SOMMAIRE :

Transcription

SOMMAIRE :
JUIN 2016
E D I T O R I A L
Chères Amopaliennes, chers Amopaliens,
SOMMAIRE :

Editorial

Composition du bureau et
du comité consultatif

Assemblée
Générale
–
rapport moral

Rapport d’activité

Situation des comptes au
31/12/2015

Sortie à Forges les Eaux
et à Martainville Epreville

Cycles d’études—le siècle
des lumières

L’arrondissement
du
Havre pendant la guerre
1870

Visite
de
l’Histo-
rial Jeanne d’Arc à Rouen

Palmarès 2015-2016

Textes d’élèves—concours
2016

Annuaire AMOPA 76
Ces dernières semaines ont été placées sous le signe de l’engagement de
l’AMOPA76 en faveur de l’éducation de la jeunesse, de son accès à la culture, et de
la valorisation de la réussite des élèves.
En témoigne notamment la très belle et très appréciée prestation musicale de la
lauréate de la bourse départementale AMOPA, Mlle Johanna DECLOITRE, lors de
notre dernière assemblée générale le 23 avril dernier à Neufchâtel en Bray.
En témoignent également la remise de la coupe sportive AMOPA aux très jeunes
élèves de Mesnières en Bray et du trophée AMOPA de l’enseignement technique à
la section d’enseignement professionnel du Lycée Georges Brassens de Neufchâtel
en Bray, lors de cette même assemblée générale.
En témoigne encore la belle cérémonie de remise des prix départementaux des concours de défense et illustration de la langue française, en présence de tous les lauréats, de leurs familles, de leurs professeurs, qui a eu lieu le 18 mai dernier à CANOPE à Mont-Saint-Aignan.
Nous avons grand plaisir à reconnaître et gratifier les qualités qui s’expriment à
travers les productions et les prestations des élèves qui réussissent et ne demandons qu’à accroître encore notre contribution dans ce domaine.
Il faut donc que pour la prochaine année scolaire, nous soyons encore plus présents
et plus actifs auprès des écoles, des établissements, des partenaires de l’Education
Nationale, de la Culture, des Sports, pour mieux faire connaître nos actions et susciter une plus large participation aux concours que nous proposons.
Cet engagement est essentiel, il signe notre appartenance à l’AMOPA dans sa mission d’association reconnue d’utilité publique. Il reste parfaitement compatible avec
nos autres activités d’ordre culturel et associatif auxquelles il est d’ailleurs intimement lié.
A ce titre, vous trouverez dans le présent numéro de l’Amopalien Seinomarin les
comptes-rendus des activités de notre section, toujours aussi attractives, diversifiées, d’une grande richesse, que nous nous attacherons à poursuivre dans le programme que nous établirons pour l’année prochaine.
Déjà, nous vous proposons, dans le cadre de la coopération des sections AMOPA
normandes, un voyage à la découverte des villes emblématiques et des capitales
d’Europe centrale pour le mois d’avril 2017 et nous espérons que cette proposition
suscitera votre intérêt.
En attendant, le bureau et le comité de l’AMOPA76 se joignent à moi pour vous remercier de votre fidélité à notre association et vous souhaiter un très bel été.
Roger SAVAJOLS
Inspecteur d’Académie honoraire
Président de l’AMOPA76
Association des Membres
de l’Ordre des Palmes
Académiques
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C O M I T E
C O N S U L T A T I F
MEMBRES DU COMITÉ CONSULTATIF DÉLÉGUÉS
DU PRÉSIDENT POUR LES SECTEURS :
Secteur de Dieppe
MENIVAL Michel
33 rue Saint Laurent , 76630 ENVERMEU
[email protected]
02 35 04 58 81
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B U R E A U
Président :
Roger SAVAJOLS, 178 rue Johannes KEPLER,
76520 FRANQUEVILLE ST PIERRE 02 35 23 91 06 / 07 86 18 53 32
[email protected]
Vice-président :
Jean-Pierre DOSSIER, 49 rue Jean Moulin, 76770 HOUPEVILLE
02 35 59 15 66 / 06 85 86 95 57
Secteur du Havre
BOUDOU Monique
Résidence Roland LEGALLAIS,
rue de la Risle, 76133 EPOUVILLE
[email protected]
02 35 30 05 74 - 06 70 58 85 57
Secteur de Rouen
CROIZE Dominique
Le Vauban—apt.233, 1 rue du Grand Feu, 76000 ROUEN
[email protected]
02 77 76 78 75
MEMBRES DU COMITE CONSULTATIF
BORREANI Jacqueline
43 rue du Rouvre Vert
76230 BOIS GUILLAUME
[email protected] - 02.35.61.37.62 et 06.84.11.01.73
BRUN André
32 rue Frédéric Sauvage
76600 LE HAVRE
[email protected] - 02 35 49 00 74
DE SANTIS Françoise
6, rue du 31 août 1944
76680 SAINT SAENS
[email protected] - 02 35 34 36 89
DUFEU Arlette
201 route de Roncherolles, 76160 PREAUX
[email protected] 35 59 02 73 - 06 62 40 69 02
LINSKENS Marie-Claude
Le Passage, 76480 Jumièges
[email protected] - 02 35 37 24 25 et 06 09 69 25 06
MANET Maurice
1 rue Thionville
76600 LE HAVRE
[email protected] - 02 35 21 32 54 et 06 70 04 26 00
MARTINE Gérard
5 rue de l’Ecureuil, 76370 Neuville-lès-Dieppe
[email protected] - 02 35 82 20 50 et 06 25 03 70 28
NEDELLEC Michel
Résidence Bel Horizon - esc.B
191 rue du Carmel
76230 BOIS GUILLAUME
[email protected] - 02 35 63 53 22 et 07 86 45 73 77
NIVROMONT Catherine
Parc des Tilleuls
2 bis rue d’Edenbridge
76130 MONT SAINT AIGNAN
[email protected] - 06 09 77 81 20
Secrétaire :
Jean-Marie NICOLLE, 4 rue de cimetière,
76110 BEC DE MORTAGNE - 02 35 27 99 95
[email protected]
Secrétaire adjoint :
Serge MARTIN, rés. Le Campulley, 59 rue Bouquet
76000 ROUEN - 06 81 15 36 62
[email protected]
Trésorier :
Joë CHAUVIN, 191 route de Dieppe,
76960 N/DAME DE BONDEVILLE - 02 35 74 20 92
[email protected]
Trésorière Adjointe :
Andrée DEBRU, 6 rue de la Seille, 76000 ROUEN
02 35 67 83 71
[email protected]
Pour s’informer sur la vie et les activités de l’AMOPA,
mieux connaître notre association et son activité au
niveau national, deux moyens :
LA REVUE DE L’AMOPA – Trimestriel
Abonnement : 24 euros par an
LE SITE INTERNET DE L’AMOPA
www.amopa.asso.fr
Directeur de publication :
Michel BERTHET, Président de l’AMOPA
Responsable de la Rédaction :
Roger SAVAJOLS
Réalisation et tirage :
Association PROMACTION
10 rue de l’industrie - Ile Lacroix—76100 ROUEN
ISSN : 2119-246
Publication trimestrielle
ADRESSE COURRIEL DES AMOPALIENS
Si vous disposez depuis peu d’une adresse courriel, merci de bien vouloir la communiquer par message
électronique à notre secrétaire :
Jean-Marie NICOLLE : [email protected]
A
ssemblée Générale de l’AMOPA 76 du 23 avril 2016
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RAPPORT MORAL
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour la traditionnelle assemblée générale de notre section et je voudrais tout d’abord adresser de sincères remerciements à Monsieur Gérard QUENNESSON, le Proviseur, pour avoir bien voulu nous réserver le meilleur accueil au Lycée
Georges BRASSENS.
De sincères remerciements également à Monsieur le Maire, Conseiller Régional, et par ailleurs membre de l’AMOPA, Monsieur Xavier LEFRANCOIS pour sa présence et pour la possibilité qu’il nous offre de visiter cet après-midi la chapelle Saints-Radegonde qui vient de
faire l’objet de remarquables travaux de restauration.
Je vous prie d’excuser l’absence de Madame BENOIT-MERVANT, Inspectrice d’Académie, DASEN, retenue par des motifs d’ordre privé,
mais qui tient à nous faire part de son fort soutien ainsi qu’elle l’a démontré lors de sa participation particulièrement appréciée à la journée départementale des Ordres le 12 mars dernier.
Sincères remerciements enfin à ceux qui ont œuvré pour la préparation de cette assemblée générale afin qu’elle soit réussie, qu’elle soit
vivante par l’accueil de jeunes élèves, culturelle par les prestations musicales qui vont l’agrémenter, illustrée par l’exposition qui vous a
accueillis dans le hall d’entrée. A ce titre je voudrais citer tout particulièrement nos amis responsables de l’AMOPA 76, Michel MENIVAL,
délégué du Président pour le secteur de Dieppe, Dominique CROIZE, délégué du Président pour le secteur de Rouen, Jean-Pierre DOSSIER, Vice-président, Jean-Marie NICOLLE notre actif et très dévoué secrétaire, Joë CHAUVIN, notre fidèle trésorier, sans oublier
nos partenaires, la mairie de Mesnières-en-Bray et le Grenier de la Mothe.
Avant d’aborder le rapport moral, je souhaite que nous ayons un moment de recueillement pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés au cours de l’année écoulée :
Monsieur Jean DURAND
Monsieur Serge HUET
Monsieur Guy GALINIER
Monsieur Jean PALFRAY.
……………………………………………………………………………..
Le rapport moral est là pour rappeler le sens de notre engagement au sein de l’association dont la devise « Servir et Partager » se décline
dans l’ensemble de nos activités.
Dans cet esprit, je me contenterai d’aborder trois points :
Le premier tient à notre appartenance à une seule et même association nationale l’AMOPA, regroupant plus de 20 000 membres et nos
actions s’inscrivent tout naturellement dans le projet global de l’association pour l’encouragement et le soutien des jeunes, la promotion de
la langue et de la culture française, le développement de la citoyenneté, le rayonnement de l’Ordre auquel nous appartenons.
A ce titre, bien que nos statuts ne soient pas très anciens, il a paru nécessaire au conseil d’administration national de les faire évoluer
pour renforcer le fonctionnement démocratique de nos structures et en assurer le renouvellement périodique.
Ainsi, le « projet de modification » que vous avez reçu porte sur la limitation à 2 fois quatre ans du mandat des administrateurs nationaux
et des présidents de section et sur le renouvellement par quart tous les ans du conseil d’administration national. De plus, il était nécessaire de clarifier les relations avec les sections AMOPA de l’étranger qui deviendront des associations de droit local liées à l’AMOPA par
convention.
Le second point à évoquer relève de la nécessaire adaptation de notre section à l’évolution du monde associatif.
Nous ne pouvons rester centrés sur nous-mêmes, isolés, même si notre association est vivante, animée de la volonté de servir de nos adhérents. Pour être plus efficaces, conformément à notre vocation « d’utilité publique » il nous faut poursuivre et développer les relations
actives avec les autres associations des Ordres nationaux et ministériels relancées de belle façon par la « journée des Ordres » qui s’est
déroulée le 12 mars dernier à l’Hôtel de Département.
La prochaine signature d’une convention réunissant l’ANMONM, l’AMOPA, et l’Association des médaillés de la Jeunesse et des sports avec
Le Préfet et la Directrice Académique pour le « prix de l’éducation citoyenne » en est également l’illustration.Il nous faut aussi, à
l’interne, poursuivre et enrichir le dialogue constructif engagé autour de projets communs avec les autres sections AMOPA normandes et
dans ce domaine, au-delà de la mise au point d’un voyage à l’étranger tous les deux ans qui est déjà une excellente initiative, il nous faut
installer de véritables habitudes « d’agir et de vivre ensemble » selon la belle expression de Léopold Sedar Senghor.
Troisième point de mon propos et non le moindre, une association comme le notre est riche d’abord des qualités d’esprit et de cœur de
celles et ceux qui la composent. Cette dimension humaniste est essentielle et nous devons la cultiver, la préserver.
Nous devons en particulier veiller à la qualité des relations entre nos adhérents et sur ce point les sorties, les conférences, les spectacles, les moments conviviaux sont essentiels pour nourrir l’esprit associatif.
Nous pouvons cependant, tout en respectant la liberté et l’intimité de chacun, développer encore l’animation de proximité dans les secteurs avec la volonté de rencontrer, d’impliquer ceux qui peuvent être un peu seuls ou se sentir isolés. Cette solidarité entre nous, ce
partage au quotidien renforceront encore notre présence et notre rayonnement.
Je vous remercie toutes et tous de votre présence à notre assemblé générale ; je remercie aussi celles et ceux qui ne pouvant être présents ont tenu à marquer leur intérêt pour notre association par l’envoi de « pouvoirs » et je ne peux en guise de conclusion que vous inviter à communiquer largement autour de vous ce que nous sommes, ce que nous faisons, bref vous inviter à être les « ambassadeurs de
l’AMOPA ».
Roger SAVAJOLS
Président de l’AMOPA76
R
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APPORT D’ACTIVITE
Le rapport d’activité que je vais vous présenter a pour cadre chronologique « l’année » qui s’est écoulée entre
l’Assemblée générale d’Yvetot le 28 mars 2015 et cette Assemblée générale de Neufchâtel-en-Bray qui se
déroule actuellement. Comme les années précédentes ce rapport d’activité va comprendre trois parties : la
vie de la section de Seine-Maritime de l’AMOPA, ses actions justifiant son statut d’Association d’utilité publique et enfin les animations proposées aux membres de la section.
VIE DE LA SECTION DE L’AMOPA76
L’assemblée générale d’Yvetot le 28 mars 2015 s’est déroulée au Lycée « R. Queneau » où nous avons été accueillis par Monsieur Gilles RICHARD, Proviseur, qui nous a présenté l’établissement. Jean-Pierre DOSSIER
durant l’accueil à commenté une exposition retraçant les activités de la section. La partie statutaire s’est
déroulée avec les présentations et approbations à l’unanimité du rapport moral, du rapport d’activité et du
bilan financier. Cette partie statutaire fut suivie d’un intermède musical assuré par Pierre LEGRAND au violon avec un de ses collègues du Conservatoire de Rouen au piano, nous en reparlerons dans la troisième partie de ce rapport, d’une remise de trophée sportif à la section de hockey sur gazon du Collège « Albert Camus » d’Yvetot. Enfin, trois membres nouvellement nommés chevaliers dans l’Ordre des Palmes académiques
se sont vus remettre la médaille de chevalier par Roger Savajols, Président de l’AMOPA76 : Madame BEAUPIED Annabel et Messieurs BARDOU Christian et MOUTON Sébastien. Avant de quitter le lycée, nous avons
apprécié l’apéritif préparé pour nous par le chef de cuisine de l’établissement suivi du déjeuner au restaurant « Le Roy d’Yvetot ». L’après-midi fut consacré à la visite de l’église Saint-Pierre et de sa gigantesque
verrière de Max Ingrand entourant cette église circulaire avant de parcourir le musée des ivoires à quelques
mètres de l’église; ces visites nous ont été proposées par Monsieur Emile CANU, maire d’Yvetot et membre
de l’AMOPA.
L’effectif de la section s’élève à ce jour à 340 membres et 14 sympathisants. Ce chiffre comprend tous
ceux qui ont versé leur cotisation à partir de 2013. A ce jour, le siège n’a pas radié les membres n’ayant pas
réglé les cotisations 2014 et 2015.
Le Bureau (6 membres) et le Comité consultatif (12 membres) ont été élus lors de l’Assemblée générale de
Fécamp en 2014 pour une durée de quatre ans. Durant ces derniers mois Michèle DROUARD, en raison de la
santé de son mari a souhaité quitter le Comité consultatif ; une élection partielle pour la remplacer va avoir
lieu ce matin. Comme par le passé, le Bureau et le Comité consultatif se réunissent en même temps pour envisager la vie de la section. Depuis la dernière Assemblée générale, les réunions ont eu lieu les 20 mai, 25
juin, 24 septembre et 26 novembre 2015 et les 21 janvier et 24 mars 2016 ; des réunions sont prévues les
26 mai et 23 juin prochains. Ces réunions font l’objet d’un compte-rendu diffusé à ses membres.
Pour informer les membres des actions passées et des projets, des bulletins leur sont transmis qu’ils soient
membres ou sympathisants. Depuis l’Assemblée générale d’Yvetot, un bulletin a été transmis en juin et octobre 2015 ainsi qu’en janvier 2016. Un bulletin sera transmis fin mai ou début juin avec le compte-rendu de
cette Assemblée générale. En plus, des circulaires annonçant des activités ne figurant pas dans les bulletins
ou cette Assemblée générale ont fait l’objet d’un envoi à tous. Il convient de rappeler que la totalité des
affranchissements de ces envois est pris en charge par le Crédit mutuel enseignant qu’il convient de remercier chaleureusement. Enfin pour des informations urgentes ou pour rappeler nos activités nous utilisons
largement internet. A ce jour, 255 membres et sympathisants disposent d’une adresse internet utilisable.
Pour terminer ce survol de la vie de la section de Seine-Maritime, il nous faut signaler qu’un nouvel annuaire
des membres de l’AMOPA76 va vous être transmis à l’automne ; le dernier diffusé datait du printemps 2013
et est désormais dépassé du fait des nouvelles adhésions, des décès, des démissions et radiations ainsi que
des déménagements. Avec le prochain bulletin ou par internet, vous serez sollicités pour donner votre accord
pour la publication de vos coordonnées personnelles.
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ACTIONS D’UTILITE PUBLIQUE
L’AMOPA est une association reconnue d’utilité publique pour son engagement en faveur de la jeunesse et
pour la promotion de la langue française. Au niveau de notre section, cet engagement se manifeste par l’organisation des concours de Défense et d’Illustration de la langue française. Pour l’année 2015, les prix ont été
remis le mercredi 27 mai au CANOPE où Monsieur Didier DETALMINIL, directeur et membre de l’AMOPA,
a reçu quelques membres du Bureau et du Comité consultatif ainsi que les lauréats, leurs parents et leurs
enseignants. Pour l’année en cours, il faut regretter la faible participation des écoles et des établissements
du second degré (22 copies individuelles et 1 dossier collectif reçus). L’évaluation a été faite par une commission composée de membres du Bureau et du Comité consultatif le mercredi 9 mars et les prix seront remis au CANOPE le mercredi 18 mai 2016. Le palmarès de cette session sera publié dans le prochain numéro
de L’Amopalien seinomarin. La commission a proposé 4 copies au jury national. Il convient de rappeler la participation a ces remises de prix de la Librairie L’Armitière de Rouen, du Crédit mutuel enseignant et de
Creavenir et de les remercier pour leur contribution.
Autre aspect de l’engagement de l’AMOPA en faveur de la jeunesse, les bourses attribuées à des étudiants
pour leur stage à l’étranger. La section de Seine-Maritime a transmis 5 dossiers au jury national qui a attribué 1 bourse. Sur ses ressources propres, l’AMOPA76 a attribué en plus deux bourses de 200 euros et une
bourse de 300 euros.
Nos bonnes relations avec le Conservatoire de Rouen nous permettent de proposer des concerts des élèves
du Conservatoire aux membres. Sur nos fonds propres une bourse de 300 € fut remise à Pierre LEGRAND
lors de l’Assemblée générale d’Yvetot, aujourd’hui une bourse de 400 € va être remise à Johanna
DECLOITRE. Lors du concert du 16 janvier, trois bourses de 200€ furent aussi attribuées à des élèves.
Enfin un trophée sportif fut remis à l’Assemblée générale d’Yvetot, il en sera de même aujourd’hui. Un trophée va aussi être remis à des élèves du lycée professionnel.
Les débordements de violence aveugle dont notre pays a été victime ces derniers mois rappellent la nécessité de promouvoir auprès des jeunes les valeurs républicaines de respect d’autrui, de tolérance et de solidarité. Désormais nous sommes liés avec le Rectorat de Rouen par une convention donnant à l’AMOPA76 le statut
d’Ambassadeur de la réserve citoyenne. Ce thème a été développé par Roger SAVAJOLS dans son éditorial
du dernier numéro de L’Amopalien seinomarin où il évoque aussi le partenariat entre l’AMOPA76, l’Association nationale de Membres de l’Ordre national du Mérite ainsi qu’avec l’Association des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif pour un concours valorisant les actions des écoles et des
établissements du second degré dans le domaine de la citoyenneté et de la solidarité. Ces actions sont en
train de se mettre en place.
ANIMATIONS ET SORTIES
Le troisième point de ce rapport est constitué par les animations et sorties proposées aux membres et à
leurs proches leur permettant de découvrir leur environnement culturel dans un cadre convivial. Plusieurs
niveaux d’organisation peuvent être distingués.
Journée des Ordres nationaux et ministériels. La journée des Ordres nationaux et ministériels, organisée
par une commission où siégeaient des représentants de chacun des Ordres s’est tenue le samedi 12 mars
2016 au Conseil départemental à Rouen. Les Ordres suivants étaient représentés : Légion d’Honneur, Médaille militaire, Ordre national du Mérite, Palmes académiques, Mérite agricole, Mérite maritime. Deux
tables rondes animées par Bertrand TIERCE sur « Les Ordres au service de la citoyenneté » et « Les attentes des citoyens vis à vis des Ordres » occupaient la matinée à laquelle ont participé 35 personnes de
l’AMOPA. La matinée s’est terminée par un déjeuner dans les salons du Conseil départemental.
Actions communes aux cinq sections normandes de l’AMOPA.
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Peu de temps après l’Assemblée générale d’Yvetot, le voyage proposé par les sections normandes de l’AMOPA en Pologne et dans les Pays baltes a eu lieu, une vingtaine de membres de l’AMOPA76 y ont participé. Ces
derniers mois, deux réunions de travail ont eu lieu dans les environs de Caen pour prévoir un nouveau voyage
commun aux sections normandes durant les vacances de printemps 2017 vers les capitales de l’Europe centrale. Des informations complémentaires vous seront adressées avec le prochain bulletin fin mai ou début
juin. En plus de ce projet, les cinq sections normandes envisagent de proposer des actions communes.
Thème départemental. Jean-Pierre DOSSIER assure les animations liées au thème départemental. Pour
l’année 2014/2015, le thème était le XIX e siècle, une sortie le dimanche 18 avril 2015 à Paris avec la visite
des salles Napoléon III au musée du Louvre et Lucrèce Borgia de Victor Hugo à la Comédie française a
marqué la fin de ce thème.
Pour l’année en cours le thème retenu était le XVIIIe siècle et l’esprit des Lumières. Une conférence de
Madame Christiane MERVAUD sur Voltaire et l’affaire de La Barre, organisée en partenariat avec l’Association des anciens Elèves des Ecoles normales et de l’I.U.F.M. de Rouen s’est tenue à l’E.S.P.E le 25 novembre 2015. Cette conférence a été suivie le mercredi 2 mars 2016 d’une projection à l’Ariel à MontSaint-Aignan du film de Dominique DATTOLA Les trois vies du Chevalier toujours sur le chevalier de La
Barre. Après le déjeuner et la remise de la médaille de chevalier de l’Ordre des Palmes académiques à Bernard DODANE, un échange s’est déroulé sur le film animé par Fabrice RIQUE, directeur de l’Ariel et Alain
AVENEL membre de l’AMOPA. Les années précédentes, une sortie à Paris complétait ce thème départemental, mais la programmation des spectacles à la Comédie française n’a pas permis de l’organiser.
Activités du secteur de Dieppe
Jeudi 2 avril 2015 : journée à Varengeville-sur-Mer avec visite de l’église Saint-Valery, de la chapelle
Saint-Dominique et du musée Michel Ciry (organisateur : Michel MENIVAL),
Jeudi 7 janvier 2016 : journée du secteur de Dieppe au Lycée du Bois à Envermeu (organisateur : Michel
MENIVAL),
Jeudi 28 janvier 2016 : journée à Forges-les-Eaux (Musée de la Résistance et de la Déportation) et à
Martainville-Epreville (Château et musée départemental des Traditions et des Arts normands)
(organisateurs : Michel MENIVAL et Catherine NIVROMONT).
Activités du secteur du Havre
Mardi 13 octobre 2015 : journée à Montivilliers (organisateur : Pierre LESCOUARCH),
Jeudi 19 novembre 2015 : journée du secteur du Havre au Lycée « Françoise de Grâce » au Havre
(organisateurs : Maurice MANET et Jean-Marie NICOLLE),
Mardi 15 mars 2016 : conférence de Jean-Philippe BLOCH au Lycée « Porte-Océane » du Havre sur la
guerre de 1870 au Havre et dans ses environs (organisateur : Michel LE STUM).
Activités du secteur de Rouen
Mercredi 22 avril 2015 : journée à Rouen avec visite du Fonds régional d’Art contemporain et du jardin
des Plantes (organisateur : Dominique CROIZE),
Samedi 30 mai 2015 : journée en région parisienne avec visite du Mont-Valérien et participation au ravivage de la Flamme à l’Arc de Triomphe (organisateur : Serge MARTIN),
Mercredi 30 septembre 2015 : journée en Pays de Caux avec visite de l’Ecole de Gonzeville, épreuves d’un
certificat d’études et visite de l’atelier de tissage d’Harcanville (organisateur : Jacques ETANCELIN),
Jeudi 12 novembre 2015 : journée autour du musée national de l’Education à Rouen (organisateur : Michel
NEDELLEC),
Vendredi 13 novembre : concert au Théâtre des Arts (organisateur : Jean-Pierre DOSSIER),
Samedi 16 janvier 2016 : concert au Conservatoire et remise de bourses à des élèves (organisateur : Jean
-Pierre DOSSIER),
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Vendredi 22 janvier 2016 : journée du secteur de Rouen au Muséum d’histoire naturelle de Rouen et visite
du muséum (organisateur : Dominique CROIZE),
Lundi 25 avril 2016 : concert au Conservatoire (organisateur : Jean-Pierre DOSSIER),
Jeudi 28 avril 2016 : journée à Rouen avec visite de l’Historial Jeanne d’Arc et du cimetière monumental
(organisateur : Dominique CROIZE),
Mardi 10 mai 2016 : journée à Rouen avec visite guidée de la cathédrale et du bâtiment juif dans la cour du
Palais de Justice (organisateur : Serge MARTIN),
Samedi 13 et dimanche 14 mai 2016 : concerts à l’église Saint-Ouen de Rouen pour lesquels des informations vont vous être transmises par internet prochainement (organisateur : Jean-Pierre DOSSIER).
Voila récapitulées la vie et les activités de l’AMOPA76 depuis l’Assemblée générale d’Yvetot. Merci aux
membres du Bureau et du Comité consultatif ainsi qu’aux membres de la section qui ont proposé et organisé
des animations. Nous sommes en Assemblée générale, vous pouvez faire des remarques et de propositions pour
la vie de l’AMOPA76.
Jean-Marie NICOLLE
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SITUATION DES COMPTES AMOPA76 AU 31 décembre 2015
1 Association d’intérêt général (vie associative)
Produits de fonctionnement :
Manifestations, sorties
12 409 €
Bulletin d’information
910 €
Recettes de fonctionnement
5 364 €
Total : 18 683 €
Charges de fonctionnement :
Manifestations, sorties
11 572 €
Bulletin d’information
1 370,87 €
Charges de gestion et de bureau 1 653 €
Total : 14 595,87 €
Résultat de la gestion de la vie associative : + 4 087,13 €
2 Association d’utilité publique
Sources de financement :
Subvention
500 €
Mécénat
150 €
Total : 650 €
Dépenses engagées :
Concours
126,22 €
Bourses / coupes
750 €
Total : 876,72 €
Résultat de la gestion actions d’utilité publique : -226,22 €
Résultat de la gestion au 31/12/2015 : + 3860,91 €
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S
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ortie à Forges-les-Eaux et à Martainville-Epreville, le jeudi 28 janvier 2016
29 participants sont au rendez-vous fixé par Michel Ménival. Il est 10h,. et les voitures une fois garées sur
le parking de l’hôtel de la Paix à Forges Les Eaux, on se dirige à pied vers le Musée de la Résistance et de la
Déportation tout proche. Line nous accueille. La visite commence au rez-de-chaussée par un bref historique
sur la création du Musée en 1996. C’était la volonté de deux anciens déportés. Au fil des années le Musée
n’a cessé de s’enrichir d’objets pour la plupart en relation avec l’histoire de la Résistance régionale : tampon
de la kommandantur de Forges, mines antipersonnelles trouvées dans les champs voisins, objets de la vie
quotidienne laissés par les allemands dans les châteaux et fermes qu’ils occupaient, ou par la suite, objets
laissés par les alliés : kits de survie, dictionnaires anglais-français…
Line nous parle de sœur Agnès Marie VALLOIS, aujourd’hui âgée de 102 ans, qui a soigné à l’Hôtel Dieu de
Rouen les blessés du débarquement de Dieppe du 19 août 1942.
Il y a là aussi tout l’historique d’un avion Halifax et de son équipage tombés à moins d’un kilomètre de
Forges. Les restes de l’avion ont été retrouvés et les descendants du pilote et des rescapés de l’équipage
sont venus il y a deux ans rendre hommage aux normands qui avaient pris en charge les leurs après le crash
de l’avion.
Le Musée est très riche : uniformes de différentes unités, parachutes, décorations et même un moteur de
800 kilos de Spitfire prêté par le Musée de l’Air et de l’Espace du Bourget.
Le premier étage du Musée est plus spécialement consacré à la Résistance et à la Déportation. On y découvre les conteneurs qui servaient lors des parachutages d’armes, de munitions, de tracts…à la Résistance.
On y apprend le rôle important des pigeons voyageurs dans les transmissions : 1800 d’entre eux furent utilisés et certains reçurent même une décoration !
Avec beaucoup de réalisme est présenté le sabotage d’une ligne de chemin de fer par un résistant. Une maquette rappelle l’histoire de la famille des « Diables Noirs », les Cressent qui avaient aménagé sous leur
ferme un véritable labyrinthe pour cacher et faire évader les aviateurs alliés tombés dans la région.
Les allemands ne découvrirent jamais le réseau mais les Cressent furent dénoncés, déportés et seul l’un
d’eux est revenu de déportation.
Ensuite c’est au tour de Catherine NIVROMONT, une amopalienne, de présenter le rôle de son père Robert
et de son frère Pierre, dans la Résistance locale et d’expliquer la présence dans le Musée, du tatouage de
son frère : 186140.Arrêtés début décembre 1943 par la Gestapo, sur dénonciation, le père et le fils sont
incarcérés à la prison Bonne Nouvelle de Rouen. Cruellement torturés ils ne parlent pas car, Pierre le disait
souvent, ils avaient la « chance » si l’on peut dire ! de s’évanouir lorsque la douleur devenait insupportable.
Début avril 44, ils sont transférés à Compiègne au camp de Royallieu et le 27 avril 1944, entassés à 100
dans des wagons à bestiaux, ils partent pour l’Allemagne. Ce convoi de 1700 hommes est l’un des trois convois de non juifs arrivés à Auschwitz. Après deux semaines de quarantaine, les déportés sont dirigés sur
Buchenwald où Pierre restera jusqu’au départ, fin avril 45, pour les « marches de la mort ». Libéré par les
américains, il rentrera en juin 45 après un périple seul à travers l’Allemagne. Son père, lui, sera envoyé à
Dora,Harzungen et sera libéré par les anglais à Bergen Belsen.
Pierre décède brusquement le premier février 2003 alors qu’il est en vacances dans le sud de la France. Il
avait toujours dit qu’il ne voulait pas être enterré avec son tatouage, cette marque indélébile. Il désirait
que cette marque irréfutable de l’existence de la déportation soit au Musée de Forges les Eaux afin de « faire
taire » les négationnistes. Après bien des péripéties, son vœu fut exaucé. Il s’agit là d’un témoignage unique
au monde.
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De nombreux objets ayant appartenu à des déportés de la région sont très émouvants : vêtements rayés,
messages, photos etc.
La visite se termine à midi ¼ par un grand Merci à Line pour ses connaissances et sa façon de communiquer sa passion pour l’histoire locale de la Résistance et de la Déportation.
Le repas à l’hôtel de la Paix est très apprécié avant de prendre la route pour la poursuite de la journée au
château de Martainville.
Catherine NIVROMONT
Encore impressionnés par la visite bouleversante du Musée de la Déportation nous avons rejoint Martainville pour retrouver la sérénité lors de la découverte, aimablement commentée, du Musée des Traditions
et Arts Normands abrité dans le château.
Ce monument, parfaitement rénové et entretenu, fonde son élégance sur un subtil équilibre entre l’architecture du château fort initial et les aménagements ultérieurs réalisés par Jacques et Richard Le Pelletier au XVI° siècle.
Sa façade présente un agencement séduisant de briques rouges ou noires et de pierres blanches issues
des carrières de Vernon.
Après avoir admiré le style original de cet édifice qui constitue l’un des tout premiers témoignages de la
Renaissance Normande, nous avons déambulé dans la demeure seigneuriale qui compte trois niveaux. A
chaque étage, quatre pièces munies d’une cheminée sont distribuées autour d’un couloir central. Là sont
exposés les éléments d’une exceptionnelle collection de mobilier, d’objets de la vie quotidienne, de costumes, de céramique et de verrerie du XV° au XIX° siècle.
Au rez de chaussée, dès l’accueil, nous avons rencontré l’harmonie en découvrant l’exposition temporaire
d’instruments de musique fabriqués dans notre Région puis nous sommes entrés en cuisine où chacun
d’entre nous a pu reconnaître les ustensiles traditionnellement employés par nos aïeux pour confectionner
les repas.
Nous avons ensuite accédé au premier étage où nous avons été admis dans la chambre d’un seigneur du
XVI° siècle meublée de magnifiques coffres ornés de scènes mythologiques avant de longer la chapelle
aménagée en 1510 et de pénétrer dans une cellule reconstituée du couvent de la Visitation.
La salle des armoires nous a alors ouvert ses portes. Nous avons admiré ces chefs-d’œuvre d’ébénisterie
et découvert toute la symbolique des sculptures révélatrices des modes de vie et des aspirations des populations rurales au XIX° siècle.
Au second étage, celui des domestiques, une remarquable collection de céramiques, de verrerie et de poteries a retenu notre attention puis nous avons approfondi notre connaissance des spécificités du mobilier dans le Caux Littoral, dans le Pays de Bray et dans le Petit Caux.
Enfin, au troisième étage, nous nous sommes attardés pour apprécier la qualité des objets textiles exposés. Les coiffes, les châles, les costumes, les bijoux, confectionnés par des artisans experts, ont ravivé
chez certains d’entre nous la nostalgie d’un art de vire respectueux du bel ouvrage.
L’annonce de la fermeture du château nous a tirés de notre rêverie et nous avons quitté à regret ce musée très attachant avec la certitude personnelle d’y revenir souvent pour nous ressourcer.
Michel MENIVAL
C
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YCLE D’ETUDES-LE SIECLE DES LUMIERES
JOURNEE CINEMA-
« LES 3 VIES DU CHEVALIER »
Dans le cadre du cycle d’études consacrées au Siècle des Lumières et dans le fil de la conférence donnée l’an passé par
Madame Christiane MERVAUD à l’ESPE de Rouen sur « Voltaire et l’ Affaire la Barre », était proposé aux membres
de l’AMOPA et de l’Amicale des Anciens de l’EN-IUFM, le 2 mars 2016, au cinéma Ariel de Mont Saint-Aignan, le film
de Dominique DATTOLA, « Les 3 vies du chevalier ».
Après une présentation du contexte politique de cette affaire par Jean-Pierre DOSSIER, la projection du film le
matin, fut suivie l’après-midi d’un historique du documentaire de création par Fabrice Ricque, le directeur de l’Ariel,
puis d’un débat sur le symbole ou l’emblème qu’est devenu le procès du chevalier de la Barre pour la Libre Pensée -avec
les heurs et malheurs de sa statue, d’abord érigée en 1897 à Montmartre devant et en contre-bas de la basilique du
Sacré-Cœur, puis déplacée en 1926 square Nadar, déboulonnée sous le régime de Vichy, remplacée par une nouvelle
statue en 2001- ainsi que pour les défenseurs de la laïcité dans leur action incessante mise en perspective dans le film
depuis le siècle de Voltaire, la Révolution , la Commune de Paris et dans l’élaboration de la loi de séparation des Eglises
et de l’Etat de 1905, question de la Laïcité qui demeure centrale et actuelle.
Une « journée-cinéma » devenue traditionnelle et qui souvent passionne, avec l’intermède fort apprécié que constitue
le repas convivial et de qualité pris au restaurant Le Viennois, moment dont les membres présents tiennent à remercier Jean-Pierre Dossier, son organisateur.
Alain AVENEL
R
appel du cadre historique
Le film qui nous réunit aujourd'hui est très particulier. Il présente à travers l'exposé de la dramatique histoire d'un
jeune homme de 19 ans, le Chevalier de la Barre, le lent cheminement des idées de liberté, le besoin de tolérance puis
de laïcité qui va de l'Ancien Régime à nos jours
3 vies montrées en parallèle « Les 3 vies du Chevalier » : la vie de La Barre lui même, puis sa vie immortalisée et réactualisée par l'élaboration d'une statue à son effigie, et enfin sa vie honorée par la création d'une œuvre musicale, véritable hymne à la jeunesse et à la liberté.
1766... 2016, 250 ans nous séparent de l'année du drame. Que sait-on de ce 18ème siècle ? C'est l'éclat des Lumières,
les philosophes mais aussi une floraison d'écrivains, d'artistes, de musiciens : Voltaire, Rousseau, Diderot, mais aussi
Fontenelle, Laclos, Marivaux « Les jeux de l'amour et du hasard »... qui font un sourire à Fragonard... jeunesse, insouciance, libertinage et légèreté c'est notre Chevalier.
Légèreté ! Après la noble rigueur du grand siècle c'est la recherche du confort et de l'intimité. Le Trianon plutôt que
la galerie des glaces. Petits appartements, escaliers et couloirs dérobés. Meubles adoucis aux couleurs pastel. Beaucoup de rubans, beaucoup de guirlandes, fêtes galantes et divertissements champêtres fleurissent... Vénus et Cupidon
plutôt que Jupiter.
Légèreté : légèreté picturale d'un menuet de Watteau, complicité avec Bastien et Bastienne de Mozart... Mozart c'est
Salzbourg de l'autre côté de la frontière mais les idées ne s'arrêtent pas aux frontières, les idées voyagent.
La France est un exemple. Hier les fastes du roi soleil, aujourd'hui les idées nouvelles.
Hier, Pierre le Grand s'inspirait de Versailles pour Saint Pétersbourg, aujourd'hui Catherine II correspond avec Voltaire et se réfère à Montesquieu.
A la Granja en Espagne, à Schönbrunn en Autriche, on a repris l'architecture française, de même qu'à Berlin, à
Stockholm et à Naples.
En Prusse, Frédéric II, le roi musicien, parle français, l'impose à son entourage et déclame du Racine ou du Corneille.
Mais tout cela ne concerne qu'une classe sociale ne représentant en France que 2 % de la population, 85 % sont des
paysans et l'église détient en pleine propriété 10 % de leurs terres.
Ainsi 300 000 nobles et 130 000 gens d'église dominent le pays. Ils concentrent pouvoir et privilèges mais surtout ont
accès à l'instruction et à la connaissance, s'assurant ainsi une domination matérielle et intellectuelle.
Le besoin d'argent conduit le pouvoir à solliciter des financiers, qui voient leur volonté politique s'accroître. Beaucoup rivalisent de luxe avec les grands seigneurs qui par de subtiles mariages contraints savent « redorer » leur blason.
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Les parlements aussi sont puissants. Ne se contentant plus d'enregistrer les déclarations royales ils aspirent à un pouvoir décisionnaire plus grand. Mais ils sont prudents... Ils détiennent tout comme l'église un
pouvoir de justice qui leur est propre et en usent pour dénoncer, pour interdire et même faire brûler les
écrits qui dérangent l'ordre établi.
Nous sommes en présence d'une monarchie de « droit divin ». L'église ne peut qu'être son soutien, socle
fort d'un absolutisme qui comporte trop d'abus et que les philosophes vont tenter de détrôner.
Cela ne se fera pas sans heurt. Cela ne se fera pas sans drame, car malgré le luxe et les mondanités, la brutalité des jugements fait rage. « On badine avec l'amour » mais on ne badine pas avec l'ordre.
Nous sommes sous Louis XV, « Louis XV le bien aimé». Enfin pour peu de temps encore, déjà en 1750 le
peuple de Paris gronde. Le Parlement se rebelle. Il faudrait un petit fait divers susceptible de faire remonter la popularité du roi. Il va bientôt venir... un petit coup de canif donné par un valet attaché à la personne
de M. MARIGNY, le frère de la Pompadour -un petit coup de canif bien inoffensif pour « rappeler le roi à
ses devoirs » dira le fautif (oui le roi aimait un peu trop les enfants, Damiens avait une fille...)
Crime de lèse majesté... « on le lui fit bien voir » eut dit la Fontaine. Question ordinaire, puis torture, roue,
écartèlement... la routine quoi !
Nous sommes en 1757. Déjà Horn et de Milly en 1720 en ont fait l'expérience. Même genre de punition pour
le fameux Cartouche en 1721. Puis ce sera le pauvre Calas en 1762. Puis notre jeune Chevalier en 1766.
En fait le 18ème siècle regorge de scandales et de crimes. On va jusqu'à déporter femmes et enfants pour
peupler les nouvelles colonies. Et les forçats sont légions, pour un oui pour un non !
Et ces traitements barbares n'ont pas lieu qu'en France.
En Prusse, Frédéric GUILLAUME « le roi sergent », 125 kg et autant de pintes de bière, bastonne son entourage et humilie son fils le futur Frédéric II, qui n'en pouvant plus essaiera de s'enfuir à l'âge de 18 ans
avec un ami du nom de Korsak. On les reprend et... forteresse pour l'un, décapitation pour l'autre.
Et ne parlons pas de la Russie ! Après « Anna la sanglante », courte trêve avec Elisabeth, succède alors Catherine II. La grande Catherine qui laisse étrangler son tzar de mari pour prendre sa place et dont le règne
connaîtra une aggravation soutenue du servage.
Seule peut-être l'Angleterre avec l'habeas corpus semble quelque peu épargnée. Mais sa société sombre
dans l'alcoolisme, la débauche des mœurs ou l'immoralité comme le montrent certaines œuvres du grand
peintre Hogarth.
Peut-être ne faudrait-il jamais regarder l'envers du décor. Pauvre Damiens. Pauvre Chevalier de la Barre
dont l'histoire faillit ne rester qu'un épouvantable mais commun fait divers.
En réalité au 18ème siècle la société de ce que l'on appellera bientôt l'ancien régime craque de toute part.
Les élites s'émeuvent à juste titre des abus de toute nature. Dans les « salons » qui se multiplient, relayés
par les « cafés » et autres cercles, les philosophes propagent les « idées nouvelles », véritable appel à la
tolérance et à la liberté. Chez Madame de Tencin, femme libérée de tout scrupule dit-on, chez
Madame
GEOFFRIN, puis chez la marquise du Deffand, on croise philosophes et gens de sciences. De plus le 18ème
siècle est un siècle de grandes découvertes, mathématiques entr’autre sur lesquelles va s'appuyer la nécessaire prédominance de la raison.
Montesquieu dont « l'esprit des lois » sera repris dans plusieurs constitutions est reçu chez ces dames mais
aussi au Club de l'entresol, haut lieu de Monsieur d'Argenson.
Dans les salons la conversation, bien que courtoise, prend souvent un ton libre et frondeur. L'obscurantisme
n'y est pas de mise et la religion s'y trouve quelquefois discrètement attaquée.
C'est sur cette intelligentsia que Voltaire va s'appuyer pour gagner l'opinion publique et faire du cas de la
Barre une véritable « affaire », c'est à dire « occasion de débats ». Voltaire en 1766 a déjà 72 ans. Il est
devenu sage, connu et reconnu par toute l'Europe - le roi Voltaire, bien loin de ses frasques de jeunesse, du
temps où il goûta par deux fois de la Bastille pour avoir -premier séjour- écrit « des vers effrontés » et
bien plus tard à 32 ans, pour avoir oublié que lorsque l'on est né simplement « François-Marie Arouet », il ne
sied pas au duc de Rohan d'être légèrement bousculé fut-ce au théâtre.
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En fait, La Barre ne sera pas réhabilité alors que Calas le fut avec semble-t-il l'assentiment de Louis XV.
Ce qui ne manqua pas alors d'entraîner une réaction du parti dévot.
L'autorité royale vacille. Il manquera un Falconet politique pour maintenir et assurer un équilibre aussi
délicat que celui de la fameuse statue équestre de Saint Pétersbourg.
Bientôt tout s'écroulera. Dommage ! La Pompadour en son temps avait tenté de faire
découvrir au Roi
combien sa cour figée était en retard sur l'évolution intellectuelle et politique de Paris. Les volumes des
philosophes placés bien en vue en fond du célèbre
portrait De la Tour nous le rappellent.
Dommage ! Dommage encore car non loin de là, en Corse, une « constitution pour le peuple » créée conforme à l'idéal des lumières voit le jour. Son auteur Pasqual Paoli, un des hommes les plus cultivés
d'Europe d'après Albert Soboul, a rencontré Jean-Jacques Rousseau en Suisse. Son maitre mot : « la souveraineté du peuple légitimement maître de lui-même »: expression contemporaine du drame de La Barre.
Trop tôt ? Trop tard ? Qui sait ? Pour l'heure, il faudra attendre la Révolution et la convention
Montagnarde pour que, tant à Abbeville qu'à Paris, la mémoire de notre Chevalier soit réhabilitée.
Puis qu'en 1906... mais cela est une autre histoire -l'histoire que nous allons regarder, l'histoire des trois
vies du Chevalier de la Barre.
Jean-Pierre DOSSIER
L
'arrondissement du Havre pendant la guerre de 1870
Pendant la guerre de 1870, seule la pointe extrême de la Seine-Inférieure n'avait pas été envahie par les
Prussiens. Pourquoi, et comment ?
C'est ce volet qui faisait l'objet de cette seconde conférence de Jean-Philippe Bloch, au Havre cette fois,
enrichie par des musiciens du Conservatoire Arthur Honegger. Elle était donnée dans le confortable amphithéâtre du Lycée Porte Océane.
Gestion des réfugiés, distribution des vivres, réorganisation des troupes désemparées après des combats
infructueux en Normandie, mobilisation, formation et équipement de recrues souvent indisciplinées, colères
de la population locale exaspérée : tels étaient alors les problèmes que devait surmonter l'arrondissement.
L'organisation des défenses contre un ennemi dont on ne connaissait pas les intentions était une priorité ,
elle demandait une mobilisation de tous. Dans cette perspective, des fortifications étaient construites et
armées à la hâte. Elles ne servirent jamais mais furent sans doute assez crédibles pour dissuader les Prussiens de distraire des forces contre cette place-forte qui pouvait compter sur des approvisionnements venus par mer pour tenir.
La ville surmontait ses difficultés grâce à des hommes d'action exceptionnels : Mouchez, Ramel, SadiCarnot, Guillemard. Utilisant des liens télégraphiques passant parfois par l'étranger, Le Havre gardait le
contact avec le gouvernement Gambetta, réfugié à Bordeaux, qui s'efforçait coordonner la défense nationale.
Un esprit de corps lié à la volonté de se battre s'était imposé ; Gambetta, sensible à cette mobilisation
pour la défense nationale reconnaissait la création d'un département centré sur l'estuaire. Elle ne fût cependant jamais concrétisée car il démissionnait avant la signature des décrets. Un nouveau pouvoir politique
s'organisait à Paris avec d'autres priorités après la défaite, mais l'idée reste depuis ancrée dans la conscience havraise…
On peut suivre in extenso cette conférence en vidéo en se connectant sur internet à l'adresse suivante :
https://longroy.crihan.fr/~lestum/AMOPA-LH-Conf-Bloch-T/index.html
Michel LE STUM
V
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isite de l’Historial Jeanne d’Arc à Rouen
Une trentaine de participants se sont retrouvés le 28 avril pour une visite dans un espace muséographique
d’un genre nouveau : l’Historial Jeanne d’Arc. Situé à deux pas de la cathédrale, ce lieu a été créé au sein du
palais de l’Archevêché.
C’est Monsieur Frédéric SANCHEZ, président de la Métropole Rouen Normandie, qui nous a accueillis dans
cet endroit chargé d’Histoire. Dans ses propos liminaires, il a tout d’abord insisté sur la démarche
nouvelle qui a présidé à la conception de ce lieu, non pas musée mais qu’il faut vivre comme un spectacle qui
s’adresse à l’intelligence et l’esprit. Nous le remercions chaleureusement pour son accueil personnalisé.
Accompagnés par une guide qui a su susciter notre attention et nos émotions, nous avons parcouru une douzaine de salles, plongés dans une scénographie spectaculaire. Tous les moyens utilisés, audiovisuels, effets
sonores, projections 3D, nous ont replacés dans le contexte historique, au cœur du XVème siècle, et nous ont
fait vivre le destin de Jeanne d’Arc.
Dans une première partie, de salle en salle, nous avons suivi un film spectacle, projeté sur les murs, « guidé »
par Jean Juvénal des Ursins, archevêque de Reims qui a instruit le procès en réhabilitation de Jeanne d’Arc.
La première salle est une crypte, seul vestige roman de l’Archevêché. Nous sommes immergés dans cette
époque de guerre, de famine. Charles VI a perdu la raison, le dauphin, déshérité, n’est que le roi de Bourges.
Dans la deuxième salle, magnifique crypte gothique, les murs deviennent écran pour un film dédié à l’enfance
de Jeanne, la prophétie, la chevauchée vers Chinon. Notre regard est attiré par la beauté de ces lieux, classés aux Monuments Historiques, ainsi que par les reconstitutions filmiques de la vie de Jeanne et des batailles complétées par des présentations de documents d’archives.
Le parcours continue par les anciennes cuisines du palais aux deux cheminées immenses, palais construit par
Guillaume d’Estouteville dans la moitié du XVème siècle. Il se poursuit à travers l’ancien office où
travaillait une centaine de domestiques. Ensuite, par un escalier à vis de 80 marches, nous avons accédé à une salle
dans laquelle sont projetés des extraits de films sur le premier procès de Jeanne.
Notre passage par la tour de guet datant de 1330 nous a permis une vue exceptionnelle sur les toits de
Rouen, Saint Maclou, le logis de Guillaume de FLAVACOURT qui abrite maintenant la maîtrise de SainteEvode. On peut même remarquer « l’œuf » près de la gare, de style Art Nouveau. La deuxième partie de
l’Historial est consacrée à la construction du mythe, son évolution au cours des siècles et des récupérations
politiques.
Affiches, peintures, sculptures, musique, tous ces supports retracent les liens entre Jeanne et la Nation. Si
des fêtes ont lieu à Orléans depuis 1430, l’apogée du culte se situe en 1870 (lien avec l’Alsace et la Lorraine)
et 1920 (canonisation, fête nationale le 08 mai). Des affiches du XXème siècle exaltent, avec des personnifications de Jeanne, le courage et la vaillance des soldats. D’autres en montrent aussi un détournement. L’Historial vise à rendre l’ Histoire claire et souligne le personnage universel de Jeanne. Un système informatisé
est implanté dans l’une des dernières salles et permet d’avoir accès à des questions/réponses d’historiens
dans un souci de vérité historique, dans le contexte du Moyen Age. Dans la dernière salle, telle un cabinet de
curiosités, est présentée une partie de 10 000 documents consacrés à Jeanne d’Arc : statues, affiches, assiettes, gravures, une collection d’objets que Camille Valéry RADOT, petite fille de Pasteur, a réuni.
En complément, nous avons pu visiter deux autres salles de l’Archevêché, la chapelle d’Aubigné, chapelle privé
de l’Archevêque, typique du XVIIIème avec dorure, colonnade en stuc et grandes baies, et la grande salle où
se sont tenus les Etats de Rouen dont les baies du Nord sont fermées par des tableaux représentants Gaillon, Rouen en 1773, Dieppe, le Havre.
Ce fut une matinée exceptionnelle que chacun a pu apprécier, plongé dans un moment de l’Histoire autour de
Jeanne d’Arc, porté par la richesse documentaire et bluffé par le pouvoir des images et de la technologie, au
cœur de bâtiments superbement restaurés.
Jacqueline BOREANI—Andrée DEBRU
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EMISE DES PRIX DES CONCOURS AMOPA 2016
Avec le mois de mai revient le temps de la remise des prix aux lauréats du concours pour "la défense et l'illustration
de la langue Française"
Les membres du jury aiment se retrouver et échanger autour des productions des jeunes écoliers, collégiens et lycéens. Toutes les formes d'écriture trouvent leur place: poésie, nouvelle, texte libre. Et nos jeunes ne manquent ni
d'imagination ni de talent.
Du talent oui puisque c'est avec fierté que nous voyons notre lauréate de la catégorie " jeune nouvelle lycée" se distinguer et obtenir un prix national. Ce prix lui a été remis le 24 mai 05 à La Sorbonne en présence du président de notre
section, de sa famille et de son professeur de lettres.
Cette cérémonie fut aussi l'occasion de remercier l’ensemble des professeurs, fidèles à ce concours d'année en année qui ont tous reçu un ouvrage de la collection "La Pléiade". Aussi faut-il aussi remercier chaleureusement les contributeurs de ces prix : "Le Crédit Mutuel", "Créavenir" et la librairie "L'Armitiére".
Andrée DEBRU
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EXTES D’ELEVES – CONCOURS AMOPA 2016
L’EPERVIER
« Ce matin, j’ai beaucoup aimé la récréation quand une de mes amies est sortie du camp et que je l’ai attrapée. Elle a
fait semblant de bouder puis elle a ri avec moi et nous sommes parties dans un fou rire interminable.
Mes amies sont vraiment pour moi le bonheur principal de mes récréations. J’aime leurs avis différents. Ils me font
découvrir leurs centres d’intérêt : le foot, le chant… et je leur fait plaisir en y participant.
Dans toutes les récréations, ce que je préfère, ce sont les trésors que représentent tous ces moments d’amitié, de
complicité et de partage ».
Lisa-Marie D.
Classe de CM2
VIVRE ENCORE
« Comment cela se fait-il que j’entende des voix sans que je ne puisse ouvrir les yeux ?
Je m’efforce de prononcer ne serait-ce qu’un mot ou même un son, mais le mouvement de mes lèvres ne suit pas mes
attentes. Mes membres sont comme paralysés, il m’est impossible de bouger. Un bon nombre de questions se pose dans
ma tête. Des questions auxquelles je suis incapable d’apporter une réponse. J’essaie de me situer en me concentrant
sur ce que j’entends, mais mon mal de crâne m’empêche de réfléchir trop longtemps. J’entends des voix qui chuchotent, mais me paraissent inconnues. Mais qui sont ces gens ? Ils marmonnent des choses incompréhensibles. Et que
font-ils ici ? J’ai peur. Je ne sais pas où je suis et le fait de ne pouvoir ni bouger, ni parler, ni ouvrir les yeux me terrifie encore plus. J’aimerais pouvoir hurler afin que quelqu’un m’entende… »
Alicia P.
Classe de 1ère S
« RIEN N’EGALE EN LONGUEUR LES BOITEUSES JOURNEES» (Charles Baudelaire)
Derrière mon cabanon branlant
Je vois la beauté des femmes
Des hommes plus ou moins galants
Je vois leurs jolis volants
Des tissus blancs dentelés
Qui font de leur tristesse un secret bien gardé
Rien n’égale en longueur les boiteuses journées
Je vois les enfants courir sauter jouer danser
Puis un jour grandir pleurer tomber amoureux
Et un à un blanchissent mes cheveux
Je ne sais plus pourquoi je suis là j’attends
Que faire d’autre de mon temps ?
Il flotte une odeur de pommes caramélisées
Jusqu’entre les pages de mes journaux froissés
Capucine D.
Classe de 3ème
AMOPA76
178, rue Johannes Kepler
76520 FRANQUEVILLE-SAINT-PIERRE
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ANNUAIRE AMOPA76 – NOUVELLE EDITION
En 2013, l’AMOPA76 a publié un annuaire de ses membres avec leurs coordonnées. Cet annuaire, trois ans
après n’est plus à jour. Le Bureau et le Comité consultatif ont décidé de publier un nouvel annuaire dont la
sortie est prévue pour l’automne 2016.
Pour chacun des membres de la section, adhérent ou sympathisant, il sera indiqué :
- le numéro attribué par le siège lors de l’adhésion,
- le secteur de rattachement (Dieppe, Le Havre, Rouen ou hors 76),
- le nom et le prénom,
- l’adresse postale,
- l’adresse internet éventuelle,
- le(s ) numéro(s) de téléphone fixe et / ou portable.
Si vous désirez connaitre les coordonnées dont nous disposons, vous pouvez demander communication de
celles-ci à Jean-Marie NICOLLE, secrétaire de l’AMOPA76, par courrier postal (4 rue du cimetière 76110
BEC DE MORTAGNE) ou par courriel ([email protected]).
Il convient de rappeler que cet annuaire est un document interne à la section de Seine-Maritime et qu’il ne
devra, en aucun cas, être diffusé en dehors de l’AMOPA76.
La publication de vos coordonnées est conditionnée par votre accord. Si vous ne souhaitez pas que des
éléments de vos coordonnées y figurent, il vous appartient de remplir le coupon ci-dessous et de le retourner à l’adresse ci-dessous pour le 30 juin 2016 au plus tard. Sans réponse de votre part, vos coordonnées seront publiées dans l’annuaire 2016.
Bien cordialement,
Roger SAVAJOLS
Président de l’AMOPA76
 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Je soussigné(e), informé(e) par le Président de l’AMOPA76 de la publication d’un annuaire des membres
de l’AMOPA76,
NOM : --------------------------------------- PRENOM : ----------------------------------------------------Ne souhaite pas qu’avec mon nom et mon prénom (cocher la case ou les cases ci-dessous) :
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/__/ mon adresse postale figure dans l’édition 2016 de l’annuaire de l’AMOPA76
__
/__/ mon adresse internet figure dans l’édition 2016 de l’annuaire de l’AMOPA76
__
/__/
mon ou mes numéro(s) de téléphone indiqué(s) ci-après…………………………………………………. figure(nt)
dans l’édition 2016 de l’annuaire de l’AMOPA76.
A….................................... le………………………2016
Signature
Document à retourner pour le 30 juin 2016, au plus tard à :
M Jean-Marie NICOLLE
4, rue du cimetière
76110 BEC DE MORTAGNE
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