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Spécial immobilier
Pays de Caux
Un arrière-pays
à explorer
De nombreux Parisiens choisissent ici leur maison de vacances
es stations balnéaires de la Côte d’Albâtre
n’ont pas été épargnées par le coup de
froid qui a soufflé il y a près d’un an sur
le prix de la pierre. Les grandes et les petites
communes du littoral ont affiché des baisses
comprises entre 5 et 10%. Dans la campagne,
à l’intérieur des terres, la correction a été plus
sévère. Toutefois, depuis quelques mois, les
prix semblent s’être stabilisés. Station balnéaire réputée, Dieppe a toujours la cote, entre
1 500 euros/m2 dans de l’ancien avec travaux
et 3 500 euros/m2, toujours dans l’ancien, sur
L
XII ● LE NOUVEL OBSERVATEUR
Yann Tierny / Francedias.com
Alors que les villes de la côte restent prisées, les acheteurs
moins fortunés trouveront dans les terres des prix plus bas
le front de mer, où, par exemple, un 2-pièces de
43 m2 en bon état avec ascenseur et garage
s’est vendu 200 000 euros. Dans les autres
quartiers de la ville, une maison se négocie
entre 300 000 et 450 000 euros.
Autres secteurs prisés et chers du pays de
Caux : Pourville-sur-Mer, Sainte-Margueritesur-Mer et Varengeville-sur-Mer. Dans cette
commune, les biens changent de main uniquement grâce au bouche-à-oreille. Les prix avoisinent 300 000 euros pour de petites maisons
et grimpent jusqu’à 1 million d’euros pour de
belles propriétés face à la mer. Une belle bâtisse datant du début du xxe siècle, avec
200 m2 de surface habitable et 2 000 m2 de terrain, vient de se vendre, en une semaine, à
800 000 euros. « Ce secteur est apprécié pour son
microclimat, son environnement préservé et résidentiel », explique Laurence Romefort, de
Marine Immobilier. Dès que l’on s’éloigne de
la côte, les prix s’adoucissent. A Brachy, dans
la vallée de la Saâne, une famille de
Franciliens originaires du Val-d’Oise vient de
s’offrir une maison de vacances pour
143 000 euros, une longère de 80 m2 avec deux
chambres et 1 000 m2 de terrain. « Beaucoup de
Parisiens achètent des maisons de vacances dans
la région. Il faut dire que le pays de Caux est à
moins de deux heures en voiture de la capitale »,
explique Laurence Romefort. Sur l’axe
Fécamp-Etretat, on trouve de belle propriétés
cauchoises de brique et de silex. L’une d’elles
est affichée 420 000 euros pour 170 m 2,
7 chambres et un parc arboré de 2 700 m2.
En bord de mer, entre Dieppe et Fécamp,
Saint-Valery-en-Caux est une station balnéaire
appréciée et ouverte toute l’année. Reconstruit
après la Seconde Guerre mondiale, le centreville propose des appartements près de la mer
entre 1 300 et 1 800 euros/m2. Pour acheter
dans la campagne une maison de 100 m2, avec
1 000 m2 de terrain, il faut disposer d’au moins
150 000 euros. A mi-chemin entre Rouen et Le
Havre, le marché d’Yvetot, au cœur du pays de
Caux, est essentiellement composé de résidences principales. Les rares appartements se
situent en ville, entre 2 000 et 2 500 euros/m2.
« Le quartier de la gare est recherché par les personnes travaillant à Rouen, au Havre et même à
Paris », souligne Delphine Prévisani, de
l’agence Orpi Conseil Immo. Une maison avec
travaux coûte environ 100 000 euros. Dans le
quartier du Clos-d’Yvetot, un pavillon d’une
vingtaine d’années en lotissement de 92 m2,
avec 3 chambres et un jardin de 400 m2, vient
de se vendre 170 000 euros.
L. B.

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