Compte-rendu du 31 mai 2011

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Compte-rendu – Réunion plénière – 31 mai 2011
Compte-rendu de la réunion du Conseil de Quartier Clichy-Trinité – Mardi 31 mai 2011
École Chaptal, rue Chaptal, 19 h -21 h
Présents :
Collectif d'animation : Anne-Laure Brénéol-Ithurralde, Christiane David, Nathalie Guilmard,
Hervé Hoareau, Michael Teboul
Jacques Bravo, Maire du 9e arrondissement
Xavier Laugaudin, adjoint au maire, délégué au Conseil de Quartier Clichy-Trinité
Stéphane Wierzba, commissaire de police du 9e arrondissement
Public : 70 personnes environ
Ordre du jour :
- Thème principal : les nuisances de la vie nocturne dans le quartier Clichy-Trinité : comment
vivre ensemble (habitants, professionnels et usagers) ?
- Introduction de la réunion par Xavier Laugaudin
- Intervention du Maire
- Collectif d'animation : historique et spécificités du quartier (C. David) ; retour sur les États
généraux de la nuit : informations sur des initiatives dans le cadre du CSPDA (Conseil de
Sécurité et de Prévention de la Délinquance d'Arrondissement) (M. Teboul)
- Intervention de M. Wierzba, commissaire du 9e arrondissement
- Dialogue avec le public
- Bilan des actions passées (A.L. Brénéol-Ithurralde)
- Activités prochaines (N. Guilmard)
- Pot convivial
Xavier Laugaudin, élu référent du quartier, fait un rappel de la réunion du 22 mars 2011 où
avait été exprimée une demande sur la sécurité. Il faut dire les choses avec vérité et respect
pour tout le monde. Mais la loi ne peut être changée ni par le Maire ni par le commissaire.
Jacques Bravo, maire du 9e arrondissement, remarque qu'il est nouveau que le maire et le
commissaire du 9e arrondissement soient ensemble devant les citoyens. C'est un signe de
synergie et d'efficacité. Le quartier est un quartier de nuit depuis longtemps. Le secteur
Douai-Fontaine fait partie du Contrat Local de Sécurité (CLS) avec pour priorité les nuisances
liées à la vie nocturne. Un groupe de travail s'est réuni à ce sujet début avril. Un membre du
Conseil de Quartier y est présent. Un arrêté de 2008, renforcé en 2010, interdit la vente et la
consommation d'alcool sur la voie publique. C'est le préfet de police qui s'occupe de donner
les autorisations et les dérogations. Sécurité et nuisances sont des choses différentes. Pour
ce qui concerne la propreté, un service renforcé est effectué le dimanche matin, mais il y a
en ce moment une grève du personnel qui le rend moins opérant. Les États généraux de la
Nuit organisés fin 2010 ont eu pour but de concilier l'usage festif de la ville et le repos
légitime des riverains. Les référents de nuit sont Frédéric Hervo et Caroline Heloin pour la
mairie de Paris. L'équipe municipale agit mais a besoin de l’appui des habitants. Aidez-nous à
vous aider.
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Page sécurité de la Mairie du 9e : (page mise à jour
http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/jsp/site/Portal.jsp?page_id=119
régulièrement)
Le Guide de la Sécurité dans le 9e :
http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/jsp/site/Portal.jsp?document_id=15660&portlet_id=1
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Contrat Local de Sécurité dans le 9e 2009 (voir la fiche action n° 6 page 104)
http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/jsp/site/Portal.jsp?page_id=166
Les
états
généraux
de
la
nuit
:
http://www.paris.fr/paris/Portal.lut?page_id=5777&document_type_id=7&document_id=93
078&portlet_id=12645
Christiane David (Collectif d'animation) fait un historique du quartier :
1680-1705 : Louis XIV fait aménager les grands boulevards.
18e : Le lieu-dit "des Porcherons" au bas de la rue de Clichy est réputé pour ses guinguettes
où le vin n'était pas taxé. Les Tivolis, parcs d'attraction privés, s'implantent autour de la rue
de Clichy : en 1730, la Folie Richelieu, en 1747, la Folie Bouëxière, en 1766, la Folie Boutin.
1729 : On compte 134 auberges dont la majorité entre les quartiers Saint-Georges et
Rochechouart.
1784-1787 : Installation du mur des Fermiers Généraux avec ses barrières d'octroi sur
l'emplacement des boulevards de Clichy, Rochechouart, Batignolles... Au Nord, le vin et la
nourriture sont moins chers, car non taxés. Cette zone est un lieu de contrebande et de
trafics en tout genre.
1791 : les habitants des rues Blanche et Pigalle signent une pétition pour maintenir la
tranquillité publique.
1830 : création de la Nouvelle Athènes, avec une population d'artistes.
1860 : le mur est abattu, la prostitution s'installe sur le boulevard.
Années 1870 : Pigalle est le centre de l'impressionnisme. On y trouve un mixage de l'argent
et de l'art, des bourgeois et des marginaux. Les cafés-concerts s'installent sur la place Pigalle,
les boulevards, mais aussi la rue Fontaine, la rue de Douai (La Grande Pinte, le Chat Noir, le
Moulin Rouge, Le Princess, Décadents, la Troïka, le Rat mort…)
Avant la guerre de 14, Pigalle est un quartier de nuit qui mélange les classes sociales. Un
marché aux musiciens de jazz s'y tient le soir. On y lance des modes comme le tango.
Dans les années 20 commence le trafic de drogue. Les bars américains se développent, mais
aussi les restaurants russes.
Grâce à la ligne 12 du métro les noctambules se déplacent de Pigalle à Montparnasse.
Après 1935, c'est la pègre corse qui s'y installe et transforme les cafés en cabarets de nus.
Pigalle devient alors le lieu des sexualités différentes (homos, lesbiennes, travestis…) De
nombreux commerces sont ouverts jour et nuit (brasseries, boulangeries, traiteurs, tabacs et
pharmacies…). Les noms de cafés le disent bien : la Lune rousse, la Nuit, les Noctambules…
On y trouve même un magasin où l'on peut écouter des disques la nuit.
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Pendant la guerre, le quartier devient le lieu de plaisir de l'occupant et une pègre liée aux
trafics de l'Occupation et du marché noir s'y développe. On peut y danser après le couvrefeu, les clients passent la nuit.
Après la Libération le quartier continue à s'imposer comme centre de trafics. Les boîtes de
strip-tease se multiplient, et le quartier devient vraiment celui du sexe.
Folies des aristocrates de l'Ancien Régime, guinguettes populaires, lorettes de la rue Bréda
(aujourd'hui Henry Monnier), prostitution du boulevard, cafés-concerts, théâtres, jusqu'aux
boutiques de lingerie érotique, Pigalle est depuis près de trois siècles le haut-lieu de la
galanterie et du plaisir.
Michael Teboul (Collectif d'animation) fait un compte-rendu de la réunion du CSPDA du 8
avril 2011 : le conseil, sous la présidence M. Frédéric Hervo, s'occupe des nuisances liées aux
bars de nuit, bruit, musique… L'arrondissement compte 1500 débits de boissons, dont 180
dans le quartier, 50 établissements de nuit. Les sorties de discothèques occasionnent du
bruit (personnes "nomades" d'un lieu à l'autre). Il n'y a pas de lien entre la vente dehors et
l'alcoolisation des personnes. Le quartier n'est pas un lieu de trafic. A la suite des États
Généraux de la Nuit ont été créées des Commissions d'arrondissements réunissant mairie,
commissariat, habitants et établissements. La vigilance est accrue dans certains quartiers
(Anvers, Pigalle, Douai, Fontaine). Une médiation est mise en place entre les riverains et les
établissements (Sans-Souci et Chez Moune). Les bars sont sensibilisés par l'opération "Fêtez
Clairs", prévention et réduction des risques liés à l'alcool et aux drogues. La mairie et les
forces de l'ordre sont attentives à ce qui se passe.
Compte-rendu
de
la
réunion
du
CSPDA
du
8
avril
:
http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/jsp/site/Portal.jsp?document_id=15650&portlet_id=1
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M. Wierzba, commissaire du 9e trouve un grand intérêt à l'échange. Il représente le
commissariat local, qui est un maillon dans le traitement de la matière pénale et des
nuisances et incivilités, avec d'autres services de police et de l'état (fiscalité et hygiène) et la
mairie. Il met en avant la synergie et la recherche de solutions en coordination. Le
commissariat du 9e compte 280 fonctionnaires, y compris administratifs, 100 agents de
surveillance de la ville (stationnement). 10.000 infractions sont constatées par an : plaintes
et infractions découvertes par les services. 10.000 interventions sont effectuées chaque
année. Les nuisances prennent une part de plus en plus importante. Il faut différencier
délinquance et incivilités. Entre 2000 et 2008 les faits de délinquance (vols, cambriolages)
ont diminué, puis augmenté en 2009 et 2010 (vols avec violence, menaces…). Le secteur
Douai-Fontaine représente 10% de la délinquance constatée due essentiellement à
l'alcoolisation. Les habitants du quartier sont peu impliqués, comme auteurs ou comme
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victimes, il s'agit d'une délinquance de gens de passage, surtout le week-end. 1500
établissements ont la licence IV (boissons alcoolisées) dans le 9e, qui est un des premiers
arrondissements de Paris. La surveillance est effectuée par le commissariat et la police
judiciaire (bars à hôtesses, discothèques, contre le proxénétisme). Les infractions les plus
fréquentes : fermeture tardive, tapage, trafic de stupéfiants, proxénétisme. La
réglementation oblige à fermer à 2 heures du matin, sauf dérogation sur autorisation du
préfet de police qui la repousse à 5 heures. La dérogation est accordée à un exploitant,
renouvelable pour 3 ou 6 mois et révocable. Les discothèques peuvent être ouvertes jusqu'à
7 heures du matin, sans autorisation préalable. La vente d'alcool doit s'achever 1h30 avant la
fermeture. Il n'y a pas de gros trafic de stupéfiants, sauf échange et consommation de
cannabis. Les services spécialisés comptent 600 à 800 infractions par an. La consommation
d'alcool est la source principale de délinquance et une circonstance aggravante. La vente à
emporter de boissons alcooliques est interdite et passible d'une amende de 38 €. Mais la loi
n'est pas respectée et l'amende peu dissuasive. Les fumeurs sont rejetés sur les trottoirs. On
ne peut pas traiter par la répression. Mais les exploitants ont la volonté de trouver une
solution. Les moyens humains de la police ne s'améliorent pas. Une équipe en civil patrouille
à pied la nuit et le week-end avec d'autres services. Beaucoup de choses sont à améliorer,
même si beaucoup a déjà été fait, surtout depuis 3 ans avec la collaboration avec la Mairie.
Intervention du public : Qu'en est-il de la prostitution sur le Boulevard ?
M. Wierzba : Elle est relativement discrète. On compte une cinquantaine de prostituées
dans l'arrondissement, mais on constate la réapparition d'une prostitution plus visible.
Jacques Bravo : des actions contre les salons de massage ont été entreprises après de
longues investigations dans les rues de La Tour d'Auvergne, Rodier, Condorcet et Douai.
Intervention du public : je suis porteuse de pétitions à propos d'agressions violentes contre
des femmes rues d'Aumale, Pigalle et Fontaine. Par ailleurs, le stationnement illicite rue
Pigalle est gênant pour la sécurité, les camions de pompiers ne peuvent pas passer.
Jacques Bravo : le stationnement a été supprimé sur un côté dans les rues Montholon,
Lamartine et Laferrière pour donner accès aux pompiers.
Intervention du public : et les autocars de tourisme qui klaxonnent en pleine nuit ?
Intervention du public : on se fiche de l'histoire du quartier. Aujourd'hui on a un sentiment
d'oppression : les nuisances entraînent un sentiment d'insécurité.
Intervention du public : rue Blanche les autocars de tourisme empêchent l'accès aux
immeubles, ce qui est très problématique pour les personnes âgées et handicapées.
M. Wierzba : Le stationnement est effectivement problématique. Une verbalisation est
effectuée.
Jacques Bravo : le comptage des bus a suscité la solution des parkings. Mais le quartier est
par nature lié au tourisme. Le Contrat Local de Sécurité formalise l’engagement entre toutes
les autorités compétentes sur la sécurité dans l’arrondissement.
Intervention du public : j'ai téléphoné au commissariat pour me plaindre du bruit (63
personnes sur le trottoir devant le Paris Night). On m'a répondu "Vous n'avez qu'à
déménager".
M. Wierzba : on est arrivés à le fermer, mais on ne peut pas aller contre la liberté du
commerce.
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Intervention du public : rue Viollet-le-Duc, le "Duke" fait des soirées à thème, 20 à 30
personnes sont sur le trottoir. Les gens subissent des nuisances, il n'y a pas d'intervention de
la police. Le "Duke" est devenu le "Scandale" ; que peut-on faire ?
Intervention du public : "Chez Moune", il y a une dégradation depuis l'été dernier. C'est tous
les soirs qu'il y a du monde et des bouteilles dans la rue.
Intervention du public : les problèmes sont localisés dans le quartier, ils ne sont pas globaux
sur Paris. Les gens restent après la fermeture, il y a de la saleté, du racolage rue de Douai.
Intervention du public : au carrefour Fontaine-Douai on est arrivé à se débarrasser des
marchands de kébab, il y a maintenant les bars à chicha. C'est un sujet sensible par rapport à
la communauté concernée. On a un sentiment d'impunité par rapport à la loi sur le tabac.
Mais il faut utiliser la loi. Une présence policière à pied et en uniforme calmerait les choses
et serait vraiment dissuasive. On a fait des essais de communication, mais en vain.
Michael Teboul : puisque les autorisations sont nominatives et précaire il faut supprimer les
autorisations.
M. Wierzba : chez Moune est suivi par la Brigade de Répression du Proxénétisme, c'est une
discothèque. Une médiation est envisagée. 39 sanctions de fermeture administratives ont
été exercées en 2010. Pour ce qui est des bars à chicha, il y en avait 20 en 2008, il y en a 10
aujourd'hui. Les procédures sont longues et progressives pour arriver à une jurisprudence.
Pour avoir une fermeture immédiate il faut une intervention des services fiscaux et des
services d'hygiène. Il n'est pas possible d'être tout le temps dans la rue.
Intervention du public : nous faisons une demande aux responsables qui doivent entendre
les difficultés des habitants. Rue Cardinal Mercier, il y a une dégradation de nuit comme de
jour. Une vingtaine de voitures sont mal garées.
Intervention du public : que peut-on faire pour aider ?
Xavier Laugaudin : les plaintes ne se perdent pas, la mairie intervient, même si les
procédures sont longues.
Intervention du public : le Sans-Souci reprend le Mansart, il y a une nouvelle mode du
tapage. Michael Teboul : voyez l'opération "Fêtez clairs" sur le site de la mairie
http://www.paris.fr/pratique/sante/tabac-alcool-drogues/fetezclairs/rub_9149_stand_67472_port_22386
Intervention du public : le journal sur internet "Daily 9e" fait une proposition de médiation
et peut servir d'écho aux doléances et aux réponses. http://www.dailyneuvieme.com/
Intervention du public : il faudrait un renforcement en rythme de la présence policière
visible, en uniforme.
M. Wierzba : il y a une augmentation de la couverture par la Brigade Anti Criminalité (6
policiers). Pour le stationnement, il y a verbalisation et un service spécial pour les
enlèvements.
Intervention du public : il y a un problème de stationnement Place de Clichy devant la
pharmacie.
Intervention du public : et la propreté rue de Douai ?
M. Wierzba : il y a eu une rénovation du Contrat Local de Sécurité en 2009 qui permet une
meilleure prise en compte des problèmes par la mise en œuvre de collaboration
mairie/police. A Paris il n'y a pas de police municipale, la police est faite par la Préfecture de
Police.
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Compte-rendu – Réunion plénière – 31 mai 2011
Intervention du public : il y a un problème avec la crèche située en face de Chez Moune, la
façade est souillée d'urine, il y a des déchets, des bouteilles.
Intervention du public : que pouvons-nous faire ?
Xavier Laugaudin : il y aura un retour sur les actions par le Conseil de Quartier. Les mails
envoyés à l'adresse mail du Conseil de Quartier sont renvoyés aux services concernés et font
l'objet de réponses.
Rappel de l'adresse mail du Conseil de Quartier : [email protected]
Anne-Laure Brénéol-Ithurralde : nous allons passer à une note plus positive et parler de
l'animation festive du quartier et de la première Balade Imaginaire qui a eu lieu le dimanche
3 avril 2011. Plus de 70 personnes ont pu visiter la SACD et la Villa Ballu, sur le site d'un des
jardins Tivoli, le théâtre de la Grande Comédie, rue de Clichy et l'église de la Trinité.
Nathalie Guilmard : la Fête du Quartier aura lieu le dimanche 19 juin, avec un vide-greniers,
une ferme pédagogique, une fanfare, et se terminera par un repas de quartier.
10-18h : vide-greniers
10-22h : Espace buvette, restauration détente avec ambiance musicale.
11h-19h : manège pour enfants
13h-18h : ferme pédagogique
14h-14h30 : fanfare brésilienne Batucada “DRUM TEAM”
17h : goûter pour les enfants dans le jardin
16h : ateliers slam (centre d’animation Valeyre)
16-16h30 : fanfare brésilienne
16h-19h : clown + maquillage pour enfants.
18h : représentation de l’atelier slam.
18h30 : Concert
19h : pique-nique dans le square
Michael Teboul : il y a un projet sur le handicap pour le 5 novembre dans le cadre du Mois
extraordinaire du handicap. Il est prévu un spectacle, un jumelage d'enfants valides et
handicapés, ainsi qu'une marche exploratoire dans le secteur pour prendre conscience des
problèmes des personnes handicapées dans l'accès. En décembre il y aura une fête autour
de Noël, comme il y a une fête en été.
Fin de la réunion par un pot. Le commissaire se montre très disponible pour répondre
encore à d'autres questions.
Compte rendu rédigé par le collectif d’animation (Christiane David)
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Compte-rendu – Réunion plénière – 31 mai 2011
Synthèse
Problèmes subis par les habitants du quartier :
- stationnement abusif et gênant des véhicules et des cars de tourisme
- Nuisances sonores sur les trottoirs devant les bars
- Bagarres
- Saleté
- Augmentation et aggravation des nuisances qui donnent un sentiment de plus en fort
d'insécurité et de dégradation du cadre de vie.
Réponses de la mairie et de la police :
- Collaboration étroite entre la mairie d'arrondissement et le commissariat de police
- CSPDA (Conseil de Sécurité et de Prévention de la Délinquance d'Arrondissement) et CLS
(Contrat Local de Sécurité)
- Page sécurité sur le site de la Mairie, mise à jour régulièrement :
http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/jsp/site/Portal.jsp?document_id=15660&portlet_id=1
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- Surveillance particulière des lieux critiques (Pigalle, Douai-Fontaine)
- Renforcement du service de propreté le week-end
- Opération de sensibilisation "Fêtez clairs"
- Mise en place d'une médiation avec les établissements et les clients et projet de médiation
de rue
- Possibilité de signaler des problèmes divers sur le mail du Conseil de Quartier qui répercute
aux élus concernés : [email protected]
Difficultés :
- Absence de police municipale à Paris
- Longueur et progressivité des procédures
- Diminution du personnel de police
- Évolution des modes de vie et de loisir