Kid Birds
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KID BIRDS Projet d’action culturelle à partir d’une œuvre de Merce Cunningham Conçu et réalisé par Stéphane Sinner – Professeur des écoles En partenariat avec le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées Avec - une classe de CE2/CM1 et une Unité Pédagogique pour élèves allophones arrivants - Ecole d’application Bénezet - Toulouse - et deux artistes : Dylan Crossman et Eric Minh Cuong Castaing Contacts : Stéphane Sinner [email protected] 06 70 89 50 03 Annie Bozzini – [email protected] Centre de Développement Chorégraphique – Toulouse / Midi-Pyrénées 5 avenue Etienne Billières – 31300 TOULOUSE / 05 61 59 98 78 KID BIRDS Projet d’action culturelle à partir d’une œuvre de Merce Cunningham À voir… Kid Birds pièce chorégraphique + documentaire Jeudi 27 et vendredi 28 mars 2014 à 19h00 Au Studio du CDC - Toulouse Kid Birds for Camera 23 mai 2014 Au Studio du CDC – Toulouse © Stéphane Sinner CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 2/12 Kid Birds Propos Kid Birds fait suite au projet pédagogique, Merce Cunningham-Territoires d'après l’œuvre du chorégraphe Merce Cunningham, mené en 2012-2013, par Stéphane Sinner, professeur des écoles à l’Ecole d’Application Bénezet et Dylan Crossman, danseur et chorégraphes, avec des élèves de CE2/CM1 et ceux de l’Unité Pédagogique pour élèves allophones arrivants de Marie-Line Puech. Il a été conçu dans le cadre de cARTographies en lien avec l’exposition Topos, projet pédagogique 2012-2013 de la Fondation Espace Ecureuil pour l’Art Contemporain, en partenariat avec l’Académie de Toulouse. Un film présentant la chorégraphie a été réalisé par Gilles Thomat, vidéaste indépendant. Merce Cunningham-Territoires a reçu un premier prix pour les écoles de la Fondation Espace Ecureuil pour l’Art Contemporain. Le projet Kid Birds 2013-2014 se déroule en deux temps distincts. À la manière dont Merce Cunningham avait procédé pour cette création, nous nous proposons d’en produire : - Une version « live » avec les enfants et Dylan Crossman inspirée par l’œuvre de Merce Cunningham et les idées autour desquelles il travaillait au moment de la création de Beach Birds + un documentaire sur le travail de recherche et de création réalisé par Gilles Thomat - Une version « for Camera » réalisée par Eric Minh Cuong Castaing et son équipe CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 © Gilles Thomat 3/12 « Kid Birds s’articule autour de la pièce de Merce Cunningham, Beach Birds. Il permet à chaque élève, dans la construction de son parcours culturel, de s’engager individuellement et collectivement dans une démarche de projet artistique, dans différents domaines. Selon la circulaire signée par les ministres de l’Education Nationale et de la Culture et de la Communication, les trois piliers de l’éducation artistique sont : l’acquisition de connaissances, la pratique et les rencontres avec les œuvres et les artistes. En arts visuels, je questionne les élèves sur la représentation du mouvement. Leurs réponses plastiques sont confrontées avec les œuvres des artistes Philippe Halsman, Marcel Duchamps, Eadweard Muybridge…. En sciences, nous observons les oiseaux (morphologie, déplacement…). En danse, j’amène les élèves à «entrer en danse» (maîtrise du corps, tenue du regard, relation à l’autre). Puis, nous découvrons l’œuvre du chorégraphe pour comprendre sa démarche artistique et nous l’approprier. Chaque élève tient un Carnet de Danse où sont notées toutes ces étapes de travail. Le projet se poursuit et se construit avec l’intervention du chorégraphe et danseur Dylan Crossman pour aboutir à la pièce chorégraphique Kid Birds. » Stéphane Sinner Une version Kid Birds for camera est réalisée par Eric Minh Cuong Castaing et son équipe, en référence à l’œuvre Beach birds for camera de Elliot Caplan, une manière de suggérer que la création nourrit la création en cascade. © Mathis CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 4/12 Kid Birds Pièce chorégraphique «La danse se base entièrement sur le phrasé individuel. Les danseurs n’ont pas à être ensemble. Leur danse est comme la soudaine envolée d’un groupe d’oiseaux ; ils ne sont pas à l’unisson mais ils s’envolent en même temps. […] J’avais trois idées en tête : les oiseaux, manifestement, ou d’autres animaux ; les êtres humains à la plage ; et quelque chose que j’aime au bord de la mer : observer un rocher, le contourner et constater qu’il change sans cesse, comme s’il était vivant. Ces trois images entrent dans ce que j’ai essayé de faire. Tout en définissant la structure comme je le fais toujours, je me suis servi de ces images en les gardant en tête. […] Je ne pensais à aucun oiseau en particulier, mais à l’idée d’un oiseau et, comme les danseurs sont aussi des êtres humains, cette idée aussi pouvait être incluse». M. Cunningham Dylan Crossman a mené à New York un travail de recherche approfondi sur Beach Birds, enrichi par sa rencontre avec la danseuse Patricia Lent, qui a participé avec Merce Cunningham en 1991 à la création de la pièce. Dylan Crossman partage avec les élèves sa démarche artistique et celle de Merce Cunningham et relance d’un point de vue sensible et poétique les qualités de chacun. Il porte un autre regard sur l’élève, que l’on nomme «une pédagogie du détour», dans laquelle le statut de l’erreur tient une place différente. Lorsqu’un danseur disait à Merce Cunningham «C’est impossible», il disait «Just do it». CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 © Annie Leibovitz 5/12 «Avant d’entrer dans la Merce Cunningham Company, j’ai travaillé avec des élèves d’école primaire à New York sur les méthodes et la technique Cunningham. C’est toujours très intéressant de voir avec quelle humilité et sans prétention les enfants se prêtent au jeu, à la différence de bien des danseurs professionnels. Les enfants ne se posent pas de questions, ils le font avec une fraîcheur et un naturel absolument terrible qui inspire. Je pense qu’il y a quelque chose de très simple et dénué de sens autre que celui du mouvement, et ça pour les enfants c’est super. On ne leur demande pas de représenter ou de raconter, mais seulement d’être eux sur des mouvements assez simples à la base. Après, chacun y attache du sens, sa dynamique et son énergie. Je leur parle en tant que chorégraphe face à des danseurs professionnels, avec la même exigence. Merce enseignait dans les écoles new-yorkaises. Il adorait regarder les enfants danser, il admirait cette générosité et cette spontanéité qu'il semblait constamment rechercher chez de nouveaux danseurs. Les oiseaux sont spécifiques dans leurs mouvements de têtes, leurs démarches, leurs formations, leurs migrations. Ils nous apparaissent aussi singuliers, comme si chacun avait sa propre personnalité. Tous les enfants ont vu des oiseaux, se sont amusés à les observer ou à les copier. Ils vont amener leur propre expérience au travail chorégraphique». Dylan Crossman Le projet est suivi par la caméra de Gilles Thomat. «J'ai beaucoup de plaisir à filmer le spectacle vivant, particulièrement la danse. Quand Stéphane Sinner m'a proposé de travailler avec des enfants et un danseur de la Merce Cunningham Company, j'ai bien sûr été intéressé. C'est la troisième fois que nous mettons en commun notre complémentarité et notre savoir-faire, avec la notion de plaisir. J'essaie de rester dans une structure légère pour les tournages, de me faire le plus discret possible tout en restant créatif au niveau du cadre comme de la technique. L’idée est de saisir ces courts instants où tout le monde est en symbiose, et dans lesquels les enfants excellent au niveau du naturel et de la spontanéité. C’est avant tout une aventure humaine collective». Gilles Thomat CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 © Darren – 8 ans Informations pratiques Date : 27 et 28 mars 2014 Horaire : 19h00 Lieu : Studio du CDC Réservations : 05 61 59 98 78 Entrée libre sur réservation dans la limite des places disponibles 6/12 Kid Birds for Camera Après ces représentations, une version spécifiquement numérique sera créée par Eric Minh Cuong Castaing (artiste pédagogue, intervenant depuis 2010 au sein d’établissements de l’Education nationale), David Daurier et leur équipe. « Dans le même processus que celui utilisé dans les années 90 par Merce Cunningham et le réalisateur Elliot Caplan, le projet Kid Birds for camera vise à déplacer le regard porté sur une œuvre chorégraphique via un autre médium artistique : le cinéma. Du spectacle vivant au court-métrage, de la scène au tournage, du corps réel à la pure fiction de l'image, il s'agira d'opérer une translation de la présence physique vers l'énergie de l'imagemouvement. Pour cela, nous utiliserons des outils numériques contemporains, comme des appareils photo dont le piqué et les focales spécifiques permettent de travailler la profondeur de champ tout en privilégiant la mobilité des caméras. Nous programmerons également un dispositif de motion capture kinect qui permet de capter le mouvement en direct et de le transformer en image, en lumière. Nous imaginons trois séquences. Nous partirons du quotidien des enfants : une danse de groupe dans une cour d'école comme une trace du réel, comme empreinte, puis nous tournerons dans une « boîte noire », lieu où les lumières vives et la vidéo projection dessineront des corps fragiles et sensibles pour aboutir enfin à une séquence où les corps ne seront plus que textures, nuages de points en mouvement, abstraction cinétique et picturale, si chère à Merce Cunningham. Du quotidien des enfants à l'onirisme cinétique, comme dans un rêve éveillé, ces trois séquences seront une fuite vers le mouvement pur. CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 © Adem – 9 ans Ce sera aussi, pour ces enfants, une expérience de tournage inédite avec des professionnels de l'image (cadreurs, réalisateur, graphiste...) qui les initieront aux différentes étapes de la création d'un film. Pour le co-réalisateur David Daurier et moi-même, chorégraphe et créateur dans le cinéma d'animation, ce projet s'inscrit dans la continuité de la transmission par l'art, pour et avec les enfants, que nous avons notamment développée dans le cadre de notre précédent spectacle, lil'dragon. Ce dernier, déjà co-produit par le Centre de développement chorégraphique de Toulouse, a permis à plus de 200 enfants de monter sur scène, en France et en Europe. » Eric Minh Cuong Castaing et David Daurier Informations pratiques Kid Birds for Camera sera montré en public dans le studio du CDC le 23 mai 2014 à 19h avant d’être présenté dans le réseau des Festivals d’arts numériques. 7/12 CENTRE DE DEVELOPPEMENT CHOREGRAPHIQUE TOULOUSE/MIDI-PYRENEES Exemple de projet d’action culturelle coordonné par le CDC Structure culturelle de référence (c) Pierre Ricci / Photolosa Créé en 1995, le CDC a pour mission le développement de la création dans le domaine chorégraphique, sur le plan national et international. Les actions menées par le CDC visent à favoriser la création chorégraphique, l’émergence, la professionnalisation et le travail des artistes sur le territoire Midi-Pyrénées. Le CDC a fait l’objet d’une labellisation par le ministère de la Culture et de la Communication qui concerne désormais un réseau de 10 structures sur le territoire national. Le CDC Toulouse / Midi-Pyrénées s’attache particulièrement à éveiller la curiosité intellectuelle et à enrichir et élargir la culture personnelle du public en favorisant le contact direct avec les œuvres et les artistes. C’est dans ce cadre là qu’il coordonne ce projet d’action culturelle. CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 Le Sucre du printemps de Marion Muzac et Rachel Garcia – 2010/2013 Le Sucre du Printemps est une proposition de réécriture, en partie fidèle, de la partition chorégraphique du Sacre du Printemps de Nijinski avec un groupe de jeunes danseurs âgés de 11 à 20 ans. Ces danseurs pratiquent les danses actuelles de manière individuelle et autodidacte sous toutes ses formes et sont confrontés pour la première fois à une création collective. Le Sucre du Printemps est un projet qui fait le pont entre les danses actuelles pratiquées par les adolescents d’aujourd’hui et une pièce de répertoire. Le Sucre du printemps a été créé en janvier 2010 à Toulouse et repris la même année à Düsseldorf. Une version "parisienne" a été créée en 2013 sur une commande du CND en partenariat avec le Théâtre National de Chaillot. La dernière recréation a eu lieu à Ramallah en septembre 2013 en partenariat avec le Sareyyet Ramallah-First Ramallah Group, L’Usine (Tournefeuille / Toulouse Métropole), la Ville de Toulouse, le DAERI (Département des Affaires Européennes et des Relations Internationales du Grand Toulouse), l’Institut français et La Municipalité de Ramallah. 8/12 ÉCOLE D’APPLICATION BÉNEZET ET UNITÉ PÉDAGOGIQUE POUR ÉLÈVES ALLOPHONES ARRIVANTS Ce projet entre dans l’axe prioritaire du projet d’école : l’intégration des élèves de l’Unité Pédagogique pour élèves allophones arrivants et de leur famille dans l’école et dans la ville. L’Unité Pédagogique pour élèves allophones arrivants est une classe ouverte qui se donne pour objectif l’inclusion progressive des élèves dans les classes correspondant à leur niveau de compétences. Les origines des élèves sont variées : Sri Lanka, Thaïlande, Cambodge, Mongolie, Portugal, Maroc, Algérie, Espagne, Portugal, Italie, Bulgarie, Roumanie, Brésil... Ceux qui participent à ce projet sont amenés à s’impliquer individuellement et collectivement. Les échanges entre les élèves de chaque classe sont favorisés par le travail de création, par la rencontre d’artistes et l’analyse d’œuvres, par la construction de repères culturels. Ce projet a pour point fort de privilégier la création, mettant ainsi tous les élèves «sur un pied d’égalité». Ils s’expriment avec leurs corps, leurs émotions… et il n’y a plus le barrage de la langue française. «Je ne sais pas si c’est le langage du corps ou quelque chose comme cela mais on ne perçoit plus la différence entre les uns et les autres et c’est magnifique !». Il permet aussi l’implication des parents comme partenaires de l’école, et plus largement une ouverture culturelle, artistique tournée vers la cité. «Il faut être ambitieux et élitiste pour tous». CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 (c) DR 9/12 ÉLEMENTS BIOGRAPHIQUES STEPHANE SINNER DYLAN CROSSMAN © Linda Jaquez © José Pereira Stéphane Sinner est professeur des écoles depuis 1991. Passionné d’arts visuels et de photographie en particulier, de danse, son travail d’enseignant est porté par une volonté forte d’ouverture et de transmission. Avec des projets pédagogiques pluridisciplinaires, il essaie de développer la sensibilité artistique des élèves et leurs capacités d’expression. «J’ai toujours l’impression d’être dans un travail de création et j’amène les enfants à y entrer» Ses élèves ont gagné en 2011 et 2012 le Prix Déclic, concours-photo de l’Académie de Créteil, délégation académique à l’éducation Artistique et Culturelle. En septembre dernier, il a participé au lancement de l’opération «un établissement, une œuvre» pour sensibiliser les jeunes à l'art contemporain, en présence d’Aurélie Filippetti et de nombreux acteurs de la culture. Ses voyages dans le monde entier, les biennales de Venise, les Rencontres d’Arles, alimentent régulièrement son regard. CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 Dylan Crossman est un danseur et chorégraphe franco-canadien. Il a grandi dans le théâtre, la danse et l’opéra et a beaucoup voyagé. En 2006, il obtient une licence au Laban Centre de Londres. Il s’envole ensuite vers New York où il devient membre fondateur de la compagnie Peter Kyle Dance, travaille avec Burklyn Ballet Theatre et danse avec Sean Curran. Sa rencontre avec Merce Cunningham est décisive et fondamentale. Après avoir fait partie du Groupe d’Apprentissage, il entre dans la Merce Cunningham Dance Company et travaille en étroite collaboration avec le chorégraphe sur la création de Xover (2007) et Nearly Nighty (2009) puis participe au Legacy Tour, tournée finale de la compagnie avant son interruption en 2011. Maintenant, Dylan danse pour Pam Tanowitz, Sally Silvers, Norte Maar / Julia Gleich Dances et Sylvain Emard, il travaille également sur ses propres chorégraphies. Sa pièce Milk -10 est présentée en juin 2013 dans le cadre du Festival Mouvements sur la ville à Montpellier. Elle sera jouée à Montréal puis à New York en 2014. 10/12 ERIC MINH CUONG CASTAING DAVID DAURIER (c) DR Le travail de David Daurier s’articule autour du rapport entre image et son, entre spectacle vivant et cinéma. Il réalise des films sur la musique (Christina Pluhar, Orchestre Philharmonique de Radio France, Erna Omarsdottir), sur l’opéra (La Finta Giardiniera, Festival d’Aix en-Provence) et sur la danse (Ballet du Bolchoï, Alvin Alley, Compagnie Shonen). Attaché à l’éducation populaire, il est fortement impliqué dans l’association du Vidéobus qui propose depuis 2007 des ateliers d’éducation à l’image. Musicien et Sound Designer, David Daurier expérimente la matière sonore documentaire spatialisée au travers d’installations in situ. Eric Minh Cuong Castaing a d’abord été créateur dans le cinéma d’animation. Diplômé en animation 3D à l’Ecole de l’image Les Gobelins, en dessin d’animation traditionnel au LTMA du Luxembourg, il a également étudié la morphologie à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Dessinateur de personnages et d’univers pour des séries animées, il coréalise le court métrage La Migration Bigoudenn, primé Jury honors aux Syggraph à Los Angeles, prix Canal + aux E-magiciens, et mention Electronica à Vienne en 2004. Découvrant le hip-hop en 1997, il danse dans différentes compagnies hip-hop dont la cie MOOD de RVSIKA, parallèlement à sa carrière de graphiste. Il rencontre la danse contemporaine par le biais d’interprètes de Saburo Teshigawara ou de Wim Vandekeybus - tels que Juha Marsalo - puis par la pratique de la danse Buto (les chorégraphes Carlotta Ideka, et Gyohei Zaitsu) ; expériences auxquelles il relie ses pratiques d’arts martiaux passées et au style de danse Poppin. Après un voyage à Los Angeles où il découvre le phénomène Krump, et à la suite de projets humanitaires et pédagogiques menés au Sénégal et au Vietnam, il crée la compagnie SHONEN en 2007. Ses premières sources d’inspiration sont d’origines urbaines, pop et audiovisuelles. Qu’elle s’inspire du cinéma d’auteur, des danses urbaines, des arts plastiques, de la musique électronique ou du dessin animé japonais, Shonen se situe au carrefour de codes de narration et d’univers esthétiques croisés, dont le brassage engendre imaginaire et réflexion sur la représentation de la danse, sur la sensorialité du plateau. Pour chaque création sont créés plusieurs projets en arts visuels : séries de photographies, court-métrage, installation, comme en 2011 pour la pièce Kaïju et en 2012 lil’dragon. CDC - Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi-Pyrénées / Décembre 2013 GILLES THOMAT (c) Gilles Thomat Gilles Thomat est dans le domaine de l’audiovisuel depuis plus de vingt ans. Il a travaillé à Paris, Barcelone, Montréal, Toulouse pour diverses maisons de productions, télévisions et exploitants cinématographiques dans la partie technique (opérateur, monteur, technicien de maintenance, projectionniste, étalonneur…). Après une spécialisation en montage pour le documentaire, il part six ans à Barcelone exercer son métier à TV3, BTV et auprès de productions indépendantes. Il donne des cours sur la technique du montage à l’Université IDEC et Pompeu Fabra et est directeur technique pour les festivals Docs Barcelona et Memorimage, Festival Internacional de Cinema de Reus. Aujourd’hui vidéaste indépendant, il continue le montage et se lance dans la réalisation (films institutionnels avec le Conseil Général du Val de Marne, avec la Maison de la Culture à Girone, ACP Formation, avec la Mairie de Seix…). Parallèlement, il évolue dans le milieu culturel où il fait des captations pour les compagnies Emmanuel Grivet, Yette Resal… 11/12 DISTRIBUTION LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS (en cours) Conception et réalisation : Stéphane Sinner Chorégraphie et scénographie : Dylan Crossman Lumières : en cours Son : en cours Musiques : en cours Version numérique : Eric Minh Cuong Castaing Captation vidéo et montage : Gilles Thomat Production : Ecole d’Application Bénezet, en partenariat avec le CDC Le projet Kid Birds est soutenu par : EXTRAITS VIDEOS Interview Stéphane Sinner avec film annonce de la vidéo de Gilles Thomat : http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une/Educationartistique-Joue-la-comme-Cunningham - la DRAC Midi-Pyrénées Académie de Toulouse (DRJSCS) le CDC – Toulouse/Midi-Pyrénées la Mairie de Toulouse > Remerciements au Trust Cunningham