du 15 au 24 février 2013 Au Générateur

Transcription

du 15 au 24 février 2013 Au Générateur
Communiqué de presse / Décembre 2012
Disgrâce, un éloge des équilibres
Exposition collective
du 15 au 24 février 2013
Au Générateur
entrée libre
Une proposition de Frédéric Lecomte,
en bande organisée avec Jérôme Diacre et Eléonore Marie Espargilière.
Avec les artistes :
Caroline Barc, Grégoire Bergeret, Nicolas Chatelain, François Durif, Lotta Hannerz, Jean Laube,
Frédéric Lecomte, Stéphane Lecomte, Diego Movilla, Yazid Oulab, Ghislaine Vappereau,
Jean-Pascal Vial (programmation vidéo), Ruelgo (pièce sonore), et plus encore...
LE GÉNÉRATEUR
16 rue Charles Frérot 94250 GENTILLY
www.legenerateur.com
CONTACT PRESSE :
Sejla (Sheila) Dukatar [email protected]
01 49 86 99 14 / 06 85 67 90 46
ACCÈS :
RER B Cité Universitaire + T3 arrêt Poterne des Peupliers
M5 Place d’Italie + Bus 57 arrêt Verdun Victor Hugo
M7 Porte d’Italie + Bus 184 arrêt Verdun/Victor Hugo
Stations Vélib’ à proximité
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Disgrâce, un éloge des équilibres
Le Générateur vit dangereusement, ce n’est pas nouveau, et ça
s’aggrave. En donnant une troisième carte blanche à l’artiste
activiste multirécidiviste Frédéric Lecomte, c’est à l’intrusion
d’une épiphanie folle - mais pas totalement furieuse - que ce
vaste lieu s’expose. Il y aura donc bel et bien exposition, à
tous les sens du terme ; prise de risque,
fil du rasoir, lame, et fond.
DISGRÂCE AU GÉNÉRATEUR
Du 15 au 24 février 2013
Tous les jours de 13h à 18h
(sauf le lundi 18 février)
Samedi et Dimanche de 15h à 19h
et sur rendez-vous
VERNISSAGE :
Vendredi 15 février à partir de 18h
LES SALONS DE FRASQ 3ème édition
Mercredi 20 février de 19h à 23h
Les artistes de Disgrâce débattent sur les
questions de la création contemporaine.
Ouvert au public
Disgrâce, c’est une partition
ordonnée du danger et du
fragile, une proposition de
contrepoint modeste mais pas
dupe au spectaculaire banalisé.
Qu’elles mesurent vingt mètres
ou vingt centimètres, qu’elles
soient papier, pierre, couteau
ou… film, les œuvres exposées au
Générateur proposeront toutes
au spectateur une même qualité
de vertige.
« Il est temps sans doute de donner une autre idée aux ordres
intempestifs d’un ministère, d’un formalisme pompier de
nos jeunes contemporains et même quelques vieux cons, et
vraiment je ne veux pas dire ici qu’on est dans le haut de la
crème - mais s’il suffisait de donner un coup de pied à un art
qui n’est pas à la hauteur de ses prétentions et sans autre
mesure, juste ce centimètre qui ferait des enjeux de chacun
le plus grand bazar du beau qu’on connaisse, des colliers de
perles sans fil...
Cela n’est pas situé dans le romantisme à la con des vieilles
avant-gardes, mais ce petit endroit que l’on cultive chacun
pour soi et qui, de temps en temps, est adressé par don, pour
juste ce que cela vaut, un cadeau (...) et ne donne ni ne laisse
rien d’humanité...
car on est une armée à piétiner en attendant que chacun ait
aiguisé l’arme de ses quant-à-faire. »
Frédéric Lecomte
FINISSAGE :
Dimanche 24 février à partir de 15h
En présence des artistes
Exposition en simultané à Dijon :
BISGRÂCE AUX ATELIERS VORTEX
Du 15 au 24 février 2013
71-73 rue des rotondes 21000 Dijon
VERNISSAGE :
le Samedi 16 février à partir de 18h
Partenaires :
Plus d’infos :
www.disgrace.fr
www.legenerateur.com
www.lesateliersvortex.com
Le Générateur, lieu d’art et de performances : 16 rue Charles Frérot 94250 Gentilly, à 100m de Paris 13ème
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Disgrâce, un éloge des équilibres
De l’inquiétant empilement d’assiettes de Ghislaine Vappereau aux croquis architecturaux sur le motif mais en
relief de Jean Laube, en passant et en s’attardant sur les dégommés de Diego Movilla, dessins déchus, motifs
que l’effacement seul peut donner à voir, en se laissant bousculer par la balançoire de Caroline Barc ou lessiver
par les machines de Vassiliki Tsekoura, on comprendra que chaque pièce de Disgrâce joue une note du silence
mélodique du déséquilibre, de la recherche d’équilibre, de la tenue, de la tension. Ça passe, le pari de Disgrâce,
c’est que ça ne casse pas.
Pourtant, c’est bien la perspective de la casse qui fait tenir les recherches montrées ici. Rien d’autre ne motive
les téméraires qui commettent des œuvres aussi proches de la chute et aussi magistralement indemnes.
Car elles sont sauves, ces pièces si follement précaires, que ce soit l’irrévérence, l’humour, le dégagement, ou un
surprenant usage tactique de la couleur qui les préserve de l’anéantissement.
En matière d’art comme ailleurs par chez nous, le constat de la guerre ambiante, larvée, innommée, et donc
magistralement présente, est sans équivoque. La résistance, en revanche, pose davantage question. Les formes
qu’elle prend tapinent souvent sur les trottoirs de la subversion fallacieuse. Sur le mode de la chaussette
retournée, ladite subversion s’invertit, passe en loucedé dans le camp de la maladie mentale banalisée.
Et s’y retrouve en sécurité, aux abris surnuméraires de la facilité médusante du post-post-post moderne.
En poste restante, en somme, où la démocratisation de la culture permet à tout un chacun de retirer son petit
colis explosif qui répand des confettis. La guerre même est captive de ce processus. Libérer la guerre serait une
de nos pistes. Ou une de nos directions internes, le sens du sang dans le corps, à l’inverse du non-sens du sang
répandu hors du corps. La guerre nous respirerait et nous la respirerions.
Ailleurs, où nous aussi voudrions rester pour avoir notre part de confort esthétique, il reste du travail, dont nous
allons derechef prendre la totale absence de charge. Et rien ne nous y garantit, que ce soit précisé d’emblée,
que nous avons raison contre tous, ce à quoi nous ne croyons pas. Nous incombe en conséquence, non l’impératif
de délation : n’écoutant que notre courage nous n’allons pas balancer les patronymes de nos contemporains
classés par catégories ; mais l’urgence de définir le terrain de la guerre réveillée ici.
Eléonore Marie Espargilière
Disgrâce, les artistes
Caroline Barc
(1981), intègre les Compagnons du Devoir
en 2002. Elle en sort en 2004, tapissière sans CAP, et entre aux
Arts décoratifs de Strasbourg. Elle est depuis principalement
vidéaste, mais pas que. À venir en 2013 : Histoire(s), Traverse
video, Toulouse / Bisgrâce, Le Vortex, Dijon / Résidence des arts
de Moncontour, Bretagne.
Nicolas Chatelain,
34 ans qui font grille-pain, brosse-àdents, lit, cafetière… souvent, peinture. Sac-à-dos à travers
France et Espagne. Escales de quelques mois proche de la
Sainte-Victoire, puis île terrestre de Kerguéhennec. Souvent,
peinture. À Locquirec, rencontre Réjane Louin, histoire digne
d’un conte d’Eric Rohmer. Passage furtif à Paris (ville oubliée
presque malgré lui). Souvent, peinture.
Jérôme Diacre est critique d’art et enseignant de philosophie.
Il co-dirige le service éducatif du Château d’Oiron (Centre des
Monuments Nationaux). Président de l’association Groupe Laura
à Tours depuis 2001, il est le fondateur de la revue Laura en 2005
(semestrielle).
François Durif
Caroline Barc, Balançoire, 2007 / dv-pal, 4/3 / 40’’ (vidéo)
Grégoire Bergeret
(1968), diplômé de l’École Nationale
Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1997, François Durif a
endossé tour à tour l’habit d’homme d’intérieur, celui du plâtrierpeintre ou encore celui d’homme assis. Puis, s’est cogné au réel
en apprenant le métier d’assistant funéraire et celui de maître de
cérémonie. Au sortir de cette expérience salutaire, il multiplie les
apparitions à la lisière du monde de l’art et du monde extérieur.
(1980) - expositions personnelles
(sélection) : 2011 : Le but n’est pas le but, Galerie Claudine
Papillon, Paris. 2009 : Défaire l’ennemi, L’atelier et le lycée
Raymond Loewy, La Souterraine. 2008 : Fingers in my glass, The
Windows 41, Paris
Le Générateur, lieu d’art et de performances : 16 rue Charles Frérot 94250 Gentilly, à 100m de Paris 13ème
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Éléonore Marie Espargilière
(1975) vit et travaille
in situ. Nationalité : non. Sexe : oui. Formation : sculpture,
langues étrangères. Lettres : succinctes. Philosophie, théologie,
manutention, chant : notions. Sports : Equitation, botanique.
Hobbies : salariat, rédaction, traduction. Pratique courante : danse.
Enseignement : dessin (maison d’arrêt). Profession : de foi.
Lotta Hannerz (1968) Suède.
2008 : Second Nature ; Galerie Conrads, Düsseldorf, Allemagne
2010 : Deux poids, deux mesures ; Galerie Claudine Papillon, Paris,
France
2010 : Lotta Continua ; Angelika Knäpper Gallery, Stockholm,
Suède
Exposition de groupe : 2006 Niveau, FIAC, Les Jardins des Tuileries,
Paris, France
Collections : Museum of Modern Art Stockholm, Gothenburg
Museum of Art, Malmö Hall of Contemporary Art; Suède,
Kunstmuseum Bonn; Allemagne.
Jean Laube
(1959). Reliefs, peintures sur bois, sur papier,
assemblages de carton ou théâtres d’optique : questions
d’espace, de couleur, de découpe et de leurs emprises. Ses
réalisations récentes sont de petits formats où sont ramassés
échelles, vues, gestes et matériaux précaires. Il expose depuis le
milieu des années 80. En 2009 a réalisé avec Raphaëlle PaupertBorne, le film Marguerite et le Dragon. Il a enseigné la peinture
et la sculpture dans différentes Écoles d’Art en France.
Frédéric Lecomte choisit de disposer ses œuvres comme on
monte des plans, des séquences cinématographiques. Il est aussi
à l’origine de la NoGallery structure à l’initiative du campement
installé lors de la Nuit Blanche 2010 et de l’exposition Lecomte)
s(, la brute et le truand avec Stéphane Lecomte en 2011 au
Générateur également. Sa prochaine exposition a lieu en mars à
Paris chez Claudine Papillon Galerie.
Stéphane Lecomte - expositions récentes
2012 : Atelier, La borne, Vierzon / Le Corridor, Vierzon
2011 : Ça tient la route, New, Paris / Lecomte)s(: la brute et le
truand, Le Générateur, Gentilly
2010 : 55 ème Salon de Montrouge, commissaire Stéphane
Corréard
2007 : Au tour de Robert, hommage à Robert Filliou, commissaire
et exposé, Immanence, Paris
Diego Movilla – expositions récentes
2012 : Torsion, Festival accè(s), Pau / Workshop Pas de Format,
ESA des Pyrénées.
2010 : Espoir dans le placard, Galerie INTERFACE, Dijon
2008 : Espacio irreversible, CAB, Burgos, Espagne
Groupes : 1998 – 2000 : Inter-medio / Depuis 2009 : LAURA.
Collections : FNAC, Fondation du Football Professionnel
Espagnol, Fondation Mondariz-Balneario…
Yazid Oulab (1958) a entamé sa carrière en 1987, et acquis
en une vingtaine d’années, à certains égards à son corps
défendant, une stature d’artiste international. Ses pièces sont
visibles dans de prestigieux fonds publics, mais aussi cachées
dans d’exigeantes collections privées. S’il faut une clé pour entrer
dans l’intelligence de son travail, on la trouvera dans la mystique
soufie, que le tramage des cultures orientale et occidentale ne
suffit pas à résumer.
Vassiliki Tsekoura (1947 – 2010) est venue à Paris vers l’âge
de 30 ans, après les Beaux-arts d’Athènes. Elle n’y connaissait
personne ; elle ne parlait pas le français ; elle y a travaillé comme
ouvreuse dans des cinémas pour survivre, elle a réussi à y rester
quand nombre de ses amis grecs n’y étaient pas parvenus, et,
dès qu’elle amassait un peu d’argent, elle l’investissait dans ses
sculptures. Elle a jeté toute sa vie dans sa sculpture. (G.M.)
Ghislaine Vappereau «J’ai toujours pensé que les objets,
les meubles s’immobilisaient à notre présence mais s’animaient
hors de notre regard : vie secrète de jeux, espiègleries, parodies
de nos habitudes. Toutes mes feintes ont échoué pour les épier ;
se retourner avec vivacité, claquer la porte pour revenir à pas de
loup, mais je ne les ai jamais surpris ! Je me reprochais de n’être
pas assez rapide. Maintenant, par dépit, quittant l’atelier, je me
permets juste de jeter à la cantonade : « Bon, et maintenant
soyez sages ! »
Jean-Pascal Vial a été directeur de Bandits-Mages (Festival
vidéo, production-résidence d’artistes, Galerie du Haïdouc Friche culturelle l’Antre-Peaux, Bourges) de 2006 - 2011. Il est
enseignant « vidéo » à l’IUT « SRC 2 », Université de Bourgogne,
Dijon.
Ruelgo fonde le groupe de performers bruitiste LE SYNDICAT
en 1982. Il a 17 ans. 10 ans plus tard il est titulaire d’un BTS de
technicien audiovisuel option son et entame une longue série
de contributions au travail de vidéastes, chorégraphes, metteurs
en scène, cinéastes. LE SYNDICAT comporte actuellement 3
personnes et se produit encore en live. Les musiques de Ruelgo
sont éditées par différents labels internationaux.
Remerciements : Claudine Papillon Galerie ( Grégoire Bergeret,
Frédéric Lecomte, Lotta Hannerz, Vassiliki Tsekoura), Galerie Eric
Dupont (Yazid Oulab), Galerie Réjane Louin (Nicolas Chatelain)
© Stéphane Lecomte
LE GÉNÉRATEUR
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