Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas

Transcription

Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas
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Le journal du liad
qalàm - u-l- kalàm
N° 05 / Février 2012
Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger
Editorial
M
Le bonheur !
Bonne année !
Baya, ma grand-mère,
Issiakhem, mon grand-père
L’indignation,
moteur des révolutions ?
Retour sur le livre de Stéphane Hessel, "Indignezvous", à la lumière des révoltes populaires qui ont
émaillé l’année 2011, dans le monde Arabe mais
P.8
aussi en Europe et aux Etats-Unis.
Contes et légendes d’Algérie
Oran, les Aurès et la Kabylie.
P.6
Alger, de ma fenêtre
PP. 9 et 10
Une voie, une foi...
La vie d’Isabelle Eberhardt : un
destin du commun
Un clin d’oeil des élèves de 6ème à leurs consoeurs et
confrères qui, en 2005, avaient participé au projet
d’écriture « Alger de ma fenêtre ». Leurs textes
(remarquables !) avaient alors été publiés dans le recueil
Eclats, disponible au Cdi.
P.11
ourir, cela n’est rien, mais vieillir...
dit le poète.
Etonnante réflexion dans un journal de lycéens qui ne songent qu’à croquer la vie.
Pourtant, sans vous en rendre compte,
vous-mêmes avez commencé à vieillir.
Mais mon propos ne concerne pas cette
maturité de l’âme et du corps qui peu
à peu vous gagne et qui vous conduira
vers l’âge adulte. Non je pense plutôt à
cette prise de conscience du vieillissement, qui voit certaines réactions de votre enveloppe corporelle vous échapper
peu à peu et qui interroge votre esprit
quotidiennement.
Quand prend-on conscience que l’on
vieillit ? Je ne crois pas que ce soit les
événements de la vie qui soient déterminants : ni la naissance d’un enfant, ni
la perte d’un être cher. Sans doute nous
confrontent-ils au temps qui passe et
parfois à la solitude. Mais le moment décisif n’est-il pas celui où chaque partie de
notre être est envahie par la nostalgie.
Vous pouvez m’objecter que cette nostalgie est présente dès la naissance.
L’enfant qui hurle lorsqu’il naît est nostalgique du ventre de sa mère. Sans doute,
mais je songe plutôt à ce sentiment doux
et amer à la fois qui nous fait regretter
ce qui fût et qui nous fait craindre ce qui
sera. Pour l’éprouver il faut avoir aimé
la vie. Et moi qui écris ces lignes, je l’ai
aimé.
Je ne crois pas appartenir à la catégorie de ces raseurs qui pensent que tout
était mieux «avant»... Pourtant... Quand
je songe à mon enfance, à mon adolescence et à ma vie d’homme, dont le plus
gros est derrière moi, je sais que j’ai été
heureux. Je le suis encore, mais c’est de
plus en plus souvent à travers les souvenirs d’êtres et de moments qui composent la musique d’une vie.
J’essaie de me défendre... Je fais tout
mon possible pour m’intéresser aux personnes et aux choses de l’instant. Mais
combien ils me paraissent loin des bonheurs que m’ont apporté ceux de cet
«avant», que je n’ose glorifier de peur
d’être accusé de... vieillir.
Mais vous êtes là... Chaque jour de l’année scolaire, je vous retrouve en face de
moi, dans l’éclat de votre jeunesse. Elle
m’enchante parfois, comme elle m’exaspère souvent. Non que je l’envie. J’ai eu
la mienne, et comme je l’ai dit plus haut
elle fut heureuse. La vôtre l’est-elle? Je
l’espère dans cet océan d’incertitudes
qu’est le monde d’aujourd’hui. Les jours
fastes, je me répète que mon âge me
permet de vous parler comme d’autres
ne peuvent pas le faire. Les jours tristes
je me dis que je ratiocine et que je dois
vous paraître bien... vieux.
Vous avez de toute façon raison, car
vous avez ce que je n’ai plus.
Oubliez vite ce texte déjà vieilli !
Un professeur
P.4
Aqlàm: les stylos ou les crayons.
Kalàm : la parole.
Vie du Lycée
2
La Charte des jeunes journalistes
L’équipe du Journal du Liad propose à tous les jeunes journalistes de la rédaction une Charte :
Moi, jeune journaliste :
1 – J’ai le droit à la liberté d’expression garantie par la Déclaration des Droits de l’Homme et la Convention internationale des
Droits de l’enfant (Art.13), mais « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ».
2 – J’ai le droit à la liberté d’expression, j’ai donc le droit de recevoir et de transmettre des informations.
3 – Je prends la responsabilité de mes écrits signés ou autres formes d’expression, qu’elles soient signées ou non.
4 – Je m’engage par soucis de vérité à rectifier toute information erronée.
5 – Je dois considérer que la calomnie et le mensonge sont des fautes graves (la diffamation n’est pas autorisée) sans pour autant
renoncer à l’expression satirique ou humoristique.
6 – Je veille à ce que mes écrits et toutes mes autres formes d’expression se fassent dans le respect des différences, de la tolérance
et du vivre ensemble.
7 – Je veille à respecter les règles relatives au droit d’auteur : je n’insère pas dans mon article des textes ou des images sans
l’autorisation de l’auteur ni sans mentionner son nom et sa qualité. Donc, je proscris le copier / coller à partir de sites Internet.
Conférences au CDI
Forum de l’Enseignement
Supérieur
L
e troisième forum de l’enseignement supérieur du Liad s’est déroulé mardi 13 décembre au réfectoire.
d’écoles algériennes (Alger, Tizi Ouzou)
accompagnés de leurs professeurs.
Exposants et élèves ont été satisfaits
de ces échanges très enrichissants.
Rendez-vous est donné pour l’an
prochain.
Pascale Leroy, CPE
Des représentants d’une douzaine
d’écoles algériennes et françaises ont
présenté leur établissement.
E
n décembre, deux nouvelles
conférences ont eu lieu au Cdi : «le
soufisme dans la culture islamique»,
par l’islamologue Eric Geoffroy, et
«Alger vue(s) du ciel», par l’architecte
Halim Faidi, avec une projection
de photographies d’Alger prises
d’hélicoptère. Une soixante d’élèves
étaient présents à chacune, invités par
leurs professeurs.
Pour l’Algérie, participaient l’ EPAU,
la faculté de médecine, l’institut de la
formation paramédicale, des écoles de
commerce et l’école des affaires.
Côté français, s’étaient déplacés des
professeurs de classes préparatoires (de
Montluçon et de Marseille), Sciences Po
Paris, l’école de commerce de Rennes et
l’école des arts et métiers.
Un stand campusfrance permettait
également aux élèves d’obtenir des informations sur l’orientation post-bac et
la vie pratique en France (logement....).
Le forum a accueilli dès 13h les
élèves de terminale et de première
du liad et à partir de 15h des élèves
Semaine de l’orientation au lycée du 15 au 19 janvier 2012.
T
rois
conseillères
d’orientation
psychologues de l’AEFE et de l’académie
de Versailles sont intervenues auprès des
élèves, des parents et des personnels tout
au long de cette semaine.
Les élèves de terminale et de première ont
bénéficié de séances en classe présentant les
différentes possibilités de poursuite d’études
en France. De plus, 120 élèves de terminale
ont été reçus en entretien individuel afin de
finaliser leur projet d’orientation.
Il est bon de rappeler en effet que la saisie
des vœux sur le site Admission Post-Bac
(APB), se déroule comme tous les ans du 20
janvier au 20 mars.
Les élèves ont été très satisfaits de ces
échanges et de l’aide précieuse qui leur a été
apportée par les conseillères d’orientation.
Vie du Lycée
3
Que faire après le bac ?
Quelles voies choisir en termes d’études supérieures? C’est à ces questions que le forum de l’orientation
a tenté de répondre.
lusieurs participants ont répondu
à l’invitation de notre lycée afin
P
d’aider chacun à trouver sa voie dans
divers domaines.
Etaient présentes de nombreuses
écoles de commerce et de management Algériennes comme HEC Alger
ou encore l’ESAA mais aussi certaines
prépas commerciales telles que celle
du Lycée Saint Charles de Marseille
ayant pour principal objectif la préparation des élèves aux grandes écoles
de commerce tel que HEC Paris. Le
prestigieux institut d’études politiques parisien, Science Po, était aussi
au rendez-vous, renseignant les élèves
sur les diverses opportunités que présentait l’école.
Pour les étudiants des classes scientifiques, l’école d’architecture et d’urbanisme d’Alger, EPAU, mais aussi
l’école d’ingénieur Arts et Métiers de
Paris ont présenté les différents cursus
possibles dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, de la
mécanique et de l’électrotechnique.
Une prépa littéraire était aussi présente, formant les élèves aux grandes
écoles de journalisme, d’art de la
scène mais aussi
aux IEP (institut
de études politiques) et écoles de
communication.
Chaque représentant
tachait
d’expliquer
au
mieux les objectifs
pédagogiques et
les cycles d’études
proposées par les
différents centres
de formations. Les questions de chacun étaient ainsi prises en compte, les
intervenant détaillant et expliquant
quels étaient les profils recherchés et
adéquats à chaque domaine mais aussi les conditions d’accès aux diverses
écoles et instituts.
Un stand était par ailleurs réservé
à Campus France pour plus de renseignements concernant la vie étudiante
en France, et les possibilités de logement en citées universitaires ou foyers
étudiants.
Introduction et enseignement
du toefl-ibt au LIAD
L
a langue anglaise est maintenant absolument incontournable dans les activités internationales. Partout dans le monde,
y compris en France, les grandes institutions
d’enseignement exigent des candidats une bonne connaissance de l’anglais. Elles demandent
pour preuve un très bon score au « Test Of English as a Foreign Language » internet basedTOEFL iBT-.De ce fait, j’ai constaté une très forte demande de la part
des élèves (classes de première et de terminale) pour une formation en
vue de l’examen du TOEFL iBT.
Le test TOEFL iBT, c’est quoi ?
Le test TOEFL administré sur
ordinateur via Internet (iBT) prépare
les élèves à communiquer en anglais
dans un contexte universitaire en
faisant appel à 4 compétences clés :
• Compréhension écrite ou
Reading, qui permet d’évaluer la
capacité à comprendre le contenu de
textes académiques.
• Compréhension orale ou
Listening, qui permet d’évaluer
les aptitudes de compréhension de
l’anglais, tel qu’il est pratiqué dans
les établissements secondaires et
supérieurs.
• Expression orale ou Speaking,
qui permet d’évaluer les aptitudes à
communiquer en anglais.
• Expression écrite ou Writing, qui
permet d’évaluer la capacité à écrire
dans un anglais approprié pour suivre
une formation dans un établissement
secondaire et supérieur.
Ainsi s’est déroulé, le 13 décembre
dernier, «l’après-midi d’orientation»
ouvert à tous répondant aux interrogations des étudiants présents, les
aidant au mieux à s’orienter et à choisir un lieu d’études adéquat.
Nous espérons bien sûr toujours
plus de participants l’année prochaine et remercions madame Leroy pour
l’organisation de ce forum.
Nedjma Amrani, TS3
Le test TOEFL iBT réunit l’ensemble
des composants requis pour obtenir
une évaluation complète du candidat.
Grâce à ce test passé via Internet, ETS
(EDUCATIONAL TESTING CENTER)
peut enregistrer les réponses orales
et les noter de manière standardisée.
De plus, l’inscription et l’obtention
des résultats en ligne permettent de
faciliter les démarches d’inscription
des candidats au test ainsi que leur
prise de connaissance de leurs scores.
Le test
reconnu?
TOEFL
iBT
est-il
Le TOEFL est un test exigé par plus de
5 000 établissements d’enseignement
secondaire et supérieur ainsi que par
les organismes de réglementation
professionnelle présents dans 110 pays
à travers le monde.
De ce fait, si vous souhaitez étudier
dans un établissement secondaire
ou supérieur, le test TOEFL est
une certification indispensable à
mentionner sur votre CV.
Les résultats sont envoyés 10 jours
ouvrés après le jour du test.
Littérature
4
Une voie, une foi
La vie d’Isabelle Eberhardt
F. BOUDJEDRA 1S1 OIB
Isabelle Eberhardt est une auteu-
re suisse d’expression française.
Elle voit le jour à Genève en 1877,
se prend de passion pour l’Algérie,
pays dans lequel elle vivra jusqu’à
sa mort à 27 ans dans les inondations de Aïn Sefra en 1904.
la majorité de ses œuvres, dans le sens où
cette religion revient comme un leitmotiv
qui traduit sa passion pour la civilisation
arabo-musulmane. Elle en parle comme
une « exaltation sans nom » qui « emporte
son âme vers les régions ignorées de l’extase ».
Pourtant, rien ne prédestinait cette petite européenne, fille d’aristocrates russes
exilés à Genève, à tomber amoureuse de
cette terrible patrie : l’Algérie, si ce n’est un
environnement familial fortement intellectuel et peu conformiste, et surtout un précepteur (son supposé géniteur) anarchiste
qui a très tôt éveillé en elle une soif de savoir et de découverte. Elle résume assez
justement cela dans Lettres et Journaliers
:«Moi, à qui le paisible bonheur dans une
ville d’Europe ne suffit jamais, j’ai conçu
le projet hardi - pour moi réalisable, de
m’établir au désert et d’y chercher à la fois
la paix et les aventures, choses conciliables
avec mon étrange nature. »
Révélation …
I
sabelle Eberhardt ne laisse personne
indifférent, ce n’est pas une personne
qu’on aime bien, ni qu’on apprécie,
c’est une personne qui nous fascine, nous
prend à bras le corps, pour ne plus jamais
quitter nos esprits, tant son destin est singulièrement spécial !
Je vous parlais dans le numéro précédent
de Fadwa TOUQAN et de son combat pour
la liberté et l’émancipation, ici, je vous parle
du combat d’une femme pour exister avant
tout, dans la société phallocrate, sexiste et
parfois radicale de son pays d’adoption :
l’Algérie et le Sahara plus précisément. Société que nous ne connaissons que trop.
J’aime la comparer à l’illustre poète Arthur Rimbaud, d’abord dans son attachement fort au continent africain, à sa culture, ses valeurs et ses gens, mais aussi dans
son affirmation contestataire de la norme
et des codes imposés. Certains vont même
au-delà en leur prêtant des liens de parenté
ou mieux (pire) en affirmant qu’il serait son
père ou du moins son géniteur.
Sa vie est fortement marquée par son islamité. Sa rencontre avec l’Islam a bouleversé son destin, sa personnalité et surtout
son existence. Cette primauté de l’Islam
apparaît explicitement et clairement dans
Elle découvre l’Algérie pour la première
lors d’un voyage avec sa mère, elle y va pour
voir ses demi-frères engagés dans l’armée.
Elle s’éprend d’une culture, d’une religion
et d’un mode de vie nomade qui vont la
marquer à jamais !
« Nomade j’étais quand, toute petite, je
rêvais en regardant les routes, nomade je
resterai toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés. » (Lettres et Journaliers).
Elle découvre tout d’abord Bône (Annaba actuellement ), mais va très vite lui
préférer le Sahara, elle trouve dans les medersas et les mosquées un refuge et en les
maîtres Soufis des guides. Elle s’est certainement trouvée dans cet ISLAM pur, sim-
ple et fortement spirituel, mais aussi dans
un mode de vie nomade, totalement à l’opposé des sociétés matérialistes d’Europe,
souillés par l’argent, le pouvoir et les apparences. Elle adopte les rites, les traditions
et s’approprie l’identité de ses peuples du
Sud, que l’on connaît finalement très peu et
sur lesquels elle porte un regard assez juste, loin de celui de l’orientaliste et du colonisateur avec sa mission civilisatrice qui ne
voient en eux que l’exotisme et le pittoresque. Elle se fera même fervente défenseuse
du droit des peuples à disposer d’eux même
dans leur lutte pour l’indépendance ou du
moins l’autonomie.
Mais, même si elle est attachée à l’Algérie, il n’en demeure pas moins qu’elle doit
faire face à une société fortement sexiste
à l’opposé de ses principes féministes qui
font d’elle encore aujourd’hui une moderne
: Isabelle est une femme indépendante libérée, peut être plus à l’image des hommes
que des femmes de la région. Elle fait alors
un choix étonnant et bien osé : elle se déguise en cavalier vêtue d’un Burnous et s’en
va parcourir le Sahara sous le pseudonyme
de Mahmoud Saadi dans un voyage presque initiatique, parfois aussi déguisé en Taleb (étudiant) en quête de savoir dans les
multiples medersas du Sahara.
L’amour plus fort que tout …
La chose qui m’a énormément étonné
en découvrant ce destin qui détonne, est le
fait qu’elle ait abandonné toute cette liberté
que lui procurait Mahmoud, pour Slimène
Henni, un soldat Indigène dont elle tombe
éperdument amoureuse. Pour lui, elle renonce à son indépendance et vit cloîtrée
chez elle, Mahmoud n’est plus ! Isabelle est
une femme dévouée, totalement à l’image
des femmes de la région, mais qui souffre
énormément de l’absence de son mari Slimène Henni, un soldat qu’elle ne voit que
rarement lors « d’exceptionnelles » permissions. Elle l’épouse par « Fatha », acte
de mariage religieux et leur mariage civil
est refusé car l’union d’un indigène et d’une
européenne est mal vu par le colonisateur.
Elle s’exile alors à Marseille, d’où elle mène
le combat pour la reconnaissance de leur
union. Elle réussit, puisque l’État français
reconnaît officiellement leur mariage en
1901. Très vite et dès qu’elle obtint la nationalité française, elle retourne et s’établit
avec lui en Algérie qui est alors à l’époque
un département français.
Je ne vous parlerai volontairement pas
de sa mort dans les inondations de Ain
Safra en 1904, car je refuse de mettre une
fin, un point final à cette vie, ce destin. Elle
existera toujours et à jamais à travers ses
œuvres, je veux que sa mémoire pérenne ne
se perde jamais, car même 100 ans après sa
mort, cette auteure proche de nous et insolemment moderne fascine et passionne
toujours autant.
Littérature
5
Des réflexions sur des livres
empruntés au CDI – LIAD
Ce n’est pas un résumé des livres au sens classique que j’ai fait mais une présentation de l’histoire, avec la manière
dont il faudrait la lire -à mon sens-.
Par Malika Talbi, professeur d’anglais
Albert Camus
« Le mythe de Sisyphe »
Partant de la constatation « Il n’y a qu’un
problème philosophique vraiment sérieux :
c’est le suicide» Camus développe son idée
de « l’Absurde ». Pour qui y réfléchit, le
monde, la vie, tout est dépourvu de sens,
tout est absurde. Camus donne plusieurs
exemples dans le vécu (Don juan, les acteurs…) ou chez des philosophes (Socrate,
Platon, Hegel, Kierkegaard, Nietzsche…)
et des auteurs (Dostoïevski, Kafka…). En
particulier le mythique Sisyphe dans la mythologie, révolté contre les Dieux comme
Prométhée, est condamné à remonter toujours et toujours un rocher en haut d’une
montagne d’où il redégringole à chaque fois
(autre forme de « métro-boulot-dodo » ?).
L’écrasante majorité des humains vit sans
se poser de questions, mais ceux qui réfléchissent sur la vie découvrent l’absurde et
vont réagir de trois façons possibles
- en supprimant le problème par le
suicide
- en tournant le dos au problème par
le fait de se ranger dans les croyants
à une vie au-delà de la mort (cas de
Kierkegaard) / arguant par exemple
de ce que l’absurdité de la vie est due à
l’inanité de la raison humaine
- en admettant l’absurde comme une
donnée fondamentale de l’existence et
vivre en révolté (Don Juan…) ; Sisyphe
est de cette catégorie parce que « Cet
univers désormais sans maître ne lui
paraît ni stérile ni fertile. Chacun des
grains de cette pierre….. forme un monde.
La lutte elle-même vers les sommets
suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut
imaginer Sisyphe heureux. »
André Gide
La symphonie pastorale
Sage descendant de pasteurs suisses sans
histoire, un curé de campagne recueille une
pauvre petite fille dans la détresse. Il en
arrive à quasiment se désintéresser de sa
femme et ses enfants pour la fille qui est de
surplus aveugle. Ce pasteur, confortablement installé dans sa religion, développe
une affection mutuelle grandissante avec
la fille. Sous le regard désapprobateur mais
indulgent de son épouse, ce sentiment dérive et le place en rival (ennemi même de son
fils) sans qu’il en ait vraiment conscience.
Encore un suicide…….
Emmanuel Roblès
La remontée du fleuve
Emmanuel Roblès, pied-noir anti colonialiste, grand ami de Mouloud Feraoun,
de Camus et bien d’autres écrivains algériens et pied-noirs Le livre rappelle un peu
l’absurde de Camus (ce n’était probablement pas l’intention de l’auteur). Un professeur en vacances découvre le cadavre
déchiqueté d’un adolescent tombé dans un
ravin au volant de sa moto. Il ne comprend
pas que cela puisse arriver (en particulier
au contact de la mère du jeune, ravagée) et
l’image le détruit (pourtant l’incident est dû
à un simple hasard / il aurait pu passer sur
le lieu de l’accident sans rien voir) = il quitte
son emploi pour un petit boulot de gardien
de nuit, fait des cauchemars, des hallucinations et tire sur un inconnu dans la rue. Il
le blesse gravement et le retrouve pour travailler pour lui, gangréné par l’obsession de
l’aveu. Il retrouve la joie par l’amour mais
pas pour longtemps car « le malheur au
malheur ressemble » disait Louis Aragon.
Encore le problème du suicide……
André Gide
L’immoraliste
Pour ceux que cela intéressera, voir la
biographie de André Gide sur Wikipedia.
« L’immoraliste » est basée sur l’expérience douloureuse subie par Gide en voyage
à Biskra, à savoir une maladie grave. Le
héros de « l’immoraliste », fils d’un père
fortuné, très bon élève et très bon collaborateur de son père dans la recherche et
l’enseignement, épouse une femme qu’il
connait à peine pour faire plaisir à ses parents. Il part en voyage de noces en Tunisie puis en route vers Biskra il a des symptômes très douloureux de tuberculose. La
fréquentation, grâce à sa femme, de petits
jeunes très simples de Biskra et concomitamment l’amélioration de son état de santé lui font faire une prodigieuse découverte
= la découverte du bonheur d’être, de vivre,
que ses caractéristiques d’élève et disciple
acharné à l’étude lui ont totalement caché.
Du coup il se découvre un amour pour son
épouse. Il remonte vers l’Italie et ses beaux
paysages, et revient vers la France. Le démon du sud le fait repartir vers l’Afrique du
Nord mais c’est maintenant sa femme qui
est tuberculeuse.
Comme dans « la remontée du fleuve »
de Roblès, on voit comment un événement
peut réorienter de fond en comble la vie
d’un être.
J. Vallès
L’insurgé
C’est le 3ème roman de la trilogie autobiographique de Vallès, homme d’extrême
gauche proche des anarchistes (Proudhon,
Baboeuf, ….) et acteur très actif de la résistance à Napoléon III (Victor Hugo, que Vallès n’aimait pas du tout, l’avait surnommé
« Napoléon le Petit ») et de la Commune
de Paris. Ce livre a le très grand mérite de
montrer que l’Histoire événementielle enseignée dans les collèges et lycées est « à
côté de la plaque ». Qu’est ce que cette période dans l’Histoire événementielle = les
journées de juin 1848, Napoléon, premier
président élu au suffrage universel masculin en 1848 et auteur du coup d’état du 2
déc 1852, la défaite de la France en 1870
et la révolte de Paris. Vallès nous informe
détail par détail de la vie quotidienne des
Français, les plus pauvres surtout (les plus
nombreux, ceux que Louis Aragon appelle
«l’enfant de la femme inutilement né »),
dans cette période, si bien qu’on la vit et
qu’on voit par exemple les mouchards de la
police napoléonienne comme on vit heure
par heure l’immense espoir de la Commune
et sa défaite désespérante. C’est ça l’Histoire et non pas des dates. Nulle part ailleurs
vous n’apprendrez que Gérard de Nerval a
du recourir à la mendicité pour survivre.
Vous en saurez infiniment plus sur la société européenne du XVI /XVIIème siècle
en regardant les tableaux des Brueghel,
comme vous ressentirez mieux la détresse
du XIXème à partir du tableau « le cri » de
Edvard Munch ou l’horreur du fascisme
germano-espagnol de 1936 en regardant le
tableau de Picasso « Guernica » pour ceux
qui sont sensibles à la peinture moderne.
La dédicace du tome précédent « le bachelier » est cinglante = « A ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ».
Vallès est l’archétype de l’oiseau de passage
décrit par Jean Richepin (pied noir de Médéa, ami un certain temps de Vallès) dans
son splendide poème « les oiseaux de passage » magnifiquement chanté par Brassens.
Littérature
6
Contes et Légendes d’Algérie
De mon petit village de Kabylie ... je vous raconte
Les Berbères, dit Ibn Khaldoun au XVème siècle, racontent un si grand nombre d’histoires que, si on prenait la peine
de les mettre par écrit, on en remplirait des volumes.»
Alliouche Nacira 1s1
C
ette surprenante richesse de la littérature
orale des Berbères qui a conservé malgré
l’influence arabe, sa forme d’originalité , devait
frapper Léo Frobenius, le grand africaniste
allemand qui déclare en effet ne point connaître
de littérature orale plus fertile en richesses
inattendues et donne aux Kabyles la première
place dans l’art de construire un récit. Je vous
rend compte dans ce qui suit, d’une petite
légende que m’a – un jour – racontée ma grand
mère Ayou.
Je me souviens d’un soir où elle me dit : «Ma
petite fille, ignores-tu que les mères aimaient
leurs enfants plus et mieux que leurs enfants ne
les aimaient? … Tiens, écoute cette légende que
je tiens de mon aïeule qui la tenait elle-même
de la sienne»
Aux temps anciens, il était un homme qui
vivait entre sa vieille mère et sa jeune femme.
Belle mère et bru ne pouvaient se sentir et le
moindre incident allumait d’interminables
disputes. La bru disait noire, immédiatement la
mère disait blanc, et le pauvre homme tiraillé
entre ces deux furies, devenait de plus en plus
malheureux. Prenait-il le parti de sa mère,
l’épouse rassemblait en un éclair son trousseau
et courait se réfugier chez ses parents, le laissant
désemparé. Donnait-il raison à sa femme, une
pluie de malédictions et d’injures s’abattait sur
lui : sa mère l’accablait, prenant à témoin le ciel.
Sa mère le piquait dans son orgueil d’homme
en l’accusant sans cesse de ne voir que par sa
vaurienne de femme.
un sur le dos, le fils l’assomma. Il traîna le
cadavre dans un ravin et sans oublier ce que lui
demanda son épouse, il ouvrit lui ventre pour
en retirer le foie. Il l’enveloppa soigneusement
dans un mouchoir et le jeta encore chaud, dans
le capuchon de son burnous. I l ne lui resta
maintenant qu’à ensevelir sa mère, ce qu’il fit
en grande hâte.
Et durant des jours, des semaines, des mois,
des années l’homme vécut en enfer.
Mais un jour, la vieille mère allant au marché,
l’épouse en profita du moment pour dire à son
mari:
- Homme, tant que ta mère sera parmi
nous, nous ne vivrons jamais en paix et nous
ne connaîtrons jamais la joie. Il nous faut donc
la tuer. Demain propose-lui de t’accompagner
à la forêt pour ramasser du bois. Au moment
où tu la verras se baisser, donne lui un bon
coup de hache sur la tête et n’oublie surtout
pas de lui arracher le foie et de me l’apporter
comme preuve de sa mort avant de l’ensevelir.
Le lendemain, dès l’aube, le fils demanda à
sa mère de l’accompagner et d’emporter avec
elle une corde pour rapporter du bois mort.
La mère prit une corde et suivit son fils sans
méfiance. Arrivés à la forêt proche du village,
ils ramassèrent du bois et firent deux fagots.
Lorsque la mère se baissa pour en charger
Mais voici, qu’en chemin deux brigands
l’assaillirent. Intrigués par l’aspect du capuchon,
ils avaient pris le foie de la mère pour une bourse
pleine d’or. Les malfaiteurs allant donner des
coups au fils, lorsque le foie bondit hors du
capuchon, se dégagea du mouchoir et se mit à
palpiter au sol,à ramper, à se tordre, à sauter
comme affolé, a voleter d’un assaillant à l’autre
en implorant : « Je l’ai enfanté, il ne m’a pas
enfanté !Ô ne le tuez pas ! » De saisissement
les brigands s’arrêtèrent et se tournèrent vers
l’homme qui tremblait d’effroi.
Alors il leur raconta son histoire :
- Ce foie, dit-il, qui m’a défendu et qui m’a
sauvé est celui de ma mère que je viens de tuer
et d’ensevelir dans ce ravin. Je l’avais détaché
tout chaud pour le porter à ma femme qui
me l’a exigé. Car pour plaire à ma femme, j’ai
assassiné ma mère !
Et depuis de village en village, à travers
la Kabylie se raconte le miracle du Foie du
Capuchon.
A. N. 1s1
Aux portes du Désert
Paisible éden dans le Sud Ouest des Aurès, El Kantara est un lieu mythique, quelque part entre BISKRA et Ain Touta
ce lieu enchanteur est devenu le «repaire» des légendes. Bâtie au pied d’une imposante muraille ; elle offre au
visiteur une gamme exceptionnelle d’attraits dans un magnifique cadre naturel.
Bencherif Ikram & Boudjedra Fouad, 1s1
«
El-Kantara, le pont garde le défilé et pour
ainsi dire l’unique porte par ou l’on puisse,
du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage
est une déchirure étroite, qu’on dirait faite de
main d’homme, dans une énorme muraille de
rochers de trois ou quatre cents d’élévation »
Eugène FROMENTIN.
Véritable paradis terrestre posé en balcon
sur une impressionnante oasis, André Gide,
rend compte admirablement de la singulière
beauté de cette petite bourgade du Désert : «A
EL-KANTARA, où je m’attarderais deux jours,
le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d’abeilles;
les eaux abreuvaient les champs d’orge ; et rien
ne se pouvait imaginer de plus clair que ces
floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à
leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet
éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir
n’a rien que de souriant et de pur ».
Plusieurs légendes entourent ce lieu, chargé
d’histoire, fruit du brassage des civilisations
berbères, romaines et arabes. Même si celles-ci
divergent, racontent chacune des histoires uniques non sans partis pris historique, la porte est
bien là telle un affront à cette nature aride. Cette
porte, c’est celle d’El Kantara qu’avait créée Ali
Ibnou Abi Taleb en tranchant la montagne en
deux d’un coup d’épée (Dhou el Fikar) pendant
les foutouhat el islamia, celle de Calceus Herculus, référence à la légende romaine qui prétend
que cette brèche serait le fruit d’un coup de talon (calceus) donné par Hercule (Hercules).
Nous retiendrons une autre légende, sûrement plus proche de nous, elle appartient à
l’histoire contemporaine, celle de la colonisation française en Algérie. Elle mêle références
abstraites tantôt religieuses, tantôt métaphysiques et faits historiques vérifies pour nous délivrer une véritable leçon de vie, empreinte d’un
mythe et d’une mystique propre aux légendes
populaires.
Littérature
Je ne vous narrerai jamais cette légende
aussi bien que Perret, dont les paroles sont rapportées par Phillipe Thiriez en 1987 dans « En
flânant dans les Aurès » :
« Napoléon III fit halte à El Kantara en juin
1885. Étonné par le fabuleux décor qui l’entoure, il questionne un des chef arabes qui l’accompagnent.
Celui-ci raconte à l’Empereur la légende qui
entoure ce site merveilleux, par l’intermédiaire
de son interprète et avec toute la saveur orientale :
« A l’époque où les cohortes victorieuses des
musulmans, précédées par les « Anges noirs»,
armés de glaive de feu qui avaient chassé Adam
et Eve du paradis terrestre, quittaient le désert
pour marcher à la conquête du Tell, un guerrier
grièvement blessé fût laissé par les Djawad aux
pieds des rochers d’El Kantara, sous la garde
d’un ange noir.
Le soldat fût bientôt dévoré par la soif.
Il se tourna vers l’ange de Dieu : «A boire»
dit-il.
L’ange se tourna vers la montagne, étendit
son bras armé de l’épée infernale, dont la lame
s’allongea jusqu’au sommet de la montagne et
la tranchât violemment sur deux lignes parallèles.
L’eau, captive de l’autre côté de la montagne,
se précipita à travers la gorge qui venait d’être
faite.
L’ange alors plongea dans l’eau limpide sa
main qui se creusa comme un vase profond.
Le guerrier étancha sa soif et s’endormit
profondément.
Quand il s’éveilla, il se tourna vers l’ange et
lui dit : « j’ai faim ».
L’ange du Dieu Très-haut nivela la terre d’un
coup de son épée de feu et, par la volonté de
Dieu, l’oasis d’El-Kantara surgit, avec ses dattiers, ses pêchers, ses abricotiers, ses figuiers,
ses vignes.
Le palmier qui se dressa le plus près du blessé se pencha vers lui et il put, en allongeant le
bras, cueillir des dattes dorées.
7
C’est ainsi que Dieu pourvut aux besoins
d’un défenseur de la foi.
Le guerrier rétabli convertit à la croyance de
Mohamed les Berbères de la contrée avec lesquels il s’allia et sa postérité peupla l’oasis.
Quand à l’ange noir, Dieu le rappelle à Lui.
Depuis, il dort dans un coin inconnu de l’oasis
Et il ne se réveillera que lorsque la foi en
danger exigera la fermeture du col d’El-Kantara… ».
Ce bel édifice est aussi et avant tout là pour
témoigner de 19 siècles d’Histoire …
B.I. & B.F. 1 S1
Cap sur l’Oranie,
Oran, ville des Lions
Azirou Kamélia 1s1
O
ran, ville parmi les plus attrayantes
d’Algérie ne fut qu’un modeste port de
mouillage dans l’Antiquité, située au fond d’une
baie ouverte au nord et dominée directement
à l’ouest par les imposantes montagnes de
l’Aïdour, aussi appelées « Montagne des lions »
en référence aux animaux qui y vivaient.
Nombres de mythes entourent cette ville
historique et innombrables sont les différentes
interprétations de son nom. : De « Ouahran»
nom donné aux multiples grottes entourant
la ville à « Wahr », qui en kabyle signifierait
cri de lion, à « oued houran », célèbre fleuve
traversant la ville…, la liste est longue .
L’histoire des deux « wihran» (lions), reste
néanmoins la plus célèbre de toutes.
On raconte qu’au 10e siècle, des marins
andalous occupèrent l’île pour commercer. En
effet, à l’époque, son emplacement stratégique
attisait la convoitise de tous et faisait l’objet de
luttes incessantes entre différentes dynasties.
Ainsi nous la décrit Ibn Hawkel, lors de son
passage dans la ville, belle et forte : «Oran est
un port tellement sûr et si bien abrité contre
tous les vents que je ne pense pas qu’il ait son
pareil dans tous les pays des Berbères …
La ville est entourée d’un mur et arrosée par
un ruisseau venant du dehors. Les bords du
vallon où coule ce ruisseau sont couronnés de
jardins produisant toutes sortes de fruits. »
La légende voudrait donc qu’à leur arrivée
dans la ville, ces marins firent fuir tous les lions
qui se trouvaient dans la région. Ainsi, son nom
« Wahran » (Oran en arabe) aurait été donné
par Sidi Maakoud Al Mahaji et Sidi Khrouti Bel
Mekssoud Al Mahaji, célèbres chasseurs, en
référence aux deux derniers lions présents sur
l’île.
Aujourd’hui encore, en passant devant la
mairie d’Oran, on peut apercevoir deux grandes
statues, en symbole des deux lions en question,
ultime vestige de cette partie de l’histoire de la
ville portuaire.
A. K. 1s1
Actualité internationale
8
A propos d’Indignez-vous !, de Stéphane Hessel
L’indignation, moteur des révolutions ?
Ancien combattant de la Résistance, admirateur de Jean Paul Sartre et de la philosophie hégélienne, Stéphane Hessel
a lancé un vaste appel à l’indignation, contre l’apathie et l’égoïsme, à travers son opuscule Indignez vous, paru le 20
octobre 2010 en France, traduit dans plusieurs langues, et médiatisé dans le monde entier. L’auteur de cet ouvrage,
qui se qualifie de « vieux bonhomme de 93 ans», y explique ses engagements: de la résistance aux côtés du général De
Gaulle, jusqu’au conflit israélo-palestinien, il définit l’indignation comme fondement primordial des révoltes et des
révolutions. Il faut «espérer» d’après lui, et prendre garde au principal ennemi des changements : l’indifférence.
___Le plus grand danger aujourd’hui
est de se dire « je n’y peux rien, je me
débrouille»__
capitalisme, semble répondre au livre, qui
fait un appel à une meilleure redistribution
des richesses à l’échelle du monde ?
La faculté à s’indigner, à aspirer au
changement est une faculté humaine
essentielle, d’après Stéphane Hessel.
Ce livre fait écho à une période de «révoltes»
qui a immédiatement suivi sa publication,
à quelques mois près, du monde arabe à
l’Europe, et même jusqu’aux Etats-Unis, avec
le mouvement des «indignés». Et que l’on
s’immole pour marquer son mécontentement
ou que l’on manifeste ou campe dans les rues,
les peuples arabes, dans leur majorité, furent
les premiers à se lever contre les systèmes
tyranniques sévissant dans leurs pays pendant
des décennies.
Le premier événement, extrêmement
médiatisé, fut l’immolation d’un vendeur
ambulant: Mohamed Bouazizi, en janvier
2010, qui a conduit à une vague d’émeutes
d’une ampleur incroyable en Tunisie, puis
partout dans les pays arabes.
Héros de la révolution, il a réussi à tirer
les peupes arabes de leur torpeur. Indignés,
révoltés et mécontents, ils sont sortis
manifester, parfois violemment, contre un
système répressif et archaïque ne respectant
plus leurs droits depuis belle lurette, trahissant
les idéaux de justice et d’égalité qui s’étaient
manifestés lors des indépendances, dans les
années 1950 et 1960.
«Vous êtes responsables en
qu’individus» Jean-Paul Sartre
« Dans ce monde, il y a des choses
insupportables, il faut bien regarder,
chercher...»
Les quelques pages d’Indignez vous,
nous incitent clairement à réfléchir sur le
monde, sur la gouvernance de celui-ci, et
malgré la pluralité des courants politiques
qui peuvent prendre naissance dans un pays,
ou encore, l’interdépendance engendrée par
une mondialisation d’ampleur croissante, il
faut ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure
: inégalités économiques et non respect
des droits de l’Homme doivent être abolis
progressivement, grâce à une participation
individuelle et collective des parties
concernées.
N’est-ce qu’une coïncidence significative
si le mouvement mondial des Indignés s’est
propagé immédiatement après la parution de
l’essai et si les revendications de liberté, de
décence, de justice qui se sont manifestées un
peu partout expriment les idées de Stéphane
Hessel ? Les 1% contre les 99% (1% les plus
riches contre les 99 % restants), devenu slogan
et moteur des manifestants du mouvement
Occupy Wall Street, à New-York, coeur du
tant
Stéphane Hessel a participé à la rédaction
de la déclaration universelle des droits
de l’Homme, adoptée par l’Organisation
des Nations Unies, à Paris en 1948, et cite
quelques extraits dans son ouvrage.
Pour ce fervent défenseur des droits de
l’Homme, il faut être efficace en agissant en
réseau, et utiliser les moyens de communication modernes. Le rôle qu’a joué Internet
dans «la révolution arabe» (Anonymous,
Lipluz) concrétise l’idée de Stéphane Hessel. Avec le développement des groupes de
Hackers, plus ou moins performants, et la
création des groupes sur les réseaux sociaux
incitant à se révolter, on peut identifier clairement l’influence de la médiatisation et des
moyens de communications sur cette vague
de révoltes. De plus, les images, parfois amateurs, des scènes de répression sanglante, ont
permis au monde entier de se rendre compte
de l’ampleur des drames qui sévissaient dans
les pays arabes. Des personnes torturées, parfois mises à mort dans les rues, et des tirs à
tort et à travers contre les manifestants ont
défilé sur nos écrans.
«Je suis convaincu que l’avenir appartient
à la non-violence, à la conciliation des
cultures différentes». Les manifestations et
révoltes maintenues ont pu, à priori, porter
leurs fruits, puisque les plus grands «tyrans»
ont été déchus. Ben Ali, exilé, Moubarak au
banc des accusés, et Kadhafi décédé, les pays
arabes tentent à présent de se réconcillier
avec la démocratie et le respect des droits de
l’Homme. Pourtant, le plus grand chemin reste
à parcourir, l’après révolution étant parfois
plus dur à mettre en oeuvre et contrôler que la
révolution elle même.
Stéphane Hessel conclut alors avec l’idée
que, même après la fin de la Deuxième Guerre
mondiale, et du nazisme, sa «colère contre
l’injustice est toujours intacte». Le monde est
en continuelle transformation, il faut toujours
espérer, et se rappeler que «créer c’est résister,
résister c’est créer».
Amina Bouchafaa, TS1
Le printemps arabe, entre espoirs et désillusions
A
près maints efforts et souffrances, le peuple
tunisien a réussi à faire tomber l’ancien
président Ben Ali, aujourd’hui exilé en Arabie
Saoudite. Depuis, les élections législatives qui
ont suivi mettent alors au premier plan un parti
islamiste modéré «Ennahda».
En Egypte, les manifestations de place
«Ettahrir» (place de la liberté) rediffusées sur
toutes les chaines télévisées du monde, symbole
de la «révolution», ont repris de plus bel depuis
quelques mois, alors qu’on croyait la révolution
aboutie. Un an après la chute du régime de
Moubarak, cette fois-ci, c’est contre un pouvoir
aux mains de l’armée, en l’occurrence le Conseil
suprême des forces armées (CNFA), que proteste
le peuple.
En Libye, le Conseil National de Transition
prend les rênes du pays depuis la mort de Kadhafi. Pour le meilleur et pour le pire, la mort du
«tyran» a ébranlé le monde, annonçant la venue
d’une nouvelle ère pour la Libye, et consolidant
le rôle de l’occident et de la France dans ce printemps Libyen. L’intervention militaire de l’OTAN
et spécialement la France en Libye a apporté du
soutient aux «rebelles» indignés, en provoquant
toutefois nombre de polémiques et de débats sur
le sujet.
Un autre pays occupe l’actualité internationale, il s’agit de la Syrie. Presque en marge de la
révolution en ce qui concerne les changements
majeurs, elle connaît pourtant, elle aussi, une
manifestation massive, et un vaste engagement
du peuple contre le régime de Bachar El Assad.
Cette lutte prend une dimension internationale, lorsque la Ligue Arabe décide de sanctionner
Damas, en raison de la répression extrême qu’elle
exerce contre les manifestants. Là encore, les vidéos
disponibles sur internet et à la télévision montrent
des images de guerre d’une violence extrême : des
coups de feu lancés à tort et à travers contre les manifestants, et des personnes blessées, voire abattues
dans la rue.
La voix de la communauté internationale
a, elle aussi, retenti à l’appel des révolutions.
L’intervention en Libye a fait polémique : doiton, ou pas, s’immiscer dans les affaires des autres
pays et dans la construction de démocraties «à
l’occidentale» ?
Enfin, la progression aux élections des partis
islamistes peut effrayer, du Maroc à l’Egypte, en
passant par la Tunisie et la Libye, avec des nondits et des ambiguïtés parfois, de la part de leurs
dirigeants, concernant le respect de la liberté de
conscience et la tolérance, sans parler du contenu
des futures constitutions ou des refontes du code de
la famille . Dans les milieux politiques occidentaux,
on se demande aujourd’hui quelle sera l’aprèsrévolution, sachant comme en témoigne l’histoire
qu’aucun changement majeur ne s’est jamais fait
sans peine, sans dommage. Quels seront les effets
«secondaires» du printemps arabe? Seul le temps,
c’est-à-dire des mois et des années, permettront de
faire un vrai bilan de cette folle année que fut 2011,
année des révolutions et des révoltes du peuple
contre des élites et des dirigeants égoïstes.
Amina Bouchafaa, TS1
Des peintres
9
Ma grand-mère …
« Baya est entre de très bonnes mains. Son exposition est un
succès et un succès mérité. J’ai beaucoup admiré l’espèce de
miracle dont témoigne chacune de ses œuvres. Dans ce Paris
noir et apeuré, c’est une joie des yeux et de cœur.
J’ai admiré aussi le dégoûté de son maintien au milieu de la
foule du vernissage :
c’était la princesse au milieu des barbares.
Je vous remercie en tout cas de m’avoir permis de la
connaître.
Pour le reste, soyez sans inquiétude.
Votre fidèle. »
Albert Camus (Nobel de littérature 1953)
(Lettre d’Albert Camus à Jean Sénac, 1947)
BAYA, peintre enfant
B
aya est née le 12 décembre 1931, à Bordj El Kiffan (ex Fort de l’eau), près d’Alger. Baya, de son vrai
nom Fatma Haddad, est orpheline de père à l’âge de 5 ans, puis de mère car celle-ci décède un an plus
tard, en 1938. Recueillie par sa grand-mère paternelle, elle fait bientôt la connaissance de Marguerite
Camina, de Mireille sa nièce et de Jean de Maisonseul, le mari de Mireille, à la roseraie des Farges où elle
aide sa grand-mère dans la culture des roses… Elle dira plus tard qu’elle a été profondément marquée
par ces champs de roses qu’elle représentera dans ses tableaux. Après la mort de sa grand-mère, Baya est
adoptée à l’âge de 9 ans, en 1940, à Alger, par Marguerite Camina qui était archiviste, documentaliste et
épouse du peintre anglais Frank Mac Ewen (elle deviendra Marguerite Benhoura après son remariage
avec le tuteur de Baya).
Durant cette période, Baya commence à réaliser les premières gouaches, encouragée par sa nouvelle
maman qui lui procure le matériel nécessaire et qui lui apprend à lire et à écrire le français car elle n’était
pas encore allée a l’école.
En 1947, Aimée Maeght, galeriste parisien de passage à Alger, découvre les gouaches de Baya par
l’intermédiaire du sculpteur Jean Peyrissac. Subjugué par le talent de la jeune fille, il décide de l’exposer
en novembre de cette année dans sa galerie, rue de Téhéran, à Paris. A cette occasion, la prestigieuse
revue « DERRIERE LE MIROIR » est consacrée à Baya, avec une préface de l’écrivain André Breton qui
utilisa pour la première fois le terme « ART BRUT » ; y figurent aussi des textes du sculpteur plasticien
Jean Peyrissac et de Emile Dermenghem spécialiste de l’Islam et des traditions Islamiques.
Le magazine Vogue consacre sa couverture à Baya accompagnée d’un texte d’Edmonde
Charles Roux.
L’été 1948, Baya séjourne durant un mois à Vallauris, à la poterie Madoura où elle réalise
des modelages et des céramiques. Elle y rencontrera Pablo Picasso dont l’atelier était mitoyen
au sien, qui lui rendait des petites visites pour l’encourager.
En 1949 , Baya fait la connaissance du poète Jean Sénac, ils traduisent ensemble des «
boukalet » (petits poèmes du folklore algérien) qu’elle illustre et qui paraîtront dans la revue
« SOLEIL » de Avril 1950.
Baya se marie en 1953 avec Hadj el Mahfoud Mahieddine, musicien Arabo-Andalou. Elle
n’a alors que 22 ans et s’arrête de peindre durant cette période, pour se consacrer à sa famille
et à ses enfants.
Elle reprend ses pinceaux en 1963, après ce long silence ; une exposition lui est consacrée
au Musée national des Beaux arts d’Alger qui lui achète une vingtaine d’œuvres et crée la salle
Baya. A partir de là, son imagination déborde, et l’on retrouve dans ses gouaches son jardin
fleuri, ses oiseaux, les instruments de musique qui l’entourent. Un univers féerique ou les
végétaux, les bêtes et les femmes se côtoient avec magie…
En 1979, son mari décède et la doyenne de la peinture algérienne s’adonne complètement à
sa passion, ces gouaches feront le tour du monde puisque ses œuvres sont représentées dans
de nombreux musées du monde entier (comme en France au musée des Arts décoratifs de
Paris, au musée Cantini de Marseille, au musée d’Arles ; une salle lui est consacrée au musée
d’art brut de Lausanne en Suisse ; elle est au musée d’Art moderne de Bamako, au Japon,
à Cuba, à la National Gallery à Washington Etats-Unis ; et dans quelques pays du Moyenorient: au Koweit et à l’université arabe de Beyrouth).
Après plus de cinquante ans d’une exceptionnelle créativité,
Baya tire sa révérence et nous quitte le 9 Novembre 1998 à Blida.
Je n’ai pas eu la chance de connaître ma grand-mère. J’ai essayé
de vous la raconter telle que papa me la décrite, avec sa générosité ;
sa douceur, on la ressent dans toute son œuvre.
Les histoires qu’elle lui racontait étant petit, papa me les raconte
tous les soirs, je suis fier d’être la petite fille de la dame de Blida …
Noor Mahieddine 6e 3
Dernière œuvre inachevée de Baya - Novembre 1998
Des peintres
10
La souffrance d’un peintre :
M’Hamed ISSIAKHEM
De nombreux artistes algériens naissent autour de 1930, année du centenaire
de la conquête française, parmi eux l’un des fondateurs de la peinture
contemporaine en Algérie M’Hamed ISSIAKHEM né le 07 juin 1928 à
Taboudoucht (Ait Djennad, Azzefoun) en Kabylie.... C’était mon grand-père.
D
urant les années trente, les autorités
coloniales inaugurent une nouvelle
politique des arts et construisent la ville
européenne qui se met en place dans un pays
considéré comme « pacifié». Vivant dans la
misère, les Algériens apprennent peu à peu
la langue et la culture du colonisateur. C’est
dans cette société en plein changements
que M’Hamed grandit à Relizane des 1931.
C’est là qu’il fréquente l’école indigène
jusqu’en 1947 et en sort avec son certificat
d’étude. C’est à cette période que se produit
le drame de sa vie. Le 27 juillet 1943, il
manipule une grenade, volée dans un camp
militaire américain et elle explose dans ses
mains, lui coûtant en plus de son bras, la
vie de son neveu, et de ses deux soeurs,
ce que sa mère ne lui pardonnera jamais.
Tout cela provoque en lui une torture
morale et physique car il souffrait de ce
«bras fantôme». Ce bras, en fait cette main,
nous allons la retrouver dans presque
toutes ses oeuvres car cette souffrance ne
le quittera jamais. Paradoxalement, c’est
aussi l’occasion pour son penchant pour
le dessin de s’exprimer car à l’hôpital où il
est soigné, une religieuse lui apporte des
crayons, des couleurs et de la gouache. Mais
il n’avait pas vraiment conscience de son
don. En 1947, il quitte la maison paternelle
et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts d’Alger
où ses dispositions pour le dessin sont vite
remarquées. Ses oeuvres seront ensuite
connues dans le monde entier. A partir
de là, il découvrira de nombreux pays, où
il exposera ses oeuvres et fréquentera les
école d’art, en commençant par Paris, la
RDA et la RFA, l’Espagne, la Pologne, la
Russie, etc. En 1980, il réalise, à la demande
des autorités algériennes, des maquettes
de billets de banque et de timbres-postes.
Il se voit remettre à Rome, le «Premier
Simba d’Or» de la peinture, décerné par
l’UNESCO. En 1984, il se voit presque partir
avec l’apparition de sa leucémie il aura
même fait une chimiothérapie, mais c’est le
1er Décembre 1985 qu’il meurt dans la nuit
à Alger, plus exactement à Baïnem.
Ce grand peintre supporte le tragique,
la souffrance, il sera marqué par la perte
de ce bras, cette main que l’on
retrouvera dans une grande
partie de ses oeuvres, ainsi que
cette femme qui apparaîtra dans
presque tous ses tableaux. L’oeuvre
Femme sauvage peinte en 1967
représente une femme, assez large
au visage couvert, mais ce tableau
représente aussi une main, faisant
un doigt d’honneur, une main
qui a fait tant de mal mais qu’il
aurait voulu garder. Ainsi ses deux
angoisses sont regroupées en un
seul tableau. Une autre oeuvre,
terrifiante, A la mémoire de …
peinte en 1969 dans laquelle nous
retrouvons ces mots «A ceux qui
voudraient passer et sont restés».
Ce tableau décrit la scène du
drame et cela utilisant les couleurs
du feu et de la souffrance. Un
visage hurle, une main s’envole,
des fils barbelés entourent cette
silhouette. M’hamed est encerclé.
Mélissa Issiakhem, 2.1
Sources : j’ai utilisé plusieurs livres
consacrés à Issiakhem que nous
avons à la maison.
Autoportrait du peintre
Les sixième s’expriment
11
Alger, vu de ma fenêtre
Un clin d’oeil des élèves de 6ème à leurs anciens consoeurs et confrères qui, en 2005, avaient
participé au projet d’écriture « Alger de ma fenêtre ». Leurs textes (remarquables !) avaient alors
été publiés dans le recueil Eclats, disponible au Cdi, avec des photographies de Catherine Poncin.
Les professeurs Racha Ferchouche (Arabe), Lalia Kerfa (Lettres) et Karine Thomas (Histoire
Géo), Bernard Tramier (Lettres), Joël Canto (Histoire Géo) et Jérôme Ferrari (Philosophie) avaient
animé les ateliers d’écriture au lycée.
« L’écriture n’est ni un mensonge ni un songe, mais la réalité et peut-être, tout ce que nous ne
pourrons jamais connaître du réel. » Blaise Cendrars
Des rues animées...
Les beaux quartiers...
Les hauts d’Alger...
Je vais vous présenter une partie
de Sidi Yahia vue de ma fenêtre.
Que vois-je de ma fenêtre ?
De ma fenêtre je vois:
- Un marché avec des fruits et légumes de plusieurs couleurs, ça a
l’air très appétissant.
- Une pizzeria avec une affiche
écrit dessus «pizza for you».
- Plusieurs maison et appartements.
- Une école dans laquelle l’hymne
national de l’Algérie est chantée en
début et en fin de cours.
-Le gymnase de cette école avec
des paniers de basket et des cages
de football.
-Un vendeur de donuts.
-Une mosquée dans laquelle des
personnes prient souvent.
Le quartier, dans lequel j’habite:
j’habite sur les hauteurs d’Alger
dans un quartier appelée Hydra.
Ma demeure prend place dans
une ruelle où se trouvent d’autres
maisonnettes très coquettes. De
ma fenêtre, je perçois toutes les
merveilles de la nature comme un
petit bois riche en petits sapins et
en végétation sauvage. Ce dernier
abrite des oiseaux qui gazouillent
tout au long de la journée. Je peux
aussi remarquer des rayons de soleil qui réchauffent nos coeurs et
un silence reposant. Tout autour, il
existe plusieurs commerces, dont
des pizzerias, des marchand de
fruits et de légumes et des centres
commerciaux qui répondent à toutes nos envies.
Mes impressions personnelles : je
trouve ce quartier très beau et très
reposant même si, parfois, pendant les fêtes civiques, le chahut
règne. Cependant, j’espère habiter dans ce quartier pour toujours.
Quel quartier magnifique!!!
De ma fenêtre, je peux admirer tant
de choses, toutes différentes l’une
de l’autre mais si merveilleuses et
magnifiques. J’aperçois du haut de
ma maison, une rivière entre deux
montagnes de Bouzareah. Celles-ci
sont parsemées d’arbres de grande
hauteur et d’autres plantes de tout
genre. Quelque maisons, évidemment, y sont construites comme la
mienne et tout autour la nature est
présente partout. Il y vit dans ces
montagnes un nombre innombrable d’espèces animales, parmi les
moutons et les chèvres qui gambadent, les oiseaux qui chantent,
les écureuils qui passent d’un arbre
à un autre, et peut-être même des
loups qui ne sortent que la nuit.
Enfin tout ça pour dire que la vue à
partir de ma fenêtre est superbe et
unique en son genre. En regardant
ce paysage on se détend et on ressent que cet endroit est magique
et merveilleux et qu’il sert à nous
remonter le moral : on oublie tous
nos soucis et ne pensons plus qu’à
une seule chose, le paysage splendide.
Karim Madiou, 6°3
Tamani Bouroubi, 6°3
Mes impressions:
J’aime bien ce qui abrite beaucoup d’événement surtout pendant
les fêtes nationales et civiques.
Dans ce quartier là, beaucoup de
fêtes sont fêtées dans la rue, ce
qui fait de l’animation et réunit les
gens.
Sabil Hamza 6°3
Les sixième s’expriment
12
Des cités calmes...
De ma fenêtre, je vois une cité cal-
me et paisible où seuls les cris de joie
des enfants qui jouent règnent. Plus
tard, dans la journée, elle est pleine
de vie.
Ce qui me manquera sûrement
quand je déménagerai, ce sera le
contraste entre les montagnes que
l’on voit au loin, qui ont l’air coupées
de tout, et la ville très animée, illuminée par les lampadaires et les lampes
des maisons.
Ce sera aussi la place d’un de nos
voisins qui, à chaque fois que je rentre de l’école, me dit « bonjour, petit
KARIM! » car il trouve que je ressemble beaucoup à mon père.
Maya MOKRANI, 6°3
Des arbres centenaires...
De ma petite fenêtre d’immenses arbres centenaires, fournis en
été, ne laissent pas pénétrer la lumière dans ma chambre mais en
automne, les arbres perdent leurs
feuilles et les petites lueurs de soleil que nous avons en décembre
réchauffent mes vitres .....
De cette petite fenêtre, par
laquelle passent les lueurs de
l’aurore qui me réveille le matin,
De la vie, des lumières...
De la fenêtre de ma chambre, je
vois un bout du marché d’El Biar et
c’est dans un bazar de voix qui interpellent les clients en arabe que j’écris
en ce moment. Juste en face, il y a le
marchand de sardines et un vendeur
de fruits. Derrière eux, je vois le marché couvert.
Des odeurs de fruits et de marché
me montent au nez quand je suis devant ma porte. En fin de journée les
parfums sont plus forts mais ce n’est
pas désagréable. Le minaret de la
place Kennedy est juste au dessus de
chez moi et c’est au son du muezzin
que je me réveille le matin. Si je me
penche un peu, je peux apercevoir
l’épicerie où l’on va acheter la farine,
le sucre et les oeufs.
De ma terrasse, je vois la place
Kennedy, le marché et une petite
école primaire.
Pour moi, ma maison est comme
une île calme au milieu d’un torrent
de bruits, de voix et d’odeurs.
Même si mon quartier est bruyant
et pas très propre, je l’adore. J’aime
être au coeur d’El Biar, dans son
animation, ses odeurs et je serais
vraiment triste si je devais quitter
tout ça.
Jeanne Bernard, 6ème 3
Des nuages qui sourient...
De ma fenêtre à Guaridi, je vois des
je vois cette petite cour avec les
toboggans, les balançoires, certes
délabrés, mais qui sont entourés
de chrysanthèmes et d’hortensias,
rendant le paysage moins fade,
avec des couleurs et de la vivacité.
En fin d’après-midi, des jeunes
du quartier se racontent leurs
journées, ils jouent au foot et se
disputent sur le sujet, des fois ils
se racontent leurs vies (je suis audessus et j’entends tout ...)
Souvent, pendant que je fais mes
devoirs, des coccinelles prennent
ma vitre pour terrain de jeu et ça
m’amuse.
Noor Mahieddine, 6éme3
nuages qui me sourient, des gens,
des voisins et des enfants qui jouent
au foot.
De ma fenêtre à Boussaada, je vois
des nuages qui font des clins d’oeil,
tout le quartier qui est grand certes,
des magasins donc des gens, des
personnes inconnues, des voisins
bien sûr !!
La belle nature d’une autre fenêtre
dont le jardin de ma mamie, sans
oublier mes copines qui jouent à
cache-cache et autre. Bien sûr, il y a
le gâteau que prépare ma tante.
mmmmmmMMMMMM!!!!!!!!!!!!!!!
Amel Lebcir, 6ème 1
Au cœur de Ben Aknoun...
De la fenêtre de ma chambre, je
vois la voiture de mes voisins et le
jardin des résidences du LIAD. J’habite en effet au lycée. Parfois il m’arrive de voir mes frères jouer au football avec mes voisins. Si je dézoome
(si je recule), je vois les batiments du
LIAD, la cour du lycée et du collège,
la cantine avec ses cuisiniers, le gymnase, la mosquée derrière le LIAD. Si
je recule encore, je vois la rue de Ben
Aknoun, le quartier et puis c’est tout
Alger qui apparaît !
Je suis contente d’habiter dans le
collège car le matin, par exemple, je
me lève tard (7heures) tandis que les
autres élèves se lèvent tôt (6h-7h). Je
suis aussi particulièrement contente
car je suis libre d’aller où je veux dans
le lycée (surtout au collège). Par
contre, le désavantage, c’est que je
ne peux pas sortir du LIAD comme je
le souhaite.
Agnes Soulu, 6éme3
ُ
َُ‫ منا ه‬، ‫أنا أ سـكـن يف حي النخـيــل‬
،‫جـميـلـة‬
‫زلا‬
‫وبنايـتهـا من طر از واحد‬
ِ ‫وملونة باألبيض واألصفر‬
‫وهي ُم َرقمة و جبانب كل منزل حديقة جـميـلـة فيها‬
‫اْزهار‬
َ ‫ وهذه الـمنازل يـُحـطيـها سيّاج ويف َمد‬،‫متنوعة‬
‫ْخلِهَا‬
‫حارس يَ ْسهَرعلى راحة السكان‬
‫َّأمـا األطفـال فيـلعـبون أ َمامَ املنازل ُك َرة املضرب أنا‬
‫أْحب احلي الذي اْقـطـن فيه‬
‫صربي ملوك‬
.‫ألني أجد فيه األمان‬
Sabry Melouk, 6éme1
َ
،‫ مطاعم‬،‫ن ُد ِفيه حَمالّت‬
ِ َ‫ ج‬،‫أس ُك ُن َح َي سيدي حييى‬
.‫مقاهي و مركزا جتاريا‬
‫منزلي غابَة البارادو الَّيت حتتوي على حديقة‬
ِ
ِ ‫تقابل‬
.« ‫مسيت حديقَة « أولوف بام‬
) 1986 1927- ( ‫أولوف بام َر ُجل ِسياسي سويدي‬
َ ‫ِمن أكرب مؤيدي‬
.‫اجلزائر ِخالل َحرب التَّحرير‬
‫ بعد أعمال‬2009 ‫ جوان‬9 ‫ُف ِتحت غابَة البارادو يوم‬
‫مكونة‬
َّ ‫ ِه َي مكان لل ّراحة و التَّسلية‬.‫ترميم دامت سنتَني‬
.‫ ونادي أخضر‬،‫ مس َرح‬،‫ مطعم‬،‫من حديقَة للحيَوانات‬
َ ُ‫« َّ ّ ح‬
‫هذ ِه الغابة ِلبناء ِعمارات‬
ِ ‫أمتنى أال تطم‬
َّ
.»‫وحمالت‬
‫شيتور حممد ياسني‬
Mohamed Yacine Chitour, 6éme4
Les sixième s’expriment
Le groupe des CDIstes vous informe
Présentation:
A l’initiative de quelques élèves, le groupe des CDIstes a été créé pour enrichir le CDI, le rendre encore plus radieux, plus familial, plus chaleureux et
pour aider les habitués à plus s’impliquer dans la bibliothèque.
Nos projets:
Nos projets sont divers avec plusieurs options contribuant au développement du CDI afin d’en faire un endroit extraordinaire et qui sont:
- Enrichir le journal du LIAD avec des articles (conseils de lecture, critiques
de livres, présentation des nouveautés, chroniques sur la vie des élèves au
cdi, anecdotes, etc.) et des photos.
- Faire des animations au cdi : expositions de livres, de dessins, de fleurs,
d’objets ; lectures de textes ; ateliers de contes.
- Faciliter la communication entre les élèves et les documentalistes.
- Organiser des dons de livres, notamment des illustrés, pour mieux garantir aux lecteurs l’envie de lire encore plus.
Toutes vos idées sont les bienvenues !!!!
Les inscriptions au groupe :
Les inscriptions se dérouleront avant le 17 janvier (date provisoire) chez
l’élève de 6°3, Bakhtaoui Azzedine ou au CDI.
PS: seuls les élèves de sixième seront admis (provisoire).
Informations plus:
Attention!!: s’inscrire au groupe des Cdistes ne veut pas dire avoir une
meilleure note de vie scolaire !!!!!! On ne s’engage pas dans la vie du lycée
pour avoir une note.
Avec tous nos compliments!!!
Karim Madiou, Azzedine Bakhtaoui et Yanis Nafa, élèves de 6è3
Un chef-d’oeuvre intemporel
L’Odyssée
1)Qu’est que l’Odyssée?
L’Odyssée est un poème homérique
qui est considéré comme l’un d’un plus
grand chef-d’œuvre de la littérature de
tous les temps.
2)Que raconte l’Odyssée?
L’Odyssée:
L’Odyssée raconte le retour chez
lui du héros Ulysse, qui, après la guerre
de Troie. Il met dix ans à revenir dans
son île d’Ithaque, pour y retrouver
son épouse Pénélope et son fils
Télémaque. Au cours de son voyage
sur mer, dangereux par le courroux
du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de
nombreux personnages mythologiques,
comme la nymphe Calypso, la princesse
Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne
Circé ou les Sirènes... L’épopée* contient
aussi un certain nombre d’épisodes qui
complètent le récit de la guerre de Troie,
prenons comme exemple la construction
du cheval de Troie et la chute de la ville,
qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade.
L’Odyssée compte trois grandes parties:
la Télémachie, les Récits d’Ulysse
et la Vengeance d’Ulysse. L’Odyssée
a inspiré un grand nombre d’oeuvres
littéraires et artistiques au cours des
siècles.
13
Slim,
un célèbre bédéiste algérien
Memphis Slim est un créateur de
bandes dessinées Algérien né le 15
décembre 1945 à Sidi Ali Benyoube
à côte de Sidi Bel Abbés à l’Ouest
de l’Algérie
Il a écrit la fameuse bande dessinée « WALOU A L’HORIZON » qui
m’a fait particulièrement donner
l’envie de lire d’autres bandes dessinées . C’est un merveilleux accord
entre les termes arabes et la langue
Française. Quand on lit ses bandes
dessinées, on oublie complètement
ce qui nous entoure, on est comme
dans notre monde à nous. C’est un
bon moyen de décompresser avant
une composition
Alors, un conseille lisez les
belles bd de slim vous ne serez pas
deçu.
Serine Guessoum 6e2
MON
BILLET D’HUMEUR
*Suite d’actions héroïques.
Mes impressions personnelles:
J’ai voulu faire cet article car j’ai
bien aimé les aventures et les combats
d’Ulysse.
Pour moi, c’est un personnage très
moderne, car il a voulu faire beaucoup
de choses, alors que les hommes et les
dieux étaient contre lui. C’était un grand
voyageur et un grand héros voulant
revenir à sa ville natale «Ithaque», pour
retrouver sa femme et son fils.
Bakhtaoui Azzedine / 6e3
Pour moi le cdi rime avec …
sérénité
C’est un endroit calme, radieux,
dédié à la lecture, au travail,
aux recherches. Mais aussi un
coin où l’on peut être aidé(e).
j’adore le cdi alors améliorons-le !!!
par Noor Mahieddine 6e 3
Les khardjaats
14
Expo au CCF d’Alger
MAGNUM Photos, RSF, 101 photos pour la liberté de la presse
A l’occasion de son 25ème anniversaire, l’Organisation Non-Gouvernementale Reporters Sans Frontières (RSF), ayant pour objectif
la défense de la liberté de la presse, a publié en collaboration avec l’agence MAGNUM Photographies, un album anniversaire : «
MAGNUM Photos, RSF, 101 photos pour la liberté de la presse. »
Aberkane Aïda, 1ère ES/L
F
ondée en 1947 par des photographes de « légende », Henri CartierBresson, Robert Capa, George Rodger
et David Seymour, l’agence Magnum
-du latin «Grand»- est la première coopérative photographique de ce genre à
voir le jour. Elle fut créée pour que les
photographes, après achat des droits
de leurs productions, puissent malgré
tout garder un contrôle total sur l’utilisation de leurs photos. Regroupant
quelques un des plus grands photographes et photojournalistes du monde,
l’agence est qualifiée de «référence en
matière d’intégrité photographique et
de travail d’auteur.» par les éditeurs du
programme du Centre Culturel Français d’Alger.
Du 6 octobre au 3 novembre 2011, au
Centre Culturel d’Alger (CCF), a eu lieu
l’exposition de 55 photos tirées de cet
album, sélectionnées parmi « les plus
connues » et les plus polémiques de notre « histoire contemporaine », toutes
en rapport avec l’actualité du moment
et les évènements les plus marquants
du dernier siècle.
Trois photos tirées de l’exposition
ont été sélectionnées pour être présentées. Tout d’abord, une œuvre de
Dennis Stock, photographe américain
qui rejoignit l’agence en 1951. Choisie
pour l’unanimité suscitée, pour sa sensualité, la liberté et la fraîcheur qu’elle
transmet, elle a fait bien des envieux
quant à son époque...
USA. 1968. Venice Beach Rock Festival. –Copyright Dennis Stock/
Magnum Photos – NYC16133.
Ensuite, une photographie de Raymond Depardon, photographe français
qui intégra l’agence en 1978, sélectionnée pour sa durabilité, son symbole,
l’émotion et la rage exprimée. Un homme criant « LIBERTE », à califourchon
sur le mur de Berlin suite à sa chute
officielle, en novembre 1989. Un événement qui marqua les générations
alors présentes, et restera dans les esprits des générations futures, comme
l’aboutissement d’un espoir continu.
manière plus subtile de nos jours. Prise
par Elliott Erwitt, photographe russe
invité dans l’agence par Robert Capa
en 1953, cette image peut choquer par
sa franchise, sa dénonciation crue de la
ségrégation raciale aux USA en 1950.
USA. North Carolina. 1950.
GERMANY. Berlin. November
11th, 1989. A young man bridges
the wall between East and West
Berlin.
Enfin, une photo qui concerne chacun de nous, et qui reste d’actualité
malgré certaines atténuations, dénonçant un problème se reflétant d’une
L’agence MAGNUM Photos compte
de nombreux autres photographes,
ainsi que leurs photographies toutes
plus belles, révélatrices, ou encore recherchées que les autres. Les adeptes
d’art, d’histoire, de beauté, de rêve et
de liberté d’expression sont donc invités à visiter les sites officiels:
www.rsf.org
www.magnumphotos.com
Et, pour des informations complémentaires :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnum_Photos
http://www.revue-etudes.com/Regards/39
Les Liadois ont bien été Berlinois
Par TALBI Samy, 1S2
L
e dernier journal du LIAD vous
proposait un article sur Berlin. En effet, cette destination était
l’objet du voyage organisé par Mme
Maillard et Mr Hoffmann pour la
classe de 1ère S2. Il s’est avéré que
l’organisation a subi une petite période de turbulence : entre les soucis
liés à certaines agences de voyages
installées à Alger, les aléas financiers pour cause de crise financière,
et la période choisie, le projet a vraisemblablement failli être annulé.
Grâce aux efforts et à l’engagement
des deux professeurs, des accords raisonnables ont finalement abouti. Les
élèves de 1èreS2 auront donc la chance
de tirer profit de leur séjour dans la capitale Allemande, qui se tiendra du 3
au 8 février 2012. Les élèves vous délivreront certainement leurs impressions à ce propos à leur retour. Après
Londres, Seattle, Paris, et autres grandes villes du monde, Berlin arrive à
son tour, pour apporter toujours un
plus culturel aux élèves du LIAD.
Article à suivre dans le prochain numéro...
Les khardjaats
15
A quoi ça rime ?
Aujourd’hui, petite entorse à la tradition : je ne vais pas vous parler de coups de coeur littéraires mais de moi. N’ayez
crainte cependant, il ne s’agit ni de propos dithyrambiques en l’honneur de ma petite personne, ni de réflexions
pseudos philosophiques. Cette fois ci, je veux simplement vous raconter mon escapade à Paris, suite à ma participation au concours « Poésie en liberté 2011 » (Souvenez-vous de la jolie affiche verte en papier glacé, placardée au CDI
et qui traîne encore quelque part sur l’un des murs…) Oui, c’est bien ça.
Lydia Haddag, 1 ES OIB
J
’ai envoyé mon poème intitulé
« Hommage à Moumani » paru
dans une édition antérieure du journal, et, bonne nouvelle quelques mois
plus tard : je me vois décerner le 1er
prix des lycées français de l’étranger,
catégorie secondes. Pas la peine de
préciser que j’étais très contente, cela
va de soi. Ma récompense étant notamment le voyage à Paris pour une
remise des prix, le séjour les repas
ainsi que les différents déplacements
étaient au frais de la princesse…
J’embarquais le jeudi 24 novembre
direction la France. Arrivée à destination, un taxi (pour l’anecdote, le
chauffeur portait le même nom que
moi) m’a conduit à la place des Vosges, au lycée Théophile Gauthier. Là
bas, j’ai pu retrouver quelques membres de l’association, les jurés et les
autres lauréats issus des diverses catégories. Au tout début, nous étions
un tantinet timides voire intimidés,
mais la température ambiante s’est
rapidement améliorée et nos langues
se sont déliées spontanément. Après
les présentations des personnes et
des lieux, nous sommes allés sous un
froid glacial, visiter la résidence parisienne de Victor Hugo, située juste
à coté du lycée. L’appartement d’une
surface d’environ 400m² aménagé en
un minuscule musée était vraiment
fabuleux. Les pièces décorées chacune
d’une manière unique par l’éminent
auteur, les innombrables toiles retraçant l’histoire de la famille Hugo, (je
garde un souvenir marquant de l’une
d’entre elle mettant en scène l’auteur
et sa fille Léopoldine), chaque détail
était à relever et à admirer, de la moquette au plafond, sous l’aura bienveillante du défunt poète. D’ailleurs,
cette maison semblait vivre de mots,
ivre de belles lettres. Un parfum de
poésie embaumait l’air. Nous respirions les vers échappés de pages défraîchies, sans doute tombées des interminables rangées d’ouvrages que
comptaient
les
vastes chambres.
Après la visite et
quelques temps
à musarder avec
les autres élèves
dans les rues du
4ème arrondissement
jusqu’à
la Bastille, nous
sommes revenus
au lycée pour dîner avec nos familles d’accueil (à noter que les mets
étaient particulièrement savoureux).
Pour ma part, j’ai été accueillie par
madame Michelle Santangelli, administratrice à la MGEN et membre de
Poésie en Liberté. Mme Santangelli
a été adorable avec moi, (en fait, elle
l’est avec tout le monde) et m’a mise
l’aise dès le premier contact.
Le deuxième jour, nous avons entrepris une visite en bus de la ville,
je pense que nous avons parcouru
les principaux endroits et les monuments intournables (la Tour Eiffel
sous le brouillard
du matin, l’arc de
Triomphe où brulait la flamme du
soldat inconnu, la
place de l’Opéra,
la pyramide du
Louvre, la place
de la Concorde, le
jardin du Luxembourg, les Tuileries…etc.). Après
quoi, nous nous
sommes dirigés
vers
Versailles.
Dans un premier
temps, nous nous
sommes promenés dans les parcs
du château. Ensuite, après le déjeuner nous nous
sommes attaqués à la sublime forteresse. Le château de Versailles est une
merveille. Sous tous les angles, aussi
bien dehors que dedans, de près ou de
loin, il n’y a rien à en dire, si ce n’est
qu’il est tout bonnement grandiose.
Avec mon groupe d’apprentis poètes
en herbe, nous avons joué aux touristes impénitents, prenant chaque recoin en photo, une mention spéciale
s’imposant pour la galerie des glaces,
qui est absolument magique.
Au Lycée Jules Ferry de Versailles,
16
nous avons eu un mini cocktail avec
l’ensemble de l’équipe. Aussi, une
heure a été fixée afin de nous préparer pour la soirée. Chacun s’est mis
sur son trente en un, tenue de ville et
expression solennelle de mise, mais
cela s’est vite dissipé dans les rires et
la bonne humeur. Après tout, nous ne
sommes que de jeunes adolescents
rêveurs et insouciants. La remise des
prix s’est déroulée à l’hôtel de ville de
Versailles, une sorte d’hôtel particulier
somptueux où l’on nous a remis sous
les applaudissements de la salle, nos
prix : un diplôme, des lots de livres,
sans oublier l’anthologie « Poésie en
Liberté 2011 » regroupant nos poèmes, publiée aux éditions Le Temps
des cerises. La soirée a été animée par
la chanteuse Emilie March et le musicien Etienne Champollion, tous deux
anciens lauréats du concours, Mr Giovanni Dotolli président du jury 2011 a
lu quelques extraits de son nouveau
recueil de poésie. De plus, deux comédiennes ont lu quelques poèmes primés. Le public était très varié. Etaient
présents quelques poètes, français et
étrangers, des artistes, un membre de
l’Académie française en l’occurrence
M. Philippe Beaussant, le directeur
adjoint de l’Académie de Versailles, le
Consul du Maroc ainsi que des représentants du ministère de l’Education,
les partenaires et sponsors de l’association, des Algériens membres de «
l’amitié franco-berbère »et, pour finir
en beauté, mes parents…
Le troisième jour, nous avons fait
une virée au Salon de l’éducation pour
une séance photos comme des pros
avant d’aller à la découverte de Paris
à pied. A Montmartre, nous avons eu
quartier libre pendant 1h 30 pour flâner dans les boutiques souvenirs ou
écouter les musiciens qui reprenaient
des classiques de Piaf sous l’oeil tantôt impressionné tantôt sceptique du
public. J’ai alors cédé à une envie qui
me titillait depuis bien longtemps,
à savoir me faire un portrait rue du
Tertre, juste pour le fun. Sur place,
j’ai soutenu un brin de conversation
avec le dessinateur italien d’âge mûr
en même temps que je posais. Par la
suite je pense que le résultat s’en est
fait sentir : ce n’était pas du Titien
mais bon…
Nous avons
pris une pause café à la fameuse rue
Les khardjaats
Pigalle avant de rejoindre le quai où
nous attendait un bateau mouche
pour faire une croisière sur la Seine,
contempler Notre Dame de Paris et
voir la Tour Eiffel s’illuminer.
Notre balade sur l’eau achevée, nous
nous sommes réunis dans un restaurant du quartier latin pour célébrer
notre dernier repas ensemble, dans
une atmosphère des plus chaleureuses. Juste après, nous nous sommes
dirigés droit vers lui : Henri IV, ce
fut la consécration pour moi. Autant
vous dire que j’ai longtemps rêvé de
ce lycée où les classes de khâgne qui
préparent au sacrosaint concours de
l’Ecole Normale Supérieure sont résolument les meilleures de France.
Dans ce temple des érudits, nous
avons assisté à des cartes blanches
poétiques. Des actrices ont déclamé
des poèmes très émouvants, accompagnés en musique (piano et accordéon). Un texte m’a spécialement
touché, « Le lanceur de dés » de Mahmoud Darwich, illustre poète palestinien qu’on ne présente plus. Lorsque
le spectacle s’est terminé, le président
de l’association, Mr Jean Marc Muller a improvisé un petit discours de
clôture à son image, jovial et
fort sympathique, ce qui lui
valu une longue ovation.
Vint alors l’heure des
adieux, des échanges de
coordonnés et des ultimes
embrassades.
Des Parisiens pur jus aux
Gaulois de la France profonde, en passant par les Tunisiens, Canadiens, Malaisiens,
Libanais, Biélorusses, Roumains, Catalans et Mexicains, j’ai pu côtoyer
une palette de cultures et apprendre
quelques bribes de chaque langue,
moi-même, peinant à faire prononcer
à mes nouveaux amis certains termes
en arabe ou en kabyle.
Durant ces quelques jours, j’ai
connu des personnes très intéressantes, découvert plein de choses, vécu
une kyrielle d’événements qui se suivaient et ne se ressemblaient pas.
Un week-end survolté fait de rencontres inoubliables, d’expériences
formidables et d’une aventure humaine unique en son genre. Le dimanche, je retourne à Alger le coeur léger
comme une plume, ces superbes moments gravés à l’encre éternelle dans
ma mémoire…
Voilà pour ce qui est de la petite
histoire.
Pour plus d’informations, vous
retrouverez des photos, des extraits
audio et tous les détails sur le site de
l’association http://www.poesie-enliberte.com/
Je remercie Mlle Lardos, mon (‘ex’
hélas !) professeur de lettres, qui, sans
son devoir de français qui consistait
en la rédaction d’un blason « pour
mercredi sans faute », je n’aurais probablement pas écrit mon poème. Je
remercie également toute ma classe
de Seconde 1 OIB de l’an passé, qui
a partagé ma joie et m’a encouragée
depuis le commencement.
Enfin, sachez que l’édition 2012 de
Poésie en liberté est lancée. Alors, à
vos stylos !!!
Lydia Haddag, 1 ES OIB
J’écris
CHOC DE ZIKS
- Maman, tu ne crois que cette zik te met encore
plus sur les nerfs ? C’est vrai, si tu t’habitues à trop
de silence, tu ne pourras plus supporter le boucan.
Une élève de quatrième
A
vant de commencer l’article, je voudrais juste souhaiter la bienvenue aux nouveaux, de sixième, quatrième et seconde ! Félicitations, vous faites partie de la famille, maintenant ! J’espère
que vous vous intégrerez bien, si ce n’est déjà fait, et que les plus jeunes arrêteront de nous pousser dans les escaliers parce qu’ils sont « soi-disant » en retard ! Grrrr ! Et puis, hein, à la cantine,
vous n’êtes pas les seuls à vouloir manger ! Mais bon, je vais cesser de me plaindre, et maintenant
place à… MOI !
Moi : la rockeuse !
CHORUS:
Je venais de quitter le lycée, et, peu sociable
après cette dure journée, je n’avais pas très envie
d’engager la conversation avec mon père, malgré
sa monstrueuse curiosité –cette curiosité que l’on
subit tous, ces mêmes questions tous les jours : Tu
as fait quoi aujourd’hui ? Alors qu’on leur a dit la
semaine d’avant, et celle d’avant avant et d’avant
avant avant… - bref, je sortis de la poche de mon
jean mon meilleur ami, mon téléphone portable,
et ses potes, les écouteurs. Je choisis une chanson
bien douce, bien triste, une ballade des Scorpions,
« When You Came Into My Life », quand a retenti
la pire des tortures pour mes oreilles habituées
aux douces voix de Kurt Cobain et Mick Jagger : du
Cha3bi ! Nom d’un chien ! Ces voix qui partent dans
tous les sens, ces rythmes insoutenables !!!!!!
‘Cause I’m back
- Papa, tu peux changer de chaîne de radio,
cette « music » n’est pas écoutable !
- Et ce que tu appelles « music », c’est le boucan
qui te ruine les oreilles ?
- Me ruine… boucan ?! M’enfin papa, c’était un
peu ton époque, aussi ! Et puis je ne vois pas le mal
à écouter Lady Gaga…
- Parlons-en de Lady Gaga ! Elle devrait se faire
interner. On ne peut pas mettre une robe de viande
crue, quand même !
- C’était pour symboliser…
- Pas la peine ! C’est déjà un symbole à elle
toute seule ! Elle symbolise la descente aux enfers
du chant ! Quand je pense aux chanteurs de chez
nous !
J’abandonnai, vaincue, complètement désespérée face au manque de goût de mon père. Mais
je me vengerai plus tard ! Gnark gnark gnark !
***
Chanter sous la douche, on le fait tous. Sous l’eau,
on est des superstars ! Mais cette fois, c’est dans
un but beaucoup plus vicieux que d’habitude
! Vous avez déjà essayé d’accompagner un
chanteur de metal? Ca fait MAL !
Back in black
I hit the sack
I’ve been too long I’m glad to be back [I bet you
know I’m...]
Yes, I’m let loose
From the noose
That’s kept me hanging about
I’ve been looking at the sky
‘Cause it’s gettin’ me high
Forget the hearse ‘cause I never die
I got nine lives
Cat’s Eyes
Abusin’ every one of them and running wild
17
Yes, I’m back
Well, I’m back
Yes, I’m back
Well, I’m back, back
(Well) I’m back in black
Yes, I’m back in black
-LINA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
En général, ça finit par une gifle réprimée et le
regard qui tue.
***
Bon, je vais arrêter avec les exemples. Tout
ça pour dire que, la plupart des parents ne
supportent pas nos styles de musiques, quel
qu’ils soient. Dans ces cas-là, il vaut mieux
tout simplement mettre vos écouteurs avec la
musique à fond, afin de ne pas entendre celle
du conducteur et de vous mettre de préférence
à l’arrière au lieu de devant, et décompressez
chacun de votre côté, en harmonie du moins.
Et je vous assure que vous passerez une très
bonne soirée en famille, sans dispute ni rien
d’inconvénients du même acabit. N’oubliez
pas ! Aucune remarque sur les écoutes de vos
parents, aucune ! Ca finit toujours en bain de
sang.
A plus, les gens du LIAD !
Ah ben ouais, ça fait mal, et à tout le monde!
***
La lolita « Pop »
En général, la Lolita pop est quelqu’un de très
optimiste et adorateur des couleurs flashies et des
smileys. Bref, c’est une personne qui a toujours le
rire au bord des lèvres et qui écoute des chansons
qui font bouger, le genre qui vous met de super
bonne humeur même si vous venez de quitter
votre lit bien chaud et que vous avez un contrôle
de maths en première heure. Seulement, quand
vos parents viennent vous récupérer et qu’ils
ont travaillé toute la journée, ils iraient plutôt se
coucher avec une musique qui imite le bruit des
vagues. On ne peut pas être tous en forme du
matin au soir ! En exemple, je vais prendre une
de mes amies, May, et, comme pour moi, je vais
mettre ça sous forme de dialogue :
- Last Friday night, TGIF… TGIF…!
- Chérie, tu seras gentille d’arrêter de chanter,
je suis fatiguée.
- Ouais, d’accord, répond la lolita avec un
sourire de trois kilomètres de long.
Et elle remet ses écouteurs, en continuant à
bouger sur son siège, dans une sorte de danse
bizarre, bloquée par la ceinture. Mais… Déjà que
les routes ne sont pas terribles, alors secouer
la voiture de l’intérieur en plus, c’est très
désagréable, surtout quand on a une migraine
naissante.
- May ! Arrête de faire tanguer la voiture !
- Mais, mais…
- Obéis et puis c’est tout. La journée a été
très longue, pour moi.
Et maintenant, vient la troisième étape, elle
chante en play-back, comme ces choristes qui
sont assez jolies pour être sur scène, mais pas
assez à la hauteur pour chanter. Et ça agace
incroyablement les parents, pour une raison
obscure.
- Mais ce n’est pas vrai ! Tu ne peux pas
rester en place, aujourd’hui ! May, tu le fais
exprès ou quoi ! Je te dis que je suis crevée et
tu continues quand même !
La mère met alors une chaîne de radio, le
plus souvent « zen ». Le pire pour un fan de pop
! Calme, calme, trop de calme ! Elle a besoin
de bruit ! Et la dispute reprend :
Ailes
De toi, l’amour me rend be
lle,
Et comme les hirondelles,
Me fait virevolter dans le cie
l,
A vouloir devenir une éterne
lle
Etoile rieuse et sans parei
lle,
Celle qui te ferait devenir
soleil,
Sans pour autant te faire om
brelle…
De tes mains, je voudrais de
venir
aquarelle,
De laquelle tu peindrais d’u
ne plume
d’aile,
Un nu qui serait plus que ch
arnel,
Pour un amour presque cri
minel,
Me laissant deviner dans un
jour virtuel,
Je ne serais vêtue que de de
ntelle
Quand toi tu grimperais à
mon échelle…
Je serais ton idéale, une irr
éelle,
Une immortelle sensuelle
,
J’oublierai d’être sage demo
iselle,
Je t’emmènerai tourner su
r mon
carrousel
A en devenir informelle,
Juste une douce mirabelle,
A déguster comme le font
les
coccinelles…
Je serais ta passionnelle,
Ecoutant ta douce ritourne
lle,
De tes yeux je serais la pru
nelle,
Moi qui suis une tendre reb
elle…
Avec toi je deviendrai immo
rtelle,
Je ferai l’effort d’être spirit
uelle…
Me voudras-tu comme tel
le ?
Je deviendrai alors une ga
zelle,
Serai douce comme une gla
ce au
caramel,
Avec pour caractère une po
inte de
cannelle,
Uniquement pour vivre av
ec toi,
personne si cruelle,
Car tu m’as enfermée dans
une tourelle,
Des moments intemporel
s…
Aida Aberkane, 1è ES
J’écris
18
Scénario nominé pour le prix de l’originalité au concours de scénario du lycée Rochambeau de
Washington 2011, auquel participaient de très nombreux lycées français, du monde entier...
»Lecture«
Par HADDAG Lydia et BOUDJEDRA Fouad (1ère OIB)
NOTE D’INTENTION :
« Le voyage ». Le thème nous avait tout d’abord décontenancé, car quoi de plus libre que de traiter un voyage, surtout lorsque celui-ci interpelle
forcément notre sensibilité? Au final, nous avons opté pour une fiction contemporaine se déroulant principalement dans un avion, un coup de
foudre au dessus du ciel, doublé d’un voyage dans le temps.
Les voyages nous font vivre des aventures humaines formidables. Et si l’on rencontrait une personne en chemin, LA personne dans ce qui
serait le voyage de notre vie ?
SYNOPSIS :
C
’est l’histoire d’une rencontre dans un avion
entre une Française, Jeanne, et un Anglais,
Harry, tous deux volontairement farcis de
stéréotypes mais tout de même attachants. Ils
vont vers une même lointaine destination et ici,
un avenir commun. Le film débute à Paris, et
continue à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Là,
nos deux héros prennent le même vol et s’assoient
côte à côte dans l’avion. Le roman que Jeanne lit
est l’élément déclencheur du récit. Dans ce qui
s’avère être le voyage de leur vie, ils passeront tout
le trajet à discuter, à se connaître et à se compléter.
A l’arrivée, la question ne se pose même plus :
leur histoire est née pour ne pas qu’elle s’arrête.
Quelques années plus tard, ils finiront mariés et
parents de deux enfants, modèle familial parfait,
un vrai conte de fées des temps modernes. Il leur
aura suffi de deux billets pour être propulsés au
septième ciel… Ainsi, parallèlement à l’intrigue
principale, nous avons mis en scène un aperçu
de leur vie future s’infiltrant dans leur trajet, à
l’aide de prolepses. Ces dernières vont finir par se
confondre avec le moment présent grâce à la lecture
d’un autre livre, cette fois-ci pour leurs enfants. Le
film s’achève à Londres, dans leur duplex familial,
où Harry évoque l’histoire de leur rencontre.
Paul Auster nous aura prévenus : “ un livre, c’est
le seul lieu au monde où deux inconnus peuvent se
rencontrer de façon intime.”
Le coup de foudre est souvent quelque chose
d’aussi intense qu’éphémère, mais cette fois-ci
nous avons essayé d’imaginer un amour qui va
aboutir, un happy end léger et aérien, bien loin de
soucis plus terre à terre. Le bien-être, la facilité au
bonheur apparaissent proches et accessibles pour
ce couple mixte très complice, à qui tout réussit.
Mais, à travers la sensation perpétuelle de hauteur,
nous avons tenté d’opérer une mise à distance par
rapport au monde « d’ici bas » où les médias nous
vendent du rêve en continu. Ce court-métrage est
également un contre-exemple décalé de la réalité
avec quelques notes d’humour. Dedans, tout est
trop facile, trop beau, tant la trame peut sembler
GENERIQUE DE DEBUT :
(refrain de la chanson de Vanessa PARADIS « I love Paris »).
Fond noir. Deux citations en blanc s’affichent :
A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à
quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne
ne dépasse quarante ans. André Maurois.
être un cliché mièvre et peu crédible. On le sait.
Dès le début on ne s’attend à rien de bien grave.
Aussi, l’on se sent à la fois proche et exclu de ce
qui parait être une histoire impossible. Pour
cela, nous nous sommes inspirés de notre propre
rapport en tant qu’adolescents aux leitmotivs
de la rencontre amoureuse que nous véhicule le
cinéma à l’aide de hasards miraculeux. L’idée est
de démontrer que, finalement, en dépit de recul et
de maturité, chacun de nous peut prendre plaisir
à avoir la tête dans les nuages et à se nourrir
d’idylles et d’idéaux, même chimériques, car on
se complait tous secrètement à en appeler notre
fibre sentimentale et à nous dire : après tout,
rêver, c’est déjà un voyage ! Un film édulcoré pour
midinettes, peut être, une gentille caricature,
probablement, une mini comédie romantique à la
chute attendue, certes, mais une histoire pleine de
tendresse, l’espace d’une parenthèse enchantée.
PS : Le pays d’arrivée, tout comme le livre de Jeanne
restent un mystère.
bleu et un béret en feutre assorti, lit un livre à couverture crème,
indifférente aux bruits alentours. PLAN RAPPROCHE. Elle tourne
une page.
FONDU IMAGE.
SEQUENCE 5 : INT/JOUR/AEROPORT.
Un Anglais a dit : «Nos rêves se réalisent lorsqu’ils sont assez beaux.
A croire que personne ne rêve !» Nathalie-Clifford Barney.
A travers les hautes fenêtres de l’aéroport, le soleil apparait peu à peu.
La pluie cesse.
FONDU NOIR
Jingle typique des Aéroports de Paris.
SEQUENCE 1 : EXT/JOUR/PARIS.
Une voix monocorde se fait difficilement entendre dans le vacarme
ambiant : ‘’Les voyageurs à destination de ...sont priés de se présenter
à la porte 2 pour un embarquement immédiat.
Panoramique de la ville de Paris. Une pluie battante. ZOOM progressif
sur la tour Eiffel. Ascenseurs grouillants de touristes et parapluies
multicolores. FONDU IMAGE. Fin du fond musical sur ‘’Because my
love is near ... ‘’
SEQUENCE 2 : (arrêt de la musique) (bruit de moteurs d’avion)
EXT/JOUR/AEROPORT
ZOOM sur la tour de contrôle Sud. Plan d’ensemble. Grand écriteau :
Roissy Charles de Gaulle. Terminal 2C. FONDU IMAGE.
SEQUENCE 3 : INT/JOUR/HALL AEROPORT.
TRAVELLING
CONTRE PLONGEE. Un sol impeccablement poli. Des talons de
personnes affairées marchant à vive allure. Une énorme horloge
murale affiche en lettres lumineuses rouges 15 :25.La camera suit un
escalator qui monte. FONDU IMAGE
SEQUENCE 4 : INT/ JOUR/ZONE INTERNATIONALE.
Brasserie. Un jeune homme en blazer a du mal avec l’euro pour payer
son thé.
Quelques mètres plus loin. Fauteuils en cuir rouge. Une jeune femme
de délicates anglaises aux cheveux, portant une robe en cachemire
Merci ‘’
La femme se détache tant bien que mal de sa lecture. L’homme
parvient enfin à régler l’addition, met la monnaie dans sa poche d’un
air agacé.
ELLIPSE
SEQUENCE 6 : EXT/ PISTE DE DECOLLAGE.
Un avion d’Air France décolle de la piste, toujours plus haut, toujours
plus loin.
PROLEPSE 1 (quelques années plus tard) : EXT/SOIR/LONDRES.
Vue d’ensemble. Le Big Ben sonne vingt heures. Un immeuble
Londonien. Dernier étage. Une lumière. Des rideaux en tissu
imprimés. A l’intérieur d’un duplex, un garçon à lunette rondes
monte des escaliers menant à l’étage supérieur, suivi de sa s?ur, une
toute petite blonde aux allures de poupée.
THOMAS: Allez suis-moi Julie. Maaaaman !!! Alors, tu nous la lis
cette histoire ?
JEANNE- d’une voix patiente : Thomas, on dit s’il te plait.
THOMAS -d’une voix innocente : Please…
J’écris
SEQUENCE 7 : INT/JOUR/AVION.
La jeune femme rit de plus belle.
Le même homme s’avance vers une place vide à coté de la même
femme.
SEQUENCE 11 : INT/CREPUSCULE/AVION.
HARRY d’une voix polie: Puis-je m’asseoir ?
Il a un fort accent britannique. La femme relève distraitement la
tête.
19
A travers le hublot, Le ciel s’assombrit prenant des tons rougeâtres.
Dans l’avion les teintes deviennent plus chaudes. Zone de turbulences.
Leurs mains se frôlent. Elle rougit.
JEANNE : Naturellement monsieur…
HARRY (OFF) : J’ai toujours eu peur de l’avion. Mais ce soir la peur
fit place à un autre sentiment.
Et elle replonge derechef dans la lecture de son livre complètement
écorné.
Il baisse les yeux vers la moquette bleu nuit de l’avion.
JEANNE le dévisage.
ELLIPSE
JEANNE (OFF) :Un vrai gentleman...
L’homme et la femme sont assis côte à côte. La troisième place est
vide. Le jeune homme s’ennuie et tente de déchiffrer les phrases du
livre de la jeune femme. C’est alors qu’elle lève ses yeux de biche
vers lui. Leurs regards se croisent. Cela dure trois secondes. Lui, bat
des paupières une fois, elle, troublée se donne une contenance en
s’éclaircissant la voix.
HARRY soupire
PROLEPSE 2 (retour à la PROLEPSE 1) : INT/SOIR/DUPLEX.
Ils répondent d’une même voix, à quelques intonations près.
Assise sur un fauteuil de style Louis XVI, une mère raconte à ses
enfants accroupis sur une carpette et levant des yeux intéressés vers
elle :
JEANNE : Hum hum, il était une fois…
SEQUENCE 8 : INT/JOUR/AVION.
Pour détendre l’atmosphère, elle se tourne vers l’homme. Il sourit
instantanément.
JEANNE- d’une voix taquine: Je vous fais la lecture ?
ELLIPSE
HARRY(OFF) Décidément elles étaient les plus belles. Cultivés,
élégantes, bref, Parisiennes.
Une HOTESSE de l’air avance vers eux. Ils sursautent légèrement.
HOTESSE :Vous voulez voir un film ?
JEANNE, HARRY : Non, merci...
SEQUENCE 12 : INT/NUIT/AVION.
PLAN D’ENSEMBLE de l’intérieur de l’avion. ZOOM sur JEANNE et
HARRY La conversation est enjouée. France-Angleterre, le match est
lancé, mais il y aura deux gagnants ce soir.
ELLIPSE (Deux heures plus tard)
Le ciel est d’encre, l’avion baigne dans une lumière douce. JEANNE
est endormie, sa tête légèrement penchée sur l’épaule de HARRY. Un
STEWART s’avance vers ce dernier.
Elle lui lit naturellement quelques extraits, comme si elle parlait. Un
certain jeu amoureux apparait. Le spectateur n’entend pas les mots
qu’elle dit mais un fond musical : la chanson de Charles Aznavour «
For me formidable « qui dure 40 secondes environ. Lui est attendri.
Elle, marque des temps d’arrêt. Il ne la quitte pas des yeux. Elle pose
enfin son livre(fin de la chanson)
STEWART : Votre femme devrait attacher sa ceinture. Nous allons
bientôt entamer la descente.
JEANNE : C’est mon livre préféré !
ELLIPSE (après atterrissage)
HARRY: Thank you chère madame.
Aéroport inconnu. JEANNE et HARRY viennent de récupérer leurs
bagages.
La caméra suit le discret regard de HARRY sur la main gauche de
JEANNE. Elle a anneau en forme de c?ur au majeur…et c’est tout !
FONDU IMAGE sur le c?ur.
SEQUENCE 9 : INT/JOUR/AVION.
ELLIPSE
HARRY et JEANNE ont une discussion animée. HARRY lui parle
dans un français parfait en dépit de son accent. Une rangée plus
loin, un ADOLESCENT des écouteurs greffés aux oreilles, portant un
sweatshirt gris avec l’Union Jack dessus les regarde. Ils n’ont l’air de
ne se soucier de rien.
A présent, HARRY exagère son accent en lui déclarant :
HARRY : Leu platow weupaw d’aiw Fouannce n’aiy pas mall du
ttouw
Fou rire.
HARRY (OFF) : Je pensais que ça allait durer quelques heures, mais
ça a continué toute la vie.
SEQUENCE 10 : INT/COUCHER DE SOLEIL/AVION.
PLAN RAPPROCHE POITRINE. HARRY montre à JEANNE
des photos sur son Smartphone. La bouche de JEANNE forme un
‘wouaw’.
JEANNE: Louk at zis one Arry!
Ses yeux brillent.
JEANNE (OFF) : Je ne t’ai pas trouvé sur Terre, te trouverais-je peut
être dans les airs ?
Elle a des dents du bonheur. Il se doit de trouver une blague. Et ça
marche…
HARRY ne corrige pas l’erreur et se met à lui secouer délicatement
le bras.
HARRY- tout doucement : Jane…
JEANNE est prise de panique et, dans un élan, elle demande à
HARRY:
JEANNE : Où allez-vous maintenant ?
Il s’approche vers elle et déclare d’un air évident.
HARRY-d’une voix joyeuse : Je vous suivrais au bout du monde…
PROLEPSE 3 (Quelques minutes après la PROLEPSE 2) : INT/SOIR/
DUPLEX.
JEANNE -d’une voix théâtrale : Vouaaaaaalà , fin du conte !
Au lit les enfants ! Elle les embrasse.
HARRY entre à son tour dans la chambre.
HARRY tout fier, un grand sourire aux lèvres : Dire qu’un jour j’ai
réussi à t’extraire d’une lecture moi. , comme quoi ma chérie…
JEANNE se lève et termine sa phrase.
JEANNE :… à un moment, mieux vaut vivre ses rêves que de rêver
sa vie.
A cet instant les deux enfants échangent des regards interrogateurs. Et
la petite JULIE qui n’a pas saisi grand-chose conclut d’un air entendu
en hochant la tête.
JULIE : Yesss…. !
GENERIQUE DE FIN :
Sur Fond Noir une citation en blanc apparait au centre et s’agrandit :
«Le plus beau voyage d’ici-bas, c’est celui qu’on fait l’un vers
l’autre.»
Paul Morand.
J’écris
20
AU COEUR DE LA NUIT
C’est la nuit parisienne, sous de chaudes
couvertures,
Les lumières de la tour Eiffel et les
sons des murmures
Les péniches se promènent, guidées
par les décibels,
Les romantiques se découvrent, les
impulsifs traquent les belles,
Certains s’apprivoisent, d’autres se
fouillent,
Les plus timides regardent et guettent
leur tour
Les vieux restent nostalgiques et
repensent aux beaux jours.
Les jeunes sont pathétiques et presque
tous à la bourre
C’est un temps de poèmes, une nuit de
bohème
Un temps où la lune s’éprend du soleil...
Il est minuit et elle reste là, cachée
sous le toit...
Une plume à la main, une lampe moderne
figure de feu de bois.
Elle fait danser les lettres sur son
papier de rose,
Les mots défilent et font la fête tandis
que les belles phrases prennent la
pose
Elle aime la haute couture, la splendeur
et les parures,
Les beaux corps posant nus sur de la
belle peinture
Amoureuse de romances, elle repense
aux siennes,
Aventureuses, ténébreuses mais si
lointaines...
Le temps révolu de son amour perdu,
Arrogant, sensuel, unique et universel,
Laissant place à une routine un peu
frêle...
Une stabilité lassante qui la dévore et
la ronge
Elle suspend un instant sa plume,
transportée dans ses songes.
Les paupières closes elle se revoit
immergée dans cet océan bleu,
Elle se souvient alors de leurs promesses
et «A Dieu»,
Regagne son sourire et pousse un
dernier soupir.
A la fenêtre, elle aperçoit son ange qui
la somme de dormir...
Petite fille sage elle obéit et lui envoie
un baiser,
Elle éteint sa lampe de chevet, pose sa
tête sur l’oreiller.
Son corps paré de sa belle dentelle, elle
accueille chaleureusement le sommeil.
Il la berce dans ses bras, admire sa
silhouette,
Tente d’aller plus loin mais la vierge
l’arrête.
Il se répand en excuses et elle lui
caresse la joue,
Le taquine, le surprend et lui murmure
des mots doux.
Pris au piège,il se retrouve prisonnier,
Comme tous les autres, il rejoindra les
damnés.
Ines Loughraieb, Terminale
Trois petits dessins…
N’avez-vous jamais dessiné une étoile et
une demi-lune ?
Ou encore deux triangles emboîtés, ou un
T majuscule ?
Ces trois petits dessins, qu’innocemment
vous tracez,
Ont pour certaines gens une importance
avisée…
Sujets à conflits, à l’inverse d’être jolis ;
Voilà que notre cher T cherche à être le
meilleur…
Que nos esquisses célestes, par idéologie,
sèment le malheur,
Et que nos triangles, mis de côté par le
passé,
Cherchent maintenant à réexister…
Le plus souvent appelées religions,
Ces formes subissent la violence de leurs
noms.
Et pourtant, ces trois dessins mis en harmonie
Pourraient donner un résultat agréable.
Mais pour cela, certains esprits
Devront changer leur mentalité détestable.
Et si, vous aussi, voyiez simplement des
dessins ?
Cela pourrait changer nombre de destins …
Des élèves de 1è
Connaissez-vous l’importance
des mots ?
Ceux qui nous guérissent des maux…
Ceux que l’on aime, ceux qui sont beaux,
Ceux qui se promènent tout là-haut…
Ceux qui se démènent pour être cadeaux,
Des mots cheminant à la surface de l’eau,
Des mots pour en apprendre de
nouveaux,
Des mots cruels qui deviennent
bourreaux.
Des mots comme « douceur »,
Que l’on oublie si souvent…
Des mots comme « valeur »,
Bousculés bien absurdement…
Des mots comme « rancoeur »,
Revenant trop fréquemment…
Des mots comme « Bonjour »,
Dans la bouche de certaines gens…
Des mots comme « AMOUR »,
Disparaissant lentement…
Pauvres de nous, finalement,
Nous les oublions trop facilement,
Ces mots, les plus importants.
Aida Aberkane
Ode à Elle...
Elle, symbole de l’amour immortel
Elle, signe de la sagesse eternelle
Elle, c’est ma mère, mon sang,
Ma vie et mon coeur dans les plus forts moments
Comment vous la décrire? Comment vous la
faire voir?
Celle qui m’a fait grandir, celle qui m’a fait savoir
Que la vie en fait n’était qu’une épreuve
Ou il fallait sans cesse se battre à tout heure
Que pour être femme, il faut être forte,
Que pour être dame, il fallait briser le calme
Elle m’a vu grandir, elle m’a vu m’émouvoir,
Elle m’a vu éclater de rire et sombrer dans les
larmes,
Elle m’a vu danser, elle m’a vue aimer,
Elle a pu me toucher et su me proteger
Celle qui m’a tant aimé, celle qui a tant souffert
Celle qui m’a tout donné, celle qui m’a tout offert,
Sa beauté, son âme, son coeur et plus que tout
l’univers
Mériterait beaucoup plus que de simples vers
S’imaginer sans elle, c’est se voir sans oxygène,
Se couper d’elle, c’est être dépourvu d’ailes
Elle...une partie de moi... la plus grande qui
soit.
Ines.L Terminale es
(Texte rédigé il y a deux ans]
Atelier d’écriture
Comptes –rendus de lecture
Les Contes de la rue Broca
L
es Contes de la rue Broca écrits par Pierre Gripari sont une
série de sept contes fantastiques écrits avec humour et
légèreté destinés aux enfants.
De Pierre Gripari
21
J’ai lu :
« Un conte peut en cacher un autre »
de Roald Dahl
J’ai aimé ce livre car il
est drôle et divertissant. Je
conseille ce livre car l’humour
est surprenant, le thème
est plaisant, le vocabulaire
est simple et vous n’allez
pas vous lasser, et peut-être
même que vous voudrez le
relire ou le conseiller à votre
tour.
Dans ce livre, vous allez faire la connaissance d’une sorcière, d’un géant amoureux, d’une poupée qui voyage et qui
prédit l’avenir, d’une paire de chaussures qui parlent, d’une
fée, et vous connaitrez enfin la véritable histoire de la Mère
Michel et de Lustucru.
Ces contes sont d’après le texte, imaginés par des personnages qui eux-mêmes ont un rôle dans le recueil. Beaucoup de contes dans le livre sont très émouvants et pleins de
tendresse mais d’autres à mourir de rire. Ce sont des histoires extraordinaires qui se passent dans le monde réel (dans
une rue, sur un bâteau).
Cendrillon n’épouse pas le prince qui est un coupeur de
tête. La mère de Jack monte au sommet du haricot et se fait
manger par l’ogre et Jack profite du magot. Les sept nains et
Blanche Neige volent le miroir et lui demandent chaque jour
le cheval sur qui parier. Boucle d’or ne se fait pas repérer par
les trois ours. Le petit Chaperon Rouge ne se fait pas manger
par le loup mais elle le tue une balle dans la tête et prend sa
fourrure sans se soucier de sa grand-mère qui est resté dans le
ventre du loup. Les trois petits cochons meurent.
Mon avis : J’ai aimé dans le livre le langage et les tournures de phrases enfantines ; les histoires étaient plaisantes et
amusantes à lire, elles me faisaient rêver. Je conseille ce livre
aux jeunes lecteurs aimant les surprises .Un recueil divertissant et désopilant pour les grands et les petits.
El Mokhfi Hella-Zeyn 6e 3
La rue Broca dans les années 1920.
ET OUI MES AMIS IL FAUT VOIR LE DESSOUS DES
CHOSES « UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE ».
ABERKANE HICHEM. 6.3
Conte à l’envers
«Je vous conseille»
Boris Moissard et Philippe Dumas
Résumé général du livre :
Ce livre est difficile à résumer car il raconte plusieurs histoires qui n’ont
pas forcement de rapport les unes avec les autres mais elles ont toutes
été écrites à partir des contes classiques de Grimm et de Perrault : la Belle
au Bois dormant, le Petit Chaperon rouge, Blanche-neige... nous pouvons
trouver également un conte imaginé et écrit par Boris Moissard et Philippe Dumas, intitulé : Le pommier de Pomanchou.
Mes impressions de lecture :
J’ai aimé ce livre car il y avait de l’humour dans presque toutes les histoires, par exemple dans l’histoire «Conte à rebours » nous pouvons trouver ce passage où dialoguent le roi et la reine, deux personnes nées
en marchant en arrière : « Alors ? dit François en ôtant ses chaussures et en enfilant ses pantoufles. Parlez! En
avant ou en arrière ? ». La reine lui répondit : « Ni l’un ni l’autre, mon doux ami. Notre petit Vociféro a marché
sur les mains. »
On pouvait trouver aussi un peu de suspense dans quelques histoires, comme dans l’histoire « La belle
histoire de Blanche-neige ». On ne sait pas jusqu’à la fin si Blanche-neige va être tuée par Mr Lecoeur ou
pas.
Différents thèmes étaient abordés : amour, argent sont les plus courants. Ce sont des thèmes classiques.
Le vocabulaire était simple dans l’ensemble.
Je conseille ce livre :
Je conseille ce livre à ceux qui aiment les contes (les contes classiques de Perrault et de Grimm particulièrement) et parce que mes impressions de lecture sont bonnes.
Contenu :
Ce livre écrit par Roald Dahl et illustré par Quentin Blake
nous explique qu’il y a deux versions dans chacune des six
histoires qu’il nous raconte : une qui commence par un grand
méchant loup et une belle mère, et qui se finit par un prince
ou une victoire ; et une qui commence comme dans la première version, mais où le héros est plus malin que le méchant
et qu’il s’en débarrasse dans une montagne de rigolade.
Mes impressions générales sur ce livre :
J’ai aimé ce livre parce que les histoires sont toujours amusantes avec un vocabulaire simple, des personnages qui apparaissent dans une autre histoire que la leur comme le petit
chaperon rouge dans les trois petits cochons, presque toujours le même thème (grand méchant loup et méchante belle
mère) et une intrigue plaisante.
Recommandations :
Je vous conseille ce livre parce qu’il est humoristique,
amusant et simple à lire.
Bougherara Mohamed Amine, 6e3
Agnès SOULU, 6ème3
Un conte peut en cacher un autre
Contes à l’envers
Des contes revisités sous la plume acerbe et tendre
Un conte peut en cacher un autre contient une série de contes
classiques revisités avec humour par Roald Dahl.
Dans ce livre, j’ai adoré l’humour de
l’auteur. Retrouver des personnages comme Cendrillon ou Les trois petits cochons
dans des situations si insolites m’a fait
beaucoup rire. Par exemple, dans Boucle
d’or, la petite fille n’est pas du tout vue
comme bien élevée mais plutôt comme
une petite peste égoïste qui mange le repas des autres, détruit les objets d’art…
Parfois, l’auteur fait intervenir le personnage d’un conte dans un autre, ce qui
accentue l’effet comique de la scène : dans
Les trois petits cochons, le petit chaperon
rouge surgit tout à coup par exemple et
tue le loup. Quand Roald Dahl présente les
contes qu’il réécrit et donne son avis, il est
très drôle également car il a une autre vision que celle que l’on a habituellement, il
est original et un peu caustique.
Je conseille ce livre car il est très marrant. En effet, l’auteur reprend des per-
(Philippe Dumas et Boris Moissard)
de Roald Dahl
sonnages connus, leurs histoires, mélange
tout ça à sa façon (c’est à dire avec beaucoup d’humour), ajoute des éléments et il
obtient alors un conte farfelu, totalement
différent de celui qu’il avait au départ.
Cependant, le roman est rédigé en
rimes. Les mots sont donc assez compliqués. J’aurais préféré qu’il soit écrit normalement, plus simplement, car le lecteur
est obligé de se concentrer sur le vocabulaire, ce qui nuit à la facilité de la lecture et
à l’humour.
Dans Un conte peut en cacher un autre,
Roald Dahl revisite : Le petit chaperon rouge ; Blanche neige et les sept nains ; Cendrillon ; Les trois petits cochons et Boucle
d’or et les trois ours.
Même si ce livre est un peu difficile, ça
fait du bien de se détendre en lisant ces
contes farfelus de Roald Dahl.
Jeanne Bernard, 6e 3
Résumé général :
Vers 1980, les deux auteurs ont décidé de modifier des contes connus pour
rendre hommage à ces contes classiques.
Une présidente féministe apprend que Blanche-Neige est plus intelligente.
Un petit chaperon bleu marine qui veut être aussi populaire que sa grand-mère,
essaie de piéger le loup mais enferme sa grand-mère avec lui.
Un oncle maltraite son neveu mais sa méchanceté se retourne contre lui. La
belle princesse danse au lieu de dormir. François marche à reculons ce qui lui
cause des problèmes. Un garçon guérit une princesse grâce à trois pommes et à
la fin l’épouse.
Mes impressions sur le texte :
Les histoires du livre sont réécrites pour qu’elles deviennent drôles et pleines
d’humour.
Conseil :
Je conseille ce livre à ceux qui aiment les contes classiques mais aussi à ceux
qui aiment les choses drôles et comiques. Vous pourrez lire des contes d’un nouveau style.
Yanis NAFA 6ème3
Notre planète
22
La pollution,
fléau de la terre
La pollution atmosphérique et la pollution aquatique, notamment,
sont néfastes pour l’homme et notre planète terre.
Dossier réalisée par : Madiou Karim 6ème3
La pollution atmosphérique : La pollution atmosphérique, telle que nous la connaissons aujourd’hui a débuté en Europe au 19ème
siècle avec la révolution industrielle. Cette pollution contribue au réchauffement climatique. Ce phénomène, est du au relâchement
de gaz malsains tel que le gaz carbonique. Alors, pour éviter cette catastrophe, il faudrait limiter les moyens de transport favorisant la
pollution de l’air comme les voitures, les camions ou encore les usines polluantes.
La pollution aquatique: La pollution aquatique est due aux déchets toxiques rejetés en mer tel que le pétrole ou les déchets tels que
les bouteilles en plastique ou encore la nourriture (produit du gaspillage). Chaque année, plus de 70 millions de litre de pétrole sont
déversés sur les différentes mers du monde !!!!! Et le gaspillage tue plusieurs espèces d’animaux. «Agir» c’est sauver notre planète!!!
L
a pollution en Algérie: L’Algérie est l’un des pays les
plus touchés par la pollution. Ce phénomène est du aux
détritus laissés sur la mer méditerranéenne et aux gaz malsains
rejetés par des usines et des voitures qui surpeuplent l’Algérie.
L’Etat agit mais les espaces verts de ce pays et tous les endroits
nécessaires à son existence disparaissent pourtant peu à peu.
Rendre l’Algérie plus belle est un rêve pour tous les Algériens.
Alors faites que ce rêve devienne réalité et pratiquez une action
qui rendrait notre Algérie plus radieuse!!!!
Des déchets sont jetés dans des rivières d’Alger !!!
Sauvons cette planète d’une mort aussi ingrate !!!!
Combattons la pollution !!!!
Le gaspillage, cause de la pollution, problème international:
Dans le monde, un emploi abusif et désordonné est utilisé par
rapport aux ressources naturelles, beaucoup de personnes
à l’échelle mondiale gaspillent. Plusieurs moyens sont mis
en oeuvre pour contrer ces pertes encore utilisables dont le
recyclage.
Le recyclage consiste à trier et récupérer des déchets pour
en faire des objets nous permettant ainsi de préserver nos
ressources. «Recycler», c’est participer à la survie de notre
globe. Cette action permettrait à tous de faire un pas vers
l’avenir et de léguer aux générations futures nos exploits.
« Vivre mieux, c’est respecter notre globe et se respecter
soi-même.»
LIAD (bonus): Pour avoir un Liad plus écolo, plusieurs
moyens s’offrent à nous. Voici quelques idées qui, je l’espère,
pourront être appliquées dans notre établissement :
-Une poubelle à tri sélectif pour mieux recycler les matières
premières (plastique, verre, papier...).
-Beaucoup plus d’espaces verts (arbres, herbes, plantes...)
pour pouvoir favoriser le renouvellement de l’oxygène et avoir
un liad plus vert.
Plus d’espaces verts, c’est vivre plus longtemps
et rendre notre terre plus jeune !!!!!!!!!!!!!!!
-Un groupe d’écologie et de recyclage (GER) pourrait être
créé pour mieux préserver notre établissement et pratiquer les
mêmes actions que de nombreux autres établissements partout
dans le monde dont :
-Planter de la végétation et l’arroser.
-Recycler tout ce qui est matière première.
-Protéger les espèces d’animaux en voie de disparition.
M. K. 6ème3
Grands personnages
23
Fils de Roi, père de Roi, mais jamais Roi
Louis de France, l’éternel Dauphin
Fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Espagne, il est l’un des personnages les moins connus de l’histoire et pourtant,
durant 49 ans, l’avenir de la France dépendit de lui, celui de l’Europe et du monde pendant 39 ans.
L
ouis naquit le 1er Novembre 1661 au château
de Fontainebleau, sa naissance fut célébrée, à
travers toute la France.
insista auprès du Roi et de ses ministres pour tenir
bon, et sauva ainsi la France d’un démembrement.
Il faut noter qu’à partir de 1690 il était présent
à tous les conseils et que, jamais, il ne divulgua le
moindre secret d’État.
En son honneur, son père créa le titre de
Monseigneur pour la dénomination du Dauphin
en remplacement de Monsieur le Dauphin ou de
Monseigneur le Dauphin, et obligera la délégation
du Parlement venue le féliciter comme le veut la
coutume, à faire la révérence devant le berceau et à
appeler dans son hommage le bébé Monseigneur et
pas Louis ou Dauphin.
Il mourut le 14 Avril 1711 de la petite vérole en
étant contaminé par un paysan auprès de qui il s’était
rendu pour le soutenir lors du saint sacrement.
L’astrologue qui fut appelé le jour de sa naissance
lui avait prédit qu’il sera «fils de Roi (Louis XIV),
père de Roi (Philippe de France devenu Philippe V
d’Espagne), mais jamais Roi ».
Selon les normes de l’époque, il fut confié à
l’éducation des femmes jusqu’à l’âge de 7 ans (avant
de passer aux hommes).
Monseigneur est mort sans avoir jamais régné,
mais il avait réussi de son vivant à être humain,
aimé par toute la France, grand collectionneur et
défenseur des Arts, ayant réuni à Meudon un cercle
fermé et raffiné. Chaque fois que son père lui a
confié des responsabilités il s’est montré digne de la
confiance royale.
Puis fut confié au Duc de Montausier et au
Président de Périgny, qui mourut en 1670 et fut
remplacé par Bossuet.
Hélas, Montausier était un homme très dur, et
n’hésitait pas à battre le Dauphin (les coups de canne
était quotidiens et, un jour, parce que Monseigneur
avait mal fait ses prières, il se jeta sur lui et lui asséna
des coups jusqu’à ce qu’il la récite correctement).
Le programme qui lui était destiné devait lui
permettre d’être un bon gentilhomme et un homme
d’État. Il devait apprendre la jurisprudence, le droit
ancien et moderne, la religion, la grammaire, le latin
et un peu de grec, la géographie ancienne et moderne,
l’histoire, la philosophie, les mathématiques; en tant
que gentilhomme, il devait connaître le maniement
des armes, la danse, l’équitation (à l’âge de 5 ans en
1666, il défilera à la tête de son régiment lors d’une
revue militaire), la musique, l’art, la rhétorique et la
généalogie des grandes familles. On lui apprit aussi
l’espagnol et l’italien.
Et tout ça dès l’âge de 7 ans et jusqu’à presque
21 ans; en 1668 c’est à lui que La Fontaine dédia
ses premières fables. Jusqu’en 1674 il fut un élève
appliqué. Il est compréhensible que le Dauphin prit
peu de goût pour les études comme on l’a si souvent
dit mais avec cette masse de travail quotidienne cela
parait compréhensible...
En 1680, il épouse Marie-Anne Victoire de
Wittelsbach Princesse de Bavière pour sceller une
alliance avec son pays, se conformant ainsi aux
souhaits de son royal père. Il eut d’elle 3 fils Louis de
France Duc de Bourgogne (1682-1712), Philippe de
France Duc d’Anjou puis Roi d’Espagne (1683-1746)
et Charles de France Duc de Berry (1686-1714). Elle
mourut en 1690 et en 1695, comme son père il faisait
un mariage d’amour en épousant Marie-Émilie de
Joly de Choin.
En 1685, il s’oppose à la révocation de l’Édit de
Nantes (édit de tolérance à l’égard des Protestants,
respectant la liberté de conscience) pour des raisons
économiques et humanistes mais n’obtient pas gains
de cause et mènera dès lors depuis sa résidence
privée de Meudon un clan qui, sans être hostile,
n’était pas toujours d’accord avec Versailles, étant
plus libéral et tolérant.
En 1688, éclate la guerre de la Ligue d’Augsbourg
(ligue militaire constitué du Saint-Empire,de la Suède,
de la Bavière, de l’Espagne, du Palatinat (pays se
trouvant en Allemagne et frontalier de la France), du
Duché de Holstein (région au Nord de l’Allemagne),
de la Savoie, de la Hollande, de la Prusse et enfin de
l’Angleterre) soit toute l’Europe contre la France.
Monseigneur reçoit le commandement d’une armée
qui aura pour mission de prendre Philipsbourg (ville
La Succession
d’Espagne (1661-1714)
Louis, dauphin de France
Allemande) et toute une série de villes, il prendra
Philipsbourg le 30 Octobre 1688, Mannheim le 11
Novembre et toute une série de place Frankenthal,
Oppenheim, Worms, Kaiserlautern, Heildberg et
surtout Mayence, couvert de gloire il s’y montra si
valeureux qu’il fut surnommé «le brave» par les
soldats. Le Roi son père, lui déclara au moment
de son départ pour l’armée : «En vous envoyant
commander mon armée, je vous donne des occasions
de faire connaître votre mérite ; allez le montrer à
toute l’Europe, afin que, quand je viendrai à mourir,
on ne s’aperçoive pas que le Roi est mort.»
Monseigneur rentra à Versailles couvert de gloire
et les années suivantes, commanda d’autres armées
sur les fronts allemand et belge.
Fervent collectionneur et amateur d’art, il avait
une immense collection de médailles, de sculptures,
porcelaines et gemmes ;il était un grand passionné
de musiques, de danse (il dansait dans les ballets
comme dans les comédies-ballets de Molière) et
surtout d’opéra, il se rendait fréquemment à Paris
pour assister à ceux-ci et il en résulta une profonde
affection du Prince pour Paris et pour les Parisiens
et réciproquement. Les dames des Halles (fermières,
poissonnières, boutiquières et bien d’autres)
l’adoraient et avaient leurs entrées à Meudon. Une
délégation de ce petit peuple de Paris vint au chevet
de Monseigneur lorsqu’il fut mourant en 1711. Enfin
sa dernière passion fut la chasse qu’il pratiquait
des heures durant, il participa de manière active à
l’extinction du loup en l’Ile-de-France (ce n’est pas
une plaisanterie).
En 1700, il n’hésita pas à donner de la voix au
Conseil pour l’acceptation de l’héritage du trône
d’Espagne en faveur de son fils Philippe de France
Duc d’Anjou. Celui-ci héritier des droits de son père
qui était fils et petit-fils d’Infante d’Espagne. Après
tous les revers de la guerre qui en résulta (la guerre
de succession d’Espagne (1701-1714) avait vu des
défaites françaises telles que, pour le retour de la
paix, les ennemis avaient exigé comme préalable
que Louis XIV cède l’Alsace, la Franche-Comté, le
Dauphiné, la Provence, le Nord de la France et le
Roussillon, abandonnés à Philippe). Monseigneur
L
e principal événement qui occupa toutes les
Cours d’Europe était celui de la succession au
trône d’Espagne. Le Roi Charles II d’Espagne né en
1661 était une personne malade et tous les jours de
sa vie furent considéré comme tenant du miracle.
A sa naissance, les médecins ne lui donnaient pas
plus d’une semaine à vivre. Il vivra pourtant 39
ans. Néanmoins, il ne savait presque pas parler,
marcher et écrire, en raison des nombreux mariages
consanguins de sa famille. L’Espagne de l’époque
était constituée des Royaumes d’Espagne, de
Naples, de Sicile, de Sardaigne, des Duchés de Milan
et du Luxembourg (une partie de l’Allemagne, de la
Belgique et de la France), des Pays-Bas Espagnol
(La Belgique) et de l’Empire des Amériques, soit un
total de près d’un sixième du monde actuel.
Les héritiers principaux (car il était impossible à
Charles d’avoir des enfants) étaient le Dauphin de
France, Louis de France qui pouvait céder ses droits
à l’un de ses fils puisqu’il devait un jour devenir Roi
de France, puis l’Archiduc Charles de Habsbourg
fils cadet de l’Empereur du Saint-Empire.
En 1700, mourut le Roi d’Espagne. Par testament,
il avait légué ses Royaumes au Duc d’Anjou, second
fils du Dauphin. Louis XIV accepta le testament mais
il en résulta une guerre de 14 ans. Philippe devenu
Philippe V d’Espagne dut se battre avec la France
et la Bavière qui la soutenait contre toute l’Europe.
Après les nombreuses défaites françaises (Blenheim
35000 hommes, Ramillies 20000, Turin 12000), la
France et l’Espagne même furent envahies tour à
tour mais réussirent à relever la situation. Les traités
d’Utrecht (1713) mirent fin à cette guerre, l’Espagne
y perdit presque tous ses territoires sauf l’Espagne
même et ses colonies mais le Duc d’Anjou devenait
définitivement Roi d’Espagne alors que, par deux
fois, il avait du quitter Madrid face à l’Archiduc
Charles et la France ne perdait presque rien. Cette
guerre marqua toutefois le déclin des puissances
française et espagnole, épuisées par le conflit, au
profit de l’Angleterre et de la Prusse.
Amine Hafidi, Seconde 3
Sources: Louis XIV et la famille royale, par Christian
Bouyer
Louis XIV, par François Bluche
Louis XIV, par Jean-Christian Petitfils
Les femmes du Roi Soleil, par Simone Bertière
Les guerres de Louis XIV, par John A. Lynn
L’année des quatre Dauphins, par Olivier Chaline
Cinéma
Séries, films : les choix de la rédaction
24
Faites un lipdub !!
Dans
le
monde
des
grandes écoles, le lipdub
s’impose
comme
une
nouvelle opportunité pour
promouvoir l’image de son
établissement. Le concept
d’un lipdub consiste à créer
soi-même le clip vidéo d’une
chanson, de sorte que les
intervenants du clip chantent
les paroles et que celles-ci
collent parfaitement avec le
mouvement de leurs lèvres.
Faisons donc le point.
Etapes de réalisation
1- Rédiger le story-board du clip, c’est-à-dire lister les plans qui y apparaîtront: tel
plan sur tel passage de la chanson, telle image sur telle parole, telle personne pour tel
plan etc. Réunir ensuite les intervenants et leur expliquer la procédure. Veiller à ce
que chacun retienne par cœur les gestes qu’il doit accomplir.
Dossier réalisé par : Nait Djoudi Abdelmalek
Surveillant du lycée
Zeitgeist :
Moving Forward (Aller de l’Avant)
L
ong-métrage documentaire, réalisé par Peter Joseph, qui présente une situation
qui rendra nécessaire la transition en dehors de l’actuel paradigme monétaire
socio-économique qui gouverne notre société actuellement. Ce sujet va transcender
les questions de relativisme culturel et d’idéologie traditionnelle afin de relier
les attributs “vitaux” empiriques et centraux de la survie humaine et sociale, en
extrapolant ces lois naturelles immuables au sein d’un nouveau paradigme durable
appelée une “Économie Basée sur les Ressources”.
2- Il faut, tant que faire se peut, essayer de tourner tout le clip en une seule prise.
Pour ce faire, une répétition sans filmer est capitale. Le caméraman doit toujours être
accompagné de la radio portable qui diffuse la chanson et les intervenants doivent se
tenir prêts à réaliser ce qui est prescrit par le story-board pour leur partie de chanson.
Le timing est très important. Répéter autant de fois que nécessaire. Enfin, reproduire
cette action en filmant. Plusieurs essais seront sans doute nécessaires.
Ce film met en vedette des experts dans les domaines de la santé publique,
l’anthropologie, la neurobiologie, l’économie, l’énergie, technologie, les sciences
sociales et d’autres sujets pertinents qui ont trait à l’exploitation sociale et de la
culture. Les trois thèmes centraux du travail sont le comportement humain,
l’économie monétaire, et les sciences appliquées.
3- Monter la vidéo à l’aide d’un logiciel de montage (Power Director, Movie Maker...
ou d’autres plus pro comme adobe première, Sony Vegas, ou final cut pour ceux
qui ont un Mac.). Le principe est simple: il faut couper le son du fichier vidéo et y
remettre en lieu et place, par simple copier-coller, le son de la chanson originale afin
que l’audio soit plus propre. En collant bien le fichier son au début de la vidéo, tout
s’enchaînera logiquement et les séquences filmées cadreront parfaitement avec les
passages musicaux, sans qu’il soit nécessaire de retravailler l’ensemble.
approche radicale et sociale et pratique basée sur une compréhension
avancée qui permettrait de résoudre les problèmes sociaux actuels sociaux
auxquels font face le monde aujourd’hui.
Fournitures
-Un caméscope
-Une radio portable fonctionnant sur piles ou batterie
-Un logiciel de montage vidéo
-Quelques amis (Mobilisez tout l’établissement s’il le faut !)
-Des déguisements et des accessoires
Mad Men
C
ontroverse du tabac, mondialisation
balbutiante, émancipation féminine,
course à la présidence, entrée de la
télévision dans les foyers, Mad men, le nom
de cette série résonne à chaque cérémonie
de récompenses aux États Unis. Inconnue
du grand public, adulée par la critique, tout
sériphile qui se respecte se doit d’avoir vu au
moins un épisode de cette série, conseillé pour les élèves désirant plus tard faire marketing
ou management d’entreprise. La série nous entraîne dans la vie trépidante des publicitaires
de l’agence Sterling Cooper sur Madison avenue à New York (d’où le nom Mad men) dans les
années 60 à l’aube des années Kennedy. Dans les hautes sphères de l’agence, Don Draper est
un directeur artistique aussi talentueux que mystérieux. La série se veut un reflet fidèle de
l’époque et à en croire les vrais mad men encore vivants, cela se passait exactement comme
cela.
REVOLVER
P
our être franc, ce film fait partie de mon Top 10. Le
scénario est parfait, on ne s’ennuie pas une seule
seconde. Les acteurs sont géniaux, mention spéciale
pour Ray Liotta qui crève littéralement l’écran. Le film
est parfaitement filmé, on ne peut s’empêcher à certains
moments d’appuyer sur pause pour admirer le travail
de Ritchie. Et que dire des différents personnages du
film qui sont si bien étudiés et mis en évidence, chacun
dans son propre univers.
Pourquoi le film n’a pas plu ? Parce qu’il demande de la
réflexion et que les gens qui vont voir les films de Ritchie
ne s’attendent pas à devoir réfléchir. Oui, vous risquez de rester la bouche grande ouverte à la
fin du film en vous demandant si vous n’avez pas raté quelque chose. Non, ce film n’est pas
juste nul et incompréhensible comme beaucoup de critiques ont tenté de le faire croire. Car
au-delà du film de gangsters et d’arnaques classiques REVOLVER vous amène à vous poser des
questions sur chacun des personnages et sur le véritable sens à donner à l’histoire, et n’espérez
pas trouver une réponse en dix minutes. Sur fond de réflexion sur la relation entre le bien et
le mal, vous ne pourrez rester insensibles à ce film qui aura sur vous, je vous l’assure,
l’effet d’une grosse claque. Et si malgré tout vous trouvez que ce film est un navet et
que je ne suis que l’imbécile qui en fait l’apologie, posez-vous cette simple question à
la fin du film :
MAIS QUI EST DONC SAM GOLD ??
Mettez-les ensemble le travail crée un modèle de compréhension du paradigme social
actuel, pourquoi il est essentiel de déplacer hors de lui - couplée à une nouvelle
Une des caractéristiques uniques de ce travail, qui la sépare dans le style de
la plupart des documentaires, c’est qu’il a un parallèle dramatique / thème
du cinéma, avec des acteurs remarquables, qui jouent de manière abstraite
des gestes différents liés au message général du film.
Game of Thrones
«
Malheur au pays dont le roi est un enfant et dont les princes ont mangé dès le
matin». Ce verset tiré de l’Ecclésiaste pourrait résumer cette série.
Installée dans les territoires fictifs de Westeros et d’Essos, l’histoire fait penser
à la période du Moyen-âge en Europe. Westeros, bande de terre de la taille d’un
continent, est divisé en sept royaumes unifiés par un souverain. Au Nord de ce
monde se dresse un mur de glace qui le protège contre d’éventuels dangers et
les menaces représentées par d’autres populations. La sécurité de l’édifice, mais
également de toute cette partie
septentrionale, est assurée par
un groupe d’hommes (The
Night’s Watch) obéissant à
un code d’honneur très strict :
leur fidélité et leur engagement
sont les seules garanties de
cette protection.
Game of Thrones, qui a
par moments des accents
shakespeariens, parle de ce jeu
qu’engendre le pouvoir, sa conquête, sa conservation, les convoitises qu’il nourrit
en tous et en chacun, la folie qu’il peut inspirer et les vengeances qu’il alimente.
Il est un but et un moyen en lui-même excluant toute autre motivation. Il sert de
cause à la guerre et surtout il broie les enfants qui sont les grands acteurs de cette
série.
BOOGIE
«
BOOGIE» dresse le portrait d’un
mercenaire, un gorille, élevé à coup
de M16 par l’armée américaine et qui
a fait toutes les guerres de la seconde
moitié du XXe siècle («J’ai participé
à toutes les boucheries qui ont ravagé
le tiers-monde») et se recycle dans le
meurtre sur commande. Un vrai mec,
dur et sans sentiment, qui assassine
juste parce qu’on l’a regardé de travers.
Un jour, il décide de se faire un peu
de pognon en doublant le parrain
local et se met à massacrer à tout va en sortant les phrases cultes tirées de toutes
les séries noires possibles et imaginables. Si, malgré toute la cruauté dont il fait
preuve, Boogie nous reste attachant, c’est qu’il a la même fonction exutoire que les
rêves et libère sur l’écran toute la violence (si minime soit elle) qui nourrit notre
subconscient. Pas étonnant donc que le métrage reste jouissif pendant près de 85
minutes, Graphisme globalement original, Dialogue exutoire déclenchant les rires,
Boogie est un concentré d’animation menant la vie dure au politiquement correct.
On ne s’en plaindra pas !
Détente
La pause détente… ça se respecte !!!
HISTOIRES DRÔLES :
-Toto va à la maison : Il dit à sa maman : Maman, peut-on être puni pour
quelque chose qu’on n’a pas fait ? Non, bien sur que non! Toto: aahh, alors ce
n’est pas grave si je n’ai pas fait mes devoirs !
-Un enfant observe attentivement sa petite sœur qui vient juste de naître.
Dis papa, ça marche avec combien de piles ce truc-là?
-Une petite fille rentre de l’école et demande à son père : Tu connais la
dernière ? Le père est intrigué : la dernière, Euuhh… Non ! La fille : bah c’est
moi ….
-Deux grains de sable traversent le désert. L’un dit à l’autre : je crois qu’on
est suivis.
-Deux patates traversent la route. L’une se fait écraser par l’autre. Elle dit
: Oh purée !
- Toto dit à sa mère : Maman c’est vrai que j’ai une grosse tête ? La mère :
Non mon chéri ce n’est pas vrai ! Allez calme toi, prends ta casquette et va me
chercher deux kilos de pommes de terre.
- Toto dit à son père : papa, c’est loin l’Amérique ? Le père : Tais toi et nage!
Melissa Chebab et Sarah Derouiche, 6è4
Le quiz : Quelle est ma personnalité ?
EN FAMILLE, TU AS L’IMPRESSION QUE…
a - Ta mère est trop cool… toujours pleine de ressources !
b - Ton père est trop gentil : il te comprend.
c - Chez toi, pas de chance : tout tombe en panne !!!
SI J’OUVRE TON ARMOIRE, QU’EST-CE QUE JE VOIS ?
a - Des habits bien rangés et propres : waouh !!!
b - Un désordre normal d’adolescent.
c - Ne l’ouvre pas, j’y ai vu une ombre étrange…
RACONTE- MOI TES REVES…
a - Ils sont merveilleux ! Si au moins ils étaient réels…
b - Au moment où j’allais avoir ma note de math, le réveil sonne. OUF !!!
c - Je fais d’horribles cauchemars toutes les nuits !
A L’ECOLE, IL ARRIVE…
a - Des notes géniales, peu de devoirs et de super profs.
b - Il y a des hauts et des bas.
c - Rien, nul, et moins que nul !!!
AVEC TES AMIS TU ES…
a - Trop gentil(le) et rigolo(te) mais un peu vantard.
b - Généreux et serviable.
c - Egoïste, haïssable et détestable….hum !
25
Les secrets du cake
au chocolat
- Ingrédients:
- 100 gr de margarine ramollie
- 100 gr de sucre cristallises
- 100 gr de chocolat râpé
- 50 gr de farine
- 75 gr de poudre d’amandes
- 3 œufs
- 2C. à café de levure chimique
- 2C. à soupe de lait
- Vanille
- 1 pincée de sel
- Glaçages :
- 100 gr de chocolat noire
- 1C. à café de beurre
- Amandes effilées
Préparation:
1- préparer la pâte : travailler la
margarine en pommade, ajouter le
sucre , la vanille et la sel et continuer
à travailler jusqu’à obtention d’un
mélange onctueux.
2- ajouter les ?ufs et le chocolat râpé
(fondu dans le lait), incorporer peu à
peu la farine et la levure , puis la poudre
d’amandes
3- verser la pate obtenue dans un moule
à cake beurré et fariné, faire cuire à
four préchauffé pendant 30 min après
cuisson, démouler et laisser refroidir.
4-préparer le glaçage : dans une
casserole, au bain-marie, faire fondre
délicatement le chocolat cassé en
morceaux à feu doux avec le beurre.
5- glacer le gâteau et décorer de
pépites de chocolat ou des amandes
effilées .
J’espère que sa vous plaira
Et BON APPETIT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Guessoum serine
6e2
SOLUTION :
Un max de « a » :
Tu sais garder ta bonne humeur en toute
circonstance même dans une mauvaise
journée, tu as toujours le sourire aux
lèvres. Tu es une personne bien organisée
et très soignée dans ce que tu fais. Peut
être un peu mauvaise perdante… ou bien
plutôt maniaque dans ce que tu fais. Et
peut-être aussi derrière ta bonne humeur
et ta joie de vivre se cache une personne
très sensible et qui renferme dans son
coeur quelques larmes…
Un max de « b » :
Tu es une personne comme les autres,
et tu as souvent la manie de cacher ta
tendresse derrière quelques idées noires
que tu te crées. Essaye de prendre
toujours le bon côté des choses et évite
de te lamenter sur toi même et parviens à
atteindre le meilleur de toi. Tu verras que
ce n’est pas si compliqué et que tu auras
envie de progresser !
Un max de « c » :
Quelle poisse… hum ! Là on peut dire que
tu n’as pas trop de chance, bon, tente de
te changer de ces idées noires, change
d’humeur et de caractère et fais en
sorte qu’on puisse t’apprécier comme
tu es sans avoir à fournir trop d’effort
et tu observeras des changements.
Melissa Chebab, 6è4
Vie des maths
26
Pas fort en maths, Monsieur Nobel ?
Pourquoi n’y a-t-il pas de prix Nobel de mathématiques ?
D
rature ... pourtant, un domaine manque à l’appel : les mathématiques.
ifficile d’expliquer clairement le prix Nobel, sans,
au préalable, s’imprégner de la
personnalité de son investigateur. Tout le monde connait ce fameux prix, très médiatisé, et discerné
chaque année à des personnes qui ont
contribué, d’une façon ou d’une autre,
au bienfait de l’humanité; pourtant la
vie de ce Suédois reste méconnue la
plupart du temps.
«Un avorton qui n’aurait pas même
dû voir le jour», voilà comment se
considérait Alfred Nobel qui nait à
Stockholm le 21 octobre 1833. Il reçoit
son éducation grâce à une poignée de
précepteurs, et maîtrise cinq langues
: le suédois, naturellement, le russe,
l’anglais, le français, et l’allemand. Il
voyage un peu partout en Europe, et
se consacre en parallèle à la rédaction
de quelques poèmes et textes littéraires.
De retour en Suède, il sera à l’origine d’une usine de nytroglycérine.
Dangereuse et explosive, cette matière provoque un grave accident qui tue
son frère et quatre autres ouvriers.
Plus tard, il trouve le moyen de réduire l’explosivité de la nytroglycérine,
et donne naissance à la dynamite.
S’installant à Paris, il tombe amoureux de sa secrétaire Bertha Von Kinsky, qui retourne en Autriche, pour
épouser un baron. Alfred Nobel vivra
seul, en se consacrant entièrement à
la science, il collectionne les trusts et
les compagnies.
«L’ignorance sépare les
hommes, la science les
approche»
Maxime gravée sur la statue de
Nobel.
Amina Bouchafaa
et
Mourad Oukerimi TS1
Les mathématiques sans
Nobel
Lorsqu’il rédige son testament, il
laisse derrière lui, une fortune faramineuse, environ 32 millions de couronnes. Il n’y a pourtant derrière lui
aucun descendant direct. De plus, il
était un ennemi de la transmission
des fortunes par héritage : « Elles
vont trop souvent à des incapables et
n’apportent que des calamités par la
tendance à l’oisiveté qu’elles engendrent chez les héritiers.»
Aussi son testament, très sommaire, stipulait-il : « La totalité de mes
biens réalisables devra être utilisée
de la façon suivante : le capital sera
investi par mes exécuteurs testamentaires en placements de toute sécurité
et constituera un fonds dont l’intérêt
devra être annuellement distribué,
sous forme de prix, à ceux qui, pendant l’année précédente, auront apporté les plus grands bienfaits à l’humanité...»
Précisant alors ensuite, que la nationalité et l’origine des personnes
ne devront nullement être prises en
compte, il fait édifier clairement la
liste des domaines concernés par son
prix : la physique, la chimie, la médecine, les relations humaines, la litté-
Il semble qu’un mythe passionnel se
soit construit autour de cette idée. La
bien aimée d’Alfred Nobel aurait pris
la fuite avec un mathématicien. Pour
se venger de cet affront, il aurait alors
ostensiblement ommis d’y faire référence dans sa liste de prix. D’autres
encore prétendent que les mathématiques étaient aux yeux de Nobel
une matière inutile qui ne contribue
en rien au bienfait de l’humanité,
puisqu’elle ne découle pas d’un principe expérimental ; en d’autres mots
: qu’elle n’est pas directement liée à
la vie quotidienne. Le mystère plane
toujours autour de cette question. Cependant, il existe à ce jour deux prix
consacrés aux mathématiques : la médaille de Fieldz qui récompense tous
les quatre ans les meilleurs travaux
mathématiques dans le monde. Parfois désignée comme le «prix Nobel
de mathématiques», elle est, à la différence du prix Nobel, seulement discernée à des personnes ayant moins
de quarante ans. Il s’agit alors d’»un
prix d’encouragement». La seconde
est le prix Abel qui, concerne alors,
les carrières «abouties» puisque non
limitée par l’âge des personnes qui le
reçoivent.
Vies des maths
27
méro précédent
u
n
le
s
n
a
d
s
é
s
ux propo
Solutions des je
Minigrille n°03
Minigrille n°02
Minigrille n°01
1
6
10
6
11
6
6
6
1
1
2
KAKURO
2
72
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Sport
28
Le sport le plus vieux (et le plus beau) du monde
Course à pied
Qui est l’actuel roi du 100m dans le monde ? Si je pose cette question, vous me direz certainement Usain BOLT. Vous savez, ce
Jamaïcain qui a commencé à pulvériser les records aux JO de Pékin en 2008. Et bien il se trouve que le désormais ex-roi du 100 m
a été renversé, il y a de cela 4 mois à DAEGU. C’est où ça DAEGU ? Me diriez-vous, et bien c’est en Corée du sud, et c’est dans cette
grande métropole coréenne que se sont déroulés les 13e championnats du monde d’athlétisme. Revenons dessus.
Mehdi Djellout, 3e1
-LES COURSES DE SPRINT :
Le 100m : -Chez les hommes :
Le 100m, désillusion pour certains, sommets et
gloire pour d’autres, mais dans les 2 cas une énorme surprise ; du moins pour les hommes. Comme
attendu, l’épreuve reine de ce 13 e championnat du
monde d’athlétisme aura attiré beaucoup du monde
de monde ; à l’affiche, une bataille féroce quoique
dominée par les Jamaïcains, et en particulier un
certain Usain BOLT. N’étant plus à présenter, intéressons-nous plutôt au reste des coureurs : 3 sortent
du lot ; Nesta CARTER et Johan BLAKE, tous deux
jamaïcains, et le tout jeune Christophe LEMAITRE,
représentant de la France avec Jimmy VICAUT. Les
présentations à présent faites, la course va enfin
commencer : tous les regards sont braqués sur BOLT
et la pression monte, monte … et enfin PAN ! L’arbitre donne le départ de la course… qui s’arrête tout de
suite : un coureur a réalisé un faux départ. Mais qui
cela peut-il bien être ? Sitôt la question posée, il se
dénonce en ôtant son maillot et en le jetant par terre
: c’est Usain BOLT qui est disqualifié ! Apocalypse,
catastrophe naturelle, surnaturelle, cataclysme, tous
les termes sont bons pour qualifier ce qui venait d’arriver. L’attraction de ces championnats du monde
venait de laisser sa place au 7 autres coureurs restants afin de faire le spectacle, lui le regardera, car
il n’a pas d’autre choix. Et la course reprend finalement de plus belle, et le vainqueur, le triomphant en
lieu et place d’Usain BOLT n’est que Johan BLAKE,
un autre jamaïcain détrônant et faisant sortir par
la petite porte le roi BOLT, suivi de Walter DIX, et
de Kim COLLINS. Tandis que son compatriote est
mort de déception et de honte sur la touche, BALKE
triomphe et montre sa joie à la face du monde : il l’a
fait, il est champion du monde du 100m.
-Chez les femmes :
Chez les femmes, ce fut beaucoup, beaucoup
moins pompeux, non pas parce que c’est des femmes
(pas de sexisme !) mais seulement parce qu’on s’attendait un peu au résultat final. Au départ, la favorite,
Carmelita JETER, non pas jamaïcaine pour une fois
mais américaine, suivie de –et cette fois-ci elle est
jamaïcaine- Veronica CAMPBELL-BROWN. Sinon,
à part ça, de bonnes coureuses, sans plus. Au fait, il
reste à souligner que JETER n’a réussit qu’à avoir le
bronze en 2009, à Berlin, devancée encore et toujours par ces sacrées jamaïcaines Shelly-Ann FRASER et Kerron STEWART. La voie étant libre cette
fois, Mme JETER ne ce sera pas gênée puisqu’elle
aura prit cette fois –ci possession du titre suprême
en 10.90, suivie de CAMPBELL-BROWN, et enfin de
l’inattendue Kelly-Ann BAPTISTE, qui elle aura fait
honneur de son titre à la Trinité-et-Tobago.
Le 200 m :-Chez les hommes :
Le 200m, peut-être pas aussi attractif question
spectateurs, mais intéressant quand même. Pourquoi ? Tout simplement car on y retrouve le plus
grand perdant de ces championnats du monde,
Usain BOLT et 2 compères du 100m également ;
Christophe LEMAITRE et Walter DIX, le médaillé
de bronze. Et comme nous l’avons tous bien com-
pris, BOLT et LEMAITRE, avides de titres depuis le
fameux 100m, ne diront certainement pas non à une
telle occasion de se faire sacrer. Surtout qu’en face, à
part DIX, rien ne pourrait les arrêter.
Assez parlé, passons à présent à la course. Comme à l’accoutumée, c’est BOLT qui attire le plus de
regards sur lui : va-t-il repartir bredouille de ces
championnats du monde ? La réponse aura mit 19
secondes et 40 centièmes à tomber ; c’est le temps
qu’il aura fallu au géant jamaïcain pour obtenir une
consolation à sa raclée du 100m. Christophe LEMAITRE se classant 3e, la meilleure opération est à
mettre à l’actif de DIX : 2 médailles en deux finales
(l’une de bronze et l’autre d’argent).
-Chez les femmes :
Chez les femmes, la course est carrément écrasée par les présences américaine (3 coureuses) et
jamaïcaine (3 coureuses également). S’y ajouteront
une ukrainienne, Hrystyna STUY, ainsi qu’une bahamienne ; Debbie Ferguson McKENZIE. Mais en y
voyant de plus près, on se rend compte qu’une revanche se prépare : CAMPBELL-BROWN pourrait
reprendre le dessus sur JETER, le contraire étant
synonyme de K.O. pour la jamaïcaine. Ce dernier
n’aura finalement pas lieu, puisque la native du pays
du reggae va s’imposer en 22.22 suivie (c’est une
consolation) de Carmelita JETER, puis de FELIX
Allyson.
-Le 400 m :-Chez les hommes :
Un tour de piste à courir, vous l’avez deviné, c’est
le 400 m. Une discipline qui demande beaucoup plus
que le 100m ou le 200m, on y retrouve notamment
les belges Kevin et Jonathan BORLEE, et l’américain LaShawn MERRITT. En regardant les résultats
finaux, vous comprendrez vite que ce ne sont des favoris que sur papier, car la médaille d’or est finalement revenue au tout jeune James KIRANI, venu représenter la Grenade à ces championnats du monde,
finalement suivi de MERRITT et de BORLEE Kévin,
dont le frère arrivera 5e. Une maigre consolation
pour ces favoris venus pour le titre mondial, et qui se
feront finalement coiffés au poteau par un tout petit,
une bonne leçon.
-Chez les femmes :
Pratiquement le même bilan que pour les hommes ; une inconnue qui vient, chipe le titre au grosses cylindrées, et s’en va, la tête haute. L’inconnue en
question se nomme Amantle MONTSHO, et porte les
couleurs du Botswana. L’argent et le bronze reviendront respectivement à Allyson FELIX, ainsi qu’à
Anastasia KAPACHINSKAYA. Il faut tout de même
préciser que les jamaïcaines auront faites pâles figures, puisqu’elles ne se classeront que 6e et dernière.
-LES COURSES DE LONGUES DISTANCES
- Le 800m, le 1500m :
Des courses à vous en faire perdre haleine, c’est
les courses longues distances. Elles demandent notamment beaucoup d’endurance et de sang-froid.
Je vous préviens, ce ne sont pas les courses les plus
simples de ces championnats du monde.
-Chez les hommes :
Commençons par le 1500m. Sur la ligne de départ, pas moins de la moitié des coureurs (6 athlètes
sur 12) sont africains : on retrouve dans ce tas les
fameux kényans ; KIPROP et KIPLAGAT, l’éthiopien
GEBREMEDHIN, le Maroc ; représenté par IGUIDER et MOUSTAOUI, et, devinez qui ? L’Algérie ! Eh
oui, le plus grand pays du Maghreb sera représenté
par Tarek BOUKENSA. Nos 6 compères seront notamment accompagnés par BAALA Mehdi, le français, Eduar VILLANUEVA, le vénézuélien, Matthew
CENTROWITZ, l’américain, OLMEDO, WILLIS, et
O’LIANAIRD. 3 tours et ¾ de piste et 3 minutes 25
secondes plus tard, le monde entier assiste au sacre
d’Asbel KIPROP, suivi de son compatriote Silas KIPLAGAT, et enfin de CENTROWITZ qui lui repartira bronzé de ces championnats du monde. La plus
grosse déception est certainement celle de Mehdi
BAALA, qui n’arrivera que 9e.
29
Au tour du 800m, à présent. Idem que pour le
1500m, la moitié des coureurs (4 sur 8) sont africains. On y revoit les légendaires kényans ; qui
sont au total de 2 ; RUDISHA et YEGO, côtoyés par
AMAN, l’éthiopien, ainsi que l’un des 3 soudanais
participant à ces championnats du monde, Abubaker KAKI. Prendront également part à la fête BORZAKOVSKIY, LEWANDOWSKY, SYMMONDS, et
KSZCOZT (je sais pas comment ça se lit !). Il n’aura
finalement fallu que 1 minutes 43 s. à David Lekuta
RUDISHA pour prendre possession du titre mondial. Mais un évènement marquera toujours l’histoire après cette course ; KAKI Abubaker aura offert à
son pays sa 1ère médaille dans cette discipline, et elle
est d’argent. Et ce sera finalement Yuriy BORZAKOVSKIY qui complètera le podium en 1min 44s.
-Chez les femmes :
Encore le 1500m, mais chez les femmes cette foisci. La course commencera avec 12 coureuses, comme
chez les hommes, mais les nationalités seront beaucoup plus variées : 2 Américaines, une Britannique,
une Ukrainienne, une Kényane, une Ethiopienne,
la médaille d’or de DAEGU, puisqu’elle elle aura
réussit à devancer sa compatriote kényane, Sylvia
KIBET, 2e de cette course. Le bronze reviendra à
l’éthiopienne Meseret DEFAR, qui finira sa course
en 14min 56.94s.
-Le 100m et 110m haies :
Petite précision ; le 100m haies c’est pour les femmes, le 110m, pour les hommes. Ce sont certainement
les courses qui demandent le plus de concentration,
l’enchaînement de haies étant plutôt compliqué.
Pour le 110m, la surprise était de taille au ralenti,
lorsque les spectateurs découvrent l’horrible et l’antisportif geste de Dayron ROBLES, champion olympique. Petit retour en arrière, ROBLES prend la tête
de la course mais se fait peu à peu rattraper par le
chinois Liu XIANG, quand tout-à-coup, le chinois
perd l’équilibre, ouvrant du coup la porte au cubain
pour son sacre. Un sacre éphémère, puisqu’au ralenti, on se rend alors compte que ROBLES a retenu le
bras du chinois avant l’arrivée, verdict : Dayron ROBLES est disqualifié. Une disqualification qui va faire
les affaires de l’américain Jason RICHARDSON, 2e
des 04 centièmes. C’est donc les Saint Kitts et Nevis
qui complètent le podium en 38.49.
Chez les femmes, les USA auront réussi à prendre à défaut la Jamaïque. JETER and Co auront été
récompensées de la médaille d’or en 41.56. Les Jamaïcaines, prises à leur propre jeu, termineront 2e
en 41.70. L’Ukraine prend la 3e place en 42.51. La
France aura faite pâle figure, étant donné qu’elle ne
finit que 5e.
-Le décathlon :
« Déca » pour dix, « athlon » pour athlètes. Non,
ça ne veut pas dire qu’il y a dix athlètes, mais plutôt
dix épreuves. L’épreuve la plus compliquée et la plus
difficile en athlétisme ; le décathlon nécessite énormément d’endurance et de travail physique. Dans
cette épreuve, le vainqueur est désigné à l’aide de
points remportés durant les différentes épreuves.
Les abandons sont fréquents dans cette discipline.
Les Américains se seront une fois de plus distingués par leurs performances, puisqu’ils occupent
les deux premières places au classement final. En
effet, Trey HARDEE finit premier et obtient la médaille d’or avec un solde total de 8607 points. Il est
talonné par son compatriote Ashton EATON, médaillé d’argent avec un total de 8505 points. Leonel
SUAREZ ferme la marche avec un compte final de
8501 points. Il reste à noter l’énorme déception de
Romain BARRAS, champion d’Europe à Barcelone,
qui ne finira que 11e, devancé par l’Algérien Larbi
BOURAADA, quant à lui champion d’Afrique, qui a
remporté l’épreuve du 1500m. Enfin, pas moins de 8
athlètes sur 30 ont abandonné la course pour diverses raisons.
-Le marathon :
L’une des premières épreuves d’athlétisme
créées, c’est bien le marathon. Se caractérisant par
ses 40 km à parcourir, c’est la plus longue course de
ces championnats du monde.
-Chez les hommes :
2 Bahreïnies, une Marocaine, une Turque, une
Norvégienne, et enfin une Espagnole. A l’arrivée,
seules SIMPSON, ENGLAND, et RODRIGUEZ seront sacrées en respectivement 4.05.40, 4.05.68, et
4.05.87.
Pour le 800m, les Russes dominent les débats,
avec à leur tête Mariya SAVINOVA, championne du
monde indoor, de Russie, et d’Europe à Barcelone.
Elle sera notamment opposée à SEMENYA Caster,
la sud-africaine, et à la kényane BUSIENEI Janeth
Jepkosgei. La Russe n’aura finalement aucun mal à
devancer SEMENYA et BUSIENEI, et à s’adjuger au
passage le titre de championne du monde du 800m.
-L e 5000m :
On monte un cran au dessus, c’est le 5000m.
Egalement très longues, ces courses sont largement
dominées par les Africains (Kényans, Ethiopiens…) ,
et les Américains.
-Chez les hommes :
Chez les hommes, l’or est revenu à FARAH Mohamed, le britannique qui aura prit sa revanche sur
le sort puisqu’il n’avait pu finir que 7e aux championnats du monde précédents, à Berlin. Il laissera
la médaille d’argent à l’américain Bernard LAGAT,
2e en 13 :23.64.Tandis que le podium sera complété
par l’inévitable éthiopien GEBREMESKEL Dejen.
-Chez les femmes :
Les Africaines auront tout simplement tout raflé
chez les femmes. Vivian CHERUIYOT repartira avec
avant la sanction infligée au champion olympique, et
désormais champion du monde.
Au 100m haies, PEARSON Sally n’a pas raté l’occasion de s’adjuger le titre mondial en écrasant CARRUTHERS Danielle, et DAWN Harper, respectivement 2e et 3e. L’Australienne aura réalisé au passage
un nouveau record du monde en 12.28.
LES RELAIS : 4x100m et 4x400m :
Les relais, les seules disciplines ou plus d’un coureur peut concourir au titre suprême. Les règles sont
simples ; vous donnez le relais à votre coéquipier qui
fera de même jusqu’au dernier coureur, qui lui continuera seul le sprint final. Le relais ne doit surtout
pas toucher le sol ni être lancé vers son partenaire.
Commençons par le 4x100m, si vous le voulez
bien. Comme d’habitude, les concurrents les plus
sérieux sont nos amis jamaïcains, emmenés par
l’unique Usain BOLT, accompagné dans sa tâche par
le tout nouveau champion Yohan BLAKE, Michael
FRATER, et CARTER Nesta. Le pays du reggae affrontera notamment la France, avec son tout jeune
leader LEMAITRE Christophe, ainsi que l’équipe
des Etats-Unis, survolée par DIX Walter. Une fois
tous les coureurs dans leurs starting-blocks, la course commence enfin. Les Jamaïcains dominent difficilement… jusqu’au finish parfait de Usain BOLT
écrasant tout sur son passage, c’est-à-dire le petit
Jimmy VICAUT 2e pour la France, mais aussi l’ancien record du monde qui est désormais de 37 secon-
Encore et toujours, la suprématie africaine et
plus précisément kenyane a encore une fois été démontrée. KIRUI Abel est sacré champion du monde
de marathon en 2h 7min 38s. Suivi de son compatriote Kipruto VINCENT, qui remporte la médaille
d’argent au terme de 2h 10min 06s de course. Feyisa
LILESA prendra la troisième place, après 2h 10min
32s de course. 16 coureurs sur 67 auront au total déclaré forfait.
-Chez les femmes :
Même bilan que pour les hommes, le Kenya au
sommet du monde. L’or, l’argent, et le bronze, les
Kenyanes ont tout pris. La 1e place revient à KIPLAGAT Edna Ngeringwony, suivie de ses 2 compatriotes JEPTOO, et CHEROP. L’éthiopienne BEKELE
prend la 4e place avec 2h 29min 21s.
-DECOMPTE DES MEDAILLES :
Au final, ce sont les Etats-Unis qui obtiennent
le plus de médailles à ces championnats du monde
d’athlétisme, avec pas moins de 21 médailles. Le 2e
du classement n’est autre que le Kenya, avec 16 médailles. La Russie ferme le podium avec 17 médailles,
devancée par les Kenyans au nombre de médailles
d’argent.
On aura finalement eu de tout, à ces championnats du monde. On a alterné le bon, et le moins bon.
Vous en voulez encore ? Rendez-vous à Moscou en
2013 !
Mehdi Djellout, 3e1
Sport
30
LE CROSS
DU COLLEGE ET DU LYCEE INTERNATIONAL ALEXANDRE DUMAS D’ALGER
1. Jeudi 22 décembre, le soleil était au rendez-
vous pour cette matinée sportive. Les
élèves du LIAD se sont retrouvés pour le
traditionnel cross, où chacun a pu, dans
unbon esprit d’encouragement mutuel,
aller puiser dans ses capacités physiques
pour donner le meilleur de lui même. Les
élèves ont parcouru un trajet allant de
2km400 jusqu’à 4km400 pour les plus
grands ; trois postes de secours étaient
installés ; un sur le stade avec Mr NEBTI,
un à l’infirmerie avec Mme BENOUA et
un à l’arrivée avec l’équipe du Croissant
Rouge.
2. Toutes les conditions étaient réunies
pour que chacun puisse pleinement participer à la course. Les élèves de seconde
1, 3 et 6 ont pu remplacer avec brio des
collègues et assurer la sécurité sur le parcours.
3. Chaque participant a pu prendre un jus
de fruits, du chocolat et des gâteaux pour
reprendre des forces.
4. Pour cette édition du Cross 2012, le
Challenge a été remporté par la classe de
5ème 3.
5. Un grand merci professeurs d’EPS, aux
collègues, à l’association des parents, ainsi qu’aux élèves qui, en collaborant efficacement à l’organisation de l’épreuve, ont
permis d’en faire une belle réussite. Vous
trouverez, ci-dessous, les résultats individuels et par classe. Les photos seront intégrées prochainement sur le site du LIAD
rubrique : Événement.
Mr KHERIF et Mr DIOT
31
P
ar une belle journée ensoleillée, a eu lieu
le Jeudi 22 décembre 2011, la veille des
vacances de Noël, le cross collège et lycée
2011/2012 (3ème édition). Le matin en arrivant au lycée, après la sonnerie de 7h45, les
élèves étaient priés de se rendre à la classe
que le tableau d’affichage donnait. Une fois en
classe le professeur donnait les dossards aux
élèves. Le grand problème fut qu’un grand
nombre d’élèves avaient oubliés leurs épingles
à nourrice demandées ; mais ce ne fut pas un
grand problème, chaque enseignant a trouvé
une solution. Par exemple le professeur d’art
plastique, Mme Azdaou, a agrafé les dossards
sur les T-shirts. Après cette étape, les élèves
partent à la ligne de départ, en plein cœur de
la cour du lycée. Tout d’abord les sixièmes ont
couru, puis les cinquièmes, quatrièmes, troisièmes et enfin les lycéens. Le parcours était
d’environ 3300m, l’équivalent de 14.5 tours
de stade. Tout le monde sans exception pense
que le trajet était très fatigant.
Entre la fin de toutes le courses et la remise des prix, les élèves firent ce qu’ils voulurent: certains jouaient au ping-pong, d’autres
jouaient au foot, certains jouaient de la derbouka… Ce jour-là, la meilleure chose à faire
était de prendre son panier à la cantine et de
partir s’asseoir sur l’herbe.
La remise des prix eut lieu à 1h30, un teeshirt et une casquette « swatch » pour tous les
gagnants avec en plus pour les premiers une
superbe montre swatch, les scondes un casque audio ou un sac d’ordinateur et pour les
troisièmes un tee-shirt et une casquette Cross
du liad.
La classe qui remporte le challenge du
nombre est la 5è3 avec 22 participants et un
total de 35 points, juste devant la 6è3 qui totalise 37 points, la troisième place étant occupée par la 4è2 avec 73 points. La journée
sportive se finit dans les environs de 14h.
Rappelons que pour les lycéens, entre le
premier garçon et la première fille, un billet
d’avion d’avion Air France Alger/Paris/alger
a été tiré au sort et remporté par Simon
Gallego.
Un élève de 4ème
Villa, dieu du stade
D
avid Villa, né le
3 décembre 1981
à Tuilla, est un footballeur professionnel
espagnol jouant au FC
Barcelone avec lequel
il a gagné la ligue des
champions en 2011. Il
a remporté la Coupe
du Monde 2010 en
tant que meilleur buteur et la Coupe d’Europe 2008 en tant que
meilleur buteur. Il est
le meilleur buteur de
l’histoire de la sélection espagnole avec 51
réalisations.
Parcours junior
Il a débuté au Sporting Gijon en saison
1999-2000.
Parcours amateur
En saison 2000-2001 il jouait au Sporting Gijon B. 35 participations dont 13 buts.
Parcours professionnel
De la saison 2000-2003 il jouait au Sporting Gijon. 85 participations dont 42 buts.
De 2003-2005 il évolue au Réal Saragosse. 925 matchs dont 38 buts.
De 2005-2010 il joue au FC Valence. 273
titularisations dont 128 buts.
Aujourd’hui il joue au FC Barcelone. Il a
joué 64 matchs avec 32 buts. Sélections en
Equipe Nationale
De 2000-2003 il évolue en Espagne Espoirs. Il a joué 17 fois et a marqué 11 buts.
Aujourd’hui il joue en équipe principale
d’Espagne ou il a joué 81 fois et a marqué 51
fois.
Ouali Ahmed 6e 2
Classement des trois premiers de chaque série «filles » :
6è
5è
4è
3è
Lycéens
1ère
Jeanne Bernard (6è3) Nesrine Oukoulou (5è3) Ghozlene Hadjadj Aoul (4è3) Ilhem Habaz (3è2) Myriam Kherif (1 S4)
2è
Asma Berehi (6è2)
Manel Benamane (5è4) Sarah Palladino (4è5)
Sabrina Fodil (3è1) Mounia Alloum (1 S3)
3è
Maya Mokrani (6e3)
Camilia Lekfir (5è3)
Radja Kahoul (3è2) Rym Ould Slimane (1S3)
Ines Megrad (4è4)
Classement des trois premiers de chaque série «garçons » :
6è
5è
4è
Akram Raber El Maizi (5è2) Sami Belaïdi (4è1)
3è
Ismaïl Issad (3è2)
Lycéens
1ère
Rayan Madi (6è2)
2è
Rayan Cristales (6è3) Brahim Mediouni (5è3)
3è
Rayan Dahoun (6è1) Achraf Raber El Maizi (5è1) Nelson el-Kerdalii (4è2) Mustapha Ghobrini (3è2) Mohan Ben Abdesselam
(2.4)
Malek Benamara (4è2) Mourad Issad (3è2)
Simon Gallego (ts4)
Zine-eddine Guettas (ts1)
e
n
n
Bonnée
A
‫ع‬
32
‫ا‬
‫م‬
‫سعيد‬
Le journal
du liad
Appel à contribution
50è anniversaire de
l’indépendance de
l’Algérie
SOUVENIRS D’ENFANCE
Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger
Le Journal du lycée souhaite
réaliser un numéro spécial
pour le cinquantenaire de
l’indépendance de l’Algérie,
autour de l’enfance et des
souvenirs.
Vous connaissez des personnes de votre entourage qui
étaient enfants ou adolescents
dans les années 1950 et 1960?
Comment ont-elles vécu cette
période ? Quels souvenirs en
gardent-elles? Quels étaient
alors leurs rêves, leurs doutes, leurs espoirs, leurs questions ?
Vous pouvez présenter vos
témoignages sous forme de
portrait (portraits intimes,
portraits croisés, etc.), sous
forme d’interview, sous forme
de récit. Vous pouvez également scanner des documents,
des photos, des dessins.
Vos textes doivent être rédigés
sous le signe de l’humanisme,
en évitant les polémiques.
N’hésitez pas à faire preuve de sensibilité et d’originalité, voire d’humour
et de légèreté !
Vous pouvez être aidés
par vos professeurs d’Histoire et de Lettres.
10 ans du Lycée
Pour le numéro spécial
du Journal à paraître à
l’occasion des 10 ans du
lycée, la rédaction recherche des volontaires
pour recueillir des témoignages et réaliser des interviews (personnalités,
anciens élèves, anciens
professeurs, etc.). Les
élèves intéressés peuvent
venir s’inscrire au Cdi.
Merci d’avance.
Qalàm-u-l-kalàm
est un journal du
lycée international Alexandre Dumas (Alger)
conçu par les élèves, pour les élèves, avec
l’aide de quelques enseignants. Il est tiré à
300 exemplaires et diffusé gratuitement avant
les vacances scolaires, à raison de 4 ou 5
numéros par an. Une équipe de rédacteurs
fidèles participent régulièrement à Qalàm-u-lkalàm mais toutes les contributions d’élèves ou
d’enseignants sont les bienvenues, sous forme
d’articles, de points de vue, de poèmes ou de
dessins. Pour toute demande d’infos, contacter
le CDI, Me Benyounes ou encore adresser vos
textes à :
[email protected]
Ont collaboré à ce numéro :
Sabry Melouk (6.1), Serine Guessoum (6.2), Ahmed
Ouali (6.2), Jeanne Bernard (6.3), Tamani Bouroumi
(6.3), Noor Mahieddine (6.3), Maya Mokrani (6.3),
Agnès Soulu (6.3), Hichem Aberkane (6.3), Zeyn
Hella El Mokhfi (6.3), Azzedine Bakhtaoui (6.3),
Amine Bougherara (6.3), Karim Madiou (6.3), Yanis
Nafa (6.3), Hamza Sabil (6.3), Melissa Chebab (6.4),
Sarah Derouiche (6.4), Mohamed Yacine Chitour
(6.4), les élèves de 6.2 et 6.4 pour l’article Halloween,
Mehdi Djellout (3.1). Melissa Issiakhem (2.1), Amine
Hafidi (2.3), Aida Aberkane (1 ES), Lydia Haddag (1
ES Oib), Samy Talbi (1 S2), Nacira Alliouche (1 S Oib),
Kamelia Azirou (1 S Oib), Ikram Bencherif (1 S Oib),
Fouad Boudjedra (1 S Oib), Ines Loughraieb (TL),
Amina BOuchafaa (TS1), Mourad Oukerimi (TS1)
Coordination éditoriale
- Fatema Benyounes
(professeur d’Histoire-Géo),
- Frédéric Bernard (documentaliste)
- Correctrice : Me Keddache
Direction de la publication :
M. Demeulemester, proviseur du lycée.
Lycée international Alexandre Dumas
Chemin Areski Mouri / Ben Aknoun
16030 Alger
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Impression : M. Hasnaoui
Tél : 021 74 70 83 - 021 36 73 61
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