées. Les chênes et surtout le châtaignier forment l'essentiel des peuplements. Les bois de ferme et les châtaigneraies à fruits dominent mais les futaies ne sont pas rares et dans certaines vallées les taillis, notamment les taillis de châtaignier, sont très étendus. Le Rougier de Marcillac se différencie de la Basse-Châtaigneraie proprement dite par la couleur de ses terres, mais aussi par la composition des forêts où domine le chêne, plus fréquent que le châtaignier. Le chêne pubescent apparaît dans les peuplements en versant sud, donnant à la végétation un certain caractère méridional, attesté aussi par la présence de vignobles. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Chêne pédonculé Chêne rouvre Hêtre Châtaignier Autres feuillus Total feuillus Total conifères Total général 27 Taux (%) 7 955 3 692 1 409 8 022 2 279 32,7 15,2 5,8 33,0 9,3 23 357 96,0 962 4,0 24 319 100,0 La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 11 748 1 820 5 808 4 943 48,3 7,5 23,9 20,3 Total général 24 319 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.8. Monts de Lacaune 2.3.8.1. Situation - Relief La région forestière des monts de Lacaune est située à l'extrémité sud du département, en bordure avec ceux du Tarn et de l'Hérault. Le relief est celui de basses montagnes dont les sommets dépassent fréquemment 1 000 m d'altitude. Elles culminent à 1 100 m au Merdellou. Les vallées, comme celles du Dourdou, sont étroites, sinueuses et profondément encaissées. Cette région s'étend également sur les départements de l'Hérault et du Tarn, où en est située la plus grande partie. L'ensemble porte le nom de Monts de Lacaune, Sommail, Espinouse. Sa surface dans le département de l'Aveyron est de 26 438 ha. C'est la moins étendue du département. 2.3.8.2. Géologie - Pédologie La chaîne hercynienne des monts de Lacaune est bordée de terrains cristallophylliens. Sur les schistes et grès de la zone plissée, au dessus de 800 m, on trouve des sols ocres podzoliques en versant nord et des sols bruns acides sur les pentes plus ensoleillées. Au-dessous de 800 m les sols sont bruns acides et l'érosion les rend parfois superficiels. La bordure du Ségala, sur roche-mère métamorphique, porte des sols bruns lessivés sur les surfaces aplanies, tandis que les sols bruns acides couvrent les versants accidentés. 2.3.8.3. Climat Le climat des monts de Lacaune est de type montagnard humide. Les précipitations sont élevées, de 1 000 à 1 500 mm par an. Les monts de Lacaune reçoivent en effet tant les pluies océaniques que les averses méditerranéennes. La répartition annuelle fait apparaître un maximum hivernal et une partie des précipitations tombe sous forme de neige, qui peut couvrir le sol un à deux mois. On dispose de séries récentes de précipitations pour le poste de Lacaune, situé dans le Tarn mais dans la même région forestière nationale et à proximité. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Lacaune Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) 805 457 28 369 209 343 1 378 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Lacaune 805 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 8,9 17,1 (°C) 1,8 Durée de la saison de végétation (°C) (2) 25,3 15.03/31.10 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.8.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 57,3 %. Il est supérieur au double de celui de l'ensemble du département et c'est le plus élevé de celui des régions forestières. Le nord de la région, qui est la partie la plus basse, présente un paysage de vallées et de collines, relativement boisé : taillis mélangés de chêne pubescent et de châtaignier, plus rarement taillis de châtaignier pur, avec quelques bois de ferme et châtaigneraies à fruits. Les reboisements en douglas, pin noir et pin laricio sont fréquents. Vers le sud le paysage prend un aspect plus montagnard et plus forestier. Les collines sont généralement boisées de taillis de hêtre la plupart du temps mélangé de chêne. Les versants nord portent quelques futaies des mêmes essences. Les landes et les pâturages sont étendus mais une grande partie a été reboisée, ce qui marque profondément le paysage. La sapinière communale d'Arnac est une forêt relique. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Autres feuillus Taux (%) 1 374 2 814 3 103 1 807 935 9,2 18,8 20,7 12,1 6,3 10 033 67,1 Épicéa commun Douglas Autres conifères 1 270 1 894 1 753 8,5 12,7 11,7 Total conifères 4 917 32,9 14 950 100,0 Total feuillus Total général 29 La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple Total général Taux (%) 7 121 169 2 558 5 102 47,7 1,1 17,1 34,1 14 950 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.9. Bordure Aubrac 2.3.9.1. Situation - Relief La région forestière de la Bordure Aubrac est située au nord-ouest du département, au sud de la région de l'Aubrac. Ce rebord méridional du plateau s'abaisse du nord au sud de 1 000 à 500 m en descendant vers la vallée du Lot, dont il est sillonné par de multiples affluents et sous-affluents, les "boraldes", à caractère torrentiel. L'ensemble culmine à 1 352 m. Cette région s'étend également sur le département de la Lozère. Sa plus grande partie se trouve dans le département de l'Aveyron et y couvre 36 879 ha. 2.3.9.2. Géologie - Pédologie Les terrains cristallophylliens, schistes sériciteux, forment la plus grande partie du substratum de la région. S'y ajoutent les gneiss et placages de grès et argiles rouges permiennes du bassin de Saint-Laurent-d'Olt ainsi que quelques dépôts liasiques de marnes et calcaires en bordure du Lot. Les sols développés sur ces formations sont surtout des sols bruns acides. Superficiels et pauvres, associés à quelques sols ocres podzoliques ou rankers d'érosion, ils dominent au-delà de 800 m d'altitude. Plus bas, ces sols bruns acides n'occupent que les versants accidentés, faisant place aux sols bruns lessivés dans les zones à faible relief. 2.3.9.3. Climat Soumise aux vents d'ouest, la région connaît un climat directement influencé par les hauteurs de l'Aubrac. Le total des précipitations annuelles va de 900 à plus de 1 000 mm. Les variations rapides d'altitude et l'orientation générale des vallées créent des différences microclimatiques qui apparaissent dans la répartition des essences forestières. On ne dispose pas de séries récentes de données de précipitations ni de températures. 2.3.9.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 42,9 %. Il n'est inférieur qu'à celui de la région des Monts de Lacaune. Les vallées encaissées des boraldes, descendant des hauteurs de l'Aubrac, sont occupées par la forêt. Ce sont surtout des futaies assez irrégulières de chêne, souvent mêlé de hêtre ou de châtaignier selon l'altitude et l'exposition. On y a parfois fait des introductions de conifères, surtout de douglas. Sur les reliefs moins escarpés, au contact des terrains agricoles, la forêt est plus souvent morcelée en bois de ferme, composés de chêne et de châtaignier, plus rarement de hêtre. Dans les parties basses et notamment près 30 de la vallée du Lot ce sont souvent des châtaigneraies à fruits. Les cultures ont une certaine extension dans les vallées les plus larges. La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Chêne pédonculé Chêne rouvre Hêtre Châtaignier Autres feuillus Total feuillus Total conifères Total général Taux (%) 1 194 6 622 1 595 4 014 706 7,7 42,7 10,3 25,9 4,5 14 131 91,1 1 387 8,9 15 518 100,0 La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 10 838 1 750 969 1 961 69,9 11,3 6,2 12,6 Total général 15 518 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 2.3.10. Haute-Châtaigneraie auvergnate 2.3.10.1. Situation - Relief La région forestière de la Haute-Châtaigneraie auvergnate est située à l'extrémité septentrionale du département. Elle est limitée au sud par la vallée du Lot. Le relief est celui de hauts plateaux profondément entaillés par les gorges de la Truyère, culminant à 1 014 m au nord et dont l'altitude s'abaisse progressivement jusque vers 700 m aux abords de la vallée du Lot. Les affluents de la Truyère coulent eux-même souvent dans des gorges. Cette région comprend deux éléments : − au sud la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale de la Haute-Châtaigneraie auvergnate, qui s'étend également sur les départements du Cantal (où s'en trouve la plus grande partie) et du Lot ; on peut y distinguer l'unité géographique du plateau de la Viadène, à l'est de la Truyère. − au nord la partie située dans le département de l'Aveyron de la région forestière nationale du Cantal-Cézallier, de surface trop faible pour être distinguée, qui s'étend également sur les départements du Cantal (où s'en trouve la plus grande partie), de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme. 31 L'ensemble a dans le département de l'Aveyron une surface de 60 942 ha. 2.3.10.2. Géologie - Pédologie Le substratum est constitué de granites, de gneiss et de basaltes. S'y sont développés des sols acides légers pauvres et superficiels à forte réserve humique. Le plateau de la Viadène comme celui de la Haute-Châtaigneraie auvergnate proprement dite porte des sols bruns acides avec inclusions de sols ocres podzoliques et de rankers d'érosion. À plus basse altitude et associés aux sols bruns lessivés, ou eutrophes sur molasse oligocène, ces sols bruns acides se retrouvent sur les versants ou dans les vallées et donnent des terres de culture, bien que l'élevage reste important. 2.3.10.3. Climat La région connaît un climat montagnard humide, où les précipitations, qui s'accroissent d'ouest en est, sont bien réparties dans l'année. Les vents océaniques humides et doux de secteur ouest et sud-ouest sont dominants, mais l'ensemble de la région est soumis en hiver à la bise, vent froid de secteur nord. On dispose de séries récentes de précipitations pour trois postes et de températures pour un poste. Moyennes des précipitations annuelles de 1966 à 1990 Poste Altitude Hiver Printemps Été Automne Total (m) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) Brommat Huparlac Montpeyroux 732 860 870 364 363 365 325 336 338 257 277 262 314 330 316 1 260 1 306 1 281 Données thermométriques de 1966 à 1990 Poste Altitude (m) Brommat 732 Température Moyenne du Moyenne du Amplitude moyenne mois le plus mois le plus (1) annuelle chaud (juil.) froid (janv.) (°C) (°C) 9,6 18,1 (°C) 2,1 Durée de la saison de végétation (°C) 24,9 (2) 01.04/31.10 (1) Moyenne des maximums du mois le plus chaud moins moyenne des minimums du mois le plus froid (2) Jours de température moyenne supérieure à 5°C 2.3.10.4. Paysage et végétation forestière Le taux de boisement de la région est de 28,8 %, très voisin de celui de l'ensemble du département. La Haute-Châtaigneraie auvergnate proprement dite, à l'exclusion du plateau de la Viadène, présente un paysage de plateau vallonné, assez largement creusé de vallées. Cultures et surtout prairies occupent les hauteurs tandis que les vallées sont généralement boisées. La forêt y prend souvent la forme de bois de ferme et plus particulièrement de châtaigneraie à fruits. En dehors du châtaignier ce sont les chênes rouvre et pédonculé, et secondairement le hêtre, qui composent les peuplements. Les conifères sont assez peu représentés. La bordure du Cantal qui se trouve au nord se distingue par un moindre taux de boisement et une altitude plus élevée qui fait disparaître le châtaignier au profit du hêtre, le chêne restant bien représenté. Le plateau de la Viadène est assez uniforme, en dehors de quelques vallées, avec un paysage bocager, parsemé de boqueteaux. Chêne, hêtre et pin sylvestre y sont les principales essences, formant assez souvent des peuplements mixtes. Çà et là et notamment sur les versants des vallées s'étendent de plus vastes massifs, futaies, bois de ferme ou quelques taillis. Le châtaignier y est fréquent et quelques reboisements ont été effectués. 32 La répartition par essence ou groupe d'essences prépondérantes des surfaces effectivement boisées des formations boisées de production est donnée dans le tableau ci-après. Essence(s) Surface (ha) Chêne pédonculé Hêtre Châtaignier Autres feuillus Taux (%) 4 688 2 461 3 303 2 298 30,1 15,8 21,2 14,7 12 750 81,8 Pin sylvestre Douglas Autres conifères 1 230 1 543 57 7,9 9,9 0,4 Total conifères 2 830 18,2 15 580 100,0 Total feuillus Total général La répartition par structure est la suivante. Structure Surface (ha) Taux (%) Futaie régulière Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis Taillis simple 11 694 752 2 011 1 123 75,1 4,8 12,9 7,2 Total général 15 580 100,0 Tableaux à consulter : 3, 7 *** 33 2.4. TYPES DE FORMATION VÉGÉTALE 2.4.1. Définition Un type de formation végétale est une classe de la couverture du sol qui peut être un type de peuplement forestier, un type de lande ou un type pastoral. Un type de peuplement forestier s'applique aux couvertures du sol où l'usage dominant est la formation boisée (de production ou de protection) au sens de la définition du § 2.1. Un type de lande s'applique aux couvertures du sol où l'usage dominant est la lande, un type pastoral concerne, parmi les territoires où l'usage dominant est agricole, les formations pastorales (pâturage ou pacage). Les espaces qui ne sont pas concernés par ces divers types de formation - terrains agricoles autres que pâturages et pacages, terrains improductifs et eau - sont rattachés à un même type complémentaire. Un type de peuplement forestier est un ensemble continu ou discontinu, qui présente une unité suffisante du point de vue de son intérêt économique direct ou indirect et des problèmes qu'il pose pour sa mise en valeur et son exploitation dans le cadre de l'aménagement de l'espace rural. La distinction des types de peuplement repose essentiellement sur la composition en essences forestières et la structure, envisagées sur des ensembles ayant en général au moins 10 à 20 ha, cette taille minimale étant réduite à 2,25 ha pour les reboisements, les bois de ferme et forêts-galeries, lorsque les limites avec les formations environnantes sont tranchées. Elle repose aussi sur le caractère de protection ou de production de la couverture du sol, d'une manière analogue à ce qui est pris en considération pour l'usage (Cf. § 2.1). Le même critère de surface minimale de prise en compte étant appliqué aux formations végétales non forestières et autres modes d'occupation du sol, les terrains réputés couverts par un type de peuplement forestier donné peuvent porter des peuplements de faible surface individuelle d'autres types, ou contenir des enclaves de lande, de terrain agricole ou improductives (naturellement ou artificiellement). Inversement, les terrains réputés couverts par un type de formation végétale non forestière ou improductifs peuvent contenir des enclaves à caractère forestier. Dans les types de peuplement forestier dénommés "boisements lâches" l'existence de parties non boisées est un élément de la définition. Elles peuvent représenter de 40 à 60 % de la surface de terrain concernée. 2.4.2. Types détaillés et types regroupés Au début des travaux d'inventaire dans un département est arrêtée une liste de types de formation végétale dite liste des types détaillés. Ces types sont utilisés pour dresser une carte thématique du territoire. Le tableau 12 que l'on trouve au chapitre 4 du présent document donne, par région forestière et par catégorie de propriété, la surface effectivement boisée des formations boisées de production en fonction du type de peuplement. Diverses répartitions de surfaces et de volumes sont données en fonction du critère de type de peuplement et d'autres critères dans les tableaux 12.1 (S) à 15.1 (P) du même chapitre. Les types de peuplement qui figurent en tête des lignes de ce tableau 12 et qui sont mentionnés dans les suivants correspondent à un ou plusieurs des types détaillés utilisés pour établir la carte thématique. Les regroupements sont effectués afin que l'on dispose dans chacun d'eux d'un nombre suffisant de placettes d'échantillonnage pour que les estimations obtenues soient encadrées par un intervalle de confiance d'amplitude acceptable. 34 Ces types de peuplement, qu'on appelle aussi "types regroupés", sont définis par des critères uniquement forestiers, le domaine principal d'étude de l'Inventaire forestier national étant les formations boisées. Les regroupements pratiqués ont deux buts qui peuvent être décrits comme suit : − regrouper les placettes d'échantillonnage où l'usage du sol est la formation boisée de production situées dans des types de peuplement forestier dont la surface individuelle est insuffisante ; − définir un type à caractère forestier pour les placettes d'échantillonnage où l'usage du sol est la formation boisée de production situées dans des types de landes ou des types pastoraux, en les regroupant éventuellement avec des placettes situées dans des types de peuplement forestier. Les regroupements effectués sont indiqués au § 2.4.5. Pour l'étude des landes, on définit des types de lande suivant des règles données au § 2.4.7 2.4.3. Types détaillés de formation végétale définis dans le département 2.4.3.1. Types de peuplement forestier Les types de peuplement forestier ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. Bien qu'a priori toute formation végétale puisse avoir un caractère de protection ou de production ne sont donnés ici que ceux qui ont effectivement été rencontrés dans le département de l'Aveyron. Les reboisements sont tous considérés comme ayant un caractère de production. − − − − − − − − − − − − Futaie de chêne (production) Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de production. Futaie de chêne (protection) Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de protection. Futaie de hêtre (production) Plus de 75 % de hêtre dans le couvert. Autres futaies de feuillus (production) Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sans que le hêtre ni le chêne n'atteigne à lui seul 75 %, avec caractère de production. Autres futaies de feuillus (protection) Plus de 75 % de feuillus dans le couvert, sans que le hêtre ni le chêne n'atteigne à lui seul 75 %, avec caractère de protection. Futaie de pin sylvestre (production) Plus de 75 % de pin sylvestre dans le couvert, avec caractère de production. Futaie de pin sylvestre (protection) Plus de 75 % de pin sylvestre dans le couvert, avec caractère de protection. Futaie de sapin ou d'épicéa (production) Plus de 75 % de sapin ou d'épicéa dans le couvert, sauf reboisement de moins de 40 ans Autres futaies de conifères (production) Plus de 50 % de conifères dans le couvert, sans que le pin sylvestre ni le groupe sapin épicéa n'atteigne à lui seul 75 %, et sauf reboisement de moins de 40 ans, avec caractère de production. Autres futaies de conifères (protection) Plus de 50 % de conifères dans le couvert, sans que le pin sylvestre ni le groupe sapin épicéa n'atteigne à lui seul 75 %, et sauf reboisement de moins de 40 ans, avec caractère de protection. Reboisement de pin noir de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de pin noir. Reboisement de sapin ou épicéa de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de sapin ou d'épicéa. 35 − − − − − − − − − − − − − − − − − − Reboisement de douglas de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de douglas. Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en plein Plus de 75 % de conifères autres que ceux des essences ci-dessus. Reboisement de douglas de moins de 40 ans en bandes, feuillus prépondérants Plus de 75 % de douglas comme essence introduite, plus de 50 % de feuillus dans le couvert relatif. Reboisement de douglas de moins de 40 ans en bandes, conifères prépondérants Plus de 75 % de douglas comme essence introduite, plus de 50 % de conifères dans le couvert relatif. Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en bandes, feuillus prépondérants Plus de 75 % de conifères autres que le douglas en tant qu'essence introduite, plus de 50 % de feuillus en couvert relatif. Reboisement d'autres conifères de moins de 40 ans en bandes, conifères prépondérants Plus de 75 % de conifères autres que le douglas en tant qu'essence introduite, plus de 50 % de conifères en couvert relatif. Futaie de feuillus mêlée de taillis (production) Mélange à deux étages dans lequel le taillis a un couvert absolu d'au moins 25 %, la futaie, où les feuillus sont prédominants, ayant elle-même au moins 10 % de couvert absolu, sans excéder 65 % de couvert relatif. Taillis de chêne (production) Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de production. Taillis de chêne (protection) Plus de 75 % de chêne dans le couvert, avec caractère de protection. Taillis de hêtre (production) Plus de 75 % de hêtre dans le couvert, avec caractère de production. Taillis de châtaignier (production) Plus de 75 % de châtaignier dans le couvert. Autres taillis (production) Feuillus purs, sans que le chêne ni le châtaignier ni le hêtre n'atteigne à lui seul 75 %, avec caractère de production. Autres taillis (protection) Feuillus purs, sans que le chêne ni le châtaignier ni le hêtre n'atteigne à lui seul 75 %, avec caractère de protection. Châtaigneraie à fruits (production) Boisement de châtaignier, quel que soit son état actuel, qui a ou a pu avoir une fonction de production de châtaignes. Boisement morcelé de feuillus (production) Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et accrus anciens fermés) où les feuillus constituent au moins 50 % du couvert, à l'exclusion de ceux formés de châtaigniers, avec caractère de production. Boisement morcelé de feuillus (protection) Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et accrus anciens fermés) où les feuillus constituent au moins 50 % du couvert, à l'exclusion de ceux formés de châtaigniers, avec caractère de protection. Boisement morcelé de conifères (production) Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et accrus anciens fermés) où les conifères constituent au moins 50 % du couvert, avec caractère de production. Boisement morcelé de conifères (protection) Bois de ferme, parcs ruraux et tous boisements trop hétérogènes pour être considérés comme des ensembles forestiers (franges de massifs en limite de terrains agricoles et accrus anciens fermés) où les conifères constituent au moins 50 % du couvert, avec caractère de protection. 36 − − − Boisement lâche de feuillus (production) Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de feuillus dans le couvert relatif ; sont rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade de jeunesse ; avec caractère de production. Boisement lâche de feuillus (protection) Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de feuillus dans le couvert relatif ; sont rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade de jeunesse ; avec caractère de protection. Boisement lâche de conifères (production) Peuplements à consistance d'ensemble clairiérée, où les taches boisées sont entrecoupées, sans limites nettes, de parties non boisées, landes ou pâturages, le couvert global restant inférieur à 40 %, avec plus de 50 % de conifères dans le couvert relatif ; sont rattachés les peuplements denses mais très bas (moins de 7 m) sauf s'il s'agit d'un stade de jeunesse. 2.4.3.2. Types de lande La définition des types de lande est fondée principalement sur les rapports des landes avec la forêt et, accessoirement, sur leurs rapports avec les terrains agricoles. Les types de lande ci-après ont été utilisés lors de la photo-interprétation. − − Grande lande Lande de surface supérieure à un minimum de 4 ha, à l'intérieur ou en bordure de peuplements forestiers autres que des boisements lâches, ou formant elle-même la dominante du paysage. Incultes et friches Délaissés de culture, au voisinage de terrains agricoles, généralement de petite étendue avec des limites nettes, ou friches proprement dites (cultures récemment abandonnées et déjà embroussaillées). 2.4.3.3. Types pastoraux Alors que les types de peuplement forestier et les types de lande caractérisent respectivement les terrains qui portent en majorité de la forêt ou de la lande, un type pastoral se rapporte aux terres agricoles où se pratique un pâturage permanent, avec végétation herbacée comportant moins de 25 % de ligneux. Le type pastoral ci-après a été utilisé lors de la photo-interprétation. − Pelouse pastorale Grands ensembles pastoraux. 2.4.4. Cartes des types de formation végétale (publiées séparément) Les limites des éléments de type de formation végétale suivant la classification du § 2.4.3 ont été tracées sur les photographies aériennes prises pour l'inventaire du département en 1990 et reportées sur des cartes à l'échelle du 1/25 000. Elles ont été numérisées et peuvent également être obtenues sous forme de fichier informatique, pour tout ou partie du département, au format matriciel ou vectoriel. Des cartes, issues de ces fichiers, sont également disponibles auprès de l'Inventaire forestier national. L'exploitation des fichiers obtenus a permis d'établir et de publier un document en couleur au 1/200 000, où figure en grisé le fond topographique de la carte de l'Institut géographique national au 1/250 000. Pour en faciliter la lecture on y a fait les regroupements suivants par rapport à la liste du § 2.4.3 : 37 − − − regroupement des types qui ne se distinguent l'un de l'autre que par le caractère de production ou de protection ; regroupement de tous les reboisements de moins de 40 ans en plein ; regroupement de tous les reboisements de moins de 40 ans en bandes. Cette carte comporte également un carton au 1/1 000 000 des régions forestières. L'exploitation des fichiers numériques a également donné les surfaces par type détaillé de formation végétale et par région forestière indiquées au Tableau 2-1 de la page 39, et, avec les résultats de l'étude sur échantillon, les surfaces par type détaillé de formation végétale et par usage du sol données au Tableau 2-2 de la page 40. 2.4.5. Types regroupés de formation végétale définis dans le département Le Tableau 2-4 de la page 42 indique les correspondances entre les types regroupés présentés au § 2.4.2 et les types détaillés utilisés pour la cartographie. Ces regroupements sont utilisés dans tous les tableaux du chapitre 4 et dans ceux qui sont donnés aux §§ 2.4.6.1 à 2.4.6.10. En vue des opérations de terrain qui ont fait suite à l'étude sur photographies aériennes mentionnée au § 2.1 un échantillon a été tiré parmi les points centres des placettes sur lesquelles avait été déterminé l'usage et pour lesquels on avait également noté le type détaillé de formation végétale de la partie du territoire où se trouvait la placette. Lorsque l'usage était la "forêt de production" on a procédé sur les arbres de la placette aux mesures nécessaires pour obtenir les estimations de nombres d'arbres, surfaces terrières, volumes, accroissements. Le Tableau 2-3 de la page 41 donne, pour les types regroupés, la répartition de la surface par usage, de manière analogue au Tableau 2-2 de la page 40. 38 Surfaces cartographiées par type détaillé de formation végétale et par région forestière (§ 2.4.4) Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses AvantCausses du Quercy Camarès BasseChâtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac HauteChâtaigneraie auvergnate TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Futaie de chêne (production) Futaie de chêne (protection) Futaie de hêtre (production) Autres futaies de feuillus (production) Autres futaies de feuillus (protection) Futaie de pin sylvestre (production) Futaie de pin sylvestre (protection) Futaie de sapin ou épicéa (production) Autres futaies de conifères (production) Autres futaies de conifères (protection) Reboisement de pin noir en plein Reboisement de sapin ou épicéa en plein Reboisement de douglas en plein Reboisement d'autres conifères en plein Reboisement de douglas en bandes (feuillus prépondérants) Reboisement de douglas en bandes (conifères prépondérants) Reb. d'autres conifères en bandes (feuillus prépondérants) Reb. d'autres conifères en bandes (conifères prépondérants) Futaie de feuillus mêlée de taillis (production) Taillis de chêne (production) Taillis de chêne (protection) Taillis de hêtre (production) Taillis de châtaignier (production) Autres taillis (production) Autres taillis (protection) Châtaigneraie à fruits (production) Boisement morcelé de feuillus (production) Boisement morcelé de feuillus (protection) Boisement morcelé de conifères (production) Boisement morcelé de conifères (protection) Boisement lâche de feuillus (production) Boisement lâche de feuillus (protection) Boisement lâche de conifères (production) Grande lande Incultes et friches Pelouse pastorale Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif) 796 0 1 153 2 647 0 48 0 140 270 0 35 1 163 1 173 2 472 22 135 0 903 884 636 0 43 0 621 0 200 3 279 26 146 0 201 0 122 1 495 521 520 64 904 0 0 2 878 1 564 0 189 0 139 324 0 0 92 90 161 0 0 0 86 0 0 0 1 479 0 0 0 0 788 0 0 0 344 0 0 540 145 11 945 16 519 4 579 0 173 9 449 0 0 0 20 0 0 7 0 2 032 708 210 218 88 146 5 109 3 180 0 0 1 599 2 553 0 4 942 10 110 113 0 0 1 199 14 0 465 248 93 162 396 1 228 0 420 1 409 0 10 400 105 0 1 337 143 2 554 57 608 1 641 154 134 213 309 1 155 22 254 269 589 826 6 426 60 564 4 775 0 438 10 17 131 231 6 276 10 617 1 089 35 502 105 582 1 539 0 0 159 16 0 0 0 0 0 21 0 73 0 0 23 0 50 52 5 446 73 0 0 0 0 34 2 465 11 0 0 1 435 14 0 0 1 038 348 31 165 978 0 0 944 0 0 0 0 243 0 0 56 946 1 421 189 327 597 376 1 620 9 168 0 0 255 1 764 0 1 755 3 966 30 25 0 2 292 0 113 1 455 1 018 1 244 37 313 2 447 0 78 3 844 0 0 0 0 66 0 2 0 645 188 140 214 0 0 2 343 563 0 0 2 070 1 166 0 5 043 5 502 0 108 0 920 7 0 873 349 390 47 882 0 0 866 350 0 21 0 212 188 0 0 564 1 843 2 153 235 109 533 152 1 781 1 026 0 1 130 200 1 780 0 429 1 342 0 0 0 1 428 10 0 980 340 1 019 7 747 2 804 0 1 030 5 238 0 123 0 0 47 0 0 0 776 441 38 0 0 0 873 0 0 27 163 143 0 2 026 2 773 0 90 0 274 0 0 1 052 385 860 17 716 1 599 56 565 4 783 87 206 0 30 0 0 0 4 1 149 202 0 94 0 0 819 127 0 0 331 221 26 2 388 3 861 0 347 0 602 395 8 889 337 1 539 40 277 15 970 56 7 163 30 387 103 10 987 105 541 2 475 143 2 619 1 936 9 335 9 387 988 1 254 1 431 2 022 14 636 42 400 342 3 268 5 444 14 674 86 17 381 38 861 180 1 154 10 25 826 671 6 519 18 366 5 470 53 460 531 501 TOTAL 84 555 37 283 209 651 234 506 43 962 68 095 74 840 26 438 36 879 60 942 877 151 Région forestière Type de formation végétale Tableau 2-1 Surfaces cartographiées par type détaillé de formation végétale et par usage du sol (§ 2.4.4) Formation boisée de production Formation boisée de protection Lande Peupleraie Terrain agricole Terrain improductif Eau Type de formation végétale (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Futaie de chêne (production) Futaie de chêne (protection) Futaie de hêtre (production) Autres futaies de feuillus (production) Autres futaies de feuillus (protection) Futaie de pin sylvestre (production) Futaie de pin sylvestre (protection) Futaie de sapin ou épicéa (production) Autres futaies de conifères (production) Autres futaies de conifères (protection) Reboisement de pin noir en plein Reboisement de sapin ou épicéa en plein Reboisement de douglas en plein Reboisement d'autres conifères en plein Reboisement de douglas en bandes (feuillus prépondérants) Reboisement de douglas en bandes (conifères prépondérants) Reb. d'autres conifères en bandes (feuillus prépondérants) Reb. d'autres conifères en bandes (conifères prépondérants) Futaie de feuillus mêlée de taillis (production) Taillis de chêne (production) Taillis de chêne (protection) Taillis de hêtre (production) Taillis de châtaignier (production) Autres taillis (production) Autres taillis (protection) Châtaigneraie à fruits (production) Boisement morcelé de feuillus (production) Boisement morcelé de feuillus (protection) Boisement morcelé de conifères (production) Boisement morcelé de conifères (protection) Boisement lâche de feuillus (production) Boisement lâche de feuillus (protection) Boisement lâche de conifères (production) Grande lande Incultes et friches Pelouse pastorale Type complémentaire (agricole cultivé, eau, improductif) 14 275 0 6 155 26 523 0 8 861 15 541 2 425 0 2 244 1 910 8 476 8 577 988 1 145 1 337 1 913 13 133 36 436 34 3 048 4 846 12 381 0 15 605 31 690 0 1 154 0 13 276 57 2 896 1 237 603 1 404 11 006 529 56 309 1 524 103 760 90 0 50 143 0 0 0 0 0 109 0 32 643 2 305 274 60 0 738 86 201 470 128 0 0 1 230 397 221 0 0 41 967 341 0 243 230 0 617 0 0 0 0 343 0 244 407 0 0 0 44 316 1 334 34 43 364 430 0 696 2 119 26 0 0 7 685 142 2 825 14 092 3 357 8 410 8 807 0 0 0 39 0 0 0 0 0 0 0 0 120 34 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 240 0 0 0 0 0 0 0 0 0 605 516 0 112 1 176 0 402 0 0 0 0 0 0 88 0 0 0 44 0 168 1 273 0 0 0 371 0 512 2 948 0 0 0 2 606 0 371 2 530 1 310 41 824 456 768 309 0 299 436 0 347 0 0 0 0 32 26 366 298 0 0 50 33 336 900 0 117 234 754 0 367 1 108 26 0 10 985 75 206 507 166 1 781 46 949 0 0 45 459 0 0 0 0 0 0 0 0 41 71 0 0 0 0 40 152 0 0 0 0 0 0 286 0 0 0 44 0 0 0 34 0 6 399 15 970 56 7 163 30 387 103 10 987 105 541 2 475 143 2 619 1 936 9 335 9 387 988 1 254 1 431 2 022 14 636 42 400 342 3 268 5 444 14 674 86 17 381 38 861 180 1 154 10 25 826 671 6 519 18 366 5 470 53 460 531 501 234 191 11 466 53 149 1 038 513 019 56 717 7 571 877 151 Usage du sol TOTAL Tableau 2-2 TOTAL (ha) Surfaces cartographiées par type regroupé de formation végétale et par usage du sol (§ 2.4.5) Usage du sol Type de formation végétale Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Formation Formation boisée de boisée de production protection (ha) (ha) Lande (ha) Peupleraie (ha) Terrain Terrain agricole improductif (ha) (ha) Eau TOTAL (ha) (ha) 6 155 309 243 0 112 299 45 7 163 40 798 2 212 571 39 1 692 745 459 46 516 8 876 850 617 0 402 347 0 11 092 Autres futaies de conifères 24 173 193 994 154 88 722 112 26 436 Mélange de taillis et futaie 18 516 784 360 0 212 419 40 20 331 Taillis de chêne 36 470 2 579 1 368 0 1 273 900 152 42 742 Autres taillis 20 275 884 837 0 371 1 105 0 23 472 Châtaigneraie à fruits 15 605 201 696 0 512 367 0 17 381 Autres boisements morcelés 47 094 1 606 36 811 845 505 380 50 547 6 719 649 002 Boisements lâches 16 229 1 848 10 652 0 2 977 1 266 44 33 016 234 191 11 466 53 149 1 038 513 019 56 717 7 571 877 151 TOTAL Tableau 2-3 Types regroupés Types détaillés utilisés en cartographie Futaie de hêtre Futaie de hêtre (production) Autres futaies feuillues Futaie de chêne (production) Futaie de chêne (protection) Autres futaies de feuillus (production) Autres futaies de feuillus (protection) Futaie de pin sylvestre Futaie de pin sylvestre (production) Futaie de pin sylvestre (protection) Autres futaies de conifères Futaie de sapin ou d'épicéa (production) Autres futaies de conifères (production) Autres futaies de conifères (protection) Reboisement de pin noir en plein Reboisement de sapin ou épicéa en plein Reboisement de douglas en plein Reboisement d’autres conifères en plein Mélanges de futaie et taillis Futaie de feuillus mêlée de taillis (production) Reboisement de douglas en bandes (feuillus prép.) Reboisement de douglas en bandes (conifères prép.) Reboisements d’autres conifères en bandes (feuillus prép.) Reboisements d’autres conifères en bandes (conifères prép.) Taillis de chêne Taillis de chêne (production) Taillis de chêne (protection) Autres taillis Taillis de hêtre (production) Taillis de châtaignier (production) Autres taillis (production) Autres taillis (protection) Châtaigneraie à fruits Châtaigneraie à fruits (production) Autres boisements morcelés Boisement morcelé de feuillus (production) Boisement morcelé de feuillus (protection) Boisement morcelé de conifères (production) Boisement morcelé de conifères (protection) Grandes landes (type de lande) Incultes et friches (type de lande) Pelouse pastorale (type pastoral) Type complémentaire (boisements épars) Boisements lâches Boisement lâche de feuillus (production) Boisement lâche de feuillus (protection) Boisement lâche de conifères (production) Boisement lâche de conifères (protection) Tableau 2-4 42 2.4.6. Résultats concernant les terrains d'usage formation boisée de production 2.4.6.1. Futaie de hêtre Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Fraction du département (%) Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 2 853 3 302 6 155 2,6 4,9 345 100 604 900 950 000 3,6 11,2 121,0 183,2 154,3 78,8 17,7 3,5 86,8 12,8 0,4 83,9 14,6 1,5 12 250 18 050 30 300 4,29 5,47 4,92 25 25 50 10,1 2,7 9,0 7,6 Surfaces La surface boisée de production du type "Futaie de hêtre" figurant au tableau ci-dessus (6 155 ha) est située pour 46 % en forêt soumise au régime forestier. Ce type est le moins répandu dans le département. Elle comprend 260 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les futaies de hêtre sont situées pour plus du tiers dans la région "Aubrac" (39 % de la surface boisée de production du type), où elles sont le type le plus répandu (33 % de la surface boisée de production de la région). Le surplus se situe principalement dans les régions "Lévézou", "Monts de Lacaune" et "Bordure Aubrac". Elles sont absentes des régions "Avant-Causses du Quercy" et "Camarès". Tableaux à consulter : 12 et 12.1 43 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 75 % Hêtre : 85 % Divers : 15 % Mélange de taillis et futaie : 11 % Futaie : Hêtre : 94 % Chêne pédonculé : 6 % Taillis : Hêtre : 94 % Chêne pédonculé : 6 % Taillis simple : 14 % Hêtre : 79 % Bouleaux : 21 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare est supérieur à la moyenne du département. La production est nettement inférieure en forêt soumise au régime forestier, mais supérieure en forêt privée. * 44 2.4.6.2. Autres futaies feuillues Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 790 40 008 40 798 17,4 1,7 110 300 6 282 100 6 392 400 24,5 4,2 139,6 157,0 156,7 79,2 13,7 7,1 87,2 11,1 1,7 87,1 11,2 1,7 4 700 198 800 203 500 5,95 4,97 4,99 15 224 239 3,9 18,5 4,6 4,3 Surfaces La surface boisée de production du type "Autres futaies feuillues" figurant au tableau ci-dessus (40 798 ha) est située presqu'uniquement en forêt privée. Elle comprend 273 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les futaies de feuillus autres que le hêtre sont situées principalement dans la région "Ségala" (31 % de la surface boisée de production du type) où elles sont aussi le type le plus représenté (30 % de la surface boisée de production de la région). Elles tiennent une place très importante dans la région "Bordure Aubrac" avec 47 % de la surface boisée de production de la région, qui ne représente pourtant que 18 % de la surface boisée de production du type. Il n'y en a pratiquement pas dans la région "Monts de Lacaune". Tableaux à consulter : 12 et 12.1 45 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 80 % Chêne pédonculé : 30 % Chêne rouvre : 25 % Hêtre : 16 % Chêne pubescent : 14 % Autres : 15 % Mélange de taillis et futaie : 10 % Futaie : Châtaignier : 28 % Chêne rouvre : 23 % Chêne pubescent : 13 % Frênes : 13 % Autres : 23 % Taillis : Châtaignier : 33 % Hêtre : 19 % Chêne rouvre : 13 % Noisetier : 10 % Autres : 25 % Taillis simple : 10 % Châtaignier : 29 % Chêne rouvre : 25 % Chêne pubescent : 24 % Chêne pédonculé : 12 % Hêtre : 10 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare est supérieur à la moyenne du département, surtout en forêt privée. La production est du même ordre que la moyenne. * 46 2.4.6.3. Futaie de pin sylvestre Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Fraction du département (%) Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 666 8 210 8 876 3,8 5,3 91 400 512 200 603 600 2,3 14,8 137,2 62,4 68,0 2,1 1,1 96,9 8,9 3,7 87,4 7,9 3,3 88,8 2 850 22 050 24 900 4,28 2,69 2,81 8 50 58 13,9 2,3 13,4 12,3 Surfaces La surface boisée de production du type "Futaie de pin sylvestre" figurant au tableau ci-dessus (8 876 ha) est située pour 8 % seulement en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 200 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans et 15 ha de coupes rases sans régénération. Localisation Les futaies de pin sylvestre sont situées presqu'uniquement dans la région des Grands Causses (94 % de la surface boisée de production du type) où elles ne représentent cependant que 13 % de la surface boisée de production de la région. Elles sont absentes des régions "Ségala", "Avant-Causses du Quercy", "Camarès" et "Basse-Châtaigneraie auvergnate". Tableaux à consulter : 12 et 12.1 47 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 94 % Pin sylvestre : 95 % Autres : 5 % Mélange de taillis et futaie : 6 % Futaie : Pin sylvestre : 100 % Taillis : Chêne pubescent : 100 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production en forêt privée, c'est à dire sur l'essentiel de la surface, sont de valeurs très faibles. * 48 2.4.6.4. Autres futaies de conifères Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 7 408 16 765 24 173 10,3 1,5 846 000 2 122 300 2 968 300 11,4 6,8 114,2 126,6 122,8 8,2 6,9 84,9 10,0 3,5 86,5 9,5 4,4 86,1 67 150 192 900 260 050 9,06 11,51 10,76 88 125 213 6,6 23,6 6,2 6,0 Surfaces La surface boisée de production du type "Autres futaies de conifères" figurant au tableau ci-dessus (24 173 ha) est située pour 31 % en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 19 477 ha de reboisement presque uniquement en conifères de moins de 40 ans, soit 81 % de la surface totale. Localisation Les futaies de conifères autres que le pin sylvestre sont situées pour leur plus grande part dans les régions "Grands Causses", "Lévézou" et "Monts de Lacaune" où se trouvent respectivement 22 %, 21 % et 19 % de la surface boisée de production du type. Ce type est le plus répandu dans les régions "Lévézou" et "Monts de Lacaune", où il occupe 31 % de la surface boisée de production. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 49 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 91 % Douglas : 39 % Pin noir d'Autriche : 18 % Épicéa commun : 15 % Autres : 28 % Mélange de taillis et futaie : 6 % Futaie : Pin sylvestre : 37 % Douglas : 32 % Chêne rouvre : 11 % Hêtre : 10 % Chêne pédonculé : 10 % Taillis : Chêne rouvre : 30 % Châtaignier : 20 % Chêne pubescent : 16 % Hêtre : 12 % Autres : 22 % Taillis simple : 3 % Châtaignier : 45 % Chêne pubescent : 23 % Grands aulnes : 12 % Hêtre : 20 % Volume sur pied et production brute Le volume sur pied est moyen mais la production à l'hectare est la plus élevée du département. * 50 2.4.6.5. Mélanges de futaie et taillis Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 1 858 16 658 18 516 7,9 2,3 166 000 1 897 800 2 063 800 7,9 7,8 89,3 113,9 111,5 9,2 37,5 53,3 70,7 20,3 9,0 65,8 21,6 12,6 11 950 76 300 88 250 6,43 4,58 4,77 37 119 156 7,5 8,0 6,2 6,4 Surfaces La surface boisée de production du type "Mélanges de futaie et taillis" figurant au tableau ci-dessus (18 516 ha) est située pour 10 % en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 4 214 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les mélanges de futaie et taillis sont situées pour la plus grande part dans la région "Ségala" (29 % de la surface boisée de production du type). Le surplus est réparti dans toutes les régions, mais il n'y en a pratiquement pas dans l'Aubrac ni les Avant-Causses du Quercy. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 51 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 56 % Chêne pubescent : 20 % Chêne pédonculé : 19 % Chêne rouvre : 17 % Châtaignier : 14 % Autres : 30 % Mélange de taillis et futaie : 30 % Futaie : Chêne pédonculé : 23 % Hêtre : 15 % Pin laricio : 11 % Douglas : 10 % Autres : 41 % Taillis : Châtaignier : 31 % Hêtre : 18 % Chêne rouvre : 16 % Chêne pubescent : 15 % Chêne pédonculé : 15 % Autres : 5 % Taillis simple : 14 % Chêne pubescent : 33 % Châtaignier : 30 % Hêtre : 30 % Autres : 7 % Volume sur pied et production brute Les valeurs sont du même ordre de grandeur que les moyennes pour le département. * 52 2.4.6.6. Taillis de chêne Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 1 390 35 080 36 470 15,6 2,0 99 700 2 319 100 2 418 800 9,3 7,0 71,7 66,1 66,3 15,9 83,5 0,6 46,5 51,4 2,1 45,2 52,8 2,0 5 000 85 600 90 600 3,60 2,44 2,49 13 187 200 6,7 8,2 6,7 6,4 Surfaces La surface boisée de production du type "Taillis de chêne" figurant au tableau ci-dessus (36 470 ha) est située pour 4 % seulement en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 34 ha de coupe rase sans régénération. Localisation Les taillis de chêne sont situés pour la moitié dans la région des Grands Causses (50 % de la surface boisée de production du type) où ils sont, avec 29 % de la surface boisée de production de la région, le type le plus représenté. Tel est également le cas dans la région "Camarès" (23 % de la surface boisée de production du type et 34 % de celle de la région). Il n'y en a pas dans l'Aubrac ni sa bordure. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 53 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 28 % Chêne pubescent : 65 % Chêne pédonculé : 16 % Chêne rouvre : 10 % Autres : 9 % Mélange de taillis et futaie : 9 % Futaie : Chêne pubescent : 63 % Pin sylvestre : 30 % Autres : 7 % Taillis : Chêne pubescent : 86 % Châtaignier : 13 % Autres : 1 % Taillis simple : 63 % Chêne pubescent : 88 % Autres : 12 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production sont très inférieurs à la moyenne du département. * 54 2.4.6.7. Autres taillis Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 2 538 17 737 20 275 8,7 3,9 272 600 1 649 100 1 921 700 7,4 6,8 107,4 93,0 94,8 33,1 60,6 6,3 51,4 42,5 6,1 48,8 45,0 6,2 8 850 69 600 78 450 3,49 3,92 3,87 24 103 127 6,4 7,1 7,3 6,9 Surfaces La surface boisée de production du type "Autres taillis" figurant au tableau ci-dessus (20 275 ha) est située pour 13 % en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 167 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les taillis autres que de chêne pur sont situés en grande majorité dans la région des Grands Causses (35 % de la surface boisée de production du type). Le surplus se situe principalement dans les régions "Ségala" (16 %), "Monts de Lacaune" (14 %) et "Basse-Châtaigneraie auvergnate" (13 %). Tableaux à consulter : 12 et 12.1 55 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 26 % Chêne rouvre : 26 % Chêne pubescent : 25 % Chêne pédonculé : 21 % Hêtre : 10 % Autres : 18 % Mélange de taillis et futaie : 26 % Futaie : Châtaignier : 35 % Pin sylvestre : 24 % Chêne pubescent : 11 % Chêne pédonculé : 10 % Hêtre : 10 % Autres : 10 % Taillis : Châtaignier : 54 % Chêne pubescent : 27 % Hêtre : 10 Autres : 9 % Taillis simple : 48 % Hêtre : 31 % Châtaignier : 30 % Chêne pubescent : 29 % Autres : 10 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production sont un peu plus faibles que les moyennes du département. * 56 2.4.6.8. Châtaigneraie à fruits Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Fraction du département (%) Total Résultats Surface boisée de production (ha) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 10 15 595 15 605 6,7 2,6 Volume total sur pied (m³) 1 000 1 988 000 1 989 000 7,6 8,2 Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) 100,0 127,5 127,5 Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) 37,5 11,3 51,2 75,6 22,9 1,5 75,6 22,9 1,5 Production totale (m³/an) 100 75 850 75 950 10,00 4,86 4,87 2 86 88 Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) 7,8 6,9 7,7 7,3 Surfaces La surface boisée de production du type "Châtaigneraie à fruits" figurant au tableau ci-dessus (15 605 ha) est presqu'uniquement située en forêt privée. Elle comprend 395 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les châtaigneraies à fruits sont situées pour l'essentiel dans les régions "Basse-Châtaigneraie auvergnate" et "Ségala" (respectivement 29 % et 28 % de la surface boisée de production du type). Elles sont entièrement absentes ou presque du Lévézou, de l'Aubrac, des Grands Causses, des Avant-Causses du Quercy et des Monts de Lacaune. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 57 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 44 % Châtaignier : 57 % Chêne pédonculé : 11 % Hêtre : 11 % Autres : 21 % Mélange de taillis et futaie : 36 % Futaie : Châtaignier : 67 % Chêne pédonculé : 14 % Autres : 19 % Taillis : Châtaignier : 92 % Autres : 8 % Taillis simple : 20 % Châtaignier : 86 % Autres : 14 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production sont de l'ordre de grandeur des moyennes du département pour les forêts privées. La surface en forêt soumise est trop réduite pour que les estimations soient significatives. * 58 2.4.6.9. Autres boisements morcelés Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Total Résultats Surface boisée de production (ha) Fraction du département (%) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 121 46 973 47 094 20,1 2,6 15 700 6 187 800 6 203 500 23,8 5,7 129,8 131,7 131,7 Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) 82,3 13,4 4,3 84,8 9,5 5,7 84,8 9,5 5,7 Production totale (m³/an) 800 222 450 223 250 Production à l'hectare (m³/ha/an) 6,61 4,74 4,74 3 265 268 Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) 5,1 20,3 5,3 4,6 Surfaces La surface boisée de production du type "Autres boisements morcelés" figurant au tableau ci-dessus (47 094 ha) est située presqu'uniquement en forêt privée. Ce type est en surface le plus important du département. Elle comprend 1 215 ha de reboisement de moins de 40 ans. Localisation Les boisements morcelés d'essences autres que le châtaignier sont situées en majorité dans la région du Ségala (24 % de la surface boisée de production du type), où ils ne représentent cependant que 26 % de la surface boisée de production inventoriée. Le surplus se situe principalement dans les régions "Basse-Châtaigneraie auvergnate" et "Grands Causses" dont chacune comporte 15 % de la surface boisée de production du type. Ce type est avec 30 % de la surface boisée de production de la région le plus répandu dans la "Basse-Châtaigneraie auvergnate". Les boisements morcelés sont présents dans toutes les régions. Tableaux à consulter : 12 et 12.1 59 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 74 % Chêne pédonculé : 32 % Chêne pubescent : 18 % Hêtre : 15 % Châtaignier : 12 % Autres : 23 % Mélange de taillis et futaie : 10 % Futaie : Chêne pédonculé : 34 % Chêne pubescent : 18 % Châtaignier : 17 % Autres : 31 % Taillis : Châtaignier : 36 % Noisetier : 19 % Chêne pédonculé : 14 % Chêne pubescent : 13 % Autres : 18 % Taillis simple : 16 % Chêne pubescent : 48 % Frênes : 12 % Chêne pédonculé : 11 % Autres : 29 % Volume sur pied et production brute Les valeurs sont légèrement supérieures aux moyennes. Il s'agit souvent de peuplements situés au voisinage d'exploitations agricoles, sur des terres de qualité comparable. * 60 2.4.6.10. Boisements lâches Résultats principaux en surfaces et volumes Forêts Forêts Forêts soumises privées Toutes propriétés Fraction du département (%) Total Résultats Surface boisée de production (ha) Volume total sur pied (m³) Volume à l'hectare sur pied (m³/ha) Fraction du volume en - feuillus de futaie - feuillus de taillis - conifères (%) Production totale (m³/an) Production à l'hectare (m³/ha/an) Nombre de placettes inventoriées (y compris non boisées) 1/2 intervalle de confiance à 68 % 659 15 570 16 229 6,9 5,3 22 500 544 600 567 100 2,2 11,7 34,1 35,0 34,9 27,2 34,7 38,1 42,4 36,7 20,9 41,8 36,7 21,5 1 000 25 650 26 650 1,52 1,65 1,64 10 85 95 10,5 2,4 12,4 11,1 Surfaces La surface boisée de production du type "Boisements lâches " figurant au tableau ci-dessus (16 229 ha) est située pour 4 % seulement en forêt soumise au régime forestier. Elle comprend 221 ha de reboisement en conifères de moins de 40 ans. Localisation Les boisements lâches sont situés pour leur très grande majorité dans la région des Grands Causses (71 % de la surface boisée de production du type) où, avec 18 % de la surface boisée de production, il est le deuxième en importance. Le surplus se trouve principalement dans la région "Camarès" (10 % de la surface boisée de production du type). Tableaux à consulter : 12 et 12.1 61 Répartition de la surface boisée de production selon la structure forestière locale et l'essence localement prépondérante Futaie : 46 % Pin sylvestre : 48 % Chêne pubescent : 27 % Autres : 25 % Mélange de taillis et futaie : 3 % Futaie : Pin sylvestre : 49 % Chêne pubescent : 40 % Autres : 11 % Taillis : Chêne pubescent : 100 % Taillis simple : 51 % Chêne pubescent : 87 % Autres : 13 % Volume sur pied et production brute Le volume à l'hectare et la production sont très faibles, ce qui correspond à la nature de ces peuplements caractérisés par un couvert inférieur à 40 %. * 2.4.7. Résultats concernant les terrains d'usage lande 2.4.7.1. Types regroupés de lande Les résultats concernant les terrains d'usage lande sont donnés dans les tableaux 4.1 à 4.3 du chapitre 4. Ainsi qu'il a déjà été exposé, des placettes circulaires où l'usage est la lande se trouvent dans des zones qui sont des éléments d'un type de formation végétale autre qu'un type de lande. Le Tableau 2-5 de la page 63 indique les correspondances entre les types de lande portés dans la première colonne du tableau 4.1 du chapitre 4 et les types détaillés de formation végétale utilisés en photo-interprétation. 2.4.7.2. Autres classifications des landes Lors de la photo-interprétation des placettes circulaires, les points où l'usage du sol est la lande ont fait l'objet d'un classement de façon à distinguer les landes associées à des forêts de protection. Des opérations de terrain analogues à celles qui ont été mentionnées au § 2.4.5 pour les placettes d'usage "formation boisée de production" ont été effectuées sur un échantillon des points d'usage "lande" examinés en photo-interprétation, à condition que ces points ne soient pas des landes associées à des forêts de protection et que le type détaillé de formation végétale ne soit pas le type complémentaire (agricole cultivé, eau improductif). La surface concernée est de 52 553 ha. Ces landes ont été classées, par observation au sol sur des placettes de 20 ares, suivant deux séries de critères : 62 Types de lande du chapitre 4 Types détaillés de formation végétale Vides forestiers Futaie de chêne (production) Futaie de chêne (protection) Futaie de hêtre (production) Autres futaies de feuillus (production) Autres futaies de feuillus (protection) Futaie de pin sylvestre (production) Futaie de pin sylvestre (protection) Futaie de sapin ou d'épicéa (production) Autres futaies de conifères (production) Autres futaies de conifères (protection) Reboisement de pin noir en plein Reboisement de sapin ou épicéa en plein Reboisement de douglas en plein Reboisement d’autres conifères en plein Reboisement de douglas en bandes (feuillus prép.) Reboisement de douglas en bandes (conifères prép.) Reboisements d’autres conifères en bandes (f. prép.) Reboisements d’autres conifères en bandes (c. prép.) Futaie de feuillus mêlée de taillis (production) Taillis de chêne (production) Taillis de chêne (protection) Taillis de hêtre (production) Taillis de châtaignier (production) Autres taillis (production) Autres taillis (protection) Landes associées à des boisements morcelés Châtaigneraie à fruits (production) Boisement morcelé de feuillus (production) Boisement morcelé de conifères (production) Landes associées à des boisements lâches Boisement lâche de feuillus (production) Boisement lâche de feuillus (protection) Boisement lâche de conifères (production) Boisement lâche de conifères (protection) Grandes landes Grande lande Incultes et friches Incultes et friches Autres Pelouse pastorale Type complémentaire Tableau 2-5 − − nature du terrain et pente ; type écologique. Les résultats de ces observations sont donnés dans les tableaux 4.2 et 4.3 du chapitre 4 respectivement, par région forestière. Les critères de reconnaissance des types écologiques distingués sont détaillés ci-dessous. Landes atlantiques ou montagnardes − Lande humide ou tourbeuse (Sphagnum, Molinia coerulea, Genista anglica) ; 63 − Lande à fougère aigle, à dominante de Pteridium aquilinum ou Sarothamnus scoparius ; − Autres landes non sèches (Calluna vulgaris, Erica cinerea, Ulex sp., Genista pilosa, Genista sagittalis, Vaccinium myrtillus, Senecio adonifolius, Arnica montana, etc.) ; − Lande assez sèche (Cytisus purgans). Landes ou friches subméditerranéennes (y compris les causses) − Substrat calcaire (Eryngium campestre, Brachypodium pinnatum, Bromus erectus, Globularia vulgaris, Stipa pennata, etc.) − Substrat siliceux (Cistus salviaefolius, Erica scoparia, Calluna vulgaris) − Substrat marneux ou molassique (Coriara myrtifolia, Spartium junceum, Genista scorpius) 2.4.8. Résultats concernant les terrains d'usage agricole Les tableaux 1, 2 et 3 du chapitre 4 donnent les résultats disponibles concernant les terrains d'usage agricole. Alors que les terrains boisés et les landes se répartissent dans les types détaillés de formation végétale qui leur correspondent, les terrains agricoles sont cartographiés comme des types pastoraux (Cf. § 2.4.3.3, page 37) ou à l'aide du type complémentaire où se trouvent à la fois les terrains agricoles cultivés, les terrains improductifs et les surfaces en eau. Sont inclus dans les terrains agricoles 1 038 ha de peupleraies. Les peupleraies n'ont pas fait l'objet de mesures dendrométriques. *** 64 2.5. ESSENCES 2.5.1. Généralités Les peuplements forestiers contiennent en général plusieurs essences en mélange et, pour chaque peuplement, on peut définir une essence prépondérante. Si le peuplement a une structure forestière élémentaire de mélange de futaie et de taillis, on peut définir une essence prépondérante pour la partie futaie et une essence prépondérante pour la partie taillis. Lorsqu'une surface est rapportée à une essence, il s'agit de la surface sur laquelle cette essence est prépondérante, en convenant de ne prendre en compte dans les peuplements à structure de mélange de futaie et de taillis que la partie de futaie. 2.5.2. Répartition par région forestière Voir Tableau 2-6 pages suivantes. Pour chaque essence, la première ligne donne la surface où elle est prépondérante (au sens du paragraphe précédent) dans chaque région et dans l'ensemble du département, et la seconde ligne la valeur relative par région. Les deux dernières lignes du tableau donnent les mêmes renseignements pour le total des essences. La surface de la première de ces deux lignes est donc la surface boisée de production effectivement boisée et accessible de chaque région. En comparant la deuxième ligne du tableau pour une essence donnée avec la deuxième ligne pour l'ensemble des essences on peut juger de l'abondance relative de cette essence dans les différentes régions. On constate ainsi que sont relativement abondants : − − − − − − − − − − − le chêne pédonculé dans le Ségala et la Basse-Châtaigneraie auvergnate ; le chêne rouvre dans la Basse-Châtaigneraie auvergnate et la Bordure Aubrac ; le chêne pubescent dans les Grands Causses et le Camarès ; le hêtre dans l'Aubrac et le Ségala et les Monts de Lacaune ; le châtaignier dans le Ségala et la Châtaigneraie auvergnate, haute et basse ; le frêne dans le Ségala et les Monts de Lacaune ; le pin sylvestre dans les Grands Causses ; le pin laricio dans le Lévézou, le Camarès et les Monts de Lacaune ; le pin noir d'Autriche dans les Grands Causses et les Monts de Lacaune ; l'épicéa commun dans le Lévézou et les Monts de Lacaune ; le douglas dans le Lévézou, les Monts de Lacaune et la Haute-Châtaigneraie auvergnate ; 2.5.3. Répartition par type de peuplement forestier et structure 2.5.3.1. Généralités La distinction des types de peuplement forestier repose essentiellement sur la composition en essences forestières et la structure, mais avec des regroupements d'essences plus ou moins larges (voir les définitions au § 2.4.3.1), et en considérant des ensembles qui peuvent atteindre plusieurs hectares. 65 Surface absolue et relative par région forestière et par essence prépondérante Région forestière Essence(s) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Autres feuillus Lévézou (ha) Aubrac Ségala (ha) (ha) Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) (ha) TOTAL auvergnate (ha) (ha) (ha) (ha) 3 016 172 14 236 1 117 636 400 7 955 0 1 194 4 688 33 414 (%) 9,0 0,5 42,7 3,3 1,9 1,2 23,8 0,0 3,6 14,0 100,0 (ha) 2 269 523 3 082 3 564 159 897 3 692 1 374 6 622 504 22 686 (%) 10,0 2,3 13,6 15,7 0,7 4,0 16,3 6,1 29,1 2,2 100,0 (ha) 586 0 6 812 29 645 8 242 15 717 553 2 814 121 0 64 490 (%) 0,9 0,0 10,6 45,9 12,8 24,3 0,9 4,4 0,2 0,0 100,0 (ha) 2 600 4 941 5 916 3 346 0 706 1 409 3 103 1 595 2 461 26 077 (%) 10,0 19,0 22,7 12,8 0,0 2,7 5,4 11,9 6,1 9,4 100,0 (ha) 546 0 8 764 1 436 239 2 334 8 022 1 807 4 014 3 303 30 465 (%) 1,8 0,0 28,8 4,7 0,8 7,7 26,3 5,9 13,2 10,8 100,0 (ha) 372 172 1 252 935 0 576 473 785 195 397 5 157 (%) 7,2 3,3 24,3 18,1 0,0 11,2 9,2 15,2 3,8 7,7 100,0 (ha) 96 403 240 763 0 257 1 253 150 390 1 397 4 949 (%) 1,9 8,1 4,8 15,4 0,0 5,2 25,4 3,0 7,9 28,3 100,0 Surface absolue et relative par région forestière et par essence prépondérante (suite) Région forestière Essence(s) Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Épicéa commun Douglas Autres conifères TOTAL Lévézou (ha) Aubrac Ségala (ha) (ha) Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) (ha) TOTAL auvergnate (ha) (ha) (ha) (ha) 911 258 117 16 343 0 804 54 43 378 1 230 20 138 (%) 4,5 1,3 0,6 81,1 0,0 4,0 0,3 0,2 1,9 6,1 100,0 (ha) 936 0 333 259 0 758 140 509 41 0 2 976 (%) 31,4 0,0 11,2 8,7 0,0 25,5 4,7 17,1 1,4 0,0 100,0 (ha) 60 0 0 3 560 71 495 2 547 0 0 4 735 (%) 1,3 0,0 0,0 75,1 1,5 10,5 0,0 11,6 0,0 0,0 100,0 (ha) 2 129 183 61 86 0 56 0 1 270 0 45 3 830 (%) 55,5 4,8 1,6 2,2 0,0 1,5 0,0 33,2 0,0 1,2 100,0 (ha) 1 934 115 2 002 737 183 1 299 766 1 894 897 1 543 11 370 (%) 17,0 1,0 17,6 6,5 1,6 11,4 6,7 16,7 7,9 13,6 100,0 (ha) 900 391 204 767 23 526 0 654 71 12 3 548 (%) 25,5 11,0 5,7 21,7 0,6 14,8 0,0 18,4 2,0 0,3 100,0 (ha) 16 355 7 158 43 019 62 558 9 553 24 825 24 319 14 950 15 518 15 580 233 835 (%) 7,0 3,1 18,4 26,7 4,1 10,6 10,4 6,4 6,6 6,7 100,0 Tableau 2-6 Ce tableau correspond aux tableaux 7(S) et 7(P) du chapitre 4 après regroupement des structures et des catégories de propriété. En conséquence, même si la définition d'un type de peuplement forestier fait expressément référence à une essence, et même si le classement fait par photo-interprétation est sans aucune erreur, cette essence ne sera pas prépondérante dans tous les peuplements qui ont été rattachés à ce type. Inversement on a vu, dans l'analyse par type de peuplement forestier, que des essences variées pouvaient être prépondérantes sur les éléments d'un même type. La même remarque s'applique à la structure. On a défini une essence prépondérante pour les parties en taillis des mélanges de taillis et de futaie, et donc une surface des peuplements de structure mixte où chaque essence (feuillue) est prépondérante. La répartition par type de peuplement forestier sera donnée pour les principales essences : chêne rouvre, chêne pédonculé, chêne pubescent, hêtre, châtaignier, pin sylvestre, pin noir d'Autriche et épicéa commun. La forme de la présentation oblige à indiquer toutes les estimations, même celles dont l'intervalle de confiance a une amplitude élevée. 2.5.3.2. Chêne pédonculé Structure élémentaire Type de peuplement Futaie de hêtre Surface (ha) Futaie Mélange de Taillis Total futaie et taillis 245 39 0 284 Autres futaies feuillues 9 859 347 510 10 716 Futaie de pin sylvestre 0 0 0 0 Autres futaies de conifères 0 135 0 135 Mélange de futaie et taillis 1 933 1 285 0 3 218 Taillis de chêne 1 618 0 171 1 789 Autres taillis 1 064 547 0 1 611 769 783 204 1 756 11 036 1 572 843 13 451 454 0 0 454 26 978 4 708 1 728 33 414 Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches Total Le chêne pédonculé se rencontre essentiellement en structure de futaie (81 %). Il est très répandu dans les boisements morcelés autres que de châtaignier. 68 2.5.3.3. Chêne rouvre Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Mélange de Taillis Total futaie et taillis Futaie de hêtre Autres futaies feuillues 372 0 0 372 8 201 890 1 064 10 155 Futaie de pin sylvestre 0 0 0 0 Autres futaies de conifères 146 152 56 354 Mélange de futaie et taillis 1 727 484 0 2 211 Taillis de chêne 1 019 0 1 963 2 982 Autres taillis 1 359 214 665 2 238 Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches Total 379 213 0 592 2 860 430 240 3 530 252 0 0 252 16 315 2 383 3 988 22 686 Le chêne rouvre se rencontre principalement en structure de futaie (72 %) et forme plutôt des massifs que des boisements morcelés. 2.5.3.4. Chêne pubescent Structure élémentaire Type de peuplement Futaie de hêtre Surface (ha) Futaie Mélange de Taillis Total futaie et taillis 16 0 0 16 Autres futaies feuillues 4 730 524 993 6 247 Futaie de pin sylvestre 256 0 0 256 Autres futaies de conifères 177 0 180 357 Mélange de futaie et taillis 2 090 520 861 3 471 Taillis de chêne 6 703 2 004 20 164 28 871 Autres taillis 1 288 573 2 796 4 657 577 0 0 577 Autres boisements morcelés 6 357 843 3 625 10 825 Boisements lâches 1 949 222 7 042 9 213 24 143 4 686 35 661 64 490 Châtaigneraie à fruits Total Le chêne pubescent se rencontre majoritairement en structure de taillis (55 %). 69 2.5.3.5. Hêtre Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Mélange de Taillis Total futaie et taillis Futaie de hêtre 3 923 620 686 5 229 Autres futaies feuillues 5 127 363 438 5 928 Futaie de pin sylvestre 41 0 0 41 Autres futaies de conifères 297 143 34 474 Mélange de futaie et taillis 757 827 768 2 352 0 32 0 32 526 543 3 009 4 078 Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés 765 0 0 765 5 363 427 701 6 491 29 0 658 687 16 828 2 955 6 294 26 077 Boisements lâches Total Le hêtre est surtout prépondérant en futaie (65 %), mais il ne forme que rarement des peuplements purs (au moins 75 % du couvert) car le type "futaie de hêtre" ne représente que 20 % de la surface où il est prépondérant. 2.5.3.6. Châtaignier Structure élémentaire Type de peuplement Surface (ha) Futaie Mélange de Taillis Total futaie et taillis Futaie de hêtre 0 0 0 0 Autres futaies feuillues 2 888 1 091 1 198 5 177 Futaie de pin sylvestre 0 0 0 0 Autres futaies de conifères 4 0 352 356 Mélange de futaie et taillis 2 697 1 436 482 779 Taillis de chêne 205 201 212 618 Autres taillis 275 1 851 2 892 5 018 Châtaigneraie à fruits 3 917 3 812 2 628 10 357 Autres boisements morcelés 4 071 775 638 5 484 547 0 211 758 13 343 8 212 8 910 30 465 Boisements lâches Total Le châtaignier est surtout prépondérant en futaie (44 %), mais cette majorité n'est que relative. Les châtaigneraies à fruits et autres boisements morcelés constituent la moitié de la surface où il est prépondérant. 70 2.5.3.7. Pin sylvestre Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Mélange de Taillis Total futaie et taillis Futaie de hêtre 0 0 0 0 Autres futaies feuillues 382 182 0 64 Futaie de pin sylvestre 7 870 570 0 8 440 Autres futaies de conifères 1 100 494 0 1 594 Mélange de futaie et taillis 86 75 0 161 Taillis de chêne 378 957 0 1 335 Autres taillis 167 1 269 0 1 436 0 120 0 120 Autres boisements morcelés 2 756 0 0 2 756 Boisements lâches 3 459 273 0 3 732 16 198 3 940 0 20 138 Châtaigneraie à fruits Total Le pin sylvestre est prépondérant surtout en futaie (80 %). 2.5.3.8. Douglas Structure élémentaire Surface (ha) Futaie Type de peuplement Mélange de Taillis Total futaie et taillis Futaie de hêtre Autres futaies feuillues 0 0 0 0 171 0 0 171 Futaie de pin sylvestre 0 0 0 0 Autres futaies de conifères 8 601 443 0 9 044 Mélange de futaie et taillis 863 573 0 1 436 Taillis de chêne 0 0 0 0 Autres taillis 0 0 0 0 Châtaigneraie à fruits 200 195 0 395 Autres boisements morcelés 324 0 0 324 0 0 0 0 10 159 1 211 0 11 370 Boisements lâches Total Le tableau ci-dessus montre surtout que le douglas a été introduit sur des parcelles assez importantes pour être cartographiées comme des "futaies de conifères" et que l'importance des petites surfaces est assez réduite. 2.5.4. Répartition par classe d’âge 2.5.4.1. Généralités Les mesures d'âge faites sur les placettes d'inventaire au sol ne portent que sur l'essence prépondérante, ainsi que sur le sapin lorsque l'épicéa est prépondérant et vice-versa. Elles sont en général représentatives de l'âge du peuplement dans son ensemble. Elles n'ont véritablement d'intérêt que pour les peuplements réguliers qui sont aussi en principe des peuplements sensiblement équiennes : ce sont les futaies régulières et les taillis (taillis simples ou taillis des mélanges de futaie et taillis), étant entendu qu'il s'agit ici de structures élémentaires. Pour ces peuplements, la répartition de surfaces par classe d'âge est une donnée importante de l'aménagement des forêts car elle conditionne la gestion future ; en particulier, ce n'est que lorsque les surfaces par classe d'âge 71 sont égales qu'un prélèvement égal à la production diminuée des pertes non récoltables est "normal" car il assure à la fois un rendement soutenu et le maintien du capital. Pour les feuillus, en raison de la dureté du bois, il est généralement impossible de mesurer avec précision, par sondage à la tarière, l'âge des arbres de diamètre supérieur à 35 cm. Il est alors estimé. Il en est de même pour certains conifères. L'analyse par classe d'âge a pu ainsi être effectuée pour le chêne pédonculé, le chêne rouvre, le chêne pubescent, le hêtre, le châtaignier, le pin sylvestre et le douglas. Les principaux résultats de cette analyse sont résumés ci-après. Les surfaces sont données pour l'ensemble du département et des propriétés, par grande classe d'âge en pourcentage de la surface totale étudiée. Elles sont comparées aux surfaces relatives correspondant à une répartition équilibrée pour un âge d'exploitation donné, noté AE. Les distributions des surfaces par classe d'âge, ainsi établies pour l'ensemble du département, ne s'appliquent pas à des unités d'aménagement actuelles ni même envisageables, mais à des regroupements fictifs de peuplements discontinus très différents. Elles permettent cependant de faire ressortir de grandes tendances. Lorsque le mode principal de renouvellement est la régénération naturelle, la surface occupée par les premières classes d'âge peut ne pas refléter l'importance réelle de ce renouvellement. C'est en effet le plus souvent le peuplement adulte qui constitue la plus grande part du couvert, et c'est son âge qui est pris en compte. 2.5.4.2. Chêne pédonculé en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 25 017 ha 25 20 15 10 5 0 0-19 2039 4059 6079 8099 100119 120139 140159 160 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 160 ans La répartition constatée est assez bien équilibrée si ce n'est le déficit dans les premières classes d'âge, c'est à dire un défaut de régénération, sous réserve toutefois de la remarque du dernier alinéa du § 2.5.4.1. 72 2.5.4.3. Chêne rouvre en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 14 784 ha 25 20 15 10 5 0 0-19 2039 4059 6079 8099 100119 120139 140159 160 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 160 ans Il y a défaut de régénération, ainsi qu'excès de bois d'âge moyen et élevé. 2.5.4.4. Chêne pubescent en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 23 187 ha 25 20 15 10 5 0 0-19 2039 4059 6079 8099 100119 120139 140159 160 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 160 ans La répartition constatée est déséquilibrée par excès de surface dans les classes moyennes d'âge. 73 2.5.4.5. Hêtre en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 15 212 ha 30 25 20 15 10 5 0 0-19 2039 4059 6079 8099 100119 120 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 120 ans La répartition constatée est fortement déséquilibrée par déficit dans les premières classes d'âge, c'est à dire défaut de régénération, et excès important de gros bois. Mais le hêtre est une essence d'ombre qui se renouvelle sous d'autres essences et les premières classes d'âge peuvent ne pas apparaître (Cf. dernier alinéa du § 2.5.3.5). 2.5.4.6. Châtaignier en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 11 397 ha 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 0-19 20-39 40-59 60-79 80-99 100 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 100 ans Le châtaignier ayant été surtout traité en taillis, les surfaces portées sur l'histogramme ci-dessus sont principalement des futaies sur souche. La régénération est très réduite. 74 2.5.4.7. Pin sylvestre en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 15 580 ha 40 35 30 25 20 15 10 5 0 0-19 20-39 40-59 60-79 80 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 80 ans Les peuplements de pin sylvestre sont relativement jeunes, mais la régénération est insuffisante. 2.5.4.8. Douglas en futaie régulière Répartition par classe d'âge estimé Surface : 10 159 ha 60 50 40 30 20 10 0 0-19 20-39 40-59 Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 60 ans Ce graphique a surtout pour utilité de montrer que les reboisements n'ont été entrepris de manière importante que depuis 40 ans. Les observations montrent par ailleurs un ralentissement dans la dernière décennie (voir tableau 8.2 du chapitre 4). 75 2.5.4.9. Taillis Taillis simple Répartition par classe d'âge estimé Surface : 59 944 ha 70 60 50 40 30 20 10 0 0à9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 40 ans Taillis en mélange avec futaie Répartition par classe d'âge estimé Surface : 31 530 ha 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 0à9 10 à 19 20 à 29 30 à 39 40 et plus Classe d'âge (ans) Répartition réelle Répartition théorique avec AE = 40 ans Ces histogrammes font ressortir un vieillissement marqué du taillis, et un faible niveau d'exploitation. 76 2.6. RÉCOLTE 2.6.1. Estimations globales Le prélèvement annuel opéré pour les coupes de bois peut être connu à partir de l'enquête annuelle de branche (EAB) qui est la référence la plus courante sur ce sujet. Elle porte sur les volumes de bois commercialisés par les exploitants forestiers titulaires d'une carte, sans prendre en compte l'auto-consommation, importante pour le bois de chauffage, ni les exploitations directes par les agriculteurs. D'après cette source (chapitre 3 ci-après), la moyenne annuelle des volumes de bois récoltés au cours des cinq années précédant l'inventaire (1989-1993) a été de : 102 400 m3 sur écorce pour les feuillus, dont 18 750 m3 de bois de feu, 68 750 m3 sous écorce pour les conifères, soit l'équivalent de 75 600 m3 sur écorce. La récolte totale est ainsi de 178 000 m3 de bois sur écorce dont 74 700 m3 de bois d'œuvre, soit 42 % du total. La récolte de bois de chauffage commercialisé représente 11 % de la récolte totale. Les travaux de l'Inventaire forestier national permettent de donner une autre estimation du prélèvement annuel. On procède séparément pour les coupes rases et assimilées (coupes rases proprement dites, coupes totales des interbandes dans les reboisements en bandes, coupes totales de l'étage dominant dans les peuplements à plusieurs étages) et pour les autres coupes, dites partielles dans ce qui suit. Les coupes rases et assimilées ont été estimées en reportant sur les photographies aériennes du troisième inventaire les points qui avaient été visités au sol pour le deuxième inventaire et en recherchant ceux sur lesquels une telle coupe a été pratiquée depuis les levers du deuxième inventaire. Le volume enlevé est estimé à partir du volume sur pied et de l'accroissement annuel calculés au deuxième inventaire. Les coupes partielles ont été estimées à partir du relevé des souches effectué sur les placettes visitées au sol lors du troisième inventaire, en se limitant aux souches des arbres coupés depuis cinq ans au plus. L'estimation est assez peu précise car elle est faite à partir d'un nombre de mesures beaucoup plus faible que pour le calcul des volumes sur pied, des accroissements ou des productions brutes. L'estimation faite est indépendante de la commercialisation des produits ou de son absence, mais ne prend en compte que les arbres coupés en forêt. Le volume des chablis et arbres morts récoltés là où il y a eu également coupe partielle pendant les cinq ans précédant le passage de l'équipe d'inventaire est inclus dans le volume des arbres exploités. Pour le département de l'Aveyron, cette estimation, en volume sur écorce, est de : Essences Coupes rases et assimilées (m³) Coupes partielles (m³) Coupe totale (m³) Feuillus Conifères 108 379 81 377 59 990 63 855 168 369 145 232 Total 189 756 123 845 313 601 L'estimation de la récolte totale est donc très supérieure à celle que donne l'EAB, pratiquement égale au double pour les conifères. Par le même procédé que le volume récolté dans les coupes partielles, on estime le volume des arbres renversés (chablis) et des arbres qui meurent sur pied chaque année. Ce volume est, pour le département : 77 Essences Chablis (m³) Arbres morts (m³) Total (m³) Feuillus Conifères 15 677 1 569 75 163 3 117 90 840 4 686 Total 17 246 78 280 95 526 2.6.2. Répartitions diverses Les relevés de l'Inventaire permettent de répartir l'estimation du volume coupé en fonction des catégories de propriété, des essences, et des types de peuplement forestier. Les résultats sont donnés en valeur relative, par rapport au volume total estimé de 313 601 m3. Répartition par catégorie de propriété Forêts soumises Forêts privées 41 609 m³ soit 13 % 271 992 m³ soit 87 % Une autre source de renseignements pour les forêts soumises au régime forestier est constituée par les statistiques de vente et de délivrance de l'Office national des forêts. En admettant qu'il s'écoule un délai moyen d'un an entre la vente et l'exploitation, on retiendra les valeurs des volumes vendus de 1988 à 1992. La moyenne des volumes estimés lors des martelages, houppiers et taillis non compris, est de 29 043 m3. Le volume de taillis est de 3 746 m³. Les découpes utilisées par l'Office national des forêts sont supérieures à celles de l'IFN. Le volume estimé par l'IFN est donc nettement supérieur à celui estimé par l'ONF. Si l'on considère séparément les feuillus (taillis compris) et les conifères on obtient le tableau suivant : Estimation Feuillus (m³) Conifères (m³) ONF 18 646 14 143 IFN 23 977 17 632 L'écart relatif est voisin en ce qui concerne les feuillus (29 %) et les conifères (25 %). Répartition par essence L'examen de la répartition de l'estimation de la récolte par essence sera utilement complété par la comparaison avec la production brute. Pour ce faire, malgré l'approximation soulignée plus haut dont sont entachées les valeurs absolues de l'estimation de la récolte par essence ce sont elles qui seront données. 78 Essence Estimation de la récolte annuelle Production brute Taux de récolte annuelle (m³) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Autres feuillus (%) (m³) (%) 32 169 18 176 26 173 47 453 26 808 10 265 7 325 10 6 8 15 9 3 2 129 500 95 000 146 500 132 500 151 500 32 100 81 000 25 19 18 36 18 32 9 168 369 54 768 100 22 Pin sylvestre Épicéa commun Douglas Autres conifères 27 655 25 777 25 936 65 864 9 8 8 21 57 100 36 800 142 000 95 500 48 70 18 69 Total conifères 145 232 46 331 400 44 Total général 313 601 100 1 099 500 29 Total feuillus Répartition par type de peuplement Boisements morcelés autres que châtaigneraies à fruits Futaies de conifères autres que le pin sylvestre Futaies de feuillus autres que le hêtre Autres types 34 % 28 % 15 % 23 % TOTAL 100 % *** 79 3. ASPECTS DE L'ÉCONOMIE FORESTIÈRE Chapitre rédigé par la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt de Midi-Pyrénées Service régional de la forêt et du bois Source : Enquêtes annuelles de branches exploitation forestière et scierie - année 1993. 3.1. EXPLOITATION FORESTIÈRE (Voir tableau A) Les entreprises : En 1993, 62 entreprises ayant leur siège social dans l’Aveyron et 14 entreprises extérieures au département, ont eu une activité dans ce département. Le nombre de salariés permanents employés dans les entreprises d’exploitation forestière de l’Aveyron était de 41. 3.1.1. Production de bois d’œuvre En 1993, la production de 81 300 m³ de bois d’œuvre correspond à 56 % de la production totale (œuvre + industrie) et est composée pour 53 % de grumes de feuillus et pour 47 % de grumes de conifères. Répartition par essence : Part de la production départementale (%) Part de la production régionale (%) 12 300 12 200 5 200 11 700 1 400 15,1 15,0 6,4 14,4 1,7 13,3 16,3 18,1 7,9 5,4 épicéa-sapin douglas pin sylvestre autres conifères 12 200 14 000 6 800 5 500 15,0 17,2 8,4 6,8 6,7 40,2 50,4 12,3 Total toutes essences 81 300 100,0 12,6 ESSENCES Production B.O. départementale (mètres cubes de bois rond) Feuillus : − − − − − chêne hêtre châtaignier peuplier divers Conifères − − − − S’il représente globalement 1/8 de la ressource régionale en grumes B.O., l’Aveyron est mieux placé pour les résineux, particulièrement avec le douglas et le pin sylvestre, qui atteignent respectivement 40 % et 50 % de la ressource de Midi-Pyrénées. 80 Indications de destination : sur la base de la dernière étude des flux de bois de 1988, selon les essences, les volumes exploités se ventilaient comme suit : − chêne : 96 % en Midi-Pyrénées, 2 % en Aquitaine, 2 % en Languedoc-Roussillon, − hêtre : 90 % en Midi-Pyrénées, 3 % en Languedoc-Roussillon, 7 % dans les régions de l’Ouest et du Centre, − châtaignier : 99 % en Midi-Pyrénées, 1 % en Languedoc-Roussillon, − peuplier : 71 % en Midi-Pyrénées, 14 % en Languedoc-Roussillon, 15 % étaient exportés en Espagne, − épicéa-sapin : 100 % en Midi-Pyrénées, − douglas : pas de chiffres significatifs, − pin sylvestre : 100 % en Midi-Pyrénées 3.1.2. Production de bois d’industrie Cette production correspond à 44 % de la production totale (œuvre + industrie) et est composée pour 51 % de feuillus et pour 49 % de conifères. 67 % des bois d’industrie récoltés restent dans la Région Midi-Pyrénées, pour alimenter les usines papetières CDRA à SAINT-GAUDENS (31), LEDAR à SAINT-GIRONS (09), ISOREL à LABRUGUIÈRE (81), 33 % vont dans le sud-est à l’usine CDRA de TARASCON SUR RHÔNE. Ils sont utilisés essentiellement pour la fabrication de la pâte à papier (CDRA Saint-Gaudens, LEDAR Saint-Girons, CDRA Tarascon sur Rhône) et des panneaux de fibres et de particules (ISOREL Labruguière). 3.2. LES SCIERIES (Voir tableau B) Les entreprises : 57 scieries étaient en activité au 31 décembre 1993. Elles ont employé 140 personnes. La concentration par réduction du nombre d’entreprises (- 29) s’est accompagnée de la création de 25 emplois permanents. Sur ces 57 scieries : − − − − 30 ont eu une production annuelle de sciages inférieures à 500 m³, 13 une production comprise entre 500 et 1 000 m³, 8 une production comprise entre 1 000 et 4 000 m³, 6 une production supérieure à 4 000 m³. La production des scieries : La production des sciages en 1993 s’élevait à 60 600 m³, selon la répartition ci-après : − − − − 44 % : sciages de feuillus, 53 % : sciages de conifères, 2 % : sciages de bois tropicaux, 1 % : bois sous rails. 81 Destination géographique des sciages feuillus : Sur la base de l’étude des flux de bois en 1988, 98 % de ces sciages étaient utilisés en Midi-Pyrénées, alors que le taux n’était que de 30 % en 1981. Les destinations des sciages varient peu suivant les essences : − chêne : 96 % en Midi-Pyrénées, − hêtre : 100 % en Midi-Pyrénées, − châtaignier : 100 % en Midi-Pyrénées − peuplier : pas de chiffres connus, − frêne, merisier, autres feuillus : 100 % utilisés en Midi-Pyrénées. Sciages de conifères : Ces sciages sont constitués essentiellement de sapin, de pin sylvestre et de douglas : − sapin : 95 % en Midi-Pyrénées, 4 % en Auvergne, 1 % en Languedoc-Roussillon, − pin sylvestre : 81 % en Midi-Pyrénées, 19 % en Languedoc-Roussillon, − douglas : 36 % en Midi-Pyrénées, 64 % en Languedoc-Roussillon. Utilisation des produits de scierie : Selon leur utilisation, en 1988 ces produits se ventilaient de la manière suivante : PRODUITS FEUILLUS Emballage-caisserie (palette) Charpente-construction Menuiserie Ameublement Utilisations diverses RÉSINEUX 21,7 % 7,2 % 23,5 % 44,9 % 2,7 % 33,1 % 42,0 % 16,0 % 0% 8,9 % Total en pourcentage 100,0 % 100,0 % Total en volume (mètres cubes sciés) 22 460 21 846 N.B. : Les pourcentages d’utilisation ou de destination des bois ou des sciages donnés aux § I et II ne doivent être considérés que comme des indicateurs résultant d’une enquête déjà ancienne. 3.3. INDUSTRIES DE SECONDE TRANSFORMATION De nombreuses entreprises spécialisées dans le travail mécanique du bois et de l’ameublement sont implantées dans le département de l’Aveyron. Sur la base des enquêtes industrielles 1986 et 1989, on peut estimer que 45 entreprises classées parmi les plus importantes emploient 1 550 salariés. 82 3.4. STRUCTURE DE LA PROPRIÉTÉ FORESTIÈRE PRIVÉE Le tableau ci-dessous donne la répartition, par classe de surface, des propriétés privées (nombre en centaines, surface en milliers d’hectares). Moins de 1 ha 1 à 3,99 ha 4 à 24,99 ha 25 à 49,99 ha 50 à 99,99 ha 100 ha et plus Nombre Surface Nombre Surface Nombre Surface Nombre Surface Nombre Surface Nombre 245 9,8 200 44,4 109 96,4 6 21,1 1,9 15,3 0,7 ENSEMBLE Surface Nombre Surface 18 563 N.B. : Ces résultats sont issus de l’enquête statistique sur les structures économiques de la sylviculture (E.S.S.E.S. 1976-1979) redressés suivant les surfaces IFN 1981 ; il s’agit d’ordres de grandeur approximatifs. TABLEAU 1 PRODUCTION DES EXPLOITATIONS FORESTIÈRES (unité : mètre cube de bois rond) Feuillus sur écorce Conifères sous écorce Moyenne Moyenne 84-87 88-90 1991 1992 1993 BOIS D'OEUVRE Chêne Hêtre Peuplier Divers 12 400 8 900 8 700 6 600 13 800 10 000 12 400 8 700 12 800 7 100 10 000 8 700 12 800 7 000 8 800 7 400 12 300 12 200 11 700 6 600 TOTAL feuillus 36 600 44 900 38 600 36 000 42 800 Sapin-Épicéa Autres conifères 8 900 10 200 11 500 13 900 12 200 10 200 17 100 14 700 17 000 26 300 TOTAL conifères 19 100 27 300 26 200 30 900 38 500 TOTAL BOIS D'OEUVRE 55 700 72 200 64 800 66 900 81 300 BOIS D'INDUSTRIE Trituration feuillus Trituration conifères Autres BI feuillus Autres BI conifères 204 700 156 800 3 900 6 100 46 900 39 500 500 300 40 700 39 000 0 300 40 500 42 700 1 200 600 32 700 31 200 0 0 TOTAL FEUILLUS 208 600 47 400 40 700 41 700 32 700 TOTAL CONIFÈRES 162 900 39 800 39 300 43 300 31 200 TOTAL BOIS D'INDUSTRIE 371 500 87 200 80 000 85 000 63 900 45 500 16 900 26 800 29 700 3 500 BOIS DE FEU COMMERCIALISÉ 83 205 TABLEAU 2 PRODUCTION DES SCIERIES (unité : mètre cube de bois scié) Moyenne Moyenne 84-87 88-90 1991 1992 1993 SCIAGES Chêne Hêtre Peuplier Divers 9 000 2 500 6 500 4 200 8 100 2 300 7 100 6 900 8 700 2 400 7 200 6 600 8 600 2 200 5 100 6 000 8 300 2 200 11 200 4 900 22 200 24 400 24 900 21 900 26 600 9 900 8 100 12 400 10 100 14 400 12 800 17 300 16 200 14 300 17 600 TOTAL conifères 18 000 22 500 27 200 33 500 31 900 Sciages tropicaux 1 600 900 800 1 200 1 300 TOTAL SCIAGES 41 800 47 800 52 900 56 600 59 800 1 100 0 200 400 0 100 600 0 100 800 0 200 800 0 0 43 100 48 300 53 600 57 600 60 600 TOTAL feuillus Sapin-Épicéa Autres conifères Traverses chêne hêtre Traverses conifères Appareils de voies TOTAL SCIAGES ET BOIS SOUS RAIL CHUTES DE SCIERIE Trituration Autres utilisations TOTAL chutes de scierie 7 200 3 500 10 300 2 800 20 200 3 500 21 200 3 300 21 000 2 100 10 700 13 100 23 700 24 500 23 100 *** 84 4. PRINCIPAUX TABLEAUX DE RÉSULTATS 4.1. PRÉSENTATION DES TABLEAUX Les principaux résultats sont fournis sous forme de tableaux standards, qui constituent l'essentiel du présent chapitre. Les chapitres 2 et 5 contiennent eux-même de nombreux tableaux. Ils donnent principalement des résultats globaux de surfaces, volumes et accroissements pour les formations boisées. Tous ces tableaux sont dressés à partir des résultats des observations faites par interprétation de photographies aériennes et de ceux des mesures exécutées sur le terrain. Ces résultats détaillés sont enregistrés dans une base informatique de données gérée par un service spécialisé de l'Inventaire forestier national, la Cellule d'évaluation de la ressource. Les tableaux de la présente brochure ne constituent qu'un échantillon de ce qui peut être calculé à partir des informations qu'a recueillies l'Inventaire forestier national lors des trois premiers inventaires du département de l'Aveyron. On peut obtenir d'autres résultats en s'adressant à la Cellule d'évaluation de la ressource dont l'adresse est donnée ci-dessous : Inventaire forestier national CER B.P. 1001 Maurin 34971 LATTES CEDEX Téléphone : Télécopie : 67 07 80 86 67 27 64 06 ou 67 07 80 90 Le lecteur trouvera au chapitre 7 (annexes) : − − − § 7.2, le lexique des principaux termes utilisés ; § 7.3, les précautions à observer dans l'utilisation des résultats ; il est vivement conseillé de s'y reporter ; § 7.4, la liste des essences forestières mentionnée au § 2.1. 4.2. CALENDRIER L'étude préalable du département de l'Aveyron, comportant la délimitation des régions forestières et la définition de types de formation végétale, avait été réalisée à l'occasion du premier inventaire en 1972. Les régions forestières ont été modifiées pour l'exécution du deuxième inventaire, pour assurer la concordance avec les départements voisins. Il n'y a pas eu de changement pour le troisième inventaire dans les limites ou appellations. La numérotation a été revue. Les types de formation végétale étaient définis de manière un peu différente au deuxième inventaire par rapport au premier, dans un souci d'harmonisation aux niveaux régional et national. Au troisième inventaire ils ont subi à 85 nouveau quelques modifications. En particulier on a distingué, au stade de la photo-interprétation, des types séparés pour les reboisements en plein, d’une part, en bande ou en layons, d’autre part, et suivant l'essence introduite. La couverture photographique a été exécutée pour la plus grande part en 1990 (quelques photographies ont été prises en 1991) au format 24 x 24 cm, à l'échelle approximative de 1/17 000, sur émulsion infrarouge couleur. L'interprétation des clichés s'est effectuée entre janvier 1992 et août 1993 (travaux cartographiques et examen de l’échantillon de première phase, Cf. § 2.1). Les mesures au sol, sur un échantillon réparti dans les bois et forêts et les landes, avec vérification de l'usage du sol sur des terrains agricoles et improductifs, ont été effectuées de janvier à décembre 1994. L’inventaire des haies, des alignements et des arbres forestiers épars n’a pas été fait. L'exploitation des données brutes de terrain a été réalisée par le Centre de traitement informatique de l'IFN, à Nancy, au deuxième trimestre de 1995. 4.3. ÉCHANTILLONS UTILISÉS L'interprétation de l'échantillon de première phase de l'inventaire général (usage du sol et formations boisées de production) a porté sur 21 823 points. 6 211 se trouvaient dans des formations boisées de production et 1 499 dans des landes. Pour la vérification au sol de la photo-interprétation (échantillon de deuxième phase) et les mesures dendrométriques (échantillon de troisième phase) il a été utilisé les nombres suivants d'unités de sondage : 1 574 placettes circulaires en formation boisée de production ; 402 placettes circulaires en landes, friches et certains terrains agricoles et improductifs. Les corrections effectuées pendant les opérations de deuxième phase sur le terrain ont réduit le nombre de placettes circulaires en formation boisée de production à 1 494. C’est celui qui apparaît au troisième tableau du § 2.2. 4.4. PRÉCISION DES RÉSULTATS Le calcul des intervalles de confiance des résultats obtenus après l'échantillonnage réalisé au cours des trois phases de l'inventaire tient compte notamment des corrections intervenues dans les résultats de la photo-interprétation en fonction des contrôles sur le terrain, et des variances d'échantillonnage sur photographie et au sol. Ce calcul a donné les résultats ci-après pour l'intervalle de confiance au seuil de 67 % (deux tiers) concernant les surfaces, volumes et accroissements totaux et par catégorie de propriété des formations boisées de production. Propriété Domaniale Soumise non domaniale Surface (ha) Volume (m³) Tableau N° 2 Tableau N° 10 10 309 ± 123 7 984 ± 208 1 206 500 ± 100 000 763 800 ± Accroissement (m³) Tableau N° 11 59 800 ± 6 500 57 200 45 950 ± 3 300 Privée 215 898 ± 2 050 24 107 900 ± 590 800 902 850 ± 22 500 Total 234 191 ± 2 060 26 078 200 ± 602 500 1 008 600 ± 23 700 86 Les surfaces des terrains soumis au régime forestier étant déterminées par planimétrage à partir de contours fournis par l'Office national des forêts, les intervalles de confiance indiqués en ce qui les concerne sont relatifs aux seules formations boisées de production qui en font partie. Les volumes et accroissements étant calculés à partir des valeurs correspondantes à l'unité de surface sur les échantillons, il est tenu compte de la composante attribuable à la variance des superficies dans le calcul des intervalles de confiance qui les concernent. REMARQUE IMPORTANTE En raison des arrondis effectués, les valeurs de certaines grandeurs peuvent être légèrement différentes d'un tableau à l'autre. 87 4.5. TABLEAUX RELATIFS À L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE 12 Tableau 1 Répartition du territoire selon l'utilisation du sol Surface Utilisation du sol (ha) Formations boisées Landes Terrains agricoles Eaux Terrains improductifs TOTAL 88 (%) 245 657 28,0 53 149 6,0 514 057 58,6 7 571 0,9 56 717 6,5 877 151 100,0 12 Tableau 2 Répartition du territoire selon l'utilisation du sol et la catégorie de propriété Terrains soumis au régime forestier Utilisation du sol Domaniaux (ha) Communaux et assimilés (ha) Terrains non soumis au régime forestier Total (= privés) (ha) (ha) A . Terrains non boisés . Terrains agricoles (1) . Landes . Eaux . Improductifs TOTAL PAR CATÉGORIE DE PROPRIÉTÉ - A - 234 244 40 351 170 160 0 290 513 653 52 745 7 531 56 076 514 057 53 149 7 571 56 717 869 620 630 005 631 494 10 280 7 984 200 064 218 328 0 0 6 932 6 932 29 0 8 902 8 931 10 309 7 984 215 898 234 191 392 598 10 476 11 466 10 701 8 582 226 374 245 657 11 570 9 202 856 379 877 151 B . Terrains boisés Formations boisées de production . Forêts . Boqueteaux . Bosquets TOTAL Autres formations boisées TOTAL PAR CATÉGORIE DE PROPRIÉTÉ - B - TOTAL A + B 20 772 Taux de boisement B/(A+B) 28,0% (1) Sont comprises dans les terrains agricoles les formations arborées suivantes : - peupleraies surface 1 038 ha 89 12 Tableau 3 Répartition du territoire par grande catégorie d'utilisation du sol et taux de boisement des régions forestières Toutes propriétés Formations boisées Surface totale Terrains agricoles Landes Eaux et improductifs (ha) (ha) (ha) (ha) Lévézou 84 555 59 360 3 186 5 453 16 355 201 16 556 19,6 Aubrac 37 283 25 678 1 380 2 527 7 158 540 7 698 20,6 Ségala 209 651 146 447 4 020 14 598 43 019 1 567 44 586 21,3 Grands Causses 234 506 124 712 26 910 15 097 62 891 4 896 67 787 28,9 Avant-Causses du Quercy 43 962 28 575 1 176 4 480 9 553 178 9 731 22,1 Camarès 68 095 33 653 4 966 4 153 24 825 498 25 323 37,2 Basse-Châtaigneraie auvergnate 74 840 39 664 2 546 7 206 24 319 1 105 25 424 34,0 Monts de Lacaune 26 438 7 262 2 790 1 247 14 950 189 15 139 57,3 Bordure Aubrac 36 879 15 365 2 768 2 913 15 518 315 15 833 42,9 Haute-Châtaigneraie auvergnate 60 942 33 341 3 407 6 614 15 603 1 977 17 580 28,8 877 151 514 057 53 149 64 288 234 191 11 466 245 657 28,0 Région forestière TOTAL de production (ha) autres (ha) totales (ha) Taux de boisement (%) N.B. Les surfaces ventilées à partir du tableau 7 sont celles des seules formations boisées de production, déduction faite de la surface des coupes rases de moins de 5 ans sans régénération (250 ha) et de celle des peuplements inaccessibles (106 ha). 4.6. TABLEAUX RELATIFS AUX LANDES 91 12 Tableau 4.1 Landes Surface par type de lande et région forestière Toutes propriétés Région forestière Type de lande Lévézou (ha) Aubrac (ha) Ségala (ha) Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) (ha) TOTAL auvergnate (ha) (ha) (ha) Vides forestiers 164 0 766 2 454 0 450 250 178 409 319 4 990 Landes associées à des boisements morcelés 174 105 1 218 347 67 0 695 46 0 189 2 841 Landes associées à des boisements lâches 182 98 0 8 409 309 543 208 553 91 259 10 652 1 014 447 372 8 103 0 1 214 219 900 968 855 14 092 417 76 0 444 535 848 304 283 342 108 3 357 Autres 1 235 654 1 664 7 153 265 1 911 870 830 958 1 677 17 217 TOTAL 3 186 1 380 4 020 26 910 1 176 4 966 2 546 2 790 2 768 3 407 53 149 Grandes landes Incultes et friches 12 Tableau 4.2 Landes Surface par nature de terrain et région forestière Toutes propriétés Région forestière Type de lande Lévézou (ha) Aubrac (ha) Ségala (ha) Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) TOTAL auvergnate (ha) (ha) (ha) Pente inférieure à 30 % . Sol meuble . Sol rocheux par place . Sol entièrement rocheux 1 587 656 1 408 1 623 572 351 67 14 446 1 098 387 1 168 268 49 851 42 38 973 463 1 585 9 195 18 050 161 548 Pente supérieure à 30 % . Sol meuble . Sol rocheux par place . Sol entièrement rocheux Indéterminé TOTAL 486 295 1 777 2 414 515 39 737 38 2 165 779 1 368 1 107 641 11 070 7 776 1 308 1 461 358 265 1 037 13 496 74 42 36 194 82 108 596 2 768 3 407 53 149 26 39 31 190 40 80 3 186 1 380 4 020 26 910 1 176 4 966 42 2 546 2 790 12 Tableau 4.3 Landes Surface par type écologique et région forestière Toutes propriétés Région forestière Type écologique Lévézou (ha) Aubrac (ha) Ségala (ha) Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) TOTAL auvergnate (ha) (ha) (ha) Landes atlantiques ou montagnardes - Lande humide ou tourbeuse - Lande à fougère aigle - Autres landes non sèches 400 400 2 361 1 233 3 436 399 108 286 1 523 38 2 721 1 363 1 228 2 607 3 260 19 732 82 964 962 79 39 2 957 65 - Lande assez sèche 600 665 Landes ou friches subméditerranéennes 24 562 - Substrat calcaire 570 - Substrat marneux ou molassique Indéterminé TOTAL 1 098 267 - Substrat siliceux 760 219 26 639 1 082 1 349 241 811 26 39 31 190 40 80 3 186 1 380 4 020 26 910 1 176 4 966 2 546 2 790 82 108 596 2 768 3 407 53 149 4.7. TABLEAUX RELATIFS AUX FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION 4.7.1. Résultats par essence ou groupe d’essences 12 Tableaux 5 et 6 Formations boisées de production Volume, accroissement et recrutement par essence Toutes propriétés Essence Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Autres feuillus Volume (1 000 m³) Accroissement (1) (100 m³/an) Recrutement (1) (100 m³/an) 4 102,1 3 174,2 4 038,1 4 122,8 4 512,4 615,5 1 366,7 1 225,0 905,5 1 286,5 1 257,5 1 335,0 285,0 690,0 69,5 44,5 178,5 67,0 180,0 35,5 144,5 21 931,8 6 984,5 719,5 Pin sylvestre Épicéa commun Douglas Autres conifères 1 305,1 517,8 1 291,3 1 032,2 532,0 348,5 1 322,0 899,5 39,5 19,0 98,5 55,5 Total conifères 4 146,4 3 102,0 212,5 26 078,2 10 086,5 932,0 Total feuillus TOTAL (1) Accroissement courant sur écorce et recrutement calculés sur la période 1989 - 1993. 95 12 Tableau 7 (S) Formations boisées de production Surface par essence prépondérante et région forestière Propriétés soumises au régime forestier Structure forestière Essence prépondérante élémentaire Lévézou Aubrac Ségala Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) FUTAIE Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Chêne vert Hêtre Châtaignier Grands érables Frênes Total feuillus (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) Basse- Monts Bordure Haute- Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie auvergnate Lacaune (ha) (ha) auvergnate (ha) (ha) (ha) 70 54 70 42 2 385 168 112 68 250 125 153 217 57 2 385 237 42 1 021 79 2 197 37 255 164 39 29 76 115 130 66 708 442 263 343 192 377 932 41 70 332 362 2 950 57 150 87 150 87 124 TOTAL 70 4 008 15 12 1 073 677 2 764 623 644 2 151 115 316 Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Cèdre de l'Atlas Sapin de Vancouver 60 36 71 321 Total conifères 583 527 182 3 517 652 105 2 250 466 81 8 363 TOTAL FUTAIES 707 2 912 182 3 754 694 105 2 958 908 151 12 371 348 91 88 47 61 74 95 66 425 143 15 39 12 Tableau 7 (S) Suite 1 Formations boisées de production Surface par essence prépondérante et région forestière Propriétés soumises au régime forestier Structure forestière Essence prépondérante élémentaire Lévézou Aubrac Ségala Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) MÉLANGE FUTAIE-TAILLIS (1) TAILLIS SIMPLE (ha) (ha) Hêtre Robinier 289 Total feuillus 289 (ha) (ha) (ha) Basse- Monts Bordure Haute- Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie auvergnate Lacaune (ha) (ha) 82 auvergnate (ha) (ha) 713 17 342 730 Pin sylvestre Pin laricio Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka 218 131 Total conifères 507 70 66 72 TOTAL FUTAIE-TAILLIS 507 359 148 72 Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux 154 TOTAL TAILLIS SIMPLE 154 881 109 1 538 358 17 1 028 65 1 368 4 152 291 5 440 1 124 139 4 573 1 011 TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE 27 131 41 17 27 21 51 69 69 33 74 25 280 182 69 69 150 205 43 38 43 56 53 881 1177 361 17 36 322 (ha) 342 17 82 TOTAL 245 38 998 587 38 1 728 131 897 60 246 1 743 2 139 5 17 5 17 (1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte ici, les essences prépondérantes du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1. 4 150 151 18 249 12 Tableau 7 (P) Formations boisées de production Surface par essence prépondérante et région forestière Propriétés privées Structure forestière Essence prépondérante élémentaire Lévézou Aubrac Ségala Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) FUTAIE (ha) Lacaune (ha) (ha) 12 090 2 435 5 077 5 291 3 654 897 2 298 8 363 580 460 285 159 3 140 195 618 5 862 205 525 5 823 2 362 341 1 040 2 495 156 421 499 301 784 1 065 599 189 473 186 7 200 12 690 278 343 331 6 728 2 037 29 612 13 386 693 646 258 117 289 12 325 180 1 304 Total conifères TOTAL FUTAIES 172 60 3 789 21 23 48 2 058 1 532 Châtaigneraie auvergnate Total feuillus Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Pin Weymouth Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Cèdre de l'Atlas Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka Haute- Aubrac (ha) 2 500 731 499 2 090 496 40 372 Bordure de (ha) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Frênes Cerisiers Tremble 1 110 Monts (ha) (ha) 172 523 BasseChâtaigneraie 92 1 553 389 195 57 577 212 125 183 180 56 911 TOTAL auvergnate (ha) (ha) 990 5 932 3 956 504 1192 2 829 2 274 1 838 631 32 169 189 189 26 908 15 983 23 781 13 878 13 286 999 92 2 864 378 189 2 191 10 943 9 782 98 358 54 17 2 43 204 204 378 979 700 824 760 15 125 1 679 1 862 23 299 3 117 8 008 212 265 635 407 71 140 140 288 30 1 504 106 212 (ha) 5 513 350 2 007 14 992 227 2 379 773 2 141 737 2 513 31 632 12 241 2 387 31 619 28 378 4 016 9 579 13 463 4 332 11 680 12 295 129 990 12 Tableau 7 (P) Suite 1 Formations boisées de production Surface par essence prépondérante et région forestière Propriétés privées Structure forestière Essence prépondérante élémentaire Lévézou Aubrac Ségala Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) MÉLANGE (1) FUTAIE-TAILLIS Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Chêne vert Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Frênes Cerisiers Tremble Total feuillus Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Douglas Cèdre de l'Atlas Total conifères TOTAL FUTAIE-TAILLIS (ha) (ha) 516 681 245 50 (ha) (ha) (ha) 1365 351 978 220 161 205 427 871 2 107 625 2 288 233 418 34 421 1 499 187 156 31 172 Basse- Monts Bordure Haute- Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie auvergnate Lacaune (ha) (ha) 1 761 986 176 2 244 362 auvergnate (ha) (ha) 169 715 186 200 138 195 204 203 5 794 1 454 1 066 785 2 956 4 232 5 707 1 690 468 109 84 42 159 44 54 54 109 375 267 528 3 177 50 835 6 322 4 631 1 116 5 067 59 4 708 2 383 4 686 187 764 2 242 8 212 393 157 1 035 204 178 157 187 1 759 203 1 775 24 198 236 3 660 438 109 233 1 061 103 50 59 103 (ha) 480 365 303 178 1 492 TOTAL 70 169 146 84 281 146 236 5 604 5 791 1 971 931 2 011 29 802 258 (1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte ici, les essences prépondérantes du taillis étant étudiées dans le tableau 7.1. 12 Tableau 7 (P) Suite 2 Formations boisées de production Surface par essence prépondérante et région forestière Propriétés privées Structure forestière Essence prépondérante élémentaire Lévézou Aubrac Ségala Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) TAILLIS SIMPLE Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Chêne vert Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Robinier Frênes Petits érables Cerisiers Tremble Saules TOTAL TAILLIS SIMPLE TOTAL PAR RÉGION FORESTIÈRE (ha) (ha) 781 240 704 649 87 195 276 2 822 (ha) (ha) (ha) 190 1 266 19 566 205 1965 558 4 231 201 7 426 285 310 Basse- Monts Bordure Haute- Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie auvergnate Lacaune (ha) (ha) 371 344 212 193 3 283 213 520 1 631 1 241 308 auvergnate (ha) (ha) 204 522 61 182 923 186 701 91 180 180 189 156 576 49 374 41 199 41 154 56 240 TOTAL 216 (ha) 1 728 3 742 33 918 205 4 155 8 905 399 91 336 1 171 388 90 154 512 987 416 4 787 24 109 4 421 9 055 4 926 4 074 1 896 1 123 55 794 14 987 3 006 42 728 57 118 9 553 23 701 24 180 10 377 14 507 15 429 215 586 12 Tableau 7.1 Formations boisées de production Surface des taillis de mélanges futaie-taillis par catégorie de propriété, essence prépondérante et région forestière Catégorie de propriété Lévézou Aubrac Ségala Essence prépondérante Grands Avant- Causses Causses Camarès du Quercy (ha) Soumise au régime forestier Privée (ha) Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux 507 Total propriété 507 Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Grands aulnes Robinier Frênes Tilleuls Tremble Noisetier Autres peupliers Total propriété TOTAL TOUTES PROPRIÉTÉS (ha) (ha) (ha) (ha) Basse- Monts Bordure Haute- Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie auvergnate Lacaune (ha) (ha) 176 359 14 21 37 107 41 auvergnate (ha) (ha) 540 599 308 172 148 721 14 876 100 17 38 1 728 389 22 636 164 215 198 4 173 161 112 3 466 177 656 54 135 240 187 258 374 220 921 34 72 17 205 619 607 2 699 484 1 679 4 389 587 237 152 42 239 1 018 (ha) 38 17 359 TOTAL 186 550 195 182 552 307 531 213 509 176 31 1 858 1 575 7 343 2 237 13 359 195 135 1 132 187 176 1 574 31 1 759 203 6 322 4 631 1 116 5 067 5 791 1 971 931 2 011 29 802 2 266 562 6 322 4 779 1 116 5 139 5 808 2 558 969 2 011 31 530 12 Tableau 8 Formations boisées de production Surface des boisements, reboisements et conversions feuillues Propriétés soumises au régime forestier RÉGION FORESTIÈRE Lévézou Boisements artificiels (1) (ha) Reboisements artificiels (2) (ha) Boisements artificiels (1) (ha) Reboisements artificiels (2) (ha) 775 2 367 3 124 Aubrac 709 92 71 Ségala 135 412 2 006 1 258 1 225 1 647 21 256 655 595 2 124 39 102 699 Grands Causses 71 Conversions feuillues (3) (ha) Propriétés privées 911 Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune 697 1 424 878 1 340 Bordure Aubrac 155 349 288 412 39 12 30 1 504 (4) 6 010 (5) 13 183 Haute-Châtaigneraie auvergnate (4) TOTAL 1 873 (5) 5 356 (1) Plantations entraînant une extension de la surface boisée. (2) Plantations n'entraînant pas d'extension de la surface boisée. (3) Il s'agit ici : soit du stade préparatoire à la conversion des mélanges futaie-taillis et des taillis simples (vieillissement et enrichissement des réserves, disparition du taillis). soit d'un taillis simple ou d'un mélange futaie-taillis dans lequel est présente une régénération occupant plus de 25 % du couvert du peuplement. La conversion est considérée comme terminée lorsque les peuplements sont justiciables d'un classement en futaie. (4) Dont 645 hectares en forêt soumise et 1 135 hectares en forêt privée depuis le précédent inventaire (1981). (5) Dont 658 hectares en forêt soumise et 3 310 hectares en forêt privée depuis le précédent inventaire (1981). Conversions feuillues (3) (ha) 362 362 12 Tableau 8.1 Formations boisées de production Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière - Toutes propriétés - Région forestière Surface reboisée (1) Essences introduites (ou groupe d'essences) (ha) Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate 6 337 872 2 553 5 041 277 3 374 840 Surface couverte en % de la surface reboisée depuis moins depuis le précédent de 40 ans inventaire (13 ans) Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka Tous feuillus 13 3 2 30 34 10 7 1 Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Épicéa de Sitka Autres conifères 56 18 15 6 5 Pin laricio Sapin pectiné Épicéa commun Douglas 13 6 2 79 Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Cèdre de l'Atlas Sapin de Nordmann Épicéa de Sitka 6 58 3 2 16 8 5 2 6 30 Pin noir d'Autriche Douglas Autres conifères 26 69 5 8 Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver 26 11 9 2 41 5 6 ε Pin laricio Épicéa commun Douglas Cèdre de l'Atlas 12 1 85 2 (1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels". 103 4 1 5 17 4 5 2 16 1 2 6 4 6 9 12 Tableau 8.1 (Suite) Formations boisées de production Surface couverte par les essences introduites dans les boisements et reboisements par région forestière - Toutes propriétés - Région forestière Surface reboisée (1) Essences introduites (ou groupe d'essences) (ha) Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Toutes régions 4 339 1 204 1 585 26 422 Surface couverte en % de la surface reboisée depuis moins depuis le précédent de 40 ans inventaire (13 ans) Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Vancouver 13 11 4 20 43 9 Pin laricio Sapin pectiné Douglas 3 10 87 Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka Tous feuillus 1 3 94 0 0 2 Pin laricio Pin noir d'Autriche Sapin pectiné Épicéa commun Douglas Cèdre de l'Atlas Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka Tous feuillus 11 15 6 12 44 2 2 5 2 5 4 3 6 38 2 2 6 2 10 1 1 1 ε (a) (1) Il s'agit des surfaces figurant au tableau 8 dans les colonnes "Boisements et reboisements artificiels". Détail des essences groupées Feuillus (a) Chêne rouge d'Amérique Grands érables Cerisiers 0,2 0,1 0,1 Pin sylvestre Pin Weymouth Mélèze d'Europe 0,2 0,1 Autres conifères 104 ε (b) 0,1 12 Tableau 8.2 Formations boisées de production Surface par classe d'âge des essences introduites dans les boisements et reboisements de moins de 40 ans Toutes propriétés Surface Essence (1) (ha) Chêne rouge d'Amérique Grands érables Cerisiers Pin sylvestre Pin laricio Pin noir d'Autriche Pin Weymouth Sapin pectiné Épicéa commun Mélèze d'Europe Douglas Cèdre de l'Atlas Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka TOTAL 53 35 37 43 3 025 4 057 14 1 546 3 219 3 11 728 397 415 1 240 610 26 422 Surface par classe d'âge en % de la surface par essence 0-4 ans 5-9 ans 10 - 14 ans 15 - 19 ans 20 - 29 ans 30 - 39 ans 100 100 100 10 11 6 15 10 13 100 8 7 11 3 15 20 16 16 97 45 27 4 38 6 6 14 (1) Il s'agit de la surface totale des boisements et reboisements figurant au tableau 8 105 11 10 ε 61 45 100 64 36 100 38 3 55 37 61 17 43 14 13 22 9 63 ε 12 Tableau 9 Formations boisées de production Surface par structure élémentaire, essence prépondérante et catégorie de propriété Peuplements à feuillus prépondérants Peuplements à conifères prépondérants TOTAL Structure élémentaire Domaniaux (ha) Futaie régulière 2 457 Communaux (ha) Privés (ha) Domaniaux (ha) 1 494 89 972 5 003 57 8 386 79 598 132 24 198 273 Taillis simple 1 855 2 295 55 794 TOTAL PAR PROPRIÉTÉ 4 910 3 978 178 350 Futaie irrégulière Mélange futaie-taillis (1) TOTAL FEUILLUS - CONIFÈRES 187 238 Communaux (ha) 3 281 725 Privés (ha) (ha) 30 792 132 999 840 9 362 5 604 31 530 59 944 5 355 4 006 46 597 (1) Seules les essences prépondérantes de la futaie sont prises en compte pour la distinction entre feuillus et conifères 37 236 233 835 12 Tableau 10 Formations boisées de production Volume par essence et catégorie de propriété Propriété Essence Domaniale (m³) Communale (m³) Total Privée (m³) par essence (m³) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Cerisiers Fruitiers Autres feuillus 1 200 18 100 77 200 447 800 15 900 500 3 800 8 100 22 900 7 200 48 600 91 400 230 700 14 200 5 200 9 400 9 000 15 900 4 093 700 3 107 500 3 869 500 3 444 300 4 482 200 609 800 274 100 72 600 950 900 4 102 100 3 174 200 4 038 100 4 122 800 4 512 300 615 500 287 300 89 700 989 700 (1) Total feuillus 595 500 431 600 20 904 600 Pin sylvestre Pin noir d'Autriche Épicéa commun Douglas Autres conifères 90 300 148 400 64 100 122 000 186 200 17 700 17 600 23 700 154 200 119 000 1 197 100 86 700 430 000 1 015 100 474 400 1 305 100 252 700 517 800 1 291 300 779 600 (2) Total conifères 611 000 332 200 3 203 300 4 146 500 1 206 500 763 800 24 107 900 26 078 200 21 931 700 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION (1) Dont bouleaux 27 %, Tremble 17 % (2) Dont pin laricio 44 %, sapin de Vancouver 28 %, sapin pectiné 22 % 107 12 Tableau 10 Taillis Formations boisées de production Volume des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1) Propriété Essence Domaniale (m³) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Robinier Frênes Petits érables Cerisiers Fruitiers Tremble Saules Noisetier Autres feuillus Communale (m³) 500 23 600 84 100 76 000 2 900 5 900 Total Privée (m³) par essence (m³) 4 400 300 800 3 600 167 500 383 000 1 621 900 396 300 1 251 300 34 800 28 000 24 200 96 900 44 600 50 400 34 200 78 900 64 100 42 000 72 700 168 000 408 600 1 739 900 654 200 1 266 500 40 700 28 400 25 600 97 400 45 400 54 300 50 300 79 700 64 400 42 800 80 700 (2) 243 800 212 300 4 390 800 4 846 900 2 000 33 900 181 900 12 300 400 1 400 500 600 3 800 8 300 200 100 7 800 800 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION (1) Ces volumes, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 10 (2) Dont alisier torminal 22 %, tilleuls 16 % 108 12 Tableau 11 Formations boisées de production Accroissement courant par essence et catégorie de propriété Propriété Essence Domaniale (m³/an) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Cerisiers Fruitiers Autres feuillus Communale (m³/an) Total Privée (m³/an) par essence (m³/an) 100 250 850 400 2 500 3 100 7 450 700 250 450 450 750 122 050 87 450 122 950 104 100 131 850 28 250 14 000 3 350 48 850 122 450 90 550 128 650 125 750 133 500 28 500 14 550 4 050 50 450 (1) Total feuillus 19 550 16 050 662 850 698 450 Pin sylvestre Pin noir d'Autriche Épicéa commun Douglas Autres conifères 2 850 9 200 3 350 10 850 14 000 800 850 2 200 15 150 10 900 49 550 7 000 29 300 106 150 48 000 53 200 17 050 34 850 132 150 72 900 (2) Total conifères 40 250 29 900 240 000 310 150 59 800 45 950 902 850 1 008 600 600 2 600 14 200 950 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION (1) Dont bouleaux 23 %, tremble 21 %, saules 10 % (2) Dont pin laricio 44 %, sapin de Vancouver 32 %, sapin pectiné 17 % 109 12 Tableau 11 Taillis Formations boisées de production Accroissement courant des brins de taillis par essence et catégorie de propriété (1) Propriété Essence Domaniale (m³/an) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Robinier Frênes Petits érables Cerisiers Fruitiers Tremble Saules Noisetier Autres feuillus Total Communale (m³/an) 50 1 400 2 950 2 450 150 300 Privée (m³/an) 100 50 200 10 650 15 750 61 650 15 100 67 350 2 250 1 250 2 600 5 850 2 300 3 000 1 850 6 150 4 900 1 750 3 600 8 150 8 200 206 000 150 1 400 5 450 700 50 50 50 150 400 200 100 par essence (m³/an) 10 700 17 300 66 000 23 000 68 200 2 550 1 300 2 650 5 900 2 300 3 150 2 450 6 250 4 900 1 800 3 900 (2) TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION 222 350 (1) Ces accroissements, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 11 (2) Dont alisier torminal 20 %, tilleuls 15 %, grands érables 10 % 110 12 Tableau 11.1 Formations boisées de production Recrutement annuel moyen par essence et catégorie de propriété Propriété Essence Domaniale (m³/an) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Frênes Cerisiers Fruitiers Autres feuillus Communale (m³/an) 50 550 800 500 200 Total Privée (m³/an) par essence (m³/an) 100 100 50 250 200 6 900 3 900 16 700 5 050 17 750 3 500 1 100 1 300 11 350 Total feuillus 1 850 2 600 67 550 Pin sylvestre Pin noir d'Autriche Épicéa commun Douglas Autres conifères 150 1 050 300 800 550 100 250 150 800 300 3 700 800 1 450 8 300 2 600 Total conifères 2 850 1 600 16 850 21 300 4 700 4 200 84 400 93 300 400 1 200 50 6 950 4 450 17 900 6 750 17 950 3 550 1 150 1 650 11 650 (1) 72 000 3 950 2 100 1 900 9 900 3 450 (2) TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION (1) Dont noisetier 29 %, tremble 11 % (2) Dont pin laricio 33 %, sapin pectiné 25 %, sapin de Nordmann 12 %, épicéa de Sitka 12 % 111 12 Tableau 11.1 Taillis (1) Formations boisées de production Recrutement annuel moyen des brins de taillis par essence et catégorie de propriété Propriété Essence Domaniale (m³/an) Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Bouleaux Grands aulnes Robinier Frênes Petits érables Cerisiers Fruitiers Tremble Saules Noisetier Autres feuillus Total Communale (m³/an) Privée (m³/an) 50 50 50 3 450 2 700 14 350 2 650 16 050 350 250 650 1 550 800 400 1 050 1 200 950 3 300 2 150 1 600 2 350 51 850 550 800 400 150 100 350 1 050 100 50 250 par essence (m³/an) 3 450 3 250 15 500 4 100 16 200 450 250 650 1 550 800 400 1 400 1 250 950 3 350 2 250 (2) 55 800 TOTAL FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION (1) Ces recrutements, concernant les seuls brins de taillis des essences en cause, sont déjà comptabilisés dans les résultats du tableau 11.1 (2) Dont alisier torminal 24 %, tilleuls 16 % 112 4.7.2. Résultats par type de peuplement forestier 113 12 Tableau 12 Formations boisées de production Surface des peuplements par type de peuplement et région forestière S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés non soumises au régime forestier Lévézou Aubrac Ségala Région forestière Type de peuplement S) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL PROPRIÉTÉ (ha) (ha) (ha) 70 54 2 129 246 27 550 420 154 120 578 86 193 18 53 Grands Avant- Basse- Monts Bordure Haute- Causses Causses Châtaigneraie de Aubrac Châtaigneraie du Quercy auvergnate Lacaune (ha) (ha) (ha) (ha) Camarès (ha) 32 49 1 113 630 2 651 256 674 514 429 277 358 139 406 74 21 2 367 763 151 791 TOTAL auvergnate (ha) 189 297 420 38 (ha) 70 81 10 57 (ha) 2 853 790 651 7 408 1 858 1 390 2 538 10 92 659 35 648 11 1 124 139 4 573 1 011 151 18 249 1 698 1 824 78 5 512 420 276 94 125 4 803 34 2 170 629 1 999 2 345 8 081 1 466 1 560 4 736 1 690 762 2 630 405 2 638 4 539 7 188 428 2 250 1 928 835 2 126 429 1 467 646 558 6 944 82 844 794 288 1 836 3 039 122 476 4 673 206 1 304 676 127 461 2 252 5 003 251 3 302 40 008 8 210 16 765 16 658 35 046 17 737 15 595 46 973 15 292 1 368 4 152 291 5 440 980 2 817 48 4 569 1 210 482 501 150 4 089 141 256 896 142 183 146 12 843 1 097 98 2 152 5 320 2 736 3 324 4 393 11 181 633 388 2 525 7 732 2 608 1 630 17 577 6 599 402 7 003 10 654 TOTAL PROPRIÉTÉ 14 987 3 006 42 728 57 118 9 553 23 701 24 180 10 377 14 507 15 429 215 586 TOTAL GÉNÉRAL 16 355 7 158 43 019 62 558 9 553 24 825 24 319 14 950 15 518 15 580 233 835 P) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches 334 12 Tableau 12.1 (S) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés soumises au régime forestier Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total FUTAIE DE HÊTRE Surface : Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Monts de Lacaune Bordure Aubrac 28 800 234 200 300 4 500 47 100 18 000 100 5 100 7 000 Total 332 900 12 200 Total 600 8 550 150 1 400 300 345 100 11 000 Surface : 4 600 19 100 4 600 11 300 57 000 5 800 102 400 6 000 1 800 100 7 900 total 750 500 1 250 600 9 300 500 150 1 400 300 12 250 790 ha 4 600 25 100 6 400 11 400 57 000 5 800 150 900 150 650 1 750 350 110 300 3 950 FUTAIE DE PIN SYLVESTRE conifères 2 853 ha 28 900 239 300 7 300 4 500 47 100 18 000 AUTRES FUTAIES FEUILLUES Lévézou Aubrac Camarès Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate feuillus Surface : 550 150 750 150 1 450 300 700 1 750 350 4 700 651 ha Grands Causses Monts de Lacaune 2 900 84 100 4 400 87 000 4 400 50 2 400 400 2 450 400 Total 2 900 88 500 91 400 50 2 800 2 850 AUTRES FUTAIES DE CONIFÈRES Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Total Surface : 7 408 ha 2 300 12 200 10 500 19 000 1 000 12 200 65 300 4 200 600 55 900 72 300 12 100 133 800 35 700 40 300 299 500 56 800 12 300 58 200 84 500 22 600 152 800 36 700 52 500 364 800 61 000 12 900 300 1 150 1 000 900 100 650 3 050 450 50 3 250 4 750 1 100 8 200 3 900 2 650 28 550 6 250 850 3 550 5 900 2 100 9 100 4 000 3 300 31 600 6 700 900 127 300 718 700 846 000 7 650 59 500 67 150 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 115 12 Tableau 12.1 (S) (Suite 1) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés soumises au régime forestier Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total MÉLANGES DE FUTAIE ET TAILLIS Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Camarès Monts de Lacaune Bordure Aubrac Total feuillus Surface : 6 600 1 100 6 600 5 400 55 700 2 100 20 200 4 800 3 900 7 900 34 300 92 700 2 200 250 400 1 700 100 77 500 88 500 166 000 3 100 550 100 Surface : Lévézou Ségala Grands Causses Camarès Monts de Lacaune 8 500 1 000 33 200 35 600 20 800 Total 99 100 Total 255 500 1 850 750 400 500 3 250 5 100 100 8 850 11 950 1 390 ha 600 650 50 1 850 1 550 850 50 650 50 1 900 1 550 850 600 99 700 4 950 50 5 000 Surface : 2 400 129 700 29 500 93 900 1 300 650 400 250 2 850 3 400 8 500 1 000 33 800 35 600 20 800 AUTRES TAILLIS Lévézou Aubrac Grands Causses Monts de Lacaune total 1 858 ha 13 600 3 700 3 900 1 300 28 900 37 000 100 TAILLIS DE CHÊNE conifères 6 800 2 538 ha 1 500 8 800 9 200 129 700 31 000 102 700 150 4 100 1 050 2 900 100 400 300 4 100 1 150 3 300 17 100 272 600 8 200 650 8 850 CHÂTAIGNERAIE À FRUITS Surface : 150 10 ha Bordure Aubrac 500 500 1 000 50 50 100 Total 500 500 1 000 50 50 100 AUTRES BOISEMENTS MORCELÉS Surface : 92 ha Grands Causses Bordure Aubrac 2 000 13 000 700 2 000 13 700 100 650 50 100 700 Total 15 000 700 15 700 750 50 800 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 116 12 Tableau 12.1 (S) (Suite 2) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés soumises au régime forestier Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total BOISEMENTS LÂCHES feuillus Surface : conifères total 659 ha Grands Causses Camarès 14 000 8 300 200 22 300 200 350 650 1 000 Total 14 000 8 500 22 500 350 650 1 000 1 027 100 943 200 1 970 300 40 050 74 600 114 650 TOTAL PROPRIÉTÉ (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 117 12 Tableau 12.1 (P) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés privées Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total FUTAIE DE HÊTRE feuillus Surface : conifères total 3302 ha Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 138 500 17 500 66 300 44 600 12 300 124 900 79 100 119 500 2 200 140 700 17 500 66 300 44 600 12 300 124 900 79 100 119 500 5 150 750 950 1 550 450 3 500 2 100 3 400 200 5 350 750 950 1 550 450 3 500 2 100 3 400 Total 602 700 2 200 604 900 17 850 200 18 050 AUTRES FUTAIES FEUILLUES Surface : Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 509 200 152 900 1 970 900 260 300 151 200 234 800 691 600 66 100 1 256 200 885 900 Total 6 179 100 40 008 ha 23 000 63 800 509 200 152 900 1 986 300 260 300 152 000 234 800 691 600 66 100 1 279 200 949 700 17 600 3 600 60 000 8 400 5 100 6 700 25 500 2 400 35 000 27 400 1 500 2 800 17 600 3 600 62 650 8 400 5 250 6 700 25 500 2 400 36 500 30 200 103 000 6 282 100 191 700 7 100 198 800 15 400 800 FUTAIE DE PIN SYLVESTRE Surface : 2 650 150 8 210 ha Lévézou Aubrac Grands Causses Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 700 2 900 26 300 3 700 30 900 9 500 10 900 420 200 3 200 3 900 10 200 13 800 446 500 6 900 34 800 50 300 1 300 100 1 250 400 700 17 600 100 250 450 1 000 18 900 200 1 500 Total 64 500 447 700 512 200 3 020 19 050 22 050 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 118 12 Tableau 12.1 (P) (Suite 1) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés privées Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total AUTRES FUTAIES DE CONIFÈRES Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Total Surface : Total Total total 16 765 ha 611 200 300 214 200 175 900 8 000 208 700 59 900 390 600 61 200 105 700 648 000 8 500 266 100 197 800 8 200 232 200 100 000 439 900 106 600 115 000 2 750 600 4 850 1 200 50 2 150 1 450 2 350 1 950 650 53 450 50 21 550 16 250 750 21 200 5 900 34 000 6 350 15 400 56 200 650 26 400 17 450 800 23 350 7 350 36 350 8 300 16 050 286 600 1 835 700 2 122 300 18 000 174 900 192 900 Surface : 150 400 642 400 103 700 8 000 211 100 233 700 215 200 81 900 80 200 13 500 10 400 54 400 6 400 56 300 7 600 20 400 1 726 600 1 400 1 350 3 400 600 8 000 1 150 2 450 2 200 4 750 23 250 3 950 450 6 650 8 250 6 000 1 500 3 000 150 6 150 24 600 7 350 1 050 14 650 9 400 8 450 1 500 3 150 171 200 1 897 800 57 800 18 500 76 300 Surface : 80 500 301 000 820 200 309 100 614 100 80 200 57 500 8 300 2 270 900 16 658 ha 163 900 652 800 158 100 14 400 267 400 241 300 235 600 81 900 82 400 TAILLIS DE CHÊNE Lévézou Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Haute-Châtaigneraie auvergnate conifères 36 800 8 200 51 900 21 900 200 23 500 40 100 49 300 45 400 9 300 MÉLANGES DE FUTAIE ET TAILLIS Lévézou Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate feuillus 300 37 800 1 200 8 900 48 200 80 500 301 300 858 000 310 300 623 000 80 200 57 500 8 300 4 200 9 200 32 600 9 550 22 550 2 550 2 200 400 2 319 100 83 250 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 119 35 046 ha 1 750 100 500 2 350 4 200 9 200 34 350 9 650 23 050 2 550 2 200 400 85 600 12 Tableau 12.1 (P) (Suite 2) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés privées Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total AUTRES TAILLIS Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Total Surface : 22 700 29 500 442 300 353 300 101 100 259 500 239 400 64 000 35 900 1 547 700 12 800 51 600 35 900 1 000 101 400 35 500 29 500 442 300 404 900 137 000 259 500 240 500 64 000 35 900 1 200 1 600 18 050 15 650 6 700 8 350 9 300 2 200 1 500 1 649 100 64 550 CHÂTAIGNERAIE À FRUITS Lévézou Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Total feuillus Surface : 34 000 644 700 21 300 5 500 126 800 466 100 74 900 294 600 290 900 1 958 800 conifères total 17 737 ha 950 2 750 1 250 100 5 050 2 150 1 600 18 050 18 400 7 950 8 350 9 400 2 200 1 500 69 600 15 595 ha 850 22 400 1 300 50 5 000 18 400 2 000 10 200 13 550 1 250 2 400 2 000 34 000 644 700 36 300 5 500 136 600 466 100 74 900 297 000 292 900 200 200 850 22 400 1 750 50 6 250 18 400 2 000 10 400 13 750 29 200 1 988 000 73 750 2 100 75 850 15 000 9 800 AUTRES BOISEMENTS MORCELÉS Surface : 450 46 973 ha Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 452 400 130 300 2 100 300 399 200 244 900 383 800 804 700 88 700 423 700 808 700 56 700 11 000 11 600 76 600 1 000 3 000 8 800 600 48 100 133 700 509 100 141 300 2 111 900 475 800 245 900 386 800 813 500 89 300 471 800 942 400 17 400 6 200 65 950 12 250 8 450 15 750 30 000 3 550 17 950 25 600 5 300 400 600 5 050 150 250 1 100 100 1 450 4 950 22 700 6 600 66 550 17 300 8 600 16 000 31 100 3 650 19 400 30 550 Total 5 836 700 351 100 6 187 800 203 100 19 350 222 450 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 120 12 Tableau 12.1 (P) (Suite 3) Formations boisées de production Volume et production brute des peuplements par type de peuplement et région forestière Propriétés privées Volume (m³) Région forestière feuillus conifères Production brute (m³/an) (1) total BOISEMENTS LÂCHES Surface : Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 11 600 3 900 49 800 215 500 23 700 52 200 29 300 20 700 1 900 22 400 Total TOTAL PROPRIÉTÉ feuillus 2 300 600 13 900 3 900 49 800 324 900 23 700 53 500 29 300 20 700 1 900 23 000 600 300 1 250 8 450 750 2 000 2 550 850 100 550 431 000 113 600 544 600 20 904 600 3 203 300 24 107 900 109 400 1 300 total 15 292 ha 50 700 300 1 250 16 400 750 2 150 2 550 850 100 600 17 400 8 250 25 650 730 400 256 850 987 250 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant et du recrutement annuel moyen. 121 conifères 100 7 950 150 12 Tableau 13.0 Formations boisées de production Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité par type de peuplement S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Type de peuplement S) P) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches Surface (ha) Volume (m³) Accroissement (m³/an) Recrutement (m³/an) Production brute (1) (m³/an) Mortalité annuelle (m³/an) 2 853 790 651 7 408 1 858 1 390 2 538 10 92 659 345 100 110 300 91 400 846 000 166 000 99 700 272 600 1 000 15 700 22 500 11 600 4 500 2 800 62 250 10 800 4 100 8 000 100 750 850 650 200 50 4 900 1 150 900 850 50 150 12 250 4 700 2 850 67 150 11 950 5 000 8 850 100 800 1 000 TOTAL PROPRIÉTÉ 18 249 1 970 300 105 750 8 900 114 650 700 Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches 3 302 40 008 8 210 16 765 16 658 35 046 17 737 15 595 46 973 15 292 604 900 6 282 100 512 200 2 122 300 1 897 800 2 319 100 1 649 100 1 988 000 6 187 800 544 700 17 150 186 300 20 200 179 750 67 700 75 500 61 800 67 700 203 450 23 300 900 12 500 1 850 13 150 8 600 10 100 7 800 8 150 19 000 2 350 18 050 198 800 22 050 192 900 76 300 85 600 69 600 75 850 222 450 25 650 300 26 350 2 200 5 450 1 550 5 900 19 000 16 200 650 TOTAL PROPRIÉTÉ 215 586 24 108 000 902 850 84 400 987 250 77 600 TOTAL GÉNÉRAL 233 835 26 078 200 1 008 600 93 300 1 101 900 78 300 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel moyen. 100 50 250 50 250 12 Tableau 13.1 Formations boisées de production Volume, accroissement courant, recrutement, production brute et mortalité à l'hectare par type de peuplement S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Type de peuplement S) P) Surface (ha) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches Volume (m³/ha) Accroissement (m³/ha/an) Recrutement (m³/ha/an) Production brute (1) (m³/ha/an) Mortalité annuelle (m³/ha/an) 2 853 790 651 7 408 1 858 1 390 2 538 10 92 659 121 140 140 114 89 72 107 97 171 34 4,1 5,7 4,3 8,4 5,8 2,9 3,2 9,3 8,1 1,3 0,2 0,2 0,1 0,7 0,6 0,7 0,3 0,1 0,8 0,2 4,3 5,9 4,4 9,1 6,4 3,6 3,5 9,4 8,9 1,5 TOTAL PROPRIÉTÉ 18 249 108 5,8 0,5 6,3 0,0 Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches 3 302 40 008 8 210 16 765 16 658 35 046 17 737 15 595 46 973 15 292 183 157 62 127 114 66 93 127 132 36 5,2 4,7 2,5 10,7 4,1 2,2 3,5 4,3 4,3 1,5 0,3 0,3 0,2 0,8 0,5 0,3 0,4 0,5 0,4 0,2 5,5 5,0 2,7 11,5 4,6 2,5 3,9 4,8 4,7 1,7 0,1 0,7 TOTAL PROPRIÉTÉ 215 586 112 4,2 0,4 4,6 0,4 TOTAL GÉNÉRAL 233 835 112 4,3 0,4 4,7 0,3 (1) La production brute est la somme de l'accroissement courant sur écorce et du recrutement annuel moyen. L'indication "0,0" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,05. 0,1 0,1 0,0 0,0 0,1 0,1 0,3 0,0 0,3 1,2 0,3 0,0 12 Tableau 13.2 Formations boisées de production Volume, accroissement courant et recrutement par type de peuplement et par catégorie d'essence S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Type de peuplement Surface Volume (1 000 m³) Accroissement (100 m³/an) Recrutement (100 m³/an) feuillus de futaie feuillus de taillis conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères 2 853 790 651 7 408 1 858 1 390 2 538 10 92 659 271,8 87,3 1,9 69,2 15,4 15,8 90,3 0,4 12,9 6,1 61,2 15,1 1,0 58,0 62,2 83,3 165,2 0,1 2,1 7,8 12,2 7,9 88,5 718,7 88,4 0,6 17,1 0,5 0,7 8,6 87,5 30,5 0,5 30,0 6,5 7,0 23,0 0,5 5,5 1,0 18,5 7,5 1,0 1,0 3,0 0,5 2,5 31,0 19,5 33,0 50,5 2,0 13,5 5,0 9,0 8,5 1,0 2,5 10,0 7,0 27,5 562,0 82,0 0,5 6,0 0,5 0,5 5,0 18 249 571,1 456,0 943,2 192,0 163,5 701,5 5,0 39,5 3 302 40 008 8 210 16 765 16 658 35 046 17 737 15 595 46 973 15 292 525,2 5 480,6 45,7 213,1 1 342,1 1 077,7 847,7 1 504,3 5 246,7 230,9 77,5 698,5 18,9 73,6 384,4 1 193,2 700,0 454,5 590,0 200,1 2,2 103,0 447,7 1 835,7 171,2 48,2 101,4 29,2 351,1 113,6 144,5 1 475,5 16,5 90,0 322,0 291,5 243,5 389,5 1 526,0 69,5 25,0 325,0 9,5 55,0 187,0 443,0 328,5 266,5 331,5 89,0 2,0 62,5 176,5 1 652,5 168,5 21,5 45,5 20,5 177,0 74,0 4,5 42,0 2,5 8,0 5,0 11,0 8,5 9,5 62,0 4,0 4,5 74,5 2,5 27,0 64,0 87,5 64,5 72,0 111,0 11,0 TOTAL PROPRIÉTÉ 215 586 16 514,0 4 390,7 3 203,3 4 568,5 2 060,0 2 400,5 157,0 518,5 168,0 TOTAL GÉNÉRAL 233 835 17 085,1 4 846,7 4 146,5 4 760,5 2 223,5 3 101,5 162,0 558,0 212,5 (ha) S) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL PROPRIÉTÉ P) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches 1,0 33,0 6,5 1,0 1,5 44,5 8,5 14,0 96,5 16,5 2,5 5,0 16,5 8,5 12 Tableau 13.3 Formations boisées de production Volume, accroissement courant et recrutement à l'hectare par type de peuplement et par catégorie d'essence S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Type de peuplement Surface Volume (m³/ha) Accroissement (m³/ha/an) Recrutement (m³/ha/an) feuillus de futaie feuillus de taillis conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères feuillus de futaie feuillus de taillis conifères 2 853 790 651 7 408 1 858 1 390 2 538 10 92 659 95 111 3 9 8 11 36 36 140 9 21 19 2 8 33 60 65 11 23 12 4 10 136 97 48 0 7 50 7 13 3,1 3,9 0,1 0,4 0,3 0,5 0,9 3,6 6,1 0,2 0,6 0,9 0,0 0,1 0,1 0,1 0,1 0,4 1,0 2,4 2,0 0,6 1,3 0,4 0,3 0,9 4,2 7,6 4,4 0,0 0,2 5,1 0,7 0,8 0,0 0,2 0,2 0,6 0,3 0,1 0,2 18 249 31 25 52 1,1 0,9 3,8 0,0 0,2 3 302 40 008 8 210 16 765 16 658 35 046 17 737 15 595 46 973 15 292 159 137 6 13 81 31 48 96 112 15 23 17 2 4 23 34 39 29 13 13 1 3 55 109 10 1 6 2 7 7 4,4 3,7 0,2 0,5 1,9 0,8 1,4 2,5 3,2 0,5 0,8 0,8 0,1 0,3 1,1 1,3 1,9 1,7 0,7 0,6 0,1 0,2 2,1 9,9 1,0 0,1 0,3 0,1 0,4 0,5 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 0,0 0,1 0,2 0,0 0,2 0,4 0,2 0,4 0,5 0,2 0,1 TOTAL PROPRIÉTÉ 215 586 77 20 15 2,1 1,0 1,1 0,1 0,2 0,1 TOTAL GÉNÉRAL 233 835 73 21 18 2,0 1,0 1,3 0,1 0,2 0,1 (ha) S) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL PROPRIÉTÉ P) Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches L'indication "0,0" correspond à une valeur non nulle inférieure à 0,05 0,7 0,1 0,4 0,3 0,2 0,2 0,0 0,2 0,6 0,1 0,0 0,0 0,0 0,1 4.7.3. Résultats par catégorie de dimension et conditions d’exploitabilité des peuplements 12 Tableau 14 Formations boisées de production Répartition des volumes des feuillus et des conifères par catégorie de dimension (1) et catégorie d'utilisation (1) Toutes propriétés Catégorie Essences Feuillus de futaie de dimension Catégorie 1 (%) Catégorie 2 (%) Catégorie 3 (%) 0,4 99,6 3 891 900 Moyen bois 6 803 600 0,1 43,2 56,7 Gros bois 6 389 600 3,8 48,8 47,4 17 085 100 1,4 35,6 63,0 4 423 200 0,0 100,0 416 500 14,2 85,8 Petit bois Moyen bois Gros bois Conifères (m³) Proportion des différentes catégories d'utilisation Petit bois TOTAL Feuillus de taillis Volume total 6 800 100,0 TOTAL 4 846 500 1,2 98,8 Petit bois 1 823 300 0,6 99,4 Moyen bois 1 799 400 58,7 41,3 Gros bois TOTAL 523 800 1,8 77,6 20,6 4 146 500 0,2 35,5 64,3 N.B. Le volume des arbres têtards a été ajouté à celui des feuillus de futaie. (1) Voir définitions en annexe, § 7.2 126 12 Tableau 15 (S) Formations boisées de production Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés soumises au régime forestier Conditions d'exploitation Type de peuplement Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Débardage avec création Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m (ha) 597 443 135 241 444 21 3 460 2 250 572 727 286 748 500 339 200 à 500 m (ha) Plus de 500 m (ha) 471 403 76 73 129 608 408 37 216 271 85 547 292 817 122 177 81 de nouvelles infrastructures TOTAL Toutes distances (ha) (ha) 7 57 280 402 87 219 176 684 1 885 968 388 402 573 78 4 348 3 060 696 1 162 557 833 1 223 1 315 Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL N.B. : 10 35 86 296 57 176 11 6 115 5 075 2 315 1 545 Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes. − La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ; − La deuxième à des pentes supérieures à 30 %. 1 537 1 565 90 10 35 57 262 397 97 9 967 8 282 12 Tableau 15 (P) Formations boisées de production Surface des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés privées Conditions d'exploitation Type de peuplement Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL N.B. : Débardage sans création de nouvelles infrastructures Moins de 200 m (ha) 200 à 500 m (ha) Plus de 500 m (ha) 477 695 4 484 7 666 2 787 528 5 267 4 167 1 166 3 892 5 096 7 002 2 231 5 046 467 6 934 14 485 11 580 4 004 2 590 553 786 2 885 11 163 2 288 826 1 433 1 995 926 3 726 4 688 5 285 589 5 380 404 3 529 5 477 7 423 3 086 1 807 791 1 652 10 534 831 760 2 084 1 819 724 4 842 3 028 7 136 744 2 589 192 3 912 1 230 6 738 859 2 388 40 464 50 100 22 329 41 920 11 344 41 509 Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes. − La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ; − La deuxième à des pentes supérieures à 30 %. Débardage avec création de nouvelles infrastructures TOTAL Toutes distances (ha) (ha) 40 222 336 1 030 2 272 9 021 30 987 5 906 2 304 8 784 7 981 2 816 13 842 13 001 22 045 3 564 14 173 1 063 14 532 21 192 25 781 8 171 7 121 411 7 509 74 548 141 038 1 624 190 1 382 189 2 622 1 158 157 12 Tableau 15.1 (S) Formations boisées de production Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés soumises au régime forestier Moins de 200 m Type de peuplement Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Débardage avec création de nouvelles infrastructures Débardage sans création de nouvelles infrastructures Conditions d'exploitation Volume total (m³) 200 à 500 m Dont catégories 1 + 2 (m³) 83 300 62 500 24 600 24 400 71 900 4 400 411 700 292 200 18 200 65 700 20 600 62 300 54 900 26 800 47 000 24 900 7 900 10 600 48 900 1 000 190 400 127 800 900 23 900 1 000 2 000 400 300 1 100 6 300 5 100 Volume total (m³) 65 100 31 100 10 200 22 100 10 900 Plus de 500 m Dont catégories 1 + 2 (m³) Volume total (m³) Toutes distances Dont catégories 1 + 2 (m³) 19 300 13 300 3 900 8 900 87 000 16 200 19 900 6 700 23 600 900 2 500 57 400 24 600 11 500 15 200 7 700 9 100 55 900 45 600 12 900 1 200 3 400 1 600 4 200 35 800 24 300 9 300 46 000 1 400 13 600 2 200 700 5 400 27 000 62 300 900 7 300 2 800 1 300 40 800 38 600 Volume total (m³) 2 300 Dont catégories 1 + 2 (m³) 800 2 700 8 100 Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL N.B. : 1 600 11 600 500 13 700 6 500 300 688 800 539 300 301 700 195 300 225 200 161 400 2 700 Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes. − La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ; − La deuxième à des pentes supérieures à 30 %. 179 000 159 700 41 300 17 200 5 000 800 12 Tableau 15.1 (P) Formations boisées de production Volume des peuplements selon les conditions d'exploitation des bois et le type de peuplement Propriétés privées Moins de 200 m Type de peuplement Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélanges de futaie et taillis Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches TOTAL N.B. : Débardage avec création de nouvelles infrastructures Débardage sans création de nouvelles infrastructures Conditions d'exploitation Volume total (m³) Dont catégories 1 + 2 (m³) 200 à 500 m Volume total (m³) 153 900 93 900 623 300 1 367 900 87 400 50 200 807 700 588 200 154 600 473 300 336 700 495 000 172 800 505 300 39 700 822 600 1 792 100 1 659 800 134 500 78 200 119 600 26 200 267 000 451 600 18 000 10 600 277 400 265 500 48 600 121 700 32 800 60 700 34 200 114 700 2 500 165 000 631 500 586 900 11 200 6 000 135 000 86 900 314 200 1 708 500 152 500 49 000 126 100 184 400 162 700 401 200 318 000 424 400 89 200 469 500 33 400 484 200 630 700 856 100 126 700 58 600 4 302 700 6 134 400 1 442 800 1 808 900 2 088 500 4 722 800 Plus de 500 m Dont catégories 1 + 2 (m³) 39 900 9 600 91 200 563 600 27 600 13 500 11 200 31 100 43 700 153 100 57 500 57 900 7 900 75 900 Volume total (m³) Dont catégories 1 + 2 (m³) 71 200 133 500 653 500 36 300 7 600 32 400 102 700 1 400 164 500 11 400 50 300 10 300 26 200 54 500 220 700 358 700 17 700 300 135 200 261 500 1 800 400 99 200 51 100 144 700 271 300 39 000 519 900 158 000 443 100 35 400 252 100 21 600 551 900 184 000 1 064 500 31 600 104 300 517 400 1 318 200 975 000 5 193 800 Pour chaque type de peuplement, les résultats sont décomposés le cas échéant en deux lignes. − La première ligne correspond à des pentes inférieures à 30 % autour du point de sondage ; − La deuxième à des pentes supérieures à 30 %. Toutes distances Volume total (m³) Dont catégories 1 + 2 (m³) 206 400 70 300 22 900 12 100 147 000 22 100 121 900 38 500 30 200 124 800 16 200 159 900 101 300 390 100 4 300 3 500 34 600 8 500 330 900 1 629 500 23 500 667 600 600 1 400 9 400 175 800 12 Tableau 16 Formations boisées de production Surface des peuplements par densité de couvert des peuplements S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Densité de couvert des peuplements Peuplements S) P) Peuplements à feuillus prépondérants (3) Non recensables 10 % à 24 % 25 % à 49 % 50 % à 74 % 75 % et plus (1) (2) (2) (2) (2) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 179 TOTAL (ha) 422 2 183 6 104 8 888 Peuplements à conifères prépondérants (3) 1 124 175 630 2 704 4 728 9 361 TOTAL 1 303 175 1 052 4 887 10 832 18 249 Peuplements à feuillus prépondérants (3) 5 940 3 310 15 058 36 993 117 049 178 350 Peuplements à conifères prépondérants (3) 4 066 380 3 380 10 842 18 568 37 236 TOTAL 10 006 3 690 18 438 47 835 135 617 215 586 TOTAL GÉNÉRAL 11 309 3 865 19 490 52 722 146 449 233 835 (1) Peuplements formés principalement par des arbres non recensables, le couvert des arbres recensables étant inférieur à 10 % (diamètre de recensabilité égal à 7,5 cm à 1,30 m). (2) Peuplements dans lesquels le couvert des arbres recensables est supérieur à 10 %, le couvert total des peuplements comprenant également le couvert libre des arbres non recensables. (3) La distinction entre peuplements à feuillus prépondérants et peuplements à conifères prépondérants est faite par les essences prépondérantes. 12 Tableau 17 Formations boisées de production Surface des peuplements par classe de volume à l'hectare S) Propriétés soumises au régime forestier P) Propriétés privées Classe de volume à l'hectare Peuplements S) P) Peuplements à feuillus prépondérants (1) Moins de 20 m³ Surface totale (2) Dont surface des peuplements non recensables (ha) (ha) 20 à 50 m³ 50 à 150 m³ 150 à 250 m³ 250 à 400 m³ plus de 400 m³ TOTAL (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) (ha) 954 179 865 4 885 1 928 226 30 8 888 Peuplements à conifères prépondérants (1) 2 323 1 124 2 001 2 684 1 145 966 242 9 361 TOTAL 3 277 1 303 2 866 7 568 3 073 1 192 273 18 249 25 953 5 940 29 815 69 928 33 992 16 859 1 803 178 350 9 124 4 066 8 469 12 214 4 129 2 758 542 37 236 TOTAL 35 077 10 006 38 284 82 143 38 121 19 616 2 345 215 586 TOTAL GÉNÉRAL 38 354 11 309 41 150 89 711 41 194 20 808 2 618 233 835 Peuplements à feuillus prépondérants (1) Peuplements à conifères prépondérants (1) (1) La distinction entre peuplements à feuillus prépondérants et peuplements à conifères prépondérants est faite par les essences prépondérantes. (2) Sont inclus dans cette catégorie, quel que soit leur volume unitaire, les peuplements en phase terminale de régénération (quelques gros bois, de couvert total inférieur à 10 %, subsistant sur semis). Leur superficie est estimée à 512 ha. 5. COMPARAISON AVEC LES INVENTAIRES PRÉCÉDENTS 5.1. GÉNÉRALITÉS Les tableaux qui précèdent, et ceux du chapitre 2, traduisent, pour l'essentiel, la situation forestière du département de l'Aveyron telle qu'elle apparaît à la suite du troisième inventaire, réalisé en 1994 pour les opérations de terrain. Il fait suite à deux inventaires dont les opérations de terrain s'étaient déroulées en 1971 et 1972 (année de référence 1972) pour le premier et en 1981 pour le second. L'intervalle de temps écoulé entre les deux derniers inventaires est donc de treize ans, ce qui est un peu supérieur à celui de dix ans qui est en principe assigné entre deux passages de l'Inventaire forestier national. Les résultats des inventaires successifs peuvent être comparés entre eux. Cependant toute interprétation doit être faite en tenant compte de ce que la méthode par échantillonnage et la nature même des observations et mesures qui sont réalisées donnent des estimations assorties d'un intervalle de confiance (Cf. annexe, § 7.3). Lors des comparaisons, ces intervalles de confiance augmentent à probabilité égale. Bien que la comparaison entre les résultats des deux premiers inventaires ait été faite lors de la publication des résultats du second les trois séries de valeurs seront données chaque fois que possible. 5.2. OCCUPATION DU SOL Les catégories d'occupation du sol (usages) n'ont pas varié dans leur définition du deuxième au troisième inventaire alors que certaines distinctions supplémentaires avaient été faites au premier. La surface boisée était en 1972 de 208 245 ha et en 1981 de 224 603 ha. Elle est en 1994 de 245 657 ha, soit une augmentation de 9 %, du même ordre de grandeur que celle qui a été constatée entre les deux premiers inventaires, mais sur un intervalle de temps plus long. Son évolution depuis environ un siècle est indiquée par la série chronologique suivante : − − − − − − − − − − − Enquête de 1878 Enquête Daubrée de 1904-1908 Cadastre en 1908 Cadastre en 1948 Cadastre en 1961 Enquête "Utilisation du territoire" 1970 Inventaire forestier national 1972 Enquête "Utilisation du territoire" 1981 Inventaire Forestier National 1981 (1) Enquête "Utilisation du territoire" 1993 Inventaire Forestier National 1994 84 435 ha 80 274 ha 87 223 ha 116 818 ha 143 189 ha 173 350 ha 208 245 ha 213 957 ha 224 603 ha 245 400 ha 245 657 ha Même en tenant compte de la diversité des sources et des méthodes, cette série fait ressortir une progression considérable depuis 1878. L'estimation de l'Inventaire forestier national en 1994 et celle de l'enquête "Utilisation du territoire" en 1993 sont pratiquement identiques. L'évolution est retracée dans le graphique ci-dessous. (1) La surface des bois et forêts de 0,50 ha et plus et celle des bosquets sont additionnées. 133 250 000 200 000 150 000 100 000 Inventaire forestier national Enquête "Utilisation du territoire" Cadastre 50 000 Statistique forestière 1878 Enquête DAUBRÉE (1904-1908) 0 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 Années L'évolution du taux de boisement des différentes régions forestières entre les trois inventaires est indiquée dans le tableau ci-après : Région forestière Surface totale (ha) Taux de boisement 1972 (%) Taux de boisement 1981 (%) Taux de boisement 1994 (%) Variation relative du taux (%) Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 84 555 37 283 209 651 234 506 43 962 68 095 74 840 26 438 36 879 60 942 18,4 21,9 18,6 20,7 22,2 31,7 30,8 46,2 34,9 28,6 19,4 22,3 19,7 25,1 23,6 31,9 31,4 50,4 39,5 27,1 19,6 20,6 21,3 28,9 22,1 37,2 34,0 57,3 42,9 28,8 + 1,0 - 7,6 + 8,1 + 15,1 - 6,4 + 16,6 + 8,3 + 13,7 + 8,6 + 6,3 Total 877 151 23,7 25,6 28,0 + 9,4 Les augmentations les plus fortes sont constatées dans les régions des Grands Causses, du Camarès et des Monts de Lacaune. Les diminutions peuvent être d'importance inférieure à l'amplitude de l'intervalle de confiance. La surface des landes était en 1972 de 127 436 ha et en 1981 de 127 060 ha. Elle est en 1994 de 53 149 ha, soit une diminution de 58 %. L'évolution par région forestière entre le deuxième et le troisième inventaire est donnée dans le tableau ci-après : 134 Région forestière Surface de lande en 1981 (ha) Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate Total 6 740 4 720 11 650 65 270 3 080 11 280 8 930 5 250 5 080 5 060 127 060 Surface de lande en 1994 (ha) 3 186 1 380 4 020 26 910 1 176 4 966 2 546 2 790 2 768 3 407 53 149 Variation (%) - 52,7 70,8 65,5 58,8 61,8 56,0 71,5 46,9 45,5 32,7 - 58,2 La diminution est sensible dans toutes les régions. La surface de terrains agricoles était en 1972 de 510 535 ha et en 1981 de 469 931 ha. Elle est en 1994 de 514 057 ha, soit une augmentation de 9 %, qui ramène cette surface à une valeur proche de celle de 1972. La surface des eaux et des terrains improductifs était en 1972 de 30 906 ha et en 1981 de 55 530 ha. Elle est en 1994 de 64 288 ha, soit en augmentation de 16 %. En première conclusion, on peut dire que la superficie des forêts a légèrement augmenté, que celle des landes a fortement diminué, que celle des terrains agricoles a légèrement augmenté et que celle des terrains improductifs a nettement augmenté. Ces seules comparaisons de superficies ne permettent pas de rendre compte de changements de localisation dans l'occupation du sol, qui peuvent se compenser en simples valeurs de surface. Pour obtenir une estimation de ces échanges pendant la période séparant le second et le troisième inventaires, des observations de deux types ont été faites : − d'une part l'échantillon de points visités au sol pour le second inventaire (2 474 points en forêt, lande et terrains agricoles), augmenté d’un échantillon complémentaire dans les terrains agricoles, a été reporté sur les photos prises pour le troisième inventaire et les changements d'utilisation du sol révélés par l'examen des photos ont été notés en chaque point (après contrôle au sol dans les cas douteux) ; − d'autre part, sur l'échantillon de points visités au sol pour le troisième inventaire (1 976 points en forêt, lande et certains terrains agricoles et improductifs), a été notée l'utilisation du sol lors de l'inventaire précédent, avec recours aux photographies utilisées à cette date dans les cas douteux. À partir de ces deux séries d'informations il a été possible de construire la matrice de passage ci-après avec : − − sur les lignes, la répartition de la surface au deuxième inventaire, selon l'utilisation du sol au troisième inventaire ; sur les colonnes, la répartition de la surface au troisième inventaire, selon l'utilisation du sol au deuxième inventaire. La diagonale principale donne les aires des surfaces restées sans changement entre les deux inventaires. Les forêts de protection sont groupées avec les "autres surfaces". 135 Toutes les valeurs sont arrondies à la centaine d'hectares la plus proche. Surface boisée de production Landes Autres surfaces Total deuxième inventaire Deuxième inventaire (ha) (ha) (ha) (ha) Surface boisée de production Landes Autres surfaces 220 000 13 000 1 200 1 000 49 600 2 500 500 64 500 524 900 221 500 127 100 528 600 Total troisième inventaire 234 200 53 100 589 900 877 200 1981 Troisième inventaire 1994 Les indications du tableau ci-dessus ne sont que des estimations, qui donnent des tendances et des ordres de grandeur. Entre les deux inventaires, il semblerait que : − quelques terrains soient passés de la forêt de production à la lande, par suite de coupe non suivie de régénération naturelle ou artificielle ; − d'autres terrains, de surface encore plus réduite, aient été défrichés, pour des opérations à caractère d'équipement, collectif ou touristique, ainsi que pour des mises en culture agricole comme le montrent certaines placettes, opérations qui auraient également concerné des landes, dans une mesure plus importante. La surface boisée de production actuelle proviendrait surtout de celle du deuxième inventaire, et de la densification de la végétation ligneuse dans les landes, dont environ 13 000 ha auraient ainsi changé d'usage. Le tableau 8 du chapitre 4 fait apparaître que la surface des boisements artificiels réalisés depuis le deuxième inventaire n'est que de 1 780 ha. 5.3. COMPARAISONS RELATIVES AUX FORMATIONS BOISÉES 5.3.1. Surfaces boisées de production et de protection La surface boisée totale se répartit entre surface boisée de production et autres formations boisées constituées de forêts de protection ou à caractère d'espaces verts. La surface boisée de production passe de 221 478 ha à 234 191 ha et augmente ainsi de 5,7 %. On a donné cidessus une tentative de répartition des évolutions entre utilisations du sol. La surface boisée de protection passe de 3 125 ha à 11 466 ha. Il y a augmentation de la surface par densification de la végétation ligneuse de landes à caractère de protection. 5.3.2. Régime juridique de la propriété Les contenances totales des terrains soumis au régime forestier données par l'Office national des forêts et arrêtées au 1er janvier 1970 ont été retenues pour le premier inventaire. Ces terrains se répartissaient eux-mêmes en parties boisées et non boisées dont les contenances respectives ont été déterminées par échantillonnage. Au deuxième inventaire les contenances totales des terrains soumis au régime forestier, arrêtées au 1er janvier 1980, ont également été données par l'Office national des forêts. 136 Au troisième inventaire, l'Office national des forêts a de nouveau fourni les cartes des terrains soumis, ainsi que les valeurs des contenances au 6 juillet 1994. Mais ce sont les contenances obtenues par planimétrage des cartes qui ont été retenues, les contenances des parties boisées et non boisées étant à nouveau déterminées par échantillonnage. Il est normal qu'une différence, d'ailleurs peu importante, apparaisse entre les contenances indiquées par l'ONF et celles obtenues par planimétrage. Le tableau ci-après donne, en même temps que l'évolution dans le temps, les deux catégories de valeur quand elles existent. Contenances des terrains soumis au régime forestier Variation relative du Premier Deuxième Troisième inventaire inventaire inventaire deuxième au (01.01.1970) (01.01.1980) (06.07.1994) troisième inventaire Catégorie de terrains Source (ha) (ha) (ha) (%) Terrains domaniaux Terrains domaniaux Terrains non domaniaux Terrains non domaniaux Terrains soumis Terrains soumis Terrains boisés domaniaux Terrains boisés non domaniaux Terrains boisés soumis ONF Planimétrage ONF Planimétrage ONF Planimétrage Échantillonnage Échantillonnage Échantillonnage 8 794 7 413 16 207 7 337 6 912 14 249 10 022 8 703 18 725 8 387 8 174 16 561 11 394 11 570 9 354 9 202 20 748 20 772 10 701 8 582 19 283 + 13,7 + 7,5 + 10,8 + 27,6 + 5,0 + 16,4 En retenant pour les deux derniers inventaires les données fournies par l'Office national des forêts on constate que l'augmentation moyenne annuelle de la contenance des terrains soumis au régime forestier a été de 150 ha, correspondant pour 102 ha à un bilan positif des opérations foncières de l'État et pour 48 ha à un bilan positif des soumissions et distractions de terrains non domaniaux. La notion de taux de boisement sera retenue pour la comparaison des surfaces boisées. On constate en effet que la surface planimétrée est légèrement différente de la surface indiquée par l'ONF. La méthode par échantillonnage conduit à estimer directement ce taux de boisement, rapport entre la surface boisée et la surface totale. Le taux de boisement des propriétés domaniales passe de 84 % à 92 %. Le taux de boisement des autres forêts soumises passe de 94 % à 93 %. Les taux de boisement au troisième inventaire sont calculés en utilisant la surface obtenue par planimétrage. La surface des terrains boisés non soumis au régime forestier passe de 193 996 ha au premier inventaire à 208 042 ha au second et à 226 374 ha au troisième, soit une augmentation de 9 % entre les deux derniers inventaires. 5.3.3. Structure élémentaire L'évolution pour l'ensemble du département est retracée dans le tableau ci-après, en pourcentage de la surface boisée de production (terrains effectivement boisés). Structure Futaie Taillis Mélange de taillis et futaie Total Surface en 1972 (%) Surface en 1981 (%) Surface en 1994 (%) 55 33 12 60 26 14 61 26 13 100 100 100 137 Les variations entre le deuxième et le troisième inventaires sont très faibles. Des changements étaient intervenus dans les définitions entre le premier et le deuxième inventaire. 5.3.4. Types de peuplement forestier La typologie des peuplements forestiers utilisée au troisième inventaire dans les tableaux du chapitre 4 (types regroupés au sens du § 2.4.2) est pratiquement identique à celle retenue pour le deuxième inventaire, sinon que les "bois de ferme feuillus" et les "bois de ferme à conifères" du deuxième inventaire ont été regroupés pour former les "autres boisements morcelés" du troisième inventaire, ceux où le châtaignier n'est pas prépondérant. Il existe cependant une différence importante dans la notion de type de peuplement, et plus généralement de type de formation végétale entre les deux derniers inventaires. Au premier et au deuxième inventaires, le type de formation végétale était une caractéristique des placettes circulaires observées sur les photographies aériennes dont la valeur, sur un point d'usage "formation boisée de production" au sens du § 2.1, correspondait toujours à un type de peuplement forestier. Ce type était déterminé après tracé sur les photographies aériennes des limites d'unités homogènes au regard de la végétation, mais le cas échéant il était modifié lors de l'interprétation des placettes circulaires mentionnées au § 2.1. Au troisième inventaire, comme il a été exposé au § 2.4.1, les éléments de type de formation végétale sont des parties de territoire et le type attribué à une placette est celui de l'élément où elle se trouve, de sorte qu'un point d'usage "formation boisée de production" peut avoir un type de lande ou un type pastoral. Par ailleurs on n'a pas recherché de coïncidence systématique entre les tracés sur photographies du deuxième et du troisième inventaire. Il convient de garder ces faits présents à l'esprit dans la comparaison qui est faite dans le tableau ci-dessous. Les surfaces indiquées sont, en ce qui concerne le troisième inventaire, les surfaces d'usage "formation boisée de production" que l'on trouve au Tableau 2-3 de la page 41. Surface en 1981 (ha) Type de formation végétale Futaie de hêtre Autres futaies feuillues Futaie de pin sylvestre Autres futaies de conifères Mélange de taillis et futaie Taillis de chêne Autres taillis Châtaigneraie à fruits Autres boisements morcelés Boisements lâches Total Surface en 1994 (ha) 6 020 35 320 6 000 24 710 6 270 32 470 16 320 17 930 56 050 18 880 6 155 40 798 8 876 24 173 18 516 36 470 20 275 15 605 47 094 16 229 219 970 234 191 Les principales variations peuvent s'expliquer de la façon suivante : − la diminution des boisements morcelés est liée à une analyse plus fine de leur composition, surtout dans le cas où il s'agissait au deuxième inventaire de mosaïques de peuplements différents, formant néanmoins un massif assez important ; ceci explique une partie de l'augmentation des futaies de feuillus autres que le hêtre, des futaies de pin sylvestre, des mélanges de futaie et de taillis et des taillis ; − l'augmentation des mélanges de taillis et de futaie est certainement due en partie à l'augmentation générale de la surface boisée ; − la châtaigneraie à fruit semble poursuivre une diminution déjà sensible dès le deuxième inventaire, sa surface au premier étant de 24 000 ha. 138 5.3.5. Surfaces occupées par les essences La comparaison porte sur les surfaces où les différentes essences sont prépondérantes, pour la partie de futaie en ce qui concerne les peuplements à structure mixte. Surface en 1972 (ha) Essence(s) Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Autres feuillus Surface en 1981 (ha) Surface en 1994 (ha) 56 400 50 650 22 100 44 150 7 550 53 380 52 230 23 200 39 750 7 150 56 100 64 490 26 077 30 465 10 106 180 850 175 710 187 238 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Douglas Autres conifères 13 650 3 950 2 500 5 050 17 240 5 660 10 140 11 220 20 138 5 054 11 370 10 035 Total conifères 25 150 44 260 46 597 206 000 219 970 233 835 Total feuillus Total général La châtaigneraie paraît en régression, ce qui ressortait déjà de la comparaison des surfaces par type de peuplement. Les autres feuillus prennent la place du châtaignier, tandis que le pin sylvestre poursuit sa progression. On relève la fin des introductions massives de conifères exotiques. Comparaison des surfaces où sont prépondérants les FEUILLUS 1972 : 180 850 ha - 1981 : 175 710 ha - 1994 : 187 238 ha 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 0 Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Surface en 1972 (ha) Hêtre Surface en 1981 (ha) 139 Châtaignier Autres feuillus Surface en 1994( ha) Comparaison des surfaces où sont prépondérants les CONIFÈRES 1972 : 25 150 ha - 1981 : 44 260 ha - 1994 : 46 597 ha 30 000 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Surface en 1972 (ha) Douglas Surface en 1981 (ha) Autres conifères Surface en 1994 (ha) 5.3.6. Volume Les volumes par essence donnés ci-après concernent tous les arbres de l'essence indiquée, qu'elle soit prépondérante ou non, en forêt. Volume en 1972 (1 000 m³) Volume en 1981 (1 000 m³) Volume en 1994 (1 000 m³) 5 628,4 2 159,5 2 964,7 4 590,0 1 273,4 6 352,4 2 434,1 3 624,4 4 301,8 1 841,3 7 276,3 4 038,1 4 122,8 4 512,3 1 982,2 16 616,0 18 554,0 21 931,7 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Douglas Autres conifères 1 174,7 254,7 38,6 142,0 1 316,3 531,1 301,5 782,4 1 305,1 689,5 1 291,3 860,6 Total conifères 1 610,0 2 931,3 4 146,5 18 226,0 21 485,3 26 078,2 Essence(s) Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Autres feuillus Total feuillus Total général On constate entre le deuxième et le troisième inventaires une augmentation presque générale des volumes, liée surtout au fait que la récolte est inférieure à la production (Cf. § 2.6). La variation pour le pin sylvestre est certainement inférieure à l'intervalle de confiance. L'augmentation est faible pour le châtaignier, dont on a vu que la surface où il est prépondérant était en régression. On peut ajouter pour cette essence que, si la récolte n'est que de 18 % de la production, la mortalité annuelle estimée en représente 39 %. De nombreux douglas ont atteint la dimension de recensabilité. 140 Comparaison des volumes de FEUILLUS 1972 : 16 616 000 m³ - 1981 : 18 554 000 m³ - 1994 : 21 931 700 m³ 8 000 7 000 6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0 Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Volume en 1972 (1 000 m³) Hêtre Châtaignier Volume en 1981 (1 000 m³) Autres feuillus Volume en 1994 (1 000 m³) Comparaison des volumes de CONIFÈRES 1972 : 1 610 000 m³ - 1981 : 2 931 300 m³ - 1994 : 4 146 500 m³ 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Volume en 1972 (1 000 m³) Douglas Volume en 1981 (1 000 m³) Autres conifères Volume en 1994 (1 000 m³) 5.3.7. Production La comparaison des productions brutes annuelles ressort du tableau ci-après. Les valeurs indiquées se rapportent aux cinq années précédant l'inventaire concerné. On ne dispose pas des valeurs au premier inventaire, faute de connaître le passage à la futaie par essence. 141 Production annuelle en 1981 (m³/an) Essence(s) Production annuelle en 1994 (m³/an) Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Autres feuillus 153 500 73 200 86 600 118 950 75 300 224 400 146 550 132 500 151 450 115 550 Total feuillus 507 550 770 450 50 950 32 450 35 800 49 300 57 150 49 900 142 050 82 350 Total conifères 168 500 331 450 Total général 676 050 1 101 900 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Douglas Autres conifères L’augmentation de la production est importante pour presque toutes les essences. Comparaison des productions de FEUILLUS 1981 : 507 550 m³/an - 1994 : 770 450 m³/an 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Hêtre Production annuelle en 1981 (m³/an) 142 Châtaignier Autres feuillus Production annuelle en 1994 (m³/an) Comparaison des productions de CONIFÈRES 1981 : 168 500 m³/an - 1994 : 331 450 m³/an 160 000 140 000 120 000 100 000 80 000 60 000 40 000 20 000 0 Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Douglas Production annuelle en 1981 (m³/an) Autres conifères Production annuelle en 1994 (m³/an) Si l'on calcule, pour les principales essences du département, le taux de production, exprimé en mètres cubes produits annuellement pour 100 m3 de bois sur pied, on constate une augmentation générale, sauf pour le douglas. Si l'écart dans ce dernier cas est significatif, il peut être l'effet de ce que les peuplements, même encore jeunes, ne le sont plus autant qu'au deuxième inventaire. Essence Taux d'accroissement 1981 (%) Chênes rouvre et pédonculé Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Pin sylvestre Sapin et épicéa commun Douglas 2,4 3,0 2,4 2,8 3,9 6,1 11,9 Taux d'accroissement 1994 (%) 3,1 3,6 3,2 3,4 4,4 7,2 11,0 L'utilisation du taux de production n'est en général pas recommandée en matière forestière car la production des peuplements forestiers ne dépend pas du volume sur pied, dans une large fourchette de valeur de ce volume (loi de Eichhorn). Le tableau précédent doit être complété par la remarque que les variations de la production mesurées sur des périodes relativement courtes de cinq ans sont fortement liées aux variations des conditions climatiques pendant ces mêmes périodes et ne peuvent donner des indications sur une évolution à long terme. 5.3.8. Comparaison d'inventaires pour le douglas Les résultats des inventaires successifs peuvent être utilisés pour comparer les volumes avec la production et la récolte, en utilisant la technique des comparaisons d'inventaires, classique dans l'aménagement forestier. De telles comparaisons n'ont toutefois de sens que si les territoires concernés par les inventaires successifs sont les mêmes, ce qui n'est pas rigoureusement le cas ici. Comme le douglas a été peu introduit depuis le deuxième inventaire, la comparaison sera tentée pour cette essence, ce qui revient en principe à faire les hypothèses suivantes : tous les douglas présents au deuxième comme au troisième inventaire sont situés sur un même territoire qui a été inventorié dans les deux cas. Le douglas n'est certes pas l'une des essences les plus répandues dans le département de l'Aveyron, mais c'est sans doute l'une ce celles pour lesquelles l'hypothèse ci-dessus est le moins mal vérifiée. C'est aussi une essence dont l'importance économique devrait s'accroître dans l'avenir. 143 Si l'on appelle V3 le volume mesuré au troisième inventaire, V2 le volume mesuré au deuxième inventaire, P la production entre les deux inventaires et VE le volume enlevé entre ces deux mêmes inventaires, on a normalement la relation : P = V3 - V2 + VE Le volume VE est lui-même la somme du volume récolté au titre des coupes sylvicoles, du volume des chablis et de celui des arbres morts. L'inventaire donne une estimation du volume perdu annuellement en chablis et arbres morts pendant les cinq années précédant son exécution. On a vu que l'estimation du volume récolté et perdu était très approximative. Elle l'était encore plus au deuxième inventaire car l'estimation des coupes rases se faisait comme celle des coupes partielles, à partir des souches trouvées sur les placettes de levers de terrain. Par contre l'estimation de la production repose sur des sondages nombreux des arbres sur pied et est donc relativement précise. La comparaison d'inventaires est par conséquent une manière d'obtenir une autre estimation V'E du volume enlevé entre le deuxième et le troisième inventaires. Le nombre de saisons de végétation séparant les deux inventaires est de 13. La production et la récolte entre les deux inventaires seront calculés de la manière suivante : − pour les huit premières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues par moyenne du deuxième et du troisième inventaire ; − pour les cinq dernières années, on retiendra les valeurs annuelles obtenues au troisième inventaire. V3 = 1 291 300 m³ V2 = P= 301 500 m³ 3 5 800+142 050 ×8 +142 050×5 = 1 421 650 m 3 2 V = E ( 151 + 0 + 87 ) + ( 25 636 + 457 + 540 ) × 8 + ( 25 636 + 457 + 540 ) × 5 = 240 649 m 3 2 V'E = P - V3 + V2 = 431 850 m³ L'écart entre V'E et VE est de 79 % de VE. Le calcul par comparaison d’inventaires du volume enlevé conduit à une estimation supérieure à celle qu'ont donnée les mesures directes. Si l'on utilisait les relations précédentes pour obtenir une nouvelle estimation de V3, soit V'3, à partir de V2, de P et de VE, on trouverait : V'3 = V2 + P - VE V'3 = 1 482 501 m³ L'écart de cette valeur avec V3 est de 15 %. On retiendra de l’analyse qui précède que, quel que soit le procédé employé, l’estimation du volume récolté et perdu est très difficile et qu’il est souhaitable de disposer de plusieurs sources. *** 144 6. DONNÉES ÉCOLOGIQUES ET FLORISTIQUES 6.1. PRÉSENTATION Depuis le début de ses travaux, l’Inventaire forestier national procède lors des opérations de terrain à des observations sur les conditions écologiques dans lesquelles croissent les peuplements forestiers ou que l’on rencontre dans les landes. Cet aspect du travail d’inventaire a gagné de l’importance au cours des années au point que la loi Souchon N° 851273 du 4 décembre 1985 a étendu "à la connaissance du sol, de la végétation et de tous renseignements d’ordre écologique ou phytosanitaire sur la forêt" les dispositions législatives qui, à l’origine de l’Inventaire, ne concernaient que le recensement du matériel ligneux et l’évaluation de la production (article L. 521-2 du code forestier). Dans le département de l'Aveyron la réalisation des relevés écologiques et floristiques s'est déroulée entre janvier et décembre 1994. 1 707 placettes ont ainsi été inventoriées dont 1 483 dans les formations boisées de production et 218 dans les landes ou friches. Les données recueillies sur chaque placette dans le cadre de cet inventaire écologique et floristique sont conservées dans une base de données. Les observations réalisées sur le terrain sont les suivantes : − − données écologiques : ∗ topographie : altitude en mètres, exposition en grades, pente et hauteur du masque opposé en pour cent, position topographique (10 modalités) ; ∗ roche-sol : roche mère, affleurements rocheux et cailloux en dixièmes, texture (10 modalités), profondeur du sol en décimètres, profondeur d'apparition de la carbonatation, de l'oxydation, d'un pseudogley ou d'un gley en décimètres, type d'humus, type de sol ; ∗ caractéristiques forestières : type local de peuplement, essence prépondérante avec le recouvrement en dixièmes, l'âge , la hauteur dominante et l'accroissement en hauteur correspondant sur 5 ans des sujets les plus hauts pour les peuplements équiennes ; ∗ végétation : recouvrement des ligneux hauts (hauteur supérieure à 2 m), des ligneux bas (hauteur inférieure à 2 m) et des herbacées en dixièmes ; données floristiques : ∗ relevé de toutes les espèces végétales identifiables présentes dans un cercle de rayon de 15 m centré sur la placette dendrométrique et notation de leur abondance (système inspiré de la codification Braun-Blanquet à 6 modalités). 145 La répartition de l'échantillon par région forestière est la suivante : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 Lévézou Aubrac Ségala Grands Causses Avant-Causses du Quercy Camarès Basse-Châtaigneraie auvergnate Monts de Lacaune Bordure Aubrac Haute-Châtaigneraie auvergnate 122 77 256 461 66 180 164 134 112 135 points points points points points points points points points points 6.2. ANALYSE DES DONNÉES RÉCOLTÉES Chaque fois que le nombre de relevés dans une région est suffisant, une analyse synthétique des résultats est réalisée. On trouvera ci-après, à titre d'exemple, celle qui concerne la région Ségala. Ces quelques aperçus illustrent le type de renseignements que l'on peut tirer des données écologiques et floristiques relevées par les équipes de l'IFN. 146 IFN-ÉCOLOGIE Code IFN de la région forestière 123 Nombre de relevés dans la zone étudiée 236 SÉGALA AVEYRON (12) Les données présentées ici concernent exclusivement l'échantillon situé en forêt de production (au sens de l'IFN) A - CONDITIONS ÉCOLOGIQUES GÉNÉRALES Région de plateaux, doucement inclinés vers le sud-ouest, passant de 800 m d'altitude en bordure du Lévézou à 400 m en bordure des Causses du Quercy. Ces plateaux à vocation agricole sont entrecoupés de vallées boisées très encaissées. Sur le plan lithologique, on trouve : des granites, gneiss et migmatites avec quelques zones de molasse oligocène et de calcaires. Le climat est à caractère océanique marqué, à pluviosité assez faible et bien répartie, la température est plutôt douce. B - TOPOGRAPHIE ÉTENDUE DE LA RÉGION FORESTIÈRE PAR DÉPARTEMENT Classe d'altitude Position topographique Bas (7-9) 700 - 900 m Versant (3-6) 500 - 700 m Haut (1-2) 300 - 500 m Surface (ha) Taux de totale Code Terrain plat (0) 100 - 300 m 0 20 40 60 Fréquence relative à la surface boisée (%) 80 0 10 20 30 40 50 Département : boisée Réf. : * boisement (%) 123 Aveyron 1994 209 651 44 586 21,3 813 Tarn 1992 107 797 34 458 32,0 827 Tarn et Garonne 1990 4 507 1 417 31,4 112 304 35 875 31,9 60 Fréquence relative à la surface boisée (%) Ensemble de la région * année d'achèvement des levers au sol du dernier inventaire forestier C - PÉDOLOGIE Texture des sols Type de sol (regroupé) Les roches cristallines et métamorphiques dominent. Seuls font exception les calcaires du petit causse de Rignac. sols hydromorphes argileuse sols fersiallitiques limon/argile sols podzolisés limono-argileuse sols lessivés Le groupe des sols brunifiés est constitué pour les trois-quarts de sols bruns acides et pour un quart de sols bruns. limoneuse sols brunifiés limono-sableuse sols calciques argilo-sableuse sols carbonatés sableuse sols jeunes Les sols sont profonds, caractérisés par des textures à dominante limoneuse et des humus oligotrophes. 0 20 40 60 80 10 20 30 40 50 60 Fréquence relative à la surface boisée (%) Fréquence relative à la surface boisée Profondeur du sol (estimée par sondage à la tarière) et charge en cailloux Type d'humus (regroupé) 90,0 0 100 très caillouteux ( >= 80%) 81,2 80,0 caillouteux (60 - 70 %) 70,0 SINON 60,0 50,0 superficiel ( <= 10 cm) 40,0 peu profond (20 - 40 cm) 30,0 20,0 moyen. profond (50 - 60 cm) 9,2 10,0 7,5 2,1 0,0 0,0 0,0 dysmoder (10-21) moder (2022) dysmull (3031) mull (40-50) carbonaté (*5) Fréquence relative à la surface boisée (%) hydromorphe (*8) profond ( >= 70 cm) 0 5 10 15 20 25 30 35 Fréquence relative à la surface boisée (%) 40 45 50 D - VÉGÉTATION Groupe hydrique Groupe trophique La végétation révèle une dominante des types acidiclines et acidiphiles. neutrocalcicole ( 9-10-11 ) hygrophile (1-2) neutrophile (7-8) hygrocline (3-4) acidicline (5-6) mésophile (5) acidiphile (1-2-3-4) xérophile (6-7) Les types neutrophiles sont moins fréquents, les neutrocalcicoles sont liés aux roches carbonatées (Causse de Rignac). 0 10 20 30 40 50 0 10 Fréquence relative à la surface boisée (%) 20 30 40 50 60 70 80 Fréquence relative à la surface boisée (%) Tableaux de définition des niveaux trophiques et hydriques à partir des groupes d'espèces indicatrices Groupes écologiques Espèces Groupes Acidiphile à mésoacidiphile (1 - 2 - 3 - 4) Acidicline (5 - 6) Neutrophile (7 - 8) Neutrocalcicole à calcicole (9 - 10 - 11) Groupes écologiques Mésoacidophiles Neutrophiles Neutrocalcicoles 1-2-3-4-5-6 7-8 9 - 10 - 11 Espèces Types Xérophile Calluna vulgaris Deschampsia flexuosa Erica cinerea Pteridium aquilinum Sarothamnus scoparius Teucrium scorodonia .............. Lonicera periclymenum Epilobium montanum .............. (6 - 7) ............... Arum maculatum Corylus avellana Crataegus monogyna Fragaria vesca Geranium nodosum Geranium robertianum Melica uniflora Polygonatum multiflorum Polystichum filix-mas Geum urbanum Hedera helix Lamium maculatum Pulmonaria affinis Sambucus nigra Galium aparine Urtica dioica ................. Mésoxérophiles Mésophiles Hygroclines 6-7 5 3-4 Phillyrea latifolia Erica arborea Erica cinerea Quercus lanuginosa .............. Mésophile (5) Hygrocline (3 - 4) ................. Evonymus vulgaris Ligustrum vulgare Tamus communis Viburnum lantana Teucrium chamaedrys Coronilla minima .................... Geum urbanum Moehringia trinerva Lamium maculatum Galium aparine Populus tremula Alnus glutinosa La végétation herbacée est un bon révélateur de la richesse chimique et hydrique des horizons supérieurs du sol. Les niveaux hydriques et trophiques sont définis par la présence, la dominance ou l'absence des groupes écologiques d'espèces végétales. E - STATIONS FORESTIÈRES Tableau de définition et de correspondance des types de stations Numéro au catalogue * Groupes de stations IFN Groupe de stations IFN Texture à dominante sableuse SE1 Eutrophe à mésotrophe Réserve utile faible SE1 Réserve utile moyenne SE2 SE2 SO1 SO2 Oligotrophe Réserve utile faible SO1 121 - 124 LE1 Réserve utile moyenne SO2 123 - 126 LE2 LE3 L01 Texture à dominante limoneuse LO2 Eutrophe à mésotrophe LO3 Réserve utile faible LE1 Réserve utile moyenne LE2 211 - 213 -215 AE2 Réserve utile forte LE3 212 - 214 AO2 Réserve utile faible LO1 221 - 224 - 227 Réserve utile moyenne LO2 222 - 225 - 228 Réserve utile forte LO3 223 - 226 Oligotrophe AO3 C 0 10 Texture à dominante argileuse 20 30 40 50 Fréquence relative au nombre de placettes échantillons IFN (%) Eutrophe à mésotrophe Réserve utile moyenne AE2 311- 313 Réserve utile moyenne AO2 323 - 324 Réserve utile forte AO3 325 - 326 Oligotrophe Roche-mère carbonatée C * Typologie forestière de la bordure ouest du Massif Central (CEMAGREF 1989) Les critères de définition des groupes de stations IFN ont été inspirés de la typologie des stations citée en référence. Il s'agit de critères : − de richesse stationnelle évalués par le type d'humus ; − d'économie de l'eau évalués par la réserve utile théorique calculée. On notera pour cette région la forte représentation des stations sur matériaux à dominance limoneuse, oligotrophes et à réserve utile théorique moyenne à forte. 7. ANNEXES 7.1. DOCUMENTS CONSULTÉS INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Aveyron - Résultats globaux de l’inventaire forestier INVENTAIRE FORESTIER NATIONAL : Département de l'Aveyron - Résultats du deuxième inventaire forestier 1981 INSEE : Évolutions démographiques 1975-1982-1990 - MIDI-PYRÉNÉES INSEE : Tableaux économiques MIDI-PYRÉNÉES 1993 BRGM : Carte géologique de la France au 1/80 000 - Feuilles d'Aurillac, Saint-Flour, Figeac, Mende, Cahors, Rodez, Sévérac, Albi et Saint-Affrique. Monographie agricole du département de l'Aveyron (La documentation française - 1958) 151 7.2. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS (dans l’ordre alphabétique, avec soulignement dans le texte) ACCROISSEMENTS Accroissement courant (formations boisées de production) L'accroissement périodique annuel (accroissement courant) est calculé sur la période de 5 ans précédant l'année civile du sondage. L'accroissement en volume sur écorce des peuplements est la somme de deux composantes : a) l'accroissement des arbres sur pied, compte tenu des arbres qui ne sont devenus recensables qu'au cours de la période de 5 ans définie ci-dessus. b) l'accroissement que les arbres actuellement coupés et les chablis avaient apporté au peuplement pendant la fraction de la même période durant laquelle ils étaient encore sur pied. Accroissement moyen (peupliers cultivés hors forêt) : c'est le quotient du volume par l'âge de plantation. CATÉGORIE DE DIMENSION DES BOIS Les quatre catégories de dimension figurant dans les publications correspondent aux circonférences à 1,30 m suivantes : Non recensables Petit bois Moyen bois Gros bois = = = = moins de 24,5 cm 24,5 à 72,4 cm 72,5 à 120,4 cm 120,5 cm et plus CATÉGORIE D'UTILISATION DES BOIS Les trois catégories d'utilisation des bois mentionnées dans les publications sont les suivantes : Catégorie I : Tranchage, déroulage, ébénisterie, menuiserie fine. Catégorie II : Autres sciages, menuiserie courante, charpenterie, caisserie, coffrage, traverses. Catégorie III : Bois d'industrie et bois de chauffage. Ces catégories d'utilisation s'appliquent au volume de la tige arrêtée à l'une des découpes définies ciaprès. Ce volume total est diminué du rebut éventuel. DÉCOUPES Les données relatives aux volumes et accroissements concernent les volumes sur écorce arrêtés aux différentes découpes suivantes : − découpe bois fort de 7 cm de diamètre (22 de circonférence) pour les tiges de toutes catégories de dimension (voir § catégorie de dimensions des bois), y compris les brins de taillis ; − éventuellement découpe de forme pour la tige. 152 Dans le cas d'arbre fourchu, les deux tiges sont cubées. ESSENCE PRÉPONDÉRANTE C'est l'essence occupant la plus grande partie du couvert libre total du peuplement sur le point d'inventaire (et plus précisément dans un rayon de 25 m autour de ce point). Les volumes et accroissements donnés pour une essence (tableaux 10 et 11) ou un groupe d’essences (tableau 14) concernent tous les arbres de cette essence ou de ce groupe d’essences, qu’ils soient ou non dans un peuplement où l’essence ou le groupe d’essences sont prépondérants. La surface S où une essence A se trouve prépondérante ne contient généralement qu'une partie des arbres de cette essence ; il peut en exister d'autres sur des surfaces où cette essence n'est pas prépondérante mais seulement accessoire ; de façon symétrique, la surface S contient généralement d'autres essences que A. Cette situation ne pourrait souffrir d'exception que dans le cas d'une essence n'existant qu'en peuplement rigoureusement pur. FORMATIONS BOISÉES DE PRODUCTION Formations végétales qui, principalement constituées par des arbres ou arbustes appartenant à des essences forestières, satisfont aux conditions suivantes : − Soit être constituées de tiges recensables (circonférence à 1,30 m égale ou supérieure à 24,5 cm) dont le couvert apparent (projection de leurs couronnes sur le sol) est d'au moins 10 % de la surface du sol, soit présenter une densité à l'hectare d'au moins 500 jeunes tiges non recensables (plants, rejets, semis) vigoureuses, bien conformées et bien réparties ; dans le cas de plantations à grand écartement régulièrement entretenues la densité est ramenée à 300 sujets à l'hectare ; − Avoir une surface d'au moins 5 ares, avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m ; − Ne pas avoir essentiellement une fonction de protection ou d'agrément. N.B. : les vergers autres que les châtaigneraies sont exclus ainsi que les noyeraies et les truffières cultivées ; ils sont versés en usage agricole. Les bouquets d'arbres d'une superficie inférieure à 5 ares sont considérés comme des arbres épars. On distingue dans les formations boisées de production : − les forêts : celles qui appartiennent à un massif boisé d'au moins 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ; − les boqueteaux : petits massifs boisés de superficie comprise entre 50 ares et 4 ha avec une largeur moyenne en cime d'au moins 25 m ; − les bosquets : petits massifs boisés compris entre 5 ares et 50 ares avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m, et tous les massifs d'une largeur moyenne en cime comprise entre 15 m et 25 m sans condition de surface maximale. FORMATIONS BOISÉES DE PROTECTION Même définition que les formations boisées de production sauf que leur fonction de production est nulle ou très accessoire. Elles comprennent essentiellement les forêts inexploitables car inaccessibles ou situées sur de trop fortes pentes, et celles dont le rôle de protection interdit que des coupes y soient faites. Cette catégorie inclut également les espaces verts boisés à but esthétique, récréatif et culturel. 153 IMPRODUCTIFS Cet usage groupe les surfaces improductives du point de vue agricole et forestier. Il s'agit, soit d'improductifs par destination (routes, chemins, voies ferrées, surfaces bâties et dépendances, etc. ...), soit d'improductifs naturels (plages, dunes, rochers, marais, etc. ...). LANDES Cette catégorie groupe les landes, friches et terrains vacants non cultivés et non entretenus régulièrement pour le pâturage. La lande peut contenir des arbres forestiers épars (ou en bouquets de surface inférieure à 5 ares) à condition, si ces arbres sont recensables, que le couvert boisé local reste inférieur à 10 % ou, s'ils ne sont pas recensables, que leur densité à l'hectare reste inférieure à 500 tiges. PEUPLERAIES Peuplements artificiels composés de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers, où ces peupliers se trouvent à l'état pur ou nettement prépondérant, avec une densité de plantation supérieure à 100 à l'hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par hectare). En outre, les peupleraies doivent avoir une surface d'au moins 5 ares avec une largeur moyenne en cime d'au moins 15 m. RECRUTEMENT ANNUEL (ou passage à la futaie) C'est la moyenne annuelle du volume des arbres devenant recensables au cours de la période de 5 ans définie plus haut. STRUCTURE FORESTIÈRE ÉLÉMENTAIRE C'est la constatation objective des effets du traitement - ou de l'absence de traitement - appliqué aux peuplements tels qu'ils se traduisent aux environs immédiats (sur une surface de l'ordre de 20 ares) du point d'inventaire à la date du sondage. On distingue les structures forestières élémentaires suivantes : − − − − futaie régulière ; futaie irrégulière ; mélange de futaie et de taillis (y compris les taillis sous futaie) ; taillis simple. Parmi les types de peuplement retenus dans le département - ils sont appréciés sur des surfaces beaucoup plus importantes que celle indiquée ci-dessus - certains comportent dans leur définition une notion de régime, ou de structure forestière d'ensemble désignée selon la même terminologie que la structure forestière élémentaire. En raison de la différence d'appréciation de ces deux caractéristiques, il n'y a pas, sauf exception, égalité des surfaces relevant d'une structure élémentaire et d'une structure d'ensemble de même dénomination. C'est pourquoi, par exemple, un type "futaie" peut ne présenter que 75 % de sa surface sous la structure élémentaire futaie, les 25 % restants se partageant entre d'autres structures élémentaires traduisant des disparités locales du type ; ceci explique aussi, à l'inverse, que la surface totale de la structure élémentaire futaie ne soit pas égale à celle des types "futaie". 154 Ont la même origine les éventuelles discordances observées entre la surface d'une essence ou d'un groupe d'essences prépondérant et la surface d'un type défini par rapport à cette essence ou à ce groupe d'essences. Par exemple, dans un type "futaie de pins", les pins peuvent n'être prépondérants que sur 80 % de la surface, d'autres essences, y compris des feuillus, formant les 20 % restants ; à l'inverse, on peut trouver des pins prépondérants dans des types autres que le type "futaie de pins", y compris dans des types principalement ou purement feuillus. VOLUMES Il s'agit de volumes sur écorce. La dimension de recensabilité a été fixée à une circonférence de 24,5 cm à 1,30 m du sol. Le volume pris en compte est le volume de la tige (voir §§ découpes et catégorie d'utilisation des bois). *** 155 7.3. PRÉCAUTIONS À OBSERVER DANS L'UTILISATION DES RÉSULTATS Les précautions suggérées ici pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national s'adressent essentiellement aux lecteurs non statisticiens qui envisagent d'explorer à fond, et pour une première fois, toutes les possibilités offertes. a/ Précautions d'ordre général Le lecteur est invité à prendre certaines précautions pour l'utilisation des résultats de l'Inventaire forestier national publiés dans le présent document. Ces résultats correspondent aux définitions objectives rappelées à l'annexe 2 et non aux dénominations courantes et plus ou moins vagues que l'on donne à la forêt, aux éléments linéaires et aux autres objets mesurés et décrits par l'établissement public "Inventaire forestier national". Les résultats sont précis, et même très précis, lorsqu'ils concernent de grandes masses de données, par exemple au niveau départemental (surface boisée totale, volume total), ou pour une région forestière relativement boisée, ou pour un type de peuplement assez étendu dans le département. La précision des résultats diminue d'autant plus que l'on entre dans le détail, et, pour des surfaces de l'ordre de quelques centaines d'hectares ou des volumes sur pied de quelques dizaines de milliers de mètres cubes, la précision peut être très faible (sans que ces résultats soient erronés), comme le montrent certains des tableaux publiés avec la description des types de peuplements forestiers. Le lecteur qui désire utiliser les résultats très détaillés se doit d'en contrôler la cohérence pour, si nécessaire, utiliser des techniques de lissage des données en fonction du but poursuivi. Il faut cependant bien voir que l'Inventaire forestier national décrit toujours une réalité qui, pour des résultats très partiels, peut être plus ou moins éloignée de la valeur réelle moyenne, alors que les techniques de lissage des données conduisent le plus souvent à définir un état "théorique" moyen. Si, par exemple, l'utilisateur obtient, par interrogation de la base de données, les hauteurs totales moyennes des arbres par catégorie de diamètres, il notera qu'elles prennent des valeurs erratiques pour certaines catégories de diamètres successives, et là l'utilisation de techniques de lissage est légitime ; au contraire, pour les catégories de diamètres les plus grands, ces hauteurs ont tendance à diminuer systématiquement, au moins dans certains départements et pour certaines essences, ce qui traduit une réalité de terrain incontestable, et il serait ici inopportun d'utiliser des techniques de lissage qui ne tiendraient pas compte de ce phénomène. D'ailleurs il ne traduit pas un rapetissement d'arbres qui auraient été antérieurement plus grands sauf cas de bris de cimes ; il traduit plutôt un écrêtement d'une population où les plus grands arbres ont été exploités avant d'atteindre de très gros diamètres, les très gros arbres se trouvant dans des sites particuliers ou dans des peuplements non soumis à des coupes précoces, notamment en montagne. La précision d'un résultat partiel peut être calculée de façon approchée de la manière suivante en supposant que les effectifs des échantillons concernés sont proportionnels aux surfaces (ce qui est exact à l'intérieur d'un type de peuplement dans une région forestière) ou aux volumes (ce qui est une simple approximation) : si l'erreur relative publiée est égale à ER pour une surface totale S ou un volume total V, alors l'erreur relative er % pour une surface partielle s ou un volume partiel v est donnée approximativement par er% = ER% × S / s ou er% = ER% × V / v 156 Cette erreur relative exprime en quelque sorte le risque encouru lorsqu'on considère la valeur publiée comme exacte et la garantie est moindre si l'erreur relative est grande. b/ Utilisation d'accroissements en volume Il y a lieu de rester prudent dans l'utilisation des résultats concernant les accroissements en volume. Tous les résultats d'accroissement en volume sont calculés à partir de mesures de l'accroissement radial et de l'accroissement en hauteur des 5 dernières années. Ces accroissements sur 5 ans sont mesurés aussi exactement que possible pour chacun des arbres des placettes d'inventaire et globalement ils sont corrects. Cependant, les accroissements en volume qui en découlent représentent une moyenne annuelle sur 5 ans et rien de plus. Une période de seulement 5 années est sensible aux aléas climatiques extrêmes, et autres influences, et la valeur obtenue peut éventuellement s'écarter de la valeur qui aurait été calculée sur 10 ou 20 ans. Le lecteur qui envisagerait d'utiliser les résultats d'accroissement en volume (par exemple pour en déduire une estimation de la ressource) doit tenir compte de cette variabilité et il peut en réduire les effets comme suit : − Utiliser les valeurs non publiées de l'accroissement radial mesuré sur une période de 10 ans. Ces valeurs peuvent manquer pour certains arbres et il n'existe pas de mesure correspondante pour l'accroissement en hauteur sur 10 ans. On peut cependant en déduire un coefficient correctif convenable du moins pour certaines utilisations ; − Construire une moyenne convenablement pondérée (en tenant compte des structures des peuplements pour les deux inventaires) entre les résultats publiés de deux inventaires successifs. Les valeurs des accroissements en volume publiées par l'Inventaire doivent être considérées comme globalement exactes pour la période de 5 ans concernée. c/ Comparaison d'inventaires La comparaison de deux inventaires successifs d'un même département doit se faire en tenant compte des incertitudes liées à la méthode d’échantillonnage. Si, par exemple, à tel type de peuplement ont été affectées des surfaces estimées égales à S1 au premier inventaire et S2 au second, avec des erreurs relatives égales à ER1 et ER2 respectivement, alors l'erreur relative sur la différence S2 - S1 ou S1 - S2 est égale à : ( ) ER S1 − S 2 = 2 2 2 2 S1 ER1 + S 2ER 2 S1 − S 2 formule valide lorsque les deux inventaires sont indépendants comme c'est le cas ici. La même formule sera utilisée pour les volumes en remplaçant S par V. Noter que si S1 et S2 sont du même ordre de grandeur ainsi que ER1 et ER2, alors l'erreur relative peut être très grande car au numérateur il vient approximativement S ER 2 , et au dénominateur un terme très petit et dans un tel cas, l'écart entre S1 et S2 n'est pas significatif (au sens statistique). Il faut tenir compte en outre, spécialement pour les départements où le premier inventaire date des anées soixante, des modifications intervenues, grâce à l'intervention des usagers, l'expérience acquise, et l'amélioration des méthodes, dans les définitions des types de peuplement forestier. Dorénavant, tous les peuplements sont cartographiés et le lecteur peut aussi consulter les photographies aériennes renseignées pour les localiser. La mise à jour de cette carte permettra de déterminer et de situer les variations réelles des surfaces des types de formations boisées, même si le souci d'utiliser au mieux les moyens 157 du service conduit à ne pas rechercher d'estimations, qui ne sauraient être qu'approximatives, de volumes dans les formations marginales. *** 158 7.4. LISTE DES ESSENCES FORESTIÈRES 1 - Feuillus Nom français Nom latin Chêne pédonculé Chêne rouvre Chêne rouge d'Amérique Chêne pubescent Chêne yeuse (ou vert) Chêne tauzin Chêne-liège Hêtre Châtaignier Charme Bouleau pubescent Bouleau verruqueux Aune glutineux (verne) Aune blanc Aune cordiforme Robinier faux-acacia Grands érables Érable sycomore Érable plane Micocoulier Frênes Frêne commun Frêne oxyphylle Frêne à fleurs Orme champêtre Orme de montagne Orme diffus (orme blanc) Peupliers cultivés (et hybrides) Tilleul à petites feuilles Tilleul à grandes feuilles Érable champêtre Érable à feuille d'obier Érable de Montpellier Merisier Quercus pedunculata Quercus sessiliflora Quercus rubra Quercus lanuginosa Quercus ilex Quercus toza Quercus suber Fagus silvatica Castanea sativa Carpinus betulus Betula pubescens Betula verrucosa Alnus glutinosa Alnus incana Alnus cordata Robinia pseudoacacia Cerisier à grappes Fruitiers Pommier Poirier Amandier Alisier blanc Sorbier des oiseleurs Cormier Tremble Saules (toutes espèces sauf rampantes ou buissonnantes) Platane 159 Acer pseudoplatanus Acer platanoides Celtis australis Fraxinus excelsior Fraxinus oxyphylla Fraxinus ornus Ulmus campestris Ulmus scabra Ulmus laevis Populus nigra, deltoides, trichocarpa Tilia cordata Tilia platyphyllos Acer campestre Acer opalus Acer monspessulanum Prunus avium Prunus cerasus Prunus padus Pirus malus Pirus communis Pirus amygdalus Sorbus aria Sorbus aucuparia Sorbus domestica Populus tremula Salix sp. Platanus occidentalis Platanus orientalis Platanus acerifolia Nom français Nom latin Noyer commun Noyer noir Olivier Feuillus exotiques, autres que ceux désignés par un code particulier (ex. marronnier, mimosa) Mûrier Noisetier Charme-houblon Peupliers d'Italie et divers non cultivés (ex. Peuplier blanc) Chêne chevelu Tamaris Eucalyptus Aune vert Grand cytise (Aubour) Juglans regia Juglans nigra Olea europaea Cornouiller mâle Arbousier Alisier torminal 2 - Conifères Pin maritime Pin sylvestre Pin Laricio de Corse Pin Laricio de Salzmann Pin noir d'Autriche Pin pignon Pin Weymouth Pin d'Alep Pin à crochets Pin cembro Pin mugho Sapin pectiné Épicéa commun Mélèze d'Europe Sapin de Douglas Cèdre de l'Atlas Cyprès toujours vert If Conifères exotiques d'un genre ou d'une espèce autre que ceux désignés par un code particulier Genévrier thurifère Sapin de Nordmann Sapin de Vancouver Épicéa de Sitka Mélèze du Japon *** 160 Morus alba, nigra Coryllus avellana Ostrya carpinifolia Populus sp. Quercus cerris Tamarix gallica Eucalyptus sp. Alnus viridis Laburnum anagyroides Laburnum alpinum Cornus mas Arbutus unedo Sorbus torminalis Pinus pinaster Pinus sylvestris Pinus nigra ssp. laricio Pinus nigra ssp. clusiana Pinus nigra ssp. nigricans Pinus pinea Pinus strobus Pinus halepensis Pinus brutia Pinus eldarica Pinus uncinata Pinus cembra Pinus mughus Abies alba Picea abies Larix decidua Pseudotsuga menziesii Cedrus atlantica Cupressus sempervirens Taxus baccata Juniperus thurifera Abies nordmanniana Abies grandis Picea sitchensis Larix leptolepis 7.5. EXEMPLES D'UTILISATION DE RÉSULTATS DE L'INVENTAIRE 7.5.1. Courbes hauteur-âge Parmi les mesures relevées sur le terrain figurent, notamment pour les peuplements équiennes et purs : − − − les mesures de hauteur d'arbres qui permettent de calculer la hauteur dominante, égale à la moyenne des hauteurs des 100 plus gros arbres à l'hectare ; l'âge des arbres correspondants ; l'accroissement moyen en hauteur au cours des cinq dernières années de ces mêmes arbres, d'après la longueur des cinq derniers verticilles. À partir de ces données, il est possible, pour les essences dont l'effectif de l'échantillon est assez grand, sur tout ou partie du département, d'établir des courbes donnant la hauteur en fonction de l'âge. Les courbes présentées ci-après ont la particularité de résulter de calculs prenant en compte non seulement les hauteurs et les âges correspondants, mais aussi les accroissements en hauteur. Cette méthode vise à supprimer l'inconvénient de celles qui sont basées sur les seuls âges et hauteurs, dans les cas où les peuplements âgés les plus productifs sont peu représentés car exploités à des âges inférieurs à l'âge où le sont les peuplements les moins productifs ; il semble en effet que seuls soient maintenus sur pied à un âge avancé les peuplements dont la croissance est la plus lente. La méthode, prenant en compte l'accroissement mesuré sur les verticilles, semble en outre atténuer les effets des erreurs de mesure des âges. Les courbes figurées sur les pages suivantes ont été obtenues par ordinateur, au moyen d'un logiciel mis au point par l'Antenne de recherches de l'IFN. Elles répondent au modèle indiqué dans la légende du graphe. Celles dont le tracé est fourni correspondent, pour un âge de référence, à des hauteurs en progression arithmétique. Dans le département de l'Aveyron, les effectifs d'échantillons permettent d'établir trois familles de courbes : 161 - graphe 1 - pin sylvestre pour l'ensemble du département - graphe 2 - épicéa commun pour l'ensemble du département. 162 - graphe 3 - douglas pour l'ensemble du département. 7.5.2. Tarifs de cubage Les volumes des arbres recensables trouvés sur les placettes de terrain lors du troisième inventaire forestier du département de l'Aveyron présentant les caractéristiques suivantes : − − chêne rouvre, chêne pédonculé, chêne pubescent, châtaignier, hêtre, frêne, pin sylvestre, pin noir d'Autriche, sapin pectiné, épicéa, quel qu'en soit la circonférence ; douglas de circonférence inférieure à 72,5 cm ; ont été calculés au moyen de tarifs de cubage eux-mêmes établis à partir des mesures complètes de tiges réalisées lors du deuxième inventaire. Le volume de tous les autres arbres a été calculé à partir de mesures de hauteurs et de circonférences ou de diamètres à différents niveaux. La formule générale des tarifs est la suivante : V = A + B x D1,3 1,8 x Ht 1,2 dans laquelle les symboles ont la signification suivante : V A B D1,3 Ht : volume en mètres cubes : coefficient propre au tarif : " " " " : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres : hauteur totale en mètres. 167 tarifs ont été construits. Chacun d'eux possède un domaine de validité défini par : 163 − − − − − une essence ; une ou plusieurs catégories de propriété, en ne distinguant que privé et soumis au régime forestier ; éventuellement le type de l'arbre si c'est un feuillu, arbre de taillis ou arbre de futaie ; un ou plusieurs types de peuplement forestier ; une ou plusieurs régions forestières. Les domaines de validité de tous ces tarifs ne sont pas disjoints et, pour un arbre donné dont on connaît l'essence, le type, la catégorie de propriété, le type de peuplement et la région forestière, on utilise le tarif dont le domaine de validité est le plus réduit contenant l'arbre en question. Il existe par exemple : − − − − un tarif pour les tiges de chêne pédonculé valable quelle que soit la région, la catégorie de propriété, le type de peuplement et l'origine (rejet, plant ou semis) ; un tarif pour les brins de taillis de chêne pédonculé valable quelle que soit la région, la catégorie de propriété et le type de peuplement ; un tarif pour les brins de taillis de chêne pédonculé en propriété privée valable dans la région du Lévézou quel que soit le type de peuplement ; un tarif pour les brins de taillis de châtaignier valable dans la région du Ségala, dans les propriétés privées et dans le type de peuplement "châtaigneraie à fruits". La publication des coefficients A et B et des domaines de validité des différents tarifs n'est pas faite ici, mais ces données peuvent être fournies sur demande. Indépendamment de ceux qui sont ainsi présentés, des tarifs peuvent être construits sur commande pour un domaine défini par l'utilisateur. Les devis de ce type de prestation sont à demander à la Cellule d'évaluation de la ressource de l'Inventaire forestier national (Cf. § 4.1). 7.5.3. Épaisseur d’écorce L’épaisseur d'écorce a été mesurée sur tous les arbres mentionnés au paragraphe précédent comme n'ayant pas été cubés au moyen de tarifs. Ces mesures et celles réalisées lors du deuxième inventaire du département permettent de construire des tarifs dont la formule générale est la suivante : e=AxD+B dans laquelle les symboles ont la signification suivante : e A D B : épaisseur d'écorce en mètres : coefficient propre au tarif : diamètre de la tige à 1,30 m du sol en mètres : coefficient propre au tarif. On peut obtenir auprès de la Cellule d'évaluation de la ressource le devis d'établissement d'un tarif pour un domaine donné. 7.5.4. Disponibilités forestières brutes Sont données dans le présent paragraphe des exemples de résultats d'estimation de disponibilités forestières brutes, c'est à dire des volumes de bois susceptibles d'être récoltés par application d'un certain type de sylviculture, dans certains peuplements du département de l'Aveyron. 164 La méthode a été proposée par l'Antenne de recherche de l'IFN. Cette méthode est résumée ci-après. On définit dans le département des ensembles homogènes de placettes (appelés domaines d’étude) susceptibles d'être chacun soumis à un type de sylviculture assurant la régénération des peuplements. On doit traiter séparément les placettes où la structure du peuplement est la futaie régulière, celles où la structure du peuplement est le taillis et celle où la structure du peuplement est la futaie irrégulière. La méthode n'est pas adaptée aux placettes où la structure est le mélange de taillis et de futaie car il n'est pas possible de considérer séparément les arbres de futaie et les brins de taillis, ce qui n'a pas de sens du point de vue sylvicole. Elles ne sont pas prises en compte. Chaque domaine d’étude est divisé en deux parties E et R. E est constitué par les peuplements (c'est à dire l'ensemble des arbres) des placettes où la structure locale est le taillis ou la futaie régulière, ou par certains arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière, qui sont soumis à des coupes d'éclaircie au taux t, c'est à dire des coupes qui enlèvent annuellement un volume CE = t.AE, où AE est l'accroissement périodique moyen annuel du volume de E, tel qu'il est estimé par l'IFN. R est constitué par les peuplements (c'est à dire l'ensemble des arbres) des placettes où la structure locale est le taillis ou la futaie régulière, ou par certains arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière, qui sont soumis à des coupes de régénération qui enlèvent annuellement un volume CR. L'accroissement périodique moyen annuel du volume dans le domaine d'étude est A tel qu'il est estimé par l'IFN. La division des domaines d'étude en deux parties E et R est faite sur la base d'un diamètre limite, diamètre quadratique moyen pour ce qui concerne les placettes où la structure locale est le taillis ou la futaie régulière, diamètre des arbres pour les placettes où la structure locale est la futaie irrégulière. Il ne s'agit pas obligatoirement d'un diamètre d'exploitabilité. On fait également une hypothèse sur la durée minimale de régénération du groupe concerné. Les volumes des coupes sont ventilés dans E et R au prorata des volumes sur pied des essences et des catégories de diamètre, ce qui permet d'obtenir la répartition du volume coupé par essence, par catégorie de diamètre, par catégorie de produits (bois d'œuvre, bois d'industrie), etc... La définition du domaine d'étude, comme un ensemble homogène de placettes, est basée sur les critères IFN, à savoir : − − − − − la catégorie de propriété, la région forestière, la structure forestière locale, l'essence prépondérante, l'exploitabilité. On trouvera ci-après plusieurs exemples d'application de la méthode faits à partir des résultats du troisième inventaire du département de l'Aveyron. Les diamètres limites sont définis suivant l'essence prépondérante (la structure de la placette est toujours régulière) : − − − − − chêne rouvre ou pédonculé chêne pubescent hêtre autres feuillus conifères 50 cm 40 cm 40 cm 35 cm 40 cm 165 La ventilation des volumes coupés se fait suivant les groupes d'essences suivants : − − − − − − − − − chêne rouvre et pédonculé hêtre châtaignier autres feuillus pin sylvestre sapin pectiné épicéa commun douglas autres conifères. Les hypothèses faites concernant le taux des coupes d'éclaircie, l'importance des coupes de régénération (par l'intermédiaire du taux de prélèvement total défini comme fraction de l'accroissement des arbres vifs) et la durée minimale de régénération sont indiquées dans chaque tableau. D'autres résultats, qui peuvent être basés sur d'autres partitions et d'autres hypothèses, peuvent être demandés à l'IFN (Cellule d’Évaluation de la ressource, Cf. § 4.1) et livrés dans un délai de quelques semaines, pour tout département inventorié. On fait apparaître dans la présentation des résultats le volume total sur pied et l'accroissement. Les résultats sont en outre ventilés en quatre catégories de diamètre de 15 cm de large (PB, BM, GB et TGB), regroupant chacune trois classes de 5 cm ou plus : PB les classes 10, 15 et 20 ; BM les classes 25, 30 et 35 ; GB les classes 40, 45 et 50 ; TGB les classes 55 et suivantes. Chaque classe est désignée ici par sa valeur centrale en centimètres. Les volumes sont eux-même répartis entre bois d'œuvre (BO) et bois d'industrie (BI). Les estimations ne sont pas arrondies et toutes les valeurs sont données, même si elles sont faibles. 166 ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES Caractéristiques du domaine d'étude Structure Essence(s) prépondérante(s) Exploitabilité Catégorie de propriété Régions forestières Surface (ha) Volume total (m³) Production totale (m³/an) Nombre de placettes : : : : : : : : : futaie régulière chênes rouvre et pédonculé facile privé toutes 18 048 3 074 600 97 468 102 Hypothèses de gestion Diamètre limite (cm) Taux de prélèvement en éclaircie (%) Taux de prélèvement global (%) Durée minimale de régénération (an) : : : : 50 30 70 10 : : : : : 39 482 28 845 10 637 40 10 Disponibilités forestières Disponibilités totales estimées (m³) dont en coupes d'éclaircie (m³) dont en coupes rases (m³) Taux de prélèvement global effectif (%) Durée estimée de régénération (an) ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) COUPE RASE (m³/an) BI BO BI BO ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ PB MB GB TGB 600 413 1 137 431 531 084 225 424 25 468 32 005 11 667 3 800 44 5 199 2 804 759 5 777 5 782 2 138 933 0 0 881 1 282 0 525 1 391 4 134 TOTAL 2 494 352 72 940 8 806 14 630 2 163 6 050 39 471 42 632 50 493 0 1 881 1 418 1 270 0 0 158 337 0 382 234 151 0 0 0 0 0 0 230 0 0 132 596 4 569 495 767 0 230 42 571 28 454 22 239 38 120 2 170 574 258 500 0 76 31 134 412 187 116 118 0 0 235 0 0 137 511 1 284 131 384 3 502 241 833 235 1 932 ESSENCE : HÊTRE PB MB GB TGB TOTAL ESSENCE : CHÂTAIGNIER PB MB GB TGB TOTAL 167 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : AUTRES FEUILLUS PB MB GB TGB 107 336 62 216 32 798 10 208 5 412 2 788 1 557 432 0 213 140 68 1 038 388 176 29 0 0 0 0 21 0 0 0 TOTAL 212 558 10 189 421 1 631 0 21 ESSENCE : PIN SYLVESTRE PB MB GB TGB 646 43 508 47 507 0 53 1 457 1 184 0 0 220 316 0 6 201 144 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 91 661 2 694 536 351 0 0 PB MB GB TGB 139 0 0 0 18 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 139 18 0 1 0 0 PB MB GB TGB 1 164 0 0 0 119 0 0 0 0 0 0 0 11 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 1 164 119 0 11 0 0 ESSENCE : SAPIN ESSENCE : DOUGLAS ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES PB MB GB TGB 423 0 10 266 0 25 0 344 0 0 0 35 0 4 0 64 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 10 689 369 35 68 0 0 168 ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES Caractéristiques du domaine d'étude Structure Essence(s) prépondérante(s) Exploitabilité Catégorie de propriété Régions forestières Surface (ha) Volume total (m³) Production totale (m³/an) Nombre de placettes : : : : : : : : : futaie régulière chênes rouvre et pédonculé moyenne privé toutes 10 991 1 804 273 50 917 56 Hypothèses de gestion Diamètre limite (cm) Taux de prélèvement en éclaircie (%) Taux de prélèvement global (%) Durée minimale de régénération (an) : : : : 50 25 50 10 Disponibilités forestières Disponibilités totales estimées (m³) dont en coupes d'éclaircie (m³) dont en coupes rases (m³) Taux de prélèvement global effectif (%) Durée estimée de régénération (an) : 25 457 : 12 284 : 13 173 : 49 : 10 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) COUPE RASE (m³/an) BI BO BI BO ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ PB MB GB TGB TOTAL 317 891 569 583 374 155 188 492 11 511 15 398 6 857 2 475 27 2 128 1 301 432 2 310 2 060 1 205 505 0 0 1 529 1 614 0 0 1 748 4 380 1 450 121 36 241 3 888 6 080 3 143 6 128 32 326 62 971 29 026 15 832 1 597 1 659 1 181 279 0 216 88 71 237 196 125 9 0 536 0 327 0 134 0 140 140 155 4 716 375 567 863 274 50 250 21 370 9 836 28 252 2 370 773 92 0 0 55 24 0 369 101 48 28 0 0 0 0 0 0 0 2 404 109 708 3 235 79 546 0 2 404 ESSENCE : HÊTRE PB MB GB TGB TOTAL ESSENCE : CHÂTAIGNIER PB MB GB TGB TOTAL 169 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : AUTRES FEUILLUS PB MB GB TGB 48 120 38 491 13 022 0 2 667 1 681 405 0 0 167 21 0 345 114 55 0 0 0 0 0 105 0 251 0 TOTAL 99 633 4 753 188 514 0 356 ESSENCE : PIN SYLVESTRE PB MB GB TGB 0 1 251 0 0 0 27 0 0 0 0 0 0 0 9 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 1 251 27 0 9 0 0 ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES PB MB GB TGB 3 382 0 0 0 471 0 0 0 0 0 0 0 24 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 3 382 471 0 24 0 0 170 ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES Caractéristiques du domaine d'étude Structure Essence(s) prépondérante(s) Exploitabilité Catégorie de propriété Régions forestières Surface (ha) Volume total (m³) Production totale (m³/an) Nombre de placettes : : : : : : : : : futaie régulière chênes rouvre et pédonculé difficile privé toutes 10 360 1 788 573 44 975 59 Hypothèses de gestion Diamètre limite (cm) Taux de prélèvement en éclaircie (%) Taux de prélèvement global (%) Durée minimale de régénération (an) : : : : 50 20 30 10 Disponibilités forestières Disponibilités totales estimées (m³) dont en coupes d'éclaircie (m³) dont en coupes rases (m³) Taux de prélèvement global effectif (%) Durée estimée de régénération (an) : 13 492 : 8 412 : 5 080 : 29 : 53 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) COUPE RASE (m³/an) BI BO BI BO ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ PB MB GB TGB TOTAL 329 946 557 321 400 463 113 728 10 193 13 283 6 509 1 884 0 1 299 1 046 155 1 740 1 606 629 144 0 69 1 489 969 0 103 679 515 1 401 458 31 869 2 500 4 119 2 527 1 297 35 148 50 190 38 714 34 746 1 545 1 976 1 256 517 0 153 134 0 180 111 50 0 0 0 49 522 25 0 49 387 158 798 5 294 287 341 571 461 34 177 1 011 0 180 0 0 35 964 26 036 10 102 896 448 19 62 49 0 127 87 53 0 0 0 0 0 0 106 279 2 374 111 447 0 0 ESSENCE : HÊTRE PB MB GB TGB TOTAL ESSENCE : CHÂTAIGNIER PB MB GB TGB TOTAL 171 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : AUTRES FEUILLUS PB MB GB TGB TOTAL 42 927 38 786 23 997 0 2 196 1 272 530 0 0 74 51 0 226 124 35 0 0 0 174 0 0 26 19 0 105 710 3 998 125 385 174 45 ESSENCE : PIN SYLVESTRE PB MB GB TGB 0 12 807 3 177 0 0 228 41 0 0 48 13 0 0 19 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 15 984 269 61 22 0 0 ESSENCE : DOUGLAS PB MB GB TGB 324 0 0 0 48 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 324 48 0 1 0 0 172 ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES Caractéristiques du domaine d'étude Structure Essence(s) prépondérante(s) Exploitabilité Catégories de propriété Régions forestières Surface (ha) Volume total (m³) Production totale (m³/an) Nombre de placettes : : : : : : : : : futaie régulière douglas facile toutes toutes 6 810 996 996 101 519 61 Hypothèses de gestion Diamètre limite (cm) Taux de prélèvement en éclaircie (%) Taux de prélèvement global (%) Durée minimale de régénération (an) : : : : 40 45 sans objet 10 Disponibilités forestières Disponibilités totales estimées (m³) dont en coupes d'éclaircie (m³) dont en coupes rases (m³) Taux de prélèvement global effectif (%) Durée estimée de régénération (an) : 45 683 : 45 683 : 0 : 44 : sans objet ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ PB MB GB TGB 12 168 15 328 0 0 868 709 0 0 0 264 0 0 557 437 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 27 496 1 577 264 994 0 0 1 152 9 824 781 0 85 473 29 0 0 114 28 0 52 335 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 757 587 142 394 0 0 ESSENCE : HÊTRE PB MB GB TGB TOTAL ESSENCE : CHÂTAIGNIER PB MB GB TGB 13 275 3 918 1 657 0 1 142 226 98 0 0 41 30 0 608 138 45 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 18 850 1 466 71 791 0 0 173 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : AUTRES FEUILLUS PB MB GB TGB 11 358 1 074 0 0 972 29 0 0 0 0 0 0 519 49 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 12 432 1 001 0 568 0 0 ESSENCE : PIN SYLVESTRE PB MB GB TGB 78 0 0 0 15 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 78 15 0 3 0 0 PB MB GB TGB 823 23 552 0 0 125 2 288 0 0 0 853 0 0 37 225 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 24 375 2 413 853 262 0 0 PB MB GB TGB 929 0 0 0 109 0 0 0 0 0 0 0 42 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 929 109 0 42 0 0 PB MB GB TGB 422 320 430 372 33 808 10 329 45 417 39 748 2 525 473 204 12 746 1 121 425 19 146 6 973 427 47 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 896 829 88 163 14 496 26 593 0 0 ESSENCE : SAPIN ESSENCE : ÉPICÉA ESSENCE : DOUGLAS ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES PB MB GB TGB 2 942 1 280 0 0 299 55 0 0 0 32 0 0 134 25 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 4 222 354 32 159 0 0 174 ESTIMATION DES DISPONIBILITÉS FORESTIÈRES BRUTES Caractéristiques du domaine d'étude Structure Essence(s) prépondérante(s) Exploitabilité Catégories de propriété Régions forestières Surface (ha) Volume total (m³) Production totale (m³/an) Nombre de placettes : : : : : : : : : futaie régulière pin sylvestre facile toutes toutes 11 967 752 385 37 055 80 Hypothèses de gestion Diamètre limite (cm) Taux de prélèvement en éclaircie (%) Taux de prélèvement global (%) Durée minimale de régénération (an) : : : : 40 35 60 10 Disponibilités forestières Disponibilités totales estimées (m³) dont en coupes d'éclaircie (m³) dont en coupes rases (m³) Taux de prélèvement global effectif (%) Durée estimée de régénération (an) : 13 705 : 12 899 : 806 : 36 : 10 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : CHÊNES ROUVRE ET PÉDONCULÉ PB MB GB TGB 12 275 476 3 675 0 654 27 139 0 0 0 48 0 212 8 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 16 426 820 48 235 0 0 PB MB GB TGB 661 17 194 1 880 0 56 648 95 0 0 99 11 0 11 197 20 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 19 735 799 110 228 0 0 ESSENCE : HÊTRE ESSENCE : CHÂTAIGNIER PB MB GB TGB 0 6 363 2 840 0 0 245 102 0 0 0 19 0 0 110 29 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 9 203 347 19 139 0 0 175 ÉCLAIRCIES (m³/an) CAT. Volume (m³) Accrois. (m³/an) BI BO COUPE RASE (m³/an) BI BO ESSENCE : AUTRES FEUILLUS PB MB GB TGB 26 730 32 131 516 0 1 344 1 314 13 0 0 71 0 0 461 483 8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 59 377 2 671 71 952 0 0 ESSENCE : PIN SYLVESTRE PB MB GB TGB 277 886 300 423 56 872 0 17 447 10 573 1 508 0 0 2 420 581 0 4 809 2 779 280 0 0 0 587 0 0 0 218 0 TOTAL 635 181 29 528 3 001 7 868 587 218 PB MB GB TGB 3 133 0 0 0 462 0 0 0 0 0 0 54 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 3 133 462 0 54 0 0 PB MB GB TGB 0 0 842 0 0 0 72 0 0 0 13 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 842 72 13 1 0 0 ESSENCE : ÉPICÉA ESSENCE : DOUGLAS ESSENCE : AUTRES CONIFÈRES PB MB GB TGB 3 032 5 064 389 0 278 164 13 0 0 66 5 0 51 21 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 TOTAL 8 485 455 71 73 0 0 176