Projet de Solidarité Internationale : Phu Vang – Can Tho

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Projet de Solidarité Internationale : Phu Vang – Can Tho
Phu Vang - Can Tho
Associations Ebisol & Xuân
Jennifer Catano - Nolwenn Casta- Pauline Weng - Florian Javeri
Projet de
Solidarité
Internationale :
Phu Vang – Can Tho
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Phu Vang - Can Tho
Associations Ebisol & Xuân
Sommaire
I. Introduction
II. Destination Viet Nam
III. Présentation du projet
IV. Les partenaires du projet
V. Budget prévisionnel
VI. Présentation des participants
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Associations Ebisol & Xuân
VII. Annexes
I. Introduction
Nous sommes des étudiants en médecine âgés de 19 à 21 ans, en lien avec les
associations Xuân, les enfants de l'avenir et Ebisol.
Notre projet est de participer au développement économique de Phu Vang
sur le long terme, grâce à des bourses d'études et un système de micro crédits. Nous
participerons également au financement de la reconstruction du centre des enfants
des rues de Can Tho, que l’Etat vietnamien prévoit de détruire en vue de
l’aménagement d’un aéroport et d’un terrain de golf.
De plus, nous irons auprès de ces enfants dans un but d’animation et de prévention
sanitaire.
Nous nous sommes lancés dans ce projet dans un but d’épanouissement personnel
et nous effectuerons donc nos actions en dehors du cadre scolaire, du 1er au 20 juillet
2011.
Le budget prévisionnel qui nous permettrait de continuer cette action cette année
est de 10 050 euros.
A Phu Vang, dans la région de Hue au Viêt-Nam, nous avons été alertés par la
pauvreté des familles. Certains vivent sous des maisons de toile, d'autres logent
dans des maisons (blocs de béton) offertes par l'Etat. De nombreux arguments nous
poussent à continuer chaque année ce projet de solidarité internationale :
- Beaucoup d'enfants ne sont pas scolarisés à cause du coût des études.
- Financer les études d'un enfant de cette région est facilement abordable pour
notre projet : 150 euros par an en primaire environ, jusqu'à 700 euros par an à
l'université.
- Le système éducatif vietnamien est performant (à condition d'en bénéficier) : un
enfant scolarisé a un avenir "assuré".
Les familles sont demandeuses de bourses d'études, et reconnaissantes d'en
obtenir.
C'est pourquoi nous aidons actuellement 28 enfants. Nous planifions le montant
de la bourse jusqu'à l'obtention d'un diplôme et distribuons l'argent par trimestre
(par un contact sur place). Nous vérifions chaque année que l’enfant va bien à
l'école, et sommes à l'écoute de problèmes éventuels.
- Certaines familles ont un projet économique (l'achat de cochons ou de poulets
pour créer une ferme, un pécheur assistant veut devenir pécheur titulaire mais
manque de filets...) qui pourrait améliorer de façon significative leur niveau de vie.
De cette façon les enfants n’ont pas à travailler pour participer aux revenus de la
famille et peuvent aller à l’école.
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Les banques ne veulent pas accorder de prêts à ces familles, ou à des taux
inabordables pour eux, alors qu'un prêt de 200 à 400 euros suffirait.
Nous avons donc mis en place un système de micro crédits, à taux 0, que les
familles remboursent en 2 à 4 ans, selon un contrat dont nous convenons avec
eux après avoir évalué leurs besoins.
Nous revenons les voir tous les ans pour s'assurer du bon déroulement de leur
projet, et éventuellement allonger ou réduire la durée du prêt.
Nos contacts, le Dr Quang et Tuyet de Phu Vang, ainsi que Mme Rose de
Can Tho nous informent pendant l'année de l'évolution des besoins.
II. Destination Viêt Nam
Le Viêt Nam, la République socialiste du Viêt Nam pour les usages officiels, est un
pays d'Asie du Sud-est. Il se situe à l'extrême est de la péninsule indochinoise. Il est
entouré de la Chine au nord, du Laos, du Cambodge et du golfe de Thaïlande à
l'ouest et de la mer de Chine méridionale à l'est et au sud.
Devise nationale
Indépendance, liberté, bonheur
Capitale : Hanoi
Capitale économique et commerciale : Hô-Chi-Minh-Ville
PIB : 90,9 milliards USD
PIB / habitant : 3100 USD (34 145 en France)
Langue officielle : Vietnamien
Groupe majoritaire : vietnamien (85%)
Groupes minoritaires : une cinquantaine de langues dont le khmer, le cham, le thai…
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Superficie : 331 690 km²
Population : -Totale: 87 375 000 hab.
-Densité: 253,5 hab. /km²
Monnaie : Dồng
PHU VANG :
Province de la région de Hué situé au centre du Vietnam.
CAN THO :
Ville située au sud du Vietnam
Ces deux villes sont les lieux où s’effectuera notre projet de solidarité internationale.
•
Scolarisation :
L'État ne couvre que 50 % des frais au primaire et 30 % au secondaire. Les classes
supérieures du secondaire sont inaccessibles pour la plupart des parents, car les frais
s'élèvent à mesure du niveau d'instruction.
En général, les parents dépensent 40 % de leur budget non alimentaire pour chaque
enfant inscrit au primaire. La situation est encore plus préoccupante dans les
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campagnes, car les revenus sont encore moins élevés, et la scolarisation des enfants
est encore plus difficile.
En effet, le Vietnam souffre du manque de scolarisation de ses citoyens.
III. Présentation du projet
1) Phu Vang
Notre projet se déroulera dans un premier temps au centre du Vietnam à Phu Vang.
Nous effectuerons nos actions à Phu Vang du 1er au 10 juillet 2011.
L'objectif premier à Phu Vang est la scolarisation des enfants grâce à l’attribution de
bourses d’étude.
Cependant, certaines familles éprouvent tout de même des difficultés à se dispenser
du travail de leur enfant : pour ne pas voir l'enfant retourner travailler et quitter
l'école, nous mettons alors en place les microcrédits. Il ne s'agit plus d'un don mais
d'un prêt pour que la famille puisse subvenir à leurs besoins de manière
indépendante.
Les familles bénéficiant des microcrédits sont donc les mêmes que celles qui
bénéficient des bourses d'étude : les microcrédits ayant pour but de maintenir la
scolarisation des enfants.
Par la même occasion, ils auront une meilleure qualité et hygiène de vie grâce à
l'impulsion économique donnée par le microcrédit.
• Les bourses d’étude:
Depuis 2004, Xuân accorde à 25 enfants des bourses d’études d’une valeur de 100€ par an
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Ces enfants ont tous perdu un père ou bien une mère, mais vivent encore dans leurs familles
dans des situations très précaires. Leurs conditions de vie sont extrêmement difficiles; la
plupart du temps un maigre salaire doit faire survivre une famille de trois, quatre ou cinq
enfants.
Les bourses permettent l’achat de matériel scolaire tels que des cahiers et des livres, mais
permettent également à la famille de subvenir à d’autres besoins. La condition d’attribution
des bourses est la scolarisation de l’enfant : tous les enfants aidés doivent aller à l’école
et ne pas arrêter leurs études pour travailler.
Dorénavant, les enfants devront nous envoyer un courrier deux fois par an, permettant de
garder un lien avec les enfants aidés.
L’année dernière 27 jeunes se sont vus attribuer une bourse d’une durée de 3 ans.
Cette année nous prévoyons d’attribuer 8 nouvelles bourses.
Sur place, nous visiterons ces jeunes afin de prendre des nouvelles à propos de leur
scolarité, afin de savoir si l’enfant va toujours à l’école, s’il a de bonnes notes… pour
ainsi décider si oui ou non l’enfant mérite toujours de percevoir sa bourse.
• Les microcrédits:
L'activité de microcrédit consiste en l'attribution de prêts de faible montant et à taux
0 à des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts bancaires classiques. Le microcrédit
se développe surtout dans les pays en développement, où il permet de concrétiser
des microprojets favorisant ainsi l'activité et la création de richesse.
Le premier objectif est de les accompagner et de les conseiller le plus possible dans
leur démarche. Nous voulons qu'à terme, les familles puissent continuer leur activité
en toute autonomie et améliorer leur condition par leurs propres moyens.
Le deuxième objectif est de minimiser les risques et de laisser peu de place au
hasard. Tout est minutieusement consigné et calculé afin d'optimiser les chances de
réussite du projet.
1. Présentation aux familles:
Le Dr Quang nous présente aux familles, qu'il a rencontrées le plus souvent de
manière fortuite, ou bien sur recommandation du voisinage qui estimait que cette
famille avait besoin d'aide.
2. Historique de la famille:
Nous nous renseignons sur l'histoire de la famille en leur posant une série de
questions:
Les 2 parents sont-ils toujours là? Sont-ils en bonne santé?
Combien d'enfants y a t-il?
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Combien d'entre eux sont-ils encore scolarisés? Ont-ils reçu une bourse de la part de
Xuân?
Comment gagnent-ils leur vie? Combien leur "métier" leur rapporte par jour? Ont-ils
d'autres sources de revenus annexes?
À combien s'élèvent leurs dépenses?
Ces questions vont nous permettre de juger par nous même si nous leur accordons
un microcrédit.
3. Mise en situation:
Nous leur posons la question suivante:
"Dans l'hypothèse où l'on vous prêterait de l'argent, qu'en feriez-vous? Quelle serait
l'activité que vous démarreriez, ou que vous poursuivriez?"
Nous discutons alors de la faisabilité du projet, en essayant de trouver toutes les
solutions possibles pour que coïncident les capacités de la famille et la rentabilité du
projet.
Exemples de projets :
-achat de bœufs, cochons, poules pour la revente
-vente de soupe ambulante
-achat d'un bateau pêche
4. Calcul des besoins financiers et détermination du montant pouvant être prêté:
Nous énumérons sur un cahier l'ensemble des achats qu'ils doivent effectuer pour
démarrer cette activité. La somme totale correspondra alors au micro crédit que nous
consentons à leur allouer.
5. Calcul du bénéfice attendu:
Ensemble, nous calculons les bénéfices qu'ils pourront tirer de leur activité et sous
quel délai. Nous obtenons un bénéfice au mois qu'ils pourront retrouver en
consultant le cahier sur lequel tout est noté.
6. Calendrier des remboursements:
En fonction de la date à laquelle les familles peuvent commencer à tirer profit de leur
activité, nous fixons une date de début de remboursement. Celui-ci s'étale sur 3 ans la
plupart du temps, mais parfois sur 2 ans.
Nous dessinons sur le cahier des frises chronologiques qui correspondent aux
années sur lesquelles s'étale le remboursement. Sont clairement indiquées:
La date de début de remboursement
Toutes les mensualités: combien y en a-t-il et à combien s'élèvent-elles?
La date de fin de remboursement.
Pour les habituer à mettre de côté l'argent à rembourser, nous leur offrons une
tirelire. Ils s’engagent à y glisser l'argent à rembourser, par mois (environ 5 euros) ou
par jour (environ 25cts d'euro).
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7. Explication du suivi et énoncé du contrat :
Avant de leur annoncer formellement que nous sommes d'accord pour leur prêter
l'argent (entre 75 et 300 euros), nous revenons sur les termes du contrat:
-Ils doivent utiliser l'argent prêté pour acheter exclusivement ce qui figure sur la liste
des dépenses. Si la famille a des difficultés pour payer les frais de scolarité des
enfants, ou tout simplement pour acheter de la nourriture, elle doit se tourner vers le
Dr Quang.
-L'argent devant être remboursé ne doit pas être réinvesti dans des activités annexes.
-Ils doivent respecter le calendrier des remboursements qui a été approuvé par eux.
En outre, sur le cahier qui leur est remis, nous leur demandons d’inscrire :
-Entrées d’argent (bénéfices)
-Sorties d’argent (dépenses)
-Remarques éventuelles.
Nous leur expliquons qu’il est important que leur activité soit rentable et que plus ils
feront du profit, plus nous serons satisfaits d’eux et enclins à collaborer.
8. Attribution du microcrédit: signature du contrat et remise de l'argent
Un contrat rédigé en vietnamien indique les données personnelles des deux parties :
le Dr Quang et le ou la responsable de la famille. Il est disponible en 4 exemplaires
(une copie est livrée aux autorités).
Cette année, 5 nouveaux microcrédits seront attribués.
• Suivi du projet à Phu Vang:
De retour en France, nous échangeons des mails avec le Dr Quang et Tuyet afin de
nous assurer de la continuité des objectifs fixés. Ces deux contacts :
- récolteront les remboursements des microcrédits deux fois par an, puis nous les
transmettront sur un compte français. Ils rempliront également des fiches de compte
rendu des remboursements, indiquant les remarques sur l’activité commerciale de la
famille.
-
deux fois par an, ils complèteront des fiches d’identité sur chaque enfant :
motivation scolaire, vérification des cahiers scolaires, parler aux voisins pour
savoir si l’enfant va à l’école, diplôme remis etc.… : la bourse n’est pas
renouvelée si l’enfant n’est pas allé à l’école.
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2) Can Tho
Dans un deuxième temps, nous irons dans le sud du Vietnam, à Can Tho qui est la
plus grande ville du Delta du Mékong. Nos actions sur place seront effectuées du 11
au 22 juillet 2011.
Nous sommes heureux d’apporter cette année notre brique au projet en initiant une
action pour le centre d’enfants des rues de Can Tho.
Ce centre a été créé par Mme Rose, une ancienne Religieuse catholique, qui a
consacré toute sa vie à sauver les enfants abandonnés. Actuellement Rose accueille 40
enfants dans son centre, dont 8 bébés en pouponnière, 8 ados (apprennent un
métier), 24 enfants de moins de 12 ans.
•
Financement de la reconstruction du centre:
Notre objectif est de récolter des fonds afin d’aider financièrement à la reconstruction
de ce centre.
Dans le centre avaient été construits: une ferme pédagogique, une pouponnière, et
une culture de Spiruline (algue très riche en protéine et vitamines).
Mais le gouvernement vietnamien réalise des projets d’urbanisation dans tout le pays
y compris Can Tho car c’est la « capitale » du Delta du Mékong. Des ponts ont déjà
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été construits pour remplacer les bacs puis maintenant c’est la construction de
l’aéroport de Can Tho avec des hôtels de luxe ainsi qu’un terrain de golf.
Le centre de Mme Rose est situé sur ce futur terrain de golf et sera exproprié. Avec
les indemnités que va reverser l’Etat vietnamien, Mme Rose ne pourra même pas
acheter un nouveau petit terrain.
Voilà pourquoi notre aide est précieuse, et il nous faut pour cela récolter des fonds.
Le montant nécessaire à la construction d’un nouveau centre s’élèverait à 50 000 €.
L’état vietnamien a accordé 25 000 € d’indemnisation, Xuân a récolté 10 000 € et
l’association Vietnam Espérance (Lyon) a fait un don de 10 000 €.
Nous sommes donc chargés de récolter de 5000 à 8 000 €.
• Actions de prévention sanitaire et santé:
En plus de l‘aide financière que nous allons apporter, nous allons faire de la
prévention hygiène auprès des jeunes du centre.
Dans un premier temps de la prévention sur le lavage des mains, puis sur le brossage
des dents.
De plus pour qu’ils puissent appliquer ce que nous allons leur expliquer, nous nous
engageons à fournir 6 brosses à dents et 6 dentifrices par enfant par an.
Sur le plan santé nous nous engageons aussi à compléter la pharmacie de l’orphelinat
(acheter un paquet de pansement, d’antiseptique etc.…)
Nous apporterons de plus aux enfants du lait et des yaourts, dont ils manquent et qui
est très important pour leur alimentation.
• Enseignement:
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Notre action auprès des enfants ne s’arrête pas là, les enfants du centre sont pour la
plupart parrainés par des familles françaises, de plus Mme Rose parle français.
Nous organiserons donc pour les enfants des cours de français selon l’âge, afin qu’ils
puissent envoyer une carte en français à leur parrain mais aussi et surtout pour leur
plaisir.
Puis pour qu’ils puissent continuer à apprendre en notre absence, nous leur offrirons
des livres pour apprendre le français au Vietnam.
3) Arbre à objectifs
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IV. Les partenaires du projet
1) Notre association : Ebisol
EBISOL est une association Loi de 1901 à visée de solidarité internationale,
créée en 1998 par les étudiants en médecine de la faculté Xavier Bichat – Paris VII.
EBISOL vise avant tout à aider des étudiants dans la réalisation de projets de
solidarité internationale, pour mettre en valeur les dimensions humaines et
solidaires de la profession médicale, trop souvent négligées dans la pratique
médicale moderne. Ainsi EBISOL s’est fixé pour objectifs :
•
•
•
De mettre en relation les associations et projet de solidarité internationale
déjà existants avec des étudiants motivés pour y participer.
De s’investir elle-même en créant des projets axés autour de la solidarité et
de l’entraide vis-à-vis des plus démunis en France ou à l’étranger.
De permettre aux étudiants d’acquérir une expérience unique à travers les
missions de solidarité internationale.
L’association EBISOL comporte deux branches dont les actions poursuivent toutes
l’unique objectif d’une solidarité étudiante au service des plus démunis, et la
protection de son prochain (enfant ou adulte).
La branche France :
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Elle se consacre essentiellement à des actions de prévention et de solidarité
menées en Ile-de-France par des étudiants franciliens, non-loin de chez eux, car la
misère n’a pas de spécificité géographique.
Ainsi les étudiants ont pu s’impliquer personnellement dans des manifestations
nationales telles que le Téléthon, le Sidaction, Les Restos du Cœur et l’Hôpital des
Nounours ou à plus petite échelle, des actions ponctuelles telles que la distribution
de fleurs aux personnes âgées ou encore le goûter des sans-abri…
La branche Monde :
Elle vise à envoyer des étudiants munis de médicaments et de matériel
médical ou encore de moyens financiers, dans les pays les plus démunis afin d’y
proposer une aide au développement local en fonction de la demande des
associations sur place avec lesquelles ils travaillent en partenariat.
Là ils se voient confier des missions diverses qui vont des soins à la prévention, de la
sensibilisation sur des notions telles que l’hygiène et la désinfection, ou encore de
l’alphabétisation à l’information dans les écoles ; leur venue se fait avec l’accord des
populations locales.
La raison d’être de la branche Monde trouve ses fondements dans la nécessité
d’apporter une aide concrète aux pays les plus défavorisés mais surtout dans la réelle
volonté des étudiants à s’impliquer pleinement dans la solidarité à l’échelle
internationale.
2) L’association partenaire : Xuân, les enfants
de l'avenir
Association française implantée à Lyon. Depuis 1994, elle anime plusieurs
programmes d'aide à l'enfance, même si ses activités se diversifient via le
microcrédit, la gestion d'une léproserie, etc.
Blandine Peillon est la présidente de cette association (courrier ci dessous).
Bruno Koenig et Delphine Delachaume ont lancé le projet Phu Vang en
2005 et en sont toujours les principaux responsables.
Aurore Nguyen les a rejoints en 2006.
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Courrier de Blandine Peillon, présidente de l’association Xuân
« Depuis 16 ans l'association Xuân œuvre pour les enfants démunis du Vietnam ; Nous
partîmes à 5 en 1992 et nous sommes maintenant 270 adhérents!
Notre mission est non seulement de fédérer autour de ces enfants pour mieux les aider,
mais aussi de transmettre notre motivation à d'autres pour assurer la relève…
Nous avons depuis, quelques années, accueilli des jeunes qui souhaitaient ponctuellement
réaliser une action pour Xuân, qu'ils soient scouts, étudiants, volontaires … tous ces
jeunes nous ont aidé à construire et à consolider nos programmes.
C'est pourquoi, nous sommes très heureux de compter parmi nous ces nouveaux étudiants en
médecine qui vont apporter leur énergie, leurs valeurs, leurs visions du monde et nous
aider modestement à améliorer des destins !
« Ce n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent »
Bienvenue à tous »
Blandine PEILLON, Présidente
http://www.assoxuan.com/
3) Le Dr Quang
Le Dr Truong Dang Quang est le contact local de l'association Xuân. Coordinateur des actions
à Phu Vang.
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Ce dentiste exerce sa profession à l’hôpital de Hué, où il travaille le matin, et dans son propre
cabinet, situé dans le village de Thuan An. Marié à une pharmacienne qui tient une petite
boutique en face de leur maison, il est également père de deux enfants.
Il occupe son temps libre à sillonner la province de Phu Vang, qui est sa région natale. C’est
au cours de ces balades qu’il rencontre des familles démunies, auxquelles il offre des
consultations gratuites. Mais le plus souvent, cette aide ne suffit pas et elle ne permet pas de
couvrir les besoins matériels des familles.
Ainsi, lorsque le Dr Quang a entendu parler du microcrédit, il lui a semblé que ce modèle
pouvait tout à fait convenir à ces familles.
M. Lang, qui fut membre de Xuân est l’oncle du Dr Quang et c'est ainsi que le projet Phu
Vang est né.
Le Dr Quang est le contact privilégié de notre action : médecin dévoué, connaissant bien les
familles de Phu Vang et leur rendant fréquemment des visites, nous avons donc la chance de
bénéficier de sa présence dans nos projets, se développant à long terme et requérant un suivi
constant.
Le Dr Quang va donc nous présenter les familles à aider. Nous prenons nous même la
décision de l'allocation des fonds.
Lorsque les missionnaires viennent, le Dr Quang prend ses congés annuels afin de nous
accorder tout son temps libre.
Avec Tuyet Ngo, il effectue un suivi des opérations en rendant visite aux familles : pendant
l’année, ils se chargent de vérifier si l'enfant va à l'école, et de récupérer les remboursements.
4) Mme Rose
Mme Rose Yến, une ancienne religieuse catholique, d’une cinquantaine d’année, est la
responsable du centre à Cần Thơ :
Le Dr VÕ HỮU LÊ Jacques, chirurgien digestif à Mulhouse est le responsable du projet de
Xuân. Il a découvert le centre en 2005 lors de son premier voyage au Viêt Nam.
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V. Budget prévisionnel
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VI. Présentation des participants
Responsable du projet :
Jennifer Catano
55 rue du faubourg st Denis
75010 Paris
0672453207
Etudiante de 19 ans en deuxième année de médecine à la faculté de médecine Paris
VII Bichat-Lariboisière.
J'ai effectué un stage d'initiation aux soins infirmiers en maternité-gynécologie à
l‘hôpital Lariboisière, je suis en ce moment en stage de sémiologie en réanimation
chirurgicale-anesthésie à l’hôpital Saint Louis. J’ai eu mon bac scientifique avec la
mention Bien en 2009. J’ai effectué avec Ebisol une formation sur les principes de la
SI. Je parle couramment l’espagnol et ai un bon niveau en anglais. J’apprends aussi la
langue des signes.
Ce projet de solidarité internationale est pour moi une grande nouveauté. Ce qui me
plait dans ce projet et qui me motive c’est le fait que nous venions en aide à la
population en respectant leurs choix et par la même occasion nous permettons à
leurs enfants d’aller à l’école alors que chez nous elle est primordiale et surtout
obligatoire.
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Je pense sincèrement que ce voyage peut beaucoup m’apporter, je veux m’ouvrir aux
autres et leur venir en aide.
Trésorière :
Nolwenn Casta
Je suis étudiante en 2ème année de médecine à la faculté de Paris VII - Xavier Bichat.
J'ai fais un stage d'initiations aux soins infirmiers à l'hôpital Saint-Louis et suis
actuellement en stage de sémiologie en réanimation chirurgicale et urologie.
J'ai eu mon bac scientifique avec mention "bien" en 2008, j'ai déjà travaillé comme
hôtesse de caisse, vendeuse dans un magasin de vêtement. Je donne des cours de
maths et fait du baby sitting.
Je n'ai jamais fait d’actions de solidarité internationale, et aujourd'hui j'ai décidé de
m'impliquer grâce à l'association EBISOL qui met en place des projets nationaux
(actions pour le téléthon, le Sidaction, les gouters solidaires, l'hôpital des
nounours,...) et des projets internationaux.
Le projet "les familles de Phu Vang" est un engagement nouveau pour moi : c'est ma
première action de solidarité internationale. Je pense qu'il me permettra non
seulement de satisfaire mon désir d'aider mais aussi de m'enrichir culturellement.
Florian Javeri
39, rue d’Alsace
75010 Paris
06 70 08 55 32
Je me suis orienté vers la médecine après avoir obtenu mon bac scientifique
mention Bien en 2009.
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Actuellement en deuxième année de médecine à la faculté de Paris VII Bichat –
Lariboisière, j’ai réalisé un stage d’initiations aux soins infirmiers à l’hôpital
Lariboisière.
Durant l’année, je réalise un stage de sémiologie médicale en médecine interne ainsi
qu’un stage de sémiologie chirurgicale en gynécologie. J’ai de plus travaillé plusieurs
fois en hôpital durant l’été.
Membre de l’association Ebisol, je participe aux projets qu’elle propose,
notamment l’apprentissage de la langue des signes et la formation aux gestes de
premiers secours (PSC1).
Je réalise par ailleurs des formations sur la Solidarité Internationale au cours de
l’année.
M’étant tourné vers la médecine d’abord pour le coté humain de celle-ci, la
possibilité de réaliser un projet de Solidarité Internationale structuré, durable et
ayant déjà fait ses preuves m’a immédiatement séduit. J’espère au cours de ce projet
satisfaire mes désirs de rencontre, de partage et d’aide, mais surtout assurer
parfaitement la pérennité et l’évolution de ce beau projet.
Pauline Weng
119, rue du temple 75003 Paris
06.34.10.07.11
Etudiante en 3ème année de Médecine dans la faculté de Paris VII - Xavier Bichat, je
suis actuellement en stage d’immersion dans le service de gynécologie obstétrique à
l’hôpital Lariboisière
Durant mon parcours universitaire, j’ai eu l’occasion d’effectuer de nombreux stages,
notamment un stage infirmier en 2ème année, un stage de sémiologie en réanimation
ainsi qu’en chirurgie urologique à l’hôpital Saint Louis.
Dans le cadre de l’association Ebisol, au sein d’une équipe diversifiée, j’ai participé
activement à l’animation « l’hôpital des nounours », qui consiste à faire découvrir
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aux enfants d’écoles maternelles le milieu hospitalier et son fonctionnement afin de
diminuer leur « peur de la blouse blanche ». Cette animation est pour moi une
expérience humaine enrichissante, un véritable moment de partage et d’échange avec
les enfants.
Issue d’une famille nombreuse, j’ai toujours beaucoup apprécié échanger avec les
autres, pouvoir vivre en harmonie au sein de la famille est une chose essentielle qui
me tient a cœur, c’est pourquoi j’aimerais que chaque famille puisse réaliser son
propre projet et que les enfants puissent tous avoir accès à l’éducation et à la
connaissance.
En effet, je souhaite dans le cadre de notre projet de solidarité internationale, lever
des fonds, pour pouvoir aider les familles qui sont en difficultés financières.
Ces fonds seront destinés essentiellement au financement de projet pour améliorer
leurs conditions de vie, et subvenir aux besoins essentiels de la famille. Un des enjeux
sera notamment de permettre aux enfants d’aller à l’école, ce qui est pour moi un
déterminant majeur.
Dynamique et organisée, je suis prête à m’investir pleinement dans ce projet de
solidarité internationale. De plus, l’action auprès des « Familles Phu Vang » sera
pour moi une expérience enrichissante et me permettra d’aller à la rencontre d’une
nouvelle culture.
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