M ONUMENTS et PATRIMOINE - Office de Tourisme des Sablons

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M ONUMENTS et PATRIMOINE - Office de Tourisme des Sablons
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SYNDICAT D’INITIATIVE DES SABLONS
En Pays de Nacre
100, rue des Martyrs de la Résistance* - 60110 Méru
Téléphone et Télécopie : 03 44 08 30 18
Courriel : [email protected]
Site internet : www.tourisme-thelle-vexin.fr
*au pied de la Tour des Conti
Un grand merci à
toutes les personnes qui ont
participé à l’élaboration
de cette brochure
Imp. BRARD/DUPUY 03 44 22 30 63 - Crédit photos : Eric VAN ES BEECK et Communauté Communes des Sablons - Edition 2009
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SYNDICAT
D'INITIATIVE
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A la découverte
des Sablons
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Nature ou Culture,
les Sablons
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Sablons Pays de Nacre < Oise < Picardie < France
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Imp. BRARD/DUPUY 03 44 22 30 63 - Crédit photos : Eric VAN ES BEECK et Communauté Communes des Sablons - Edition 2009
en Pays de Nacre
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La Communauté de Communes
des Sablons
Distante d’environ 50 kilomètres de Paris
la Communauté de Communes des Sablons
compte 25 communes. Depuis le 4 Février
2009, elle est intégrée au sein du nouveau
« Pays Vexin-Sablons-Thelle ».
Située au sud-ouest du département de
l’Oise, elle est limitrophe avec le département
du Val d’Oise, le Parc Naturel Régional du
Vexin français et le Pays de Bray. Elle est
arrosée par le ru du Mesnil, le ru de Pouilly,
la Troesne, le Merdron et le ru de Méru qui
devient l’Esches au-delà de Méru.
A proximité des grands axes de circulation
et des aéroports de Roissy, Beauvais et
Cormeilles-en-Vexin, notre région mérite
une étape prolongée.
Tourisme rural, tourisme culturel, découverte
du petit patrimoine et des paysages sont
les atouts de notre secteur. Vous y trouverez,
non seulement des étangs et des rivières
pour la pêche, des clubs hippiques, un golf
de 18 trous, des possibilités de randonnées
dans des paysages verdoyants, un camping
caravaning, des produits de la ferme, des
vestiges des civilisations préhistoriques ; mais
aussi de bonnes tables et un hébergement
de qualité.
Vous pourrez également apprécier un patrimoine architectural remarquable et le plus
souvent bien entretenu grâce à la politique
de restauration menée par la Communauté
de Communes des Sablons.
La plupart des communes contribuèrent
pendant de nombreuses années à faire de
la région l’une des premières productrices
françaises et mondiales d’articles de tabletterie
et de boutonnerie en nacre.
Méru abrite un « Musée de la Nacre et de
la Tabletterie », classé Musée de France.
Les premières bases furent jetées par le
Syndicat d’Initiative en coopération avec
l’Association des Amis du Musée de la
Nacre et de la Tabletterie du Pays de Thelle.
En séjournant dans notre région vous pourrez
mieux la découvrir en empruntant les circuits
pédestres et routiers qui la traversent. Vous
aurez aussi la possibilité de rayonner vers
les sites réputés des environs à savoir :
Beauvais, Chantilly, Senlis, Compiègne,
Paris, Auvers-sur-Oise, Ecouen, Guiry-enVexin, Gisors, Giverny, Gerberoy, les
abbayes
de
Royaumont,
Chaalis,
Maubuisson et du Moncel ....
Note importante :
Les Monuments et
Sites mentionnés en italique et
précédés de deux **,
sont des propriétés privées
non visitables.
Pour plus d’informations
s’adresser au Syndicat d’Initiative.
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Les Sablons, on s’y est arrêté par hasard,
mais on y revient, et par plaisir...
M. Mme Lecomte, Rueil-Malmaison
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MBLAINVILLE
Commune du Vexin français
1704 habitants - Les Amblainvillois
Située au sud-ouest du département à 50 km de Paris, la
commune d’Amblainville occupe en partie le coteau, à
proximité de la brèche creusée par le Sausseron, affluent
de l’Oise. Elle comprend un bourg et trois hameaux :
Sandricourt, La Trinité et Le Faÿs.
On y accède notamment par la route départementale
927 et l’autoroute A16 sortie Amblainville-Méru.
Important centre de boutonnerie pendant de nombreuses
années, Amblainville dépendait autrefois de la
seigneurie de Sandricourt.
De nos jours, la Société de Décoration et de Moulage
(SDDM) fournit l’essentiel des moulages des œuvres d’art
du musée du Louvre et des musées nationaux.
région, le fameux tournoi appelé « Pas d’Armes de
Sandricourt ». Le seul vestige de la seigneurie importante
de Sandricourt est un pigeonnier. A proximité, « l’allée
de la Marquise » est inscrite à l’Inventaire des
Monuments Historiques, depuis 1991.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Martin - XIe, XVIe et XIXe siècles - classée
Monument Historique
depuis 1982, édifiée
sur une éminence du
village. On voit sur un
pignon la date de 1586.
Curieuse
décoration
intérieure en stuc
comprenant une grotte
de Lourdes, réalisée par
Joseph Marçais, ancien
élève de l’Ecole des
Beaux-Arts, fin XIXe et
récemment restaurée.
La chaire et le confessionnal sont ciselés
dans la pierre.
- ** Vestiges de l’ancienne MAISON de JUSTICE du XIIIe siècle,
une tour carrée probablement du XIVe subsiste dans la
ferme de la rue du Pavé. Selon la légende, Saint-Louis y
aurait rendu la justice.
- **PRIEURE Saint-Pierre - fondé au XIIe siècle, ayant
appartenu à l’abbaye bénédictine Saint-Martin de
Pontoise. On y découvrit en 1835 quatre-vingts sarcophages.
Restes de la chapelle du XIIIe au chevet de l’église. Ce
prieuré a été transformé en logements.
- **CHATEAU DE SANDRICOURT construction du XIXe siècle
à l’emplacement de l’ancienne forteresse médiévale qui
appartenait à la maison d’Hédouville, où se déroula en
septembre 1493, en présence de toute la noblesse de la
- **FERME de la TRINITE - ancienne dépendance de l’abbaye
Saint-Martin de Pontoise où subsiste une chapelle gothique
du XIIe siècle à trois travées, dont le chœur rectangulaire
est décoré latéralement de lancettes ornées et, au chevet,
d’un triplet tout à fait analogue à celui de l’église
d’Amblainville. Très belle charpente en coque de navire
renversé - escalier d’origine en colimaçon dont le limon
central est un tronc d’arbre d’un seul morceau - inscrite
partiellement à l’Inventaire Supplémentaire des
Monuments Historiques.
- **FERME du FAYS aux ANES ancienne seigneurie dépendant
de l’abbaye Notre-Dame-du-Val de Mériel (Val d’Oise).
Les Trinitaires, spécialisés dans le rachat des Croisés faits
prisonniers, étaient soumis à des règles strictes et ne
pouvaient se déplacer qu’à dos d’âne, d’où le nom de ce lieu.
- POLISSOIR de l’époque néolithique, situé à l’angle de la
rue Nationale et de la rue de l’Eglise.
- MEMORIAL de la FERME du COUDRAY - inauguré en 2001
en présence du dernier survivant, il est situé sur la route
reliant Amblainville à Hénonville. Il a été élevé en
hommage aux 10 hommes de l’équipage d’une « forteresse
volante » de la 8e Air Force, abattue à cet endroit le 30
décembre 1943, 4 hommes périrent dans le crash.
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NDEVILLE
Commune du Pays de Thelle
3000 habitants – Les Andevilliens
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Commune située sur le plateau à 4 km au nord-est de
Méru.
Aux anciens noms celtes et gallo-romains succèdent des
noms latino-francs, ainsi voit-on se multiplier les suffixes
en «ville» (Andeville, Amblainville, Anserville,
Hénonville). C’est l’origine du nom actuel, les anciennes
dénominations étant «Andium Villa», «Anatum Villa».
Andeville fut longtemps un village de «laboureurs» : 21
feux en 1331, et «le Roy a justice haute et basse». Le
hameau d’Angleterre était autrefois une ferme nommée
«Les Cornets».
Au XVIIIe siècle, apparaît la tabletterie consistant en la
fabrication de tout un ensemble d’objets de petite
ébénisterie (damiers, échiquiers, dés à jouer, éventails,
dominos, boutons…) en os, ivoire, bois précieux ou
nacre. Elle connaît un essor
considérable jusqu’en 1900.
Une des spécialités
d’Andeville était les
éventails.
Les
ouvriers tabletiers
d’Andeville participent activement
aux célèbres grèves
de 1909.
En 1875, l’écrivain local Jules Cauchois décrivait ainsi
Andeville : «C’est un des plus beaux villages du canton.
Les habitations sont construites, pour la plupart, avec un
soin et une recherche qui atteste les goûts artistiques de
la population.» Il parle de l’actuelle rue Jean Jaurès,
dénommée alors chemin de Méru, construite au XIXe ;
elle est le reflet de l’évolution du village. Des artisans se
sont fait construire des maisons assez typées, de brique
et de pierre parfois sculptée, couvertes d’un toit d’ardoise,
séparées de la rue par une grille en fer forgé.
Andeville a vécu un épisode très douloureux à la veille
de la Libération. Alors que la retraite allemande s’accélère,
un soldat allemand, se faisant passer pour un déserteur,
réussit à entrer en contact avec les résistants locaux rattachés
au maquis de Chambly. Au bout de quelques jours, il
s’enfuit et revient le 27 août 1944, accompagné d’une
troupe de SS venue du Coudray-sur-Thelle. Tous les hommes
du village sont rassemblés. 16 d’entre eux sont dénoncés
et fusillés sur place ainsi que le maire M. Georges Petit.
Deux plaques commémoratives rappellent ce drame.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Léger - construite à partir de 1538, chœur
polygone de 1547 à fenêtres géminées de style ogival
tertiaire à têtes trilobées, agrandie au début du XIXe siècle
(c’est la partie en brique). Deux inscriptions sur une
pierre datée de 1538 (relatives à la fondation de l’église
par Claude de Montmorency, sa femme Anne d’Aumont
et la marquise Françoise de Ferrières) sont classées aux
Monuments Historiques au titre des objets, ainsi qu’une
toile de l’école espagnole du XVIIe représentant SaintCharles-Borromée et un cadre en bois sculpté et doré du
XVIIIe.
- MAUSOLEE - A l’entrée du cimetière, s’élève un étonnant
monument à la mémoire d’Anne Charles Vincent Xavier
Leporcq, officier de l’armée napoléonienne, chevalier de
la Légion d’honneur, né au château d’Andeville en 1789.
Entré au service militaire à 17 ans, il décède à 28 ans.
Son épitaphe mentionne : « Il meurt de fatigue des 7
campagnes ».
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NSERVILLE
Commune du Pays de Thelle
447 habitants – Les Anservillois
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En 1260, la commune s’appelait Anserumvilla, puis
Ansevillivilla, puis Ancevilla pour devenir au XIXe siècle
Anserville en Beauvoisis.
Village typique de cette région, avec sa place centrale
bordée d’une mare (réserve d’eau autrefois), le puits,
l’église, le château et sa ferme. A l’écart des grands axes,
il possède des ressources permettant un séjour au calme.
En 1519 le seigneur du lieu, Hector d'Aurigny, a été désigné
juge du tournoi de Bailleul sur Esches (Fosseuse).
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M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Nicolas, petit bâtiment en brique, chœur
du XVIe siècle, le reste moderne. Les Fonts Baptismaux du
XVe, en pierre, sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire
des Monuments Historiques.
- **CHATEAU - XVIIe et XVIIIe siècles sur la place du village - inscrit à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1990
- parc de senteurs et de fleurs, allées de buis et d’ifs Ce château a appartenu à la famille de Michel
d’Anserville, des drapiers beauvaisiens anoblis sous Louis XV
à condition que leur postérité continue ce genre d’industrie.
Il a partiellement brûlé au XIXe.
L’écrivain Bertrand de Jouvenel des Ursins (1903-1987)
vécut longtemps au château. Son père Henry épousa en
1912 la célèbre Colette qui devint Baronne de Jouvenel.
Bertrand aurait inspiré sa belle-mère pour son livre « Le
Blé en herbe ».
Des scènes de « Fort Saganne » avec Sophie Marceau et
Gérard Depardieu y ont été tournées.
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EAUMONT-LES-NONAINS
Commune du Pays de Thelle
350 habitants - Les Beaumontois
Niché au bord du plateau de Thelle, entre Méru et
Chaumont-en-Vexin, le village dénommé au XIIIe siècle
« Bella Monte Monalium » du fait de la présence d’un
couvent de religieuses, est situé au sommet d’une colline.
La commune comprend un bourg et quatre hameaux :
Chantoiseau, Jouy la Grange, La Longue Rue et
Marcheroux.
Le chemin de grande randonnée GR 225 passe au pied
du bourg, dans un cadre verdoyant de champs et de bosquets
que la commune cherche à préserver au mieux ainsi que
l’aspect rural typique de l’habitat.
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- EGLISE Notre -Dame-de-l’Assomption - en brique et
silex est située à l’emplacement d’une ancienne
chapelle datant du XIIe siècle - au cours du temps, a été
plusieurs fois détruite, modifiée et agrandie - est maintenant
un composite de styles et d’époques différents cependant
harmonieux, élégant et robuste, typique de la région vitraux particulièrement intéressants représentant les
saints patrons de chacun des hameaux - chemin de Croix
tout à fait remarquable - Thérèse, sa plus récente cloche
qui donne le " fa " est arrivée en 1998. Avec ses trois
vénérables sœurs, elle sonne l’heure à tout le village.
- ABBAYE de Marcheroux - de l’ordre des Prémontrés initialement construite en 1122 dans le hameau de Jouy
la Grange par l’abbé Ulric, disciple et compagnon de
Saint- Norbert, prélat allemand fondateur de l’Ordre,
« sur un fonds que le seigneur de Mont-Chevreuil lui
donna pour cet établissement dans la forêt de Telle.
Comme il y avoit là une chapelle de Saint-Nicolas, le nouveau
monastère prit le nom de Saint-Nicolas en Telle » selon
Dom Toussaint Duplessis - Description géographique et
historique de la Haute Normandie 1740, tome 2
Puis le seigneur Aucoul de Senos, lui ayant donné la terre
voisine de Marché-Raoul (aujourd’hui Marcheroux),
l’abbé Ulric y transféra sa communauté vers l’an 1145.
Suite à la suppression des communautés mixtes, les
moniales furent installées entre 1126 et 1145 dans un
couvent, aujourd’hui disparu, dans le bourg même de
Beaumont-les-Nonains dont il a tiré son nom.
Au cours des siècles, les combats fréquents dans cette
région frontalière, les outrages du temps et les difficultés
financières des différents abbés firent que l’abbaye
s’écroula en 1615. Reconstruite, elle tomba peu à peu en
désuétude. En 1997, l’association « La Sauvegarde de
l’abbaye de Marcheroux » fut créée en vue de la restaurer
et de l’entretenir.
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ORNEL
Commune du Pays de Thelle
3500 habitants - Les Bornellois
Deuxième agglomération de la Communauté de
Communes des Sablons, avec plus de 3500 habitants, la
première mention de Bornel se situe en 751 sous le
patronyme de Bordonellum.
La construction la plus ancienne est son église. Le bourg
est situé dans la vallée de l’Esches. Il y eut sur le cours
de cette rivière, dans sa partie bornelloise, jusqu’à 6
moulins dont 3 au moins sont à l’origine de l’industrialisation
du village qui a débuté dès la moitié du XIXe, industrialisation qui s’est accélérée par l’arrivée du chemin de fer
en 1875.
De nos jours, certains trains relient Bornel à Paris-Nord
en moins de 40 minutes.
Bornel comporte 5 hameaux situés sur le versant occidental
de la vallée de l’Esches, bordant le Vexin français : Le
Ménillet, Courcelles, Montagny la Poterie, Hamecourt et
Grainval inhabité de nos jours.
Doté de commerces de proximité, le centre du village a
été considérablement aménagé ces dernières années et
une fontaine, œuvre de François Lavrat, orne la place de
la mairie.
Le compositeur Olivier Métra a écrit en partie la « Valse
des roses » dans une maison de Courcelles où il se trouvait
en repas de chasse. Enfin, la célèbre joueuse de tennis,
Amélie Mauresmo, a échangé ses premières balles dès
l’âge de 6 ans sur les courts de Bornel où elle résidait,
avant de devenir une championne internationale.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Denis XIIe, XIIIe et XVIIe siècles chœur et chapelle XIIe façade et une partie de
la nef XVIe - édifice
inscrit à l’Inventaire
Supplémentaire
des
Monuments Historiques
depuis 1927, ainsi
qu’une « Vierge à
l’Enfant », statue en
terre cuite du XIVe, inscrite
en 1908 à l’Inventaire
Supplémentaire
des
Monuments Historiques.
Un sarcophage de
l’époque mérovingienne,
découvert en 1962 et
une pierre à la Croix de Malte sont exposés dans l’église.
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hameau de Hamecourt, visible de la RD 105.
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- **CHATEAU du Ménillet en très mauvais état. Le
hameau actuel était auparavant une seigneurie distincte.
- Club hippique - Poney Club de la Poterie, 3 rue de
Montagny la Poterie - Tél 03 44 08 58 36
- Pêche aux étangs du Saut du Loup, rue Denoual
Tél 03 44 08 46 71
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HAVENÇON
Commune du Vexin français
151 habitants - Les Chavençonnais
Village typique du Vexin avec ses maisons en pierre,
situé à l’écart des grands axes routiers, au pied des
Buttes de Rosne. Ses sommets boisés sont une invitation
à la randonnée.
Cette commune autrefois rattachée à Neuville-Bosc en a
été séparée en 1833.
Elle comprend un bourg et un hameau : La Mendicité.
Par décret du 23 janvier 1996, l’ensemble formé par les
Buttes de Rosne et la vallée de la Troesne, comprenant
notamment la commune de Chavençon, est classé.
1937. Auparavant, elle était située dans le cimetière qui
entoure l’église. Restaurée en 1995, elle a été transférée
à l’intérieur de l’église afin d’assurer sa protection. De
nos jours, une copie demeure dans le cimetière.
Des documents anciens, datés de 1674, signalent
l’existence d’un moulin sur le territoire de la commune. Il
n’en reste aucune trace.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE de la Vierge - remaniée au XVIe siècle, elle a
conservé une authentique baie romane du XIIe encadrée
de colonnettes. La première cloche fondue en 1601
s’étant cassée pour une raison inconnue a été refondue
en 1891 grâce aux dons des Chavençonnais. Elle est
baptisée Adélaïde du nom de sa marraine Adélaïde
Levasseur, son parrain étant Charles Nibault.
A l’intérieur, croix Renaissance inscrite à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques depuis
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ORBEIL-CERF
Commune du Pays de Thelle
317 habitants – Les Corbeilessartiens
Selon l’abbé Lebœuf, le nom de Corbeil-Cerf dérive de la
racine celtique « corb » dont on ignore la signification mais
qui indique la grande ancienneté de ce village, anciennement
situé au cœur de la forêt de Thelle.
Au XVIIe siècle la seigneurie appartenait à la famille de Brinon
du parlement de Normandie.
Le juriste, théologien et diplomate néerlandais Huigh de Groot, dit
Grotius 1583/1645, surnommé le « père du droit international »,
ambassadeur de Suède à Paris, séjourna à Corbeil-Cerf.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Sainte-Honorine - XIIIe
et XVIe siècles - inscrite à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis 1966.
A l’extérieur, le cimetière est
entouré de larges dalles de grès
fichées en terre. Selon
Emmanuel Woillez, cette pratique
suivie surtout dans le nord du
département où souvent les
matériaux étaient rares et coûteux, semble une tradition de
l’époque celtique.
A l’intérieur de l’édifice, mobilier de qualité : statues des XIVe et
XVIIe, retable du XVIIIe, petits personnages sculptés (blochets),
surprenante chaire en tôle du XVIIIe.
- CHATEAU - XVIe et XVIIe siècles - composé de deux bâtiments
d’époques différentes - classé partiellement depuis 1966 Au-devant d’un « parterre d’accueil », des guirlandes de lierre
relient les tilleuls palissés à l’italienne - jardins réputés des
XVIIe et XVIIIe dont un à la française réaménagé au XIXe par le
marquis de Lubersac - au nord-est succession de quatre petits
jardins ajoutés en 1960 - les statues et la fontaine de l’allée centrale
proviennent du château de Rocquencourt.
Simple rendez-vous de chasse de la famille de
Méru au XIIIe, il appartient depuis plusieurs
générations à la famille de Lubersac qui hérita
du domaine en 1769.
Visites guidées de Pâques à la Toussaint sur
rendez-vous.
Renseignements et réservations au 03 44 52 02 43.
- POIRIER-PLAIDEUR - arbre très ancien,
aujourd’hui disparu, au pied duquel la justice
seigneuriale tenait ses assises, se situait près
de l’église.
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SCHES
Commune du Pays de Thelle
1273 habitants - Les Eschois
Ce village, dénommé selon les sources Esches, Hesches,
Laiches, Lesches, partage son nom avec le ruisseau qui le
traverse, sans qu’on puisse établir l’antériorité. La première
référence connue de ce nom, sous sa forme latine
Hasecha in pago camliacense, figure dans une charte de
l’abbaye de Saint-Martin-des-Champs de 1199 et identifie
le noyau de peuplement. C’est aussi vers cette date qu’a
commencé la construction de l’actuelle église Saint-Rémi.
La commune comprend un bourg dans le fond de la vallée
et quatre hameaux : Liécourt, Lalande, Harbonnières et
Vignoru. Ce dernier nous renvoie à une activité viticole
assez importante jusqu’au début du XIXe siècle.
En 1519 le seigneur du lieu, Rolland de la Fontaine, a été
désigné juge du tournoi de Bailleul sur Esches
(Fosseuse).
Au XVIe, le village fut durement engagé dans les luttes
religieuses en raison de la présence d’une petite communauté
réformée et de la sympathie du seigneur local pour la
cause protestante.
Le célèbre auteur, réalisateur et producteur de télévision
Claude Santelli, citoyen d’Esches, décédé en 2001, qui a
réalisé un certain nombre de films dans notre région,
repose au cimetière.
Si une « Vierge à l’Enfant », statue du XVIe, a hélas disparu
depuis longtemps, une « Crucifixion » du XVIIe est
maintenant classée, ainsi qu’un « Christ en croix » en
bois peint, du XVe.
- CHAPELLE Saint-Hubert - située sur la place de Lalande,
rebâtie en briques au XIXe siècle, abrite un groupe sculpté
peint XVIe - XVIIe représentant Saint-Hubert à cheval et le
cerf miraculeux. Autrefois on y conduisait les animaux
présentant les symptômes de la rage.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Rémi - XIIe et XVIe siècles - reconstruite au
XIXe - Sa restauration complète, achevée en 2007, a permis
de préciser les étapes de sa construction et de quelques
interventions lourdes. Une « trémie archéologique » a
été aménagée au pied de la première colonne gauche du
chœur, faisant apparaître la base de l’église originelle à
moins 140 cm du sol actuel, avec des niveaux successifs
de remblai et de pavement.
- CHATEAU - début XVIIIe siècle - construit, semble-t-il, à
la place d’un bâtiment médiéval avec fossés et pont-levis,
appartenait jusqu’à la Révolution au titulaire de la
seigneurie d’Esches - vendu comme « bien national » à
la Révolution, fut restitué à Charles Louis Honoré de la
Vallée Rarécourt de Pimodan lorsqu’il fut établi que
celui-ci n’avait pas émigré - actuellement en cours de
restauration.
- **PIGEONNIER - XIXe siècle - construit en remplacement
du colombier de l’ancienne ferme seigneuriale - ouvrage
carré, en briques à parements de pierre et lucarne d’envol
« à la capucine ».
- **MOULIN - établi de longue date sur l’Esches - jusqu’à
la Révolution, « moulin banal » du seigneur local monté avec meules à farine, cessa de moudre en 1893 transformé au début du XXe siècle en usine, fut le siège
d’activités industrielles (boutons de nacre, maroquinerie ...)
- après la Grande Guerre, et avant l’équipement général
de la commune, a fourni l’électricité à une partie du village.
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OSSEUSE
Commune du Pays de Thelle
732 habitants - Les Fosseusois
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M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Claude, Saint-Michel - ancienne chapelle
du château, en pierre, chœur polygone du XVIe siècle, on
peut y voir 8 niches de l’époque Renaissance portant les
armes des Montmorency. Cette église abrite un caveau
renfermant les restes de plusieurs seigneurs de cette
famille.
Une statuette en terre cuite vernissée du XVIIIe siècle
« Le Bon Pasteur », inscrite à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques depuis
1912, a hélas été volée.
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Blottie dans la vallée de l’Esches, limitrophe de Bornel
et de Esches, ses habitations se mêlent aux zones
maraîchères.
Appelée à l’origine Bailleul sur Lesches, Bailleul sur
Esches, Baillet sur Esches, puis Fosseux. En 1578, le roi
Henri III fera ériger, au profit de Pierre de Montmorency,
fils aîné de Claude, la seigneurie de Bailleul sur Esches
en baronnie sous le nom de Fosseux, village d‘Artois
dont les Montmorency sont originaires.
Un manuscrit du XVIe siècle conservé à la Bibliothèque
Nationale de France relate la description d’un tournoi qui
s’est déroulé en ce lieu en 1519, en présence de François
1er. Le tournoi commence à Chambly, organisé par son
châtelain Tanneguy de la Motte, quinze jours après, tous
les participants se donnent rendez-vous à Fosseux où se
trouve le château de Bailleul (ou Baillet), appartenant au
seigneur Claude de Montmorency.
Rolland de la Fontaine, seigneur de Esches et Hector
d’Aurigny, seigneur d’Anserville sont désignés juges pour
ce tournoi.
Selon la tradition, le village de Fosseux aurait pris le nom
actuel de Fosseuse en souvenir de la Belle Françoise de
Montmorency.
- CHATEAU - construit entre 1568 et 1583 pour Pierre de
Montmorency-Fosseux, en remplacement du château
féodal - ses façades sont en briques avec des chaînages
de pierre - sur les briques on remarque des stries formant
des losanges - Il est inscrit partiellement à l’Inventaire
Supplémentaire
des
Monuments
Historiques,
depuis1992. Une tour carrée a été accolée au château en
1912. Ses plus célèbres occupants ont été d’abord « La
Belle de Fosseuse », Françoise de Montmorency, maîtresse
d’Henri de Navarre, futur Henri IV puis au XIXe siècle, la
famille de Kergolay.
On peut visiter son jardin médiéval et son parc romantique
du XIXe avec ses arbres majestueux et rares.
Visites guidées sur rendez-vous au 03 44 08 47 66.
- LAVOIRS - deux anciens lavoirs, en bordure de l’Esches,
sont visibles de la rue du Vert Galant.
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RESNEAUX-MONTCHEVREUIL
Située au creux d’une vallée, au centre d’un triangle
formé par les villes de Beauvais, Gisors et Pontoise, cette
commune comprend un bourg et deux hameaux :
Lormeteau et Tirmont.
Monsieur Jean Nicolas Bordeaux, procureur du roi de
l’élection de Chaumont, propriétaire à Fresneaux, fut l’un
des trois députés du canton de Méru, à l’Assemblée
constituante.
Au XVIIIe siècle, Fresneaux-Montchevreuil était un important
centre de travail de la dentelle de soie « les blondes ».
En 1810 les négociants de Fresneaux faisaient travailler
3000 dentellières de la région.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Germain - XIIe siècle, précédemment SaintMartin, d’origine romane. Partiellement détruite pendant
la guerre de Cent Ans, elle fut remaniée au XVIe, chœur
polygonal gothique flamboyant de plus de 20 m. de hauteur
alors que la nef ne s’élève qu’à 10 m. De très beaux
vitraux du XVIe représentant des scènes de la vie de la
Vierge, de l’enfance et de la passion du Christ ont été
classés récemment.
Le ru du Mesnil baigne son chevet avant de se jeter dans
la Troesne près de Neuvillette.
Commune du Vexin français
754 habitants - Les Frenexilliens
Plus connue sous le nom de Madame de Maintenon, elle
épousera morganatiquement Louis XIV, au début du
XVIIIe. Le maréchal Soult, le prince de Bourbon Parme
ainsi que le roi Michel 1er de Roumanie en exil qui avait
épousé Anne de Bourbon Parme, y séjournèrent également.
Ce château après avoir connu divers propriétaires fut vidé
voici quelques années de son mobilier, de toutes les
boiseries, cheminées, carrelages, planchers. Il fut sauvé
de la destruction totale début 1982. Il est inscrit partiellement à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis octobre 1982.
Dans le livre « L’allée du Roi », Françoise Chandernagor
évoque le séjour de Madame de Maintenon à
Montchevreuil.
- PYRAMIDE de Germain Gaillard, caveau d’un ancien
maire de la commune (1832). Elle est située près du ru
du Mesnil.
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- **FERME des ORMES près de laquelle est enterré le cheval
du maréchal Soult, non loin de la Croix Masselin.
- **CHATEAU XVe siècle, la façade nord, plus ancienne,
présente des fenêtres du XIIIe. Cet imposant château,
aujourd’hui en très mauvais état, surplombe le village.
Habité par la famille de Mornay pendant cinq siècles,
Françoise d’Aubigné, veuve Scarron y séjourna au XVIIe, avant
de recevoir la charge d’élever les enfants royaux à Versailles.
- **PIGEONNIERS - Dans le domaine de Montchevreuil
existe un pigeonnier, reconstruit vraisemblablement au
XVIIe ou XVIIIe siècle avec des silex provenant du premier
château de Montchevreuil édifié au XIIIe.
Un second colombier-tour, à toiture pyramidale,
transformé partiellement en habitation, se trouve à la
ferme de Villette.
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ENONVILLE
Commune du Vexin français
799 habitants - Les Hénonvillois
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Située au pied d’une falaise boisée, elle est incluse dans
le Site inscrit du Vexin français et classée dans l’ensemble
formé par les buttes de Rosne et la vallée de la Troesne.
Au lieu-dit « Les Tuileaux » à proximité de la route
menant à Villeneuve-les-Sablons, un important dépôt de
tuiles antiques et de poteries domestiques a été découvert
au début du XIXe siècle.
« Le Clos des Anglais » que l’on situe entre l’actuelle rue
Bamberger et le territoire de Berville, aurait été le théâtre
de combats sanglants au cours de la guerre de Cent Ans.
L’école primaire du village a accueilli sur ses bancs le jeune
René Dubos, fils du boucher du village, il deviendra un célèbre
professeur microbiologiste. Ses recherches contribuèrent,
pour une large part, à la découverte de la pénicilline. Le centre
hospitalier de Pontoise porte désormais son nom.
Iser Solomon, médecin radiologiste réputé de l'hôpital
Saint-Antoine à Paris, inventeur de l'ionomètre, habita
Hénonville. Il mourut en 1939, prenant place, selon Antoine
Béclère, « dans le long martyrologue des médecins radiologistes qui, après avoir sauvé de très nombreuses existences
à l'aide des rayons X, ont été mortellement blessés par
cette arme à deux tranchants, trop longtemps maniée ».
Son fils Jacques, médecin et professeur de physique,
épousa en 1929 Hélène, fille du célèbre professeur Paul
Langevin. Jacques Solomon, résistant sous le pseudonyme
de Jacques Pinel, fut arrêté et fusillé par les nazis le 23
mai 1942 au Mont Valérien.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
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- EGLISE de la TRINITE - Edifice des XIIe, XIVe et XVIe siècles,
avec un mobilier intéressant : rare chaire sur roulettes du
XVIIIe, orgue à rouleaux d’époque Restauration, tableaux
des XVII e et XIX e - fragments de vitraux de 1554 et
cloche de 1758 fondue par
Jean Petit-Pas inscrits à
l’Inventaire Supplémentaire
des Monuments Historiques
depuis 1912.
A l’extérieur, deux cadrans
solaires datés de 1704 audessus de la porte latérale
et un plus ancien sur le
contrefort gauche, plus loin
un compagnon tailleur de
pierre a gravé sa marque calvaire en pierre du XIVe
devant l’entrée principale,
classé depuis 1922.
- CHATEAU C l a s s é
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- reconstruit
en 1554 par la famille de Bucy sur les vestiges d’un ancien
château fort détruit en 1358 par la Jacquerie. Les tours
d'angle du bâtiment principal (comme les caves) sont les
parties les plus anciennes, datant du XVIe siècle (on
retrouve des traces de mâchicoulis dans les combles de la
tour Nord) et un cadran solaire daté de 1580 sur la tour
Est. Ces tours ont été intégrées au bâtiment central au
XVIIIe, à l'occasion du remaniement effectué à la demande
de Pierre François Ogier d'Ivry, grand audiencier de France.
A la même époque furent construits les deux pavillons
indépendants avec toit à la Mansart. Jean-Baptiste Roslin
d’Ivry, baron d’Empire, lui succéda et en 1902 Henri
Bamberger, fondateur de la Banque de Paris et des Pays
Bas, en fait l’acquisition. Après la défaite de 1940, son fils
Raymond, propriétaire du domaine, est arrêté et emprisonné à Beauvais. Les Nazis réquisitionnent le château et
en font la Kommandantur locale, à la Libération, une
garnison américaine s'y installe. En 1946 il fut acheté
par une association de protection d’enfants rescapés de
la Shoah. Acquis en 1952 par un particulier, il est depuis 1975
propriété de la commune qui a entrepris sa restauration.
- **PIGEONNIER - XIIe siècle, très détérioré, dans la cour
de l’ancienne ferme du château.
- MEMORIAL de la FERME du COUDRAY - inauguré en 2001
en présence du dernier survivant, il est situé sur la route
reliant Hénonville à Amblainville. Il a été élevé en hommage aux 10 hommes de l’équipage d’une « forteresse
volante » de la 8e Air Force, abattue à cet endroit le 30
décembre 1943, 4 hommes périrent dans le crash.
LOISIRS
Camping caravaning « Le Bois Joli » - Etape sur le
Chemin de Compostelle 2, route de Cresnes - tél 03 44 49 87 92
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VRY-LE-TEMPLE
Commune du Vexin français
665 habitants - Les Ivryens
Village situé sur l’un des chemins de Saint-Jacques-deCompostelle (menant de Beauvais à Pontoise) il est
inclus dans le site classé des Buttes de Rosne et de la
vallée de la Troesne.
Dans l’antiquité, il était appelé Euriacum ou Iriacum, ce
qui signifie «lieu beau et riche». Son territoire, compte
tenu de sa fertilité, était aussi connu sous le nom de
«Plaine dorée».
Des armes et outils taillés dont certains pouvant remonter
à – 200.000 ans avant J.-C. ont été retrouvés sur le site
acheuléen de la ferme de Treigny.
Les Templiers se sont installés dans la commune au
début du XIIIe siècle. Ils érigèrent une chapelle sous le
vocable de Saint-Jacques-le-Majeur à l’entrée de la rue
Saint-Jacques. Il n’en subsiste aucune trace. A la suite du
procès intenté par Philippe le Bel entraînant la suppression
de l’Ordre, la commanderie devint la propriété des
Hospitaliers qui furent appelés plus tard les chevaliers de
Saint-Jean-de-Rhodes et enfin les chevaliers de Malte.
Dans la rue des Templiers, on peut voir deux belles
maisons à colombages du XVIe siècle et face à la rue du
Manoir, une très belle ferme.
Ivry comptait un moulin sur le ru de Pouilly, dont
l’existence est attestée sur un document daté de 1502,
reconstruit en 1810 par le baron Roslin d’Ivry.
Aujourd’hui, la ferme du Moulin existe toujours.
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M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Martin dont le chœur s’est effondré en
1981, vient d’être rénovée. De style Roman, elle est en
forme de croix latine (XIIe, XIIIe, XVIIe et XVIIIe siècles).
- LAVOIR rue de l’église
- **PIGEONNIER ferme du Manoir
LOISIRS
- Golf des Templiers : golf 18 trous
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A NEUVILLE-GARNIER
Commune du Pays de Thelle
276 habitants - Les Neuvillois
Implantée dans un cadre de verdure, de champs et de
coteaux boisés, elle est rattachée au canton d’Auneuil.
Située sur la boutonnière du Pays de Bray et les hauteurs
du plateau de Thelle, la commune se compose d’un
bourg et d’un hameau dénommé Malassise. Celui-ci doit
son nom au fait qu’une grande partie de son territoire est
rattachée à La Neuville-Garnier et l’autre au village voisin
d’Auteuil.
Les origines de La Neuville-Garnier remontent au Moyen
Age. Messire Garnier de Hermes, fondateur de la
Communauté, s’y implante vers 1147 et le bourg se
nomme alors La Neuville Messire Garnier.
Ce village semble avoir vécu en marge de la « grande
histoire » bien que situé à moins de vingt lieux de la
capitale.
Malassise ne comprend qu’une seule rue principale, la
rue du Général Eloi Despeaux, né le 14 octobre 1761
dans ce hameau. A 15 ans il est enrôlé dans le régiment
de Flandres qui traversait le Beauvaisis sous Louis XVI, il
mena une brillante carrière sous les différents régimes.
Nommé général de brigade puis de division sous la
Révolution pour atteindre le grade de général d’Empire,
il fut anobli baron, élevé au grade de chevalier de la
Légion d’honneur en 1805 par Napoléon 1er puis grand
officier en 1853 par Napoléon III. Le général Despeaux
est décédé à Paris à l’âge de 95 ans en 1856. Il était le
plus âgé des généraux de France avec près de 80 ans de
service dont 62 au grade de général.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Eloi - construite en 1147 - A l’extérieur,
modillons du XIIe siècle visibles sur le choeur - cadran
solaire daté de 1609.
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Commune du Pays de Thelle - 492 habitants - Les Diluviens
Jumelage avec Dunscore, Keir, Penpont et Tynron - Ecosse
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Le Déluge, petit territoire presque rectangulaire, occupe
dans le Pays de Thelle les pentes rapprochées du canton
de Méru.
Son nom : Le Délouge (Dilvagium, Diligium en 1250,
Diluvium), vient de Loge (Cabane de bûcherons).
La Commune est située à une altitude de 212 mètres audessus du niveau de la mer, un des plus hauts points de
l’Oise.
Avec la création d’un lotissement et la construction de
nouvelles maisons, la population a doublé depuis 1975.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Jean-Baptiste - édifice en cailloux et en brique.
Le lambris présente quelques poutres terminées en têtes
de dragon, comme on en faisait à la fin du XVe siècle. Le
chœur est polygone. Le clocher central est recouvert
d’ardoises.
Le sanctuaire est carrelé et l’autel en bois doré.
Au début du XXe siècle, la fabrication de dentelles, de
brosses à dents, de boutons de nacre, de chausse-pieds
et d’éventails occupait une grande partie de la population.
La dernière de ces fabriques cessa ses activités en 1998.
Le 25 décembre 1940, la gare de Laboissière - Le Déluge,
qui dessert le village, a eu le triste privilège d’accueillir le
train spécial dans lequel avaient pris place le chancelier
Hitler et Otto Abetz, pour une entrevue secrète avec
l’amiral Darlan et le général d’armée aérienne Paul
Stehlin, représentants du gouvernement de Vichy.
Rappelons qu’à cette époque le maréchal Goëring,
commandant en chef de la Luftwaffe, avait son quartier
général dans la commune voisine du Coudray-en-Thelle.
LOISIRS
Depuis 1989, le village possède un tennis, un terrain
d’évolution et une salle polyvalente.
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ORMAISON
Commune du Pays de Thelle - 1308 habitants - Les Lormaisonnais
Jumelage avec Wabern-Uttershausen - Allemagne
L’ancien château fortifié, qui servait de retraite aux
Ligueurs, fut complètement rasé au XVIe siècle par
François la Noue dit « Bras de Fer », mortellement
blessé au siège de Lamballe en 1591.
Le curé David fut élu député du clergé aux Etats
Généraux de 1789, par le bailliage de Beauvais. Auteur
du cahier des Plaintes et Doléances des habitants de la
paroisse de Lormaison, selon des délibérations du 22
février 1789.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
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- EGLISE Sainte-Marguerite XVe, XVIe et XVIIIe siècles,
ancienne chapelle du château.
A l’intérieur, une toile de l’Ecole française du XVIe siècle :
« l’Annonciation ».
La nef date de la Renaissance, les contreforts portent des
niches. Le clocher court a été refait en 1797.
Dalle funéraire du début du XVIIe, en pierre monolithe
taillée, avec effigie de Jacques Famin. L’inscription en
partie bûchée mentionne : « Cy gis honorable Jacques
Famin en son vivant [….] et laboureur demeurant à
Lormaison lequel décédé le [….] jour de décembre Mil VC
priez Dieu pour lui, Amen ». Cette dalle est inscrite à
l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
depuis 1912.
- CHATEAU du XIXe siècle.
C’est au XIIIe qu’apparaît, à Lormaison, la première place
forte à l’initiative d’Hugues de Lormaison, évêque de
Beauvais. Elle se situait à proximité de l’église actuelle,
chapelle du château. Les guerres de religion entraînèrent
misères et dévastations. De 1589 à 1594, Thore, le
seigneur de Méru, La Noue et Givry bataillent dans la
région, assiègent les Ligueurs réfugiés dans le château.
Celui-ci est incendié puis détruit jusque dans ses fondations.
En 1800, un riche commerçant en cotonnade fait
construire, sur un terrain voisin, une maison bourgeoise
que l’on appela « le château ». Depuis 1974 c’est le
siège de la mairie.
LOISIRS
Salle Multifonctions avec annexe sportive, terrain de
football et courts de tennis
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ERU
Commune du Pays de Thelle - Chef-lieu de canton
12 800 habitants - Les Méruviens - Jumelage avec Borken - Allemagne
Située au creux d’un vallon, au sud-ouest du département,
à égale distance entre Pontoise et Beauvais, on y accède
notamment par la départementale 927, l’autoroute A 16
sortie Amblainville - Méru et la ligne SNCF Paris Nord –
Beauvais - Le Tréport.
La commune comprend la ville elle-même et un
hameau, Lardières rattaché en 1964.
Le Ru de Méru prend sa source à Lardières, traverse une
partie de la ville en souterrain, et coule en direction du
village de Esches dont il prend le nom.
Méru, cité carolingienne en 625 après J.-C., a porté au
cours des siècles les noms probables de Matrius, Mairiu,
Mariu, Matricus et autres dérivés patronymiques jusqu’à
son nom actuel. Son origine remonte certainement à
l’époque néolithique, avec une occupation gauloise, puis
gallo-romaine comme l’ont prouvé des fouilles récentes.
A l’époque romaine, elle se trouvait en bordure de la
voie reliant Pontoise à Beauvais, connue sous le nom de
" chemin de la Reine Blanche ".
Le bourg fut pillé par les Ligueurs le 10 octobre 1589.
Le château médiéval fut détruit lors de la révolte de la
Jacquerie dans le Beauvaisis. Reconstruit puis démantelé
par Richelieu, il a ensuite brûlé en 1751. Un rendez-vous
de chasse fut reconstruit à sa place par Louis François de
Bourbon Conti (1717-1776). Du château, ne subsiste
aujourd’hui que la tour des Conti.
L’histoire de la ville présente une caractéristique originale :
avoir eu pour seigneurs de grandes familles de France
(de Dreux, de Beaumont, de Méru, d’Aumont, de
Montmorency, de Bourbon) et finalement la famille
royale (comte de Provence, futur Louis XVIII).
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la commune devient un centre
industriel important de la nacre : tabletterie, boutons,
touches de piano, éventails et aussi de la dentelle de
soie « la blonde».
Méru gagne à la fin du XIXe son titre de « capitale de la
Nacre », aujourd’hui encore elle le porte avec fierté.
Après le déclin des activités de la boutonnerie, Méru a connu
un nouvel essor avec la création de la zone industrielle en
1960.
Parmi les personnalités célèbres nées à Méru, citons :
• Michel Mullot (1745-1827), en devint le curé en 1782.
A la Révolution, il fut l'un des premiers curés constitutionnels. Il donna de son vivant la maison presbytérale
de Méru à la commune. Ce bâtiment restauré est actuellement occupé par les services de la mairie. Un square et
une rue portent son nom.
• Clément Demay (1764-1847) dit « La Bastille » prit
part à la prise de la Bastille. A ce titre il fut admis le 17
juin 1790 à la barre de la Constituante parmi les 954
« vainqueurs de la Bastille ». Une plaque apposée sur une
maison de la place du 14 juillet rappelle cet événement.
• Jean François Mimaut (1773-1837) consul de France en
Egypte, rencontra Champollion et de Lesseps. Il contribua
à la sauvegarde des Pyramides. On lui doit l'obélisque de
Louxor de la place de la Concorde à Paris. Son nom a été
donné à une rue de la ville.
• Arsène François Bulard (1805-1843) chevalier de la
Légion d’honneur, médecin sans frontières avant l'heure,
reconnu en Europe et au Moyen-Orient, intervenait dans
les pays où sévissaient de grandes épidémies principalement
la peste qu’il éradiqua en Turquie en 1837-1838 d’abord
à Smyrne puis à Constantinople. Une rue et un centre
social rappellent son souvenir.
• Charles Alexandre Boudeville (1824-1895) maire républicain
pendant 20 ans au service de sa commune, délégué cantonal,
officier d’Académie, protecteur de l'instruction primaire,
conseiller général de 1871 jusqu’à sa mort, député. En
1868, il fonda la société « Boulangerie Coopérative » de
Méru dont il fut le président. La rue de Mornay fut
débaptisée pour prendre son nom.
• Maurice Bellonte (1896-1984), aviateur et ingénieur,
réalisa avec Dieudonné Coste, la première traversée
aérienne Paris - New York en septembre 1930. Une plaque
sur sa maison natale, une stèle et une rue lui rendent
hommage.
• Pierre Bisset (1925-1974) ingénieur électronicien,
s'intéressa très tôt à l'histoire locale et rédigea plusieurs
ouvrages dont la célèbre monographie "Méru au fil des
ans" parue en 1950. En 1991, la rue Franco, nom d’une
vieille famille méruvienne, devint rue Pierre Bisset.
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M ONUMENTS et PATRIMOINE
- HOTEL de VILLE - Dès 1790, la commune envisagea d'acquérir
l’emplacement de la halle et les dépendances des marchés
à blé et à bestiaux, qui appartenaient au Comte de Provence,
pour y édifier la maison commune. Après différents procès et
aléas, la première pierre de l’actuel Hôtel de Ville ne fut
posée qu’en 1843. L'actuelle salle Marcel Coquet, maire de
1937 à 1953, salle des mariages et du conseil municipal, est
l’ancienne halle du marché.
- EGLISE Saint-Lucien - XIe, XIIIe et XVIe siècles - mélange
d’architecture romane et
gothique, cette église abrite
une statuaire classée fort
intéressante, avec notamment
une magnifique « mise au
tombeau », sépulcre de
Ferry d’Aumont, seigneur de
Méru, composée d’un groupe sculpté en pierre polychromée
grandeur nature (XVIe) - une statue de Sainte-Marguerite
(XVIe) - une très belle Pietà polychrome (XVIe) - un banc
d'œuvre (XVIIIe). Le clocher central pittoresque, érigé en
1511, cache une tour romane de l’ancienne église datée
du XIe. Reconstruite au tout début du XVIe par Ferry
d’Aumont, l’église sera de nouveau consacrée par l’évêque
de Beauvais en 1507. En 1791, la paroisse de Méru
devint propriétaire des reliques de Saint-Lucien, de SaintBlaise et de ses compagnons. A noter que le corps de
Ferry d’Aumont a été inhumé dans cette église alors que
son cœur fut conservé jusqu’à la Révolution dans celle de
Ressons-l’Abbaye. A l’exception d’un médaillon du XVIe
dans la sacristie, les vitraux datent de la fin du XIXe et
sont l’œuvre de Toussel, peintre verrier à Beauvais.
- **TOUR DES CONTI d’origine
médiévale,
remaniée au XVIIe siècle,
seul vestige de l’enceinte
de l’ancien château. Il
existe dans les sous-sols
avoisinant cette tour
de nombreuses caves
communiquant,
à
l’origine entre elles
(vestiges
d’anciens
souterrains qui, selon
certains historiens et érudits locaux, reliaient notamment
l’ancien château de Méru à celui de Boulaines).
Le château de Méru acquis au XVIe par Anne de
Montmorency, resta dans cette famille jusqu’en 1632. Le dernier Montmorency - Henri II - ayant été exécuté pour conspiration contre Richelieu, ses biens sont confisqués et restitués
en 1633 à sa sœur Charlotte Marguerite de Montmorency.
Mais par son mariage avec le Prince de Condé, ils passent
dans cette famille en 1634. Puis Henry d’Orléans, duc de
Longueville, devient seigneur châtelain de Méru. A sa mort,
son épouse Anne Geneviève de Bourbon, fille aînée
du Prince de Condé, devient à son tour châtelaine.
Page 20
Les de Bourbon, et à partir de 1686, les Bourbon Conti se
succédèrent jusqu’à Louis François Joseph, Prince de Conti en
1776 – le dernier Conti – né en 1734, filleul de Louis XV.
Ruiné par ses dépenses somptuaires, il fut contraint de vendre
l’essentiel de ses biens. Son domaine de Méru fut vendu le
7 octobre 1783 à Louis Stanislas Xavier, Comte de Provence,
futur roi Louis XVIII. On peut voir, taillé dans la pierre, le
blason portant les armes du comte de Provence, encastré
dans le mur gauche attenant à la tour.
Le 1er thermidor de l’an VII – 19 juillet 1799 – le château est
vendu comme bien national.
- **GRANGE aux Dîmes - 1787 - face à l’entrée de la tour des
Conti, au fond du parc.
- HOPITAL ALBERT DEGREMONT.
Créé en 1934, suite à une souscription ouverte par Albert
Degrémont, maire de Méru de 1931 à 1937 et par plusieurs
maires des communes environnantes, l'établissement de
Méru est aujourd'hui associé à celui de Beaumont-sur-Oise,
sous la forme d'un Centre Hospitalier Intercommunal, baptisé
Hôpital des Portes de l'Oise. Notons pour l’anecdote, que
quatre femmes siégèrent pour la première fois au Conseil
Municipal de Méru en 1936 à l’initiative de la municipalité
dirigée par Albert Degrémont. Pour mémoire, à cette époque,
les femmes n’avaient pas encore le droit de vote.
- MUSEE DE LA NACRE ET
DE LA TABLETTERIE - cet
ensemble de bâtiments
industriels datant du XIXe
siècle a été transformé
en musée vivant, avec
un parcours scénographique animé, retraçant
l’époque glorieuse de
l’activité industrielle de la
nacre à Méru. Il a été
labellisé musée de
France en 2008.
51 rue Roger Salengro Tel 03 44 22 61 74.
- **CHATEAU de BOULAINES - Boulaines, était autrefois le
siège d'une seigneurie distincte.
- EGLISE DE LA NATIVITE du hameau de Lardières - clocher
pittoresque ancien surmonté d'une flèche octogonale choeur carré du XIIe ou XIIIe siècle - porte ouest du XVe.
LOISIRS
- Cinéma Le Domino, classé Art et Essai - 21, rue François
Truffaut -Tél 03 44 08 36 36
- Piscine des Sablons Aquoise : 2, rue Condorcet - Tél 03 44 06 02 60
- Médiathèque Jacques Brel - 21, rue Anatole France - Tél 03 44 52 34 60
- Syndicat d’Initiative des Sablons, en Pays de Nacre - 100, rue des
Martyrs de la Résistance (au pied de la tour des Conti)
Tél. et télécopie 03 44 08 30 18
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M
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ONTHERLANT
Commune du Vexin français
115 habitants - Les Montherlanais
Montherlant est aujourd’hui constitué d’une bourgade et
de trois hameaux : La Verteville, Pontavesne et
Montoisel. A noter que ce dernier relève en partie de la
commune de Pouilly.
François Millon de Montherlant, avocat syndic de
Beauvais, fut élu député du Tiers Etat aux Etats Généraux
de 1789, par le Bailliage de Beauvais, portant ainsi à 3 le
nombre des représentants du canton de Méru. La nuit du
4 août, il vota pour l’abolition des privilèges. Il fut arrêté
au château et guillotiné en 1794 pour avoir hébergé un
immigré. Henry de Montherlant (1895-1972), descendant
de François, célèbre auteur, poète et membre de
l’Académie française, n’y aurait séjourné que rarement.
Cependant ce château a hanté l’imagination de l’écrivain
dans sa jeunesse.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE de la Vierge, fait une enclave dans le parc du
château. C’est un édifice rural typique de l’esprit régional.
Datée du XVIIe siècle, elle a souvent été remaniée.
Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments
Historiques depuis 1970, elle a été récemment restaurée.
M
Page 21
- **CHATEAU du XVIIe siècle ayant appartenu à la famille
Millon de Montherlant de 1755 à 1852.
- CIMETIERE - Tombe des parents de Henry de
Montherlant.
- **CHATEAU de PONTAVESNE : A l’écart du village, près
d’un ancien site celtique, se dressent les vestiges de ce
château, entouré jadis par la haute futaie du parc. On a
trouvé à proximité des médailles romaines. Ce château a
appartenu à partir de 1863 à Monsieur Lebaudy, propriétaire
d’une raffinerie de sucre.
ONTS
M
Commune du Vexin français
162 habitants – Les Montsois
Accrochée à un simple escarpement de la falaise du
Vexin, la commune surplombe la vallée de la Troesne qui
la sépare de la commune d’Ivry-Le-Temple à laquelle elle
a été rattachée de 1825 à1832. Elle comprend un bourg
et un hameau : Gypseuil.
Par décret du 23 janvier 1996, l’ensemble formé par les
buttes de Rosne et la vallée de la Troesne, comprenant
notamment la commune de Monts, est classé.
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M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Etienne - XIIe
et XVIe siècles - profondément
remaniée en 1866 - ancienne
chapelle de l’église d’Ivry-LeTemple - portes romanes
ornées de boudins - clocher
Renaissance. A l’intérieur,
retable de bois sculpté
polychrome du XVIIe, curieux
ex-voto du XIXe ainsi qu’une
« Vierge à l’Enfant », statue
en pierre du XVe, inscrite à
l’Inventaire Supplémentaire
des Monuments Historiques
depuis 1912.
Edifice restauré récemment.
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EUVILLE-BOSC
Commune du Vexin français
510 habitants - Les Neuvillebosciens
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Située au pied des buttes de Rosne que sillonnent de
nombreux chemins de randonnées, dans un cadre verdoyant, la commune compte plusieurs bâtiments remarquables autour de la mairie : école, ferme, pigeonnier,
fontaine. Cette dernière est ornée d’un médaillon représentant le bienfaiteur de la commune, Antoine Havard
dont les initiales figurent notamment sur la ferme. Le village comprend un bourg et cinq hameaux : Le Grand
Alleré, Le Petit Alleré, Cresnes, Goupillon et Tumbrel.
La source de la Troesne, affluent de l’Epte, se situe au
Petit Alleré.
Une maison des Templiers dépendant de la
Commanderie d’Ivry-le-Temple dont il ne reste aucune
trace, existait au Grand Alleré.
A Tumbrel, il y avait jadis une chapelle dédiée à SaintRoch et un château, vraisemblablement construit au
sommet d’une motte féodale que l’on devine sur la gauche en empruntant la route qui relie Tumbrel à Goupillon.
Par décret du 23 janvier 1996, l’ensemble formé par les
buttes de Rosne et la vallée de la Troesne, comprenant
notamment la commune de Neuville-Bosc, est classé.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Martin - XIIe et XVe siècles - statues du XVIe
- remarquable et vaste retable en pierre polychromée du
XVIIe - très bel autel à colonnes - exceptionnelle stèle de
fondation du Saint-Rosaire par Charles de Moictier en
1644 avec un arbre généalogique illustré de 22 blasons
et d’un haume, finement sculptés - cloche en bronze de
1738 - toutes deux inscrites à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1912
- ensemble d’objets mobiliers inscrits au titre des
Monuments Historiques en 2007.
Edifice récemment restauré.
- **CHATEAU - XVIIIe siècle - actuellement utilisé par une
société privée pour l’organisation de séminaires d’entreprises.
- MEGALITHES - « La Pierre aux Coqs » menhir renversé,
près de la vallée Gamine et « La Pierre Frite », en lisière
du bois de la Grande Groue. Ces deux menhirs situés à
proximité du GR 11 sont visibles, surtout après les moissons,
sur la gauche de ce sentier reliant Cresnes à Hénonville.
- **PIGEONNIERS - le premier daté de 1858, en moellons
noyés dans le mortier, dont la construction est due à
Monsieur Havard, grand propriétaire sur la commune. Le
second avec une tourelle octogonale, plus ancien, se
dresse sur un soubassement carré.
LOISIRS
- BALL-TRAP : La Chaudronnerie - 47 rue des Grouettes Hameau de Cresnes - Tél 03 44 49 82 91
- CLUB HIPPIQUE : Les écuries de la ferme Havard
Tél 03 44 22 36 32 - 06 30 76 89 89
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OUILLY
Commune du Vexin français
181 habitants - Les Pauléens
Le village, nommé autrefois Pavilly, fut
pillé par les Ligueurs de Beauvais en 1591
et le seigneur du lieu fut fait prisonnier.
En 1826, Pouilly fut rattaché à Montherlant
mais elle reprit son autonomie par ordonnance royale de 1832. En 1841 on découvrit
de nombreuses poteries fines, urnes à anses,
vases funéraires, tuiles. Des haches celtiques
en silex furent trouvés au lieu-dit « Fossé de Sabat ».
Niché au creux d’un vallon, ce village a beaucoup de
charme. Il comprend un bourg et deux hameaux : La
Vallée et Montoisel. A noter que ce dernier relève en partie
de la commune de Montherlant.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Lucien et Saint-Fiacre XIXe siècle, construite sur le site d’une
chapelle romane encore visible en
façade : archivoltes du portail, corniche.
A l’intérieur, qui a l’aspect d’une
grange, on peut découvrir quelques
pièces intéressantes. Edifice récemment
restauré.
R
- **CHATEAU - XVIIIe siècle, remanié au XIXe. Construit par
Monsieur Daudin à la place d’un ancien manoir, siège d’une
antique seigneurie. Plus tard, son petit-fils sauva une partie
des arcades ainsi que la chapelle du château de Sarcus, lors
de la démolition de ce château en 1833. Il les fit transporter
à Pouilly sur des chars tirés par des bœufs. Ces vestiges du
château de Sarcus sont inscrits à l’Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1999.
- **MOULIN - Subsiste sur le ru de Pouilly, un ancien moulin,
antérieur à 1789, situé entre Pouilly et Bléquencourt.
- **PIGEONNIER - Colombier hexagonal en brique, couvert
d’ardoises au domaine de Pouilly.
LOISIRS
- EQUITATION - Poney Club « Ponyrêve »,
nombreuses disciplines pratiquées rue de Pouilly - tél 03 44 08 80 80
- FERME PEDAGOGIQUE - Dégustation
de miel et pain fabriqué sur place rue de Pouilly - Tél 03 44 08 80 80
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Notre-Dame - XIIIe siècle, reconstruite au XVIIIe Sa haute silhouette insolite et tronquée se dresse audessus des horizons dégagés du Pays de Thelle. Sa
façade de style jésuite paraît presque incongrue dans un
tel environnement. Elle est l’unique vestige
d’une abbaye de l’ordre de Prémontré
fondée au XIIe par les seigneurs d’Aumont
avec l’aide de l’abbaye Saint-Jean
d’Amiens - Prospère jusqu’au XIVe, détruite
pendant la guerre de Cent Ans, elle est
reconstruite dans le style Renaissance une
première fois, au début du XVIe à l’initiative
de Ferry d’Aumont, seigneur de Méru,
conseiller et chambellan de Louis XII.
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ESSONS-L’ABBAYE
Située sur le plateau, au nord-est de la Communauté de
Communes des Sablons, la commune de Ressonsl’Abbaye est l’une des moins peuplées de notre territoire.
Le hameau de Valereux lui est rattaché.
Comm
Commune du Pays de Thelle
105 habitants - Les Ressonnais
violent ouragan en 1703 elle est reconstruite une
deuxième fois. L’église actuelle se limite à une nef de
trois travées - elle a été consacrée en 1715 mais les voûtes
n’ont été élevées qu’en 1772. La travée du chœur a
disparu en 1791.
A l’intérieur : très belle voûte en pierre de taille ornée
des écussons de la famille d’Aumont et de l’abbaye - une
partie du mobilier du XVIIIe a pu être conservée - à l’entrée
du chœur, dalle funéraire en pierre de la famille
d’Aumont, à effigie gravée du
XIVe - à noter que le cœur de
Ferry d’Aumont fut conservé
dans cette église jusqu’à la
Révolution alors que son corps
repose toujours dans l’église
de Méru.
Cet édifice inscrit partiellement
à l’Inventaire Supplémentaire
des Monuments Historiques depuis 1912,
l’est en totalité depuis 1994. Actuellement
en restauration.
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S
AINT-CRÉPIN-IBOUVILLERS
Commune du pays de Thelle - 1178 habitants - Les Saint Crépiniens
Jumelage avec Langdorf - Allemagne (Bavière)
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La commune est bordée à l’est par l’ancienne voie
romaine dite « de la Reine Blanche ». Elle dépendait
jadis de la seigneurie de Marivaux et comprend un bourg
et deux hameaux : Haillancourt et Marivaux.
En 1992, a été implantée, en partie sur cette commune,
la fonderie Norfond « la plus propre du monde ».
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Saint-Crépin, Saint-Crépinien - XIIe siècle - classée
Monument Historique depuis 1932 - a subi de nombreux
remaniements - clocher de croisée XVe et XVIe, coiffé
d’une lourde flèche de pierre se terminant par une
lanterne garnie de colonnettes, visible de très loin - sur
un de ses piliers intérieurs figure l’inscription suivante :
« Le 21e jour de juin mil450 fut assise la première pierre de
ce dit pilier par Fre Philippe de Lisle » - nef reconstruite
en 1678.
A l’entrée du chœur, les statues de Saint-Crépin et de
Saint-Crépinien, patrons de la paroisse, sont habillés en
costume d’époque Louis XI. Pour bien montrer qu’ils sont
patrons des cordonniers, le premier porte une chaussure
et le second un marteau - Maître-autel d’époque Louis XV
en marbre trois tons - magnifique Aigle-Lutrin d’époque
Louis XV en bois sculpté peint et doré avec une partie en
pierre - deux consoles du XVIIIe - Fonts baptismaux en
pierre du XVe.
- dalle funéraire en pierre gravée représentant Jean de
Lisle mort en 1572, seigneur de Marivaux, d’Ivry-leTemple et de Traynel, arrière petit-fils de Philippe de
Lisle, maître d’hôtel du cardinal de Bourbon, entouré de
ses deux épouses Agnès de Vaux, morte en couches et
Hélène d’Aspremont, dame de Troissereux.
L’inscription de 1450 dans le clocher, l’Aigle-Lutrin, les
Fonts baptismaux et la dalle funéraire sont inscrits à
l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques
depuis 1912.
- **FERME de MARIVAUX - XIVe siècle - était le siège
d’une seigneurie qui entra au XVe dans la Maison de L’Isle
Adam par le mariage de Peronnelle de Traynel, dame de
Marivaux avec Philippe de Lisle, seigneur de L’Isle Adam.
De l’ancien château, il ne reste qu’une tour. Dans le parc
s’élève le château datant du XIXe siècle.
- **PIGEONNIER - colombier-tour de forme carrée que
jouxtent deux bâtiments.
LOISIRS
- Centre Culturel Philippe de Lisle - bel ensemble
architectural, à proximité de l’église.
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ALDAMPIERRE
Commune du Pays de Thelle
980 habitants - Les Valdampierrois
Comm
M ONUMENTS et PATRIMOINE
Val, du latin vallus = vallée - Dam, signifie Saint en
ancien français et Pierre, son nom.
La commune est située entre un plateau argileux, le Val
de Pouilly et un plateau de silex du côté du hameau des
Marettes. Elle dépendait autrefois des seigneurs de
Montchevreuil.
La découverte de pièces de silex taillées prouve une activité
préhistorique.
Au début du XIXe siècle, la commune abritait un four à
chaux et une usine de « blonde », type de dentelle dont
on faisait des mantilles, employant jusqu’à 600 personnes.
Avec l’arrivée de l’ère industrielle, Valdampierre se
tourna vers les métiers florissants de la tabletterie et
participa à l’essor du travail de la nacre. On y comptait 13
fabriques de boutons de nacre, les 2/3 de la population
active du village travaillaient à domicile. Près d’un demisiècle plus tard, la dernière usine ferma ses portes avec
l’arrivée de la matière plastique. Elle sera transformée en
une marbrerie qui a fonctionné de 1956 à 1963.
- EGLISE Notre-Dame-de-la-Nativité - XIIe et XIVe siècles de style roman - consacrée à la Vierge Marie depuis
le XIIIe - construite en murs épais, surtout composés
de « terre à lapin » et de briques, avec un parement de
rognons de silex noirs - inscrite à l’Inventaire des
Monuments Historiques depuis le 23 janvier 1970.
Le clocher carré se greffe au sud de la nef. La cloche
fondue et bénite en 1764, nommée «Geneviève» par le
Comte de Mornay, Seigneur de Valdampierre, lieutenant
général des armées du Roy, Marquis de Montchevreuil,
fut détruite à la Révolution et remplacée par trois autres
prénommées Geneviève, Rose-Maria et Elisabeth - chaire
à prêcher représentant les quatre évangélistes et leurs
symboles - dans le chœur, splendide lustre, au sol,
carrelage de marbre violacé et ardoise noire disposé en
losanges avec une magnifique rosace centrale - même
motif de losanges dans la nef avec des matériaux plus
modestes - chemin de croix du XIXe, provenant de dons,
béni par le curé doyen d’Auneuil - à la même époque,
construction d’un perron monumental en pierre, d’un
porche en briques fermé actuellement par une grille et
de deux petits bâtiments adjacents - projet de restauration
envisagé.
- **MANOIR - XVIe siècle - restauré après un incendie du
deuxième étage en 1745. Il existait un souterrain qui le
reliait aux abbayes de Marcheroux et de Ressons.
- **CHATEAU dit « le petit château » - XVIIIe siècle.
- PUITS et CALVAIRES disséminés sur le territoire de la
commune.
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ILLENEUVE-LES-SABLONS
Commune du Vexin français - 1265 habitants - Les Villeneuvois
Jumelage avec Altenburschla - Allemagne
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Le village est situé sur l’ancienne route royale de
Pontoise à Beauvais. De petits massifs boisés encadrent
le paysage vallonné qui s’élève entre 100 et 130 mètres.
A l’occasion de fouilles effectuées lors de la construction
de l’autoroute A16, des traces de vie organisée au
paléolithique et au néolithique ont été découvertes au
lieu-dit «Le Bois des saules», ainsi que des vestiges
d’une enceinte d’époque romaine.
Le village fut fondé vers 1196 à la suite d’un accord entre
le roi Philippe Auguste et l’abbé Saint Mellon de Pontoise
qui décidèrent de défricher une partie de la forêt
d’Hénonville pour y bâtir un nouveau bourg.
Le toponyme de cette commune a évolué au cours des
âges : appelé à l’origine Villa nova incolic, puis Ville
Neuve Saint-Mellon, pour devenir Villeneuve-le-Roy au
XIIIe siècle lorsqu’il passa au domaine royal.
Le suffixe changea à la Révolution et devint Villeneuve-lesSablons car le pays est constitué d’une plaine sablonneuse
couverte de cailloux roulés.
Il reprit le nom de Villeneuve-le-Roi au XIXe siècle
jusqu’en 1930, date à laquelle le conseil municipal opta
définitivement pour Villeneuve-les-Sablons.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- EGLISE Notre-Dame-de-la-Nativité - sous le vocable de
la Vierge - construction de la fin du XIIe siècle, début du
XIIIe, en forme de croix, fortement remaniée au cours des
âges.
Le chevet présente un «triplet» assez caractéristique de
la région : 3 lancettes inégales en plein cintre encadrées
par un arc également en plein cintre.
A l’intérieur, les Fonts Baptismaux et un retable en pierre
représentant la vie de la Vierge sont du XIIIe ; plusieurs
statues inscrites à l’Inventaire Supplémentaire des
Monuments Historiques dont une « Vierge à l’Enfant »
en pierre du début du XVe.
Une plaque, posée dans le chœur lors de la béatification
de l’abbé Claude Gaspard Maignien, rappelle que celui-ci,
curé de la Villeneuve, fut massacré aux Carmes le 2
septembre 1792.
Autrefois, le cimetière, délimité par de hautes bornes en
grès, se trouvait près de l’église. Son transfert fut décidé
en 1850.
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ILLOTRAN
Commune du Pays de Thelle
295 habitants - Les Villotrannais
Ce charmant petit village rural, l’un des plus hauts du
département, dont l’histoire n’est partiellement connue
qu’à partir du XIIIe siècle, s’est développé au-dessus de la
falaise appelée Cuesta du Bray séparant les Pays de
Thelle et de Bray. En 2007 son rattachement à la
Communauté de Communes des Sablons en a fait sa
constituante la plus au Nord puisque limitrophe d'Auneuil
en Pays de Bray.
Grâce aux activités économiques s’exerçant aux alentours qui
en font un village résidentiel, elle connaît un nouvel essor.
M ONUMENTS et PATRIMOINE
- **CHATEAU a appartenu à la famille Gaudechart de
1444 à 1718, puis vendu à Nicolas Oudaille, un bourgeois
parisien, qui le transmit à Jean-Baptiste Maximilien Titon,
son neveu. Les Titon, qui firent fortune par la fourniture
d’armes pendant la guerre des Flandres sous Louis XIV,
possédèrent la seigneurie et le domaine jusqu’en 1840.
Plusieurs générations de Titon ont porté le titre de
seigneurs de Villotran, apportant de multiples améliorations
au château et à son parc, tout en leur conservant une facture
classique. A noter qu'en 1748 Jean-Baptiste Maximilien
Titon acheta la terre de Neuville Messire Garnier et que
les deux villages, voisins, ont une partie d'histoire en
commun.
A l’extinction, en 1853, de la famille Titon, le domaine
changea de mains jusqu'à la fin du XIXe siècle, la dernière
famille l’ayant acquis à cette époque en est encore
propriétaire aujourd’hui.
- EGLISE Notre-Dame-de-Lorette - à l’origine chapelle du
château - au XVIe siècle reçut en don un vitrail représentant,
entre autres, la famille d’Antoine Gaudechart et leur
blason.
- CALVAIRES restaurés à chaque extrémité du village.
LOISIRS
- ANENA (Ane Ecole Nature Attelage) - Promenades,
stages, concours d’attelages d’ânes - 24 Grande-Rue Tél 03 44 47 77 43
PRODUITS DU TERROIR
- FERME de Mésenguy - produits fabriqués à la ferme
avec ses propres productions (plats préparés, terrines,
rillettes, confit de porc) - élevage et promotion du cheval
arabo-boulonnais
2 rue de Mésenguy - Tél 03 44 84 46 88
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Page 28
Si vous souhaitez en savoir plus,
au Syndicat d’Initiative,
sont à votre disposition :
* Différents guides
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tant,
leur
* Des ouvrages :
- CONFIDENCES de BOUTONS d'Alexandra Pianelli et Zoé Chantre - Editions ESADS
- LA NACRE par Laurence Bonnet - Relié ou Broché - Edition District des Sablons
- L'ART et LA MATIERE - Edition Communauté de Communes des Sablons
- LES BOUTONNERIES OUBLIEES par Gérard Coulon – Edition Alan Sutton
- L'INDUSTRIE du BOUTON et de la TABLETTERIE à MERU – Zigzag Editions
- VOUS AVEZ DIT BOUTON ? Edition Communauté de Communes des Sablons
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EGLISES de L'OISE - Territoire des Sablons
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* Et le site Internet : www.tourisme-thelle-vexin.fr
pour consulter des informations complémentaires.
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