Haute-garonne - Afdet Midi

Transcription

Haute-garonne - Afdet Midi
A l’attention des lecteurs
Cette brochure vous présente les productions journalistiques rédigées par les élèves de collèges et de lycées
de l’académie de Toulouse dans le cadre de la 8ème
édition de l’opération « raconte-moi l’entreprise .
Les articles sont publiés dans leur intégralité en
référence au cahier des charges du concours (titre,
texte et photo), tels que les différents jurys départementaux les ont découverts.
2
édito
Hélène Bernard
Rectrice de l’académie de Toulouse
Chancelière des universités
Pour cette 8e édition, les 43 établissements répartis sur les
8 départements de l’académie de Toulouse ont permis à 870
élèves de collège et de lycée de participer au concours en
rédigeant 46 articles. Je me réjouis donc du succès de cette
contribution !
L’originalité du concours réside dans le fait de proposer aux
élèves des classes de 3ème découverte professionnelle
et aux élèves de classe préparatoire aux voies professionnelles un moyen d’élargir leurs sources d’information sur
les métiers, les entreprises et les secteurs d’activité, par la
rédaction d’un article de presse en lien avec une des actions
menées au cours de la Semaine École Entreprise et d’en
diffuser ainsi plus largement la richesse.
Ce concours « Raconte-moi l’entreprise » est un outil d’aide
à la promotion du nouveau dispositif «parcours individuel
d’information, d’orientation et de découverte du monde
économique et professionnel» (PIIODMEP) en donnant la
possibilité à des élèves de collège et de lycée professionnel de s’approprier l’environnement professionnel, d’en
découvrir la diversité et de construire progressivement leurs
parcours de formation.
Ce concours se construit autour d’une rencontre entre les
élèves et les étudiants de l’École de journalisme : quoi de
plus riche que cette rencontre avec des étudiants pour
pouvoir se projeter, lorsque l’on a 15 - 16 ans, vers un futur
qui semble parfois bien peu concret.
Ce concours a également le mérite de faire découvrir le
monde du journalisme et de la presse à nos élèves suivant
ainsi les traces d’un illustre journaliste : Jean Jaurès qui
avait 28 ans quand il écrivit son 1er article en 1887.
Les médias, c’est-à-dire l’ensemble des moyens de diffusion
de l’information, sont un moyen d’expression essentiel pour
les acteurs démocratiques et jouent un grand rôle dans la
formation de l’opinion publique.
Etre lecteur de la presse c’est apprendre à découvrir le
monde, c’est se forger ses propres opinions, c’est devenir
un citoyen éclairé.
3
Ariège
Le bois est roi !
Le mardi 7 octobre, dans l’après-midi, Monsieur Falco a accueilli la
classe de DP3h d’Ax-les-Thermes. Il leur a fait visiter une maison passive en bois en construction.
L’entreprise Falco
Monsieur Falco est le directeur de la menuiserie. Elle existe depuis vingt
ans et se situe dans la zone industrielle de Perles-et-Castelet. L’entreprise
fabrique des meubles, des escaliers et s’est lancée récemment dans la
construction de maisons. Quatre menuisiers
travaillent dans cette entreprise, ainsi qu’une
secrétaire.
Les maisons en bois
Construction d’une maison en bois à Perles-et-Castelet.
Conformément aux nouvelles normes datant du 1er janvier 2013, les pièces principales doivent être exposées plein sud. Pour
faire des économies d’énergie la maison est
chauffée naturellement et illuminée par le soleil, cela permet de limiter la consommation
de chauffage. Cette maison est une maison
passive, ce qui veut dire qu’elle produit plus
d’énergie qu’elle en consomme.
Elle est construite en pin Douglas, résiste aux intempéries et aux insectes
grâce aux isolants naturels (fibre de bois et cellulose injectée). L’entreprise
essaie de faire venir le plus de matériaux de provenance française. Le bois
est extrait de zones de plantations (de pins) pour éviter la déforestation. Pour
la construire il a été nécessaire de fabriquer 60 à 80 modules qui ont été
confectionnés en seulement 8 jours en atelier. L’assemblage est relativement
rapide. Au 14ème jour de la construction, la maison avait déjà pris forme.
Celle-ci sera terminée en 5 mois maximum alors qu’une maison traditionnelle
nécessite un an de travail.
3ème DP - Collège Mario Beulaygue - Ax-les-Thermes (09)
4
Ariège
AES : une entreprise énergique !
Jeudi 27 novembre l’entreprise AES (Ariège Energies Systèmes) ouvre
ses nouveaux locaux à la 3ème Prépa-Pro du lycée Irénée Cros.
M. Centenero présente avec enthousiasme son nouvel établissement.
Ariège Energies Systèmes est une entreprise créée il y a dix ans par M. Centenero dont les activités principales sont les énergies renouvelables : chaudières bois, aérothermie, géothermie,…
Situé dans la zone industrielle de Pamiers le bâtiment à énergie positive attire
les regards par sa forme originale et la couleur chaude de sa façade.
Ces 800 mètres carrés de superficie sont à la
fois des nouveaux locaux pour l’entreprise et
une vitrine de son savoir-faire.
Le label BEPOS
M. Centenero, soucieux du respect de l’environnement a anticipé sur la réglementation
thermique : à partir de 2020, les nouvelles
constructions devront être des Bâtiments à
Energie Positive c’est à dire produire plus
Des bâtiments intégrant énergie & environnement
d’énergie qu’ils n’en consomment.
Ainsi sur la façade des capteurs solaires récupèrent la chaleur. A l’extérieur, un système de puits canadien permet d’exploiter celle du sol. Au cœur des bureaux, sous les pieds des employés, un
trou de treize mètres de profondeur permet d’atteindre la nappe phréatique et
d’en récupérer l’énergie calorifique.
Le bois à l’honneur
A l’intérieur une agréable odeur de bois accueille les visiteurs. Les murs
sont recouverts de panneaux de particules de bois aux propriétés isolantes.
La façade est réalisée en pin Douglas non traité. M. Centenero explique :
« le bois est un matériau noble et vivant qui vieillit bien si on le laisse respirer. »
L’alliance entre haute technologie et développement durable est au cœur de
la philosophie de l’entreprise.
Les élèves ont pu constater que le respect de l’environnement et les métiers
du bâtiment peuvent s’unir efficacement.
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Irénée Cros - Pamiers (09)
5
Ariège
LUZENAC, TALC A TOUS LES ETAGES
Nichée au cœur des Pyrénées ariégeoises, à 1750 mètres d’altitude, la carrière de
Luzenac est la seule en activité en France.
Imérys, géant blanc
Créée dès 1905, la société appartient désormais au Groupe Imérys, leader mondial du
secteur, présent en Europe, en Asie et en Amérique du nord. La carrière qui s’étale sur
une vingtaine d’hectares est la plus grande mine de talc à ciel ouvert. Exploitée six mois
de l’année, de mai à octobre, elle fournit 400 000 tonnes de talc.
Ivoire de haut en bas
Les blocs de minerai sont triés et concassés avant
d’être descendus par téléphérique et stockés à
l’usine qui fonctionne toute l’année. A l’intérieur, un
tapis laiteux recouvre le sol et dehors des dunes
immaculées et d’immenses silos blancs créent un
décor bruyant mais éblouissant.
Le silicate de magnésium hydraté est la plus tendre
roche connue et ses usages sont variés. Il est
utilisé dans l’automobile, l’agriculture, la cosmétique, la céramique, la pharmacie, l’alimentation, la
pneumatique, la peinture… On en retrouve dans les
produits pour l’agriculture et la protection des fruits,
les chewing-gums, les pare-chocs, le papier et tant d’autres choses. Pour satisfaire la
diversité d’emploi industriel du talc, Imerys Talc Luzenac France propose cinquante
trois produits différents. A la carrière, le gisement offre vingt ans de réserves.
Mesures durables
L’entreprise certifiée ISO 14 001, se préoccupe de l’environnement. Les ressources
sont optimisées par un tri optique haute définition. Des épurateurs évitent le déclassement et utilisent le maximum du talc. A la station de tri automatique, le pompage des
bassins de décantation permet d’économiser 65 % de l’eau qui est réutilisée pour laver
les engins de chantier et arroser les pistes afin que les camions ne soulèvent pas la
poussière. L’énergie électrique utilisée est produite en partie sur le site. Enfin, une fois
l’extraction terminée, les talus exploités sont réaménagés et végétalisés.
L’échelle des métiers
Pour assurer la production et l’expédition quotidienne des 1500 tonnes de talc, l’entreprise emploie environ 220 salariés et recrute 50 saisonniers. Une vingtaine de métiers
s’affairent : géologues, conducteurs d’engins ou d’atelier, contrôleurs qualité, logisticiens, agents administratifs ou de sécurité… Ils génèrent un chiffre d’affaires de 90
millions d’euros.
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Joseph Marie Jacquard - Lavelanet (09)
6
Aveyron
Deltour, la visite qui valait le Détour
C’est dans le cadre de la semaine école-entreprise que les élèves de 3ème
DP du collège Denys Puech ont eu l’opportunité de visiter l’entreprise Deltour
Autocars le vendredi 21 Novembre 2014 route de St Laurent à St Geniez
D’olt.
Un car grand tourisme nous attendait pour faire les quelques centaines de
mètres qui séparent notre collège de l’entreprise Deltour.
Une fois sur place c’est le patron Bruno Deltour qui nous a accueillis dans un
des garages de l’entreprise.
Certains élèves ont été intrigués, non par les
bus, mais par des remorques un peu originales.
En effet la particularité de l’entreprise Deltour
c’est d’avoir « trouvé » une « niche » dans le
secteur des transports de passagers qui est
très concurrentiel.
En effet Bruno, lui-même amateur de vélo,
s’est lancé, depuis quelques années, dans
l’organisation de voyages destinés aux
cyclistes.
La flotte des véhicules de l’entreprise Deltour
Et le succès est au rendez-vous puisque
« aujourd’hui une grande partie de nos longs voyages se fait par rapport à
cette offre » nous confie-t-il. Il faut dire qu’il a su adapter sa flotte de véhicules :
outre les nombreux bus, ils se sont équipés de neuf remorques qui peuvent
transporter de 14 à 46 vélos.
L’entreprise travaille avec des tours opérateurs du monde entier principalement d’Australie. Les voyageurs sont pris en charge dès leur arrivée et vont
ainsi découvrir par exemple les légendaires routes du tour de France en vélo
mais aussi de très nombreux pays européens.
Et l’entreprise Deltour s’occupe de tout : du transport, des repas et du
logement bien sûr mais aussi de la gestion des vélos, de l’entretien etc...
Ils ont même prévu des douches qui s’installent en quelques secondes et qui
permettent aux cyclistes de se rafraîchir après l’effort.
Une visite très instructive qui nous a montré une des nombreuses routes à
suivre pour réussir !
3ème DP - Collège Denys Puech - Saint Geniez d’Olt (12)
7
Aveyron
Un collège au courant
C’est au cœur du plateau de la Viadène que se cache la centrale Hydro-électrique de Montézic.
Sur le site, le jeudi 20 novembre, Mr Lavastrou directeur de la S.T.E.P*,
présente aux collégiens de découverte professionnelle son usine.
La spécificité de cette usine est le transport d’énergie entre les deux réservoirs.
Pendant les heures creuses 4 puissantes
pompes remontent l’eau du bassin aval pour
remplir la réserve sur le plateau 400 mètres
plus haut. Ceci pour pouvoir fournir instantanément une énergie renouvelable lors d’un
pic de consommation grâce à la transformation des pompes en turbines.
Elles entraînent alors 4 alternateurs d’une
puissance totale de 910 Mégawatts.
« Ça turbine sévère ! » s’exclame un élève
en descendant du bus qui nous dépose 800
mètres sous terre, car le bruit et les vibrations
S.T.E.P : Station de Transfert d’Énergie par Pompage
des rotors sont vraiment impressionnants
dans cette immense salle qui pourrait facilement contenir une cathédrale.
Après la distribution de casques de protection, la visite commence avec les
explications d’un technicien, que nous recevons par des écouteurs à liaison radio. Nous descendons par des escaliers pour accéder à la base des
turbines. Une d’entre elles était à l’arrêt, nous avons pu l’observer en détail,
un après l’autre, en penchant la tête.
C’est à ce moment là qu’un d’entre nous a perdu bruyamment son nouveau
couvre chef !
Cette visite a été fort intéressante et très instructive.
Nous remercions toute l’équipe d’EDF.
3ème DP - Collège de la Viadène - Saint Amans des Cots (12)
8
Aveyron
La Maison du Livre : l’antre aux 600 000 ouvrages
Au pied de la cathédrale de Rodez se niche La Maison du Livre. Ce vaste
sanctuaire de plus de 800 m2 dédié aux livres, fondé par des prêtres en 1945,
s’étend sur deux sites.
Devenue librairie indépendante, elle est désormais la deuxième de
Midi-Pyrénées et vend près de 4 000 ouvrages par semaine. Afin de satisfaire
les passionnés de littérature et de loisirs créatifs, vingt-et-une bonnes âmes
s’affairent dans ce temple de la culture : romans, bandes dessinées, beaux
livres, documentaires, livres de cuisine, de
jardinage, de bricolage, de voyage... sont proposés à la vente.
Mais le métier de libraire ne consiste pas
seulement à disposer des ouvrages en rayon,
«il s’agit avant tout d’offrir un conseil approprié» comme le souligne Mme Belle, la
directrice adjointe de la librairie. En effet ce
métier est avant tout une passion, une vocation
voire une religion ! Néanmoins pour l’exercer
il ne suffit plus d’aimer lire : un master ou un
apprentissage sont désormais attendus.
Pour résister à la concurrence de la vente en ligne, la librairie possède aussi
une adresse Internet où il est possible de réserver le titre désiré parmi un
million de références avant de venir le retirer en boutique. Mme Belle a aussi insisté sur l’importance du prix unique du livre qui garantit la survie des
libraires alors qu’aujourd’hui de nombreux disquaires ont disparu. L’optimisme
reste donc de rigueur puisqu’une clientèle jeune continue de fréquenter ce
temple de la littérature, attirée par de nouveaux genres au panthéon desquels
figurent les romans graphiques ou les mangas.
Quelques lycéens de Monteil, déjà passionnés de littérature, ont ainsi pu
découvrir tout l’univers du livre en pénétrant dans « sa Maison ».
3ème Prépa-pro - lycée Professionnel Monteil - Rodez (12)
9
Haute-Garonne
L’homme qui parlait à l’oreille des bœufs
Thierry Dupré exerce un métier hors du commun : il est bouvier.
Rencontre avec cette forte personnalité qui habite Les Varennes, dans
le Lauragais.
Que fait Thierry Dupré ? Il se sert de ses animaux pour labourer mais aussi
pour tracter des troncs d’arbres. Il a toujours été fasciné par les animaux de
trait. C’est tout naturellement que son père lui a enseigné son savoir-faire.
« Je ne suis pas bouvier par nostalgie, mais par passion » dit-il.
Plus qu’un métier, une façon de vivre
Sept jours sur sept, il travaille avec bœufs,
vaches, cheval et mulet. Tous sont issus d’espèces en voie de disparition. « Un choix »
affirme-il. Béret sur la tête, couteau en poche,
le voilà prêt à affronter sa journée. Pendant que son voisin dort encore, lui est déjà
debout. Il nourrit ses bêtes et nettoie l’étable.
Avec lui, ses animaux sont toujours bien
traités. « Autrefois les animaux faisaient
partie de la famille. Il fallait les soigner avant
Thierry Dupré mène le labour, son agulhada en main
soi-même. Ils étaient nourris, abreuvés et
(Photo : Ambre Dupré)
lavés les premiers ». Son métier n’a presque
pas changé depuis la préhistoire. Ses activités sont néanmoins différentes chaque jour. Une fois ses bêtes attelées,
il travaille à la demande, en forêt ou en montagne. Il dirige ses bêtes en
occitan, naturellement. Il se sert aussi du bâton ferré de bouvier, l’agulhada. Être bouvier est un métier risqué. Sur les terrains difficiles, un accident est vite arrivé. M. Dupré pense d’abord à la sécurité de ses bêtes :
« On travaille en duo ».
Le bouvier fait son show
Pour lui, faire connaître son métier est important. On le croise en tenue
traditionnelle de bouvier, accompagné de ses bœufs. Dans des foires
locales, sur scène ou même à la télé ! Il est d’ailleurs passé dans l’émission
On n’est pas que des cobayes !
3ème DP - Collège Jules Ferry - Villefranche de Lauragais (31)
10
Haute-Garonne
L’animal qui murmurait à l’oreille de SAM...
Votre chat est blessé ? Impossible pour vous de le transporter ?
Appelez SAM !
Un chien fugueur dans votre commune ? SAM viendra !
Vous partez en vacances sans votre animal ! SAM sera là pour lui !
David DOURNEAU, passionné d’animaux crée la société SAM¹ en 2010.
Il est un des rares taxis animaliers ambulanciers de la région. Depuis 2008,
l’activité économique «transport d’animaux vivants» est réglementée au
niveau européen. Le chauffeur est habilité
TAV² et le véhicule spécialisé. SAM réunit les
conditions.
Son véhicule, agréé par la D.S.V³, est spécialement aménagé pour accueillir chiens, chats,
oiseaux et rongeurs. L’animal est transporté
confortablement en toute sécurité. La place
passager vous permet de les accompagner :
bien-être assuré pour tous !
SAM à la rescousse
Ancien maître-chien dans l’armée puis agent de
sécurité, son expérience fait de lui un homme
de confiance. Disponible 24h / 24, rapide et
efficace : avec SAM, ça roule jour comme nuit !
École vétérinaire, clinique de garde, élus, vétérinaires, SPA font déjà
appel à SAM. Lorsque mamie Philomène doit conduire Miki son caniche
chez le toiletteur, SAM devient un chauffeur disponible et rassurant. Et quand
Patrick se désespère car Pilou l’épagneul refuse de rentrer de la chasse et
s’échappe : SAM sait les réunir à nouveau.
Pour SAM «le premier coup d’œil» échangé avec l’animal est essentiel.
Sa connaissance de nos amis à quatre pattes et de nos oiseaux lui permet
d’avoir le bon regard et les bons gestes. Il sait rester maître de soi et n’a pas
peur d’affronter les situations difficiles.
SAM gagne la confiance de l’animal ! Accordons-lui la notre !
(1) Services animaliers mobiles
(2) Transport d’animaux vivants
(3) Direction des services vétérinaires
3ème DP - Collège Bellevue - Toulouse (31)
11
Haute-Garonne
Être soigneur, une aventure
Quinze collégiens de Cadours ont visité le parc zoologique African Safari près de
Toulouse. Cette entreprise familiale leur a dévoilé les clés de la réussite d’un zoo
en leur faisant découvrir différents métiers et leur investissement dans la sauvegarde des espèces en voie de disparition.
Le zoo African Safari à Plaisance du Touch a été fondé en 1970 par la famille
Toniutti. Aujourd’hui il s’étend sur 20 hectares avec la toute récente extension de
la réserve africaine où les animaux sont en semi-liberté, alors qu’à ses débuts il ne
faisait que 5 hectares. Il affiche 160 000 visiteurs
par an et emploie 32 salariés à plein temps, dont
une seule vétérinaire aux multiples casquettes.
Madame Sylvie Clavel leur a ainsi présenté
les particularités du métier de vétérinaire dans
un zoo où elle dirige l’équipe des soigneurs et
s’occupe de la préservation des animaux. Dans
des locaux habituellement cachés au public, elle
leur explique son rôle dans l’alimentation des
animaux et les interventions qu’elle peut mener.
Il est parfois délicat d’anesthésier certains animaux comme les éléphants, car cela mettrait
Les métiers dans l’ombre du zoo : un des entraîneurs avec les otaries
Daisy, Tania et Marie pour le spectacle présenté au public
leur santé en danger. Une technique a donc
été créée : le médical training. Cette méthode
consiste à apprendre des mouvements aux animaux afin de faciliter les soins tels
que les injections et les prélèvements. Afin d’assurer la sauvegarde des espèces
et favoriser la reproduction, des échanges d’animaux ont lieu avec d’autres zoos.
Pour se faire aider, elle est accompagnée de 10 soigneurs animaliers et deux
entraîneurs d’otaries et d’oiseaux. Ces derniers nettoient les loges de nuit et les
bassins, éduquent les animaux en créant des spectacles et contrôlent leur état de
santé. Un des entraîneurs explique aux élèves qu’il n’y a pas de diplôme spécifique pour exercer son métier. Lui-même a étudié la psychologie avant d’effectuer
un stage auprès des dauphins au Miami Seaquarium. Le plus important reste les
stages au sein des parcs. Lors de l’entraînement des otaries, il utilise très souvent
le sifflet, appelé « bridge », afin de les féliciter. Il les récompense également par
la nourriture, le poisson, ce qu’il nomme « renforcement » ou par le jeu. Il aurait
aimé être plus proche des otaries, nager avec elles, mais ce serait trop dangereux.
En plus d’offrir un divertissement culturel et pédagogique, le zoo participe à la préservation d’espèces animales parfois peu connues du public, voire en extinction.
3ème DP - Collège Joseph Rey - Cadours (31)
12
Haute-Garonne
LES PETITS FRUITS QUI ONT CONQUIS LES GRANDS PAYS
La conserverie artisanale des Petits Fruits de Campan peut paraître au
premier abord petite et inoccupée. L’envers du décor est tout autre. Une main
d’œuvre motivée s’active pour produire un travail acharné.
Cette entreprise est située dans les Hautes-Pyrénées. Elle est dirigée par
messieurs Guillaume et Lesgards et compte 12 employés. Les locaux sont
spacieux (900 m²), chaleureux et d’une propreté irréprochable.
Le chiffre d’affaire de l’usine est en constante
progression. C’est d’autant plus remarquable
compte tenu du contexte économique actuel.
L’entreprise produit aujourd’hui 3500 à 4000
pots par jour ! M. Guillaume en est très fier.
Des fruits pas si petits que ça... Le parfum
qui règne habituellement dans cette conserverie est une invitation à la gourmandise. Pas
de chance, nous sommes tombés le jour du
ménage…
Vous pourrez y trouver des confitures, des
liqueurs, des apéritifs, du vinaigre, et des jus
de fruits ...De grands classiques revisités
mais aussi des mélanges sucrés-salés. Des parfums traditionnels ou délibérément audacieux. A base de fruits, d’épices et d’aromates, ces préparations
sont cuites dans un chaudron de cuivre. Elles subliment en un tour de main
fromages, foie gras ou poissons. Chaque recette est élaborée pour conserver
bienfaits et goût des fruits.
Des sourires qui montrent que les fruits c’est toute leur vie !
Les saveurs étonnantes et la qualité bio de ces créations ont conquis l’international avec grand succès.
Les petits fruits jouent désormais dans la cour des grands.
3ème DP - Collège Jean-Jaurès - Castanet-Tolosan (31)
13
Haute-Garonne
Un collège au parfum
Cugnaux, 14 octobre 2014, l’entreprise Berdoues ouvre exceptionnellement ses portes à des élèves de 3ème.
C’est dans la boutique que notre guide nous accueille entourés de délicats
flacons. Nous revêtons une blouse et nous voilà partis dans le dédale de l’usine
entre palettes, bidons, cuves... Bienvenue dans le royaume des senteurs !
Le groupe progresse et traverse des salles toujours plus grandes. L’odeur
devient entêtante à tel point que notre camarade Mohamed doit s’éloigner ! Notre guide
insiste sur les processus d’élaboration des
parfums et des cosmétiques et sur le respect
des normes de qualité.
Il nous retrace la stratégie commerciale ainsi
que la coopération avec de grandes marques :
Chantal Thomas, Ikks, Jacadi. Elle a été amenée à diversifier ses produits vers le marché
Bio et à les commercialiser à l’étranger. C’est
ainsi qu’on peut retrouver ses produits dans
10 000 points de vente environ dans le monde
pour une capacité de production de 500 tonnes de cosmétiques (gels, soins du
visage, produits solaires...) et 400 000 litres de parfum (eaux de toilette principalement). Nous voyons cette entreprise locale de 90 salariés d’un autre œil !
Poursuivant notre visite, nous arrivons à l’étape du conditionnement où des
machines automatisées donnent la cadence. Et là, pas un seul d’entre nous va
contredire le responsable de la production lorsqu’il nous conseille de « travailler à l’école » pour nous permettre d’avoir un travail plus intéressant !
La visite se termine avec le laboratoire où sont élaborés plus de 400 formules
chaque année. Au cours de notre visite nous aurons observé différents métiers allant de celui qui ne demande pas de qualification particulière à ceux
qui nécessitent un bac+6, dans les secteurs de la chimie, de la logistique, du
marketing, du commerce et de la gestion.
Aujourd’hui présidée par Mme Berdoues-Coudouy, cette entreprise est une
histoire de famille : 4 générations se sont succédées à sa tête depuis 1902.
Justine Coudouy, notre camarade de classe, sera-t-elle la 5ème génération ?
3ème DP - Collège Montesquieu - Cugnaux (31)
14
Haute-Garonne
La savonnerie Berthe Guilhem :
« Pas le ‘’fashion-victim’’, le produit authentique »
Mardi 18 Novembre, dans un lotissement de Plaisance-du-Touch, rencontre
avec Marc Guilhem. Dans le petit laboratoire de 35m2, bergamote, lavande,
orange, une multitude d’odeurs envahit nos narines.
Cet artisan fabrique des savons biologiques au lait de chèvre alpine, auquel
il ajoute des huiles essentielles par le procédé de saponification à froid, qui
permet de conserver les principes actifs.
Tout petit, Marc dessinait des plantes et, rattrapé par sa passion, il reprend
la savonnerie familiale, fondée par sa grandmère dans les années 1950. Fort de ses
études de chimie, il fabrique des cosmétiques
dont l’ingrédient principal n’est surtout pas
l’eau, « son ennemie jurée ». La plupart des
composants sont naturels et locaux, il cueille
le romarin dans le massif de la Clape. « Je me
mets à la disposition de la nature, je la cueille
quand elle est prête », explique ce savant savonnier. Le travail se fait à la main, seules 3
machines, remplisseuse, estampilleuse et découpeuse aident à la production.
Marc Guilhem et son macérât de calendula
Courageux et endurant, ce marathonien amateur travaille 90 heures par semaine. Même lors de ses courtes nuits, le savon
le réveille. Actuellement, un gommage au sel occupe ses pensées. Loin de
la ‘’ fashion-victim ‘’, il privilégie l’authenticité, tout en sortant trois à quatre
nouveautés par an.
Grâce aux rencontres lors des salons, les savons Berthe Guilhem font le
tour du monde: Pologne, Suède, Hong-Kong, « où va-t-on s’arrêter ? ».
L’entreprise est en pleine croissance : en 2014, elle a produit 110 000 savons,
30 000 crèmes, avec un pic pour les marchés de Noël de Toulouse et
Montpellier. « C’est un des rares métiers à ne pas être touché par la crise »,
confie l’artisan.
Trop à l’étroit dans son pavillon, il cherche un « écrin » pour ses précieux
savons. Il veut transmettre son savoir et sa passion en organisant visites et
ateliers: « rendez-vous en terre inconnue » en 2015.
3ème DP - Collège Léonard de Vinci -Tournefeuille (31)
15
Haute-Garonne
GA, l’entreprise positive
Jeudi 9 octobre, au Quartier La Terrasse à Toulouse, l’entreprise de construction GA ouvre les portes d’un de ses chantiers. Dans le cadre de l’opération
« Les Coulisses du Bâtiment », GA offre l’opportunité au public de découvrir
la construction d’un des premiers bâtiments tertiaires à énergie positive, demandant le label BEPOS-effinergie®.
Le projet de quelques dizaines de millions d’euros permettra à l’entreprise de
couvrir 1/3 de sa consommation énergétique.
« Nous utiliserons la géothermie » précise
l’ingénieur sécurité chargé de la visite.
Une grande quantité de tuyaux sont enchevêtrés entre le béton et le plancher. « En hiver,
la chaleur du sol est utilisée pour réchauffer
l’intérieur. Et en été, la fraîcheur de la terre
refroidira les pièces ».
Des panneaux photovoltaïques placés sur
le toit du bâtiment produiront l’énergie électrique nécessaire aux futurs bureaux.
M. Chaldoreille fait visiter aux collégiens le chantier du futur
siège social de GA (Photo : Ange Okou)
« L’isolation et la ventilation sont des points
capitaux dans un bâtiment à énergie positive ».
La visite se poursuit dans une grande pièce baignée de lumière, des éléments majeurs de la conception sont dévoilés.
3 épaisseurs de vitres et un épais nuage de laine de verre isolent le mur
extérieur.
Dans l’épaisseur du mur, un système de double flux va renouveler l’air de la
pièce : « L’air chaud sortant réchauffera l’air froid entrant». Ce qui limitera la
consommation d’énergie en chauffage et en climatisation.
Le bâtiment utilisera des ressources naturelles. En parallèle, la conception a
été longuement étudiée, afin de limiter les besoins énergétiques.
Un pas en avant pour sauvegarder la planète et limiter le réchauffement
climatique.
3ème DP - Collège Rosa Parks - Toulouse (31)
16
Haute-Garonne
« CONTINENTAL CAPTE LES PLUS GRANDS »
Continental est une entreprise mondiale connue pour ses pneus, mais elle fait
aussi des capteurs électroniques. Reportage à Boussens, Haute-Garonne.
Le 18 Novembre, c’est M. Philippe Serus qui accueille : « Quand on passe
devant ces hangars, on ne s’imagine pas ce qu’il s’y passe ! » annonce-t-il.
Il a bien raison …
Malgré sa position géographique dans le sud du département, en zone rurale,
l’entreprise exporte dans plus de 40 pays. Ses
principaux clients sont BMW, Volkswagen,
Renault et même Porsche… Malgré la crise,
l’entreprise embauche 15 à 20 personnes par
an ! Pour ça, l’usine produit plus de 100 000
pièces par jour.
« On n’est qu’une goutte d’eau par rapport au
monde, mais on en est fier ! » déclare Philippe, des étoiles dans les yeux. Bientôt à la
retraite, il est dévoué à son entreprise.
L’entreprise exporte dans plus de 40 pays.
Une carte électronique
A l’entrée dans l’usine, le son élevé des machines résonne et une odeur de brûlé envahit les narines. Ici, certains fours
atteignent 220°C ! L’usine possède 25 lignes d’assemblage de capteurs dont
6 automatiques. Ces lignes réunissent 13 métiers de production avec des
formations très différentes. Les machines et l’entreprise fonctionnent en continue, 24h/24. L’usine possède aussi un impressionnant entrepôt pour stocker
les capteurs prêts à être livrés. Jamais trop : l’époque veut du flux tendu.
Continental ne plaisante pas avec la sécurité : chaque employé possède une
tenue spécifique. Blouse, gants, tapis collants... pour se protéger de l’électricité statique.
Une entreprise, aujourd’hui, est dans un monde de compétition permanente.
Il faut faire face à la crise et aux rivaux internationaux. Il y a donc des périodes
difficiles, mais à Boussens, Continental sait tenir tête.
Philippe en est sûr : son usine continuera à capter l’attention pendant longtemps !
3ème DP - Collège des Trois Vallées - Salise du Salat (31)
17
Haute-Garonne
L’odyssée des yaourts Danone
Fin novembre, la classe de 3ème option découverte professionnelle a
visité la base logistique de DANONE, située à Eurocentre. Des tonnes de
yaourts y sont stockées avant d’être livrées. Mais comment ces produits
frais arrivent-ils jusqu’à nos tables ?
Un hall d’entrée accueillant, des bureaux lumineux, une salle de détente
chaleureuse mènent à une immense chambre froide de 4000 m2. C’est là que
sont stockées sur plusieurs étages 1200 tonnes de yaourts.
Les préparateurs de commandes se croisent
en permanence pour placer les palettes
sur une imposante filmeuse automatique.
Grâce à l’ordinateur embarqué, ils installent
10 tonnes de yaourts par jour sur leur chariot.
Ce ballet incessant nécessite une vigilance
de tous les instants.
Les commandes déposées sur les quais de
préparation attendent le départ des camions
vers les 60 clients répartis dans le grand Sud.
Les centaines de milliers de yaourts
stockés 4-5 jours au maximum doivent être
Plusieurs étages de yaourts dans la chambre froide
livrés 6 heures après la commande des
supermarchés. Une prouesse technique et humaine pour mettre en place cette
organisation sans faille.
Des conditions de travail difficiles sans cesse améliorées.
Une salle d’échauffement avant de commencer la journée, de la musique
d’ambiance pour motiver, des équipements de sécurité et de protection contre
le froid allient bien-être et efficacité.
“Pour réduire les douleurs physiques, nous avons mis en place des formations gestes et postures. Nous essayons de systématiser des préparations de
commande qui ne dépassent pas la hauteur de l’épaule, quitte à en mettre
deux l’une sur l’autre” explique Pierre Tovenatti, le responsable logistique
opérationnel du site.
Tout en veillant à la sécurité et au confort de ses employés, Danone met son
efficacité au service des consommateurs. Et c’est ainsi qu’après une odyssée
toute en fraîcheur, leurs yaourts préférés rejoignent les rayons des supermarchés.
3ème DP - Collège René Cassin - Saint Orens de Gameville (31)
18
Haute-Garonne
140 000 véhicules pris en charge par an
chez BLANC TRANSPORTS VEHICULES (BTV)
BTV a été créée par Monsieur BLANC en 1964. Une entreprise soucieuse
d’offrir un service de qualité à ses clients. BLANC TRANSPORTS VEHICULES propose d’acheminer, de préparer et de stocker les véhicules avant
leur commercialisation dans le grand Sud-Ouest.
Services et qualité
Les véhicules arrivent quotidiennement dans le parc d’Eurocentre, par
camion ou en train, des usines européennes, 140 000 par an. Ils sont ensuite
répartis sur les différentes zones de BTV.
4ème SEGPA - Collège Voltaire - Colomiers (31)
Le service transport est doté d’une flotte de
50 camions. Ils sont conduits par 60 chauffeurs qui travaillent jour et nuit. Le service
stockage assure le transit des véhicules. Le
service préparation est chargé de nettoyer,
poser des accessoires de personnalisation,
préparer les véhicules selon les normes
clients… Patrick, agent de saisie, nous confie
« Cela fait 26 ans que je suis dans l’entreprise et j’essaie de satisfaire les clients par
un service de qualité irréprochable ».
Audit et contrôle
BTV a mis en place un système d’audit et de contrôle permanent afin de
répondre aux mieux aux attentes des clients. Ils proposent aussi de nouveaux services comme la prise de vue des véhicules afin de les mettre sur
les sites de leurs clients. Ils se différencient sur la qualité de leurs services
face à leurs concurrents.
4ème SEGPA - Collège Voltaire - Colomiers (31)
19
Haute-Garonne
« Jerométal » : Forger c’est œuvrer
Jérôme Hebert est un artisan forgeron qui crée et répare des objets, meubles
ou œuvres sur commande des particuliers.
Voici l’histoire de Jérôme Hebert surnommé « Jerométal » tel le nom de son
entreprise : avant d’être forgeron, il était danseur et a fait du théâtre de rue.
Douze ans de sa vie se sont enchaînés dans le domaine du spectacle et il
a également poursuivi une formation de plasticien. Il raconte que grâce à
son métier de comédien, de danseur de théâtre de rue, cela lui a permis de
développer son imagination.
Plus tard, il est attiré par le métal, et commence à sculpter le fer. Il explique : « le fer
est une matière première. L’acier m’attire,
j’aime le sculpter, l’étirer, le modeler, lui donner vie. J’ai suivi une formation de ferronnier
pendant trois mois niveau adulte CAP. J’ai
arrêté mes études en troisième».
Jérôme est patron de sa microentreprise,
il possède un site Web. C’est son webmaster qui l’a créée en échange d’une tonnelle.
Son entreprise a été fondée en 2007 à Aspet,
Jérôme Hebert en train de chauffer le fer
il vend des objets en fer fabriqués par luimême. Il gagne entre 1000 et 1500 euros par mois. Pour lui, son métier
n’a pratiquement aucun inconvénient, il possède le libre choix et n’a aucun
compte à rendre, à part à sa clientèle.
Lors de notre après-midi passée dans son atelier, nous avons pu sentir, toucher
et voir certaines choses, par exemple l’une de ses sculptures est un visage
en fer qui a la bouche ouverte et des cheveux frisés avec un mécanisme pour
que les yeux tournent, d’une valeur de 250 euros. L’atelier était poussiéreux
et rempli d’outils, quelques-uns achetés et d’autres fabriqués par lui-même.
Il y avait des odeurs bizarres qui piquaient la gorge mais nous avons découvert un métier très intéressant qui devient de plus en plus un métier mixte.
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Elisabeth et Norbert Casteret - Saint-Gaudens (31)
20
Gers
Il y aura toujours une bonne EXcuse !
Romain, 35 ans, a créé sa brasserie en novembre 2013 à Mauvezin.
Après avoir aidé des personnes à créer leurs entreprises, pendant six ans,
Romain a décidé de monter la sienne. Avec beaucoup de modestie, il nous
raconte comment il a procédé et nous fait part de son expérience : « Plus
vous préparez votre projet, plus vous allez convaincre vos partenaires de
vous soutenir financièrement. »
Aujourd’hui ce jeune entrepreneur, à l’esprit
ouvert et au caractère chaleureux, élabore
des bières de qualité.
C’est avec plaisir que Romain nous explique,
étape par étape, comment il fabrique cette
bière, nous présentant les différentes cuves,
puis comment il la met en bouteille.
L’EXtravertie, L’EX-aequo, L’EXilée... chacune possède une touche d’originalité qui
plaît beaucoup car Romain est très créatif
pour associer les différentes épices.
Sur les étiquettes, chacune ayant sa couleur,
l’aspect du logo de l’entreprise évoque son
enfance : c’est un clin d’œil à sa famille, démontrant qu’il se tient à la table
des grands... ayant enfin la possibilité de jouer au tarot !
Sa brasserie a effectivement un air familial, chaleureux.
Derrière son bar, Romain nous présente L’EXilée.
D’ailleurs, pour les fêtes de Noël, Romain a créé une bière spéciale qui vous
séduira sans aucun doute! Vous pourrez trouver ses produits dans différents
points de vente ou restaurants des environs ou bien régaler vos papilles
durant une dégustation sur place qui vous sera présentée par l’entrepreneur
lui-même.
Le sourire aux lèvres, Romain semble comblé d’avoir lancé l’EXcuse. Il nous
rappelle l’essentiel par ces simples mots : « On ne vend bien que ce qu’on
aime ».
3ème DP - Collège du Fezensaguet - Mauvezin (32)
21
Gers
Les Fleurons de Lomagne :
la fleur de la gastronomie gersoise
Qu’est vraiment l’entreprise « les Fleurons de Lomagne » ?
Venez le découvrir avec les 3ème Prépa Pro du lycée Maréchal Lannes
de Lectoure.
Située dans la zone industrielle de Lectoure, cette entreprise familiale qui
compose des colis de produits régionaux, fête cette année ses vingt ans de
succès. Noël approchant, les Fleurons de Lomagne connaissent un pic d’activité avec 340 000 colis à livrer avant le 25 décembre. Ceux-ci garniront les
tables de produits appétissants issus de producteurs locaux privilégiant de fait la qualité
et la tradition culinaire de notre région.
Une entreprise familiale
Séduits par la gastronomie du Sud Ouest
lors de vacances, la famille Liot décide de s’y
installer. M. Liot père propose alors à son fils
de créer une entreprise de commercialisation
des produits phares du terroir local (foie gras,
vins, armagnac …). Vingt ans plus tard, ils
emploient 43 salariés à l’année, ce chiffre
s’élevant à 110 personnes en période de
fêtes. La famille dans sa totalité s’implique dans la réussite de l’entreprise.
Une place de leader
Aujourd’hui, les Fleurons de Lomagne sont les leaders de la vente de colis
gastronomiques et enregistrent un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros
annuels. Grâce à leurs quatre magasins situés à Lectoure, Condom,
Moissac et Agen, ainsi qu’à leur site Internet, ils vendent des produits du terroir
composés de canard, d’oie, d’alcools, de confiseries, desserts ou autres mets
appétissants. Outre les particuliers, ils proposent des coffrets cadeaux aux
comités d’entreprises, mairies, collectivités, … Aussi d’octobre à décembre,
les Fleurons de Lomagne expédient jusqu’à 8 000 colis par jour.
Cette entreprise montre qu’il fleure bon travailler en Lomagne.
Les Fleurons de Lomagne nous proposent toute une gamme de produits
festifs.
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Maréchal Lannes - Lectoure (32)
22
Lot
Au cœur des déchets
Où vont nos poubelles? Où sont-elles stockées? Pourquoi recycler?
Autant de questions auxquelles PAPREC environnement répond aux
élèves de l’option DP3 du collège Léo Ferré mardi 18 novembre 2014.
Tout commence par une pesée sur le pont bascule : une centaine de bennes
quotidiennes. Madame P. LAMBERT dynamique, passionnée, dans l’entreprise depuis 9 ans a organisé la visite.
PAPREC environnement collecte les déchets.
La plate-forme de Mercuès a été créée en
2005, sur une surface de 3,5 ha. Les déchets
sont répartis par secteurs : bois, pneus, métaux, plastiques, déchets dangereux, électroménager ...
Une fois triés ils sont conditionnés, compactés, pour certains valorisés par éco-système,
éco-mobilier...
Les pneus sont recyclés en revêtement de
terrain de jeux, les plastiques en tissu polaire.
Les métaux sont compactés par Lionel, le grutier, pour optimiser le chargement des camions: un ‘’paquet’’ fait environ 800kg.
Beaucoup de progrès ont été réalisés : on peut recycler des matériaux qui
ne l’étaient pas il y a 4 ans comme ‘’l’alumousse’’.
Les déchets auront donc moins d’impact négatif si on s’en occupe maintenant. Ils permettent aussi d’économiser des matières premières qui valent de
l’or. PAPREC crée de nombreux emplois : pelliste, mécanicien, secrétaire,
trieur...au total 50 salariés dont 30% de femmes.
Le marché de la valorisation des déchets est en plein essor : agrandissement
de la plateforme, recrutement de personnel, création de nouveaux métiers,
recherche ... Face aux déchets, la meilleure solution c’est PAPREC !
3ème DP - Collège Léo Ferré - Gourdon (46)
23
Lot
Laurens, une entreprise qui tient la route !
L’aventure débute en 1938 avec M. Abel Laurens qui transporte les habitants de
Capdenac à Villefranche de Rouergue avec son premier car.
Au cours des décennies, l’entreprise Laurens s’adapte, devient une filiale du groupe
Verdié en 2005 et achète les cars Belmon de Cahors en 2013.
Aujourd’hui, l’entreprise est gérée par le petit-fils d’Abel et compte plus de 80 employés répartis sur les sites de Cahors et de Capdenac.
Le mardi 18 novembre, un bus de la société Laurens transporte les élèves de la classe
de DP3 du collège Jean Monnet de Lacapelle-Marival à Cahors.
Sur place, M. Frédéric Laurens accueille les élèves
de troisième pour une visite de son entreprise. Le
but est de leur faire découvrir le monde du transport.
L’entreprise Laurens a en charge les 6 lignes de
transports urbains de Cahors, de nombreuses
lignes de bus scolaires et certaines lignes régulières SNCF du département. L’entreprise est également contactée par des clubs associatifs pour
des transports occasionnels tels que les voyages
annuels, les déplacements sportifs ...
La visite débute dans le bureau de M. Laurens où
il nous explique la méthode de mise en place des
plannings des 80 conducteurs. Il est secondé dans
cette tâche par deux responsables d’exploitation qui utilisent un logiciel informatique
spécialement conçu pour eux.
Un bus Laurens toujours à l’heure !
Les chauffeurs sont reliés en permanence entre eux et au bureau des responsables
par une radio embarquée. Cela leur permet de se prévenir en cas de problème sur la
route ou de retard.
L’entreprise possède un atelier de mécanique où Johan Renault prend soin et avec
compétence de l’entretien des bus. Il effectue toutes les réparations nécessaires
qu’elles soient simples ou plus complexes comme le remplacement d’une boîte à vitesse la semaine précédente.
Suite à la question d’un élève, il nous détaille son parcours scolaire et son expérience
de mécanicien : « j’ai commencé par travailler chez un garagiste automobile puis je
suis venu à la mécanique des autobus car le salaire est plus important ».
La visite se termine par une démonstration de l’éthylotest qui permet le démarrage
du bus.
Le test étant évidemment négatif, le chauffeur nous ramène au collège, sans quitter
la route !
3ème DP - Collège Jean Monnet - Lacapelle-Marival (46)
24
Lot
CGSO, une entreprise toujours en vue
Dans un petit village lotois appelé Latronquière M. Hammerschmidt a
créé en 2001 l’entreprise CGSO (Création Graphique Sud-Ouest). Cet
infographiste travaille seul pour faire connaître les entreprises locales.
Dans une maison de village qui paraît ordinaire se trouve une petite entreprise
d’infographie. M. Hammerschmidt reçoit ses clients dans une pièce surchargée par des ordinateurs, des machines numériques et des matériaux divers.
M. Hammerschmidt est autodidacte dans le secteur de l’infographie. Au
début des années 80 il a suivi une formation en
microinformatique. Il a ensuite dirigé, jusqu’en
2000, trois laboratoires de photographies. Il a
décidé d’arrêter pour satisfaire son désir de
créer une petite entreprise plus simple à gérer. Il s’installe alors à Latronquière, un carrefour pour les entreprises locales.
« D’une idée, on en fait une image. »
Ses journées sont rythmées. Il part d’une
image, d’un logo, pour fabriquer des panneaux
publicitaires, des affiches, des dépliants ou de
M. Hammerschmidt, debout, dans son lieu de travail,
la décoration de véhicules. Mais ce n’est pas
répondant aux questions des élèves.
tout : il fait aussi de la gravure industrielle.
Il grave un numéro de série sur des pièces
usinées pour assurer la chaîne de traçabilité. Il a même travaillé sur des
couronnes de satellites !
« L’innovation est à la base de tout. »
Pour lui, chaque jour de travail est différent. Faire toujours les mêmes images,
« c’est pire que tout ». Il s’adapte donc aux nouvelles demandes des clients en
utilisant sa créativité et sa curiosité. Il participe à différents salons professionnels pour connaître les nouvelles machines et suivre les nouvelles tendances
pour faire vivre l’entreprise. De ce fait, la maîtrise des outils numériques est
devenue nécessaire. Par exemple, pour la décoration d’une voiture, il passe
la majorité de son temps sur ses ordinateurs : « c’est la souris qui travaille ».
Pour M. Hammerschmidt « une entreprise en 2020 sera une entreprise qui
saura innover, qui saura mettre les moyens dans la recherche et qui aura
vraiment un regard sur l’international ».
3ème DP - Collège La châtaigneraie - Latronquière (46)
25
Lot
Des collégiens chez Ratier
Des élèves du collège Marcel-Masbou/Les Castors ont eu la chance de faire
connaissance avec le monde de l’entreprise. L’usine Ratier de Figeac a ouvert ses portes pour la quinzième année consécutive aux citoyens de demain.
Le 17 novembre, les élèves de l’option DP3h du collège ont été accueillis
par M. Atrous, Directeur des Ressources Humaines, pour la signature du
quinzième partenariat entre le collège et l’entreprise. Y assistaient aussi Mme
la Sous-Préfète de Figeac, un représentant
de l’UIMM, deux représentants du MEDEF et
M. le DASEN, Inspecteur d’Académie, ainsi que la Direction du collège, M. Savall et
Mme Rebeyrol : tous ont expliqué combien il
était important pour les jeunes d’approcher le
monde du travail.
Une visite pour les élèves s’est déroulée
ensuite dans une partie de l’usine, où ils ont
été guidés par un ancien salarié passionné
par l’entreprise. Les visiteurs ont remarqué
qu’ils devaient porter des lunettes de protection dans les ateliers, comme les salariés.
Ils ont pu observer l’usinage de moyeux d’hélice et des «tulipes», les pièces
qui permettent de fixer les pales sur le moyeu. Ils ont ensuite découvert
l’atelier de montage des vis à billes qui équipent toute la gamme des avions
Airbus.
Cette visite constitue une première étape de découverte pour la classe :
au début de l’année 2015, les élèves passeront trois jours chez Ratier où ils
échangeront avec des professionnels. En même temps, ils assisteront à des
cours dispensés par des professeurs de leur collège.
3ème DP - Collège Masbou - Figeac (46)
26
Lot
De la 3ème Techno à la 3ème Prépa-pro,
découverte des métiers à RATIER-FIGEAC
Les élèves de 3ème Prépa-pro du Lycée Champollion se sont rendus dans
l’entreprise RATIER-FIGEAC – UTC AEROSPACE SYSTEMS de Figeac le
jeudi 04/12/2014, accompagnés par Max Giovannini, leur professeur principal enseignant la découverte professionnelle.
Ils ont été accueillis en salle de réunion après un passage par le hall
d’entrée dans lequel sont exposés les produits RATIER-FIGEAC : hélices en
bois, moto de la garde républicaine, hélices métalliques du Transall, système
de stabilisation horizontale et commandes
de vol de l’A380, une pale en composite de
l’hélice de l’A400M…
Chacun s’étant présenté sur un tour de table,
Fabienne Nebon (Assistante Ressources
Humaines) présenta Pascal Moulènes (Tailleur au Département Hélicoptères).
Ce salarié, employé depuis 1994, est passé
par une 3ème Technologique au Lycée Champollion. Il a obtenu ensuite un CAP Tourneur,
un BEP Opérateur-Régleur et un Bac Pro
Productique-Mécanique.
Les entreprises de la Métallurgie recrutent régulièrement des candidats avec
une formation de type Baccalauréat Professionnel Mécanique / Usinage.
Il y a 2 ans, Pascal Moulènes a eu l’ambition d’évoluer en procédant à une
VAE, Validation des Acquis par l’Expérience. Ce qui lui a permis de valider un
BTS IPM (Brevet de Technicien Supérieur en Industrialisation des Produits
Mécaniques).
Fabienne Nebon présenta plus globalement RATIER-FIGEAC appartenant
au groupe américain UNITED TECHNOLOGIES CORPORATION (UTC)
pesant 250 000 salariés et 63 milliards de dollars de chiffre d’affaires en
2013.
La visite se poursuivit par la découverte de l’atelier spécialisé dans la
production de pièces vitales pour les hélicoptères. Les stocks d’outils sont
rigoureusement classés. Les élèves s’arrêtant devant le plan affiché d’un
rotor, Pascal Moulènes leur désigna les pièces usinées.
Enfin c’est dans sa zone de travail que cet opérateur qualifié, spécialisé dans
le taillage de dentures, leur présenta quelques exemples de pignons ou de
roues dentées destinés à des hélicoptères tels que l’Alouette, le Super Puma
ou encore le Tigre.
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Champollion - Figeac (46)
27
Lot
GEORGES VIGOUROUX : UN VIN « MADE IN LOT »
L’histoire débute en 1887 lorsque Germain VIGOUROUX créé l’entreprise. Actuellement, c’est Bertrand Gabriel VIGOUROUX qui dirige cette
société spécialisée dans la récolte et le négoce du vin. Une entreprise
lotoise, familiale, très dynamique.
Haute-Serre : le chai
Dans les années 70, Georges Vigouroux (le père du dirigeant actuel) rachète le château de Haute-Serre (Commune de Cieurac). Un vignoble de 60
hectares qui existait depuis le moyen-âge. Il
y plante plus de 250 000 pieds de vigne (essentiellement du Malbec).
La visite du chai en pierre permet de comprendre la vinification (comment le jus de raisin issu des vendanges devient du vin).
La cuvée du château a droit à un «traitement
particulier» : le vin vieillit dans des fûts de
chêne pendant 12 mois.
Le chai accueille aussi un restaurant : «La Table de Haute-Serre».
Une entreprise dynamique à l’exportation
La 2ème partie de la visite a lieu à Cahors à « L’Atrium » : c’est la boutique
de l’entreprise. Elle vend les vins de la société Vigouroux mais aussi des vins
de tout le Sud-Ouest.
Au-dessus du magasin se trouvent les bureaux : la comptabilité et le secrétariat.
L’entreprise Vigouroux produit en moyenne 550 000 bouteilles par an; elle
dispose donc sur ce site d’une chaîne d’embouteillage (mise des capsules,
des étiquettes, bouteilles rangées dans des cartons et sur des palettes).
50 % des bouteilles partent vers l’étranger : États-Unis, Canada, Allemagne,
Japon et Chine.
Ainsi, le Malbec se retrouve sur toutes les bonnes tables du monde !
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Clément Marot - Cahors (46)
28
Lot
Franck et la chocolaterie
Comme dans le film de Tim Burton, depuis onze ans dans le Lot
M. Franck Llorca régale les gourdonnais de ses pâtisseries et de ses
chocolats.
Quand on pousse la porte de cette boulangerie pâtisserie, c’est un véritable
tourbillon pour les sens. On y voit une fontaine de chocolat, on y sent une
bonne odeur de pâtisserie, on y entend le crépitement du pain dans le four.
Tout cela réveille nos papilles.
A l’origine l’entreprise appartient à M. Deviers
qui est un pâtissier reconnu sur Gourdon et
qui propose en plus à sa clientèle un service
de dépôt de pain. A l’issue du rachat de l’entreprise, en 2002, M. Llorca y développe l’activité pâtisserie-chocolaterie. En 2009, après
une étude de marché auprès de sa clientèle,
ayant fini son premier crédit, il rénove entièrement le magasin et restaure son laboratoire. Cela lui permet d’améliorer sa gamme
de pain et de diversifier encore sa production.
Le parcours de M. Llorca est atypique. En plus d’être détenteur des CAP
chocolatier, pâtissier et glacier ainsi que d’un Brevet de technicien en Hôtellerie, il a beaucoup voyagé et travaillé dans différents lieux. Ainsi après avoir
commencé dans un hôtel de luxe en Ecosse, il est revenu en France où il
a été pendant huit ans saisonnier dans des stations comme Courchevel ou
Megève. Il a travaillé pendant deux ans dans un des plus beaux hôtels du
monde à Bora-Bora puis dans une grande pâtisserie à Millau, pour finalement s’installer à Gourdon.
Dans sa tâche, il est assisté par une employée vendeuse et sa femme
Laurence qui s’occupe de tout l’aspect décoratif du magasin et de la gestion,
ainsi qu’un ouvrier qualifié en boulangerie. Passionné par son métier et désireux
de transmettre son savoir il est formateur depuis deux ans au CFA de Cahors.
Il accueille aussi au sein de son entreprise de jeunes apprentis.
Une chose est sûre, tant que cet artisan continuera à les régaler, les
gourdonnais ne sont pas prêts d’être dans le pétrin...
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Léo Ferré - Gourdon (46)
29
Lot
Phyt’s une entreprise toujours active
Une entreprise de cosmétiques et compléments alimentaires, moderne
et chic, hébergée au cœur des vignes lotoises.
Le 18 novembre 2014, à un quart d’heure de Cahors, arrivée devant l’entreprise, située dans les anciens chais du château Lagrezette à Caillac. On y
découvre un très joli cadre rustique et élégant. Dans le hall d’accueil, la modernité des aménagements cohabite avec les murs en pierre et les colonnes
en place depuis plusieurs siècles. Accueil chaleureux par Matthieu Fournier,
directeur industriel.
La marque existe depuis 42 ans mais l’usine
est installée depuis 10 ans dans le Lot.
800 produits différents sont fabriqués sur le site
de Caillac (crèmes dont la plus grande partie
est bio et d’origine naturelle et compléments
alimentaires), qui emploie 100 salariés.
Il y a une deuxième usine à Crayssac où sont
fabriqués les poudres, savons etc.… Et enfin les bureaux à Mercuès, soit en tout 220
salariés.
Matthieu Fournier nous entraîne à sa suite dans l’exploration des différents
secteurs de l’entreprise. Dans l’Institut et le centre de formation en esthétique, les odeurs et les couleurs dégagent une impression de luxe. Puis,
nous partons dans l’usine où les produits sont fabriqués de A à Z : de la
conception des produits en laboratoire à l’expédition, en passant par la sérigraphie des emballages. Nous revêtons une blouse blanche, une charlotte
en papier sur la tête et des surchaussures sans lesquelles l’accès nous serait
interdit. « L’hygiène et la qualité, vous en entendrez parler dans cette entreprise ! » déclare Matthieu Fournier. Même le local des poubelles est impeccable. Tous les produits, de la fabrication à l’expédition sont donc soumis à
plusieurs contrôles qualité.
La marque Phyt’s est présente dans 40 pays (Canada, Russie…), et 2500
instituts vendent cette marque en France. Tous les produits sont expédiés
depuis l’usine de Caillac, il y a 300 départs de colis par jour.
Voilà une entreprise qui crée de l’activité dans nos campagnes !
Classe MDLS - Lycée Professionnel Gaston Monnerville - Cahors (46)
30
Hautes-Pyrénées
Visite gourmande à la confiserie des Gaves
Alain Bourdet est aux commandes de la confiserie des Gaves à Lourdes.
C’est un fabriquant de bonbons, bien connu dans la cité mariale. Visite
guidée à la découverte de la fabrication de bonbons au miel.
Les coulisses de la fabrication
La confiserie des gaves est située au 14 avenue Maréchal Foch à Lourdes. A
sa tête Alain Bourdet travaille seul tous les jours sauf le dimanche. A peine rentrés dans cette entreprise particulière, une bonne odeur surprend les visiteurs.
Le patron explique toutes les étapes de la fabrication des bonbons : « Je mets du sucre
et du glucose dans une marmite, puis je fais
chauffer à une certaine température et je
rajoute le miel. Je mets le mélange sur une
plaque refroidissante et je le plie de façon
régulière pour qu’elle soit homogène, je la
coupe en tranches grossières et la passe dans
deux cylindres qui font office de moules. Les
bonbons refroidissent et se cassent en tombant dans un trieur. Ces sucreries sont ensuite
versées dans une turbine puis arrosées de
La cuisson, tout un art
sirop pour éviter qu’elles ne se collent entre
elles. »
Alain Bourdet n’a plus qu’à mettre cette préparation dans des petits sachets
pour ensuite les vendre dans différents magasins.
Le propriétaire des lieux, unique personnel de l’entreprise voit beaucoup
d’avantages à être son seul patron : « c’est important de pouvoir garder mes
secrets de fabrication, de ne pas avoir de patron et de ne pas compter mes
heures de travail ».
Des produits pour tous les goûts
« Je propose une gamme variée de saveurs d’antan : des bonbons au miel
de Bigorre, le caillou du gave, des bonbons acidulés aux formes uniques, des
pralines à l’ancienne dite «pyrélines», des berlingots aux arômes naturels, des
haricots tarbais. »
Les collégiens salivent à cette longue énumération. « A présent, venez
découvrir et mettre vos papilles en action les enfants ! » clame Alain Bourdet,
impatient d’offrir ses douceurs aux élèves attentifs à la visite.
Une sortie pédagogique qui laissera aux collégiens un souvenir acidulé !
3ème DP - Collège Saint Joseph - Peyramale 1 - Lourdes (65)
31
Hautes-Pyrénées
Dans les coulisses des souvenirs de Lourdes
La SERAL, société créée par une famille lourdaise, réalise artisanalement
depuis 1947 des objets de piété. Rentrons dans les coulisses de la fabrication des souvenirs lourdais, afin d’en découvrir tous les secrets.
La réalisation de médailles, de chaines et autres vierges de Lourdes nécessite un savoir-faire et une maitrise artisanale bien particulière.
La société SERAL, en collaboration étroite avec d’autres artisans locaux
(Confiserie des Gaves), produit des marchandises spécifiques au marché lourdais.
L’eau de la grotte de Massabielle, sert d’ailleurs à la confection de quelques-uns de
leurs produits.
Application manuelle de l’émail sur les médailles avant la cuisson au four
Avec comme point de départ, une petite
plaque de métal, la fabrication de médailles
miraculeuses est tout un art.
L’application au pinceau de pâte de verre pour
réaliser l’émail d’un bleu distinctif, le ‘’maquillage’’ de chaque statue, dans les moindres
détails, tout cela ne s’apprend pas à l’école.
En concurrence directe avec les produits d’origine italienne, réalisés de
manière industrielle, la SERAL se différencie par la qualité de ses produits et
les exporte ainsi jusqu’en Malaisie et Amérique.
Un sacré challenge à relever !
Victimes d’un violent incendie le 29 février 2012, les 17 employés ont su
rebondir.
‘’C’était un sacré challenge, mais nous l’avons relevé’’ déclare Isabelle
ROGER.
Les presses ont été remplacées par des modèles plus performants et plus
économiques.
« Il a fallu se serrer les coudes et être patients, mais les résultats sont là »
conclut- elle.
Une entreprise dynamique, avec un esprit familial, où chacun joue son rôle,
une expérience enrichissante pour des collégiens en recherche d’orientation.
3ème DP - Collège Saint Joseph - Peyramale 2 - Lourdes (65)
32
Hautes-Pyrénées
Bromépy, la crise : connaît pas !
Cette petite entreprise a tout d’une grande. Les géants de l’aéronautique ne
peuvent pas se passer de sa drôle de mini-toupie.
Dans l’ancienne salle des fêtes de l’Arsenal, à Tarbes, sept ouvriers en blouse
bleue s’activent. Sous l’œil bienveillant de Gérard Abadie, leur patron, ils
font des brosses de métallisation. « J’ai créé ma société il y a 20 ans, dans
mon garage à Aureilhan. L’idée m’est venue car il n’existait pas de produit ».
La fabrication d’une brosse, c’est 52 opérations manuelles, beaucoup d’habileté, et tout ça, en moins de dix minutes !
« Le plus long : placer les fils avec la pince à épiler ! »
Une gamme de 300 diamètres de brosse
pour la construction et la maintenance aéronautique
Cet outil, monté sur perceuse, supprime par
brossage les traitements de surface, comme
la peinture, sur les pièces métalliques. Une
fois le métal mis à nu, on réalise des points
de contact électriques sur les carlingues.
« L’avion du Président a été foudroyé suite à
une mauvaise métallisation ». Et il en existe
des milliers !
Bromépy, une idée de génie
Cette PMI familiale est la seule en France et n’a pratiquement pas de concurrents. « L’entreprise fonctionne très bien, je ne cherche pas de clients ».
8000 brosses par mois sont livrées en 48 heures vers l’Allemagne, les EtatsUnis, les Emirats Arabes… mais aussi chez Airbus, Eurocopter et Latécoère.
« 20 % de commande en plus avec l’ouverture des chaînes de l’A350 et
l’A400M ».
Les nouveaux défis : l’export, les nouvelles technologies. Celle au laser n’est
pas au point. « Je préfère vos brosses, c’est plus facile d’utilisation » lui a
confié un ingénieur.
A 65 ans, ce « Géo Trouvetou » prévoit sa retraite et l’avenir : « mon fils
reprendra ou sinon j’ai un acheteur ».
3ème DP - Collège Pradeau-La-Sède - Tarbes (65)
33
Hautes-Pyrénées
L’aéronautique, ça les connaît !
Depuis 50 ans, l’entreprise Ségneré basée à Adé, près de Lourdes est
spécialisée dans les pièces d’avion.
Depuis 3 générations, l’entreprise Ségneré fournit de grands groupes
aéronautiques tels que Dassault et Airbus. En 1965, Paul Ségneré a créé
l’entreprise, et il y a quelques années il a passé le flambeau à son petit
fils, Jean-Pierre Ségneré. Dans leurs ateliers de 1000m², ils fabriquent différentes pièces pour l’aéronautique. L’entreprise a su quitter les frontières
françaises pour s’installer à l’étranger : Tunis.
En 50 ans d’existence, Ségneré n’a
jamais connu aucun accident technique
sur toutes les pièces d’avion qu’elle
a fournies.
Elle emploie 130 personnes, dont 20 personnes dans les bureaux. Les métiers
de cette entreprise sont classés en deux
« équipes » : l’assemblage et la tôlerie. Leur
travail consiste à créer puis à assembler avec
précision des pièces entre elles afin d’obtenir
des morceaux complets pour l’aviation.
Ils savent construire les pièces qui feront voler les avions de demain.
3ème DP - Collège Victor Hugo - Tarbes (65)
34
Hautes-Pyrénées
Le « pharma-sucre »
Au cœur de Bagnères-de-Bigorre se trouve une fabrique de berlingots. L’entreprise est
familiale et à une petite échelle. Le magasin est une mine de gourmandises. Convoité
à tout âge, il vend des merveilles. Des odeurs à en faire saliver les papilles !
« Après les dolipranes, les berlingots » : nous a déclaré M. Comte en nous accueillant !
Jeudi 04 décembre 2014, notre classe de 3ème prépa-pro du Lycée Victor Duruy a
observé la fabrication de « buchettes du Bédat » : de la nougatine recouverte de
chocolat. Nous les avons savourées en observant la préparation par Mr Comte.
Nous avons été surpris d’apprendre que son métier
de pharmacien n’empiétait pas sur l’amour de son
entreprise familiale : « J’ai appris ce métier aux
côtés de mes parents à l’âge de 8 ans ».
Même s’il a suivi une formation différente, il a sauvegardé cette tradition : ce petit commerce gourmand a été ouvert dans les années 1940, donc
depuis 3 générations.
Le berlingot a été inventé au cours du XIXème
siècle, utilisé comme friandise pour retirer le goût
du soufre dans la bouche des curistes. Les ingrédients du berlingot sont : du sucre, du glucose
(pour donner du brillant), du parfum et des colorants.
L’artisan explique aux élèves de 3ème la fabrication de buchettes du
La présentation des berlingots, de toutes ces
Bédat. (Photo de Jérémie Jamain)
couleurs fruitées, donnent envie de les déguster.
Nous avons demandé : « Quel est donc l’ingrédient
secret ? », il répond : « C’est l’amour que j’y mets ! ».
L’amour familial est capable de tout, même d’avoir 2 métiers à la fois !
La clientèle principale est de 40 à 90 ans, plutôt âgée car ce sont des bonbons de leur
génération.
Malgré cette ancienneté apparente, la boutique reste moderne : le salon de thé est
confortable, le magasin est bien organisé, moderne et jeune. On peut apprécier
des produits de bonne qualité comme le chocolat chaud fait maison avec quelques
buchettes.
C’est un point de rendez-vous où l’on peut trouver des personnes souriantes,
accueillantes et chaleureuses. Les qualités des propriétaires sont telles qu’on ne peut
les décrire.
Malgré la popularité de ce magasin, eux aussi subissent la crise : ils ont dû licencier
leur seule employée. Pour ces bagnérais les soucis financiers n’atteignent pas ces
petites merveilles.
Le bonheur était au rendez-vous pour nous, à vous d’y goûter !
Les 3ème prépa-pro remercient Mme et M. Comte de leur accueil si sympathique.
3ème Prépa-pro - Lycée POlyvalent Victor Duruy - Bagnères-de-Bigorre (65)
35
Hautes-Pyrénées
Une maison en terre, qui l’eut cru !
Christian, maçon écologique, passionné par la terre crue depuis dix ans,
partage aujourd’hui ses secrets avec vous... Un maçon pas comme les
autres. Tout commence en 2004, dans le petit village de Sinzos. Christian
Baur, maçon de métier, construit des maisons en terre crue. Il travaille seul
et tous les étés, de nombreux stagiaires lui donnent un coup de main. Même
si sa technique de bâti en terre crue, pratiquée depuis des millénaires, reste
confidentielle, son carnet de commande est complet jusqu’à fin 2015.
« Terre crue » façon Christian Baur.
Ce vendredi 21 novembre, nous découvrons
ses secrets ; voyons ensemble les recettes
pour une bonne terre crue.
Pour le torchis, il vous faut de la terre
argileuse, de la paille hachée et du sable.
Bien mélanger et vous aurez des murs inébranlables. Pour un adobe de qualité, mouler
l’argile à la main et laisser sécher au soleil.
Vous obtiendrez des briques « béton ».
Mais le secret de Christian, c’est la patience :
comme le boulanger pour la pâte à pain, il pétrit la terre avec douceur et la modèle avec passion.
L’écologique terre crue.
Notre maçon associe à sa première passion l’écologie, dont il est un fervent
défenseur. En effet, il se bat contre la pollution des matériaux toxiques du
bâtiment, comme le ciment qui pollue énormément. A sa place, il utilise
comme mortier de l’argile 100% naturelle. Christian extrait avant tout de la
terre crue, matière noble, qui provient de son jardin ; ce qui évite le transport
et la pollution.
Cela prouve que l’on peut allier l’esthétique à de hautes qualités environnementales. Grâce aux techniques de Christian, cette maison en terre crue est
aussi bien isolée qu’une maison moderne, aussi solide que du béton.
Une maison en terre crue, c’est du tout cuit !
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Pierre Mendès-France - Vic en Bigorre (65)
36
Hautes-Pyrénées
Citroën bientôt centenaire :
une histoire de famille et le luxe à la française
Située route de Lourdes, la concession Citroën occupe un vaste espace.
Visitons ce site pour comprendre comment il a évolué au fil du temps.
Une vraie histoire de famille
Depuis la création de la concession Citroën dans le département, deux familles seulement ont géré l’entreprise: la famille Vinches, jusqu’en 1984 et la
famille Sanchez depuis. Laurent Sanchez, l’actuel directeur, a repris l’entreprise de son père. Il est fier de son évolution puisque la marque est présente
sur 4 sites dans le département (Tarbes,
Lannemezan, Lourdes, et dernièrement,
Vic en Bigorre), ce qui offre proximité et relation privilégiée avec les clients.
90 ans de présence sur le département
André Citroën, qui a créé sa marque en 1919,
avait d’abord fabriqué… des obus, pendant la
guerre de 14/18 ! Dès 1924, la famille Vinches
implante les automobiles Citroën dans le
département. Le premier site se situait alors
au bout de l’actuelle avenue Aristide Briand,
près des Haras. Les anciens ouvriers disaient : « on a connu l’endroit, le local
était vieux, vétuste et petit. Il n’y avait ni carrossier ni magasinier ». Citroën
a déménagé en 1964 pour un site plus spacieux et fonctionnel, sur la route
de Lourdes.
Avec la DS, du luxe à la française
Tout le monde connait la Torpédo, la Traction avant, la 2 CV ou la DS,
voitures emblématiques. La marque a toujours produit des véhicules de qualité, largement adoptés par les Français. Au fil des années, le design a évolué
vers des lignes luxueuses et modernes. Pour preuve, la nouvelle DS est
devenue une des voitures les plus vendues par Citroën. A tel point que d’ici
peu, DS deviendra une marque à part entière, avec de nouvelles concessions pour accueillir une clientèle à la recherche de créativité et de luxe.
Pendant presque un siècle d’existence, Citroën a toujours su évoluer vers
plus de personnalisation pour le client, de qualité, et d’exigence.
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Sixte Vignon - Tarbes (65)
37
Tarn
L’inox et le couturier, toute une histoire …
« Le couturier de l’inox », quelle entreprise se cache derrière cet étrange slogan ?
Tout commence en 1945 à Saint-Amans-Soult, un petit village situé dans le sud du Tarn,
année où Monsieur Yvon Pagès, crée une petite entreprise dont le principal atout pour
l’époque est le travail de l’acier inoxydable, acier qui va servir à réaliser des bacs à teinture pour l’industrie textile locale. Très vite les qualités de cette matière vont permettre
à l’entreprise de se développer dans d’autres secteurs d’activité industrielle.
Reprise ensuite par son fils Pierre Pagès, l’entreprise va intégrer l’acier inoxydable
dans la décoration intérieure, extérieure, le bâtiment et la cuisine de restauration.
Enfin aujourd’hui, Xavier Pagès, petit-fils du fondateur, dirige la société PAGES INOX, riche d’une
longue expérience basée sur les demandes particulières de ses clients. La société réalise principalement des fabrications sur mesure. « L’entreprise
a toujours su s’adapter régulièrement à l’évolution
de la demande » nous précisera Mr Pagès lors de
notre entretien. « Notre force c’est notre savoir-faire
» ajoutera-t-il aussi. Ses produits partent maintenant aux quatre coins du monde grâce à sa vitrine.
Cette entreprise est présente dans les secteurs
industriels comme l’agro-alimentaire, le vinicole, la
mégisserie, la laiterie, la restauration, le pharmaceutique, mais aussi la cosmétique, la décoration
et le nautique.
A la grande surprise de tous, le métal quitte vaguement le domaine industriel et de la
décoration pour celui de la haute couture dans les années 60 lors de la création de la
célèbre robe métallique signé du couturier Paco Rabanne. C’est un fait révolutionnaire
pour l’époque où la haute couture est encore très traditionnelle. La robe va faire fureur
et sera même portée sur scène par Françoise Hardy.
Si l’inox n’apparaît pas vraiment dans les défilés de mode, il est en pleine expansion
dans les domaines artistiques et décoratifs ; dernièrement sont apparues sur le marché
des plaques d’inox de couleur. En effet, comme le tissu, l’inox doit être travaillé avec
minutie et habileté dans les ateliers pour apparaître à la fin comme un produit définitif.
Comme le dit Mr Pagès « on n’a pas le droit à l’erreur en terme de finition, le moindre
défaut se voit ».
« Minutie et minimalisme » semble d’ailleurs être les mots d’ordre de Mr Pagès.
Si cette entreprise ne fait pas partie des géants industriels en travaillant pour l’essentiel
des pièces unitaires ou de très petites séries, elle s’engage tout de même à obtenir un
rapport qualité prix largement au dessus de la moyenne et livre ses produits en France
et hors de France.
Dans les locaux de cette entreprise on sera surpris de ne voir que quelques machines,
l’essentiel du travail est réalisé manuellement sur les plans de travail où les ouvriers
de l’entreprise s’affairent avec dextérité comme les petites mains des ateliers de haute
couture.
3ème DP - Collège de la Montagne Noire - Labruguière (81)
38
Tarn
SAPOVAL, UNE ENTREPRISE A L’AVENIR
TRES PROMETTEUR
Comment traiter les déchets graisseux et nauséabonds de certains professionnels en savons liquides, inodores et biodégradables ?
Erwan Trotoux, ingénieur de formation, s’est lancé le défi de valoriser les déchets graisseux des restaurants, entreprises agroalimentaires et collectivités
territoriales. La jeune entreprise, créée à Albi depuis 2013, propose un nouveau service : la vidange de leurs bacs à graisse. La SAPO’mob, cette unité
mobile, récupère par pompage les déchets graisseux chez les clients pour
les traiter par saponification avant de les rejeter au réseau d’assainissement. SAPOVAL a
donc mis en place « une filière innovante de
gestion des déchets ».
Primée à divers concours, comme le
Concours national « Talents de la Création
d’entreprise », la SAPO’FIX, une unité fixe,
doit être installée à la station d’épuration
de Graulhet. Face aux succès rencontrés,
SAPOVAL prépare un troisième projet : la location de bennes pour de petites entreprises.
Avec des clients répartis dans un rayon de
Erwan Trotoux devant la SAPO’mob.
150 km autour d’Albi, Erwan Trotoux précise :
« Nous proposons de vrais circuits courts pour le traitement des déchets
graisseux qui permettent de diviser par deux leur impact environnemental. »
Le jeune chef d’entreprise espère d’ici trois à cinq ans la mise au point de
savons réutilisables.
3ème DP - Collège Bon Sauveur – Albi (81)
39
Tarn
In Vino valie !
En 2006, Vinovalie naît de l’association des caves de Rabastens, Técou, Fronton et
Côtes d’Olt. Depuis un an, ces quatre caves ont fusionné et sont administrées par un
conseil de 20 membres, élu par les 400 vignerons du groupe avec à sa tête, un président, Francis Terral, un directeur général et 150 salariés.
Innovation et tradition
« A partir du moment où le raisin est récolté, on est capable de connaître son chemin
jusque dans la bouteille, c’est la traçabilité » déclare le président de Vinovalie. « Tout
est suivi informatiquement ». Via l’outil internet, une nouvelle application, « mes parcelles », permet en effet d’améliorer la traçabilité
des produits et des pratiques culturales. Chaque
parcelle est cartographiée et toutes les interventions nécessaires sur la vigne sont répertoriées par
les viticulteurs. Il est ainsi possible de déterminer
un objectif de récolte pour chacune et donc un type
de vin précis. Les récoltes sont ensuite sélectionnées et envoyées vers la Cave de Rabastens pour
la production de vins souples et fruités comme le
Tarani, tandis que celle de Técou développe le
haut de gamme comme l’Astrolabe.
Marketing et histoire locale
« A Vinovalie, c’est le marketing de la demande,
celle du consommateur », souligne Francis Terral.
Les stratégies ne manquent pas pour séduire et faire rêver : « Il y a en permanence
un renouvellement des produits et des étiquettes ». Le « Tarani », plébiscité par les
Tarnais et bien au delà (3 millions de bouteilles commercialisées) pour son goût « frais,
fruité avec un peu de sucrosité » tire son nom d’un potier du 1er siècle. Ce dernier
était renommé pour sa fabrication d’amphores à Montans. Cette amphore locale, on
la retrouve sur l’étiquette. « L’Astrolabe », tient son nom d’un des bateaux du célèbre
navigateur tarnais Lapérouse lors de son expédition autour du monde. Avec force et
finesse, il annonce une divine alchimie. Tout un programme…
Francis Terral, le président de Vinovalie
Des nouveautés viennent enrichir cette gamme de vins déjà bien dotée. Ainsi, depuis
septembre, la cuvée « Freezente » de rosé piscine, un vin d’inspiration italienne, à
seulement 5° d’alcool, attire une clientèle plus jeune. « Notre objectif c’est d’élargir
notre zone de vente à l’Europe et au monde entier ». Fort de son succès en Chine en
2008, Vinovalie s’est donc installé à New York à la conquête du marché américain, nul
doute que le succès sera encore au rendez-vous.
3ème DP - Collège Renée Taillefer - Gaillac (81)
40
Tarn
Château de Lacroux, vin sur vingt !
Les élèves de DP3 du collège de Cordes sur Ciel sont allés à Lincarque visiter
une entreprise viticole au moment des vendanges.
Le Château de Lacroux est une exploitation familiale qui produit du vin depuis
dix générations, dirigée par trois frères lors de notre visite.
Bruno Derrieux nous a fait découvrir son univers avec générosité, malheureusement, nous avons appris le décès de son frère aîné survenu récemment.
Cette entreprise se situe sur les côteaux de l’Albigeois, entre Gaillac et Albi.
Sur cette zone argilo-calcaire, le vin est de
meilleure qualité grâce à la rivière Tarn.
Ce domaine compte 38 hectares de vigne, on
y travaille le raisin pour en faire du vin, 70% de
vin rouge et 30% de vin blanc.
Ces vignes bénéficient de l’appellation AOC
depuis 1938. Le raisin blanc, en partie désherbé à la main, est même vendu plus cher
sous l’appellation AOP (appellation d’origine
protégée). Différents cépages sont proposés
comme le Braucol ou le Duras pour le vin
rouge et le Mauzac ou le Len de l’el (loin de
l’oeil) pour le vin blanc.
Bruno Derrieux a présenté son domaine avec passion.
La première récolte d’une jeune vigne se fait
au bout de quatre ans, il faut attendre six à sept ans pour l’apparition des premiers caractères du vin.
Pour produire le vin, plusieurs étapes techniques sont nécessaires : en septembre, c’est le temps des vendanges, deux possibilités s’offrent au vigneron :
la vendange à la main ou l’utilisation de la machine, plus rapide.
Après le ramassage du raisin et l’extraction de la rafle, c’est la vinification :
le jus et le raisin gardés sont mis en cuve pour la fermentation qui dure dix
jours. Toutes les étapes de la vinifaction se font sur place avec des raisins provenant exclusivement de l’exploitation. Lorsque le sucre s’est transformé en
alcool, le vin peut alors être mis en bouteilles, cette étape se fait à la demande,
un camion d’embouteillage vient au domaine à la journée.
La partie commerciale est également importante : le vin est vendu à des grossistes, des cavistes, des restaurateurs et des particuliers. La vente se fait aussi au domaine ou lors de l’organisation de salons. L’exportation à l’étranger
représente 15 à 20% de la récolte.
Tous les ans, après les vendanges, de délicieuses bouteilles sortent des caves
du domaine, cependant elles sont à consommer avec modération !
3ème DP - Collège du Val Cérou - Cordes-sur-Ciel (81)
41
Tarn
L’élastique c’est fantastique !
Le 28 novembre les élèves de 3e Prépa-professionnelle du lycée Aucouturier
de Carmaux ont visité l’entreprise « cuirs du futur ». M. Bové, associé de
M. Saussol à la tête de cette entreprise, leur a présenté un produit de grande
qualité qui leur permet de travailler dans le secteur du luxe : le cuir stretch.
Cuirs du futur est une entreprise familiale, créée en 1964, qui emploie
aujourd’hui 49 personnes.
C’est une mégisserie traditionnelle, implantée dans le Tarn à Graulhet.
L’entreprise achète des peaux d’agneau
semi-tannées et les prépare pour la confection de vêtements ou de chaussures.
Arrivés dans l’entreprise certains élèves
furent saisis par l’odeur.
Lors de la visite des locaux, très vastes,
sombres pour certains, M. Bové a présenté la
chaîne de production et a permis un échange
avec des employés.
Le contraste est surprenant : des conditions de travail parfois difficiles comme dans
de nombreuses industries mais un accueil chaleureux et des employés
impliqués dans un même projet.
Un concept innovant !
En effet cuirs du futur est une entreprise innovante qui a su résister à la crise
des années 80 qui a touché l’industrie du cuir.
Dès 1990 l’entreprise a repris la technique inventée par Dupont de Nemours
qui consiste à associer au cuir une toile de Lycra, un tissu extensible qui
confère au produit une incroyable élasticité.
L’entreprise acquiert une grande expérience et un savoir-faire très spécifique
dans ce domaine. La riche palette des couleurs lui permet de toucher une
clientèle internationale spécialisée dans le luxe et le haut de gamme.
Les grands noms de la haute couture comme Balenciaga, Jitrois, Gucci…
habillent aujourd’hui de nombreuses célébrités avec ce cuir du futur made
in Tarn !
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Aucouturier - Carmaux (81)
42
Tarn
A la recherche du son parfait
Le studio d’enregistrement La Cabalette, situé à Cabanes, en pleine campagne, est un studio original, petit par sa taille mais grand par son talent,
il rivalise avec les grands studios urbains. Ce lieu est dirigé par Philippe
Bonnafous.
Rencontré lors d’une sortie découverte professionnelle, M. Philippe Bonnafous a su faire partager son univers et sa passion pour la musique. Dans
son studio d’enregistrement, qu’il a créé, pensé, assemblé, la technique
se met au service des artistes et des productions musicales. M. Bonnafous compose des
mélodies, écrit des paroles, chante parfois, nous l’avons d’ailleurs entendu chanter
à Cappella et réaliser à partir de celle-ci
des orchestrations pouvant aller du jazz au
classique en passant par la pop, reggae,
dubstep .
«Tous les sons sont re-traités » nous a-t-il
confié, « les chanteurs n’ont pas tous une
voix exceptionnelle », les logiciels, la console
analogique de la table de régie permettent
d’arranger les voies enregistrées en cabine. M. Bonnafous a réalisé différentes compositions pour la publicité : les pastilles Drill, Heineken, mais il a
travaillé également avec de grands artistes l’Algérino, Guichard.
Même localisé en campagne, ce dernier continue de travailler en lien avec de
grands studios internationaux New Yorkais « avec internet tout est possible »
et en plus « je dispose du calme, de la sérénité et je suis parmi les miens ».
Si devenir chanteur ou produire un CD est un rêve pour des jeunes ou moins
jeunes, M. Bonnafous peut faire de ce souhait une réalité, leur voix sera
magnifiée, certes cela représente un budget de 400 à 500 € la journée d’enregistrement mais si comme la cigale ils aiment chanter alors ils ne compteront pas.
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Le Sidobre 1 - Castres (81)
43
Tarn
SACREMENT GONFLÉ
Les Plasticiens Volants sont des créateurs de spectacles de rue. Ils parcourent les cinq continents pour raconter des histoires merveilleuses avec
d’immenses créatures gonflables.
Cette compagnie s’est installée à Graulhet en 1999 où elle achète une
ancienne mégisserie pour réaliser ses gonflables volants.
M. Juquin, chargé de production, se félicite : « Nos spectacles sont connus
internationalement, Amérique du Nord, du
Sud, Chine, Émirats Arabes... Ici, il faut
parler plusieurs langues ! Nous sommes une
équipe de passionnés qui lit, rêve, échange,
travaille. Actuellement 5 permanents et des
intermittents exercent leurs talents selon les
étapes de la production. Nos créations sont
inspirées des contes et légendes. »
La magie de la création commence : sculpture en terre, construction d’une maquette au
20è puis un bras télescopique 3D prend les
mesures, et les patrons grandeur nature s’impriment sur la table traçante. « Avant, tout se faisait à la main, nous gagnons
en précision, grâce aux outils informatiques », se réjouit M. Juquin.
Dans l’atelier de découpe, sur de grandes tables, les ciseaux s’enfoncent
et donnent les formes au tissu de spi, les morceaux sont assemblés par les
couturières installées dans une fosse.
Puis, dans un hangar plus grand, plus haut, les créatures se gonflent,
l’hélium leur donne de la hauteur, c’est l’ajustage avant l’ultime étape la peinture. «Nous sommes très vigilants sur la qualité des colorants utilisés, nos
ballons viennent frôler les foules» affirme-t-il.
Ces objets volants du nouveau spectacle « Pêcheur de lune » s’envoleront enfermés dans leur sac de transport vers Macao, puis Bogotá. Bientôt,
là haut dans le ciel, ils feront rêver petits et grands, ça plane pour eux !
3ème Prépa-Pro - Lycée Professionnel Le Sidobre 2 - Castres (81)
44
Tarn et Garonne
RISA, des réussites à la pelle
RISA, une entreprise multi-activité de Caussade, impliquée dans le partenariat
Ecole-entreprise.
Dans le cadre de la 15ème semaine Ecole-Enteprise, la classe de Découverte Professionnelle 3 heures du collège Pierre Darasse de Caussade a visité l’entreprise RISA.
Cette visite a débouché sur la rédaction du présent article pour participer au concours
« Raconte-moi l’entreprise » organisé par le MEDEF Midi-Pyrénées, la Dépêche du
Midi en partenariat avec l’Association Région Presse Enseignement Jeunesse, le Ministère de l’Education Nationale –Académie de Toulouse et l’École de journalisme de
Toulouse.
L’entreprise RISA, fondée en 1988, est une SAS au capital de 305 500 euros. Elle est
localisée au 67 de l’avenue Edouard Herriot à Caussade avec 6 500 m² de bâtiments
pour une superficie totale de 15 000 m². Cette localisation à l’entrée de Caussade lui
permet d’être visible et d’être proche de l’entrée de l’autoroute A 20. L’entreprise RISA
comprend à l’heure actuelle 65 salariés. Elle est une filiale à 100% de Hoche Triomphe
Industrie en faisant partie du pôle matériel de BTP de ce groupe.
La capacité de RISA lui permet d’honorer des contrats publics. C’est une entreprise
qui a plusieurs activités, à la croisée des secteurs industriels et de services. L’activité
première de l’entreprise est la construction de matériels spécifiques pour les travaux
publics. Dans ses bâtiments de Caussade, sont conçus, assemblés et testés des machines et engins qui permettent de poser des lignes en aérien ou en souterrain. Ces
produits sont commercialisés par le service RISA RESEAUX. En octobre 2014, l’entreprise RISA a signé un contrat à l’export avec le ministère algérien de l’électricité pour
dix camions équipés pour le tirage de lignes électriques. La branche commerciale de
l’entreprise lui permet, grâce à la qualité de ses produits, certifiés ISO 9001 (version
2008) de se développer à l’international.
Cet aspect tertiaire se trouve aussi dans les autres secteurs d’activité de l’entreprise
RISA. En effet, elle est l’importateur officiel du matériel et des pièces détachées de la
marque américaine Vermeer pour la France qui produit des trancheuses, des foreuses
sans tranchée, des tracteurs et des mini-trancheuses. RISA est aussi le distributeur
du constructeur japonais Takeuchi. Par RISA COMPACT, qui dispose d’agences à
Bordeaux, Nice et Marseille, ces produits japonais sont commercialisés en Aquitaine,
Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, PACA et Corse. RISA commercialise aussi des
produits d’occasion comme des chargeurs des pelles à chenille, des compacteurs, des
trancheuses, des tracto-pelles et du matériel pour l’environnement.
L’entreprise RISA, par son activité de construction mais aussi par ses branches commerciales, sait allier l’industriel aux services. Elle montre par son positionnement
dans le segment de la construction pour travaux publics, que l’industrie française peut
continuer à produire et à se développer, en se montrant compétitive dans le contexte
économique difficile actuel. Le développement de ses activités de services lui permet
d’étendre son réseau commercial en France et de se développer à l’international.
3ème DP - Collège Pierre Darasse - Caussade (82)
45
Tarn et Garonne
Histoire d’amour au fil du Tarn
Le Moulin de Moissac, édifié en 1474, fut le plus gros moulin à farine de
Midi-Pyrénées en raison de sa position au cœur du Sud-Ouest. Brûlé
au XIXème siècle, son histoire moderne est faite de renaissances. Aujourd’hui il est devenu un lieu incontournable dédié au bien-être.
Mr et Mme Dass-Arcole eurent un coup de foudre pour le Moulin. Fort de leur
expérience dans la gestion hôtelière de luxe, ils décidèrent d’emménager
en famille à Moissac et de redonner à la bâtisse historique son prestige des
années folles.
Mme Dass-Arcole, propriétaire de l’hôtel,
présente avec passion le Moulin de Moissac
Reposant sur le Tarn, au pied du pont
Napoléon, le Moulin s’impose par sa prestance.
Il allie le charme bucolique à la modernité
avec ses couleurs chaudes, ses comptoirs
en bois, ses cuivres et ses voûtes en brique
rouge.
L’hôtel 3 étoiles offre 36 chambres, de la classique à la suite Prestige. Toutes possèdent
une machine à café d’une marque réputée
et une vue impressionnante sur le Tarn…
il n’est pas exclu d’y rencontrer une star qui
vient s’y reposer.
Son restaurant, le M1474, est dirigé par Mr Yanick Dérian. La cuisine y est
semi-gastronomique, traditionnelle et souvent accompagnée par des vins
choisis avec soin par la sommelière.
Sous les voûtes du XVème siècle, les clients peuvent se détendre grâce au
spa et à l’Institut de soins le « Miroir du Moulin ».
Virginie, la responsable commerciale, assure la promotion de l’établissement. Des team-building sont proposés aux entreprises. L’hôtel, avec ses
4 salles de réunion et des activités allant du canoé au vol en montgolfière en
passant par des chasses aux trésors, permet d’allier travail et plaisir.
Par la qualité des prestations offertes, par l’investissement de la famille
Dass-Arcole et grâce à une équipe dynamique de 20 personnes, le Moulin
de Moissac est promis à un bel avenir.
3ème DP - Collège Jeanne d’Arc - Moissac (82)
46
Tarn et Garonne
Un Moulin qui tourne bien !
Tranquillement assis au bord du Tarn, Le Moulin de Moissac, en ce 1er
décembre, ne semble pas inquiet de la crue. Il a les pieds dans l’eau
mais il en a déjà vu d’autres, lui qui défie l’histoire et le temps depuis
1474. Le couple Dass-Arcole, propriétaire des lieux, est manifestement
fier de nous ouvrir les portes de son hôtel 3 étoiles, véritable fleuron du
tourisme moissagais.
Quand on pénètre dans l’hôtel, le calme surprend. Le Tarn bouillonne au
loin. On évolue dans une atmosphère feutrée et cosy, le charme de l’élégance à la
française opère. L’hôtel compte 36 chambres
luxueuses, une salle de restaurant, une
grande salle de séminaire avec vue imprenable sur le Tarn, et un spa de 250m².
Cécile Gorli, la responsable hébergement
de l’hôtel, explique : « Quand le client vient
au moulin, ce n’est pas juste pour y dormir.
On l’invite à découvrir toutes les richesses
qui s’y trouvent. ».
Le Moulin de Moissac est une ruche :
20 employés s’affairent quotidiennement
pour ravir le client. Les métiers sont diversifiés : le chef, sa brigade, la sommelière, les serveurs, la gouvernante, les
femmes de chambre, les différents responsables. Le Moulin est aussi une
famille : les décisions se prennent ensemble et le travail se fait en équipe.
Lydie Dass-Arcole avec son équipe de choc toujours sur le pont :
Virginie Fernandez, Cécile Gorli et Yannick Dérian
Voilà une belle démonstration de cohésion pour une entreprise florissante.
Yannick Dérian, le directeur de la restauration, ne s’en cache pas : le Moulin
de Moissac est une entreprise en plein essor. Dans le secteur des CHR (cafés-hôtels-restaurants), la crise économique a entraîné une baisse moyenne
du chiffre d’affaires de 15 à 20 %, là où le Moulin a vu le sien croître de 22
% en un an ! Virginie Fernandez, la responsable commerciale, se bat tous
les jours pour faire venir les séminaires d’entreprises. Les 36 chambres ne
suffisent plus et l’entreprise souhaite s’agrandir. L’énergie de la virevoltante
directrice Lydie Dass-Arcole, quand on la suit à travers les étages de son
hôtel, est communicative : elle est partout en même temps, efficace « au four
et au moulin » dirait-on. Elle résume elle-même, sourire lumineux aux lèvres :
« Je ne sais jamais de quoi va être faite ma journée ! »
3ème DP - Collège Jeanne d’Arc - Moissac (82)
47
Tarn et Garonne
La griffe numérique de Komodo
Nous vous proposons de découvrir la plus grande imprimerie numérique du
Tarn-et-Garonne, Komodo Numérique.
Bernard Samy et ses associés nous guident dans leur univers. Ici, point de
monde virtuel et autres avatars connectés, mais des imprimantes pouvant
faire rêver n’importe quel accro aux nouvelles technologies : voici le pont
entre les logiciels de dessins et la réalité de l’impression.
Komodo Numérique voit le jour en 2002. Aujourd’hui installée au cœur de
la ZAC (zone d’activités commerciale) Albasud, elle emploie 9 salariés et
compte parmi ses clients aussi bien des entreprises et administrations locales – la mairie de Montauban, les centres E. Leclerc, les
transports montalbanais, par exemple - que
nationales, comme la mairie de Nantes.
Vous ne vous êtes jamais demandés d’où
venaient les panneaux publicitaires 4x3 de
la ville ? Ou les stickers qui habillent les bus
citadins ?
Eh bien nous, nous avons percé le mystère.
Leurs concepteurs et les machines qui les fabriquent sont ici !
Avez-vous déjà imaginé une imprimante de
Sous nos yeux, la démonstration d’une imprimante en 5 mètres de largeur
qui fabrique les panneaux publicitaires 4 x 3.
cinq mètres de largeur ?
Nous avons pu voir l’encre et la machine ne
faire qu’un pour créer une enseigne de magasin.
Savez-vous que grâce à cette imprimante géante, on peut travailler aussi
facilement le verre, le textile que l’adhésif ?
Et l’écologie dans tout ça ?
Nous avons découvert l’imprimante dite « verte ». Son encre latex, composée de 90% d’eau et 10% de latex végétal, permet d’intégrer développement
économique et respect de l’environnement. D’ailleurs, Komodo Numérique
s’engage dans cette voie grâce à l’agrément « Imprim’Vert ». Son excellente gestion des déchets au quotidien (papier, solvants…) et de la ressource
électrique est un exemple d’implication responsable dans le développement
durable.
Encore plus ? Mais oui ! Car cette imprimante imprime sans odeur désagréable, ni émanation de solvants. Quoi de mieux pour décorer une chambre
d’enfant ?
Outre la découverte technologique, nous avons réalisé, grâce à cette visite,
que Komodo Numérique nous entoure de ses créations contribuant ainsi à
l’information et à l’économie de la ville, dans le respect de l’environnement.
3ème DP - Collège Notre Dame - Montauban (82)
48
Tarn et Garonne
De la graine à l’assiette
Monsieur Eric Schievene, maraîcher, reprend en 1997 l’entreprise familiale
« Les Richesses de la terre ». Les élèves de 3 Prépa Pro du Lycée Jeande-Prades de Castelsarrasin ont rencontré ce chef d’exploitation, le jeudi 16
octobre 2014.
Située sur la route de Saint-Nauphary à Montauban, l’exploitation maraîchère
a déjà fait vivre trois générations. Monsieur Schievene a bien conscience
que son métier a évolué et se considère aujourd’hui comme un véritable
« chef d’entreprise ». Il emploie deux à quatre
salariés saisonniers et trois ouvriers à temps
complet sur l’année.
À la tête d’1 hectare 14 de terre, il s’est spécialisé dans la production de légumes sous
serre. Une rotation est mise en place dans
huit serres qui accueillent dix variétés de
salades en hiver ; tomates, concombres,
poivrons et aubergines en été.
Une autre spécialisation de l’agriculteur
consiste à cultiver des plants de légumes,
communs et greffés. Les plants greffés sont
une solution aux OGM, puisqu’il n’y a pas
Eric Schievene présente son métier de maraîcher aux élèves de 3 Prépa Pro
de modification génétique. Respectueux de
l’environnement et du retour au goût, ce chef d’entreprise pratique une agriculture raisonnée, « qui réfléchit ». Ces productions de plants et de légumes
sous serre sont commercialisées en vente directe et en vente indirecte.
Un commerce fruits et primeurs est présent sur l’exploitation.
Amoureux de son métier, il innove sans cesse. Une cuisine professionnelle a
ouvert dans les locaux de l’entreprise. Elle permet à des groupes qui veulent
cuisiner ou à des scolaires de transformer la matière première.
« Ce métier, c’est aussi du partage ». Un fabricant de cannelés vient deux
à trois fois par semaine utiliser les locaux de la cuisine et les produits présents sur l’exploitation. Autre corde à son arc, Eric Schievene est formateur
auprès de l’ADEFA (Association départementale pour l’emploi et la formation
en agriculture). Il intervient dans les collèges et lycées sur un module de
valorisation des métiers.
Acteur de son temps, il « suscite des vocations», en donnant l’envie aux
plus jeunes d’entrer dans le monde agricole et en démontrant la diversité du
métier.
3ème Prépa-pro - Lycée Professionnel Jean De Prades - Castelsarrasin (82)
49
Cette production est rendue possible par un engagement fort de partenaires soucieux de valoriser
une action associant la presse régionale, des entreprises, de jeunes étudiants de l’école de journalisme
de Toulouse et les élèves afin de produire un article
de presse dans la respect du cahier des charges du
concours et prenant appui sur une visite d’entreprise.
50
Edition 2015 voulue par l’AFDET Midi-Pyrénées
Valoriser les projets de découverte des métiers
et de l’entreprise réalisés au sein des collèges et
des lycées est une priorité soutenue par l’AFDET
Midi-Pyrénées. Dans le cadre de la mise en œuvre
du « Parcours Individuel d’Information, d’Orientation et de Découverte du Monde Economique et
Professionnel » (PIIODMEP), cette édition 2015 vise
à mutualiser les pratiques d’aide à l’information et à
l’orientation et ainsi offrir aux collégiens et lycéens
toute la richesse des 46 articles présentés par 870
élèves de l’académie de Toulouse.
La visite d’une entreprise associée à la découverte
des métiers « in situ » est un passage obligé pour
tous les élèves de la 6ème à la terminale. Ils ont ainsi
la possibilité de s’informer et de découvrir tous les
secteurs professionnels relevant des entreprises de
l’artisanat, de la PME et des grandes entreprises.
Simon Bressolles
Président de l’AFDET Midi-Pyrénées
Maison des associations
Boite aux lettres N° 133
3, place Guy HERSANT
BP 74 184
31031 Toulouse CEDEX 4
51
Impression : saxoprint.fr