Audit – Écologie – Immobilier – Étudiants - EM

Transcription

Audit – Écologie – Immobilier – Étudiants - EM
Le magazine de la Junior Entreprise HEC de Lausanne
Audit – Écologie – Immobilier – Étudiants
Édition n°
2009-2010
15
Impressum
Editeur : Junior Entreprise HEC Lausanne - Internef, CH-1015 Dorigny,
Tél. +41 (0)21 692 33 33 - [email protected] - www.jehec.ch
Responsables : Delphine Trabaldo Togna, Clement Boureau, Iolanda Santiveri
Design : Gregory Page - www.pigment.ch
Crédits photos : IStockphotos, Gregory Page, DR
Imprimeur : SRO-Kundig, Genève
Distribution : Universités suisses, EPFL et milieux Professionnels de Suisse Romande
Copyright © 2009 Junior Entreprise HEC Lausanne
0
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Éditorial
Delphine Trabaldo Togna, Clement Boureau, Iolanda Santiveri
L’équipe Echos Money
L’équipe de l’Echos Money a le plaisir
et l’honneur de vous présenter la quinzième édition de la revue économique
de la Junior Entreprise.
Notre nouveau numéro commence
par parler du thème qui a suscité
tant de remous cette années : la crise
financière. Suivra, sous forme de
questions/réponses, un article consacré à l’audit et à la manière d’y accéder. Notre revue traitera ensuite d’un
sujet d’actualité cher à tout citoyen :
l’écologie. Nous verrons ainsi comment les entrepreneurs utilisent cette
branche si sensible pour en faire un
atout de leurs sociétés. Puis viendra
le récit passionant d’un jeune homme
qui a su faire marcher son imagination
dans le domaine de l’immobilier et qui
de ce fait à réussi à créer sa propre
start-up.
N’oublions pas que notre défi principal
est de réaliser un magazine intéressant aussi bien pour les entrepreneurs
que pour les étudiants. C’est pourquoi
cette année nous avons ajouté une
section spécialement consacrée aux
étudiants et plus précisement aux étapes à suivre pour réussir un entretien
d’embauche.
Nous tenons à remercier tous nos
sponsors ainsi que les divers intervenants sans qui cette expérience enrichissante n’aurait pas été possible.
Dans un soucis perpétuel de qualité,
nous avons décidé après 10 ans de
changer complètement le design de
ce magazine, afin de correspondre à
la nouvelle identité visuelle, entré en
vigueur l’année passée et de vous
apporter plus de plaisir et de clarté
dans la lecture. Nous espérons que
cette nouvelle mouture vous plaira.
Bonne lecture.
Introduction
Editorial
Le mot du doyen
Nouveaux professeurs HEC
Audit
Philippe Tzaud, PricewaterhouseCoopers
Crise financière dans les banques
01
01
05
08
12
14
16
Écologie
22
Le consommateur face au marketing éclogique 24
Green-shop.ch et Green-company.ch
30
Immobilier
Avec la crise,
investissez dans l’immobilier touristique !
34
36
Étudiants
Préparer son C.V
Préparer sa lettre de motivation
Préparer son entretien d’embauche
Junior Entreprise
Présentation de la Junior Entreprise HEC
Le Cercle des Anciens
18e Coupe de Golf
L’équipe 2008/2009
40
42
45
48
50
52
55
56
58
0
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Le mot du doyen
Daniel Oyon
Doyen de l’Ecole des HEC, Université de Lausanne
La crise financière :
quelles leçons en tirer
pour HEC Lausanne ?
Une crise est une épreuve
douloureuse à traverser
et à surmonter, qu’elle
soit humaine, politique, financière ou économique.
Mise à mal sur plusieurs
fronts, la Suisse en fait
l’expérience aujourd’hui.
Cependant, vivre une crise
donne fréquemment lieu à
une phase de réflexion sur
des aspects fondamentaux. Les acteurs du système éducatif ne sont pas
hors jeu et on sent que la
période difficile que nous
vivons pourrait provoquer
des modifications majeures au niveau des thèmes
de recherche et des filières
d’études des institutions
de formation supérieure.
Echos Money a demandé au nouveau
doyen de HEC Lausanne, le professeur Daniel Oyon, de lui livrer quelques
réflexions.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Quel est l’origine de la crise
financière et quel a été le rôle
des écoles de gestion dans
l’émergence de la crise ?
L’origine de la crise financière semble
claire et les écoles de gestion n’ont
pas de responsabilité directe. Tout a
démarré par un loyer de l’argent extrêmement bas aux Etats-Unis en 2003
consécutif à l’explosion de la bulle
Internet. Le gouvernement américain
et sa banque centrale voulaient éviter
une récession en stimulant la consommation par des taux d’intérêt très bas.
En raison de la robustesse du marché immobilier depuis l’après-guerre,
le financement s’est orienté vers ce
type de placement où les utilisateurs
et les intermédiaires étaient à l’affût de
conditions favorables. D’une part, les
ménages américains, habitués à vivre
à crédit, voyaient un investissement
immobilier comme une bonne affaire
en raison d’un loyer de l’argent très
bas, de facilités de crédit très attractives et d’une hausse quasi perpétuelle
observée depuis 50 ans sur le marché
immobilier donnant l’impression qu’un
tel bien ne peut pas perdre de la valeur
marchande. Les intermédiaires financiers pensaient de même et perdaient
de vue le risque crédit étant donné
que l’augmentation de valeur du bien
sous-jacent à l’emprunt permettait
largement de compenser l’éventuel
non-paiement des intérêts découlant
d’une insolvabilité financière de l’emprunteur.
Il n’y avait que des gagnants : les banques universelles et les banques d’investissement par des effets de levier
gigantesques profitaient de créer des
sources de financement énormes que
les intermédiaires (promoteurs immobiliers, courtiers, banques de détail)
orientaient vers des ménages avides
d’accéder au rêve américain de la
propriété immobilière.
Derrière cela, la croissance économique et démographique stimulée
notamment par l’immigration devait
permettre de maintenir, voire même
d’accroître la valeur des biens réels
sous-jacents : les maisons d’habitation. En résumé, on voit bien que les
écoles de gestion n’ont été que des
spectateurs de la crise bien qu’elles
aient formé une grande partie des acteurs, voire créé les fondements théoriques permettant de créer la bulle
spéculative.
Pourquoi la bulle n’a-t-elle
pas éclaté plus tôt et quel
en a été le détonateur ?
L’insolvabilité des ménages avec des
faibles revenus (subprime) qui avaient
contracté des prêts hypothécaires
dans les années 2003-2004 s’est révélée assez vite, soit à partir de 20052006 lorsqu’ils n’ont pas pu absorber
à la fois une hausse des taux d’intérêts et l’extinction des conditions particulières offertes dans les premières
années d’emprunt.
Comme dans les années 80 avec les
obligations pourries (junk bonds), cette
insolvabilité a cependant été masquée
par la croissance du marché des emprunts « subprime » : alors que les premiers ménages appartenant à cette
catégorie de clientèle commençaient
à connaître des problèmes à assumer
les charges croissantes d’intérêts, un
nombre très important de ménages
cherchait par ailleurs à profiter de la
bonne affaire. A cet égard, on vivait
un engrenage similaire à un schéma
de Ponzi : les ménages « subprime »
s’étaient passé le mot et voulaient aspirer au rêve américain d’être propriétaire d’une belle maison cossue. Par
ailleurs, ceci correspondait à la politique américaine clairement favorable à
l’accession à la propriété encouragée
par la mise en place de structures de
financement spécifiques comme Fanny Mae.
Ce n’est que lorsque la croissance du
nombre de ménages de type « subprime » a commencé à sérieusement
fléchir sous l’effet d’une hausse des
taux d’intérêts que la bulle a éclaté.
La titrisation en tant que telle n’a fait
que masquer le problème, mais n’est
pas la cause principale de la crise.
0
D’autres éléments ont également empêché un réveil plus tôt et moins douloureux comme la complaisance ou
le manque de professionnalisme des
organes de notation qui n’ont pas su
éliminer l’opacité de certaines structures de financement voire apprécier
correctement les risques par des notations correspondantes.
Quand est-ce que les grandes
banques ont réalisé que l’on
prêtait de l’argent à des ménages
qui n’étaient pas en mesure
de faire face à la charge
d’endettement ?
Je pense que le problème est devenu
clair assez rapidement pour certains
professionnels du secteur bancaire ;
cependant pour des raisons diverses,
ils n’étaient pas écoutés. C’est un peu
comme si un petit restaurant regorgeant de liquidités appartenant à un
grand groupe diversifié et lui-même
disposant d’excédents de liquidités,
vend à crédit du vin à une personne
sans domicile fixe et souffrant de dépendance à l’alcool. Le serveur du
restaurant se rendra vite compte que
les factures pourraient ne pas être
payées étant donné que le consommateur n’a pas de domicile fixe et pas
de revenus.
Cependant lorsque le serveur et le
gérant du restaurant sont intéressés
par le chiffre d’affaires (émettre des
factures), leur champ d’attention risque d’être détourné des vrais enjeux :
réaliser du bénéfice matérialisé par
une entrée de liquidités et non pas générer du chiffre d’affaires. Après quelque temps, le réviseur et le contrôleur
de gestion du restaurant risquent de
soulever le lièvre que d’une part les
clients n’ont pas payé et que d’autre
part ils ne sont pas solvables. Cependant, les dégâts auront déjà été faits
et les clients dépendants cherchant à
boire à bon compte auront afflué entre
temps.
Dans les banques, il s’est certainement produit la même chose et je ne
serai pas surpris d’apprendre, lorsque
0
l’on aura fait la lumière sur le phénomène, que les réviseurs internes et les
contrôleurs de gestion ont été nombreux à envoyer des signaux d’alarme.
Cependant, dans les institutions financières, ceux qui génèrent des coûts –
les contrôleurs – ne pèsent pas lourd
en face de ceux qui amènent des revenus – les ingénieurs financiers, les
commerciaux ou les courtiers. La réalisation de bénéfices passe toujours
par la génération de revenus et à cet
égard la voix des vendeurs sera toujours plus forte que celle des autres, ce
d’autant que les systèmes d’incitation
des directeurs généraux ont tendance
à être orientés à court terme et biaisés
vers la privatisation des bénéfices et la
mutualisation des pertes.
En l’espace, le phénomène a fait
l’objet d’institutionnalisation car, en
2005-2006, les institutions financières qui étaient restées en dehors du
marché d’activités pensaient qu’elles
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
passaient à côté de bonnes affaires
et étaient sanctionnées par la bourse.
En Suisse à cette époque, je vous
rappelle que l’UBS damait le pion au
Crédit Suisse et publiait un rendement
sur fonds propres hallucinant : malgré
le couac Swissair, Monsieur Ospel
était vu comme le roi économique de
Suisse qu’il fallait côtoyer.
Il me semble cependant que les grandes universités américaines avec leurs
écoles de gestion et leurs facultés
d’économie étaient clairement d’obédience libérale, voire clairement néo-libérale avec l’école de Chicago de Milton Friedman comme fer de lance. Le
monde éducatif aux Etats-Unis devrait
ainsi connaître un certain rééquilibre.
Après tout cela, peut-on
continuer à enseigner avec
les mêmes contenus ?
Aux Etats-Unis, certainement pas.
Avec la crise financière et l’arrivée
d’Obama, l’idéologie et la politique
ultra-libérale sont en train d’être remises en question. Evidemment, dans
un état démocratique, les institutions
universitaires devraient être indépendantes des courants politiques et
pouvoir animer la critique des différentes modèles économiques et de leurs
fondements.
En Europe, la réponse est plus nuancée, car les facultés de gestion d’entreprises et d’économie sont en règle
générale plus distantes des courants
idéologiques. Il faut évidemment espérer que les institutions et les enseignants fortement influencés par
le courant néo-libéral anglo-saxon
revoient leur copie, afin de montrer
qu’un environnement complexe d’affaires a besoin d’une certaine dose
de régulation en raison notamment
de l’asymétrie d’informations existant
entre les acteurs. Il est aussi important
de sortir du schéma réducteur un peu
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
0
Il faut espérer
que les enseignements
incitent à nouveau
les étudiants à se diriger
vers des métiers
de l’économie réelle.
trop propagé que tous les hommes
et les femmes sont des purs « homo
oeconomicus » : par chance la nature
humaine est plus diverse et complexe. Cependant, cette définition de
l’homme sur laquelle de nombreuses
théories et pratiques sont fondées est
dangereuse, car elle a notamment fait
croire que les entreprises pouvaient
être pilotées uniquement à l’aide de
systèmes de mesures de performance (souvent à court terme) renforcés
par de puissantes incitations financières. Certaines entreprises en ont fait
les frais en raison de dirigeants trop
cupides.
En résumé, les plans d’études et les
contenus vont certainement évoluer
vers une revalorisation de certains
enseignements importants qui examinent la complexité du monde des
affaires, la sophistication de la nature
humaine, l’importance des moyens
technologiques ainsi que le rôle clé
des mécanismes légaux, économiques, comptables, et fiscaux dans le
développement d’une économie saine
et durable. Il est ainsi important que
l’on se penche sur les systèmes de
gouvernance d’entreprises de demain
pour un monde globalisé par l’avènement des technologies de communication et de traitement de l’information
ainsi que par la libre circulation des
personnes, des marchandises et des
capitaux. Il faut espérer que les enseignements incitent à nouveau les étudiants à se diriger vers des métiers de
l’économie réelle. Par le passé, le secteur financier a été un aimant absolu
pour le capital humain. Il est important que les secteurs et les fonctions
à haute valeur ajoutée de l’économie
réelle attirent à nouveau les meilleurs
éléments étant donné que l’avenir
économique et social à long terme
d’un pays dépend en grande partie de
sa capacité à créer des entreprises de
l’économie réelle et non pas unique-
ment de l’économie financière. Pour
HEC Lausanne, il est l’heure de ne
pas seulement former des spécialistes
de haut vol pour toutes les fonctions
de l’entreprise et de l’économie, mais
de participer aussi activement à l’éclosion d’entrepreneurs.
0
0
Bettina Klaus
Bettina Klaus a été nommée professeur ordinaire en microéconomie. Bettina a reçu son Ph.D de l’Université de
Maastricht, aux Pays-Bas. Elle a travaillé en tant que Professeur Assistant
à l’University of Lincoln-Nebraska,
USA, de 1998 à 2002. Après avoir
obtenu du gouvernement espagnol en
2002 un fonds de recherche Ramon y
Cajal, Bettina Klaus a travaillé de 2002
à 2004 à la Autonoma de Barcelona
en Espagne. Entre 2005 et 2008, elle
fut Professeur associé à l’Université
de Maastricht et depuis 2006 chercheur senior au NWO (Netherlands
Organisation for Scientific Research),
pour un projet de recherche financé
« How to Design Allocation and Matching Mechanisms ?».
Avant d’arriver à HEC, le professeur
Klaus a passé une année en tant que
chercheur associé (research fellow) à
la Harvard Business School. Ses centres d’intérêts portent sur la microéconomie, en particulier les aspects
théoriques et appliqués de la théorie
des jeux, le market design, et le choix
social. Ses projets de recherche actuels étudient les aspects normatifs et
stratégiques dans l’allocation de ressources et des matching markets.
Bettina Klaus a publié des articles dans
des revues internationales telles que
Journal of Economic Theory, Games
and Economic Behavior, Economics
Letter, etc. Pour plus d’informations,
consultez www.bklaus.net
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Nouveaux
professeurs à l’Unil,
section HEC
Kenza Benhima
Kenza Benhima a été nommée professeure assistante en macroéconomie. Elle a obtenu son doctorat en
sciences économiques à l’Université
de Paris X en novembre 2008. Elle est
également titulaire d’un diplôme de
statisticien-économiste de l’ENSAE
et ancienne élève de l’Ecole Normale
Supérieure de Cachan. Elle a bénéficié
auparavant d’une bourse doctorale de
trois ans au Centre de Recherche en
Economie et Statistiques (CRESTINSEE) puis a travaillé un an comme
assistante d’enseignement et de recherche à l’Université de Paris X.
Elle a enseigné la macroéconomie et
l’économie internationale à l’ENSAE et
dans des universités parisiennes. Ses
principaux thèmes de recherche sont
la macroéconomie et la finance internationale. Ses travaux portent sur les
taux de change, les flux de capitaux et
la croissance.
Elle s’intéresse, entre autres, aux déséquilibres mondiaux et à leurs liens
avec la croissance dans les pays
émergents. Un aspect de sa thèse a
été d’étudier comment le risque d’investissement pouvait conditionner ce
lien et expliquer notamment l’allocation paradoxale des flux de capitaux
entre les pays émergents.
Mathias Thoenig
Mathias Thoenig a été nommé professeur ordinaire en macroéconomie.
Après avoir suivi une formation en
mathématiques à l’Ecole Polytechnique (France), il a obtenu son doctorat en économie à l’Université Paris
1 Panthéon-Sorbonne complété par
une formation postdoctorale au Massachusetts Institute of Technology
(MIT). Ces dix dernières années, il
a été chercheur au CNRS puis professeur à l’Université de Genève. Il a
également enseigné à l’Ecole Normale
Supérieure (Paris), à l’Ecole Polytechnique (France) et à la Paris School of
Economics.
Sa recherche se rattache à la macroéconomie internationale. Il s’intéresse
d’une part à l’effet du développement
financier sur la volatilité micro- et
macroéconomique et d’autre part à
l’interaction entre globalisation économique, identité culturelle et conflits
armés.
Ses travaux ont été publiés dans des
revues telles que American Economic
Review, Quarterly Journal of Economics, Review of Economic Studies,
Journal of International Economics ou
Journal of Development Economics.
Il est Research Fellow du Center for
Economic Policy Research.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Felicitas Morhart
Felicitas Morhart a été nommée Professeure assistante en prétitularisation
conditionnelle en Marketing. Après
avoir étudié les sciences de la communication à la Ludwig-MaximiliansUniversity à Munich en Allemagne,
Felicitas a obtenu son Ph.D de l’Université de St. Gall en Suisse. D’août
2007 à Avril 2008, elle fut invitée à
la University of Michigan, Ann Arbor,
USA, sous la supervision du Professeur Richard Bagozzi, Docteur Honoris Causa de l’UNIL.
Dans sa recherche, elle suit une approche de recherche interdisciplinaire,
intégrant au marketing les phénomènes de comportement organisationnel
et de leadership pour montrer comment atteindre une qualité relationnelle et une performance élevée dans les
contacts avec les clients. Ses thèmes
de recherche portent sur le leadership
transformationnel des forces de ventes, la vente transformationnelle (transformational selling), ainsi que l’énergie
dans la vente personnelle et les situations de service (energy in personal
selling and service situations).
Grâce à son travail sur le leadership
transformationnel dans le domaine
des marques (brand-specific transformational leadership), Felicitas Morhart
a reçu en 2007 une bourse du Fonds
National Suisse et a obtenu le prix du
meilleur article de l’American Marketing Association. La recherche de Felicitas a été publiée dans des revues
académiques prestigieuses telles que
Journal of Marketing et Journal of Management et dans des journaux orientés vers la pratique comme Journal of
Advertising Research et Harvard Business Manager.
Alessandro Villa
Alessandro Villa a été nommé professeur ordinaire en Systèmes d’Information. Spécialisé en neuroheuristique,
il donnera des cours en informatique
et neuroéconomie. Après un doctorat en neurosciences à l’Université
de Lausanne et une maîtrise en informatique technique à l’EPFL, dans les
années 1980 et 1990 Alessandro Villa
a travaillé avec la Hebrew University,
Brain Research Institute de l’Université de Californie à Los Angeles, Fidia
Research Laboratories de Padoue et
au Centre de Recherche en Neurosciences Cognitives de Marseille du
CNRS.
Il a reçu des prix de la Société Suisse
de Psychiatrie Biologique et du Commissariat Français à l’Energie Atomique pour ses travaux sur la dynamique des réseaux neuronaux. En 1995
il a fondé le Laboratoire de neuroheuristique, au carrefour de plusieurs
disciplines telles que neuroscience,
informatique, économie. En 2001 il
était nommé professeur ordinaire de
neurosciences et biophysique à la
Faculté de Médecine de l’Université
de Grenoble. Il est membre du comité exécutif de la European Neural
Network Society.
Ses dernières recherches concernent
le développement de plateformes informatiques ouvertes pour la diffusion
et le traitement de connaissances et
l’étude de séries temporelles appliquées à l’économie et finance pour la
détection d’évènements complexes,
notamment inspiré par l’étude de la
dynamique «chaotique» du cerveau.
0
Lorenz Goette
Lorenz Goette a été nommé professeur ordinaire en microéconomie.
Auparavant, il a été professeur ordinaire à l’université de Genève, Senior
Economist au Research Department
de la Federal Reserve Bank of Boston,
et professeur invité au Massachusetts
Institute of Technology.
Il a obtenu sa licence et son doctorat
à l’université de Zurich. Lorenz Goette
s’intéresse aux problèmes d’économie de travail, à la frontière entre
l’économie et la psychologie.
Sa recherche a été publiée dans de
nombreux journaux prestigieux, notamment American Economic Review,
Proceedings of the National Academy
of Sciences, Journal of Monetary Economics, et Economics Journal.
10
Déborah Philippe
Déborah Philippe a été nommée Professeure assistante en prétitularisation
conditionnelle en Stratégie. Déborah
est titulaire d’un master recherche en
Marketing et Stratégie de l’Université
Paris Dauphine et termine sa thèse en
sociologie des organisations dans le
département Stratégie d’HEC Paris.
Ses intérêts de recherche concernent essentiellement l’analyse de la
structuration sociale des marchés et
des déterminants socioculturels du
changement organisationnel au travers des théories néo-institutionnelles
et de la sociologie économique. Ses
travaux actuels portent sur la responsabilité sociétale des organisations.
Elle s’intéresse en particulier au volet
environnemental de la responsabilité
sociétale et à la communication des
organisations sur leur performance à
ce niveau (industrie automobile et secteur primaire).
Elle présente régulièrement ses recherches dans des conférences internationales. L’un de ses travaux a été
finaliste pour le prix du meilleur papier
doctorant à la conférence de la Strategic Management Society en 2008
et un autre a été sélectionné dans
les meilleurs papiers de la conférence
Academy of Management en 2009.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction
Simona Grassi
Simona Grassi a été nommée professeure assistante en économie de la
santé sur un poste financé par la Swiss
School of Public Health + (SSPH+).
Simona Grassi a obtenu son doctorat
en économie de l’Université de York,
UK. Elle a également un autre doctorat de l’Universitá Statale di Milano et
un master en économie publique de
l’Université de York.
Elle a été un chercheur invité Fullbright, a enseigné à la Boston University
pendant deux ans, et fut professeur
assistant invité à l’Université Carlos
III à Madrid. En 2008-2009, elle était
un Max Weber Fellow à la European
University Institute à Florence. Ses domaines de recherche sont l’Economie
de la Santé, la Microéconomie appliquée et l’Economie publique.
Simona s’est concentrée sur les interactions entre le marché privé et le
secteur public dans les prestations de
biens privés, en particulier des services médicaux.
Design : www.pigment.ch
Découvrez une force nouvelle.
Soutenu par
La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne se distingue par
son expérience, son professionnalisme, son dynamisme et des services
de haute valeur ajoutée à des tarifs très compétitifs. Ses prestations
s’étendent à divers domaines, du marketing à la finance en passant par
la communication et les développements informatiques.
Université de Lausanne
Internef, 1015 Dorigny
Tel : +41(0)21 692 33 33
Fax : +41(0)21 692 33 35
[email protected]
www.jehec.ch
Des étudiants compétents et flexibles à votre service
Audit
p.14 – Philippe Tzaud, PricewaterhouseCoopers
p.16 – Crise financière dans les banques
Echos Money
Édition n°15 – 2009 / 2010
12-19
14
14
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
Le métier
d’auditeur
« PricewaterhouseCoopers est considéré cette année encore comme
l’employeur le plus prisé de la branche par les futurs diplômés des universités
et des HES suisses ».
Auteur : Philippe Tzaud, Associé chez PricewaterhouseCoopers à Genève et membre actif de la formation
des collaborateurs de PricewaterhouseCoopers. Expert-comptable diplômé, Philippe enseigne également
à l’Académie suisse d’expertise comptable, Educaris, et aux Universités de Lausanne et de Genève.
En quelques mots, dites-nous
en quoi consistent les tâches
principales lorsque l’on
travaille dans l’audit.
Les tâches de l’auditeur sont multiples
et variées. Le métier d’auditeur consiste
à comprendre l’activité des sociétés
soumises à révision, à analyser les flux
financiers et à s’assurer que ceux-ci
sont retranscrits correctement dans les
comptes annuels. Cet exercice passe
par la revue et la compréhension du
système de contrôle interne des sociétés. L’auditeur doit agir de surcroît
comme un conseiller pour ses clients et
ne pas hésiter à leur faire des recommandations, tant sur le plan comptable
qu’organisationnel. La majeure partie du
travail s’effectue chez les clients, en relation directe avec les personnes concernées de près ou de loin par la comptabilité. Le métier d’auditeur est donc
beaucoup plus un métier de contact et
de communication qu’il n’y paraît.
Quelles sont les qualités
requises pour travailler
dans ce domaine ?
Les qualités d’un auditeur sont multiples, preuves en sont les divers cursus
des collaborateurs de PricewaterhouseCoopers (diplômes universitaires et
HES, suisses et étrangers). Il est certain qu’un intérêt pour les mécanismes de la comptabilité et une bonne
connaissance de ceux-ci sont un
point important. Il faut également avoir
le sens de l’écoute et faire preuve d’un
esprit critique, d’aptitudes relationnelles élevées ainsi que d’une ouverture
d’esprit et de la volonté de découvrir différentes industries ou secteurs
d’activité. L’auditeur doit également
avoir la motivation de relever chaque
semaine de nouveaux défis et de rencontrer des clients. Il devra aussi avoir
une perpétuelle soif d’apprendre. Il est
important de préciser que la plupart
de ces qualités s’acquièrent avec le
temps et l’expérience, et ceci grâce
à un excellent encadrement. À ce titre, le métier d’auditeur constitue un
prolongement de la formation universitaire.
Ce domaine exige-t-il forcément
un master ? Si oui, dans quel
domaine ?
Pas nécessairement. Il convient néanmoins d’avoir acquis durant ses études
de solides connaissances en comptabilité et en économie, sans quoi il sera
difficile d’exercer le métier et de suivre
la formation d’expert-comptable. Par
exemple, les universités de Genève
et de Lausanne proposent conjointement depuis quelques années un
Master Comptabilité, Contrôle et Finance (MCCF), dont le programme
permet aux étudiants d’être très bien
armés pour une carrière dans l’audit
ou la fiscalité. D’autres excellents masters offrent également des formations
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
intéressantes et compatibles avec
nos besoins. De plus, les étudiants titulaires d’un bachelor ont également
la possibilité de rejoindre notre entreprise et d’y débuter leur carrière.
Qu’en est-il de la formation
continue ?
Les cabinets d’audit investissent énormément dans la formation continue
de leurs collaborateurs. Pour soutenir cette stratégie, l’Académie suisse
d’expertise comptable (Educaris) sert
de tremplin aux collaborateurs des
Big-4 pour le développement de leurs
connaissances et l’obtention du diplôme d’expert-comptable.
La formation est un point très important chez PricewaterhouseCoopers. À
titre d’exemple, nous investissons 11%
de notre revenu annuel brut dans la
formation continue de nos collaborateurs, assurant ainsi une formation de
haute qualité pour tous. En effet, dès
les premières semaines, il est possible de suivre différents programmes «
techniques » et de « soft skills » internes à PwC.
Sans oublier le diplôme
D’expert-comptable...
Le diplôme d’expert-comptable est
sans nul doute un diplôme de qualité, reconnu par tous les professionnels de la place économique suisse.
L’Académie suisse d’expertise comptable (Educaris) propose l’intégralité
des cours et les examens y relatifs.
Les professeurs proviennent soit des
universités suisses, soit des différentes fiduciaires, dispensant ainsi une
formation reconnue et de qualité, tant
sur le plan théorique que pratique.
15
L’obtention du diplôme constitue incontestablement un atout majeur
dans la carrière d’un auditeur, ainsi
qu’une valeur ajoutée déterminante
pour son curriculum vitae. Le diplôme,
conjugué à plusieurs années d’expérience pratique dans le métier de
l’audit, ouvrira soit les portes du partenariat dans notre société, soit celles
de hautes fonctions dans la finance
d’autres sociétés industrielles, financières ou commerciales. Compte tenu
du nombre de dirigeants d’entreprise
ou de directeurs financiers ayant obtenu le diplôme d’expert-comptable, il
apparaît clairement que celui-ci reste
un atout majeur et reconnu.
Vous trouverez plus d’information sur :
www.pwc.ch
16
16
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
Crise financière
dans les banques :
never again !
Le monde bancaire est sérieusement ébranlé. L’inimaginable peut arriver.
Elle avait réussi à traverser la crise de 1929, mais a succombé à la crise
des subprimes : le 15 septembre 2008, la banque d’affaires américaine Lehman
Brothers se déclare en faillite. Quelles leçons les banques doivent-elles en tirer
et comment éviter une nouvelle crise ?
Voilà les questions que l’industrie bancaire se pose aujourd’hui. Sur la base
d’une étude menée par Ernst & Young « Navigating the crisis, a survey of the
world’s largest banks » auprès de 36 des plus grandes banques du monde,
six grandes leçons sont à tirer de la crise financière actuelle selon
les responsables de ces établissements :
Auteurs : Milena Fierz et Julien Meylan, Ernst & Young
Leçon n˚1 :
la liquidité est reine !
Citée par neuf banques interrogées sur
dix, l’importance fondamentale de la
liquidité a été largement sous-estimée
par les banques. Le manque soudain
de liquidité auquel elles ont dû faire
face a été amplifié par une sur-dépendance à du financement à court terme,
un optimisme excessif et des produits
mal compris. Une des origines de ce
manque de liquidité a en effet été la
prolifération de produits de plus en
plus complexes dont les implications
sur la liquidité étaient mal comprises
des banquiers eux-mêmes.
Leçon n˚2 :
la gestion du risque doit être au
centre de la culture d’entreprise !
Le « risk management » est l’affaire
de tous les employés de l’entreprise.
Désormais, les banques doivent clairement déterminer leur tolérance au
risque et la communiquer à tous au
sein de l’institution. Les « risk managers » doivent être intégrés dans les
processus de prise de décision et
avoir l’autorité suffisante pour être entendus.
Leçon n˚4 :
ne pas oublier le facteur humain !
Les banques ont besoin de personnel
expérimenté capable d’exercer un jugement professionnel et ce, du front
office au back office.
Leçon n˚3 :
être à l’écoute du marché !
Les marchés et les institutions sont
désormais inextricablement liés et on
a pu constater que le risque systémique n’était plus uniquement théorique. Le monde financier appris que
les pires scénarios peuvent arriver. Il
faut désormais mettre en place des
outils de prévision tels que des modèles prédictifs, « scenario-planning »
et « stress-testing », afin de prévoir
les crises plutôt que seulement réagir
quand elles surviennent.
La communication au sein des entreprises est primordiale et beaucoup de
responsables ont cité le manque de
dialogue entre les départements, ainsi
qu’entre les experts en risque et le top
management des banques comme
une des causes de la crise actuelle.
Leçon n˚5 :
se préparer à l’inattendu !
Les responsables des banques reconnaissent également que les banques
ont adopté une attitude réactive dans
la tourmente.
Afin d’être à même de mieux réagir,
l’industrie bancaire a besoin de développer et d’intégrer à ses modèles de
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
17
18
prévision des scénarios improbables
mais ayant des conséquences potentielles très importantes.
Leçon n˚6 :
éviter de trop se reposer sur
les agences de notation !
Compte tenu de l’augmentation de la
complexité des produits et les nouvelles règles en matière de calcul des exigences de fonds propres, les calculs
de rating sont devenus de plus en plus
opaques et ont donc été de moins en
moins remis en cause par les banques. Les banques se sont habituées
à prendre les conclusions des agences de notations pour argent comptant. Les banques sont aujourd’hui
d’accord pour insister sur la nécessité
de remettre en question ces notations
et d’en effectuer une analyse interne
appropriée. Néanmoins, pour ce faire,
des compétences pointues en analyse de crédit doivent exister au sein
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
des établissements bancaires alors
que ces compétences n’existent parfois plus en interne et doivent dès lors
être renouvelées.
crise constitue ainsi une opportunité
de réorganiser les processus de prise
de décisions en les centralisant à un
niveau hiérarchique plus élevé.
Parmi les mesures prises par les établissements bancaires pour répondre
à la crise et stabiliser leur situation,
voici les quatre principaux axes qui
ressortent de l’étude.
Initiative n˚2 :
le risque au centre de la
culture d’entreprise.
Jusqu’à présent, le « risk management » était vu comme une fonction
analytique plutôt qu’une véritable aide
à la prise de décision. Le « risk management » est désormais vu comme
l’affaire de tous. On s’attend à ce que
la fonction de gestion des risques, historiquement isolée pour assurer son
indépendances des processus front,
aborde la question du risque dans
l’ensemble de l’entreprise, en particulier dans la compréhension de l’appétit
en matière de risque tout comme de la
tolérance à ces mêmes risques.
Initiative n˚1 :
le renforcement des contrôles.
La révision du système de contrôle
interne est en cours avec la gestion
et la politique des risques au centre des préoccupations. Les limites
autorisées ont été revues à la baisse
et leur respect rigoureusement suivi.
De plus, certains aspects ne faisant
auparavant pas l’objet de contrôles
ou de directives, tels que l’évaluation
de titres ou d’actifs, sont désormais
suivis de manière rapprochée. Cette
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
Initiative n˚3 :
le repositionnement des employés.
Afin de faire du « risk management »
l’affaire de tous, une attention particulière au facteur humain est nécessaire.
Pour ce faire, les responsables interrogés confirment que les départements
de « risk management » sont en cours
de renforcement ou l’ont déjà été afin
d’être à même d’identifier des brèches
existantes tout en améliorant la performance. Des formations pour tous
les employés sont également mises
sur pied afin de sensibiliser chacun à
la notion de risque et ce de manière
transversale à l’entreprise.
Initiative n˚4 :
une communication de
meilleure qualité et plus rapide.
En situation de crise, le top management, les conseils d’administration,
les actionnaires et également les régulateurs ont un besoin accru en infor-
mations fiables, compréhensibles et
disponibles au bon moment. La façon
dont la communication sur les risques
est effectuée subit une révision complète avec, par exemple, la présence
du « chief risk officer » (« CRO ») aux
réunions du conseil d’administration,
et également une restructuration des
rapports sur les risques, afin de les
rendre plus synthétiques et transparents, en d’autres termes moins « indigestes ». De nouveaux comités de
crise se sont également mis en place
pour parler des risques.
Les banques visent toutes à mettre en
place un « risk management » couvrant
l’ensemble de l’organisation. L’état
d’avancement pour y parvenir varie
au sein des différents établissements,
mais il y a un consensus sur les huit
étapes clés à suivre. On peut les résumer comme suit :
19
Étape n˚1 :
faire un état des lieux précis de
la fonction « risk management »
et définir une vision pour
l’ensemble de la banque.
En général, l’état actuel des procédures en matière de gestion des risques
est connu au sein des établissements.
En revanche, avoir une vision précise
et globale des objectifs à atteindre
pour implémenter une fonction de
« risk management » claire et intégrée
à l’ensemble de l’entreprise est encore à l’état de projet pour la majorité
des entreprises interrogées.
Étape n˚2 :
redéfinir les responsabilités
en matière de risque.
Jusqu’ici le conseil d’administration et
le CEO étaient responsables de créer
le cadre pour la gestion des risques et
d’articuler la tolérance de l’établissement aux risques, tandis que le Chief
20
Financial Officer (« CFO ») et le CRO
évaluaient et rapportaient sur ces risques. Aujourd’hui, la responsabilité
face à la gestion des risques doit être
élargie ; toutes les parties prenantes,
du conseil d’administration aux chefs
d’unités, doivent être engagées et
responsabilisées dans l’identification
et la limitation des risques.
Étape n˚3 :
Redéfinir le processus de prise
de décisions et la structure
du « risk management ».
Plus de la moitié des banques interrogées ont déjà revu leurs procédures
de prise de décisions en matière de
gestion des risques. Les fonctions
Risques et CRO rapportent à des
niveaux plus élevés de l’organisation
qu’auparavant. Les structures visent à
assurer que les employés en contact
avec la clientèle aient une bonne compréhension des risques et adhèrent
à la politique de risque de la banque.
D’autre part, dans le but de renforcer
le système de contrôle et de réduire
les décisions unilatérales, certaines
organisations ont réduit les compétences de décision déléguées et les
prises de décisions sont désormais
centralisées à un niveau hiérarchique
plus élevé.
Étape n˚4 :
standardiser.
Une terminologie commune doit être
mise en place, afin d’aborder les problématiques sur les risques. Les équipes doivent parler le même langage,
avoir une compréhension uniforme
des principes de base de la gestion
des risques, ce qu’implique le respect des règles et des contrôles et
avoir conscience des conséquences
possibles d’un non-respect. L’état
d’avancement de ces projets varie fortement d’une banque à l’autre, avec
notamment un quart d’entre elles qui
ne sont encore qu’au début de la mise
en place de trois éléments essentiels,
à savoir : la définition d’indicateurs de
risques clés, l’établissement de mesures communes de performance et des
procédures uniformes de test.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit
Étape n˚5 :
synthétiser les rapports
sur les risques.
La crise actuelle a démontré le besoin
de revoir et d’analyser le contenu des
rapports sur les risques. Les problèmes relevés sur les rapports existants
sont principalement la quantité trop
importante et non pertinente de données. Il est essentiel de pouvoir procéder à une agrégation des données,
afin de générer des rapports synthétiques et ne traitant que des risques
cruciaux, de manière à disposer d’un
véritable outil d’aide à la décision.
Étape n˚6 :
Améliorer les technologies
de l’information afin de soutenir
Efficacement la gestion
des risques.
Ce point crucial pose bien entendu
des problèmes logistiques majeurs et
nécessite des ressources humaines et
financière importantes. Des développements informatiques sont pourtant
primordiaux afin que les banques disposent de l’information nécessaire à
une prise efficace et pertinente de décision. Neuf banques sur dix indiquent
qu’elles sont encore au début de leur
projet visant à disposer des outils informatiques souhaités pour soutenir la
gestion des risques.
Étape n˚7 :
développer des outils de prévision
en matière de risques.
Anticiper les risques et leurs implications est un des défis les plus importants pour les banques. La grande
majorité des banques relève que leur
organisation ne dispose pas, à ce
jour, de processus précis, rigoureux et
couvrant l’ensemble de leurs activités
pour établir une prévision des risques.
Les approches sont en effet généralement informelles et non systématiques. On note enfin que les prévisions
en matière de risque opérationnel ou
de réputation sont plus difficiles à établir et modéliser que le risque de crédit, par le biais de « stress-testing » par
exemple. La crise a clairement mis au
jour le besoin de renforcer les outils de
prévision permettant une analyse des
risques plus formelle et tournée vers
l’avenir, afin de se préparer autant que
possible à l’inattendu.
Étape n˚8 :
atteindre une vue d’ensemble
des risques.
L’étape finale consiste à la consolidation des différentes informations obtenues sur les risques et couvrant la
totalité des secteurs de la banque afin
de disposer d’une gestion des risques
efficiente et globale. Seule une banque sur dix indique avoir atteint cette
vision globale du risque. Pour la majorité d’entre elles, atteindre ce niveau
d’intégration au niveau de la gestion
et de la vision des risques encourus
reste donc à ce jour un objectif vers
lequel il faut tendre, mais dont elles
sont encore loin.
La crise financière qui frappe le monde
bancaire a donc permis de mettre en
lumière un certain nombre de faiblesses inhérentes aux systèmes de gestion des risques. Des infrastructures
cloisonnées, des systèmes démodés
et décousus, des reportings réactifs
ou encore des outils prédictifs inadéquats qui ont généré dans certains
cas des résultats catastrophiques. Le
cumul de ces déficiences a eu l’avantage de mettre l’industrie en action ;
une gestion efficace des risques est
désormais un impératif mobilisant le
top management. Les personnes et
les systèmes permettant de comprendre, prévoir, gérer et limiter les risques
sont mis en place. Il y a un grand nombre de leçons à tirer des événements
auxquels l’industrie financière est
confrontée comme l’importance des
liquidités ou encore celle d’une culture
d’entreprise orientée sur les risques
Les banques ont appris qu’elles doivent être préparées à l’imprévisible, en
espérant surtout qu’elles auront appris
de l’histoire et que le mot d’ordre sera
désormais « NEVER AGAIN ».
Day one
is your time to shine
Day one. It’s when you show what you’re made of. When the doors are
opened and the future lies in front of you. When your views count and
making a difference is part of the job. From the day you join us, we’re
committed to helping you achieve your potential. So, whether your
career lies in assurance, tax, transaction, advisory or core business
services, shouldn’t your day one be at Ernst & Young?
Take charge of your career. Now.
ey.com/ch/careers
© 2008 EYGM Limited. All Rights Reserved.
Écologie
p.24 – Le consommateur face au marketing éclogique
p.30 – Green-shop.ch et Green-company.ch
Echos Money
Édition n°15 – 2009 / 2010
24-33
24
24
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
Le consommateur
face au marketing
écologique
L’écologie est omniprésente dans nos vies. Il ne se passe pas une journée sans
qu’un gouvernement, une association, une institution internationale, une entreprise,
un groupe d’intérêt, ne déclare son engagement à mener bataille pour l’écologie.
Toute tentative d’établir une liste des acteurs dans le domaine serait vaine,
tant ils sont nombreux et divers et tant ils se multiplient rapidement. Les forums,
conférences, initiatives locales, nationales et internationales, les activités
et événements de toute sorte montrent son ampleur.
Auteur : Ghislaine Cestre, professeur HEC Lausanne
L’internet en révèle en quelques secondes le foisonnement extraordinaire, avec plusieurs millions de références en réponse à une recherche
sur l’écologie. Sans aucun doute, le
« phénomène écologie » marquera le
XXIe siècle. Il avait déjà marqué, dans
les années 80, la fin du XXe. Certains
observateurs le pensaient démodé, il
renaît avec force, cette fois-ci sur fond
de crise majeure, dont chacun veut se
faire, aujourd’hui, le porte-parole.
Plusieurs tendances ressortent clairement. Aux niveaux national et international, les règlementations et normes
environnementales se multiplient et
touchent tous les secteurs. L’énergie,
les produits manufacturés, les infrastructures, le transport, l’habitat, l’agriculture et la pêche, et plus en amont,
les écosystèmes et ressources naturelles, font tous l’objet de mesures visant la protection de l’environnement.
Grandes thématiques étroitement
liées à l’écologie, le développement
durable, les énergies renouvelables,
l’agriculture bio, l’habitat écologique,
la cosmétique bio, les biocarburants,
l’éco-tourisme, le recyclage, entre
autres, font l’objet de recherches majeures, de réflexions approfondies,
donnant lieu par voie de conséquence
à d’innombrables développements
commerciaux.
Les entreprises déclinent des actions
variées leur permettant de se qualifier
comme « responsables ». Des indices
de classement d’entreprises plus ou
moins « citoyennes » ont vu le jour
(voir, par exemple, les Dow Jones
Sustainability Indexes), les labels écologiques et bio foisonnent, les placements éthiques reflètent davantage la
dimension écologique, la protection
de l’environnement est mise en exergue dans la déclinaison de la respon-
sabilité sociale. Clairement, l’écologie
est aujourd’hui incontournable pour
qualifier l’entreprise et ses actions.
C’est un capital que l’entreprise développe et que reflètent son enseigne et
ses marques, dans tous les domaines
du secteur marchand, produits et services confondus.
Mais qu’entend-on précisément
par marketing écologique ?
Il peut s’agir, d’une part, d’actions
menées par l’entreprise pour améliorer l’environnement au sens large. Par
exemple, le groupe PSA s’associant à
ProNatura pour le financement du reboisement, sur une quarantaine d’années, de la forêt brésilienne.
Ce type d’intervention contribue à développer un capital « sympathie » important. Les consommateurs sensibilisés aux problèmes écologiques, se
reconnaîtront dans une entreprise qui
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
mène de telles actions à long terme
et de grande envergure. Il peut s’agir
également de pratiques « améliorées »
liées au marketing, en vue pour l’entreprise de limiter son impact négatif,
son empreinte, sur l’environnement.
Ces pratiques peuvent être en rapport à un public externe (fournisseurs,
distributeurs, consommateurs) et liées
au produit lui-même, à sa distribution,
son entreposage, son recyclage. Par
exemple, l’utilisation par de nombreux
distributeurs d’emballages biodégradables, le développement par Toyota
de moteurs hybrides, ou encore l’opération de gestion des déchets menée
par Ikea au début des années 2000
pour l’ensemble de ses surfaces de
vente. Elles peuvent être aussi en rapport à un public interne, destinées aux
employés de l’entreprise.
Il peut s’agir d’une communication de
type publicitaire, vantant les qualités
écologiques d’un produit, sans que
celles-ci présentent un caractère novateur ou différent. La communication
portant sur les aspects écologiques
d’un produit donne à celui-ci une
nouvelle dimension. Il serait plus juste
d’appeler une telle démarche la « marchandisation » de l’écologie. L’entreprise utilise alors l’écologie comme
pur argument de vente, sa communication ayant pour but de positionner
la marque, de la différencier des marques concurrentes et ainsi de la valoriser aux yeux du consommateur. Par
exemple, la publicité vante les qualités
anti-oxydantes de produits alimentaires dont les caractéristiques restent
inchangées.
Enfin, l’écologie peut faire l’objet de
pratiques sinon mensongères, du
moins trompeuses et visant essentiellement à masquer une réalité clairement peu avantageuse. Ces pratiques sont connues sous le nom de
« greenwashing » ou « blanchiment »
écologique. La couverture écologique
se double parfois d’un changement
de raison sociale. Il s’agit alors pour
l’entreprise défaillante (pollution, détérioration de l’environnement naturel à
grande échelle) de changer d’identité
et de redevenir « fréquentable ».
Sans en arriver à un tel extrême, l’écologie est clairement devenue, pour de
très nombreuses entreprises, un outil
de marketing quasi incontournable.
L’écologie n’est plus un emblème,
mais est perçue comme une composante essentielle de la qualité. Chaque entreprise affiche la nature de sa
contribution, la couleur de son engagement.
Faut-il s’en émouvoir ? Le fait pour une
entreprise d’instrumentaliser l’écologie, de l’utiliser à des fins de communication à caractère commercial, pour
se positionner et se différencier de ses
concurrents, enlève-t-il de la valeur
aux actions menées ? Les consommateurs, aujourd’hui mieux éduqués et
bénéficiant de sources d’information
et de moyens de comparaison plus
nombreux qu’autrefois, portent un
regard critique sur les engagements
de l’entreprise et les « nouveautés » à
caractère écologique. Ils cherchent à
donner plus de sens à leurs actes de
consommation et se laissent moins
distraire par des actions superficielles,
comme en témoignent de nombreux
blogs sur internet.
La difficulté pour l’entreprise, aujourd’hui, est de communiquer clairement
la nature de son engagement dans
l’écologie et de convaincre le consommateur que cet engagement est utile :
emballages bio-dégradables, produits à base de matières recyclées,
consommation réduite d’énergie,
composants non polluants, respect
de la bio-diversité, les axes porteurs
sont multiples, mais exigeants. Pour
être crédible, le label de qualité, d’engagement écologique, décerné par un
organisme indépendant, est devenu
primordial.
Les labels, conçus pour exprimer
aussi succinctement que possible la
nature de la contribution écologique
apportée par l’entreprise, le produit
ou le service, permettent d’en dresser
25
le profil écologique. Il n’est pas rare
de trouver 2, 3 voire 4 labels différents
sur un même emballage. S’ils ont pour
but d’informer, d’établir la confiance
et de créer un attachement affectif
pour l’entreprise et sa marque, ils sont
souvent, également, une source de
confusion pour le consommateur. Des
centaines de labels sont apparus sur
le marché. Les symboles utilisés sont
souvent peu distinctifs, ou donnent de
fausses idées.
Si les normes ISO 14000 sont devenues une référence familière, seuls
quelques symboles ou labels atteignent un niveau de notoriété dépassant 50% de la population adulte en
Suisse. Le Bourgeon de Bio Suisse
et le label AB de l’agriculture biologique sont certainement parmi ceux-là.
Le cercle de Moebius, tout comme le
Point vert, est également facilement
reconnaissable car très largement répandu. Toutefois, la confusion existe
entre ces deux labels : s’agit-il de
produits contenant des matières recyclées ou d’une entreprise contribuant
au programme de recyclage et d’incinération des emballages ? Que dire
de labels moins connus en Suisse,
comme l’Ange bleu (Allemagne), le
Cygne blanc (pays scandinaves), le
label écologique européen, celui de
la Rainforest Alliance ou d’Öko-test ?
Ou encore la certification plus récente
C2C (Cradle-to-Cradle) ? Que dire, enfin, des dizaines d’autres labels issus
d’organismes de certification divers,
plus ou moins récents, dont quasiment personne, parmi les consommateurs, ne connaît le sens exact ?
Il faut se rendre à l’évidence : le
consommateur a une connaissance
très limitée des différents labels. Clairement, leur présence rassure, mais
l’aptitude du consommateur à juger
de la qualité écologique de l’entreprise et du produit en fonction des labels
qui lui sont apposés s’arrête souvent
là, à moins pour le consommateur
d’être particulièrement engagé envers
l’écologie, l’amenant à s’interroger et
à se renseigner davantage.
26
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
« Chacun est responsable
de la planète et doit la protéger
à son échelle. »
Yann Arthus-Bertrand
Janvier 2002
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
27
28
La nature et l’intensité de cet engagement est un sujet d’étude en plein développement : l’entreprise comprend
l’avantage qu’elle peut tirer d’une
meilleure connaissance du profil écologique des consommateurs. En effet,
les plus engagés peuvent devenir des
ambassadeurs de l’enseigne et de la
marque, des relais d’information, des
conseillers auprès de consommateurs
moins avertis et plus sceptiques. Les
moins engagés nécessitent davantage d’efforts pour être convaincus
du bien-fondé des actions menées.
La sensibilité générale et grandissante
du public pour l’écologie (que révèlent
la plupart des études récentes sur les
attitudes), bien qu’elle manifeste clairement une prise de conscience réelle
des problèmes liés à l’environnement,
ne reflète que dans une faible mesure
l’engagement réel du consommateur
à adopter certains comportements
sur le long terme.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
Plusieurs types de comportements
liés à l’écologie peuvent être
identifiés. Par exemple :
Le prix déterminant :
je suis écolo dans l’âme mais le produit est trop cher.
L’engagement parcimonieux :
je recycle mes bouteilles mais je roule
en 4X4.
Le geste quotidien devenu réflexe :
j’éteins les lumières sans y penser.
La décision difficile :
je ne veux pas renoncer à mon confort.
Le geste que d’autres apprécient :
je recycle pour me faire bien voir.
Le bon exemple :
je veux montrer la voie à suivre.
La mission impossible :
ce n’est pas la peine, je ne peux rien
y changer.
Le retour aux vieilles habitudes :
je me laisse aller.
Le feu de paille :
je pense déjà à autre chose.
La réaction aux excès :
les poissons sont morts, il faut faire
quelque chose.
Le comportement docile :
j’accepte la taxe intégrée (essence).
Le geste correcteur :
je veux compenser mon impact (taxe
volontaire).
L’engagement profond :
chaque geste compte, j’agis chaque
fois que je peux.
Cette liste, non exhaustive, permet de
donner une idée de la variété des motivations intrinsèques et extrinsèques
animant un comportement en rapport
à l’écologie.
Alors que l’attitude des consommateurs est généralement très favorable
à la protection de l’environnement,
le comportement, lui, est beaucoup
plus nuancé. L’objectif de toute entreprise étant, normalement, de réaliser
la meilleure adéquation possible entre
son offre et les attentes d’un marché
cible, peut-on imaginer une logique de
« consommation écologique » qui permettrait d’intégrer les fondements des
motivations diverses tout en évitant un
trop grand morcellement ?
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
Une série de recherches menées dans
les années 90 sur les « tribus » de
consommateurs, propose un cadre
de réflexion intéressant, que l’on peut
appliquer aux comportements écologiques. Une tribu de consommateurs
se caractérise par un très grand nombre de sympathisants, un nombre un
peu plus restreint de participants occasionnels, un nombre encore plus
restreint de pratiquants réguliers, et
finalement, un nombre limité d’adhérents (ou adeptes).
Les consommateurs « sympathisants » sont typiquement ceux qui
trouvent que l’écologie est bien en
soi, la protection de l’environnement
souhaitable, mais dont l’engagement
personnel reste plutôt limité aux bons
sentiments. Les consommateurs
« participants occasionnels » s’informent davantage, contribuent par
certains gestes écologiques peu impliquants ou peu fréquents, acceptent
de participer à des actions ponctuelles
et répondent à certaines sollicitations
promotionnelles, mais sont encore
généralement passifs, ou du moins
réactifs. Les consommateurs « pratiquants » sont impliqués dans la durée.
Ils répètent des gestes quotidiens,
adoptent des démarches proactives,
font l’effort de chercher plus loin, de
payer plus cher, de consacrer plus
d’énergie et de ressources à l’écologie, sont prêts à changer leur mode de
vie. Enfin, les consommateurs « adhérents » s’investissent dans des associations, agissent en ambassadeurs,
sont les défenseurs actifs de l’environnement par leurs interventions publiques, se placent en champions des
entreprises les plus dynamiques dans
le domaine de l’écologie, cherchent
à mobiliser d’autres consommateurs
dans une action commune (la WWF,
par exemple).
L’entreprise reconnaîtra aisément
que la mobilisation des différents niveaux d’engagement requiert des
actions marketing adaptées. Ainsi la
relative inertie des « sympathisants »
et le comportement sporadique des
« occasionnels » nécessitent un travail
de fond d’une part pour convaincre
de l’utilité de gestes quotidiens et
instaurer des habitudes, d’autre part
pour renforcer un engagement encore
faible. Ce travail, qui passe par une information détaillée, des témoignages,
est souvent plus efficace lorsqu’il est
entrepris par des ambassadeurs crédibles, des prescripteurs reconnus,
indépendants de l’entreprise (scientifiques, associations). Les actions
promotionnelles, les partenariats visant à réaliser des ventes croisées et
complémentaires, seront également
efficaces à ce niveau.
29
entreprises n’ont pas encore intégré la
dimension sociétale fondamentale qui
devrait guider leurs décisions. L’engagement, la confiance des consommateurs, indispensables à la réussite de
toute action d’envergure dans le domaine de l’écologie, sont des maîtresmots à repenser sérieusement.
Les actions à mener auprès des « pratiquants » et des « adeptes » seront
fondées sur une solide connaissance
préalable, même une expertise, dans
la catégorie de produits concernée,
qu’il s’agisse de produits alimentaires
bio, de technologie liée à l’énergie
solaire, ou de textiles écologiques.
L’entreprise s’adresse à des consommateurs-partenaires, à la recherche
de nouveautés plus performantes,
susceptibles d’échanger des avis de
consommateurs avisés sinon d’experts sur blogs, forums et autres
espaces d’échanges. A ce niveau,
l’entreprise cherchera à établir une
relation directe avec les acteurs les
plus susceptibles d’être des leaders
d’opinion et les mieux à même de la
représenter, et s’engagera dans le
parrainage d’évènements.
Le marketing écologique a sans doute
une particularité : il porte, certes, sur
un ensemble de produits et services,
et peut se décliner en tant que marketing sectoriel. Mais il porte surtout
sur un phénomène de société qui appelle des transformations profondes
dans les habitudes de consommation.
Il nécessite une prise de conscience
et une responsabilisation particulière
des entreprises qui en sont les acteurs. Il s’inscrit dans la mouvance
et porte en lui les impératifs du développement durable. Les pratiques de
« greenwashing » mentionnées plus
haut laissent penser que certaines
B.Cova et M.Roncaglio (1999),
« Repérer et soutenir les tribus
de consommateurs »,
Décisions Marketing no.16, p.7-15
30
30
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
Green-shop.ch et
Green-company.ch
Deux sites dédiés entièrement à l’écologie et à ses bienfaits Green-shop.ch
et Green-company.ch commercialisent sur la toile des produits entièrement
écologiques, naturels et équitables.
Auteur : François Pellouchoud
En 2005, François Pellouchoud, jeune
technicien dentiste, et son frère Yan,
découvrent, un peu par hasard, les
mérites des noix de lavage - alternative 100% naturelle à la lessive chimique. Le manque de points de vente
en Suisse et le peu d’informations
fournies sur ce produit le motivent à
développer peu après un site de vente
en ligne www.noixdelavage.ch.
Forts de leurs succès, ils créent en
2007 une e-boutique, www.greenshop.ch qui propose une plus large
gamme de produits écologiques d’hygiène, de beauté et d’entretien.
A l’heure où notre société utilise les
technologies les plus avancées, le besoin d’adopter une éthique exigeant le
respect et l’utilisation de produits naturels et biologiques est ressenti par
un grand nombre d’entre nous.
Conscient de ces réalités, GreenShop s’engage à commercialiser des
produits BIO et naturels ayant un impact minimum sur l’environnement,
accessibles à tous et à des prix justes.
L’enseigne permet à chaque consommateur de pouvoir agir à son échelle,
et devenir ainsi un citoyen consommateur responsable.
Les produits
L’enseigne propose des produits
d’entretien naturels pour la maison,
des cosmétiques biologiques (crème
de jour et de nuit, gel douche, shampoing), de nombreux éco-produits tels
que des serviettes hygiéniques blanchies sans chlore et biodégradables,
ainsi que des soins pour bébés et enfants et une gamme spéciale homme.
Le shop vient d’élargir sa gamme
en offrant en exclusivité de l’alimentaire BIO pour bébés : lait en poudre,
bouillie et petits pot ainsi que des pâtes, riz et céréales.
Une gamme alimentaire et des produits répulsifs pour chiens et chats
sont également proposés sur le site.
Une attention toute particulière est
portée sur le choix des produits, leurs
provenances et leurs acheminements.
Green-Shop s’assure que leurs compositions ainsi que leurs méthodes
de production soient certifiées par
des organismes de contrôle indépendants. L’enseigne distribue des marques respectant ses propres convictions, d’une qualité reconnue et dont
les produits démontrent une efficacité
et une facilité d’emploi rivalisant avec
celle des produits conventionnels.
Tous ces produits ont un conditionnement respectueux de l’environnement,
certains de leurs matériaux pouvant
même être recyclés ensemble.
Demain, l’économie sera verte
Depuis quelques années, la population
est de plus en plus sensibilisée à l’écologie et aux enjeux du développement
durable: quelques gestes répétés quotidiennement permettent de réduire de
manière significative son impact sur
son environnement: déclenchement
des appareils électriques, utilisation
d’ampoules à basse consommation,
tri des déchets, etc. Une prise de
conscience similaire touche les entreprises. La gestion durable devient
pour certains une évidence et ne manque pas d’avoir un impact important
sur leur département marketing.
Ces mêmes comportements sont encouragés auprès de leur personnel.
Car on l’oublie trop souvent, ces écogestes de tous les jours sont utiles.
Simples et au final, efficaces. Mais
qu’en est-il du domaine de l’entretien ?
Un particulier trouvera sans peine un
détergent respectueux de l’environnement dans une enseigne spécialisée
de produits « bio ». En revanche, une
entreprise de nettoyage éprouvera
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
31
32
beaucoup plus de difficultés à trouver son bonheur dans les catalogues
traditionnels. François et Yan Pellouchoud, se sont fait récemment cette
réflexion. Pour parer à ce manque, ils
viennent de créer www.green-company.ch la première boutique en ligne
ne commercialisant que des produits
professionnels écologiques pour l’hygiène et l’entretien.
Ces produits de nettoyage issus de la
chimie verte sont destinés aux professionnels du tertiaire, de la restauration,
de l’agroalimentaire, aux boulangeries
et aux boucheries, notamment. Ces
nettoyants sont conçus à partir de
matières premières 100% renouvelables* dont les tensioactifs d’origine
végétales sont entièrement biodégradables. Les produits sont fabriqués à
partir de céréales, de betteraves ou
d’huile de palme: le solvant contenu,
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
par exemple, dans un nettoyant pour
vitres est de l’alcool biologique, extrait principalement de 1 la betterave
sucrière. Ils sont non agressifs et irréprochables au niveau de la toxicité
aquatique et humaine. *Une étude
montre que chez les nettoyants actuellement disponibles sur le marché,
cette proportion est en moyenne de
10%. Green-company.ch travaille exclusivement avec Ecover, une société
implantée en Belgique.
Des nettoyants efficaces
Les nettoyants à usage professionnel
se doivent d’être puissants et d’agir
rapidement. L’efficacité et la facilité
d’utilisation des produits écologiques
sont tout à fait comparables aux nettoyants professionnels classiques.
Faire en sorte que tout soit propre rapidement et simplement est possible
sans l’aide de la chimie et ce à des
prix tout à fait comparables aux produits traditionnels.
Elle jouit d’une expérience de plus de
20 ans dans la détergence verte, et
est certifiée par des organismes reconnus. Ce sont les premiers à avoir
travaillé sur des lessives sans phosphate. Ils proposent désormais une
centaine de références dédiées aux
professionnels.
Un geste pour la santé de son
personnel et de son environnement
Les techniques de nettoyage dans
l’industrie et les institutions font appel
à un large éventail de produits chimiques agressifs. Cela peut constituer
un risque important pour le personnel
qui est appelé à les manipuler. Les
travailleurs sont systématiquement
et pour de longues heures exposés
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie
à des produits de nettoyage dont
des effets négatifs peuvent affecter la
peau, les voies respiratoires, le système nerveux, voire même les facteurs
génétiques. L’utilisation de produits
écologiques en entreprise préserve
l’environnement mais aussi la santé
de son personnel.
La philosophie du produit équitable
La philosophie des deux enseignes
en matière de commercialisation des
produits s’articule autour des points
suivants :
- La protection de l’environnement
par le non recours à des molécules
de synthèse.
- Des produits de qualité à un prix
abordable.
- Chaque produit est certifié.
- Une juste rétribution des personnes
travaillant en amont de la production,
leur assurant ainsi un meilleur
niveau de vie (pour les noix de lavage).
- La prise en compte du coût de
l’énergie grise dépensée lors du
transport du produit .
Les gestes écologiques
de Green-Shop et de
Green-Company
- Possibilité de réutiliser certains
emballages jusqu’à 30 fois en
les faisant recharger à la boutique
(une grande partie des bouteilles
PE de la marque Ecover).
Permet une économie entre
10 et 25%. Aucun déchet n’est
ainsi généré.
- Envoi des grands colis par
Dispo Box.
- Cartons recyclés ou broyés
(réutilisation des déchets pour caler
la marchandise dans les colis).
- Recyclage des déchets.
- Utilisation de papier recyclé pour
33
sa correspondance. Vivre une vie
plus verte ne demande pas de
changer radicalement ses comportements mais de vivre sans
gaspillage.
Ces deux compagnies escomptent
bien participer à l’effort collectif pour
un développement plus harmonieux et
soucieux de la nature.
Immobilier
p.36 – Avec la crise, investissez dans l’immobilier touristique !
Echos Money
Édition n°15 – 2009 / 2010
34-39
36
36
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier
Avec la crise,
investissez dans l’immobilier touristique !
Ces 9 derniers mois, et d’une manière générale, l’année 2008, fut une année noire
pour la grande majorité des investisseurs. En résumé, le capitalisme financier
connaît depuis une crise sans précédent, remettant en cause un certain nombre
de certitudes à son sujet. Ainsi, la majorité des élites politiques et intellectuelles
appellent à sa refondation, et une grande partie des investisseurs cherchent
de nouveaux horizons afin de diversifier leurs placements.
Auteur : David Frank, est le co-fondateur et directeur associé de la société Escalea Apartments (www.escalea.com),
qui propose plus de 400 appartements en location touristique à Paris, Madrid, New York et bientôt Rome.
Malgré ce marasme d’envergure mondiale, il reste quelques niches d’investissement particulièrement attrayantes
en termes de rentabilité et de valorisation du patrimoine. L’une d’entre elle
est encore méconnue, et pourtant elle
ne connaît clairement pas la crise ; il
s’agit de l’investissement dans l’immobilier touristique (périodes locatives
de courte et moyenne durée).
Un concept simple et une
gestion sans encombre
Le concept est pourtant relativement
simple, il s’agit d’investir dans un appartement (ou un immeuble d’appartements), fonctionnel, et situé dans
le centre d’une métropole mondiale,
comme Paris ou New York. Comme
investissement de base, il s’agit de
considérer l’achat du bien, les travaux
éventuels à réaliser, le mobilier et les
charges inhérentes à ce genre d’achat
(notaires, agences immobilières…).
Une fois rénové, meublé et équipé,
votre bien est prêt pour être exploité
en location touristique. Il s’agit maintenant de dégager des loyers réguliers,
en le louant pour de courtes périodes
(de 2 nuits à 15 jours…), à un tarif
avantageux.
C’est à ce niveau là que des agences comme Escalea Apartments interviennent ; notre rôle est en effet de
prendre en charge votre appartement,
vous apportant une solution de gestion complète, transparente et sans
encombre. En effet, nous nous chargeons de gérer votre appartement sur
place si vous ne pouvez pas vous en
occuper (accueil des locataires, ménages, linges, gestion des clés…),
ainsi que du processus complet de
réservation (recherche du client, mise
en avant de votre appartement, réductions, gestion des plannings…) afin de
vous assurer un flux de réservation
constant, tout au long de l’année.
En effet, ce mode d’hébergement,
tout droit venu des Etats Unis, est en
train de s’imposer comme la solution
de référence auprès des touristes et
professionnels du monde entier, en
témoigne le flux croissant de réservations depuis 5 ans. Cela s’explique
par plusieurs facteurs ;
Une solution économique…
Si vous voyagez en famille ou en groupe, il est assez peu aisé de vous rendre à l’hôtel. Tout d’abord il vous faut
réserver plusieurs chambres, ce qui
est couteux. En outre, l’organisation
des repas est forcement onéreuse, car
il n’est pas possible d’y cuisiner. Enfin,
les tarifs des hôtels dans les métropoles mondiales sont en constante augmentation, et d’une manière générale,
très élevés.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier
A l’inverse, un seul appartement peut
accueillir jusqu’à 10 personnes, et il
n’est pas rare de disposer de deux
ou trois appartements dans un même
immeuble.
En outre, le tarif de location ne varie
pas systématiquement en fonction du
nombre de personnes. De plus, vous
pourrez gérer votre budget plus librement, allant faire vos courses selon
vos envies, où vous le souhaitez, ce
qui est forcement moins onéreux que
le restaurant.
…une liberté de mouvement
totale…
En séjournant à l’hôtel, vous ne jouissez pas d’une indépendance et d’une
autonomie totale, en termes d’horaires notamment.
Dans le cas d’un appartement touristique, vous jouissez d’une liberté de
mouvement et d’une autonomie complète, une fois les clés remises, vous
êtes chez vous à l‘autre bout du monde. De plus, tous les appartements
répondent à des critères relativement
stricts en matière d’emplacement, de
standing et de niveau d’équipements,
afin de conserver votre confort domestique.
…et une solution dépaysante,
vivez comme un local !
Vous pourrez ainsi, adapter votre
rythme de vie à celui des locaux, et
découvrir la ville d’une autre manière.
Seuls les quartiers les plus incontournables et centraux sont ciblés, afin de
vivre au cœur de l’animation des villes,
à proximité des sites principaux… Profitez des marchés, des épiceries fines
et autres traditions pour vous mettre
en phase avec l’esprit et le folklore de
la ville... Devenez Parisien, Madrilène
ou Newyorkais pour quelques jours !
Une gestion de qualité, offrant
de nombreux avantages
Comme nous l’avons évoqué, en tant
que propriétaire, la gestion que nous
proposons vous assure une tranquillité d’esprit, vous recevez simplement
37
à la fin de chaque mois les loyers liés
aux réservations.
Mais les avantages de la location
meublée à but touristique ne s’arrêtent pas là. En effet, outre une simplicité de gestion et des revenus locatifs
importants et réguliers, cette activité
se distingue par de nombreux autres
atouts.
En premier lieu, vous gardez la jouissance du bien. Si vous souhaitez
passer un week-end à Paris ou quelques jours à New York, pas besoin
de réserver un hôtel, il suffit d’avertir
l’agence, qui mettra votre appartement à votre disposition dans les
meilleures conditions. En outre, vous
gardez un contrôle de l’appartement,
car régulièrement vous pouvez entreprendre des rénovations, vérifier l’état
des peintures, des sols…Une maintenance est effectuée regulièrement, et
l’appartement est entièrement nettoyé
avant et après chaque location, ce qui
vous assure un état impeccable et une
usure largement réduite.
Un autre avantage réside dans le fait
qu’un bien en location de courte durée
se loue plus cher que le même bien
en location de longue durée. Enfin,
aucun problème de loyers impayés,
les locataires paient avant leur entrée
dans l’appartement, et une caution
est même demandée pour se prémunir contre toute détérioration.
Un investissement sûr, rentable
et des opportunités à saisir !
En résumé, cet investissement revêt
plusieurs intérêts majeurs.
Tout d’abord il vous permet d’investir
dans l’immobilier qui reste, pour des
grosses métropoles telles que Paris
ou New York, une valeur sûre, avec un
taux de croissance de 10 à 15% par
an sur les 10 dernières années.
38
En outre, compte tenu, d’une part de
la stagnation (voire légère baisse) des
prix de l’immobilier depuis le début de
la crise, et d’autre part, du niveau des
taux d’intérêts actuels particulièrement bas en cette période de crise, de
nombreuses opportunités existent.
En effet, prenons l’exemple de Paris,
qui est une des villes les plus touristiques au monde, où le marché de la
location saisonnière est l’un des plus
aboutis. Un bien « typique », 50-60 m2,
dans le 1er ou 2e arrondissement (très
demandés), 2 chambres, se négocie
autour de 8’200 € le m2 en moyenne.
Un investissement de 450’000 € est
donc à prévoir (environ 410’000 €
pour l’achat de l’appartement, et
40’000 € de travaux, rénovations,
meubles et équipements…).
Sur une hypothèse basse, en suivant
nos recommandations (en matière
d’équipements, et d’aménagements…)
et en nous laissant gérer vos réservations, vous pouvez espérer atteindre
un taux d’occupation de 65-70% par
an (90-95% en hypothèse haute).
Lorsque l’on sait qu’un bien de ce type
se loue, frais de gestion et d’agence
déduit environ 270 € par nuit net propriétaire, il est aisément calculable que
vous pouvez dégager un revenu locatif de 4’800-4’900 € par mois, toujours
en hypothèse basse. (A titre de comparaison le même bien se loue environ
1’500-2’000 € dans le cadre d’un bail
de longue durée).
En hypothèse haute, plus en accord
avec le marché actuel en pleine croissance, il semblerait qu’un revenu de
plus de 5’500 € par mois soit tout à
fait envisageable, soit environ 70’000 €
par année.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier
Ainsi, pour un investissement de
450’000 €, vous pouvez espérer un
rendement de 15% par an, tout en
valorisant votre bien, que vous pourrez
revendre avec forte plus value quelques années plus tard…Par les temps
qui courent, cette option d’investissement s’avère donc être très intéressante…
Le calcul est évidemment encore plus
aisé dans le cas où vous possédez
déjà un appartement.
La situation en Suisse
En Suisse, la location à but touristique
concerne pour le moment majoritairement, les chalets à la montagne, en
Valais ou dans les Grisons par exemple. En ville, cela dépend des cantons,
dans le cas du canton de Genève par
exemple, la location meublée est très
encadrée juridiquement, et concerne
plutôt des séjours de moyenne et longue durée. Les loyers sont indéxés, et
ne permettent par forcement de dégager une marge suffisamment intéressante. De plus, la législation contraint
le propriétaire à dédier un immeuble
entier à cette activité, ce qui rend très
important l’investissement de base.
Un marché mondial et des
possibilités diverses et variées
D’une manière générale, ce marché
est porteur dans les métropoles d’envergure mondiale, drainant des millions de touristes et de voyageurs professionnels par année. Rome, Paris,
New York ou Barcelone sont en effet
des modèles parfaits, ou le marché est
structuré et les flux de réservation en
constante croissance. Sur ces villes,
malgré la crise, les taux d’occupation
annuels continuent de dépasser 70%
en moyenne sur les appartements de
base, et 90% sur les « best-sellers ».
39
Toutes sortes de biens peuvent être
intéressants, allant du studio aux 5
pièces, en passant par le loft ou le duplex, il s’agit en effet pour une agence
comme Escalea Apartments de proposer une gamme complète et cohérente. Certains appartements peuvent
plaire uniquement par leur cachet ou
leur originalité, d’autres par leur emplacement, la présence d’un jacuzzi
ou d’une terrasse avec vue…
Il est important de garder à l’esprit le
profil des clients. Il s’agit majoritairement de famille, de groupes d’amis
(deux couples avec enfants) qui cherchent une expérience dépaysante et
économique pour leur vacances, ou
de professionnels en déplacement.
Les touristes restent en moyenne une
semaine à 10 jours.
Si certes, les revenus sont bien souvent proportionnels à la taille de l’appartement, il en va de même pour les
investissements ; la rentabilité reste
donc sensiblement la même…
En guise de conclusion, si cette période de crise amène un grand nombre
d’investisseurs à revoir leur stratégie
de placement, à chercher de nouveaux horizons, la solution de l’immobilier touristique apparaît de plus en
plus, comme une option à envisager
sérieusement…Et nous sommes encore en phase d’expansion du marché, alors profitons en !
Pour tout conseil n’hésitez pas à contacter Escalea Apartments à l’adresse :
[email protected]
Étudiants
p.42 – Comment bien préparer son C.V
p.45 – Comment bien préparer sa lettre de motivation
p.48 – Comment bien préparer son entretien d’embauche
Echos Money
Édition n°15 – 2009 / 2010
42-49
42
42
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants
Comment bien
préparer son C.V
après ses études
Le CV évolue, de la même façon que les sociétés dans leur processus
de recrutement. Aujourd’hui, trois éléments priment : l’objectif, les résultats
et les compétences humaines. Le CV a intégré l’élément « motivation » de la lettre
et met en avant les compétences clés du candidat, illustrées par des réalisations
concrètes. Où placer ces nouveaux éléments et comment les articuler avec
les données « traditionnelles » du CV ?
Lancé en 1996 à Genève, Success & Career fournit des conseils pour la recherche d’emploi aux
étudiants et jeunes diplômés des universités, HES et école techniques suisses et constitue indirectement un point
de rencontre entre les besoins des entreprises et des étudiants.
L’objectif
Il doit être clair, précis, ciblé sur une
entreprise en particulier. Tenant sur
une à trois lignes, il révèle à l’entreprise
ce que vous recherchez et ce que vous
avez à lui apporter. Votre objectif est
en quelque sorte le résumé de votre
lettre de motivation.
Les résultats
Une expérience professionnelle décrite précisément et succinctement
en deux ou trois points gagne en impact si elle est traduite en termes de
résultats, présentés autant que possible de manière quantifiable. Données
chiffrées, projets menés à terme, impact de votre travail sur l’entreprise :
ces éléments sont essentiels dans la
description de vos expériences professionnelles. Vos réalisations peuvent
également concerner des activités extra-professionnelles, associatives ou
sportives.
Les soft skills
Les soft skills, compétences relationnelles, représentent le complément nécessaire afin d’informer les recruteurs
sur votre potentiel humain au sein de
l’entreprise. Elles comptent pour 50%
lors d’un recrutement, permettant au
recruteur de juger tant l’adéquation de
votre personnalité avec un type de job
qu’avec, plus généralement, une dynamique de travail, une culture d’entreprise.
Longtemps introduites par quelques
mots clés figurant en haut de votre CV, vos compétences humaines
gagnent en pertinence, au même
titre que vos réalisations, si vous les
présentez en regard de vos activités
professionnelles ou extra-professionnelles. Elles trouvent même une issue
valorisante à des missions temporaires, des activités associatives ou des
passions sportives. L’essentiel étant
que, pour mener à bien ces activités,
vous avez déployé des compétences
humaines qui vous sont propres et en
cela transférables.
Venons-en aux données traditionnelles devant figurer sur votre CV.
Les données personnelles
Pour un CV envoyé en Suisse,
n’oubliez pas de mentionner votre état
civil et votre nationalité. De même, ne
mentionnez que votre date de naissance ou votre âge, et non pas les
deux en parallèle.
La formation
Pour un CV junior, elle précède l’expérience professionnelle. Après 2 ou
3 ans on inversera l’ordre.
Considérant que vous allez être des
centaines à sortir d’études le même titre en poche, pensez à mettre en avant
les éléments pouvant particulariser
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants
votre cursus académique : échange
académique, projet de recherche de
fin d’études, lauréat d’un concours
universitaire, participation active à un
symposium, etc.
L’expérience professionnelle
Pour un CV junior, l’ordre des éléments
est le suivant : nom de la société (son
secteur d’activité si cette dernière est
peu connue), votre fonction et, en deux
ou trois points, le descriptif concret
de vos responsabilités. Ce descriptif,
aussi précis que possible, permet de
rendre vos expériences professionnelles plus palpables, plus réelles et donc
plus crédibles. Aussi, évitez les généralités telles que : gestion de budgets,
organisation de manifestations, études de marché, recherche de fonds,
etc., mais soyez concret et quantitatif
dans vos descriptifs.
Langues
Commencez par mentionner votre
langue maternelle et terminez par celle
que vous maîtrisez le moins. Parallèlement à une appréciation traditionnelle
du type : lu (très bien), parlé (bon),
écrit (intermédiaire), basez-vous sur le
Standard européen des langues élaboré par le Conseil de l’Europe, dont
la qualité essentielle est l’objectivité.
Notez qu’un diplôme obtenu fait office
d’évaluation et que vous le mentionnerez en lieu et place du niveau considéré par le Standard européen. N’oubliez
pas de mentionner l’année de l’obtention du diplôme et les résultats s’ils
sont bons ! De même, vous indiquerez
tout séjour linguistique, celui-ci attestant de votre niveau de langue.
43
Centres d’intérêts
C’est la note personnelle de votre CV,
alors, évitez les banalités! Vos activités
doivent être pratiquées régulièrement,
vos centres d’intérêts revêtir une place importante dans votre quotidien
et traduire certains aspects de votre
personnalité.
La mise en page
Votre CV doit être logiquement
construit, les informations clairement
hiérarchisées. De même, la mise en
page de votre CV doit vous correspondre, vous révéler. Des modèles, il
en existe par milliers : choisissez-en un
et adaptez-le à votre convenance.
44
Jonas Dupont
Rue des Passerelles 3
1234 Lécluz
021 xxx xx xx
07x xxx xx xx
[email protected]
Objectif:
24 ans
Célibataire
Suisse
Autonome et habité d’un fort esprit d’équipe, je souhaite confronter mes acquis académiques à la rigueur
des opérations sur titres et mettre au profit d’une banque spécialisée dans la gestion alternative les résultats
de ma recherche relative aux fonds offshore
fOrmatiOn
Master ès Science en Finance « Wealth Management » (MScF)
Hautes Etudes Commerciales de l’Université de Lausanne
Recherche de mémoire: «Fonds offshore: une alternative hors cadre»
Bachelor ès Sciences «Management»
Hautes Etudes Commerciales de l’Université de Genève
Š Universidad Carlos III de Madrid, Mobilité européenne Erasmus
Obtention prévue 07.2009
2004-2007
2005-2006
expérience prOfessiOnnelle
Banque X, Genève
Stagiaire Back Office
Š Suivi de la correspondance pour 30 dossiers clients
Š Enregistrement des transactions
Š Recherche d’informations sur les titres
Résultat: présentation sur PowerPoint des conclusions de ma recherche de mémoire aux équipes
Back Office des 7 succursales de Suisse romande et aux membres de la direction (120 personnes)
Assurance Y, Nyon
Stagiaire Service facturation
Š Facturation et correspondance quotidienne
Š Enregistrement et traitement des dossiers dans la base interne
Résultat: actualisation de la base de données (3’500 entrées)
07-09.2008
08. 2007
activités parallèles
Club Alpin Suisse, Nyon
Chargé de formation « Sécurité dans les sports de montagne » (6 sessions 15 heures/an)
Moniteur de varappe (semaines et week-ends sportifs)
Depuis 2001
(week-ends/étés)
langues
Français : Langue maternelle
Espagnol : courant, niveau C2 du Standard européen des langues
étudié au collège et une année d’échange académique
Anglais : avancé, niveau C1
3 mois de cours de langue à Londres
Allemand : intermédiare. niveau B1
pratique occasionnelle lors d’encadrement de groupes pour les camps de varappe
infOrmatique
MS-Office (2007), Internet, HTML, Java, Java script
centres d’intérêts
Sports de montagne; cinéma hispanique et sud-américain
Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career
Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career
2005-2006
Eté 2004
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants
45
45
Comment bien
préparer sa lettre
de motivation
Votre lettre de motivation s’articule autour de 3 paragraphes,
dont l’essentiel, nous l’avons vu, est reformulé dans votre objectif.
Vous : Pourquoi l’entreprise vous intéresse-t-elle ?
Quelle est sa spécificité qui motive votre candidature ?
Moi : Ce que vous avez à lui proposer (expérience, réalisations,
résultats, compétences relationnelles).
Nous : Proposition de collaboration/objectif/perspectives.
Pas de lettre passe-partout,
ciblez au mieux votre
candidature.
Adressez-vous à une personne nominativement. N’hésitez pas à téléphoner pour connaître le nom de la
personne en charge du recrutement.
Recherchez des informations sur l’entreprise : utilisez les informations parues sur son les annuaires professionnels, etc. Vous ne lui écrivez pas par
hasard et vous devez le démontrer !
Développez vos compétences, énoncez vos points forts, illustrez-les par
des réalisations spécifiques qui correspondent autant aux besoins de
l’entreprise qu’elles sont en ligne avec
votre objectif professionnel.
La réponse à annonce
L’entreprise qui choisit de faire paraître
une annonce pèse ses mots. Afin de
préparer votre réponse, décortiquezles point par point. Les informations
contenues concernent :
l’entreprise : quelquefois son nom
même est mentionné, sinon en tout
cas son secteur d’activité, sa taille, sa
situation géographique ;
le poste à pourvoir avec les principales responsabilités ;
le profil du candidat recherché (qualités personnelles, formation, connaissances particulières en langues, etc.).
La lettre de candidature
spontanée
Faire une offre spontanée à une entreprise représente plusieurs avantages :
- vous êtes seuls à vous présenter
à un moment « x »;
- vous ne souffrez pas d’une
comparaison immédiate ;
- le recruteur a davantage de temps à vous accorder.
Relisez toujours votre lettre 2 heures
après l’avoir rédigée ou, mieux, le lendemain. Etes-vous satisfait de l’image
que vous donnez de vous ? Votre
message est-il clair ? Donne-t-il envie
de vous rencontrer ?
46
Jonas Dupont
Rue des Passerelles 3
1234 Lécluz
Madame Laurence Most
Département des Ressources Humaines
Banque X
Rue du Fleuve 5
4321 Lieux-Dit
Lécluz, le 15 mars 2009
Demande de stage de 10 mois auprès du département Opérations/Back Office
Madame,
La gestion alternative offre de réelles opportunités de diversification et permet des performances peu corrélées à l’évolution
des marchés traditionnels. Votre institution s’étant spécialisée dans ce domaine, un stage auprès de votre département
Opérations/Back Office me permettrait de m’immerger complètement dans la gestion administrative des flux financiers et de
confirmer mon intérêt pour le suivi des opérations relatives aux fonds de placement. Il me donnerait également la possibilité
de partager les résultats de ma recherche de Master et d’en vérifier la pertinence.
Une première expérience dans le monde bancaire m’a permis de prendre la mesure de l’importance que revêt la gestion
back-office d’une institution. Durant 3 mois, j’ai été en charge du suivi d’une trentaine de dossiers clients, au niveau de la
correspondance courante et de l’enregistrement des transactions. Je souhaiterais à présent approfondir ce domaine et acquérir
de l’autonomie pour passer des ordres et assurer leur exécution.
Fort d’un esprit d’analyse et d’une rigueur intellectuelle, aimant le travail en équipe et très motivé, c’est avec beaucoup
d’investissement que j’assumerais les tâches que vous me confieriez.
Dans l’optique d’une prochaine rencontre lors de laquelle j’aurai plaisir à vous communiquer les éléments de mon parcours et
ma motivation, je vous prie d’agréer, Madame, mes meilleures salutations.
Jean Dupont
Ann. : CV et documents usuels
Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career
Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career
Prenez votre envol !
Job étudiant
Stage
Travail de Master
Traineeship
1er emploi
Vous êtes à la recherche de votre premier emploi ?
Vous souhaitez dénicher l’entreprise dans laquelle
effectuer votre travail de Master ? Vous voulez
confirmer vos choix d’orientation et bénéficier d’une
première expérience au travers d’un stage ? Vous
désirez financer vos études grâce à un job étudiant ?
www.job20-30.ch, le nouveau site pour l’emploi lancé
par Success & Career, tout spécialement dédié aux
jeunes diplômés et étudiants.
Prenez votre envol avec www.job20-30.ch !
Le nouveau site emploi de :
48
48
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants
Comment bien
préparer son entretien
d’embauche
L’entretien n’est pas un combat ni une épreuve de force mais un échange
d’informations et l’occasion de promouvoir vos talents. Un entretien réussi
ne réside pas simplement en l’obtention d’un poste, mais en ce que le poste
obtenu vous corresponde au mieux.
Success & Career, leader suisse des guides de carrière
Pour plus d’informations et des conseils détaillés concernant le CV, la lettre de motivation, l’entretien,
les erreurs à ne pas commettre, etc., consultez le site : www.job20-30.ch
Avant l’entretien
- Ayez votre parcours bien en tête.
- Soyez prêt à donner des exemples démontrant vos talents, qualités, valeurs.
- Renseignez-vous sur l’entreprise son activité, son chiffre d’affaires,
son bénéfice, ses marchés,
ses produits, ses concurrents,
son potentiel de développement,
etc.
- Préparez quelques questions
pertinentes.
- Emportez avec vous une copie
de vos CV, diplômes, certificats
de travail, lettres de recommandation.
- Ayez de quoi écrire et soyez prêt
à prendre quelques notes.
- Préparez votre tenue avec soin.
La cravate n’est plus toujours
de mise, le tailleur encore moins :
n’hésitez pas à vous renseigner
sur le code vestimentaire
de l’entreprise.
Pendant l’entretien
Laissez parler d’abord le recruteur et
sachez prêter une oreille attentive à ses
questions. Soyez clair et explicite sur
ce que vous avez fait jusqu’à maintenant dans votre vie.
Soyez vous-même et présentez-vous
sincèrement, évitez d’affabuler ou de
mentir à votre sujet, un recruteur averti
le ressent immédiatement. N’interrompez jamais votre interlocuteur.
Posez des questions. Identifiez les
problèmes de l’entreprise et ceux plus
spécifiques du département dont dépend le poste. Efforcez-vous de cerner la culture de l’entreprise.
Evitez par contre d’insister lourdement
sur les vacances, les horaires, les
avantages offerts par la société, etc.
Ne critiquez jamais vos précédents
employeurs.
N’utilisez jamais un langage familier,
argotique ou grossier.
Après l’entretien
Ne brisez pas la bonne impression
produite par un empressement intempestif. Avant de prendre congé de votre interlocuteur, renseignez-vous sur
les prochaines étapes du processus
de sélection : Y a-t-il encore d’autres
candidats à auditionner ? Quand pouvez-vous espérer une réponse ?
Y a-t-il une suite prévue avec d’autres
entretiens à la clé ? Etc. Remerciez
pour l’attention et le temps qui vous
ont été consacrés.
Si vous ressentez de l’intérêt pour le
job, envoyez le jour suivant un email
ou un mot à la personne qui vous a
interviewé, lui confirmant votre motivation à rejoindre l’entreprise et la
remerciant une fois encore du temps
qu’elle vous a consacré. Soyez sobre
et concis : 5 ou 6 lignes suffisent.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants
49
Junior Entreprise
p.52 – Présentation de la Junior Entreprise HEC
p.55 – Le Cercle des Anciens
p.56 – 18e Coupe de Golf
p.58 – L’équipe 2008/2009
Echos Money
Édition n°15 – 2009 / 2010
52-60
52
52
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
Présentation
de la Junior
Entreprise HEC
Fondée en 1985, La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne est
une association gérée par les étudiants, qui propose ses services aux entreprises.
Elle réunit les compétences des meilleurs étudiants HEC en fin de programme
Bachelor et de spécialisation Master. Elle bénéfice également de l’appui du corps
professoral de la faculté ainsi que de précieux conseils distillés par certains
de ses partenaires d’envergure internationale.
La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne est intégrée au sein du réseau
européen JADE ( Junior Association for Development in Europe ) qui regroupe plus
de 300 Juniors Entreprises issues des meilleures Écoles et Universités européennes.
Nos atouts
La Junior Entreprise HEC Lausanne
se distingue par son expérience, son
professionnalisme, son dynamisme
et le rapport qualité-prix des services
offerts. Active depuis plus de 20 ans,
la « JE », comme on la surnomme, a
déjà collaboré avec plus de 300 entreprises de toutes tailles actives
dans divers secteurs. La motivation
et l‘ambition des étudiants génèrent
une implication et une volonté de se
surpasser sans égal. Cet engagement
allié à des méthodes rigoureusement
appliquées, garantissent à la « Junior
Entreprise » les principaux éléments lui
permettant de fournir des services de
qualité. De plus, le statut non lucratif
de l’association lui permet de vendre
des services de haute valeur ajoutée à
des tarifs très compétitifs.
Notre démarche
Suite à la réception de l’appel d’offre, l’association rédige gratuitement
un avant projet constituant une proposition quand au déroulement du
mandat, en fonction des besoins spécifiques du client. La réalisation du
mandat est confiée à un chef de projet
sélectionné pour sa motivation et ses
capacités à mener à bien le projet. La
fonction des membres de la « JE » est
d’assurer le suivi et la qualité tout au
long de l’étude, ainsi que de maintenir
un contact régulier avec le mandant.
Au terme de la mission, un rapport
confidentiel lui est remis.
Les compétences de la Junior Entreprise
HEC s’étendent à divers domaines :
Marketing
études de marché, stratégies
d’entreprise, réingénierie des processus
d’affaires, études de positionnement,
enquêtes d’opinion.
Finance
business plans, études de faisabilité,
études de produits financiers.
Communication
organisation et gestion d’événements,
campagnes promotionnelles.
Développement informatique
conception de sites web,
développement d’outils de gestion,
création de bases de données,
création d’un système d’information.
Lorsque je crée mon entreprise
je dois réussir
mon projet !
Le notaire est le meilleur conseiller de l’entrepreneur. Pour le guider dans le droit et la
fiscalité et lui offrir les meilleures chances de succès. Dans toutes les circonstances, le notaire
est à vos côtés.
www.notaires.ch
Tél. 021 310 07
70 15.10.09 11:37 Page1
ANN_Sro_210x148_pub
128x90
La marque sro-kundig
exprime la réunion de talents et de savoir-faire, de l’artisanat et de l’industrie, de la tradition
et de l’innovation. Elle reflète l’identité d’une imprimerie historiquement liée à Genève, qui investit forces et moyens pour rester à la pointe
de la technologie. Aujourd’hui, son image évolue pour refléter les différentes valeurs contenues dans son nom: la noblesse d’un métier
artisanal, la technicité de l’équipement, l’importance primordiale accordée à l’écoute des clients qui confient leurs projets et idées.
sro-kundig sa, Chemin de l’Etang 49
Case postale 451 / CH-1219 Châtelaine, Genève
www.sro-kundig.ch / Tél. 022 795 17 17
SRO-Kundig SA, revendeur certifié de produits FSC (Forest Stewarship Council).
Forest Stewardship Council - Fixe le standard
d'une bonne gestion forestière.
Les produits certifiés FSC sont identifiés spécialement.
A.C.
Il est des hommes brillants, cultivés, profonds et sensibles,
élégants dans leur allure et leur comportement.
C’est à ces chasseurs d’absolu
que nous destinons nos modèles.
Des créations rares pour des hommes rares.
c r AvAT e s
Le privilège de certains
Boutique CHARLES GEORGES
Avenue d’Ouchy 15 - 1006 Lausanne
Tél. 021 311 29 29 - Fax 021 311 29 26
Vente en ligne sur CharlesGeorges.ch
Cravates sept plis faites main, en pure soie teinte et peinte à la main, numérotées et accompagnées d’un certificat d’authenticité.
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
55
55
Le Cercle
des Anciens
Depuis l’entrée en vigueur du système de Bologne, la rotation des membres
actifs de notre association s’accélère. Les connaissances, la mémoire
institutionnelle et le mode de gestion de l’association doivent être transmis
de plus en plus rapidement.
Dans ce contexte, le Cercle des Anciens devient une garantie indispensable du succès de la Junior Entreprise
HEC. Garant de la transmission du
savoir, le Cercle des Anciens assure la
pérennité des liens avec les membres
des années précédentes et soutient la
Junior Entreprise au sein du monde
professionnel. Dès le changement du
Bureau, à la fin de l’année académique, les nouveaux membres actifs de
l’association sont parrainés par les
membres sortants qui deviennent par
la suite des « anciens ». Ces derniers
doivent s’assurer de passer le flambeau à leurs successeurs.
Dès lors, un premier lien commence
à se tisser. Cette relation se renforce
tout au long de l’année grâce à de
nombreuses activités dont le weekend de ski organisé chaque année
dans une station différente.
Dès la rentrée de septembre, « anciens » et « nouveaux » se retrouvent
pour la journée de formation. Celle-ci
consiste en une simulation de cas
auxquels les nouveaux se verront
confrontés dans leurs futures fonctions. Cette journée permet non seulement aux anciens de transmettre leur
savoir, mais également de se retrouver
dans une ambiance décontractée. Ils
vont par la même occasion initier les
jeunes membres au exigences de la
vie professionnelle.
D’autres rencontres sont organisées
dans le courant de l’année afin de
maintenir et de renforcer la relation entre les anciens et les actuels membres
de l’association. Ces occasions permettent aux plus jeunes de chercher
des solutions et un soutient auprès de
leurs camarades plus expérimentés.
Le Cercle des Anciens est un forum où
professionnels et étudiants échangent
des points de vue et des expériences
sur l’économie, la finance ou le marketing. Les plus jeunes peuvent se faire
orienter par les anciens de la Junior
Entreprise HEC qui sont déjà dans la
vie active et élargir leurs perspectives
d’avenir.
C’est un pont entre vie universitaire
et vie active, il permet également
d’encourager le réseautage, précieux
instrument pour les entrepreneurs en
devenir.
« Merci les anciens ! »
56
56
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
18e Coupe de Golf
Etudiants / Chefs
d’entreprise
La Junior Entreprise organise chaque année un tournoi de golf qui rassemble
étudiants et chefs d’entreprise autour d’une même partie. C’est sur le magnifique
parcours du Golf Club de Lausanne que s’est déroulée le 8 mai dernier la 18e
édition de la Coupe de Golf.
En tant qu’organisateurs, nous avions
à cœur de préserver les traditions qui
ont fait ça réussite, mais également de
redynamiser l’évènement grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors, tels que
l’horloger Audemars Piguet ou bien
Maserati.
« 18e édition » nous évoque bien sûr
les 18 trous d’un parcours de golf, et
nous rappelle le chemin qu’a parcouru
la Junior Entreprise depuis ses dé-
buts. Nous remercions à ce titre nos
partenaires de longue date : la Banque
Thaler, le magazine Bilan, Nespresso
et le Lausanne Palace, sans qui nous
ne pourrions organiser cette rencontre
entre le monde estudiantin et professionnel.
La générosité des sponsors et l’engouement des participants tant sur le
parcours qu’au dîner, nous laisse croire
que la Coupe de Golf sera reconduite
pour de nombreuses éditions.
Jack Nicklaus a dit : « Le défi du golf,
c’est d’accepter d’être imparfait ». Le
défi de la Junior Entreprise sera de
vous proposer chaque année un tournoi agréable où vous, les amoureux
du golf, serez ravis de participer.
A l’année prochaine,
Les organisateurs,
Patrick Rahmé, Vincent Burnier
Stanislas Chanavat
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
57
58
58
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
L’équipe de l’année
2008-2009
Le bureau 2008 de la Junior Entreprise HEC addresse ses remerciements
à toutes les personne qui ont participé à cette édition.
Nicolas Selvadjian
Président
Delphine Trabaldo
Echos Money
Iolanda Santiveri
Echos Money
Clement Boureau
Echos Money
Stanislas Chanavat
Golf
Patrick rahmé
Golf
Vincent Burnier
Golf
Damien Oppliger
Juriste
Guillaume Kemlin
Administration
Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC
59
Nicolas Zarpellon
Administration
Alfredo Aloise
Communication
Inès Lazaro
Communication
Jeremy Weiner
Business Game
Frédéric Marxer
Business Game
Francesco Gallo
Business Game
Alexia Robert
Cercle des Anciens
Loïc Perroud
Cercle des Anciens
Arush Kochhar
Informatique
Travailler avec plaisir,
un pari gagnant?
Brigitte Plankensteiner, PricewaterhouseCoopers Zurich
Chez PricewaterhouseCoopers, plaisir et travail sont tout à fait compatibles.
En tant que N°1 de l’audit, du conseil juridique et fiscal et du conseil économique, nous travaillons tous les jours pour améliorer ce qui fait de nous
l’employeur le plus prisé de la branche: des équipes motivées, des défis passionnants, d’excellentes perspectives de carrière et une ambiance de travail
très agréable. N’hésitez plus et faites-nous parvenir votre candidature.
www.pwc.ch/careers
© 2009 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of
PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity.