Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas
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Le journal du liad - Lycée International Alexandre Dumas
1 Le journal du liad qalàm - u-l- kalàm N° 05 / Février 2012 Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger Editorial M Le bonheur ! Bonne année ! Baya, ma grand-mère, Issiakhem, mon grand-père L’indignation, moteur des révolutions ? Retour sur le livre de Stéphane Hessel, "Indignezvous", à la lumière des révoltes populaires qui ont émaillé l’année 2011, dans le monde Arabe mais P.8 aussi en Europe et aux Etats-Unis. Contes et légendes d’Algérie Oran, les Aurès et la Kabylie. P.6 Alger, de ma fenêtre PP. 9 et 10 Une voie, une foi... La vie d’Isabelle Eberhardt : un destin du commun Un clin d’oeil des élèves de 6ème à leurs consoeurs et confrères qui, en 2005, avaient participé au projet d’écriture « Alger de ma fenêtre ». Leurs textes (remarquables !) avaient alors été publiés dans le recueil Eclats, disponible au Cdi. P.11 ourir, cela n’est rien, mais vieillir... dit le poète. Etonnante réflexion dans un journal de lycéens qui ne songent qu’à croquer la vie. Pourtant, sans vous en rendre compte, vous-mêmes avez commencé à vieillir. Mais mon propos ne concerne pas cette maturité de l’âme et du corps qui peu à peu vous gagne et qui vous conduira vers l’âge adulte. Non je pense plutôt à cette prise de conscience du vieillissement, qui voit certaines réactions de votre enveloppe corporelle vous échapper peu à peu et qui interroge votre esprit quotidiennement. Quand prend-on conscience que l’on vieillit ? Je ne crois pas que ce soit les événements de la vie qui soient déterminants : ni la naissance d’un enfant, ni la perte d’un être cher. Sans doute nous confrontent-ils au temps qui passe et parfois à la solitude. Mais le moment décisif n’est-il pas celui où chaque partie de notre être est envahie par la nostalgie. Vous pouvez m’objecter que cette nostalgie est présente dès la naissance. L’enfant qui hurle lorsqu’il naît est nostalgique du ventre de sa mère. Sans doute, mais je songe plutôt à ce sentiment doux et amer à la fois qui nous fait regretter ce qui fût et qui nous fait craindre ce qui sera. Pour l’éprouver il faut avoir aimé la vie. Et moi qui écris ces lignes, je l’ai aimé. Je ne crois pas appartenir à la catégorie de ces raseurs qui pensent que tout était mieux «avant»... Pourtant... Quand je songe à mon enfance, à mon adolescence et à ma vie d’homme, dont le plus gros est derrière moi, je sais que j’ai été heureux. Je le suis encore, mais c’est de plus en plus souvent à travers les souvenirs d’êtres et de moments qui composent la musique d’une vie. J’essaie de me défendre... Je fais tout mon possible pour m’intéresser aux personnes et aux choses de l’instant. Mais combien ils me paraissent loin des bonheurs que m’ont apporté ceux de cet «avant», que je n’ose glorifier de peur d’être accusé de... vieillir. Mais vous êtes là... Chaque jour de l’année scolaire, je vous retrouve en face de moi, dans l’éclat de votre jeunesse. Elle m’enchante parfois, comme elle m’exaspère souvent. Non que je l’envie. J’ai eu la mienne, et comme je l’ai dit plus haut elle fut heureuse. La vôtre l’est-elle? Je l’espère dans cet océan d’incertitudes qu’est le monde d’aujourd’hui. Les jours fastes, je me répète que mon âge me permet de vous parler comme d’autres ne peuvent pas le faire. Les jours tristes je me dis que je ratiocine et que je dois vous paraître bien... vieux. Vous avez de toute façon raison, car vous avez ce que je n’ai plus. Oubliez vite ce texte déjà vieilli ! Un professeur P.4 Aqlàm: les stylos ou les crayons. Kalàm : la parole. Vie du Lycée 2 La Charte des jeunes journalistes L’équipe du Journal du Liad propose à tous les jeunes journalistes de la rédaction une Charte : Moi, jeune journaliste : 1 – J’ai le droit à la liberté d’expression garantie par la Déclaration des Droits de l’Homme et la Convention internationale des Droits de l’enfant (Art.13), mais « ma liberté s’arrête là où commence celle des autres ». 2 – J’ai le droit à la liberté d’expression, j’ai donc le droit de recevoir et de transmettre des informations. 3 – Je prends la responsabilité de mes écrits signés ou autres formes d’expression, qu’elles soient signées ou non. 4 – Je m’engage par soucis de vérité à rectifier toute information erronée. 5 – Je dois considérer que la calomnie et le mensonge sont des fautes graves (la diffamation n’est pas autorisée) sans pour autant renoncer à l’expression satirique ou humoristique. 6 – Je veille à ce que mes écrits et toutes mes autres formes d’expression se fassent dans le respect des différences, de la tolérance et du vivre ensemble. 7 – Je veille à respecter les règles relatives au droit d’auteur : je n’insère pas dans mon article des textes ou des images sans l’autorisation de l’auteur ni sans mentionner son nom et sa qualité. Donc, je proscris le copier / coller à partir de sites Internet. Conférences au CDI Forum de l’Enseignement Supérieur L e troisième forum de l’enseignement supérieur du Liad s’est déroulé mardi 13 décembre au réfectoire. d’écoles algériennes (Alger, Tizi Ouzou) accompagnés de leurs professeurs. Exposants et élèves ont été satisfaits de ces échanges très enrichissants. Rendez-vous est donné pour l’an prochain. Pascale Leroy, CPE Des représentants d’une douzaine d’écoles algériennes et françaises ont présenté leur établissement. E n décembre, deux nouvelles conférences ont eu lieu au Cdi : «le soufisme dans la culture islamique», par l’islamologue Eric Geoffroy, et «Alger vue(s) du ciel», par l’architecte Halim Faidi, avec une projection de photographies d’Alger prises d’hélicoptère. Une soixante d’élèves étaient présents à chacune, invités par leurs professeurs. Pour l’Algérie, participaient l’ EPAU, la faculté de médecine, l’institut de la formation paramédicale, des écoles de commerce et l’école des affaires. Côté français, s’étaient déplacés des professeurs de classes préparatoires (de Montluçon et de Marseille), Sciences Po Paris, l’école de commerce de Rennes et l’école des arts et métiers. Un stand campusfrance permettait également aux élèves d’obtenir des informations sur l’orientation post-bac et la vie pratique en France (logement....). Le forum a accueilli dès 13h les élèves de terminale et de première du liad et à partir de 15h des élèves Semaine de l’orientation au lycée du 15 au 19 janvier 2012. T rois conseillères d’orientation psychologues de l’AEFE et de l’académie de Versailles sont intervenues auprès des élèves, des parents et des personnels tout au long de cette semaine. Les élèves de terminale et de première ont bénéficié de séances en classe présentant les différentes possibilités de poursuite d’études en France. De plus, 120 élèves de terminale ont été reçus en entretien individuel afin de finaliser leur projet d’orientation. Il est bon de rappeler en effet que la saisie des vœux sur le site Admission Post-Bac (APB), se déroule comme tous les ans du 20 janvier au 20 mars. Les élèves ont été très satisfaits de ces échanges et de l’aide précieuse qui leur a été apportée par les conseillères d’orientation. Vie du Lycée 3 Que faire après le bac ? Quelles voies choisir en termes d’études supérieures? C’est à ces questions que le forum de l’orientation a tenté de répondre. lusieurs participants ont répondu à l’invitation de notre lycée afin P d’aider chacun à trouver sa voie dans divers domaines. Etaient présentes de nombreuses écoles de commerce et de management Algériennes comme HEC Alger ou encore l’ESAA mais aussi certaines prépas commerciales telles que celle du Lycée Saint Charles de Marseille ayant pour principal objectif la préparation des élèves aux grandes écoles de commerce tel que HEC Paris. Le prestigieux institut d’études politiques parisien, Science Po, était aussi au rendez-vous, renseignant les élèves sur les diverses opportunités que présentait l’école. Pour les étudiants des classes scientifiques, l’école d’architecture et d’urbanisme d’Alger, EPAU, mais aussi l’école d’ingénieur Arts et Métiers de Paris ont présenté les différents cursus possibles dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, de la mécanique et de l’électrotechnique. Une prépa littéraire était aussi présente, formant les élèves aux grandes écoles de journalisme, d’art de la scène mais aussi aux IEP (institut de études politiques) et écoles de communication. Chaque représentant tachait d’expliquer au mieux les objectifs pédagogiques et les cycles d’études proposées par les différents centres de formations. Les questions de chacun étaient ainsi prises en compte, les intervenant détaillant et expliquant quels étaient les profils recherchés et adéquats à chaque domaine mais aussi les conditions d’accès aux diverses écoles et instituts. Un stand était par ailleurs réservé à Campus France pour plus de renseignements concernant la vie étudiante en France, et les possibilités de logement en citées universitaires ou foyers étudiants. Introduction et enseignement du toefl-ibt au LIAD L a langue anglaise est maintenant absolument incontournable dans les activités internationales. Partout dans le monde, y compris en France, les grandes institutions d’enseignement exigent des candidats une bonne connaissance de l’anglais. Elles demandent pour preuve un très bon score au « Test Of English as a Foreign Language » internet basedTOEFL iBT-.De ce fait, j’ai constaté une très forte demande de la part des élèves (classes de première et de terminale) pour une formation en vue de l’examen du TOEFL iBT. Le test TOEFL iBT, c’est quoi ? Le test TOEFL administré sur ordinateur via Internet (iBT) prépare les élèves à communiquer en anglais dans un contexte universitaire en faisant appel à 4 compétences clés : • Compréhension écrite ou Reading, qui permet d’évaluer la capacité à comprendre le contenu de textes académiques. • Compréhension orale ou Listening, qui permet d’évaluer les aptitudes de compréhension de l’anglais, tel qu’il est pratiqué dans les établissements secondaires et supérieurs. • Expression orale ou Speaking, qui permet d’évaluer les aptitudes à communiquer en anglais. • Expression écrite ou Writing, qui permet d’évaluer la capacité à écrire dans un anglais approprié pour suivre une formation dans un établissement secondaire et supérieur. Ainsi s’est déroulé, le 13 décembre dernier, «l’après-midi d’orientation» ouvert à tous répondant aux interrogations des étudiants présents, les aidant au mieux à s’orienter et à choisir un lieu d’études adéquat. Nous espérons bien sûr toujours plus de participants l’année prochaine et remercions madame Leroy pour l’organisation de ce forum. Nedjma Amrani, TS3 Le test TOEFL iBT réunit l’ensemble des composants requis pour obtenir une évaluation complète du candidat. Grâce à ce test passé via Internet, ETS (EDUCATIONAL TESTING CENTER) peut enregistrer les réponses orales et les noter de manière standardisée. De plus, l’inscription et l’obtention des résultats en ligne permettent de faciliter les démarches d’inscription des candidats au test ainsi que leur prise de connaissance de leurs scores. Le test reconnu? TOEFL iBT est-il Le TOEFL est un test exigé par plus de 5 000 établissements d’enseignement secondaire et supérieur ainsi que par les organismes de réglementation professionnelle présents dans 110 pays à travers le monde. De ce fait, si vous souhaitez étudier dans un établissement secondaire ou supérieur, le test TOEFL est une certification indispensable à mentionner sur votre CV. Les résultats sont envoyés 10 jours ouvrés après le jour du test. Littérature 4 Une voie, une foi La vie d’Isabelle Eberhardt F. BOUDJEDRA 1S1 OIB Isabelle Eberhardt est une auteu- re suisse d’expression française. Elle voit le jour à Genève en 1877, se prend de passion pour l’Algérie, pays dans lequel elle vivra jusqu’à sa mort à 27 ans dans les inondations de Aïn Sefra en 1904. la majorité de ses œuvres, dans le sens où cette religion revient comme un leitmotiv qui traduit sa passion pour la civilisation arabo-musulmane. Elle en parle comme une « exaltation sans nom » qui « emporte son âme vers les régions ignorées de l’extase ». Pourtant, rien ne prédestinait cette petite européenne, fille d’aristocrates russes exilés à Genève, à tomber amoureuse de cette terrible patrie : l’Algérie, si ce n’est un environnement familial fortement intellectuel et peu conformiste, et surtout un précepteur (son supposé géniteur) anarchiste qui a très tôt éveillé en elle une soif de savoir et de découverte. Elle résume assez justement cela dans Lettres et Journaliers :«Moi, à qui le paisible bonheur dans une ville d’Europe ne suffit jamais, j’ai conçu le projet hardi - pour moi réalisable, de m’établir au désert et d’y chercher à la fois la paix et les aventures, choses conciliables avec mon étrange nature. » Révélation … I sabelle Eberhardt ne laisse personne indifférent, ce n’est pas une personne qu’on aime bien, ni qu’on apprécie, c’est une personne qui nous fascine, nous prend à bras le corps, pour ne plus jamais quitter nos esprits, tant son destin est singulièrement spécial ! Je vous parlais dans le numéro précédent de Fadwa TOUQAN et de son combat pour la liberté et l’émancipation, ici, je vous parle du combat d’une femme pour exister avant tout, dans la société phallocrate, sexiste et parfois radicale de son pays d’adoption : l’Algérie et le Sahara plus précisément. Société que nous ne connaissons que trop. J’aime la comparer à l’illustre poète Arthur Rimbaud, d’abord dans son attachement fort au continent africain, à sa culture, ses valeurs et ses gens, mais aussi dans son affirmation contestataire de la norme et des codes imposés. Certains vont même au-delà en leur prêtant des liens de parenté ou mieux (pire) en affirmant qu’il serait son père ou du moins son géniteur. Sa vie est fortement marquée par son islamité. Sa rencontre avec l’Islam a bouleversé son destin, sa personnalité et surtout son existence. Cette primauté de l’Islam apparaît explicitement et clairement dans Elle découvre l’Algérie pour la première lors d’un voyage avec sa mère, elle y va pour voir ses demi-frères engagés dans l’armée. Elle s’éprend d’une culture, d’une religion et d’un mode de vie nomade qui vont la marquer à jamais ! « Nomade j’étais quand, toute petite, je rêvais en regardant les routes, nomade je resterai toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés. » (Lettres et Journaliers). Elle découvre tout d’abord Bône (Annaba actuellement ), mais va très vite lui préférer le Sahara, elle trouve dans les medersas et les mosquées un refuge et en les maîtres Soufis des guides. Elle s’est certainement trouvée dans cet ISLAM pur, sim- ple et fortement spirituel, mais aussi dans un mode de vie nomade, totalement à l’opposé des sociétés matérialistes d’Europe, souillés par l’argent, le pouvoir et les apparences. Elle adopte les rites, les traditions et s’approprie l’identité de ses peuples du Sud, que l’on connaît finalement très peu et sur lesquels elle porte un regard assez juste, loin de celui de l’orientaliste et du colonisateur avec sa mission civilisatrice qui ne voient en eux que l’exotisme et le pittoresque. Elle se fera même fervente défenseuse du droit des peuples à disposer d’eux même dans leur lutte pour l’indépendance ou du moins l’autonomie. Mais, même si elle est attachée à l’Algérie, il n’en demeure pas moins qu’elle doit faire face à une société fortement sexiste à l’opposé de ses principes féministes qui font d’elle encore aujourd’hui une moderne : Isabelle est une femme indépendante libérée, peut être plus à l’image des hommes que des femmes de la région. Elle fait alors un choix étonnant et bien osé : elle se déguise en cavalier vêtue d’un Burnous et s’en va parcourir le Sahara sous le pseudonyme de Mahmoud Saadi dans un voyage presque initiatique, parfois aussi déguisé en Taleb (étudiant) en quête de savoir dans les multiples medersas du Sahara. L’amour plus fort que tout … La chose qui m’a énormément étonné en découvrant ce destin qui détonne, est le fait qu’elle ait abandonné toute cette liberté que lui procurait Mahmoud, pour Slimène Henni, un soldat Indigène dont elle tombe éperdument amoureuse. Pour lui, elle renonce à son indépendance et vit cloîtrée chez elle, Mahmoud n’est plus ! Isabelle est une femme dévouée, totalement à l’image des femmes de la région, mais qui souffre énormément de l’absence de son mari Slimène Henni, un soldat qu’elle ne voit que rarement lors « d’exceptionnelles » permissions. Elle l’épouse par « Fatha », acte de mariage religieux et leur mariage civil est refusé car l’union d’un indigène et d’une européenne est mal vu par le colonisateur. Elle s’exile alors à Marseille, d’où elle mène le combat pour la reconnaissance de leur union. Elle réussit, puisque l’État français reconnaît officiellement leur mariage en 1901. Très vite et dès qu’elle obtint la nationalité française, elle retourne et s’établit avec lui en Algérie qui est alors à l’époque un département français. Je ne vous parlerai volontairement pas de sa mort dans les inondations de Ain Safra en 1904, car je refuse de mettre une fin, un point final à cette vie, ce destin. Elle existera toujours et à jamais à travers ses œuvres, je veux que sa mémoire pérenne ne se perde jamais, car même 100 ans après sa mort, cette auteure proche de nous et insolemment moderne fascine et passionne toujours autant. Littérature 5 Des réflexions sur des livres empruntés au CDI – LIAD Ce n’est pas un résumé des livres au sens classique que j’ai fait mais une présentation de l’histoire, avec la manière dont il faudrait la lire -à mon sens-. Par Malika Talbi, professeur d’anglais Albert Camus « Le mythe de Sisyphe » Partant de la constatation « Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide» Camus développe son idée de « l’Absurde ». Pour qui y réfléchit, le monde, la vie, tout est dépourvu de sens, tout est absurde. Camus donne plusieurs exemples dans le vécu (Don juan, les acteurs…) ou chez des philosophes (Socrate, Platon, Hegel, Kierkegaard, Nietzsche…) et des auteurs (Dostoïevski, Kafka…). En particulier le mythique Sisyphe dans la mythologie, révolté contre les Dieux comme Prométhée, est condamné à remonter toujours et toujours un rocher en haut d’une montagne d’où il redégringole à chaque fois (autre forme de « métro-boulot-dodo » ?). L’écrasante majorité des humains vit sans se poser de questions, mais ceux qui réfléchissent sur la vie découvrent l’absurde et vont réagir de trois façons possibles - en supprimant le problème par le suicide - en tournant le dos au problème par le fait de se ranger dans les croyants à une vie au-delà de la mort (cas de Kierkegaard) / arguant par exemple de ce que l’absurdité de la vie est due à l’inanité de la raison humaine - en admettant l’absurde comme une donnée fondamentale de l’existence et vivre en révolté (Don Juan…) ; Sisyphe est de cette catégorie parce que « Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre….. forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. » André Gide La symphonie pastorale Sage descendant de pasteurs suisses sans histoire, un curé de campagne recueille une pauvre petite fille dans la détresse. Il en arrive à quasiment se désintéresser de sa femme et ses enfants pour la fille qui est de surplus aveugle. Ce pasteur, confortablement installé dans sa religion, développe une affection mutuelle grandissante avec la fille. Sous le regard désapprobateur mais indulgent de son épouse, ce sentiment dérive et le place en rival (ennemi même de son fils) sans qu’il en ait vraiment conscience. Encore un suicide……. Emmanuel Roblès La remontée du fleuve Emmanuel Roblès, pied-noir anti colonialiste, grand ami de Mouloud Feraoun, de Camus et bien d’autres écrivains algériens et pied-noirs Le livre rappelle un peu l’absurde de Camus (ce n’était probablement pas l’intention de l’auteur). Un professeur en vacances découvre le cadavre déchiqueté d’un adolescent tombé dans un ravin au volant de sa moto. Il ne comprend pas que cela puisse arriver (en particulier au contact de la mère du jeune, ravagée) et l’image le détruit (pourtant l’incident est dû à un simple hasard / il aurait pu passer sur le lieu de l’accident sans rien voir) = il quitte son emploi pour un petit boulot de gardien de nuit, fait des cauchemars, des hallucinations et tire sur un inconnu dans la rue. Il le blesse gravement et le retrouve pour travailler pour lui, gangréné par l’obsession de l’aveu. Il retrouve la joie par l’amour mais pas pour longtemps car « le malheur au malheur ressemble » disait Louis Aragon. Encore le problème du suicide…… André Gide L’immoraliste Pour ceux que cela intéressera, voir la biographie de André Gide sur Wikipedia. « L’immoraliste » est basée sur l’expérience douloureuse subie par Gide en voyage à Biskra, à savoir une maladie grave. Le héros de « l’immoraliste », fils d’un père fortuné, très bon élève et très bon collaborateur de son père dans la recherche et l’enseignement, épouse une femme qu’il connait à peine pour faire plaisir à ses parents. Il part en voyage de noces en Tunisie puis en route vers Biskra il a des symptômes très douloureux de tuberculose. La fréquentation, grâce à sa femme, de petits jeunes très simples de Biskra et concomitamment l’amélioration de son état de santé lui font faire une prodigieuse découverte = la découverte du bonheur d’être, de vivre, que ses caractéristiques d’élève et disciple acharné à l’étude lui ont totalement caché. Du coup il se découvre un amour pour son épouse. Il remonte vers l’Italie et ses beaux paysages, et revient vers la France. Le démon du sud le fait repartir vers l’Afrique du Nord mais c’est maintenant sa femme qui est tuberculeuse. Comme dans « la remontée du fleuve » de Roblès, on voit comment un événement peut réorienter de fond en comble la vie d’un être. J. Vallès L’insurgé C’est le 3ème roman de la trilogie autobiographique de Vallès, homme d’extrême gauche proche des anarchistes (Proudhon, Baboeuf, ….) et acteur très actif de la résistance à Napoléon III (Victor Hugo, que Vallès n’aimait pas du tout, l’avait surnommé « Napoléon le Petit ») et de la Commune de Paris. Ce livre a le très grand mérite de montrer que l’Histoire événementielle enseignée dans les collèges et lycées est « à côté de la plaque ». Qu’est ce que cette période dans l’Histoire événementielle = les journées de juin 1848, Napoléon, premier président élu au suffrage universel masculin en 1848 et auteur du coup d’état du 2 déc 1852, la défaite de la France en 1870 et la révolte de Paris. Vallès nous informe détail par détail de la vie quotidienne des Français, les plus pauvres surtout (les plus nombreux, ceux que Louis Aragon appelle «l’enfant de la femme inutilement né »), dans cette période, si bien qu’on la vit et qu’on voit par exemple les mouchards de la police napoléonienne comme on vit heure par heure l’immense espoir de la Commune et sa défaite désespérante. C’est ça l’Histoire et non pas des dates. Nulle part ailleurs vous n’apprendrez que Gérard de Nerval a du recourir à la mendicité pour survivre. Vous en saurez infiniment plus sur la société européenne du XVI /XVIIème siècle en regardant les tableaux des Brueghel, comme vous ressentirez mieux la détresse du XIXème à partir du tableau « le cri » de Edvard Munch ou l’horreur du fascisme germano-espagnol de 1936 en regardant le tableau de Picasso « Guernica » pour ceux qui sont sensibles à la peinture moderne. La dédicace du tome précédent « le bachelier » est cinglante = « A ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ». Vallès est l’archétype de l’oiseau de passage décrit par Jean Richepin (pied noir de Médéa, ami un certain temps de Vallès) dans son splendide poème « les oiseaux de passage » magnifiquement chanté par Brassens. Littérature 6 Contes et Légendes d’Algérie De mon petit village de Kabylie ... je vous raconte Les Berbères, dit Ibn Khaldoun au XVème siècle, racontent un si grand nombre d’histoires que, si on prenait la peine de les mettre par écrit, on en remplirait des volumes.» Alliouche Nacira 1s1 C ette surprenante richesse de la littérature orale des Berbères qui a conservé malgré l’influence arabe, sa forme d’originalité , devait frapper Léo Frobenius, le grand africaniste allemand qui déclare en effet ne point connaître de littérature orale plus fertile en richesses inattendues et donne aux Kabyles la première place dans l’art de construire un récit. Je vous rend compte dans ce qui suit, d’une petite légende que m’a – un jour – racontée ma grand mère Ayou. Je me souviens d’un soir où elle me dit : «Ma petite fille, ignores-tu que les mères aimaient leurs enfants plus et mieux que leurs enfants ne les aimaient? … Tiens, écoute cette légende que je tiens de mon aïeule qui la tenait elle-même de la sienne» Aux temps anciens, il était un homme qui vivait entre sa vieille mère et sa jeune femme. Belle mère et bru ne pouvaient se sentir et le moindre incident allumait d’interminables disputes. La bru disait noire, immédiatement la mère disait blanc, et le pauvre homme tiraillé entre ces deux furies, devenait de plus en plus malheureux. Prenait-il le parti de sa mère, l’épouse rassemblait en un éclair son trousseau et courait se réfugier chez ses parents, le laissant désemparé. Donnait-il raison à sa femme, une pluie de malédictions et d’injures s’abattait sur lui : sa mère l’accablait, prenant à témoin le ciel. Sa mère le piquait dans son orgueil d’homme en l’accusant sans cesse de ne voir que par sa vaurienne de femme. un sur le dos, le fils l’assomma. Il traîna le cadavre dans un ravin et sans oublier ce que lui demanda son épouse, il ouvrit lui ventre pour en retirer le foie. Il l’enveloppa soigneusement dans un mouchoir et le jeta encore chaud, dans le capuchon de son burnous. I l ne lui resta maintenant qu’à ensevelir sa mère, ce qu’il fit en grande hâte. Et durant des jours, des semaines, des mois, des années l’homme vécut en enfer. Mais un jour, la vieille mère allant au marché, l’épouse en profita du moment pour dire à son mari: - Homme, tant que ta mère sera parmi nous, nous ne vivrons jamais en paix et nous ne connaîtrons jamais la joie. Il nous faut donc la tuer. Demain propose-lui de t’accompagner à la forêt pour ramasser du bois. Au moment où tu la verras se baisser, donne lui un bon coup de hache sur la tête et n’oublie surtout pas de lui arracher le foie et de me l’apporter comme preuve de sa mort avant de l’ensevelir. Le lendemain, dès l’aube, le fils demanda à sa mère de l’accompagner et d’emporter avec elle une corde pour rapporter du bois mort. La mère prit une corde et suivit son fils sans méfiance. Arrivés à la forêt proche du village, ils ramassèrent du bois et firent deux fagots. Lorsque la mère se baissa pour en charger Mais voici, qu’en chemin deux brigands l’assaillirent. Intrigués par l’aspect du capuchon, ils avaient pris le foie de la mère pour une bourse pleine d’or. Les malfaiteurs allant donner des coups au fils, lorsque le foie bondit hors du capuchon, se dégagea du mouchoir et se mit à palpiter au sol,à ramper, à se tordre, à sauter comme affolé, a voleter d’un assaillant à l’autre en implorant : « Je l’ai enfanté, il ne m’a pas enfanté !Ô ne le tuez pas ! » De saisissement les brigands s’arrêtèrent et se tournèrent vers l’homme qui tremblait d’effroi. Alors il leur raconta son histoire : - Ce foie, dit-il, qui m’a défendu et qui m’a sauvé est celui de ma mère que je viens de tuer et d’ensevelir dans ce ravin. Je l’avais détaché tout chaud pour le porter à ma femme qui me l’a exigé. Car pour plaire à ma femme, j’ai assassiné ma mère ! Et depuis de village en village, à travers la Kabylie se raconte le miracle du Foie du Capuchon. A. N. 1s1 Aux portes du Désert Paisible éden dans le Sud Ouest des Aurès, El Kantara est un lieu mythique, quelque part entre BISKRA et Ain Touta ce lieu enchanteur est devenu le «repaire» des légendes. Bâtie au pied d’une imposante muraille ; elle offre au visiteur une gamme exceptionnelle d’attraits dans un magnifique cadre naturel. Bencherif Ikram & Boudjedra Fouad, 1s1 « El-Kantara, le pont garde le défilé et pour ainsi dire l’unique porte par ou l’on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage est une déchirure étroite, qu’on dirait faite de main d’homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents d’élévation » Eugène FROMENTIN. Véritable paradis terrestre posé en balcon sur une impressionnante oasis, André Gide, rend compte admirablement de la singulière beauté de cette petite bourgade du Désert : «A EL-KANTARA, où je m’attarderais deux jours, le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d’abeilles; les eaux abreuvaient les champs d’orge ; et rien ne se pouvait imaginer de plus clair que ces floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir n’a rien que de souriant et de pur ». Plusieurs légendes entourent ce lieu, chargé d’histoire, fruit du brassage des civilisations berbères, romaines et arabes. Même si celles-ci divergent, racontent chacune des histoires uniques non sans partis pris historique, la porte est bien là telle un affront à cette nature aride. Cette porte, c’est celle d’El Kantara qu’avait créée Ali Ibnou Abi Taleb en tranchant la montagne en deux d’un coup d’épée (Dhou el Fikar) pendant les foutouhat el islamia, celle de Calceus Herculus, référence à la légende romaine qui prétend que cette brèche serait le fruit d’un coup de talon (calceus) donné par Hercule (Hercules). Nous retiendrons une autre légende, sûrement plus proche de nous, elle appartient à l’histoire contemporaine, celle de la colonisation française en Algérie. Elle mêle références abstraites tantôt religieuses, tantôt métaphysiques et faits historiques vérifies pour nous délivrer une véritable leçon de vie, empreinte d’un mythe et d’une mystique propre aux légendes populaires. Littérature Je ne vous narrerai jamais cette légende aussi bien que Perret, dont les paroles sont rapportées par Phillipe Thiriez en 1987 dans « En flânant dans les Aurès » : « Napoléon III fit halte à El Kantara en juin 1885. Étonné par le fabuleux décor qui l’entoure, il questionne un des chef arabes qui l’accompagnent. Celui-ci raconte à l’Empereur la légende qui entoure ce site merveilleux, par l’intermédiaire de son interprète et avec toute la saveur orientale : « A l’époque où les cohortes victorieuses des musulmans, précédées par les « Anges noirs», armés de glaive de feu qui avaient chassé Adam et Eve du paradis terrestre, quittaient le désert pour marcher à la conquête du Tell, un guerrier grièvement blessé fût laissé par les Djawad aux pieds des rochers d’El Kantara, sous la garde d’un ange noir. Le soldat fût bientôt dévoré par la soif. Il se tourna vers l’ange de Dieu : «A boire» dit-il. L’ange se tourna vers la montagne, étendit son bras armé de l’épée infernale, dont la lame s’allongea jusqu’au sommet de la montagne et la tranchât violemment sur deux lignes parallèles. L’eau, captive de l’autre côté de la montagne, se précipita à travers la gorge qui venait d’être faite. L’ange alors plongea dans l’eau limpide sa main qui se creusa comme un vase profond. Le guerrier étancha sa soif et s’endormit profondément. Quand il s’éveilla, il se tourna vers l’ange et lui dit : « j’ai faim ». L’ange du Dieu Très-haut nivela la terre d’un coup de son épée de feu et, par la volonté de Dieu, l’oasis d’El-Kantara surgit, avec ses dattiers, ses pêchers, ses abricotiers, ses figuiers, ses vignes. Le palmier qui se dressa le plus près du blessé se pencha vers lui et il put, en allongeant le bras, cueillir des dattes dorées. 7 C’est ainsi que Dieu pourvut aux besoins d’un défenseur de la foi. Le guerrier rétabli convertit à la croyance de Mohamed les Berbères de la contrée avec lesquels il s’allia et sa postérité peupla l’oasis. Quand à l’ange noir, Dieu le rappelle à Lui. Depuis, il dort dans un coin inconnu de l’oasis Et il ne se réveillera que lorsque la foi en danger exigera la fermeture du col d’El-Kantara… ». Ce bel édifice est aussi et avant tout là pour témoigner de 19 siècles d’Histoire … B.I. & B.F. 1 S1 Cap sur l’Oranie, Oran, ville des Lions Azirou Kamélia 1s1 O ran, ville parmi les plus attrayantes d’Algérie ne fut qu’un modeste port de mouillage dans l’Antiquité, située au fond d’une baie ouverte au nord et dominée directement à l’ouest par les imposantes montagnes de l’Aïdour, aussi appelées « Montagne des lions » en référence aux animaux qui y vivaient. Nombres de mythes entourent cette ville historique et innombrables sont les différentes interprétations de son nom. : De « Ouahran» nom donné aux multiples grottes entourant la ville à « Wahr », qui en kabyle signifierait cri de lion, à « oued houran », célèbre fleuve traversant la ville…, la liste est longue . L’histoire des deux « wihran» (lions), reste néanmoins la plus célèbre de toutes. On raconte qu’au 10e siècle, des marins andalous occupèrent l’île pour commercer. En effet, à l’époque, son emplacement stratégique attisait la convoitise de tous et faisait l’objet de luttes incessantes entre différentes dynasties. Ainsi nous la décrit Ibn Hawkel, lors de son passage dans la ville, belle et forte : «Oran est un port tellement sûr et si bien abrité contre tous les vents que je ne pense pas qu’il ait son pareil dans tous les pays des Berbères … La ville est entourée d’un mur et arrosée par un ruisseau venant du dehors. Les bords du vallon où coule ce ruisseau sont couronnés de jardins produisant toutes sortes de fruits. » La légende voudrait donc qu’à leur arrivée dans la ville, ces marins firent fuir tous les lions qui se trouvaient dans la région. Ainsi, son nom « Wahran » (Oran en arabe) aurait été donné par Sidi Maakoud Al Mahaji et Sidi Khrouti Bel Mekssoud Al Mahaji, célèbres chasseurs, en référence aux deux derniers lions présents sur l’île. Aujourd’hui encore, en passant devant la mairie d’Oran, on peut apercevoir deux grandes statues, en symbole des deux lions en question, ultime vestige de cette partie de l’histoire de la ville portuaire. A. K. 1s1 Actualité internationale 8 A propos d’Indignez-vous !, de Stéphane Hessel L’indignation, moteur des révolutions ? Ancien combattant de la Résistance, admirateur de Jean Paul Sartre et de la philosophie hégélienne, Stéphane Hessel a lancé un vaste appel à l’indignation, contre l’apathie et l’égoïsme, à travers son opuscule Indignez vous, paru le 20 octobre 2010 en France, traduit dans plusieurs langues, et médiatisé dans le monde entier. L’auteur de cet ouvrage, qui se qualifie de « vieux bonhomme de 93 ans», y explique ses engagements: de la résistance aux côtés du général De Gaulle, jusqu’au conflit israélo-palestinien, il définit l’indignation comme fondement primordial des révoltes et des révolutions. Il faut «espérer» d’après lui, et prendre garde au principal ennemi des changements : l’indifférence. ___Le plus grand danger aujourd’hui est de se dire « je n’y peux rien, je me débrouille»__ capitalisme, semble répondre au livre, qui fait un appel à une meilleure redistribution des richesses à l’échelle du monde ? La faculté à s’indigner, à aspirer au changement est une faculté humaine essentielle, d’après Stéphane Hessel. Ce livre fait écho à une période de «révoltes» qui a immédiatement suivi sa publication, à quelques mois près, du monde arabe à l’Europe, et même jusqu’aux Etats-Unis, avec le mouvement des «indignés». Et que l’on s’immole pour marquer son mécontentement ou que l’on manifeste ou campe dans les rues, les peuples arabes, dans leur majorité, furent les premiers à se lever contre les systèmes tyranniques sévissant dans leurs pays pendant des décennies. Le premier événement, extrêmement médiatisé, fut l’immolation d’un vendeur ambulant: Mohamed Bouazizi, en janvier 2010, qui a conduit à une vague d’émeutes d’une ampleur incroyable en Tunisie, puis partout dans les pays arabes. Héros de la révolution, il a réussi à tirer les peupes arabes de leur torpeur. Indignés, révoltés et mécontents, ils sont sortis manifester, parfois violemment, contre un système répressif et archaïque ne respectant plus leurs droits depuis belle lurette, trahissant les idéaux de justice et d’égalité qui s’étaient manifestés lors des indépendances, dans les années 1950 et 1960. «Vous êtes responsables en qu’individus» Jean-Paul Sartre « Dans ce monde, il y a des choses insupportables, il faut bien regarder, chercher...» Les quelques pages d’Indignez vous, nous incitent clairement à réfléchir sur le monde, sur la gouvernance de celui-ci, et malgré la pluralité des courants politiques qui peuvent prendre naissance dans un pays, ou encore, l’interdépendance engendrée par une mondialisation d’ampleur croissante, il faut ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure : inégalités économiques et non respect des droits de l’Homme doivent être abolis progressivement, grâce à une participation individuelle et collective des parties concernées. N’est-ce qu’une coïncidence significative si le mouvement mondial des Indignés s’est propagé immédiatement après la parution de l’essai et si les revendications de liberté, de décence, de justice qui se sont manifestées un peu partout expriment les idées de Stéphane Hessel ? Les 1% contre les 99% (1% les plus riches contre les 99 % restants), devenu slogan et moteur des manifestants du mouvement Occupy Wall Street, à New-York, coeur du tant Stéphane Hessel a participé à la rédaction de la déclaration universelle des droits de l’Homme, adoptée par l’Organisation des Nations Unies, à Paris en 1948, et cite quelques extraits dans son ouvrage. Pour ce fervent défenseur des droits de l’Homme, il faut être efficace en agissant en réseau, et utiliser les moyens de communication modernes. Le rôle qu’a joué Internet dans «la révolution arabe» (Anonymous, Lipluz) concrétise l’idée de Stéphane Hessel. Avec le développement des groupes de Hackers, plus ou moins performants, et la création des groupes sur les réseaux sociaux incitant à se révolter, on peut identifier clairement l’influence de la médiatisation et des moyens de communications sur cette vague de révoltes. De plus, les images, parfois amateurs, des scènes de répression sanglante, ont permis au monde entier de se rendre compte de l’ampleur des drames qui sévissaient dans les pays arabes. Des personnes torturées, parfois mises à mort dans les rues, et des tirs à tort et à travers contre les manifestants ont défilé sur nos écrans. «Je suis convaincu que l’avenir appartient à la non-violence, à la conciliation des cultures différentes». Les manifestations et révoltes maintenues ont pu, à priori, porter leurs fruits, puisque les plus grands «tyrans» ont été déchus. Ben Ali, exilé, Moubarak au banc des accusés, et Kadhafi décédé, les pays arabes tentent à présent de se réconcillier avec la démocratie et le respect des droits de l’Homme. Pourtant, le plus grand chemin reste à parcourir, l’après révolution étant parfois plus dur à mettre en oeuvre et contrôler que la révolution elle même. Stéphane Hessel conclut alors avec l’idée que, même après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et du nazisme, sa «colère contre l’injustice est toujours intacte». Le monde est en continuelle transformation, il faut toujours espérer, et se rappeler que «créer c’est résister, résister c’est créer». Amina Bouchafaa, TS1 Le printemps arabe, entre espoirs et désillusions A près maints efforts et souffrances, le peuple tunisien a réussi à faire tomber l’ancien président Ben Ali, aujourd’hui exilé en Arabie Saoudite. Depuis, les élections législatives qui ont suivi mettent alors au premier plan un parti islamiste modéré «Ennahda». En Egypte, les manifestations de place «Ettahrir» (place de la liberté) rediffusées sur toutes les chaines télévisées du monde, symbole de la «révolution», ont repris de plus bel depuis quelques mois, alors qu’on croyait la révolution aboutie. Un an après la chute du régime de Moubarak, cette fois-ci, c’est contre un pouvoir aux mains de l’armée, en l’occurrence le Conseil suprême des forces armées (CNFA), que proteste le peuple. En Libye, le Conseil National de Transition prend les rênes du pays depuis la mort de Kadhafi. Pour le meilleur et pour le pire, la mort du «tyran» a ébranlé le monde, annonçant la venue d’une nouvelle ère pour la Libye, et consolidant le rôle de l’occident et de la France dans ce printemps Libyen. L’intervention militaire de l’OTAN et spécialement la France en Libye a apporté du soutient aux «rebelles» indignés, en provoquant toutefois nombre de polémiques et de débats sur le sujet. Un autre pays occupe l’actualité internationale, il s’agit de la Syrie. Presque en marge de la révolution en ce qui concerne les changements majeurs, elle connaît pourtant, elle aussi, une manifestation massive, et un vaste engagement du peuple contre le régime de Bachar El Assad. Cette lutte prend une dimension internationale, lorsque la Ligue Arabe décide de sanctionner Damas, en raison de la répression extrême qu’elle exerce contre les manifestants. Là encore, les vidéos disponibles sur internet et à la télévision montrent des images de guerre d’une violence extrême : des coups de feu lancés à tort et à travers contre les manifestants, et des personnes blessées, voire abattues dans la rue. La voix de la communauté internationale a, elle aussi, retenti à l’appel des révolutions. L’intervention en Libye a fait polémique : doiton, ou pas, s’immiscer dans les affaires des autres pays et dans la construction de démocraties «à l’occidentale» ? Enfin, la progression aux élections des partis islamistes peut effrayer, du Maroc à l’Egypte, en passant par la Tunisie et la Libye, avec des nondits et des ambiguïtés parfois, de la part de leurs dirigeants, concernant le respect de la liberté de conscience et la tolérance, sans parler du contenu des futures constitutions ou des refontes du code de la famille . Dans les milieux politiques occidentaux, on se demande aujourd’hui quelle sera l’aprèsrévolution, sachant comme en témoigne l’histoire qu’aucun changement majeur ne s’est jamais fait sans peine, sans dommage. Quels seront les effets «secondaires» du printemps arabe? Seul le temps, c’est-à-dire des mois et des années, permettront de faire un vrai bilan de cette folle année que fut 2011, année des révolutions et des révoltes du peuple contre des élites et des dirigeants égoïstes. Amina Bouchafaa, TS1 Des peintres 9 Ma grand-mère … « Baya est entre de très bonnes mains. Son exposition est un succès et un succès mérité. J’ai beaucoup admiré l’espèce de miracle dont témoigne chacune de ses œuvres. Dans ce Paris noir et apeuré, c’est une joie des yeux et de cœur. J’ai admiré aussi le dégoûté de son maintien au milieu de la foule du vernissage : c’était la princesse au milieu des barbares. Je vous remercie en tout cas de m’avoir permis de la connaître. Pour le reste, soyez sans inquiétude. Votre fidèle. » Albert Camus (Nobel de littérature 1953) (Lettre d’Albert Camus à Jean Sénac, 1947) BAYA, peintre enfant B aya est née le 12 décembre 1931, à Bordj El Kiffan (ex Fort de l’eau), près d’Alger. Baya, de son vrai nom Fatma Haddad, est orpheline de père à l’âge de 5 ans, puis de mère car celle-ci décède un an plus tard, en 1938. Recueillie par sa grand-mère paternelle, elle fait bientôt la connaissance de Marguerite Camina, de Mireille sa nièce et de Jean de Maisonseul, le mari de Mireille, à la roseraie des Farges où elle aide sa grand-mère dans la culture des roses… Elle dira plus tard qu’elle a été profondément marquée par ces champs de roses qu’elle représentera dans ses tableaux. Après la mort de sa grand-mère, Baya est adoptée à l’âge de 9 ans, en 1940, à Alger, par Marguerite Camina qui était archiviste, documentaliste et épouse du peintre anglais Frank Mac Ewen (elle deviendra Marguerite Benhoura après son remariage avec le tuteur de Baya). Durant cette période, Baya commence à réaliser les premières gouaches, encouragée par sa nouvelle maman qui lui procure le matériel nécessaire et qui lui apprend à lire et à écrire le français car elle n’était pas encore allée a l’école. En 1947, Aimée Maeght, galeriste parisien de passage à Alger, découvre les gouaches de Baya par l’intermédiaire du sculpteur Jean Peyrissac. Subjugué par le talent de la jeune fille, il décide de l’exposer en novembre de cette année dans sa galerie, rue de Téhéran, à Paris. A cette occasion, la prestigieuse revue « DERRIERE LE MIROIR » est consacrée à Baya, avec une préface de l’écrivain André Breton qui utilisa pour la première fois le terme « ART BRUT » ; y figurent aussi des textes du sculpteur plasticien Jean Peyrissac et de Emile Dermenghem spécialiste de l’Islam et des traditions Islamiques. Le magazine Vogue consacre sa couverture à Baya accompagnée d’un texte d’Edmonde Charles Roux. L’été 1948, Baya séjourne durant un mois à Vallauris, à la poterie Madoura où elle réalise des modelages et des céramiques. Elle y rencontrera Pablo Picasso dont l’atelier était mitoyen au sien, qui lui rendait des petites visites pour l’encourager. En 1949 , Baya fait la connaissance du poète Jean Sénac, ils traduisent ensemble des « boukalet » (petits poèmes du folklore algérien) qu’elle illustre et qui paraîtront dans la revue « SOLEIL » de Avril 1950. Baya se marie en 1953 avec Hadj el Mahfoud Mahieddine, musicien Arabo-Andalou. Elle n’a alors que 22 ans et s’arrête de peindre durant cette période, pour se consacrer à sa famille et à ses enfants. Elle reprend ses pinceaux en 1963, après ce long silence ; une exposition lui est consacrée au Musée national des Beaux arts d’Alger qui lui achète une vingtaine d’œuvres et crée la salle Baya. A partir de là, son imagination déborde, et l’on retrouve dans ses gouaches son jardin fleuri, ses oiseaux, les instruments de musique qui l’entourent. Un univers féerique ou les végétaux, les bêtes et les femmes se côtoient avec magie… En 1979, son mari décède et la doyenne de la peinture algérienne s’adonne complètement à sa passion, ces gouaches feront le tour du monde puisque ses œuvres sont représentées dans de nombreux musées du monde entier (comme en France au musée des Arts décoratifs de Paris, au musée Cantini de Marseille, au musée d’Arles ; une salle lui est consacrée au musée d’art brut de Lausanne en Suisse ; elle est au musée d’Art moderne de Bamako, au Japon, à Cuba, à la National Gallery à Washington Etats-Unis ; et dans quelques pays du Moyenorient: au Koweit et à l’université arabe de Beyrouth). Après plus de cinquante ans d’une exceptionnelle créativité, Baya tire sa révérence et nous quitte le 9 Novembre 1998 à Blida. Je n’ai pas eu la chance de connaître ma grand-mère. J’ai essayé de vous la raconter telle que papa me la décrite, avec sa générosité ; sa douceur, on la ressent dans toute son œuvre. Les histoires qu’elle lui racontait étant petit, papa me les raconte tous les soirs, je suis fier d’être la petite fille de la dame de Blida … Noor Mahieddine 6e 3 Dernière œuvre inachevée de Baya - Novembre 1998 Des peintres 10 La souffrance d’un peintre : M’Hamed ISSIAKHEM De nombreux artistes algériens naissent autour de 1930, année du centenaire de la conquête française, parmi eux l’un des fondateurs de la peinture contemporaine en Algérie M’Hamed ISSIAKHEM né le 07 juin 1928 à Taboudoucht (Ait Djennad, Azzefoun) en Kabylie.... C’était mon grand-père. D urant les années trente, les autorités coloniales inaugurent une nouvelle politique des arts et construisent la ville européenne qui se met en place dans un pays considéré comme « pacifié». Vivant dans la misère, les Algériens apprennent peu à peu la langue et la culture du colonisateur. C’est dans cette société en plein changements que M’Hamed grandit à Relizane des 1931. C’est là qu’il fréquente l’école indigène jusqu’en 1947 et en sort avec son certificat d’étude. C’est à cette période que se produit le drame de sa vie. Le 27 juillet 1943, il manipule une grenade, volée dans un camp militaire américain et elle explose dans ses mains, lui coûtant en plus de son bras, la vie de son neveu, et de ses deux soeurs, ce que sa mère ne lui pardonnera jamais. Tout cela provoque en lui une torture morale et physique car il souffrait de ce «bras fantôme». Ce bras, en fait cette main, nous allons la retrouver dans presque toutes ses oeuvres car cette souffrance ne le quittera jamais. Paradoxalement, c’est aussi l’occasion pour son penchant pour le dessin de s’exprimer car à l’hôpital où il est soigné, une religieuse lui apporte des crayons, des couleurs et de la gouache. Mais il n’avait pas vraiment conscience de son don. En 1947, il quitte la maison paternelle et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts d’Alger où ses dispositions pour le dessin sont vite remarquées. Ses oeuvres seront ensuite connues dans le monde entier. A partir de là, il découvrira de nombreux pays, où il exposera ses oeuvres et fréquentera les école d’art, en commençant par Paris, la RDA et la RFA, l’Espagne, la Pologne, la Russie, etc. En 1980, il réalise, à la demande des autorités algériennes, des maquettes de billets de banque et de timbres-postes. Il se voit remettre à Rome, le «Premier Simba d’Or» de la peinture, décerné par l’UNESCO. En 1984, il se voit presque partir avec l’apparition de sa leucémie il aura même fait une chimiothérapie, mais c’est le 1er Décembre 1985 qu’il meurt dans la nuit à Alger, plus exactement à Baïnem. Ce grand peintre supporte le tragique, la souffrance, il sera marqué par la perte de ce bras, cette main que l’on retrouvera dans une grande partie de ses oeuvres, ainsi que cette femme qui apparaîtra dans presque tous ses tableaux. L’oeuvre Femme sauvage peinte en 1967 représente une femme, assez large au visage couvert, mais ce tableau représente aussi une main, faisant un doigt d’honneur, une main qui a fait tant de mal mais qu’il aurait voulu garder. Ainsi ses deux angoisses sont regroupées en un seul tableau. Une autre oeuvre, terrifiante, A la mémoire de … peinte en 1969 dans laquelle nous retrouvons ces mots «A ceux qui voudraient passer et sont restés». Ce tableau décrit la scène du drame et cela utilisant les couleurs du feu et de la souffrance. Un visage hurle, une main s’envole, des fils barbelés entourent cette silhouette. M’hamed est encerclé. Mélissa Issiakhem, 2.1 Sources : j’ai utilisé plusieurs livres consacrés à Issiakhem que nous avons à la maison. Autoportrait du peintre Les sixième s’expriment 11 Alger, vu de ma fenêtre Un clin d’oeil des élèves de 6ème à leurs anciens consoeurs et confrères qui, en 2005, avaient participé au projet d’écriture « Alger de ma fenêtre ». Leurs textes (remarquables !) avaient alors été publiés dans le recueil Eclats, disponible au Cdi, avec des photographies de Catherine Poncin. Les professeurs Racha Ferchouche (Arabe), Lalia Kerfa (Lettres) et Karine Thomas (Histoire Géo), Bernard Tramier (Lettres), Joël Canto (Histoire Géo) et Jérôme Ferrari (Philosophie) avaient animé les ateliers d’écriture au lycée. « L’écriture n’est ni un mensonge ni un songe, mais la réalité et peut-être, tout ce que nous ne pourrons jamais connaître du réel. » Blaise Cendrars Des rues animées... Les beaux quartiers... Les hauts d’Alger... Je vais vous présenter une partie de Sidi Yahia vue de ma fenêtre. Que vois-je de ma fenêtre ? De ma fenêtre je vois: - Un marché avec des fruits et légumes de plusieurs couleurs, ça a l’air très appétissant. - Une pizzeria avec une affiche écrit dessus «pizza for you». - Plusieurs maison et appartements. - Une école dans laquelle l’hymne national de l’Algérie est chantée en début et en fin de cours. -Le gymnase de cette école avec des paniers de basket et des cages de football. -Un vendeur de donuts. -Une mosquée dans laquelle des personnes prient souvent. Le quartier, dans lequel j’habite: j’habite sur les hauteurs d’Alger dans un quartier appelée Hydra. Ma demeure prend place dans une ruelle où se trouvent d’autres maisonnettes très coquettes. De ma fenêtre, je perçois toutes les merveilles de la nature comme un petit bois riche en petits sapins et en végétation sauvage. Ce dernier abrite des oiseaux qui gazouillent tout au long de la journée. Je peux aussi remarquer des rayons de soleil qui réchauffent nos coeurs et un silence reposant. Tout autour, il existe plusieurs commerces, dont des pizzerias, des marchand de fruits et de légumes et des centres commerciaux qui répondent à toutes nos envies. Mes impressions personnelles : je trouve ce quartier très beau et très reposant même si, parfois, pendant les fêtes civiques, le chahut règne. Cependant, j’espère habiter dans ce quartier pour toujours. Quel quartier magnifique!!! De ma fenêtre, je peux admirer tant de choses, toutes différentes l’une de l’autre mais si merveilleuses et magnifiques. J’aperçois du haut de ma maison, une rivière entre deux montagnes de Bouzareah. Celles-ci sont parsemées d’arbres de grande hauteur et d’autres plantes de tout genre. Quelque maisons, évidemment, y sont construites comme la mienne et tout autour la nature est présente partout. Il y vit dans ces montagnes un nombre innombrable d’espèces animales, parmi les moutons et les chèvres qui gambadent, les oiseaux qui chantent, les écureuils qui passent d’un arbre à un autre, et peut-être même des loups qui ne sortent que la nuit. Enfin tout ça pour dire que la vue à partir de ma fenêtre est superbe et unique en son genre. En regardant ce paysage on se détend et on ressent que cet endroit est magique et merveilleux et qu’il sert à nous remonter le moral : on oublie tous nos soucis et ne pensons plus qu’à une seule chose, le paysage splendide. Karim Madiou, 6°3 Tamani Bouroubi, 6°3 Mes impressions: J’aime bien ce qui abrite beaucoup d’événement surtout pendant les fêtes nationales et civiques. Dans ce quartier là, beaucoup de fêtes sont fêtées dans la rue, ce qui fait de l’animation et réunit les gens. Sabil Hamza 6°3 Les sixième s’expriment 12 Des cités calmes... De ma fenêtre, je vois une cité cal- me et paisible où seuls les cris de joie des enfants qui jouent règnent. Plus tard, dans la journée, elle est pleine de vie. Ce qui me manquera sûrement quand je déménagerai, ce sera le contraste entre les montagnes que l’on voit au loin, qui ont l’air coupées de tout, et la ville très animée, illuminée par les lampadaires et les lampes des maisons. Ce sera aussi la place d’un de nos voisins qui, à chaque fois que je rentre de l’école, me dit « bonjour, petit KARIM! » car il trouve que je ressemble beaucoup à mon père. Maya MOKRANI, 6°3 Des arbres centenaires... De ma petite fenêtre d’immenses arbres centenaires, fournis en été, ne laissent pas pénétrer la lumière dans ma chambre mais en automne, les arbres perdent leurs feuilles et les petites lueurs de soleil que nous avons en décembre réchauffent mes vitres ..... De cette petite fenêtre, par laquelle passent les lueurs de l’aurore qui me réveille le matin, De la vie, des lumières... De la fenêtre de ma chambre, je vois un bout du marché d’El Biar et c’est dans un bazar de voix qui interpellent les clients en arabe que j’écris en ce moment. Juste en face, il y a le marchand de sardines et un vendeur de fruits. Derrière eux, je vois le marché couvert. Des odeurs de fruits et de marché me montent au nez quand je suis devant ma porte. En fin de journée les parfums sont plus forts mais ce n’est pas désagréable. Le minaret de la place Kennedy est juste au dessus de chez moi et c’est au son du muezzin que je me réveille le matin. Si je me penche un peu, je peux apercevoir l’épicerie où l’on va acheter la farine, le sucre et les oeufs. De ma terrasse, je vois la place Kennedy, le marché et une petite école primaire. Pour moi, ma maison est comme une île calme au milieu d’un torrent de bruits, de voix et d’odeurs. Même si mon quartier est bruyant et pas très propre, je l’adore. J’aime être au coeur d’El Biar, dans son animation, ses odeurs et je serais vraiment triste si je devais quitter tout ça. Jeanne Bernard, 6ème 3 Des nuages qui sourient... De ma fenêtre à Guaridi, je vois des je vois cette petite cour avec les toboggans, les balançoires, certes délabrés, mais qui sont entourés de chrysanthèmes et d’hortensias, rendant le paysage moins fade, avec des couleurs et de la vivacité. En fin d’après-midi, des jeunes du quartier se racontent leurs journées, ils jouent au foot et se disputent sur le sujet, des fois ils se racontent leurs vies (je suis audessus et j’entends tout ...) Souvent, pendant que je fais mes devoirs, des coccinelles prennent ma vitre pour terrain de jeu et ça m’amuse. Noor Mahieddine, 6éme3 nuages qui me sourient, des gens, des voisins et des enfants qui jouent au foot. De ma fenêtre à Boussaada, je vois des nuages qui font des clins d’oeil, tout le quartier qui est grand certes, des magasins donc des gens, des personnes inconnues, des voisins bien sûr !! La belle nature d’une autre fenêtre dont le jardin de ma mamie, sans oublier mes copines qui jouent à cache-cache et autre. Bien sûr, il y a le gâteau que prépare ma tante. mmmmmmMMMMMM!!!!!!!!!!!!!!! Amel Lebcir, 6ème 1 Au cœur de Ben Aknoun... De la fenêtre de ma chambre, je vois la voiture de mes voisins et le jardin des résidences du LIAD. J’habite en effet au lycée. Parfois il m’arrive de voir mes frères jouer au football avec mes voisins. Si je dézoome (si je recule), je vois les batiments du LIAD, la cour du lycée et du collège, la cantine avec ses cuisiniers, le gymnase, la mosquée derrière le LIAD. Si je recule encore, je vois la rue de Ben Aknoun, le quartier et puis c’est tout Alger qui apparaît ! Je suis contente d’habiter dans le collège car le matin, par exemple, je me lève tard (7heures) tandis que les autres élèves se lèvent tôt (6h-7h). Je suis aussi particulièrement contente car je suis libre d’aller où je veux dans le lycée (surtout au collège). Par contre, le désavantage, c’est que je ne peux pas sortir du LIAD comme je le souhaite. Agnes Soulu, 6éme3 ُ َُ منا ه، أنا أ سـكـن يف حي النخـيــل ،جـميـلـة زلا وبنايـتهـا من طر از واحد ِ وملونة باألبيض واألصفر وهي ُم َرقمة و جبانب كل منزل حديقة جـميـلـة فيها اْزهار َ وهذه الـمنازل يـُحـطيـها سيّاج ويف َمد،متنوعة ْخلِهَا حارس يَ ْسهَرعلى راحة السكان َّأمـا األطفـال فيـلعـبون أ َمامَ املنازل ُك َرة املضرب أنا أْحب احلي الذي اْقـطـن فيه صربي ملوك .ألني أجد فيه األمان Sabry Melouk, 6éme1 َ ، مطاعم،ن ُد ِفيه حَمالّت ِ َ ج،أس ُك ُن َح َي سيدي حييى .مقاهي و مركزا جتاريا منزلي غابَة البارادو الَّيت حتتوي على حديقة ِ ِ تقابل .« مسيت حديقَة « أولوف بام ) 1986 1927- ( أولوف بام َر ُجل ِسياسي سويدي َ ِمن أكرب مؤيدي .اجلزائر ِخالل َحرب التَّحرير بعد أعمال2009 جوان9 ُف ِتحت غابَة البارادو يوم مكونة َّ ِه َي مكان لل ّراحة و التَّسلية.ترميم دامت سنتَني . ونادي أخضر، مس َرح، مطعم،من حديقَة للحيَوانات َ ُ« َّ ّ ح هذ ِه الغابة ِلبناء ِعمارات ِ أمتنى أال تطم َّ .»وحمالت شيتور حممد ياسني Mohamed Yacine Chitour, 6éme4 Les sixième s’expriment Le groupe des CDIstes vous informe Présentation: A l’initiative de quelques élèves, le groupe des CDIstes a été créé pour enrichir le CDI, le rendre encore plus radieux, plus familial, plus chaleureux et pour aider les habitués à plus s’impliquer dans la bibliothèque. Nos projets: Nos projets sont divers avec plusieurs options contribuant au développement du CDI afin d’en faire un endroit extraordinaire et qui sont: - Enrichir le journal du LIAD avec des articles (conseils de lecture, critiques de livres, présentation des nouveautés, chroniques sur la vie des élèves au cdi, anecdotes, etc.) et des photos. - Faire des animations au cdi : expositions de livres, de dessins, de fleurs, d’objets ; lectures de textes ; ateliers de contes. - Faciliter la communication entre les élèves et les documentalistes. - Organiser des dons de livres, notamment des illustrés, pour mieux garantir aux lecteurs l’envie de lire encore plus. Toutes vos idées sont les bienvenues !!!! Les inscriptions au groupe : Les inscriptions se dérouleront avant le 17 janvier (date provisoire) chez l’élève de 6°3, Bakhtaoui Azzedine ou au CDI. PS: seuls les élèves de sixième seront admis (provisoire). Informations plus: Attention!!: s’inscrire au groupe des Cdistes ne veut pas dire avoir une meilleure note de vie scolaire !!!!!! On ne s’engage pas dans la vie du lycée pour avoir une note. Avec tous nos compliments!!! Karim Madiou, Azzedine Bakhtaoui et Yanis Nafa, élèves de 6è3 Un chef-d’oeuvre intemporel L’Odyssée 1)Qu’est que l’Odyssée? L’Odyssée est un poème homérique qui est considéré comme l’un d’un plus grand chef-d’œuvre de la littérature de tous les temps. 2)Que raconte l’Odyssée? L’Odyssée: L’Odyssée raconte le retour chez lui du héros Ulysse, qui, après la guerre de Troie. Il met dix ans à revenir dans son île d’Ithaque, pour y retrouver son épouse Pénélope et son fils Télémaque. Au cours de son voyage sur mer, dangereux par le courroux du dieu Poséidon, Ulysse rencontre de nombreux personnages mythologiques, comme la nymphe Calypso, la princesse Nausicaa, les Cyclopes, la magicienne Circé ou les Sirènes... L’épopée* contient aussi un certain nombre d’épisodes qui complètent le récit de la guerre de Troie, prenons comme exemple la construction du cheval de Troie et la chute de la ville, qui ne sont pas évoquées dans l’Iliade. L’Odyssée compte trois grandes parties: la Télémachie, les Récits d’Ulysse et la Vengeance d’Ulysse. L’Odyssée a inspiré un grand nombre d’oeuvres littéraires et artistiques au cours des siècles. 13 Slim, un célèbre bédéiste algérien Memphis Slim est un créateur de bandes dessinées Algérien né le 15 décembre 1945 à Sidi Ali Benyoube à côte de Sidi Bel Abbés à l’Ouest de l’Algérie Il a écrit la fameuse bande dessinée « WALOU A L’HORIZON » qui m’a fait particulièrement donner l’envie de lire d’autres bandes dessinées . C’est un merveilleux accord entre les termes arabes et la langue Française. Quand on lit ses bandes dessinées, on oublie complètement ce qui nous entoure, on est comme dans notre monde à nous. C’est un bon moyen de décompresser avant une composition Alors, un conseille lisez les belles bd de slim vous ne serez pas deçu. Serine Guessoum 6e2 MON BILLET D’HUMEUR *Suite d’actions héroïques. Mes impressions personnelles: J’ai voulu faire cet article car j’ai bien aimé les aventures et les combats d’Ulysse. Pour moi, c’est un personnage très moderne, car il a voulu faire beaucoup de choses, alors que les hommes et les dieux étaient contre lui. C’était un grand voyageur et un grand héros voulant revenir à sa ville natale «Ithaque», pour retrouver sa femme et son fils. Bakhtaoui Azzedine / 6e3 Pour moi le cdi rime avec … sérénité C’est un endroit calme, radieux, dédié à la lecture, au travail, aux recherches. Mais aussi un coin où l’on peut être aidé(e). j’adore le cdi alors améliorons-le !!! par Noor Mahieddine 6e 3 Les khardjaats 14 Expo au CCF d’Alger MAGNUM Photos, RSF, 101 photos pour la liberté de la presse A l’occasion de son 25ème anniversaire, l’Organisation Non-Gouvernementale Reporters Sans Frontières (RSF), ayant pour objectif la défense de la liberté de la presse, a publié en collaboration avec l’agence MAGNUM Photographies, un album anniversaire : « MAGNUM Photos, RSF, 101 photos pour la liberté de la presse. » Aberkane Aïda, 1ère ES/L F ondée en 1947 par des photographes de « légende », Henri CartierBresson, Robert Capa, George Rodger et David Seymour, l’agence Magnum -du latin «Grand»- est la première coopérative photographique de ce genre à voir le jour. Elle fut créée pour que les photographes, après achat des droits de leurs productions, puissent malgré tout garder un contrôle total sur l’utilisation de leurs photos. Regroupant quelques un des plus grands photographes et photojournalistes du monde, l’agence est qualifiée de «référence en matière d’intégrité photographique et de travail d’auteur.» par les éditeurs du programme du Centre Culturel Français d’Alger. Du 6 octobre au 3 novembre 2011, au Centre Culturel d’Alger (CCF), a eu lieu l’exposition de 55 photos tirées de cet album, sélectionnées parmi « les plus connues » et les plus polémiques de notre « histoire contemporaine », toutes en rapport avec l’actualité du moment et les évènements les plus marquants du dernier siècle. Trois photos tirées de l’exposition ont été sélectionnées pour être présentées. Tout d’abord, une œuvre de Dennis Stock, photographe américain qui rejoignit l’agence en 1951. Choisie pour l’unanimité suscitée, pour sa sensualité, la liberté et la fraîcheur qu’elle transmet, elle a fait bien des envieux quant à son époque... USA. 1968. Venice Beach Rock Festival. –Copyright Dennis Stock/ Magnum Photos – NYC16133. Ensuite, une photographie de Raymond Depardon, photographe français qui intégra l’agence en 1978, sélectionnée pour sa durabilité, son symbole, l’émotion et la rage exprimée. Un homme criant « LIBERTE », à califourchon sur le mur de Berlin suite à sa chute officielle, en novembre 1989. Un événement qui marqua les générations alors présentes, et restera dans les esprits des générations futures, comme l’aboutissement d’un espoir continu. manière plus subtile de nos jours. Prise par Elliott Erwitt, photographe russe invité dans l’agence par Robert Capa en 1953, cette image peut choquer par sa franchise, sa dénonciation crue de la ségrégation raciale aux USA en 1950. USA. North Carolina. 1950. GERMANY. Berlin. November 11th, 1989. A young man bridges the wall between East and West Berlin. Enfin, une photo qui concerne chacun de nous, et qui reste d’actualité malgré certaines atténuations, dénonçant un problème se reflétant d’une L’agence MAGNUM Photos compte de nombreux autres photographes, ainsi que leurs photographies toutes plus belles, révélatrices, ou encore recherchées que les autres. Les adeptes d’art, d’histoire, de beauté, de rêve et de liberté d’expression sont donc invités à visiter les sites officiels: www.rsf.org www.magnumphotos.com Et, pour des informations complémentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnum_Photos http://www.revue-etudes.com/Regards/39 Les Liadois ont bien été Berlinois Par TALBI Samy, 1S2 L e dernier journal du LIAD vous proposait un article sur Berlin. En effet, cette destination était l’objet du voyage organisé par Mme Maillard et Mr Hoffmann pour la classe de 1ère S2. Il s’est avéré que l’organisation a subi une petite période de turbulence : entre les soucis liés à certaines agences de voyages installées à Alger, les aléas financiers pour cause de crise financière, et la période choisie, le projet a vraisemblablement failli être annulé. Grâce aux efforts et à l’engagement des deux professeurs, des accords raisonnables ont finalement abouti. Les élèves de 1èreS2 auront donc la chance de tirer profit de leur séjour dans la capitale Allemande, qui se tiendra du 3 au 8 février 2012. Les élèves vous délivreront certainement leurs impressions à ce propos à leur retour. Après Londres, Seattle, Paris, et autres grandes villes du monde, Berlin arrive à son tour, pour apporter toujours un plus culturel aux élèves du LIAD. Article à suivre dans le prochain numéro... Les khardjaats 15 A quoi ça rime ? Aujourd’hui, petite entorse à la tradition : je ne vais pas vous parler de coups de coeur littéraires mais de moi. N’ayez crainte cependant, il ne s’agit ni de propos dithyrambiques en l’honneur de ma petite personne, ni de réflexions pseudos philosophiques. Cette fois ci, je veux simplement vous raconter mon escapade à Paris, suite à ma participation au concours « Poésie en liberté 2011 » (Souvenez-vous de la jolie affiche verte en papier glacé, placardée au CDI et qui traîne encore quelque part sur l’un des murs…) Oui, c’est bien ça. Lydia Haddag, 1 ES OIB J ’ai envoyé mon poème intitulé « Hommage à Moumani » paru dans une édition antérieure du journal, et, bonne nouvelle quelques mois plus tard : je me vois décerner le 1er prix des lycées français de l’étranger, catégorie secondes. Pas la peine de préciser que j’étais très contente, cela va de soi. Ma récompense étant notamment le voyage à Paris pour une remise des prix, le séjour les repas ainsi que les différents déplacements étaient au frais de la princesse… J’embarquais le jeudi 24 novembre direction la France. Arrivée à destination, un taxi (pour l’anecdote, le chauffeur portait le même nom que moi) m’a conduit à la place des Vosges, au lycée Théophile Gauthier. Là bas, j’ai pu retrouver quelques membres de l’association, les jurés et les autres lauréats issus des diverses catégories. Au tout début, nous étions un tantinet timides voire intimidés, mais la température ambiante s’est rapidement améliorée et nos langues se sont déliées spontanément. Après les présentations des personnes et des lieux, nous sommes allés sous un froid glacial, visiter la résidence parisienne de Victor Hugo, située juste à coté du lycée. L’appartement d’une surface d’environ 400m² aménagé en un minuscule musée était vraiment fabuleux. Les pièces décorées chacune d’une manière unique par l’éminent auteur, les innombrables toiles retraçant l’histoire de la famille Hugo, (je garde un souvenir marquant de l’une d’entre elle mettant en scène l’auteur et sa fille Léopoldine), chaque détail était à relever et à admirer, de la moquette au plafond, sous l’aura bienveillante du défunt poète. D’ailleurs, cette maison semblait vivre de mots, ivre de belles lettres. Un parfum de poésie embaumait l’air. Nous respirions les vers échappés de pages défraîchies, sans doute tombées des interminables rangées d’ouvrages que comptaient les vastes chambres. Après la visite et quelques temps à musarder avec les autres élèves dans les rues du 4ème arrondissement jusqu’à la Bastille, nous sommes revenus au lycée pour dîner avec nos familles d’accueil (à noter que les mets étaient particulièrement savoureux). Pour ma part, j’ai été accueillie par madame Michelle Santangelli, administratrice à la MGEN et membre de Poésie en Liberté. Mme Santangelli a été adorable avec moi, (en fait, elle l’est avec tout le monde) et m’a mise l’aise dès le premier contact. Le deuxième jour, nous avons entrepris une visite en bus de la ville, je pense que nous avons parcouru les principaux endroits et les monuments intournables (la Tour Eiffel sous le brouillard du matin, l’arc de Triomphe où brulait la flamme du soldat inconnu, la place de l’Opéra, la pyramide du Louvre, la place de la Concorde, le jardin du Luxembourg, les Tuileries…etc.). Après quoi, nous nous sommes dirigés vers Versailles. Dans un premier temps, nous nous sommes promenés dans les parcs du château. Ensuite, après le déjeuner nous nous sommes attaqués à la sublime forteresse. Le château de Versailles est une merveille. Sous tous les angles, aussi bien dehors que dedans, de près ou de loin, il n’y a rien à en dire, si ce n’est qu’il est tout bonnement grandiose. Avec mon groupe d’apprentis poètes en herbe, nous avons joué aux touristes impénitents, prenant chaque recoin en photo, une mention spéciale s’imposant pour la galerie des glaces, qui est absolument magique. Au Lycée Jules Ferry de Versailles, 16 nous avons eu un mini cocktail avec l’ensemble de l’équipe. Aussi, une heure a été fixée afin de nous préparer pour la soirée. Chacun s’est mis sur son trente en un, tenue de ville et expression solennelle de mise, mais cela s’est vite dissipé dans les rires et la bonne humeur. Après tout, nous ne sommes que de jeunes adolescents rêveurs et insouciants. La remise des prix s’est déroulée à l’hôtel de ville de Versailles, une sorte d’hôtel particulier somptueux où l’on nous a remis sous les applaudissements de la salle, nos prix : un diplôme, des lots de livres, sans oublier l’anthologie « Poésie en Liberté 2011 » regroupant nos poèmes, publiée aux éditions Le Temps des cerises. La soirée a été animée par la chanteuse Emilie March et le musicien Etienne Champollion, tous deux anciens lauréats du concours, Mr Giovanni Dotolli président du jury 2011 a lu quelques extraits de son nouveau recueil de poésie. De plus, deux comédiennes ont lu quelques poèmes primés. Le public était très varié. Etaient présents quelques poètes, français et étrangers, des artistes, un membre de l’Académie française en l’occurrence M. Philippe Beaussant, le directeur adjoint de l’Académie de Versailles, le Consul du Maroc ainsi que des représentants du ministère de l’Education, les partenaires et sponsors de l’association, des Algériens membres de « l’amitié franco-berbère »et, pour finir en beauté, mes parents… Le troisième jour, nous avons fait une virée au Salon de l’éducation pour une séance photos comme des pros avant d’aller à la découverte de Paris à pied. A Montmartre, nous avons eu quartier libre pendant 1h 30 pour flâner dans les boutiques souvenirs ou écouter les musiciens qui reprenaient des classiques de Piaf sous l’oeil tantôt impressionné tantôt sceptique du public. J’ai alors cédé à une envie qui me titillait depuis bien longtemps, à savoir me faire un portrait rue du Tertre, juste pour le fun. Sur place, j’ai soutenu un brin de conversation avec le dessinateur italien d’âge mûr en même temps que je posais. Par la suite je pense que le résultat s’en est fait sentir : ce n’était pas du Titien mais bon… Nous avons pris une pause café à la fameuse rue Les khardjaats Pigalle avant de rejoindre le quai où nous attendait un bateau mouche pour faire une croisière sur la Seine, contempler Notre Dame de Paris et voir la Tour Eiffel s’illuminer. Notre balade sur l’eau achevée, nous nous sommes réunis dans un restaurant du quartier latin pour célébrer notre dernier repas ensemble, dans une atmosphère des plus chaleureuses. Juste après, nous nous sommes dirigés droit vers lui : Henri IV, ce fut la consécration pour moi. Autant vous dire que j’ai longtemps rêvé de ce lycée où les classes de khâgne qui préparent au sacrosaint concours de l’Ecole Normale Supérieure sont résolument les meilleures de France. Dans ce temple des érudits, nous avons assisté à des cartes blanches poétiques. Des actrices ont déclamé des poèmes très émouvants, accompagnés en musique (piano et accordéon). Un texte m’a spécialement touché, « Le lanceur de dés » de Mahmoud Darwich, illustre poète palestinien qu’on ne présente plus. Lorsque le spectacle s’est terminé, le président de l’association, Mr Jean Marc Muller a improvisé un petit discours de clôture à son image, jovial et fort sympathique, ce qui lui valu une longue ovation. Vint alors l’heure des adieux, des échanges de coordonnés et des ultimes embrassades. Des Parisiens pur jus aux Gaulois de la France profonde, en passant par les Tunisiens, Canadiens, Malaisiens, Libanais, Biélorusses, Roumains, Catalans et Mexicains, j’ai pu côtoyer une palette de cultures et apprendre quelques bribes de chaque langue, moi-même, peinant à faire prononcer à mes nouveaux amis certains termes en arabe ou en kabyle. Durant ces quelques jours, j’ai connu des personnes très intéressantes, découvert plein de choses, vécu une kyrielle d’événements qui se suivaient et ne se ressemblaient pas. Un week-end survolté fait de rencontres inoubliables, d’expériences formidables et d’une aventure humaine unique en son genre. Le dimanche, je retourne à Alger le coeur léger comme une plume, ces superbes moments gravés à l’encre éternelle dans ma mémoire… Voilà pour ce qui est de la petite histoire. Pour plus d’informations, vous retrouverez des photos, des extraits audio et tous les détails sur le site de l’association http://www.poesie-enliberte.com/ Je remercie Mlle Lardos, mon (‘ex’ hélas !) professeur de lettres, qui, sans son devoir de français qui consistait en la rédaction d’un blason « pour mercredi sans faute », je n’aurais probablement pas écrit mon poème. Je remercie également toute ma classe de Seconde 1 OIB de l’an passé, qui a partagé ma joie et m’a encouragée depuis le commencement. Enfin, sachez que l’édition 2012 de Poésie en liberté est lancée. Alors, à vos stylos !!! Lydia Haddag, 1 ES OIB J’écris CHOC DE ZIKS - Maman, tu ne crois que cette zik te met encore plus sur les nerfs ? C’est vrai, si tu t’habitues à trop de silence, tu ne pourras plus supporter le boucan. Une élève de quatrième A vant de commencer l’article, je voudrais juste souhaiter la bienvenue aux nouveaux, de sixième, quatrième et seconde ! Félicitations, vous faites partie de la famille, maintenant ! J’espère que vous vous intégrerez bien, si ce n’est déjà fait, et que les plus jeunes arrêteront de nous pousser dans les escaliers parce qu’ils sont « soi-disant » en retard ! Grrrr ! Et puis, hein, à la cantine, vous n’êtes pas les seuls à vouloir manger ! Mais bon, je vais cesser de me plaindre, et maintenant place à… MOI ! Moi : la rockeuse ! CHORUS: Je venais de quitter le lycée, et, peu sociable après cette dure journée, je n’avais pas très envie d’engager la conversation avec mon père, malgré sa monstrueuse curiosité –cette curiosité que l’on subit tous, ces mêmes questions tous les jours : Tu as fait quoi aujourd’hui ? Alors qu’on leur a dit la semaine d’avant, et celle d’avant avant et d’avant avant avant… - bref, je sortis de la poche de mon jean mon meilleur ami, mon téléphone portable, et ses potes, les écouteurs. Je choisis une chanson bien douce, bien triste, une ballade des Scorpions, « When You Came Into My Life », quand a retenti la pire des tortures pour mes oreilles habituées aux douces voix de Kurt Cobain et Mick Jagger : du Cha3bi ! Nom d’un chien ! Ces voix qui partent dans tous les sens, ces rythmes insoutenables !!!!!! ‘Cause I’m back - Papa, tu peux changer de chaîne de radio, cette « music » n’est pas écoutable ! - Et ce que tu appelles « music », c’est le boucan qui te ruine les oreilles ? - Me ruine… boucan ?! M’enfin papa, c’était un peu ton époque, aussi ! Et puis je ne vois pas le mal à écouter Lady Gaga… - Parlons-en de Lady Gaga ! Elle devrait se faire interner. On ne peut pas mettre une robe de viande crue, quand même ! - C’était pour symboliser… - Pas la peine ! C’est déjà un symbole à elle toute seule ! Elle symbolise la descente aux enfers du chant ! Quand je pense aux chanteurs de chez nous ! J’abandonnai, vaincue, complètement désespérée face au manque de goût de mon père. Mais je me vengerai plus tard ! Gnark gnark gnark ! *** Chanter sous la douche, on le fait tous. Sous l’eau, on est des superstars ! Mais cette fois, c’est dans un but beaucoup plus vicieux que d’habitude ! Vous avez déjà essayé d’accompagner un chanteur de metal? Ca fait MAL ! Back in black I hit the sack I’ve been too long I’m glad to be back [I bet you know I’m...] Yes, I’m let loose From the noose That’s kept me hanging about I’ve been looking at the sky ‘Cause it’s gettin’ me high Forget the hearse ‘cause I never die I got nine lives Cat’s Eyes Abusin’ every one of them and running wild 17 Yes, I’m back Well, I’m back Yes, I’m back Well, I’m back, back (Well) I’m back in black Yes, I’m back in black -LINA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! En général, ça finit par une gifle réprimée et le regard qui tue. *** Bon, je vais arrêter avec les exemples. Tout ça pour dire que, la plupart des parents ne supportent pas nos styles de musiques, quel qu’ils soient. Dans ces cas-là, il vaut mieux tout simplement mettre vos écouteurs avec la musique à fond, afin de ne pas entendre celle du conducteur et de vous mettre de préférence à l’arrière au lieu de devant, et décompressez chacun de votre côté, en harmonie du moins. Et je vous assure que vous passerez une très bonne soirée en famille, sans dispute ni rien d’inconvénients du même acabit. N’oubliez pas ! Aucune remarque sur les écoutes de vos parents, aucune ! Ca finit toujours en bain de sang. A plus, les gens du LIAD ! Ah ben ouais, ça fait mal, et à tout le monde! *** La lolita « Pop » En général, la Lolita pop est quelqu’un de très optimiste et adorateur des couleurs flashies et des smileys. Bref, c’est une personne qui a toujours le rire au bord des lèvres et qui écoute des chansons qui font bouger, le genre qui vous met de super bonne humeur même si vous venez de quitter votre lit bien chaud et que vous avez un contrôle de maths en première heure. Seulement, quand vos parents viennent vous récupérer et qu’ils ont travaillé toute la journée, ils iraient plutôt se coucher avec une musique qui imite le bruit des vagues. On ne peut pas être tous en forme du matin au soir ! En exemple, je vais prendre une de mes amies, May, et, comme pour moi, je vais mettre ça sous forme de dialogue : - Last Friday night, TGIF… TGIF…! - Chérie, tu seras gentille d’arrêter de chanter, je suis fatiguée. - Ouais, d’accord, répond la lolita avec un sourire de trois kilomètres de long. Et elle remet ses écouteurs, en continuant à bouger sur son siège, dans une sorte de danse bizarre, bloquée par la ceinture. Mais… Déjà que les routes ne sont pas terribles, alors secouer la voiture de l’intérieur en plus, c’est très désagréable, surtout quand on a une migraine naissante. - May ! Arrête de faire tanguer la voiture ! - Mais, mais… - Obéis et puis c’est tout. La journée a été très longue, pour moi. Et maintenant, vient la troisième étape, elle chante en play-back, comme ces choristes qui sont assez jolies pour être sur scène, mais pas assez à la hauteur pour chanter. Et ça agace incroyablement les parents, pour une raison obscure. - Mais ce n’est pas vrai ! Tu ne peux pas rester en place, aujourd’hui ! May, tu le fais exprès ou quoi ! Je te dis que je suis crevée et tu continues quand même ! La mère met alors une chaîne de radio, le plus souvent « zen ». Le pire pour un fan de pop ! Calme, calme, trop de calme ! Elle a besoin de bruit ! Et la dispute reprend : Ailes De toi, l’amour me rend be lle, Et comme les hirondelles, Me fait virevolter dans le cie l, A vouloir devenir une éterne lle Etoile rieuse et sans parei lle, Celle qui te ferait devenir soleil, Sans pour autant te faire om brelle… De tes mains, je voudrais de venir aquarelle, De laquelle tu peindrais d’u ne plume d’aile, Un nu qui serait plus que ch arnel, Pour un amour presque cri minel, Me laissant deviner dans un jour virtuel, Je ne serais vêtue que de de ntelle Quand toi tu grimperais à mon échelle… Je serais ton idéale, une irr éelle, Une immortelle sensuelle , J’oublierai d’être sage demo iselle, Je t’emmènerai tourner su r mon carrousel A en devenir informelle, Juste une douce mirabelle, A déguster comme le font les coccinelles… Je serais ta passionnelle, Ecoutant ta douce ritourne lle, De tes yeux je serais la pru nelle, Moi qui suis une tendre reb elle… Avec toi je deviendrai immo rtelle, Je ferai l’effort d’être spirit uelle… Me voudras-tu comme tel le ? Je deviendrai alors une ga zelle, Serai douce comme une gla ce au caramel, Avec pour caractère une po inte de cannelle, Uniquement pour vivre av ec toi, personne si cruelle, Car tu m’as enfermée dans une tourelle, Des moments intemporel s… Aida Aberkane, 1è ES J’écris 18 Scénario nominé pour le prix de l’originalité au concours de scénario du lycée Rochambeau de Washington 2011, auquel participaient de très nombreux lycées français, du monde entier... »Lecture« Par HADDAG Lydia et BOUDJEDRA Fouad (1ère OIB) NOTE D’INTENTION : « Le voyage ». Le thème nous avait tout d’abord décontenancé, car quoi de plus libre que de traiter un voyage, surtout lorsque celui-ci interpelle forcément notre sensibilité? Au final, nous avons opté pour une fiction contemporaine se déroulant principalement dans un avion, un coup de foudre au dessus du ciel, doublé d’un voyage dans le temps. Les voyages nous font vivre des aventures humaines formidables. Et si l’on rencontrait une personne en chemin, LA personne dans ce qui serait le voyage de notre vie ? SYNOPSIS : C ’est l’histoire d’une rencontre dans un avion entre une Française, Jeanne, et un Anglais, Harry, tous deux volontairement farcis de stéréotypes mais tout de même attachants. Ils vont vers une même lointaine destination et ici, un avenir commun. Le film débute à Paris, et continue à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle. Là, nos deux héros prennent le même vol et s’assoient côte à côte dans l’avion. Le roman que Jeanne lit est l’élément déclencheur du récit. Dans ce qui s’avère être le voyage de leur vie, ils passeront tout le trajet à discuter, à se connaître et à se compléter. A l’arrivée, la question ne se pose même plus : leur histoire est née pour ne pas qu’elle s’arrête. Quelques années plus tard, ils finiront mariés et parents de deux enfants, modèle familial parfait, un vrai conte de fées des temps modernes. Il leur aura suffi de deux billets pour être propulsés au septième ciel… Ainsi, parallèlement à l’intrigue principale, nous avons mis en scène un aperçu de leur vie future s’infiltrant dans leur trajet, à l’aide de prolepses. Ces dernières vont finir par se confondre avec le moment présent grâce à la lecture d’un autre livre, cette fois-ci pour leurs enfants. Le film s’achève à Londres, dans leur duplex familial, où Harry évoque l’histoire de leur rencontre. Paul Auster nous aura prévenus : “ un livre, c’est le seul lieu au monde où deux inconnus peuvent se rencontrer de façon intime.” Le coup de foudre est souvent quelque chose d’aussi intense qu’éphémère, mais cette fois-ci nous avons essayé d’imaginer un amour qui va aboutir, un happy end léger et aérien, bien loin de soucis plus terre à terre. Le bien-être, la facilité au bonheur apparaissent proches et accessibles pour ce couple mixte très complice, à qui tout réussit. Mais, à travers la sensation perpétuelle de hauteur, nous avons tenté d’opérer une mise à distance par rapport au monde « d’ici bas » où les médias nous vendent du rêve en continu. Ce court-métrage est également un contre-exemple décalé de la réalité avec quelques notes d’humour. Dedans, tout est trop facile, trop beau, tant la trame peut sembler GENERIQUE DE DEBUT : (refrain de la chanson de Vanessa PARADIS « I love Paris »). Fond noir. Deux citations en blanc s’affichent : A vingt ans, la Parisienne est adorable ; à trente ans, irrésistible ; à quarante, charmante. Après quarante ans ? Jamais une Parisienne ne dépasse quarante ans. André Maurois. être un cliché mièvre et peu crédible. On le sait. Dès le début on ne s’attend à rien de bien grave. Aussi, l’on se sent à la fois proche et exclu de ce qui parait être une histoire impossible. Pour cela, nous nous sommes inspirés de notre propre rapport en tant qu’adolescents aux leitmotivs de la rencontre amoureuse que nous véhicule le cinéma à l’aide de hasards miraculeux. L’idée est de démontrer que, finalement, en dépit de recul et de maturité, chacun de nous peut prendre plaisir à avoir la tête dans les nuages et à se nourrir d’idylles et d’idéaux, même chimériques, car on se complait tous secrètement à en appeler notre fibre sentimentale et à nous dire : après tout, rêver, c’est déjà un voyage ! Un film édulcoré pour midinettes, peut être, une gentille caricature, probablement, une mini comédie romantique à la chute attendue, certes, mais une histoire pleine de tendresse, l’espace d’une parenthèse enchantée. PS : Le pays d’arrivée, tout comme le livre de Jeanne restent un mystère. bleu et un béret en feutre assorti, lit un livre à couverture crème, indifférente aux bruits alentours. PLAN RAPPROCHE. Elle tourne une page. FONDU IMAGE. SEQUENCE 5 : INT/JOUR/AEROPORT. Un Anglais a dit : «Nos rêves se réalisent lorsqu’ils sont assez beaux. A croire que personne ne rêve !» Nathalie-Clifford Barney. A travers les hautes fenêtres de l’aéroport, le soleil apparait peu à peu. La pluie cesse. FONDU NOIR Jingle typique des Aéroports de Paris. SEQUENCE 1 : EXT/JOUR/PARIS. Une voix monocorde se fait difficilement entendre dans le vacarme ambiant : ‘’Les voyageurs à destination de ...sont priés de se présenter à la porte 2 pour un embarquement immédiat. Panoramique de la ville de Paris. Une pluie battante. ZOOM progressif sur la tour Eiffel. Ascenseurs grouillants de touristes et parapluies multicolores. FONDU IMAGE. Fin du fond musical sur ‘’Because my love is near ... ‘’ SEQUENCE 2 : (arrêt de la musique) (bruit de moteurs d’avion) EXT/JOUR/AEROPORT ZOOM sur la tour de contrôle Sud. Plan d’ensemble. Grand écriteau : Roissy Charles de Gaulle. Terminal 2C. FONDU IMAGE. SEQUENCE 3 : INT/JOUR/HALL AEROPORT. TRAVELLING CONTRE PLONGEE. Un sol impeccablement poli. Des talons de personnes affairées marchant à vive allure. Une énorme horloge murale affiche en lettres lumineuses rouges 15 :25.La camera suit un escalator qui monte. FONDU IMAGE SEQUENCE 4 : INT/ JOUR/ZONE INTERNATIONALE. Brasserie. Un jeune homme en blazer a du mal avec l’euro pour payer son thé. Quelques mètres plus loin. Fauteuils en cuir rouge. Une jeune femme de délicates anglaises aux cheveux, portant une robe en cachemire Merci ‘’ La femme se détache tant bien que mal de sa lecture. L’homme parvient enfin à régler l’addition, met la monnaie dans sa poche d’un air agacé. ELLIPSE SEQUENCE 6 : EXT/ PISTE DE DECOLLAGE. Un avion d’Air France décolle de la piste, toujours plus haut, toujours plus loin. PROLEPSE 1 (quelques années plus tard) : EXT/SOIR/LONDRES. Vue d’ensemble. Le Big Ben sonne vingt heures. Un immeuble Londonien. Dernier étage. Une lumière. Des rideaux en tissu imprimés. A l’intérieur d’un duplex, un garçon à lunette rondes monte des escaliers menant à l’étage supérieur, suivi de sa s?ur, une toute petite blonde aux allures de poupée. THOMAS: Allez suis-moi Julie. Maaaaman !!! Alors, tu nous la lis cette histoire ? JEANNE- d’une voix patiente : Thomas, on dit s’il te plait. THOMAS -d’une voix innocente : Please… J’écris SEQUENCE 7 : INT/JOUR/AVION. La jeune femme rit de plus belle. Le même homme s’avance vers une place vide à coté de la même femme. SEQUENCE 11 : INT/CREPUSCULE/AVION. HARRY d’une voix polie: Puis-je m’asseoir ? Il a un fort accent britannique. La femme relève distraitement la tête. 19 A travers le hublot, Le ciel s’assombrit prenant des tons rougeâtres. Dans l’avion les teintes deviennent plus chaudes. Zone de turbulences. Leurs mains se frôlent. Elle rougit. JEANNE : Naturellement monsieur… HARRY (OFF) : J’ai toujours eu peur de l’avion. Mais ce soir la peur fit place à un autre sentiment. Et elle replonge derechef dans la lecture de son livre complètement écorné. Il baisse les yeux vers la moquette bleu nuit de l’avion. JEANNE le dévisage. ELLIPSE JEANNE (OFF) :Un vrai gentleman... L’homme et la femme sont assis côte à côte. La troisième place est vide. Le jeune homme s’ennuie et tente de déchiffrer les phrases du livre de la jeune femme. C’est alors qu’elle lève ses yeux de biche vers lui. Leurs regards se croisent. Cela dure trois secondes. Lui, bat des paupières une fois, elle, troublée se donne une contenance en s’éclaircissant la voix. HARRY soupire PROLEPSE 2 (retour à la PROLEPSE 1) : INT/SOIR/DUPLEX. Ils répondent d’une même voix, à quelques intonations près. Assise sur un fauteuil de style Louis XVI, une mère raconte à ses enfants accroupis sur une carpette et levant des yeux intéressés vers elle : JEANNE : Hum hum, il était une fois… SEQUENCE 8 : INT/JOUR/AVION. Pour détendre l’atmosphère, elle se tourne vers l’homme. Il sourit instantanément. JEANNE- d’une voix taquine: Je vous fais la lecture ? ELLIPSE HARRY(OFF) Décidément elles étaient les plus belles. Cultivés, élégantes, bref, Parisiennes. Une HOTESSE de l’air avance vers eux. Ils sursautent légèrement. HOTESSE :Vous voulez voir un film ? JEANNE, HARRY : Non, merci... SEQUENCE 12 : INT/NUIT/AVION. PLAN D’ENSEMBLE de l’intérieur de l’avion. ZOOM sur JEANNE et HARRY La conversation est enjouée. France-Angleterre, le match est lancé, mais il y aura deux gagnants ce soir. ELLIPSE (Deux heures plus tard) Le ciel est d’encre, l’avion baigne dans une lumière douce. JEANNE est endormie, sa tête légèrement penchée sur l’épaule de HARRY. Un STEWART s’avance vers ce dernier. Elle lui lit naturellement quelques extraits, comme si elle parlait. Un certain jeu amoureux apparait. Le spectateur n’entend pas les mots qu’elle dit mais un fond musical : la chanson de Charles Aznavour « For me formidable « qui dure 40 secondes environ. Lui est attendri. Elle, marque des temps d’arrêt. Il ne la quitte pas des yeux. Elle pose enfin son livre(fin de la chanson) STEWART : Votre femme devrait attacher sa ceinture. Nous allons bientôt entamer la descente. JEANNE : C’est mon livre préféré ! ELLIPSE (après atterrissage) HARRY: Thank you chère madame. Aéroport inconnu. JEANNE et HARRY viennent de récupérer leurs bagages. La caméra suit le discret regard de HARRY sur la main gauche de JEANNE. Elle a anneau en forme de c?ur au majeur…et c’est tout ! FONDU IMAGE sur le c?ur. SEQUENCE 9 : INT/JOUR/AVION. ELLIPSE HARRY et JEANNE ont une discussion animée. HARRY lui parle dans un français parfait en dépit de son accent. Une rangée plus loin, un ADOLESCENT des écouteurs greffés aux oreilles, portant un sweatshirt gris avec l’Union Jack dessus les regarde. Ils n’ont l’air de ne se soucier de rien. A présent, HARRY exagère son accent en lui déclarant : HARRY : Leu platow weupaw d’aiw Fouannce n’aiy pas mall du ttouw Fou rire. HARRY (OFF) : Je pensais que ça allait durer quelques heures, mais ça a continué toute la vie. SEQUENCE 10 : INT/COUCHER DE SOLEIL/AVION. PLAN RAPPROCHE POITRINE. HARRY montre à JEANNE des photos sur son Smartphone. La bouche de JEANNE forme un ‘wouaw’. JEANNE: Louk at zis one Arry! Ses yeux brillent. JEANNE (OFF) : Je ne t’ai pas trouvé sur Terre, te trouverais-je peut être dans les airs ? Elle a des dents du bonheur. Il se doit de trouver une blague. Et ça marche… HARRY ne corrige pas l’erreur et se met à lui secouer délicatement le bras. HARRY- tout doucement : Jane… JEANNE est prise de panique et, dans un élan, elle demande à HARRY: JEANNE : Où allez-vous maintenant ? Il s’approche vers elle et déclare d’un air évident. HARRY-d’une voix joyeuse : Je vous suivrais au bout du monde… PROLEPSE 3 (Quelques minutes après la PROLEPSE 2) : INT/SOIR/ DUPLEX. JEANNE -d’une voix théâtrale : Vouaaaaaalà , fin du conte ! Au lit les enfants ! Elle les embrasse. HARRY entre à son tour dans la chambre. HARRY tout fier, un grand sourire aux lèvres : Dire qu’un jour j’ai réussi à t’extraire d’une lecture moi. , comme quoi ma chérie… JEANNE se lève et termine sa phrase. JEANNE :… à un moment, mieux vaut vivre ses rêves que de rêver sa vie. A cet instant les deux enfants échangent des regards interrogateurs. Et la petite JULIE qui n’a pas saisi grand-chose conclut d’un air entendu en hochant la tête. JULIE : Yesss…. ! GENERIQUE DE FIN : Sur Fond Noir une citation en blanc apparait au centre et s’agrandit : «Le plus beau voyage d’ici-bas, c’est celui qu’on fait l’un vers l’autre.» Paul Morand. J’écris 20 AU COEUR DE LA NUIT C’est la nuit parisienne, sous de chaudes couvertures, Les lumières de la tour Eiffel et les sons des murmures Les péniches se promènent, guidées par les décibels, Les romantiques se découvrent, les impulsifs traquent les belles, Certains s’apprivoisent, d’autres se fouillent, Les plus timides regardent et guettent leur tour Les vieux restent nostalgiques et repensent aux beaux jours. Les jeunes sont pathétiques et presque tous à la bourre C’est un temps de poèmes, une nuit de bohème Un temps où la lune s’éprend du soleil... Il est minuit et elle reste là, cachée sous le toit... Une plume à la main, une lampe moderne figure de feu de bois. Elle fait danser les lettres sur son papier de rose, Les mots défilent et font la fête tandis que les belles phrases prennent la pose Elle aime la haute couture, la splendeur et les parures, Les beaux corps posant nus sur de la belle peinture Amoureuse de romances, elle repense aux siennes, Aventureuses, ténébreuses mais si lointaines... Le temps révolu de son amour perdu, Arrogant, sensuel, unique et universel, Laissant place à une routine un peu frêle... Une stabilité lassante qui la dévore et la ronge Elle suspend un instant sa plume, transportée dans ses songes. Les paupières closes elle se revoit immergée dans cet océan bleu, Elle se souvient alors de leurs promesses et «A Dieu», Regagne son sourire et pousse un dernier soupir. A la fenêtre, elle aperçoit son ange qui la somme de dormir... Petite fille sage elle obéit et lui envoie un baiser, Elle éteint sa lampe de chevet, pose sa tête sur l’oreiller. Son corps paré de sa belle dentelle, elle accueille chaleureusement le sommeil. Il la berce dans ses bras, admire sa silhouette, Tente d’aller plus loin mais la vierge l’arrête. Il se répand en excuses et elle lui caresse la joue, Le taquine, le surprend et lui murmure des mots doux. Pris au piège,il se retrouve prisonnier, Comme tous les autres, il rejoindra les damnés. Ines Loughraieb, Terminale Trois petits dessins… N’avez-vous jamais dessiné une étoile et une demi-lune ? Ou encore deux triangles emboîtés, ou un T majuscule ? Ces trois petits dessins, qu’innocemment vous tracez, Ont pour certaines gens une importance avisée… Sujets à conflits, à l’inverse d’être jolis ; Voilà que notre cher T cherche à être le meilleur… Que nos esquisses célestes, par idéologie, sèment le malheur, Et que nos triangles, mis de côté par le passé, Cherchent maintenant à réexister… Le plus souvent appelées religions, Ces formes subissent la violence de leurs noms. Et pourtant, ces trois dessins mis en harmonie Pourraient donner un résultat agréable. Mais pour cela, certains esprits Devront changer leur mentalité détestable. Et si, vous aussi, voyiez simplement des dessins ? Cela pourrait changer nombre de destins … Des élèves de 1è Connaissez-vous l’importance des mots ? Ceux qui nous guérissent des maux… Ceux que l’on aime, ceux qui sont beaux, Ceux qui se promènent tout là-haut… Ceux qui se démènent pour être cadeaux, Des mots cheminant à la surface de l’eau, Des mots pour en apprendre de nouveaux, Des mots cruels qui deviennent bourreaux. Des mots comme « douceur », Que l’on oublie si souvent… Des mots comme « valeur », Bousculés bien absurdement… Des mots comme « rancoeur », Revenant trop fréquemment… Des mots comme « Bonjour », Dans la bouche de certaines gens… Des mots comme « AMOUR », Disparaissant lentement… Pauvres de nous, finalement, Nous les oublions trop facilement, Ces mots, les plus importants. Aida Aberkane Ode à Elle... Elle, symbole de l’amour immortel Elle, signe de la sagesse eternelle Elle, c’est ma mère, mon sang, Ma vie et mon coeur dans les plus forts moments Comment vous la décrire? Comment vous la faire voir? Celle qui m’a fait grandir, celle qui m’a fait savoir Que la vie en fait n’était qu’une épreuve Ou il fallait sans cesse se battre à tout heure Que pour être femme, il faut être forte, Que pour être dame, il fallait briser le calme Elle m’a vu grandir, elle m’a vu m’émouvoir, Elle m’a vu éclater de rire et sombrer dans les larmes, Elle m’a vu danser, elle m’a vue aimer, Elle a pu me toucher et su me proteger Celle qui m’a tant aimé, celle qui a tant souffert Celle qui m’a tout donné, celle qui m’a tout offert, Sa beauté, son âme, son coeur et plus que tout l’univers Mériterait beaucoup plus que de simples vers S’imaginer sans elle, c’est se voir sans oxygène, Se couper d’elle, c’est être dépourvu d’ailes Elle...une partie de moi... la plus grande qui soit. Ines.L Terminale es (Texte rédigé il y a deux ans] Atelier d’écriture Comptes –rendus de lecture Les Contes de la rue Broca L es Contes de la rue Broca écrits par Pierre Gripari sont une série de sept contes fantastiques écrits avec humour et légèreté destinés aux enfants. De Pierre Gripari 21 J’ai lu : « Un conte peut en cacher un autre » de Roald Dahl J’ai aimé ce livre car il est drôle et divertissant. Je conseille ce livre car l’humour est surprenant, le thème est plaisant, le vocabulaire est simple et vous n’allez pas vous lasser, et peut-être même que vous voudrez le relire ou le conseiller à votre tour. Dans ce livre, vous allez faire la connaissance d’une sorcière, d’un géant amoureux, d’une poupée qui voyage et qui prédit l’avenir, d’une paire de chaussures qui parlent, d’une fée, et vous connaitrez enfin la véritable histoire de la Mère Michel et de Lustucru. Ces contes sont d’après le texte, imaginés par des personnages qui eux-mêmes ont un rôle dans le recueil. Beaucoup de contes dans le livre sont très émouvants et pleins de tendresse mais d’autres à mourir de rire. Ce sont des histoires extraordinaires qui se passent dans le monde réel (dans une rue, sur un bâteau). Cendrillon n’épouse pas le prince qui est un coupeur de tête. La mère de Jack monte au sommet du haricot et se fait manger par l’ogre et Jack profite du magot. Les sept nains et Blanche Neige volent le miroir et lui demandent chaque jour le cheval sur qui parier. Boucle d’or ne se fait pas repérer par les trois ours. Le petit Chaperon Rouge ne se fait pas manger par le loup mais elle le tue une balle dans la tête et prend sa fourrure sans se soucier de sa grand-mère qui est resté dans le ventre du loup. Les trois petits cochons meurent. Mon avis : J’ai aimé dans le livre le langage et les tournures de phrases enfantines ; les histoires étaient plaisantes et amusantes à lire, elles me faisaient rêver. Je conseille ce livre aux jeunes lecteurs aimant les surprises .Un recueil divertissant et désopilant pour les grands et les petits. El Mokhfi Hella-Zeyn 6e 3 La rue Broca dans les années 1920. ET OUI MES AMIS IL FAUT VOIR LE DESSOUS DES CHOSES « UN CONTE PEUT EN CACHER UN AUTRE ». ABERKANE HICHEM. 6.3 Conte à l’envers «Je vous conseille» Boris Moissard et Philippe Dumas Résumé général du livre : Ce livre est difficile à résumer car il raconte plusieurs histoires qui n’ont pas forcement de rapport les unes avec les autres mais elles ont toutes été écrites à partir des contes classiques de Grimm et de Perrault : la Belle au Bois dormant, le Petit Chaperon rouge, Blanche-neige... nous pouvons trouver également un conte imaginé et écrit par Boris Moissard et Philippe Dumas, intitulé : Le pommier de Pomanchou. Mes impressions de lecture : J’ai aimé ce livre car il y avait de l’humour dans presque toutes les histoires, par exemple dans l’histoire «Conte à rebours » nous pouvons trouver ce passage où dialoguent le roi et la reine, deux personnes nées en marchant en arrière : « Alors ? dit François en ôtant ses chaussures et en enfilant ses pantoufles. Parlez! En avant ou en arrière ? ». La reine lui répondit : « Ni l’un ni l’autre, mon doux ami. Notre petit Vociféro a marché sur les mains. » On pouvait trouver aussi un peu de suspense dans quelques histoires, comme dans l’histoire « La belle histoire de Blanche-neige ». On ne sait pas jusqu’à la fin si Blanche-neige va être tuée par Mr Lecoeur ou pas. Différents thèmes étaient abordés : amour, argent sont les plus courants. Ce sont des thèmes classiques. Le vocabulaire était simple dans l’ensemble. Je conseille ce livre : Je conseille ce livre à ceux qui aiment les contes (les contes classiques de Perrault et de Grimm particulièrement) et parce que mes impressions de lecture sont bonnes. Contenu : Ce livre écrit par Roald Dahl et illustré par Quentin Blake nous explique qu’il y a deux versions dans chacune des six histoires qu’il nous raconte : une qui commence par un grand méchant loup et une belle mère, et qui se finit par un prince ou une victoire ; et une qui commence comme dans la première version, mais où le héros est plus malin que le méchant et qu’il s’en débarrasse dans une montagne de rigolade. Mes impressions générales sur ce livre : J’ai aimé ce livre parce que les histoires sont toujours amusantes avec un vocabulaire simple, des personnages qui apparaissent dans une autre histoire que la leur comme le petit chaperon rouge dans les trois petits cochons, presque toujours le même thème (grand méchant loup et méchante belle mère) et une intrigue plaisante. Recommandations : Je vous conseille ce livre parce qu’il est humoristique, amusant et simple à lire. Bougherara Mohamed Amine, 6e3 Agnès SOULU, 6ème3 Un conte peut en cacher un autre Contes à l’envers Des contes revisités sous la plume acerbe et tendre Un conte peut en cacher un autre contient une série de contes classiques revisités avec humour par Roald Dahl. Dans ce livre, j’ai adoré l’humour de l’auteur. Retrouver des personnages comme Cendrillon ou Les trois petits cochons dans des situations si insolites m’a fait beaucoup rire. Par exemple, dans Boucle d’or, la petite fille n’est pas du tout vue comme bien élevée mais plutôt comme une petite peste égoïste qui mange le repas des autres, détruit les objets d’art… Parfois, l’auteur fait intervenir le personnage d’un conte dans un autre, ce qui accentue l’effet comique de la scène : dans Les trois petits cochons, le petit chaperon rouge surgit tout à coup par exemple et tue le loup. Quand Roald Dahl présente les contes qu’il réécrit et donne son avis, il est très drôle également car il a une autre vision que celle que l’on a habituellement, il est original et un peu caustique. Je conseille ce livre car il est très marrant. En effet, l’auteur reprend des per- (Philippe Dumas et Boris Moissard) de Roald Dahl sonnages connus, leurs histoires, mélange tout ça à sa façon (c’est à dire avec beaucoup d’humour), ajoute des éléments et il obtient alors un conte farfelu, totalement différent de celui qu’il avait au départ. Cependant, le roman est rédigé en rimes. Les mots sont donc assez compliqués. J’aurais préféré qu’il soit écrit normalement, plus simplement, car le lecteur est obligé de se concentrer sur le vocabulaire, ce qui nuit à la facilité de la lecture et à l’humour. Dans Un conte peut en cacher un autre, Roald Dahl revisite : Le petit chaperon rouge ; Blanche neige et les sept nains ; Cendrillon ; Les trois petits cochons et Boucle d’or et les trois ours. Même si ce livre est un peu difficile, ça fait du bien de se détendre en lisant ces contes farfelus de Roald Dahl. Jeanne Bernard, 6e 3 Résumé général : Vers 1980, les deux auteurs ont décidé de modifier des contes connus pour rendre hommage à ces contes classiques. Une présidente féministe apprend que Blanche-Neige est plus intelligente. Un petit chaperon bleu marine qui veut être aussi populaire que sa grand-mère, essaie de piéger le loup mais enferme sa grand-mère avec lui. Un oncle maltraite son neveu mais sa méchanceté se retourne contre lui. La belle princesse danse au lieu de dormir. François marche à reculons ce qui lui cause des problèmes. Un garçon guérit une princesse grâce à trois pommes et à la fin l’épouse. Mes impressions sur le texte : Les histoires du livre sont réécrites pour qu’elles deviennent drôles et pleines d’humour. Conseil : Je conseille ce livre à ceux qui aiment les contes classiques mais aussi à ceux qui aiment les choses drôles et comiques. Vous pourrez lire des contes d’un nouveau style. Yanis NAFA 6ème3 Notre planète 22 La pollution, fléau de la terre La pollution atmosphérique et la pollution aquatique, notamment, sont néfastes pour l’homme et notre planète terre. Dossier réalisée par : Madiou Karim 6ème3 La pollution atmosphérique : La pollution atmosphérique, telle que nous la connaissons aujourd’hui a débuté en Europe au 19ème siècle avec la révolution industrielle. Cette pollution contribue au réchauffement climatique. Ce phénomène, est du au relâchement de gaz malsains tel que le gaz carbonique. Alors, pour éviter cette catastrophe, il faudrait limiter les moyens de transport favorisant la pollution de l’air comme les voitures, les camions ou encore les usines polluantes. La pollution aquatique: La pollution aquatique est due aux déchets toxiques rejetés en mer tel que le pétrole ou les déchets tels que les bouteilles en plastique ou encore la nourriture (produit du gaspillage). Chaque année, plus de 70 millions de litre de pétrole sont déversés sur les différentes mers du monde !!!!! Et le gaspillage tue plusieurs espèces d’animaux. «Agir» c’est sauver notre planète!!! L a pollution en Algérie: L’Algérie est l’un des pays les plus touchés par la pollution. Ce phénomène est du aux détritus laissés sur la mer méditerranéenne et aux gaz malsains rejetés par des usines et des voitures qui surpeuplent l’Algérie. L’Etat agit mais les espaces verts de ce pays et tous les endroits nécessaires à son existence disparaissent pourtant peu à peu. Rendre l’Algérie plus belle est un rêve pour tous les Algériens. Alors faites que ce rêve devienne réalité et pratiquez une action qui rendrait notre Algérie plus radieuse!!!! Des déchets sont jetés dans des rivières d’Alger !!! Sauvons cette planète d’une mort aussi ingrate !!!! Combattons la pollution !!!! Le gaspillage, cause de la pollution, problème international: Dans le monde, un emploi abusif et désordonné est utilisé par rapport aux ressources naturelles, beaucoup de personnes à l’échelle mondiale gaspillent. Plusieurs moyens sont mis en oeuvre pour contrer ces pertes encore utilisables dont le recyclage. Le recyclage consiste à trier et récupérer des déchets pour en faire des objets nous permettant ainsi de préserver nos ressources. «Recycler», c’est participer à la survie de notre globe. Cette action permettrait à tous de faire un pas vers l’avenir et de léguer aux générations futures nos exploits. « Vivre mieux, c’est respecter notre globe et se respecter soi-même.» LIAD (bonus): Pour avoir un Liad plus écolo, plusieurs moyens s’offrent à nous. Voici quelques idées qui, je l’espère, pourront être appliquées dans notre établissement : -Une poubelle à tri sélectif pour mieux recycler les matières premières (plastique, verre, papier...). -Beaucoup plus d’espaces verts (arbres, herbes, plantes...) pour pouvoir favoriser le renouvellement de l’oxygène et avoir un liad plus vert. Plus d’espaces verts, c’est vivre plus longtemps et rendre notre terre plus jeune !!!!!!!!!!!!!!! -Un groupe d’écologie et de recyclage (GER) pourrait être créé pour mieux préserver notre établissement et pratiquer les mêmes actions que de nombreux autres établissements partout dans le monde dont : -Planter de la végétation et l’arroser. -Recycler tout ce qui est matière première. -Protéger les espèces d’animaux en voie de disparition. M. K. 6ème3 Grands personnages 23 Fils de Roi, père de Roi, mais jamais Roi Louis de France, l’éternel Dauphin Fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d’Espagne, il est l’un des personnages les moins connus de l’histoire et pourtant, durant 49 ans, l’avenir de la France dépendit de lui, celui de l’Europe et du monde pendant 39 ans. L ouis naquit le 1er Novembre 1661 au château de Fontainebleau, sa naissance fut célébrée, à travers toute la France. insista auprès du Roi et de ses ministres pour tenir bon, et sauva ainsi la France d’un démembrement. Il faut noter qu’à partir de 1690 il était présent à tous les conseils et que, jamais, il ne divulgua le moindre secret d’État. En son honneur, son père créa le titre de Monseigneur pour la dénomination du Dauphin en remplacement de Monsieur le Dauphin ou de Monseigneur le Dauphin, et obligera la délégation du Parlement venue le féliciter comme le veut la coutume, à faire la révérence devant le berceau et à appeler dans son hommage le bébé Monseigneur et pas Louis ou Dauphin. Il mourut le 14 Avril 1711 de la petite vérole en étant contaminé par un paysan auprès de qui il s’était rendu pour le soutenir lors du saint sacrement. L’astrologue qui fut appelé le jour de sa naissance lui avait prédit qu’il sera «fils de Roi (Louis XIV), père de Roi (Philippe de France devenu Philippe V d’Espagne), mais jamais Roi ». Selon les normes de l’époque, il fut confié à l’éducation des femmes jusqu’à l’âge de 7 ans (avant de passer aux hommes). Monseigneur est mort sans avoir jamais régné, mais il avait réussi de son vivant à être humain, aimé par toute la France, grand collectionneur et défenseur des Arts, ayant réuni à Meudon un cercle fermé et raffiné. Chaque fois que son père lui a confié des responsabilités il s’est montré digne de la confiance royale. Puis fut confié au Duc de Montausier et au Président de Périgny, qui mourut en 1670 et fut remplacé par Bossuet. Hélas, Montausier était un homme très dur, et n’hésitait pas à battre le Dauphin (les coups de canne était quotidiens et, un jour, parce que Monseigneur avait mal fait ses prières, il se jeta sur lui et lui asséna des coups jusqu’à ce qu’il la récite correctement). Le programme qui lui était destiné devait lui permettre d’être un bon gentilhomme et un homme d’État. Il devait apprendre la jurisprudence, le droit ancien et moderne, la religion, la grammaire, le latin et un peu de grec, la géographie ancienne et moderne, l’histoire, la philosophie, les mathématiques; en tant que gentilhomme, il devait connaître le maniement des armes, la danse, l’équitation (à l’âge de 5 ans en 1666, il défilera à la tête de son régiment lors d’une revue militaire), la musique, l’art, la rhétorique et la généalogie des grandes familles. On lui apprit aussi l’espagnol et l’italien. Et tout ça dès l’âge de 7 ans et jusqu’à presque 21 ans; en 1668 c’est à lui que La Fontaine dédia ses premières fables. Jusqu’en 1674 il fut un élève appliqué. Il est compréhensible que le Dauphin prit peu de goût pour les études comme on l’a si souvent dit mais avec cette masse de travail quotidienne cela parait compréhensible... En 1680, il épouse Marie-Anne Victoire de Wittelsbach Princesse de Bavière pour sceller une alliance avec son pays, se conformant ainsi aux souhaits de son royal père. Il eut d’elle 3 fils Louis de France Duc de Bourgogne (1682-1712), Philippe de France Duc d’Anjou puis Roi d’Espagne (1683-1746) et Charles de France Duc de Berry (1686-1714). Elle mourut en 1690 et en 1695, comme son père il faisait un mariage d’amour en épousant Marie-Émilie de Joly de Choin. En 1685, il s’oppose à la révocation de l’Édit de Nantes (édit de tolérance à l’égard des Protestants, respectant la liberté de conscience) pour des raisons économiques et humanistes mais n’obtient pas gains de cause et mènera dès lors depuis sa résidence privée de Meudon un clan qui, sans être hostile, n’était pas toujours d’accord avec Versailles, étant plus libéral et tolérant. En 1688, éclate la guerre de la Ligue d’Augsbourg (ligue militaire constitué du Saint-Empire,de la Suède, de la Bavière, de l’Espagne, du Palatinat (pays se trouvant en Allemagne et frontalier de la France), du Duché de Holstein (région au Nord de l’Allemagne), de la Savoie, de la Hollande, de la Prusse et enfin de l’Angleterre) soit toute l’Europe contre la France. Monseigneur reçoit le commandement d’une armée qui aura pour mission de prendre Philipsbourg (ville La Succession d’Espagne (1661-1714) Louis, dauphin de France Allemande) et toute une série de villes, il prendra Philipsbourg le 30 Octobre 1688, Mannheim le 11 Novembre et toute une série de place Frankenthal, Oppenheim, Worms, Kaiserlautern, Heildberg et surtout Mayence, couvert de gloire il s’y montra si valeureux qu’il fut surnommé «le brave» par les soldats. Le Roi son père, lui déclara au moment de son départ pour l’armée : «En vous envoyant commander mon armée, je vous donne des occasions de faire connaître votre mérite ; allez le montrer à toute l’Europe, afin que, quand je viendrai à mourir, on ne s’aperçoive pas que le Roi est mort.» Monseigneur rentra à Versailles couvert de gloire et les années suivantes, commanda d’autres armées sur les fronts allemand et belge. Fervent collectionneur et amateur d’art, il avait une immense collection de médailles, de sculptures, porcelaines et gemmes ;il était un grand passionné de musiques, de danse (il dansait dans les ballets comme dans les comédies-ballets de Molière) et surtout d’opéra, il se rendait fréquemment à Paris pour assister à ceux-ci et il en résulta une profonde affection du Prince pour Paris et pour les Parisiens et réciproquement. Les dames des Halles (fermières, poissonnières, boutiquières et bien d’autres) l’adoraient et avaient leurs entrées à Meudon. Une délégation de ce petit peuple de Paris vint au chevet de Monseigneur lorsqu’il fut mourant en 1711. Enfin sa dernière passion fut la chasse qu’il pratiquait des heures durant, il participa de manière active à l’extinction du loup en l’Ile-de-France (ce n’est pas une plaisanterie). En 1700, il n’hésita pas à donner de la voix au Conseil pour l’acceptation de l’héritage du trône d’Espagne en faveur de son fils Philippe de France Duc d’Anjou. Celui-ci héritier des droits de son père qui était fils et petit-fils d’Infante d’Espagne. Après tous les revers de la guerre qui en résulta (la guerre de succession d’Espagne (1701-1714) avait vu des défaites françaises telles que, pour le retour de la paix, les ennemis avaient exigé comme préalable que Louis XIV cède l’Alsace, la Franche-Comté, le Dauphiné, la Provence, le Nord de la France et le Roussillon, abandonnés à Philippe). Monseigneur L e principal événement qui occupa toutes les Cours d’Europe était celui de la succession au trône d’Espagne. Le Roi Charles II d’Espagne né en 1661 était une personne malade et tous les jours de sa vie furent considéré comme tenant du miracle. A sa naissance, les médecins ne lui donnaient pas plus d’une semaine à vivre. Il vivra pourtant 39 ans. Néanmoins, il ne savait presque pas parler, marcher et écrire, en raison des nombreux mariages consanguins de sa famille. L’Espagne de l’époque était constituée des Royaumes d’Espagne, de Naples, de Sicile, de Sardaigne, des Duchés de Milan et du Luxembourg (une partie de l’Allemagne, de la Belgique et de la France), des Pays-Bas Espagnol (La Belgique) et de l’Empire des Amériques, soit un total de près d’un sixième du monde actuel. Les héritiers principaux (car il était impossible à Charles d’avoir des enfants) étaient le Dauphin de France, Louis de France qui pouvait céder ses droits à l’un de ses fils puisqu’il devait un jour devenir Roi de France, puis l’Archiduc Charles de Habsbourg fils cadet de l’Empereur du Saint-Empire. En 1700, mourut le Roi d’Espagne. Par testament, il avait légué ses Royaumes au Duc d’Anjou, second fils du Dauphin. Louis XIV accepta le testament mais il en résulta une guerre de 14 ans. Philippe devenu Philippe V d’Espagne dut se battre avec la France et la Bavière qui la soutenait contre toute l’Europe. Après les nombreuses défaites françaises (Blenheim 35000 hommes, Ramillies 20000, Turin 12000), la France et l’Espagne même furent envahies tour à tour mais réussirent à relever la situation. Les traités d’Utrecht (1713) mirent fin à cette guerre, l’Espagne y perdit presque tous ses territoires sauf l’Espagne même et ses colonies mais le Duc d’Anjou devenait définitivement Roi d’Espagne alors que, par deux fois, il avait du quitter Madrid face à l’Archiduc Charles et la France ne perdait presque rien. Cette guerre marqua toutefois le déclin des puissances française et espagnole, épuisées par le conflit, au profit de l’Angleterre et de la Prusse. Amine Hafidi, Seconde 3 Sources: Louis XIV et la famille royale, par Christian Bouyer Louis XIV, par François Bluche Louis XIV, par Jean-Christian Petitfils Les femmes du Roi Soleil, par Simone Bertière Les guerres de Louis XIV, par John A. Lynn L’année des quatre Dauphins, par Olivier Chaline Cinéma Séries, films : les choix de la rédaction 24 Faites un lipdub !! Dans le monde des grandes écoles, le lipdub s’impose comme une nouvelle opportunité pour promouvoir l’image de son établissement. Le concept d’un lipdub consiste à créer soi-même le clip vidéo d’une chanson, de sorte que les intervenants du clip chantent les paroles et que celles-ci collent parfaitement avec le mouvement de leurs lèvres. Faisons donc le point. Etapes de réalisation 1- Rédiger le story-board du clip, c’est-à-dire lister les plans qui y apparaîtront: tel plan sur tel passage de la chanson, telle image sur telle parole, telle personne pour tel plan etc. Réunir ensuite les intervenants et leur expliquer la procédure. Veiller à ce que chacun retienne par cœur les gestes qu’il doit accomplir. Dossier réalisé par : Nait Djoudi Abdelmalek Surveillant du lycée Zeitgeist : Moving Forward (Aller de l’Avant) L ong-métrage documentaire, réalisé par Peter Joseph, qui présente une situation qui rendra nécessaire la transition en dehors de l’actuel paradigme monétaire socio-économique qui gouverne notre société actuellement. Ce sujet va transcender les questions de relativisme culturel et d’idéologie traditionnelle afin de relier les attributs “vitaux” empiriques et centraux de la survie humaine et sociale, en extrapolant ces lois naturelles immuables au sein d’un nouveau paradigme durable appelée une “Économie Basée sur les Ressources”. 2- Il faut, tant que faire se peut, essayer de tourner tout le clip en une seule prise. Pour ce faire, une répétition sans filmer est capitale. Le caméraman doit toujours être accompagné de la radio portable qui diffuse la chanson et les intervenants doivent se tenir prêts à réaliser ce qui est prescrit par le story-board pour leur partie de chanson. Le timing est très important. Répéter autant de fois que nécessaire. Enfin, reproduire cette action en filmant. Plusieurs essais seront sans doute nécessaires. Ce film met en vedette des experts dans les domaines de la santé publique, l’anthropologie, la neurobiologie, l’économie, l’énergie, technologie, les sciences sociales et d’autres sujets pertinents qui ont trait à l’exploitation sociale et de la culture. Les trois thèmes centraux du travail sont le comportement humain, l’économie monétaire, et les sciences appliquées. 3- Monter la vidéo à l’aide d’un logiciel de montage (Power Director, Movie Maker... ou d’autres plus pro comme adobe première, Sony Vegas, ou final cut pour ceux qui ont un Mac.). Le principe est simple: il faut couper le son du fichier vidéo et y remettre en lieu et place, par simple copier-coller, le son de la chanson originale afin que l’audio soit plus propre. En collant bien le fichier son au début de la vidéo, tout s’enchaînera logiquement et les séquences filmées cadreront parfaitement avec les passages musicaux, sans qu’il soit nécessaire de retravailler l’ensemble. approche radicale et sociale et pratique basée sur une compréhension avancée qui permettrait de résoudre les problèmes sociaux actuels sociaux auxquels font face le monde aujourd’hui. Fournitures -Un caméscope -Une radio portable fonctionnant sur piles ou batterie -Un logiciel de montage vidéo -Quelques amis (Mobilisez tout l’établissement s’il le faut !) -Des déguisements et des accessoires Mad Men C ontroverse du tabac, mondialisation balbutiante, émancipation féminine, course à la présidence, entrée de la télévision dans les foyers, Mad men, le nom de cette série résonne à chaque cérémonie de récompenses aux États Unis. Inconnue du grand public, adulée par la critique, tout sériphile qui se respecte se doit d’avoir vu au moins un épisode de cette série, conseillé pour les élèves désirant plus tard faire marketing ou management d’entreprise. La série nous entraîne dans la vie trépidante des publicitaires de l’agence Sterling Cooper sur Madison avenue à New York (d’où le nom Mad men) dans les années 60 à l’aube des années Kennedy. Dans les hautes sphères de l’agence, Don Draper est un directeur artistique aussi talentueux que mystérieux. La série se veut un reflet fidèle de l’époque et à en croire les vrais mad men encore vivants, cela se passait exactement comme cela. REVOLVER P our être franc, ce film fait partie de mon Top 10. Le scénario est parfait, on ne s’ennuie pas une seule seconde. Les acteurs sont géniaux, mention spéciale pour Ray Liotta qui crève littéralement l’écran. Le film est parfaitement filmé, on ne peut s’empêcher à certains moments d’appuyer sur pause pour admirer le travail de Ritchie. Et que dire des différents personnages du film qui sont si bien étudiés et mis en évidence, chacun dans son propre univers. Pourquoi le film n’a pas plu ? Parce qu’il demande de la réflexion et que les gens qui vont voir les films de Ritchie ne s’attendent pas à devoir réfléchir. Oui, vous risquez de rester la bouche grande ouverte à la fin du film en vous demandant si vous n’avez pas raté quelque chose. Non, ce film n’est pas juste nul et incompréhensible comme beaucoup de critiques ont tenté de le faire croire. Car au-delà du film de gangsters et d’arnaques classiques REVOLVER vous amène à vous poser des questions sur chacun des personnages et sur le véritable sens à donner à l’histoire, et n’espérez pas trouver une réponse en dix minutes. Sur fond de réflexion sur la relation entre le bien et le mal, vous ne pourrez rester insensibles à ce film qui aura sur vous, je vous l’assure, l’effet d’une grosse claque. Et si malgré tout vous trouvez que ce film est un navet et que je ne suis que l’imbécile qui en fait l’apologie, posez-vous cette simple question à la fin du film : MAIS QUI EST DONC SAM GOLD ?? Mettez-les ensemble le travail crée un modèle de compréhension du paradigme social actuel, pourquoi il est essentiel de déplacer hors de lui - couplée à une nouvelle Une des caractéristiques uniques de ce travail, qui la sépare dans le style de la plupart des documentaires, c’est qu’il a un parallèle dramatique / thème du cinéma, avec des acteurs remarquables, qui jouent de manière abstraite des gestes différents liés au message général du film. Game of Thrones « Malheur au pays dont le roi est un enfant et dont les princes ont mangé dès le matin». Ce verset tiré de l’Ecclésiaste pourrait résumer cette série. Installée dans les territoires fictifs de Westeros et d’Essos, l’histoire fait penser à la période du Moyen-âge en Europe. Westeros, bande de terre de la taille d’un continent, est divisé en sept royaumes unifiés par un souverain. Au Nord de ce monde se dresse un mur de glace qui le protège contre d’éventuels dangers et les menaces représentées par d’autres populations. La sécurité de l’édifice, mais également de toute cette partie septentrionale, est assurée par un groupe d’hommes (The Night’s Watch) obéissant à un code d’honneur très strict : leur fidélité et leur engagement sont les seules garanties de cette protection. Game of Thrones, qui a par moments des accents shakespeariens, parle de ce jeu qu’engendre le pouvoir, sa conquête, sa conservation, les convoitises qu’il nourrit en tous et en chacun, la folie qu’il peut inspirer et les vengeances qu’il alimente. Il est un but et un moyen en lui-même excluant toute autre motivation. Il sert de cause à la guerre et surtout il broie les enfants qui sont les grands acteurs de cette série. BOOGIE « BOOGIE» dresse le portrait d’un mercenaire, un gorille, élevé à coup de M16 par l’armée américaine et qui a fait toutes les guerres de la seconde moitié du XXe siècle («J’ai participé à toutes les boucheries qui ont ravagé le tiers-monde») et se recycle dans le meurtre sur commande. Un vrai mec, dur et sans sentiment, qui assassine juste parce qu’on l’a regardé de travers. Un jour, il décide de se faire un peu de pognon en doublant le parrain local et se met à massacrer à tout va en sortant les phrases cultes tirées de toutes les séries noires possibles et imaginables. Si, malgré toute la cruauté dont il fait preuve, Boogie nous reste attachant, c’est qu’il a la même fonction exutoire que les rêves et libère sur l’écran toute la violence (si minime soit elle) qui nourrit notre subconscient. Pas étonnant donc que le métrage reste jouissif pendant près de 85 minutes, Graphisme globalement original, Dialogue exutoire déclenchant les rires, Boogie est un concentré d’animation menant la vie dure au politiquement correct. On ne s’en plaindra pas ! Détente La pause détente… ça se respecte !!! HISTOIRES DRÔLES : -Toto va à la maison : Il dit à sa maman : Maman, peut-on être puni pour quelque chose qu’on n’a pas fait ? Non, bien sur que non! Toto: aahh, alors ce n’est pas grave si je n’ai pas fait mes devoirs ! -Un enfant observe attentivement sa petite sœur qui vient juste de naître. Dis papa, ça marche avec combien de piles ce truc-là? -Une petite fille rentre de l’école et demande à son père : Tu connais la dernière ? Le père est intrigué : la dernière, Euuhh… Non ! La fille : bah c’est moi …. -Deux grains de sable traversent le désert. L’un dit à l’autre : je crois qu’on est suivis. -Deux patates traversent la route. L’une se fait écraser par l’autre. Elle dit : Oh purée ! - Toto dit à sa mère : Maman c’est vrai que j’ai une grosse tête ? La mère : Non mon chéri ce n’est pas vrai ! Allez calme toi, prends ta casquette et va me chercher deux kilos de pommes de terre. - Toto dit à son père : papa, c’est loin l’Amérique ? Le père : Tais toi et nage! Melissa Chebab et Sarah Derouiche, 6è4 Le quiz : Quelle est ma personnalité ? EN FAMILLE, TU AS L’IMPRESSION QUE… a - Ta mère est trop cool… toujours pleine de ressources ! b - Ton père est trop gentil : il te comprend. c - Chez toi, pas de chance : tout tombe en panne !!! SI J’OUVRE TON ARMOIRE, QU’EST-CE QUE JE VOIS ? a - Des habits bien rangés et propres : waouh !!! b - Un désordre normal d’adolescent. c - Ne l’ouvre pas, j’y ai vu une ombre étrange… RACONTE- MOI TES REVES… a - Ils sont merveilleux ! Si au moins ils étaient réels… b - Au moment où j’allais avoir ma note de math, le réveil sonne. OUF !!! c - Je fais d’horribles cauchemars toutes les nuits ! A L’ECOLE, IL ARRIVE… a - Des notes géniales, peu de devoirs et de super profs. b - Il y a des hauts et des bas. c - Rien, nul, et moins que nul !!! AVEC TES AMIS TU ES… a - Trop gentil(le) et rigolo(te) mais un peu vantard. b - Généreux et serviable. c - Egoïste, haïssable et détestable….hum ! 25 Les secrets du cake au chocolat - Ingrédients: - 100 gr de margarine ramollie - 100 gr de sucre cristallises - 100 gr de chocolat râpé - 50 gr de farine - 75 gr de poudre d’amandes - 3 œufs - 2C. à café de levure chimique - 2C. à soupe de lait - Vanille - 1 pincée de sel - Glaçages : - 100 gr de chocolat noire - 1C. à café de beurre - Amandes effilées Préparation: 1- préparer la pâte : travailler la margarine en pommade, ajouter le sucre , la vanille et la sel et continuer à travailler jusqu’à obtention d’un mélange onctueux. 2- ajouter les ?ufs et le chocolat râpé (fondu dans le lait), incorporer peu à peu la farine et la levure , puis la poudre d’amandes 3- verser la pate obtenue dans un moule à cake beurré et fariné, faire cuire à four préchauffé pendant 30 min après cuisson, démouler et laisser refroidir. 4-préparer le glaçage : dans une casserole, au bain-marie, faire fondre délicatement le chocolat cassé en morceaux à feu doux avec le beurre. 5- glacer le gâteau et décorer de pépites de chocolat ou des amandes effilées . J’espère que sa vous plaira Et BON APPETIT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Guessoum serine 6e2 SOLUTION : Un max de « a » : Tu sais garder ta bonne humeur en toute circonstance même dans une mauvaise journée, tu as toujours le sourire aux lèvres. Tu es une personne bien organisée et très soignée dans ce que tu fais. Peut être un peu mauvaise perdante… ou bien plutôt maniaque dans ce que tu fais. Et peut-être aussi derrière ta bonne humeur et ta joie de vivre se cache une personne très sensible et qui renferme dans son coeur quelques larmes… Un max de « b » : Tu es une personne comme les autres, et tu as souvent la manie de cacher ta tendresse derrière quelques idées noires que tu te crées. Essaye de prendre toujours le bon côté des choses et évite de te lamenter sur toi même et parviens à atteindre le meilleur de toi. Tu verras que ce n’est pas si compliqué et que tu auras envie de progresser ! Un max de « c » : Quelle poisse… hum ! Là on peut dire que tu n’as pas trop de chance, bon, tente de te changer de ces idées noires, change d’humeur et de caractère et fais en sorte qu’on puisse t’apprécier comme tu es sans avoir à fournir trop d’effort et tu observeras des changements. Melissa Chebab, 6è4 Vie des maths 26 Pas fort en maths, Monsieur Nobel ? Pourquoi n’y a-t-il pas de prix Nobel de mathématiques ? D rature ... pourtant, un domaine manque à l’appel : les mathématiques. ifficile d’expliquer clairement le prix Nobel, sans, au préalable, s’imprégner de la personnalité de son investigateur. Tout le monde connait ce fameux prix, très médiatisé, et discerné chaque année à des personnes qui ont contribué, d’une façon ou d’une autre, au bienfait de l’humanité; pourtant la vie de ce Suédois reste méconnue la plupart du temps. «Un avorton qui n’aurait pas même dû voir le jour», voilà comment se considérait Alfred Nobel qui nait à Stockholm le 21 octobre 1833. Il reçoit son éducation grâce à une poignée de précepteurs, et maîtrise cinq langues : le suédois, naturellement, le russe, l’anglais, le français, et l’allemand. Il voyage un peu partout en Europe, et se consacre en parallèle à la rédaction de quelques poèmes et textes littéraires. De retour en Suède, il sera à l’origine d’une usine de nytroglycérine. Dangereuse et explosive, cette matière provoque un grave accident qui tue son frère et quatre autres ouvriers. Plus tard, il trouve le moyen de réduire l’explosivité de la nytroglycérine, et donne naissance à la dynamite. S’installant à Paris, il tombe amoureux de sa secrétaire Bertha Von Kinsky, qui retourne en Autriche, pour épouser un baron. Alfred Nobel vivra seul, en se consacrant entièrement à la science, il collectionne les trusts et les compagnies. «L’ignorance sépare les hommes, la science les approche» Maxime gravée sur la statue de Nobel. Amina Bouchafaa et Mourad Oukerimi TS1 Les mathématiques sans Nobel Lorsqu’il rédige son testament, il laisse derrière lui, une fortune faramineuse, environ 32 millions de couronnes. Il n’y a pourtant derrière lui aucun descendant direct. De plus, il était un ennemi de la transmission des fortunes par héritage : « Elles vont trop souvent à des incapables et n’apportent que des calamités par la tendance à l’oisiveté qu’elles engendrent chez les héritiers.» Aussi son testament, très sommaire, stipulait-il : « La totalité de mes biens réalisables devra être utilisée de la façon suivante : le capital sera investi par mes exécuteurs testamentaires en placements de toute sécurité et constituera un fonds dont l’intérêt devra être annuellement distribué, sous forme de prix, à ceux qui, pendant l’année précédente, auront apporté les plus grands bienfaits à l’humanité...» Précisant alors ensuite, que la nationalité et l’origine des personnes ne devront nullement être prises en compte, il fait édifier clairement la liste des domaines concernés par son prix : la physique, la chimie, la médecine, les relations humaines, la litté- Il semble qu’un mythe passionnel se soit construit autour de cette idée. La bien aimée d’Alfred Nobel aurait pris la fuite avec un mathématicien. Pour se venger de cet affront, il aurait alors ostensiblement ommis d’y faire référence dans sa liste de prix. D’autres encore prétendent que les mathématiques étaient aux yeux de Nobel une matière inutile qui ne contribue en rien au bienfait de l’humanité, puisqu’elle ne découle pas d’un principe expérimental ; en d’autres mots : qu’elle n’est pas directement liée à la vie quotidienne. Le mystère plane toujours autour de cette question. Cependant, il existe à ce jour deux prix consacrés aux mathématiques : la médaille de Fieldz qui récompense tous les quatre ans les meilleurs travaux mathématiques dans le monde. Parfois désignée comme le «prix Nobel de mathématiques», elle est, à la différence du prix Nobel, seulement discernée à des personnes ayant moins de quarante ans. Il s’agit alors d’»un prix d’encouragement». La seconde est le prix Abel qui, concerne alors, les carrières «abouties» puisque non limitée par l’âge des personnes qui le reçoivent. Vies des maths 27 méro précédent u n le s n a d s é s ux propo Solutions des je Minigrille n°03 Minigrille n°02 Minigrille n°01 1 6 10 6 11 6 6 6 1 1 2 KAKURO 2 72 27 72 27 72 27 72 27 72 2 1 2 5 1 2 3 6 1 7 9 1 3 1 3 2 2 4 3 2 2 1 1 4 5 Sport 28 Le sport le plus vieux (et le plus beau) du monde Course à pied Qui est l’actuel roi du 100m dans le monde ? Si je pose cette question, vous me direz certainement Usain BOLT. Vous savez, ce Jamaïcain qui a commencé à pulvériser les records aux JO de Pékin en 2008. Et bien il se trouve que le désormais ex-roi du 100 m a été renversé, il y a de cela 4 mois à DAEGU. C’est où ça DAEGU ? Me diriez-vous, et bien c’est en Corée du sud, et c’est dans cette grande métropole coréenne que se sont déroulés les 13e championnats du monde d’athlétisme. Revenons dessus. Mehdi Djellout, 3e1 -LES COURSES DE SPRINT : Le 100m : -Chez les hommes : Le 100m, désillusion pour certains, sommets et gloire pour d’autres, mais dans les 2 cas une énorme surprise ; du moins pour les hommes. Comme attendu, l’épreuve reine de ce 13 e championnat du monde d’athlétisme aura attiré beaucoup du monde de monde ; à l’affiche, une bataille féroce quoique dominée par les Jamaïcains, et en particulier un certain Usain BOLT. N’étant plus à présenter, intéressons-nous plutôt au reste des coureurs : 3 sortent du lot ; Nesta CARTER et Johan BLAKE, tous deux jamaïcains, et le tout jeune Christophe LEMAITRE, représentant de la France avec Jimmy VICAUT. Les présentations à présent faites, la course va enfin commencer : tous les regards sont braqués sur BOLT et la pression monte, monte … et enfin PAN ! L’arbitre donne le départ de la course… qui s’arrête tout de suite : un coureur a réalisé un faux départ. Mais qui cela peut-il bien être ? Sitôt la question posée, il se dénonce en ôtant son maillot et en le jetant par terre : c’est Usain BOLT qui est disqualifié ! Apocalypse, catastrophe naturelle, surnaturelle, cataclysme, tous les termes sont bons pour qualifier ce qui venait d’arriver. L’attraction de ces championnats du monde venait de laisser sa place au 7 autres coureurs restants afin de faire le spectacle, lui le regardera, car il n’a pas d’autre choix. Et la course reprend finalement de plus belle, et le vainqueur, le triomphant en lieu et place d’Usain BOLT n’est que Johan BLAKE, un autre jamaïcain détrônant et faisant sortir par la petite porte le roi BOLT, suivi de Walter DIX, et de Kim COLLINS. Tandis que son compatriote est mort de déception et de honte sur la touche, BALKE triomphe et montre sa joie à la face du monde : il l’a fait, il est champion du monde du 100m. -Chez les femmes : Chez les femmes, ce fut beaucoup, beaucoup moins pompeux, non pas parce que c’est des femmes (pas de sexisme !) mais seulement parce qu’on s’attendait un peu au résultat final. Au départ, la favorite, Carmelita JETER, non pas jamaïcaine pour une fois mais américaine, suivie de –et cette fois-ci elle est jamaïcaine- Veronica CAMPBELL-BROWN. Sinon, à part ça, de bonnes coureuses, sans plus. Au fait, il reste à souligner que JETER n’a réussit qu’à avoir le bronze en 2009, à Berlin, devancée encore et toujours par ces sacrées jamaïcaines Shelly-Ann FRASER et Kerron STEWART. La voie étant libre cette fois, Mme JETER ne ce sera pas gênée puisqu’elle aura prit cette fois –ci possession du titre suprême en 10.90, suivie de CAMPBELL-BROWN, et enfin de l’inattendue Kelly-Ann BAPTISTE, qui elle aura fait honneur de son titre à la Trinité-et-Tobago. Le 200 m :-Chez les hommes : Le 200m, peut-être pas aussi attractif question spectateurs, mais intéressant quand même. Pourquoi ? Tout simplement car on y retrouve le plus grand perdant de ces championnats du monde, Usain BOLT et 2 compères du 100m également ; Christophe LEMAITRE et Walter DIX, le médaillé de bronze. Et comme nous l’avons tous bien com- pris, BOLT et LEMAITRE, avides de titres depuis le fameux 100m, ne diront certainement pas non à une telle occasion de se faire sacrer. Surtout qu’en face, à part DIX, rien ne pourrait les arrêter. Assez parlé, passons à présent à la course. Comme à l’accoutumée, c’est BOLT qui attire le plus de regards sur lui : va-t-il repartir bredouille de ces championnats du monde ? La réponse aura mit 19 secondes et 40 centièmes à tomber ; c’est le temps qu’il aura fallu au géant jamaïcain pour obtenir une consolation à sa raclée du 100m. Christophe LEMAITRE se classant 3e, la meilleure opération est à mettre à l’actif de DIX : 2 médailles en deux finales (l’une de bronze et l’autre d’argent). -Chez les femmes : Chez les femmes, la course est carrément écrasée par les présences américaine (3 coureuses) et jamaïcaine (3 coureuses également). S’y ajouteront une ukrainienne, Hrystyna STUY, ainsi qu’une bahamienne ; Debbie Ferguson McKENZIE. Mais en y voyant de plus près, on se rend compte qu’une revanche se prépare : CAMPBELL-BROWN pourrait reprendre le dessus sur JETER, le contraire étant synonyme de K.O. pour la jamaïcaine. Ce dernier n’aura finalement pas lieu, puisque la native du pays du reggae va s’imposer en 22.22 suivie (c’est une consolation) de Carmelita JETER, puis de FELIX Allyson. -Le 400 m :-Chez les hommes : Un tour de piste à courir, vous l’avez deviné, c’est le 400 m. Une discipline qui demande beaucoup plus que le 100m ou le 200m, on y retrouve notamment les belges Kevin et Jonathan BORLEE, et l’américain LaShawn MERRITT. En regardant les résultats finaux, vous comprendrez vite que ce ne sont des favoris que sur papier, car la médaille d’or est finalement revenue au tout jeune James KIRANI, venu représenter la Grenade à ces championnats du monde, finalement suivi de MERRITT et de BORLEE Kévin, dont le frère arrivera 5e. Une maigre consolation pour ces favoris venus pour le titre mondial, et qui se feront finalement coiffés au poteau par un tout petit, une bonne leçon. -Chez les femmes : Pratiquement le même bilan que pour les hommes ; une inconnue qui vient, chipe le titre au grosses cylindrées, et s’en va, la tête haute. L’inconnue en question se nomme Amantle MONTSHO, et porte les couleurs du Botswana. L’argent et le bronze reviendront respectivement à Allyson FELIX, ainsi qu’à Anastasia KAPACHINSKAYA. Il faut tout de même préciser que les jamaïcaines auront faites pâles figures, puisqu’elles ne se classeront que 6e et dernière. -LES COURSES DE LONGUES DISTANCES - Le 800m, le 1500m : Des courses à vous en faire perdre haleine, c’est les courses longues distances. Elles demandent notamment beaucoup d’endurance et de sang-froid. Je vous préviens, ce ne sont pas les courses les plus simples de ces championnats du monde. -Chez les hommes : Commençons par le 1500m. Sur la ligne de départ, pas moins de la moitié des coureurs (6 athlètes sur 12) sont africains : on retrouve dans ce tas les fameux kényans ; KIPROP et KIPLAGAT, l’éthiopien GEBREMEDHIN, le Maroc ; représenté par IGUIDER et MOUSTAOUI, et, devinez qui ? L’Algérie ! Eh oui, le plus grand pays du Maghreb sera représenté par Tarek BOUKENSA. Nos 6 compères seront notamment accompagnés par BAALA Mehdi, le français, Eduar VILLANUEVA, le vénézuélien, Matthew CENTROWITZ, l’américain, OLMEDO, WILLIS, et O’LIANAIRD. 3 tours et ¾ de piste et 3 minutes 25 secondes plus tard, le monde entier assiste au sacre d’Asbel KIPROP, suivi de son compatriote Silas KIPLAGAT, et enfin de CENTROWITZ qui lui repartira bronzé de ces championnats du monde. La plus grosse déception est certainement celle de Mehdi BAALA, qui n’arrivera que 9e. 29 Au tour du 800m, à présent. Idem que pour le 1500m, la moitié des coureurs (4 sur 8) sont africains. On y revoit les légendaires kényans ; qui sont au total de 2 ; RUDISHA et YEGO, côtoyés par AMAN, l’éthiopien, ainsi que l’un des 3 soudanais participant à ces championnats du monde, Abubaker KAKI. Prendront également part à la fête BORZAKOVSKIY, LEWANDOWSKY, SYMMONDS, et KSZCOZT (je sais pas comment ça se lit !). Il n’aura finalement fallu que 1 minutes 43 s. à David Lekuta RUDISHA pour prendre possession du titre mondial. Mais un évènement marquera toujours l’histoire après cette course ; KAKI Abubaker aura offert à son pays sa 1ère médaille dans cette discipline, et elle est d’argent. Et ce sera finalement Yuriy BORZAKOVSKIY qui complètera le podium en 1min 44s. -Chez les femmes : Encore le 1500m, mais chez les femmes cette foisci. La course commencera avec 12 coureuses, comme chez les hommes, mais les nationalités seront beaucoup plus variées : 2 Américaines, une Britannique, une Ukrainienne, une Kényane, une Ethiopienne, la médaille d’or de DAEGU, puisqu’elle elle aura réussit à devancer sa compatriote kényane, Sylvia KIBET, 2e de cette course. Le bronze reviendra à l’éthiopienne Meseret DEFAR, qui finira sa course en 14min 56.94s. -Le 100m et 110m haies : Petite précision ; le 100m haies c’est pour les femmes, le 110m, pour les hommes. Ce sont certainement les courses qui demandent le plus de concentration, l’enchaînement de haies étant plutôt compliqué. Pour le 110m, la surprise était de taille au ralenti, lorsque les spectateurs découvrent l’horrible et l’antisportif geste de Dayron ROBLES, champion olympique. Petit retour en arrière, ROBLES prend la tête de la course mais se fait peu à peu rattraper par le chinois Liu XIANG, quand tout-à-coup, le chinois perd l’équilibre, ouvrant du coup la porte au cubain pour son sacre. Un sacre éphémère, puisqu’au ralenti, on se rend alors compte que ROBLES a retenu le bras du chinois avant l’arrivée, verdict : Dayron ROBLES est disqualifié. Une disqualification qui va faire les affaires de l’américain Jason RICHARDSON, 2e des 04 centièmes. C’est donc les Saint Kitts et Nevis qui complètent le podium en 38.49. Chez les femmes, les USA auront réussi à prendre à défaut la Jamaïque. JETER and Co auront été récompensées de la médaille d’or en 41.56. Les Jamaïcaines, prises à leur propre jeu, termineront 2e en 41.70. L’Ukraine prend la 3e place en 42.51. La France aura faite pâle figure, étant donné qu’elle ne finit que 5e. -Le décathlon : « Déca » pour dix, « athlon » pour athlètes. Non, ça ne veut pas dire qu’il y a dix athlètes, mais plutôt dix épreuves. L’épreuve la plus compliquée et la plus difficile en athlétisme ; le décathlon nécessite énormément d’endurance et de travail physique. Dans cette épreuve, le vainqueur est désigné à l’aide de points remportés durant les différentes épreuves. Les abandons sont fréquents dans cette discipline. Les Américains se seront une fois de plus distingués par leurs performances, puisqu’ils occupent les deux premières places au classement final. En effet, Trey HARDEE finit premier et obtient la médaille d’or avec un solde total de 8607 points. Il est talonné par son compatriote Ashton EATON, médaillé d’argent avec un total de 8505 points. Leonel SUAREZ ferme la marche avec un compte final de 8501 points. Il reste à noter l’énorme déception de Romain BARRAS, champion d’Europe à Barcelone, qui ne finira que 11e, devancé par l’Algérien Larbi BOURAADA, quant à lui champion d’Afrique, qui a remporté l’épreuve du 1500m. Enfin, pas moins de 8 athlètes sur 30 ont abandonné la course pour diverses raisons. -Le marathon : L’une des premières épreuves d’athlétisme créées, c’est bien le marathon. Se caractérisant par ses 40 km à parcourir, c’est la plus longue course de ces championnats du monde. -Chez les hommes : 2 Bahreïnies, une Marocaine, une Turque, une Norvégienne, et enfin une Espagnole. A l’arrivée, seules SIMPSON, ENGLAND, et RODRIGUEZ seront sacrées en respectivement 4.05.40, 4.05.68, et 4.05.87. Pour le 800m, les Russes dominent les débats, avec à leur tête Mariya SAVINOVA, championne du monde indoor, de Russie, et d’Europe à Barcelone. Elle sera notamment opposée à SEMENYA Caster, la sud-africaine, et à la kényane BUSIENEI Janeth Jepkosgei. La Russe n’aura finalement aucun mal à devancer SEMENYA et BUSIENEI, et à s’adjuger au passage le titre de championne du monde du 800m. -L e 5000m : On monte un cran au dessus, c’est le 5000m. Egalement très longues, ces courses sont largement dominées par les Africains (Kényans, Ethiopiens…) , et les Américains. -Chez les hommes : Chez les hommes, l’or est revenu à FARAH Mohamed, le britannique qui aura prit sa revanche sur le sort puisqu’il n’avait pu finir que 7e aux championnats du monde précédents, à Berlin. Il laissera la médaille d’argent à l’américain Bernard LAGAT, 2e en 13 :23.64.Tandis que le podium sera complété par l’inévitable éthiopien GEBREMESKEL Dejen. -Chez les femmes : Les Africaines auront tout simplement tout raflé chez les femmes. Vivian CHERUIYOT repartira avec avant la sanction infligée au champion olympique, et désormais champion du monde. Au 100m haies, PEARSON Sally n’a pas raté l’occasion de s’adjuger le titre mondial en écrasant CARRUTHERS Danielle, et DAWN Harper, respectivement 2e et 3e. L’Australienne aura réalisé au passage un nouveau record du monde en 12.28. LES RELAIS : 4x100m et 4x400m : Les relais, les seules disciplines ou plus d’un coureur peut concourir au titre suprême. Les règles sont simples ; vous donnez le relais à votre coéquipier qui fera de même jusqu’au dernier coureur, qui lui continuera seul le sprint final. Le relais ne doit surtout pas toucher le sol ni être lancé vers son partenaire. Commençons par le 4x100m, si vous le voulez bien. Comme d’habitude, les concurrents les plus sérieux sont nos amis jamaïcains, emmenés par l’unique Usain BOLT, accompagné dans sa tâche par le tout nouveau champion Yohan BLAKE, Michael FRATER, et CARTER Nesta. Le pays du reggae affrontera notamment la France, avec son tout jeune leader LEMAITRE Christophe, ainsi que l’équipe des Etats-Unis, survolée par DIX Walter. Une fois tous les coureurs dans leurs starting-blocks, la course commence enfin. Les Jamaïcains dominent difficilement… jusqu’au finish parfait de Usain BOLT écrasant tout sur son passage, c’est-à-dire le petit Jimmy VICAUT 2e pour la France, mais aussi l’ancien record du monde qui est désormais de 37 secon- Encore et toujours, la suprématie africaine et plus précisément kenyane a encore une fois été démontrée. KIRUI Abel est sacré champion du monde de marathon en 2h 7min 38s. Suivi de son compatriote Kipruto VINCENT, qui remporte la médaille d’argent au terme de 2h 10min 06s de course. Feyisa LILESA prendra la troisième place, après 2h 10min 32s de course. 16 coureurs sur 67 auront au total déclaré forfait. -Chez les femmes : Même bilan que pour les hommes, le Kenya au sommet du monde. L’or, l’argent, et le bronze, les Kenyanes ont tout pris. La 1e place revient à KIPLAGAT Edna Ngeringwony, suivie de ses 2 compatriotes JEPTOO, et CHEROP. L’éthiopienne BEKELE prend la 4e place avec 2h 29min 21s. -DECOMPTE DES MEDAILLES : Au final, ce sont les Etats-Unis qui obtiennent le plus de médailles à ces championnats du monde d’athlétisme, avec pas moins de 21 médailles. Le 2e du classement n’est autre que le Kenya, avec 16 médailles. La Russie ferme le podium avec 17 médailles, devancée par les Kenyans au nombre de médailles d’argent. On aura finalement eu de tout, à ces championnats du monde. On a alterné le bon, et le moins bon. Vous en voulez encore ? Rendez-vous à Moscou en 2013 ! Mehdi Djellout, 3e1 Sport 30 LE CROSS DU COLLEGE ET DU LYCEE INTERNATIONAL ALEXANDRE DUMAS D’ALGER 1. Jeudi 22 décembre, le soleil était au rendez- vous pour cette matinée sportive. Les élèves du LIAD se sont retrouvés pour le traditionnel cross, où chacun a pu, dans unbon esprit d’encouragement mutuel, aller puiser dans ses capacités physiques pour donner le meilleur de lui même. Les élèves ont parcouru un trajet allant de 2km400 jusqu’à 4km400 pour les plus grands ; trois postes de secours étaient installés ; un sur le stade avec Mr NEBTI, un à l’infirmerie avec Mme BENOUA et un à l’arrivée avec l’équipe du Croissant Rouge. 2. Toutes les conditions étaient réunies pour que chacun puisse pleinement participer à la course. Les élèves de seconde 1, 3 et 6 ont pu remplacer avec brio des collègues et assurer la sécurité sur le parcours. 3. Chaque participant a pu prendre un jus de fruits, du chocolat et des gâteaux pour reprendre des forces. 4. Pour cette édition du Cross 2012, le Challenge a été remporté par la classe de 5ème 3. 5. Un grand merci professeurs d’EPS, aux collègues, à l’association des parents, ainsi qu’aux élèves qui, en collaborant efficacement à l’organisation de l’épreuve, ont permis d’en faire une belle réussite. Vous trouverez, ci-dessous, les résultats individuels et par classe. Les photos seront intégrées prochainement sur le site du LIAD rubrique : Événement. Mr KHERIF et Mr DIOT 31 P ar une belle journée ensoleillée, a eu lieu le Jeudi 22 décembre 2011, la veille des vacances de Noël, le cross collège et lycée 2011/2012 (3ème édition). Le matin en arrivant au lycée, après la sonnerie de 7h45, les élèves étaient priés de se rendre à la classe que le tableau d’affichage donnait. Une fois en classe le professeur donnait les dossards aux élèves. Le grand problème fut qu’un grand nombre d’élèves avaient oubliés leurs épingles à nourrice demandées ; mais ce ne fut pas un grand problème, chaque enseignant a trouvé une solution. Par exemple le professeur d’art plastique, Mme Azdaou, a agrafé les dossards sur les T-shirts. Après cette étape, les élèves partent à la ligne de départ, en plein cœur de la cour du lycée. Tout d’abord les sixièmes ont couru, puis les cinquièmes, quatrièmes, troisièmes et enfin les lycéens. Le parcours était d’environ 3300m, l’équivalent de 14.5 tours de stade. Tout le monde sans exception pense que le trajet était très fatigant. Entre la fin de toutes le courses et la remise des prix, les élèves firent ce qu’ils voulurent: certains jouaient au ping-pong, d’autres jouaient au foot, certains jouaient de la derbouka… Ce jour-là, la meilleure chose à faire était de prendre son panier à la cantine et de partir s’asseoir sur l’herbe. La remise des prix eut lieu à 1h30, un teeshirt et une casquette « swatch » pour tous les gagnants avec en plus pour les premiers une superbe montre swatch, les scondes un casque audio ou un sac d’ordinateur et pour les troisièmes un tee-shirt et une casquette Cross du liad. La classe qui remporte le challenge du nombre est la 5è3 avec 22 participants et un total de 35 points, juste devant la 6è3 qui totalise 37 points, la troisième place étant occupée par la 4è2 avec 73 points. La journée sportive se finit dans les environs de 14h. Rappelons que pour les lycéens, entre le premier garçon et la première fille, un billet d’avion d’avion Air France Alger/Paris/alger a été tiré au sort et remporté par Simon Gallego. Un élève de 4ème Villa, dieu du stade D avid Villa, né le 3 décembre 1981 à Tuilla, est un footballeur professionnel espagnol jouant au FC Barcelone avec lequel il a gagné la ligue des champions en 2011. Il a remporté la Coupe du Monde 2010 en tant que meilleur buteur et la Coupe d’Europe 2008 en tant que meilleur buteur. Il est le meilleur buteur de l’histoire de la sélection espagnole avec 51 réalisations. Parcours junior Il a débuté au Sporting Gijon en saison 1999-2000. Parcours amateur En saison 2000-2001 il jouait au Sporting Gijon B. 35 participations dont 13 buts. Parcours professionnel De la saison 2000-2003 il jouait au Sporting Gijon. 85 participations dont 42 buts. De 2003-2005 il évolue au Réal Saragosse. 925 matchs dont 38 buts. De 2005-2010 il joue au FC Valence. 273 titularisations dont 128 buts. Aujourd’hui il joue au FC Barcelone. Il a joué 64 matchs avec 32 buts. Sélections en Equipe Nationale De 2000-2003 il évolue en Espagne Espoirs. Il a joué 17 fois et a marqué 11 buts. Aujourd’hui il joue en équipe principale d’Espagne ou il a joué 81 fois et a marqué 51 fois. Ouali Ahmed 6e 2 Classement des trois premiers de chaque série «filles » : 6è 5è 4è 3è Lycéens 1ère Jeanne Bernard (6è3) Nesrine Oukoulou (5è3) Ghozlene Hadjadj Aoul (4è3) Ilhem Habaz (3è2) Myriam Kherif (1 S4) 2è Asma Berehi (6è2) Manel Benamane (5è4) Sarah Palladino (4è5) Sabrina Fodil (3è1) Mounia Alloum (1 S3) 3è Maya Mokrani (6e3) Camilia Lekfir (5è3) Radja Kahoul (3è2) Rym Ould Slimane (1S3) Ines Megrad (4è4) Classement des trois premiers de chaque série «garçons » : 6è 5è 4è Akram Raber El Maizi (5è2) Sami Belaïdi (4è1) 3è Ismaïl Issad (3è2) Lycéens 1ère Rayan Madi (6è2) 2è Rayan Cristales (6è3) Brahim Mediouni (5è3) 3è Rayan Dahoun (6è1) Achraf Raber El Maizi (5è1) Nelson el-Kerdalii (4è2) Mustapha Ghobrini (3è2) Mohan Ben Abdesselam (2.4) Malek Benamara (4è2) Mourad Issad (3è2) Simon Gallego (ts4) Zine-eddine Guettas (ts1) e n n Bonnée A ع 32 ا م سعيد Le journal du liad Appel à contribution 50è anniversaire de l’indépendance de l’Algérie SOUVENIRS D’ENFANCE Le journal bimestriel du Lycée International Alexandre Dumas d’Alger Le Journal du lycée souhaite réaliser un numéro spécial pour le cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, autour de l’enfance et des souvenirs. Vous connaissez des personnes de votre entourage qui étaient enfants ou adolescents dans les années 1950 et 1960? Comment ont-elles vécu cette période ? Quels souvenirs en gardent-elles? Quels étaient alors leurs rêves, leurs doutes, leurs espoirs, leurs questions ? Vous pouvez présenter vos témoignages sous forme de portrait (portraits intimes, portraits croisés, etc.), sous forme d’interview, sous forme de récit. Vous pouvez également scanner des documents, des photos, des dessins. Vos textes doivent être rédigés sous le signe de l’humanisme, en évitant les polémiques. N’hésitez pas à faire preuve de sensibilité et d’originalité, voire d’humour et de légèreté ! Vous pouvez être aidés par vos professeurs d’Histoire et de Lettres. 10 ans du Lycée Pour le numéro spécial du Journal à paraître à l’occasion des 10 ans du lycée, la rédaction recherche des volontaires pour recueillir des témoignages et réaliser des interviews (personnalités, anciens élèves, anciens professeurs, etc.). Les élèves intéressés peuvent venir s’inscrire au Cdi. Merci d’avance. Qalàm-u-l-kalàm est un journal du lycée international Alexandre Dumas (Alger) conçu par les élèves, pour les élèves, avec l’aide de quelques enseignants. Il est tiré à 300 exemplaires et diffusé gratuitement avant les vacances scolaires, à raison de 4 ou 5 numéros par an. Une équipe de rédacteurs fidèles participent régulièrement à Qalàm-u-lkalàm mais toutes les contributions d’élèves ou d’enseignants sont les bienvenues, sous forme d’articles, de points de vue, de poèmes ou de dessins. Pour toute demande d’infos, contacter le CDI, Me Benyounes ou encore adresser vos textes à : [email protected] Ont collaboré à ce numéro : Sabry Melouk (6.1), Serine Guessoum (6.2), Ahmed Ouali (6.2), Jeanne Bernard (6.3), Tamani Bouroumi (6.3), Noor Mahieddine (6.3), Maya Mokrani (6.3), Agnès Soulu (6.3), Hichem Aberkane (6.3), Zeyn Hella El Mokhfi (6.3), Azzedine Bakhtaoui (6.3), Amine Bougherara (6.3), Karim Madiou (6.3), Yanis Nafa (6.3), Hamza Sabil (6.3), Melissa Chebab (6.4), Sarah Derouiche (6.4), Mohamed Yacine Chitour (6.4), les élèves de 6.2 et 6.4 pour l’article Halloween, Mehdi Djellout (3.1). Melissa Issiakhem (2.1), Amine Hafidi (2.3), Aida Aberkane (1 ES), Lydia Haddag (1 ES Oib), Samy Talbi (1 S2), Nacira Alliouche (1 S Oib), Kamelia Azirou (1 S Oib), Ikram Bencherif (1 S Oib), Fouad Boudjedra (1 S Oib), Ines Loughraieb (TL), Amina BOuchafaa (TS1), Mourad Oukerimi (TS1) Coordination éditoriale - Fatema Benyounes (professeur d’Histoire-Géo), - Frédéric Bernard (documentaliste) - Correctrice : Me Keddache Direction de la publication : M. Demeulemester, proviseur du lycée. Lycée international Alexandre Dumas Chemin Areski Mouri / Ben Aknoun 16030 Alger [email protected] Impression : M. Hasnaoui Tél : 021 74 70 83 - 021 36 73 61 E-mail : [email protected] Mise en page : Samir Hamadache