Mise en page 1 - Palavas-les
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BMCouv22 22/07/08 16:40 Page 1 Pa l a v a s Les-Flots En Languedoc-Roussillon journal de communication de la municipalité juillet 2008 n° 22 Palavas-les-Flots mer, fêtes et traditions Portraits des élus du groupe majoritaire Vél’euro Le vélo en toute liberté à Palavas-Les-Flots Communication Le nouveau clip vidéo de la ville 11e Animation feria de la mer BMCouv22 22/07/08 16:40 Page 2 Patrimoine AVA NLeTmusée PA LduAVA S Néolithique - Des pasteurs nomades à l’installation d’une colonie de négociants à Maguelone (-8000 à -3000 avant JC) et Antiquité (de -3000 à 300 après JC) Le Moyen-âge (du 5 ème au 15 ème siècle) - Déclin de Maguelone - Colbert concentre le commerce maritime à Cette - Maladies et corsaires barbaresques rendent la côte dangereuse et inhabitable L’époque moderne Le musée Rudel retracera pas à pas l'histoire de Palavas, des premières cabanes de pêcheurs à la naissance du Palavas moderne. - Apogée de l’évêché de Maguelone - La monarchie Capétienne concentre le commerce maritime à Aigues-Mortes Le XVIII ème siècle Au XIX ème siècle - Aménagement, assainissement et défense du littoral. - Premiers habitants au Grau de Ballestras - Du Grau de Ballestras à la création de la Commune en 1850 Palavas - B. Laurens La redoute - B. Laurens L’église - J-M . Amelin Cabanes Palavasiennes - J-M . Amelin Pa l a v a s Les-Flots journal de communication de la municipalité Juillet 2008 n° 22 Directeur de la publication Rédacteur en chef : Christian Jeanjean Maire de Palavas-Les-Flots Secrétariat de rédaction : Martine Boursault Responsable Service Communication Tél. 04 67 07 73 57 - Fax 04 67 50 71 16 www.palavaslesflots.com Diffusion gratuite : Mairie de Palavas-Les-Flots Périodicité : semestriel Au bord de l’étang du Grec - B. Laurens Crédits Photo : Pôle communication de la mairie – Patrick Eoche – René Bernard – Les émaux de la Gardiole (panneau Natura 2000) – P. Valette Exil – Les 4 Vents Réalisation : Distribution Production Multimedia 04 67 83 00 00 [email protected] Dépôt légal : 2e semestre 2008 leBM22Txt 22/07/08 16:26 Page 1 LA PÊCHE DANS LE GOLFE Jean-AristideD’AIGUES-MORTES Rudel : c’est lancé ! Scène de pêche au 1er siècle de notre ère “Il y a dans la province de Narbonne, au territoire de Nîmes, un étang appelé Latera aujourd’hui Lattes- où les dauphins pêchent de société avec l’homme.” Pline l’Ancien 77 Jusqu’au XVIIIème siècle Le principal de la pêche se fait en étang : elle est individuelle, collective ou industrielle. Au XVIIIème siècle 1-2 1 2 Développement de la pêche en mer et disparition des maniguières Pêche au globe UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER La pêche à Palavas PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 1 leBM22Txt 22/07/08 16:26 Page 2 L’interview de Christian Jeanjean Maire de Palavas-Les-Flots Vice-Président de la Communauté de Communes du Pays de l’Or et du Sivom de l’Étang de l’Or Président de l’association des Ports de Plaisance du Languedoc-Roussillon et de l’association des Communes Touristiques du Languedoc-Roussillon Ancien Député de l’Hérault Président départemental de l’UMP Comité de rédaction Vous êtes, dit-on, un homme de consensus, un humaniste, farouche défenseur des valeurs de la famille, de la société, de la justice, fidèle en amitié, un homme viscéralement attaché à ses racines et aux traditions, un homme de conviction, passionné de littérature et d’histoire. Christian Jeanjean Cette brassée de compliments me gênent et me va droit au cœur à la fois. C’est vrai, je m’attache à défendre les valeurs fondamentales qui sont le propre de l’homme. Mes racines sont méditerranéennes, et grâce à ma famille, j’ai reçu Palavas-les-Flots en cadeau dans ma toute petite enfance. Je suis, c’est vrai aussi, un homme de traditions, qui tend, depuis bientôt deux décennies, à conduire sa commune vers l’excellence, en alliant tradition et modernité. CR Vous êtes né à Montpellier dans les années 40, et y avez fait vos études. Quel souvenir en gardez-vous ? UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Ch J Le souvenir d’un jeune pensionnaire, au lycée Girard d’abord, puis au lycée Joffre de Montpellier, qui passait le plus clair de ses vacances sur la plus belle des plages, Palavas-les-Flots. La mer, les bateaux, les sports nautiques et les balades dans la Traction de mes parents, c’était le bonheur ! PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 2 CR Vous avez choisi la Fac de Droit, vous qui avez la fibre littéraire ? Ch J Fils unique d’un administrateur de biens, cela me semblait tout naturel ! Reste que j’ai suivi quelques cours à la Fac de Lettres Paul Valéry. Lauréat de la Fac de Droit et de Sciences Economiques de Montpellier, je suis nommé maître assistant en 1966, en Histoire des Institutions, avec pour directeur de thèse le professeur André Gouron. CR Vous avez été maître de conférence à l’EAI et le plus jeune juge de France au Tribunal de Commerce ? Ch J C’est exact. Pendant mon service militaire, de 1969 à 1970, j’ai été maître de conférence à l’École d’Administration de l’Infanterie de Montpellier, puis juge élu au Tribunal de Commerce, (plus jeune juge de France) avant de devenir président de la CGPME (confédération générale des petites et moyennes entreprises). Je me suis marié et suis père de trois enfants Léopoldine, Jérôme et Pauline qui m’ont donné six petits-enfants. CR En 1989 vous êtes élu maire de Palavas-les-Flots. Était-ce un aboutissement, pour vous qui avez toujours aimé la « chose publique » ? Ch J En quelque sorte oui. J’ai toujours travaillé dans le tourisme et l’économie, et me voir confier la commune par les Palavasiens fut la réalisation d’un souhait que je portais sans doute en moi, depuis toujours. Je suis entré en « politique » comme on entre en religion. Etre maire aujourd’hui, est plus qu’une vocation, c’est un sacerdoce ! J’ai voulu faire connaître « ma » ville, la moderniser, tout en lui conservant ses traditions. Avec mon équipe nous avons développé le tourisme d’affaires, et l’écotourisme, en tenant compte de l’environnement et de la protection de la nature. CR D’où le label européen Natura 2000 ? Ch J Nous avons en effet demandé la protection de nos étangs en zone Natura 2000, et nous envisageons de l’étendre à notre littoral dont la valeur ornithologique est indiscutable. Natura 2000 est un réseau européen qui concilie activités humaines et respect de la biodiversité. Quant au Pavillon bleu, après le branchement à la nouvelle station d’épuration Maera, qui favorisera l’assainissement de la totalité des eaux usées, il flottera sur les plages de Palavas. Aujourd’hui déjà, grâce à la bonne qualité de nos eaux de baignade, nous remplissons toutes les conditions pour l’obtention de ce Label. Les efforts d’amélioration des eaux des étangs et du littoral, et la réalisation des récifs artificiels, ont permis de créer de véritables espaces « pouponnières » où viennent se reproduire des milliers de loups et daurades. CR Vous êtes confortablement élu depuis 1989, avec un record aux municipales 2008, de 72 %. Est-ce à dire que les Palavasiens ne vous tiennent pas rigueur de votre sortie de l’Agglomération de Montpellier ? Ch J Je constate simplement que les Palavasiens reconnaissent le travail réalisé sur le terrain par la municipalité, et me réjouis d’entendre çà et là leur satisfaction. L’entrée de Palavas dans la Communauté de communes du Pays de l’Or a toujours été dénoncée autour de Montpellier et dans l’agglomération. Et pourtant, la ville ne s’est jamais si bien portée. Il n’est pas nécessaire d’être visionnaire, pour prévoir que les communes qui font partie de l’Agglomération ne pourront plus très longtemps financer la politique de développement préconisée par leur président. J’ajoute que si la ville de Montpellier s’enorgueillit d’être désendettée, les communes, elles, sont asphyxiées. Georges Frêche, lui-même l’a enfin récemment reconnu, qui demande à la capitale régionale de financer seule, ses grands projets et de prendre en charge les subventions aux associations. 16:26 Page 3 CR Quelles sont les opérations financées par l’Agglomération sur Palavas ? Et celles réalisées avec la Communauté du Pays de l’Or ? Ch J Pendant de nombreuses années la commune de Palavas n’a rien reçu de l’Agglomération de Montpellier. Nous étions pris à la gorge, et le lien de subordination avec Georges Frêche était de plus en plus insupportable. Depuis 2004, date de notre entrée au Pays de l’Or, c’est une véritable bouffée d’oxygène que nous respirons. Après le futur Centre aéré qui accueillera 80 enfants, sur le Parc du Levant, une piscine dotée d’un équipement de pointe, répondant à la norme HQE, va s’intégrer, en septembre prochain, dans le complexe sportif existant, près de la salle Bleue. Le branchement sur la station Maera devrait se concrétiser très prochainement. La réalisation de ces gros équipements est possible, grâce aux moyens financiers mis à la disposition de Palavas par la Communauté du Pays de l’Or et le Sivom. Qu’avons-nous eu dans l’Agglomération de Montpellier, rien ! Sinon d’inadmissibles invectives… CR Que pensez-vous de ce nouveau projet qui consiste à faire venir le Tram à Carnon, pour le poursuivre dans un second temps à La Grande-Motte ? Ch J Que les décideurs souhaitent « conduire » le Tram à la mer est de la plus haute importance pour les Montpelliérains et les populations des communes avoisinantes, dont Palavas est la plage référente. Lors de l’émission « C’est politique » le maire de Montpellier avait déclaré à propos des transports urbains, « les élus concernés vont se réunir et discuter autour d’une table » A ce jour je n’ai reçu aucune invitation !… Je ne suis pas contre l’arrivée du Tram à la mer, au contraire, mais, avec une station aux Roquilles. Il faut prévoir un maillage qui permettra à la population de rejoindre le tram, et surtout rétablir le petit train de Palavas à Montpellier. Quoiqu’il en soit, la décision consistant à faire aller le tram à Carnon et la Grande-Motte, via l’Aéroport de Fréjorgues, sera prise à l’unanimité par les communes de la Communauté du Pays de l’Or qui ont toujours joué la solidarité et vont se réunir pour Inclure dans le SCOT des pays de l’Or un schéma cohérent des transports. CR Où en est Palavas dans le développement durable ? Ch J C’est une de nos priorités et de nombreuses actions ont déjà vu le jour. Installation dans les bâtiments publics de nouvelles techniques de production d’électricité ; pose de panneaux photovoltaïques : utilisation du vent et des batteries au lithium pour l’éclairage public ; entretien d’un site unique, constitué par nos étangs avec circulation d’eau de pompage, éoliennes… installation de barques à rames pour flâner sur les étangs ; visite commentée de la faune et de la flore, tout au long de l’année. Enfin création d’un musée de l’Histoire et du Patrimoine de Palavas. CR Vous avez, semble-t-il, décidé de développer le secteur culturel ? Ch J La culture à la portée de tous a toujours été l’objectif de la municipalité. Au travers de concerts éducatifs, de musique Entre Terre et Mer, d’animations autour du livre sur les quais, nous voulons rehausser le niveau culturel de la ville. CR Vous avez toujours soutenu le milieu associatif, vous-même avez milité au sein de nombreuses associations sportives. Estimez-vous que c’est une richesse pour la ville ? Ch J Absolument. Sans association une ville se meurt ! On ne dira jamais assez combien les associations sont importantes dans notre société, car elles offrent la possibilité de partager de nombreuses passions communes. Ces bénévoles ont pour seul objectif d’apporter, sous des formes diverses, un soutien à ceux qui en ont besoin, dans la culture, le sport, l’humanitaire… Palavas est fière de compter une centaine d’associations, et la ville sera toujours auprès de ces « travailleurs de l’ombre » pour les aider à développer leurs projets : Ligue contre le cancer, Espoir pour un enfant, Bridge club, Confrérie des gens de la mer, 3e Âge, association des commerçants, Centre nautique, Handialogue Parents d’élèves, Les Pescaïres palavasiens, la Snsm, Latina Cup, Marine et traditions et bien d’autres… CR Une dernière question, monsieur le maire, comment parvenez-vous à concilier l’écriture et vos nombreuses activités ? Ch J J’ai commencé par rédiger une thèse sur la commune, qui a fait l’objet de deux ouvrages Histoire de Palavas-lesFlots et La Vie palavasienne. Mon goût pour la poésie m’a conduit tout naturellement à écrire un recueil de poèmes, Palavas-les-Flots illustré par le peintre exceptionnel qu’est Jean-Michel Noquet. Actuellement je rédige un livre sur la contribution à l’essor économique et touristique en Languedoc-Roussillon. Une photographie de l’économie, et surtout du tourisme, ponctuée de quelques suggestions originales capables de remédier aux carences de l’économie et de l’emploi dans la région. CR Une autre passion ? Ch J Les armes anciennes. Un jour un ami m’a offert un fusil très ancien. Ce fut le déclic. J’achète et je retape. Les voitures me passionnent aussi. Quand j’étais enfant, mon père avait une Traction Avant Citroën. A l’époque avoir une voiture c’était une grande aventure synonyme de liberté ! Je me souviens, quand nous partions en balade c’était tout un folklore ! Les stations d’essence étant éloignées les unes des autres, il fallait transporter le jerricane, le pique-nique, vérifier la roue de secours… C’était la belle époque où il n’y avait pas vraiment d’interdit ! Un art de vivre et, dans cet immédiat aprèsguerre, la découverte de la liberté… TRANSPORT : La troisième ligne de tramway à Palavas et à Carnon. Le Préfet de Région Cyrille Schott rassure Montpelliérains et Palavasiens : « Je veux que le futur tramway desserve et Palavas et Carnon, confie Cyrille Schott. Ça ne sera pas l’un sans l’autre. Et j’aurai mon mot à dire car l’État participera au financement ». Le montant de cette participation reste à définir. Le coût global de l’équipement, qui entrera en service (au moins jusqu’à Pérols) en 2012, s’élève à 450 M€. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 3 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt leBM22Txt 22/07/08 16:26 Page 4 ALBERT EDOUARD Premier adjoint délégué aux grands travaux, aux services techniques, aux espaces verts et à la propreté. Il sait tout sur tout. Mène sa vie tambour battant, Rien ne lui échappe sur la commune. « L’Américain » de Palavas est un touche-à-tout de génie, un homme qui a trois idées à la seconde !… Le Bac au bout de la jetée Né à Palavas, dans le quartier de l’Embut, une rue en entonnoir, au bas de l’avenue Charles de Gaulle, Albert Edouard, dit « Bébert », fils unique d’une famille de pêcheurs, a été à l’école de l’Abbé Prévost, puis à Pierre Rouge à Montpellier, jusqu’à ses 15 ans. « Chez moi, on passait le bac au bout de la jetée ! » dit-il avec un humour un rien british… Son père, patron pêcheur, a vu le jour près de l’église Saint-Pierre, dans une de ces petites maisons avec courettes, qui se dressent le long des rues du quartier. « L’eau, on allait la chercher à la fontaine, à l’emplacement du restaurant Le Manuscrit ». UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Pas de grands besoins A peine sorti de l’adolescence, Albert, fils unique, prend la mer. Il veut être pêcheur, comme son père. « C’était un métier rude, où l’on se couchait tard et on se levait tôt. Mais c’était le plus beau des métiers. La pêche, c’était la liberté ! » « J’ai eu la chance de travailler en Camargue, dans les étangs privés ! Quand le temps était à la tempête, on tapait le carton. On n’avait pas de grands besoins ! » PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 4 Les anguilles de François Vical Le Château d’eau, Albert l’a vu construire. Albert Edouard se souviendra toujours de François Vical, patronpêcheur, « qui enfourchait son vélo pour nous apporter de belles anguilles argentées, qui faisaient les délices de la famille. » De la pêche à la presse A Béziers, berceau de la famille, une tante tient une charcuterie. « Elle logeait au-dessus d’une boulangerie, et je me souviens encore de l’odeur du pain qui me chatouillait agréablement les narines. » À l’époque c’était le système D nous mangions à notre faim. 23 ans de pêche en mer et en étang, un mariage avec Gisèle de la rue Molle, en 1966 le couple qui réside à Béziers, décide d’acheter un TabacPresse en vente place de la Victoire près du Théâtre. « Une belle aventure qui a duré cinq ans. Quand on vient de la pêche, où pendant des jours on ne voit personne, l’agitation de la ville c’est du plaisir. » La politique En 1970 Albert Edouard, se lance dans la politique. Et 18 ans plus tard, avec son ami Christian Jeanjean, et toujours autant d’enthousiasme, ils montent une équipe en vue des élections municipales de 1989. « Nous sommes élus, et Jean Molle est nommé premier adjoint. » Il devait décéder dix ans plus tard. Christian Jeanjean confie le poste à Albert Edouard, avec pour délégation, les grands travaux. Des projets pharaoniques C’était un rôle sur mesure… Et l’Américain d’échafauder mille et un projets pharaoniques. Dans la baie de Sydney, où il avait vu un restaurant tournant, il avoue s’être mis à rêver au Château d’eau de Palavas. « On a déplacé les pyramides, on pourrait sortir la citadelle de son carcan de béton et implanter un restaurant panoramique tournant ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Il convainc son ami le maire, et tous deux se mettent au travail. Le Phare de la Méditerranée prend corps. Pour le parc du Levant, « je me suis inspiré du Jardin des Plantes de Béziers, où ma femme allait promener les petits. » La cascade aux palmiers est née à Atlanta… La Grèce et l’Égypte Infatigable, Albert Edouard, l’homme aux mille facettes, poursuit sa quête du toujours plus, et en perfectionniste redessine « sa » ville en la sculptant. Après Le pêcheur au filet sur le port de plaisance, le buste de son ami, le célèbre matador, El Cordobès, aux Arènes, c’est un Neptune géant qui veille sur le cœur de la cité. Alors heureux monsieur le premier adjoint ? « Oui. J’ai la chance de pouvoir voyager avec Gisèle, ou en famille avec nos trois enfants et nos sept petits- enfants. J’aime les États-Unis, mais les pays qui m’ont le plus touché, sont la Grèce et l’Égypte. » 16:26 Page 5 VIVIANE JOURDAN Adjointe déléguée aux Affaires Sociales, famille, logement ,banque alimentaire, maison de retraite, Ccas. Douce et énergique à la fois, Viviane Jourdan a la philosophie du sourire et de la bonne humeur. Attachée aux bonnes manières, celle qui ouvre grand son cœur pour venir en aide aux plus démunis. Un bac moderne Née à Lansargues, charmante commune viticole qui, du 13 au 18e siècles, faisait partie des « villettes » composant la Baronnie de Lunel, Viviane est attachée à ces paysages baignés de douceur, à ces vignes qui rougissent aux vendanges… « J’y ai fait ma communale, puis une 7 e à l’Immaculée Conception de Montpellier, et c’est au lycée de Lunel que j’ai passé un Bac moderne. » Paris seulement en vacances La jeune fille passe des concours, est admise au PTT, « mais il me faut aller travailler à Paris, aux Chèques Postaux. » Elle y arrive en décembre. La neige, le verglas, le froid, la foule « toujours pressée et vous bousculant si vous ne suivez pas le rythme… J’étais à mille lieux de mon bout de campagne ! » Bref, « je ne m’y suis jamais habituée. Paris c’est magnifique, mais pour y aller en vacances ! » Analyste-programmeur Un an et demi plus tard, en 1959, Viviane regagne Montpellier, toujours dans les Chèques postaux, jusqu’en 1965. « Je suis sélectionnée pour être analyste-programmeur à France Télécom, avec obligation d’effectuer des stages à Paris. » Vu sous cet angle, Paris lui était agréable ! Un mariage et trois enfants Philippe, Christophe et Frédéric puis cinq petitsfils, malgré ses multiples activités, Viviane est une mamie attentive et dévouée. « Je m’organise ». Une école d’abnégation Palavasienne d’adoption, elle l’avoue « ma vocation, c’est d’aider ceux qui sont dans la détresse. » Elle s’est formée au Secours Catholique, « une excellente école d’abnégation et de courage », a mis en place la Banque alimentaire et en 1992 s’investit dans les Restos du Cœur. « La Banque alimentaire, il faut le savoir ça fonctionne toute l’année. Avec Jacky Plot, qui en était le directeur, nous avons beaucoup travaillé. » Du social pas de la politique En 1995, à la demande de Christian Jeanjean, Viviane Jourdan intègre l’équipe. « Il savait que je faisais du social, et moi je connaissais son humanisme, et j’avais suivi de près son premier mandat. Sa démarche sociale correspondait à mon éthique. Je me suis lancée, en lui précisant clairement que je ne voulais pas faire de la politique. » Passionnant Le maire lui confie la délégation du CCAS, et le suivi du projet d’implantation de la Maison de Retraite. « J’étais dans mon élément. C’était lourd mais passionnant ! » Viviane, jamais à cours d’idées, propose d’appeler la maison de retraite Les Reflets d’Argent « ça rappelait à la fois la mer et la chevelure des personnes âgées. » Christian Jeanjean ravi, accepte. L’épicerie sociale En 2001, Viviane est nommée adjointe, avec pour délégation, l’aide alimentaire, le club du 3e Âge, la maison de retraite… « Aujourd’hui, je poursuis ma mission avec autant d’enthousiasme et avec le logement social, je suis en contact avec les sociétés, et je siège à la commission d’attribution. » L’aide alimentaire est très utile. « Nous avons environ 200 personnes qui viennent régulièrement s’approvisionner à l’épicerie sociale, qui tourne à plein régime. » Et l’adjointe de conclure « les familles modestes se manifestent dès lors qu’elles ont un pépin, divorce,chômage, maladie… à ce moment là certaines d’entre elles peuvent basculer dans la précarité. Notre rôle c’est de les aider le plus discrètement possible mais avec la volonté de les sortir de l’impasse. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 5 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt leBM22Txt 22/07/08 16:26 Page 6 JEAN-LOUIS GOMEZ ARLETTE COUSSY Adjoint délégué aux Sports terrestres et à la sécurité des plages Adjointe déléguée aux Anciens Combattants, aux Festivités et aux Animations Homme de terrain, souriant et optimiste, qui ne s’en laisse pas conter, Jean-Louis Gomez, fines moustaches, regard volontiers ironique, a toujours été passionné par la politique. À Palavas, Arlette est une figure. Sa gentillesse, son dévouement, son dynamisme, son écoute et son efficacité forcent l’admiration. De l’amour « Je suis né dans les Hauts cantons, à Bédarieux, berceau familial de la famille. Mon père, Jean, était chauffeur de poids lourds à la Megisserie Richard, spécialisée dans le travail de la peau. » À 16 ans après le certificat d’études, Jean-Louis entre à l’usine. « À l’époque il n’y avait pas de chômage. Nous vivions modestement. Avec mon frère nous avons eu une enfance rude, turbulente, mais heureuse. Chez nous il y avait de l’amour ! » Paris la vie de forçat Son service militaire, Jean-Louis le passe en Allemagne, à Offenburg. En 1968 il est libéré et redescend à Bédarieux. « Les temps avaient changé. Il n’y avait plus de boulot. » Pour trouver du travail il décide de monter à Paris. « Je me lance dans la plomberie, et j’ai la chance de travailler pour les “pubs”. C’était très dur. Plus de dimanche, plus de week-ends. Une vie de forçat !… Trois ans plus tard, il regagne Montpellier où il continue d’exercer son métier. « La mode était au traitement des eaux, adoucisseurs, piscines… je m’en sors plutôt bien. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Fasciné par la politique Au hasard d’une rencontre, il apprend que la société Teissère recherche un commercial. « Je tente ma chance, intègre l’agroalimentaire où je reste 33 ans. » PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 6 Fière de ses origines Des Alpes de Haute-Provence où elle est née, dans la petite commune de Château Arnoux, au carrefour de la Durance, cette petite-fille d’immigrés portugais, qui avaient choisi la France, affiche fièrement ses origines. C’est en Tunisie, où il faisait son service militaire, que son père rencontre sa mère qu’il épouse et à qui il fait six enfants. « Je suis l’aînée de six frères et sœurs. » Militant gaulliste, « comme tous les jeunes de l’époque » Jean-Louis a toujours été fasciné par la politique. En 1978, avec son épouse infirmière, il s’installe à Palavas. « Très vite je m’implique dans le monde associatif. Rugby, Boule lyonnaise dont je deviens président, sur les conseils d’Emile Febrer. » En 1989 il rejoint Christian Jeanjean, qui lui confie la délégation des Sports terrestres. Une délégation à sa mesure Pour son 4e mandat, l’adjoint conserve le sport auquel s’ajoutent la sécurité et les concessions de plages. « Un travail intéressant où je suis dans mon élément. » Perfectionniste, il suit de près les travaux de la salle polyvalente, du gymnase, des tennis, ainsi que le ré-ensablement de la plage rive gauche. Il s’occupe également des postes de secours, récemment équipés de défibrillateurs et de la mise en place de 300 mètres de linéaire en PVC rigide, à destination des personnes handicapées. Toujours sur le pont, le nouveau retraité avoue « je reste dans ce qui me convient, c’est une délégation à ma mesure ! » Élevés dans le respect Sa petite école, Arlette la fait à Gardanne, où son père est mineur. La famille vit modestement, « mais nous étions élevés dans le respect des autres, et la tendresse de nos parents, palliait l’absence de superflu. » Soutien de famille, Arlette élève la fratrie, et se marie. En 1965, la famille se rapatrie sur Montpellier. Arlette travaille comme monteuse en électronique à l’usine Morari. Trois ans plus tard, l’établissement ferme ses portes. Économe comptable Arlette a trois enfants. Pugnace, elle veut progresser dans l’échelle sociale. « Je m’implique dans le tissu social, au Centre de Bourneville, puis à l’École d’Éducateurs. » Une promotion sociale lui permet de passer un CAP de comptabilité, bientôt suivi d’un Brevet professionnel. « C’était ma fierté, mon bonheur ! j’avais fait la preuve de mes capacités ! » Quelques années plus tard, Arlette Coussy intègre l’ADAGE, au Foyer des 4 Seigneurs, où elle occupe les fonctions d’économe-comptable. « C’était l’aboutissement. J’étais heureuse. Je pensais à mes parents. Ils auraient été fiers de voir leur fille travailler dans un bureau !… » Être utile En 1999 Arlette se met en pré-retraite. « Par souci de confort familial » et décide de s’installer à Palavas un an plus tard. « Depuis 1992 je militais au sein de l’association des Anciens Combattants de la ville. » leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 7 MAX JEANJEAN Adjoint délégué au Port de Plaisance, à la Base fluviale, au Centre nautique. Dire que Max Jeanjean est passionné de sport est un euphémisme. Ancien haltérophile, dans les années 1960, il s’entraînait chez le champion du monde, M Ferrari à Frontignan. La mer et les sports nautiques ont pris le relais. Freddo l’haltérophile Comme tous les minots, Max faisait du sport. Du foot à Palavas et du cheval d’arçon au gymnase de la salle des Arceaux à Montpellier. « Les haltérophiles me fascinaient, aussi un jour je me suis lancé. » Il crée une salle de sports personnelle, chez lui. « Les pêcheurs y venaient nombreux, en particulier Frédéric Richard, dit Freddo ancien haltérophile, et conseiller municipal. » Les deux hommes envisagent de créer une association l’Haltérophilie Club Palavasien. À la demande de Freddo, la mairie met un local à leur disposition. « Nous nous entraînions, avec Freddo et Genin chez le champion du monde de la discipline, M Ferrari. Heureux de s’investir En 1989, Christian Jeanjean lui propose de partir sur sa liste avec pour délégation le Port de Plaisance. Une aubaine pour Max qui a envie de s’investir davantage dans la vie communale. Au mandat suivant, le conseiller municipal, se voit également confier la Base fluviale Paul Riquet et la Base de camping-cars. Pour ce 3e mandat, Max Jeanjean gère les sports nautiques, la SNSM, et les ports. L’ancre géante Des projets, Max en a plein la tête : la création d’un Yacht Club, l’amélioration de la Base fluviale et la rénovation des passerelles du Grand Canal. Sa fierté, l’ancre géante, « signe emblématique à l’entrée du Port en mer. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Fédérer les forces vives Aujourd’hui, adjointe déléguée, elle travaille dans la continuité du mandat précédant, « en personnalisant les festivités, avec le projet de créer un Comité des Fêtes destiné à renforcer les grandes manifestations, en coordination avec les délégations de la Culture,des Sports terrestres et nautiques, et l’ensemble des associations des commerçants. » En clair, de créer une synergie, de fédérer les forces vives de la cité. Écumer les dancings La station, il connaît. « J’y venais danser avec les copains quand j’étais ado. On montait à trois sur une moto. La sécurité routière, à l’époque, c’était pas la priorité ! » Des dancings il n’en manquait pas, on les écumait. « On avait le choix entre le Tanagra, la Riviéra, le Jardin de ma sœur ou l’Amphore. « À Montpellier nous allions au Palais d’hiver (Triangle). La danse rythmait notre vie ! » Le tennis et la voile Quelques années plus tard, et quelques cheveux blancs en plus, Max se met au tennis, et pendant 14 ans tient la présidence du Club de Palavas. En 1983, toujours aussi accro de sports, il s’adonne à la voile. Il présidera le club en 1987 et 88. Au Club Nautique il se lie d’amitié avec Christian Jeanjean qui lui prête son bateau. « Je suis agréablement surpris, car nous nous connaissions mais ne nous fréquentions pas. » 7 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 En 2001, Christian Jeanjean lui propose d’entrer dans son équipe. « J’étais folle de joie. J’avais besoin de m’investir. De nouer des relations. D’être utile… » Conseillère municipale, elle s’occupe des Anciens combattants et des animations culturelles. Un diplôme de préparateur Natif de Nîmes, mais élevé à Vacquières, Max a six ans quand ses parents décident de s’installer à Montpellier. « Pour mon père, représentant multicartes dans les huiles et le vin, c’était plus commode ! » Fils unique, il fait sa primaire chez les Frères Stanislas à Jean-Baptiste de Lasalle. Après le lycée Michelet où il obtient le Brevet supérieur, il s’inscrit à la Fac où il décroche son diplôme de préparateur en pharmacie, avec mention. M. Giret, pharmacien à Palavas, lui propose un poste dans son officine. En 1962 il se marie avec Monique, ils ont un fils, Bruno, maître du Port de Plaisance de Palavas. leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 8 SYLVIE MARTELCANNAC GUY REVERBEL Adjointe déléguée aux handicapés et à la jeunesse Adjoint délégué à l’urbanisme. Il a le sens inné du geste, parle sans ostentation, a de l’énergie pour deux, un sourire en coin qui n’a rien d’ironique, Guy Reverbel s’applique à sa mission, l’urbanisme, avec une perfection d’entomologiste. Native de Rodez, Sylvie a passé sa petite enfance à Laissac, où son père possédait une entreprise de bâtiment. Comme beaucoup d’Aveyronnais, elle passait ses vacances en famille, à Palavas. Le sifflet du Petit Train Grande, blonde, une allure de battante, souriante et déterminée, Sylvie va à l’école communale de Laissac, puis au Lycée Monteil de Rodez, avant de rejoindre la Fac de Droit de Montpellier. Elle a 17 ans et demi. De ces vacances palavasienne elle conserve intact le goût salé des embruns, et le sifflet strident du Petit Train de Dubout les jours de grand vent. « Comme nous ne pouvions aller à la plage, nous partions en expédition à Montpellier. » La famille louait une petite maison de pêcheur au pied de l’ancien Château d’eau, « une maison de poupée, où j’ai passé des moments inoubliables ! » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Le Barreau de Paris Ses années d’étudiante à Montpellier, où elle vivait en co-location avec une amie de Laissac, puis c’est Paris où la jeune femme passe son CAPA (Certificat d’aptitude à la profession d’avocat), s’oriente vers le Droit social, et s’inscrit au Barreau. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 8 Un cabinet secondaire En 1989, elle regagne Montpellier pour entrer en qualité d’avocat dans le cabinet du Bâtonnier Jacques Lafont. « Un avocat généraliste qui m’a apporté une bonne formation » Avec l’incontournable ténor du Barreau, le Bâtonnier André Ferrand, Sylvie Martel-Cannac maîtrise le Pénal. Deux ans plus tard, elle décide d’ouvrir un cabinet secondaire à Palavas, sur la Canalette, et tout naturellement vient se présenter à monsieur le maire. « Je l’ai trouvé charmant, réservé et accueillant à la fois, chaleureux mais avec discrétion » La jeune femme est conquise ! La qualité de vie Au fil du temps, séduite par la qualité de vie de la station palavasienne où traînent encore ses souvenirs d’enfance, la jeune avocate, son époux, et Jean-Noël, leur fils décident de s’y installer. « Le Lamparo, où nous habitons, est un quartier paisible, en bordure de l’étang. Les couchers de soleil sont d’une sublime beauté, notamment quand on a la chance, au coucher du soleil, d’y saisir un vol de flamants ! » Une délégation sur mesure A l’orée des élections municipales, Sylvie Martel-Cannac rencontre Christian Jeanjean qui lui propose d’intégrer son équipe. « J’accepte volontiers » et parce qu’elle est Membre de l’Institut des Droits de l’Homme, Membre de l’association l’avocat et l’enfant, et de la défense des enfants mineurs, elle se voit attribuer la délégation aux Handicapés et à la Jeunesse. « Une mission, quasiment sur mesure, qui me convient parfaitement et qui va me permettre de m’investir dans la commune ». La volonté du père Guy est né à Lodève où son père, propriétaire des cinémas Pathé et Rialto, exploitait également la distillerie Reverbel, marc et vin. Après la Sacré Cœur et l’école Saint-Joseph, il poursuit ses études au lycée Joseph Valot. « Ado je faisais beaucoup de sport. J’ai pratiqué le rugby, le foot, le hand et le volley. Déjà la planche à voile me tentait. » A 18 ans il entre à la distillerie où, comme les autres salariés, il fait les 3-8. « C’était la volonté de mon père. Il m’a fait occuper successivement tous les postes de l’entreprise. » Fasciné par les Paras En 1973, Guy intègre le Centre d’entraînement commando de Toulouse bientôt suivi de celui de Montlouis. « J’avais envie d’être para. Ce Corps me fascinait » Au bout de quelques mois il forme les sous-officiers, mais refuse de faire carrière et retourne à la distillerie. Il y restera dix ans et en assurera la direction. Moniteur de voile Au sortir de la distillerie, il monte la 1 r e concession de plage, au lac du Salagou. Il propose des locations de pédalos, catamarans et planches à voile. Il enseigne la voile comme moniteur au Torus sur l’étang de Thau, et infatigable, organise des régates reconnues sur le plan régional, et des compétitions nationales. Palavas me voilà ! En 1982, « trop à l’étroit à Lodève » il pose ses valises à Palavas. « je connaissais la réputation de cette commune, que fréquentaient des milliers de touristes. » Guy veut insuffler sa passion, et s’implique dans le catamaran et le hobbicat. « J’ouvre une concession de hobbicat avenue Saint-Maurice que je vais tenir jusqu’en 2005. » Avec Nicolas Hulot Un an avant les municipales de 1989, le maire de l’époque, M. Giret, connaissant l’énergie et les compétences spor- leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 9 BLANDINE VERHAVERBEKE Adjointe déléguée aux Affaires scolaires et à la Crèche multi-accueil. Elle rêvait d’être danseuse. Elle a l’allure, la légèreté, la grâce et le charme d’une danseuse. Le théâtre c’était une passion, elle l’a vécue… passionnément. Quatre ans fabuleux ! Envie de changer de vie ? Blandine entre à la Drac de Bourg-en-Bresse, où elle occupe les fonctions de directrice des relations publiques. « J’ai vécu là des moments fabuleux à travers des personnages comme Desproges, Nougaro, Arditi… » Quatre ans de bonheur ! Le hasard des rencontres la conduit à Marne-la-Vallée où elle ouvre un théâtre, et à Paris la Villette où, pendant trois ans elle occupera le poste de secrétaire générale. Les Treize Vents Dans les années 1993, Blandine qui flirte allègrement avec la trentaine, rencontre un jeune directeur de théâtre, Jacques Nichet, qui l’invite à venir à Montpellier où il dirige le Théâtre des Treize Vents. Elle y restera quelques années en qualité de secrétaire générale. Une mission intéressante Trois enfants, Louis, Thibaut et Thomas, Blandine Verhaverbeke, palavasienne d’adoption, milite au sein d’une association de parents d’élèves, où elle s’est beaucoup investie. Aujourd’hui, elle est heureuse car la mission « que m’a confiée monsieur le maire me convient parfaitement. » Ses projets ? « Sensibiliser les enfants à la signalétique, et à l’environnement et les impliquer dans d’importantes expositions d’arts plastiques. J’aimerai aussi améliorer la sécurité autour des écoles, notamment au niveau des passages piétons, et du stationnement. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER L’esprit maison « Après une semaine de réflexion, j’accepte. » Il me confie la délégation de la SNSM et la sécurité des plages. « Avec l’adjoint Fredo Richard, je m’imprègne de l’esprit maison ». Six ans plus loin, le maire me propose, sous sa responsabilité, la délégation à l’urbanisme. « Ça me convient parfaitement, et je me plonge dans les dossiers. Aujourd’hui, adjoint à part entière, avec pour délégation… l’urbanisme, je poursuis ma tâche avec autant d’énergie et d’enthousiasme, mais, avec beaucoup plus d’expérience. » Le Palais Chaillot Très vite Blandine enchaîne les petits boulots dans le cinéma, le théâtre, les salles d’Arts et d’Essais. « Je suis assistante, c’est passionnant, mais je galère ! » À 20 ans, la jeune femme décide de chercher un emploi stable et s’inscrit dans un GRETA, section Arts et Spectacle. Les stages sont rémunérés, et le travail exaltant. C’est le déclic ! « Je m’investis à fond, et j’arrive à décrocher un poste de relations publiques au Théâtre de Chaillot chez Antoine Vittez. » 9 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 tives de Reverbel, le sollicite pour figurer sur sa liste. « Je refuse, et dans la foulée, m’envole pour les Seychelles où je réalise un reportage pour Nicolas Hulot. Un merveilleux souvenir, une aventure extraordinaire ! En juillet 88, Christian Jeanjean, qui connaissait mes activités et ma passion pour les sports nautiques, me contacte pour les municipales. » De solides études Elle est Ch’ti. Une vraie Ch’timie de Lille. Une blonde aux yeux clairs, au regard franc et au franc-parler. Née d’un père enseignant et d’une maman assistante sociale, elle va à l’école élémentaire de Tressin, au collège de Villeneuve d’Asq, deux communes de la région lilloise, puis au lycée Louis Pasteur de Lille. Elle veut être danseuse, passe son bachot, et s’envole pour Paris où elle entre à l’école supérieure d’études chorégraphiques. leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 10 JEAN-MARIE GUIRAUDCALADOU Conseiller municipal délégué à la Culture Conseiller municipal délégué aux commerces et marchés Son père, violoniste, recevait à sa table Joséphine Baker et son mari Jo Bouillon. Etait-ce un clin d’œil du destin ? Jean-Marie Guiraud-Caladou a fait carrière dans la musique. Conseiller municipal délégué aux commerces et marchés de Palavas, André Sintès n’a jamais boudé son plaisir. Il l’avoue « je me régale sur les marchés, ça me rappelle un peu mon enfance » Pierre Montpellier Montpelliérain, fils unique, né d’un père inspecteur de police, dans les Renseignements généraux, JeanMarie se souvient de ce père, passionné de violon, qui avait fait son conservatoire à Montpellier, avec Jo Bouillon. « Le directeur du conservatoire s’appelait Pierre Montpellier. En 1952 il crée le premier opéra Marie de Montpellier ! » Ça ne s’invente pas ! Alger la Blanche Né de l’autre côté de la Méditerranée, à Alger la blanche, de parents préparateurs en pharmacie, cadet d’une fratrie de quatre enfants, le petit André fait son école primaire dans son quartier du centre ville. Les études secondaires, trop tôt interrompues, il les fera au collège moderne du Champ de Manœuvre. Des souvenirs, il en a plein la tête, ce senior au sourire juvénile, mais il a choisi de ne pas faire dans la nostalgie. « À quoi bon ! » Pourtant quand il évoque, par bribes, son adolescence algéroise, l’émotion le dispute à la mélancolie… Un père intransigeant L’école élémentaire à Saint-François, le collège Michelet (situé alors au Triangle), puis la Fac de Lettres, à 18 ans « je dis à mon père que je veux arrêter mes études. Il ne me répond pas, décroche son téléphone et appelle sa banque. Le Crédit Lyonnais. Le lendemain je triais des liasses de chèques avec un doigt en caoutchouc, je tamponnais, je photocopiais… » Jean-Marie comprend le message. Il reprend ses études. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Pianiste de jazz Affecté dans la Marine, à Bordeaux, où il doit accomplir ses 28 mois de service militaire, il intègre l’orchestre. « Je suis ensuite envoyé au Havre, où, pour gagner trois francs six sous, je joue dans des orchestres de jazz de la ville. » L’armée finie, il revient à Montpellier, épouse à Palavas, AnneMarie, une fille de la dynastie Molle, charpentiers de marine, et rejoint le CEA de Pierrelatte où il donne des cours de piano à l’école de musique. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 10 ANDRÉ SINTES Grenoble, Paris, Montpellier Mais la musicothérapie le taraude, en 1975, il décide de faire des études supérieures et s’inscrit à la Fac de Grenoble où il obtient un Doctorat d’Université en Musicothérapie et en Psychologie. I Quand il apprend l’existence d’un centre de musicothérapie à Paris, il décide d’y faire un stage. Là il rencontre le médecin-chef de l’hôpital de Limoux. Un psychiatre qui lui propose de faire une animation dans son service. « En poursuivant des formations internes je fais la connaissance du professeur Régis Pouget, chef du service de psychiatrie et de psychologie au CHU de Montpellier, » ensemble ils créeront un enseignement à Montpellier. Quatre générations Auteur de plusieurs ouvrages qui font référence en musicothérapie, JeanMarie Guiraud-Caladou, est fier de compter dans sa famille quatre générations d’élèves au Conservatoire National de Musique de Montpellier : « mon père, moi-même, mes deux enfants Valérie et Florent, et mon petit-fils, Maxime. » Le bonheur ! « Sidi Ferruche c’était le bonheur ! Les oursins que mon père allait cueillir pour ma mère qui en raffolait », le goût délicieux de l’Agua Limon, cette boisson de glace pilée parfumée au citron, les pois-chiches grillés, les figues de Barbarie, le couscous de la mémé, les pains de glace qu’on achetait chez l’épicier du coin, « à l’époque, seuls les riches possédaient un réfrigérateur. Nous, nous avions des glacières… » Premier boulot « Le soir, tout le monde se retrouvait. Les parents et grands-parents tiraient des chaises sur le trottoir et ils discutaient ». André entre au Bon Marché « bosse du commerce oblige » comme premier vendeur. « Une belle expérience, qui n’aura pas duré longtemps - puisqu’en 1962 la famille doit quitter cette terre bénie - j’avais 19 ans » Chef de rayon En juin 1962, la famille s’embarque sur le Ville d’Alger le paquebot qui faisait la navette entre les deux rives. En voyant disparaître les côtes africaines, tous pleuraient ! L’arrivée à Marseille fut sinistre. « Il pleuvait ! » Tandis que la famille tente de s’intégrer au plus vite, André part pour le service militaire. « Je rejoins l’Armée de Terre dans les Chasseurs Alpins de leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 11 MICHEL GUÉRINEL Conseiller municipal délégué à la Police municipale, à la sécurité et à la fourrière. Sa passion pour la mer, Michel Guérinel la tient de son enfance sur les côtes bretonnes, et de ses balades à Saint-Malo, célèbre cité des corsaires, joyau de la Côte Emeraude. Les législatives En 2001, Christian Jeanjean lui propose de devenir son directeur de campagne dans le cadre des élections législatives. « J’accepte, et m’investis au maximum ». Un an plus tard, Christian Jeanjean élu député, « je deviens un de ses proches collaborateurs. » Sur les traces de Jean Truchi Aujourd’hui, conseiller municipal dans la nouvelle équipe, il est fier et heureux. « Le maire, m’a confié la Police municipale, la sécurité et la fourrière animale. » « En prenant mes fonctions j’ai eu une pensée émue pour Chantal Guillot, chef de poste trop tôt disparue, et salué le travail réalisé par mon prédécesseur, Jean Truchi, un homme intègre, compétent et de bonne compagnie. » Le nouvel élu souhaite poursuivre les bonnes relations avec la brigade de Gendarmerie de Palavas, commandée par le lieutenant Patrick Bonin. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Des commerces dynamiques Palavasien d’adoption, André Sintès, est sollicité en 1989 par Christian Jeanjean pour faire partie de son équipe. Le maire lui confie la délégation des commerces et marchés. « Avec aujourd’hui une équipe de quatre personnes, nous veillons au bon déroulement économique du commerce palavasien. » Des balades superbes Il se marie et, en 1993, après une mission à Madagascar, il décide de se fixer à Palavas avec son épouse et leurs deux enfants. D’une adolescence heureuse, il garde le souvenir inoubliable de ses virées à Saint-Malo, et des superbes balades au Mont-SaintMichel, « la merveille des merveilles, où parfois nous dégustions la fameuse omelette de la mère-Poulard. » Fougères, la forêt de Brocéliande… Si Michel Guérinel, un rien taiseux ne s’étend pas, on imagine qu’il n’a pas oublié ses racines bretonnes. 11 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 Briançon. Le froid me glace les os. L’accent me colle à la peau ! » Très vite le jeune homme doit rejoindre la 40e Compagnie de Caen, à Rivesaltes. « Un peu de soleil dans l’eau froide ! » Son service terminé André Sintès rejoint le marché du travail « je suis embauché comme chef de rayon dans un Supermarché » Le commerce toujours. Rugosité et tonicité Né à Rennes, d’un père entrepreneur dans le granit, Michel Guérinel cadet de cinq enfants, y réside jusqu’à l’âge de 26 ans. De ce département balayé par les vents marins, où la rudesse légendaire, n’exclut pas le sens de l’hospitalité, il a gardé la rugosité et la tonicité des gens de mer. Dans cette capitale régionale, pôle d’attractivité sur l’Arc Atlantique, ville universitaire ouverte sur le monde, ville marchande, capitale bretonne, le jeune homme fait des études d’ingénieur. « Une vie d’étudiant, agréable et joyeuse. » leBM22Txt 22/07/08 16:27 Page 12 ANDRÉ ALTÈRE Conseiller municipal, délégué à la Pêche et aux Ports Avec sa faconde méditerranéenne, sa bonne humeur communicative, André Altère, Palavasien bon teint, fait partie intégrante de ce qu’il appelle toujours « mon village de pêcheurs » auquel il est viscéralement attaché. La mer la liberté Il a vu le jour aux Cabanes de l’Arnel, dans une famille de pêcheurs, « du temps où le Joseph Hervera était garde-canal ». Son grand-père et son arrière-grand-père, son nés à la caserne, « à l’emplacement de la boulangerie Domingo » C’est dire !… À quatorze ans, il prend la mer, « pendant la saison de la pêche au lamparo », avec Pierrot Canabier et JeanLouis Molle sur la Sainte-Elisabeth et le Bir Hakeim. « C’était dur, on avait peur, mais je n’aimais pas l’école. La mer c’était la liberté ! » Chez les bonnes soeurs Sa petite école, André la fait chez les Sœurs, au Foyer Sainte-Florence. « ma mère travaillait aux cuisines de la Villa Bianca, (Centre de cure de la Sécurité sociale), elle m’amenait tous les matins, chez les bonnes sœurs, à vélo, dans le “mussy”. Son père était en mer sur son bateau l’Angélina Camille. « Mon grand-père, surnommé Calimar, quand il pêchait un gros poisson appelait l’entourage et disait “Vey, quanté calimar !” (Regarde quel poisson !) UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER On était des “pecs” Après avoir décroché son certificat d’études, André veut aller à l’école à Montpellier « mon père me dit, si tu y vas c’est jusqu’à 20 ans. Ça m’a refroidi ! » À 16 ans, son permis de chasse en poche, PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 12 André joue dans la cour des grands. « Je pêchais au globe, au cross, à la palangrotte, et le soir, avec les copains on sortait, on était des pecs ! » Le ciné du curé Intarissable André livre ses souvenirs : « petits, on faisait des cabanes en roseaux sur la plage, rive droite contre rive gauche ! » À douze ans son plaisir c’était le cinéma du curé. « On allait voir Jim la jungle avec Jonnhy Weissmuller, ou des westerns avec Grégory Peck et Gary Cooper… Par moment on rejouait le film, cow-boys contre indiens. De temps en temps le curé en avait marre, il allumait la lumière, ça coupait le ciné, alors on rouspétait. Les grandes personnes ne venaient plus ! » La pêche : un eldorado ! En 1968 c’est le Palladium, dans le quartier de la gare à Montpellier. « Les années Disco. Le bonheur ! J’avais 18 ans et la vie était belle !» Le service militaire à Saint-Raphaël, dans la Marine Nationale « un bon régiment et de beaux souvenirs. » Le mariage, les enfants, Frédéric et Florence, André Altère reprend la mer. « Dans les années 1975 - se souvient cet ancien jouteur, finaliste de la Coupe de France 1978 - la pêche, c’était un eldorado ! Les étangs ? Des mines d’or ! On a eu pêché jusqu’à 76 tonnes d’anguilles en une saison ! Pour l’ancien patron-pêcheur, propriétaire du Calimar, de la Florence ou du Calimarette, « La pêche, c’est un métier dur. Faut pas regarder la pendule, se lever tôt et oublier les dimanches ! » Pas assez de temps ! En 2001, Christian Jeanjean lui demande d’entrer dans son équipe municipale. « Christian je l’ai toujours connu. C’était un sportif, mais lui était à la fac, à l’époque on se fréquentait pas beaucoup ! » avec un rien de fatalisme dans la voix, André ajoute « La vie a fait le reste. » « En 2008, je voulais pas repartir. J’ai plein d’occupations, les voyages, le bricolage, la régate du Défi des Ports de Pêche, les copains, un bateau dans le Lot-et-Garonne… Je n’ai pas assez de temps pour tout faire, mais j’aime bien mes délégations la pêche, la SNSM… » Heureux André Altère ? « On peut le dire comme ça ! » leBM22Txt 22/07/08 16:34 Page 13 JEAN-MARIE BÉNÉZECH Conseiller municipal délégué à la Pêche À Palavas on l’appelle “La Cigogne”. Les Benezech c’est une Dynastie et Jean-Marie son illustre représentant. Ce patron-pêcheur a du caractère, et quand il tousse, le monde de la pêche s’enrhume ! Una figûra ! Avec son mètre quatre-vingt-quinze, sa voix tonitruante et son regard qui frise, sitôt qu’il arrive quelque part, il prend toute la place… Les anciens palavasiens disent de lui « c’est ûna figûra !… » Les CAC 40 de la mer Pas content la Cigogne qui poursuit « à 52 ans j’ai pris ma retraite, mais je continue à pêcher. J’ai une femme, deux enfants dont un qui a été au Bac, et pas celui de la jetée…. » il sourit mais on le sent fier. Avec la même fougue il ajoute « nous on nous supprime les petits métiers, pendant ce temps les “Cac 40 de la mer” s’en vont piller les océans pour prendre toujours plus de poisson. » On bloquera le port « C’est une aberration Depuis quatre générations on pêche le thon. Aujourd’hui on nous l’interdit sous La ville s’est embellie Quand il évoque son village, sa voix se fait plus douce. « Palavas, c’est le plus beau pays du monde. Vaut mieux être mort à Palavas, que vivant à Paris ! » Fermez le ban !… Il reconnaît que la ville a changé. « Christian Jeanjean l’a embellie et il a aidé les pêcheurs, avec la pose de passerelles sur le quai, et l’autorisation de vendre notre poisson, la zone technique de carénage, les animations de Vieux Gréements, le Défi des Ports de Pêche… » Les touristes ça rapporte « Bon c’est vrai, pendant deux mois il faut bien supporter le bruit et la foule. Mais ça les touristes, ça rapporte aux commerces ! » Et de conclure en riant « Ceux qui peuvent pas supporter, ils n’ont qu’à aller au Pic Saint-Loup, sentir le thym et le romarin. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Bonjour l’Europe « Moi, poursuit La Cigogne, à 10 ans j’étais déjà sur une Catalane. A 14 j’étais motivé pour pêcher. Pour faire ce métier, faut avoir la “gnaque”. C’est vrai qu’il est dur et plus rentable, et avec tout ce que l’Europe nous fait avaler il va devenir impossible !… » En 1962 ils étaient 220, aujourd’hui ils sont à peine 30… « Eh ! comment tu fais pour te mettre patron, si t’as pas au moins 70 000 ? Depuis 2006 y’a plus d’aides. Bonjour l’Europe ! » prétexte qu’il n’a pas le temps de se reproduire. A part ça quand les plaisanciers débarquent l’été à Palavas, ils participent au concours de la pêche au gros. Cette année ils vont être servis, s’il le faut on bloquera le port ! » Parole de Cigogne ! 13 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 Moi je regardais la maîtresse Né à Montpellier, mais Palavasien depuis 4 générations, Jean-Marie va à l’école communale, et à 14 ans plaque tout pour suivre son père à la pêche. « L’école c’était pas mon truc. On était enfermé, fallait pas dire un mot et écouter la maîtresse. Moi j’ la trouvais pas mal. Je la regardais, mais j’avais rien à f… de ce qu’elle racontait ! » Aujourd’hui déplore La Cigogne on oblige les “pecs” à aller étudier. Ça fait des chômeurs !… leBM22Txt 22/07/08 16:34 Page 14 MICHEL ROZELET Conseiller municipal délégué aux associations de Sports nautiques Il a des projets plein la tête, Michel Rozelet, sportif de haut niveau, veut fédérer toutes les associations de sports nautiques de Palavas. Un père sportif Grand, souriant, courtois, cet ancien cadre de la métallurgie, sait ce qu’il veut, il sait même ce qu’il ne veut pas !… Né à Reims d’un père moniteur d’éducation physique et d’une mère comptable, Michel va à l’école communale de son quartier et, bac en poche, entre à la Fac de Sciences-Eco. « Comme tous les étudiants, l’été je faisais des petits boulots pour gagner mon argent de poche. Je travaillais souvent dans la société commerciale qui employait ma mère, un groupe à vocation alimentaire. C’était pas mal payé et ça me faisait de chouettes vacances ! » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Les Paras à Carcassonne Au diable l’université… Michel s’engage dans les paras à Carcassonne, puis est intégré à l’EAI. « À Montpellier je rencontre une étudiante de Palavas. » Il participe au championnat de France militaire de natation 3e section sauvetage, quitte l’Armée et se marie. Premier emploi, le Groupe Paric-Doc (aujourd’hui Carrefour) où il fait l’école de vente management. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 14 La direction de Fermatec En 1979, à Reims, il entre à Arcelor pour assurer la direction commerciale d’une agence. « Mon épouse est alors fonctionnaire territoriale à la mairie de Reims. » 1985, Michel Rozelet intègre la direction de Fermatec filiale d’Arcelor en Languedoc-Roussillon et, en 1986, le couple et les deux enfants, Laurence et Boris, s’installent à Palavas. « Je fais de la plongée depuis l’âge de 12 ans. La mer, les sports nautiques, l’ambiance bon enfant de la commune, m’ont séduit. » Le sport une passion Très vite le Rémois trouve ses marques et s’implique dans la vie sportive, notamment dans le kayak de mer. En 2006, il fait valoir ses droits à la retraite, est élu secrétaire général de l’association Palavas kayak de Mer, puis secrétaire général du Comité régional. « Le sport c’est une passion, je ne peux m’en passer, et je m’attache à communiquer cette passion aux jeunes. » Un fédérateur Quand Christian Jeanjean le sollicite pour figurer sur sa liste, « je n’hésite pas un seul instant. J’étais fier et heureux. De plus cette délégation collait parfaitement à mes aspirations. » L’hyperactif Michel Rozelet veut fédérer la dizaine d’associations de sports nautiques. « J’ai déjà rencontré un certain nombre de présidents, avec lesquels nous allons mettre en place des animations. Et puis je motive les participants pour gagner Intervilles. » JEANINE SAYSSET Conseillère municipale déléguée à l’embellissement et au commerce. Pour son deuxième mandat Jeanine Saysset est ravie, elle va poursuivre le travail commencé en 2001. Baronne de Caravètes Timide, discrète mais énergique, Jeanine Saysset, née à Montpellier berceau familial depuis des générations est Baronne de Caravètes. Et même si elle s’en défend, cette distinction n’est pas pour lui déplaire. Cette confrérie montpelliéraine, encadrée aujourd’hui par La Garriga langadouciana relève plus d’une coutume folklorique que d’un authentique titre de noblesse. Un diplôme de secrétaire Fille unique, dont le père est entrepreneur en maçonnerie, Jeanine qui habite le beau quartier de la rue de l’Aiguillerie, toujours dans l’Ecusson, passe un Brevet d’enseignement professionnel de secrétariat, au Lycée Mermoz, se marie et a deux enfants, Jérôme et Sylvie. En 1990, à 36 ans, elle reprend des études et passe un diplôme universitaire de gestion. Les vacances à Palavas En 1981, ses parents achètent une maison à Palavas. « Ils en avaient envie depuis toujours. La plage, nous y venions en famille quand j’avais deux ans. Mon enfance s’est passée entre Montpellier où nous vivions en appartement, et Palavas, le soleil, la mer, la baignade. Et le petit train de Dubout ! » Jeanine garde de ces vacances sur la “Reine des plages” des souvenirs heureux. Loin du bruit et de la pollution En 1998, Jeanine Saysset décide de s’installer à Palavas. « Après Montpellier, l’agitation de la grande ville, le bruit les nuisances, les transports et les difficultés de stationnement, c’était l’oasis ! » L’embellissement de la ville En 2001, Christian Jeanjean, le maire, lui propose d’intégrer sa liste. « J’ai accepté avec joie, car j’avais pas mal de disponibilités et le besoin de m’investir. » Conseillère municipale elle est chargée du commerce, avec d’autres élus, dont André Sintès. Pour ce nouveau mandat, Jeanine va devoir poursuivre sa mission dans le commerce et s’occuper de l’embellissement de la commune, des espaces verts et de la rénovation des façades. Une délégation qui l’enchante. 22/07/08 16:35 Page 15 Album leBM22Txt Cérémonie du 8 Mai : Frédéric Richard, ancien adjoint au Maire délégué aux anciens combatants a reçu la médaille de la ville, moment d’émotion partagé avec son épouse Paulette et les officiels. Commémoration de l’Appel du 18 Juin. Jean Truchi, ancien adjoint au Maire délégué à la sécurité lors de son pot de départ. Christian Vidal quitte la mairie pour une nouvelle mission : après 26 ans de bons et loyaux services à Palavas ce chef de service rejoint la municipalité d’Aimargues pour une nouvelle fonction : adjoint au directeur général des services. La rédaction lui souhaite une belle continuation ! UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Cérémonie commémorative en hommage aux Anciens d’Indochine. Souvenirs de vacances de nos aînés du club du troisième âge : à la montagne et à Saint-Jacques-de-Compostelle. Xavier Bertrand ministre du travail en visite à Palavas-Les-Flots en présence de Christian Jeanjean et de nombreux élus de la région. Remise du chèque à l’AFM : un grand merci à nos associations et aux nombreux bénévoles qui ont permis de collecter ces dons à l’occasion du téléthon. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 15 22/07/08 Album leBM22Txt 16:35 Page 16 Photo de famille à l’occasion des 80 ans de la Lance sportive Palavasienne. La confrérie de la Rouille Palavasienne a représenté Palavas-Les-Flots pour le Défi des Ports de Pêche à Ajaccio. L’OMEM (l’Oeuvre Montpelliéraine des Enfants à la Mer) a célébré ses 90 ans lors d’une belle fête organisée à l’Institut Saint-Pierre. Ouverture de l’exposition proposée par l’association ACP (Artisanat Club Palavasien) à la salle des fêtes. Réunion du comité de lecture à la bibliothèque municipale. Les membres de l’Amicale de La Boule Lyonnaise. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Photo de groupe des bénévoles du festival de musique Entre Terre et Mer. Photo souvenir de l’Ocean Racing organisé par l’association Palavas Kayak. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 16 Remise de prix au centre nautique municipal Pierre Ligneuil. 22/07/08 16:35 Page 17 Album leBM22Txt Ouverture du festival de la bande dessinée organisé par la Bulle des étangs, association présidée par M. Cavagna. M. Villani durant la Bourse des Voitures Anciennes qu’il organise chaque année à Palavas. Repas annuel des anciens élèves de l’école du château d’eau au cours duquel Carlo Canale a présenté son sympathique ouvrage L’enfant au paradis. Concours de peinture du Forum des Arts présidé par M. Vialis. Le président du Cercle Nautique Michel Noguès et toute son équipe ont présenté le nouveau logo du Club. Lancement du festival du dessin de presse organisé par Tristan Cuche (l’Agglorieuse). UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Réunion en mairie pour sensibiliser les personnes âgées sur les risques de chute. Coupe de France de pétanque dans la salle bleue. Rencontres littéraires de l’association Lettres de Sable sous la houlette de M. Micalef et de Mme Anglade. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 17 leBM22Txt 22/07/08 16:35 Page 18 ANNE BONNAFOUS Conseillère municipale déléguée au Commerce et à l’animation Conseillère municipale déléguée aux Affaires sociales et aux Espaces verts. Fille d’une grande famille palavasienne, boulanger depuis quatre générations Au Fournil d’Eugène, Anne Bonnafous dont c’est le deuxième mandat, est ravie de poursuivre sa mission au sein de l’équipe municipale. Elle a la fibre écologique, veut s’investir dans cette belle aventure qu’est la vie municipale, et se réjouit de travailler avec l’adjointe aux affaires sociales Viviane Jourdan. Un lieu culte Née à Montpellier, Anne va à l’école primaire de Palavas, puis au lycée privé Nevers de Montpellier où elle passe un baccalauréat technique. Deux ans de Faculté de Droit, des stages dans la boulangerie familiale puis à Paris, chez Lenôtre, première école française de gastronomie, de renommée internationale. « Je garde de ce lieu culte un souvenir merveilleux, même s’il m’a fallu vaincre ma timidité de provinciale. » Il fallait s’accrocher L’enseignement dispensé y était rigoureux et de haut niveau, et il fallait s’accrocher et travailler dur pour tenir le coup. Anne n’en fait pas mystère « j’ai beaucoup appris, dans tous les domaines, et à mon retour chez mon père, j’ai essayé de mettre mes connaissances au service des Palavasiens. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Dépoussiérer la grande Maison La jeune fille a 24 ans quand son père, Yves Bonnafous, une figure palavasienne, se retire des affaires. « Avec ma sœur Hélène, nous décidons de moderniser les techniques, d’acquérir de nouvelles machines, de dépoussiérer un peu la grande Maison. » PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 18 GISÈLE BÉNÉZECH Répondre au goût du jour Après réflexion, Anne et Hélène adoptent une technique marketing. « Nous décidons de réhabiliter entièrement le magasin et de le prolonger par un Snack Salon de thé. Nous nous mettons au goût du jour, en exploitant notre terrasse, et en répondant aux besoins des Palavasiens. » Remédier aux dysfonctionnements Le métier, Anne le confesse « est dur, car il n’est pas question de compter ses heures, mais il est exaltant. Et puis je suis née dans la marmite, alors !… » Sa délégation qu’elle partage avec André Sintès, Yvette Victors, Jeanine Saysset et Sandrine Hogommat, la ravit. « Elle me permet en ma qualité de commerçante de mettre l’accent sur certains dysfonctionnements, notamment en terrasses, où il convient de faire appliquer la Charte mise en place par monsieur le maire. » Née à la maison « Je suis née au domicile - explique Gisèle en souriant - maman a accouchée à la maison. Aujourd’hui on a du mal à l’imaginer. Ca reste rare ! » Fille d’un patron-pêcheur, Gisèle issue d’une fratrie de neuf enfants, cinq filles quatre garçons, suit des études secondaires à Montpellier. Villeneuve reste son berceau familial et elle y est toujours très attachée, même si elle est devenue palavasienne par son mariage. La campagne « Ce village de Villeneuve me touche car il procède d’une subtile alchimie entre l’eau et la terre. Il est tout près de Palavas, proche également de Montpellier, et possède un joyau architectural prestigieux, la cathédrale de Maguelone, enchâssée dans un écrin de verdure. » S’il a de troublantes analogies avec Palavas, le village de Gisèle offre des paysages variés et une « campagne dont toute jeune j’ai fait mes délices » Une enfance heureuse Fille de famille nombreuse, elle se souvient « des pique-nique dans les garrigues, des fous-rires avec ses frères et sœurs, des disputes aussi qui se soldaient par quelques légères claques maternelles, et des baignades qui n’en finissaient plus. » Une enfance heureuse et sans problèmes. La bru de Fafa A 19 ans, la jeune fille, qui travaille en usine, se marie avec un Palavasien, Jacques Bénézech, devenant ainsi la bru du patron-pêcheur, dit Fafa. Le couple retourne sur Villeneuve, et Gisèle arrête de travailler pour élever leurs deux enfants, Valérie et Ludovic. Retour aux sources Nostalgie, retour aux sources, Jacques et Gisèle, dont la mère est originaire de Palavas, reviennent s’installer dans la station où ils résident depuis douze ans. « C’est vrai qu’ici la qualité de vie est exceptionnelle, et maintenant que leBM22Txt 22/07/08 16:35 Page 19 YVETTE VICTORS Conseillère municipale déléguée aux commerces, animations et festivités Discrète, souriante, Yvette Victors est ravie d’effectuer un second mandat. Le ciel, le soleil et la mer De son enfance algéroise, elle garde des souvenirs lumineux : « le soleil, la mer, les grandes plages de sable doré, le ciel toujours bleu ! Et la vie, facile, sans problèmes ! Une famille nombreuse, ni pauvre, ni riche, qui vivait au rythme des fêtes, des anniversaires, des pique-nique et des baignades avec les copines. ! » Le charme de Palavas La France, c’est le dépaysement. L’inconnu. Le froid. La grisaille. « Heureusement à Palavas-les-Flots une station balnéaire du littoral languedocien, les Victors ont un parent proche. Un frère aîné, Georges qui tient un atelier d’ébénisterie. » « Nous ne connaissions Palavas que par Georges qui, souvent, nous en vantait les charmes ! » On se crée des besoins La famille s’installe rue Taillebourg et, au fil des années prend racines, Yvette fait des études de secrétaire de direction, se marie, et a deux enfants Valérie et Éric. « La vie à Palavas était simple, chaleureuse. Nous avons été accueillis avec gentillesse. Nous retrouvions un peu de notre quotidien algérois, la mer, le soleil, la plage, la pêche… Aujourd’hui, poursuit Yvette, Une retraitée heureuse N’importe ! entourée de son époux, et de ses trois petits-fils, Joris Quentin et Théo, la jeune mamie, récemment retraitée, coule des jours heureux. « Ce deuxième mandat m’enchante. Le commerce, les animations musicales et artisanales, comme Art et Mer, où je travaille avec la dynamique adjointe Arlette Coussy, le social avec la Banque alimentaire, prennent pas mal de mon temps, mais j’ai le sentiment de servir, d’être utile, Mon mari et mes enfants sont ravis ! » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Fière d’avoir été choisie Dans sa délégation, Gisèle se sent bien. « J’aime la nature, les fleurs, les espaces verts, et c’est avec plaisir que je m’implique dans cette mission. Je suis entrée avec plaisir dans cette équipe et suis fière d’avoir été choisie par Christian Jeanjean. » la vie est plus compliquée, on se crée des besoins. On passe son temps à se lamenter, à attendre les week-ends et les vacances… C’est la civilisation des loisirs ! Le travail n’a plus la cote ! » 19 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 je me sens tout à fait palavasienne, j’apprécie les efforts de la municipalité qui ne lésine pas sur les moyens pour offrir à ses administrés la sécurité, le confort et les loisirs. Sans compter sur tout ce qui est entrepris pour les écoliers, la voile, le cinéma, l’informatique… » Pour cette jeune mamie, déjà deux fois grands-mères, l’avenir des enfants c’est important !… Rapatriés Née à Alger, dans une famille d’ébéniste, Yvette encore adolescente, quitte son pays, avec ses parents, ses frères et sœurs, en 1962. « C’était l’exode. Nous quittions la terre natale pour rejoindre notre patrie, la France. Nous étions devenus des rapatriés. Un mot qui longtemps nous a collé à la peau ! » À l’école on apprenait aux enfants « que nos ancêtres les Gaulois avaient les cheveux blonds, les yeux bleus, et de longues moustaches… » Yvette souri. « Nous rêvions devant les images en couleur de nos manuels scolaires. » Des Gaulois, sur cette autre rive de la Méditerranée, il n’y en avait guère !… « Sur le paquebot qui nous conduisait à Marseille, l’inquiétude grandissait en voyant disparaître la côte africaine. Dans la moiteur du soir, l’Algérie ne faisait plus partie de notre géographie. » leBM22Txt 22/07/08 16:35 Page 20 PHILIPPE NEAU-LEDUC LAURY CHAUVET Conseiller municipal délégué au tourisme, affaires juridiques Ce professeur à la faculté de Droit et avocat d’affaires voue une véritable passion pour Palavas-Les-Flots, Philippe Neau-Leduc, est aujourd’hui l’élu en charge du tourisme. Le bouillonnement estudiantin D’origine bretonne, Philippe séjourne d’abord à Paris, une adolescence parisienne classique, puis débarque par hasard à Montpellier où il fait ses études de Droit. « J’ai aimé le bouillonnement estudiantin de cette cité, les rues qui font des plis dans le tissu serré des hôtels particuliers, ces placettes où souffle l’esprit… Le Droit, se plaît à expliquer cet avocat en droit des affaires, a été un peu dévoyé. La règle de droit offre un espace de liberté, elle n’a pas ce côté rébarbatif qu’on lui prête. » Soit !… La Maison de la Presse Palavasien d’adoption, le professeur de Droit à la Fac, rencontre une jeune femme, elle aussi prof de Droit, dont les parents, les Masquefa dirigent la Maison de la Presse de la rive droite. Le couple s’installe boulevard Sarrail, et, en 2000 un petit palavasien JeanBaptiste voit le jour. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Tanger, Duras, Artaud… Palavas Ce qu’il aime cet avocat un rien atypique qui se réclame du poète Antonin Artaud ? « l’envol d’un flamant rose, le galop d’un cheval, un nom sur une mosaïque de fleurs, l’accent qui traîne sur les quais… » Et, parce qu’il a parcouru la planète, il aime aussi « Paris quand je voyage, Tanger pour l’hospitalité, Djibouti pour le travail, l’Éthiopie pour la richesse culturelle, et Palavas pour son ciel en manteau d’arlequin, le soir, au coucher du soleil. » Il aime aussi Artaud, Duras, RobbeGrillet, Balzac, Kerouac, N. Sarraute… PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 20 Servir la collectivité S’il a sollicité Christian Jeanjean, dont ses beaux-parents lui parlaient souvent, « c’est parce que je voyais la station se développer, sur le plan économique et touristique avec l’écotourisme et le tourisme d’affaires, et j’avais envie de servir la collectivité, au travers de mon expérience juridique. » Les projets, Odyssea, Natura2000, le développement des Thermes avec la déclinaison thalasso mer-soins-qualité de vie, tout l’intéresse… Conseillère municipale déléguée à la SNSM et aux écoles Elle est jeune, pleine de fougue, cette sportive de haut niveau, professeur des écoles, a envie de s’investir.La délégation que lui a confiée le maire lui va comme un gant. « Je n’ai pas l’ambition révolutionnaire, mais le temps est venu pour l’homme de faire allégeance à la nature, et j’aimerais que les enfants apprivoisent leur environnement, prennent conscience qu’ils vivent dans un milieu privilégié, que leur enfance à Palavas, ils la gardent toujours dans un coin de leur cœur. » La natation synchronisée Arlésienne de cœur, Palavasienne d’adoption, Laury Chauvet est née à Arles d’une maman assistante sociale et d’un papa caballere, « il a fait partie des pionniers de la corrida à cheval dans les Arènes d’Arles. » Après la communale, Laury prépare une maîtrise de natation synchronisée à la Fac des sports de Montpellier. Nageuse de haut niveau, elle fait également des études à la Fac de lettres pour être institutrice. Premier poste, Carcassonne « où je m’occupe des petits de maternelle ». Puis c’est Lunel où elle est professeur des écoles. À l’école de Palavas La jeune femme se marie avec Matthieu, sapeur-pompier et sauveteur à la SNSM de Palavas, depuis une dizaine d’années. Une petite fille, Lily voit le jour. Et le couple s’installe rue des Hirondelles. « Cette commune, c’est maintenant la mienne. J’y suis très attachée et j’ai pu mesurer, en tant qu’institutrice, la volonté politique du maire et de son équipe, pour améliorer le confort des enfants et faciliter la qualité de vie des enseignants. » La mémoire du maire Il y a environ quatre ans, lors d’une rencontre à la SNSM, où Laury sauveteur en mer, participait à l’émission Intervilles avec son futur mari dans l’équipe palavasienne qui concourait contre Ruth, « j’avais sollicité le maire pour figurer sur sa liste. Il m’a répondu, on en reparlera le moment venu. J’étais convaincue, connaissant son énorme implication sur la commune, qu’il avait oublié. Pas du tout ! Il m’a sollicitée et proposé la délégation aux écoles et à la Snsm, sous la houlette des adjoints concernés. » Partager son savoir-faire Laury est enchantée, et espère faire partager son savoir-faire, tant à la Snsm où elle observe les anciens, qu’aux écoles « où j’apporterai mon leBM22Txt 22/07/08 16:35 Page 21 SANDRINE HOGOMMAT Conseillère municipale déléguée aux Affaires scolaires, à la crèche et au commerce Malgré son jeune âge, Sandrine Hogommat, petite-fille de la Nénette, et petite-nièce de Jules Noël Benezech, dit Boule Noire, a eu envie de servir sa commune, et d’apporter un regard neuf sur les affaires municipales. Sur les traces des parents La famille habite les Marines du Prévost. La fillette va à l’école communale de Palavas, puis au collège des Aiguerelles de Montpellier, jusqu’en 4e. « La 3e je l’ai faite à Lattes » Sur les traces de ses parents, Sandrine choisit la filière restauration, et passe un BEP à l’école hôtelière de La Colline. l’école avec ses filles Léopoldine et Pauline. Et je savais qu’il était un homme bon, intègre et compétent. Il souhaitait rajeunir sa liste et m’a donné ma chance, en me confiant les écoles et le commerce avec les adjoints délégués. J’espère pouvoir être à la hauteur ! » La Nénette et Boule noire La jeune et dynamique commerçante, évoque le temps où « mamie Nénette récupérait à vélo les taxes de séjour. Tout le monde s’en souvient. Avec Boule noire, mon grand-oncle ils alimentent les conversations. » La mamie, toujours aussi vive et active, garde souvent le petit Louis. Il m’a donné ma chance Quand Christian Jeanjean lui propose d’entrer dans son équipe, aux dernières élections municipales, Sandrine Hogommat n’hésite pas. « Je connaissais M. Jeanjean, car je suis allée à UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER J’aime mon village Mère de famille, maman d’un petit Louis, scolarisé à l’école élémentaire, Sandrine avoue « ne pouvoir vivre longtemps loin de son village ». Même si c’est devenu une petite ville, et l’été une station très fréquentée, « j’aime cette ambiance chaleureuse, tout le monde se connaît, se salue, on bavarde sur les quais en prenant son poisson, on plaisante avec les pêcheurs. Et puis il y a la mer, la plage où le petit Louis va faire ses châteaux de sable. » 21 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 expérience » Avec un papa « formidable qui s’occupe parfaitement de Lily, un super-papa » la nouvelle conseillère pourra gérer son emploi du temps et se rendre disponible en fonction des nécessités. Ses hobbies ? la course à pied et le lèche-vitrine à Montpellier… Exaltant mais épuisant Sandrine est née à Montpellier, d’une famille palavasienne. Ses parents, commerçants dans l’hôtellerie et la restauration, travaillaient dur pour joindre les deux bouts. « C’est un métier de contacts, exaltant mais épuisant. Jamais de week-ends, peu ou pas de vacances. Galère ! » leBM22Txt 22/07/08 16:31 Page 22 JANINE MILLERY Conseillère municipale déléguée aux jumelages Québec – Australie Conseillère municipale déléguée à la Bibliothèque Dynamique, efficace, Janine Millery a une passion : les voyages. Comme une ethnologue, elle aime comprendre les langues et les cultures des pays visités, et ne laisse à personne le soin de réaliser des albums photos où elle compile ses souvenirs. Elle fait mille choses à la fois, arrive à concilier vie professionnelle et vie privée, à consacrer du temps à sa fonction d’élue, Valérie Mossion a une passion partagée par l’ensemble de la famille, la plongée sous-marine. L’Indochine Née à Nevers, dans la Nièvre, ville d’Arts et d’Histoire, où l’on peut déguster les célèbres friandises le Négus et la Nougatine, la jeune fille fait ses classes dans l’Armée, où elle devient ambulancière militaire. Elle assiste à la fin de la guerre d’Indochine, depuis Saïgon, où elle exerce les fonctions de secrétaire d’État Major, secrétaire du général, de 1954 à 1956. « J’appartenais au deuxième bureau, un poste clé ». Une autre époque Des souvenirs Janine en a plein la tête. « Que de bons souvenirs ! » Saïgon, Hué, Cap Saint-Jacques… des odeurs, des couleurs, des paysages, des amis… « c’était une autre époque, une autre vie, aux antipodes de notre métropole. Les militaires français vivaient en bonne intelligence avec les populations. Nous faisions vivre le commerce local, d’ailleurs les Anciens d’Indochine ont toujours la nostalgie des Français ! » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Tebessa-Nancy Fin 1956, Janine Millery est rapatriée en Algérie, à Tebessa, petite ville située à proximité de la frontière algero-tunisienne, réputée pour la noblesse de ses chevaux et la splendeur de ses tapis. « J’ai gardé de ces contrées du Djebel Doukane, le souvenir de couchers de soleil magnifiques ! » C’est à Tebessa PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 22 VALÉRIE MOSSION qu’elle rencontre un jeune officier de l’Etat Major, qui l’épouse en 1959. Le couple se marie à Nancy, berceau familial de Robert. Tandis qu’il poursuit sa carrière militaire, Janine devient maman. De Pascal d’abord, d’Isabelle, puis de Sophie. Le charme de Palavas En 1980, la famille Millery vient en vacances dans le Sud, et découvre Palavas. « Nous tombons sous le charme, et décidons de nous y installer » Cerise sur le gâteau, « Nous étions à une encablure de Montpellier, donc proche de l’EAI, École d’Application de l’Infanterie, où nous avions des connaissances » Les jumelages En 1995, Christian Jeanjean l’a sollicitée pour entrer dans l’équipe municipale. Elle participe à la création du jumelage avec la ville de SainteCatherine-de-la-Jacques-Cartier, au Québec, puis avec Bayside en Australie. Une délégation dont elle continue de s’occuper dans ce nouveau mandat. La coiffure Elle est née à Tunis, capitale de la Tunisie, dont elle ne garde aucun souvenir, « à deux ans, mon père, mécanicien-auto et ma mère quittaient l’Afrique du Nord pour la France. » La famille s’installe à Montpellier, où Valérie fait sa communale. Aînée de quatre filles, elle avoue ne pas se souvenir vraiment de sa petite enfance. « Adolescente je voulais déjà gagner ma vie » Le jeune fille passe un CAP de coiffure, puis un Brevet professionnel et entre dans le métier. Palavas A dix-huit ans, elle rencontre JeanMarie, un passionné de plongée sousmarine, qui l’épouse et lui fait un bébé, Sébastien aujourd’hui papa d’une ravissante Noémie. Dans les années 1980, Valérie arrête la coiffure, et le couple s’installe à Palavas. « Mon mari me fait partager sa passion pour la plongée et, quelques années plus tard, nous montons un magasin de nautisme, Nature et Loisirs à la Villa Bianca. » La Plongée en famille En 1999, Valérie et Jean-Marie rachète le magasin La Palanquée, à l’entrée de Palavas. « Très vite le commerce prend de l’extension, et le magasin devient n° 1 en France. Nous livrons même à l’étranger ! » La plongée, c’est une affaire de famille. Sébastien travaille avec ses parents et « Noémie, ma petite fille, fait aussi de la plongée. Un vrai bonheur ! » confie Valérie. Malgré ses multiples occupations, la conseillère trouve le temps de lire, des revues spécialisées, mais aussi des romans. « Le fait de gérer le commerce en famille, nous permet de nous relayer pour nous offrir quelques jours de vacances hors saison. » leBM22Txt 22/07/08 16:31 Page 23 YVES MONTELON Conseiller municipal délégué à la Pêche et aux Feux d’Artifice D’un naturel réservé, pas vraiment bavard, mais affable et souriant, Yves Montelon aime son village de pêcheurs qu’il a vu grandir et embellir. Et s’il ne se complait pas dans la nostalgie, il se souvient tout de même de cette jolie maison de la rue Joffre, remplacée par l’immeuble Horizon 2000. Marie-Hélène Bien sûr il se souvient de ses frayeurs par gros temps à la pêche. « J’avais peur, mais j’étais inconscient. Et puis, quelque part c’était le métier de mon père, donc il fallait travailler ! » Quelques années plus tard, Yves Montelon se marie avec Marie-Hélène « je l’ai connue quand elle travaillait à l’Institut Saint-Pierre. Elle était originaire de Lodève et, avec ses copines, sortait après le boulot. On se rencontrait sur le terrain de l’Armée, et vers 22 heures, comme les religieuses avaient fermé le portail, elle faisait le mur pour regagner le dortoir. Le dimanche, si elle ne partait pas dans sa famille, on allait se promener. » Heureux et fier Et puis le poisson a diminué. Le métier est devenu plus difficile. Deux enfants, Isabelle et Sylvie étaient nés. Beaucoup de pêcheurs avaient passé la main ! Arrivé à l’âge de la retraite, Yves Montelon quitte le syndicat mixte de l’étang de l’Or. « Il était temps de laisser la place ! » En 96 Christian Jeanjean lui propose de rentrer dans son équipe, avec pour délégation la pêche. « J’étais fier et heureux. Et puis je retrouvais les copains, la profession. J’avais également à m’occuper des feux d’artifice. Là j’ai tout appris ! » Lors des dernières élections, le maire le sollicite de nouveau. « Je suis reparti pour un tour ! dit-il en riant, avec les mêmes délégations. » Mais ajoute-t-il, « ce sera le dernier mandat, car la relève frappe à la porte. » UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Du thon plein les quais « J’avais déjà le goût de la mer ! Je partais avec mon père, patronpêcheur sur le Paulette-André, les jours de vacances. C’était comme une récompense ! » À la sortie de l’école, « on allait attendre l’arrivée des bateaux. Les quais étaient remplis de thons. On était une bande de gamins, et on en prenait plein les yeux ! » Molle, Fredo Richard, Jean Molle on se régalait à la Fête de la Mer. Les gens s’habillaient à l’ancienne, et nous restions entre nous. Il n’y avait pas de plaisanciers comme aujourd’hui ! C’était différent ! » 23 Caprice A son tour, Yves devient pêcheur, « J’avais choisi les étangs. Je revois ma barque, Caprice, pleine de poissons. Avec les anciens pêcheurs, Fredo PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 Un lieu de rencontres Sollicitée par Christian Jeanjean pour un nouveau mandat, Valérie Mossion a accepté avec joie. « Je conserve la délégation à la Bibliothèque, et cela me satisfait, car j’aime les livres et l’évasion qu’ils procurent. La Bibliothèque est un lieu de rencontres et d’échanges enrichissant et convivial. » Un beau diplôme Comme beaucoup de ses copains pêcheurs, Yves, né à la maternité de Montpellier, est Palavasien depuis deux ou trois générations. « Palavas c’est mon berceau familial, je ne crois pas que j’aurais pu vivre ailleurs ! » Il fait sa communale chez les Bonnes Sœurs de Sainte-Florence, passe son certificat d’études, « à l’époque on était très fier de ce beau diplôme » Ses études s’arrêteront là. Yves choisit le métier de pêcheur comme son père et son grand-père. Pratique leBM22Txt 22/07/08 16:31 Page 24 LANCEMENT PRINTEMPS 2009 VEL’EURO LE VÉLO EN TOUTE LIBERTÉ La hausse des prix du carburant, les difficultés de stationnement, les problématiques du co-voiturage, la protection de la nature, et le développement de la voirie cyclable des communes, autant de facteurs qui ont conduit le maire de Palavas Christian Jeanjean et son équipe municipale à la mise en place, depuis la fin juin, de l’opération Vel’Euro. Système innovant, pratiqué déjà dans de nombreuses villes de France, VéloV à Lyon, Vélo Lib à Paris, Vélo Mag à Montpellier, le Vel’Euro de Palavas, propose un mode de déplacement simple, agréable, commode pour des trajets quotidiens, qu’ils soient de nécessité ou de loisirs. Urbain, basique, solide, parfaitement équipé, le Vel’Euro s’adapte à tous les déplacements. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Édité par la ville de Palavas-Les-Flots, un petit guide ludique et d’une parfaite lisibilité, est disponible à l’Hôtel de ville et à l’Office du tourisme. Conçu et réalisé par Ben Berger et Ode Ravel, il répertorie les pistes cyclables, pour les amateurs de la Petite Reine, mais également les parcours pittoresques de la station : le long du Lez, de la Canalette, des 4 canaux au portail de Maguelone et des alentours : la Gardiole, le bois des Aresquiers, les Salins de Villeneuve. PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 24 A vélo, à pied ou en roller, le guide Vel’Euro vous fait découvrir, plan à l’appui, les mille et un joyaux de Palavas et ses alentours. Un euro pour un vélo, pour plus d’informations, il suffira de se rendre LANCEMENT aux cinq station PRINTEMPS 2009 Vélos qui seront installées de part et d’autre du grand Canal. MES ENFANTS CONSOMMENT-ILS DES DROGUES ? Tous les parents se posent un jour la question : mes enfants consommentils de la drogue ? Les statistiques officielles ne sont pas rassurantes, puisqu’ en France, 80 % des garçons et près de 50 % de filles ont, au moins une fois, goûté à la drogue… Mal-être d’adolescent Pour les parents, tenter de déterminer une prise éventuelle de drogue, est une attitude positive et potentiellement constructive. Mais essayer de se poser la question du « pourquoi mon enfant se droguerait-il » c’est reconnaître que l’on ne sait pas tout sur son enfant, c’est aussi admettre qu’il a un jardin secret, c’est enfin tenter de définir son malêtre d’adolescent, ses conflits intérieurs, ses échecs, sa soudaine indifférence. Affaire de spécialistes Il y a des symptômes de consommation de drogue : même si d’évidence c’est affaire de spécialistes, on sait que des signes de somnolence diurne, un état dépressif, des sorties nocturnes répétées, un refus de la nourriture, un comportement agressif, un manque ou au contraire un anormal repli sur soi… sont autant de signes qui doivent alerter les familles. Une lutte acharnée L’usage de la drogue est une grave menace pour les jeunes. Il faut lui déclarer une guerre sans merci et en expliquer les dramatiques conséquences. Chacun, parent-enfant, doit prendre sa part dans la lutte acharnée contre ce fléau. La toxicomanie est un signe de nonadaptation de certains jeunes à la société qui leur est proposée. Quand on « interdit d’interdire », que l’on nie l’esprit des lois on livre le jeune à ses démons. Le joint, le pétard n’ont jamais été l’école de la liberté, mais son asservissement. Le rôle des parents Jean-Luc, éducateur dans un Foyer de jeunes, connaît bien le problème : « tous les adolescents traversent une crise, elle peut durer une année ou deux. Elle peut se traduire par des phases de déprime ou d’agitation. C’est à ce moment que le rôle des parents est déterminant, car l’ado attend qu’ils réagissent. » L’échange doit se construire quotidiennement depuis l’enfance. Si le jeune n’a plus de repères, s’il est en situation d’échecs, face à des difficultés scolaires, familiales, (divorce, chômage, alcoolisme, violence…) il trouvera une alternative à sa solitude. Peut-être même par simple curiosité, par défi, pour faire face à la pression du groupe ou pour faire comme les autres. Consulter un médecin Il est donc fondamental de consulter un médecin, et de parler à ses enfants. Chaque âge a son message, poursuit Jean-Luc. « Le tout jeune va devoir comprendre ce qu’est une drogue et les risques de santé qui s’y attachent. On abordera le concept de la drogue, et on le rassurera en lui apportant une écoute tendre et bienveillante. » « Chez l’ado on pourra parler d’emprisonnement chimique, de privation de liberté, de paradis artificiel… » L’amour la meilleure prévention « Surtout, conclut l’éducateur, ne pas blesser l’ado avec des paroles agressives, ne pas lui asséner de grands sermons, prendre un ton moralisateur, vouloir le convaincre de stopper net, vouloir régler les choses à sa place… » Reste que, et Jean-Luc insiste, « il n’y a pas de meilleure prévention que l’amour. » Page 25 NORBERT ALBANESE « J’ai toujours aimé la musique. A cinq ans je jouais de l’accordéon. » Grand, la mine joviale, le visage mangé par de drôles de lunettes à monture blanche, Norbert Albanèse est bien connu des Palavasiens, puisque ses parents tenaient un commerce au cœur de la cité. C’est du bonheur ! « Mes parents étaient déjà dans la musique, je suis donc tout naturellement tombé dedans, et elle ne m’a jamais lâché. » A 18 ans Norbert jouait de la Variété dans tous les orchestres de la région. « Aujourd’hui, avec le synthétiseur la musique c’est plus facile ! » assure le compositeur. Avec sa fille Marielle qui joue du saxo, et le petit Lucas au piano « on se régale. Voir mes enfants prendre la relève, c’est du bonheur ! » Des musiques de films A la demande du maire, Christian Jeanjean, Norbert Albanèse, a écrit des musiques de films pour le long métrage de Pierre Guy. « Je visionne une première fois le CD, et je cale la musique en fonction des images. » Norbert Albanèse travaille avec son neveu, Ludo, excellent musicien qui assurera lui aussi la relève. Un enthousiasme toujours renouvelé Balade au fil de l’eau, Flânerie estivale, Le Monde de Lucas et Palavas les Flots, « quatre musiques que j’ai créées avec des cuivres, du violon, des percussion et du piano. » Le maire les a écoutées. Il a aimé et m’a donné le feu vert. Avec un enthousiasme toujours renouvelé, Norbert Albanèse continue d’animer les bals à papa banquets, Clubs du 3e Âge, soirées privées, et de prestige, piano bar… « la musique c’est toute ma vie, quand je joue je suis heureux ! » www.norbertalbanese.free.fr PIERRE GUY Cinéaste Producteur Réalisateur Il n’obéit à aucune mode, il aime le cinéma passionnément, est convaincu que tout passe par l’image, s’il était écrivain, le Palavasien Pierre Guy, aurait une plume picaresque et tendre, car à l’image des grands peintres il utilise souvent la forme allégorique. Bergman le déclic Il est né dans une famille de pêcheurs, installée dans le village depuis des générations, passe un bac philo, et obtient un doctorat en littérature française. « Quand j’étais élève à Montpellier, au lycée Joffre, une projection m’a marqué, Le 7e sceau du cinéaste suédois Igmar Bergman. Un film prodigieux, en noir et blanc, qui m’a permis de découvrir l’univers bergmanien. » Ce fut le déclic. L’adolescent se mit à fréquenter assidûment le Ciné-Club Jean Vigo. Henri Agel son maître Etudiant, il hante les cinémas d’art et d’essai, le Royal, le Lynx, le Régent le Capitole. « Le soir, aux séances de 18 h 30, je me gavais de films, souvent en version originale. » Sa thèse, La Mort au cinéma Pierre Guy la rédige pendant son service militaire. Sa rencontre avec Henri Agel, qui dans les années 1970 créa la première chaire de cinéma à l’université Paul Valéry fut décisive. Agel fut, sans aucun doute, le père de l’enseignement du cinéma en France. Il suscita de nombreuses vocations, François Truffaut, Alain Corneau, Claude Miller firent partie de ses élèves. « Il me communiqua sa passion, et tout naturellement j’ai ressenti le besoin d’expérimenter cette forme d’expression. » Travailler librement En 1977, Pierre réalise un documentaire : A propos de Palavas. « J’ai toujours travaillé librement, Christian Jeanjean m’a fait confiance. Dans Palavas corps et âme, je lui ai montré tout ce que j’aime. » Nostalgique Pierre Guy ? « Pas du tout, j’aime le Palavas d’hier ancré dans ses traditions et celui d’aujourd’hui résolument tourné vers la modernité. Palavas ce sont mes racines, mes souvenirs d’enfance, ma jeunesse. » L’école de cinéma En 2001, dans le cadre du passage à l’euro, Pierre Guy, avec l’aval du maire Christian Jeanjean, met en place une école de cinéma, en partenariat avec l’Education nationale. « Cette opération, explique le cinéaste a permis et permet toujours, aux enfants des écoles de s’initier au 7e Art. » L’Euro, lors du passage à la monnaie unique, le Petit Train, la Rouille de seiche, Le handicap, réalisé par les enfants de Palavas avec l’instituteur Robert Molins, pour sensibiliser les jeunes à ce problème, 20 à 25 séances sont proposées chaque année. Le clip de Palavas 16:32 Palavas Atout Cœur Un long métrage, Palavas Atout Cœur devrait sortir à l’automne. Il se découpera en cinq chapitres : le tourisme, la fête, la tradition, la pêche, la santé à travers la thalassothérapie). « La musique, souligne le réalisateur, a été confiée au compositeur Norbert Albanèse. » Un clip a déjà été diffusé au cours d’un salon du tourisme à Bruxelles, et devrait figurer prochainement sur le site officiel de la ville de Palavas. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 25 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt Feria de la mer leBM22Txt 22/07/08 16:32 Page 26 AVEC TROIS TAUROMACHIES PALAVAS S’OFFRE UN MILLÉSIME Après une inoubliable dixième édition, on pouvait imaginer que la Plaza de Toros de Palavas-Les-Flots avait atteint l’excellence ! C’était sans compter sur la volonté des afficionados de la première heure, de celle de Christian Jeanjean et d’Albert Edouard, et la pugnacité du directeur des Arènes, Vincent Ribera qui, pour cette 11è édition ont ajouté à la prestigieuse affiche palavasienne, une course landaise. Espagne, Camargue et Landes, Olé !... Avec l’éblouissant torero madrilène, El Juli, et dans son sillage la référence arlésienne, Juan Bautista, avec le septuple vainqueur du trophée des As, le raseteur Sabri Allouani, et Mathis le Bioù d’or 2006, avec la ganaderia de Juan Pedro Domecq, avec enfin l’incontournable village sévillan et ses animations, la 11 e Fiesta Brava de Palavas, a de nouveau relevé le défi : se hisser toujours plus haut, en s’imposant dans le calendrier taurin national. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER Un paseo éblouissant ! A « las cinco de la tarde » dans la petite arène El Cordobès, près de 4000 touristes et aficionados attendent la sortie du premier taureau. Pour la 3e fois consécutive, El Juli, qui vient de faire un triomphe à La Monumental de Barcelone, foule le sable de Palavas. Le vent souffle, le toro halète, mais le génial maestro, en grande forme, dessine ses faenas avec élégance et intelligence. Il pèse sur son PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 26 adversaire, le domine. Du bonheur ! Juan Bautista accueille son toro à genou, puis torée au centre du ruedo. Il caresse le toro avec la muleta. Ses passes sont longues et classiques. De la douceur, de la suavité. Tandis que l’ombre des goélands plane sur la petite arène, dans les gradins, une mer de canotiers se dresse. Une pluie d’œillets rouges descend sur le ruedo. La foule acclame les vainqueurs, portés à hombros pour un tour d’honneur largement mérité. Vincent Ribera Le directeur des Arènes, l’homme aux angoisses existentielles est heureux ! Cette 11e Feria de la Mer est une réussite. Je redoutais les caprices de la météo. Elle fut clémente, malgré un vent parfois en rafales. L’affluence, c’est un record ! Trois tauromachies, un exploit ! La médiatisation a fait le reste… Pourtant, Vincent Ribera n’était pas rassuré : « C’est l’époque de la concentration des ferias. Avec les directeurs de Nîmes et d’Alès on a réussi à caler les dates pour éviter la concurrence. » 50 000 sets publicitaires dans les restaurants de Palavas et de la région, 40 000 pour la feria d’Arles, « nous avons arrosé un maximum, pour sensibiliser le public. » Outre la présence d’El Juli, « que je n’ai pas eu trop de mal à convaincre, il se plaît à toréer à Palavas, » le directeur a fait appel pour la première fois, Thierry Milot au prestigieux élevage du ganadero, Pierre Dussau installé à Aire-surAdour. Des bioù qui ont fait preuve de bravoure lors de la course landaise. » Pour la première course aux As, et la finale du Trophée Dubout, qui a accueilli tout le Mundillo de la course camarguaise organisée par le raseteur Sabri Allouani, nous avons frôlé le « no hay billetes ». Vincent Ribera qui avoue « travailler sur la feria tout au long de l’année, salue la volonté politique et le soutien inconditionnel du maire, de son premier adjoint et de l’équipe municipale, grâce auxquels la feria de Palavas existe et vole de succès en succès. » sans oublier « les efforts des forces de l’ordre, omniprésentes tout au long de la feria. » Son plus beau souvenir ? « Quand le 4 mai 2001, El Cordobès s’est présenté au paseo. Le monde de l’aficion était certain que le maestro sexagénaire prenait des risques. L’authenticité de son talent les a convaincus. » Avec Jean-Jacques Pons, président des corridas, Digo Inesta et Bernard Cukoaert, et Thierry Milot président du Club Taurin, « Fiesta y Toros », l’infatigable directeur des Arènes, reconnaît être bien entouré. « Une équipe soudée et enthousiaste, c’est un grand encouragement. » Et parce que l’homme n’arrête jamais, il prépare déjà la feria d’automne : « elle aura lieu sur deux week-ends, à partir des 26-27-28 septembre, jusqu’au 3-4-5 octobre. Temps forts toujours très attendus, l’abrivado sur la plage et la finale du Trophée Albert Dubout. Elle s’achèvera par la finale du trophée de l’avenir. » Page 27 Sabri Allouani Thierry Milot Palavasien depuis quatre générations, « tout petit je vendais des boissons dans les arènes. Je voyais tout. J’étais fasciné. Passionné. » C’est sans doute là qu’il décide de travailler dans le milieu taurin. « Au fil des années je me suis rendu compte que c’était un boulot à plein temps, mais toujours aussi passionnant ! » Il est président de l’ association Fiesta y Toro qui fonctionne comme un comité des fêtes. « Le village sévillan que nous gérons c’est six mois de préparation. Heureusement nous avons les services municipaux qui nous donnent un solide coup de main, en particlulier lors des courses camarguaises. » Comme son ami Ribera, ce que Thierry Milot redoute le plus, c’est la pluie. « Le 1 e r mai 1998, quand il a fallu prendre la décision d’annuler à cause de la météo, j’en aurais pleuré ! » Côté affluence ? « Les bodegas ont fait le plein de visiteurs venu de partout en autos, en cars. Il y en avait de Marseille, d’Avignon, de Toulouse, de Pau. Certains viennent pour l’aficion, d’autres pour le village sévillan. » Sabri Allouani Né à Montpellier, mais habitant Vendargues, Sabri Alllouani arrête l’école à 14 ans pour entrer au Centre de formation de foot de Béziers. « Avec les copains, on attendait la fête du village, pour les courses taurines. Je crois que c’est là que j’ai pris le gusto. Et puis j’étais déçu du foot et j’en avais marre. » A 17 ans, il s’inscrit à l’école taurine de Vendargues. « Là c’est le pied ! Je m’accroche et je deviens raseteur. J’étais conscient des risques, mais je ne pouvais plus arrêter. C’était une passion ! » Son père, professionnel de la maçonnerie, ne le prenait pas au sérieux. « Quand j’ai gagné le Trophée de l’Avenir, à 18 ans et demi, tout le monde y a cru. Je me suis donné à fond, j’y ai mis les moyen, je voulais gagner ma vie, sortir du petit-train-train journalier. » Quatre fois vainqueur de la Cocarde d’Or, six fois champion de France 2007, sept Trophées des As, le jeune Montpelliérain s’est très vite imposé dans le monde exigeant de la course camarguaise. Marié, une petite fille Lina, Allouani avoue s’être attaché à Palavas. « C’est une ville ouverte, chaleureuse, et désormais reconnue comme une grande arène. » Sportif de haut niveau, il s’entraîne deux heures par jour, footing, musculation, et travaille intensivement avant la période des courses. « Je suis en pleine forme. J’ai toujours autant la rage de gagner. » Feria de la mer 16:32 UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 27 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt 22/07/08 Associations leBM22Txt 16:32 Page 28 DES NOUVELLES DE NOS ASSOCIATIONS ADDAMEF34 ASSOCIATION DEPARTEMENTALE DES ASSISTANTS MATERNELS ET FAMILIAUX DE L’HERAULT Marie-José SCIRE 04 67 68 44 72 e.mail : [email protected] POUR QUI : L’association ADDAMEF 34 est ouverte : aux assistants familiaux, aux assistants maternels aux associations locales d’assistants maternels ou familiaux, aux anciens missionnés par l’aide sociale à l’enfance, aux amis ainsi qu’à leurs aides et compétences. POURQUOI : ADDAMEF 34 a pour but d’apporter : des informations des moyens de rencontres, d’aides aux personnes accueillant des enfants privés de leur milieu familial. ADDAMEF 34 a pour mission : de représenter les assistants maternels et familiaux auprès des pouvoirs publics et autres organismes. COMMENT : ADDAMEF 34 met à votre disposition une assistance téléphonique, un bulletin trimestriel, des contrats d’assurances, une mutuelle, une aide aux entretiens professionnels, des rencontres à thèmes des contrats de travail pour les assistants maternels. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER ARENA DECOR Peinture sur porcelaine Présidente : Ghislaine BATAILLE Horaires : lundi et jeudi de 14 h à 17 h (nouveau planning à la rentrée) Adhésion : 15 euros / O4 67 50 93 54. Apprendre (ou se perfectionner) à décorer de la porcelaine dans une ambiance conviviale . Les décors sont cuits sur place, dans un four à haute température. C'est la méthode traditionnelle qui est employée PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 28 UNION NATIONALE DES ANCIENS COMBATTANTS Le samedi 5 janvier 2008 s’est déroulée l’Assemblée Générale ordinaire de la Section UNC de Palavas. Le bureau s’est vu renforcé d’un Vice Président Chancelier René BOURQUIN et de deux porte-drapeau suppléants Jacques BOULEAU et Jean BELLET. Le 19 mars 2008, les Anciens Combattants ont inauguré le nouveau système vidéo installé au local en présence de Monsieur le Maire, Monsieur le Président Départemental et de 110 adhérents et invités. Le succès fut total et l’exposition sur les cartes et franchises militaires présentée par Jean Christophe BOURSOUL fut très appréciée. Ce système vidéo est destiné à faire des projections de CD des photos de nos manifestations. En les présentant aux enfants des écoles afin obtenir le Devoir de mémoire. Le Président Jean FREMONT. 8E ÉDITION HANDIALOGUE Le Samedi 15 Novembre 2008 de 09h00 à 18h00 au Phare de la Méditerranée. Rendez vous annuel des Personnes Handicapées. Stands des associations d’aide à la Personne et aux Handicaps. Expositions de matériels. Table ronde & conférences. Suivis d’un apéritif offert par la ville de Palavas-les-flots. [email protected] http://handi-dialogue.free.fr Contact Daniel Briand : 06 08 64 21 41 ASSOCIATION LE SOUFFLE D’OR 20, rue des Aquarelles 34250 PALAVAS-LES-FLOTS 06 61 14 35 10 Notre premier loto s’est déroulé à la salle du Cosec le 10/02/08, égayé par de généreux dons. En quelques lignes, je ne pourrai vous décrire très joliment les lots offerts et l’atmosphères mais le succès était au rendez-vous. Merci à tous. ASSOCIATION SPORTIVE DE TIR POUR TOUS Public concerné : Le sport de tir à la sarbacane est pratiqué par tout public : jeunes, personnes en situation de handicaps, personnes âgées et des enfants à partir de 10 ans. Le sport de tir à la sarbacane est nouveau dans le sud de la France, il sera pratiqué en compétition et loisir. et sera encadré par un éducateur sportif. Tous les lundi de 17h30 à 19h30. Lionel BARTHE 06 67 23 63 76 [email protected] VOILE RADIO COMMANDE PALAVAS 04 67 68 07 91 ou 06 14 62 64 18 Régates amicales le samedi ou le dimanche après midi sur le plan d’eau de la Base PAUL RIQUET devant la Capitainerie. ASSOCIATION MAGIE TERRE Dans les locaux de la Maison du Temps Libre MAGIE TERRE incite toutes les personnes à venir créer des œuvres uniques, accompagnées des 4 éléments : TERRE/EAU/AIR/FEU qui se combinent pour créer un ouvrage. Toutes les personnes intéressées sont les bienvenues : les mercredis : 10-12h pour les enfants à partir de 6 ans, les jeudis de 10-12h ou de 18-20h, les vendredis : de 10h-12h ou de 18-20h. le jeudi 15h30 -17h30 . Contact : Marie-Geneviève Ducret 04 67 68 21 46 ou 06 81 03 23 27 BOULE LYONNAISE Les 14 et 15 mai l’Amicale Boule Lyonnaise Palavasienne, s’est déplacée à Lodève pour disputer le Championnat départemental vétérans. 23 équipes étaient engagées, après avoir été qualifiées des souliers de poules. Les Palavasiens représentés par Henri OLIVER, Maurice, FABRE Jean DOUMENG, Pierre VIGUIER, Roger et Loulou FOURNION rencontraient en 1/4 de Finale une équipe de Lunas en 1/2 Finale une équipe de Lunel. Ayant gagné ces parties après plus de 5 heures de temps de jeu,les Palavasiens se sont inclinés en finale devant 120 IRD Robert de la Peyrade, mais ont été qualifiés pour disputer le Championnat Régional VETERANS, à Balaruc les Bains. ARTISANAT CLUB PALAVASIEN MAISON DU TEMPS LIBRE L’Association, présidée par Elisabeth GOURNAC offre la possibilité de faire : du patchwork « initiation avec mise à disposition du matériel » (le mardi) de l’encadrement (tous niveaux le lundi et la peinture pour enfants (le mercredi), nombre d’adhérents : 60. Téléphone : 04 67 50 26 96. Page 29 Associations 16:32 DES NOUVELLES DE NOS ASSOCIATIONS LIGUE CONTRE LE CANCER DELEGATION DE PALAVAS-LES-FLOTS 13, QUAI DE LA BORDIGUE 34250 PALAVAS-LES-FLOTS Sa dynamique déléguée principale Marie Françoise MOLLE et ses bénévoles toujours actives, connaissent de plus en plus un franc succès, grâce aux dons et aux participations généreuses des commerçants et des restaurateurs de la ville de PALAVAS-LES-FLOTS. Les prochaines manifestations : FOIRE AUX ASSOCIATIONS le dimanche 14 septembre 2008. Les 8 et 9 novembre : une grande braderie à la salle des fêtes, suivie de 3 journées début décembre 2008 au PHARE, pour la boutique de Noël, ou des jeux et un maquillage seront proposés aux enfants, ainsi que la vente des calendriers année 2009 au profit de la Ligue. Loto le dimanche 8 février 2009 à la Salle des Fêtes. Les 14 et 15 février 2009 et les 31 octobre et 1er novembre grande braderie à la salle des fêtes. CLUB TAURIN EL RUEDO PALAVASIEN Création du club taurin EL RUEDO PALAVASIEN en 1989 par M. PICARD JEAN, président. Actuellement ce club est toujours en activité et nous fêterons ses 20 ans en 2009. Les membres du bureau actuels sont : M me FRANCOISE PAN (présidente) M me LOUISE LOPEZ (trésorière) Mme SUZANNE SALVADOR (secrétaire) et M. GERARD DOUARCHE. Nous organisons chaque année : des repas – feria de palavas – ferrade – sorties diverses et tous les deux ans un voyage en Espagne (ou nous participons à des ferias). SOPHRO 2000 Cours de sophrologie toute l'année scolaire à la maison du Temps libre, stages pendant les vacances Françoise Blanchard, Sophrologue 06 61 70 14 64 En pratiquant la relaxation dynamique, en apprenant à mobiliser le positif en nous, nous apprenons à gérer notre stress. Cette pratique nous amène à trouver des solutions dans notre quotidien... et surtout à retrouver la forme et la santé. PALAVAS NATATION SAUVETAGE Photo du Bain de Noel qui s’est déroulé à Palavas, le 23 décembre. 45 baigneurs ont participé et tous s’est déroulé dans la convivialité. La vente de viennoiseries a pu permettre de récolter 470 euros pour France Choroidérémie. h t t p : / / w w w. p a l a v a s n a t a t i o n sauvetage.com 04 67 86 60 43 ASSOCIATION DE CULTURE PHYSIQUE FONDAMENTALE « Tiens bon la barre », est le symbole de notre Association de Culture Physique Fondamentale et tous ceux qui pratiquent la méthode du Docteur Jean-Edouard RUFFIER, Puisque la barre (généralement un manche à balai) est l’unique outil indispensable à la pratique de notre activité sportive. La barre permet de coordonner et de donner l’amplitude voulue et recherchée aux mouvements exécutés au cours d’une séance destinée à faire travailler tous les muscles et articulations de notre corps, sans oublier l’importance vitale de la respiration. Contact David VICTOR : 04 67 42 83 07 U.F.C. QUE CHOISIR 04.67.50.79.91 Litiges Internet, tarifs bancaires abusifs,hausse des prix des produit de consommation courante, Contrats abusifs, Arnaque à la VPC, Qualité des aliments, Droits des locataires, Préjudices jamais réparés. L’association indépendante qui informe, conseille, défend et représente les consommateurs. VMEH Une association loi 1901 d’utilité publique, apolitique, non confessionnelle accueillant tous ceux qui veulent répondre à l’isolement, à la détresse des Malades hospitalisés, privés de leur activité et isolés géographiquement. Des Handicapés (enfants et adultes) dans leur Centre de soins ou leur Structures d’accueil. Des personnes Agés, seules, isolés. Avec nous, venez à la rencontre de celui, de celle pour qui solitude et angoisse sont le lot quotidien. Lieux d’intervention : Maison de Retraite les Reflets d’Argent, un après midi par semaine Enfants handicapés : Institut SaintPierre, un après midi ou une matinée par semaine, samedi ou dimanche, matin ou après midi tous les 15 jours Catherine FAURE : 04 67 68 27 57 Mail : [email protected] Site national : www.meh-national.com UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 29 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt 22/07/08 Assemblées leBM22Txt 16:32 Page 30 SÉANCE DU 15 MARS 2008 SÉANCE DU 16 AVRIL 2008 LE CONSEIL MUNICIPAL A : LE CONSEIL MUNICIPAL A : n Procédé n Décidé adjoints n Procédé n Fixé le nombre de membres du conseil d’administration du CCAS n Désigné les représentants du Conseil au conseil d’administration du CCAS n Fixé le nombre de représentants du conseil au comité directeur de l’Office Municipal du Tourisme n Désigné les représentants du Conseil au comité directeur de l’Office Municipal du Tourisme n Désigné les représentants du Conseil à l’Association des Ports du Languedoc Roussillon, au Syndicat Hérault Energies, à la Commission Locale d’Information et de Surveillance auprès de la décharge du Thôt, pour la commission communale des impôts, à l’Association des Communes Maritimes du Languedoc Roussillon n Autorisé la signature de la convention d’objectif pour la feria de printemps avec l’association Club Taurin Ricard Fiesta y Toros n Accordé une participation au Syndicat Mixte pour le Développement de la Pêche et la Protection des Zones Marines dans le Golfe d’Aigues Mortes n Autorisé la signature de la convention avec l’Inspection Académique pour la mise en place d’un service d’accueil minimum n Autorisé la signature de la convention avec la Société Nationale de Sauvetage en Mer pour la surveillance des plages pendant la saison estivale n Autorisé la signature des baux de location de logements pour les renforts de gendarmerie pendant la saison estivale n Autorisé la signature de la convention avec la Société Altamira pour la réalisation d’un film pour le musée Jean Aristide RUDEL et du Patrimoine Local n Autorisé l’aménagement intérieur d’une chapelle en columbarium au cimetière n Autorisé la signature d’une convention avec la Communauté de Communes du Pays de l’Or pour les travaux de mise en conformité des réseaux d’assainissement et d’eau potable sur la zone de la maison des loisirs, du gymnase et de la piscine intercommunale n Décidé de lancer un appel d’offres européens pour la fourniture de carburant au poste d’avitaillement du port de plaisance à l’élection du Maire de fixer le nombre des à8 à l’élection des adjoints SÉANCE DU 27 MARS 2008 UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER LE CONSEIL MUNICIPAL A : PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 30 n Donné délégation au Maire en vertu du l’article L2122-22 du Code Général des Collectivités Locales : pour ester en justice – pour contracter les emprunts inscrits au budget – Pour les marchés publics de moins de 206 000 € HT n Fixé les indemnités de fonction du Maire et des Adjoints n Fixé les frais de mission des élus n Désigné les membres de la commission d’appel d’offres n Désigné les membres de la commission spécialisée en matière de délégation de service public n Désigné les délégués au conseil portuaire n Désigné les représentants du Conseil au SIVOM de l’Etang de l’Or, à la communauté de Communes du Pays de l’Or, au Syndicat Mixte pour le Développement de la Pêche et la Protection des Zones Marines dans le Golfe d’Aigues Mortes, à la société d’Equipement de la Région Montpelliéraine, au SIVOM des Communes Littorales de la Baie d’Aigues Mortes, au Syndicat Intercommunal des Etangs Littoraux, au Syndicat Mixte pour la gestion de l’Etang de l’Or, à la Société d’Economie Mixte Aménagement Carnon Mauguio Etang de l’Or n Accordé la garantie d’emprunt au CCAS n Autorisé la signature de la convention avec Vincent RIBERA Organisation pour les activités culturelles et théâtrales n Décidé la création de deux postes de collaborateur de cabinet n Décidé de demander une subvention pour l’aménagement intérieur et scénique du musée Jean Aristide RUDEL et du patrimoine local n Fixé le tarif du droit d’exposition des tableaux pour les Cimaises n Fixé les tarifs de vente de produits aux musées n Attribué les travaux de construction de locaux annexes aux arènes municipales aux entreprises suivantes : N° 3 – Menuiseries extérieures alu – Fermetures : Entreprise DEBAILLE, N° 4 – Serrurerie : Entreprise ATOLE - N° 5 – Menuiseries bois : Entreprise J.P.B. N° 6 – Cloisons – Doublages – Faux plafonds : Entreprise CHAIX - N° 7 – Revêtements de sols – Faïence : Entreprise Sud Aménagement - N° 8 – Peinture intérieure et extérieure : Entreprise Sopesud - N° 9 – Electricité : Entreprise Sud Energie Thermic n Adopté la révision du Plan d’Occupation des Sols n Fixé les tarifs de la régie autres produits communaux n Fixé les tarifs de stationnement des camping-cars n Fixé les tarifs des house boat à la base Paul Riquet n Fixé les tarifs de vente de nouveaux produits aux musées n Attribué l’exploitation du lot G16 de sous traité de plage à la SARL Plage des Roquilles n Attribué l’exploitation dans le domaine portuaire de sous traité de plage à la SARL SOGISA n Autorisé la signature de la convention avec la Société Mistral Production pour l’organisation des jeux intervilles n Autorisé la signature d’une convention avec la SARL OT pour la cration de places de parking pour le futur centre de thalasso-balnéo-thérapie Page 31 Assemblées 16:32 SÉANCE DU 27 MAI 2008 LE CONSEIL MUNICIPAL A : n Désigné les représentants du Conseil au Collège des Aiguerelles, au Collège de Pérols, à la commission d’évaluation de transfert des charges de la Communauté de Communes du Pays de l’Or, la désignation d’un conseiller en charge des questions de défense n Autorisé la signature des conventions de mise à disposition du Nautilus à différentes associations n Autorisé la signature des conventions d’occupation des salles à la Maison du Temps Libre n Décidé d’adhérer au programme de coopération européenne Odyssea n Autorisé la signature de la convention de prêt à usage de cinéma avec l’association Ciné Plan n Voté l’indemnité de conseil allouée aux comptables du Trésor n Décidé de lancer la procédure de délégation de service public pour les sous traités d’exploitation de plages n Voté la participation de la commune aux masters de pétanque n Autorisé la signature de la convention d’objectifs et de financement avec la Caisse d’Allocations Familiales n Adopté les tarifs pour la crèche multi-accueil « Les Pitchouns » n Autorisé la vente d’un terrain n Décidé l’achat de la maquette du chalutier 1948 « Notre Dame d’Afrique Alger » n Autorisé la signature de l’avenant au contrat de louage de hangars n Autorisé la signature du bail de location du 4 e étage au Phare de la Méditerranée n Autorisé la signature de la convention de mise à disposition place en crèche avec l’Institut Saint Pierre n Autorisé la signature de la convention d’occupation du domaine public n Autorisé la signature du contrat de location de la buvette du Parc du Levant n A retenu les entreprises suivantes Lot n°1 : gros œuvre – façades : Entreprise MIRAS - Lot n°2 : charpente – zinguerie : Entreprise TBM Lot n°5 : menuiseries intérieures : Entreprise Art et essence - Lot n°6 : chauffage – climatisation : Entreprise SAVE - Lot n°8 : électricité : Entreprise SPIE - Lot n°9 : vidéo surveillance : Entreprise SFPP - Lot n°10 : faux-plafonds tendus : Entreprise MEUNIER - Lot n°11 : revêtement de sols : Entreprise JDP pour les travaux d’aménagements du Musée Jean Aristide RUDEL et du patrimoine local n Adopté l’avenant de l’entreprise ST GROUPE pour les travaux du gymnase n Décidé les animations estivales pour l’année 2008 Une affluence record pour la Fête de la mer 2008 ! Le mot de l’opposition Du neuf à Palavas-Les-Flots Plusieurs séquences de l’actualité récente peuvent sérieusement faire redouter aux habitants de Palavas un isolement grandissant de leur commune : 1. S’agissant des transports, le tramway ne viendra pas à Palavas pour filer tout droit à Carnon, voire la Grande-Motte, contrairement aux engagements de campagne de la majorité municipale. Et cette même majorité municipale considère que les transports actuels sont satisfaisants et que ce n’est pas à Palavas de demander le retour de la 17. Nous rappelons pour notre part, que notre projet proposait la ligne 3 du tramway jusqu’à notre commune et une convention avec l’Agglo et le conseil général pour le retour de la ligne 17 de la TAM. Aujourd’hui force est de constater que les habitants de Palavas, captifs des transports en commun, vont continuer à galérer, et que Palavas restera dans son superbe isolement. Nous nous joignons à toutes celles et ceux, habitants, étudiants, commerçants qui demandent le retour de la ligne 17 par une convention particulière entre l’Agglo et la commune de Palavas, ainsi que sa desserte par la ligne 3 du tramway. 2. Autre source d’isolement pour Palavas, notre commune est, hélas, désormais une des seules sinon la seule du Littoral à ne pas avoir le Pavillon Bleu. La majorité municipale répond qu’il y a Natura et que maintenant que Palavas va être raccordé à Maera, la commune va pouvoir présenter un dossier en 2009. L’opposition aimerait être sûre de cette promesse, d’ailleurs renouvelée d’année en année, et jusqu’à ce jour non tenue. Elle voudrait être toute aussi certaine que touts les critères exigeants de sélection pour le Pavillon Bleu seront bien remplis par la commune. 3. Isolée aussi Palavas, dans un environnement institutionnel où La Grande Motte et Mauguio Carnon se tournent vers l’Agglo de Montpellier, où Villeneuve, la nouvelle voisine politique, reste à l’Agglo de Montpellier, et où se profile la perspective d’une grande Agglo dont personne ne voit la place réservée à Palavas. 4. Isolée enfin dans ses pratiques politiques qui mettent en cause injustement des militants associatifs, limitent l’accès à l’information pour l’opposition, l’obligent à faire appel à la commission d’accès aux documents administratifs, et à poser des recours au tribunal administratif pour obtenir des représentants de l’opposition au Centre Communal d’Action Sociale. « Du neuf à Palavas » - Téléphone : 06 68 24 92 10. Vos élus de l’opposition : Jean-Louis JACQUET , Marcelle DELCOEUR, Jean-Pierre MOLLE, Anne REMAZEILLES. UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER 22/07/08 31 PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 leBM22Txt 22/07/08 État civil leBM22Txt 16:32 Page 32 NAISSANCES TRAVER Enzo LEMOULT Lisa ROCHE Annabelle CALMES - - KAMENOVA Natan JIMENEZ Louis GOURIER Cassie LARDOT - - OLCINA Sacha BAUDIN Tom CHATELAIN Eva BERTHELEMY Maïa KARLE - - MASSON Joshua BOULADOU Laurine BENEZECH Adam AUGER Mathilde BENAYAD Hana LECOMTE Lou LECLERCQ Lise BACHET Mael TIMOTHEE Jean TIMOTHEE Pierre QUERCY Charline DÉCÈS 12 décembre 2007 18 décembre 2007 1er janvier 2008 14 janvier 2008 21 janvier 2008 8 février 2008 8 février 2008 10 février 2008 17 février 2008 3 mars 2008 14 mars 2008 10 avril 2008 11 avril 2008 13 avril 2008 21 avril 2008 4 mai 2008 5 mai 2008 8 mai 2008 20 mai 2008 20 mai 2008 30 mai 2008 MARIAGES UN UNIVERS ENTRE CIEL ET MER PETAGNA Christophe et LOPEZ Sylvia BENICHOU Rachad et KAYSER Audrey FERRANDEZ Thierry et MOUSSADDAK Samira SARAFIS Michel et GAUDET Jacqueline BERKHOFF Cyrille et KHAROUBI Mounira FEURTET Laurent et PÉREZ Sophie BONIFAY Damien et NOTO Jennifer GASC Benoit et GARRÉ Catherine SAKHRI Karim et TACNET Carole PALAVAS-LES-FLOTS JUILLET 2008 32 23 février 19 avril 3 mai 17 mai 24 mai 24 mai 7 juin 7 juin 7 juin 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 COGNET Jean POUROT Georges BÜHLER Violette CHAZAL Roger PROUZET Jean D’ABUNTO Edouard ROMIEU Pierre SENS Marius RAMON Veuve BÉNÉZET Josette PLANE Épouse CLEMENT Bernadette TEYSSIER Veuve CHAREYRE Danielle ETIENNE Michel VINASSAC François AVALLONE Veuve FABBRICATORE Carmela TRÉBUCHON Veuve RAMBEAU Emilie LOPEZ Épouse MAZET Yvonne LE TENDRE Justine CALVO Antoine BENEZECH Épouse PAN Madeleine MAROUZÉ Timothé SCHNUR Véronique MOKHTARI Radia BOUSQUET Jacques JULIEN Thierry AVONDO Maurice SALAMONE Léon DOMÉNECH Veuve BLE Simonne HARTMANN Louise DOMBRET Paul LOPEZ Gérard PARRIER Patrick RIBAS André ROMIEU François LEFÉBURE Daniel BRINGUIER Veuve VEXANE Lucie PAPAZIAN Pascale BALDELLA Adelmo HAIMOVICI Veuve GAYRINE Julie OLIE Emile LÉPAGNOL Jean-Marie SABLAYROLLES Jean MENDIGAL Tomy DUCELLIER Philippe 16 25 25 30 décembre décembre décembre décembre 2 janvier 7 janvier 17 janvier 17 janvier 18 janvier 18 janvier 19 janvier 22 janvier 26 janvier 27 janvier 1er février 1er février 6 février 9 février 18 février 18 février 20 février 22 février 2 mars 4 mars 23 mars 25 mars 26 mars 27 mars 4 avril 4 avril 9 avril 11 avril 16 avril 23 avril 24 avril 25 avril 26 avril 26 avril 15 mai 19 mai 25 mai 29 mai 4 juin 2007 2007 2007 2007 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 2008 BMCouv22 22/07/08 16:40 Page 3 NÉCROLOGIES LE PRÉSIDENT JEAN FRÉMONT N'EST PLUS Jean Frémont, le président de la section des Anciens Combattants de Palavas-les-Flots, s'est éteint, ce 15 juillet, vaincu par une maladie implacable qui l'a, en quelques mois, arraché à l'affection de sa famille et de ses nombreux amis. Originaire de Belloy en France, dans la région parisienne, Jean Frémont sert en Allemagne au 501e Régiment de chars de combat, avant de participer aux combats d'Algérie, en Grande Kabylie, une des régions les plus dangereuses du pays. De cet épisode difficile de sa vie, il ramènera de nombreuses décorations parmi lesquelles la Croix du Combattant et la médaille de Reconnaissance de la Nation. Revenu à la vie civile, il fait une carrière exemplaire d'ingénieur dans la filière de l'armement électronique tout en préservant une vie familiale à laquelle il était très attaché. L'heure de la retraite arrivée, Jean et son épouse Janine ont le coup de coeur pour Palavas-les-Flots où ils s'installent en 2000. Lui qui avait été le président des Anciens Combattants de Belloy en France, rejoint très vite la section palavasienne. Il en devient le président en janvier 2007. Quelque temps après, il occupe, en plus, la fonction de secrétaire général départemental de la Fédération UNC de l'Hérault. Avec le dynamisme qui lui est coutumier, suivant en cela ses prédécesseurs, il organise des voyages, des déjeuners, des aprèsmidi dansants, des lotos. Il attache un soin particulier au déroulement des cérémonies patriotiques pour lesquelles, perfectionniste, il impose une organisation sans faille. Tant que son état de santé le lui a permis, pas une fois il n'a manqué les cérémonies officielles, à Palavas-les-Flots ou à Montpellier, ni ces rendez-vous traditionnels du mercredi et du samedi au local du quai du Chapitre où, toujours très attentif aux uns et aux autres, il retrouvait ses camarades. Jean Frémont laissera un grand vide chez ses camarades Anciens Combattants et dans la vie de la vie associative de la commune. Une pensée va à son épouse Janine, à ses filles Valérie et Isabelle et à son fils Olivier. Christian Jeanjean, maire de Palavas-les-Flots et le conseil municipal adressent aux familles leurs plus sincères condoléances et les assurent de toute leur sympathie en ces moments pénibles. JEAN RUDEL NOUS A QUITTÉS Jean Rudel, fils de Jean-Aristide Rudel n’est plus. Il s’est éteint en avril dernier, dans sa 91e année. Une bénédiction a été donnée en sa mémoire, en l’église Saint-Pierre de Palavas, par le père Monte, ami de la famille, suivie de l’inhumation dans la sépulture familiale, au cimetière SaintLazare, de Montpellier. Cette disparition, à l’heure où le projet du musée Rudel se concrétise, a atrtristé le maire et son conseil municipal. Chacun se souvient, et nous l’avons relaté dans notre numéro de janvier 2005, de la visite à Palavas, en octobre 2004, de cet éminent historien d’art, qu’était Jean Rudel. Il avait accepté, à l’invitation de Christian Jeanjean et de son conseil, de participer à l’inauguration du square JeanAristide Rudel, près de la Maison du Temps Libre. Auteur de nombreuses publications, notamment sur la Renaissance italienne du Quattrocento, et sur l’art moderne, Jean Rudel appartenait à cette génération d’historiens d’art dans la lignée de René Huygue du Collège de France. L’artiste peintre, qui fut professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier, a vécu cet hommage rendu à son père avec une grande émotion. Il avoua « avoir été heureux que, dans ce paysage politique parfois impitoyable, un homme, le député-maire de la ville, exprime de la reconnaissance pour un artiste qui, dans son atelier, non loin de l’Abbaye de Maguelone, immortalisa le Palavas de la Belle Epoque » Prisonnier en Prusse orientale, dans le camp des aspirants français, dans les années 42-43, Jean Rudel participa activement aux actions de la résistance, et dans l’immédiate après-guerre fut nommé chef de cabinet du maire de Montpellier Mr Martin. Il refusa la carrière politique que lui proposait le gouvernement. Créateur du département Arts plastiques et Sciences de l’art à Paris I, dont il prit la direction en 1982, Jean Rudel devient docteur d’Etat ès Lettres et Sciences humaines avec une thèse magistrale sur « l’organisation de la surface picturale dans la première Renaissance italienne » Chevalier des Arts et Lettres, officier des Palmes Académiques, professeur émérite de l’université de Paris Panthéon-Sorbonne, Jean Rudel, qui aimait Palavas, où il se plaisait à évoquer son enfance près de son père, restera à jamais dans les mémoires de tous ceux qui l’ont côtoyé, un homme discret, élégant, courtois, qui sut à son tour, restituer avec talent la lumière, les couleurs, les ambiances de cette plage de Palavas qu’il aimait tant. A jamais Jean Rudel restera dans le Panthéon des amis chers aux Palavasiens. BMCouv22 22/07/08 16:40 Page 4