Mise en page 1 - Palavas-les

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Mise en page 1 - Palavas-les
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Pa l a v a s
Les-Flots
En Languedoc-Roussillon
journal de communication de la municipalité
juillet 2008 n° 22
Palavas-les-Flots
mer, fêtes et traditions
Portraits
des élus du groupe
majoritaire
Vél’euro
Le vélo en toute liberté
à Palavas-Les-Flots
Communication
Le nouveau clip vidéo
de la ville
11e
Animation
feria de la mer
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Patrimoine
AVA NLeTmusée
PA LduAVA
S
Néolithique
- Des pasteurs nomades à l’installation d’une colonie
de négociants à Maguelone
(-8000 à -3000 avant JC)
et Antiquité
(de -3000 à 300 après JC)
Le Moyen-âge
(du 5
ème
au 15
ème
siècle)
- Déclin de Maguelone
- Colbert concentre le commerce maritime à Cette
- Maladies et corsaires barbaresques rendent la côte
dangereuse et inhabitable
L’époque
moderne
Le musée Rudel
retracera pas à pas
l'histoire de Palavas,
des premières
cabanes de pêcheurs
à la naissance du
Palavas moderne.
- Apogée de l’évêché de Maguelone
- La monarchie Capétienne concentre
le commerce maritime à Aigues-Mortes
Le XVIII ème
siècle
Au XIX ème
siècle
- Aménagement, assainissement
et défense du littoral.
- Premiers habitants au Grau de Ballestras
- Du Grau de Ballestras à la création de la Commune en 1850
Palavas - B. Laurens
La redoute - B. Laurens
L’église - J-M . Amelin
Cabanes Palavasiennes - J-M . Amelin
Pa l a v a s
Les-Flots
journal de communication de la municipalité
Juillet 2008 n° 22
Directeur de la publication
Rédacteur en chef :
Christian Jeanjean
Maire de Palavas-Les-Flots
Secrétariat de rédaction :
Martine Boursault
Responsable Service Communication
Tél. 04 67 07 73 57 - Fax 04 67 50 71 16
www.palavaslesflots.com
Diffusion gratuite :
Mairie de Palavas-Les-Flots
Périodicité :
semestriel
Au bord de l’étang du Grec - B. Laurens
Crédits Photo :
Pôle communication de la mairie –
Patrick Eoche – René Bernard –
Les émaux de la Gardiole (panneau
Natura 2000) – P. Valette Exil –
Les 4 Vents
Réalisation :
Distribution Production Multimedia
04 67 83 00 00
[email protected]
Dépôt légal :
2e semestre 2008
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LA PÊCHE DANS LE GOLFE
Jean-AristideD’AIGUES-MORTES
Rudel : c’est lancé !
Scène de pêche au 1er siècle de notre ère
“Il y a dans la province de Narbonne, au territoire de Nîmes, un étang appelé Latera aujourd’hui Lattes- où les dauphins pêchent de société avec l’homme.”
Pline l’Ancien 77
Jusqu’au XVIIIème siècle
Le principal de la pêche se fait en étang :
elle est individuelle, collective ou industrielle.
Au XVIIIème siècle
1-2
1
2
Développement de la pêche en mer et disparition des maniguières
Pêche au globe
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
La pêche à Palavas
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L’interview
de Christian Jeanjean
Maire de Palavas-Les-Flots
Vice-Président de la Communauté de Communes du
Pays de l’Or et du Sivom de l’Étang de l’Or
Président de l’association des Ports de Plaisance du
Languedoc-Roussillon
et de l’association des Communes Touristiques du
Languedoc-Roussillon
Ancien Député de l’Hérault
Président départemental de l’UMP
Comité de rédaction
Vous êtes, dit-on, un homme de
consensus, un humaniste, farouche
défenseur des valeurs de la famille, de
la société, de la justice, fidèle en amitié, un homme viscéralement attaché
à ses racines et aux traditions, un
homme de conviction, passionné de
littérature et d’histoire.
Christian Jeanjean
Cette brassée de compliments me
gênent et me va droit au cœur à la
fois. C’est vrai, je m’attache à défendre les valeurs fondamentales qui sont
le propre de l’homme. Mes racines
sont méditerranéennes, et grâce à ma
famille, j’ai reçu Palavas-les-Flots en
cadeau dans ma toute petite enfance.
Je suis, c’est vrai aussi, un homme de
traditions, qui tend, depuis bientôt
deux décennies, à conduire sa commune vers l’excellence, en alliant tradition et modernité.
CR
Vous êtes né à Montpellier dans les
années 40, et y avez fait vos études.
Quel souvenir en gardez-vous ?
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Ch J
Le souvenir d’un jeune pensionnaire,
au lycée Girard d’abord, puis au lycée
Joffre de Montpellier, qui passait le
plus clair de ses vacances sur la plus
belle des plages, Palavas-les-Flots. La
mer, les bateaux, les sports nautiques
et les balades dans la Traction de mes
parents, c’était le bonheur !
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CR
Vous avez choisi la Fac de Droit, vous
qui avez la fibre littéraire ?
Ch J
Fils unique d’un administrateur de
biens, cela me semblait tout naturel !
Reste que j’ai suivi quelques cours à la
Fac de Lettres Paul Valéry.
Lauréat de la Fac de Droit et de
Sciences Economiques de Montpellier,
je suis nommé maître assistant en
1966, en Histoire des Institutions, avec
pour directeur de thèse le professeur
André Gouron.
CR
Vous avez été maître de conférence à
l’EAI et le plus jeune juge de France au
Tribunal de Commerce ?
Ch J
C’est exact. Pendant mon service militaire, de 1969 à 1970, j’ai été maître
de conférence à l’École d’Administration de l’Infanterie de Montpellier,
puis juge élu au Tribunal de Commerce, (plus jeune juge de France)
avant de devenir président de la
CGPME (confédération générale des
petites et moyennes entreprises).
Je me suis marié et suis père de trois
enfants Léopoldine, Jérôme et Pauline
qui m’ont donné six petits-enfants.
CR
En 1989 vous êtes élu maire de
Palavas-les-Flots. Était-ce un aboutissement, pour vous qui avez toujours
aimé la « chose publique » ?
Ch J
En quelque sorte oui. J’ai toujours travaillé dans le tourisme et l’économie,
et me voir confier la commune par les
Palavasiens fut la réalisation d’un souhait que je portais sans doute en moi,
depuis toujours.
Je suis entré en « politique » comme
on entre en religion. Etre maire
aujourd’hui, est plus qu’une vocation,
c’est un sacerdoce !
J’ai voulu faire connaître « ma » ville,
la moderniser, tout en lui conservant
ses traditions. Avec mon équipe nous
avons développé le tourisme d’affaires, et l’écotourisme, en tenant
compte de l’environnement et de la
protection de la nature.
CR
D’où le label européen Natura 2000 ?
Ch J
Nous avons en effet demandé la protection de nos étangs en zone Natura
2000, et nous envisageons de l’étendre à notre littoral dont la valeur ornithologique est indiscutable.
Natura 2000 est un réseau européen
qui concilie activités humaines et respect de la biodiversité.
Quant au Pavillon bleu, après le branchement à la nouvelle station d’épuration Maera, qui favorisera l’assainissement de la totalité des eaux usées, il
flottera sur les plages de Palavas.
Aujourd’hui déjà, grâce à la bonne
qualité de nos eaux de baignade, nous
remplissons toutes les conditions pour
l’obtention de ce Label.
Les efforts d’amélioration des eaux
des étangs et du littoral, et la réalisation des récifs artificiels, ont permis de
créer de véritables espaces « pouponnières » où viennent se reproduire des
milliers de loups et daurades.
CR
Vous êtes confortablement élu depuis
1989, avec un record aux municipales
2008, de 72 %. Est-ce à dire que les
Palavasiens ne vous tiennent pas
rigueur de votre sortie de l’Agglomération de Montpellier ?
Ch J
Je constate simplement que les
Palavasiens reconnaissent le travail
réalisé sur le terrain par la municipalité, et me réjouis d’entendre çà et là
leur satisfaction.
L’entrée de Palavas dans la Communauté
de communes du Pays de l’Or a toujours
été dénoncée autour de Montpellier et
dans l’agglomération. Et pourtant, la
ville ne s’est jamais si bien portée. Il n’est
pas nécessaire d’être visionnaire, pour
prévoir que les communes qui font partie de l’Agglomération ne pourront plus
très longtemps financer la politique de
développement préconisée par leur président. J’ajoute que si la ville de
Montpellier s’enorgueillit d’être désendettée, les communes, elles, sont
asphyxiées. Georges Frêche, lui-même l’a
enfin récemment reconnu, qui demande
à la capitale régionale de financer seule,
ses grands projets et de prendre en
charge les subventions aux associations.
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CR
Quelles sont les opérations financées
par l’Agglomération sur Palavas ? Et
celles réalisées avec la Communauté
du Pays de l’Or ?
Ch J
Pendant de nombreuses années la
commune de Palavas n’a rien reçu de
l’Agglomération de Montpellier. Nous
étions pris à la gorge, et le lien de
subordination avec Georges Frêche
était de plus en plus insupportable.
Depuis 2004, date de notre entrée au
Pays de l’Or, c’est une véritable bouffée d’oxygène que nous respirons.
Après le futur Centre aéré qui accueillera 80 enfants, sur le Parc du Levant,
une piscine dotée d’un équipement de
pointe, répondant à la norme HQE, va
s’intégrer, en septembre prochain,
dans le complexe sportif existant, près
de la salle Bleue. Le branchement sur la
station Maera devrait se concrétiser
très prochainement. La réalisation de
ces gros équipements est possible,
grâce aux moyens financiers mis à la
disposition de Palavas par la
Communauté du Pays de l’Or et le
Sivom. Qu’avons-nous eu dans
l’Agglomération de Montpellier, rien !
Sinon d’inadmissibles invectives…
CR
Que pensez-vous de ce nouveau projet qui consiste à faire venir le Tram à
Carnon, pour le poursuivre dans un
second temps à La Grande-Motte ?
Ch J
Que les décideurs souhaitent « conduire »
le Tram à la mer est de la plus haute
importance pour les Montpelliérains et
les populations des communes avoisinantes, dont Palavas est la plage référente. Lors de l’émission « C’est politique » le maire de Montpellier avait
déclaré à propos des transports urbains,
« les élus concernés vont se réunir et discuter autour d’une table » A ce jour je
n’ai reçu aucune invitation !…
Je ne suis pas contre l’arrivée du Tram
à la mer, au contraire, mais, avec une
station aux Roquilles. Il faut prévoir un
maillage qui permettra à la population
de rejoindre le tram, et surtout rétablir
le petit train de Palavas à Montpellier.
Quoiqu’il en soit, la décision consistant à faire aller le tram à Carnon et la
Grande-Motte, via l’Aéroport de
Fréjorgues, sera prise à l’unanimité
par les communes de la Communauté
du Pays de l’Or qui ont toujours joué
la solidarité et vont se réunir pour
Inclure dans le SCOT des pays de l’Or
un schéma cohérent des transports.
CR
Où en est Palavas dans le développement durable ?
Ch J
C’est une de nos priorités et de nombreuses actions ont déjà vu le jour.
Installation dans les bâtiments publics
de nouvelles techniques de production
d’électricité ; pose de panneaux photovoltaïques : utilisation du vent et des
batteries au lithium pour l’éclairage
public ; entretien d’un site unique,
constitué par nos étangs avec circulation
d’eau de pompage, éoliennes… installation de barques à rames pour flâner sur
les étangs ; visite commentée de la
faune et de la flore, tout au long de
l’année. Enfin création d’un musée de
l’Histoire et du Patrimoine de Palavas.
CR
Vous avez, semble-t-il, décidé de développer le secteur culturel ?
Ch J
La culture à la portée de tous a toujours été l’objectif de la municipalité.
Au travers de concerts éducatifs, de
musique Entre Terre et Mer, d’animations autour du livre sur les quais,
nous voulons rehausser le niveau culturel de la ville.
CR
Vous avez toujours soutenu le milieu
associatif, vous-même avez milité au
sein de nombreuses associations sportives. Estimez-vous que c’est une
richesse pour la ville ?
Ch J
Absolument. Sans association une ville
se meurt ! On ne dira jamais assez combien les associations sont importantes
dans notre société, car elles offrent la
possibilité de partager de nombreuses
passions communes. Ces bénévoles ont
pour seul objectif d’apporter, sous des
formes diverses, un soutien à ceux qui
en ont besoin, dans la culture, le sport,
l’humanitaire… Palavas est fière de
compter une centaine d’associations,
et la ville sera toujours auprès de ces
« travailleurs de l’ombre » pour les
aider à développer leurs projets : Ligue
contre le cancer, Espoir pour un enfant,
Bridge club, Confrérie des gens de la
mer, 3e Âge, association des commerçants, Centre nautique, Handialogue
Parents d’élèves, Les Pescaïres palavasiens, la Snsm, Latina Cup, Marine et
traditions et bien d’autres…
CR
Une dernière question, monsieur le
maire, comment parvenez-vous à
concilier l’écriture et vos nombreuses
activités ?
Ch J
J’ai commencé par rédiger une thèse
sur la commune, qui a fait l’objet de
deux ouvrages Histoire de Palavas-lesFlots et La Vie palavasienne.
Mon goût pour la poésie m’a conduit
tout naturellement à écrire un recueil
de poèmes, Palavas-les-Flots illustré
par le peintre exceptionnel qu’est
Jean-Michel Noquet.
Actuellement je rédige un livre sur la
contribution à l’essor économique et
touristique en Languedoc-Roussillon.
Une photographie de l’économie, et
surtout du tourisme, ponctuée de
quelques suggestions originales capables de remédier aux carences de l’économie et de l’emploi dans la région.
CR
Une autre passion ?
Ch J
Les armes anciennes. Un jour un ami
m’a offert un fusil très ancien. Ce fut
le déclic. J’achète et je retape. Les voitures me passionnent aussi. Quand
j’étais enfant, mon père avait une
Traction Avant Citroën. A l’époque
avoir une voiture c’était une grande
aventure synonyme de liberté !
Je me souviens, quand nous partions
en balade c’était tout un folklore ! Les
stations d’essence étant éloignées les
unes des autres, il fallait transporter le
jerricane, le pique-nique, vérifier la
roue de secours…
C’était la belle époque où il n’y avait
pas vraiment d’interdit ! Un art de
vivre et, dans cet immédiat aprèsguerre, la découverte de la liberté…
TRANSPORT : La troisième ligne de tramway à
Palavas et à Carnon.
Le Préfet de Région Cyrille Schott rassure
Montpelliérains et Palavasiens :
« Je veux que le futur tramway desserve et
Palavas et Carnon, confie Cyrille Schott. Ça ne
sera pas l’un sans l’autre. Et j’aurai mon mot à
dire car l’État participera au financement ». Le
montant de cette participation reste à définir.
Le coût global de l’équipement, qui entrera en
service (au moins jusqu’à Pérols) en 2012,
s’élève à 450 M€.
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ALBERT
EDOUARD
Premier adjoint délégué aux grands
travaux, aux services techniques, aux
espaces verts et à la propreté.
Il sait tout sur tout. Mène sa vie tambour battant, Rien ne lui échappe sur
la commune. « L’Américain » de
Palavas est un touche-à-tout de génie,
un homme qui a trois idées à la
seconde !…
Le Bac au bout de la jetée
Né à Palavas, dans le quartier de
l’Embut, une rue en entonnoir, au bas
de l’avenue Charles de Gaulle, Albert
Edouard, dit « Bébert », fils unique
d’une famille de pêcheurs, a été à
l’école de l’Abbé Prévost, puis à Pierre
Rouge à Montpellier, jusqu’à ses 15 ans.
« Chez moi, on passait le bac au bout
de la jetée ! » dit-il avec un humour
un rien british…
Son père, patron pêcheur, a vu le jour
près de l’église Saint-Pierre, dans une
de ces petites maisons avec courettes,
qui se dressent le long des rues du
quartier. « L’eau, on allait la chercher
à la fontaine, à l’emplacement du restaurant Le Manuscrit ».
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ENTRE CIEL ET MER
Pas de grands besoins
A peine sorti de l’adolescence, Albert,
fils unique, prend la mer. Il veut être
pêcheur, comme son père. « C’était un
métier rude, où l’on se couchait tard
et on se levait tôt. Mais c’était le plus
beau des métiers. La pêche, c’était la
liberté ! »
« J’ai eu la chance de travailler en
Camargue, dans les étangs privés !
Quand le temps était à la tempête, on
tapait le carton. On n’avait pas de
grands besoins ! »
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Les anguilles de François Vical
Le Château d’eau, Albert l’a vu
construire. Albert Edouard se souviendra toujours de François Vical, patronpêcheur, « qui enfourchait son vélo
pour nous apporter de belles anguilles
argentées, qui faisaient les délices de
la famille. »
De la pêche à la presse
A Béziers, berceau de la famille, une
tante tient une charcuterie. « Elle
logeait au-dessus d’une boulangerie,
et je me souviens encore de l’odeur du
pain qui me chatouillait agréablement
les narines. » À l’époque c’était le système D nous mangions à notre faim.
23 ans de pêche en mer et en étang,
un mariage avec Gisèle de la rue
Molle, en 1966 le couple qui réside à
Béziers, décide d’acheter un TabacPresse en vente place de la Victoire
près du Théâtre.
« Une belle aventure qui a duré cinq
ans. Quand on vient de la pêche, où
pendant des jours on ne voit personne, l’agitation de la ville c’est du
plaisir. »
La politique
En 1970 Albert Edouard, se lance dans
la politique. Et 18 ans plus tard, avec
son ami Christian Jeanjean, et toujours autant d’enthousiasme, ils montent une équipe en vue des élections
municipales de 1989. « Nous sommes
élus, et Jean Molle est nommé premier adjoint. »
Il devait décéder dix ans plus tard.
Christian Jeanjean confie le poste à
Albert Edouard, avec pour délégation,
les grands travaux.
Des projets pharaoniques
C’était un rôle sur mesure… Et
l’Américain d’échafauder mille et un
projets pharaoniques. Dans la baie de
Sydney, où il avait vu un restaurant
tournant, il avoue s’être mis à rêver au
Château d’eau de Palavas. « On a
déplacé les pyramides, on pourrait
sortir la citadelle de son carcan de
béton et implanter un restaurant
panoramique tournant ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il convainc
son ami le maire, et tous deux se mettent au travail. Le Phare de la
Méditerranée prend corps.
Pour le parc du Levant, « je me suis
inspiré du Jardin des Plantes de
Béziers, où ma femme allait promener
les petits. » La cascade aux palmiers
est née à Atlanta…
La Grèce et l’Égypte
Infatigable, Albert Edouard, l’homme
aux mille facettes, poursuit sa quête
du toujours plus, et en perfectionniste
redessine « sa » ville en la sculptant.
Après Le pêcheur au filet sur le port
de plaisance, le buste de son ami, le
célèbre matador, El Cordobès, aux
Arènes, c’est un Neptune géant qui
veille sur le cœur de la cité.
Alors heureux monsieur le premier
adjoint ? « Oui. J’ai la chance de pouvoir voyager avec Gisèle, ou en famille
avec nos trois enfants et nos sept
petits- enfants. J’aime les États-Unis,
mais les pays qui m’ont le plus touché,
sont la Grèce et l’Égypte. »
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VIVIANE
JOURDAN
Adjointe déléguée aux Affaires
Sociales, famille, logement ,banque
alimentaire, maison de retraite, Ccas.
Douce et énergique à la fois, Viviane
Jourdan a la philosophie du sourire et
de la bonne humeur. Attachée aux
bonnes manières, celle qui ouvre
grand son cœur pour venir en aide
aux plus démunis.
Un bac moderne
Née à Lansargues, charmante commune viticole qui, du 13 au 18e siècles,
faisait partie des « villettes » composant la Baronnie de Lunel, Viviane est
attachée à ces paysages baignés de
douceur, à ces vignes qui rougissent
aux vendanges…
« J’y ai fait ma communale, puis une
7 e à l’Immaculée Conception de
Montpellier, et c’est au lycée de Lunel
que j’ai passé un Bac moderne. »
Paris seulement en vacances
La jeune fille passe des concours, est
admise au PTT, « mais il me faut aller travailler à Paris, aux Chèques Postaux. »
Elle y arrive en décembre. La neige, le
verglas, le froid, la foule « toujours
pressée et vous bousculant si vous ne
suivez pas le rythme… J’étais à mille
lieux de mon bout de campagne ! »
Bref, « je ne m’y suis jamais habituée.
Paris c’est magnifique, mais pour y
aller en vacances ! »
Analyste-programmeur
Un an et demi plus tard, en 1959,
Viviane regagne Montpellier, toujours
dans les Chèques postaux, jusqu’en
1965. « Je suis sélectionnée pour être
analyste-programmeur à France
Télécom, avec obligation d’effectuer
des stages à Paris. » Vu sous cet angle,
Paris lui était agréable !
Un mariage et trois enfants Philippe,
Christophe et Frédéric puis cinq petitsfils, malgré ses multiples activités,
Viviane est une mamie attentive et
dévouée. « Je m’organise ».
Une école d’abnégation
Palavasienne d’adoption, elle l’avoue
« ma vocation, c’est d’aider ceux qui
sont dans la détresse. » Elle s’est formée au Secours Catholique, « une
excellente école d’abnégation et de
courage », a mis en place la Banque
alimentaire et en 1992 s’investit dans
les Restos du Cœur.
« La Banque alimentaire, il faut le
savoir ça fonctionne toute l’année.
Avec Jacky Plot, qui en était le directeur, nous avons beaucoup travaillé. »
Du social pas de la politique
En 1995, à la demande de Christian
Jeanjean, Viviane Jourdan intègre
l’équipe.
« Il savait que je faisais du social, et
moi je connaissais son humanisme, et
j’avais suivi de près son premier mandat. Sa démarche sociale correspondait à mon éthique. Je me suis lancée,
en lui précisant clairement que je ne
voulais pas faire de la politique. »
Passionnant
Le maire lui confie la délégation du
CCAS, et le suivi du projet d’implantation de la Maison de Retraite. « J’étais
dans mon élément. C’était lourd mais
passionnant ! »
Viviane, jamais à cours d’idées, propose d’appeler la maison de retraite
Les Reflets d’Argent « ça rappelait à la
fois la mer et la chevelure des personnes âgées. »
Christian Jeanjean ravi, accepte.
L’épicerie sociale
En 2001, Viviane est nommée
adjointe, avec pour délégation, l’aide
alimentaire, le club du 3e Âge, la maison de retraite…
« Aujourd’hui, je poursuis ma mission
avec autant d’enthousiasme et avec le
logement social, je suis en contact
avec les sociétés, et je siège à la commission d’attribution. »
L’aide alimentaire est très utile. « Nous
avons environ 200 personnes qui viennent régulièrement s’approvisionner à
l’épicerie sociale, qui tourne à plein
régime. »
Et l’adjointe de conclure « les familles
modestes se manifestent dès lors
qu’elles ont un pépin, divorce,chômage, maladie… à ce moment là certaines d’entre elles peuvent basculer
dans la précarité. Notre rôle c’est de
les aider le plus discrètement possible
mais avec la volonté de les sortir de
l’impasse. »
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JEAN-LOUIS
GOMEZ
ARLETTE
COUSSY
Adjoint délégué aux Sports terrestres
et à la sécurité des plages
Adjointe déléguée aux Anciens
Combattants, aux Festivités et aux
Animations
Homme de terrain, souriant et optimiste, qui ne s’en laisse pas conter,
Jean-Louis Gomez, fines moustaches,
regard volontiers ironique, a toujours
été passionné par la politique.
À Palavas, Arlette est une figure. Sa
gentillesse, son dévouement, son
dynamisme, son écoute et son efficacité forcent l’admiration.
De l’amour
« Je suis né dans les Hauts cantons, à
Bédarieux, berceau familial de la
famille. Mon père, Jean, était chauffeur de poids lourds à la Megisserie
Richard, spécialisée dans le travail de la
peau. » À 16 ans après le certificat
d’études, Jean-Louis entre à l’usine. « À
l’époque il n’y avait pas de chômage.
Nous vivions modestement. Avec mon
frère nous avons eu une enfance rude,
turbulente, mais heureuse. Chez nous
il y avait de l’amour ! »
Paris la vie de forçat
Son service militaire, Jean-Louis le
passe en Allemagne, à Offenburg. En
1968 il est libéré et redescend à
Bédarieux. « Les temps avaient
changé. Il n’y avait plus de boulot. »
Pour trouver du travail il décide de
monter à Paris. « Je me lance dans la
plomberie, et j’ai la chance de travailler
pour les “pubs”. C’était très dur. Plus de
dimanche, plus de week-ends. Une vie
de forçat !… Trois ans plus tard, il regagne Montpellier où il continue d’exercer son métier. « La mode était au traitement des eaux, adoucisseurs,
piscines… je m’en sors plutôt bien. »
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Fasciné par la politique
Au hasard d’une rencontre, il apprend
que la société Teissère recherche un
commercial. « Je tente ma chance,
intègre l’agroalimentaire où je reste
33 ans. »
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Fière de ses origines
Des Alpes de Haute-Provence où elle
est née, dans la petite commune de
Château Arnoux, au carrefour de la
Durance, cette petite-fille d’immigrés
portugais, qui avaient choisi la France,
affiche fièrement ses origines.
C’est en Tunisie, où il faisait son service militaire, que son père rencontre
sa mère qu’il épouse et à qui il fait six
enfants. « Je suis l’aînée de six frères
et sœurs. »
Militant gaulliste, « comme tous les
jeunes de l’époque » Jean-Louis a toujours été fasciné par la politique.
En 1978, avec son épouse infirmière, il
s’installe à Palavas. « Très vite je m’implique dans le monde associatif.
Rugby, Boule lyonnaise dont je
deviens président, sur les conseils
d’Emile Febrer. » En 1989 il rejoint
Christian Jeanjean, qui lui confie la
délégation des Sports terrestres.
Une délégation à sa mesure
Pour son 4e mandat, l’adjoint conserve
le sport auquel s’ajoutent la sécurité
et les concessions de plages. « Un travail intéressant où je suis dans mon
élément. » Perfectionniste, il suit de
près les travaux de la salle polyvalente, du gymnase, des tennis, ainsi
que le ré-ensablement de la plage rive
gauche. Il s’occupe également des
postes de secours, récemment équipés
de défibrillateurs et de la mise en
place de 300 mètres de linéaire en
PVC rigide, à destination des personnes handicapées.
Toujours sur le pont, le nouveau
retraité avoue « je reste dans ce qui
me convient, c’est une délégation à
ma mesure ! »
Élevés dans le respect
Sa petite école, Arlette la fait à
Gardanne, où son père est mineur. La
famille vit modestement, « mais nous
étions élevés dans le respect des
autres, et la tendresse de nos parents,
palliait l’absence de superflu. »
Soutien de famille, Arlette élève la
fratrie, et se marie. En 1965, la famille
se rapatrie sur Montpellier. Arlette
travaille comme monteuse en électronique à l’usine Morari. Trois ans plus
tard, l’établissement ferme ses portes.
Économe comptable
Arlette a trois enfants. Pugnace, elle
veut progresser dans l’échelle sociale. «
Je m’implique dans le tissu social, au
Centre de Bourneville, puis à l’École
d’Éducateurs. » Une promotion sociale
lui permet de passer un CAP de comptabilité, bientôt suivi d’un Brevet professionnel. « C’était ma fierté, mon
bonheur ! j’avais fait la preuve de mes
capacités ! » Quelques années plus
tard, Arlette Coussy intègre l’ADAGE,
au Foyer des 4 Seigneurs, où elle occupe
les fonctions d’économe-comptable. «
C’était l’aboutissement. J’étais heureuse. Je pensais à mes parents. Ils
auraient été fiers de voir leur fille travailler dans un bureau !… »
Être utile
En 1999 Arlette se met en pré-retraite.
« Par souci de confort familial » et
décide de s’installer à Palavas un an
plus tard. « Depuis 1992 je militais au
sein de l’association des Anciens
Combattants de la ville. »
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MAX
JEANJEAN
Adjoint délégué au Port de Plaisance,
à la Base fluviale, au Centre nautique.
Dire que Max Jeanjean est passionné
de sport est un euphémisme. Ancien
haltérophile, dans les années 1960, il
s’entraînait chez le champion du
monde, M Ferrari à Frontignan. La mer
et les sports nautiques ont pris le relais.
Freddo l’haltérophile
Comme tous les minots, Max faisait du
sport. Du foot à Palavas et du cheval
d’arçon au gymnase de la salle des
Arceaux à Montpellier.
« Les haltérophiles me fascinaient,
aussi un jour je me suis lancé. »
Il crée une salle de sports personnelle,
chez lui. « Les pêcheurs y venaient
nombreux, en particulier Frédéric
Richard, dit Freddo ancien haltérophile, et conseiller municipal. »
Les deux hommes envisagent de créer
une association l’Haltérophilie Club
Palavasien. À la demande de Freddo,
la mairie met un local à leur disposition. « Nous nous entraînions, avec
Freddo et Genin chez le champion du
monde de la discipline, M Ferrari.
Heureux de s’investir
En 1989, Christian Jeanjean lui propose de partir sur sa liste avec pour
délégation le Port de Plaisance. Une
aubaine pour Max qui a envie de s’investir davantage dans la vie communale. Au mandat suivant, le conseiller
municipal, se voit également confier
la Base fluviale Paul Riquet et la Base
de camping-cars. Pour ce 3e mandat,
Max Jeanjean gère les sports nautiques, la SNSM, et les ports.
L’ancre géante
Des projets, Max en a plein la tête : la
création d’un Yacht Club, l’amélioration de la Base fluviale et la rénovation des passerelles du Grand Canal. Sa
fierté, l’ancre géante, « signe emblématique à l’entrée du Port en mer. »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Fédérer les forces vives
Aujourd’hui, adjointe déléguée, elle
travaille dans la continuité du mandat
précédant, « en personnalisant les festivités, avec le projet de créer un
Comité des Fêtes destiné à renforcer
les grandes manifestations, en coordination avec les délégations de la
Culture,des Sports terrestres et nautiques, et l’ensemble des associations
des commerçants. »
En clair, de créer une synergie, de
fédérer les forces vives de la cité.
Écumer les dancings
La station, il connaît. « J’y venais danser avec les copains quand j’étais ado.
On montait à trois sur une moto. La
sécurité routière, à l’époque, c’était
pas la priorité ! » Des dancings il n’en
manquait pas, on les écumait. « On
avait le choix entre le Tanagra, la
Riviéra, le Jardin de ma sœur ou
l’Amphore. « À Montpellier nous
allions au Palais d’hiver (Triangle). La
danse rythmait notre vie ! »
Le tennis et la voile
Quelques années plus tard, et quelques cheveux blancs en plus, Max se
met au tennis, et pendant 14 ans tient
la présidence du Club de Palavas. En
1983, toujours aussi accro de sports, il
s’adonne à la voile. Il présidera le club
en 1987 et 88.
Au Club Nautique il se lie d’amitié
avec Christian Jeanjean qui lui prête
son bateau. « Je suis agréablement
surpris, car nous nous connaissions
mais ne nous fréquentions pas. »
7
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
En 2001, Christian Jeanjean lui propose d’entrer dans son équipe.
« J’étais folle de joie. J’avais besoin de
m’investir. De nouer des relations.
D’être utile… » Conseillère municipale, elle s’occupe des Anciens combattants et des animations culturelles.
Un diplôme de préparateur
Natif de Nîmes, mais élevé à
Vacquières, Max a six ans quand ses
parents décident de s’installer à
Montpellier. « Pour mon père, représentant multicartes dans les huiles et
le vin, c’était plus commode ! »
Fils unique, il fait sa primaire chez les
Frères Stanislas à Jean-Baptiste de
Lasalle. Après le lycée Michelet où il
obtient le Brevet supérieur, il s’inscrit
à la Fac où il décroche son diplôme de
préparateur en pharmacie, avec mention. M. Giret, pharmacien à Palavas,
lui propose un poste dans son officine.
En 1962 il se marie avec Monique, ils
ont un fils, Bruno, maître du Port de
Plaisance de Palavas.
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SYLVIE
MARTELCANNAC
GUY
REVERBEL
Adjointe déléguée aux handicapés
et à la jeunesse
Adjoint délégué à l’urbanisme.
Il a le sens inné du geste, parle sans
ostentation, a de l’énergie pour deux,
un sourire en coin qui n’a rien d’ironique, Guy Reverbel s’applique à sa mission, l’urbanisme, avec une perfection
d’entomologiste.
Native de Rodez, Sylvie a passé sa
petite enfance à Laissac, où son père
possédait une entreprise de bâtiment.
Comme beaucoup d’Aveyronnais, elle
passait ses vacances en famille, à
Palavas.
Le sifflet du Petit Train
Grande, blonde, une allure de battante, souriante et déterminée, Sylvie
va à l’école communale de Laissac,
puis au Lycée Monteil de Rodez, avant
de rejoindre la Fac de Droit de
Montpellier. Elle a 17 ans et demi.
De ces vacances palavasienne elle
conserve intact le goût salé des
embruns, et le sifflet strident du Petit
Train de Dubout les jours de grand
vent. « Comme nous ne pouvions aller
à la plage, nous partions en expédition à Montpellier. »
La famille louait une petite maison de
pêcheur au pied de l’ancien Château
d’eau, « une maison de poupée, où j’ai
passé des moments inoubliables ! »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Le Barreau de Paris
Ses années d’étudiante à Montpellier,
où elle vivait en co-location avec une
amie de Laissac, puis c’est Paris où la
jeune femme passe son CAPA
(Certificat d’aptitude à la profession
d’avocat), s’oriente vers le Droit social,
et s’inscrit au Barreau.
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Un cabinet secondaire
En 1989, elle regagne Montpellier
pour entrer en qualité d’avocat dans
le cabinet du Bâtonnier Jacques
Lafont. « Un avocat généraliste qui
m’a apporté une bonne formation »
Avec l’incontournable ténor du
Barreau, le Bâtonnier André Ferrand,
Sylvie Martel-Cannac maîtrise le Pénal.
Deux ans plus tard, elle décide d’ouvrir un cabinet secondaire à Palavas,
sur la Canalette, et tout naturellement vient se présenter à monsieur le
maire. « Je l’ai trouvé charmant,
réservé et accueillant à la fois, chaleureux mais avec discrétion » La jeune
femme est conquise !
La qualité de vie
Au fil du temps, séduite par la qualité
de vie de la station palavasienne où
traînent encore ses souvenirs d’enfance, la jeune avocate, son époux, et
Jean-Noël, leur fils décident de s’y installer. « Le Lamparo, où nous habitons,
est un quartier paisible, en bordure de
l’étang. Les couchers de soleil sont
d’une sublime beauté, notamment
quand on a la chance, au coucher du
soleil, d’y saisir un vol de flamants ! »
Une délégation sur mesure
A l’orée des élections municipales,
Sylvie Martel-Cannac rencontre
Christian Jeanjean qui lui propose
d’intégrer son équipe. « J’accepte
volontiers » et parce qu’elle est
Membre de l’Institut des Droits de
l’Homme, Membre de l’association
l’avocat et l’enfant, et de la défense
des enfants mineurs, elle se voit attribuer la délégation aux Handicapés et
à la Jeunesse. « Une mission, quasiment sur mesure, qui me convient parfaitement et qui va me permettre de
m’investir dans la commune ».
La volonté du père
Guy est né à Lodève où son père, propriétaire des cinémas Pathé et Rialto,
exploitait également la distillerie
Reverbel, marc et vin. Après la Sacré
Cœur et l’école Saint-Joseph, il poursuit ses études au lycée Joseph Valot.
« Ado je faisais beaucoup de sport.
J’ai pratiqué le rugby, le foot, le hand
et le volley. Déjà la planche à voile me
tentait. » A 18 ans il entre à la distillerie où, comme les autres salariés, il fait
les 3-8. « C’était la volonté de mon
père. Il m’a fait occuper successivement tous les postes de l’entreprise. »
Fasciné par les Paras
En 1973, Guy intègre le Centre d’entraînement commando de Toulouse
bientôt suivi de celui de Montlouis.
« J’avais envie d’être para. Ce Corps
me fascinait » Au bout de quelques
mois il forme les sous-officiers, mais
refuse de faire carrière et retourne à
la distillerie. Il y restera dix ans et en
assurera la direction.
Moniteur de voile
Au sortir de la distillerie, il monte la
1 r e concession de plage, au lac du
Salagou. Il propose des locations de
pédalos, catamarans et planches à
voile. Il enseigne la voile comme moniteur au Torus sur l’étang de Thau, et
infatigable, organise des régates
reconnues sur le plan régional, et des
compétitions nationales.
Palavas me voilà !
En 1982, « trop à l’étroit à Lodève » il
pose ses valises à Palavas. « je connaissais la réputation de cette commune,
que fréquentaient des milliers de touristes. » Guy veut insuffler sa passion,
et s’implique dans le catamaran et le
hobbicat. « J’ouvre une concession de
hobbicat avenue Saint-Maurice que je
vais tenir jusqu’en 2005. »
Avec Nicolas Hulot
Un an avant les municipales de 1989, le
maire de l’époque, M. Giret, connaissant l’énergie et les compétences spor-
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BLANDINE
VERHAVERBEKE
Adjointe déléguée aux Affaires scolaires et à la Crèche multi-accueil.
Elle rêvait d’être danseuse. Elle a l’allure, la légèreté, la grâce et le charme
d’une danseuse. Le théâtre c’était une
passion, elle l’a vécue… passionnément.
Quatre ans fabuleux !
Envie de changer de vie ? Blandine
entre à la Drac de Bourg-en-Bresse, où
elle occupe les fonctions de directrice
des relations publiques. « J’ai vécu là
des moments fabuleux à travers des
personnages comme Desproges,
Nougaro, Arditi… » Quatre ans de
bonheur ! Le hasard des rencontres la
conduit à Marne-la-Vallée où elle
ouvre un théâtre, et à Paris la Villette
où, pendant trois ans elle occupera le
poste de secrétaire générale.
Les Treize Vents
Dans les années 1993, Blandine qui
flirte allègrement avec la trentaine,
rencontre un jeune directeur de théâtre, Jacques Nichet, qui l’invite à venir
à Montpellier où il dirige le Théâtre
des Treize Vents. Elle y restera quelques années en qualité de secrétaire
générale.
Une mission intéressante
Trois enfants, Louis, Thibaut et Thomas,
Blandine Verhaverbeke, palavasienne
d’adoption, milite au sein d’une association de parents d’élèves, où elle s’est
beaucoup investie. Aujourd’hui, elle est
heureuse car la mission « que m’a
confiée monsieur le maire me convient
parfaitement. » Ses projets ? « Sensibiliser les enfants à la signalétique, et à
l’environnement et les impliquer dans
d’importantes expositions d’arts plastiques. J’aimerai aussi améliorer la sécurité autour des écoles, notamment au
niveau des passages piétons, et du stationnement. »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
L’esprit maison
« Après une semaine de réflexion, j’accepte. » Il me confie la délégation de
la SNSM et la sécurité des plages.
« Avec l’adjoint Fredo Richard, je m’imprègne de l’esprit maison ». Six ans
plus loin, le maire me propose, sous sa
responsabilité, la délégation à l’urbanisme. « Ça me convient parfaitement,
et je me plonge dans les dossiers.
Aujourd’hui, adjoint à part entière,
avec pour délégation… l’urbanisme, je
poursuis ma tâche avec autant d’énergie et d’enthousiasme, mais, avec
beaucoup plus d’expérience. »
Le Palais Chaillot
Très vite Blandine enchaîne les petits
boulots dans le cinéma, le théâtre, les salles d’Arts et d’Essais. « Je suis assistante,
c’est passionnant, mais je galère ! »
À 20 ans, la jeune femme décide de chercher un emploi stable et s’inscrit dans un
GRETA, section Arts et Spectacle. Les stages sont rémunérés, et le travail exaltant.
C’est le déclic ! « Je m’investis à fond, et
j’arrive à décrocher un poste de relations
publiques au Théâtre de Chaillot chez
Antoine Vittez. »
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tives de Reverbel, le sollicite pour figurer sur sa liste. « Je refuse, et dans la
foulée, m’envole pour les Seychelles où
je réalise un reportage pour Nicolas
Hulot. Un merveilleux souvenir, une
aventure extraordinaire ! En juillet 88,
Christian Jeanjean, qui connaissait
mes activités et ma passion pour les
sports nautiques, me contacte pour les
municipales. »
De solides études
Elle est Ch’ti. Une vraie Ch’timie de
Lille. Une blonde aux yeux clairs, au
regard franc et au franc-parler. Née
d’un père enseignant et d’une maman
assistante sociale, elle va à l’école élémentaire de Tressin, au collège de
Villeneuve d’Asq, deux communes de
la région lilloise, puis au lycée Louis
Pasteur de Lille. Elle veut être danseuse, passe son bachot, et s’envole
pour Paris où elle entre à l’école supérieure d’études chorégraphiques.
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JEAN-MARIE
GUIRAUDCALADOU
Conseiller municipal délégué à la
Culture
Conseiller municipal délégué aux
commerces et marchés
Son père, violoniste, recevait à sa
table Joséphine Baker et son mari Jo
Bouillon. Etait-ce un clin d’œil du destin ? Jean-Marie Guiraud-Caladou a
fait carrière dans la musique.
Conseiller municipal délégué aux commerces et marchés de Palavas, André
Sintès n’a jamais boudé son plaisir. Il
l’avoue « je me régale sur les marchés,
ça me rappelle un peu mon enfance »
Pierre Montpellier
Montpelliérain, fils unique, né d’un
père inspecteur de police, dans les
Renseignements généraux, JeanMarie se souvient de ce père, passionné de violon, qui avait fait son
conservatoire à Montpellier, avec Jo
Bouillon. « Le directeur du conservatoire s’appelait Pierre Montpellier. En
1952 il crée le premier opéra Marie de
Montpellier ! » Ça ne s’invente pas !
Alger la Blanche
Né de l’autre côté de la Méditerranée,
à Alger la blanche, de parents préparateurs en pharmacie, cadet d’une fratrie
de quatre enfants, le petit André fait
son école primaire dans son quartier
du centre ville. Les études secondaires,
trop tôt interrompues, il les fera au collège moderne du Champ de Manœuvre. Des souvenirs, il en a plein la tête,
ce senior au sourire juvénile, mais il a
choisi de ne pas faire dans la nostalgie.
« À quoi bon ! » Pourtant quand il évoque, par bribes, son adolescence algéroise, l’émotion le dispute à la mélancolie…
Un père intransigeant
L’école élémentaire à Saint-François, le
collège Michelet (situé alors au
Triangle), puis la Fac de Lettres, à 18
ans « je dis à mon père que je veux
arrêter mes études. Il ne me répond
pas, décroche son téléphone et
appelle sa banque. Le Crédit Lyonnais.
Le lendemain je triais des liasses de
chèques avec un doigt en caoutchouc,
je tamponnais, je photocopiais… »
Jean-Marie comprend le message. Il
reprend ses études.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Pianiste de jazz
Affecté dans la Marine, à Bordeaux,
où il doit accomplir ses 28 mois de service militaire, il intègre l’orchestre.
« Je suis ensuite envoyé au Havre, où,
pour gagner trois francs six sous, je
joue dans des orchestres de jazz de la
ville. » L’armée finie, il revient à
Montpellier, épouse à Palavas, AnneMarie, une fille de la dynastie Molle,
charpentiers de marine, et rejoint le
CEA de Pierrelatte où il donne des
cours de piano à l’école de musique.
PALAVAS-LES-FLOTS
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ANDRÉ
SINTES
Grenoble, Paris, Montpellier
Mais la musicothérapie le taraude, en
1975, il décide de faire des études
supérieures et s’inscrit à la Fac de
Grenoble où il obtient un Doctorat
d’Université en Musicothérapie et en
Psychologie. I Quand il apprend l’existence d’un centre de musicothérapie à
Paris, il décide d’y faire un stage. Là il
rencontre le médecin-chef de l’hôpital
de Limoux. Un psychiatre qui lui propose de faire une animation dans son
service.
« En poursuivant des formations internes je fais la connaissance du professeur Régis Pouget, chef du service de
psychiatrie et de psychologie au CHU
de Montpellier, » ensemble ils créeront un enseignement à Montpellier.
Quatre générations
Auteur de plusieurs ouvrages qui font
référence en musicothérapie, JeanMarie Guiraud-Caladou, est fier de
compter dans sa famille quatre générations d’élèves au Conservatoire
National de Musique de Montpellier :
« mon père, moi-même, mes deux
enfants Valérie et Florent, et mon
petit-fils, Maxime. »
Le bonheur !
« Sidi Ferruche c’était le bonheur ! Les
oursins que mon père allait cueillir
pour ma mère qui en raffolait », le
goût délicieux de l’Agua Limon, cette
boisson de glace pilée parfumée au
citron, les pois-chiches grillés, les
figues de Barbarie, le couscous de la
mémé, les pains de glace qu’on achetait chez l’épicier du coin, « à l’époque, seuls les riches possédaient un
réfrigérateur. Nous, nous avions des
glacières… »
Premier boulot
« Le soir, tout le monde se retrouvait.
Les parents et grands-parents tiraient
des chaises sur le trottoir et ils discutaient ». André entre au Bon Marché
« bosse du commerce oblige » comme
premier vendeur. « Une belle expérience, qui n’aura pas duré longtemps
- puisqu’en 1962 la famille doit quitter
cette terre bénie - j’avais 19 ans »
Chef de rayon
En juin 1962, la famille s’embarque sur
le Ville d’Alger le paquebot qui faisait
la navette entre les deux rives. En
voyant disparaître les côtes africaines,
tous pleuraient ! L’arrivée à Marseille
fut sinistre. « Il pleuvait ! »
Tandis que la famille tente de s’intégrer au plus vite, André part pour le
service militaire. « Je rejoins l’Armée
de Terre dans les Chasseurs Alpins de
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MICHEL
GUÉRINEL
Conseiller municipal délégué à la
Police municipale, à la sécurité et à la
fourrière.
Sa passion pour la mer, Michel
Guérinel la tient de son enfance sur
les côtes bretonnes, et de ses balades
à Saint-Malo, célèbre cité des corsaires, joyau de la Côte Emeraude.
Les législatives
En 2001, Christian Jeanjean lui propose
de devenir son directeur de campagne
dans le cadre des élections législatives.
« J’accepte, et m’investis au maximum ». Un an plus tard, Christian
Jeanjean élu député, « je deviens un de
ses proches collaborateurs. »
Sur les traces de Jean Truchi
Aujourd’hui, conseiller municipal dans
la nouvelle équipe, il est fier et heureux. « Le maire, m’a confié la Police
municipale, la sécurité et la fourrière
animale. »
« En prenant mes fonctions j’ai eu une
pensée émue pour Chantal Guillot,
chef de poste trop tôt disparue, et
salué le travail réalisé par mon prédécesseur, Jean Truchi, un homme intègre,
compétent et de bonne compagnie. »
Le nouvel élu souhaite poursuivre les
bonnes relations avec la brigade de
Gendarmerie de Palavas, commandée
par le lieutenant Patrick Bonin.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Des commerces dynamiques
Palavasien d’adoption, André Sintès,
est sollicité en 1989 par Christian
Jeanjean pour faire partie de son
équipe. Le maire lui confie la délégation des commerces et marchés.
« Avec aujourd’hui une équipe de
quatre personnes, nous veillons au
bon déroulement économique du
commerce palavasien. »
Des balades superbes
Il se marie et, en 1993, après une mission à Madagascar, il décide de se fixer
à Palavas avec son épouse et leurs
deux enfants. D’une adolescence heureuse, il garde le souvenir inoubliable
de ses virées à Saint-Malo, et des
superbes balades au Mont-SaintMichel, « la merveille des merveilles,
où parfois nous dégustions la fameuse
omelette de la mère-Poulard. »
Fougères, la forêt de Brocéliande… Si
Michel Guérinel, un rien taiseux ne
s’étend pas, on imagine qu’il n’a pas
oublié ses racines bretonnes.
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PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
Briançon. Le froid me glace les os.
L’accent me colle à la peau ! » Très vite
le jeune homme doit rejoindre la 40e
Compagnie de Caen, à Rivesaltes. « Un
peu de soleil dans l’eau froide ! » Son
service terminé André Sintès rejoint le
marché du travail « je suis embauché
comme chef de rayon dans un
Supermarché » Le commerce toujours.
Rugosité et tonicité
Né à Rennes, d’un père entrepreneur
dans le granit, Michel Guérinel cadet
de cinq enfants, y réside jusqu’à l’âge
de 26 ans. De ce département balayé
par les vents marins, où la rudesse
légendaire, n’exclut pas le sens de
l’hospitalité, il a gardé la rugosité et la
tonicité des gens de mer. Dans cette
capitale régionale, pôle d’attractivité
sur l’Arc Atlantique, ville universitaire
ouverte sur le monde, ville marchande, capitale bretonne, le jeune
homme fait des études d’ingénieur.
« Une vie d’étudiant, agréable et
joyeuse. »
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ANDRÉ
ALTÈRE
Conseiller municipal, délégué à la
Pêche et aux Ports
Avec sa faconde méditerranéenne, sa
bonne humeur communicative, André
Altère, Palavasien bon teint, fait partie intégrante de ce qu’il appelle toujours « mon village de pêcheurs »
auquel il est viscéralement attaché.
La mer la liberté
Il a vu le jour aux Cabanes de l’Arnel,
dans une famille de pêcheurs, « du
temps où le Joseph Hervera était
garde-canal ». Son grand-père et son
arrière-grand-père, son nés à la
caserne, « à l’emplacement de la boulangerie Domingo » C’est dire !… À
quatorze ans, il prend la mer, « pendant la saison de la pêche au lamparo », avec Pierrot Canabier et JeanLouis Molle sur la Sainte-Elisabeth et le
Bir Hakeim. « C’était dur, on avait
peur, mais je n’aimais pas l’école. La
mer c’était la liberté ! »
Chez les bonnes soeurs
Sa petite école, André la fait chez les
Sœurs, au Foyer Sainte-Florence. « ma
mère travaillait aux cuisines de la Villa
Bianca, (Centre de cure de la Sécurité
sociale), elle m’amenait tous les
matins, chez les bonnes sœurs, à vélo,
dans le “mussy”. Son père était en
mer sur son bateau l’Angélina Camille.
« Mon grand-père, surnommé Calimar,
quand il pêchait un gros poisson appelait l’entourage et disait “Vey, quanté
calimar !” (Regarde quel poisson !)
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
On était des “pecs”
Après avoir décroché son certificat d’études, André veut aller à l’école à
Montpellier « mon père me dit, si tu y vas
c’est jusqu’à 20 ans. Ça m’a refroidi ! » À
16 ans, son permis de chasse en poche,
PALAVAS-LES-FLOTS
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André joue dans la cour des grands. « Je
pêchais au globe, au cross, à la palangrotte, et le soir, avec les copains on sortait, on était des pecs ! »
Le ciné du curé
Intarissable André livre ses souvenirs :
« petits, on faisait des cabanes en
roseaux sur la plage, rive droite contre
rive gauche ! » À douze ans son plaisir
c’était le cinéma du curé. « On allait
voir Jim la jungle avec Jonnhy
Weissmuller, ou des westerns avec
Grégory Peck et Gary Cooper… Par
moment on rejouait le film, cow-boys
contre indiens. De temps en temps le
curé en avait marre, il allumait la
lumière, ça coupait le ciné, alors on
rouspétait. Les grandes personnes ne
venaient plus ! »
La pêche : un eldorado !
En 1968 c’est le Palladium, dans le
quartier de la gare à Montpellier.
« Les années Disco. Le bonheur !
J’avais 18 ans et la vie était belle !»
Le service militaire à Saint-Raphaël,
dans la Marine Nationale « un bon
régiment et de beaux souvenirs. »
Le mariage, les enfants, Frédéric et
Florence, André Altère reprend la mer.
« Dans les années 1975 - se souvient
cet ancien jouteur, finaliste de la
Coupe de France 1978 - la pêche,
c’était un eldorado ! Les étangs ? Des
mines d’or ! On a eu pêché jusqu’à 76
tonnes d’anguilles en une saison !
Pour l’ancien patron-pêcheur, propriétaire du Calimar, de la Florence ou du
Calimarette, « La pêche, c’est un métier
dur. Faut pas regarder la pendule, se
lever tôt et oublier les dimanches ! »
Pas assez de temps !
En 2001, Christian Jeanjean lui
demande d’entrer dans son équipe
municipale. « Christian je l’ai toujours
connu. C’était un sportif, mais lui était
à la fac, à l’époque on se fréquentait
pas beaucoup ! » avec un rien de fatalisme dans la voix, André ajoute « La
vie a fait le reste. »
« En 2008, je voulais pas repartir. J’ai
plein d’occupations, les voyages, le
bricolage, la régate du Défi des Ports
de Pêche, les copains, un bateau dans
le Lot-et-Garonne… Je n’ai pas assez
de temps pour tout faire, mais j’aime
bien mes délégations la pêche, la
SNSM… »
Heureux André Altère ? « On peut le
dire comme ça ! »
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JEAN-MARIE
BÉNÉZECH
Conseiller municipal délégué à la Pêche
À Palavas on l’appelle “La Cigogne”.
Les Benezech c’est une Dynastie et
Jean-Marie son illustre représentant.
Ce patron-pêcheur a du caractère, et
quand il tousse, le monde de la pêche
s’enrhume !
Una figûra !
Avec son mètre quatre-vingt-quinze,
sa voix tonitruante et son regard qui
frise, sitôt qu’il arrive quelque part, il
prend toute la place… Les anciens
palavasiens disent de lui « c’est ûna
figûra !… »
Les CAC 40 de la mer
Pas content la Cigogne qui poursuit
« à 52 ans j’ai pris ma retraite, mais je
continue à pêcher. J’ai une femme,
deux enfants dont un qui a été au Bac,
et pas celui de la jetée…. » il sourit
mais on le sent fier.
Avec la même fougue il ajoute « nous
on nous supprime les petits métiers,
pendant ce temps les “Cac 40 de la
mer” s’en vont piller les océans pour
prendre toujours plus de poisson. »
On bloquera le port
« C’est une aberration Depuis quatre
générations on pêche le thon.
Aujourd’hui on nous l’interdit sous
La ville s’est embellie
Quand il évoque son village, sa voix se
fait plus douce. « Palavas, c’est le plus
beau pays du monde. Vaut mieux être
mort à Palavas, que vivant à Paris ! »
Fermez le ban !… Il reconnaît que la
ville a changé. « Christian Jeanjean l’a
embellie et il a aidé les pêcheurs, avec
la pose de passerelles sur le quai, et
l’autorisation de vendre notre poisson, la zone technique de carénage,
les animations de Vieux Gréements, le
Défi des Ports de Pêche… »
Les touristes ça rapporte
« Bon c’est vrai, pendant deux mois il
faut bien supporter le bruit et la foule.
Mais ça les touristes, ça rapporte aux
commerces ! » Et de conclure en riant
« Ceux qui peuvent pas supporter, ils
n’ont qu’à aller au Pic Saint-Loup, sentir le thym et le romarin. »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Bonjour l’Europe
« Moi, poursuit La Cigogne, à 10 ans
j’étais déjà sur une Catalane. A 14
j’étais motivé pour pêcher. Pour faire
ce métier, faut avoir la “gnaque”.
C’est vrai qu’il est dur et plus rentable,
et avec tout ce que l’Europe nous fait
avaler il va devenir impossible !… »
En 1962 ils étaient 220, aujourd’hui ils
sont à peine 30… « Eh ! comment tu
fais pour te mettre patron, si t’as pas
au moins 70 000 ? Depuis 2006 y’a plus
d’aides. Bonjour l’Europe ! »
prétexte qu’il n’a pas le temps de se
reproduire. A part ça quand les plaisanciers débarquent l’été à Palavas, ils
participent au concours de la pêche au
gros. Cette année ils vont être servis,
s’il le faut on bloquera le port ! »
Parole de Cigogne !
13
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
Moi je regardais la maîtresse
Né à Montpellier, mais Palavasien
depuis 4 générations, Jean-Marie va à
l’école communale, et à 14 ans plaque
tout pour suivre son père à la pêche.
« L’école c’était pas mon truc. On était
enfermé, fallait pas dire un mot et
écouter la maîtresse. Moi j’ la trouvais
pas mal. Je la regardais, mais j’avais
rien à f… de ce qu’elle racontait ! »
Aujourd’hui déplore La Cigogne on
oblige les “pecs” à aller étudier. Ça
fait des chômeurs !…
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MICHEL
ROZELET
Conseiller municipal délégué aux
associations de Sports nautiques
Il a des projets plein la tête, Michel
Rozelet, sportif de haut niveau, veut
fédérer toutes les associations de
sports nautiques de Palavas.
Un père sportif
Grand, souriant, courtois, cet ancien
cadre de la métallurgie, sait ce qu’il
veut, il sait même ce qu’il ne veut pas !…
Né à Reims d’un père moniteur d’éducation physique et d’une mère comptable, Michel va à l’école communale
de son quartier et, bac en poche, entre
à la Fac de Sciences-Eco.
« Comme tous les étudiants, l’été je
faisais des petits boulots pour gagner
mon argent de poche. Je travaillais
souvent dans la société commerciale
qui employait ma mère, un groupe à
vocation alimentaire. C’était pas mal
payé et ça me faisait de chouettes
vacances ! »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Les Paras à Carcassonne
Au diable l’université… Michel s’engage dans les paras à Carcassonne,
puis est intégré à l’EAI. « À Montpellier je rencontre une étudiante de
Palavas. » Il participe au championnat
de France militaire de natation 3e section sauvetage, quitte l’Armée et se
marie. Premier emploi, le Groupe
Paric-Doc (aujourd’hui Carrefour) où il
fait l’école de vente management.
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
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La direction de Fermatec
En 1979, à Reims, il entre à Arcelor
pour assurer la direction commerciale
d’une agence. « Mon épouse est alors
fonctionnaire territoriale à la mairie
de Reims. » 1985, Michel Rozelet intègre la direction de Fermatec filiale
d’Arcelor en Languedoc-Roussillon et,
en 1986, le couple et les deux enfants,
Laurence et Boris, s’installent à
Palavas. « Je fais de la plongée depuis
l’âge de 12 ans. La mer, les sports nautiques, l’ambiance bon enfant de la
commune, m’ont séduit. »
Le sport une passion
Très vite le Rémois trouve ses marques
et s’implique dans la vie sportive,
notamment dans le kayak de mer. En
2006, il fait valoir ses droits à la
retraite, est élu secrétaire général de
l’association Palavas kayak de Mer, puis
secrétaire général du Comité régional.
« Le sport c’est une passion, je ne peux
m’en passer, et je m’attache à communiquer cette passion aux jeunes. »
Un fédérateur
Quand Christian Jeanjean le sollicite
pour figurer sur sa liste, « je n’hésite
pas un seul instant. J’étais fier et heureux. De plus cette délégation collait
parfaitement à mes aspirations. »
L’hyperactif Michel Rozelet veut fédérer la dizaine d’associations de sports
nautiques. « J’ai déjà rencontré un
certain nombre de présidents, avec
lesquels nous allons mettre en place
des animations. Et puis je motive les
participants pour gagner Intervilles. »
JEANINE
SAYSSET
Conseillère municipale déléguée à
l’embellissement et au commerce.
Pour son deuxième mandat Jeanine
Saysset est ravie, elle va poursuivre le
travail commencé en 2001.
Baronne de Caravètes
Timide, discrète mais énergique,
Jeanine Saysset, née à Montpellier berceau familial depuis des générations
est Baronne de Caravètes. Et même si
elle s’en défend, cette distinction n’est
pas pour lui déplaire. Cette confrérie
montpelliéraine, encadrée aujourd’hui
par La Garriga langadouciana relève
plus d’une coutume folklorique que
d’un authentique titre de noblesse.
Un diplôme de secrétaire
Fille unique, dont le père est entrepreneur en maçonnerie, Jeanine qui
habite le beau quartier de la rue de
l’Aiguillerie, toujours dans l’Ecusson,
passe un Brevet d’enseignement professionnel de secrétariat, au Lycée
Mermoz, se marie et a deux enfants,
Jérôme et Sylvie. En 1990, à 36 ans,
elle reprend des études et passe un
diplôme universitaire de gestion.
Les vacances à Palavas
En 1981, ses parents achètent une
maison à Palavas. « Ils en avaient
envie depuis toujours. La plage, nous
y venions en famille quand j’avais
deux ans. Mon enfance s’est passée
entre Montpellier où nous vivions en
appartement, et Palavas, le soleil, la
mer, la baignade. Et le petit train de
Dubout ! » Jeanine garde de ces
vacances sur la “Reine des plages” des
souvenirs heureux.
Loin du bruit et de la pollution
En 1998, Jeanine Saysset décide de s’installer à Palavas. « Après Montpellier,
l’agitation de la grande ville, le bruit les
nuisances, les transports et les difficultés
de stationnement, c’était l’oasis ! »
L’embellissement de la ville
En 2001, Christian Jeanjean, le maire, lui
propose d’intégrer sa liste. « J’ai accepté
avec joie, car j’avais pas mal de disponibilités et le besoin de m’investir. »
Conseillère municipale elle est chargée
du commerce, avec d’autres élus, dont
André Sintès. Pour ce nouveau mandat,
Jeanine va devoir poursuivre sa mission
dans le commerce et s’occuper de l’embellissement de la commune, des espaces verts et de la rénovation des façades. Une délégation qui l’enchante.
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Album
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Cérémonie du 8 Mai : Frédéric Richard, ancien adjoint au Maire délégué aux
anciens combatants a reçu la médaille de la ville, moment d’émotion partagé
avec son épouse Paulette et les officiels.
Commémoration de l’Appel du 18 Juin.
Jean Truchi, ancien adjoint au Maire délégué à la sécurité lors de son
pot de départ.
Christian Vidal quitte la mairie pour une nouvelle mission : après 26 ans
de bons et loyaux services à Palavas ce chef de service rejoint la municipalité d’Aimargues pour une nouvelle fonction : adjoint au directeur
général des services. La rédaction lui souhaite une belle continuation !
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Cérémonie commémorative en hommage aux Anciens d’Indochine.
Souvenirs de vacances de nos
aînés du club du troisième
âge : à la montagne et à
Saint-Jacques-de-Compostelle.
Xavier Bertrand ministre du travail en visite à Palavas-Les-Flots en présence de
Christian Jeanjean et de nombreux élus de la région.
Remise du chèque à l’AFM : un grand merci à nos associations et aux
nombreux bénévoles qui ont permis de collecter ces dons à l’occasion
du téléthon.
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Photo de famille à l’occasion des 80 ans de la Lance sportive
Palavasienne.
La confrérie de la Rouille Palavasienne a représenté Palavas-Les-Flots pour le
Défi des Ports de Pêche à Ajaccio.
L’OMEM (l’Oeuvre Montpelliéraine des Enfants à la Mer) a célébré
ses 90 ans lors d’une belle fête organisée à l’Institut Saint-Pierre.
Ouverture de l’exposition proposée par l’association ACP (Artisanat Club
Palavasien) à la salle des fêtes.
Réunion du comité de lecture à la bibliothèque municipale.
Les membres de l’Amicale de La
Boule Lyonnaise.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Photo de groupe des bénévoles du festival de musique Entre Terre
et Mer.
Photo souvenir de l’Ocean
Racing organisé par l’association Palavas Kayak.
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Remise de prix au centre nautique municipal Pierre Ligneuil.
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Album
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Ouverture du festival de la bande dessinée organisé par la Bulle des
étangs, association présidée par M. Cavagna.
M. Villani durant la Bourse des Voitures Anciennes qu’il organise chaque année
à Palavas.
Repas annuel des anciens élèves de l’école du château d’eau au cours
duquel Carlo Canale a présenté son sympathique ouvrage L’enfant au
paradis.
Concours de peinture du Forum des Arts présidé par M. Vialis.
Le président du Cercle Nautique Michel Noguès et toute son équipe ont
présenté le nouveau logo du Club.
Lancement du festival du dessin de presse organisé par Tristan Cuche
(l’Agglorieuse).
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Réunion en mairie pour sensibiliser les personnes âgées sur les risques de chute.
Coupe de France de pétanque dans la salle bleue.
Rencontres littéraires de l’association Lettres de Sable sous la houlette
de M. Micalef et de Mme Anglade.
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ANNE
BONNAFOUS
Conseillère municipale déléguée au
Commerce et à l’animation
Conseillère municipale déléguée aux
Affaires sociales et aux Espaces verts.
Fille d’une grande famille palavasienne, boulanger depuis quatre générations Au Fournil d’Eugène, Anne
Bonnafous dont c’est le deuxième
mandat, est ravie de poursuivre sa mission au sein de l’équipe municipale.
Elle a la fibre écologique, veut s’investir dans cette belle aventure qu’est la
vie municipale, et se réjouit de travailler avec l’adjointe aux affaires sociales
Viviane Jourdan.
Un lieu culte
Née à Montpellier, Anne va à l’école
primaire de Palavas, puis au lycée
privé Nevers de Montpellier où elle
passe un baccalauréat technique.
Deux ans de Faculté de Droit, des stages dans la boulangerie familiale puis
à Paris, chez Lenôtre, première école
française de gastronomie, de renommée internationale.
« Je garde de ce lieu culte un souvenir
merveilleux, même s’il m’a fallu vaincre ma timidité de provinciale. »
Il fallait s’accrocher
L’enseignement dispensé y était rigoureux et de haut niveau, et il fallait s’accrocher et travailler dur pour tenir le
coup. Anne n’en fait pas mystère « j’ai
beaucoup appris, dans tous les domaines, et à mon retour chez mon père,
j’ai essayé de mettre mes connaissances au service des Palavasiens. »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Dépoussiérer la grande Maison
La jeune fille a 24 ans quand son père,
Yves Bonnafous, une figure palavasienne, se retire des affaires. « Avec
ma sœur Hélène, nous décidons de
moderniser les techniques, d’acquérir
de nouvelles machines, de dépoussiérer un peu la grande Maison. »
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GISÈLE
BÉNÉZECH
Répondre au goût du jour
Après réflexion, Anne et Hélène adoptent une technique marketing. « Nous
décidons de réhabiliter entièrement le
magasin et de le prolonger par un
Snack Salon de thé. Nous nous mettons au goût du jour, en exploitant
notre terrasse, et en répondant aux
besoins des Palavasiens. »
Remédier aux dysfonctionnements
Le métier, Anne le confesse « est dur,
car il n’est pas question de compter
ses heures, mais il est exaltant. Et puis
je suis née dans la marmite, alors !… »
Sa délégation qu’elle partage avec
André Sintès, Yvette Victors, Jeanine
Saysset et Sandrine Hogommat, la
ravit. « Elle me permet en ma qualité
de commerçante de mettre l’accent sur
certains dysfonctionnements, notamment en terrasses, où il convient de
faire appliquer la Charte mise en place
par monsieur le maire. »
Née à la maison
« Je suis née au domicile - explique
Gisèle en souriant - maman a accouchée à la maison. Aujourd’hui on a du
mal à l’imaginer. Ca reste rare ! » Fille
d’un patron-pêcheur, Gisèle issue d’une
fratrie de neuf enfants, cinq filles quatre garçons, suit des études secondaires
à Montpellier. Villeneuve reste son berceau familial et elle y est toujours très
attachée, même si elle est devenue
palavasienne par son mariage.
La campagne
« Ce village de Villeneuve me touche
car il procède d’une subtile alchimie
entre l’eau et la terre. Il est tout près
de Palavas, proche également de
Montpellier, et possède un joyau
architectural prestigieux, la cathédrale de Maguelone, enchâssée dans
un écrin de verdure. »
S’il a de troublantes analogies avec
Palavas, le village de Gisèle offre des
paysages variés et une « campagne
dont toute jeune j’ai fait mes délices »
Une enfance heureuse
Fille de famille nombreuse, elle se souvient « des pique-nique dans les garrigues, des fous-rires avec ses frères et
sœurs, des disputes aussi qui se soldaient par quelques légères claques
maternelles, et des baignades qui n’en
finissaient plus. » Une enfance heureuse et sans problèmes.
La bru de Fafa
A 19 ans, la jeune fille, qui travaille en
usine, se marie avec un Palavasien,
Jacques Bénézech, devenant ainsi la
bru du patron-pêcheur, dit Fafa. Le
couple retourne sur Villeneuve, et
Gisèle arrête de travailler pour élever
leurs deux enfants, Valérie et Ludovic.
Retour aux sources
Nostalgie, retour aux sources, Jacques
et Gisèle, dont la mère est originaire
de Palavas, reviennent s’installer dans
la station où ils résident depuis douze
ans. « C’est vrai qu’ici la qualité de vie
est exceptionnelle, et maintenant que
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YVETTE
VICTORS
Conseillère municipale déléguée aux
commerces, animations et festivités
Discrète, souriante, Yvette Victors est
ravie d’effectuer un second mandat.
Le ciel, le soleil et la mer
De son enfance algéroise, elle garde
des souvenirs lumineux : « le soleil, la
mer, les grandes plages de sable doré,
le ciel toujours bleu ! Et la vie, facile,
sans problèmes ! Une famille nombreuse, ni pauvre, ni riche, qui vivait
au rythme des fêtes, des anniversaires,
des pique-nique et des baignades avec
les copines. ! »
Le charme de Palavas
La France, c’est le dépaysement. L’inconnu. Le froid. La grisaille. « Heureusement à Palavas-les-Flots une station
balnéaire du littoral languedocien, les
Victors ont un parent proche. Un frère
aîné, Georges qui tient un atelier d’ébénisterie. » « Nous ne connaissions Palavas que par Georges qui, souvent,
nous en vantait les charmes ! »
On se crée des besoins
La famille s’installe rue Taillebourg et,
au fil des années prend racines, Yvette
fait des études de secrétaire de direction, se marie, et a deux enfants
Valérie et Éric. « La vie à Palavas était
simple, chaleureuse. Nous avons été
accueillis avec gentillesse. Nous retrouvions un peu de notre quotidien algérois, la mer, le soleil, la plage, la
pêche… Aujourd’hui, poursuit Yvette,
Une retraitée heureuse
N’importe ! entourée de son époux, et
de ses trois petits-fils, Joris Quentin et
Théo, la jeune mamie, récemment
retraitée, coule des jours heureux.
« Ce deuxième mandat m’enchante.
Le commerce, les animations musicales et artisanales, comme Art et Mer,
où je travaille avec la dynamique
adjointe Arlette Coussy, le social avec
la Banque alimentaire, prennent pas
mal de mon temps, mais j’ai le sentiment de servir, d’être utile, Mon mari
et mes enfants sont ravis ! »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Fière d’avoir été choisie
Dans sa délégation, Gisèle se sent
bien. « J’aime la nature, les fleurs, les
espaces verts, et c’est avec plaisir que
je m’implique dans cette mission. Je
suis entrée avec plaisir dans cette
équipe et suis fière d’avoir été choisie
par Christian Jeanjean. »
la vie est plus compliquée, on se crée
des besoins. On passe son temps à se
lamenter, à attendre les week-ends et
les vacances… C’est la civilisation des
loisirs ! Le travail n’a plus la cote ! »
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PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
je me sens tout à fait palavasienne,
j’apprécie les efforts de la municipalité qui ne lésine pas sur les moyens
pour offrir à ses administrés la sécurité, le confort et les loisirs. Sans compter sur tout ce qui est entrepris pour
les écoliers, la voile, le cinéma, l’informatique… » Pour cette jeune mamie,
déjà deux fois grands-mères, l’avenir
des enfants c’est important !…
Rapatriés
Née à Alger, dans une famille d’ébéniste, Yvette encore adolescente, quitte
son pays, avec ses parents, ses frères et
sœurs, en 1962. « C’était l’exode. Nous
quittions la terre natale pour rejoindre
notre patrie, la France. Nous étions
devenus des rapatriés. Un mot qui
longtemps nous a collé à la peau ! » À
l’école on apprenait aux enfants « que
nos ancêtres les Gaulois avaient les cheveux blonds, les yeux bleus, et de longues moustaches… » Yvette souri.
« Nous rêvions devant les images en
couleur de nos manuels scolaires. » Des
Gaulois, sur cette autre rive de la
Méditerranée, il n’y en avait guère !…
« Sur le paquebot qui nous conduisait à
Marseille, l’inquiétude grandissait en
voyant disparaître la côte africaine.
Dans la moiteur du soir, l’Algérie ne faisait plus partie de notre géographie. »
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PHILIPPE
NEAU-LEDUC
LAURY
CHAUVET
Conseiller municipal délégué au tourisme, affaires juridiques
Ce professeur à la faculté de Droit et
avocat d’affaires voue une véritable
passion pour Palavas-Les-Flots,
Philippe Neau-Leduc, est aujourd’hui
l’élu en charge du tourisme.
Le bouillonnement estudiantin
D’origine bretonne, Philippe séjourne
d’abord à Paris, une adolescence parisienne classique, puis débarque par
hasard à Montpellier où il fait ses études
de Droit. « J’ai aimé le bouillonnement
estudiantin de cette cité, les rues qui
font des plis dans le tissu serré des hôtels
particuliers, ces placettes où souffle l’esprit… Le Droit, se plaît à expliquer cet
avocat en droit des affaires, a été un peu
dévoyé. La règle de droit offre un espace
de liberté, elle n’a pas ce côté rébarbatif
qu’on lui prête. » Soit !…
La Maison de la Presse
Palavasien d’adoption, le professeur
de Droit à la Fac, rencontre une jeune
femme, elle aussi prof de Droit, dont
les parents, les Masquefa dirigent la
Maison de la Presse de la rive droite.
Le couple s’installe boulevard Sarrail,
et, en 2000 un petit palavasien JeanBaptiste voit le jour.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Tanger, Duras, Artaud… Palavas
Ce qu’il aime cet avocat un rien atypique qui se réclame du poète Antonin
Artaud ? « l’envol d’un flamant rose,
le galop d’un cheval, un nom sur une
mosaïque de fleurs, l’accent qui traîne
sur les quais… » Et, parce qu’il a parcouru la planète, il aime aussi « Paris
quand je voyage, Tanger pour l’hospitalité, Djibouti pour le travail, l’Éthiopie pour la richesse culturelle, et
Palavas pour son ciel en manteau d’arlequin, le soir, au coucher du soleil. »
Il aime aussi Artaud, Duras, RobbeGrillet, Balzac, Kerouac, N. Sarraute…
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JUILLET 2008
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Servir la collectivité
S’il a sollicité Christian Jeanjean, dont
ses beaux-parents lui parlaient souvent, « c’est parce que je voyais la station se développer, sur le plan économique et touristique avec l’écotourisme et le tourisme d’affaires, et
j’avais envie de servir la collectivité, au
travers de mon expérience juridique. »
Les projets, Odyssea, Natura2000, le
développement des Thermes avec la
déclinaison thalasso mer-soins-qualité
de vie, tout l’intéresse…
Conseillère municipale déléguée à la
SNSM et aux écoles
Elle est jeune, pleine de fougue, cette
sportive de haut niveau, professeur
des écoles, a envie de s’investir.La
délégation que lui a confiée le maire
lui va comme un gant.
« Je n’ai pas l’ambition révolutionnaire, mais le temps est venu pour
l’homme de faire allégeance à la
nature, et j’aimerais que les enfants
apprivoisent leur environnement,
prennent conscience qu’ils vivent dans
un milieu privilégié, que leur enfance
à Palavas, ils la gardent toujours dans
un coin de leur cœur. »
La natation synchronisée
Arlésienne de cœur, Palavasienne
d’adoption, Laury Chauvet est née à
Arles d’une maman assistante sociale
et d’un papa caballere, « il a fait partie des pionniers de la corrida à cheval
dans les Arènes d’Arles. » Après la
communale, Laury prépare une maîtrise de natation synchronisée à la Fac
des sports de Montpellier. Nageuse de
haut niveau, elle fait également des
études à la Fac de lettres pour être institutrice. Premier poste, Carcassonne
« où je m’occupe des petits de maternelle ». Puis c’est Lunel où elle est professeur des écoles.
À l’école de Palavas
La jeune femme se marie avec
Matthieu, sapeur-pompier et sauveteur à la SNSM de Palavas, depuis une
dizaine d’années. Une petite fille, Lily
voit le jour. Et le couple s’installe rue
des Hirondelles. « Cette commune,
c’est maintenant la mienne. J’y suis
très attachée et j’ai pu mesurer, en
tant qu’institutrice, la volonté politique du maire et de son équipe, pour
améliorer le confort des enfants et
faciliter la qualité de vie des enseignants. »
La mémoire du maire
Il y a environ quatre ans, lors d’une
rencontre à la SNSM, où Laury sauveteur en mer, participait à l’émission
Intervilles avec son futur mari dans
l’équipe palavasienne qui concourait
contre Ruth, « j’avais sollicité le maire
pour figurer sur sa liste. Il m’a
répondu, on en reparlera le moment
venu. J’étais convaincue, connaissant
son énorme implication sur la commune, qu’il avait oublié. Pas du tout !
Il m’a sollicitée et proposé la délégation aux écoles et à la Snsm, sous la
houlette des adjoints concernés. »
Partager son savoir-faire
Laury est enchantée, et espère faire
partager son savoir-faire, tant à la
Snsm où elle observe les anciens,
qu’aux écoles « où j’apporterai mon
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SANDRINE
HOGOMMAT
Conseillère municipale déléguée aux
Affaires scolaires, à la crèche et au
commerce
Malgré son jeune âge, Sandrine
Hogommat, petite-fille de la
Nénette, et petite-nièce de Jules
Noël Benezech, dit Boule Noire, a eu
envie de servir sa commune, et d’apporter un regard neuf sur les affaires
municipales.
Sur les traces des parents
La famille habite les Marines du
Prévost. La fillette va à l’école communale de Palavas, puis au collège des
Aiguerelles de Montpellier, jusqu’en
4e. « La 3e je l’ai faite à Lattes » Sur les
traces de ses parents, Sandrine choisit
la filière restauration, et passe un BEP
à l’école hôtelière de La Colline.
l’école avec ses filles Léopoldine et
Pauline. Et je savais qu’il était un
homme bon, intègre et compétent. Il
souhaitait rajeunir sa liste et m’a
donné ma chance, en me confiant les
écoles et le commerce avec les adjoints
délégués. J’espère pouvoir être à la
hauteur ! »
La Nénette et Boule noire
La jeune et dynamique commerçante,
évoque le temps où « mamie Nénette
récupérait à vélo les taxes de séjour.
Tout le monde s’en souvient. Avec
Boule noire, mon grand-oncle ils alimentent les conversations. »
La mamie, toujours aussi vive et active,
garde souvent le petit Louis.
Il m’a donné ma chance
Quand Christian Jeanjean lui propose
d’entrer dans son équipe, aux dernières élections municipales, Sandrine
Hogommat n’hésite pas. « Je connaissais M. Jeanjean, car je suis allée à
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
J’aime mon village
Mère de famille, maman d’un petit
Louis, scolarisé à l’école élémentaire,
Sandrine avoue « ne pouvoir vivre
longtemps loin de son village ». Même
si c’est devenu une petite ville, et l’été
une station très fréquentée, « j’aime
cette ambiance chaleureuse, tout le
monde se connaît, se salue, on bavarde
sur les quais en prenant son poisson,
on plaisante avec les pêcheurs. Et puis
il y a la mer, la plage où le petit Louis
va faire ses châteaux de sable. »
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PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
expérience » Avec un papa « formidable qui s’occupe parfaitement de Lily,
un super-papa » la nouvelle conseillère pourra gérer son emploi du temps
et se rendre disponible en fonction
des nécessités.
Ses hobbies ? la course à pied et le
lèche-vitrine à Montpellier…
Exaltant mais épuisant
Sandrine est née à Montpellier, d’une
famille palavasienne. Ses parents,
commerçants dans l’hôtellerie et la
restauration, travaillaient dur pour
joindre les deux bouts.
« C’est un métier de contacts, exaltant
mais épuisant. Jamais de week-ends,
peu ou pas de vacances. Galère ! »
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JANINE
MILLERY
Conseillère municipale déléguée aux
jumelages Québec – Australie
Conseillère municipale déléguée à la
Bibliothèque
Dynamique, efficace, Janine Millery a
une passion : les voyages. Comme une
ethnologue, elle aime comprendre les
langues et les cultures des pays visités,
et ne laisse à personne le soin de réaliser des albums photos où elle compile ses souvenirs.
Elle fait mille choses à la fois, arrive à
concilier vie professionnelle et vie privée, à consacrer du temps à sa fonction d’élue, Valérie Mossion a une passion partagée par l’ensemble de la
famille, la plongée sous-marine.
L’Indochine
Née à Nevers, dans la Nièvre, ville
d’Arts et d’Histoire, où l’on peut déguster les célèbres friandises le Négus et la
Nougatine, la jeune fille fait ses classes
dans l’Armée, où elle devient ambulancière militaire. Elle assiste à la fin de la
guerre d’Indochine, depuis Saïgon, où
elle exerce les fonctions de secrétaire
d’État Major, secrétaire du général, de
1954 à 1956. « J’appartenais au
deuxième bureau, un poste clé ».
Une autre époque
Des souvenirs Janine en a plein la tête.
« Que de bons souvenirs ! » Saïgon,
Hué, Cap Saint-Jacques… des odeurs,
des couleurs, des paysages, des amis…
« c’était une autre époque, une autre
vie, aux antipodes de notre métropole.
Les militaires français vivaient en bonne
intelligence avec les populations. Nous
faisions vivre le commerce local, d’ailleurs les Anciens d’Indochine ont toujours la nostalgie des Français ! »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Tebessa-Nancy
Fin 1956, Janine Millery est rapatriée
en Algérie, à Tebessa, petite ville située
à proximité de la frontière algero-tunisienne, réputée pour la noblesse de ses
chevaux et la splendeur de ses tapis.
« J’ai gardé de ces contrées du Djebel
Doukane, le souvenir de couchers de
soleil magnifiques ! » C’est à Tebessa
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
22
VALÉRIE
MOSSION
qu’elle rencontre un jeune officier de
l’Etat Major, qui l’épouse en 1959. Le
couple se marie à Nancy, berceau
familial de Robert. Tandis qu’il poursuit sa carrière militaire, Janine
devient maman. De Pascal d’abord,
d’Isabelle, puis de Sophie.
Le charme de Palavas
En 1980, la famille Millery vient en
vacances dans le Sud, et découvre
Palavas. « Nous tombons sous le
charme, et décidons de nous y installer » Cerise sur le gâteau, « Nous étions
à une encablure de Montpellier, donc
proche de l’EAI, École d’Application de
l’Infanterie, où nous avions des
connaissances »
Les jumelages
En 1995, Christian Jeanjean l’a sollicitée pour entrer dans l’équipe municipale. Elle participe à la création du
jumelage avec la ville de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, au
Québec, puis avec Bayside en
Australie. Une délégation dont elle
continue de s’occuper dans ce nouveau mandat.
La coiffure
Elle est née à Tunis, capitale de la
Tunisie, dont elle ne garde aucun souvenir, « à deux ans, mon père, mécanicien-auto et ma mère quittaient
l’Afrique du Nord pour la France. » La
famille s’installe à Montpellier, où
Valérie fait sa communale. Aînée de
quatre filles, elle avoue ne pas se souvenir vraiment de sa petite enfance.
« Adolescente je voulais déjà gagner
ma vie » Le jeune fille passe un CAP de
coiffure, puis un Brevet professionnel
et entre dans le métier.
Palavas
A dix-huit ans, elle rencontre JeanMarie, un passionné de plongée sousmarine, qui l’épouse et lui fait un
bébé, Sébastien aujourd’hui papa
d’une ravissante Noémie. Dans les
années 1980, Valérie arrête la coiffure,
et le couple s’installe à Palavas.
« Mon mari me fait partager sa passion pour la plongée et, quelques
années plus tard, nous montons un
magasin de nautisme, Nature et Loisirs
à la Villa Bianca. »
La Plongée en famille
En 1999, Valérie et Jean-Marie rachète
le magasin La Palanquée, à l’entrée de
Palavas. « Très vite le commerce prend
de l’extension, et le magasin devient
n° 1 en France. Nous livrons même à
l’étranger ! » La plongée, c’est une
affaire de famille. Sébastien travaille
avec ses parents et « Noémie, ma
petite fille, fait aussi de la plongée.
Un vrai bonheur ! » confie Valérie.
Malgré ses multiples occupations, la
conseillère trouve le temps de lire, des
revues spécialisées, mais aussi des
romans. « Le fait de gérer le commerce en famille, nous permet de
nous relayer pour nous offrir quelques
jours de vacances hors saison. »
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YVES
MONTELON
Conseiller municipal délégué à la
Pêche et aux Feux d’Artifice
D’un naturel réservé, pas vraiment
bavard, mais affable et souriant, Yves
Montelon aime son village de pêcheurs
qu’il a vu grandir et embellir. Et s’il ne
se complait pas dans la nostalgie, il se
souvient tout de même de cette jolie
maison de la rue Joffre, remplacée par
l’immeuble Horizon 2000.
Marie-Hélène
Bien sûr il se souvient de ses frayeurs
par gros temps à la pêche. « J’avais
peur, mais j’étais inconscient. Et puis,
quelque part c’était le métier de mon
père, donc il fallait travailler ! »
Quelques années plus tard, Yves
Montelon se marie avec Marie-Hélène
« je l’ai connue quand elle travaillait à
l’Institut Saint-Pierre. Elle était originaire de Lodève et, avec ses copines,
sortait après le boulot. On se rencontrait sur le terrain de l’Armée, et vers
22 heures, comme les religieuses
avaient fermé le portail, elle faisait le
mur pour regagner le dortoir. Le
dimanche, si elle ne partait pas dans
sa famille, on allait se promener. »
Heureux et fier
Et puis le poisson a diminué. Le métier
est devenu plus difficile. Deux enfants,
Isabelle et Sylvie étaient nés. Beaucoup
de pêcheurs avaient passé la main !
Arrivé à l’âge de la retraite, Yves
Montelon quitte le syndicat mixte de
l’étang de l’Or. « Il était temps de laisser la place ! » En 96 Christian Jeanjean
lui propose de rentrer dans son
équipe, avec pour délégation la pêche.
« J’étais fier et heureux. Et puis je
retrouvais les copains, la profession.
J’avais également à m’occuper des
feux d’artifice. Là j’ai tout appris ! »
Lors des dernières élections, le maire le
sollicite de nouveau. « Je suis reparti
pour un tour ! dit-il en riant, avec les
mêmes délégations. » Mais ajoute-t-il,
« ce sera le dernier mandat, car la
relève frappe à la porte. »
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Du thon plein les quais
« J’avais déjà le goût de la mer ! Je
partais avec mon père, patronpêcheur sur le Paulette-André, les
jours de vacances. C’était comme une
récompense ! » À la sortie de l’école,
« on allait attendre l’arrivée des
bateaux. Les quais étaient remplis de
thons. On était une bande de gamins,
et on en prenait plein les yeux ! »
Molle, Fredo Richard, Jean Molle on se
régalait à la Fête de la Mer. Les gens
s’habillaient à l’ancienne, et nous restions entre nous. Il n’y avait pas de
plaisanciers comme aujourd’hui !
C’était différent ! »
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Caprice
A son tour, Yves devient pêcheur,
« J’avais choisi les étangs. Je revois ma
barque, Caprice, pleine de poissons.
Avec les anciens pêcheurs, Fredo
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JUILLET 2008
Un lieu de rencontres
Sollicitée par Christian Jeanjean pour
un nouveau mandat, Valérie Mossion
a accepté avec joie. « Je conserve la
délégation à la Bibliothèque, et cela
me satisfait, car j’aime les livres et
l’évasion qu’ils procurent. La Bibliothèque est un lieu de rencontres et
d’échanges enrichissant et convivial. »
Un beau diplôme
Comme beaucoup de ses copains
pêcheurs, Yves, né à la maternité de
Montpellier, est Palavasien depuis
deux ou trois générations. « Palavas
c’est mon berceau familial, je ne crois
pas que j’aurais pu vivre ailleurs ! »
Il fait sa communale chez les Bonnes
Sœurs de Sainte-Florence, passe son
certificat d’études, « à l’époque on
était très fier de ce beau diplôme » Ses
études s’arrêteront là. Yves choisit le
métier de pêcheur comme son père et
son grand-père.
Pratique
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LANCEMENT PRINTEMPS 2009
VEL’EURO
LE VÉLO
EN TOUTE
LIBERTÉ
La hausse des prix du carburant, les
difficultés de stationnement, les problématiques du co-voiturage, la protection de la nature, et le développement de la voirie cyclable des
communes, autant de facteurs qui ont
conduit le maire de Palavas Christian
Jeanjean et son équipe municipale à
la mise en place, depuis la fin juin, de
l’opération Vel’Euro.
Système innovant, pratiqué déjà dans
de nombreuses villes de France, VéloV
à Lyon, Vélo Lib à Paris, Vélo Mag à
Montpellier, le Vel’Euro de Palavas,
propose un mode de déplacement
simple, agréable, commode pour des
trajets quotidiens, qu’ils soient de
nécessité ou de loisirs.
Urbain, basique, solide, parfaitement
équipé, le Vel’Euro s’adapte à tous les
déplacements.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Édité par la ville de Palavas-Les-Flots,
un petit guide ludique et d’une parfaite lisibilité, est disponible à l’Hôtel
de ville et à l’Office du tourisme.
Conçu et réalisé par Ben Berger et
Ode Ravel, il répertorie les pistes cyclables, pour les amateurs de la Petite
Reine, mais également les parcours
pittoresques de la station : le long du
Lez, de la Canalette, des 4 canaux au
portail de Maguelone et des alentours : la Gardiole, le bois des
Aresquiers, les Salins de Villeneuve.
PALAVAS-LES-FLOTS
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A vélo, à pied ou en roller, le guide
Vel’Euro vous fait découvrir, plan à
l’appui, les mille et un joyaux de
Palavas et ses alentours.
Un euro pour
un vélo, pour
plus d’informations, il suffira
de se rendre
LANCEMENT
aux cinq station
PRINTEMPS 2009
Vélos qui seront
installées de
part et d’autre
du grand Canal.
MES ENFANTS
CONSOMMENT-ILS
DES DROGUES ?
Tous les parents se posent un jour la
question : mes enfants consommentils de la drogue ? Les statistiques officielles ne sont pas rassurantes,
puisqu’ en France, 80 % des garçons
et près de 50 % de filles ont, au moins
une fois, goûté à la drogue…
Mal-être d’adolescent
Pour les parents, tenter de déterminer
une prise éventuelle de drogue, est une
attitude positive et potentiellement
constructive. Mais essayer de se poser la
question du « pourquoi mon enfant se
droguerait-il » c’est reconnaître que
l’on ne sait pas tout sur son enfant, c’est
aussi admettre qu’il a un jardin secret,
c’est enfin tenter de définir son malêtre d’adolescent, ses conflits intérieurs,
ses échecs, sa soudaine indifférence.
Affaire de spécialistes
Il y a des symptômes de consommation de drogue : même si d’évidence
c’est affaire de spécialistes, on sait que
des signes de somnolence diurne, un
état dépressif, des sorties nocturnes
répétées, un refus de la nourriture, un
comportement agressif, un manque
ou au contraire un anormal repli sur
soi… sont autant de signes qui doivent alerter les familles.
Une lutte acharnée
L’usage de la drogue est une grave
menace pour les jeunes. Il faut lui
déclarer une guerre sans merci et en
expliquer les dramatiques conséquences. Chacun, parent-enfant, doit prendre sa part dans la lutte acharnée
contre ce fléau.
La toxicomanie est un signe de nonadaptation de certains jeunes à la
société qui leur est proposée. Quand
on « interdit d’interdire », que l’on nie
l’esprit des lois on livre le jeune à ses
démons. Le joint, le pétard n’ont
jamais été l’école de la liberté, mais
son asservissement.
Le rôle des parents
Jean-Luc, éducateur dans un Foyer de
jeunes, connaît bien le problème :
« tous les adolescents traversent une
crise, elle peut durer une année ou
deux. Elle peut se traduire par des
phases de déprime ou d’agitation.
C’est à ce moment que le rôle des
parents est déterminant, car l’ado
attend qu’ils réagissent. »
L’échange doit se construire quotidiennement depuis l’enfance.
Si le jeune n’a plus de repères, s’il est en
situation d’échecs, face à des difficultés
scolaires, familiales, (divorce, chômage,
alcoolisme, violence…) il trouvera une
alternative à sa solitude. Peut-être
même par simple curiosité, par défi,
pour faire face à la pression du groupe
ou pour faire comme les autres.
Consulter un médecin
Il est donc fondamental de consulter
un médecin, et de parler à ses enfants.
Chaque âge a son message, poursuit
Jean-Luc. « Le tout jeune va devoir
comprendre ce qu’est une drogue et
les risques de santé qui s’y attachent.
On abordera le concept de la drogue,
et on le rassurera en lui apportant une
écoute tendre et bienveillante. »
« Chez l’ado on pourra parler d’emprisonnement chimique, de privation de
liberté, de paradis artificiel… »
L’amour la meilleure prévention
« Surtout, conclut l’éducateur, ne pas
blesser l’ado avec des paroles agressives,
ne pas lui asséner de grands sermons,
prendre un ton moralisateur, vouloir le
convaincre de stopper net, vouloir
régler les choses à sa place… » Reste
que, et Jean-Luc insiste, « il n’y a pas de
meilleure prévention que l’amour. »
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NORBERT
ALBANESE
« J’ai toujours aimé la musique. A
cinq ans je jouais de l’accordéon. »
Grand, la mine joviale, le visage
mangé par de drôles de lunettes à
monture blanche, Norbert Albanèse
est bien connu des Palavasiens, puisque ses parents tenaient un commerce
au cœur de la cité.
C’est du bonheur !
« Mes parents étaient déjà dans la
musique, je suis donc tout naturellement tombé dedans, et elle ne m’a
jamais lâché. »
A 18 ans Norbert jouait de la Variété
dans tous les orchestres de la région.
« Aujourd’hui, avec le synthétiseur la
musique c’est plus facile ! » assure le
compositeur.
Avec sa fille Marielle qui joue du saxo,
et le petit Lucas au piano « on se
régale. Voir mes enfants prendre la
relève, c’est du bonheur ! »
Des musiques de films
A la demande du maire, Christian
Jeanjean, Norbert Albanèse, a écrit
des musiques de films pour le long
métrage de Pierre Guy. « Je visionne
une première fois le CD, et je cale la
musique en fonction des images. »
Norbert Albanèse travaille avec son
neveu, Ludo, excellent musicien qui
assurera lui aussi la relève.
Un enthousiasme toujours renouvelé
Balade au fil de l’eau, Flânerie estivale, Le Monde de Lucas et Palavas les
Flots, « quatre musiques que j’ai
créées avec des cuivres, du violon, des
percussion et du piano. »
Le maire les a écoutées. Il a aimé et
m’a donné le feu vert.
Avec un enthousiasme toujours renouvelé, Norbert Albanèse continue d’animer les bals à papa banquets, Clubs
du 3e Âge, soirées privées, et de prestige, piano bar… « la musique c’est
toute ma vie, quand je joue je suis
heureux ! »
www.norbertalbanese.free.fr
PIERRE GUY
Cinéaste Producteur Réalisateur
Il n’obéit à aucune mode, il aime le
cinéma passionnément, est convaincu
que tout passe par l’image, s’il était
écrivain, le Palavasien Pierre Guy,
aurait une plume picaresque et tendre, car à l’image des grands peintres
il utilise souvent la forme allégorique.
Bergman le déclic
Il est né dans une famille de pêcheurs,
installée dans le village depuis des
générations, passe un bac philo, et
obtient un doctorat en littérature
française.
« Quand j’étais élève à Montpellier, au
lycée Joffre, une projection m’a marqué, Le 7e sceau du cinéaste suédois
Igmar Bergman. Un film prodigieux,
en noir et blanc, qui m’a permis de
découvrir l’univers bergmanien. »
Ce fut le déclic. L’adolescent se mit à
fréquenter assidûment le Ciné-Club
Jean Vigo.
Henri Agel son maître
Etudiant, il hante les cinémas d’art et
d’essai, le Royal, le Lynx, le Régent le
Capitole. « Le soir, aux séances de
18 h 30, je me gavais de films, souvent
en version originale. »
Sa thèse, La Mort au cinéma Pierre
Guy la rédige pendant son service
militaire.
Sa rencontre avec Henri Agel, qui dans
les années 1970 créa la première
chaire de cinéma à l’université Paul
Valéry fut décisive. Agel fut, sans
aucun doute, le père de l’enseignement du cinéma en France. Il suscita
de nombreuses vocations, François
Truffaut, Alain Corneau, Claude Miller
firent partie de ses élèves.
« Il me communiqua sa passion, et
tout naturellement j’ai ressenti le
besoin d’expérimenter cette forme
d’expression. »
Travailler librement
En 1977, Pierre réalise un documentaire : A propos de Palavas.
« J’ai toujours travaillé librement,
Christian Jeanjean m’a fait confiance.
Dans Palavas corps et âme, je lui ai
montré tout ce que j’aime. »
Nostalgique Pierre Guy ? « Pas du
tout, j’aime le Palavas d’hier ancré
dans ses traditions et celui d’aujourd’hui résolument tourné vers la
modernité. Palavas ce sont mes racines, mes souvenirs d’enfance, ma jeunesse. »
L’école de cinéma
En 2001, dans le cadre du passage à
l’euro, Pierre Guy, avec l’aval du maire
Christian Jeanjean, met en place une
école de cinéma, en partenariat avec
l’Education nationale. « Cette opération, explique le cinéaste a permis et
permet toujours, aux enfants des écoles de s’initier au 7e Art. »
L’Euro, lors du passage à la monnaie
unique, le Petit Train, la Rouille de seiche, Le handicap, réalisé par les
enfants de Palavas avec l’instituteur
Robert Molins, pour sensibiliser les
jeunes à ce problème, 20 à 25 séances
sont proposées chaque année.
Le clip de Palavas
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Palavas Atout Cœur
Un long métrage, Palavas Atout Cœur
devrait sortir à l’automne. Il se découpera en cinq chapitres : le tourisme, la
fête, la tradition, la pêche, la santé à
travers la thalassothérapie). « La musique, souligne le réalisateur, a été
confiée au compositeur Norbert
Albanèse. »
Un clip a déjà été diffusé au cours
d’un salon du tourisme à Bruxelles, et
devrait figurer prochainement sur le
site officiel de la ville de Palavas.
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ENTRE CIEL ET MER
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Feria de la mer
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AVEC TROIS
TAUROMACHIES PALAVAS
S’OFFRE UN MILLÉSIME
Après une inoubliable dixième édition, on pouvait imaginer que la Plaza
de Toros de Palavas-Les-Flots avait
atteint l’excellence ! C’était sans
compter sur la volonté des afficionados de la première heure, de celle de
Christian Jeanjean et d’Albert
Edouard, et la pugnacité du directeur
des Arènes, Vincent Ribera qui, pour
cette 11è édition ont ajouté à la prestigieuse affiche palavasienne, une
course landaise.
Espagne, Camargue et Landes, Olé !...
Avec l’éblouissant torero madrilène, El
Juli, et dans son sillage la référence
arlésienne, Juan Bautista, avec le septuple vainqueur du trophée des As, le
raseteur Sabri Allouani, et Mathis le
Bioù d’or 2006, avec la ganaderia de
Juan Pedro Domecq, avec enfin l’incontournable village sévillan et ses
animations, la 11 e Fiesta Brava de
Palavas, a de nouveau relevé le défi :
se hisser toujours plus haut, en s’imposant dans le calendrier taurin national.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
Un paseo éblouissant !
A « las cinco de la tarde » dans la
petite arène El Cordobès, près de 4000
touristes et aficionados attendent la
sortie du premier taureau. Pour la 3e
fois consécutive, El Juli, qui vient de
faire un triomphe à La Monumental
de Barcelone, foule le sable de
Palavas. Le vent souffle, le toro halète,
mais le génial maestro, en grande
forme, dessine ses faenas avec élégance et intelligence. Il pèse sur son
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adversaire, le domine. Du bonheur !
Juan Bautista accueille son toro à
genou, puis torée au centre du ruedo.
Il caresse le toro avec la muleta. Ses
passes sont longues et classiques. De
la douceur, de la suavité.
Tandis que l’ombre des goélands
plane sur la petite arène, dans les gradins, une mer de canotiers se dresse.
Une pluie d’œillets rouges descend sur
le ruedo. La foule acclame les vainqueurs, portés à hombros pour un
tour d’honneur largement mérité.
Vincent Ribera
Le directeur des Arènes, l’homme aux
angoisses existentielles est heureux !
Cette 11e Feria de la Mer est une réussite. Je redoutais les caprices de la
météo. Elle fut clémente, malgré un
vent parfois en rafales.
L’affluence, c’est un record ! Trois tauromachies, un exploit ! La médiatisation a fait le reste…
Pourtant, Vincent Ribera n’était pas
rassuré : « C’est l’époque de la concentration des ferias. Avec les directeurs
de Nîmes et d’Alès on a réussi à caler
les dates pour éviter la concurrence. »
50 000 sets publicitaires dans les restaurants de Palavas et de la région,
40 000 pour la feria d’Arles, « nous
avons arrosé un maximum, pour sensibiliser le public. »
Outre la présence d’El Juli, « que je
n’ai pas eu trop de mal à convaincre, il
se plaît à toréer à Palavas, » le directeur a fait appel pour la première fois,
Thierry Milot
au prestigieux élevage du ganadero,
Pierre Dussau installé à Aire-surAdour. Des bioù qui ont fait preuve de
bravoure lors de la course landaise. »
Pour la première course aux As, et la
finale du Trophée Dubout, qui a
accueilli tout le Mundillo de la course
camarguaise organisée par le raseteur
Sabri Allouani, nous avons frôlé le
« no hay billetes ».
Vincent Ribera qui avoue « travailler
sur la feria tout au long de l’année,
salue la volonté politique et le soutien
inconditionnel du maire, de son premier adjoint et de l’équipe municipale, grâce auxquels la feria de
Palavas existe et vole de succès en succès. » sans oublier « les efforts des forces de l’ordre, omniprésentes tout au
long de la feria. »
Son plus beau souvenir ? « Quand le
4 mai 2001, El Cordobès s’est présenté
au paseo. Le monde de l’aficion était
certain que le maestro sexagénaire
prenait des risques. L’authenticité de
son talent les a convaincus. »
Avec Jean-Jacques Pons, président des
corridas, Digo Inesta et Bernard
Cukoaert, et Thierry Milot président
du Club Taurin, « Fiesta y Toros », l’infatigable directeur des Arènes, reconnaît être bien entouré. « Une équipe
soudée et enthousiaste, c’est un grand
encouragement. »
Et parce que l’homme n’arrête jamais,
il prépare déjà la feria d’automne :
« elle aura lieu sur deux week-ends, à
partir des 26-27-28 septembre,
jusqu’au 3-4-5 octobre. Temps forts
toujours très attendus, l’abrivado sur
la plage et la finale du Trophée Albert
Dubout. Elle s’achèvera par la finale
du trophée de l’avenir. »
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Sabri Allouani
Thierry Milot
Palavasien depuis quatre générations,
« tout petit je vendais des boissons
dans les arènes. Je voyais tout. J’étais
fasciné. Passionné. »
C’est sans doute là qu’il décide de travailler dans le milieu taurin. « Au fil
des années je me suis rendu compte
que c’était un boulot à plein temps,
mais toujours aussi passionnant ! »
Il est président de l’ association Fiesta
y Toro qui fonctionne comme un
comité des fêtes. « Le village sévillan
que nous gérons c’est six mois de préparation. Heureusement nous avons
les services municipaux qui nous donnent un solide coup de main, en particlulier lors des courses camarguaises. »
Comme son ami Ribera, ce que Thierry
Milot redoute le plus, c’est la pluie.
« Le 1 e r mai 1998, quand il a fallu
prendre la décision d’annuler à cause
de la météo, j’en aurais pleuré ! »
Côté affluence ? « Les bodegas ont
fait le plein de visiteurs venu de partout en autos, en cars. Il y en avait de
Marseille, d’Avignon, de Toulouse, de
Pau. Certains viennent pour l’aficion,
d’autres pour le village sévillan. »
Sabri Allouani
Né à Montpellier, mais habitant
Vendargues, Sabri Alllouani arrête
l’école à 14 ans pour entrer au Centre
de formation de foot de Béziers. « Avec
les copains, on attendait la fête du village, pour les courses taurines. Je crois
que c’est là que j’ai pris le gusto. Et puis
j’étais déçu du foot et j’en avais marre.
» A 17 ans, il s’inscrit à l’école taurine
de Vendargues. « Là c’est le pied ! Je
m’accroche et je deviens raseteur.
J’étais conscient des risques, mais je ne
pouvais plus arrêter. C’était une passion
! » Son père, professionnel de la maçonnerie, ne le prenait pas au sérieux.
« Quand j’ai gagné le Trophée de
l’Avenir, à 18 ans et demi, tout le
monde y a cru. Je me suis donné à fond,
j’y ai mis les moyen, je voulais gagner
ma vie, sortir du petit-train-train journalier. » Quatre fois vainqueur de la
Cocarde d’Or, six fois champion de
France 2007, sept Trophées des As, le
jeune Montpelliérain s’est très vite
imposé dans le monde exigeant de la
course camarguaise. Marié, une petite
fille Lina, Allouani avoue s’être attaché
à Palavas. « C’est une ville ouverte, chaleureuse, et désormais reconnue
comme une grande arène. » Sportif de
haut niveau, il s’entraîne deux heures
par jour, footing, musculation, et travaille intensivement avant la période
des courses. « Je suis en pleine forme.
J’ai toujours autant la rage de gagner. »
Feria de la mer
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Associations
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DES NOUVELLES DE NOS ASSOCIATIONS
ADDAMEF34
ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES
ASSISTANTS MATERNELS ET FAMILIAUX DE L’HERAULT
Marie-José SCIRE 04 67 68 44 72
e.mail : [email protected]
POUR QUI : L’association ADDAMEF 34
est ouverte : aux assistants familiaux,
aux assistants maternels aux associations locales d’assistants maternels ou
familiaux, aux anciens missionnés par
l’aide sociale à l’enfance, aux amis
ainsi qu’à leurs aides et compétences.
POURQUOI : ADDAMEF 34 a pour but
d’apporter : des informations des
moyens de rencontres, d’aides aux
personnes accueillant des enfants privés de leur milieu familial. ADDAMEF
34 a pour mission : de représenter les
assistants maternels et familiaux
auprès des pouvoirs publics et autres
organismes. COMMENT : ADDAMEF
34 met à votre disposition une assistance téléphonique, un bulletin trimestriel, des contrats d’assurances,
une mutuelle, une aide aux entretiens
professionnels, des rencontres à thèmes des contrats de travail pour les
assistants maternels.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
ARENA DECOR
Peinture sur porcelaine
Présidente : Ghislaine BATAILLE
Horaires : lundi et jeudi de 14 h à 17 h
(nouveau planning à la rentrée) Adhésion : 15 euros / O4 67 50 93 54.
Apprendre (ou se perfectionner) à
décorer de la porcelaine dans une
ambiance conviviale . Les décors sont
cuits sur place, dans un four à haute
température. C'est la méthode traditionnelle qui est employée
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UNION NATIONALE DES ANCIENS
COMBATTANTS
Le samedi 5 janvier 2008 s’est déroulée
l’Assemblée Générale ordinaire de la
Section UNC de Palavas. Le bureau s’est
vu renforcé d’un Vice Président
Chancelier René BOURQUIN et de deux
porte-drapeau suppléants Jacques
BOULEAU et Jean BELLET. Le 19 mars
2008, les Anciens Combattants ont
inauguré le nouveau système vidéo installé au local en présence de Monsieur
le Maire, Monsieur le Président Départemental et de 110 adhérents et invités.
Le succès fut total et l’exposition sur les
cartes et franchises militaires présentée
par Jean Christophe BOURSOUL fut très
appréciée. Ce système vidéo est destiné
à faire des projections de CD des photos de nos manifestations. En les présentant aux enfants des écoles afin
obtenir le Devoir de mémoire.
Le Président Jean FREMONT.
8E ÉDITION HANDIALOGUE
Le Samedi 15 Novembre 2008 de 09h00
à 18h00 au Phare de la Méditerranée.
Rendez vous annuel des Personnes
Handicapées. Stands des associations
d’aide à la Personne et aux Handicaps.
Expositions de matériels. Table ronde &
conférences. Suivis d’un apéritif offert
par la ville de Palavas-les-flots.
[email protected]
http://handi-dialogue.free.fr
Contact Daniel Briand : 06 08 64 21 41
ASSOCIATION LE SOUFFLE D’OR
20, rue des Aquarelles
34250 PALAVAS-LES-FLOTS
06 61 14 35 10
Notre premier loto s’est déroulé à la
salle du Cosec le 10/02/08, égayé par
de généreux dons. En quelques lignes,
je ne pourrai vous décrire très joliment les lots offerts et l’atmosphères
mais le succès était au rendez-vous.
Merci à tous.
ASSOCIATION SPORTIVE DE TIR
POUR TOUS
Public concerné : Le sport de tir à la sarbacane est pratiqué par tout public :
jeunes, personnes en situation de handicaps, personnes âgées et des enfants
à partir de 10 ans. Le sport de tir à la
sarbacane est nouveau dans le sud de
la France, il sera pratiqué en compétition et loisir. et sera encadré par un
éducateur sportif.
Tous les lundi de 17h30 à 19h30.
Lionel BARTHE 06 67 23 63 76
[email protected]
VOILE RADIO COMMANDE PALAVAS
04 67 68 07 91 ou 06 14 62 64 18
Régates amicales le samedi ou le
dimanche après midi sur le plan d’eau
de la Base PAUL RIQUET devant la
Capitainerie.
ASSOCIATION MAGIE TERRE
Dans les locaux de la Maison du Temps
Libre MAGIE TERRE incite toutes les
personnes à venir créer des œuvres
uniques, accompagnées des 4 éléments : TERRE/EAU/AIR/FEU qui se
combinent pour créer un ouvrage.
Toutes les personnes intéressées sont
les bienvenues : les mercredis : 10-12h
pour les enfants à partir de 6 ans, les
jeudis de 10-12h ou de 18-20h, les
vendredis : de 10h-12h ou de 18-20h.
le jeudi 15h30 -17h30 .
Contact : Marie-Geneviève Ducret
04 67 68 21 46 ou 06 81 03 23 27
BOULE LYONNAISE
Les 14 et 15 mai l’Amicale Boule
Lyonnaise Palavasienne, s’est déplacée
à Lodève pour disputer le Championnat départemental vétérans.
23 équipes étaient engagées, après
avoir été qualifiées des souliers de
poules. Les Palavasiens représentés
par Henri OLIVER, Maurice, FABRE
Jean DOUMENG, Pierre VIGUIER,
Roger et Loulou FOURNION rencontraient en 1/4 de Finale une équipe de
Lunas en 1/2 Finale une équipe de
Lunel. Ayant gagné ces parties après
plus de 5 heures de temps de jeu,les
Palavasiens se sont inclinés en finale
devant 120 IRD Robert de la Peyrade,
mais ont été qualifiés pour disputer le
Championnat Régional VETERANS, à
Balaruc les Bains.
ARTISANAT CLUB PALAVASIEN
MAISON DU TEMPS LIBRE
L’Association, présidée par Elisabeth
GOURNAC offre la possibilité de faire :
du patchwork « initiation avec mise à
disposition du matériel » (le mardi) de
l’encadrement (tous niveaux le lundi
et la peinture pour enfants (le mercredi), nombre d’adhérents : 60.
Téléphone : 04 67 50 26 96.
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Associations
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DES NOUVELLES DE NOS ASSOCIATIONS
LIGUE CONTRE LE CANCER
DELEGATION DE PALAVAS-LES-FLOTS
13, QUAI DE LA BORDIGUE
34250 PALAVAS-LES-FLOTS
Sa dynamique déléguée principale
Marie Françoise MOLLE et ses bénévoles toujours actives, connaissent de plus
en plus un franc succès, grâce aux dons
et aux participations généreuses des
commerçants et des restaurateurs de la
ville de PALAVAS-LES-FLOTS.
Les prochaines manifestations : FOIRE
AUX ASSOCIATIONS le dimanche
14 septembre 2008. Les 8 et 9 novembre : une grande braderie à la salle des
fêtes, suivie de 3 journées début décembre 2008 au PHARE, pour la boutique
de Noël, ou des jeux et un maquillage
seront proposés aux enfants, ainsi que
la vente des calendriers année 2009 au
profit de la Ligue. Loto le dimanche
8 février 2009 à la Salle des Fêtes.
Les 14 et 15 février 2009 et les 31 octobre et 1er novembre grande braderie à
la salle des fêtes.
CLUB TAURIN EL RUEDO PALAVASIEN
Création du club taurin EL RUEDO
PALAVASIEN en 1989 par M. PICARD
JEAN, président. Actuellement ce club
est toujours en activité et nous fêterons ses 20 ans en 2009. Les membres
du bureau actuels sont : M me FRANCOISE PAN (présidente) M me LOUISE
LOPEZ (trésorière) Mme SUZANNE SALVADOR (secrétaire) et M. GERARD
DOUARCHE. Nous organisons chaque
année : des repas – feria de palavas –
ferrade – sorties diverses et tous les
deux ans un voyage en Espagne (ou
nous participons à des ferias).
SOPHRO 2000
Cours de sophrologie toute l'année
scolaire à la maison du Temps libre,
stages pendant les vacances
Françoise Blanchard, Sophrologue
06 61 70 14 64
En pratiquant la relaxation dynamique, en apprenant à mobiliser le positif en nous, nous apprenons à gérer
notre stress. Cette pratique nous
amène à trouver des solutions dans
notre quotidien... et surtout à retrouver la forme et la santé.
PALAVAS NATATION SAUVETAGE
Photo du Bain de Noel qui s’est déroulé
à Palavas, le 23 décembre. 45 baigneurs
ont participé et tous s’est déroulé dans
la convivialité. La vente de viennoiseries a pu permettre de récolter
470 euros pour France Choroidérémie.
h t t p : / / w w w. p a l a v a s n a t a t i o n
sauvetage.com
04 67 86 60 43
ASSOCIATION DE CULTURE PHYSIQUE
FONDAMENTALE
« Tiens bon la barre », est le symbole
de notre Association de Culture
Physique Fondamentale et tous ceux
qui pratiquent la méthode du Docteur
Jean-Edouard RUFFIER,
Puisque la barre (généralement un
manche à balai) est l’unique outil
indispensable à la pratique de notre
activité sportive.
La barre permet de coordonner et de
donner l’amplitude voulue et recherchée aux mouvements exécutés au
cours d’une séance destinée à faire
travailler tous les muscles et articulations de notre corps, sans oublier l’importance vitale de la respiration.
Contact David VICTOR : 04 67 42 83 07
U.F.C. QUE CHOISIR
04.67.50.79.91
Litiges Internet, tarifs bancaires abusifs,hausse des prix des produit de
consommation courante, Contrats
abusifs, Arnaque à la VPC, Qualité des
aliments, Droits des locataires, Préjudices jamais réparés.
L’association indépendante qui
informe, conseille, défend et représente les consommateurs.
VMEH
Une association loi 1901 d’utilité publique, apolitique, non confessionnelle
accueillant tous ceux qui veulent
répondre à l’isolement, à la détresse
des Malades hospitalisés, privés de leur
activité et isolés géographiquement.
Des Handicapés (enfants et adultes)
dans leur Centre de soins ou leur Structures d’accueil. Des personnes Agés,
seules, isolés. Avec nous, venez à la rencontre de celui, de celle pour qui solitude et angoisse sont le lot quotidien.
Lieux d’intervention : Maison de
Retraite les Reflets d’Argent, un après
midi par semaine
Enfants handicapés : Institut SaintPierre, un après midi ou une matinée
par semaine, samedi ou dimanche,
matin ou après midi tous les 15 jours
Catherine FAURE : 04 67 68 27 57
Mail : [email protected]
Site national : www.meh-national.com
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
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PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
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Assemblées
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SÉANCE
DU 15 MARS 2008
SÉANCE
DU 16 AVRIL 2008
LE CONSEIL MUNICIPAL A :
LE CONSEIL MUNICIPAL A :
n Procédé
n Décidé
adjoints
n Procédé
n Fixé le nombre de membres du
conseil d’administration du CCAS
n Désigné les représentants du Conseil
au conseil d’administration du CCAS
n Fixé le nombre de représentants du
conseil au comité directeur de l’Office Municipal du Tourisme
n Désigné les représentants du Conseil
au comité directeur de l’Office
Municipal du Tourisme
n Désigné les représentants du Conseil
à l’Association des Ports du Languedoc Roussillon, au Syndicat Hérault
Energies, à la Commission Locale d’Information et de Surveillance auprès
de la décharge du Thôt, pour la commission communale des impôts, à
l’Association des Communes Maritimes du Languedoc Roussillon
n Autorisé la signature de la convention d’objectif pour la feria de printemps avec l’association Club Taurin
Ricard Fiesta y Toros
n Accordé une participation au Syndicat
Mixte pour le Développement de la
Pêche et la Protection des Zones Marines dans le Golfe d’Aigues Mortes
n Autorisé la signature de la convention avec l’Inspection Académique
pour la mise en place d’un service
d’accueil minimum
n Autorisé la signature de la convention avec la Société Nationale de Sauvetage en Mer pour la surveillance
des plages pendant la saison estivale
n Autorisé la signature des baux de
location de logements pour les renforts de gendarmerie pendant la saison estivale
n Autorisé la signature de la convention avec la Société Altamira pour la
réalisation d’un film pour le musée
Jean Aristide RUDEL et du Patrimoine Local
n Autorisé l’aménagement intérieur
d’une chapelle en columbarium au
cimetière
n Autorisé la signature d’une convention avec la Communauté de Communes du Pays de l’Or pour les travaux de mise en conformité des
réseaux d’assainissement et d’eau
potable sur la zone de la maison des
loisirs, du gymnase et de la piscine
intercommunale
n Décidé de lancer un appel d’offres
européens pour la fourniture de carburant au poste d’avitaillement du
port de plaisance
à l’élection du Maire
de fixer le nombre des
à8
à l’élection des adjoints
SÉANCE
DU 27 MARS 2008
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
LE CONSEIL MUNICIPAL A :
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
30
n Donné délégation au Maire en vertu
du l’article L2122-22 du Code Général des Collectivités Locales : pour
ester en justice – pour contracter les
emprunts inscrits au budget – Pour
les marchés publics de moins de
206 000 € HT
n Fixé les indemnités de fonction du
Maire et des Adjoints
n Fixé les frais de mission des élus
n Désigné les membres de la commission d’appel d’offres
n Désigné les membres de la commission spécialisée en matière de délégation de service public
n Désigné les délégués au conseil portuaire
n Désigné les représentants du Conseil
au SIVOM de l’Etang de l’Or, à la communauté de Communes du Pays de
l’Or, au Syndicat Mixte pour le Développement de la Pêche et la Protection des Zones Marines dans le Golfe
d’Aigues Mortes, à la société d’Equipement de la Région Montpelliéraine, au SIVOM des Communes Littorales de la Baie d’Aigues Mortes, au
Syndicat Intercommunal des Etangs
Littoraux, au Syndicat Mixte pour la
gestion de l’Etang de l’Or, à la Société
d’Economie Mixte Aménagement
Carnon Mauguio Etang de l’Or
n Accordé la garantie d’emprunt au
CCAS
n Autorisé la signature de la convention avec Vincent RIBERA Organisation pour les activités culturelles et
théâtrales
n Décidé la création de deux postes de
collaborateur de cabinet
n Décidé de demander une subvention pour l’aménagement intérieur
et scénique du musée Jean Aristide
RUDEL et du patrimoine local
n Fixé le tarif du droit d’exposition des
tableaux pour les Cimaises
n Fixé les tarifs de vente de produits
aux musées
n Attribué les travaux de construction
de locaux annexes aux arènes municipales aux entreprises suivantes : N° 3
– Menuiseries extérieures alu – Fermetures : Entreprise DEBAILLE, N° 4 –
Serrurerie : Entreprise ATOLE - N° 5 –
Menuiseries bois : Entreprise J.P.B. N° 6 – Cloisons – Doublages – Faux
plafonds : Entreprise CHAIX - N° 7 –
Revêtements de sols – Faïence :
Entreprise Sud Aménagement - N° 8
– Peinture intérieure et extérieure :
Entreprise Sopesud - N° 9 – Electricité : Entreprise Sud Energie Thermic
n Adopté la révision du Plan d’Occupation des Sols
n Fixé les tarifs de la régie autres produits communaux
n Fixé les tarifs de stationnement des
camping-cars
n Fixé les tarifs des house boat à la
base Paul Riquet
n Fixé les tarifs de vente de nouveaux
produits aux musées
n Attribué l’exploitation du lot G16 de
sous traité de plage à la SARL Plage
des Roquilles
n Attribué l’exploitation dans le
domaine portuaire de sous traité de
plage à la SARL SOGISA
n Autorisé la signature de la convention
avec la Société Mistral Production
pour l’organisation des jeux intervilles
n Autorisé la signature d’une convention avec la SARL OT pour la cration
de places de parking pour le futur
centre de thalasso-balnéo-thérapie
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Assemblées
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SÉANCE
DU 27 MAI 2008
LE CONSEIL MUNICIPAL A :
n Désigné les représentants du Conseil
au Collège des Aiguerelles, au Collège de Pérols, à la commission
d’évaluation de transfert des charges de la Communauté de Communes du Pays de l’Or, la désignation
d’un conseiller en charge des questions de défense
n Autorisé la signature des conventions de mise à disposition du Nautilus à différentes associations
n Autorisé la signature des conventions d’occupation des salles à la
Maison du Temps Libre
n Décidé d’adhérer au programme de
coopération européenne Odyssea
n Autorisé la signature de la convention de prêt à usage de cinéma avec
l’association Ciné Plan
n Voté l’indemnité de conseil allouée
aux comptables du Trésor
n Décidé de lancer la procédure de
délégation de service public pour les
sous traités d’exploitation de plages
n Voté la participation de la commune
aux masters de pétanque
n Autorisé la signature de la convention d’objectifs et de financement
avec la Caisse d’Allocations Familiales
n Adopté les tarifs pour la crèche
multi-accueil « Les Pitchouns »
n Autorisé la vente d’un terrain
n Décidé l’achat de la maquette du
chalutier 1948 « Notre Dame d’Afrique Alger »
n Autorisé la signature de l’avenant
au contrat de louage de hangars
n Autorisé la signature du bail de location du 4 e étage au Phare de la
Méditerranée
n Autorisé la signature de la convention de mise à disposition place en
crèche avec l’Institut Saint Pierre
n Autorisé la signature de la convention d’occupation du domaine public
n Autorisé la signature du contrat de
location de la buvette du Parc du
Levant
n A retenu les entreprises suivantes
Lot n°1 : gros œuvre – façades :
Entreprise MIRAS - Lot n°2 : charpente – zinguerie : Entreprise TBM Lot n°5 : menuiseries intérieures :
Entreprise Art et essence - Lot n°6 :
chauffage – climatisation : Entreprise SAVE - Lot n°8 : électricité :
Entreprise SPIE - Lot n°9 : vidéo surveillance : Entreprise SFPP - Lot
n°10 : faux-plafonds tendus : Entreprise MEUNIER - Lot n°11 : revêtement de sols : Entreprise JDP pour
les travaux d’aménagements du
Musée Jean Aristide RUDEL et du
patrimoine local
n Adopté l’avenant de l’entreprise ST
GROUPE pour les travaux du gymnase
n Décidé les animations estivales pour
l’année 2008
Une affluence record pour la Fête de la mer 2008 !
Le mot de l’opposition
Du neuf à Palavas-Les-Flots
Plusieurs séquences de l’actualité récente peuvent sérieusement faire redouter
aux habitants de Palavas un isolement grandissant de leur commune :
1. S’agissant des transports, le tramway ne viendra pas à Palavas pour filer tout
droit à Carnon, voire la Grande-Motte, contrairement aux engagements de campagne de la majorité municipale.
Et cette même majorité municipale considère que les transports actuels sont
satisfaisants et que ce n’est pas à Palavas de demander le retour de la 17.
Nous rappelons pour notre part, que notre projet proposait la ligne 3 du tramway jusqu’à notre commune et une convention avec l’Agglo et le conseil général pour le retour de la ligne 17 de la TAM.
Aujourd’hui force est de constater que les habitants de Palavas, captifs des
transports en commun, vont continuer à galérer, et que Palavas restera dans son
superbe isolement. Nous nous joignons à toutes celles et ceux, habitants, étudiants, commerçants qui demandent le retour de la ligne 17 par une convention
particulière entre l’Agglo et la commune de Palavas, ainsi que sa desserte par la
ligne 3 du tramway.
2. Autre source d’isolement pour Palavas, notre commune est, hélas, désormais une
des seules sinon la seule du Littoral à ne pas avoir le Pavillon Bleu. La majorité
municipale répond qu’il y a Natura et que maintenant que Palavas va être raccordé
à Maera, la commune va pouvoir présenter un dossier en 2009. L’opposition aimerait être sûre de cette promesse, d’ailleurs renouvelée d’année en année, et jusqu’à
ce jour non tenue. Elle voudrait être toute aussi certaine que touts les critères exigeants de sélection pour le Pavillon Bleu seront bien remplis par la commune.
3. Isolée aussi Palavas, dans un environnement institutionnel où La Grande Motte
et Mauguio Carnon se tournent vers l’Agglo de Montpellier, où Villeneuve, la
nouvelle voisine politique, reste à l’Agglo de Montpellier, et où se profile la perspective d’une grande Agglo dont personne ne voit la place réservée à Palavas.
4. Isolée enfin dans ses pratiques politiques qui mettent en cause injustement
des militants associatifs, limitent l’accès à l’information pour l’opposition, l’obligent à faire appel à la commission d’accès aux documents administratifs, et à
poser des recours au tribunal administratif pour obtenir des représentants de
l’opposition au Centre Communal d’Action Sociale.
« Du neuf à Palavas » - Téléphone : 06 68 24 92 10.
Vos élus de l’opposition : Jean-Louis JACQUET , Marcelle DELCOEUR, Jean-Pierre
MOLLE, Anne REMAZEILLES.
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
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PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
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État civil
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NAISSANCES
TRAVER Enzo
LEMOULT Lisa
ROCHE Annabelle
CALMES - - KAMENOVA Natan
JIMENEZ Louis
GOURIER Cassie
LARDOT - - OLCINA Sacha
BAUDIN Tom
CHATELAIN Eva
BERTHELEMY Maïa
KARLE - - MASSON Joshua
BOULADOU Laurine
BENEZECH Adam
AUGER Mathilde
BENAYAD Hana
LECOMTE Lou
LECLERCQ Lise
BACHET Mael
TIMOTHEE Jean
TIMOTHEE Pierre
QUERCY Charline
DÉCÈS
12 décembre 2007
18 décembre 2007
1er janvier 2008
14 janvier 2008
21 janvier 2008
8 février 2008
8 février 2008
10 février 2008
17 février 2008
3 mars 2008
14 mars 2008
10 avril 2008
11 avril 2008
13 avril 2008
21 avril 2008
4 mai 2008
5 mai 2008
8 mai 2008
20 mai 2008
20 mai 2008
30 mai 2008
MARIAGES
UN UNIVERS
ENTRE CIEL ET MER
PETAGNA Christophe et LOPEZ Sylvia
BENICHOU Rachad et KAYSER Audrey
FERRANDEZ Thierry et MOUSSADDAK Samira
SARAFIS Michel et GAUDET Jacqueline
BERKHOFF Cyrille et KHAROUBI Mounira
FEURTET Laurent et PÉREZ Sophie
BONIFAY Damien et NOTO Jennifer
GASC Benoit et GARRÉ Catherine
SAKHRI Karim et TACNET Carole
PALAVAS-LES-FLOTS
JUILLET 2008
32
23 février
19 avril
3 mai
17 mai
24 mai
24 mai
7 juin
7 juin
7 juin
2008
2008
2008
2008
2008
2008
2008
2008
2008
COGNET Jean
POUROT Georges
BÜHLER Violette
CHAZAL Roger
PROUZET Jean
D’ABUNTO Edouard
ROMIEU Pierre
SENS Marius
RAMON Veuve BÉNÉZET Josette
PLANE Épouse CLEMENT Bernadette
TEYSSIER Veuve CHAREYRE Danielle
ETIENNE Michel
VINASSAC François
AVALLONE Veuve FABBRICATORE Carmela
TRÉBUCHON Veuve RAMBEAU Emilie
LOPEZ Épouse MAZET Yvonne
LE TENDRE Justine
CALVO Antoine
BENEZECH Épouse PAN Madeleine
MAROUZÉ Timothé
SCHNUR Véronique
MOKHTARI Radia
BOUSQUET Jacques
JULIEN Thierry
AVONDO Maurice
SALAMONE Léon
DOMÉNECH Veuve BLE Simonne
HARTMANN Louise
DOMBRET Paul
LOPEZ Gérard
PARRIER Patrick
RIBAS André
ROMIEU François
LEFÉBURE Daniel
BRINGUIER Veuve VEXANE Lucie
PAPAZIAN Pascale
BALDELLA Adelmo
HAIMOVICI Veuve GAYRINE Julie
OLIE Emile
LÉPAGNOL Jean-Marie
SABLAYROLLES Jean
MENDIGAL Tomy
DUCELLIER Philippe
16
25
25
30
décembre
décembre
décembre
décembre
2 janvier
7 janvier
17 janvier
17 janvier
18 janvier
18 janvier
19 janvier
22 janvier
26 janvier
27 janvier
1er février
1er février
6 février
9 février
18 février
18 février
20 février
22 février
2 mars
4 mars
23 mars
25 mars
26 mars
27 mars
4 avril
4 avril
9 avril
11 avril
16 avril
23 avril
24 avril
25 avril
26 avril
26 avril
15 mai
19 mai
25 mai
29 mai
4 juin
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2007
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2008
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NÉCROLOGIES
LE PRÉSIDENT JEAN FRÉMONT
N'EST PLUS
Jean Frémont, le président de la section des Anciens
Combattants de Palavas-les-Flots, s'est éteint, ce 15 juillet,
vaincu par une maladie implacable qui l'a, en quelques mois,
arraché à l'affection de sa famille et de ses nombreux amis.
Originaire de Belloy en France, dans la région parisienne,
Jean Frémont sert en Allemagne au 501e Régiment de chars
de combat, avant de participer aux combats d'Algérie, en
Grande Kabylie, une des régions les plus dangereuses du
pays. De cet épisode difficile de sa vie, il ramènera de nombreuses décorations parmi lesquelles la Croix du Combattant
et la médaille de Reconnaissance de la Nation.
Revenu à la vie civile, il fait une carrière exemplaire d'ingénieur dans la filière de l'armement électronique tout en préservant une vie familiale à laquelle il était très attaché.
L'heure de la retraite arrivée, Jean et son épouse Janine ont le
coup de coeur pour Palavas-les-Flots où ils s'installent en 2000.
Lui qui avait été le président des Anciens Combattants de
Belloy en France, rejoint très vite la section palavasienne. Il
en devient le président en janvier 2007. Quelque temps
après, il occupe, en plus, la fonction de secrétaire général
départemental de la Fédération UNC de l'Hérault. Avec le
dynamisme qui lui est coutumier, suivant en cela ses prédécesseurs, il organise des voyages, des déjeuners, des aprèsmidi dansants, des lotos. Il attache un soin particulier au
déroulement des cérémonies patriotiques pour lesquelles,
perfectionniste, il impose une organisation sans faille.
Tant que son état de santé le lui a permis, pas une fois il n'a
manqué les cérémonies officielles, à Palavas-les-Flots ou à
Montpellier, ni ces rendez-vous traditionnels du mercredi et
du samedi au local du quai du Chapitre où, toujours très
attentif aux uns et aux autres, il retrouvait ses camarades.
Jean Frémont laissera un grand vide chez ses camarades
Anciens Combattants et dans la vie de la vie associative de la
commune.
Une pensée va à son épouse Janine, à ses filles Valérie et
Isabelle et à son fils Olivier.
Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots
et le conseil municipal adressent aux familles
leurs plus sincères condoléances et les assurent
de toute leur sympathie en ces moments pénibles.
JEAN RUDEL NOUS A QUITTÉS
Jean Rudel, fils de Jean-Aristide Rudel n’est plus. Il s’est
éteint en avril dernier, dans sa 91e année. Une bénédiction a
été donnée en sa mémoire, en l’église Saint-Pierre de
Palavas, par le père Monte, ami de la famille, suivie de
l’inhumation dans la sépulture familiale, au cimetière SaintLazare, de Montpellier.
Cette disparition, à l’heure où le projet du musée Rudel se
concrétise, a atrtristé le maire et son conseil municipal.
Chacun se souvient, et nous l’avons relaté dans notre
numéro de janvier 2005, de la visite à Palavas, en octobre
2004, de cet éminent historien d’art, qu’était Jean Rudel. Il
avait accepté, à l’invitation de Christian Jeanjean et de son
conseil, de participer à l’inauguration du square JeanAristide Rudel, près de la Maison du Temps Libre.
Auteur de nombreuses publications, notamment sur la
Renaissance italienne du Quattrocento, et sur l’art moderne,
Jean Rudel appartenait à cette génération d’historiens d’art
dans la lignée de René Huygue du Collège de France.
L’artiste peintre, qui fut professeur à l’Ecole des Beaux Arts
de Montpellier, a vécu cet hommage rendu à son père avec
une grande émotion. Il avoua « avoir été heureux que, dans
ce paysage politique parfois impitoyable, un homme, le
député-maire de la ville, exprime de la reconnaissance pour
un artiste qui, dans son atelier, non loin de l’Abbaye de
Maguelone, immortalisa le Palavas de la Belle Epoque »
Prisonnier en Prusse orientale, dans le camp des aspirants français, dans les années 42-43, Jean Rudel participa activement aux
actions de la résistance, et dans l’immédiate après-guerre fut
nommé chef de cabinet du maire de Montpellier Mr Martin. Il
refusa la carrière politique que lui proposait le gouvernement.
Créateur du département Arts plastiques et Sciences de l’art
à Paris I, dont il prit la direction en 1982, Jean Rudel devient
docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines avec une
thèse magistrale sur « l’organisation de la surface picturale
dans la première Renaissance italienne »
Chevalier des Arts et Lettres, officier des Palmes
Académiques, professeur émérite de l’université de Paris
Panthéon-Sorbonne, Jean Rudel, qui aimait Palavas, où il se
plaisait à évoquer son enfance près de son père, restera à
jamais dans les mémoires de tous ceux qui l’ont côtoyé, un
homme discret, élégant, courtois, qui sut à son tour, restituer
avec talent la lumière, les couleurs, les ambiances de cette
plage de Palavas qu’il aimait tant. A jamais Jean Rudel restera dans le Panthéon des amis chers aux Palavasiens.
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Documents pareils