Dossier de presse

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Dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
Contact Presse
PIERRE LAPORTE COMMUNICATION
Laurent Jourdren
[email protected]
01.45.23.14.14
LE PRESBYTERE
n’a rien perdu de son charme,
ni le jardin de son éclat…
Chorégraphies
Maurice Béjart
Musique
Queen - Mozart
Costumes
Gianni Versace
LUMIÈRES
Clément CAYROL
MONTAGE VIDÉO
Germaine Cohen
RÉALISATION LUMIÈRES
Dominique Roman
lepresbytere-lespectacle.com
5 représentations exceptionnelles
au Palais des Congrès de Paris
du 4 au 6 avril 2015
et en tournée du 31 mars au 24 avril 2015
Après plus de 350 représentations à travers le monde,
Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat…
est de retour sur scène pour 5 représentations exceptionnelles à Paris
et une tournée dans toute la France au printemps 2015.
Véritable succès public depuis sa création en 1997 au Théâtre National
de Chaillot avec Elton John et les Queen sur scène, la pièce est un vibrant
hommage à Jorge Donn, danseur icône de Béjart, et Freddie Mercury.
Au cours de ce ballet poignant sur la jeunesse et l’espoir, les 42 danseurs
du Béjart Ballet Lausanne, enchainent avec force et grâce les tableaux
sur les musiques de Mozart et Queen.
Un hymne à la vie à (re)découvrir !
Le mot de Maurice Béjart
Il y a un peu plus de trente ans, au milieu de la surprenante musique
de Berlioz entrecoupée de bombardements et de bruits de mitrailleuses,
un Frère Laurent peu conventionnel s’écriait devant Jorge Donn et Hitomi
Asakawa : “Faites l’amour, pas la guerre !”.
Aujourd’hui, Gil Roman, qui a à peu près l’âge de la création de mon
Roméo et Juliette, entouré de danseurs qui n’ont jamais vu ce ballet
répond : “Vous nous avez dit : faites l’amour, pas la guerre.
Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ?”.
Cri d’angoisse d’une jeunesse pour laquelle le problème de la mort
par l’amour s’ajoute à celui des guerres multiples qui n’ont pas cessé
dans le monde depuis la soi-disant FIN de la dernière guerre mondiale!
Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec
la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre
se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus,
se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent.
Coup de foudre pour la musique de Queen. Invention, violence, humour,
amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et,
de temps en temps dans ce no man’s land où nous irons tous un jour,
Freddie Mercury, j’en suis sûr, se met au piano avec Mozart.
Un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste,
je crois aussi malgré tout que The Show Must Go On, comme le chante
Queen.
Maurice Béjart
A PROPOS DU PRESBYTERE…
Jean Pierre Pastori
Président de la Fondation Béjart Ballet Lausanne
Tout serait-il donc écrit comme le pensent les fatalistes ?
En tout cas, Maurice Béjart n’a pas cherché l’idée du Presbytère…
E
lle s’est imposée à lui. Il appréciait – sans plus –
la musique de Queen, découverte dans les années quatre-vingt. Et puis, il s’avisa que Freddie
Mercury et Jorge Donn étaient décédés tous deux,
du même mal, à l’âge de 45 ans. Et puis encore, il
fut frappé par le paysage qui ornait le CD posthume
de Mercury, Made in Heaven : une vue magistrale
sur le Léman. Quasiment celle dont le chorégraphe
jouissait de son chalet de Sonchaux, au-dessus de
Villeneuve. C’est que Mercury vécut ses dernières années dans une villa de location, rue du Lac, à Clarens,
puis dans un appartement donnant sur le quai des
Fleurs. Son groupe avait même fait l’acquisition du
studio Mountain, dans l’aile est du Casino. C’est là
qu’enregistrèrent notamment David Bowie, Iggy Pop
et les Rolling Stones ! Cela faisait beaucoup de coïncidences ou, pour citer Béjart, de « correspondances ».
Titillé par l’idée de créer un ballet autour de Mercury
et de Donn, le chorégraphe chercha à entrer en
contact avec le producteur de Queen, gestionnaire
des droits musicaux, dont il pensait bien logiquement qu’il allait le trouver à Londres. Or c’est tout
près, à Montreux encore, que résidait Jim Beach !
« Ce ne sera pas un ballet sur le sida, décida Béjart,
mais sur les gens qui sont morts jeunes. » Et de se
passer en boucle les albums et les vidéocassettes de
Queen. « J’ai un faible pour les enregistrements live.
Quand ils enregistrent en studio, ils sont plus lents,
moins portés par le public. »
La scénographie serait sombre. Des radiographies
géantes en noir et blanc orneraient même la scène
des civières, sur la musique de Mozart. Car, comme
pour Notre Faust (Bach et tangos argentins), Béjart
opta pour le cross over musical.
Mais les costumes seraient clairs, ou à tout le moins
colorés. Pour les dessiner, un nom s’imposait : Gianni
Versace. Entamée en 1984, la collaboration des deux
créateurs avait déjà enluminé une brochette de
ballets, parmi lesquels Dionysos, Malraux, ChéreauMishima-Perón et Pyramide.
« J’aime travailler avec lui parce que son enthousiasme, sa ferveur sont communicatifs (…) Dès que
nous commençons de travailler, il a les angoisses et
les minuties d’un débutant. Moi aussi. C’est un des
secrets de notre amitié. »
Il fallait trouver un titre à ce « ballet sur la jeunesse
et l’espoir puisque, indécrottable optimiste, je crois
aussi malgré tout que the show must go on, comme
le chante Queen. » Béjart chercha une expression suffisamment neutre pour ne rien laisser deviner de son
projet. Relisant Gaston Leroux, il adopta le mot de
passe de Rouletabille dans Le Mystère de la chambre
jaune : « Le presbytère n’a rien perdu de son charme,
ni le jardin de son éclat ». Clin d’œil aussi au chemin
du Presbytère, à Lausanne, où sa compagnie avait
déjà ses quartiers.
UN HOMMAGE
a JORGE DONN
Après des études à l’école de ballet du Teatro Colón, il
rejoint le Ballet du XXe siècle dirigé par Maurice Béjart
en 1963. Il en devient bientôt l’un des principaux solistes et crée les rôles titres de la Neuvième symphonie
(1964), de Roméo et Juliette (1966), de la Messe pour
le temps présent (1967), de Nijinsky, clown de Dieu
(1971), de Notre Faust (1975), du Boléro (1979), etc. Il
reprend aussi des rôles importants d’anciennes œuvres
de Béjart comme dans Les Quatre Fils Aymon.
En 1980, il devient le directeur artistique du Ballet du
XXe siècle puis, lorsque Béjart quitte Bruxelles pour
Lausanne, Jorge Donn fonde sa propre compagnie,
l’« Europe Ballet », qui ne durera que quelques mois.
Il rejoint ensuite le Béjart Ballet Lausanne de Maurice
Béjart à Lausanne, où il reprend notamment Nijinsky
(1990).
En 1981, il incarne un personnage inspiré de Rudolf
Noureev dans le film Les Uns et les Autres de Claude
Lelouch où il exécute le Boléro de Ravel.
Il décède du sida le 30 Novembre 1992 à Lausanne.
Plusieurs chorégraphes lui ont depuis rendu hommage en lui dédiant leurs ballets : Maurice Béjart (Le
presbytère n’a rien perdu de son charme ni le jardin de
son éclat), Denys Ganio (Tango.... une rose pour Jorge
Donn), Carolyn Carlson (Hommage à Jorge Donn), Grazia Galante (Masticando sueños).
& FREDDIE
MERCURY
Freddie Mercury né Farrokh Bulsara le 5 septembre
1946 à Stone Town, dans le protectorat de Zanzibar.
Auteur-compositeur, chanteur et musicien britannique,
il a établi sa réputation internationale en tant que chanteur du groupe de rock Queen.
Avec une grande étendue vocale de trois octaves et
demie et une bonne maîtrise de quelques techniques
d’opéra, il demeure, parmi les plus grands chanteurs du
XXe siècle, l’un des plus populaires et techniquement
accomplis.
Avec Queen, il compose la plupart de ses grands succès,
dont Bohemian Rhapsody, Somebody to Love, We Are
the Champions, Don’t Stop Me Now, Radio Ga Ga, I want
to break free et Crazy Little Thing Called Love.
En solo, il réalise, de son vivant, deux albums (Mr. Bad
Guy en 1985 et Barcelona en 1988) comprenant les
célèbres Living on My Own, I Was Born to Love You et
Barcelona, en duo avec la cantatrice Montserrat Caballé.
Visiblement malade et affaibli depuis plusieurs mois,
Freddie Mercury meurt des suites d’une pneumonie le
24 novembre 1991 après avoir déclaré, la veille, qu’il
était porteur du VIH.
Après avoir été récompensé pour contribution exceptionnelle à la musique britannique à titre posthume
lors des Brit Awards en 1992, il apparaît en 2002 sur la
« liste des cent Britanniques les plus célèbres », établie
par vote national ; il y est classé cinquante-huitième. Le
magazine américain Rolling Stone le classe dans la liste
des « plus grands chanteurs de tous les temps ».
Les costumes
de Gianni Versace
Maurice Béjart et Gianni Versace collaborent
pour la première fois en 1984 sur le ballet Dionysos.
C’est le début d’une longue amitié, qui perdurera
jusqu’à la disparition tragique du couturier le 15 juillet 1997.
« Dans un premier temps, je n’ai pas travaillé avec des stylistes de mode.
Ce domaine ne m’intéressait pas beaucoup. Et puis, un jour, j’ai accepté une commande
pour la Scala de Milan : Dionysos. Ce travail s’inscrivait dans le cadre d’un festival
où la direction pensait créer un ballet et un opéra, présentés en alternance.
L’opéra était Lucio Silla, mis en scène par Patrice Chéreau.
On m’a alors proposé de collaborer avec un jeune couturier qui débutait : Gianni Versace.
J’ai rencontré ce garçon, je lui ai expliqué en quoi consistait le projet et je lui ai demandé,
dans un délai qu’il estimerait raisonnable, de me soumettre les premières maquettes
pour juger vers quelle direction il allait s’orienter. Il est revenu huit jours plus tard et pour
tous les rôles, il y en avait pourtant beaucoup, il a proposé une vingtaine de costumes,
chacun avec cinq ou dix variantes. Il précisait même : « Si rien ne te plaît, je peux
en faire encore d’autres ! ». Il avait une espèce de générosité méridionale et une façon
de tout remettre en question qui me plaisaient beaucoup. Je lui ai aussitôt confirmé
son engagement. Puis nous avons commencé à discuter des costumes…
J’ai eu un plaisir fou à travailler avec lui. (…)
Gianni était un homme exceptionnel, un grand artisan
capable de confectionner, de ses mains,
une robe somptueuse. »
Maurice Béjart
« Un des cadeaux que m’offre cette nouvelle création,
ce sont les retrouvailles avec Gianni.
J’aime travailler avec lui, parce que son enthousiasme,
sa ferveur, sont communicatifs. »
La musique de
QUEEN
Je suis tombé par hasard sur un reportage qui leur
était dédié à la télévision. C’était juste avant, ou
après, la mort de Jorge Donn. Freddie Mercury et lui
sont morts au même âge.
Malgré des personnalités très différentes ils avaient
tous deux la même passion pour la vie et le même
goût des performances extroverties. J’ai très vite senti qu’il y avait une connexion entre eux.
Puis j’ai trouvé ce chalet au-dessus de Montreux. Je
me suis assis et fus émerveillé par ce paysage qui
s’étirait au-delà du Lac Léman aussi loin que le regard puisse porter. Made In Heaven, dernier album
de Queen, sortit quelques jours après et je vis sur la
pochette le même paysage qui m’avait ému. Je suis
très sensible à ce type de coïncidence.
J’ai commencé à lire des livres sur Freddie Mercury.
J’ai appris qu’il était né à Zanzibar, qu’il avait vécu
en Inde, qu’il avait des descendants iraniens et que
sa famille appartenait à la communauté de parsie. Les parsis sont les adorateurs de Zarathoustra
(religion zoroastrienne). Ils ont quitté leurs terres
pour Bombay au moment des conquêtes musulmanes.
Bref, je me suis intéressé à Freddie Mercury et
Queen et me suis retrouvé à relire l’œuvre d’Henry
Corbin.
J’ai imaginé le Presbytère comme un ballet joyeux,
ni sinistre ni défaitiste. Inspiré par Freddie Mercury
et Jorge Donn, ce n’est pas un ballet sur le SIDA, mais
bien un hommage à tous ceux qui sont morts trop
jeunes.
Entre les morceaux chantés de Queen, j’ai introduit
des extraits de compositions de Mozart qui lui aussi est mort jeune, à 35 ans, 10 ans plus jeune que
Freddie Mercury et Jorge Donn morts à 45 ans.
Queen et Mozart ca choque certains, ca fait sourire
beaucoup d’autres, ils me semblent tellement liés,
tellement proches que ca me semble logique. »
Maurice Béjart
© EMI
« ce ballet a, en quelques sortes, été créé à la suite
de rencontres et de coïncidences. Dans les années 70
j’écoutais avec plaisir Queen mais sans penser que ce
groupe pouvait m’intéresser plus que ca.
Références musicales
Radio Gaga
The show must Go on
A kind Of Magic
Queen
Queen
Queen
(extrait de The Works)
Roger Taylor, EMI
(extrait de Innuendo)
Queen, EMI
(extrait de A kind Of Magic)
Roger Taylor, EMI
Winter’s Tale
It’s a beautiful day
Andante Moderato
Queen
Queen
Orchestre royal du Concertgebouw
Direction Nikolaus Harnoncourt
(extrait de Made In Heaven)
John Deacon, EMI
Brighton Rock
(Extrait de Live Killer)
Queen
Brian May, EMI
Love Of My Life
(extrait de Wembley 86)
Queen
Freddie Mercury, EMI
Millionnaire Waltz
(extrait de Made in Haven)
Queen, EMI
Time
(extrait de The Freddie Mercury Album)
Freddie Mercury
Dave Clarck, John Christie, Freddie
Mercury, EMI
Let me Live
(extrait de Made in Heaven)
Queen
Queen, EMI
(extrait de A Day of the Races)
Brighton Rock Solo
Freddie Mercury, EMI
Queen
Queen
The great Pretender
(extrait de Wembley 86)
Brian May, EMI
(extrait de The Freddie Mercury Album)
Heaven for Everyone
Buck Ram, EMI
Queen
Freddie Mercury
Bohemian Rhapsody
(extrait de Made in Heaven)
Roger Taylor, EMI
(extrait de Wembley 86)
I was born to love you
Freddie Mercury, EMI
Queen
Queen
Musique funèbre Maçonnique
en UT Mineur k 477
Orchestre symphonique
de Bamberg
Direction Eugen Jochum
Wolfgang Amadeus Mozart, ORFEO
I Want to Break Free
(extrait de Wembley 86)
Queen
John Deacon, EMI
(extrait de Made in Heaven)
Freddie Mercury, EMI
Così Fan Tutte K588
Act 1 Sc 2
Elisabeth Schwarzkopf,
Christa Ludwig,
Alfredo Kraus, Giuseppe
Taddei, Walter Berry
Orchestre Philharmonia
de Londres
Direction Karl Böhm
Wolfgang Amadeus Mozart, EMI
(Extrait de Thamos)
Wolfgang Amadeus Mozart, TELEDEC
Piano Concerto No. 21, K. 467
(Elvira Madigan) - Andante
Orchestre Philharmonia
de Londres, piano: Annie Fisher
Direction Wolgang Sawallish
Wolfgang Amadeus Mozart, EMI
Seaside Rendez-vous
(extrait de A night at the Opera)
Queen
Freddie Mercury, EMI
The Prophet’s Song
(extrait de A night at the Opera)
Queen
Brian May, EMI
You take my Breath a way
(extrait de A day at the races)
Queen
Freddie Mercury, EMI
Symphonie concertante
pour violon, alto et orchestre
en mi bémol majeur, K.364
Orchestre philharmonique
de Vienne
Direction Nikolaus Harnoncourt
Wolfgang Amadeus Mozart
Maurice Béjart
D
anseur à l’origine, Maurice Béjart réalise ses
premières chorégraphies à Paris. En 1960,
il crée à Bruxelles le Ballet du XXe siècle. Un
quart de siècle plus tard, il déplace sa compagnie
à Lausanne, c’est la naissance du Béjart Ballet
Lausanne.
Maurice Béjart naît à Marseille, le 1er janvier 1927.
Il débute sa carrière de danseur à Vichy en 1946,
la poursuit auprès de Janine Charrat, de Roland
Petit et surtout, à Londres, au sein de l’International
Ballet. A l’occasion d’une tournée en Suède avec le
Ballet Cullberg (1949), il découvre les ressources de
l’expressionnisme chorégraphique. Un contrat pour
un film suédois le confronte une première fois avec
Stravinski, mais de retour à Paris, il se fait la main sur
des pièces de Chopin, sous l’égide du critique Jean
Laurent. Le danseur se double dès lors d’un chorégraphe.
En 1955, à l’enseigne des Ballets de l’Étoile, il sort
des sentiers battus avec Symphonie pour un homme
seul. Remarqué par Maurice Huisman, le nouveau
directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, il règle un
triomphal Sacre du printemps (1959).
En 1960, Maurice Béjart crée, à Bruxelles, le Ballet
du XXe siècle (1960), une compagnie internationale
à la tête de laquelle il sillonne le monde entier, tandis que la liste de ses créations s’allonge : Le Boléro
(1961), Messe pour le temps présent (1967) et L’Oiseau de feu (1970).
1987, le Ballet du XXe siècle devient le Béjart Ballet
Lausanne (BBL). Le grand chorégraphe s’installe dans
la capitale olympique. En 1992, il décide de réduire
la taille de sa compagnie à une trentaine de danseurs
pour « retrouver l’essence de l’interprète » et la même
année, il fonde l’Ecole-Atelier Rudra. Parmi les nombreux ballets créés pour cette compagnie, citons Le
Mandarin merveilleux, King Lear - Prospero, À propos
de Shéhérazade, Le Presbytère… !, MutationX, La
Route de la soie, Le Manteau, Enfant-Roi, La Lumière
des eaux et Lumière.
Metteur en scène de théâtre (La Reine verte, Casta
Diva, Cinq Nô modernes, A-6-Roc), d’opéras (Salomé,
La Traviata et Don Giovanni), réalisateur de films
(Bhakti, Paradoxe sur le comédien…), Maurice Béjart
a également publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime, pièce de théâtre). En 2007, à
l’aube de ses quatrevingts printemps, le chorégraphe
donne naissance à La Vie du danseur racontée par Zig
et Puce.
Alors qu’il crée ce qui sera sa dernière œuvre, Le Tour
du monde en 80 minutes, Maurice Béjart décède à
Lausanne le 22 novembre 2007.
Gil Roman
En 1993, Gil Roman devient directeur adjoint du
Béjart Ballet Lausanne puis, en 2007, il succède à
Maurice Béjart à la tête de la compagnie.
F
ormé par Marika Besobrasova, Rosella
Hightower et José Ferran, Gil Roman a rejoint
Maurice Béjart en 1979. Pendant près de
trente ans, il interprète les plus célèbres ballets
du chorégraphe. Dès les années 90, il signe à son
tour plusieurs œuvres. En 2007, Maurice Béjart le
désigne comme son successeur à la tête du Béjart
Ballet Lausanne.
Engagé par Maurice Béjart en 1979 au ballet du XXème
Siècle et révélé par le personnage central de Messe
pour le temps futur ainsi que par le rôle de Hanan
qu’il crée dans Dibouk, Gil Roman a été l’interprète
d’un grand nombre de ballets de Béjart: Adagietto,
Hamlet, Ring um den Ring, Mr C, Le Mandarin
merveilleux, Le Presbytère n’a rien perdu de son
charme ni le jardin de son éclat, Le Manteau, Juan
y Teresa (avec Marie-Claude Pietragalla), Dialogue
de l’ombre double, Symphonie pour un homme
seul, Lumière, Brel et Barbara, La Mort du tambour,
Renard, Iokanaan, Six personnages en quête d’un
danseur, Zarathoustra ou le chant de la danse, La Vie
du danseur racontée par Zig et Puce… Il a également
joué les personnages centraux de la pièce A-6-Roc de
Béjart et du film Paradoxe sur le comédien.
Depuis une quinzaine d’années, Gil Roman signe
diverses chorégraphies saluées par le public et la
critique : L’Habit ne fait pas le moine, Réflexion
sur Béla, Échographie d’une baleine, Casino des
esprits, Aria, Syncope, Là où sont les oiseaux qui a été
présentée en première mondiale au China Shanghai
International Arts Festival, et Anima Blues. Dernières
créations en date : 3 Danses pour Tony et Kyôdai
dévoilées en mai dernier au Théâtre de Beaulieu à
Lausanne.
Dans un registre différent, Gil Roman a chorégraphié,
en juillet 2011, l’ouverture de la 14e World
Gymnaestrada, à Lausanne, interprétée par l’EcoleAtelier Rudra Béjart.
La carrière de Gil Roman représente plus de trente
ans de danse ininterrompue. Elle a été couronnée
en 2005 par le Danza & Danza Award du meilleur
danseur pour son interprétation de Jacques Brel
dans le ballet Brel et Barbara, puis en 2006 par le
prestigieux Nijinsky Award décerné par le Monaco
Dance Forum.
En septembre 2011, il a reçu « Il Premio internazionale
alla carriera, Tenore Giuseppe Di Stefano » qui
récompense l’ensemble de sa carrière, ainsi que le
Prix du Rayonnement 2014 de la Fondation Vaudoise
pour la Culture. Lors de la tournée à Shanghai en
Novembre 2014, le International Arts Festival of
Shanghai a honoré Gil Roman du Prix Spécial.
BEJART BALLET LAUSANNE
Les grandes etapes
n été 1987, le ballet du XXe Siècle s’installe à
Lausanne et devient le Béjart Ballet Lausanne (BBL).
E
Stimulé par le changement, Maurice Béjart se lance
dans de nombreuses créations notamment Souvenirs
de Leningrad, Cantique, Dibouk, Ring um den Ring, Le
Roi Lear et bien d’autres chefs-d’oeuvre encore.
De Lausanne, la compagnie reprend la vie de nomade
qui était la sienne. Avec une centaine de représentations
par an, le BBL se produit à travers le monde entier dans
des lieux prestigieux : la Fenice, le Royal Albert Hall, le
Bolchoï ou le Colôn, la Piazza San Marco à Venise, les
Jardins de Boboli à Florence, les Thermes de Caracalla à
Rome, l’Amphithéâtre Herod Aticus à Athènes…
En 1992 poussé par le désir de « retrouver l’essence de
l’interprète », Maurice Béjart réduit sa compagnie de
soixante à une trentaine de danseurs.
Dans la foulée, il créé l’Ecole-Atelier Rudra Béjart.
En 1993, Gil Roman, danseur chez Béjart depuis déjà
une quinzaine d’années, devient directeur adjoint du
BBL.
En 2007, désigné par Maurice Béjart comme son successeur à la tête de la compagnie,
Gil Roman prend sa direction artistique et la présidence
de la Fondation Maurice Béjart.
Quatre ans après la mort de son fondateur, le Béjart
Ballet Lausanne poursuit son chemin. Gil Roman a remonté de nombreux ballets du grand maître et a signé
plusieurs créations : Aria, Syncope et Là où sont les
oiseaux et a également invité d’autres chorégraphes à
enrichir le répertoire du BBL afin d’offrir à la compagnie
de nouveaux ballets à interpréter.
En 2012, la compagnie fête ses 25 ans avec une tournée en Asie, en Amérique du Sud, en Amérique du Nord
et dans les grandes capitales européennes.
En 2013, Anima Blues est créé à l’Opéra de Lausanne
En 2014, la compagnie présente 3 Danses pour Tony et
Kyôdai au théâtre de Beaulieu de Lausanne
En 2015, Le Presbytère est de retour en France 17 ans
après sa création au Théâtre National de Chaillot.
1987 C réation du Béjart Ballet Lausanne
Cantique, Souvenirs de Leningrad – Maurice Béjart
1988 Dibouk – Maurice Béjart
1989 1798… et Nous – Maurice Béjart
1990 Ring um den Ring – Maurice Béjart
1991 La Tour – Maurice Béjart, spectacle créé pour le 700e
anniversaire de la Confédération Helvétique
Tod in Wien – Maurice Béjart, spectacle créé pour le 200e
anniversaire de la mort de Wolfgang Amadeus Mozart
1992 M
r C… – Maurice Béjart
Le Mandarin merveilleux – Maurice Béjart
1993 « M » comme Mishima – Maurice Béjart,
créé pour le Tokyo Ballet
1994 King Lear – Prospero – Maurice Béjart
1995 Shéhérazade (à propos de) – Maurice Béjart
1996 Le Presbytère – Maurice Béjart
L’habit ne fait pas le moine – Gil Roman
1997 Barocco - Bel Canto – Maurice Béjart
Juan y Teresa – Maurice Béjart
1998 Mutationx – Maurice Béjart
Dialogue de l’ombre double – Maurice Béjart
Casse-Noisette – Maurice Béjart
1999 Le Manteau – Maurice Béjart
La Route de la Soie – Maurice Béjart
2000 Enfant roi – Maurice Béjart, créé à l’Opéra de Versailles
2001 Lumière – Maurice Béjart, créé pour les Nuits de Fourvière
Brel & Barbara – Maurice Béjart
2002 Tokyo Gesture – Maurice Béjart
Mère Teresa et les enfants du monde,
créé pour la Compagnie M
2003 La musique souvent me prend comme une mer
Maurice Béjart
Echographie d’une baleine – Gil Roman
2004 L’art d’être grand-père – Maurice Béjart
Le Casino des esprits – Gil Roman
2005 Zarathoustra (Le chant de la danse) – Maurice Béjart
2006 La vie du danseur racontée par Zig et Puce – Maurice Béjart
2007 Le Tour du monde en 80 jours – Maurice Béjart
2008 Aria – Gil Roman
Fauve – Jean-Christophe Maillot,
créé aux Ballets Monte-Carlo
2009 Ismaël – Tony Fabre
Ex Orbis – Joost Vrouenraets
2010 Syncope – Gil Roman
Aliziam O-Est – Sthan Kabar Louët
2011 Là où sont les oiseaux – Gil Roman
Figures of Thought – Alonzo King
Song of Herself – Julio Arozarena
2012 Grande tournée mondiale à l’occasion du 25e anniversaire
de la compagnie
2013 Anima Blues – Gil Roman
Reprise de La IXe Symphonie de Beethoven – Maurice béjart
2014 3 Danses pour Tony – Gil Roman
Kyôdai – Gil Roman
2015 Le Presbytère… en tournée en France
INFORMATIONS PRATIQUES
LE PRESBYTERE
n’a rien perdu de son charme,
ni le jardin de son éclat…
Durée : 105 minutes
Réservations :
Tél. : 0 892 050 050
Chorégraphies : Maurice Béjart
Musique : Queen - Mozart
Costumes : Gianni Versace
Lumières : Clément Cayrol
Montage vidéo :
Germaine Cohen
Réalisation lumières :
Dominique Roman
(0,34 e / min.)
Le Palais des Congrès de Paris
du 4 au 6 avril 2015
2, place de la Porte Maillot
75017 Paris
(0,34 e / min.)
04 avril 2015 – 15h30 et 20h30
05 avril 2015 – 15h30 et 20h30
06 avril 2015 – 13h30
www.viparis.com
et dans les magasins
Fnac : www.fnac.com
Carrefour, Géant,
Hyper U, Auchan, Leclerc,
Cultura
Tél. : 0 892 68 36 22
Tarifs :
Carré Or : 120 e
Cat 1 : 95 e / réduit : 90 e
Cat 2 : 65 e / réduit : 60 e
Cat 3 : 45 e / réduit : 40 e
- de 26 ans : 30 e
TOURNÉE FRANÇAISE
AU PRINTEMPS 2015
Marseille . Dome
31 mars 2015 – 20h30
01 avril 2015 – 20h30
Dijon . Zenith
09 avril 2015 - 20h30
Lyon . Amphi 3000
11 avril 2015 – 15h30 et 20h30
12 avril 2015 – 13h30
Nantes . Zenith
15 avril 2015 - 20h30
Rouen . Zenith
18 avril 2015 - 20h30
Roubaix . Colisée
22 avril 2015 - 20h30
23 avril 2015 - 20h30
24 avril 2015 - 20h30
Tarifs (excepté Roubaix ) :
Carré Or : 88 e
Cat 1 : 72 e / réduit : 67 e
Cat 2 : 50 e / réduit : 45 e
Cat 3 : 35€ /réduit : 20€
Contact Presse
PIERRE LAPORTE COMMUNICATION
Laurent Jourdren
[email protected]
01.45.23.14.14
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