en prévention de la carie.
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en prévention de la carie.
ALERTE AUX CARIES PRÉCOCES CHEZ LES TOUT PETITS Une nouvelle découverte : Les M.I.H ( Molar Icisor Hypomineralisation), un défaut de la structure de l’émail chez l’enfant qui multiplie les risques de caries précoces. par le docteur Jean-Patrick Druo, ex-assistant des Hôpitaux de Paris, président de la Société Française d’Odontologie Pédiatrique Les photo Patrick Rouas hypominéralisations molaires incisives plus communément désignées dans la littérature par l’acronyme MIH (Molar Incisor Hypomineralization) sont des défauts de structure de l’émail (Weerheijm, 2001). Décrites dès 1970, comme des exceptions, les MIH toucheraient maintenant 15% des enfants et ce chiffre serait en croissance. Si les causes des MIH ne sont pas clairement établies, les conséquences sont importantes sur l’apparition de caries. Le diagnostic précoce est essentiel, à condition que les praticiens concernés. (chirurgiens-dentistes, pédiatres, médecins généralistes), ainsi que les parents des jeunes patients soient largement informés sur cette anomalie particulière. Il est un des points essentiels de la prise en charge des MIH. Car ce diagnostic précoce permettra la mise en place rapide d’une réponse thérapeutique adaptée dès l’éruption, même partielle, de la dent. Un brossage bi quotidien avec un dentifrice fluoré* adapté à l’âge de l’enfant, une technique de brossage adaptée, sont des éléments indispensables à une bonne santé dentaire chez ces enfants à risque carieux élevé. *selon les recommandations de l’AFFSAPS, le dosage en fluor d’un dentifrice doit être de 500ppm de 2 à 6 ans et 1000ppm de 7 à 13 ans. Référence : Rapport de la Société Française d’Odontologie Pédiatrique novembre 2010. Patrick ROUAS, Daniel BANDON, Jean-Patrick DRUO, Yves DELBOS, Frédérique d’ARBONNEAU, Louis-Frédéric JACQUELIN. BIOGRAPHIE Président de la Société Française d’Odontologie Pédiatrique, le Docteur Jean-Patrick Druo, ChirurgienDentiste libéral, est également titulaire d’un DEA des Systèmes de soins et sociétés de la Faculté de Médecine Lariboisière Saint Louis. Ex assistant de la Faculté de Chirurgie Dentaire – et Paris7 Diderot des Hôpitaux de Paris . ALERTE AUX CARIES PRÉCOCES CHEZ LES TOUT PETITS Face aux caries des tout petits, le lien indispensable à développer entre pédiatres et dentistes. par le docteur Edwige Antier, médecin pédiatre, auteur de nombreux ouvrages consacrés à la petite enfance Les pédiatres sont aujourd’hui en première ligne pour la santé dentaire des enfants. Ils jouent un rôle spécifique dans la prévention des pathologies de l’enfant dès la maternité où la visite du bébé est obligatoire. Or la carie dentaire est une vraie pathologie, aux conséquences lourdes pour la vie durant. La formidable confiance des parents donne du poids aux messages du pédiatre. Mais que constate-t-on dans les cabinets ? • Des parents plus préoccupés des poussées dentaires, de la douleur éventuelle, puis des caries... que de la prévention! • Des enfants effrayés à l’idée d’ouvrir la bouche. • Et une difficulté des praticiens à aborder la question, les préconisations ayant tellement évolué... Résultat : Les enfants voient le dentiste trop tard et nous voyons réapparaître les caries. Il faut : • Un protocole courant simplifié. • Une transmission des informations, aux parents, aux généralistes, aux dentistes... ce qui suppose la répétition. • Les rendez-vous mensuels dès les premiers mois qui offrent autant d’occasions pour le pédiatre d’informer le carnet de santé qui est un précieux outil et qui fait l’honneur de la France ! Il établit un fil rouge entre le pédiatre puis le généraliste pour transmettre les informations et pour utiliser les bonnes pratiques dans ce qui est plus que jamais un enjeu de santé publique. BIOGRAPHIE Le Docteur Edwige ANTIER a voué sa vie à la santé et à la protection de l’enfance. Après une enfance expatriée au Vietnam puis en Nouvelle-Calédonie où elle a vécu imprégnée des cultures naturelles, elle a fait ses études de médecine à Paris, se destinant d’emblée à la Pédiatrie. Elle a mené en parallèle son Internat des hôpitaux et une formation en Psychopathologie de l’enfant. En 1972, Edwige ANTIER s’installe à Nouméa où elle devient Pédiatre, membre du Conseil de l’Ordre et Secrétaire générale du Syndicat des médecins libéraux. La défense d’une politique de santé accessible à tous et égalitaire s’imposant, elle crée la Fédération Radicale de Nouvelle-Calédonie, est élue Conseiller Territoriale et préside la Commission de la santé. Ainsi peut-elle mener à bien la réforme de la santé pour laquelle elle s’est engagée. De retour en Métropole, elle poursuit sa pratique pédiatrique à Baudeloque, en cabinet libéral et en maternité. Elle entre à Radio France et devient une voix du Service public, expert en Santé et Éducation pendant 20 ans. En 2009, le Docteur Edwige ANTIER devient Députée à l’Assemblée Nationale, membre de la Commission des Affaires sociales. Elle dépose une proposition de Loi contre les châtiments corporels et de nombreux amendements pour la santé, en particulier pour le dépistage obligatoire de la surdité chez les nouveaunés. Dans le même temps, le Docteur Edwige ANTIER exerce toujours la pédiatrie, exercice qui la garde en contact permanent avec les familles et avec ses confrères. Quelques références bibliographiques : Dolto en héritage - Tome 2 (Robert Laffont, 2006) Dolto en héritage (Robert Laffont, 2005) Vive l’éducation ! (Robert Laffont, 2003) Élever mon enfant aujourd’hui / NE (Robert Laffont, 2003) Attendre mon enfant aujourd’hui / NE (Robert Laffont, 2003) Faut-il être plus sévère avec nos enfants ?» (Éditions Mordicus) 2008 LES CARIES DENTAIRES C’EST PAS HÉRÉDITAIRE Infection ou contagion ? par le professeur Michel Sixou, Doyen de la Faculté de Chirurgie-Dentaire de Toulouse, Président du Collège National des Chirurgiens-Dentistes Universitaires en Santé Publique La cavité buccale est une porte d’entrée dans l’organisme mettant en communication le milieu extérieur et le milieu intérieur. Cette porte est protégée par un élément essentiel à notre survie : l’écosystème buccal. Cet écosystème est agressif vis-à-vis de tous les éléments extérieurs qui chercheraient à entrer et coloniser notre organisme (bactéries, virus, levures). Cependant, si nous déséquilibrons cette flore en favorisant le développement de micro-organismes pathogènes, alors des maladies peuvent apparaître (caries, maladies parodontales ou autres). Nous savons par exemple qu’une alimentation trop riche en sucre associée à une mauvaise hygiène augmente très fortement le risque de développer des caries en favorisant la prolifération d’une espèce bactérienne (Streptococcus sobrinus). Ces bactéries cariogènes peuvent se transmettre entre membres d’une même famille. Mais la présence des bactéries n’est pas suffisante au développement de la maladie. Des mauvaises habitudes alimentaires associées à une hygiène médiocre seront nécessaires au développement de caries. La clé de la santé buccale n’est donc pas l’élimination des bactéries buccales par des antibactériens puissants mais à l’inverse le respect de l’écosystème buccal et l’utilisation de techniques d’hygiène qui déstabilisent l’organisation bactérienne (brossage mécanique) pour réduire leur prolifération associée à des principes actifs doux qui réduisent le nombre de bactéries favorisant le développement des caries (dentifrice et bain de bouche contenant du fluor et un ammonium quaternaire). Ainsi, un certain nombre d’idées reçues sont à réviser ou préciser sur les caries dentaires : « Les caries sur les dents de lait ne sont pas importantes puisqu’elles vont tomber » Faux. Les bactéries responsables des caries vont se transmettre des dents lactéales aux dents permanentes lorsqu’elles feront leur apparition, permettant ainsi l’apparition de caries sur les dents permanentes. « Les caries sont génétiques : j’ai hérité de mauvaises dents de mes parents » Vrai et faux. Nous pouvons hériter d’un émail dentaire de moins bonne qualité de nos parents, mais les éléments essentiels de l’apparition et du développement des caries sont la mauvaise hygiène et les mauvaises habitudes alimentaires. Les mauvaises habitudes alimentaires et d’hygiène peuvent se transmettre au sein d’une famille. « Un bain de bouche peut remplacer un brossage de dent » Faux. L’action mécanique du brossage est aujourd’hui irremplaçable dans le contrôle de la plaque dentaire. Un bain de bouche renforce l’action du brossage. « Le sucre abîme les dents » Partiellement. Le sucre nourrit les bactéries et favorise la croissance de celles qui vont provoquer des déminéralisations de l’émail par production de déchets acides. « On peut se prêter sa brosse à dents dans la famille entre frères, sœurs, et parents » Faux. Il faut éviter dans une famille de partager les brosses à dents en raison du risque de transmission de bactéries cariogènes ou parodontopathogènes. BIOGRAPHIE A près avoir obtenu en 1987, son diplôme d’Etat de Docteur en chirurgie dentaire, Michel SIXOU, choisit la recherche. Il obtient un D.E.A Spécialité pharmacologie et toxicologie moléculaire, et un doctorat de science de l’Université Paul Sabatier, Spécialité épidémiologie et microbiologie. Il est nommé directeur du laboratoire « Parodontites et Maladies Générales » LU 51 en 2006, et professeur d’Université de Santé Publique en 2007. Doyen de la faculté de chirurgie dentaire de Toulouse depuis 2008 et président du collège National des Enseignants Odontologique en Santé Publique, il est l’auteur ou co-auteur de 21 livres, 52 publications internationales, 40 publications nationales et 230 communications nationales et internationales. Il prend la présidence du Collège National des Chirurgiens-Dentistes Universitaires en Santé Publique, depuis 2009. Quelques références bibliographiques internationales : Lakhssassi N, Reboul O, Elhajoui N., Sixou M. Antimicrobial susceptibility variation of 50 anaerobic periopathogens in agrressive periodontitis. An interindividual variability stydy. Oral Microbiology and Immunology. 2005. 20 : 244-252 Martinez-Gomis J, Diouf A, Lakhssassi N, Sixou M. Absence of Helicobacter pylori in the oral cavity of 10 non-dyspeptic subjects demonstrated by real-time polymerase chain reaction. Oral Microbiology and Immunology. 2006 ; 21 : 407-410 Vergnes JN and Sixou M. Preterm low birth weight and maternal periodontal status : a meta-analysis. American Journal of Obstetrics and Gynecology. 2007. 196 : 135-137 Darre L, Vergnes JN, Gourdy P, Sixou M. Efficacy of periodontal treatment on glycaemic control in diabetic patients: A meta-analysis of interventional studies. Diabetes Metab. 2008. 34, 497-506 Chaussain C, Opsahl Vital S, Viallon V, Vermelin L, Sixou M, Lasfargues JJ. Interest in a new test for caries risk in adolescents undergoing orthodontic treatment. Clinical Oral Investigation. 2009 Blaizot A, Vergnes JN, Nuwaert S, Amar J, Sixou M. Periodontal diseases and cardiovascular events: meta-analysis of observational studies. International dental journal. 2009. Accepté pour publication Vergnes JN, Arrivé E, Gourdy P, Hanaire H, Rigalleau V, Gin H, Sédarat C, Dorignac G, Bou C, Sixou M, Nabet C. Periodontal treatment to improve glycaemic control in diabetic patients : study protocol of the randomized, controlled DIAPERIO trial. Trials, Aug 2009; 10/65, p 1-7 Nabet C, Lelong N, Colombier ML, Sixou M, Musser AM, Goffinet F., Kaminski M. Maternal periodontitis and caused of preterm birth : the case-control Epipap study. Journal of Clinical Periodontology. 2009 Dabsie F, Grégoire G, Sixou M, Sharrock P. Does Strontium play a role in the cariostatic activity of glass ionomer. Journal of Dentistry. 2009; 37(7):554-59 Nabet C, Lelong N, Colombier ML, Sixou M, Musset AM, Goffinet F, Kaminski M. Maternal periodontitis and the causes of preterm birth: the case-control Epipap study. Journal of Clinical Periodontology. 2010 Jan;37(1):37-45 Maret D, Molinier F, Braga J, Peters OA, Telmon N, Treil J, Inglèse JM, Cossié A, Kahn JL, Sixou M. Accuracy of 3D reconstructions based on cone beam computed tomography. Journal of Dental Research. 2010 Dec;89(12):1465-9 Vergnes JN, Kaminski M, Lelong N, Musset AM, Sixou M, Nabet C. Maternal dental caries and pre-term birth: Results from the EPIPAP study.; for the EPIPAP Group. Acta Odontol Scandinvia. 2011 LA PEUR DU DENTISTE UNE AFFAIRE DE FAMILLE ? Pourquoi trop de parents négligent-ils la visite annuelle de dépistage chez le dentiste ? par le docteur Christophe André, psychiatre, psychothérapeute, auteur de nombreux ouvrages à destination du grand public notamment sur les phobies et les peurs Les peurs dentaires sont fréquentes : environ un tiers des enfants (et des adultes !) redoutent de devoir aller chez le dentiste. Lorsque ces peurs sont intenses et poussent à l’évitement des soins, on parle de phobies dentaires : elles concernent 7% des enfants et 3 à 5% des adultes. Elles reposent principalement sur la peur de la douleur. La peur est un phénomène inné et normal, que l’on apprend normalement à moduler, en général par observation (des modèles parentaux ou fraternels) ou par expérimentation (on associe les soins dentaires à une expérience indésirable et désagréable). Mais ces mécanismes peuvent être entravés par différents facteurs : enfants vulnérables psychologiquement (hypersensibles), parents eux-mêmes apeurés, erreurs éducatives, expériences de soin douloureuses… Il est possible d’aider l’enfant à avoir moins peur par des stratégies dites psycho-éducatives (information, jeu, approche progressive). Dans le cas de phobies, une Thérapie Comportementale et Cognitive (TTC) ou une psychothérapie est recommandée. Enfin, il est souhaitable de prévenir plutôt que d’avoir à guérir : les visites chez le dentiste seront d’autant moins redoutées qu’on n’y fera que vérifier que tout va bien grâce à une bonne hygiène dentaire ! Il existe parfois des difficultés familiales autour du brossage des dents de l’enfant : laxisme, maladresses éducatives ou conflits récurrents. Celles-ci peuvent être améliorées par des interventions psycho-éducatives simples. Références : • André C. Psychologie de la peur. Paris, Odile Jacob, 2003. • Garber S et M, Spizman R. Les peurs de votre enfant. Paris, Odile Jacob,1997. BIOGRAPHIE Toulousain acclimaté à Paris, Christophe ANDRÉ est marié et père de 3 filles. Il est aussi médecin psychiatre dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, au sein d’une unité spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels (anxieux et dépressifs). Également enseignant à l’Université Paris Ouest, il est enfin l’auteur d’articles et ouvrages scientifiques, ainsi que de nombreux livres à destination du grand public. Site personnel : http://christopheandre.com Blog : http://psychoactif.blogspot.com Principales publications grand public : Méditer, jour après jour. 25 leçons de pleine conscience. Paris, L’Iconoclaste, à paraître en septembre 2011. Je résiste aux personnalités toxiques (et autres casse-pieds). Points, 2011 (avec le dessinateur Muzo ; édition de poche de l’ouvrage paru en 2007 au Seuil : Petits pénibles et gros casse-pieds). Secrets de psys. Ce qu’il faut savoir pour aller bien. Odile Jacob, 2011 (ouvrage collectif). Je guéris mes complexes et mes déprimes. Points, 2010 (avec le dessinateur Muzo ; édition de poche de l’ouvrage paru en 2004 au Seuil : Petits complexes et grosses déprimes). Je dépasse mes peurs et mes angoisses. Points, 2010 (avec le dessinateur Muzo ; édition de poche de l’ouvrage paru en 2002 au Seuil : Petites angoisses et grosses phobies). Les états d’âme. Un apprentissage de la sérénité. Odile Jacob, 2009. Guide pratique de psychologie quotidienne. Odile Jacob, 2008 (ouvrage collectif). De l’art du bonheur. L’Iconoclaste, 2006. Imparfaits, libres et heureux. Pratiques de l’estime de soi. Odile Jacob, 2006. Psychologie de la peur. Craintes, angoisses et phobies. Odile Jacob, 2004. Vivre heureux. Psychologie du bonheur. Odile Jacob, 2003. La force des émotions. Odile Jacob. 2001 (avec François Lelord). L’estime de soi. Odile Jacob, 1999 et 2007 (2ème édition, avec François Lelord). Comment gérer les personnalités difficiles. Odile Jacob, 1996 (avec François Lelord). La peur des autres. Trac, timidité et phobie sociale. Odile Jacob, 1995 et 2000 (2ème édition revue et corrigée, avec Patrick Légeron). LA CARIE UN RÉVÉLATEUR D’INÉGALITÉS SOCIALES CHEZ L’ENFANT par le docteur Anne-Marie Musset, Professeur des Universités La prévalence de la carie dentaire a connu une nette diminution dans les pays industrialisés au cours des dernières décennies. Les habitudes alimentaires (consommation de sucres, rythme des repas et des collations), le mode de vie, la qualité de l’accès aux soins, l’hygiène bucco-dentaire et les apports de fluorures par voies systémique et topique, concourent tous à influencer l’état bucco-dentaire des populations. Depuis les années 1970, le facteur majeur et déterminant dans la diminution de la carie, est le développement de l’utilisation de fluor sous toutes ses formes. La prévalence, mais aussi la gravité de l’atteinte carieuse a globalement diminué. Ceci est aussi la conséquence d’un meilleur suivi des patients et d’une détection plus précoce des caries, grâce à des programmes de prévention et de dépistage réguliers. En Europe les indices CAOD (nombre moyen de dents Cariées, Absentes ou Obturées) sont inférieurs à 2 pour l’ensemble des pays qui ont mis en place des programmes de fluoration. Les pays qui ont commencé plus de 15 ans avant la France atteignent même des indices inférieurs à 1. La carie dentaire n’est pas éradiquée, mais seulement contrôlée jusqu’à un certain niveau. Les pays d’Europe Centrale et de l’Est ont par contre, vu leurs indices CAOD augmenter largement au-dessus de 2. Cependant, en dépit des améliorations, la carie dentaire reste un problème majeur de santé publique dans de nombreux pays industrialisés. Elle y affecte 60 à 90% des enfants d’âge scolaire et la grande majorité des adultes. Elle est également un révélateur d’inégalités sociales puisque moins de 20% de la population peut concentrer près de 60% des besoins en soins dentaires et que 25% des enfants cumulent 80% des problèmes carieux. Face à ces inégalités, l’identification du patient à risque carieux est nécessaire. Si, durant l’enfance, les habitudes alimentaires, la qualité de l’hygiène bucco-dentaire et le niveau d’éducation de la mère, le plus souvent aux premières loges pour l’éducation des enfants à l’hygiène, peuvent varier notablement et rendre leur impact difficile à évaluer précisément au niveau d’une population, un niveau socioéconomique bas est toujours un facteur défavorable vis-à-vis de la santé des enfants. C’est pourquoi il est utile de chercher à définir des sous-groupes estimés comme à risque de carie, ils forment une cible de choix pour les opérations de prévention et un suivi individuel. Reste ensuite à trouver les moyens de toucher ces populations défavorisées avant qu’elles ne soient atteintes par la maladie afin qu’elles bénéficient de la prévention pour améliorer leur état. L’école semble être un lieu idéal pour éduquer, sensibiliser et prévenir. BIOGRAPHIE Le Docteur Anne-Marie Musset est Professeur des Universités – Praticien Hospitalier à la Faculté de Chirurgie dentaire de Strasbourg (Université de Strasbourg). Elle exerce aux Consultations d’Accueil Santé Urgences du pôle de médecine et chirurgie bucco-dentaires des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Elle dirige le laboratoire d’épidémiologie et santé publique en odontologie. Vice-présidente du Collège National des Chirurgiens Dentistes Universitaires en Santé Publique – Vice présidente de l’Association de Formation et Recherche en Santé Publique en Odontologie – Membre de l’European Association of Dental Public Health, ses travaux de recherche portent principalement sur l’épidémiologie buccodentaire et sur l’étude de l’efficacité et l’innocuité des différentes méthodes de prévention. Quelques références bibliographiques : CAHEN P.M., OBRY-MUSSET A.M., GRANGE D. and FRANK R.M. Caries Prevalence in 6 to 15-year-old French Children based on1987 and 1991 National Surveys. J. Dental Research (USA). 72 (12) : 1581-1587, 1993. OBRY-MUSSET A.M. Épidémiologie de la carie dentaire chez l’enfant. Archives de Pédiatrie, 5 : 1145-1148, 1998. MUSSET-OBRY A.M. La carie dentaire : aspects épidémiologiques. Réalités Cliniques, 10(4) : 503-512, 1999. BIGEARD L., BRISSET L., MUSSET AM. Réactualisation des protocoles de prévention de la carie dentaire par les fluorures. Arch. Pédiatr 11 : 735, 2004. MUSSET A.M., BIGEARD L. Maladies Parodontales : les dents de la mère. In Médecine Périnatale 2008, Wolters Kluwer ed.; 249 - 259, 2008. JOSEPH N., PERREAU T., MUSSET A.M., BRISSET L. Évaluation de la prescription et de la consommation de fluor chez les enfants de l’Est de la France – État bucco dentaire de cette population. Pratiques et Organisation des soins, 39 (4) : 297-310, 2008. BIGEARD L., BOUDAS R., MUSSET A.M. Expertise clinique du risque carieux et stratégies de prévention. Clinic, May; 31 : 261-7, 2010. LA CARIE UN RÉVÉLATEUR D’INÉGALITÉS SOCIALES CHEZ L’ENFANT par Corinne Favreau, infirmière scolaire M on expérience d’infirmière scolaire dans les écoles maternelles et primaires des Hauts-de-Seine, m’a permis d’observer une réalité de terrain pas forcément facile à appréhender. La santé ou l’hygiène mettent en jeux l’intimité de la personne, de la famille, et bien sûr de l’enfant. Pour un enfant sans pathologie particulière, sa santé et son hygiène sont conditionnées par des savoirs, des comportements, et des apprentissages qui se transmettent au sein de la famille à tous les stades de sa croissance. A ce titre, la santé et l’hygiène bucco-dentaire des enfants sont particulièrement révélateurs de toutes les problématiques d’éducation à la santé chez l’enfant. Adopter des bons réflexes d’hygiène est déterminant pour le développement physique mais aussi psychologique de l’enfant : le respect de son corps à travers un rituel de soins quotidiens est essentiel dans la création d’une estime de soi. Les mères, les pères, parfois les grands-parents, les grandes sœurs ou les grands frères quand il manque un parent, sont les « passeurs » de ce savoir. Il s’agit d’un fil ténu, fait de dialogue, d’explications et de temps partagé pour que de petites contraintes au début deviennent finalement des habitudes. Malheureusement, il suffit qu’un événement vienne perturber le cadre familial pour que ce fil si fragile se brise. Très vite, la douche du soir, ou le brossage des dents ne sont plus des priorités quand les soucis professionnels ou familiaux prennent le pas. C’est dans ce cadre que l’école a tout son rôle à jouer. Lieu de socialisation et d’éducation des enfants, c’est aussi le lieu où nous détectons les situations de fragilité. Dans ma carrière, j’ai pu observer de nombreuses situations d’enfants qui laissés à eux-mêmes n’avaient pas assimilé les réflexes élémentaires d’hygiène bucco-dentaire, voire avaient même développé des habitudes néfastes. Il n’est pas rare que lors de nos interventions nous rencontrions des petits de 6-7 ans qui ne connaissent pas l’objet brosse à dents. L’intervention de prévention en classe, peut provoquer un déclic dans les foyers, chez les enfants et les parents : remettre l’hygiène bucco-dentaire dans les priorités, prendre conscience des conséquences des caries, apprendre les règles élémentaires : brossage matin et soir, visite chez le dentiste régulière en participant à minima à l’opération M T’DENTS, et brosse à dents adaptée à l’enfant changée tous les 3 mois… BIOGRAPHIE Après des débuts en milieu hospitalier, Corinne FAVREAU oriente sa carrière d’infirmière vers les dispensaires et les services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) où elle exercera pendant 12 ans. C’est lors de cette expérience qu’elle développe une première expertise en matière de prévention sanitaire et médicale chez l’enfant, notamment auprès de populations défavorisées. Puis, Corinne FAVREAU exercera son métier d’infirmière en santé scolaire dans des écoles d’une ville des Hauts-de-Seine pendant 21 ans. En relation avec les enseignants, les médecins scolaires, les chefs d’établissements, les élus et les associations, elle développe de nombreuses initiatives de prévention en particulier dans le domaine de l’hygiène et de la santé buccodentaire. Experte en prévention en milieu scolaire, son expérience de terrain l’amène à toucher de près les difficultés sanitaires et sociales qui affectent aujourd’hui encore et toujours, de nombreux enfants. Une expérience riche et passionnante et un engagement à titre personnel. LE KIT DE PRÉVENTION PÉDIATRES ET PÉDODONTISTES LE KIT MISSION SOURIRE AVEC SIGNALINE Signal crée un Kit de Prévention de la carie dentaire destiné aux pédiatres et aux pédodontistes Plus de 25 000 classes touchées chaque année Parce que la consultation est un moment privilégié pour faire passer des messages de prévention. Parce que le dialogue avec le praticien permet d’agir sur l’enfant et de sensibiliser les parents. Parce qu’au-delà des dentistes pédodontistes, les pédiatres sont un relais indispensable des messages de prévention. • Un message simple et efficace • 25000 kits distribués* chaque année • Environ 750 000 enfants de CP éduqués (près d’une classe d’âge) • Une efficacité sur la santé bucco-dentaire des enfants démontrée par une étude publiée à l’IADR** En juin 2011, Signal adresse à tous les pédiatres et pédodontistes un kit de prévention afin de transmettre des notions claires aux parents concernant l’hygiène dentaire et la prévention de la carie. * ce kit est proposé aux écoles via les CRES, CODES, CDDP et adressé gratuitement à celles qui en font la demande ** 23% de réduction de la plaque, 48% dans le cas d’enfants dont l’hygiène bucco-dentaire est déficiente. Development of a school-based oral health education programme, A.ASHCROFT1, C.M. PINE1, C.GAILLARD2, S.LEFORT2, and J.A. NICHOLSON3 1 University of Liverpool, United Kingdom, 2Unilever France, Paris, France, 3Unilever Oral Care, Bebington, United Kingdom Un poster qui rappelle pendant toute l’année les gestes du brossage. Posters (bouche ouverte, chronologie dentaire) pour la salle d’attente et le cabinet de soin. Des fiches pédagogiques pour les enseignants. Une brochure h de d sensibilisation des parents. ts. Stickers méthode de brossage remis à l’enfant avec partie détachable pour le carnet de santé. Un poster qui explique le phénomène de la carie. LLe e ccalendrier brossage matin m at & soir : un ssuivi pendant 4 semaines qui ccréer chez l’enfant une bonne habitude. bon Dent pédagogique. Retrouvez l’ensemble de ce dossier de presse sur le site www.signal-colloque.com code Signal Retrouvez l’ensemble mble de ce dossier de presse sur le site www.signal-colloque.co www.signal-colloque.com g q code Signal LES CHIFFRES QUI FONT RÉAGIR • 6 mois. C’est en moyenne l’âge d’apparition des premières dents de lait, mais aussi des premières caries qui peuvent les affecter. • 80% des caries sont concentrées chez 25% des enfants. (Haute Autorité de Santé (HAS) France 1999. Appréciation du risque carieux et indications du scellement prophylactique des sillons des premières et deuxièmes molaires permanentes chez les sujets de moins de 18 ans). • 50% des enfants de 6 ans ont présenté au moins une carie. (Haute Autorité de Santé. Stratégies de prévention de la carie dentaire - Synthèse et Recommandations - 2010). Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL Recommandations À PARTIR DE QUEL ÂGE PREMIÈRE BROSSE À DENT • Entre 18 mois et 2 ans, l’enfant peut commencer à intégrer le brossage des dents dans sa routine d’hygiène. Privilégiez une brosse à dent adaptée à son âge et accompagnez votre enfant pendant le brossage en lui montrant l’exemple. PREMIER DENTIFRICE • Entre 2 et 6 ans, il est préférable que l’enfant utilise un dentifrice au dosage en fluor adapté. L’AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) recommande pour cet âge un dosage en fluor inférieur ou égal à 500 ppm. • A partir de 7 ans, l’enfant devient grand et peut utiliser un dentifrice dosé entre 500 et 1500 ppm de fluor (recommandation de L’AFSSAPS) et au goût adapté à son âge. L‘APPRENTISSAGE • Entre 2 et 6 ans, votre enfant apprendra progressivement à se brosser les dents du rose vers le blanc, c’est-à-dire de la gencive vers la dent. Un sablier peut l’aider à chronométrer les deux minutes minimum d’un bon brossage. Il est recommandé d’aider régulièrement l’enfant à se brosser les dents jusqu’à l’âge de 6 ans. (CDA Foundation. Oral health during pregnancy and early childhood: Evidence-Based guidelines for health profesionals – 2010). Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL À PARTIR DE QUEL ÂGE LA MAITRISE • Dès 7 ans, l’enfant peut maîtriser la technique de brossage qu’un adulte est supposé employer : 1. Commencer par le fond en bas à droite et brosser progressivement toute la mâchoire du bas par des mouvements ascendants. 2. Après avoir fait l’intérieur et l’extérieur, il convient de recommencer l’opération avec la mâchoire du haut. 3. S’ensuit le frottement des incisives par l’intérieur en orientant la brosse verticalement puis à l’extérieur. 4. Le bon brossage se termine par des mouvements à plat sur les molaires. PREMIÈRE VISITE CHEZ LE DENTISTE • Le plus tôt possible. La santé des dents définitives est étroitement liée à celle des dents de lait ; La visite chez le dentiste est une étape indispensable dans la vie de chaque enfant. Dès le plus jeune âge, vers 3 ans, un bilan de santé bucco-dentaire doit être établi par le dentiste. Il s’agit de rassurer l’enfant tout en l’éduquant sur son hygiène dentaire. Pour cela, il faut lui parler et apaiser ses craintes. Le dentiste saura le rassurer, le mettre en confiance et détourner son attention quand il le faut. Pendant cette visite, adoptez une attitude décontractée pour transmettre à votre enfant un message positif. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL LA PRÉVENTION = LA SOLUTION LE SAVIEZ-VOUS • Il est recommandé de changer de brosse à dent tous les 3 mois. Une brosse à dent neuve = 85% d’efficacité en plus !* (*Test clinique réalisé sur 107 personnes ; après 3 mois d’usage, une brosse à dents neuve enlève jusqu’à 85% de plaque en plus qu’une brosse à dents initialement usagée de 3 mois. Warren, Jacobs, Low, Charter, King. A clinical investigation into the effect of toothbrush wear on efficacy. J. Cin. Dent. 13 :119-124, 2002). • 9.20 €* par an, c’est le budget à consacrer pour une brosse à dents neuve tous les 3 mois pour votre enfant. C’est moins que 5 grilles de Loto, ou que 2 places de cinema ! (* Budget estimé sur la base d’un prix moyen de brosse à dent de 2.30€). • Jusqu’à 50% de caries en moins en se brossant les dents 2 fois par jour.* (*Un brossage 2 fois par jour avec un dentifrice fluoré aide à diminuer jusqu’à 50% les caries sur les premières molaires permanentes, comparé à un seul brossage par jour ou moins. Pine & al. Int. dental Journal (2000) 50,312-323). • L’éducation au brossage des dents et la supervision du brossage par les parents ou à l’école sont efficaces en prévention de la carie. (Haute Autorité de Santé. Stratégies de prévention de la carie dentaire - Synthèse et Recommandations. - 2010). • Le programme de prévention « M’T dents » de l’Assurance maladie propose un examen bucco-dentaire gratuit à tous les jeunes de 6, 9, 12, 15 et 18 ans. Profitez-en ! • Protéger ses dents pendant la grossesse. En France, les soins dentaires sont remboursés à 100% du tarif de convention de la Sécurité Sociale entre le premier jour du sixième mois de grossesse et le 12ème jour suivant l’accouchement. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL LE PLAN ANTI-CONFLIT DANS LA FAMILLE LIBÉRER DU TEMPS POUR LE BROSSAGE DES DENTS Entre le stress du matin et la fatigue du soir, il est important de libérer du temps pour le brossage des dents de nos enfants. Qu’il s’agisse de se lever un peu plus tôt le matin, ou de réduire le temps devant la TV et l’ordinateur, à chacun sa méthode pour faire du brossage une routine familiale. FAIRE DU BROSSAGE DES DENTS UN MOMENT DE PLAISIR Le brossage des dents de nos enfants peut devenir un moment de plaisir partagé, de jeu, voire même de détente pour les parents. Quelques idées : • L’imitation. Le premier brossage des dents est souvent intégré à la routine du soir et peut se faire sous forme de jeu d’imitation. Si vous vous brossez les dents, en exagérant éventuellement vos gestes, votre enfant cherchera à faire de même. Retrouvez nos vidéos « Pablo&Oliver » au sujet de l’imitation sur facebook.com/missionsignal. • La brosse à dents amusante. Il est préférable que la brosse à dents soit adaptée à son âge (manche adapté à sa petite main et petite tête à brins souples). Encore mieux, laissez votre enfant choisir sa brosse à dents, certaines ont une petite ventouse qui amuse les enfants. • « Mon » dentifrice. Achetez à votre enfant « son » dentifrice dont il aura choisi le goût. Un goût fruité qui ne pique pas la bouche est conseillé pour les très jeunes enfants. En grandissant, leur préfèrence ira naturellement vers un gôut plus mentholé et piquant. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL LE PLAN ANTI-CONFLIT DANS LA FAMILLE FAIRE DU BROSSAGE DES DENTS UN MOMENT DE PLAISIR • Le sablier. Chronométrez son brossage à l’aide d’un sablier, votre enfant prendra conscience du temps nécessaire à un bon brossage. • Le concert. Le brossage commence avec le début de la chanson préférée de votre enfant et s’arrête à la fin. Le brossage des dents dure ainsi deux à trois minutes sans que votre enfant ne voit le temps passer. • Le quizz. Posez des questions sous forme de quizz avec des réponses qui le font rire : Je me brosse les dents avec de la moutarde ou avec du dentifrice ? • La récompense. Rendez le brossage des dents valorisant : faites un tableau d’honneur en lui permettant de mettre des croix le matin et le soir pour ses brossages des dents. Prévoyez de lui faire gagner quelque chose a la fin de la semaine. Faîtes-lui remarquer comme ses dents sont douces et plus brillantes après les avoir brossées. Et surtout … Prêtez de l’importance au brossage des dents mais n’en faites pas une obsession. Il n’est rien de plus décourageant pour un enfant que de se sentir puni ou contraint par le brossage des dents. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL QUEL TYPE DE BROSSE À DENTS POUR VOTRE ENFANT BROSSE KIDS 2-6 ANS • Signal Kids possède une petite tête aux poils souples pour protéger les gencives et une double ventouse pour une brosse intelligente et ludique qui tient debout toute seule sur les surfaces d’une salle de bain. • Le résultat La brosse à dents spécialement étudiée pour les jeunes enfants. • L’avis de l’expert Signal Ses poils souples aux bouts arrondis et découpés en courbe permettent un nettoyage en douceur et protège les gencives. BROSSE JUNIOR 7-13 ANS • Cette brosse est spécialement conçue pour les juniors (7-13 ans) grâce à sa petite tête permettant un brossage optimal et son manche souple et ergonomique pour une meilleure prise en main. • Le résultat Un brossage agréable et efficace pour les juniors ! • L’avis de l’expert Signal Éliminer la plaque par un brossage soigné après chaque repas permet de protéger les dents en maturation. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL QUEL TYPE DE DENTIFRICE POUR VOTRE ENFANT KIDS 2-6 ANS GOÛT FRUITÉ OU FRAISE • Une formule spécialement adaptée aux 2-6 ans et contenant un taux de fluor à 450 ppm, au bon goût de fruits ou de fraise, douce pour les gencives et qui respecte l’émail des dents avec un dosage en fluor adapté. Format : 50 ml. • Le résultat Des dents renforcées et fortifiées tout en douceur. JUNIOR 7-13 ANS GOÛT MENTHE • Une formule spécialement adaptée aux 7-13 ans et contenant un taux optimal de fluor à 1450 ppm pour aider à préserver les dents définitives contre la formation de caries et à protéger le capital dentaire. Son taux de silices abrasives et d’agents moussants a été étudié pour nettoyer efficacement et tout en douceur les dents des enfants de cet âge. Format : 75 ml. • Le résultat Des premières dents définitives renforcées. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL FAIRE & NE PAS FAIRE NE PAS FAIRE • S’endormir avec un biberon sucré, pour les petits. • Boire un soda avant d’aller se coucher. • Se brosser les dents juste après avoir ingéré une boisson acide ; il est préférable de boire juste un verre d’eau avant. • Mettre une cuillère dans sa bouche avant de la mettre dans celle de son enfant. FAIRE • Chaque membre de la famille doit posséder sa propre brosse à dents. (CDA Foundation. Oral health during pregnancy and early childhood: Evidence-Based guidelines for health profesionals – 2010). • Examiner visuellement et régulièrement la bouche de l’enfant pour detecter des signes de début de caries sous la forme de taches blanches ou brunes et ou des dents mal nettoyées. (Ceci ne saurait remplacer une visite bi-annuelle chez le dentiste). (CDA Foundation. Oral health during pregnancy and early childhood: Evidence-Based guidelines for health profesionals – 2010). • Nettoyer les gencives du bébé, même avant les premières dents, avec une compresse imbibée d’eau. • Éviter le grignotage en continu. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL EN FINIR AVEC LES IDEES RECUES • ‘‘ On va chez le dentiste, quand on a mal aux dents ’’ Faux, car la carie n’est douloureuse qu’à un stade avancé, et le traitement est plus complexe à ce stade. Le traitement précoce permet un soin moins lourd et moins douloureux, et surtout peut-être permettre de sauver la dent. • ‘‘ Pas la peine d’emmener son enfant chez le dentiste avant qu’il ait ses dents définitives ’’ Faux, pour deux raisons : 1. Des dents de lait cariées peuvent avoir des répercussions sur les germes sous-jacents (les futures dents définitives) qui peuvent impacter les dents lors de leur éruption. 2. L’hygiène et les soins bucco-dentaires sont des habitudes à acquérir au plus tôt dans la vie : les premières années sont déterminantes pour toute la vie. • ‘‘ Mon enfant peut se brosser les dents avec mon dentifrice ’’ Il est toujours préférable d’utiliser un dentifrice au dosage en fluor adapté à l’âge de l’enfant, en particulier avant l’age de 6 ans. • ‘‘ Je peux laisser mon enfant se brosser les dents seul ’’ Entre 2 et 6 ans, il convient d’accompagner l’enfant et de l’aider à se brosser les dents, pour contrôler la technique et la durée du brossage. Après 7 ans, il est conseillé de vérifier de temps en temps si la fréquence, la durée et la technique de brossage sont bien adaptées. Retrouvez ces fiches pratiques prévention en format électronique sur le site www.signal-colloque.com code SIGNAL