dossier “special trail” hydratation liberté bien-être air - Sport-up

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dossier “special trail” hydratation liberté bien-être air - Sport-up
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MAI-JUIN 2008
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FRACTIONNÉ
TRAIL
HYDRATATION
RESPIRATION
LIBERTÉ
CŒUR
ACCÉLÉRATION
COURSE
BIEN-ÊTRE
PRÉPARATION
DOSSIER
AIR
NATURE
ENTRAÎNEMENT
RUNNER
RYTHME
ÉTIREMENTS
RÉCUPÉRATION
Photo : Salomon
MARCHE
“SPECIAL TRAIL”
A la découverte de la course nature :
Tous les conseils pour vous laisser « entrailer »
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THE 1062
SÉRIE
PERFORMANCE
LA TECHNOLOGIE
RÉVOLUTIONNE L’AMORTI
Carte
RETROUVEZ TOUTES LES INFORMATIONS SUR LA GAMME NBX PERFORMANCE ET SUR L’AMORTI ABZORB SUR WWW.NEWBALANCE.COM
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Edito
Tous les goûts
sont dans la nature
Elle est pas belle cette nature ? Goûtez-moi ça ! Elle
est verte, elle est fraîche, ça donne envie d’en
avaler des kilomètres…
Ça tombe bien, tout est mis en œuvre pour vous
inciter à aller gambader dans les grands espaces.
Les courses nature se multiplient en France (on en
compte près de 1000, contre 5 500 sur route) ; les
organisateurs se creusent les méninges pour vous
concocter des parcours grand format ; les
équipementiers vous créent des chaussures
adaptées ; les collectivités et les pouvoir publics
accompagnent le mouvement en délivrant
autorisations et subventions. Pour certaines
régions, les courses nature représentent même un
ballon d’oxygène sur le plan économique.
Le phénomène est en marche, qui pousse les
runners sur des sentiers de plus en plus battus…
Alors pourquoi se priver ? Vous pouvez passer au
vert et goûter aux joies de la course grandeur
nature. Qui sont légion… et pas si éloignées de
celles de la course sur route, finalement. Si proche
et si différente à la fois de par son cadre, son
environnement, l’équipement et la préparation
qu’elle nécessite.
Mais le bonheur de courir reste le même. Donc, ne
comptez pas sur nous pour les opposer. Si l’objectif
n’est pas la performance, vous pouvez concilier les
deux ! Passer de l’une à l’autre sans problème, en
prenant toujours soin de vous préparer et de vous
équiper de façon adéquate.
Elles peuvent même être complémentaires, à la fois
physiquement et psychologiquement en vous
permettant d’alterner les sensations, de varier les
plaisirs. Et ce en toute saison car la course verte
peut aussi être blanche en hiver.
Chacun peut avoir ses préférences. Mais vous avez
tout à gagner à pratiquer les deux Alors, pourquoi
choisir ? Alors, route ou trail ? Les deux mon
général !
Patrice NAOUR
Somm’
N° 6 : MAI-JUIN 2008
C DANS
L’R
L’ACTUALITÉ DU RUNNING
INTERVIEWS
FRANÇOIS-XAVIER DE CHATEAUFORT
MARCO OLMO
VITRINE
LES NOUVEAUTÉS TRAIL
R, le gratuit du running, est disponible dans le réseau
des magasins Endurance Shop dont vous trouverez la
liste en page 24 et sur www.enduranceshop.com.
R est également distribué sur un certain nombre
d’événements, courses ou meetings. Pour en connaître la
liste, vous pouvez nous contacter par mail. Il vous est
aussi possible de commander les différents numéros.
Pour connaître les conditions d’expédition, veuillez
prendre contact par mail à l’adresse suivante :
[email protected].
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LES
COURSES
LES COURANTS DE LA LIBERTÉ
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LE MARATHON DU FUTUROSCOPE
LA CORRIDA DE LANGUEUX
COURIR A CLERMONT
LES COURSES DE STRASBOURG
LES GENDARMES ET LES VOLEURS
LES CRETES D’ESPELETTE
LA TRANSBAIE
DOSSIER TRAIL
À LA DÉCOUVERTE DE LA COURSE NATURE
M A G A Z I N E
OÙ TROUVER R ?
pages 4 à 10
le gratuit du running
Edité par Sports & Médias+
sarl au capital de 1000 €
Directeur de la publication : Patrice Naour
Principaux associés :
Patrice Naour, Bruno Boukobza
Rédaction
Directeur de la rédaction :
Patrice Naour - 06 83 85 33 82
Siège social :
28, rue Heloïse-Isabelle Michaud
92230 Gennevilliers
Ont collaboré à ce numéro :
Christophe Atry, Alexandra Barria-Marcoux,
Mougnir Boumedjane, Christelle Destombes,
Virginie Mahé, Alexandre Milon,
Laurent Vicente
Rédaction :
47 bis, rue Boileau – 75016 Paris
Tél. : 01 40 50 00 34
Fax : 01 42 24 32 60
Mail : [email protected]
Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation écrite préalable de l’éditeur.
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Maquette
Réalisation : Didier “des.signes” Sordon
Création : Julien Hiairrassary
Publicité
Médias & Supports
Louis Rousset - 01 53 21 22 38
[email protected]
146, rue du Faubourg Poissonnière
75010 Paris
Administration
Marketing / Communication :
Bruno Boukobza - 06 88 84 73 98
Logistique courses : Marc Guidi
Fabrication : GCI Graphic - 01 34 89 91 02
Impression : Corlet Roto - France
Dépôt légal à parution, ISSN 1957 - 6781
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CALENDRIER
>> JUIN 2008
1er juin
Trail des Gorges de l’Ardèche (07 - St-Martin-d’Ard.)
Trail Napoléon (2a - Ajaccio)
21e Montée des 4000 Marches à Valleraugue (30)
Trail du Pic Saint-Michel (38 - Lans-en-Vercors)
La Grimpéee du Ruisseau (74 - Sallanches)
7 juin
Trail du Mene Bre (22 - Louargat)
8 juin
L’Envolée des Balcons (26 - Piegros-la-Clastre)
14 juin
Corrida de Langueux (22)
15 juin
Trail des Bosses (39 - Champagnole)
21 juin
Thou-Night - Le Trail de la Nuit la Plus Courte
(69 - Saint-Romain-au-Mont-d’Or)
22 juin
Course nature au Pays de l’Arbresle (69)
28 juin
Trail du Piémont pyrénéen audois (11 - Quillan)
Cross du Mont-Blanc (74 - Chamonix)
Verdon Canyon Challenge (83 - Aiguines)
29 juin
Trail de l’Ardèche Méridionale (07 - Saint-Montan)
Les Trails du Brezeme (26 - Allex)
Retrouvez
toutes ces courses sur
www.sport-up.fr
le site de l’inscription en ligne
4
Personnalités au grand cœur
Pour la 5
année consécutive, le marathon de Paris a
été l’occasion d’une grande opération de générosité et
de solidarité au profit de l’association Mécénat
Chirurgie Cardiaque. Cette année, près de 1000 coureurs amateurs ont participé à l’épreuve en portant
les couleurs de l’association quoi permet à des
enfants issus de pays pauvres de venir se faire opérer du cœur en France.
Parmi ces coureurs, il y avait comme chaque année
des personnalités qui ont accompagné les marathoniens le plus longtemps possible, certains bouclant la
distance. Dans leur rang on a vu des sportifs comme
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Pascal Gentil ou Roxana Maracineanu, des animateurs télé comme Fabienne Amiach et Pierre Lacombe
ou encore Sylvie Tellier, ancienne Miss France, Adeline
Blondieau, Clémence Castel et Cynthia Compain.
Grâce à eux et aux partenaires du Marathon de Paris
comme Reebok, La Caisse d’Epargne et ASO l’organisateur qui ont également fait des dons, quatre enfants
souffrant de malformation cardiaque pourront être
opérés en France. Bravo à tous,
www.mecenat-cardiaque.org
www.coureursducoeur.com
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Lomu soutient le don d’organes
L’ancienne star du rugby néo-zélandais a séjourné à Paris début avril pour
sensibiliser notre pays au don d’organes. En effet, depuis la greffe d’un rien
dont il a bénéficié Jonah Lomu est un
ambassadeur de cette cause. Le rugbyman aux 63 sélections chez les All
Blacks était aussi le parrain de l’équipe
du laboratoire Roche, en pointe sur ce
secteur de la greffe, qui a participé à la
Course du Cœur organisée par l’association Transforme. Cette épreuve
courue en relais, relie Paris à
Courchevel en quatre jours et quatre
nuits et se donne pour mission de sensibiliser les Français à cette cause
fondamentale qu’est le don d’organes, de
nombreux patients étant en attente d’un
rein, d’un foie ou d’un cœur pour une
greffe.
www.trans-forme.org
Photo : DR
1er mai
Vignes et Châteaux (46 - Douelle)
La Satho Verte (69 - Sathonay-Camp)
3-4 mai
Landes et Bruyères (22 - Erquy)
4 mai
6e Ascension du Col de Vence (06)
Trail des Forts du Grand Besançon (25)
Nivolet-Revard (73 - Voglans)
8 mai
Trail des Eaux-Vives (13 - Marseille)
5e Trail du Pont du Gard à Ledenon (30)
11 mai
24e Montée Internationale du Poupet (39 - Salins-lesBains)
Trail du Salève (74 - Beaumont)
Trail de Mamirolle (25)
Trail la Cercottoise (45 - Cercottes)
Eco Trail du Grand Site (71 - Davaye)
La Forestière de Saint-Léger-en-Yvelines (78)
25 mai
Trail des Ocres (84 - Mormoiron)
31 mai
2e Trail des Garennes (62 - Sainte-Cécile)
Photo : DR
>> MAI 2008
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
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Points forts :
Une chaussure légère, tonique et stable avec un excellent amorti.
Usage :
Entraînements rapides et compétitions toutes distances
sur routes et chemins.
Profil :
Coureurs universels et pronateurs de tous poids.
www.mizuno.eu
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ASICS FEMINA RUNNING TOUR
A votre tour, mesdames !
Photo : DR
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Au début du mois de mai, l’équipementier a donné le coup d’envoi du « Asics
Femina Running Tour 2008 », une tournée d’information autour du bien-être
et de la forme destinée aux femmes.
Durant tout le mois de mai, un camion
aux couleurs de l’événement sillonne
17 villes françaises pour aller à la rencontre de ces dames, et les informer sur
la pratique de la course à pied, du sport
et de la santé. Un coach sportif, un
podologue, un professeur de fitness et
des diététiciennes délivrent des
conseils personnalisés aux partici-
pantes réparties en petits groupes.
Elles peuvent évidemment tester les
chaussures de la marque.
Les courageuses sont récompensées
à l’issue de la séance puisque
chaque participante se voit remettre
un kit running comprenant un gym
bag, un T-shirt, une clef USB avec les
conseils du coach, une bouteille d’eau
Contrex et une capsule Delo. Parce que
pour vous aussi, mesdames, après l’effort, c’est vraiment le réconfort…
www.asicsfeminarunningtour.fr
Les dates de la tournée
5 mai : Bayonne
6 mai : Toulouse
7 mai : Montpellier
8 mai : Marseille
9 mai : Nice
12 mai : St-Etienne
13 et 14 mai : Lyon
15 mai : Annecy
16 mai : Dijon
19 mai : Metz
20 et 21 mai : Lille
22 et 23 mai : Paris
26 mai : Le Havre
27 mai : Brest
28 mai : Nantes
29 mai : Tours
30 mai : La Rochelle
Endurance Shop poursuit
son développement
Après l’ouverture des magasins de Montpellier et Besançon au premier trimestre
2008, l’enseigne aux couleurs verte et noirs, partenaire de R Magazine, annonce son
implantation dans les villes de Nîmes et de Grenoble à la rentrée prochaine avec des
surfaces de 120 m2. Ce qui lui permettra d’atteindre le total de 23 points de vente. Sur
sa lancée, d’autres ouvertures sont prévues d’ici la fin de l’année.
Parallèlement, l’enseigne travaille sur son nouveau site Internet afin de permettre à
tous les coureurs d’être en contact 24h/24h avec sa boutique.
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ASICS RCS MONTPELLIER B 377 791 223 *un esprit sain dans un corps sain.
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17e SEMI INTERNATIONAL DE NICE
M. le Maire mouille le maillot
Près de 8000 participants ont pris part aux quatre
Photo : J.-Y. Debreyne
courses proposées dans le cadre du semi international de Nice. Parmi eux, Christian Estrosi, ancien
ministre et nouveau maire de la ville, a bouclé le
semi en 2 h 02’ 35’’. Une belle perf’, même si on est
loin du vainqueur, le Kenyan Dennis Ndiso, qui a
bouclé la distance au sprint en 1 h 00’ 54’’, établissant
ainsi le nouveau record de l’épreuve devant son
compatriote Robert Kipchumba (1h 00’ 57’’).
Chez les femmes, c’est la Kenyane Atsede Abtamu
qui remporte la victoire en 1 h 10’ 49’’ devant ses
compatriotes Lydia Cheromei, (1 h 10’ 59’’) et Lydia
Njeri (1 h 13’ 15’’).
www.nicesemimarathon.com
RENAISSANCE
Le marathon
des Grands Crus
reprend la route
L’association Sports Evénements Grands Crus a repris l’organisation du marathon, mis entre parenthèses en 2007. Ce
nouveau millésime est annoncé pour le 4 octobre prochain au
départ de Marsannay-la-Côté pour une boucle de 42,195 km
dans le prestigieux vignoble de Bourgogne. L’équipe emmenée par Philippe Rémond pour le sportif et Fabrice
Dubuisson s’appuie sur le club de l’agglomération dijonnaise,
l’AC Talant, pour organiser un événement qui s’annonce
comme un grand cru…
www.marathondesgrandscrus.com
CHALLENGE NATIONAL TRAIL
C’est reparti
pour huit tours !
Le Challenge National Trail Salomon-Endurance a
Photo : JMK-Consult
repris les pistes le 16 mars dernier à Rouffach dans
le Haut-Rhin (photo). Au programme de cette 3e édition, huit trails dont la trilogie de la haute montagne :
le Marathon du Mont-Blanc à Chamonix, la 6000 D à
Maco-la Plagne et le Canigou dans les Pyrénnées.
Le reste du Challenge comprend deux étapes en
Bretagne (Guerlédan et Plouzané), une dans le Var
(Signes), une en région parisienne, en vallée de
Chevreuse et l’étape alsacienne donc.
Pour suivre le Challenge toute la saison : rendezvous sur : salomonendurance.com
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20 juillet - Marvejols-Mende (48)
A SUIVRE…
Eh bien, marchez maintenant !
Photo : DR
Photo : DR
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Il ne suffisait pas d’additionner les M dans le nom de la course, dans
son profil avec ses deux montées qui forment un M presque parfait, ou
encore dans le nom de son fondateur – n’est-ce pas M. Moulin ? – voilà que les organisateurs en remettent un
en rajoutant une marche au programme ! Deux heures avant les coureurs, les marcheurs sont conviés à suivre le même parcours de 22,4 km. Une très belle façon de découvrir le parcours magnifique de cette classique
dans la montagne lozérienne pour tous ceux qui n’osent pas se lancer en courant…
Pour le reste, pas de changement : les deux villes de Marvejols et de Mende se mobilisent comme chaque
année pour accueillir les participants dans une belle convivialité pour un week-end comme on les M…
www.marvejols-mende.org
Feriascapade
de Dax
La fête est annoncée !
Rendez-vous traditionnel pour marquer l’ouverture de la Feria de Dax, la course de
la Feriascapade est annoncée cette
année le 10 août. Le 10 du mois pour un
10 km dans la préfecture des Landes,
avec une ambiance toujours aussi
chaude. Plus de 2000 « festayres »
(fêtards) comme on dit ici sont attendus
comme chaque année pour un mise en
jambes avant de participer aux fêtes de
la ville les jours suivants.
Pour ceux qui ne pourraient pas courir
à Dax, sachez que de nombreuses
ferias s’ouvrent par une course pédestre dans le Sud-Ouest. C’est le cas
notamment à Bayonne, Soustons ou
Mont-de-Marsan.
http://feriascapade.free.fr
Championnats de France de
semi
Est-il encore besoin de le présenter ? Tous les coureurs de France et
Photo : DR
6 septembre / Marathon du Médoc / Pauillac (33)
Que du bon !
Rendez-vous à Lyon le 21 septembre
10
13-14 septembre / Auray-Vannes (56)
Sous le signe de la nouveauté
Photo : DR
C’est l’équipe du semi-marathon du
Patrimoine à Lyon emmenée par Michel
Pakoklou, qui a été choisie pour organiser cette année le Championnat de
France de semi-marathon. Le parcours
empruntera les allées du pParc de la
Tête d’Or avant de sillonner le cœur historique de la ville pour une belle balade
lyonnaise. C’est donc un semi-roulant
mais très urbain qui attend les participants.
La course est ouverte à tous et les amateurs pourront côtoyer les coureurs de
l’élite. Sans doute loin derrière, mais l’essentiel, c’est de participer…
http://www.runninglyon.com
d’ailleurs savent que le premier week-end de septembre, c’est le
Médoc. Après la plage et avant les vendanges, c’est la grande tournée
de la rentrée sur le marathon le plus célèbre de France après celui de
Paris grâce à son parcours classé à travers le vignoble. Au menu
comme chaque année depuis 1984 : sport, santé, fête et convivialité.
Attention, le nombre de dossards étant limité à 8 500, il faut s’inscrire
au plus vite. Comme le dit Hubert Rocher, l’organisateur : « Un marathonien, ça se respecte et nous voulons accueillir tous les
participants de la meilleure façon, du premier au dernier, pour que la
fête soit inoubliable. Forcément, cela fait des déçus, mais c’est pour le
bien de tous. »
Car tout les participants le savent, au Médoc, on aime ses coureurs…
www.marathonmedoc.com
Ça bouge du côté d’Auray et de Vannes où Jean-Claude Le Boulicaut et son équipe innovent cette année en
proposant un jogging de 10 km à allure libre dans les rues de la préfecture morbihannaise le samedi. Après la
randonnée introduite il y a quelques années, c’est donc une nouvelle course qui est proposée aux participants. Ainsi, tous ceux qui ne se sentent pas semi-marathonien mais qui veulent participer à la fête peuvent
le faire le samedi soir. Voilà quoi rajoute encore
une ligne à un programme de sport et de fête
déjà bien garni.
Mais, tout le monde le dit quand on aime, on ne
compte pas ! Et du côté de Vannes, la course, on
aime avec un grand M comme Morbihan (« la
petite mer » en breton), un département et son
golfe qu’il faut découvrir en septembre, à l’arrière-saison. Alors pourquoi ne pas profiter
d’Auray-Vannes pour y aller ?
www.aurayvannes.com
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Email :
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SCIENTEC NUTRITION est une marque déposée des Laboratoires INELDEA - www.ineldea.com
Extrait du règlement : - 3. Le gagnant sera désigné au plus tard 4 semaines après la date de clôture du jeu parmi les personnes ayant répondu correctement
aux deux questions posées. En cas de pluralité de bonnes réponses, le gagnant sera la personne dont la réponse à la question subsidiaire est la plus proche
du nombre exact de participants. - 4. La durée de validité du « Jeu MP3 Mars-Avril - R Magazine » est fixée jusqu’au 30 avril 2008 cachet de la poste faisant foi.
Le règlement complet peut être réclamé sur simple demande écrite à Scientec Nutrition « Jeu MP3 Mars-Avril - R Magazine » - BP 50238 - 06904 SOPHIA ANTIPOLIS - RCS 444 848 972
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Code postal :
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Avant-Première
NICE-CANNES
>
La course de « Côte »
Pour accompagner la naissance du 1er marathon
des Alpes-Maritimes, R Magazine, qui sera
distribué aux participants, vous présente le
parcours en avant-première. Après les dix
premiers km dans notre numéro 5, voici les km
10 à 20, entre Cagnes-sur-Mer et Antibes.
Retrouvez le parcours en 3D
sur le site de l’épreuve
www.marathon06.com
Le 1er marathon des Alpes-Maritimes suit
un parcours prestigieux. Il s’élancera de
la Promenade des Anglais à Nice pour
finir sur la Croisette à Cannes, à quelques encablures du palais des Festivals.
Un belle balade sur fond de Grand Bleu
puisque vous longez la Méditerranée de
bout en bout.
CONTACT
AZUR SPORT ORGANISATION
16, bd Pape Jean XXIII - 06300 Nice
Tél : 04.93.26.19.88
www.marathon06.com
Photo : DR
Km 10 : Cros-de-Cagnes • le port. Après avoir laissé le port du Cros-de-Cagnes, qui fut
le plus grand port de pêche des Alpes-Maritimes dans les années d’avant-guerre, vous vous dirigez vers
l’hippodrome.
Km 11,5 : 2e relais du Marathon Relais*
* Le marathon Nice-Cannes propose aux
entreprises, associations et collectivités qui le
souhaitent de courir l’épreuve par équipe de
6 personnes, couvrant chacune une partie
du parcours lors de relais, dont la distance
varie entre 3,5 km pour le plus court à
11 km pour le plus long.
Le Marathon Relais par équipe de 6 coureurs :
• Relais 1 :
de Nice à Saint-Laurent-du-Var : 8 km
• Relais 2 :
de Saint-Laurent-du-Var à Cagnes-sur-Mer :
3,5 km
• Relais 3 :
de Cagnes-sur-Mer à Villeneuve-Loubet : 4 km
• Relais 4 :
de Villeneuve-Loubet à Antibes : 6 km
• Relais 5 :
de Antibes à Golf Juan : 11 km
• Relais 6 :
de Golfe Juan à Cannes : 9,695 km
Km 12 : Cagnes-sur-Mer. Le célèbre hippodrome de Cagnes-sur-Mer organise deux meetings par
an (hiver et été) et touche toutes les disciplines du sport hippique. C’est surtout le meeting d’hiver qui fait la célébrité de l’hippodrome quand le monde des courses aime retrouver la douceur de la Côte d’Azur. C’est à cette
période que s’y déroulent les courses les plus prestigieuses, aussi bien en trot qu’en plat. Le site s’étend sur 63 hectares et peut accueillir jusqu’à 11 000 spectateurs.
Km 13 : Villeneuve-Loubet/Marina Baie des Anges.
La majestueuse marina
Baie des Anges de Villeneuve-Loubet impose sa silhouette singulière sur le littoral de la Côte d’Azur. Reconnue
patrimoine architectural du XXe siècle, la marina est un véritable centre de villégiature bâti autour d’un port de
plaisance.
Km 15,5 : 3e relais du Marathon Relais*
Km 18,5 : Antibes/Fort Carré. Vous rentrez dans la 2 ville du département. C’est la seule petite
e
difficulté du parcours. Le Fort Carré d’Antibes est un site d’exception situé sur la presqu’île Saint-Roch. Il est bâti
sur un rocher culminant à 26 mètres au-dessus du niveau de la mer. Dans l’Antiquité, le site était un lieu de culte
avec un temple romain dédié à Mercure.
Km 20 : Antibes/musée Picasso. Fondé sur l’ancienne acropole de la ville grecque
d’Antipolis, le château Grimaldi est occupé dès 1385 par une branche de la famille génoise des Grimaldi. En 1608,
le roi Henri IV acquiert ce fief au profit de la couronne de France. Les Grimaldi s’installent au château de Cagnessur-Mer, et leur ancien château d’Antibes devient tour à tour la demeure du gouverneur du Roi, l’hôtel de ville et,
plus tard, une caserne jusqu’en 1924. L’année suivante, la ville d’Antibes rachète l’édifice qui est devenu depuis
un musée dont une partie est consacrée au célèbre peintre qui était citoyen d’honneur de la ville.
Km 18,5 : Antibes/musée d’Archéologie.
Fortification construite par Vauban à la fin
du XVIIe siècle, le musée d’Archéologie rassemble les découvertes archéologiques, terrestres mais aussi sous-marines, permettant de retracer l’histoire d’Antibes pendant l’Antiquité.
À ce stade, vous aurez accompli la moitié du chemin et ce qui vous attend est tout aussi intéressant…
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Photos : DR
R Académie
L E CO N S E I L
Christelle Daunay
La nouvelle recordwoman de France de
marathon, qualifiée pour les prochains JO
de Pékin, a accepté de délivrer quelques
conseils aux filles de la R Académies et à
celles qui rêvent de courir un marathon.
Après avoir insisté sur l’importance de la
motivation et du sérieux dans la préparation d’un marathon (R Magazine n°5),
Christelle nous explique l’importance du
débriefing d’après-course.
« Nous faisons une analyse avec l’entraîneur après chaque course. Evidemment,
nous sommes dans le haut niveau, mais je
pense que tout le monde, quel que soit son
niveau, peut avoir cette démarche. Cela
prend un quart d’heure et peut permettre
de progresser en vue de la course suivante. L’objectif est de bien analyser ce qui
s’est passé pendant la course mais également avant afin de comprendre ce qui peut
expliquer le bon résultat ou la contre-performance.
Il faut les passer en revue car ils sont aussi
déterminants :
>> avez-vous ressenti de la fatigue et avezvous bien dormi la semaine d’avant ?
>> comment étiez-vous à l’échauffement et
au départ ?
>> La course : comment avez-vous vécu les
différentes parties ? Bien au début, moins
bien à la fin ? Ou l’inverse ? Avez-vous eu
du mal à finir ?
>> Les ravitaillements : avez-vous bien
supporté les aliments ?
>> Avez-vous fini très fatigué ou plutôt
frais ? Avez-vous récupéré normalement à
l’arrivée ?
C’est une analyse très utile qui vous donne
des informations sur votre préparation et
vous aide à mieux vous connaître et mieux
appréhender la prochaine course.
14
Semi réussi !
L
Après le week-end de sélection lors de la Prom’ Classic, la
R Académie avait de nouveau rendez-vous le 20 avril à Nice, pour
le semi cette fois-ci. Cette première étape sur la route du 1er marathon Nice-Cannes s’est bien déroulé pour les sept filles du team.
E deuxième rassemblement de la R Académie a eu lieu lors du Semi International de Nice.
Les sept « R Académiciennes » ont toutes terminé l’épreuve dans de bonnes conditions. Prochaine étape : la mise
en place du suivi personnalisé afin de préparer le plan d’entraînement adapté qui sera mis en œuvre à partir de
l’été en vue du premier marathon des Alpes-Maritimes, Nice-Cannes qui se déroulera le 9 novembre.
Retrouvez toute l’actualité de la R Académie sur www.r-academie.com, le site de la course au féminin réalisé par
R Magazine, pour elles.
Valérie Betelli
1 h 55’
Roquefort-les-Pins (06)
« Je suis très contente, ça s’est bien
passé. Je passe sous les 2 heures ce
qui était mon objectif et je me sens
prête pour passer à la phase suivante.
Cap sur le marathon ! »
Nadine Bouget
1 h 48’
Ribecourt (60)
« Sur le coup, j’étais un peu déçue par
mon chrono, mais, avec un peu de
recul, je suis assez fière de mon classement ! 1237e sur 3135, c’est pas
mal… J’ai souffert sur la fin… Il va
falloir travailler pour aller au bout des
42 km, mais je suis très motivée, ça
va le faire »
Carole Briand
2 h 30’ 18”
Marcoussis (91)
« C’était mon premier semi et seulement ma 2e course après le 10 km de
la Prom’ Classic. Je n’avais aucune
certitude, mais je l’ai fait, c’est super !
Et comme je suis la dernière de
l’équipe, tout le monde m’a accompagnée avant la ligne… Je n'aurais pas
pu imaginer une arrivée plus chouette.
Trop sympa! Bien entendu, maintenant
que j'y suis habituée, je vais compter
sur la même arrivée au marathon le
9 novembre... »
Muriel Lory
1 h 54’ 32”
Thaon (14)
« Vraiment super… Le parcours, l’ambiance, le public, tout était génial. En
plus, je termine dans un temps correct
et le lendemain, je n’avais pas de
courbature, j’étais en plein forme.
L’entraînement porte vraiment ses
fruits. »
Christine Monteil 1 h 55’ 37”
Vif (38)
« C’était super, tout s’est bien passé et
l’ambiance était géniale. Le parcours
est magnifique. Je ne bats pas mon
record sur semi mais ce
n’était pas le but. L’objectif
est pour la fin de l’année et
je me sens prête pour relever le défi du marathon
Nice-Cannes. Si l’ambiance est la même, ça va
être super, j’ai hâte ! »
Florence Picchi
2 h 12’
Lavera (13)
« Je suis un peu déçue, je m’attendais
à mieux. Je m’étais fixée les 2 heures.
Dès que j’ai vu que je n’y arriverai
pas, j’ai gambergé. C’est dommage,
mais je me mets trop de pression, il
faut travailler sereinement et les progrès viendront naturellement »
Sophie Plunian
1 h 51’ 43”
Ligueil (37)
« Génial ! J’améliore mon temps sur
semi de plus de 7 minutes, j’aurais
même pu faire un peu mieux. Je finis
84e sur 304 seniors femmes, c’est
parfait. C’est très motivant d’être avec
toute l’équipe, on a envie de bien faire
et on progresse, donc tout va bien.
Vive la suite ! »
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soja,
Le
pour les
champions
toutes
catégories !
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La pratique d’une activité sportive renforce le besoin
d’une alimentation équilibrée. Le soja combine à merveille
le plaisir, grâce à la diversité des produits, et l’équilibre,
grâce à sa composition nutritionnelle. Deux atouts qui en
font un véritable allié pour tous les champions !
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champion de
votre diversité
alimentaire
• Le
À partir de la graine du soja, des
procédés mécaniques et naturels
(broyage puis filtration avec de l’eau de
source) permettent d’obtenir le jus de
soja (ou “lait” de soja). Consommé tel
quel, fermenté ou caillé, le jus de soja se
décline en divers aliments gourmands.
Sucrés ou salés, nature ou aux saveurs
variées, liquides ou consistants, les
aliments au soja offrent une telle
diversité qu’il est difficile d’y résister !
Le dernier repas avant un effort doit être
copieux mais digeste. La graine de soja
étant débarrassée de son enveloppe
externe, les desserts et boissons Sojasun
vous assurent une très bonne digestibilité,
d’autant plus qu’ils ne contiennent pas de
lactose et ont une faible teneur en fibres.
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En tant que légumineuse, le soja est riche en protéines végétales. Dépourvus de
cholestérol et pauvres en graisses saturées, les steaks et plats cuisinés Sojasun
constituent donc une excellente source de protéines pour vos repas, en participant
à la croissance et à l’entretien de vos muscles.
Enrichis en calcium, les desserts Sojasun
offrent également une combinaison intéressante de protéines et de glucides,
idéale pour reconstituer vos stocks d’énergie après l’effort. Et pour toujours plus de
plaisir, profitez aussi des boissons Sojasun
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Interview
PARCOURS
Né le 26 mai 1970
37 ans
1 m 82 ; 64 kg
1994 : diplômé de Studio
Ecole de France
1999 : débuts à Sport FM
2002 : entrée à RMC,
spécialiste de
l’athlétisme
2008 : commentera les
JO de Pékin sur
RMC
Photo : RMC
3 h 40 sur marathon
1 h 26 sur semi
François-Xavier
de Châteaufort
JOURNALISTE À RMC INFO • COMMENTATEUR DE L’ATHLÉTISME
“DANS CHAQUE SORTIE, IL Y A UN MOMENT
DE PLÉNITUDE EXTRAORDINAIRE”
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C’est la voix de l’athlétisme sur RMC Info. Mais « FX », son nom de scène, ne se réduit
pas à la pratique du micro, il pratique aussi… la course à pied. Avec bonheur car ses
jambes le portent vers des temps très honnêtes sur semi et marathon. Et, en homme
de paroles, il n’est jamais en mal de mots pour parler de sa passion. Avec ferveur et
entrain…
» Quand avez-vous commencé à courir ?
De mémoire, vers douze ou treize ans. Mon père
m’avait inscrit au cross du Figaro. C’était sympa,
mais je n’ai jamais trop aimé les cross, parce que c’est
en hiver la plupart du temps, il fait froid, il y a de la
boue. J’en ai fait deux ou trois dans ma vie, dont un
championnat des Hauts-de-Seine qui m’a laissé un
mauvais souvenir car je suis arrivé dans les derniers !
Depuis, je ne fais plus que de la course sur route !
» Mais vous avez attrapé le virus quand même ?
Mes parents ne m’ont jamais vraiment forcé à courir,
c’est une passion qui est venue toute seule, progressivement. J’aime la simplicité de ce sport, qui est à la
base de presque tous les autres. Ça délasse bien, pour
combattre le stress, c’est sympa…
même endroit, parce que j’ai horreur de tourner en
rond ! Ca fait environ une dizaine de bornes. J’essaie
aussi de courir en journée en ce moment, depuis que
j’ai découvert qu’il y a un stade juste à côté de RMC,
près de l’héliport de Paris.
tellement il y avait d’encouragements autour de nous !
À Paris ce n’est pas le cas, les rues sont plus larges,
on sent moins le public…
» Est-ce que vous avez participé à des courses en
On m’a proposé la Bandol Classic, ça m’aurait bien
tenté, mais elle tombe le même week-end que
Cancale-Saint-Malo. J’ai aussi en ligne de mire le
marathon Nice-Cannes, en novembre, parce que j’ai
intégré récemment l’Impossible Team d’Adidas qui
rassemble des journalistes plus ou moins expérimentés, et notre but est ce marathon à la fin de l’année.
Cela va me changer de Paris au niveau du paysage !
compétition ?
Oui, j’ai dû faire au moins trente-cinq courses. Ces
derniers temps, j’en fais beaucoup moins, mais les
années où je tournais à plein régime, je pouvais faire
six ou sept courses dans la saison. La dernière à
laquelle j’ai participé, c’était Paris-Versailles en septembre dernier… Je vais peut-être faire la
Cancale/Saint-Malo au mois de juin, mais c’est très
espacé maintenant.
» Quelle est votre distance
préférée ?
» Qu’est-ce qui vous plaît dans la course à
pied, justement ?
“
Là où je suis vraiment bien,
Ce que j’aime bien, quand je cours disons une
JE GARDE
c’est sur semi-marathon ou les
heure, c’est quelque chose qui arrive au moins
UN SUPER SOUVENIR
courses
comme
Parisune fois par séance : il y a un moment où on se
DU MARATHON
Versailles.
Le
marathon
est
sent vraiment bien, c’est-à-dire que j’ai l’imDE LONDRES ...
une
course
très
dure,
pour
pression de courir comme je pourrais marcher
LA FOULE T’ENCOURAGE
laquelle il faut être très bien
dans la rue. Quand on est bien chaud, il y a une
DU DÉBUT À LA FIN
préparé, et où on se heurte au
certaine facilité qui arrive à un moment, qui
fameux mur des 30 km… on
dure peut-être une vingtaine de minutes. On ne
ne
finit
pas
super-frais
!
Il y a un moment où ça n’est
pense à rien, on se laisse guider par sa foulée ; c’est un
plus
un
plaisir,
mais
plus
un combat psychologique ;
moment de plénitude extraordinaire. Ce léger décroalors
que
je
ne
rencontre
pas
ça sur un semi. Un semi,
chage ne dure jamais toute une séance, mais quand il
je
peux
le
faire
avec
une
préparation
plus légère. Je
est là, c’est vraiment génial. Je ne sais pas si on rensais
que
si
je
m’entraîne
bien
dans
la
semaine
qui précontre ce genre de moments dans d’autres sports.
cède,
il
n’y
aura
aucun
problème,
alors
que
dans le
Dans les sports collectifs, on est forcément focalisé
marathon
il
y
a
toujours
une
part
d’inconnu.
sur le jeu, sur ses coéquipiers, sur d’autres éléments,
alors que quand on court seul, on ressent tout ça, c’est
» Est-ce que vous avez déjà participé à des
unique.
”
» Comment vous entraînez-vous ?
En ce moment, ce n’est pas évident à cause d’un
emploi du temps bien chargé. Mais j’essaie de faire
au moins une ou deux séances par semaine, en général une heure à chaque fois. Je cours plutôt au feeling,
seul en général…
» Où courez-vous ?
J’ai un parcours modulable dans le bois de Boulogne
qui me permet de faire une boucle sans repasser par le
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
grandes courses prestigieuses ?
J’ai fait huit fois le marathon de Paris, et une fois
celui de Londres. De ce dernier, je garde un super
souvenir : il y a une ambiance hors du commun. C’est
insensé ! On t’encourage du début à la fin, au point
qu’il est impossible d’abandonner ! Sur les derniers
kilomètres, j’étais un peu à la ramasse, mais j’ai eu la
sensation d’être vraiment porté par la foule… Il y a
même un moment où, les rues n’étant pas très larges,
j’avais l’impression d’être dans une étape de montagne du Tour de France ! J’avais mal au crâne
» Des projets cette année ?
» Pourquoi ? Vous courez surtout à Paris ?
Je dois reconnaître qu’en bon Parisien, j’ai surtout
écumé les courses autour de Paris. C’est plus pratique, les trajets sont plus réduits et cela ne demande
pas une organisation particulière. Mais dans l’idée,
j’aimerais faire davantage de courses en province.
C’est pour ça que l’idée de la Cancale-Saint-Malo me
branche bien : c’est au bord de la mer, dans un cadre
sympa, au mois de juin, ça va me changer un peu !
J’aspire à participer à plus de courses dans ce genre.
» Pour revenir à votre métier, est-ce que vous pensez que le fait de courir vous-même vous aide à
mieux comprendre et à mieux commenter les
courses ?
Comme je fais de la course sur route, on va dire qu’à
la rigueur ça s’applique au marathon. Mais je n’en
commente pas énormément : celui de Paris plus celui
des grands championnats, soit deux chaque année.
C’est plus sur le côté psychologique d’une course que
ma pratique me sert : on peut faire une transposition
de ce que l’on a déjà vécu en courant, sur les courses
de demi-fond que je commente. Sur un 5 000 ou un
10 000, quand il y a des mouvements, quelqu’un qui
se détache, des groupes qui se forment, qui se défont,
ça peut ressembler à ce que j’ai déjà vécu en course.
Et quand je suis en compétition, j’essaie parfois de
réfléchir comme le feraient les grands athlètes : est-ce
que je dois suivre tel concurrent ou bien est-ce que je
vais me cramer en essayant de rester avec lui ?
Propos recueillis par Patrice Naour
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Dossier
S A V O I R
Photo : New Balance
A
S
P
É
C
I
A
L
T
R
A
I
L
Les évadés du bitume sont de
plus en plus nombreux à
gambader par monts et
par vaux. Vous faites
partie de ceux qui se
sentent attirés par la
nature et qui veulent les
rejoindre ? Voici ce qu’il
faut savoir pour mettre
les pieds sur des
sentiers de plus en plus
battus…
Les différents types de
trails
Par définition, le trail est une course
« outdoor » ou « off road ». Il s’agit de quitter
le bitume pour aller courir en nature. Pour
obtenir l'appellation « trail » de la
Fédération Française d’Athlétisme, une
course doit comporter moins de 10% de
bitume sur son parcours.
On compte 3 grandes catégories de trails,
correspondant à trois types de distances :
>> Les trails « découverte » qui font de
10 à 30 km sur des parcours nature, pas
forcément très difficiles.
>> Les trails longue distance, de 40 à
Laissez-vous
« entrailer » !
80 km où les difficultés peuvent être
présentes.
>> Les ultras : de plus de 100 km, jusqu’à
160 km et même plus comme l’Ultra-Trail
du Mont-Blanc, qui peuvent être courus
sur des terrains extrêmes, montagneux
ou désertiques.
Des stages
de préparation
au trail
Photo : New Balance
Samuel Bonaudo organise avec Thomas
Lorblanchet, son équipier au sein du Team
Salomon, et Jean-Michel Faure-Vincent, le
coordinateur du team, des stages trail running plusieurs fois par an. Ces stages
apportent des conseils sur la programmation de l’entraînement, sur l’alimentation du
traileur et sur le matériel.
Renseignements : www.runningcamp.fr
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É Q U I P E M E N T
S P É C I F I Q U E
Cramponnez-vous !
L E CO N S E I L
Mis à part le fait de courir – et encore, car vous pouvez marcher
beaucoup – tout change ou presque dans le trail : les distances,
Photo : JMK-Consult
les durées, les terrains, les dénivelés, les conditions météo…
Bref, avant de vous lancer dans la course nature, équipez-vous
en conséquence.
E
ST-IL encore besoin de préciser que le trail se court
avec des chaussures de… trail ? Aujourd’hui tout le
monde – enfin, on l’espère – le sait : on ne part pas
gambader dans la nature avec ses runnings. Tous les
équipementiers proposent donc des produits spécifiques pour la course nature.
Ces modèles ont atteint un niveau de qualité équivalent aux modèles runnings. Les dernières nouveautés
sont même tout à fait impressionnantes sur le plan
du confort, de l’accroche et de la stabilité, les critères principaux d’une bonne chaussure de trail (lire
page 25).
Mais la chaussure n’est pas tout. Pour compléter votre
panoplie de trailer, il faut aussi tenir compte de plusieurs paramètres qui influent directement sur votre
tenue et votre ravitaillement.
Photo : New Balance
>> 1re nouveauté :
la distance
et donc la durée
Partir pour 10, 20, 30, 80 ou 120 km n’est évidemment pas anodin, encore moins si le terrain est
accidenté. Comme en montagne, la distance importe
moins que le temps que vous allez mettre à la parcourir. Cela influe sur tout ou presque.
Il faut en premier lieu s’habiller en conséquence (avec
plusieurs couches par exemple et un sac pour transporter un minimum d’équipement). C’est d’autant
plus vrai que vous pouvez rencontrer des conditions
météo changeantes et qu’il faut être prêt à tout si la
sortie (ou la course) dure entre deux heures et une
journée. Une paire de collants, des gants, un bonnet
ou un cache-oreilles s’il fait froid ; une casquette, des
lunettes de soleil, de la crème solaire s’il fait chaud
sont à prévoir.
Il en va de même pour l’équipement nocturne. Si vous
êtes lancé dans une sortie nocturne, il faut prévoir la
lampe frontale (pas toujours facile à utiliser, que ce
soit sur la tête car ça bouge beaucoup là-haut, ou au
niveau de la ceinture).
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
>> 2e nouveauté :
l’alimentation
et le ravitaillement
Cela rentre aussi en ligne de compte pour déterminer
votre alimentation, votre ravitaillement. On ne part
pas avec les mêmes quantités d’aliments et de boissons énergétiques, quand on se lance dans une sortie
d’une heure ou de quatre heures. Idem pour les
courses : certaines proposent des points de ravitaillements plus ou moins nombreux ; d’autres – souvent
les plus extrêmes – se courent en autosuffisance alimentaire. Donc, à vous de prévoir vos rations en
fonction de la durée et de la difficulté du menu proposé… Un vrai régal !
Pour vous hydrater, vous avez le choix entre le portebidon avec ceinture ou bien le camel-back, selon vos
préférences.
>> 3e nouveauté :
le terrain
et les dénivelés
Enfin, il faut tenir compte du terrain sur lequel vous
vous lancez. On pourrait employer le pluriel et parler
des terrains et des reliefs car sur des longues chevauchées, vous avez des chances de croiser des paysages
et des sols variés. Évidemment, les terrains montagneux, à fort dénivelés positifs et négatifs (les deux
vont ensemble car, quand on est monté, il faut le plus
souvent redescendre, et inversement) impliquent un
surcroît d’équipement, comme des bâtons par exemple, voire une carte si le parcours n’est pas balisé.
Bref, entre partir léger pour une sortie de courte durée
et être super-équipé pour une virée de plusieurs dizaines de kilomètres, il y a une différence aussi
importante que celle entre un coureur qui fait un tour
de stade et celui qui part pour un marathon…
Autant dire que, si vous n’avez jamais goûté au trail,
nous vous conseillons de commencer par un parcours
modeste de 20 ou 30 km, de façon à tester et votre
organisme et votre envie d’y revenir…
D U
P R O
Samuel Bonaudo
Gérant de magasin Endurance Shop
Toulon
3e de l’Ultra-Trail des Templiers 04
4e et premier Européen au Marathon
des Sables 05
4e Ultra Trail du Mont Blanc 07
Commencer par une courte
distance
La pratique, si agréable quelle puisse
paraître, reste une activité exigeante et
demande un minimum de précautions et de
préparation pour l’aborder dans de bonnes
conditions.
Bondir de pierres en pierres, escalader des
blocs de rochers, se laisser glisser dans un
pierrier, marcher à vive allure….. tout cela
ne s’improvise pas. Pour travailler tous ces
secteurs, il faut s’entraîner au moins une
fois par semaine sur les sentiers de randonnée, délaisser les pistes roulantes et
arpenter avec votre carte IGN ces tracés si
agréables.
Pour votre première expérience, je vous
conseille de ne pas dépasser 30 km, puis
une fois le virus attrapé, vous pouvez augmenter progressivement la distance. Mais il
faut d’abord acquérir un minimum d’expérience, et vivre une période d’adaptation
avant d’envisager des longues distances.
Évidemment, cela varie en fonction de votre
niveau de pratique : un coureur chevronné,
qui sort plus de trois fois par semaine, sur
la route n’aura pas besoin de la même
adaptation qu’un coureur loisir qui court
une ou deux fois par semaine.
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S P É C I F I Q U E
Musclez-vous bien !
Ce n’est pas tant une question de masse musculaire proprement
dite mais plutôt une adaptation de vos muscles et articulations
aux spécificités de la course nature qui diffère de la course sur
Photo : D.R.
route. Voici comment.
Par Christophe ATRY,
professeur d’EPS, diplômé de l’Insep, ancien entraîneur national de triathlon.
L’entraînement en situation
Tous les trailers vous le diront, il n’y a rien
de tel que l’entraînement en situation pour
se familiariser avec le trail. Car, au-delà de
la préparation physique, il faut aussi s’habituer à l’équipement. C’est pour cela qu’il
est bon de faire des sorties tout équipé
avec un sac à dos un peu chargé par
exemple ou avec les bâtons car il faut aussi
s’habituer à courir avec cet accessoire très
utile dans les forts dénivelés.
Mais cela ne s’improvise pas : il faut avoir
une bonne coordination et ne pas se prendre les pieds dans les bâtons. Idem pour la
course de nuit. Sur les ultra trails, c’est
indispensable, il faut donc s’habituer à courir avec une frontale.
Enfin, j’insiste toujours sur l’alimentation : il
faut avoir testé à l’entraînement et dans la
durée tous les produits qu’on utilise en
course pour être sûr qu’on les supporte
bien et qu’on ne va pas souffrir de troubles
digestifs.
Voilà les quelques principes de base qu’il
convient d’appliquer pour éviter les mauvaises surprises, même si la course nature
est, par nature, celle des suprises et des
aléas par rapport à la course sur route. Car,
si on sait d’où on part et où on va, on ne sait
pas combien de temps on va mettre pour
aller d’un point à un autre. À la différence
de la route où on a une idée assez précise
du temps passé en course et du parcours
qui nous attend. L’inconnu est aussi un facteur important en trail et ça, c’est dans la
tête que ça se gère…
20
I
L y a autant de différence entre un trail et un marathon qu’entre une sortie sur route en vélo et une
randonnée en VTT sur des terrains accidentés. La
course sur route s’apparente à une longue « balade »
sur le ruban asphalté à un rythme qu’on programme le
plus régulier possible pour suivre son tableau de
marche kilométrique. Alors que le trail – ou la course
nature en général – est fait de changements de
rythme, de changements de terrains, alternant montées et descentes, phases de marche et passages de
descentes rapides, etc. Il ne s’agit pas de suivre un
tableau de marche mais de gérer son effort en fonction du terrain rencontré, donc de la difficulté, et de la
distance. Là est toute la différence entre la route et le
trail : l’adaptation aux conditions de course.
En schématisant, on pourrait aussi dire que vous pouvez très bien reprendre un plan d’entraînement semi
ou marathon et l’adapter au trail, en remplaçant les
séances de VMA par des séances de côtes en forêt.
C’est déjà un bon début qui peut vous permettre de
vous lancer sur un trail de courte distance.
Mais si vous voulez aller plus loin, les spécificités
de la course nature impliquent tout de même une
préparation spécifique. Faites des exercices de renforcement musculaire, en dynamique, grâce à la course,
mais aussi en statique. Cela vous permet de préparer
votre corps, muscles, tendons et articulations, mais
aussi votre cœur, aux conditions du trail.
Complétez vos séances
Dans un premier temps, vous pouvez compléter votre
préparation en finissant vos sorties sur route par des
accélérations progressives en côtes, sur le mode du
travail en séries de 5 ou 6 courses de 300 à 400 m
avec retour au calme entre chaque montée.
Multipliez les sorties nature
Si vous habitez une région montagneuse ou à la campagne dans une zone avec des reliefs, vous pouvez
tout simplement faire une sortie sur sentiers et sur un
terrain avec des dénivelés légers. En montée et en
descente, car il faut faire travailler les muscles antagonistes et s’entraîner aussi à descendre. Cet exercice
Photo : New Balance
DU COACH
peut s’avérer, sur le plan musculaire, plus éprouvant
que les montées où, même en course, on marche si
elles sont trop pentues et on en profite pour récupérer.
Si vous vivez en bord de mer, vous pouvez courir
dans le sable car c’est un excellent exercice pour
habituer les articulations aux terrains instables. Mais
il faut le faire de façon modérée car le risque de blessure existe.
Pour ceux qui vivent en ville, il est parfois difficile de
courir sur sentiers ou de trouver des reliefs adaptés. Il
faut donc essayer d’en sortir le week-end pour une
séance nature. En ville, vous pouvez aussi faire des
séances d’escaliers, ce qui est très bon sur le plan
musculaire.
Faites des exercices
de renforcement musculaire
Vous pouvez aussi introduire dans vos séances des
exercices de PPG (Préparation Physique Générale) et
renforcement musculaires. La PPG se fait très simplement avec des exercices de montée de genoux, de
talons-fesses, foulées bondissantes, etc. afin de vous
préparer aux changements de rythmes en gagnant en
souplesse et en élasticité des articulations. Vous serez
beaucoup à l’aise ensuite dans votre foulée.
Pour le renforcement musculaire, les squatts (flexion
des jambes) sont tout à fait adaptés. Vous pouvez
faire des séries de 20 ou 30 sans charge dans une
séance de course. Faites aussi des squatts avec bâtons,
ce qui a en plus l’avantage de vous entraîner au
maniement de cet accessoire qui peut être utile sur des
trails aux dénivelés prononcés…
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LE TEMOIN
L’extra endurance...
Beaucoup en rêvent : courir une fois dans sa vie une distance, à
peine imaginable, pour aller dans des territoires inconnus. Pas
seulement géographiques, mais également physiques, physiolo-
Photo : DR
giques et vivre une expérience unique, là où seul ce type de
courses permet d’aller. Voyage au centre de l’effort...
L
L’UTMB, comme le Marathon des
Sables, font rêver. En terminer avec
160 ou 240 km, voilà un défi que beaucoup relèvent
et que beaucoup d’autres rêvent de relever pour rentrer dans le cercle relativement fermé des “finishers”;
car si les inscriptions font le plein, à l’arrivée les
rangs sont beaucoup plus clairsemés. Du rêve à la réalité, il y a un fossé…
S’il est possible de résumer une telle aventure sportive et humaine en quelques lignes, voilà ce qui vous
attend si vous voulez passer de la route à l’ultra…
Il faut évidemment se préparer du mieux possible,
être bien équipé, etc. Mais la préparation à l’ultra
trail, à la différence d’un marathon par exemple, n’est
pas tout. Beaucoup de choses se jouent en route, dans
les 30 ou 40 heures où vous êtes face à vous-même,
ou seul avec vous-même, c’est comme vous préférez.
Ainsi, vous ne partez faire une course ni contre les
autres ni contre le chronomètre mais vous partez pour
un raid contre vous-même. C’est long, très long, avec
des hauts et des bas, et pas seulement ceux du relief.
Il y a aussi les coups de mou – physique ou psychologique – qui ne manqueront pas de se produire. Il faut
savoir gérer ses efforts mais aussi les mauvais
moments, inévitables.
Il faut apprendre à gérer son effort
car, à la différence d’un marathon où, après une préparation correcte, vous savez à peu près quel temps
vous allez réaliser, sur un ultra vous ne savez pas ce
qui vous attend, ni votre temps à l’arrivée. La grande
différence est donc l’inconnu, la surprise, l’aléa. Car
il peut se passer des tas de choses sur un ultra. La
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Photo : D.R.
E succès des ultra trails ne se dément pas. Mieux
même, il s’accélère. À l’image des inscriptions à
l’Ultra Trail du Mont-Blanc bouclées moins de
dix minutes après leur ouverture. À ce compte-là,
ce n’est plus une course d’endurance mais bien un
sprint qu’il faut préparer pour avoir le droit de
prendre le départ…
Et il en est ainsi pour de nombreuses autres épreuves, quels que soient leur distance ou leur terrain,
ce dont personne ne se plaindra.
météo, la nuit, le relief... finalement, vous ne maîtrisez pas grand-chose si ce n’est votre préparation qui
doit être optimale et votre motivation qui doit être
sans faille.
Tout ce que vous pouvez connaître sur la route est un
lointain souvenir. Le temps, l’allure, la foulée, les
appuis, le terrain, tout change. Là encore, vous plongez dans l’inconnu et vous devrez vous adapter à tous
ces nouveaux paramètres qui sont très dépaysants
pour les nouveaux venus…
Sur un marathon, si vous n’êtes
pas bien, vous pouvez toujours vous accrocher
pour finir ; sur un ultra, quand ça ne pas va, il y a deux
possibilités : soit c’est passager et après une pause et
une barre énergétique ça repart ; soit vous n’êtes vraiment pas bien et ça peut devenir de plus en plus dur
car derrière la prochaine montée, il y en a encore une
autre et une descente, peut-être plus difficile encore…
Les choses peuvent empirer et l’abandon, rare sur la
route, est à envisager. L’échec peut briser le rêve…
Idem sur le plan de l’alimentation. Sur un marathon,
du gel énergétique au 30e et on finit. Sur un ultra, il
faut se ravitailler, s’hydrater dans des conditions nouvelles, de nuit comme de jour et voir comment le
corps supporte toutes ces nouveautés…
C’est vraiment un autre monde…
Mais quel bonheur indescriptible d’en venir à bout.
D’avoir vécu cette formidable plongée au fond de soi
et d’avoir triomphé de tous les pièges inhérents à cette
aventure au long cours. C’est tout simplement l’ultra
bonheur…
P. N.
Jean-Marie Rouault
Passer de la route au trail,
c’est changer de monde
Spécialiste de la route, il vient de finir 17e du
marathon des Sables. Auparavant, il avait
terminé 5e de la CCC (la « petite course » de
l’UTMB) en 2006 et avait abandonné l’an
passé dans l’UTMB. Ses impressions de
« routard » passant à l’ultra trail sont
précieuses. Vécu.
« Pour un marathonien comme moi, c’est
vraiment un autre monde. J’ai vraiment dû
apprendre à courir lentement. Sur la route,
vous avez votre allure, votre rythme, vous
savez que vous vous préparez pour faire
3’ 25” au km et c’est parti. Sur un ultra trail,
le temps ne compte plus, vous n’avez plus
de repère chronométrique, la notion du
temps est complètement différente.
Ensuite, les sensations sont aussi différentes. Musculairement, ce n’est pas le
même travail, les appuis n’ont rien à voir
avec votre foulée sur la route.
Quand on vient pour la première fois sur
un ultra, on ne connaît pas le terrain, on
part dans l’inconnu et les surprises sont
nombreuses, tout peut arriver. Donc, vous
devez partir avec prudence car vous ne
savez pas ce qui va se passer et comment
vous allez vivre ces 30 ou 40 heures de
course. C’est l’inconnu total. Sur marathon,
vous n’êtes jamais complètement dérouté
par un parcours, même quand vous ne le
connaissez pas…
Un trailer s’attend aux coups de moins bien
et sait gérer en attendant que ça aille
mieux. Je peux vous dire que pour un
marathonien, ce n’est pas évident d’accepter la baisse de régime… L’approche est
vraiment différente… »
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Dossier
S P E C I A L
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Let’s trail !
Si, après ça, vous voulez vous lancer sur une course nature,
sachez qu’elles ne manquent pas. En plus de la sélection que
nous vous proposons page 4 de ce numéro, vous pouvez courir
Photo : Salomon
nature tout au long de l’année. Petit tour d’horizon de la saison
grâce à trois challenges qui regroupent certaines des plus
belles épreuves nationales.
>> LE NATIONAL
>> LA RÉFÉRENCE
>> LE RÉGIONAL
Le Trail Tour
National
Le Challenge
National Trail
Le Challenge
Armor-Argoat-Odlo
De la FFA
Salomon-Endurance
La Fédération Française d’Athlétisme a mis en
place cette saison un circuit national de trail, le
« Trail Tour National », avec l’objectif de créer
un circuit avec un grand intérêt sportif et de
favoriser une émulation auprès des athlètes de
trail français.
Chaque épreuve attribue des points en fonction
du classement, du nombre d'arrivants et du
degré de difficulté de l'épreuve. Le classement
final du "Trail Tour National" ainsi que l'attribution des titres de Champion et Championne
de France se feront par addition des quatre
meilleures performances réalisées dans les
épreuves du circuit.
Pour la 3e saison, l’équipementier organise son
challenge national de trail qui avec ses 8 rendez-vous annuels combinant tous les types de
courses nature (montagne, plaine, littoral,
etc…) et toutes les distances (de 20 à 80 km),
rencontre un grand succès auprès des coureurs.
Pour être classé au challenge, il faut participer à
au moins 3 épreuves. Les trois premiers sont
récompensés par un contrat avec le team
Salomon et les meilleurs bénéficient de dotation de Salomon et des autres partenaires du
Challenge, Julbo, Suunto, Compex et le magazine Endurance.
Ce challenge organisé en Bretagne, sur les
départements du Finistère et du Morbihan, propose une quinzaine de rendez-vous sur courtes
et moyennes distances, idéales pour découvrir
les plaisirs du trail et les beautés de cette région
où se retrouvent en nombre les adeptes de la
course à pied.
NATIONAL www.athle.org
RÉGIONAL www.yanoo.net
3 mai : L'Ardéchois (Desaignes / 07)
4 mai : Trail Nivolet-Revard (Voglans / 73)
14 juin : Trail Faverges-Odlo (Faverges / 74)
22 juin : L'Aubrac (Nasbinals / 48)
14 septembre : Trail de la Côte d'Opale (Wissant / 62)
28 septembre : Courir pour des pommes (Saint-Martin-la-Plaine / 42)
5 octobre : Trail de Buis-les-Baronnies (Buis-les-Baronnies / 26)
26 octobre : Les Templiers (Millau / 12)
2 mars : Trail du Val de Quéven (56)
23 mars : Trail de la vallée du Scorff (Cléguer / 56)
13 avril : Trail des sentiers de Brandifout (Bubry / 56)
27 avril : Trail de l’Odet (Ergué-Gabéric / 29)
1er mai : Trail des Chaos (Le Faouët / 56)
12 juillet : Trail Tro ar zent (Le Saint / 56)
2 août : Trail du Bugal Noz (Quistinic / 56)
24 août : Trail des crêtes des Montagnes Noires (Gourin / 56)
31 août : Les Foulées vertes (Plouay / 56)
20 septembre : Les Foulées du Lain (Gestel / 56)
28 septembre : Trail Pourlet (PLoerdut / 56)
12 octobre : Trail de Coatloc’h (Scaër / 29)
19 octobre : Les Rives de l’Odet (Plomelin / 29)
16 novembre : Trail de Nostang (56)
RÉFÉRENCE www.salomonendurance.com
16 mars : Trail du Petit Ballon (Rouffach / 68)
6 avril : Vallée de Chevreuse (Auffargis / 78)
27 avril : Signes Trail Salomon (Signes / 83)
10-11 mai : Trail de Guerlédan (Saint-Guelven-en-Guerlédan / 22)
28-29 juin : Marathon du Mont-Blanc (Chamonix / 74)
6 juillet : Trail du Bout du monde (Plouzané / 29)
27 juillet : La 6000D (La Plagne / 73)
3 août : Championnat du Canigou (Vernet-les-Bains / 06)
Photo : Salomon
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Running
Athlé
Trail
Raid
Triathlon
Rando
Conseil
Choix
Passion
pur running*exact running
13 Marseille
04 91 71 61 72
17 La Rochelle
05 46 35 14 57
18 Bourges
02 48 02 55 80
25 Besançon NOUVEAU
06 80 88 73 61
04 75 42 92 79
34 Montpellier NOUVEAU
04 99 64 34 31
44 Nantes
02 40 59 02 16
44 Saint-Nazaire
02 40 88 32 13
45 Orléans
02 38 54 29 64
54 Nancy
Au printemps,
la course à pied
se met au vert !
03 83 94 00 53
56 Vannes
02 97 54 94 31
59 Valenciennes
03 27 45 39 35
60 Compiègne
03 44 97 44 16
72 Le Mans
02 43 24 05 89
75 Paris
01 43 27 15 65
76 Rouen
02 35 91 60 96
77 Chelles
01 64 21 48 35
78 Versailles
01 39 25 03 04
83 Toulon
04 94 23 59 50
84 Avignon
04 90 39 52 87
91 Corbeil-Essonnes
01 60 88 94 19
97 La Réunion
02 62 39 48 85
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26 Valence
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Shopping Trail
Grimpeuses
de nature
Photo New Balance
Les marques issues de l’outdoor se positionnent sur le terrain
de la course nature : première sélection de modèles.
Amphibie
C’est une chaussure bien cramponnée avec une semelle accrocheuse qui permet de prendre de l’altitude en quittant les chemins.
Son concept de laçage assure un excellent maintien du pied dans
toutes les conditions.
Homme et femme.
Elle est adaptée à l’humidité et aux courses comprenant beaucoup
de passages dans l’eau. Elle combine une semelle de trail avec
une empeigne plus ouverte, qui permet à l’eau de s’écouler et aux
pieds de sécher et de respirer.
Homme et femme.
>> www.hellyhansen.com
>> www.eider-world.com
» LAFUMA / Sky Race
110,00
» MONTRAIL /Continental divide
115,00
Polyvalente
Grâce à le semelle Vibram développée par Lafuma, elle bénéficie
d’une très bonne accroche. Elle est aussi dotée de crampons inversés à l’arrière, ce qui permet un excellent contrôle en descente.
Homme (rouge) et femme.
>> www.lafuma.com
C’est un modèle conçu pour s’adapter à tous les types de trail, du
léger à l’ultra. Elle est destinée à tous les types de coureurs, du
léger au plus lourd et combine stabilité, maintien, amorti et accroche. Bref, un modèle tout-terrain.
Homme et femme.
>> Montrail France / 01 64 57 82 58
» THE NORTH FACE / Rucky Chucky
120,00
» SALOMON / XT Wings
130,00
Pour les coureurs à foulée universelle de moins de 75 kg qui privilégient l’entraînement dynamique et rapide. Elle se caractérise
par un bon amorti grâce à la technologie Wave Infinity, la plaque
qui garantit une meilleure répartition de l’onde de choc au moment
de l’impact au sol et un excellent maintien du pied.
C’est la chaussures qui vous donne des ailes. Elle combine légèreté (360 g), stabilité et… amorti pour des chevauchées au long
sur tous les types de terrain. Grâce à sa semelle EVA triple densité,
elle se situe sur le terrain de l’amorti, ce qui change la vie sur les
longues distances. Homme (rouge) et femme (vert).
>> www.thenorthface.com
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
99,95
Nouvelle star
Les caractéristiques d’une chaussure de
trail sont différentes d’une chaussure de
running.
Ce qui la distingue, c’est d’abord l’accroche,
donc la semelle qui est importante selon le
terrain sur lequel vous allez courir. Il faut
aussi que la chaussure soit équipée de
renforts pour que les pieds soient bien
protégés en cas de choc, avec les pierres,
les rochers ou les racines. Ensuite, il faut
une bonne stabilité pour que votre pied
reste bien stable sur tous les types de terrains rencontrés. Ce sont ces trois paramètres qui distinguent la chaussure de
trail de celle de running. Après, il faut aussi
tenir compte de l’amorti, qui est l’un des critères les plus importants en running. Plus
vous êtes lourd et plus vous faites des
longues distances, et plus vous devez privilégier l’amorti. Enfin, la chaussure doit
être confortable et vous devez vous sentir
à l’aise dedans. C’est aussi important.
Il existe de plus en plus de modèles polyvalents, sentiers et bitume qui sont
intéressants si vous courez sur des
sentiers ou des chemins mais qui sont
moins adaptés dans le cas de terrains plus
escarpés ou boueux. Il ne faut pas se
tromper d’utilisation.
» HELLY HANSEN / Manifesto Breathe
Accrocheuse
Yann Prigent
Fondateur d’Endurance Shop
Ancien triathlète, spécialiste du trail
99,90
Descendeuse
Bien choisir
sa chaussure de trail
» EIDER / Race Trailer
Endurante
BO N A SAVO I R
>> www.salomon-sports.com
25
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Shopping Trail
Coureuses
de nature
Les marques de running utilisent leur savoir-faire et leur
Photo New Balance
expérience pour se mettre aussi au service de la course
nature. Voici une sélection de leurs modèles.
» BROOKS / Cascadia 3
125,00
Long Trail
110,00
La technologie ForMotion assure un bon déroulé de la foulée pour
un meilleur confort et amorti. Si on y ajoute la Traxion pour la
semelle, on obtient une très bonne chaussure pour courir sur chemins et en forêt. Pour coureurs universels et pronateurs.
Homme et femme
Il suffit de la regarder pour voir qu’elle a toutes les qualités d’une
« traileuse » : solidité, maintien, accroche et amorti grâce à sa
semelle avec Gel à l’avant et à l’arrière. Sa tige en Téflon lui assure
en plus une bonne résistance à l’eau.
Homme et femme
Fort de son expérience sur la route, la marque américaine a développé
un modèle trail avec Scott Jurek, l’un des meilleurs trailers américains.
Elle est conçue pour tout type de coureurs de moins de 90 kg et pour
toutes les distances.
Homme et femme
>> www.adidas.fr/running
>> www.brooksrunning.fr
>> www.asics.fr
110,00
» NIKE / Air Trail Pegasus+ 3
110,00
Tout terrains
» NEW BALANCE / 908
N° gagnant
125,00
La totale
» MIZUNO / Wave Ascend 3
Elle a tout pour plaire : de l’amorti avec la plaque Wave, de l’accroche avec sa semelle en caoutchouc carbone très résistant, du
confort avec sa tige souple qui suit le mouvement du pied et qui,
en outre, est respirante grâce à la technologie Airmesh.
Homme et femme
Partenaire du Marathon des Sables, la marque a l’expérience du
terrain pour cerner les besoins des trailers. La 908 synthétise toutes les technologies NB pour livrer une chaussure de course nature
complète pour les coureurs universels et pronateurs.
Homme et femme
Avec ce modèle, pas de surprise, on sait où on met les pieds : stabilité, accroche, amorti, tout y est pour courir la campagne, que vous
soyez débutant pour des sorties courtes ou confirmé pour de longues
chevauchées.
Homme et femme
» SAUCONY / Grid Omni Tr 5
90,00
Mixte
110,00
>> www.nikerunning.com
Allégée
» PUMA / Complete Betasso II XCR
>> www.newbalance.fr
Cette nouvelle version de la Betasso XCR® sera disponible en juin.
Elle a été allégée mais conserve ses atouts : semelle intermédiaire
incorporant un maintien M2D, combinaison de Cell au talon et
d’ldCELL à l’avant-pied pour un amorti maximum et une semelle
extérieure carbonée intégrale spéciale trail.
C’est une chaussure polyvalente conçue pour tous les terrains, du
stabilisé aux sentiers. Elle bénéficie des qualités habituelles de la
marque, stabilité et amorti, et se voit dotée d’une semelle pour une
très bonne adhérence.
Homme et femme
>> www.puma.com
>> www.saucony.com
» REEBOK / The Pump Trail Stopper
90,00
Goonflée
>> www.mizuno.fr
26
» ASICS / Gel Trabuco 3
Valeur sûre
110,00
Rapide
» ADIDAS / Supernova Trail 5
Elle reprend la technologie Pump qui procure un excellent chaussant. Elle est très résistante dans toutes les conditions et s’adapte à
tous les terrains. Sa semelle extérieure, dotée d’encoches de flexion,
permet un bon déroulé du pied au sol.
>> www.reebok.com/fr
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4"-0.0/<E;LI8E:<%:FD
(-D8IJ$IFL==8:?
TRAIL DU PETIT BALLON
-8MI@C$8L==8I>@J
VALLEE DE CHEVREUSE
).8MI@C$J@>E<J
SIGNES TRAIL SALOMON
('&((D8@$JK><CM<E<E>L<IC<;8E
TRAIL DE GUERLEDAN
)/&)0AL@E$:?8DFE@ODK9C8E:
DLQQC<8><E:P%:FGPI@>?KŸJ8CFDFEJ8%KFLJ;IF@KJI<J<IM<J%G?FKF1ADB:FEJLCK%:FD&;<J@>E1DLQQC<8><E:P%:FD
MARATHON DU MONT-BLANC
-AL@CC<K$GCFLQ8E<
TRAIL DU BOUT DU MONDE
).AL@CC<K$C8GC8>E<
LA 6000D
*8FLK$M<IE<KC<J98@EJ
CHAMPIONNAT DU CANIGOU
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16:41
Page 28
Shopping Trail
Des accessoires
pas du tout
accessoires
Précieux alliés
Que ce soit pour les trails en montagne ou la marche nordique,
l’usage des bâtons se développe. La société française TSL, qui s’est
développée dans les sports d’hiver, a mis son savoir-faire au service de produits spécifiques pour les marcheurs ou les coureurs.
Pour prendre son pied dans la nature, il ne suffit pas d’avoir
de bonnes chaussures, il faut aussi s’équiper et s’alimenter de
façon optimale. Petite panoplie du trailer heureux…
LEAPSTICK,
Le
composé de 50 %
de carbone pour gagner de poids (160 g
l’unité) et éliminer les vibrations, est doté du
nouveau système « push and pull » qui permet d’une simple pression avec le pouce de
changer l’embout. Soit une pointe pour les
terrains meubles, soit un embout caoutchouc
pour marcher sur l’asphalte / 89,95 €.
» JULBO / TRAIL ZEBRA
120,00
En mouvement
C’est la nouveauté Julbo, partenaire du
Challenge Trail Salomon, conçue spécialement pour les coureurs nature. Ses branches et son nez ergonomique ajustable offrent
une excellente stabilité malgré les chocs de la course.
La technologie des verres Zebra repose sur le principe de la
photochromie qui permet au verre de foncer ou de s’éclaircir selon
l’intensité lumineuse. Idéal pour passer de l’ombre à la lumière.
>> www.julbo.com
» TSL SPORT / BATONS
>> www.tslsport.com
RAID EXP
Le
est destiné à une activité en
montagne. Il est dotée d’une pointe en tungtène
inclinée à 45° pour une meilleure accroche.
Télescopique, il se plie en deux et son poids
(160 g) est idéal pour une course en montagne. / 79,95 €.
28
» GARMIN / FORERUNNER 405
299,00
Tout pour plaire
Montre et cardio GPS, le 405 est très simple d’utilisation grâce à
son cadran tactile qui permet de sélectionner ses nombreuses fonctions très facilement. Il enregistre toutes les données de vos séances. Et grâce à la technologie novatrice ANT+Sport™ sans fil, vous
transférez automatiquement les données sur votre ordinateur sans
branchements. Toutes les informations peuvent être analysées,
visualisées en 3D, ou archivées. Et grâce à sa fonction GPS, vous
savez toujours où vous en êtes et vous pouvez aussi suivre le profil de votre parcours. Elégant, high tech et facile d’utilisation, le
405 est compétitif sur tous les terrains…
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MARATHON
» OVERSTIM.s / PACK TRAIL
Le meilleur pour le trailer
Un produit de diététique sportive passe forcément par la marque OVERSTIM.s, acteur
incontournable du marché depuis 1982, année de la création du Gatosport que tous les coureurs
connaissent.
Depuis lors, la marque n’a jamais dérogé aux principes qui ont fait sa réputation : efficacité, adaptation
aux besoins spécifiques des sportifs, absence de
troubles digestifs, facilité d’utilisation même dans
des conditions d’efforts extrêmes et prolongés.
En s’appuyant sur son expérience et ce savoir-faire
uniques ainsi que sur les conseils des professionnels
et le vécu de sportifs, OVERSTIM.s propose un pack
trail, réponse énergétique « clé en main » parfaitement adaptée à la pratique de la course nature.
Pratique et économique, ce pack offre une solution
performante pour le transport des produits OVERSTIM.s durant l’effort grâce à la ceinture running
porte-bidon permettant la prise régulière de la boisson et le transport des gels OVERSTIM.s. Il correspond aux réalités énergétiques du trail.
Pendant les trois jours précédant la course, MALTO
permet de constituer un surstock énergétique qui
sera complété dans les heures qui précèdent le départ par l’indispensable Gatosport. Grâce à
Hydryxir, vous assurez une réhydratation régulière et un renouvellement rapide du glucose. Les gels
énergétiques proposés (Gel Antioxydant, Energix, Coup de fouet, Red Tonic) agissant en synergie
pour maintenir la glycémie à son niveau optimal vous assurent une alimentation adaptée même
dans les conditions extrêmes.
DES ALPES-MARITIMES
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» SALOMON / RAID DEVIL 25 SLAB
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La tortue
C’est l’accessoire indispensable
pour toute sortie longue en pleine
nature. Avec ce sac à dos équipés
de deux porte-bouteilles et d’une
poche avant pour mettre carte et
produits énergétiques, vous êtes
parés pour une belle balade. Son
volume de 20 litres permet aussi
d’y mettre une poche à eau, pour
vous hydrater facilement.
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Trail
Allumez les ampoules…
S C O O P
Que celui qui n’a jamais souffert d’ampoules, lève l’orteil… Elles
font partie des pathologies les plus connues handicapantes,
surtout quand l’effort est prolongé, et les terrains accidentés
comme c’est le cas sur certains trails. Voici quelques conseils
Photo : DR
pour les prévenir et, si nécessaire, les soigner…
Alexandra BARRIA-MARCOUX, podologue du sport à Paris, membre de l’association Médi X-Trem
Un
nouveau produit
Sport Akiléïne
en test
L
Bien choisir ses chaussures
Il faut, avant tout, bien choisir vos chaussures,
qu’elles soient de running ou de trail. Choisissez-les
une pointure au-dessus de votre taille habituelle car
votre pied gonfle pendant l’effort. Vérifiez qu’il n’y a
pas de coutures saillantes à l’intérieur qui peuvent
blesser. De même, préférez des chaussettes sans couture pour éviter les plis irritants.
Photo : DR
Coureur de bon niveau, 17e du dernier
Marathon des Sables, Jean-Marie Rouault
teste depuis plus d’un an une nouvelle lotion
mise au point par Sport Akiléïne, le département sport des laboratoires Asepta.
Cette lotion, qui sera mise sur le marché en
2009, permet de prévenir les ampoules. « J’ai
parcouru les 245 km du Marathon des Sables
sans avoir une ampoule, ce qui est exceptionnel sur ce type d’épreuves. J’ai commencé le
traitement un mois avant la course avec une
application quotidienne. La dernière semaine,
on complète avec une application de la crème
Nok pour bien hydrater la peau. On arrête le
traitement pendant l’épreuve pour n’appliquer
que la Nok tous les matins avant de partir.
Le résultat est impressionnant et je pense
que les coureurs seront contents d’avoir ce
produit, liquide et clair, plutôt agréable à
appliquer. »
’AMPOULE, aussi appelée « phlyctène » dans le jargon
médical, est une « bulle » remplie de liquide séreux.
Elle se forme entre les deux couches qui constituent
la partie superficielle de la peau ou épiderme, à savoir
l’épiderme superficiel et l’épiderme profond. Quand
la partie supérieure de l’épiderme se décolle suite à
des échauffements, c’est une brûlure au premier
degré, qui forme l’ampoule.
30
Bien tanner la peau Ensuite il existe
des solutions de tannage pour renforcer votre peau.
Ces produits en vente libre sont très efficaces si vous
respectez le protocole d’utilisation. Il faut en général
commencer trois semaines avant l’épreuve.
>> Crèmes anti-échauffement :
La plus connue est la Nok de chez Sport Akileine.
Appliquez-la tous les soirs pendant trois semaines sur
l’ensemble du pied en insistant sur les zones « à
risque », c’est-à-dire les plus exposées aux frottements.
>> Les solutions :
Vous pouvez aussi avoir recours aux solutions
comme Tannopattes, utilisée à la base pour renforcer
les coussinets de chiens et chats, mais qui s’avère très
efficace aussi sur nous les humains ! Badigeonnezvous les pieds trois fois par semaine pendant trois
semaines en insistant toujours sur les zones « à
risque ». Une fois sec, crémez avec de la crème antiéchauffements de type Nok. Attention : si vous ne
vous crémez pas la peau, elle va se dessécher, et sera
encore plus vulnérable. Il faut à tout prix mixer ces
deux applications pour bien hydrater la peau !
Il existe d’autres solutions comme l’acide citrique ou
l’acide picrique à 2 % qui s’appliquent comme
Tannopattes.
Bien se soigner Si, malgré tout, vous
avez des ampoules, pas de panique, voici des moyens
simples et efficaces pour les traiter.
>> Vous avez une ampoule et vous devez repartir tout de suite en course :
Il faut percer l’ampoule car c’est la pression du
liquide qui est douloureuse. Utilisez une seringue stérile à usage unique. Percez-la à deux endroits
différents, en positionnant l’aiguille parallèlement à
votre ampoule. Videz le contenu de l’ampoule.
Désinfectez avec un spray type Biseptine, simple
d’utilisation et léger à porter.
Après avoir bien séché la zone, appliquez un pansement hydrocolloïdes (type Compeed).
Il est plus prudent de rajouter de l’Ercefilm, colle
médicamenteuse en spray pour éviter le décollement
du pansement en cas de forte transpiration ou de
pluie. Cela lui évitera de rouler et de faire apparaître
une autre ampoule.
>> Vous avez une ampoule et vous ne repartez
que le lendemain matin :
Avant toute chose, nettoyez-vous les pieds (lingettes
ou autres). Percez l’ampoule comme précédemment.
Désinfectez bien avec de la Bétadine puis laissez
sécher toute la nuit. Utilisez un pansement hydrocolloïde le matin avant le départ sur une peau bien sèche.
Appliquez toujours de l’Ercefilm en plus.
>> Vous avez fini la course :
Videz l’ampoule comme précédemment, le mot d’ordre est de laisser sécher au maximum.
Utilisez des pansements hydrocolloïdes si vous devez
marcher longtemps. Attention, un pansement de ce
type ne s’arrache pas ! Il faut découper petit à petit les
parties qui se décollent. Vous pouvez aussi acheter
des pansements hydrocolloïdes en plaque et les
découper. Ce sera plus économique si vous êtes souvent sujet à ce type de pathologie.
EN
PARTENARIAT
AVEC
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Athlé Santé
Ça marche !
La marche nordique, ou « nordic walking »
est une activité vraiment intéressante
sur le plan physique. Complémentaire de
la course, elle apporte bien des bienfaits
Photo : DR
aux coureurs. Voici pourquoi.
Par Arja JALKANEN-MEYER,
ambassadrice de la marche nordique auprès de la FFA.
POUR VOUS INITIER :
Le 31 mai,
participez à la
Journée Découverte
à Annecy
Le 31 mai, la Fédération Française
d’Athlétisme organise à Annecy, en HauteSavoie, une journée de découverte et d’initiation à la marche nordique. Les participants bénéficieront de l’encadrement et
des conseils des Coaches Athlé Santé de la
FFA et se verront prêtés les bâtons par TSL
Outdoor, le fournisseur officiel de la fédération.
Le programme de la journée, qui se déroule
de 10 h à 17 h au Pâquier, la promenade
située au bord du lac d’Annecy, comprend
trois formules :
>> La formule « découverte » : s’adresse à
ceux qui veulent découvrir la marche
nordique en 30 minutes
>> La formule « initiation » : pour tous ceux
qui veulent s’initier plus longuement
grâce à une séance d’1 heure.
>> La formule « sortie » : pour ceux qui
veulent partir dans une séance de deux
heures et profiter pleinement des bienfaits d’une longue sortie. Cette formule
s’adresse davantage aux personnes
qui connaissent déjà l’activité.
En outre, tout au long de la journée, des
animations destinées aux enfants sont
également prévues.
www.athle.org
32
L
A marche nordique est une marche dynamique qui se
pratique avec deux bâtons. Ils sont utilisés pour se
propulser vers l’avant et ainsi produire une véritable
activité physique, bénéfique sur tous les plans, musculaires aussi bien que cardio-vasculaires. La marche
nordique est une alternative très intéressante au running, par exemple en période de reprise après
blessure, mais aussi pour se préparer à la pratique du
trail, notamment, sur des terrains accidentés. Voici les
points clefs pour découvrir cette discipline qui commence à… marcher très fort en France.
1. Les bâtons soutiennent les
articulations des genoux,
hanches et chevilles.
Grâce aux bâtons, on marche avec nos quatre membres, au lieu des deux habituels. Même en marchant
très vite, il y a toujours deux points d’appui au sol, et
pas de phase de réception ni de lourd impact, ce qui
soulage les articulations, très sollicitées en course à
pied. Ce qui n’empêche nullement la marche nordique d’être bénéfique sur le plan physique car tous
les muscles du corps travaillent et la stimulation cardiaque est importante.
2. Tous les muscles du corps
travaillent.
Contrairement à la course à pied où le haut du corps
est moins actif, en marche nordique tous les groupes
musculaires sont sollicités : abdominaux, dorsaux,
fessiers, bras, épaules en plus des jambes et des hanches. On sait aujourd’hui que pour bien courir, il ne
faut pas simplement avoir de bonnes jambes et qu’un
tronc bien musclé est aussi la garantie d’une bonne
posture de course et donc d’une meilleure efficacité.
Les séances de marche nordique débutent toujours
par quelques exercices d’échauffement musculo-articulaires et se terminent systématiquement par des
étirements de récupération pour un retour au calme
progressif. Les bâtons servent aussi à des exercices de
renforcement musculaire.
3. Une stimulation cardiaque
plus grande
Comme le corps est propulsé à l’aide des quatre membres, on avance plus vite. On gagne environ un quart
d’heure sur une heure de marche. Le rythme étant
plus rapide, la stimulation cardio-vasculaire est plus
élevée.
D’autre part, les muscles respiratoires sont plus sollicités, on s’oxygène à fond. Alors qu’en course à pied,
les bras ont tendance à rester fléchis et proches du
corps, dans une posture plus « fermée », avec la marche nordique, le mouvement dynamique des bras
qu’on balance d’avant en arrière à l’aide des bâtons,
entraîne l’élasticité naturelle de la cage thoracique et
améliore les capacités respiratoires. Cela aide aussi le
runner à travailler son amplitude de bras, ce qui est
toujours bénéfique quand il court, la dynamique des
bras étant aussi très utile pour mieux courir.
4. Un bon entraînement
au trail.
Concrètement, la marche nordique peut vous permettre de vous familiariser avec l’usage des bâtons qui
sont utiles, voire indispensables, sur certaines courses
nature, en montagne notamment, où l’on marche
beaucoup dans les côtes comme dans les descentes.
Ils soulagent aussi les articulations dans les dénivelés,
positifs comme négatifs. Un mélange de marche à des
allures plus ou moins rapides, et de course-glissée
(comme en traînant des skis aux pieds) est un bon
entraînement pour supporter l’altitude et les côtes
successives lors des trails.
5. Excellent pour la reprise
Si vous avez été blessé assez longuement, ou si vous
êtes dans l’incapacité de courir en raison d’une blessure, mais toujours apte à une activité physique, vous
pouvez utiliser la marche nordique pour retrouver ou
entretenir votre condition physique en période de
convalescence. En attendant de pouvoir courir à nouveau à plein régime, vous avez là un excellent palliatif
à la course. Essayez, vous verrez : ça marche !
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Photo : Yves Mainguy
PROGRAMME
Vendredi 6 juin
14 h : Départ de l’hôtel de ville de Caen des
Foulées de la Liberté
14 h -19 h : Ouverture du Village Expo sur
l’Esplanade du Mémorial. Début retrait des
dossards
Samedi 7 juin
10 h : Ouverture du Village Expo. Retrait des
dossards
14 h : Départ des Rollers de la Liberté
17 h : Remise des prix des Rollers de la
Liberté
18 h : Départ de la Caravane Publicitaire
19 h : Départ de la Rochambelle du Mémorial
20 h : Remise des prix de la Rochambelle
devant l’hôtel de ville
Photo : Yves Mainguy
DU WEEK END
La Pegasus vole
de ses propres ailes
Photo : Yves Mainguy
Dimanche 8 juin
8 h 30 : Départ du 10 km de la Liberté, de
Mathieu
8 h 50 : Départ du semi-marathon Pegasus,
de Bénouville
9 h : Départ du marathon de la Liberté, de
Courseulles-sur-Mer
14 h 30 : Remise des prix et tirage au sort
17 h : Fermeture du Village
CONTACT
34
Photo : Yves Mainguy
Comité d’organisation des Courants
de la Liberté
Esplanade Dwight Eisenhower
BP 55026 – 14050 CAEN
Tél. : 02 31 95 17 23
Fax. : 02 31 06 06 70
[email protected]
www.lescourantsdelaliberte.com
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Dans un menu copieux de six courses, le semi
est celle qui séduit le plus de coureurs chaque
année. Ils sont près de 4 000 à prendre le départ
de celle qu’on appelle aussi « la Pegasus », pas
seulement parce que son profil vous donne des
Photo : Yves Mainguy
ailes…
es
D
EPUIS vingt ans, les Courses de la Liberté, rebaptisées
« Courants » cette année, participent à leur manière à
la commémoration du Débarquement de Normandie
en 1944. Le temps d’un week-end, près de 40 000 personnes, coureurs et spectateurs, se retrouvent sur le
site du Mémorial de Caen dans une ambiance chaleureuse et festive. Après le marathon, qui a fêté ses
vingt ans d’existence l’an passé, c’est au tour du semi
d’atteindre cet âge symbolique cette année. Avec ses
3 700 participants, cette course est la plus prisée des
six épreuves au programme des Courants de la
Liberté. « C’est un peu la classique normande, »
explique Paul-Vincent Marchand, coordinateur sportif du comité d’organisation. « C’est une course très
populaire, les gens se l’approprient en l’appelant la
Pegasus ». Tirant son nom du pont d’où elle s’élance,
le premier libéré par les Alliés lors du Débarquement
en 1944, l’épreuve remporte aussi un vif succès en
raison de son parcours relativement facile, donc
accessible à tous les coureurs.
Photo : Yves Mainguy
À l'abri des vents.
Rallongée en semimarathon il y a deux ans au lieu de 17,4 km auparavant, la Pegasus n’a pas été désertée par les coureurs,
contrairement aux craintes initiales des organisateurs.
Il faut dire que le parcours n’a rien d’effrayant pour
des coureurs un tant soit peu aguerris : alors que le
marathon longe les plages du débarquement, sa petite
sœur offre un tracé entièrement à l’intérieur des terres, donc plutôt protégé du vent. « La seule véritable
difficulté est un faux plat montant de 700 mètres au
km 2. Le profil est même en légère descente à partir
du 13e kilomètre », indique Paul-Vincent Marchand.
Une analyse que partage Marie-Agnès, 58 ans et mère
de l’organisateur : « il y a quelques petites difficultés
sur la première moitié du parcours, mais dans l’ensemble la Pegasus est largement abordable pour des
coureurs de niveau moyen ». L’an passé, elle a bouclé la course en un peu moins de deux heures tandis
que le vainqueur de l’épreuve avait rallié l’arrivée
dans le beau temps de 1 h 05’ 02’’.
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À travers les champs de lin.
Mais au-delà de l’aspect purement sportif, la Pegasus
séduit chaque année grâce à son côté chaleureux et
familial, près de 4 000 participants, dont 60 % sont
originaires de la Basse-Normandie. « J’aime beaucoup l’ambiance de cette course », confie MarieAgnès Marchand. « Je l’ai découverte il y a deux ans,
grâce à mon fils, bien évidemment. Depuis la Pegasus
est devenue une course que j’affectionne tout particulièrement : il y a beaucoup d’animations tout au long,
et le parcours est très agréable puisqu’il nous fait
passer dans des petits villages typiques de la campagne normande et à travers les champs de lin. »
Outre la Pegasus, le programme du week-end s’annonce copieux comme chaque année : un marathon,
un 10 km, un 5 km réservé aux femmes (la
Rochambelle), une course destinée aux écoliers caennais (les Foulées) et une course de rollers. Souhaitons
donc à tous les coureurs que, comme le cheval de la
mythologie, ils se sentent pousser des ailes…
A. M.
Parcours des Courants
de la Liberté
h
eac
Départ Marathon
de la Liberté
oB
Jun
Bernières
sur-Mer
Courseulles
sur-Mer
5
St-Aubin-sur-Mer
Langrune-sur-Mer
Luc-sur-Mer
Km
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Km
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Lion-sur-Mer
Hermanville sur-Mer
Colleville Montgomery
15
Km
Ouistreham
Périers
sur-le-Dan
Départ 10 Km
de la Liberté
Mathieu
35
Km
Cambes
en-Plaine
40
Km
St-Contest
Bénouville
Biéville
Beuville
30
Km
Blainville
sur-Orne
Épron
Arrivée
20
Km
Départ
Pégasus
25
Km
Hérouville
Saint-Clair
Village
Expo
Caen
Marathon de la Liberté
Vestiaires
Semi-Marathon Pégasus
WC
10 Km de la Liberté
Douches
Animations
Parking
Ravitaillement
Résultats
Secours mobile
Départ navettes
Secours
Retrait dossards
Epongement
LES 20 ANS DU MÉMORIAL DE CAEN
L’histoire des Courants de la Liberté est liée à celle du Mémorial, ne serait-ce que parce que son site
accueille le village et l’arrivée des différentes courses.
Vous pouvez donc profiter de votre participation à l’une des courses pour visiter le Mémorial qui fête
ses vingt ans cette année. Ce musée est une véritable cité de l’histoire pour la paix qui propose, grâce
à une scénographie innovante, un voyage historique à travers l’histoire du XXe siècle autour de 4 thèmes principaux mis en scène dans autant d’espaces :
- La Première Guerre mondiale et ses suites
- La 2e Guerre mondiale
- La guerre froide
- La paix
Vous pourrez notamment découvrir le film de Jacques Perrin sur le débarquement, « Jour J, 6 juin 1944 »
ou l’animation « De la bataille de Normandie à la fin de la guerre » qui permet de suivre la bataille de
Normandie qui a fait rage pendant tout l’été, puis les derniers mois de guerre jusqu’à l’armistice du 8 mai
1945.
Des visites guidées sont organisées ainsi que de nombreuses animations pédagogiques pour les
jeunes et les moins jeunes sur les 5 600 m2 d’exposition permanente.
www.memorial-caen.fr
35
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M A R AT H O N D U F U T U R O S CO P E / P O I T I E R S ( 8 6 ) / 2 5 M A I 2 0 0 8
L E S A - COT É S
Photos : DR
Nouvelle attraction!
Visitez le Futuroscope
Vous pouvez profiter des entrées offertes aux
concurrents par les organisateurs pour visiter le parc du Futuroscope, soit le week-end
de la course, soit dans le mois qui suit. C’est
aussi un beau parcours à vivre. Avec 1,6 million de visiteurs en 2007 et 35 millions depuis
son inauguration vingt ans auparavant, le
Futuroscope est le deuxième parc à thème de
France. Le multimédia, la robotique et les technologies de cinéma et d’animations en 3D du
futur ont fait sa réputation. Comme chaque
année, le parc propose de nouvelles animations qui valent le détour. L’expérience n° 20
par exemple, baptisée « les animaux du
futur », invite depuis le 5 avril les spectateurs
à un safari virtuel dans l’avenir au cours
duquel on peut observer d’étranges créatures
qui peupleront peut-être la Terre dans cinq à
deux cents millions d’années… Saisissant !
Un pavillon spécial a été construit pour permettre aux explorateurs du futur de découvrir cette animation virtuelle en 3D dans les
meilleures conditions. Au total, vingt-deux
animations différentes sont proposées cette
année, pour que chacun en prenne plein la
vue…
www.futuroscope.com
C’est un jeune marathon qui a su, en trois ans, creuser son
sillon entre modernité et nature, entre Futuroscope, vignobles et
champs de melon du Haut-Poitou. Alors, pourquoi ne pas céder à
l’attraction ?
D
millions de Français l’ont visité, et ceux qui n’y
sont pas encore allés en ont tous entendu parler :
depuis son inauguration en 1987, le Futuroscope est
le principal atout de la promotion de la Vienne. Mais
pas le seul ! Pour faire connaître le département d’une
manière différente, les collectivités locales (Conseil
général de la Vienne et Pays du Haut-Poitou et Clain)
se sont unies en 2005 pour donner naissance à ce
marathon du Futuroscope.
Pour la quatrième édition, près de 2000 participants
sont attendus au départ des trois épreuves proposées.
À commencer par le marathon bien sûr, qui bénéficie
du label régional FFA et sera qualificatif pour les
Championnats de France. L’an passé, 1 120 personnes
ont pris le départ de la grande boucle, qu’on peut
effectuer individuellement ou en relais de deux coureurs (23 km pour le premier, 19 pour le second).
ES
Vin et melons en dégustation
Malgré son jeune âge, le marathon du Futuroscope
propose un parcours savoureux à plus d’un titre. Au
fil des seize communes traversées, la dégustation va
crescendo : les coureurs attaquent par le parc d’attractions futuriste en amuse-gueule, se rafraîchissent les
papilles dans les vignobles du Haut-Poitou autour de
Marigny-Brizay, et peuvent enfin reprendre des vitamines en traversant les champs de melon de la
deuxième partie du parcours…
Pour mieux le goûter, le tracé a été légèrement adouci
en 2007, comme l’explique James Lay, 51 ans, un
ancien marathonien qui « tape » encore 2’45’’ sur
1 000 m, responsable du sportif et de la convivialité
au sein de l’association organisatrice : « Nous avions
la réputation d’être un marathon difficile après la
36
première édition, car il y avait deux grandes lignes
droites très longues et en légère montée que les coureurs n’avaient pas appréciées. Mais nous avons
modifié la fin du parcours pour changer cela, c’est
beaucoup plus agréable à présent ».
Agréable comme le paysage de cette partie de la
Vienne qui, avec ses courbes variées, à la fois plates
et légèrement ondulées, donne un parcours complet
sur lequel on n’a pas le temps de s’ennuyer. On s’ennuie d’autant moins qu’avec seize villages traversés,
les points d’animations et les encouragements ne
manquent pas.
Entrées gratuites au Parc Pour le
reste, l’organisation s’annonce aux petits oignons pour
les coureurs qui seront choyés. Les conditions d’accueil, que ce soit avec le village de la course installé
dans le Palais des Congrès, ou avec les nombreux
hébergements alentour, s’annoncent optimales.
La dotation avec coupe-vent, médaille, et spécialités
locales est d’autant plus attrayante qu’elle se double
d’un joli cadeau puisque des entrées gratuites pour le
parc du Futuroscope sont offertesaux concurrents.
Histoire de prolonger le plaisir de la course par d’autres sensations fortes…
A. M.
CONTACT
Association du Marathon Futuroscope-Haut Poitou
Parc du Futuroscope
BP 2000 - 86 130 Jaunay-Clan
Tél. : 05 49 41 04 33 / Fax : 05 49 51 65 41
[email protected]
www.marathon-futuroscope.com
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CO R R I DA D E L A N G U E U X ( 2 2 ) / C F 1 0 K M / 1 4 J U I N 2 0 0 8
Lâché de taureaux
Loïc Letellier
31 ans
5e en 2007, en 29’ 21’’
Licencié à l’USO Mondeville Athlétisme
« En réalité, ce n’est pas un parcours très
facile. D’abord, parce qu’on part en descente,
ce qui est toujours assez piégeux : on peut se
laisser entraîner par un rythme trop élevé et
on risque de coincer après.
Le tracé paraît facile au début, mais ensuite ça
remonte, il y a pas mal de virages qui obligent
à relancer. Cela crée des changements de
rythme et des cassures qui font qu’on peut se
faire piéger. Il faut donc partir assez vite, mais
en faisant attention de ne pas se mettre dans
le rouge.
La course a lieu en soirée, c’est l’idéal pour ne
pas subir la chaleur de plein fouet.
Cette année, je suis encore à la recherche de
mes sensations. J’irai à Langueux sans prétentions car ma saison de cross a été
moyenne et je n’ai pas d’objectif particulier. La
préparation de la Corrida s’assimile à celle de
la saison de cross : des 1 000m dans l’allure,
des footings au seuil, etc. La course a aussi
l’avantage d’être dans la continuité des
Championnats de France de 10 000m sur piste
qui ont lieu dix jours auparavant ».
Pour sa 18e édition, la Corrida de Langueux est une nouvelle fois,
après 2003, le cadre des Championnats de France de 10 km sur
route. Ça promet du spectacle car le parcours en ville et l’ambiance made in Bretagne sont propices à une course échevelée.
L
E temps d’une journée, le petit port de Langueux,
dans les Côtes-d’Armor, va se transformer en véritable arène. Le 14 juin est en effet le jour de la célèbre
Corrida : ici, point de picadors, de banderilles ou de
muletas, mais une horde de runners en guise de taureaux, et le chronomètre comme matador. Depuis
1991, cette course au caractère bien affirmé rassemble coureurs et spectateurs de plus en plus
nombreux dans un esprit de fête populaire et de
convivialité, héritée de la grande tradition bretonne
des critériums cyclistes. Quel rapport avec la corrida ?
Michel Aubault, organisateur de l’épreuve depuis ses
débuts, s’explique : « J’aime assister aux courses de
taureaux : il s’en dégage des frissons vraiment uniques. J’aime aussi l’esprit de fête qui y règne. C’est
pour cela que chez nous il y a le sport, mais aussi une
grande fête qui réunira mille cinq cents personnes le
soir dans le village ». Rassurez-vous, il n’y a pas de
mise à mort prévue au programme !
Les coureurs portés par le
public Malgré tout, il ne faut pas s’attendre à
CONTACT
U.A. LANGUEUX
Michel Aubault
47, rue Mathurin Morin
22360 Langueux
Tél. : 02 96 61 04 28
[email protected]
www.corrida-langueux.com
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
Photos : DR
LE TEMOIN
une partie de plaisir sur le parcours. Les rues de la
ville, voisine de Saint-Brieuc, accueilleront pour la
deuxième fois les Championnats de France de 10 km
sur route. Le spectacle sera donc au rendez-vous dans
toutes les catégories : juniors et vétérans hommes,
challenge des entreprises, femmes et seniors hommes.
Le circuit, tracé en forme de huit dans le centre-ville,
permet au public de voir passer les athlètes au moins
six fois. Rapide et sans difficulté majeure, le parcours
est propice aux performances, comme l’atteste le
record de l’épreuve porté l’an dernier à 27’56’’. « Les
coureurs sont littéralement portés par le public, s’en-
thousiasme l’organisateur. Il faut juste être patient,
encore plus que sur un marathon, et ne pas griller
toutes ses cartouches au départ si on ne veut pas
payer l’addition plus loin ».
Au-delà de l’aspect sportif, l’accueil des Championnats de France est aussi un beau cadeau fait à
l’événement dans son ensemble. Pour Michel
Aubault, « la gestion rigoureuse de la Corrida, mais
aussi son histoire ont fait pencher la balance en notre
faveur. C’est une récompense pour tous les bénévoles
et les partenaires, et une aubaine synonyme de fortes
retombées pour l’économie locale ». Quinze mille
personnes sont ainsi attendues à Langueux, dont
quatre mille coureurs au total puisque neuf courses
différentes sont organisées. Soit le double de la population de la ville qui, en temps normal, s’élève à sept
mille cœurs !
Le sport et la fête La journée commencera tranquillement par une randonnée de 20 kilomètres sur les sentiers côtiers et dans la magnifique baie
de Saint-Brieuc, traversée à marée basse. Dans
l’après-midi, les enfants de 7 à 18 ans auront droit à
leur part d’encouragements et d’ovations puisque
quatre courses leur sont réservées. Quatre à cinq cents
scolaires et licenciés des écoles d’athlétisme sont
attendus. À 16 h 05, la course handisport devrait réunir une quinzaine d’athlètes.
Enfin, la course open à 18 h 20 permettra à tous les
non-licenciés de participer eux aussi à cette grande
fête. Et, comme pour toute corrida qui se respecte, la
journée se conclura pour les coureurs comme pour les
spectateurs par une grande fête nocturne en musique
et autour d’une bonne table. Olé !
A. M.
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Route
L E
COURIR A CLERMONT / CLERMONT-FERRAND (63) / 6 JUIN 2008
C L U B
Photos : DR
Ça roule à Clermont!
Clermont Athlétisme Auvergne
« Courir à Clermont » est organisé sous
l’égide du Clermont Athlétisme Auvergne et
de son coordinateur sportif, David
Pellabout, entraîneur de ce club bien connu
des athlètes, né en 2002 de la fusion de
trois anciennes associations : le Stade
Clermontois, l’Association Sportive de
Montferrand et l’Espérance Ceyratoise.
Aujourd’hui, il compte environ sept cents
licenciés, toutes disciplines confondues.
Depuis sa création, le club figure régulièrement dans le top 3 du classement Elite français, un classement obtenu par l’addition
des performances individuelles des athlètes dans toutes les disciplines. Le C.A.A. est
basé à Aubière, dans la banlieue clermontoise, au Stadium Jean-Pellez.
Outre le saut à la perche, un point fort du
club qui a notamment sorti des champions
comme Hervé d’Encausse ou Marie
Poissonnier, le C.A.A. est reconnu dans le
domaine du demi-fond et du fond. Parmi les
champions licenciés au club, Simon
Munyutu (France) et son épouse Marta
Komu (Kenya), vainqueurs du dernier
marathon de Paris, sont qualifiés pour les
prochains JO de Pékin sur marathon.
CONTACT
COURIR A CLERMONT
Clermont Athlétisme Auvergne
Stadium Jean-Pellez
44, rue Pasteur
63170 Aubière
Tél. : 04 73 27 90 88
http://clermont.athle.com
[email protected]
38
Depuis le retour de « Courir à Clermont » en centre-ville il y a
deux ans, l’épreuve séduit un nombre croissant de participants
attirés par la perspective d’une course rapide sur un parcours
roulant, le tout dans une ambiance particulièrement conviviale.
A
runners, rassurez-vous, ce n’est pas parce que les
usines Michelin sont implantées ici depuis plus d’un
siècle, et que le circuit automobile de Charade se
trouve à quelques kilomètres seulement de la capitale
du pneumatique, qu’il n’y en a que pour la voiture à
Clermont-Ferrand ! Au contraire : cette année se tiendra la 18e édition de « Courir à Clermont », une
journée certes placée sous le signe du caoutchouc,
mais celui des semelles des coureurs et non des
pneus…
MIS
On met la gomme
L’événement a été
créé en 1990 à l’initiative de La Montagne, le quotidien régional. « Il existe une vraie culture d’événements dans les groupes de presse français, indique
Thierry Giacomello, en charge de l’organisation de la
course au sein du quotidien. Courir à Clermont est lié
à l’histoire du journal. Avant cela, La Montagne
organisait des cross, mais lorsqu’on a senti un
essoufflement de ce type d’épreuves, on s’est lancés
dans la course sur route ».
Aujourd’hui, quatre partenaires collaborent à l’organisation de l’événement dans des rôles qui
correspondent à leur compétence : la ville de
Clermont, l’office municipal des sports, le quotidien
local, et le club du Clermont Athlétisme Auvergne
(C.A.A.).
Avec une volonté commune : « Nous tenons au principe d’une course en centre-ville qui offre les plus
belles avenues aux coureurs, résume Thierry
Giacomello. Le symbole de ce parti pris est à n’en pas
douter son retour, il y a deux ans, sur la place de
Jaude, la principale esplanade de la ville. Nous
l’avions quittée pendant trois ans à cause des travaux
du tramway, mais nous sommes y revenus en 2006, au
cœur d’un centre-ville complètement rénové, rappelle
l’organisateur. Nous en avons profité pour tracer un
parcours le plus plat et le plus roulant possibles. »
L’ascension du Puy-de-Dôme, qui surplombe la ville,
n’est effectivement pas au menu, qui propose trois
boucles d’un peu plus de 3 km pour les participants au
10 km, ainsi qu’une et demie pour ceux qui font le
5 km. Pour avoir couru presque toutes les éditions,
Christelle Védrine, 42 ans, licenciée au CAA, connaît
le circuit comme sa poche : « C’est un parcours tout
plat, sur des grandes avenues très larges, avec peu de
virages. Il n’y a donc pas beaucoup de relances et ça
va très vite. De plus, comme il y a énormément de
participants, on ne court jamais seul, il y a toujours
un coureur ou un groupe à qui s’accrocher, c’est très
entraînant. »
Les puces ont aussi la puce Pour
preuve, les meilleures performances françaises de
l’année 2007 sur 10 km ont été réalisées dans les rues
clermontoises : 28’18’’ pour James Theuri chez les
messieurs, et 32’39’’ pour Fatiha Klilech-Fauvel chez
les dames.
Les enfants nés entre 1995 et 1999 pourront également s’aligner dans quatre épreuves spécifiques, tout
en bénéficiant du même accueil que leurs aînés. «
Nous sommes très attachés à ce que tout le monde soit
traité de la même manière, précise Thierry
Giacomello ; les enfants sont ainsi chronométrés
comme les adultes, avec des puces électroniques ». Et
oui, y’a pas de raison : à Clermont, les puces ont aussi
droit à leur puce…
A. M.
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LE PROGRAMME
Photo : DR
En
capitale
DU WEEK END
samedi 17 mai
9 h 15 : Course USEP au Parc de l’Orangerie
13 h 00 : début des animations au Parc des
Expositions
dimanche 18 mai
8 h 50 : 5 km COOP d’Alsace
9 h 10 : Semi-marathon DNA
10 h 00 : marche conviviale
10 h 40 : 10 km Crédit Mutuel handisport
10 h 50 : 10 km Crédit Mutuel
10 h 55 : 10 km marche nordique
11 h 00 : Course scolaire UNSS Crédit Mutuel
Jeunes
12 h 10 : 20 km roller Opticiens Maurice
Frères
12 h 30 : 10 km roller Opticiens Maurice
Frères
12 h 30 : 2 km roller Opticiens Maurice
Frères
Chaque printemps depuis près de trente ans, Strasbourg vit au
rythme du sport et de la fête le temps d’un week-end. Cette
année encore, le cœur de la capitale d’Aalsace battra au rythme
des foulées des coureurs et des nombreuses animations…
S
et la course à pied, ce n’est pas une histoire nouvelle. Depuis de nombreuses années, la ville
accueille un important meeting d’athlétisme, et elle a
été le berceau de grands champions comme Mehdi
Baala. Pas étonnant donc que les Courses de
Strasbourg-Europe, qui s’apprêtent à vivre leur
29e édition, soient un événement majeur du calendrier
sportif de l’Est de la France. Mais, comme pour
mieux coller à l’esprit festif et accueillant de la ville,
cette manifestation est avant une grande fête du sport,
placée aussi sous le signe de la convivialité, de la
famille et du bien-être. Et quoi de mieux que le course
à pied pour symboliser cette philosophie voulue par
l’Office des Sports de la ville, sous la direction de
Christian Fuchs ?
C’est pour cela que courir à Strasbourg, c’est courir
autrement, avec d’autres motivations que la compétition. C’est d’abord vouloir partager sa passion de la
course à pied, mais aussi du sport, en famille ou entre
amis.
TRASBOURG
Passage en Allemagne
CONTACT
OFFICE DES SPORTS
19 rue des Couples
67000 Strasbourg
Tél. : 03.88.31.83.83
www.ods67.com
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
Le programme du week-end se veut le plus large et le plus
fédérateur possible, comme l’explique Patricia Lutz,
chargée de communication au sein de l’Office des
Sports qui organise la manifestation : « le marathon
des premières années a été supprimé pour laisser
place à un programme plus varié avec des courses
toutes distances, de rollers et, depuis l’an passé, une
épreuve de marche nordique qui a remporté un beau
succès et qui est reconduite cette année ».
Jugez-en par vous-mêmes : un 2 km réservé aux classes de CE2 de l’agglomération le samedi ; et le
dimanche quatre courses à pied, trois épreuves de rol-
lers, une marche conviviale et une marche nordique.
Les amateurs de compétition sont aussi servis avec le
semi-marathon des Dernières Nouvelles d’Alsace, le
quotidien local, dont le départ sera donné devant le
Conseil de l’Europe, et qui s’achèvera au Parc des
Expositions. Le parcours, plutôt plat mais comportant
de nombreuses relances, emprunte les rues du centreville et offre aux coureurs un passage devant la
cathédrale, avant de les emmener de l’autre côté du
Rhin dans la cité allemande voisine de Kehl via le
Jardin des Deux Rives. Ce semi, qui bénéficie du
label régional de la Fédération Française
d’Athlétisme, est ainsi la seule course sur route transfrontalière française, et une belle illustration de
l’amitié franco-allemande que symbolise Strasbourg.
Quant au 10 km, qui lui bénéficie du label international de la FFA, il se déroule entièrement dans le
centre-ville pour une balade sympathique au pas de
course.
Saut à l’élastique
Coureur ou pas, plus
de raisons donc de rester chez soi ce week-end-là !
D’autant plus que, pour ceux qui ne courent pas, les
nombreuses animations organisées samedi après-midi
au Parc des Expositions permettent de vivre d’autres
sensations (presque) aussi agréables que la course à
pied avec escrime, saut à l’élastique, baby-foot géant,
élasto-trampoline, tennis, échecs, vélo, concours de
maquillage ou encore arts du cirque…
Tout est fait pour que la fête soit vraiment complète,
sans parler des nombreux groupes musicaux qui
rythment les pas des coureurs tout au long des différents parcours. Les Courses de Strasbourg-Europe
sont finalement la cerise sur le gâteau particulièrement copieux d’un week-end au goût de fête !
A. M.
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Course Nature
La fête
et les jambes
M E N U
Photos : DR
U N
LES GENDARMES ET LES VOLEURS DE TEMPS / AMBAZAC (19) / 11 MAI 2008
C O P I E U X
LE PROGRAMME DES
(dimanche 11 mai)
8 h 30 : randonnée pédestre
10 h : 10 km découverte
12 h : 32 km nature
16 h : courses enfants
17 h : podiums
19 h : dîner de gala
Si l’on court partout durant le
week-end de Pentecôte, c’est
COURSES
en Corrèze que bat le cœur de
la France qui court dans une
épreuve qui, en quelques
années seulement, a gagné
ses galons de rendez-vous
LES ANIMATIONS
Pour les enfants : murs d’escalade, poneyclub, balades équestres
Pour toutes la famille : sécurité routière
(simulateur de conduite), police scientifique, équipe cynophile
incontournable. Grâce à un
parcours varié et à une organisation de qualité. Les deux
ingrédients indispensables
TOUT LE WEEK-END
Visite de la manufacture de porcelaines
Bernardaud sur rendez-vous.
Réservation : 27, avenue Albert-Thomas 87000 Limoges - Tél. : 05 55 10 55 91
LE DINER DE GALA
Punch sans alcool avec amuse-bouches
Salade de fruits de mer aux agrumes
Longe de veau farcie aux morille
Servie avec pommes de terre et tomates
provençales
Plateau de fromage avec mesclun de
salade
Macaron moelleux aux fruits – café
Coupe de champagne
Vin : Côte de Blaye 2004.
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pour attirer ceux qui veulent
pimenter leur course d’un
esprit de fête…
C
année, le temps d’un week-end, Ambazac,
petite bourgade du Limousin en Haute-Vienne,
devient le centre du monde de la France qui court.
Pourquoi, ça ? Parce qu’on vient de toute la France
pour jouer aux Gendarmes et Voleurs, pardi !
En 2007, sur les 95 départements métropolitains, 91
étaient représentés ! Un beau score. Seuls manquaient
à l’appel nos amis des deux départements de Corse,
ainsi que la Haute-Marne et le Tarn-et-Garonne. Tous
les autres étaient présents sur les sentiers du domaine
du Muret, à quelques kilomètres de Limoges. Une
belle unanimité !
Au-delà de la statistique, ce qui compte, c’est l’en-
HAQUE
gouement, ces migrations de la France entière. Ils
sont venus, ils sont tous là pour participer à une
course certes, mais aussi et surtout, à un week-end de
fête, la grande fête de la course à pied…
Car les Gendarmes et les Voleurs de Temps, c’est
avant tout un état d’esprit qui se résume en un mot
« qualité » : de l’accueil réservé aux coureurs, des
parcours proposés, mais aussi de l’ensemble du dispositif avec les nombreuses animations pour la
famille et ce fameux dîner de gala, avec spectacle et
orchestre, la marque de fabrique de ce rendez-vous.
Jean-Luc Monges, le co-président de l’épreuve et son
équipe ne pensent qu’à ça : faire plaisir aux coureurs,
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Photo : DR
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les bichonner, les cajoler mais aussi les surprendre,
leur en mettre plein les mirettes et leur en donner pour
leur argent. « Il faut respecter les coureurs, explique
ce retraité de la Gendarmerie, partenaire historique de
la course. Sans eux, il n’y a pas d’événement. Il faut
donc une prestation de qualité pour fidéliser les
concurrents et faire fonctionner le bouche-à-oreille
qui est le meilleur moyen d’attirer chaque année de
nouveaux participants. »
Quitte à se décarcasser pour les coureurs, autant le
faire en innovant, comme l’explique très bien ce passionné qui, autant que de la course, est un amoureux
de l’organisation et du travail bien fait. Quand Jean-
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
Luc Monges vous parle de son épreuve, on croirait
entendre un fabricant de porcelaine de Limoges vous
raconter son art, un artisan amoureux du travail bien
fait. Lui, son art, c’est l’organisation, grâce à ses partenaires et aux 500 bénévoles qui permettent
d’accueillir plus de 5 000 coureurs et de servir
3 000 repas.
« Quand, en 1999, on a décidé d’abandonner les
10 km de Limoges après une décennie d’organisation,
on a cherché un concept original, explique Jean-Luc
Monges. Beaucoup de belles courses sont organisées
tout le temps, partout en France, il fallait trouver
quelque chose d’innovant. Une course nature nous a
semblé une bonne piste à suivre. Nous avions un
superbe terrain de jeu avec les paysages de la HauteVienne. Mais, au-delà du parcours et du cadre
naturel, nous avons aussi misé sur l’esprit de fête et
de convivialité, ce qui plaît beaucoup aux participants qui reviennent chaque année plus nombreux. »
La courbe des inscriptions a en effet très vite trouvé
son rythme ascendant : 1 250 en 2000, 5 200 l’an
passé et, sans doute, près de 6 000 cette année, dont la
moitié sur le 32 km, l’autre moitié des participants se
répartissant entre la course découverte de 10 km, la
randonnée pédestre et la course pour les enfants.
Car les Gendarmes et les Voleurs de Temps, ce n’est
évidemment pas que la fête, c’est aussi les jambes
avec un 32 km de haute volée. Remporté chez les
femmes l’an passé par la championne Laurence Klein
qui raconte ce moment unique : « Ce qui est bluffant,
c’est la variété du parcours, explique la recordwoman
de France du 100 km. Ce n’est pas un ultra ni une
course de montagne extrême, mais tous les ingrédients
pour en faire une grande course nature sont réunis. Il
y a de tout : des petites routes bitumées, des sentiers
faciles et larges mais aussi des chemins en dévers, des
ornières, des sous-bois, des pentes très raides, de la
rocaille et même un escalier à la fin, c’est varié et c’est
ce qui fait tout le piquant de cette course qui, en plus,
se déroule dans un cadre superbe. ».
Tout ce qui fait une grande épreuve est inscrit au
menu : des hauts et des bas ; des glissages et des bains
de boue quand, comme en 2007, la pluie est de la
partie ; des rires et des fous rires ; de la course rapide
avec de vraies difficultés dedans, mais aussi de la
marche pour ceux qui en ont plein les pattes…
Bref, la course grandeur nature qui s’achève par une
grande fête et de bons airs. Du bonheur pur…
P. N.
CONTACT
Les Gendarmes et les Voleurs de Temps
194, rue Victor Thuillat - 87000 Limoges
Tél. : 05 55 04 00 94
www.gendarmes-et-voleurs.com
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Course Nature
L A MONTEE DU POUPET / SALINS-LES-BAINS (69) / 1 1 MAI 2008
LE TEMOIN
Photo : DR
Sommet salé !
Annick Grandvoinnet
Secrétaire, Salins-les-Bains (69)
« Je ne suis pas une championne, loin de là,
d’autant que je ne suis plus toute jeune. Mais
je suis une vraie mordue de course à pied. Je
cours deux ou trois fois par semaine et je fais
une vingtaine de courses dans l’année. J’ai
couru pour la première fois la Montée du
Poupet en 2005.
C’est une course magnifique. Notre Jura est
très beau, tous les coureurs vous le diront et
la Montée est l’une des plus belles. En plus,
pour moi, c’est une course spéciale. Comme je
travaille dans un commerce à Salins, je suis
un peu connue et les gens m’encouragent par
mon nom. C’est un vrai dopant pour moi car
c’est une course pas facile, même si elle est à
la portée de tout le monde pour peu qu’on soit
un peu entraîné. La dernière montée, il faut
vraiment aller la chercher. Mais quel bonheur
d’arriver là-haut avec la vue sur la vallée et
quel bon air ! Attention, les spectateurs
encouragent tout le monde car les Jurassiens
savent accueillir et je peux vous dire que l’ambiance est formidable sur tout le parcours. Il y
a un vrai esprit de fête et de solidarité, on
s’encourage, on s’aide, c’est très sympa, même
pour des amatrices comme moi. »
C’est une course comme les aime : atypique, unique ! Entre bois
et pâturages, dans un décor de carte postale, le Poupet ne s’en
laisse pas compter. Alors, pour vivre un grand moment de course
à pied, partez à l’assaut de ce petit mont !
C
on lisait sur des panneaux à l’entrée des villages du Far West : « Cow-boy, laisse ton revolver ici »,
on pourrait inscrire à l’entrée de Salins-les-Bains,
dans l’est de la France, le week-end de la course :
« Coureur, à partir de maintenant, oublie le chrono. ».
Car ici, l’affaire ne se mesure pas au fil du sablier
mais, plus sûrement, au rythme des dénivelés. Pour
affronter le mont Poupet et les 17,5 km du parcours,
mieux vaut ne pas avoir de références temps en tête et
se fier d’abord à ses jambes et à ses sensations.
« Le conseil que je donne à tout le monde, explique
Paul Jeandot, président de l’Entente Jura Centre
Athlétisme qui organise cette grande fête de la course
champêtre, c’est de partir prudemment pour bien
gérer les trois ascensions. Si vous laissez trop de
forces au départ, vous pouvez exploser dans la dernière côte. Il ne faut pas non plus se laisser griser
dans les descentes car on peut aussi y laisser du jus.
La course demande une bonne gestion de l’effort… »
OMME
3 montées, 2 descentes.
CONTACT
La Montée Internationale du Poupet
Paul Jeandot
Entente Jura Centre Athlétisme
20, chemin des Roussets d'Arelle
39110 Salins-les-Bains
Tél./fax : 03 84 73 08 68
www.montee-poupet.com
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Vous l’aurez compris, la Montée du Poupet n’est pas qu’une
promenade de santé. Ce n’est pas non plus le chemin
de croix que pourrait annoncer celle qui trône au sommet du mont Poupet, à plus de 800 m d’altitude et que
l’on aperçoit d’en bas, au moment du départ à Salinsles-Bains. Il s’agit tout simplement d’une course
comme on les aime, unique, atypique. À la fois course
de montagne avec son arrivée en côte, et course
nature qui se court au milieu des pâturages et à l’ombre des forêts, mais toujours sur ruban asphalté.
Le parcours est simple comme un M auquel on aurait
rajouté une jambe ascendante : trois montées pour
deux descentes, tel est le menu majuscule qui vous
attend dans un cadre majestueux. Après le départ dans
Salins-les-Bains, une première ascension en pente
douce de 6 km vous mènera jusqu’à Saint-Thiébaud,
village typique du Jura. La descente jusqu’au km 10
et la traversée du deuxième village, Yvrey, avant
d’enchaîner une belle bosse et la seconde descente qui
vous déposera au km 15, au pied du mont Poupet pour
la dernière ascension, celle de la côte Guillaume. Et
quelle ascension ! Un pourcentage moyen supérieur à
10 %, des passages à 12-13 voire à 15 % : le Poupet
sait se faire désirer ! Il faut donc en garder sous la
semelle pour avoir le plaisir d’admirer le chemin parcouru de là-haut…
Carte postale du Jura… La course se
déroule dans un cadre naturel sublime, un paysage de
moyenne montagne, entre pâturages et forêts, digne
des plus belles cartes postales du Jura. Mais, sur le
Poupet, tout est vrai…
Car on ne vient pas seulement à Salins pour s’attaquer
au Poupet, mais également pour découvrir une région
qui gagne à être connue des coureurs adeptes de
beaux paysages et de nature.
« Près de la moitié des concurrents sont extérieurs à
la région, précise Paul Jeandot. Ils profitent de la
course pour passer le week-end de Pentecôte dans le
Jura et découvrir Salins, avec les spécialités régionales comme les vins du Jura ou le comté. Notre mot
d’ordre est « convivialité ». C’est aussi pour ce plaisir que les coureurs aiment venir ici. »
Bref, si vous voulez profiter du week-end de
Pentecôte pour célébrer les pentes et les côtes, les
descentes et les montées, mettez le cap sur le Poupet.
Un sommet de la course à pied !
P. N.
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Course Nature
L E S CO U R S E S D E S C R Ê T E S / E S P E L E T T E ( 6 4 ) / 5 J U I L L E T 2 0 0 8
Photo : DR
Bien pimentées
L E CO N S E I L
Gabi Etxart, organisateur
Gabi Etxart, ancien marathonien en 2h30’, est
le fondateur de la course et son premier vainqueur. Il anime toujours l’association
Napurrak, « les démerdards » en basque,
créée en 1974 qui organise aussi des événements de force et de pelote basques, ou des
randonnées pédestre et à VTT.
« Je conseille aux novices, tous ceux qui
découvrent la course en montagne, de ne pas
faire de préparation en vue d’une perf’. Ces
dernières années, la plupart des problèmes à
l’arrivée sont dus à un surentraînement les
semaines, voire les jours précédents. Il ne faut
surtout pas commettre cette erreur et se brûler les ailes lors de séances trop poussées. Il
faut être bien physiquement et venir découvrir la course mais sans se mettre de pression… La différence essentielle entre la préparation d’un marathon ou d’un semi, c’est que
que tout le monde ne dispose pas de relief à
proximité, alors que tous les coureurs peuvent effectuer un parcours sur macadam en
sortant de chez eux. Il faut venir pour voir,
apprécier, emmagasiner de l’expérience avant
de penser à faire une perf’. »
Pratique
La Course des Crêtes est aussi l’occasion de
découvrir le Pays Basque à l’entame des
vacances d’été.
Vous trouverez des infos utiles sur le site de
la course www.force-basque.org ou sur
www.tourisme64.com, le site du comité du tourisme basque.
Les hébergements ne manquent pas et le
choix est vaste. A titre d’info, nous vous suggérons un hôtel tout à fait recommandable.
Il s’agit de l’hôtel du
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R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
L’ambiance qui règne sur cette épreuve en fait l’un des trails les
plus courus, pas seulement pour son parcours majestueux mais
aussi pour la soirée qui récompense les participants de tous
leurs efforts. Un sommet de fête basque, à ce qu’il paraît…
«
C’est une course particulière : il faut avoir beaucoup
de cuisse pour monter et de sacrés dorsaux et abdominaux pour bien descendre sans se ruiner le dos ».
Celui qui parle ainsi est un amateur éclairé puisqu’il
s’agit de Dino Milani, journaliste au Petit Bleu
d’Agen et ancien marathonien de bon niveau (son
record est à 3 h 17’) qui a participé à une quinzaine de
grands marathons internationaux. « J’ai couru les
Crêtes à plusieurs reprises dans les années 90, cela a
été un choc et une véritable découverte pour le coureur sur route que j’étais. C’était vraiment un autre
monde. C’est aussi l’une des plus belles qui m’a été
donné de courir en France, au même titre que le
Médoc ou Marseille-Cassis. »
Dino Milano pourrait raconter pendant de longues
minutes toute l’amitié que lui inspire cette course et
son fondateur et organisateur, Gabi Etxart, qui fédère
toute la région d’Espelette pour que ce rendez-vous
soit, depuis plus de 30 ans, un sommet de la course à
pied en France.
« L’épreuve dure 10 heures, aime
rigoler le dynamique Gabi, ancien champion de marathon, vainqueur de la 1re édition en 1976. Trois heures
de course et sept heures de fête ! » Et de lancer encore
l’un des slogans qui caractérise le mieux l’esprit de ce
week-end au Pays Basque : « le sport d’accord, la
fête d’abord ».
Pas besoin de vous faire un dessin, vous l’avez
compris, courir à Espelette, c’est faire d’une pierre
deux coups : une course magnifique avec vue sur les
sommets des Pyrénées et les rouleaux de l’océan
Atlantique en contrebas, et une fête grand format rassemblant plus de 3 000 convives.
Une fête très courue. Courir les
Crêtes, c’est d’abord partir à l’assaut du Mondarain
qui culmine à près de 800 m. Au départ d’Espelette,
(80 m d’altitude), cela représente un joli dénivelé de
+ 700 m. Autant dire que, passés les premiers kilomètres goudronnés empruntés pour sortir de la capitale
du piment, ça fait une belle grimpette. « Il ne faut surtout pas laisser trop de forces dans l’ascension vers
le Mondarain dont le sommet n’est qu’à 6,5 km du
départ, explique Gabi Etxart. Derrière, il reste encore
près de 20 km, il faut vraiment s’économiser… »
Surtout que les sentiers muletiers empruntés ont tout
des chemins de contrebande qu’ils étaient autrefois,
donc pas faits pour rouler carrosse mais plus pour se
faire plaies et bosses.
Heureusement que pour ceux qui n’ont pas 27 km
dans les jambes (l’équivalent en temps de 35 km sur
la route), les organisateurs ont prévu deux parcours
plus accessibles, de 19 et 13 km. « Dès le début, nous
avons pensé aux familles et aux accompagnants,
continue Gabi. C’est pour cela que nous n’avons pas
cessé d’étoffer le programme avec des courses plus
courtes ou des randonnées, cela permet à tous, et pas
seulement aux coureurs de participer à la fête. »
Celle-là, personne ne veut la rater car tout y est : les
produits régionaux, la culture, la musique, les chants,
l’ambiance et la chaleur du Pays Basque, pour
conclure un week-end qui reste dans les jambes et les
cœurs pour longtemps…
P.N.
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Course Nature
Par la
face sud
Photo : DR
L E CO N S E I L
THE NORTH FACE BANDOL CLASSIC / BANDOL (83) / 14 JUIN 2008
Attention à la chaleur
Ce n’est pas encore une classique mais une course qui monte,
Malgré l’heure relativement tardive du départ
(18 h 30), la chaleur reste l’ennemi n° 1 des
concurrents de la Bandol Classic. La température peut dépasser les 30 °C et même si la
course n’est pas très longue avec ses 12 km et
quelque, il faut bien se protéger contre le
soleil et les effets de la chaleur. Lunettes,
crème solaire, bandana ou casquette, toute la
panoplie est conseillée.
De même, l’organisateur prend soin d’installer
quatre brumisateurs et quatre ravitaillements
sur le parcours. Profitez-en bien pour boire,
ce qui semble être le cas, vu le grand nombre
de bouteilles d’eau (près de 10 000) consommées sur l’épreuve.
Il faut vous hydrater toute la journée, avant la
course notamment et dès le premier ravito, et
ne pas attendre d’avoir chaud et soif pour commencer car, en général, la sensation de soif
indique que la déshydratation a commencé.
Après la course, vous pourrez vous baigner,
ce qui peut être agréable si l’eau est un peu
fraîche. Un petit bain de mer est bénéfique
pour la récupération musculaire sauf si l’eau
est vraiment trop chaude. Dans ce cas, préférez une douche fraîche un peu plus tard…
qui monte dans l’estime des coureurs… Et on comprend mieux
pourquoi : entre Grande Bleue et littoral varois, elle offre une vue
imprenable sur un coin de Provence
«
C’est en courant avec ma femme que l’idée nous est
venue, on s’est dit qu’il serait dommage de ne pas
faire profiter d’autres coureurs de la beauté des paysages. » Jean-Joël Canessa, prof de maths de son état
et organisateur de la Bandol Classic, n’est pas égoïste.
Il n’a pas tenu à garder son petit coin de Var secret,
mais, au contraire, a voulu le faire partager avec ses
confrères coureurs.
Sans tapage la petite Bandol Classic a pris, en quatre
ans seulement, de l’altitude. De 450 coureurs lors de
la première édition, on est passé à 1100 l’an dernier.
Et plus de 1300 sont attendus cette année pour la 5e
édition afin de garder le rythme de croissance annuel
de 200 nouveaux venus… Une belle ascension, régulière, progressive mais réelle comme celle qui attend
les concurrents une fois sortis de la petite ville de
Bandol quand ils attaquent la montée jusqu’à 160 m
d’altitude. Pas un sommet insurmontable mais une
bonne grimpette avant d’atteindre le balcon avec vue
imprenable sur la Méditerranée et les îles varoises.
« Une fois qu’on est là-haut, c’est la récompense,
explique Jean-Joël. Le panorama est superbe, certains
s’arrêtent même pour prendre photos avant d’attaquer
la descente. On sait pourquoi est venu… »
Un passage sur la plage
Avec 40 % de bitume dont un départ et une arrivée en
ville, sur le port et 60 % d’autres terrains dont les sentiers du littoral puis de l’arrière-pays et un passage sur
la plage, la Bandol Classic est une course nature, un
bon mixte entre trail et bitume. Ni ultra, ni tralala.
Juste l’ambition d’offrir un parcours simple et sympa
d’un peu plus de 12 km à tous ceux qui aiment sortir
des sentiers battus. « Les premiers finissent en 45’, les
44
derniers en 2 heures », explique l’organisateur. On
peut faire la course à son rythme, elle est tout à fait
accessible pour tout coureur qui s’entraîne un minimum. Le principal piège réside dans le départ car on
peut se laisser entraîner par le flot des concurrents. Et
si on fait les 1 800 m sur le port trop vite, on peut se
retrouver dans le rouge avant d’attaquer les sentiers
vallonnés et là, la suite peut être compliquée. Il faut
donc se méfier et ne pas partir en surrégime ». Là,
c’est l’ancien marathonien et triathlète qui parle, la
gestion de l’effort, il connaît…
Le t-shirt collector
Comme il connaît les petites attentions qui vont droit
au cœur des coureurs. Ainsi, quatre brumisateurs sont
installés sur les 12 km de parcours. Il y a autant de
ravitaillements, sans compter l’arrivée, soit un tous
les trois km et les bouteilles coulent à flot car, en juin,
dans le Var, même après 18 heures, on risque la surchauffe (lire ci-contre).
Enfin, parmi les petites surprises qui attendent les
participants, il y a aussi ce tee-shirt avec les noms des
concurrents inscrit dessus. Un vrai collector pour
ceux qui viennent chaque année faire de la course de
Bandol une… classique.
P. N.
CONTACT
THE NORTH FACE BANDOL CLASSIC
Bandol Evénements Organisation
Jean-Joël Canessa
178, rue de Belgique - Quartier Pierreplane
83150 Bandol
[email protected]
www.bandolclassic.com
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Course Nature
Bouche bée…
Photos : DR
D E CO U V E RT E
LA TRANSBAIE / SAINT-VALERY-SUR -SOMME (80) / 30 JUIN 2008
Bouche baie
Cette course est tellement unique qu’elle finit pas ne plus se
Participer à la Transbaie est aussi l’occasion
de découvrir l’une des zones du littoral français les plus sauvages et préservées. La Baie
de Somme est un sanctuaire pour la faune et
la flore que les coureurs sont les seuls à fouler de part en part un jour dans l’année. La
course est donc un formidable moyen de
découvrir ce patrimoine naturel d’une façon
originale.
Au-delà du parcours de la course, c’est tout le
littoral picard de Mers-les-Bains, au sud, à
Fort-Mahon Plage au nord, qui propose de
magnifiques panoramas aux amoureux de
côtes sauvages. Avec en son centre, l’écrin
vert et bleu de la Baie de Somme, l’une des
plus belles d’Europe, encadrée par deux cités
accueillantes : Saint-Valery-Sur-Somme, ville
d’histoire bordée par le canal de la Somme, et
Le Crotoy, la station balnéaire aux plages de
sable fin située à l’embouchure de l’estuaire.
www.somme-tourisme.com
www.saint-valery-sur-somme.fr
ressembler, tant les conditions sont changeantes d’une année à
CONTACT
LA TRANSBAIE - Denis Courtois
80230 Saint-Valery-sur-Somme
[email protected]
www.transbaie.com
R MAGAZINE # 6 - MAI-JUIN 2008
l’autre. Mais le cadre reste le même, la sublime Baie de Somme,
paradis naturel qu’il faut découvrir en courant. Aspirez, admirez…
«
Courir en mer inconnue » est le slogan choisi par les
organisateurs pour qualifier la course. Il est vrai que
si, tous les ans depuis 1989, la course emprunte le
même parcours – un aller-retour entre Saint-Valerysur-Somme et Le Crotoy, de part et d’autre de la Baie
de Somme – beaucoup de choses changent d’une
année sur l’autre.
La date d’abord. La Transbaie ne se court jamais à la
même date car, pour permettre aux 6 500 concurrents
de traverser la Baie de Somme en toute sécurité, il
faut trouver un week-end aux horaires de marée adaptés, d’où une amplitude dans le choix de la date, entre
fin avril et fin juin, comme c’est le cas cette année.
Plus c’est mou, plus c’est dur
Idem pour le terrain. Les ingrédients sont les mêmes
chaque année : un cordon de bitume au départ et au
retour sur Saint-Valery ; un chenal d’eau douce à
franchir ; des prés salés et boueux, des étendues de
sable plus ou moins stable recouvertes d’eau de mer
plus ou moins profonde et des zones de boue et de
vase, histoire de faire de cette course pas comme les
autres, un croisement entre un semi-marathon des
sables et un cross très, très humide. Et si la Baie de
Somme reste la même d’une année sur l’autre, le terrain est très changeant car, entre-temps, les saisons et
les tempêtes, la mer et les marées ont fait leur œuvre.
C’est pour cela que vous retournerez tous les ans courir la Transbaie, vous retrouverez le même cadre
majestueux, la même vue sur Le Crotoy où se fait le
demi tour avant le retour sur Saint-Valéry-surSomme et son ambiance de fête mais les pièges du
terrain ne seront jamais là où vous les avez connus
l’année précédente…
« Toujours la même, jamais pareille » pourrait être
aussi la devise de la Transbaie. créée en 1989 par
Denis Courtois, commerçant de son état à SaintValery-sur-Somme qui, depuis bientôt 20 ans veille
sur son bébé qui grandit, grandit…
« Nous pourrions accueillir bien plus de concurrents
explique-t-il. Mais pour des raisons évidentes de
sécurité, nous devons nous limiter à 6 000. Le parcours est bien matérialisé dans la Baie mais, si les
conditions météo se dégradent, nous devons pouvoir
neutraliser la course et récupérer tout le monde dans
un minimum de temps. Cela ne s’est jamais produit.
Une fois seulement, on a failli annuler car le plafond
était bas et l’hélico, indispensable pour la sécurité, ne
pouvait pas décoller mais, finalement, ça s’est levé et
on a pu donner le départ… »
Une chevauchée fantastique
Un aller-retour d’une quinzaine de kilomètres sur un
terrain unique qui ne ressemble à aucun autre. Seul
mot d’ordre : ne venez pas pour faire une perf’, ça ne
sert à rien, le chrono ne veut rien dire sur un tel terrain. Pour le reste, l’essentiel est de courir à son
rythme, d’être à l’écoute de son corps et de son
cœur… Mais mieux vaut venir sur site un minimum
préparé pour que la traversée de la Baie de Somme ne
se transforme pas en galère car courir sur un tel sol est
très éprouvant. Donc, lacez bien vos chaussures car
elles peuvent disparaître dans une flaque de boue, ce
qui n’est jamais très agréable de finir comme un
canard boiteux, pire, pieds nus… Car pour prendre
son pied dans de telles conditions, mieux vaut les
avoir bien chaussés.
P.N.
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Interview
Marco Olmo
COUREUR EXTRÊME, DEUX FOIS VAINQUEUR DE L’UTMB
Depuis plus de dix ans, il parcourt déserts et massifs en quête
de victoires extraordinaires. Rencontre avec un Italien au somPhoto : DR
met de son art, qui n’en a jamais plein les pattes.
P R O F I L
Dernière ligne droite
» Comment vous entraînez-vous, Marco ?
Né le 10 octobre 1948 à Alba (Italie)
Vit à Robilante dans le Piémont
Ancien conducteur de chantier dans une
cimenterie
1,81 m ; 66 kg
Poul au repos : 34
Poul dans l’effort : 160
Je cours entre 2 h et 2 h 30 quotidiennement. Il n’y a
que quelques jours par an où je ne cours pas, soit pour
récupérer, soit dans la semaine précédant un grand
rendez-vous. Je cours près de chez moi, dans la région
de Cuneo (Piémont). Je vis à Robilante, un petit village à 700 m d’altitude et je monte jusqu’à 1300 m,
sur un terrain accidenté. Je m’échauffe quelques kilo-
Palmarès
2 victoires à l’UTMB (2006 et 2007)
6 victoires sur le Cromagnon
4 victoires dans la Desert Cup
4 victoires dans le Marathon du désert en
Lybie
3 victoires dans le Marathon des Sables
(en 12 participations)
mètres sur le plat, le temps de sortir du village avant
de gagner la montagne…. Le kilométrage compte
moins que le temps passé. Je m’entraîne aussi beaucoup dans les conditions de course, la nuit
notamment, pour me préparer. Courir avec une fron-
Je me connais parfaitement. Je sais quand je dois
lever le pied, quand je peux accélérer, c’est un atout
effectivement. La gestion de l’effort est primordiale
dans ces courses extrêmes. Mes adversaires sont plus
forts que moi physiquement, mais ils peuvent avoir
un passage à vide qui me permet de les rattraper. Le
mental compte évidemment énormément. Je fais de la
méditation pour m’aider à appréhender tous ces
moments difficiles où il faut aller chercher les ressources au plus profond de soi.
» Quelle est la plus belle course que vous ayez
gagnée ?
tale, par exemple, n’est pas évident, cela aussi
nécessite un entraînement…
» Vous suivez un programme spécifique ?
Non, je n’ai ni entraîneur, ni préparateur physique. Je
me fais mon programme au feeling, tout seul. J’essaie
de changer de parcours pour varier la nature du travail, et je me fie à mes sensations pour doser mes
efforts et les quantités de travail.
» Vous avez un très beau palmarès… D’où vous
viennent cette condition physique exceptionnelle et cette longévité ?
J’ai l’habitude de dire que, vu mon âge, c’est normal
d’avoir un palmarès un peu plus long que d’autres.
“ON SAIT QUE
ÇA SERA LONG,
IL FAUT ÊTRE PRÊT
À ÇA. ”
» L’âge, ou du moins l’expérience, devient même un
atout dans ce type de courses très dures ?
Mais c’est vrai que j’ai quelques belles victoires…
J’ai commencé à m’entraîner sérieusement sur le tard,
à 32-33 ans. Donc, je ne suis pas usé par des efforts
intensifs produits trop jeunes. Parallèlement, j’ai fait
beaucoup de ski de fond et de ski alpinisme, ce qui est
aussi très bon pour la condition. Je suis végétarien, je
mène une vie très saine et j’ai la chance de n’avoir
Elles ont toutes quelque chose… J’ai plus de mal avec
les courses à étapes, comme le Marathon des Sables,
quand il faut s’arrêter et repartir le lendemain. J’ai
une préférence pour les courses en continu de 20 ou
30 heures. J’aime beaucoup le désert car c’est parfois
plus difficile pour moi en montagne, dans les terrains
accidentés les pentes trop raides. C’est pour cela que
l’UTMB est une course qui me convient car le terrain
n’est pas trop accidenté, on court beaucoup par rapport à d’autres courses et c’est ce que je préfère.
» Quels conseils pouvez-vous donner aux amateurs qui veulent juste finir ?
De prendre leur temps. Il ne faut surtout pas partir
avec un objectif autre que celui de terminer. Il faut y
aller en douceur, sans pression, rester très calme, ne
jamais s’énerver, ça ne sert à rien. On sait que ça sera
long, il faut être prêt à ça. Et il faut profiter des paysages magnifiques. Admirer le Mont Blanc m’aide
beaucoup, c’est toujours un plaisir, surtout quand la
fatigue se fait sentir, ça change les idées, vous savez
pourquoi vous êtes venus là-haut souffrir…
aucun souci de santé, donc, je suis en pleine forme.
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P.N.
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Chacun
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