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Belgique - Belgïe
PP - PB
802 CHARLEROI X
BC - 18012
CHARLEROI X
Bureau de dépôt : CHARLEROI X - P202338 • Éditrice responsable : Alice Baudine - Administratrice générale • Rue de la Rivelaine, 21 - 6061 Charleroi
N°59Trimestriel Septembre 2014
Agenda
Actualités
Autonomie
En
e
couver tur
Portrait
Jérémy, un mental d'acier
et un parcours de combattant !
Ne laissez pas vos
visiteurs sans info!
Demandez-nous
plus de Parlons-en !
C'est gratuit!
Dossier
Initiatives locales inclusives
L'inclusion, près de chez vous!
Sports & loisirs
+ Les sélections du Centre de Documentation
Édito
Le 1er juillet dernier, la Wallonie a franchi
une nouvelle étape ! En effet, dans le cadre
de la 6ème réforme de l’État, elle s’est
vu confier de nouvelles compétences.
Les prochains mois seront une période
« charnière » pour la Belgique, la Wallonie
et pour l'Agence.Tout sera mis en œuvre
pour garantir la continuité des services,
sans changement pour le citoyen… Dans
le cadre de la régionalisation, reconnaître
la place de chaque citoyen et en particulier
celle des personnes en situation de
handicap et de leur famille restera une de
nos priorités.
Veiller à ce que la société et l’ensemble
des services soient accessibles à tous
les citoyens est aussi au cœur de notre
mission. Grâce aux initiatives locales et
inclusives, que nous vous présentons dans
le dossier de ce numéro de septembre,
nous poursuivons encore et toujours
dans cette voie. Après les Wippy d’Or, les
initiatives spécifiques, les parrainages…
Ces micro-projets, initiés par des
services qui s’adressent à l’ensemble
de la population, viennent compléter nos
actions existantes.
Enfin, ce « Parlons-en ! » vous présentera
de nombreuses actualités du secteur et
des rencontres riches en couleur comme
celle de Jérémy, un jeune homme au
moral d'acier. Il fait l'objet du nouveau
portrait présenté ce trimestre dans le
cadre de notre campagne « Elle est où la
différence ? ».
Vers de nouvelles formes d’inclusion…
Belle rentrée et bonne lecture à tous !
Alice Baudine
Administratrice générale
C
GRATUIT
Reconnaissance
4
Portrait
Jérémy et
sa famille
Sommaire
TrimestrielSeptembre 2014
3 Actualités, en bref !
7 La BD de Schumi  Schumi sur la mauvaise pente
8 Portrait de famille  Jérémy : un mental d'acier...
10 Ça se passe dans un service  La cordonnerie NEKTO
11 DOSSIER  Les iniatives locales inclusives
15 La BD du numéro gratuit
16 Autonomie Les tablettes, au-delà du gadget
17 Centre pour l'Égalité des chances
18 Zoom sur...
20 Sports & loisirs
22 La sélection du Centre de Documentation
4Ne laissez pas
vos visiteurs sans info !
Vous travaillez dans une administration, une
maison communale, un hôpital, une mutuelle ?
Vous recevez le « Parlons-en » pour le mettre
gratuitement à disposition des visiteurs dans
votre salle d’attente ? C’est parfait !
Mais avez-vous assez de « Parlons-en » pour
tout le trimestre ? Il arrive fréquemment que les
réserves s’épuisent avant la sortie du nouveau
numéro. Et de nombreux lecteurs potentiels
passent à côté de notre précieux magazine
d’informations et d’actualité sur le handicap !
Pour y remédier...
N’hésitez pas à téléphoner au 071/205.505 ou
envoyez un mail via [email protected]
et nous vous enverrons d'autres exemplaires
selon vos besoins, à tout moment pendant le
trimestre !
de l’Aidant Proche
Le projet de loi relatif à la reconnaissance de
l'aidant proche d'une personne en situation de
grande dépendance a été publié au Moniteur
Belge le 6 juin 2014. Il est le fruit d’un long
travail entre le monde politique, l’asbl Aidants
Proches et les différents partenaires du milieu
de la santé.
La loi définit la notion d’aidant proche
permettant l’octroi d’une reconnaissance.
L’aidant proche doit introduire la demande de
reconnaissance auprès de sa mutualité, via
une déclaration sur l’honneur qui devra être
renouvelée chaque année.
Cette reconnaissance est une première étape
importante, mais actuellement elle n’accorde
pas encore de droits sociaux spécifiques ou
d’aides financières.
L’Asbl Aidants Proches et ses partenaires
travaillent à plusieurs propositions de
mesures concrètes à mettre en place qui
seront du ressort du prochain gouvernement.
4Plus d’infos : www.aidants-proches.be
4Appel
à projet !
« Wippy d’Or » 2014
Nekto Shoes
Ça se passe dans un service !
Éditrice responsable
Alice Baudine, Administratrice générale
Rue de la Rivelaine 21 - B-6061 Charleroi
Équipe de rédaction
Tiphaine Dedonder, Françoise Rocrelle,
Annabelle Duquesne, Christelle Daubresse,
David Krapež, Bérangère Brogniet,
Manouchka Gillet et avec la participation du
Centre pour l'égalité des chances
Graphisme et mise en page
Eloïse Picalausa
Illustrations et photos
Eloïse Picalausa, Philippe Warmont
iStock.com et B.Wings Photographers
Photo de couverture
Jérémy et sa famille
2 | Parlons-en!
Actualités
En bref!
’est
Dossier
Les initiatives locales inclusives
En couverture
Le concours « Wippy d’or » de l’AWIPH a pour but de récompenser
des projets reproductibles favorisant l’inclusion de la personne
en situation de handicap dans la société. Ces projets, construits
pour être des modèles de « bonne pratique », ou pensés de manière
à s’installer dans la durée, portent chaque année sur une thématique
nouvelle. En 2013, c’était « Le grand écran et la scène : lieux de
culture, de sensibilisation ou d’expression » avec une superbe remise
de prix lors du festival EOP.
Cette année le thème et le règlement seront dévoilés sur le site
www.awiph.be et sur facebook à la fin du mois de septembre !
La remise de prix aura lieu dans le cadre de la journée internationale
de la personne handicapée, durant la semaine du 3 décembre.
Elle rappellera à cette occasion l’importance de cette
journée et de tout le travail accompli par de nombreux
acteurs qui œuvrent à une société juste, solidaire et
inclusive.
Restez attentifs et, d’ores et déjà, bonne chance !
Parlons-en! | 3
Actualités
En bref!
Sensibilisation
4
Hostellerie de la Semois
à la perte d’audition
et à la surdité
4
Un hôtel-restaurant
géré par une E.T.A !
L’hostellerie de la Semois est un hôtel-restaurant
dont la capacité est de 26 chambres spacieuses
et qui assure quotidiennement pas moins de
50 couverts. Depuis Pâques 2014, 7 personnes
en situation de handicap y sont valorisées au
travers de leur travail grâce à l’équipe pédagogique
coordonnée par M. Benoît Dispa qui veille à
encadrer adéquatement chaque professionnel et
à le soutenir dans ses apprentissages et dans ses
projets.
L’objectif premier est l'épanouissement et la
valorisation des travailleurs handicapés par
le biais de la gestion quotidienne de cet hôtelrestaurant. Mais le responsable de l’activité insiste
également sur la qualité du service. Il est donc
très exigeant dans les différentes disciplines car,
estime-t-il, « il n’existe aucune bonne raison pour
que les services de mon établissement soient de
moins bonne qualité qu’ailleurs ».
Chaque jour, l’encadrant et les travailleurs font le
listing des tâches nécessaires au bon déroulement
de la journée. En fonction des compétences et des
projets professionnels de chacun, les travailleurs
prennent en charge les différentes tâches, qu’elles
au CHR Val de Sambre
soient en cuisine, en service, en entretien des
locaux, etc. La journée enchaîne préparation des
plats, accueil du client, service en salle ou en
terrasse, entretien des salles et chambres, mise en
valeur de l’environnement extérieur, etc.
Cette expérience prouve une fois de plus que
l’inclusion est possible, même dans un secteur
où les exigences et la pénibilité ne sont plus à
démontrer.
Les personnes en situation de handicap (ou
non) qui seraient tentées par cette expérience
peuvent contacter le responsable du projet :
Mr Benoît Dispa • Hostellerie de la Semois
Rue Albert Raty, 63 • 5550 Vresse-sur-Semois
Tél. : 061/75.69.72 • [email protected]
Un nouveau Conseil Supérieur National
des Personnes Handicapées
?
Le 16 juin s’est réuni pour la première fois le nouveau Conseil
Supérieur National des Personnes Handicapées (CSNPH). Mis en
place depuis 1967, ce Conseil est chargé de l'examen de toutes
les matières qui, au niveau fédéral, sont susceptibles d'avoir des
conséquences sur la vie des personnes handicapées. Le CSNPH
émet régulièrement des avis dans des domaines tels que les
allocations aux personnes handicapées, l'emploi, l'accessibilité des
bâtiments publics, la mobilité... Les 20 membres du Conseil ont été
choisis pour leur expérience dans le secteur du handicap et mandatés
pour 6 nouvelles années. Pour la première fois depuis sa création, les
personnes autistes sont représentées, de même, que les personnes
sourdes (représentées par une personne elle-même atteinte de
surdité).
En savoir plus : http://ph.belgium.be/fr/csnph.html
4 | Parlons-en!
Un lexique médical
4
Le 18 novembre, le CHR Val de Sambre
d’Auvelais et l’AWIPH organiseront des
ateliers de sensibilisation à la perte
d’audition et à la surdité destinés aux
patients et aux visiteurs ainsi qu’aux
membres du personnel de l’hôpital.
Des postes de dépistages de l'audition,
des points d’information, des écrans
phoniques… seront installés dans le
hall de l’hôpital. Un point d’information
réservé
à
l’AWIPH
proposera
diverses activités (mises en situation,
apprentissage de la langue des signes,
Sign Mob).
L’École pour sourds et malentendants
Saint-Remy d’Auvelais sera associée à
cette journée.
Le CAWaB – Collectif Accessibilité Wallonie
Bruxelles – a lancé le 25 avril dernier, au salon
Autonomies à Liège, la campagne « 2025
accessible ». Cette campagne est organisée autour
d’un plan d’action pour concrétiser l’accessibilité de
tous les aspects de notre société : non seulement les
bâtiments publics, mais aussi l’enseignement, l’art,
la culture, la politique, le transport, le tourisme….
Quelques temps forts de cette campagne :
4le 16 mai, à l’invitation du CAWaB, plus de
60 candidats aux élections ont participé à l’action
« PMR un jour » (parcours en fauteuil roulant,
discussion avec des personnes sourdes ou
déficientes intellectuelles…) ;
4le 27 mai, le CAWaB a adressé une lettre
ouverte aux présidents de parti, en leur rappelant
d’inscrire le plan de mise en accessibilité dans
pour mieux communiquer
avec les personnes sourdes !
La Province de Luxembourg, le SAHMO Surdité et la
Maison des Sourds de la Province de Luxembourg
ont en commun un objectif primordial : l'intégration
des personnes sourdes et malentendantes. C’est
pourquoi un lexique médical pour les postes
médicaux de garde a été créé. Ce lexique va
faciliter la communication entre les différents
membres du poste de garde médicale et le patient
sourd, malentendant ou laryngectomisé. Afin qu’il
soit encore plus accessible, le lexique est constitué
d’images et traduit en anglais.
Le lexique médical est téléchargeable sur le site
www.province.luxembourg.be, rubrique Citoyens
> Social > Personnes handicapées.
Plus d’infos
Direction Handicap et Actions en Milieu
Ouvert (DHAMO)
Tél. : 063/227.362
[email protected]
les programmes des nouveaux gouvernements
comme une action majeure ;
4du 1er juin au 21 juillet, le CAWAB a invité le
public à montrer en image ou courte vidéo sur
Facebook (www.facebook.com/2025accessible)
les embûches rencontrées au quotidien par les
PMR ;
4en septembre, la Belgique devra répondre aux
questions formulées par l’ONU sur la façon dont
elle met en œuvre les recommandations de la
Convention relative aux droits des personnes
handicapées ;
4en décembre auront lieu les 1ers états généraux
de l’accessibilité.
Plus d’infos :
www.2025accessible.be
Parlons-en! | 5
Actualités
À vos agendas !
427
septembre
Journée mondiale des Sourds
Un événement annuel qui permet à la communauté
sourde d’informer et de rendre plus visible le monde
de la surdité. L’AWIPH soutient cette manifestation.
Des agents formés à la langue des signes seront
présents.
Pour qui ? Pour tout public
Où ? À Charleroi (Centre Fourcault à Dampremy)
Plus d'infos :
Fédération francophone des Sourds de Belgique
Tél. : 02/644.69.01 • www.ffsb.be
4Du
3 octobre au 28 novembre
Les vendredis de la qualité
Des demi-journées organisées par l’AWIPH pour présenter la nouvelle plateforme internet « Qualité des
services », lieu d’échanges de bonnes pratiques.
Pour qui ?
Les professionnels des services d’accueil, d’hébergement et d’aide en milieu
de vie reconnus par l’AWIPH.
Où ?
À Saint-Hubert, Cerexhe-Heuseux, Charleroi, Ellignies-Saint-Anne, Ophain,
Ciney, Namur
Infos et inscriptions :
AWIPH • Tél. : 071/205.555 • www.awiph.be
4Du
15 au 19 octobre
21ème Salon Éduc
L’AWIPH sera doublement présente à ce salon
avec les Conseillères du Numéro vert qui
répondront à toutes vos questions mais aussi
avec le Centre de Documentation qui présentera
des albums pour enfants, des livres pour jeunes,
des DVD, etc.
Pour qui ?
Les parents, étudiants et professionnels de
l’éducation et de l’enseignement
Où ? À Charleroi-Expo
Plus d'infos :
www.saloneducation.be
6 | Parlons-en!
45
décembre
Bientraitance des
personnes polyhandicapées
L’association AP³ (Association des Parents
et Professionnels autour de la Personne
polyhandicapée) organise un colloque international
sur la bientraitance envers les personnes
handicapées.
Pour qui ? Pour tout public
Où ? À Namur, aux Moulins de Beez
Plus d'infos :
Fédération Wallonne des Soins Palliatifs
Tél. : 02/215 51 92 • www.ap3.be
Retrouvez d’autres événements organisés ou soutenus par l’AWIPH,
ou organisés par le secteur sur www.awiph.be > Actualités > Agenda.
- 7 -
Portrait de famille
Après une première marche de 5 km,
son papa lui a demandé s’il s'en sentait
toujours capable. Jérémy s'est levé et a fait
5 tractions, comme pour dire : « Papa je suis bien
plus fort que tu ne le penses ». Il a fait la marche
de 15 km. Durant le parcours, lors d’une très forte
montée, les participants étaient tous essoufflés,
mais pas lui. Il s'est tourné vers son père et lui a
dit : « Occupe-toi de maman ». En arrivant en haut
de la pente, tout le monde le regardait, stupéfait
et admiratif. L'année prochaine, il fera 4 x 15 km.
C’est de son papa que Jérémy tient sa philosophie :
« Quoi qu'il arrive, on relève la tête et on admire
le paysage ». Cette phrase que son père répétait
souvent à ses troupes pendant les marches...
Jérémy
Un moral d'acier
et un parcours de combattant !
4Elle est où la différence ?
En début d'année 2009, Jérémy
fait une chute anodine suite à une
bousculade du chien. Les jours
passent et une boule apparaît
sur sa jambe, qui grossit et le fait
souffrir. Jérémy et ses parents
vont alors consulter leur médecin
traitant qui pense d’abord à
une poussée de croissance. La
douleur persiste. Jérémy passe
une radio. On découvre que son
fémur a été cassé et reconsolidé.
Comment une si petite chute a-telle pu entraîner tant de dégâts ?
Jérémy passe alors une IRM. Le lendemain, le
médecin annonce que quelque chose ne va pas et
fixe un rendez-vous en urgence à l’UCL pour des
examens complémentaires. Après une ponction de
la moelle et une biopsie, le verdict tombe : Jérémy
a une tumeur à la jambe et des micro-métastases
aux poumons.
S'ensuit un long parcours du combattant. Des mois
de chimiothérapie avec des allers-retours vers la
maison et des semaines complètes à l'hôpital. Une
première opération du poumon droit, un retour en
chimio, une opération du poumon gauche et encore
quelques mois de chimio. Et, pour finir, une opération
de la jambe et le remplacement de 18 centimètres
de fémur. Jérémy s'en sort et, après des mois de
combat, retrouve un semblant de vie normale.
Malheureusement ce n'est qu'un répit avant une
nouvelle épreuve.
8 | Parlons-en !
Bien entendu, il a fallu faire quelques changements
à la maison : adapter la salle de bain pour parvenir
à se laver les cheveux sans glisser dans la douche,
inverser la rampe de l'escalier… Mais Jérémy voit
toujours le verre à moitié plein.
Rien n'a changé au niveau de ses amis. « Au début
il y avait une certaine gêne à cause de la prothèse,
comme la première fois à la piscine… Mais très
vite on passe à autre chose ». Son caractère et son
extrême gentillesse prennent le dessus.
Dix-huit mois plus tard, la tumeur est revenue. Cette
fois, il ne s'agit plus de recommencer un traitement
de rayons. La seule solution est de couper la jambe.
Ses parents racontent : « Comment accepter cette
vérité quand on est parents ? Comment annoncer à
son enfant qu'on va devoir lui retirer la jambe ? Quel
sera son avenir ? ». « J’avais peur qu'il ne puisse
pas supporter de vivre avec seulement une jambe »
dit sa maman « et qu'il ne finisse par mettre fin à ses
jours. Jérémy avait alors 15 ans. Il était en âge de
savoir, de comprendre et de faire ce choix pour sa
vie ». Pour Jérémy, le choix est difficile mais clair :
sa vie vaut bien plus qu'une jambe. La victoire, c’est
lui qui va la remporter et non cette tumeur.
En l'espace d'un an, il y a désormais la télé, une
wii, des animateurs, une salle de jeux… Cela aide
à passer le temps qui semble vite long à l'hôpital.
Jérémy poursuit également son cursus scolaire.
Il est encadré par des professeurs qui viennent les
soirs et weekends pour l'aider.
4La marche du souvenir
Jérémy partage avec son papa, militaire retraité,
une passion pour les anciens véhicules de l’armée.
Ils en ont deux. Jérémy a donc passé un permis
manuel et ils ont fait adapter la voiture.
Cette année, le jeune homme a voulu faire la
Marche du Souvenir et de l’Amitié, qui commémore
la guerre 40-45, aidé par ses béquilles.
« Jérémy voit toujours
le verre à moitié plein. »
Son avenir, Jérémy le voit à la Haute École de
Namur en droit. Il aimerait devenir avocat en faisant
ensuite une passerelle vers l'université. Comme il
ne peut pas être militaire en raison de son handicap,
il aimerait rentrer en tant que civil dans l'armée.
Ses parents et grands parents sont terriblement
fiers de lui. Sa maman a souvent essayé de faire
ce qu'il fait, à cloche-pied : « Mais je n'y arrive pas !
Je reste toujours épatée… Comment fait-il ? ».
« Comment annoncer
à son enfant qu'on va devoir
lui retirer la jambe ? »
Cinq jours seulement après l'opération, Jérémy
marche déjà avec ses béquilles dans les couloirs
de l'hôpital et monte les escaliers. Il en faut bien
plus qu’une amputation pour l'empêcher d'avancer
et de vivre sa vie. Il doit néanmoins recommencer
un traitement avec séjours à l'hôpital, mais cette fois
ce n’est plus une terre inconnue. Jérémy y retrouve
le personnel de l'hôpital, qu’il va d'ailleurs toujours
saluer avec plaisir, comme des amis. Son séjour est
amélioré par les infrastructures mises en place.
Secret de tournage!
« Dans le spot Facebook « Elle est où la
différence ? », c’est son meilleur ami qui
joue le rôle du frère de Jérémy. Eh oui : il est
fils unique ! Mais leur vécu est le même ! »
Parlons-en! | 9
Ça se passe dans
un service
Initiatives
?
DOSSIER
locales inclusives
Les initiatives locales inclusives
Ça se passe près de chez vous !
« Nekto » est une entreprise de
travail adapté spécialisée dans la
cordonnerie artisanale. Située à
Soignies, c'est là que Paul Dascotte
et son équipe s'emploient à réaliser
des prestations de haute qualité.
L'artisanat rencontre maintenant
la technologie moderne grâce à
Nektoshoes !
En effet, ce qui fait la différence entre Nekto et
une coordonnerie classique, c'est son service en
ligne www.nekto-shoes.com ! Nektoshoes est l'un
des nombreux services proposés par l'ETA Nekto
(anciennement Atelier Reine Fabiola) et employant
200 personnes en situation de handicap.
Grâce à cette formule innovante, la cordonnerie
souhaite pouvoir offrir un service artisanal de qualité
accessible à tous et n'importe où.
Une cordonnerie artisanale " formidable "
Quelques célébrités ont déjà fait confiance à
Nektoshoes : l'ancien journaliste de la RTBF
Jacques Bredael, l'écrivain Eric-Emmanuel Schmitt
mais aussi le metteur en scène Franco Dragone
et... l'artiste belge Stromae !
Cette collaboration a d'ailleurs beaucoup fait parler
d’elle dans la presse nationale et internationale car
l'artiste ne laisse rien au hasard quand il s’agit de son
style. Nektoshoes a donc confectionné pour lui des
mocassins turquoises aux motifs psychédéliques
ainsi que la ceinture assortie.
Pour Paul Dascotte et son équipe, ce ne furent pas
moins de 80 heures de travail nécessaires pour
parachever la réalisation des deux accessoires
demandés. Un long travail couronné par une belle
récompense puisque Stromae les porte dans le clip
de sa très célèbre chanson " Papaoutai ".
Les 13 Commissions subrégionales
Nektoshoes, comment ça marche?
En parcourant le site internet, il suffit de choisir parmi
plus de 150 produits et services proposés afin de se
constituer un " panier " virtuel. Toutes les réparations
possibles à réaliser par la cordonnerie sont illustrées
par des photos pour faciliter la compréhension.
Pour des demandes plus spécifiques, un formulaire
de contact est mis à disposition. Vous pouvez ainsi
détailler votre demande et obtenir un devis complet.
Différents modes de paiement sécurisés sont
ensuite disponibles : vous pouvez soit payer
comptant dans un dépôt Nekto, soit procéder par
virement bancaire en ligne ou à l'aide de Paypal.
Concernant les envois et la récupération des
chaussures, Nekto propose plusieurs modes de
livraison. Il est donc possible de procéder via un
dépôt Nekto, un point Kiala ou encore par la Poste
(6 € de frais de port). Les chaussures sont simplement
envoyées et récupérées de la même manière.
10 | Parlons-en!
K
Pour plus d’infos :
Cordonnerie Nekto
Rue du Clypot, 3
7063 Neufvilles (Soignies)
www.nekto-shoes.com
Une des grandes forces des Commissions
subrégionales, c’est la proximité. Au nombre de
treize, elles sont réparties de manière à couvrir
l’entièreté du territoire wallon équitablement. Leurs
membres sont des personnes de tous horizons qui
ont manifesté leur souhait de s'investir dans des
projets favorisant l'intégration.
Les missions des Commissions sont variées et
nombreuses. Elles analysent notamment les
besoins des personnes handicapées en termes de
services et développent des projets de proximité
dans une logique de mise en réseau des acteurs
locaux directement ou indirectement concernés
par ces projets.
À titre d’exemple, les Commissions subrégionales,
et plus particulièrement celle du Brabant wallon,
sont à l’origine de la création et du développement
des handicontacts au sein des villes et communes.
D’autres thématiques très importantes sont
abordées au sein de groupes de travail : l’accueil de
la petite enfance en collaboration avec l’ONE, les
loisirs, le répit, l’intégration scolaire, etc.
Dans le précédent numéro du Parlonsen !, un large dossier était consacré à la
sensibilisation sous toutes ses formes :
vidéos, photos, animations, jeux, livres,
etc. Ces outils ont pour but de modifier
le regard sur les personnes en situation
de handicap et de favoriser leur inclusion
dans toutes les sphères de la vie en
société. L’Agence encourage et soutient
régulièrement les acteurs locaux qui
désirent s’investir dans des démarches
d'inclusion. Pour ce faire, elle collabore
avec ses partenaires de terrain : les
Commissions subrégionales.
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
Thuin
G
Liège
Namur
Centre
Verviers
Charleroi
Mons-Borinage
Huy-Waremme
Brabant wallon
Centre-Ardenne
Wallonie picarde
Sud-Luxembourg
Dinant-Philippeville
I
D
F
B
H
C
M
E
J
A
L
Carte de
la Wallonie
Parlons-en! | 11
DOSSIER
Initiatives
locales inclusives
Un jardin communautaire
à Vresse-sur-Semois
Un appel à
projets « inclusifs »
Fin de l'année 2013, l’AWIPH et les Commissions
subrégionales ont associé leurs efforts afin de
soutenir et développer des actions ou des projets
dont l’objectif principal concerne l’inclusion des
personnes en situation de handicap au niveau
local. Naturellement, les villes et communes
wallonnes, en tant que partenaires de première
ligne, ont été consultées afin de faire un inventaire
non exhaustif des projets ou actions durables pilotés
par les services communaux ou autres associations
et qui démontrent de réels résultats en matière
d’inclusion.
Il s’agissait de soutenir la mise en œuvre de ces
actions ou projets et d’en faciliter la réalisation. Ce
soutien pouvait prendre diverses formes, la plus
demandée étant évidemment le soutien financier.
Mais selon les attentes, il pouvait s’agir également
de conseils en matière de montage de projets, de
partage d’information sur les besoins des personnes
en situation de handicap ou leurs familles, de mise
en réseau d’acteurs locaux, de conseils vers des
sources de financement alternatives, de promotion
de projets, d’initiatives locales, etc.
Un très grand nombre de projets locaux « inclusifs »
ont ainsi été répertoriés et nous proposons de vous
faire découvrir dans ce dossier 3 des initiatives
soutenues par l'AWIPH.
L'inclusion à l'école
En Hainaut, à Fontaine-l’Evêque, entre La Louvière
et Charleroi, le projet « Handicap sans barrière »
est piloté par le service communal en charge de
la personne handicapée et plus particulièrement
Sabrina D’Addazio, responsable du service,
animatrice et Handicontact.
12 | Parlons-en!
Ce projet, développé dans le cadre de l'année
européenne de la personne handicapée en 2003,
rassemble 3 personnes handicapées (dont un
senior) formées à l’animation de groupes et leur
animatrice. Ils ont ensemble formé un groupe
d'animation ressources qui a pour ambition
d'améliorer l'inclusion de la personne handicapée
dans la vie socioculturelle locale, tant par le
sport que par le travail, tout en réfléchissant à de
nouveaux projets.
Durant l’année scolaire, des classes de la 4ème à
la 6ème primaire sont sensibilisées au handicap
par cette équipe d'animateurs. Dernièrement, des
demandes d’animation pour les classes de 1ère et
2ème année ont été formulées.
« Dans chaque classe, nous demandons d'abord
aux enfants de représenter, par un dessin, un mot
ou une phrase, leur conception de la personne
handicapée. Trois interlocuteurs handicapés qui
ont suivi une formation témoignent ensuite de leur
quotidien » nous explique Sabrina d'Addazio.
À la fin de chaque séance, un débat est lancé
accompagné d’une diffusion de clips qui retracent
le vécu de plusieurs personnes handicapées. La
présence d’animateurs eux-mêmes en situation de
handicap y est pour beaucoup dans le changement
constaté de la vision du handicap.
Le stéréotype de la personne handicapée en fauteuil
roulant s’estompe et cède la place à une meilleure
connaissance de la diversité des situations de
handicap.
Entre Ardenne et Gaume, dans le pittoresque village
de Vresse-sur-Semois, l’administration communale
met à disposition de la population un terrain de
20 ares afin d’y cultiver un potager, dans le cadre de
son Plan de Cohésion Sociale (PCS). Il s’agit d’un
jardin communautaire peu banal dans le sens
où on y cultive aussi bien des produits sains et de
qualité que les liens sociaux.
Un des objectifs de ce projet est de donner un lieu
de rencontre à des personnes de tous horizons.
C’est donc tout naturellement qu’un petit groupe
composé de 6 à 7 personnes du centre Léon
Henrard (Service Résidentiel pour Adultes &
Service d’Accueil de Jour pour Adultes) a adhéré
à cette démarche. Ces adultes, qui présentent
une déficience mentale, ont ainsi la possibilité de
participer à une activité en plein air avec le double
avantage d’être à la fois intégrés au groupe d’une
vingtaine de personnes, mais aussi de renforcer et
favoriser la cohésion sociale et la solidarité au sein
du groupe. La notion d’intergénération est cultivée
elle aussi en alliant la science et le savoir des
aînés à la force et à la vitalité des plus jeunes. Pour
preuve, le nom donné à ce projet est « Comment
jardiner avec son pot’âgé ».
Il était également naturel d’englober la notion de
multiculturalité au travers d’un partenariat avec
Fédasil et son centre pour demandeurs d’asile de
Sugny.
Une belle initiative que l’AWIPH et la Commission
subrégionale Dinant-Philippeville soutiennent et
encouragent d’autant plus qu’une amélioration
future à apporter au potager consiste à prévoir
des aménagements pour les personnes à mobilité
réduite (PMR). L'échevine Myriam Laurant, que
nous remercions pour son accueil lors de notre
visite, et son équipe envisagent pour l’avenir un
accès bétonné et des potagers surélevés pour des
personnes « voiturées ».
Par ailleurs, notre visite a également permis
d’échanger autour d’une autre initiative locale
développée dans nos pages Actualités : l’Hostellerie
de la Semois située à un jet de pierre de la maison
communale et qui emploie des personnes en
situation de handicap pour, entre autres, les
préparations en cuisine. Un hôtel-restaurant qui met
en avant des produits locaux de qualité et un jardin
partagé qui en produit, il n’en fallait pas plus pour
« semer » les bases d’un possible futur partenariat
où la personne en situation de handicap sera à
nouveau au centre des intérêts.
4Plus d'infos : www.potager.itinerances.eu
Parlons-en! | 13
DOSSIER
Initiatives
locales inclusives
Les Petits Chaperons Bougent
A Élouges près de Dour, l’asbl « Les Petits
Chaperons Bougent » a pour projet la construction
du lien d’attachement entre un parent et son
enfant. Lorsque survient un accident lors de
la grossesse ou lors des premières années de
l’enfant, la bonne élaboration de ce lien peut, à de
trop nombreuses reprises, être mise à mal. Il s’agit
donc, d’une part, d’accompagner l’enfant tout en
respectant son rythme d’évolution et, d’autre part,
d’aider les jeunes parents.
Les activités proposées reposent essentiellement
sur des séances de psychomotricité de groupe
au sein d’un espace psychomoteur relationnel.
À la différence des espaces fonctionnels, cette
approche vise essentiellement la création de liens
socio-affectifs, la stimulation de l’imaginaire et de la
créativité chez l’enfant. De plus, différents ateliers
qui visent les mêmes objectifs de construction et
d’épanouissement, sont organisés : à travers le
conte, le jeu, la musique, l’éveil artistique, etc.
Les séances de psychomotricité pour les 9 mois à
2 ans et demi, accompagnés de leur(s) parent(s)
sont une opportunité pour l’enfant d’évoluer dans
un espace conçu pour lui, sous le regard de ses
parents. Une grande importance est accordée afin
d’ouvrir cet espace au monde du handicap et ce,
de telle sorte qu’enfants avec et sans handicap
expérimentent dès le plus jeune âge la relation des
uns avec les autres. Sont accueillis dans cet espace
de grands prématurés, des enfants IMC, d’autres
atteints de troubles sensoriels et cognitifs.
14 | Parlons-en!
Tout est mis en œuvre afin que tout enfant puisse
aussi vivre les expériences profitables à son
épanouissement et à sa maturation affective.
Les séances de psychomotricité pour les enfants de
2 ans et demi à 6 ans, dans la continuité de ce qui
précède, sont faites pour que l’enfant continue son
cheminement moteur et émotionnel dans un espace
où il peut grandir, mais aussi élaborer des histoires
et vivre sa socialisation, ses joies et ses limites.
D’autres activités sont encore proposées au sein
de l’asbl, allant de la préparation à la naissance
et l’accompagnement post-natal à la prise en
charge individuelle. Une psychologue formée en
psychomotricité accueille notamment les enfants
qui ont des troubles psychomoteurs, des troubles
de la communication, de l’attention, des difficultés
de scolarisation ou des difficultés d’intégration
4Plus d'infos : www.lespetitschaperonsbougent.be
Pour en savoir plus
Contactez la cellule de coordination
des commissions subrégionales
[email protected].
Si vous aussi vous désirez
nous faire part de votre projet,
n’hésitez pas à nous le faire
savoir au 071/205.547 (ou 540)
ou via [email protected].
Égalité des chances
Autonomie
Les tablettes,
au-delà du gadget !
©Creth
16 | Parlons-en!
Quand les enfants doivent recevoir des soins
ou prendre des médicaments à l'école
Jessica est diabétique et doit
contrôler plusieurs fois par jour
son taux de sucre et s’injecter de
l’insuline. Émilie est épileptique
et doit prendre régulièrement
des médicaments pendant le temps
scolaire. Khalid souffre d’une
pathologie cardiaque et doit
prendre régulièrement à l’école
des anti-coagulants...
Smartphones et tablettes tactiles se créent
une place dans le quotidien de tout un
chacun. Les fonctions multiples et la
connectivité ravissent les parents ;
la facilité d’utilisation et l’aspect
intuitif permettent aux plus jeunes de
l’apprivoiser… Et les personnes en situation
de handicap ? Elles s’en servent comme aides
à l’autonomie et à la communication ! Le
CRETH et son site internet www.lestactiles.be
vous informent…
Dès le départ, smartphones et tablettes ont été
développés dans un souci de « design for all »,
c’est-à-dire qu’il s’agit d’outils conçus pour être
utilisés par tous. Au fil du temps, les systèmes
d’exploitation ont évolué et les applications à finalité
spécifique se sont multipliées. En parallèle, les
options d’accessibilité se sont améliorées faisant
de ces technologies un élément incontournable de
l’aide aux personnes. Pour quelques euros, il est
possible de transformer le smartphone ou la tablette
en prothèse de communication, machine à lire,
prothèse mnésique, détecteur de couleur, preneur
de notes, GPS, outils de dessin et d’expression, etc.
Le potentiel est énorme et ne cesse de s’étendre !
Les professionnels, familles et personnes
handicapées en ont rapidement pris conscience et
se montrent de plus en plus enthousiastes face à
ces outils tactiles. Il n’est cependant pas aisé de
faire le bon choix dans ce paysage en mouvance
permanente.
Nouvelle circulaire ministérielle
Quel outil sera le plus adapté à mes besoins ?
Quelle application choisir parmi les milliers
disponibles ? Ce questionnement, l’équipe du
CRETH (Centre de Ressource et d’Evaluation
des Technologies pour les personnes en situation
de Handicap) le partage depuis bientôt deux
années. Après un travail en réseau avec usagers et
professionnels, il lance aujourd’hui un site internet
permettant de partager les informations :
www.lestactiles.be.
Vous trouverez sur ce site des fiches et vidéos
présentant des solutions jugées pertinentes et
efficaces. Tous les contenus postés sur cet espace
virtuel sont classés par types de handicaps/
limitations fonctionnelles et ont été validés par
des utilisateurs. Dans un souci de neutralité, les
recherches du CRETH et les tests portent sur
l’ensemble des plateformes : Apple (ios), Android et
Windows.
N’hésitez pas à visiter ce site mais également à
partager vos découvertes et questionnements avec
le CRETH via son compte Facebook, directement
accessible sur www.lestactiles.be.
Le CRETH peut vous permettre de tester ces outils
dans le cadre d’une étude individualisée de vos
besoins : remplissez le formulaire se trouvant sur le
site www.creth.be ou appelez le 081/72.44.30. Les
interventions du CRETH sont gratuites et adressées
à toute personne en situation de handicap.
À propos de telles situations et de bien d’autres, le
personnel des établissements scolaires a longtemps
baigné dans une nébuleuse juridique :
4 Le personnel est-il autorisé à intervenir dans la
prise en charge des besoins médicaux de l’élève
sans engager sa responsabilité civile ?
4 Dans la négative, s’il décide de s’abstenir, peutil engager sa responsabilité pénale pour nonassistance à personne en danger ?
Ce flou juridique a conduit les écoles soucieuses
de se protéger juridiquement à exclure de certaines
activités (comme le voyage scolaire) les élèves à
besoins spécifiques, voire à refuser de les accueillir
au sein de l’établissement. Ces écoles violent de
la sorte la législation anti-discrimination applicable
dans le secteur de l’enseignement d’une part et
d’autre part, les prescrits posés par les Conventions
internationales (la Convention relative aux droits
de l’enfant et la Convention relative aux droits des
personnes handicapées).
Des mesures complémentaires à la législation
actuelle devaient impérativement être prises. C’est
désormais chose faite.
En collaboration avec différents acteurs du terrain,
le Centre interfédéral pour l’égalité des chances et
le Délégué général aux droits de l’enfant, la Ministre
de l’enseignement obligatoire et de Promotion
sociale a signé le 20 juin 2014 une circulaire relative
aux « soins et prises de médicaments pour les
élèves accueillis en enseignement ordinaire et en
enseignement spécialisé (n°4888) ».
Cette circulaire met fin à la crainte de la faute dans
le chef du personnel enseignant qui est amené à
poser un acte médical.
Le texte prévoit l’existence d’un document écrit
appelé « fiche de prise en charge des besoins
médicaux et spécifiques de l’élève dans le temps
et l’espace scolaire ». Cette fiche, élaborée par
l’ensemble des personnes concernées (y compris si
possible le médecin traitant) précise les modalités
concrètes de mise en œuvre du traitement de l’élève
et fixe les conditions d’intervention de chacun des
intervenants: direction, enseignants, éducateurs,
Service PSE, Centre PMS...
Les acteurs scolaires concernés pourront avoir
accès à la fiche de prise en charge, moyennant
l’accord des parents. Une formation adaptée leur
sera également dispensée (notamment formation
aux premiers secours).
Le Centre interfédéral pour l’égalité des chances
se réjouit de cette avancée en matière d’accueil
des élèves présentant des besoins médicaux
spécifiques et, partant, en matière d’enseignement
inclusif.
Pour plus d'informations
Contactez-nous sur notre
site www.diversite.be, via
le numéro vert du Centre
0800/12.800 ou par e-mail
[email protected].
Parlons-en! | 17
Zoom sur..
µ ¬
À m'asseoir sur un banc,
5 minutes avec toi...
¬
Un dépliant ou « triptyque » qui
présente l’AWIPH d’une manière
générale. Indispensable pour une
première information. Avec toutes
les informations nécessaires pour
contacter les différents services de
l’AWIPH.
Un exemple : la prise de médicaments, moment
souvent mal accueilli par les patients. Soigner les
chiens et accompagner les visites programmées
chez le vétérinaire leur a permis de voir que la prise
de médicaments ou de vaccins n’était pas faite
uniquement pour guérir mais tout simplement pour
rester en bonne santé. À la suite de ces visites,
au sein de groupes de parole, un effet « miroir »
a renvoyé les patients vers leur propre thérapie
et leur traitement respectif. De la même manière,
les « soignés » sont progressivement devenus
« soignants » et les soins à apporter aux chiens leur
ont fait prendre conscience des soins qu’ils doivent
se porter à eux-mêmes.
La présence des chiens a donc eu des effets
bénéfiques non négligeables : au niveau de
l’apaisement des patients ; dans la modification de
leurs relations avec le personnel soignant ; mais
aussi dans leur responsabilisation vis-à-vis des
chiens comme vis-à-vis d’eux-mêmes.
Les résultats sont tels que la démarche a
aujourd’hui été étendue à d’autres unités de soins
psychiatriques. La thérapie assistée par animal,
même si elle n’offre pas de remède miracle,
jouera très certainement un rôle important dans la
réhabilitation psychosociale des patients.
Découvrez le projet en vidéo via l'adresse :
https://vimeo.com/70577898.
Plus d’infos
M Christophe Médart
[email protected]
r
18 | Parlons-en!
de l'AWIPH !
« L’AWIPH peut vous aider ! »
Ces paroles sont les premières
paroles d’une chanson de Renaud.
Mais c'est aussi, et surtout, le nom
d’un projet formidable de thérapie
assistée par l’animal, la TAA.
À l’origine de ce projet, l’unité de soins hospitaliers
Les Trieux, de l’hôpital neuropsychiatrique SaintMartin de Namur, qui accueille des patients
psychotiques chroniques non stabilisés pour des
hospitalisation de longue durée.
L’idée ? Élever 2 chiens différents pour des
patients « différents ». Le défi était de taille et les
difficultés nombreuses, notamment d’un point de
vue sécurité et confort des chiens et des patients,
mais également du partage de l’espace, surtout
dans une unité de soins psychiatriques. Il était
nécessaire de construire un chenil pour accueillir
Jethro, le golden retriever et Jillian, le berger
allemand. Mais l’hyper motivation de toute l’équipe
encadrante, de la direction aux éducateurs, et des
patients eux-mêmes, a fait en sorte que ce projet ait
pu voir le jour. Un partenariat efficace, avec en tête
d’affiche Renaud Séchan - mieux connu comme
le chanteur Renaud - un peu considéré comme le
parrain de ce projet.
La TAA, dans le cas présent, consiste à entrevoir
le chien comme un média de communication,
c’est-à-dire à faire passer des messages que l’on
n’arrive pas à faire passer, avec l’aide du chien.
Les nouvelles publications
« Du répit pour chacun »
Pour en savoir plus sur les projets
« répit » selon l’AWIPH : accueil
temporaire dans un service, garde
active à domicile, séjour à l’extérieur…
Comment faire appel à ces services ?
Qu’apportent-ils aux familles et aux
personnes qui y font appel ? Toutes les
réponses dans ce triptyque.
« Vous avez un enfant en
situation de handicap ? »
Ce triptyque s’adresse d’un côté aux
milieux d’accueil ordinaires (crèches,
accueillants…) à qui il présente les
projets « Petite enfance » destinés
à les soutenir lors de l’accueil
d’enfants à besoins spécifiques.
De l’autre côté, il informe les parents
qui ont un enfant entre 0 et 8 ans sur
l’accueil en milieu ordinaire.
Des vitamines pour booster
l'ACCOMPAGNEMENT
des ADULTES POLYHANDICAPÉS
au quotidien!
Les Éditions de l’AP³ (Association des
Parents et des Professionnels autour de
la Personne polyhandicapée) viennent
de publier un guide pratique qui répond
aux nombreuses questions liées à
l'accompagnement et à l'animation des
adultes polyhandicapés : « Pourquoi les
animer ? », « En tirent-elles un profit ? »,
« Comment participer quand il n’y a
apparemment pas de répondant ou peu
d’interactions possibles ? », « Faut-il plus
que de la tendresse, de l'attention et
du nursing ? ». Ce guide est né de la
nécessité de répondre au besoin de
stimulation et de changement, trop
souvent occulté chez les personnes
polyhandicapées. Encore faut-il avoir
des idées ! Les 100 pages de ce livret
montrent qu’il est possible de faire prendre
aux personnes polyhandicapées une
part active dans les loisirs, moyennant
quelques adaptations et une certaine
réflexion sur ce qu’on leur propose.
L’ouvrage est disponible auprès du
centre de documentation de l'AP³
(envoi avec frais de port ou retrait
gratuit sur place jusqu'à épuisement des
stocks). Vous pouvez aussi vous procurer
gratuitement ce guide auprès du centre
de documentation de l’AWIPH.
Contact
Maison de l'AP3 Bruxelles
Boulevard Lambermont, 61 • 1030 Bruxelles
Tél. : 02/215 51 92 • www.ap3.be
«Les travailleurs handicapés ? Des travailleurs ! »
Ne partagez plus les idées reçues sur le handicap et l’emploi.
Un travailleur handicapé n’est pas synonyme de perte de rentabilité.
Cette brochure fournit informations, ressources et conseils utiles.
Le public visé ? Les employeurs, les gestionnaires de ressources
humaines, les opérateurs en insertion professionnelle.
Parlons-en! | 19
Sports & Loisirs
lune
crochersonlafauteuil !
Dédepuis
L’Observatoire Centre Ardennes (OCA)
de Neufchâteau a inauguré le 10 mai
dernier une coupole équipée d’un chariot élévateur
qui rend accessible l’utilisation d’un télescope luimême adapté.
Le souhait des responsables de l’OCA était
d’accueillir tout le monde sans exception sur ce
nouveau site de Grapfontaine. Ce défi a motivé leur
décision d’étudier la question de l’accessibilité et
d’équiper l’une des 6 coupoles astronomiques du
site d’un système novateur dans le cadre du projet
appelé « L’Accessible Étoile ».
D’un point de vue technique, ce dispositif a nécessité
la construction sur mesure d’un téléscope qui limite
à une seule hauteur la position de l’oculaire quelle
que soit la direction observée. Cet oculaire doit
également « ressortir » de façon très excessive
du tube du télescope. De la sorte, une personne
totalement paralysée peut aisément y poser l’œil.
L’ensemble télescope-élévateur représente deux
équipements indissociables pour réussir à relever
ce défit technique qui assurera une observation
visuelle de qualité aux personnes moins-valides.
Le Kin-Ball,
outil de sensibilisation
au handicap en pleine de jeux !
Tout comme l’ensemble du site dédié à l’Astronomie
et à la Nature, l’Accessible Étoile est ouverte à tout
public, 7 jours sur 7 et 24H sur 24, sur rendezvous. Par ciel couvert (ou non !), un planétarium,
également accessible aux personnes à mobilité
réduite, agrémente ce site en de nombreux points
exceptionnels.
Pour plus d'infos
Observatoire Centre Ardenne
100, Chemin de la Source
6840 Grapfontaine (Neufchâteau)
Tél. : 061/61.59.05
Email : [email protected]
www.observatoirecentreardenne.be
La culture
pour « gommer » la différence
Le Centre culturel de Silly proposera une théma
de saison 2015 axée autour de la « différence ».
Les ambitions sont nombreuses et notons, entre
autres, l’utilisation des arts et de la culture pour offrir
à la population une nouvelle vision de l’ouverture et
de la tolérance vis-à-vis d’autrui.
Le souhait du Centre culturel de Silly est de donner
l’opportunité à des personnes en situation de
handicap de montrer ou d’évoquer leur travail, leur
art, ou simplement de partager sur leur parcours de
vie et d’inviter à la rencontre.
Parmi les diverses activités qui seront proposées,
il faut souligner le spectacle « Tout le monde ça
n’existe pas » qui clôturera sa tournée au Centre
culturel de Silly en mars 2015. Ce spectacle est
écrit, interprété et mis en scène par Marie Limet,
artiste qui aborde son handicap sans détour.
20 | Parlons-en!
À noter également, la projection du film « À ciel
ouvert » en ciné-club le 18 janvier 2015 dans le
cadre d'une décentralisation du Ramdam festival.
Il s'agit d'un film réalisé au sein du Courtil à Tournai.
Connaissez-vous le Kin-Ball ? Pas encore ?
Pourtant ce sport est pratiqué par 10 millions de
personnes dans 25 pays chaque année. Le KinBall se joue avec un ballon ‘hors norme’ pesant un
kilo et mesurant plus d’un mètre de diamètre. Trois
équipes de quatre joueurs s’affrontent pour tenter
d’attraper et de contrôler le ballon avant qu’il ne
touche le sol. C’est le seul sport coopératif au
monde : au moment de la frappe, tous les joueurs
de l’équipe attaquante doivent être en contact avec
le ballon.
Olivier Dumont
LA PEINTURE
SANS « DIFFÉRENCE »
Ce sport est souvent utilisé pour combattre
l’intimidation dans les écoles ainsi que pour
favoriser l’intégration des personnes handicapées.
Cet été, des centaines d’enfants ont pratiqué le KinBall en compagnie de personnes handicapées dans
le cadre des journées de sensibilisation destinées
aux plaines organisées par l’AWIPH. Retrouvez par
exemple les photos prises à Jemeppe-sur-Sambre
le 28 juillet via notre page facebook !
Victime d’un très grave accident de la circulation à l’âge de
12 ans, Olivier Dumont s'est découvert une passion pour la
peinture qui a transformé sa vie.
Sa production prolifique d’œuvres peintes est telle qu’aujourd’hui,
un garage entier suffit à peine à entreposer le fruit de ce travail
artistique. Olivier Dumont et son papa font donc appel à toute
personne ou organisation qui serait intéressée par une exposition
ou un vernissage de ses œuvres.
Pour vous faire une meilleure idée sur l'artiste et son art,
rendez-vous sur YouTube pour visionner un reportage
d'une dizaine de minutes, réalisé fin 2012 par Actu TV :
www.youtube.com/watch?v=fx6ycQEbTrQ
Contact
Avenue de la Gare, 7 • 5000 Namur
Tél. : 0491/25.06.45 • www.olivier-dumont.com
Une visite au musée avec des personnes
déficientes intellectuelles.. Suivez le guide!
Pour plus d'infos
Centre culturel de Silly
Rue Saint-Pierre, 4
7830 Silly
Tél. : 068/55.27.23
Email : [email protected]
www.ccsilly.be
Une dizaine de musées en Wallonie et à Bruxelles
se sont joints à l’action de l’asbl AFrAHM pour
mener une campagne de sensibilisation à
l’accessibilité des musées. L’occasion
de montrer que les aménagements
les plus simples peuvent être
envisagés sans que cela ne prenne
beaucoup de temps ou ne génère
de coûts importants. À l’issue du
partenariat, un guide de bonnes
pratiques a été rédigé par l’association
et est disponible gratuitement. Ce guide s’adresse
aux accompagnateurs et au personnel des musées
afin de permettre au public de personnes déficientes
intellectuelles, mais aussi au grand public de
vivre leur visite au musée de manière optimale,
dans ce qui en fait leur particularité.
Si vous désirez vous procurer ce guide,
contactez : [email protected] ou
au 02/247.28.21.
Parlons-en! | 21
La sélection du
Centre de Documentation
Avant toi
Dans un coin perdu d’Angleterre, Lou
se démène pour trouver un travail qui
lui permettra d’apporter à sa famille le
soutien financier nécessaire.
On lui propose un contrat de six mois
pour tenir compagnie à un jeune
handicapé. C’est alors que la jeune
femme découvre Will, tétraplégique,
qui rêve de mettre fin à ses jours.
Lou n’a que quelques mois pour le
faire changer d’avis. Un récit touchant
et drôle à la fois.
MOYES Jojo. - Milady, 2013. - 523 p.
• Réf. 735/17160
Dans le cerveau des autistes
Temple Grandin est une autiste
célèbre. Elle retrace son parcours
et fait état des recherches qui
apportent de nouveaux éclairages
sur la maladie. Elle fournit aussi de
nombreux conseils pour intégrer les
jeunes autistes en se basant sur leur
forme d'intelligence et en poussant
leurs proches à trouver pour eux des
activités responsabilisantes.
GRANDIN Temple; PANEK Richard.
Éditions Odile Jacob, 2014.253 p.
• Réf. 355/17176
Introduction à la sociologie du handicap
Comment le champ du handicap
s'est-il construit dans les sociétés
occidentales ? Comment vivent ces
personnes aujourd'hui à l'école,
au travail, en famille, en milieu
"ordinaire" ou en institutions
spécialisées ? Voici quelques-unes
des nombreuses questions que cet
ouvrage propose d'éclairer.
VILLE Isabelle. - De Boeck, 2014. - 256 p.
• Réf. 740/17211
Sois bègue et tais-toi
William Chiflet, qui travaille chez
France Télévision, a été confronté
très jeune au bégaiement. Avec
humour et sincérité, il raconte dans
ce livre les affres dans lesquelles il
s'est débattu. Comment envisager
des études quand s'adresser à un
professeur est source de moqueries ?
Comment espérer une vie amoureuse
et professionnelle quand aborder une
femme est une épreuve et passer un
entretien d'embauche, un calvaire ?
Le handicap interroge la société,
dérange la normalité et nous
questionne. Comment le nécessaire
accompagnement de la personne
handicapée peut-il réellement
respecter sa liberté ? Le colloque tenu
au Collège des Bernardins à Paris
est une tentative pour esquisser un
chemin visant à inclure pleinement
la personne handicapée.
FOLSCHEID Dominique - Éditions
Lethielleux, 2013. - 254 p. • Réf. 745/17212
Des sexualités et des handicaps
Comment naviguer entre autonomie
et protection, permis et interdit en
ouvrant à une approche plus globale
de l'être humain en situation de
handicap ? Des psycho-sociologues,
des soignants, des juristes, des
psychologues et des professionnels
du secteur médico-social ont étudié
ensemble ce sujet, mêlant réflexions
théoriques et exemples.
CHIFLET William. - L'Archipel, 2014.
180 p. • Réf. 300/17184
Un hurluberlu dégingandé et une demiportion. Lettre ouverte sur le handicap
L'auteur est mariée à un formateur
en entreprise sur le handicap,
psychothérapeute, conférencier
et… infirme moteur cérébral. Dans
ce livre, Séverine Hibon témoigne
avec humour et passion de toutes
les difficultés rencontrées du fait du
handicap et de son mari : « J'ai vu
et entendu tant d'énormités et de
banalités sur le handicap que je n'ai
plus envie de fermer ma gueule - oh,
pardon : d'observer un silence poli ».
GIAMI Alain. - PUN - Éditions
Universitaires de Lorraine, 2013. - 493 p.
• Réf. 520/17177
La démarche qualité
La démarche qualité veille à répondre
aux besoins et attentes des usagers,
comme à ceux des professionnels.
Prendre en compte le bien-être
au travail des professionnels et
leur motivation, c’est renforcer la
possibilité qu’ils concentrent leurs
efforts sur l’accompagnement des
usagers.
HIBON Séverine-Arneld. - Éditions de
l'Emmanuel, 2012. - 157 p. • Réf. 255/17186
Aborder le handicap.
Ce manuel apporte des
connaissances de base à toute
personne amenée à accompagner des
personnes en situation de handicap :
quels sont les principaux handicaps
de l'enfant ? de l'adulte ? comment
bien accompagner au quotidien ?
quels sont les principes éthiques à
respecter ?
PEROZ Christian. - Éditions Seli Arslan,
2011. - 157 p. • Réf. 765/17190
Changer la perception du handicap,
c’est ce qu’Éléonore s’évertue à
faire depuis des années. Après une
scolarité en milieu ordinaire, la jeune
femme de 28 ans vit aujourd’hui de
manière indépendante, a un petit ami,
travaille et combat la stigmatisation
des personnes trisomiques, en étant
porte-parole du collectif « Les amis
d’Éléonore ».
LALOUX Éléonore; BARTE Yann. - Max
Milo, 2014. - 188 p. • Réf. 325/17208
Qu’il s’agisse du handicap physique
dont parle Philippe Pozzo di Borgo en
analysant le succès d’Intouchables,
le film qu’il a inspiré, de la maladie
incurable ou de la pauvreté, les leçons
de vie offertes par ce livre sont à
chaque fois puisées à la source d’une
rencontre : celle de la fragilité et de sa
vérité, de ce qu’elle révèle en nous
d’insoupçonné et apporte comme lien
renouvelé aux autres.
JULLIAND Anne-Dauphine; FABBER
Emmanuel; POZZO DI BORGO Philippe;
VANIER Jean. - Albin Michel, 2014.
199 p. • Réf. 710/17153
Le papillon à roulettes
GARNIER Marie; CHAPELLE jeanne.
Éditions Baudelaire, 2012. - 57 p.
Réf. 731/17139
Ce petit album raconte
la naissance de Bébé
papillon dans une famille
aimante, puis sa tristesse
lorsqu'il reste seul parce
qu'il ne sait pas voler, et
enfin sa joie quand ses
amis l'emportent dans les
airs. Une belle histoire
pour parler de handicap,
d'acceptation et de
solidarité.
Colin Fischer. Un garçon extraordinaire
Malgré le syndrome d'Asperger ou
peut-être grâce à lui, de drôles de
choses arrivent dans la vie de Colin
Fisher : il se met à marquer à tous les
coups des paniers au basket, il trouve
celui qui a apporté un revolver à la
cantine et fait barrage à une énorme
injustice…
Un roman attachant et plein d'humour
sur l'autisme, par de jeunes auteurs
scénaristes. À partir de 13 ans.
MILLER Ashley Edward; STENTZ Zack.
Hélium, 2012. - 190 p. • Réf. 732/17194
Freak city
Fasciné par la beauté singulière de
Léa, Mika l'aborde au Freak City,
un café alternatif branché. Tombé
amoureux de cette adolescente qui
converse en langue des signes, il
décide de prendre des cours pour
communiquer avec elle. Kathrin
Schrocke nous offre un excellent récit
pour adolescents tout en justesse et
sensibilité. À partir de 15 ans.
SCHROCKE Kathrin. - La Joie de Lire,
2013. - 273 p. • Réf. 732/17185
LE CADET Valérie. - Casteilla, 2010.
223 p. • Réf. 101/17164
Quand la fragilité change tout
Triso et alors !
22 | Parlons-en!
Handicap, handicaps ? Vie normale,
vie parfaite, vie handicapée
Gabrielle
Née avec le syndrome de Williams,
Gabrielle possède une grande joie de
vivre et un don exceptionnel pour la
musique, qu'elle développe au sein
d'une chorale. Elle y rencontre Martin,
dont elle s'éprend immédiatement.
Déterminée, Gabrielle doit affronter
les préjugés et ses propres limites.
Avec la participation de Robert
Charlebois.
Pour emprunter gratuitement
ces livres et DVD, à Charleroi ou à
distance, contactez la bibliothèque
du Centre de documentation
de l'AWIPH au 071/205.743 ou
par mail : [email protected]
Le catalogue de la bibliothèque
est accessible dans sa totalité sur
www.awiph.be, rubrique Centre
de documentation.
ARCHAMBAULT Louise. - Haut et court,
2013. • Réf. 729/17181
Parlons-en! | 23
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