URGENCES EN GERIATRIE
Transcription
URGENCES EN GERIATRIE
URGENCES EN GERIATRIE Docteur Régine GALY IDE Hélène Le GUERNIC Définition de la PA z z z Age? : -de la retraite? -60 ans, 65 ans, 75 ans et plus..? GHVSHUVRQQHVDQVRQWDX± 1 affection chronique Démographie: la population dans le Loiret աde G¶LFLj1RXVDOORQVSDVVHUGH 1999 13 jeunes/10 personnes à 747000. séniors 2029 7 jeunes /10 séniors La PA aux urgences >15 ans 25% >25 ans 45 % >75 ans 14% MOTIF DE CONSULTATION AUX URGENCES POUR>75 ans: 80¨й͙͙͙͘͘ŵŽƚŝĨŵĠĚŝĐĂů 16%.............motif traumatologie chutes ??................motif social PA fragile &KH]O¶DGXOWHMHXQHOHVI° physiologiques DVVXUHQWO¶KRPpRVWDVLHHWRIIUHQWXQHUpVHUYH VXIILVDQWHSRXUV¶DGDSWHUDX[ÁVWUHVVGH O¶H[LVWHQFH 9 Lors de avancée en âge les organes vieillissent, certaines f° VHPDLQWLHQQHQWDORUVTXHG¶DXWUHV déclinent de manière hétérogène chez le même LQGLYLGXHWYDULDEOHG¶XQLQGLYLGXjO¶DXWUH Chaque personne a son équation personnelle UpVXOWDQWGHO¶évoluș de ses propres f° physiques, et psychologiques corrélées à son environnement spécifique. 9 '(),1,5/¶85*(1&(&+(=3$ 48$75(7<3(6'¶85*(1&( ² ² ² ² Urgence « classique » (IDM,EP..) Ce qui devient urgent chez PA <=>fragilité Perte autonomie Urgence sociale Urgence sociale z z z z Concerne le sujet âgé dépendant Faillite du système de soutien à domicile En particulier problème médical ou social de O¶DLGDQWSULQFLSDO =>prise en charge du sujet âgé dépendant en urgence Urgences en gériatrie = QpFHVVLWpG¶DJLUYLWHHWLPPpGLDWHPHQW z z z XUJHQFHVLGHQWLTXHVjFHOOHGHO¶DGXOWH jeune peuvent avoir une sémiologie différente rendant le diagnostic difficile 2/certains symptômes non spécifiques peuvent être les seuls signes de pathologies graves 3/urgences spécifiques de la PA(chutes, troubles du comportement..)nécessité PEC adaptée pour éviter les complications Systématiser sa démarche z z z z z Urgence se définit chez la PA comme une situation de crise 1ère étape= faire un diagnostic le plus précis possible puis 2ème pWDSH FKHUFKHUG¶DXWUHVIDFWHXUVGH vulnérabilité puis 3ème pWDSH O¶DXWRQRPLHOHVIRQFWLRQV cognitives puis 4ème pWDSH O¶pWKLTXH DONC z z z z 1HSDVPHWWUHVXUO¶kJHODV\PSWRPDWRORJLH observée Toujours chercher à savoir si la pathologie TXHO¶RQFRQVWDWHpYROXHVHXOH Se méfier des urgences retardées et tout gérer comme si tout était « urgence » Penser à la iatrogénie urgence et PA z /¶H[DFWLWXGHGXGLDJQRVWLFrevêt un intérêt G¶DXWDQWSOXVLPSRUWDQWFKH]OD3$TX¶LO détermine , avec la rapidité de prise en charge thérapeutique , une grande partie du pronostic de patients fragiles qui réagissent de manière retardée ou péjorative à une erreur ou à un retard diagnostic. URGENCES « vitales » Urgences « vitales »1 Cardiologique IDM OAP TROUBLES du rythme «« neurologique COMA CONFUSION AVC «« respiratoire FAUSSES ROUTES «« IDM et PA (1) IDM et PA (2) &HTXHO¶RQWURXYHGDQVODOLWWpUDWXUH Syndrome coronaire aigu F¶HVWO¶RFFOXVLRQthrombotique G¶XQH artère coronaire et/ou un spasme G¶XQHDUWqUHFRURQDLUH FDR: sur lesquels on peut agir: tabac, diabète, HTA, dyslipidémie, Obésité abdominale, sur lesquels on ne peut pas agir: âge, sexe, antécédents familiaux. Symptômes : « forme du vieillard, tableau torpide source de retard diagnostic » Incidence: âge incidence sexe 35-44 ans 55-64 ans 88,6/100000 M 16/100000 F 462/100000 M 107/100000 F IDM et PA (3) Facteur de mauvais pronostic: âge>70 ans, diabète, HTA ou IDM dans les ATCDTS, comorbidités associées, troubles de conduction intracardiaque, insuffisance cardiaque. ƚƵĚĞ,ŽŶŐƌŽŝƐĞĂŵŽŶƚƌĠƋƵ͛ŽŶĚĠƚĞĐƚĞϭ/Dͬϱ patients >70 ans. TRAITEMENT: ASPIRINE, PLAVIX,HEPARINE, thrombolytiques et/ou revascularisation, ß-‐, IEC, ^dd/E^͕/E^h>/E͕Z/s^E/dZ^͘>͛ąŐĞŶ͛ĞƐƚƉĂƐ une CI aux thrombolytiques. Traitement des complications Traitement des facteurs de risque Troubles du rythme:FA FA trouble du rythme le plus fréquent chez la PA Dépolarisation anarchique des ¢ DXULFXODLUHV !WUDQVPLVVLRQGpVRUGRQQpHG¶RQGHV de dépolarisation au NAV. FA ќĚĞϮϬăϯϬйůĞĚĠďŝƚĐĂƌĚŝĂƋƵĞ Poly-‐pathologie de PA => signes révélateurs sont souvent neurologiques: confusion, malaise, chute Pronostic de la FA est conditionné par la cardiopathie sous jacente Son incidence њĂǀĞĐů͛ąŐĞ 55-59 ans 0,1%/ an 80-84 ans 2,7%/an Traitement est celui du facteur déclenchant Des traitements « adjuvants » sont parfois suffisants: O2, hydratation, correction Ě͛ƵŶĞĂŶĠŵŝĞ͕ĐŽƌƌĞĐƚŝŽŶĚĞĚĠƐŽƌĚƌĞŵĠƚĂďŽůŝƋƵĞ͕ĐŽƌƌĞĐƚŝŽŶĚ͛ϭ,ɽ Médicaments de la FA:Anticoagulants (Héparine, AVK), CORDARONE, ß-‐, digitaliques Conséquences de la FA: x2 mortalité Troubles du rythme: BAV Troubles du rythme BAV z DEFș: lésion du NAV (bloc nodal)ou au niveau du faisceau de HIS (bloc tronculaire ou infra hissien) N S NAV Troubles du rythme: BAV Bloc complet ou incomplet, paroxystique ou permanent La symptomatologie dépend de la fréquence cardiaque minimale et de ů͛ĞdžŝƐƚĞŶĐĞĚ͛ƵŶĞĐĂƌĚŝŽƉĂƚŚŝĞƐŽƵƐũĂĐĞŶƚĞ Symptômes: faiblesse, malaise, syncope, ins cardiaque, chute, confusion.. Causes: IDM, médicaments: ß-‐, digitaliques͕͕͘͘ZK͕DEK͕ĞŶĚŽĐĂƌĚŝƚĞ͙͕ âge, métabolique.. Traitement: 1. Fonction de la tolérance 2. Traitement de la cause 3. ß+: ISUPREL 4. EESE 5. EESI 6. Pacemaker Insuffisance cardiaque DVSHFWVjO¶LQVXIILVDQFHFDUGLDTXHGXVXMHWkJp 1. Ins cardiaque congestive 2. Ins cardiaque diastolique ou ICFSP anomalie de la relaxation du myocarde Étiologie: HTA, CM hypertrophique, cardiopathie ischémique, diabète, grand âge+++ Même signes cliniques, révélation par OAP brutal et/ou passage en FA )RUPHVFOLQLTXHVSVHXGRDVWKPHFDUGLDTXH2$3G¶HIIRUWRXORUV G¶pSLVRGHIpEULOH Traitement on distingue: 1. Traitement de la crise: O2, diurétiques, dérivés nitrés++, anticoagulants 2. Traitement de fond: IEC, ß-, anti angiotensine II.. 3. Traitement du facteur favorisant: sepsis, anémie, hypoxie, .. Confusion définition z z Définition: faillite temporaire et réversible du fonctionnement cérébral /HV\QGURPHFRQIXVLRQQHOQ¶HVWSDV spécifique de la PA (démente) mais la PA est plus fragile aux agressions physiques et psychologiques. Confusion DIAGNOSTIC CONFUSION DEMENCE DEBUT Brutal Insidieux>6mois ATCDTS Médx, +sieurs mts Variable EVOLUTION DIURNE Variable, aggravation nocturne Stable VIGILANCE/CONSCIENCE Perturbée toujours Intact HALLUCINATIONS Fréquentes, visuelles Rares ORIENTATION Temp Spat DTS fréquente DTS ACTIVITE ȥmotrice ա ouբ N DISCOURS Désorganisé, incohérents N au début HUMEUR Apeuré; hostile N DELIRES Passagers, mal systématisé ABSENT SYMPTOMENEUROLOGIQUE + multiples ABSENT Confusion: LES CAUSES POSSIBLES INFECTIONS 3SDWKLHK2LQIHFWLRQXULQDLUHVHSWLFpPLHGLYHUWLFXOLWHpU\VLSqOH« CARDIOPATHIE ,QVFDUGLDTXHGpFRPSHQVpH,'0WURXEOHVGXU\WKPH(3« MALADIES CEREBRALES $9&+6'WXPHXUFpUpEUDOHSRVWFULWLTXHpSLOHSVLH(0&« TROUBLES METABOLIQUES TRAUMATISMES POST CHIRURGIE EVENEMENTS AFFECTIONS SOMATIQUES DIVERSES MEDICAMENTS hypoxie<=> anémie, ins cardique, ins respiratoire, H ou h glycémie, hnatrémie, urémie, hkaliémie, IH¢, H ou h calcémie, H ou h thyroïdie, desH2O Toutes les fractures, les contusions cérébrales.. Anesthésie, choc opératoire, immobilisation douloureuse.. 'pPpQDJHPHQWGHXLODJUHVVLRQ« Fécalome, RAU, ischémie de membre ou mésentérique, toute douleur. Narcotiques Sédatifs hypnotiques (BZD) Anticholinergiques Tricycliques, NL, antiparkinsoniens, atropine, scopolamine, antihistaminiques.. AINS Corticoides Divers: THEOPHYLLOINE, DIGITALIQUES, antiɁ Confusion CAT 1. Interroger 2. Examiner 3. ATCDTS Médicaments Événement récents ȥ social Penser au Co Contantes: pouls,TA, ș,SAT, hgt, ECG, bladder Examen clinique complet Explorer %LRORJLH1)6&53LRQRVDQJ&D76+GRVDJHPWV«« $XWUHVLPDJHULH« Confusion le traitement 1. Calmer et rassurer: attitude compréhensive des soignants HWGHO¶HQWRXUDJHHVWOHPHLOOHXUDWRXWSRXUOHSDWLHQW 2. Traiter la cause: OHSURQRVWLFGHO¶pWDWFRQIXVLRQQHOHVWFHOXL de la cause 3. 7UDLWHUOHVV\PSW{PHVSURSUHVGHO¶pWDW confusionnel: onirisme peut être très mal vécu, anxiété majeure doit être soulagée. 4. LA CONTENTION MECANIQUE EST UNE PRESCRIPTION MEDICALE AVC >ĞƵƌĨƌĠƋƵĞŶĐĞњĂǀĞĐů͛ąŐĞĞƚůĞ vieillissement du système artériel Âge moyen de survenue 70 ans 3ème cause de mortalité en France après cancers et cardiopathies 1ère cause de handicap non traumatique dans les pays industrialisés. ĞƵdžƚLJƉĞƐĚ͛ĂĐĐŝĚĞŶƚǀĂƐĐƵůĂŝƌĞĐĠƌĠďƌĂů͗ ischémique et hémorragique; Risque de récidive à 5 ans 30 à 40% Détresse respiratoire aigue chez PA Dyspnée perception désagréable et anormale de la respiration PA ressentent moins la gêne liée à hO2 et au bronchospasme ,OQ¶H[LVWHSDVGHFRUUpODWLRQHQWUHQLYHDXK2HWOHVV\PSW{PHV présentés Taux des décès liés au détresse respiratoire њavec âge: 45-54 ans M 0,13/1000 F 0,05/1000 > 85 ans M 20/1000 F 13/1000 Signes ins respiratoire: polypnée>25/min, mise en jeu de muscles respiratoires accessoires, balancement thoraco abdominal, agitation, épuisement.. Chez PA svent : svent pathologie cardiaque intriquée, orthopnée peu de valeur, sibilants dans asthme mais aussi BPCO, OAP, EP.., crépitant non pathologique chez patient obèse, syndrome confusionnel douleur abdo de ODSQHXPRSDWKLH« Fausses routes DEFINITION z Obstruction des voies respiratoires par un corps étranger. - directes= au moment prise alimentaire - indirectes= reflux ou en cas de stagnation de débris alimentaires. CAUSES z z z z z z z z Atteinte motrice empêchant de porter correctement les aliments a la bouche Atteinte neuromusculaire: perturbe la motricité de la bouche Troubles de la coordination Déformation dentaire, etat buccal médiocre Déshydratation (sécheresse de la bouche) Troubles de la conscience Installation inadéquate Mauvais choix des aliments ou mal préparés SIGNES z z z z Toux (parfois les efforts de toux parviennent DpOLPLQHUOHVIUDJPHQWV«UpFLGLYH Dyspnée inspiratoire Cyanose Arrêt respiratoire CAT z z z z (VVD\HUG¶pYDFXHUDXGRLJWOHSOXV rapidement possible le contenu de la bouche Heimlich (écraser le thorax pour le vider de son air, évacuer ainsi le corps étranger en dehors de la trachée) 0DWpULHOG¶DVSLUDWLRQSRUWDWLIRXDXOLWGX patient): doit toujours être fonctionnel!!! Préparer 02 + contrôle SA02 CONSEQUENCES Infection pulmonaire z Détresse respiratoire z DECES z 3HXUUpFLGLYH«SDWLHQWUHIXVHGH V¶DOLPHQWHU«GpQXWULWLRQ z PREVENTION z z z z z z Patient bien assis dans fauteuil adapté: éviter hyper extension de la tête (WUHELHQSRVLWLRQQpORUVTX¶RQIDLWPDQJHUXQSDWLHQW éviter rotation de la tête 9pULILHUODWH[WXUHGHO¶DOLPHQWDWLRQGRQQHUSHWLWHV quantités) Matériel adapté (assiette a compartiments, tapis anti GpUDSDQW« Bouche propre Mettre dentier z z z z z Vérifier le « contenu » de la bouche a la fin du repas 6WLPXOHUUHIOH[HGHGpJOXWLWLRQDYDQWG¶DYDOHUWrWH légèrement en avant) Ne pas faire manger trop vite 1HSDVODLVVHUG¶DOLPHQWVGHYDQWXQSDWLHQWDYHF WURXEOHVGHGpJOXWLWLRQORUVTX¶LOHVWVHXO Informer les familles des troubles de GpJOXWLWLRQERQERQVJkWHDX[« Patients dripés: z z z position demi assise vérifier SNG bien en place DWWHQGUHDYDQWG¶DOORQJHUOHSDWLHQWTXHOH drip soit terminé (1/2heure) Les fausses routes Fausses routes INSTALLATION AU FAUTEUIL INSTALLATION AU LIT URGENCES « non »vitales chutes Responsables de 12000 DC/an ,PSRUWDQWIDFWHXUG¶HQWpHGDQVODGpSHQGDQFH 1¶HVWSDVODFDXVHGHODIUDJLOLWpPDLVVRXYHQWOD FRQVpTXHQFHG¶XQHIUDJLOLWpLQVWDOOpH Il existe des: 1. Facteurs prédisposant (maladie osteo articulaire, QHXURORJLTXHGpILFLWVHQVRULHOGpQXWULWLRQ« 2. Facteurs précipitant intrinsèques: cardio, vasculaire, neuro, métabolique.. 3. Facteurs précipitant extrinsèques: habillement, mobilier, 4. Iatrogénie facteur prédisposant intrinsèque: tous les mts UHVSRQVDEOHVK7$FRQIXVLRQWURXEOHGHODFRQGXFWLRQ« Toute chute chez un patient fragile doit être signalée HWH[SORUpH/DFKXWHHVWXQVLJQDOG¶DOHUWH Iatrogénie, iatro-pathologie ,QFLGHQFHGHV(,0HVWOLpHjO¶kJHHWDXQRPEUHGHPpGLFDPHQWV prescrits Les pathologies iatrogènes représentent > 20% des motifs G¶KRVSLWDOLVDWLRQDSUqVDQV 3 manifestations cliniques doivent faire évoquer une étiologie médicamenteuse: 1. Malaises et chutes 2. Confusion 3. Troubles digestifs Interactions médicamenteuses plus fréquentes du fait de la polymédication $WWHQWLRQjO¶DXWRPpGLFDWLRQ 0DQTXHG¶HVVDLWKpUDSHXWLTXHODSOXSDUWGHVpWXGHVUHSRVHQWVXUGHV GRQQpHVLVVXHVG¶pWXGHVXUYRORQWDLUHVDLQRXGHVSDWLHQWVDQV hypoglycémie z z z z z z Définition: glycémie capillaire <0,6 g/L, chez patient âgé fragile <0,8 g/L. hglycémie plus fréquente du fait de poly médication, dénutrition, hypo albuminémie, ins rénale. hglycémie plus sévère parce que les 2 voies de symptomatologie réactionnelle sont plus tardives: Manifestations neuro-hormonales, manifestations neuroglycopéniques. Manifestations neuro hormonales: faim, tachycardie, palpitation, hTA, poussée HTA.. Manifestations neuro glycopéniques: asthénie, vertiges, signes neuro, ȥ, confusion, FRPD« Circonstances de survenue: 1. Maintien ttt hglycémiant alors que insulinosensibilité se normalise 2. Utilisation sulfamides action prolongée 3. Interaction avec sulfamides hglycémiant 4. Non respect de prescription 5. Erreur diététique, apport glucidique insuffisant z hglycémies peuvent être causes de : décompensation de maladie athéromateuse (IDM silencieux, trdr, AVC..)malaises, chutes, convulsion, confusion. z Traitement=1/re-sucrer et 2/prévention et 3/étiologie douleur z z z z z Le vieillissement modifie peu les seuils douloureux provoqués par des stimuli nociceptifs mais la perception est influencée par des expériences GRXORXUHXVHVDQWpULHXUHVO¶DQ[LpWpODGpSUHVVLRQHWOHYLHLOOLVVHPHQW pathologique des zones corticales impliquées dans la douleur Évaluation difficile Ùdéficit sensoriel, cognitif et/ou troubles du langage Prévalence importante de la douleur chez les PA 40% des>80ans interrogés ont ressenti une douleur dans les 15 jours précédents 45à70% des patients en institution se plaignent de douleur Particularités sémiologiques: 1. 2. 3. 4. z z z z Pathologies aigues classiquement douloureuses surviennent sans douleur Douleurs chroniques + fréquentes (D post zona, membre fantôme..) 3ODLQWHVGRXORXUHXVHVSHXYHQWH[SULPHUG¶DXWUHVV\PSW{PHVGRXOHXUHVWXQHVRXUFHG¶DQRUH[LH Douleur source de syndrome confusionnel Evaluer ([SOLTXHUOD'HWOHVPR\HQVPLVHQ°XYUHSRXUODVRXODJHU, Traiter Réévaluer RAU DéfinitionLPSRVVLELOLWpG¶XULQHUDORUVTXHODYHVVLHHVWSOHLQH Fuites urinaires, surtout la nuit penser à la RAU Symptomatologie: douleur, dysurie, confusion, agitation.. Étiologies: obstacles (Htrophie prostate, caillot, calcul, tumeur vessie, fécalome, tumeur pelvienne),prolapsus vésico utérine, infection urinaires, grabatisation, médicaments (morphines, anti cholinergiques, phénothiazines, ATD tricycliques, anti histaminiques), « neurologiques »(paraplégique, diabète, sep, ..), grabatisation. Avec âge, le muscle vésical perd de sa sensibilité=>աșce RAU PrPHHQDEVHQFHG¶REVWDFOH diagnostic: examen clinique, touchers pelviens, BLADDER SCAN++++, enquête Traitement: fonction de la cause déshydratation Urgence chez la PA car récupère beaucoup SOXVOHQWHPHQWTX¶XQHSHUVRQQHMHXQH réserves en eau moins importantes!! DEFINITION Déficit du volume liquidien par déséquilibre du ELODQK\GURVRGp EDLVVHGHODTXDQWLWpG¶HDX GDQVOHFRUSVHQGHVVRXVG¶XQQLYHDX acceptable par le corps: z z - extra cellulaire - intra cellulaire déshydratation z Définitions: 1. 2. 3. Dés H2O EXTRA CELLULAIRE: perte en quantité égale eau+sel dans le secteur plasmatique et autour des cellules. DésH2o INTRA CELLULAIRE: Fuites du liquide intracellulaire vers le secteur extra cellulaire du fait G¶XQHSUHVVLRQRQFRWLTXHWURSIRUWHGDQVOHVHFWHXU extra cellulaire. DésH2O GLOBALE: associe les deux déshydratation ŽŵƉŽƐŝƚŝŽŶĚĞů͛ŽƌŐĂŶŝƐŵĞĞŶĞĂƵĠǀŽůƵĞĂǀĞĐů͛ąŐĞ͗ MASSE MAIGRE KGS 55 45 35 MASSE GRASSE KGS 15 25 15 EAU L 41 35 27 AGE ans 30 70 90 POIDS KGS 70 70 50 SIGNES z z z z z z z Chutes TA, malaise Tachycardie Oligurie Pli cutané( vieillissement cutané chez PA) Hypotonie des globes oculaires(cernes) Constipation Sécheresse des muqueuses z z z z z z Perte de poids Ralentissement psychomoteur Troubles confusionnels Augmentation de la soif Céphalées crampes CAUSES z z z z z z z Diminution sensation de soif Personne dépendante Fièvre Diarrhée Vomissements Diabète Diurétiques, laxatifs, sédatifs z z z z z z z Démence (ne pensent pas à boire) Dépression Troubles de déglutition Dénutrition ( aliments apportent bcp eaux Fortes chaleurs Refus de boire car crainte incontinence Solitude, isolement social Traitement Hydratation per os: z faire boire+++ z boire souvent par petites quantités z privilégier apports en Ca z eaux gélifiées+++ z SUpIpUHQFHVGXSDWLHQWVLURS« z z z Forte déshydratation = perf IV ou SNG G¶K\GUDWDWLRQ Déshydratation modérée= pers s/c ou chez patients perturbés (déambulant, agité) Hydratation par SNG chez patients très dénutri/ troubles de déglutition/ réseau veineux médiocre Prévention = meilleur traitement z z z z z Faire boire et augmenter les apports en périodes de grandes chaleurs Repérer les changements de comportements Surveiller état buccal Surveiller les mictions (même chez patients incontinents) Adapter les traitements au conditions externes SPECIFICITE Urgence chez la PA ATYPIES CLINIQUES 1. 2. 3. 4. &DVFDGHG·pYpQHPHQW Symptomatologie pauvre Symptomatologie déroutante Examen clinique complexe accumulation de symptômes « la cascade » 1 z z /DIRUPHODSOXVW\SLTXHG¶XQHSDWKRORJLH SHXWrWUHSLpJHDQWORUVTX¶HOOHHVWDXSUHPLHU SODQDORUVTX¶HOOHHVWODFRQVpTXHQFHG¶XQH DXWUHSDWKRORJLHTXLULVTXHG¶rWUHPpFRQQXH VLRQV¶HQWLHQWDXSUHPLHUSODQ Exple: un infarctus qui cache une anémie elle-PrPHFRQVpTXHQFHG¶XQHDXWUH pathologie.. « la cascade » 2 z z /DVXUYHQXHG·pYpQHPHQWVSDWKRORJLTXHVHQ FDVFDGHFRPSOLTXHO·LGHQWLILFDWLRQGHO·XUJHQFH chez PA Exple: un vieillard est retrouvé au sol: FA+hémiplégie+méléna 1. 2. 3. FA ancienne ttt digoxine+AVK ,saigt digestif=>bas débit cérébral=>chute=>hémorragie cérébrale? Hémorragie dig=>bas débit cérébral=>hémiplégie=>chute Chute=>séjour prolongé au sol=>arrêt ttt anti arythmique=>passage en FA=>1/2plégie.. /HWRXWVHFRPSOLTXHG·K\SRWKHUPLHGHUKDEGRP\RO\VHHWG·LQVXIILVDQFHUpQDOH.. Symptomatologie pauvre z z z /·H[SUHVVLRQPRQR-V\PSWRPDWLTXHG·XQH pathologie peut faire retarder un diagnostic Mono-symptomatique parce que la PA ne peut faire plus Exple: un vomissement peut être le seul V\PSW{PHSHQGDQWSOXVLHXUVKHXUHVG·XQH occlusion. 3$HQXUJHQFHF¶HVW Symptôme « Partie visible » >ĞƌĞƐƚĞ͙͘͘ « partie révélée par un événement précipitant » Symptomatologie déroutante z z z z Mono symptôme mais symptôme inhabituel par UDSSRUWjO·H[SUHVVLRQFOLQLTXHTX·DXUDLWOD même maladie chez un sujet jeune Un organe A manifeste sa souffrance mais il V·DJLWGXUHWHQWLVVHPHQWVXUXQRUJDQHYLHLOOL PDODGHRXQRQGHODPDODGLHGHO·RUJDQH% Exple: confusion mentale due à une RAU. +pPLSOpJLHTXLHVWXQHK\SRJO\FpPLH« Symptomatologie atypique z z z z Atypie liée à une abondance de signes cliniques parmi lesquels il faut faire un tri Exple: %DELQVNLVRXIIOHFDUGLDTXH« +\SRWKHUPLHHVWHOOHUpYpODWULFHG¶XQFKRF VHSWLTXHRXOHUHIOHWG¶XQUHIURLGLVVHPHQWOLp à un séjour prolongé au sol? /¶K\SRWHQVLRQHVWHOOHODVHXOHFDXVHGHOD chute? ATYPIES DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES z z z 'pVK\GUDWDWLRQPDMRUHOHWDX[G·KpPRJORELQH Créatinine normale mais insuffisance rénale.. ECG: fréquence du bloc de branche gauche PDVTXHXQ,'0« Urgence de la PA justifie une PEC globale cognitive médicale environne ment affective sociale fonction nele économique spirituelle 2XWLOVG¶pYDOXDWLRQ z z z HARP: Hôpital Admission Risk Profil SIGNET SHERPA: 6FRUH+RVSLWDOLHUG¶(YDOXDWLRQGX5LVTXHGH3HUWH G¶$XWRQRPLH z ISAR: Identification of Seniors At. Risk z SEGA: Short Emergency Gériatrie Assessement HARP z z z AGE 75 ans 75-84 ans 85 ans 0 1 2 15-21 0-14 0 1 6-7 0-5 0 1 MMS IADL TOTAL 0-«ULVTXHIDLEOH 2-«ULVTXHPR\HQ 4-«ULVTXHIRUW SEGA z 1. 2. 3. 4. 5. Plus le score est élevé plus il y a de risque: '¶ա moyenne de la durée du séjour '¶KRVSLWDOLVDWLRQGDQVXQVHUYLFHGHJpULDWULH De risque de ré-hospitalisation si prise en charge insuffisante De mortalité '¶LQVWLWXWLRQQDOLVDWLRQ VOLET A 0 1 2 Age kJH DQV Provenance Domicile Domicile avec aide MdR Médicaments 4à 5 médicaments Fonctions cognitives Normales Peu altérées Très alterrées Humeur Normale Parfois anxieux Souvent triste et déprimé Perception de santé Meilleure Bonne Moins bonne Chute dans les 6 derniers mois Aucune 1 sans gravité Chute compliquée Nutrition Normal, poids stable Perte appétit, perte de poids Dénutrition Co-morbidités Aucune 1à3 HWRX.HWRX$9& et/ou ICG et/ou BPCO AVJ se lever, marcher Autonome Soutien Incapacité AVJ continence Autonome Incontinence accidentelle Incontinence AVJ manger Autonome Préparation Assistance AVJ instruments Autonome Aide Incapacité /26 VOLET B Accompagnant Pde référence/pas utilisé Pde référence ABS Pde référence épuisée Hospitalisation récente Pas sur les 6 derniers mois 2XLLO\DPRLV Dans le mois qui précéde Vison et audition Normale բ appareillée բբբ Habitat Couple famille Seul avec aide Seul sans aide Aide à domicile Aucune Proches Professionnel Projet pour sortie (proches) RAD Institution Incertitude ou alternative Projet pour sortie (patient) RAD Institution Incertitude ou alternative Perception charge (proches) N Importante Trop imp SEGA 6RPPDLUHGHO¶(YDOXDWLRQGXSURILO *pULDWULTXHjO¶$GPLVVLRQ z VOLET A : profil gériatrique et FDR ± z 13/26 facteur: Lourdeur profil gériatrique, risque de déclin VOLET B: facteurs influençant durée de séjour et ré-hospitalisation ± ± 7catégories Facteurs influençant durée de séjour, plan de sortie, risque de réadmission Les règles générales Systématiser la démarche Règles générales Conférence de consensus sur urgences et PA: le repérage des PA fragiles fait partie des missions propres de ů͛/ĂƵ^h͘^ŽŶƌƀůĞĞƐƚ fondamental et central » « enquête z z z z z z Antécédents Médicaments Anamnèse Social Autonomie Personne de confiance, référent familial Examen clinique z z z Toujours quel que soit le symptôme Général: CV+PULM+ABDO+NEURO+CUTANE+MUQUE UX.. 6¶DSSXLHVXUOHVconstantes vitales 5. Pouls TA TEMP SAT HGT Mais aussi: ECG,BLADDER 1. 2. 3. 4. Contexte de la PA pathologie ETAT DE LA SCIENCE FAMILLE COMORBIDITES/FRAGILITE PATIENT ETAT DE VOS CONNAISSANCES CONTEXTE SOCIO-‐ECONOMIQUE AUTONOMIE ETHIQUE ETHIQUE 1 z z z Code de déontologie : contrat tacite de moyens par lesquels on prodigue aux patients des soins conformes aux données actuelles de la science ETHIQUE 2 3OXVLHXUVpFXHLOVHQPpGHFLQHG¶XUJHQFH 1. SOUS MEDICALISATION: considérer que les symptômes constatés sont liés au vieillissement et ne pas diagnostiquer et traiter une maladie curable 2. SURMEDICALISATION: dans le contexte de poly pathologie du patient âgé fragile vouloir tout traiter sans prioriser 3. OBSTINATION: O¶DFKDUQHPHQWWKpUDSHXWLTXHFKH]GHV patients présentant une poly pathologie fixée et complexe.. En santé dépassée. Urgence et soins palliatifs z z z z 'pFLVLRQGLIILFLOHjSUHQGUHGDQVO¶XUJHQFH Quand décider du caractère incurable de la situation pathologique? Comment se donner le temps? 4X¶HQSHQVHOHSDWLHQW" &¶HVWO¶pYROXWLRQHWODUppYDOXDWLRQDXFRXUV du temps qui guide la décision plutôt que le bilan initial PERSONNE DE CONFIANCE Loi du 04/03/2002 relative aux droits du malade et à la qualité de O¶KRVSLWDOLVDWLRQ Personne de confiance peut: 1. Seconder le malade dans toutes ses démarches administratives 2. Se faire communiquer les informations jusque là réservées au patient et à sa famille 3. Assister aux entretiens médicaux 4. ÇWUHFRQVXOWpHHQFDVG¶LPSRVVLELOLWpGHV¶H[SULPHUGX patient hospitalisé La personne de confiance doit: 1. Être informée de sa désignation 2. Accepter conclusion Spécificité et fragilité imposent vigilance, systématisation et prévention PREVENTION z z z z z 7RXMRXUVVDYRLURVHWURXYHOHPDWpULHOG¶XUJHQFHVDYRLU FRPPHQWV¶HQVHUYLUHWGRQQHUO¶DOHUWH 6LJQDOHUWRXWHPRGLILFDWLRQGXFRPSRUWHPHQWG¶XQSDWLHQW âgé Savoir dépister OHVSHUWHVGHSRLGVG¶DSSpWLWOHVFKXWHV Savoir adapter la thérapeutique à la situation clinique du patient Toujours peser le rapport bénéfice risque en thérapeutique