Audit – Écologie – Immobilier – Étudiants - EM
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Le magazine de la Junior Entreprise HEC de Lausanne Audit – Écologie – Immobilier – Étudiants Édition n° 2009-2010 15 Impressum Editeur : Junior Entreprise HEC Lausanne - Internef, CH-1015 Dorigny, Tél. +41 (0)21 692 33 33 - [email protected] - www.jehec.ch Responsables : Delphine Trabaldo Togna, Clement Boureau, Iolanda Santiveri Design : Gregory Page - www.pigment.ch Crédits photos : IStockphotos, Gregory Page, DR Imprimeur : SRO-Kundig, Genève Distribution : Universités suisses, EPFL et milieux Professionnels de Suisse Romande Copyright © 2009 Junior Entreprise HEC Lausanne 0 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Éditorial Delphine Trabaldo Togna, Clement Boureau, Iolanda Santiveri L’équipe Echos Money L’équipe de l’Echos Money a le plaisir et l’honneur de vous présenter la quinzième édition de la revue économique de la Junior Entreprise. Notre nouveau numéro commence par parler du thème qui a suscité tant de remous cette années : la crise financière. Suivra, sous forme de questions/réponses, un article consacré à l’audit et à la manière d’y accéder. Notre revue traitera ensuite d’un sujet d’actualité cher à tout citoyen : l’écologie. Nous verrons ainsi comment les entrepreneurs utilisent cette branche si sensible pour en faire un atout de leurs sociétés. Puis viendra le récit passionant d’un jeune homme qui a su faire marcher son imagination dans le domaine de l’immobilier et qui de ce fait à réussi à créer sa propre start-up. N’oublions pas que notre défi principal est de réaliser un magazine intéressant aussi bien pour les entrepreneurs que pour les étudiants. C’est pourquoi cette année nous avons ajouté une section spécialement consacrée aux étudiants et plus précisement aux étapes à suivre pour réussir un entretien d’embauche. Nous tenons à remercier tous nos sponsors ainsi que les divers intervenants sans qui cette expérience enrichissante n’aurait pas été possible. Dans un soucis perpétuel de qualité, nous avons décidé après 10 ans de changer complètement le design de ce magazine, afin de correspondre à la nouvelle identité visuelle, entré en vigueur l’année passée et de vous apporter plus de plaisir et de clarté dans la lecture. Nous espérons que cette nouvelle mouture vous plaira. Bonne lecture. Introduction Editorial Le mot du doyen Nouveaux professeurs HEC Audit Philippe Tzaud, PricewaterhouseCoopers Crise financière dans les banques 01 01 05 08 12 14 16 Écologie 22 Le consommateur face au marketing éclogique 24 Green-shop.ch et Green-company.ch 30 Immobilier Avec la crise, investissez dans l’immobilier touristique ! 34 36 Étudiants Préparer son C.V Préparer sa lettre de motivation Préparer son entretien d’embauche Junior Entreprise Présentation de la Junior Entreprise HEC Le Cercle des Anciens 18e Coupe de Golf L’équipe 2008/2009 40 42 45 48 50 52 55 56 58 0 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Le mot du doyen Daniel Oyon Doyen de l’Ecole des HEC, Université de Lausanne La crise financière : quelles leçons en tirer pour HEC Lausanne ? Une crise est une épreuve douloureuse à traverser et à surmonter, qu’elle soit humaine, politique, financière ou économique. Mise à mal sur plusieurs fronts, la Suisse en fait l’expérience aujourd’hui. Cependant, vivre une crise donne fréquemment lieu à une phase de réflexion sur des aspects fondamentaux. Les acteurs du système éducatif ne sont pas hors jeu et on sent que la période difficile que nous vivons pourrait provoquer des modifications majeures au niveau des thèmes de recherche et des filières d’études des institutions de formation supérieure. Echos Money a demandé au nouveau doyen de HEC Lausanne, le professeur Daniel Oyon, de lui livrer quelques réflexions. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Quel est l’origine de la crise financière et quel a été le rôle des écoles de gestion dans l’émergence de la crise ? L’origine de la crise financière semble claire et les écoles de gestion n’ont pas de responsabilité directe. Tout a démarré par un loyer de l’argent extrêmement bas aux Etats-Unis en 2003 consécutif à l’explosion de la bulle Internet. Le gouvernement américain et sa banque centrale voulaient éviter une récession en stimulant la consommation par des taux d’intérêt très bas. En raison de la robustesse du marché immobilier depuis l’après-guerre, le financement s’est orienté vers ce type de placement où les utilisateurs et les intermédiaires étaient à l’affût de conditions favorables. D’une part, les ménages américains, habitués à vivre à crédit, voyaient un investissement immobilier comme une bonne affaire en raison d’un loyer de l’argent très bas, de facilités de crédit très attractives et d’une hausse quasi perpétuelle observée depuis 50 ans sur le marché immobilier donnant l’impression qu’un tel bien ne peut pas perdre de la valeur marchande. Les intermédiaires financiers pensaient de même et perdaient de vue le risque crédit étant donné que l’augmentation de valeur du bien sous-jacent à l’emprunt permettait largement de compenser l’éventuel non-paiement des intérêts découlant d’une insolvabilité financière de l’emprunteur. Il n’y avait que des gagnants : les banques universelles et les banques d’investissement par des effets de levier gigantesques profitaient de créer des sources de financement énormes que les intermédiaires (promoteurs immobiliers, courtiers, banques de détail) orientaient vers des ménages avides d’accéder au rêve américain de la propriété immobilière. Derrière cela, la croissance économique et démographique stimulée notamment par l’immigration devait permettre de maintenir, voire même d’accroître la valeur des biens réels sous-jacents : les maisons d’habitation. En résumé, on voit bien que les écoles de gestion n’ont été que des spectateurs de la crise bien qu’elles aient formé une grande partie des acteurs, voire créé les fondements théoriques permettant de créer la bulle spéculative. Pourquoi la bulle n’a-t-elle pas éclaté plus tôt et quel en a été le détonateur ? L’insolvabilité des ménages avec des faibles revenus (subprime) qui avaient contracté des prêts hypothécaires dans les années 2003-2004 s’est révélée assez vite, soit à partir de 20052006 lorsqu’ils n’ont pas pu absorber à la fois une hausse des taux d’intérêts et l’extinction des conditions particulières offertes dans les premières années d’emprunt. Comme dans les années 80 avec les obligations pourries (junk bonds), cette insolvabilité a cependant été masquée par la croissance du marché des emprunts « subprime » : alors que les premiers ménages appartenant à cette catégorie de clientèle commençaient à connaître des problèmes à assumer les charges croissantes d’intérêts, un nombre très important de ménages cherchait par ailleurs à profiter de la bonne affaire. A cet égard, on vivait un engrenage similaire à un schéma de Ponzi : les ménages « subprime » s’étaient passé le mot et voulaient aspirer au rêve américain d’être propriétaire d’une belle maison cossue. Par ailleurs, ceci correspondait à la politique américaine clairement favorable à l’accession à la propriété encouragée par la mise en place de structures de financement spécifiques comme Fanny Mae. Ce n’est que lorsque la croissance du nombre de ménages de type « subprime » a commencé à sérieusement fléchir sous l’effet d’une hausse des taux d’intérêts que la bulle a éclaté. La titrisation en tant que telle n’a fait que masquer le problème, mais n’est pas la cause principale de la crise. 0 D’autres éléments ont également empêché un réveil plus tôt et moins douloureux comme la complaisance ou le manque de professionnalisme des organes de notation qui n’ont pas su éliminer l’opacité de certaines structures de financement voire apprécier correctement les risques par des notations correspondantes. Quand est-ce que les grandes banques ont réalisé que l’on prêtait de l’argent à des ménages qui n’étaient pas en mesure de faire face à la charge d’endettement ? Je pense que le problème est devenu clair assez rapidement pour certains professionnels du secteur bancaire ; cependant pour des raisons diverses, ils n’étaient pas écoutés. C’est un peu comme si un petit restaurant regorgeant de liquidités appartenant à un grand groupe diversifié et lui-même disposant d’excédents de liquidités, vend à crédit du vin à une personne sans domicile fixe et souffrant de dépendance à l’alcool. Le serveur du restaurant se rendra vite compte que les factures pourraient ne pas être payées étant donné que le consommateur n’a pas de domicile fixe et pas de revenus. Cependant lorsque le serveur et le gérant du restaurant sont intéressés par le chiffre d’affaires (émettre des factures), leur champ d’attention risque d’être détourné des vrais enjeux : réaliser du bénéfice matérialisé par une entrée de liquidités et non pas générer du chiffre d’affaires. Après quelque temps, le réviseur et le contrôleur de gestion du restaurant risquent de soulever le lièvre que d’une part les clients n’ont pas payé et que d’autre part ils ne sont pas solvables. Cependant, les dégâts auront déjà été faits et les clients dépendants cherchant à boire à bon compte auront afflué entre temps. Dans les banques, il s’est certainement produit la même chose et je ne serai pas surpris d’apprendre, lorsque 0 l’on aura fait la lumière sur le phénomène, que les réviseurs internes et les contrôleurs de gestion ont été nombreux à envoyer des signaux d’alarme. Cependant, dans les institutions financières, ceux qui génèrent des coûts – les contrôleurs – ne pèsent pas lourd en face de ceux qui amènent des revenus – les ingénieurs financiers, les commerciaux ou les courtiers. La réalisation de bénéfices passe toujours par la génération de revenus et à cet égard la voix des vendeurs sera toujours plus forte que celle des autres, ce d’autant que les systèmes d’incitation des directeurs généraux ont tendance à être orientés à court terme et biaisés vers la privatisation des bénéfices et la mutualisation des pertes. En l’espace, le phénomène a fait l’objet d’institutionnalisation car, en 2005-2006, les institutions financières qui étaient restées en dehors du marché d’activités pensaient qu’elles Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction passaient à côté de bonnes affaires et étaient sanctionnées par la bourse. En Suisse à cette époque, je vous rappelle que l’UBS damait le pion au Crédit Suisse et publiait un rendement sur fonds propres hallucinant : malgré le couac Swissair, Monsieur Ospel était vu comme le roi économique de Suisse qu’il fallait côtoyer. Il me semble cependant que les grandes universités américaines avec leurs écoles de gestion et leurs facultés d’économie étaient clairement d’obédience libérale, voire clairement néo-libérale avec l’école de Chicago de Milton Friedman comme fer de lance. Le monde éducatif aux Etats-Unis devrait ainsi connaître un certain rééquilibre. Après tout cela, peut-on continuer à enseigner avec les mêmes contenus ? Aux Etats-Unis, certainement pas. Avec la crise financière et l’arrivée d’Obama, l’idéologie et la politique ultra-libérale sont en train d’être remises en question. Evidemment, dans un état démocratique, les institutions universitaires devraient être indépendantes des courants politiques et pouvoir animer la critique des différentes modèles économiques et de leurs fondements. En Europe, la réponse est plus nuancée, car les facultés de gestion d’entreprises et d’économie sont en règle générale plus distantes des courants idéologiques. Il faut évidemment espérer que les institutions et les enseignants fortement influencés par le courant néo-libéral anglo-saxon revoient leur copie, afin de montrer qu’un environnement complexe d’affaires a besoin d’une certaine dose de régulation en raison notamment de l’asymétrie d’informations existant entre les acteurs. Il est aussi important de sortir du schéma réducteur un peu Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction 0 Il faut espérer que les enseignements incitent à nouveau les étudiants à se diriger vers des métiers de l’économie réelle. trop propagé que tous les hommes et les femmes sont des purs « homo oeconomicus » : par chance la nature humaine est plus diverse et complexe. Cependant, cette définition de l’homme sur laquelle de nombreuses théories et pratiques sont fondées est dangereuse, car elle a notamment fait croire que les entreprises pouvaient être pilotées uniquement à l’aide de systèmes de mesures de performance (souvent à court terme) renforcés par de puissantes incitations financières. Certaines entreprises en ont fait les frais en raison de dirigeants trop cupides. En résumé, les plans d’études et les contenus vont certainement évoluer vers une revalorisation de certains enseignements importants qui examinent la complexité du monde des affaires, la sophistication de la nature humaine, l’importance des moyens technologiques ainsi que le rôle clé des mécanismes légaux, économiques, comptables, et fiscaux dans le développement d’une économie saine et durable. Il est ainsi important que l’on se penche sur les systèmes de gouvernance d’entreprises de demain pour un monde globalisé par l’avènement des technologies de communication et de traitement de l’information ainsi que par la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. Il faut espérer que les enseignements incitent à nouveau les étudiants à se diriger vers des métiers de l’économie réelle. Par le passé, le secteur financier a été un aimant absolu pour le capital humain. Il est important que les secteurs et les fonctions à haute valeur ajoutée de l’économie réelle attirent à nouveau les meilleurs éléments étant donné que l’avenir économique et social à long terme d’un pays dépend en grande partie de sa capacité à créer des entreprises de l’économie réelle et non pas unique- ment de l’économie financière. Pour HEC Lausanne, il est l’heure de ne pas seulement former des spécialistes de haut vol pour toutes les fonctions de l’entreprise et de l’économie, mais de participer aussi activement à l’éclosion d’entrepreneurs. 0 0 Bettina Klaus Bettina Klaus a été nommée professeur ordinaire en microéconomie. Bettina a reçu son Ph.D de l’Université de Maastricht, aux Pays-Bas. Elle a travaillé en tant que Professeur Assistant à l’University of Lincoln-Nebraska, USA, de 1998 à 2002. Après avoir obtenu du gouvernement espagnol en 2002 un fonds de recherche Ramon y Cajal, Bettina Klaus a travaillé de 2002 à 2004 à la Autonoma de Barcelona en Espagne. Entre 2005 et 2008, elle fut Professeur associé à l’Université de Maastricht et depuis 2006 chercheur senior au NWO (Netherlands Organisation for Scientific Research), pour un projet de recherche financé « How to Design Allocation and Matching Mechanisms ?». Avant d’arriver à HEC, le professeur Klaus a passé une année en tant que chercheur associé (research fellow) à la Harvard Business School. Ses centres d’intérêts portent sur la microéconomie, en particulier les aspects théoriques et appliqués de la théorie des jeux, le market design, et le choix social. Ses projets de recherche actuels étudient les aspects normatifs et stratégiques dans l’allocation de ressources et des matching markets. Bettina Klaus a publié des articles dans des revues internationales telles que Journal of Economic Theory, Games and Economic Behavior, Economics Letter, etc. Pour plus d’informations, consultez www.bklaus.net Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Nouveaux professeurs à l’Unil, section HEC Kenza Benhima Kenza Benhima a été nommée professeure assistante en macroéconomie. Elle a obtenu son doctorat en sciences économiques à l’Université de Paris X en novembre 2008. Elle est également titulaire d’un diplôme de statisticien-économiste de l’ENSAE et ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan. Elle a bénéficié auparavant d’une bourse doctorale de trois ans au Centre de Recherche en Economie et Statistiques (CRESTINSEE) puis a travaillé un an comme assistante d’enseignement et de recherche à l’Université de Paris X. Elle a enseigné la macroéconomie et l’économie internationale à l’ENSAE et dans des universités parisiennes. Ses principaux thèmes de recherche sont la macroéconomie et la finance internationale. Ses travaux portent sur les taux de change, les flux de capitaux et la croissance. Elle s’intéresse, entre autres, aux déséquilibres mondiaux et à leurs liens avec la croissance dans les pays émergents. Un aspect de sa thèse a été d’étudier comment le risque d’investissement pouvait conditionner ce lien et expliquer notamment l’allocation paradoxale des flux de capitaux entre les pays émergents. Mathias Thoenig Mathias Thoenig a été nommé professeur ordinaire en macroéconomie. Après avoir suivi une formation en mathématiques à l’Ecole Polytechnique (France), il a obtenu son doctorat en économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne complété par une formation postdoctorale au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ces dix dernières années, il a été chercheur au CNRS puis professeur à l’Université de Genève. Il a également enseigné à l’Ecole Normale Supérieure (Paris), à l’Ecole Polytechnique (France) et à la Paris School of Economics. Sa recherche se rattache à la macroéconomie internationale. Il s’intéresse d’une part à l’effet du développement financier sur la volatilité micro- et macroéconomique et d’autre part à l’interaction entre globalisation économique, identité culturelle et conflits armés. Ses travaux ont été publiés dans des revues telles que American Economic Review, Quarterly Journal of Economics, Review of Economic Studies, Journal of International Economics ou Journal of Development Economics. Il est Research Fellow du Center for Economic Policy Research. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Felicitas Morhart Felicitas Morhart a été nommée Professeure assistante en prétitularisation conditionnelle en Marketing. Après avoir étudié les sciences de la communication à la Ludwig-MaximiliansUniversity à Munich en Allemagne, Felicitas a obtenu son Ph.D de l’Université de St. Gall en Suisse. D’août 2007 à Avril 2008, elle fut invitée à la University of Michigan, Ann Arbor, USA, sous la supervision du Professeur Richard Bagozzi, Docteur Honoris Causa de l’UNIL. Dans sa recherche, elle suit une approche de recherche interdisciplinaire, intégrant au marketing les phénomènes de comportement organisationnel et de leadership pour montrer comment atteindre une qualité relationnelle et une performance élevée dans les contacts avec les clients. Ses thèmes de recherche portent sur le leadership transformationnel des forces de ventes, la vente transformationnelle (transformational selling), ainsi que l’énergie dans la vente personnelle et les situations de service (energy in personal selling and service situations). Grâce à son travail sur le leadership transformationnel dans le domaine des marques (brand-specific transformational leadership), Felicitas Morhart a reçu en 2007 une bourse du Fonds National Suisse et a obtenu le prix du meilleur article de l’American Marketing Association. La recherche de Felicitas a été publiée dans des revues académiques prestigieuses telles que Journal of Marketing et Journal of Management et dans des journaux orientés vers la pratique comme Journal of Advertising Research et Harvard Business Manager. Alessandro Villa Alessandro Villa a été nommé professeur ordinaire en Systèmes d’Information. Spécialisé en neuroheuristique, il donnera des cours en informatique et neuroéconomie. Après un doctorat en neurosciences à l’Université de Lausanne et une maîtrise en informatique technique à l’EPFL, dans les années 1980 et 1990 Alessandro Villa a travaillé avec la Hebrew University, Brain Research Institute de l’Université de Californie à Los Angeles, Fidia Research Laboratories de Padoue et au Centre de Recherche en Neurosciences Cognitives de Marseille du CNRS. Il a reçu des prix de la Société Suisse de Psychiatrie Biologique et du Commissariat Français à l’Energie Atomique pour ses travaux sur la dynamique des réseaux neuronaux. En 1995 il a fondé le Laboratoire de neuroheuristique, au carrefour de plusieurs disciplines telles que neuroscience, informatique, économie. En 2001 il était nommé professeur ordinaire de neurosciences et biophysique à la Faculté de Médecine de l’Université de Grenoble. Il est membre du comité exécutif de la European Neural Network Society. Ses dernières recherches concernent le développement de plateformes informatiques ouvertes pour la diffusion et le traitement de connaissances et l’étude de séries temporelles appliquées à l’économie et finance pour la détection d’évènements complexes, notamment inspiré par l’étude de la dynamique «chaotique» du cerveau. 0 Lorenz Goette Lorenz Goette a été nommé professeur ordinaire en microéconomie. Auparavant, il a été professeur ordinaire à l’université de Genève, Senior Economist au Research Department de la Federal Reserve Bank of Boston, et professeur invité au Massachusetts Institute of Technology. Il a obtenu sa licence et son doctorat à l’université de Zurich. Lorenz Goette s’intéresse aux problèmes d’économie de travail, à la frontière entre l’économie et la psychologie. Sa recherche a été publiée dans de nombreux journaux prestigieux, notamment American Economic Review, Proceedings of the National Academy of Sciences, Journal of Monetary Economics, et Economics Journal. 10 Déborah Philippe Déborah Philippe a été nommée Professeure assistante en prétitularisation conditionnelle en Stratégie. Déborah est titulaire d’un master recherche en Marketing et Stratégie de l’Université Paris Dauphine et termine sa thèse en sociologie des organisations dans le département Stratégie d’HEC Paris. Ses intérêts de recherche concernent essentiellement l’analyse de la structuration sociale des marchés et des déterminants socioculturels du changement organisationnel au travers des théories néo-institutionnelles et de la sociologie économique. Ses travaux actuels portent sur la responsabilité sociétale des organisations. Elle s’intéresse en particulier au volet environnemental de la responsabilité sociétale et à la communication des organisations sur leur performance à ce niveau (industrie automobile et secteur primaire). Elle présente régulièrement ses recherches dans des conférences internationales. L’un de ses travaux a été finaliste pour le prix du meilleur papier doctorant à la conférence de la Strategic Management Society en 2008 et un autre a été sélectionné dans les meilleurs papiers de la conférence Academy of Management en 2009. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Introduction Simona Grassi Simona Grassi a été nommée professeure assistante en économie de la santé sur un poste financé par la Swiss School of Public Health + (SSPH+). Simona Grassi a obtenu son doctorat en économie de l’Université de York, UK. Elle a également un autre doctorat de l’Universitá Statale di Milano et un master en économie publique de l’Université de York. Elle a été un chercheur invité Fullbright, a enseigné à la Boston University pendant deux ans, et fut professeur assistant invité à l’Université Carlos III à Madrid. En 2008-2009, elle était un Max Weber Fellow à la European University Institute à Florence. Ses domaines de recherche sont l’Economie de la Santé, la Microéconomie appliquée et l’Economie publique. Simona s’est concentrée sur les interactions entre le marché privé et le secteur public dans les prestations de biens privés, en particulier des services médicaux. Design : www.pigment.ch Découvrez une force nouvelle. Soutenu par La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne se distingue par son expérience, son professionnalisme, son dynamisme et des services de haute valeur ajoutée à des tarifs très compétitifs. Ses prestations s’étendent à divers domaines, du marketing à la finance en passant par la communication et les développements informatiques. Université de Lausanne Internef, 1015 Dorigny Tel : +41(0)21 692 33 33 Fax : +41(0)21 692 33 35 [email protected] www.jehec.ch Des étudiants compétents et flexibles à votre service Audit p.14 – Philippe Tzaud, PricewaterhouseCoopers p.16 – Crise financière dans les banques Echos Money Édition n°15 – 2009 / 2010 12-19 14 14 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit Le métier d’auditeur « PricewaterhouseCoopers est considéré cette année encore comme l’employeur le plus prisé de la branche par les futurs diplômés des universités et des HES suisses ». Auteur : Philippe Tzaud, Associé chez PricewaterhouseCoopers à Genève et membre actif de la formation des collaborateurs de PricewaterhouseCoopers. Expert-comptable diplômé, Philippe enseigne également à l’Académie suisse d’expertise comptable, Educaris, et aux Universités de Lausanne et de Genève. En quelques mots, dites-nous en quoi consistent les tâches principales lorsque l’on travaille dans l’audit. Les tâches de l’auditeur sont multiples et variées. Le métier d’auditeur consiste à comprendre l’activité des sociétés soumises à révision, à analyser les flux financiers et à s’assurer que ceux-ci sont retranscrits correctement dans les comptes annuels. Cet exercice passe par la revue et la compréhension du système de contrôle interne des sociétés. L’auditeur doit agir de surcroît comme un conseiller pour ses clients et ne pas hésiter à leur faire des recommandations, tant sur le plan comptable qu’organisationnel. La majeure partie du travail s’effectue chez les clients, en relation directe avec les personnes concernées de près ou de loin par la comptabilité. Le métier d’auditeur est donc beaucoup plus un métier de contact et de communication qu’il n’y paraît. Quelles sont les qualités requises pour travailler dans ce domaine ? Les qualités d’un auditeur sont multiples, preuves en sont les divers cursus des collaborateurs de PricewaterhouseCoopers (diplômes universitaires et HES, suisses et étrangers). Il est certain qu’un intérêt pour les mécanismes de la comptabilité et une bonne connaissance de ceux-ci sont un point important. Il faut également avoir le sens de l’écoute et faire preuve d’un esprit critique, d’aptitudes relationnelles élevées ainsi que d’une ouverture d’esprit et de la volonté de découvrir différentes industries ou secteurs d’activité. L’auditeur doit également avoir la motivation de relever chaque semaine de nouveaux défis et de rencontrer des clients. Il devra aussi avoir une perpétuelle soif d’apprendre. Il est important de préciser que la plupart de ces qualités s’acquièrent avec le temps et l’expérience, et ceci grâce à un excellent encadrement. À ce titre, le métier d’auditeur constitue un prolongement de la formation universitaire. Ce domaine exige-t-il forcément un master ? Si oui, dans quel domaine ? Pas nécessairement. Il convient néanmoins d’avoir acquis durant ses études de solides connaissances en comptabilité et en économie, sans quoi il sera difficile d’exercer le métier et de suivre la formation d’expert-comptable. Par exemple, les universités de Genève et de Lausanne proposent conjointement depuis quelques années un Master Comptabilité, Contrôle et Finance (MCCF), dont le programme permet aux étudiants d’être très bien armés pour une carrière dans l’audit ou la fiscalité. D’autres excellents masters offrent également des formations Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit intéressantes et compatibles avec nos besoins. De plus, les étudiants titulaires d’un bachelor ont également la possibilité de rejoindre notre entreprise et d’y débuter leur carrière. Qu’en est-il de la formation continue ? Les cabinets d’audit investissent énormément dans la formation continue de leurs collaborateurs. Pour soutenir cette stratégie, l’Académie suisse d’expertise comptable (Educaris) sert de tremplin aux collaborateurs des Big-4 pour le développement de leurs connaissances et l’obtention du diplôme d’expert-comptable. La formation est un point très important chez PricewaterhouseCoopers. À titre d’exemple, nous investissons 11% de notre revenu annuel brut dans la formation continue de nos collaborateurs, assurant ainsi une formation de haute qualité pour tous. En effet, dès les premières semaines, il est possible de suivre différents programmes « techniques » et de « soft skills » internes à PwC. Sans oublier le diplôme D’expert-comptable... Le diplôme d’expert-comptable est sans nul doute un diplôme de qualité, reconnu par tous les professionnels de la place économique suisse. L’Académie suisse d’expertise comptable (Educaris) propose l’intégralité des cours et les examens y relatifs. Les professeurs proviennent soit des universités suisses, soit des différentes fiduciaires, dispensant ainsi une formation reconnue et de qualité, tant sur le plan théorique que pratique. 15 L’obtention du diplôme constitue incontestablement un atout majeur dans la carrière d’un auditeur, ainsi qu’une valeur ajoutée déterminante pour son curriculum vitae. Le diplôme, conjugué à plusieurs années d’expérience pratique dans le métier de l’audit, ouvrira soit les portes du partenariat dans notre société, soit celles de hautes fonctions dans la finance d’autres sociétés industrielles, financières ou commerciales. Compte tenu du nombre de dirigeants d’entreprise ou de directeurs financiers ayant obtenu le diplôme d’expert-comptable, il apparaît clairement que celui-ci reste un atout majeur et reconnu. Vous trouverez plus d’information sur : www.pwc.ch 16 16 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit Crise financière dans les banques : never again ! Le monde bancaire est sérieusement ébranlé. L’inimaginable peut arriver. Elle avait réussi à traverser la crise de 1929, mais a succombé à la crise des subprimes : le 15 septembre 2008, la banque d’affaires américaine Lehman Brothers se déclare en faillite. Quelles leçons les banques doivent-elles en tirer et comment éviter une nouvelle crise ? Voilà les questions que l’industrie bancaire se pose aujourd’hui. Sur la base d’une étude menée par Ernst & Young « Navigating the crisis, a survey of the world’s largest banks » auprès de 36 des plus grandes banques du monde, six grandes leçons sont à tirer de la crise financière actuelle selon les responsables de ces établissements : Auteurs : Milena Fierz et Julien Meylan, Ernst & Young Leçon n˚1 : la liquidité est reine ! Citée par neuf banques interrogées sur dix, l’importance fondamentale de la liquidité a été largement sous-estimée par les banques. Le manque soudain de liquidité auquel elles ont dû faire face a été amplifié par une sur-dépendance à du financement à court terme, un optimisme excessif et des produits mal compris. Une des origines de ce manque de liquidité a en effet été la prolifération de produits de plus en plus complexes dont les implications sur la liquidité étaient mal comprises des banquiers eux-mêmes. Leçon n˚2 : la gestion du risque doit être au centre de la culture d’entreprise ! Le « risk management » est l’affaire de tous les employés de l’entreprise. Désormais, les banques doivent clairement déterminer leur tolérance au risque et la communiquer à tous au sein de l’institution. Les « risk managers » doivent être intégrés dans les processus de prise de décision et avoir l’autorité suffisante pour être entendus. Leçon n˚4 : ne pas oublier le facteur humain ! Les banques ont besoin de personnel expérimenté capable d’exercer un jugement professionnel et ce, du front office au back office. Leçon n˚3 : être à l’écoute du marché ! Les marchés et les institutions sont désormais inextricablement liés et on a pu constater que le risque systémique n’était plus uniquement théorique. Le monde financier appris que les pires scénarios peuvent arriver. Il faut désormais mettre en place des outils de prévision tels que des modèles prédictifs, « scenario-planning » et « stress-testing », afin de prévoir les crises plutôt que seulement réagir quand elles surviennent. La communication au sein des entreprises est primordiale et beaucoup de responsables ont cité le manque de dialogue entre les départements, ainsi qu’entre les experts en risque et le top management des banques comme une des causes de la crise actuelle. Leçon n˚5 : se préparer à l’inattendu ! Les responsables des banques reconnaissent également que les banques ont adopté une attitude réactive dans la tourmente. Afin d’être à même de mieux réagir, l’industrie bancaire a besoin de développer et d’intégrer à ses modèles de Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit 17 18 prévision des scénarios improbables mais ayant des conséquences potentielles très importantes. Leçon n˚6 : éviter de trop se reposer sur les agences de notation ! Compte tenu de l’augmentation de la complexité des produits et les nouvelles règles en matière de calcul des exigences de fonds propres, les calculs de rating sont devenus de plus en plus opaques et ont donc été de moins en moins remis en cause par les banques. Les banques se sont habituées à prendre les conclusions des agences de notations pour argent comptant. Les banques sont aujourd’hui d’accord pour insister sur la nécessité de remettre en question ces notations et d’en effectuer une analyse interne appropriée. Néanmoins, pour ce faire, des compétences pointues en analyse de crédit doivent exister au sein Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit des établissements bancaires alors que ces compétences n’existent parfois plus en interne et doivent dès lors être renouvelées. crise constitue ainsi une opportunité de réorganiser les processus de prise de décisions en les centralisant à un niveau hiérarchique plus élevé. Parmi les mesures prises par les établissements bancaires pour répondre à la crise et stabiliser leur situation, voici les quatre principaux axes qui ressortent de l’étude. Initiative n˚2 : le risque au centre de la culture d’entreprise. Jusqu’à présent, le « risk management » était vu comme une fonction analytique plutôt qu’une véritable aide à la prise de décision. Le « risk management » est désormais vu comme l’affaire de tous. On s’attend à ce que la fonction de gestion des risques, historiquement isolée pour assurer son indépendances des processus front, aborde la question du risque dans l’ensemble de l’entreprise, en particulier dans la compréhension de l’appétit en matière de risque tout comme de la tolérance à ces mêmes risques. Initiative n˚1 : le renforcement des contrôles. La révision du système de contrôle interne est en cours avec la gestion et la politique des risques au centre des préoccupations. Les limites autorisées ont été revues à la baisse et leur respect rigoureusement suivi. De plus, certains aspects ne faisant auparavant pas l’objet de contrôles ou de directives, tels que l’évaluation de titres ou d’actifs, sont désormais suivis de manière rapprochée. Cette Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit Initiative n˚3 : le repositionnement des employés. Afin de faire du « risk management » l’affaire de tous, une attention particulière au facteur humain est nécessaire. Pour ce faire, les responsables interrogés confirment que les départements de « risk management » sont en cours de renforcement ou l’ont déjà été afin d’être à même d’identifier des brèches existantes tout en améliorant la performance. Des formations pour tous les employés sont également mises sur pied afin de sensibiliser chacun à la notion de risque et ce de manière transversale à l’entreprise. Initiative n˚4 : une communication de meilleure qualité et plus rapide. En situation de crise, le top management, les conseils d’administration, les actionnaires et également les régulateurs ont un besoin accru en infor- mations fiables, compréhensibles et disponibles au bon moment. La façon dont la communication sur les risques est effectuée subit une révision complète avec, par exemple, la présence du « chief risk officer » (« CRO ») aux réunions du conseil d’administration, et également une restructuration des rapports sur les risques, afin de les rendre plus synthétiques et transparents, en d’autres termes moins « indigestes ». De nouveaux comités de crise se sont également mis en place pour parler des risques. Les banques visent toutes à mettre en place un « risk management » couvrant l’ensemble de l’organisation. L’état d’avancement pour y parvenir varie au sein des différents établissements, mais il y a un consensus sur les huit étapes clés à suivre. On peut les résumer comme suit : 19 Étape n˚1 : faire un état des lieux précis de la fonction « risk management » et définir une vision pour l’ensemble de la banque. En général, l’état actuel des procédures en matière de gestion des risques est connu au sein des établissements. En revanche, avoir une vision précise et globale des objectifs à atteindre pour implémenter une fonction de « risk management » claire et intégrée à l’ensemble de l’entreprise est encore à l’état de projet pour la majorité des entreprises interrogées. Étape n˚2 : redéfinir les responsabilités en matière de risque. Jusqu’ici le conseil d’administration et le CEO étaient responsables de créer le cadre pour la gestion des risques et d’articuler la tolérance de l’établissement aux risques, tandis que le Chief 20 Financial Officer (« CFO ») et le CRO évaluaient et rapportaient sur ces risques. Aujourd’hui, la responsabilité face à la gestion des risques doit être élargie ; toutes les parties prenantes, du conseil d’administration aux chefs d’unités, doivent être engagées et responsabilisées dans l’identification et la limitation des risques. Étape n˚3 : Redéfinir le processus de prise de décisions et la structure du « risk management ». Plus de la moitié des banques interrogées ont déjà revu leurs procédures de prise de décisions en matière de gestion des risques. Les fonctions Risques et CRO rapportent à des niveaux plus élevés de l’organisation qu’auparavant. Les structures visent à assurer que les employés en contact avec la clientèle aient une bonne compréhension des risques et adhèrent à la politique de risque de la banque. D’autre part, dans le but de renforcer le système de contrôle et de réduire les décisions unilatérales, certaines organisations ont réduit les compétences de décision déléguées et les prises de décisions sont désormais centralisées à un niveau hiérarchique plus élevé. Étape n˚4 : standardiser. Une terminologie commune doit être mise en place, afin d’aborder les problématiques sur les risques. Les équipes doivent parler le même langage, avoir une compréhension uniforme des principes de base de la gestion des risques, ce qu’implique le respect des règles et des contrôles et avoir conscience des conséquences possibles d’un non-respect. L’état d’avancement de ces projets varie fortement d’une banque à l’autre, avec notamment un quart d’entre elles qui ne sont encore qu’au début de la mise en place de trois éléments essentiels, à savoir : la définition d’indicateurs de risques clés, l’établissement de mesures communes de performance et des procédures uniformes de test. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Audit Étape n˚5 : synthétiser les rapports sur les risques. La crise actuelle a démontré le besoin de revoir et d’analyser le contenu des rapports sur les risques. Les problèmes relevés sur les rapports existants sont principalement la quantité trop importante et non pertinente de données. Il est essentiel de pouvoir procéder à une agrégation des données, afin de générer des rapports synthétiques et ne traitant que des risques cruciaux, de manière à disposer d’un véritable outil d’aide à la décision. Étape n˚6 : Améliorer les technologies de l’information afin de soutenir Efficacement la gestion des risques. Ce point crucial pose bien entendu des problèmes logistiques majeurs et nécessite des ressources humaines et financière importantes. Des développements informatiques sont pourtant primordiaux afin que les banques disposent de l’information nécessaire à une prise efficace et pertinente de décision. Neuf banques sur dix indiquent qu’elles sont encore au début de leur projet visant à disposer des outils informatiques souhaités pour soutenir la gestion des risques. Étape n˚7 : développer des outils de prévision en matière de risques. Anticiper les risques et leurs implications est un des défis les plus importants pour les banques. La grande majorité des banques relève que leur organisation ne dispose pas, à ce jour, de processus précis, rigoureux et couvrant l’ensemble de leurs activités pour établir une prévision des risques. Les approches sont en effet généralement informelles et non systématiques. On note enfin que les prévisions en matière de risque opérationnel ou de réputation sont plus difficiles à établir et modéliser que le risque de crédit, par le biais de « stress-testing » par exemple. La crise a clairement mis au jour le besoin de renforcer les outils de prévision permettant une analyse des risques plus formelle et tournée vers l’avenir, afin de se préparer autant que possible à l’inattendu. Étape n˚8 : atteindre une vue d’ensemble des risques. L’étape finale consiste à la consolidation des différentes informations obtenues sur les risques et couvrant la totalité des secteurs de la banque afin de disposer d’une gestion des risques efficiente et globale. Seule une banque sur dix indique avoir atteint cette vision globale du risque. Pour la majorité d’entre elles, atteindre ce niveau d’intégration au niveau de la gestion et de la vision des risques encourus reste donc à ce jour un objectif vers lequel il faut tendre, mais dont elles sont encore loin. La crise financière qui frappe le monde bancaire a donc permis de mettre en lumière un certain nombre de faiblesses inhérentes aux systèmes de gestion des risques. Des infrastructures cloisonnées, des systèmes démodés et décousus, des reportings réactifs ou encore des outils prédictifs inadéquats qui ont généré dans certains cas des résultats catastrophiques. Le cumul de ces déficiences a eu l’avantage de mettre l’industrie en action ; une gestion efficace des risques est désormais un impératif mobilisant le top management. Les personnes et les systèmes permettant de comprendre, prévoir, gérer et limiter les risques sont mis en place. Il y a un grand nombre de leçons à tirer des événements auxquels l’industrie financière est confrontée comme l’importance des liquidités ou encore celle d’une culture d’entreprise orientée sur les risques Les banques ont appris qu’elles doivent être préparées à l’imprévisible, en espérant surtout qu’elles auront appris de l’histoire et que le mot d’ordre sera désormais « NEVER AGAIN ». Day one is your time to shine Day one. It’s when you show what you’re made of. When the doors are opened and the future lies in front of you. When your views count and making a difference is part of the job. From the day you join us, we’re committed to helping you achieve your potential. So, whether your career lies in assurance, tax, transaction, advisory or core business services, shouldn’t your day one be at Ernst & Young? Take charge of your career. Now. ey.com/ch/careers © 2008 EYGM Limited. All Rights Reserved. Écologie p.24 – Le consommateur face au marketing éclogique p.30 – Green-shop.ch et Green-company.ch Echos Money Édition n°15 – 2009 / 2010 24-33 24 24 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie Le consommateur face au marketing écologique L’écologie est omniprésente dans nos vies. Il ne se passe pas une journée sans qu’un gouvernement, une association, une institution internationale, une entreprise, un groupe d’intérêt, ne déclare son engagement à mener bataille pour l’écologie. Toute tentative d’établir une liste des acteurs dans le domaine serait vaine, tant ils sont nombreux et divers et tant ils se multiplient rapidement. Les forums, conférences, initiatives locales, nationales et internationales, les activités et événements de toute sorte montrent son ampleur. Auteur : Ghislaine Cestre, professeur HEC Lausanne L’internet en révèle en quelques secondes le foisonnement extraordinaire, avec plusieurs millions de références en réponse à une recherche sur l’écologie. Sans aucun doute, le « phénomène écologie » marquera le XXIe siècle. Il avait déjà marqué, dans les années 80, la fin du XXe. Certains observateurs le pensaient démodé, il renaît avec force, cette fois-ci sur fond de crise majeure, dont chacun veut se faire, aujourd’hui, le porte-parole. Plusieurs tendances ressortent clairement. Aux niveaux national et international, les règlementations et normes environnementales se multiplient et touchent tous les secteurs. L’énergie, les produits manufacturés, les infrastructures, le transport, l’habitat, l’agriculture et la pêche, et plus en amont, les écosystèmes et ressources naturelles, font tous l’objet de mesures visant la protection de l’environnement. Grandes thématiques étroitement liées à l’écologie, le développement durable, les énergies renouvelables, l’agriculture bio, l’habitat écologique, la cosmétique bio, les biocarburants, l’éco-tourisme, le recyclage, entre autres, font l’objet de recherches majeures, de réflexions approfondies, donnant lieu par voie de conséquence à d’innombrables développements commerciaux. Les entreprises déclinent des actions variées leur permettant de se qualifier comme « responsables ». Des indices de classement d’entreprises plus ou moins « citoyennes » ont vu le jour (voir, par exemple, les Dow Jones Sustainability Indexes), les labels écologiques et bio foisonnent, les placements éthiques reflètent davantage la dimension écologique, la protection de l’environnement est mise en exergue dans la déclinaison de la respon- sabilité sociale. Clairement, l’écologie est aujourd’hui incontournable pour qualifier l’entreprise et ses actions. C’est un capital que l’entreprise développe et que reflètent son enseigne et ses marques, dans tous les domaines du secteur marchand, produits et services confondus. Mais qu’entend-on précisément par marketing écologique ? Il peut s’agir, d’une part, d’actions menées par l’entreprise pour améliorer l’environnement au sens large. Par exemple, le groupe PSA s’associant à ProNatura pour le financement du reboisement, sur une quarantaine d’années, de la forêt brésilienne. Ce type d’intervention contribue à développer un capital « sympathie » important. Les consommateurs sensibilisés aux problèmes écologiques, se reconnaîtront dans une entreprise qui Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie mène de telles actions à long terme et de grande envergure. Il peut s’agir également de pratiques « améliorées » liées au marketing, en vue pour l’entreprise de limiter son impact négatif, son empreinte, sur l’environnement. Ces pratiques peuvent être en rapport à un public externe (fournisseurs, distributeurs, consommateurs) et liées au produit lui-même, à sa distribution, son entreposage, son recyclage. Par exemple, l’utilisation par de nombreux distributeurs d’emballages biodégradables, le développement par Toyota de moteurs hybrides, ou encore l’opération de gestion des déchets menée par Ikea au début des années 2000 pour l’ensemble de ses surfaces de vente. Elles peuvent être aussi en rapport à un public interne, destinées aux employés de l’entreprise. Il peut s’agir d’une communication de type publicitaire, vantant les qualités écologiques d’un produit, sans que celles-ci présentent un caractère novateur ou différent. La communication portant sur les aspects écologiques d’un produit donne à celui-ci une nouvelle dimension. Il serait plus juste d’appeler une telle démarche la « marchandisation » de l’écologie. L’entreprise utilise alors l’écologie comme pur argument de vente, sa communication ayant pour but de positionner la marque, de la différencier des marques concurrentes et ainsi de la valoriser aux yeux du consommateur. Par exemple, la publicité vante les qualités anti-oxydantes de produits alimentaires dont les caractéristiques restent inchangées. Enfin, l’écologie peut faire l’objet de pratiques sinon mensongères, du moins trompeuses et visant essentiellement à masquer une réalité clairement peu avantageuse. Ces pratiques sont connues sous le nom de « greenwashing » ou « blanchiment » écologique. La couverture écologique se double parfois d’un changement de raison sociale. Il s’agit alors pour l’entreprise défaillante (pollution, détérioration de l’environnement naturel à grande échelle) de changer d’identité et de redevenir « fréquentable ». Sans en arriver à un tel extrême, l’écologie est clairement devenue, pour de très nombreuses entreprises, un outil de marketing quasi incontournable. L’écologie n’est plus un emblème, mais est perçue comme une composante essentielle de la qualité. Chaque entreprise affiche la nature de sa contribution, la couleur de son engagement. Faut-il s’en émouvoir ? Le fait pour une entreprise d’instrumentaliser l’écologie, de l’utiliser à des fins de communication à caractère commercial, pour se positionner et se différencier de ses concurrents, enlève-t-il de la valeur aux actions menées ? Les consommateurs, aujourd’hui mieux éduqués et bénéficiant de sources d’information et de moyens de comparaison plus nombreux qu’autrefois, portent un regard critique sur les engagements de l’entreprise et les « nouveautés » à caractère écologique. Ils cherchent à donner plus de sens à leurs actes de consommation et se laissent moins distraire par des actions superficielles, comme en témoignent de nombreux blogs sur internet. La difficulté pour l’entreprise, aujourd’hui, est de communiquer clairement la nature de son engagement dans l’écologie et de convaincre le consommateur que cet engagement est utile : emballages bio-dégradables, produits à base de matières recyclées, consommation réduite d’énergie, composants non polluants, respect de la bio-diversité, les axes porteurs sont multiples, mais exigeants. Pour être crédible, le label de qualité, d’engagement écologique, décerné par un organisme indépendant, est devenu primordial. Les labels, conçus pour exprimer aussi succinctement que possible la nature de la contribution écologique apportée par l’entreprise, le produit ou le service, permettent d’en dresser 25 le profil écologique. Il n’est pas rare de trouver 2, 3 voire 4 labels différents sur un même emballage. S’ils ont pour but d’informer, d’établir la confiance et de créer un attachement affectif pour l’entreprise et sa marque, ils sont souvent, également, une source de confusion pour le consommateur. Des centaines de labels sont apparus sur le marché. Les symboles utilisés sont souvent peu distinctifs, ou donnent de fausses idées. Si les normes ISO 14000 sont devenues une référence familière, seuls quelques symboles ou labels atteignent un niveau de notoriété dépassant 50% de la population adulte en Suisse. Le Bourgeon de Bio Suisse et le label AB de l’agriculture biologique sont certainement parmi ceux-là. Le cercle de Moebius, tout comme le Point vert, est également facilement reconnaissable car très largement répandu. Toutefois, la confusion existe entre ces deux labels : s’agit-il de produits contenant des matières recyclées ou d’une entreprise contribuant au programme de recyclage et d’incinération des emballages ? Que dire de labels moins connus en Suisse, comme l’Ange bleu (Allemagne), le Cygne blanc (pays scandinaves), le label écologique européen, celui de la Rainforest Alliance ou d’Öko-test ? Ou encore la certification plus récente C2C (Cradle-to-Cradle) ? Que dire, enfin, des dizaines d’autres labels issus d’organismes de certification divers, plus ou moins récents, dont quasiment personne, parmi les consommateurs, ne connaît le sens exact ? Il faut se rendre à l’évidence : le consommateur a une connaissance très limitée des différents labels. Clairement, leur présence rassure, mais l’aptitude du consommateur à juger de la qualité écologique de l’entreprise et du produit en fonction des labels qui lui sont apposés s’arrête souvent là, à moins pour le consommateur d’être particulièrement engagé envers l’écologie, l’amenant à s’interroger et à se renseigner davantage. 26 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie « Chacun est responsable de la planète et doit la protéger à son échelle. » Yann Arthus-Bertrand Janvier 2002 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie 27 28 La nature et l’intensité de cet engagement est un sujet d’étude en plein développement : l’entreprise comprend l’avantage qu’elle peut tirer d’une meilleure connaissance du profil écologique des consommateurs. En effet, les plus engagés peuvent devenir des ambassadeurs de l’enseigne et de la marque, des relais d’information, des conseillers auprès de consommateurs moins avertis et plus sceptiques. Les moins engagés nécessitent davantage d’efforts pour être convaincus du bien-fondé des actions menées. La sensibilité générale et grandissante du public pour l’écologie (que révèlent la plupart des études récentes sur les attitudes), bien qu’elle manifeste clairement une prise de conscience réelle des problèmes liés à l’environnement, ne reflète que dans une faible mesure l’engagement réel du consommateur à adopter certains comportements sur le long terme. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie Plusieurs types de comportements liés à l’écologie peuvent être identifiés. Par exemple : Le prix déterminant : je suis écolo dans l’âme mais le produit est trop cher. L’engagement parcimonieux : je recycle mes bouteilles mais je roule en 4X4. Le geste quotidien devenu réflexe : j’éteins les lumières sans y penser. La décision difficile : je ne veux pas renoncer à mon confort. Le geste que d’autres apprécient : je recycle pour me faire bien voir. Le bon exemple : je veux montrer la voie à suivre. La mission impossible : ce n’est pas la peine, je ne peux rien y changer. Le retour aux vieilles habitudes : je me laisse aller. Le feu de paille : je pense déjà à autre chose. La réaction aux excès : les poissons sont morts, il faut faire quelque chose. Le comportement docile : j’accepte la taxe intégrée (essence). Le geste correcteur : je veux compenser mon impact (taxe volontaire). L’engagement profond : chaque geste compte, j’agis chaque fois que je peux. Cette liste, non exhaustive, permet de donner une idée de la variété des motivations intrinsèques et extrinsèques animant un comportement en rapport à l’écologie. Alors que l’attitude des consommateurs est généralement très favorable à la protection de l’environnement, le comportement, lui, est beaucoup plus nuancé. L’objectif de toute entreprise étant, normalement, de réaliser la meilleure adéquation possible entre son offre et les attentes d’un marché cible, peut-on imaginer une logique de « consommation écologique » qui permettrait d’intégrer les fondements des motivations diverses tout en évitant un trop grand morcellement ? Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie Une série de recherches menées dans les années 90 sur les « tribus » de consommateurs, propose un cadre de réflexion intéressant, que l’on peut appliquer aux comportements écologiques. Une tribu de consommateurs se caractérise par un très grand nombre de sympathisants, un nombre un peu plus restreint de participants occasionnels, un nombre encore plus restreint de pratiquants réguliers, et finalement, un nombre limité d’adhérents (ou adeptes). Les consommateurs « sympathisants » sont typiquement ceux qui trouvent que l’écologie est bien en soi, la protection de l’environnement souhaitable, mais dont l’engagement personnel reste plutôt limité aux bons sentiments. Les consommateurs « participants occasionnels » s’informent davantage, contribuent par certains gestes écologiques peu impliquants ou peu fréquents, acceptent de participer à des actions ponctuelles et répondent à certaines sollicitations promotionnelles, mais sont encore généralement passifs, ou du moins réactifs. Les consommateurs « pratiquants » sont impliqués dans la durée. Ils répètent des gestes quotidiens, adoptent des démarches proactives, font l’effort de chercher plus loin, de payer plus cher, de consacrer plus d’énergie et de ressources à l’écologie, sont prêts à changer leur mode de vie. Enfin, les consommateurs « adhérents » s’investissent dans des associations, agissent en ambassadeurs, sont les défenseurs actifs de l’environnement par leurs interventions publiques, se placent en champions des entreprises les plus dynamiques dans le domaine de l’écologie, cherchent à mobiliser d’autres consommateurs dans une action commune (la WWF, par exemple). L’entreprise reconnaîtra aisément que la mobilisation des différents niveaux d’engagement requiert des actions marketing adaptées. Ainsi la relative inertie des « sympathisants » et le comportement sporadique des « occasionnels » nécessitent un travail de fond d’une part pour convaincre de l’utilité de gestes quotidiens et instaurer des habitudes, d’autre part pour renforcer un engagement encore faible. Ce travail, qui passe par une information détaillée, des témoignages, est souvent plus efficace lorsqu’il est entrepris par des ambassadeurs crédibles, des prescripteurs reconnus, indépendants de l’entreprise (scientifiques, associations). Les actions promotionnelles, les partenariats visant à réaliser des ventes croisées et complémentaires, seront également efficaces à ce niveau. 29 entreprises n’ont pas encore intégré la dimension sociétale fondamentale qui devrait guider leurs décisions. L’engagement, la confiance des consommateurs, indispensables à la réussite de toute action d’envergure dans le domaine de l’écologie, sont des maîtresmots à repenser sérieusement. Les actions à mener auprès des « pratiquants » et des « adeptes » seront fondées sur une solide connaissance préalable, même une expertise, dans la catégorie de produits concernée, qu’il s’agisse de produits alimentaires bio, de technologie liée à l’énergie solaire, ou de textiles écologiques. L’entreprise s’adresse à des consommateurs-partenaires, à la recherche de nouveautés plus performantes, susceptibles d’échanger des avis de consommateurs avisés sinon d’experts sur blogs, forums et autres espaces d’échanges. A ce niveau, l’entreprise cherchera à établir une relation directe avec les acteurs les plus susceptibles d’être des leaders d’opinion et les mieux à même de la représenter, et s’engagera dans le parrainage d’évènements. Le marketing écologique a sans doute une particularité : il porte, certes, sur un ensemble de produits et services, et peut se décliner en tant que marketing sectoriel. Mais il porte surtout sur un phénomène de société qui appelle des transformations profondes dans les habitudes de consommation. Il nécessite une prise de conscience et une responsabilisation particulière des entreprises qui en sont les acteurs. Il s’inscrit dans la mouvance et porte en lui les impératifs du développement durable. Les pratiques de « greenwashing » mentionnées plus haut laissent penser que certaines B.Cova et M.Roncaglio (1999), « Repérer et soutenir les tribus de consommateurs », Décisions Marketing no.16, p.7-15 30 30 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie Green-shop.ch et Green-company.ch Deux sites dédiés entièrement à l’écologie et à ses bienfaits Green-shop.ch et Green-company.ch commercialisent sur la toile des produits entièrement écologiques, naturels et équitables. Auteur : François Pellouchoud En 2005, François Pellouchoud, jeune technicien dentiste, et son frère Yan, découvrent, un peu par hasard, les mérites des noix de lavage - alternative 100% naturelle à la lessive chimique. Le manque de points de vente en Suisse et le peu d’informations fournies sur ce produit le motivent à développer peu après un site de vente en ligne www.noixdelavage.ch. Forts de leurs succès, ils créent en 2007 une e-boutique, www.greenshop.ch qui propose une plus large gamme de produits écologiques d’hygiène, de beauté et d’entretien. A l’heure où notre société utilise les technologies les plus avancées, le besoin d’adopter une éthique exigeant le respect et l’utilisation de produits naturels et biologiques est ressenti par un grand nombre d’entre nous. Conscient de ces réalités, GreenShop s’engage à commercialiser des produits BIO et naturels ayant un impact minimum sur l’environnement, accessibles à tous et à des prix justes. L’enseigne permet à chaque consommateur de pouvoir agir à son échelle, et devenir ainsi un citoyen consommateur responsable. Les produits L’enseigne propose des produits d’entretien naturels pour la maison, des cosmétiques biologiques (crème de jour et de nuit, gel douche, shampoing), de nombreux éco-produits tels que des serviettes hygiéniques blanchies sans chlore et biodégradables, ainsi que des soins pour bébés et enfants et une gamme spéciale homme. Le shop vient d’élargir sa gamme en offrant en exclusivité de l’alimentaire BIO pour bébés : lait en poudre, bouillie et petits pot ainsi que des pâtes, riz et céréales. Une gamme alimentaire et des produits répulsifs pour chiens et chats sont également proposés sur le site. Une attention toute particulière est portée sur le choix des produits, leurs provenances et leurs acheminements. Green-Shop s’assure que leurs compositions ainsi que leurs méthodes de production soient certifiées par des organismes de contrôle indépendants. L’enseigne distribue des marques respectant ses propres convictions, d’une qualité reconnue et dont les produits démontrent une efficacité et une facilité d’emploi rivalisant avec celle des produits conventionnels. Tous ces produits ont un conditionnement respectueux de l’environnement, certains de leurs matériaux pouvant même être recyclés ensemble. Demain, l’économie sera verte Depuis quelques années, la population est de plus en plus sensibilisée à l’écologie et aux enjeux du développement durable: quelques gestes répétés quotidiennement permettent de réduire de manière significative son impact sur son environnement: déclenchement des appareils électriques, utilisation d’ampoules à basse consommation, tri des déchets, etc. Une prise de conscience similaire touche les entreprises. La gestion durable devient pour certains une évidence et ne manque pas d’avoir un impact important sur leur département marketing. Ces mêmes comportements sont encouragés auprès de leur personnel. Car on l’oublie trop souvent, ces écogestes de tous les jours sont utiles. Simples et au final, efficaces. Mais qu’en est-il du domaine de l’entretien ? Un particulier trouvera sans peine un détergent respectueux de l’environnement dans une enseigne spécialisée de produits « bio ». En revanche, une entreprise de nettoyage éprouvera Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie 31 32 beaucoup plus de difficultés à trouver son bonheur dans les catalogues traditionnels. François et Yan Pellouchoud, se sont fait récemment cette réflexion. Pour parer à ce manque, ils viennent de créer www.green-company.ch la première boutique en ligne ne commercialisant que des produits professionnels écologiques pour l’hygiène et l’entretien. Ces produits de nettoyage issus de la chimie verte sont destinés aux professionnels du tertiaire, de la restauration, de l’agroalimentaire, aux boulangeries et aux boucheries, notamment. Ces nettoyants sont conçus à partir de matières premières 100% renouvelables* dont les tensioactifs d’origine végétales sont entièrement biodégradables. Les produits sont fabriqués à partir de céréales, de betteraves ou d’huile de palme: le solvant contenu, Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie par exemple, dans un nettoyant pour vitres est de l’alcool biologique, extrait principalement de 1 la betterave sucrière. Ils sont non agressifs et irréprochables au niveau de la toxicité aquatique et humaine. *Une étude montre que chez les nettoyants actuellement disponibles sur le marché, cette proportion est en moyenne de 10%. Green-company.ch travaille exclusivement avec Ecover, une société implantée en Belgique. Des nettoyants efficaces Les nettoyants à usage professionnel se doivent d’être puissants et d’agir rapidement. L’efficacité et la facilité d’utilisation des produits écologiques sont tout à fait comparables aux nettoyants professionnels classiques. Faire en sorte que tout soit propre rapidement et simplement est possible sans l’aide de la chimie et ce à des prix tout à fait comparables aux produits traditionnels. Elle jouit d’une expérience de plus de 20 ans dans la détergence verte, et est certifiée par des organismes reconnus. Ce sont les premiers à avoir travaillé sur des lessives sans phosphate. Ils proposent désormais une centaine de références dédiées aux professionnels. Un geste pour la santé de son personnel et de son environnement Les techniques de nettoyage dans l’industrie et les institutions font appel à un large éventail de produits chimiques agressifs. Cela peut constituer un risque important pour le personnel qui est appelé à les manipuler. Les travailleurs sont systématiquement et pour de longues heures exposés Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Écologie à des produits de nettoyage dont des effets négatifs peuvent affecter la peau, les voies respiratoires, le système nerveux, voire même les facteurs génétiques. L’utilisation de produits écologiques en entreprise préserve l’environnement mais aussi la santé de son personnel. La philosophie du produit équitable La philosophie des deux enseignes en matière de commercialisation des produits s’articule autour des points suivants : - La protection de l’environnement par le non recours à des molécules de synthèse. - Des produits de qualité à un prix abordable. - Chaque produit est certifié. - Une juste rétribution des personnes travaillant en amont de la production, leur assurant ainsi un meilleur niveau de vie (pour les noix de lavage). - La prise en compte du coût de l’énergie grise dépensée lors du transport du produit . Les gestes écologiques de Green-Shop et de Green-Company - Possibilité de réutiliser certains emballages jusqu’à 30 fois en les faisant recharger à la boutique (une grande partie des bouteilles PE de la marque Ecover). Permet une économie entre 10 et 25%. Aucun déchet n’est ainsi généré. - Envoi des grands colis par Dispo Box. - Cartons recyclés ou broyés (réutilisation des déchets pour caler la marchandise dans les colis). - Recyclage des déchets. - Utilisation de papier recyclé pour 33 sa correspondance. Vivre une vie plus verte ne demande pas de changer radicalement ses comportements mais de vivre sans gaspillage. Ces deux compagnies escomptent bien participer à l’effort collectif pour un développement plus harmonieux et soucieux de la nature. Immobilier p.36 – Avec la crise, investissez dans l’immobilier touristique ! Echos Money Édition n°15 – 2009 / 2010 34-39 36 36 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier Avec la crise, investissez dans l’immobilier touristique ! Ces 9 derniers mois, et d’une manière générale, l’année 2008, fut une année noire pour la grande majorité des investisseurs. En résumé, le capitalisme financier connaît depuis une crise sans précédent, remettant en cause un certain nombre de certitudes à son sujet. Ainsi, la majorité des élites politiques et intellectuelles appellent à sa refondation, et une grande partie des investisseurs cherchent de nouveaux horizons afin de diversifier leurs placements. Auteur : David Frank, est le co-fondateur et directeur associé de la société Escalea Apartments (www.escalea.com), qui propose plus de 400 appartements en location touristique à Paris, Madrid, New York et bientôt Rome. Malgré ce marasme d’envergure mondiale, il reste quelques niches d’investissement particulièrement attrayantes en termes de rentabilité et de valorisation du patrimoine. L’une d’entre elle est encore méconnue, et pourtant elle ne connaît clairement pas la crise ; il s’agit de l’investissement dans l’immobilier touristique (périodes locatives de courte et moyenne durée). Un concept simple et une gestion sans encombre Le concept est pourtant relativement simple, il s’agit d’investir dans un appartement (ou un immeuble d’appartements), fonctionnel, et situé dans le centre d’une métropole mondiale, comme Paris ou New York. Comme investissement de base, il s’agit de considérer l’achat du bien, les travaux éventuels à réaliser, le mobilier et les charges inhérentes à ce genre d’achat (notaires, agences immobilières…). Une fois rénové, meublé et équipé, votre bien est prêt pour être exploité en location touristique. Il s’agit maintenant de dégager des loyers réguliers, en le louant pour de courtes périodes (de 2 nuits à 15 jours…), à un tarif avantageux. C’est à ce niveau là que des agences comme Escalea Apartments interviennent ; notre rôle est en effet de prendre en charge votre appartement, vous apportant une solution de gestion complète, transparente et sans encombre. En effet, nous nous chargeons de gérer votre appartement sur place si vous ne pouvez pas vous en occuper (accueil des locataires, ménages, linges, gestion des clés…), ainsi que du processus complet de réservation (recherche du client, mise en avant de votre appartement, réductions, gestion des plannings…) afin de vous assurer un flux de réservation constant, tout au long de l’année. En effet, ce mode d’hébergement, tout droit venu des Etats Unis, est en train de s’imposer comme la solution de référence auprès des touristes et professionnels du monde entier, en témoigne le flux croissant de réservations depuis 5 ans. Cela s’explique par plusieurs facteurs ; Une solution économique… Si vous voyagez en famille ou en groupe, il est assez peu aisé de vous rendre à l’hôtel. Tout d’abord il vous faut réserver plusieurs chambres, ce qui est couteux. En outre, l’organisation des repas est forcement onéreuse, car il n’est pas possible d’y cuisiner. Enfin, les tarifs des hôtels dans les métropoles mondiales sont en constante augmentation, et d’une manière générale, très élevés. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier A l’inverse, un seul appartement peut accueillir jusqu’à 10 personnes, et il n’est pas rare de disposer de deux ou trois appartements dans un même immeuble. En outre, le tarif de location ne varie pas systématiquement en fonction du nombre de personnes. De plus, vous pourrez gérer votre budget plus librement, allant faire vos courses selon vos envies, où vous le souhaitez, ce qui est forcement moins onéreux que le restaurant. …une liberté de mouvement totale… En séjournant à l’hôtel, vous ne jouissez pas d’une indépendance et d’une autonomie totale, en termes d’horaires notamment. Dans le cas d’un appartement touristique, vous jouissez d’une liberté de mouvement et d’une autonomie complète, une fois les clés remises, vous êtes chez vous à l‘autre bout du monde. De plus, tous les appartements répondent à des critères relativement stricts en matière d’emplacement, de standing et de niveau d’équipements, afin de conserver votre confort domestique. …et une solution dépaysante, vivez comme un local ! Vous pourrez ainsi, adapter votre rythme de vie à celui des locaux, et découvrir la ville d’une autre manière. Seuls les quartiers les plus incontournables et centraux sont ciblés, afin de vivre au cœur de l’animation des villes, à proximité des sites principaux… Profitez des marchés, des épiceries fines et autres traditions pour vous mettre en phase avec l’esprit et le folklore de la ville... Devenez Parisien, Madrilène ou Newyorkais pour quelques jours ! Une gestion de qualité, offrant de nombreux avantages Comme nous l’avons évoqué, en tant que propriétaire, la gestion que nous proposons vous assure une tranquillité d’esprit, vous recevez simplement 37 à la fin de chaque mois les loyers liés aux réservations. Mais les avantages de la location meublée à but touristique ne s’arrêtent pas là. En effet, outre une simplicité de gestion et des revenus locatifs importants et réguliers, cette activité se distingue par de nombreux autres atouts. En premier lieu, vous gardez la jouissance du bien. Si vous souhaitez passer un week-end à Paris ou quelques jours à New York, pas besoin de réserver un hôtel, il suffit d’avertir l’agence, qui mettra votre appartement à votre disposition dans les meilleures conditions. En outre, vous gardez un contrôle de l’appartement, car régulièrement vous pouvez entreprendre des rénovations, vérifier l’état des peintures, des sols…Une maintenance est effectuée regulièrement, et l’appartement est entièrement nettoyé avant et après chaque location, ce qui vous assure un état impeccable et une usure largement réduite. Un autre avantage réside dans le fait qu’un bien en location de courte durée se loue plus cher que le même bien en location de longue durée. Enfin, aucun problème de loyers impayés, les locataires paient avant leur entrée dans l’appartement, et une caution est même demandée pour se prémunir contre toute détérioration. Un investissement sûr, rentable et des opportunités à saisir ! En résumé, cet investissement revêt plusieurs intérêts majeurs. Tout d’abord il vous permet d’investir dans l’immobilier qui reste, pour des grosses métropoles telles que Paris ou New York, une valeur sûre, avec un taux de croissance de 10 à 15% par an sur les 10 dernières années. 38 En outre, compte tenu, d’une part de la stagnation (voire légère baisse) des prix de l’immobilier depuis le début de la crise, et d’autre part, du niveau des taux d’intérêts actuels particulièrement bas en cette période de crise, de nombreuses opportunités existent. En effet, prenons l’exemple de Paris, qui est une des villes les plus touristiques au monde, où le marché de la location saisonnière est l’un des plus aboutis. Un bien « typique », 50-60 m2, dans le 1er ou 2e arrondissement (très demandés), 2 chambres, se négocie autour de 8’200 € le m2 en moyenne. Un investissement de 450’000 € est donc à prévoir (environ 410’000 € pour l’achat de l’appartement, et 40’000 € de travaux, rénovations, meubles et équipements…). Sur une hypothèse basse, en suivant nos recommandations (en matière d’équipements, et d’aménagements…) et en nous laissant gérer vos réservations, vous pouvez espérer atteindre un taux d’occupation de 65-70% par an (90-95% en hypothèse haute). Lorsque l’on sait qu’un bien de ce type se loue, frais de gestion et d’agence déduit environ 270 € par nuit net propriétaire, il est aisément calculable que vous pouvez dégager un revenu locatif de 4’800-4’900 € par mois, toujours en hypothèse basse. (A titre de comparaison le même bien se loue environ 1’500-2’000 € dans le cadre d’un bail de longue durée). En hypothèse haute, plus en accord avec le marché actuel en pleine croissance, il semblerait qu’un revenu de plus de 5’500 € par mois soit tout à fait envisageable, soit environ 70’000 € par année. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Immobilier Ainsi, pour un investissement de 450’000 €, vous pouvez espérer un rendement de 15% par an, tout en valorisant votre bien, que vous pourrez revendre avec forte plus value quelques années plus tard…Par les temps qui courent, cette option d’investissement s’avère donc être très intéressante… Le calcul est évidemment encore plus aisé dans le cas où vous possédez déjà un appartement. La situation en Suisse En Suisse, la location à but touristique concerne pour le moment majoritairement, les chalets à la montagne, en Valais ou dans les Grisons par exemple. En ville, cela dépend des cantons, dans le cas du canton de Genève par exemple, la location meublée est très encadrée juridiquement, et concerne plutôt des séjours de moyenne et longue durée. Les loyers sont indéxés, et ne permettent par forcement de dégager une marge suffisamment intéressante. De plus, la législation contraint le propriétaire à dédier un immeuble entier à cette activité, ce qui rend très important l’investissement de base. Un marché mondial et des possibilités diverses et variées D’une manière générale, ce marché est porteur dans les métropoles d’envergure mondiale, drainant des millions de touristes et de voyageurs professionnels par année. Rome, Paris, New York ou Barcelone sont en effet des modèles parfaits, ou le marché est structuré et les flux de réservation en constante croissance. Sur ces villes, malgré la crise, les taux d’occupation annuels continuent de dépasser 70% en moyenne sur les appartements de base, et 90% sur les « best-sellers ». 39 Toutes sortes de biens peuvent être intéressants, allant du studio aux 5 pièces, en passant par le loft ou le duplex, il s’agit en effet pour une agence comme Escalea Apartments de proposer une gamme complète et cohérente. Certains appartements peuvent plaire uniquement par leur cachet ou leur originalité, d’autres par leur emplacement, la présence d’un jacuzzi ou d’une terrasse avec vue… Il est important de garder à l’esprit le profil des clients. Il s’agit majoritairement de famille, de groupes d’amis (deux couples avec enfants) qui cherchent une expérience dépaysante et économique pour leur vacances, ou de professionnels en déplacement. Les touristes restent en moyenne une semaine à 10 jours. Si certes, les revenus sont bien souvent proportionnels à la taille de l’appartement, il en va de même pour les investissements ; la rentabilité reste donc sensiblement la même… En guise de conclusion, si cette période de crise amène un grand nombre d’investisseurs à revoir leur stratégie de placement, à chercher de nouveaux horizons, la solution de l’immobilier touristique apparaît de plus en plus, comme une option à envisager sérieusement…Et nous sommes encore en phase d’expansion du marché, alors profitons en ! Pour tout conseil n’hésitez pas à contacter Escalea Apartments à l’adresse : [email protected] Étudiants p.42 – Comment bien préparer son C.V p.45 – Comment bien préparer sa lettre de motivation p.48 – Comment bien préparer son entretien d’embauche Echos Money Édition n°15 – 2009 / 2010 42-49 42 42 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants Comment bien préparer son C.V après ses études Le CV évolue, de la même façon que les sociétés dans leur processus de recrutement. Aujourd’hui, trois éléments priment : l’objectif, les résultats et les compétences humaines. Le CV a intégré l’élément « motivation » de la lettre et met en avant les compétences clés du candidat, illustrées par des réalisations concrètes. Où placer ces nouveaux éléments et comment les articuler avec les données « traditionnelles » du CV ? Lancé en 1996 à Genève, Success & Career fournit des conseils pour la recherche d’emploi aux étudiants et jeunes diplômés des universités, HES et école techniques suisses et constitue indirectement un point de rencontre entre les besoins des entreprises et des étudiants. L’objectif Il doit être clair, précis, ciblé sur une entreprise en particulier. Tenant sur une à trois lignes, il révèle à l’entreprise ce que vous recherchez et ce que vous avez à lui apporter. Votre objectif est en quelque sorte le résumé de votre lettre de motivation. Les résultats Une expérience professionnelle décrite précisément et succinctement en deux ou trois points gagne en impact si elle est traduite en termes de résultats, présentés autant que possible de manière quantifiable. Données chiffrées, projets menés à terme, impact de votre travail sur l’entreprise : ces éléments sont essentiels dans la description de vos expériences professionnelles. Vos réalisations peuvent également concerner des activités extra-professionnelles, associatives ou sportives. Les soft skills Les soft skills, compétences relationnelles, représentent le complément nécessaire afin d’informer les recruteurs sur votre potentiel humain au sein de l’entreprise. Elles comptent pour 50% lors d’un recrutement, permettant au recruteur de juger tant l’adéquation de votre personnalité avec un type de job qu’avec, plus généralement, une dynamique de travail, une culture d’entreprise. Longtemps introduites par quelques mots clés figurant en haut de votre CV, vos compétences humaines gagnent en pertinence, au même titre que vos réalisations, si vous les présentez en regard de vos activités professionnelles ou extra-professionnelles. Elles trouvent même une issue valorisante à des missions temporaires, des activités associatives ou des passions sportives. L’essentiel étant que, pour mener à bien ces activités, vous avez déployé des compétences humaines qui vous sont propres et en cela transférables. Venons-en aux données traditionnelles devant figurer sur votre CV. Les données personnelles Pour un CV envoyé en Suisse, n’oubliez pas de mentionner votre état civil et votre nationalité. De même, ne mentionnez que votre date de naissance ou votre âge, et non pas les deux en parallèle. La formation Pour un CV junior, elle précède l’expérience professionnelle. Après 2 ou 3 ans on inversera l’ordre. Considérant que vous allez être des centaines à sortir d’études le même titre en poche, pensez à mettre en avant les éléments pouvant particulariser Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants votre cursus académique : échange académique, projet de recherche de fin d’études, lauréat d’un concours universitaire, participation active à un symposium, etc. L’expérience professionnelle Pour un CV junior, l’ordre des éléments est le suivant : nom de la société (son secteur d’activité si cette dernière est peu connue), votre fonction et, en deux ou trois points, le descriptif concret de vos responsabilités. Ce descriptif, aussi précis que possible, permet de rendre vos expériences professionnelles plus palpables, plus réelles et donc plus crédibles. Aussi, évitez les généralités telles que : gestion de budgets, organisation de manifestations, études de marché, recherche de fonds, etc., mais soyez concret et quantitatif dans vos descriptifs. Langues Commencez par mentionner votre langue maternelle et terminez par celle que vous maîtrisez le moins. Parallèlement à une appréciation traditionnelle du type : lu (très bien), parlé (bon), écrit (intermédiaire), basez-vous sur le Standard européen des langues élaboré par le Conseil de l’Europe, dont la qualité essentielle est l’objectivité. Notez qu’un diplôme obtenu fait office d’évaluation et que vous le mentionnerez en lieu et place du niveau considéré par le Standard européen. N’oubliez pas de mentionner l’année de l’obtention du diplôme et les résultats s’ils sont bons ! De même, vous indiquerez tout séjour linguistique, celui-ci attestant de votre niveau de langue. 43 Centres d’intérêts C’est la note personnelle de votre CV, alors, évitez les banalités! Vos activités doivent être pratiquées régulièrement, vos centres d’intérêts revêtir une place importante dans votre quotidien et traduire certains aspects de votre personnalité. La mise en page Votre CV doit être logiquement construit, les informations clairement hiérarchisées. De même, la mise en page de votre CV doit vous correspondre, vous révéler. Des modèles, il en existe par milliers : choisissez-en un et adaptez-le à votre convenance. 44 Jonas Dupont Rue des Passerelles 3 1234 Lécluz 021 xxx xx xx 07x xxx xx xx [email protected] Objectif: 24 ans Célibataire Suisse Autonome et habité d’un fort esprit d’équipe, je souhaite confronter mes acquis académiques à la rigueur des opérations sur titres et mettre au profit d’une banque spécialisée dans la gestion alternative les résultats de ma recherche relative aux fonds offshore fOrmatiOn Master ès Science en Finance « Wealth Management » (MScF) Hautes Etudes Commerciales de l’Université de Lausanne Recherche de mémoire: «Fonds offshore: une alternative hors cadre» Bachelor ès Sciences «Management» Hautes Etudes Commerciales de l’Université de Genève Universidad Carlos III de Madrid, Mobilité européenne Erasmus Obtention prévue 07.2009 2004-2007 2005-2006 expérience prOfessiOnnelle Banque X, Genève Stagiaire Back Office Suivi de la correspondance pour 30 dossiers clients Enregistrement des transactions Recherche d’informations sur les titres Résultat: présentation sur PowerPoint des conclusions de ma recherche de mémoire aux équipes Back Office des 7 succursales de Suisse romande et aux membres de la direction (120 personnes) Assurance Y, Nyon Stagiaire Service facturation Facturation et correspondance quotidienne Enregistrement et traitement des dossiers dans la base interne Résultat: actualisation de la base de données (3’500 entrées) 07-09.2008 08. 2007 activités parallèles Club Alpin Suisse, Nyon Chargé de formation « Sécurité dans les sports de montagne » (6 sessions 15 heures/an) Moniteur de varappe (semaines et week-ends sportifs) Depuis 2001 (week-ends/étés) langues Français : Langue maternelle Espagnol : courant, niveau C2 du Standard européen des langues étudié au collège et une année d’échange académique Anglais : avancé, niveau C1 3 mois de cours de langue à Londres Allemand : intermédiare. niveau B1 pratique occasionnelle lors d’encadrement de groupes pour les camps de varappe infOrmatique MS-Office (2007), Internet, HTML, Java, Java script centres d’intérêts Sports de montagne; cinéma hispanique et sud-américain Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career 2005-2006 Eté 2004 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants 45 45 Comment bien préparer sa lettre de motivation Votre lettre de motivation s’articule autour de 3 paragraphes, dont l’essentiel, nous l’avons vu, est reformulé dans votre objectif. Vous : Pourquoi l’entreprise vous intéresse-t-elle ? Quelle est sa spécificité qui motive votre candidature ? Moi : Ce que vous avez à lui proposer (expérience, réalisations, résultats, compétences relationnelles). Nous : Proposition de collaboration/objectif/perspectives. Pas de lettre passe-partout, ciblez au mieux votre candidature. Adressez-vous à une personne nominativement. N’hésitez pas à téléphoner pour connaître le nom de la personne en charge du recrutement. Recherchez des informations sur l’entreprise : utilisez les informations parues sur son les annuaires professionnels, etc. Vous ne lui écrivez pas par hasard et vous devez le démontrer ! Développez vos compétences, énoncez vos points forts, illustrez-les par des réalisations spécifiques qui correspondent autant aux besoins de l’entreprise qu’elles sont en ligne avec votre objectif professionnel. La réponse à annonce L’entreprise qui choisit de faire paraître une annonce pèse ses mots. Afin de préparer votre réponse, décortiquezles point par point. Les informations contenues concernent : l’entreprise : quelquefois son nom même est mentionné, sinon en tout cas son secteur d’activité, sa taille, sa situation géographique ; le poste à pourvoir avec les principales responsabilités ; le profil du candidat recherché (qualités personnelles, formation, connaissances particulières en langues, etc.). La lettre de candidature spontanée Faire une offre spontanée à une entreprise représente plusieurs avantages : - vous êtes seuls à vous présenter à un moment « x »; - vous ne souffrez pas d’une comparaison immédiate ; - le recruteur a davantage de temps à vous accorder. Relisez toujours votre lettre 2 heures après l’avoir rédigée ou, mieux, le lendemain. Etes-vous satisfait de l’image que vous donnez de vous ? Votre message est-il clair ? Donne-t-il envie de vous rencontrer ? 46 Jonas Dupont Rue des Passerelles 3 1234 Lécluz Madame Laurence Most Département des Ressources Humaines Banque X Rue du Fleuve 5 4321 Lieux-Dit Lécluz, le 15 mars 2009 Demande de stage de 10 mois auprès du département Opérations/Back Office Madame, La gestion alternative offre de réelles opportunités de diversification et permet des performances peu corrélées à l’évolution des marchés traditionnels. Votre institution s’étant spécialisée dans ce domaine, un stage auprès de votre département Opérations/Back Office me permettrait de m’immerger complètement dans la gestion administrative des flux financiers et de confirmer mon intérêt pour le suivi des opérations relatives aux fonds de placement. Il me donnerait également la possibilité de partager les résultats de ma recherche de Master et d’en vérifier la pertinence. Une première expérience dans le monde bancaire m’a permis de prendre la mesure de l’importance que revêt la gestion back-office d’une institution. Durant 3 mois, j’ai été en charge du suivi d’une trentaine de dossiers clients, au niveau de la correspondance courante et de l’enregistrement des transactions. Je souhaiterais à présent approfondir ce domaine et acquérir de l’autonomie pour passer des ordres et assurer leur exécution. Fort d’un esprit d’analyse et d’une rigueur intellectuelle, aimant le travail en équipe et très motivé, c’est avec beaucoup d’investissement que j’assumerais les tâches que vous me confieriez. Dans l’optique d’une prochaine rencontre lors de laquelle j’aurai plaisir à vous communiquer les éléments de mon parcours et ma motivation, je vous prie d’agréer, Madame, mes meilleures salutations. Jean Dupont Ann. : CV et documents usuels Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career Plus d’exemples sur www.job20-30.ch, le nouveau site emploi de Success & Career Prenez votre envol ! Job étudiant Stage Travail de Master Traineeship 1er emploi Vous êtes à la recherche de votre premier emploi ? Vous souhaitez dénicher l’entreprise dans laquelle effectuer votre travail de Master ? Vous voulez confirmer vos choix d’orientation et bénéficier d’une première expérience au travers d’un stage ? Vous désirez financer vos études grâce à un job étudiant ? www.job20-30.ch, le nouveau site pour l’emploi lancé par Success & Career, tout spécialement dédié aux jeunes diplômés et étudiants. Prenez votre envol avec www.job20-30.ch ! Le nouveau site emploi de : 48 48 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants Comment bien préparer son entretien d’embauche L’entretien n’est pas un combat ni une épreuve de force mais un échange d’informations et l’occasion de promouvoir vos talents. Un entretien réussi ne réside pas simplement en l’obtention d’un poste, mais en ce que le poste obtenu vous corresponde au mieux. Success & Career, leader suisse des guides de carrière Pour plus d’informations et des conseils détaillés concernant le CV, la lettre de motivation, l’entretien, les erreurs à ne pas commettre, etc., consultez le site : www.job20-30.ch Avant l’entretien - Ayez votre parcours bien en tête. - Soyez prêt à donner des exemples démontrant vos talents, qualités, valeurs. - Renseignez-vous sur l’entreprise son activité, son chiffre d’affaires, son bénéfice, ses marchés, ses produits, ses concurrents, son potentiel de développement, etc. - Préparez quelques questions pertinentes. - Emportez avec vous une copie de vos CV, diplômes, certificats de travail, lettres de recommandation. - Ayez de quoi écrire et soyez prêt à prendre quelques notes. - Préparez votre tenue avec soin. La cravate n’est plus toujours de mise, le tailleur encore moins : n’hésitez pas à vous renseigner sur le code vestimentaire de l’entreprise. Pendant l’entretien Laissez parler d’abord le recruteur et sachez prêter une oreille attentive à ses questions. Soyez clair et explicite sur ce que vous avez fait jusqu’à maintenant dans votre vie. Soyez vous-même et présentez-vous sincèrement, évitez d’affabuler ou de mentir à votre sujet, un recruteur averti le ressent immédiatement. N’interrompez jamais votre interlocuteur. Posez des questions. Identifiez les problèmes de l’entreprise et ceux plus spécifiques du département dont dépend le poste. Efforcez-vous de cerner la culture de l’entreprise. Evitez par contre d’insister lourdement sur les vacances, les horaires, les avantages offerts par la société, etc. Ne critiquez jamais vos précédents employeurs. N’utilisez jamais un langage familier, argotique ou grossier. Après l’entretien Ne brisez pas la bonne impression produite par un empressement intempestif. Avant de prendre congé de votre interlocuteur, renseignez-vous sur les prochaines étapes du processus de sélection : Y a-t-il encore d’autres candidats à auditionner ? Quand pouvez-vous espérer une réponse ? Y a-t-il une suite prévue avec d’autres entretiens à la clé ? Etc. Remerciez pour l’attention et le temps qui vous ont été consacrés. Si vous ressentez de l’intérêt pour le job, envoyez le jour suivant un email ou un mot à la personne qui vous a interviewé, lui confirmant votre motivation à rejoindre l’entreprise et la remerciant une fois encore du temps qu’elle vous a consacré. Soyez sobre et concis : 5 ou 6 lignes suffisent. Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Étudiants 49 Junior Entreprise p.52 – Présentation de la Junior Entreprise HEC p.55 – Le Cercle des Anciens p.56 – 18e Coupe de Golf p.58 – L’équipe 2008/2009 Echos Money Édition n°15 – 2009 / 2010 52-60 52 52 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC Présentation de la Junior Entreprise HEC Fondée en 1985, La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne est une association gérée par les étudiants, qui propose ses services aux entreprises. Elle réunit les compétences des meilleurs étudiants HEC en fin de programme Bachelor et de spécialisation Master. Elle bénéfice également de l’appui du corps professoral de la faculté ainsi que de précieux conseils distillés par certains de ses partenaires d’envergure internationale. La Junior Entreprise de la faculté des HEC Lausanne est intégrée au sein du réseau européen JADE ( Junior Association for Development in Europe ) qui regroupe plus de 300 Juniors Entreprises issues des meilleures Écoles et Universités européennes. Nos atouts La Junior Entreprise HEC Lausanne se distingue par son expérience, son professionnalisme, son dynamisme et le rapport qualité-prix des services offerts. Active depuis plus de 20 ans, la « JE », comme on la surnomme, a déjà collaboré avec plus de 300 entreprises de toutes tailles actives dans divers secteurs. La motivation et l‘ambition des étudiants génèrent une implication et une volonté de se surpasser sans égal. Cet engagement allié à des méthodes rigoureusement appliquées, garantissent à la « Junior Entreprise » les principaux éléments lui permettant de fournir des services de qualité. De plus, le statut non lucratif de l’association lui permet de vendre des services de haute valeur ajoutée à des tarifs très compétitifs. Notre démarche Suite à la réception de l’appel d’offre, l’association rédige gratuitement un avant projet constituant une proposition quand au déroulement du mandat, en fonction des besoins spécifiques du client. La réalisation du mandat est confiée à un chef de projet sélectionné pour sa motivation et ses capacités à mener à bien le projet. La fonction des membres de la « JE » est d’assurer le suivi et la qualité tout au long de l’étude, ainsi que de maintenir un contact régulier avec le mandant. Au terme de la mission, un rapport confidentiel lui est remis. Les compétences de la Junior Entreprise HEC s’étendent à divers domaines : Marketing études de marché, stratégies d’entreprise, réingénierie des processus d’affaires, études de positionnement, enquêtes d’opinion. Finance business plans, études de faisabilité, études de produits financiers. Communication organisation et gestion d’événements, campagnes promotionnelles. Développement informatique conception de sites web, développement d’outils de gestion, création de bases de données, création d’un système d’information. Lorsque je crée mon entreprise je dois réussir mon projet ! Le notaire est le meilleur conseiller de l’entrepreneur. Pour le guider dans le droit et la fiscalité et lui offrir les meilleures chances de succès. Dans toutes les circonstances, le notaire est à vos côtés. www.notaires.ch Tél. 021 310 07 70 15.10.09 11:37 Page1 ANN_Sro_210x148_pub 128x90 La marque sro-kundig exprime la réunion de talents et de savoir-faire, de l’artisanat et de l’industrie, de la tradition et de l’innovation. Elle reflète l’identité d’une imprimerie historiquement liée à Genève, qui investit forces et moyens pour rester à la pointe de la technologie. Aujourd’hui, son image évolue pour refléter les différentes valeurs contenues dans son nom: la noblesse d’un métier artisanal, la technicité de l’équipement, l’importance primordiale accordée à l’écoute des clients qui confient leurs projets et idées. sro-kundig sa, Chemin de l’Etang 49 Case postale 451 / CH-1219 Châtelaine, Genève www.sro-kundig.ch / Tél. 022 795 17 17 SRO-Kundig SA, revendeur certifié de produits FSC (Forest Stewarship Council). Forest Stewardship Council - Fixe le standard d'une bonne gestion forestière. Les produits certifiés FSC sont identifiés spécialement. A.C. Il est des hommes brillants, cultivés, profonds et sensibles, élégants dans leur allure et leur comportement. C’est à ces chasseurs d’absolu que nous destinons nos modèles. 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Dès le changement du Bureau, à la fin de l’année académique, les nouveaux membres actifs de l’association sont parrainés par les membres sortants qui deviennent par la suite des « anciens ». Ces derniers doivent s’assurer de passer le flambeau à leurs successeurs. Dès lors, un premier lien commence à se tisser. Cette relation se renforce tout au long de l’année grâce à de nombreuses activités dont le weekend de ski organisé chaque année dans une station différente. Dès la rentrée de septembre, « anciens » et « nouveaux » se retrouvent pour la journée de formation. Celle-ci consiste en une simulation de cas auxquels les nouveaux se verront confrontés dans leurs futures fonctions. Cette journée permet non seulement aux anciens de transmettre leur savoir, mais également de se retrouver dans une ambiance décontractée. Ils vont par la même occasion initier les jeunes membres au exigences de la vie professionnelle. D’autres rencontres sont organisées dans le courant de l’année afin de maintenir et de renforcer la relation entre les anciens et les actuels membres de l’association. Ces occasions permettent aux plus jeunes de chercher des solutions et un soutient auprès de leurs camarades plus expérimentés. Le Cercle des Anciens est un forum où professionnels et étudiants échangent des points de vue et des expériences sur l’économie, la finance ou le marketing. Les plus jeunes peuvent se faire orienter par les anciens de la Junior Entreprise HEC qui sont déjà dans la vie active et élargir leurs perspectives d’avenir. C’est un pont entre vie universitaire et vie active, il permet également d’encourager le réseautage, précieux instrument pour les entrepreneurs en devenir. « Merci les anciens ! » 56 56 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC 18e Coupe de Golf Etudiants / Chefs d’entreprise La Junior Entreprise organise chaque année un tournoi de golf qui rassemble étudiants et chefs d’entreprise autour d’une même partie. C’est sur le magnifique parcours du Golf Club de Lausanne que s’est déroulée le 8 mai dernier la 18e édition de la Coupe de Golf. En tant qu’organisateurs, nous avions à cœur de préserver les traditions qui ont fait ça réussite, mais également de redynamiser l’évènement grâce à l’arrivée de nouveaux sponsors, tels que l’horloger Audemars Piguet ou bien Maserati. « 18e édition » nous évoque bien sûr les 18 trous d’un parcours de golf, et nous rappelle le chemin qu’a parcouru la Junior Entreprise depuis ses dé- buts. Nous remercions à ce titre nos partenaires de longue date : la Banque Thaler, le magazine Bilan, Nespresso et le Lausanne Palace, sans qui nous ne pourrions organiser cette rencontre entre le monde estudiantin et professionnel. La générosité des sponsors et l’engouement des participants tant sur le parcours qu’au dîner, nous laisse croire que la Coupe de Golf sera reconduite pour de nombreuses éditions. Jack Nicklaus a dit : « Le défi du golf, c’est d’accepter d’être imparfait ». Le défi de la Junior Entreprise sera de vous proposer chaque année un tournoi agréable où vous, les amoureux du golf, serez ravis de participer. A l’année prochaine, Les organisateurs, Patrick Rahmé, Vincent Burnier Stanislas Chanavat Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC 57 58 58 Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC L’équipe de l’année 2008-2009 Le bureau 2008 de la Junior Entreprise HEC addresse ses remerciements à toutes les personne qui ont participé à cette édition. Nicolas Selvadjian Président Delphine Trabaldo Echos Money Iolanda Santiveri Echos Money Clement Boureau Echos Money Stanislas Chanavat Golf Patrick rahmé Golf Vincent Burnier Golf Damien Oppliger Juriste Guillaume Kemlin Administration Echos Money – Édition n°15 – 2009 / 2010 – Junior Entreprise HEC 59 Nicolas Zarpellon Administration Alfredo Aloise Communication Inès Lazaro Communication Jeremy Weiner Business Game Frédéric Marxer Business Game Francesco Gallo Business Game Alexia Robert Cercle des Anciens Loïc Perroud Cercle des Anciens Arush Kochhar Informatique Travailler avec plaisir, un pari gagnant? Brigitte Plankensteiner, PricewaterhouseCoopers Zurich Chez PricewaterhouseCoopers, plaisir et travail sont tout à fait compatibles. En tant que N°1 de l’audit, du conseil juridique et fiscal et du conseil économique, nous travaillons tous les jours pour améliorer ce qui fait de nous l’employeur le plus prisé de la branche: des équipes motivées, des défis passionnants, d’excellentes perspectives de carrière et une ambiance de travail très agréable. N’hésitez plus et faites-nous parvenir votre candidature. www.pwc.ch/careers © 2009 PricewaterhouseCoopers. All rights reserved. PricewaterhouseCoopers refers to the network of member firms of PricewaterhouseCoopers International Limited, each of which is a separate and independent legal entity.