Le canton de Vaud 2010

Le canton de Vaud 2010
4e canton suisse par sa superficie, 3e en terme de population,
le canton de Vaud accueille aujourd’hui des entreprises
florissantes et des hautes écoles de renommée internationale
qui contribuent à son rayonnement.
avec 4 nouvelles excursions à la découverte du canton >
Une terre, ses origines
Alpes
Plateau
Jura
La fermeture d’un océan
puis la collision de
plaques continentales
provoquent le début de la
formation des Alpes. Dans
la partie vaudoise, elles
culminent aujourd’hui
aux Diablerets, à
3209 mètres.
Les matériaux arrachés
par l’érosion durant
l’édification des Alpes
s’accumulent dans des
bassins de part et d’autre
du massif qu’ils finissent
par combler. Composés
d’argiles, de sables et
de galets, ces dépôts
portent le nom de molasse
et constituent la roche
principale du Plateau.
Le Jura est le dernier
relief alpin à se former.
Une poussée géologique
tardive soulève les roches
calcaires dont il est
constitué en majorité.
La partie vaudoise est
l’une des plus plissées et
élevées de l’arc jurassien.
–45 à –35 millions d’années (Ma)
–30 à –20 Ma
–10 à –5 Ma
La Venoge, « vaudoise cent pour cent ! »
La Venoge, née du pied du Jura, traverse
le coeur du Pays de Vaud avant de se jeter
dans le Léman. Jean Villard-Gilles, dans un
poème fameux où il la déclare « vaudoise
cent pour cent », l’a rendue populaire en
l’identifiant au tempérament des Vaudois.
Le peuple vaudois a approuvé en 1990 l’initiative « Sauver la Venoge », donnant à cette
rivière emblématique une sorte de priorité
dans le programme de revitalisation du réseau hydrographique. Les actions de renatu­
ra­tion en cours reflètent la volonté des auto­
rités de préserver, voire de reconstituer la
diversité biologique du milieu aquatique.
© Jean-Michel Zellweger, Juriens
Comme tous les autres cours d’eau, la Venoge a payé un lourd tribut à l’urbanisation
et à l’industrialisation du pays. Une grande
par­tie de son cours a été canalisé au XIXe siè­
cle pour lutter contre les inondations.
La Venoge, à la Tine de Conflens, près de La Sarraz
L’année internationale de la bio­diver­sité a ins­pi­ré
dix ballades virtuelles pour découvrir les trésors
naturels du canton, parmi lesquels la Venoge.
www.vd.ch/biodiversite-venoge
www.vd.ch/venoge
Les premiers événements avant notre ère
Âge de glace
Préhistoire
Antiquité
Le canton est presque
entièrement recouvert de
glaciers. Ils apportent la
touche finale au paysage,
en créant ses lacs, en
aiguisant ses montagnes
et en abandonnant
d’importants amas de
roches : la moraine.
Une fois les glaciers
retirés, le territoire est
occupé par le chasseur du
Paléolithique. Vers 5500
av. J.- C., il se sédentarise
au bord des lacs, puis
maîtrise les techniques
de la métallurgie vers
2000 av. J.-C., avant
d’amorcer les premiers
défrichements.
En 58 av. J.-C., César
empêche la migration
des Helvètes vers la
Gaule et les soumet à
Rome. Avenches devient
la capitale de l’Helvétie
et la région tout entière
prospère : nouvelles
techniques de construction
(maçonnerie), introduction
du latin et essor des
échanges commerciaux.
13 500 av. J.-C.
58 av. J.-C.
18 000 av. J.-C.
Nyon / Noviodunum : Rome au bord du lac Léman
L’histoire de Nyon commence à l’époque de
Jules César, entre 50 et 44 avant notre ère. La
ville actuelle recouvre les vestiges de l’une
des villes romaines les plus importantes
de Suisse, Noviodunum, centre urbain de la
Colonia Iulia Equestris, fondée du vivant du
grand général romain.
En 2009, à l’occasion de son 30 e anniversaire,
le musée a bénéficié d’une vaste ­rénovation.
Cette année, du 29 mai au 31 octobre, l’expo­
si­tion « Quoi de neuf, docteur ? » présentera
la médecine et la santé à l’époque romaine.
© Rémy Gindroz
Le Musée romain est aménagé dans les fondations de la basilique du forum de la ville
antique. Les murs imposants de ce bâtiment
administratif construit au Ier siècle de notre
ère forment un écrin pour les riches vestiges
de la vie sur les bords du Léman, il y a près
de deux mille ans.
Trois statuettes en bronze représentant
les divinités Vénus, Apollon et Hécate
Le musée se visite du mardi au dimanche, de 10 h
à 17 h (avril à octobre) ou de 14 h à 17 h (novembre
à mars). Il est fermé le lundi (sauf les jours fériés).
www.mrn.ch
Du premier millénaire au Moyen-Âge
Invasions
Moyen Âge
Régime bernois
Au V  siècle, le Pays
de Vaud se peuple
d’envahisseurs
burgondes qui s’intègrent
pacifiquement aux
Helvètes. Puis il passe
pour cinq siècles sous
la domination des rois
francs, dont 150 ans
au sein du Royaume de
Bourgogne où il jouit
d’une large autonomie.
Au tournant du millénaire,
le comitatus waldensis
(comté de Vaud) est cédé
à l’évêque de Lausanne.
La Patria vuaudi prendra
la forme d’un petit Etat
au cours du XIIIe siècle
sous l’égide des comtes
de Savoie, avec Moudon
pour capitale. L’Evêché
de Lausanne n’en fait pas
partie.
Les Vaudois sont du côté
des vaincus lors des
guerres de Bourgogne
(1475-1476). En 1536,
leur pays est conquis
par les Bernois, qui leur
imposeront la Réforme et
les gouverneront pendant
262 ans. La tutelle
bernoise les met à l’abri
des guerres européennes.
IVe-Xe siècle
Xe-XVIe siècle
1536
e
Romainmôtier 2010 : 1100 ans d’histoire liée à Cluny
Fondée au milieu du Ve siècle, l’abbaye de
Romainmôtier est la plus ancienne connue
sur le territoire suisse. Vraisemblablement ruiné lors des invasions du début du
VIIe siècle, le monastère fut restauré vers 630,
dans la mouvance du monachisme irlan­dais
de saint Colomban. L’abbatiale actu­elle fut
construite entre 990 et 1028 par Odilon, abbé
de Cluny. Epargnée par la Réforme, qui en
fit une église paroissiale, sauvée par deux
restaurations, elle est aujour­d’ hui le témoin
saisissant de plus d’un millénaire d’histoire,
intégrant l’élégance gothique au dépouillement du style roman.
© Jean-Michel Zellweger, Juriens
L’abbatiale clunisienne de Romainmôtier
célèbre en 2010, avec le reste de l’Europe, le
1100 e an­ni­versaire de la fondation de l’abbaye de ­Cluny, dont l’influence s’est étendue
jusqu’en Pays de Vaud.
Romainmôtier, magnifique illustration de l’archi­
tec­ture clunisienne, qui rayonna sur toute l’Europe
Abbatiale ouverte de 8 h à 18 h. Culte le dimanche
à 10 h 15 et offices mardi à samedi, 12 h et 18 h 30.
www.romainmotier2010.ch
www.musee-vd.ch/romainmotier
La création du canton
Révolution
Souveraineté
1re Constitution
Le 24 janvier 1798 est
proclamée à Lausanne
l’indépendance vaudoise.
Les Bernois s’en vont par
crainte de l’armée de
Bonaparte, qui a placé
le Pays de Vaud sous sa
protection. Le « Canton du
Léman » est alors intégré
à l’éphémère République
helvétique.
L’Acte de médiation de
Bonaparte, le 19 février
1803, crée dans la Confédération helvétique un
Canton de Vaud égal aux
autres, et lui donne une
Constitution républicaine.
La première session du
Grand Conseil se tient à
Lausanne le 14 avril, qui
est la seconde date patriotique des Vaudois.
La Constitution de 1803
subira, dans le Canton
de Vaud, une série de
révisions parallèles à celle
des autres cantons. Le
suffrage universel y fait
son apparition en 1831.
Les Vaudois, premiers en
Suisse, accordent le droit
de vote aux femmes sur le
plan cantonal en 1959.
1798
1803
XIXe-XXe siècle
Henri Guisan (1874-1960), général suisse et paysan vaudois
Collection particulière (mis à disposition par les Editions Cabédita)
Le canton de Vaud célèbre en 2010 la mémoire du général Henri Guisan, à l’occasion
du 50 e anniversaire de sa mort. Ce grand
Vau­dois a incarné, lors de la deuxième
guerre mondiale, la volonté de résistance de
la Suisse face à la menace nazie.
Enfant de Mézières, fils d’un médecin, Henri
Guisan commence sa vie active comme agriculteur. Il ne devient militaire de métier,
comme divisionnaire, qu’à 53 ans. Ainsi s’explique sa capacité à communiquer avec les
civils, quel que soit leur rang social.
Les historiens ont discuté la pertinence de
cer­tains de ses choix stratégiques, notamment celui du Réduit national. Tous s’accordent cependant à reconnaître son charisme,
son talent de rassembleur, et la confiance
qu’il a réussi à inspirer à l’armée et à l’ensemble de la population suisse.
Henri Guisan, commandant en chef de l’armée
suisse de 1939 à 1945
A lire : « Le Général Guisan et l’esprit de résis­tan­
ce » (Cabedita). A visiter : Verte-Rive, demeure de
la famille Guisan (exposition ouverte au public).
www.generalguisan.ch
Le canton aujourd’ hui
Les forces politiques
4
cia
lis
tes
:3
8
5
A gauche toute!
aux :
:2
Le Conseil d’ Etat actuel, élu au printemps
2007, a la même composition que celui de
la législature précédente, soit : un libéral, un
UDC, deux radicaux, deux socialistes et un
Vert.
So
Rad
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r ts
Ve
Cette répartition se reflète dans la composition
du Grand Conseil (graphique ci-contre).
29
Depuis 1946, les forces politiques du canton sont réparties de manière relativement
stable entre une majorité de centre droit et une minorité de gauche associée au gouvernement. Le centre droit regroupe les partis libéral, UDC et radical, avec quatre petites formations rassemblées sous le nom d’ « Alliance du Centre ». La
gauche comprend le parti socialiste et A gauche toute ! ;
elle est généralement alliée aux Verts.
9
C:
26
UD
aux :
Libér
19
Alliance du Centre:
(3 PDC, 1 UDF, 1 Riviera libre,
1 sans parti et 3 Ecologie libérale)
La nouvelle Constitution
Une nouvelle Constitution est entrée en
vigueur le 14 avril 2003, soit 200 ans, jour
pour jour, après la création du Canton. Elle
est l’ œuvre d’une Assemblée constituante,
qui a siégé de 1999 à 2002. Les autorités cantonales ont voulu cette révision totale pour
renouveler le Canton en lui donnant une
charte fondamentale plus claire et plus dynamique.
La nouvelle Constitution a été adoptée par
le peuple vaudois le 22 septembre 2002. Sans
être révolutionnaire, elle introduit quelques
nouveautés originales, aussi bien par rapport à l’ancienne constitution que par rapport aux constitutions des autres cantons.
Conformément à la Constitution, le Conseil
d’ Etat a publié un Programme de législature
et une planification financière pour les années 2007-2012.
Nouveautés de la Constitution de 2003
• le nombre des députés au Grand Conseil
est ramené de 180 à 150
• la durée de la législature passe de quatre
à cinq ans
• le Conseil d’Etat a à sa tête un président élu
par ses pairs pour toute la durée de la
législature, contrairement à l’ancien usage où
le président changeait chaque année
• une Cour des comptes a été instituée, formée
de cinq magistrats élus par le Grand Conseil
• les ressortissants étrangers établis dans
le canton ont les droits de vote et d’éligibilité
sur le plan communal
• un nouveau découpage territorial ramène
le nombre des districts de dix-neuf à dix
• l’Eglise réformée perd son statut d’église
nationale et devient une institution de droit
public à égalité avec l’église catholique
www.vd.ch/constitution
www.vd.ch/prog-leg
Les autorités vaudoises
L’exécutif
Le pouvoir exécutif est exercé par le Conseil d’Etat, gouvernement de sept membres élus
par le peuple. Chaque conseiller d’Etat est également chef d’un département.
François Marthaler ---> Vert ---> chef du Département des infrastructures
Jean-Claude Mermoud ---> UDC ---> chef du Département de l’économie
Anne-Catherine Lyon ---> Socialiste ---> cheffe du Département de la formation, de la jeunesse et de la culture
Pascal Broulis ---> Radical ---> président, chef du Département des finances et des relations extérieures
Jacqueline de Quattro ---> Radicale ---> cheffe du Département de la sécurité et de l’environnement
Pierre-Yves Maillard ---> Socialiste ---> chef du Département de la santé et de l’action sociale
Philippe Leuba ---> Libéral ---> chef du Département de l’intérieur
Le Législatif
Le pouvoir législatif est exercé par le Grand Conseil, parlement composé de 150 députées
et députés, élus au scrutin proportionnel. Les arrondissements électoraux correspondent
aux districts, en sorte que toutes les régions du canton soient représentées.
Le Judiciaire
Les autorités et offices judiciaires rattachés au Tribunal cantonal sont le juge
d’instruction cantonal et les juges d’instructions, le Tribunal des mineurs, l’Office du
juge d’application des peines, le Tribunal des baux, les tribunaux d’arrondissement, les
justices de paix, les greffes des autorités judiciaires, les offices des poursuites, les offices
des faillites et l’Office cantonal du registre du commerce.
www.vd.ch/autorites
Les départements
DSE
Département de la sécurité et de l’ environnement
Responsable de la sécurité des personnes et des biens ainsi que de la protection de
l’ environnement et de la promotion de l’ égalité. Dossiers 2010 : réforme de la police ;
développement des énergies renouvelables.
DFJC
Département de la formation, de la jeunesse et de la culture
En charge de la formation de près de 130 000 enfants, jeunes et adultes, le DFJC est en
outre responsable de la politique culturelle du Canton. Dossiers 2010 : Musée cantonal
des beaux-arts ; lois sur l’enseignement obligatoire et sur les écoles de musique ;
politique de promotion et d’encouragement de la culture.
DINT Département de l’ intérieur
Le département chapeaute notamment les services de la population, pénitentiaire, des
communes et le service de juridique et législatif. Dossiers 2010 : poursuites des réformes
judiciaires (CODEX 2011) ; fusions de communes ; gestion de l’asile ; nouvelle péréquation
intercommunale et surpopulation carcérale.
DSAS Département de la santé et de l’ action sociale
Responsable de la politique sanitaire et de l’ aide aux personnes en difficulté (assurances
et aides sociales). Dossiers 2010 : poursuite stratégie cantonale de lutte contre la pau­vre­
té, déplafonnement bourses d’étude et harmonisation avec le Revenu d’insertion, or­ga­
nisation des sciences de la vie et des soins sous gouvernance commune CHUV et UNIL.
DEC Département de l’ économie
Responsable de la politique économique (promotion, agriculture, viticulture, logement et
police du commerce), de l’emploi, de l’aménagement du territoire et du sport. Dossiers
2010 : assurer l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’agriculture, accompagner la
reprise économique en poursuivant notamment la lutte contre le chômage.
DINF
Département des infrastructures
En charge de la gestion de 65 % des investissements de l’ Etat : routes, transports
publics, bâtiments et informatique. Dossiers 2010 : nouveau Parlement ; route trans­
chablaisienne ; « axes forts » de l’ agglomération Lausanne-Morges, développement de la
cyberadministration.
DFIRE Département des finances et des relations extérieures
Département transversal, dirigé par le président du Conseil d’ Etat, en charge des finances,
du personnel, de la statistique, des affaires extérieures et de la Chancellerie. Dossier 2010 :
affirmer la présence du canton sur la scène fédérale.
www.vd.ch/departements
Les comptes de l’ Etat
Les fruits d’un long effort d’assainissement
Les charges totales de l’ Etat de Vaud s’ élèvent à 7 943,3 millions de francs aux comptes
2009. Les revenus atteignent 8322 millions, d’où un excédent de 378,7 millions. Le Canton
a ainsi connu son cinquième exercice positif, après quinze années de déficits. Il confirme
son redressement financier, qui se traduit par la disparition d’un découvert qui grevait
son bilan depuis 18 ans et qui dépassait les quatre milliards en 2002 (voir graphique).
La Constitution cantonale de 2003 oblige les autorités à équilibrer leur budget. Elles ont
pu respecter cette contrainte depuis 2005, au prix d’ un vaste effort d’ assainissement
lancé lors de la législature précédente (2002-2007) et poursuivi pendant la législature
actuelle (2007-2012). Cet effort a porté principalement sur la maîtrise des charges.
Le retour à l’équilibre financier a été favorisé par les bonnes performances de l’ économie vaudoise, qui a bien résisté à la crise en 2009. Il a rendu aux autorités cantonales
une marge de manoeuvre qui leur permet de financer les projets du Programme de
législature du Conseil d’Etat, notamment en matière d’intégration sociale, de politique
de la jeunesse et de développement durable.
Millions
de francs
Découvert de l’Etat de Vaud 1989-2009
+394
Fortune nette
+152
Découvert
–1880
–2875
–3343
–4244
www.vd.ch/finances-publiques
La promotion économique
Un concentré de haute technologie
Avec près de 40 000 entreprises et 340 000 emplois, le canton de Vaud est le plus important
de Suisse occidentale sur le plan économique. Il repose essentiellement sur une économie du savoir (santé, finance, formation, recherche et ingénierie) et constitue ainsi l’un
des principaux pôles de recherche et d’innovation en Suisse, avec le plus grand campus
universitaire du pays (environ 25 000 étudiants et chercheurs) et plusieurs instituts de
réputation internationale.
Depuis plus de dix ans, le canton de Vaud poursuit une politique active de développement de ses principaux pôles de compétences scientifiques et technologiques : sciences
de la vie, micro-nanotechnologies et industrie de précision, technologies de l’information
et de la communication, technologies liées à l’énergie et à l’environnement, industrie
agroalimentaire. Un important programme d’aides et d’accompagnement gratuit a été
mis en place afin de notamment stimuler la création, le développement et l’implantation
d’entreprises actives de ces secteurs d’activités : prêts garantis par l’Etat, prises en charge
des intérêts bancaires, subventions pour la formation du personnel ainsi que pour des
projets de développement d’entreprises, mesures fiscales incitatives.
Attiré par l’environnement économique et la présence de compétences de pointe dans
leur domaine d’activités, un nombre croissant d’entreprises internationales choisissent ainsi le canton de Vaud pour y développer leurs opérations. Quelques-uns des plus
grands groupes du monde y sont actifs depuis des années.
Elles ont choisi le canton de Vaud
© EPFL, Alain Herzog
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www.vaud.ch
Cadbury Schweppes
Cisco
Eaton
General Mills
Kudelski
Logitech
Medtronic
Merck Serono
Nestlé / Nespresso
Nissan
Nokia Research Center
Philip Morris
SC Johnson
Schott Guinchard
Siemens
Solar Impulse
Yahoo!
…
Quelques atouts du canton
la formation
Avec une université renommée, dont la
création remonte à 1537, la deuxième
école polytechnique du pays (EPFL) et
plus d’ une dizaine de hautes écoles
supérieures (HES) dans des domaines
aussi variés que l’ ingénierie, la santé,
la pédagogie, le design, les arts ou
encore l’ hôtellerie, le canton de
Vaud est l’ un des principaux lieux de
formation du pays.
www.unil.ch
www.epfl.ch
www.vd.ch/enseignement-superieur
la population
Le canton de Vaud compte aujourd’ hui
parmi les plus peuplés de Suisse :
700 000 habitants en 2010, dont
30 % d’étrangers ; il arrive ainsi en
3e position, après Berne et Zurich. Sa
population, essentiellement urbaine,
se concentre principalement sur l’arc
lémanique et dans le Nord vaudois.
www.vd.ch/scris
la santé
Le canton bénéficie d’ un dense réseau
d’ établissements médico-sociaux (EMS)
et d’ hôpitaux régionaux, complété
par un excellent système de soins à
domicile.
D’ envergure européenne, le Centre
hospitalier universitaire vaudois
(CHUV) développe des partenariats
dans la recherche avec des entreprises
du domaine biomédical, renforçant le
dynamisme économique du canton.
www.vd.ch/soins
le sport
Siège du Comité international olympique (CIO) depuis 1915, Lausanne
est devenue officiellement la capitale
olympique en 1994. Le canton abrite
également le Musée olympique,
22 fédérations et 19 organismes internationaux liés au sport.
www.vd.ch/sport-international
www.olympic.org
le tourisme
De la douceur des rives lacustres
aux neiges éternelles du sommet des
Diablerets, des forêts jurassiennes
aux pistes cyclables de la campagne
vaudoise, sans compter un patrimoine
de plusieurs milliers d’années, l’ offre
touristique vaudoise est sans conteste
l’ une des plus variées de Suisse.
www.region-du-leman.ch
l’offre culturelle
Le canton réunit plus de 80 musées
cantonaux, communaux ou privés,
consacrés aux beaux-arts, aux sciences
naturelles, à la technique, à l’ histoire
suisse ou régionale, ou encore à des
thématiques aussi diverses que le jeu
ou l’ alimentation.
Siège de la Cinémathèque suisse,
Lausanne propose une programmation
originale de chefs-d’ œuvre du 7e art.
La ville doit encore sa renommée à son
concours international de danse et au
Béjart Ballet.
www.musees-vd.ch
www.cinematheque.ch
www.bejart.ch
Quelques chiffres
Superficie : 321 205 hectares, 4e canton suisse, 7,8 % du territoire national
Surfaces d’habitat et d’infrastructure : 9,3 %
Surfaces agricoles : 42,4 %
Surfaces boisées : 32,1 %
Surfaces lacustres : 12,1 % (lac Léman, lac de Neuchâtel, lac de Morat, lac de Joux)
Surfaces improductives : 4 % (autres lacs, rivières, glaciers, névés, surfaces sans végétation, végétation improductive)
Point culminant : les Diablerets, 3209 mètres
Point le plus bas : le lac Léman, 372 mètres
Capitale : Lausanne, 5e ville suisse
Communes : 375, dont 12 de plus de 10 000 habitants
Districts : 10
Frontières : 750 kilomètres, dont 146 avec la France
Plus petite commune : Rivaz (32 hectares)
Plus grande commune : Château-d’Œx (11 376 hectares)
Commune la plus peuplée : Lausanne (125 546 habitants)
Commune la moins peuplée : Vaugondry (36 habitants)
Population : 700 000 habitants au 8 mars 2010
Accroissement 2008 : 1,9 %
Densité : 247 habitants par km2 (sans les lacs)
Population étrangère : 30,1 %
la
c
d
e
n
e
u
c
h
â
t
e
l
Jura – Nord Vaudois
Emplois en 2008 : 340 141
Secteur primaire : 4,2 %
Secteur secondaire : 19,4 %
Secteur tertiaire : 76,4 %
Broye –
Vully
Gros-de-Vaud
Morges
Lausanne
Ouest
Lausannois
Nyon
lac
léman
Lavaux –
Oron
Riviera – Pays-d’Enhaut
Aigle
Sources :
Statistique suisse de la superficie, 2004-2005, OFS
Recensement fédéral des entreprises, 2008, OFS
www.vd.ch/scris
Avril 2010 ; conception et réalisation : www.vd.ch/bic