dossier de presse

Transcription

dossier de presse
Marche la route présente
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Du 10 au 31 décembre 2014
Théâtre de la Vieille Grille - PARIS 5ème
à 20h30 du mardi au samedi et 17h le dimanche
Diptyque le 14 décembre à 15h – Relâches les 23, 24, 25 décembre
Tarif 12/15/20€ - Tarif 31 décembre 25€/ 20€
Théâtre de la Vieille Grille 1 rue du Puits de l’Ermite Paris 75005
Tel : 01 47 07 22 11 [email protected]
Métro Censier ou Place Monge
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Nathalie Joly chante Yvette Guilbert
JE NE SAIS QUOI
1er
épisode, d’après la correspondance entre Yvette Guilbert et Freud!
le 14 décembre 2014 à 15h
EN V’LÀ UNE DRÔLE D’AFFAIRE
2ème épisode du 10 au 31 décembre 2014
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!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Créé au théâtre de la Tempête en partenariat avec France Musique
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Chant et conception : Nathalie Joly
Piano : Jean Pierre Gesbert
Sous le regard complice de Jacques Verzier
Lumière Arnaud Sauer
Costumes Claire Risterucci
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http://marchelaroute.free.fr
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Extraits de presse / Je ne sais quoi / 1er épisode
Le Monde - Un spectacle passionnant, drôle souvent, jamais pesant, sobre … Nathalie Joly retrouve le parléchanté caractéristique de Madame Yvette - Véronique Mortaigne
Libération - Un spectacle débordant d’humour et d’intelligence….Tonique et drôle, Je ne sais quoi est un petit
miracle - François-Xavier Gomez
Télérama - Il faut voir pour le plaisir ce spectacle - bijou - Sylviane Bernard-Gresh
Europe 1 - Nathalie Joly pratique à merveille l’art du parlé-chanté et excelle à rendre les nuances de ce répertoire
très Parisien et libertin. Avec malice et une extraordinaire précision, elle joue et chante l’amour sous toutes ses
formes… la passion dévorante - Diane Shenouda
France Culture L’oreille d’un sourd - Un savoureux et très beau spectacle de Nathalie Joly sur l’admiration
musicale que Freud vouait à Yvette Guilbert. David Jisse
Pariscope - Le tandem s'en sort impeccablement… - Maxime Landemaine
Le Point - Le Paris que le psychanalyste aimait, ses dits et non-dits, servis sur plateau.- Valérie Marin La Meslée
Le Point - Le spectacle fonctionne comme un songe, un saut dans l'inconscient et le Paris d'antan - Marie Audran
France Culture - Un savoureux spectacle sur l’admiration musicale que Freud vouait à Yvette Guilbert - David
Jisse
Le Journal du Dimanche - Le spectacle est une petite merveille [...], où l’humour, l’élégance et l’authenticité
ravivent l’ambiance magique du café-concert à la grande époque du Divan Japonais et du Moulin rouge - Alexis
Campion
Le Nouvel Observateur - Nathalie Joly fait resurgir l'âme du café-concert du Paris de l'entre-deux guerres Timothée Barrière
Actualité Juive Nathalie Joly, spécialiste de toutes les formes parlées-chantées, au service des grandes causes
humanistes, déploie tout son charme, son humour et son talent…Michèle Lévy- Taieb
Version Fémina JDD - Le numéro de cabaret de Nathalie Joly est à la fois intello et populaire. Un régal !
Eric Emmanuel Schmitt
RFI Culture Vive Nathalie Joly restitue la correspondance entre Freud et Yvette Guilbert. Pascal Paradou
Cosmopolitan - …même aujourd’hui dans « Sex and the city » t’oserais pas… - Sylvie Overnoy
ELLE - Comique et émouvante,, Nathalie Joly nous embarque au temps des cabarets. Sabine Roche
L’Est éclair - Un « Je ne sais quoi » de slam et de poésie directe… L. Bébének
Allegro - Un moment divin. Joshka Schidlow
Œdipe, Le Portail de la psychanalyse Francophone - Spectacle amusant et pétillant qui nous replonge dans ces
petites scènes amusantes ou émouvantes, un rien grivoises, qui ne devaient pas manquer d’évoquer à Freud les
souvenirs de sa jeunesse. Laurent Le Vaguarèse
La Voix du Luxembourg - Nathalie Joly a conçu un spectacle savoureux et dense, dont on adorerait qu’il ne finît
point. Claire Moreau
La Provence - Un spectacle aussi agréable que réussi. Olga Bibiloni
FR3 Région Drôle et intelligent, Marie-Agnes Peleran
L’est Républicain Un spectacle élégant et drôle où l’interprète parvient à raviver l’ambiance du café concert à la
grande époque du Moulin rouge.
Vosges Matin Du grand spectacle à la parisienne qui a ravi les spectateurs présents venus très...trop nombreux !
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Extraits de presse / En v’là une drôle d’affaire / 2ème épisode
Le Monde - Une heure et quart de plaisir…Nathalie Joly encercle le mystère Guilbert avec une sobriété libératrice, dresse
un portrait de cette femme caméléon, capable de changer sans cesse de registre, et accompagne ainsi la réflexion
freudienne sur l'essence de l'art. Véronique Mortaigne
Libération – Un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre…ombres chinoises, kabuki, langage secret de l’éventail
Coréen. Refrains coquins, goualantes du trottoir, complaintes moyenâgeuses, leur noirceur n'a jamais été égalée. Les
dédoublements de personnalité de Guilbert, qui fascinèrent Freud, prennent un relief saisissant. La Morphinée garde un
pouvoir de fascination intact et brille comme un diamant noir François Xavier Gomez
Le Figaro.fr - Pour qui aime la belle chanson, pour qui aime connaître de grands "personnages" - et Yvette Guilbert est un
tempérament extraordinaire - ce spectacle est un moment de bonheur…. Nathalie Joly, avec son charme, sa grâce, sa
musicalité et sa sensibilité subtile de comédienne, nous entraîne à sa suite. Armelle Héliot
Pariscope – Une scénographie superbe évoquant les japonaiseries de l'époque. Nathalie Joly incarne les nombreuses
nuances de cette artiste hors norme. Magnifique spectacle ! Marie Céline Nivières Nivières
Le canard enchainé – Un délice pour l'oreille et l'intelligence. Albert Algoud
Télérama – TT "On aime beaucoup" – Le destin de la reine du caf' conc', pionnière du féminisme. Par un jeu très subtil,
Nathalie Joly révèle ce qu'Yvette Guilbert apporte à l'interprétation et à l'écriture de textes qui croquent des personnages
pittoresques. S.B.Gresh
Politis – Nathalie Joly a composé un moment étonnant… La mise en scène de Jacques Verzier et la prestation allègre du
pianiste Jean Pierre Gesbert amplifient l’épaisseur théâtrale de ce voyage dans le temps, où l’interprète déploie une
puissante voix de velours et un talent intense de comédienne. Gilles Costaz
France Musique - Les traverses du temps Un spectacle magnifique, prolongé parce qu’il a un succès fou. Marcel
Quillevéré
France Inter - Le Masque et la Plume Joué par une comédienne chanteuse très remarquable qui s’appelle Nathalie Joly,
qui va dans l’arrière plan historique du personnage qu’elle joue et c’est très étonnant tout ce qu’elle fait apparaître sur le
Siècle de Yvette Guilbert. Gilles Costaz
Avant scène théâtre – Des spectacles d’une grande beauté, projetant une lumière souvent inédite. G.Costaz
Europe 1 - Une voix de velours, Nathalie Joly excelle dans le parlé chanté, sorte de rap avant l’heure…Un spectacle
intimiste et chaleureux qui pétille d’humour et d’intelligence, à ne pas manquer ! Diane Shenouda
JDD – Nathalie Joly ressuscite Yvette Guilbert. Ce nouvel opus est tout aussi farceur que le précédent, peut aussi basculer
dans une noirceur confondante …Autant de sommets à savourer sans modération. Alexis Campion
Allegro Théâtre – Douée d’une voix tour à tour enveloppante, grinçante ou de gorge, Nathalie Joly est la passeuse idéale
de ces œuvres si dissemblables. Un délice qui doit beaucoup à la mise en scène d’une fieffée fantaisie de jacques Verzier.
Joshka Schidlow
Zibeline Nathalie Joly nous offre dans une généreuse leçon de caf’conç’ qui dépoussière les clichés ! Thomas Dalicante et
M.J.Dho
France Culture, Movimento. Rap à la française, par Jeanne Martine Vacher
France Musique -‐ Venez quand vous voulez Un spectacle génial, imaginez un petit café théâtre à Paris, où le temps
s’est arêté. Allez-‐y, courrez-‐y ! Denisa Kerschova
RFI Vous m’en direz des nouvelles Jean François Cadet
France Musique – Du caf’ conç’ à la rive gauche - Un CD génial superbement interprété, une artiste à ne surtout pas
manquer, que nous aimons beaucoup…. Nicolas Lafitte
The Herald - The luminous pre sence of Nathalie Joly for her exploration of the talent of Cabaret singer Yvette Guilbert.
Joly revives many lost songs of this protofeminist whose journey from the Moulin Rouge to Manhattan. Keith Bruce
France 24 - Une certaine french touch...« so charming » ! Valérie Labonne
Toute la Culture - Une master class bluffante ! Spectacle humain où jeu et musique atteignent des sommets d’intensité et
d’authenticité.
Figaroscope – Acide et vif, tendre et sombre, drôle et émouvant…les chansons ont du corps et la vie de celle qui fut la
Reine du caf’ conç’ est vraiment étonnante. Armelle Héliot
Libération – Etonnantes complaintes, fables cruelles pleines de sang et de fureur, un passionnant voyage dans le temps.
FX Gomez
France musique – Etonnez-moi Benoit Nathalie Joly à l’affiche de deux spectacles est l’invitée de Benoit Duteurtre
Causette – NathalieJoly chante admirablement cette artiste libre et audacieuse. Un régal ! Sarah Gandillot
France musique – Un mardi Idéal, soirée spéciale réveillon le 31 décembre - Arièle Butaux et Laurent Valéro
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Toute!la!revue!de!presse!
http://tkwk.fr/Nathalie_Joly_En%20v%27la%20une%20dr%C3%B4le%20d%27affaire_Dossier%20de%20presse_2014
0624.pdf
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Un spectacle déjà programmé en décentralisation par la scène nationale de Bar le duc
« L’acb, scène nationale de Bar le duc, a programmé ces dernières années les deux premiers volets de la
trilogie consacrée par Nathalie Joly à la chanteuse Yvette Guibert. Le deuxième volet « En v’la une drôle
d’affaire » vient même de faire l’objet d’une tournée en milieu rural dans le sud meusien où il a rencontré un
excellent accueil de la part d’un public qui n’a pas l’habitude de se rendre dans des salles de spectacle.
J’ajoute que le talent et la fougue de Nathalie, la virtuosité et l’inventivité de son pianiste et l’originalité de la
mise en scène ont même su gagner un jeune public ce qui n’était pas forcément évident sur ce type de
répertoire…
Nous avons, à l’occasion de cette tournée, accueilli Nathalie et son pianiste sur la plateau de l’ACB pour
qu’ils puissent travailler sur la musique du troisième volet de son projet, que nous programmerons
naturellement à Bar-le-Duc lorsqu’il verra le jour.
Nous serions ravis … de lui permettre de mener à bien la totalité de son parcours autour d’Yvette Guibert : il
nous semble en effet que ce projet est important pour consolider la mémoire de la chanson française et faire
connaître son histoire auprès du public d’aujourd’hui. Au-delà de son métier de chanteuse Nathalie Joly fait
en effet avec ce travail un véritable travail d’historienne et de redécouverte du patrimoine…. Mieux, les
spectacles de Nathalie nous font découvrir combien en son temps Yvette était une chanteuse engagée dans
la cause féministe, et novatrice sur le plan formel, notamment avec sa théorie du « parler-chanter »
Jean Deloche, directeur acb/ scène nationale de Bar le duc
Les spectacles peuvent être présentés en français, anglais, espagnol ou portugais. Ils peuvent
s’accompagner d’une exposition sur « Yvette Guilbert Diseuse fin de siècle » créée à Marseille en mars
avril 2013 à l’Espace_Culture MP13.
Le spectacle « En v’là une drôle d’affaire » peut être présenté seul ou en diptyque avec le 1er épisode « Je
ne sais quoi » d’après la correspondance entre Yvette Guilbert et Freud.
Un 3ème épisode sera créé en résidence au théâtre de Lenche à Marseille, du 26 au 30 mai 2015, mis en
scène par Simon Abkarian.
JE!NE!SAIS!QUOI!
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Nathalie!Joly!chante!Yvette!Guilbert! !
!!1er !épisode
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D’après!les!chansons!d’Yvette!Guilbert!
Et!sa!correspondance!avec!Freud!
Durée!1h15!
Spectacle ébauché sur une proposition de Paul Denis à la demande de la Société Psychanalytique de Paris pour
le 150ème anniversaire de Freud et les 80 ans de la SPP, en coréalisation au Théâtre de la Tempête/Cartoucherie
(novembre & décembre 2008). Créé avec l’agrément des Sigmund Freud Copyrights, du London Freud Museum, de
la Société des Gens de Lettres de France et des éditions Gallimard. Le spectacle prolongé plusieurs mois au
Lucernaire à Paris jusqu’en avril 2010 a déjà été joué 250 fois en France et à l’étranger dans une douzaine de
pays : Algérie, Arménie, Argentine, Autriche, Portugal, Espagne, Grèce, Pérou, Maroc, Brésil, Russie….
Le CD livre réunit les 19 chansons d’Yvette Guilbert interprétées dans le spectacle, il est accompagné d’un livret de
48 pages rassemblant les textes des chansons et toute la correspondance inédite entre Freud et Yvette Guilbert.
Marche la Route / Seven Zyc
Freud avait entendu Yvette Guilbert dès ses débuts au Cabaret lors de son premier séjour à Paris, lorsqu’il suivait les
consultations de Charcot vers 1890. Elle figurait pour lui le Paris de sa jeunesse. Frappé par l’esprit de l’interprète qui saisit
l’âme humaine avec humour et cruauté, compassion et tendresse, il lui fait part de son admiration. Tous deux cherchaient dans
les “terres inconnues” de la sexualité ce qui alimente la vie de l’esprit. Yvette Guilbert, la diseuse fin de Siècle, reine incontestée
du caf’conc’, fut pendant cinquante ans l’ambassadrice de la chanson française dans plus de trente pays. Son art de
l’authenticité séduit Freud. Leur correspondance inédite retrace l’exil de Freud et leurs échanges entre Vienne, Paris et Londres.
Cette création témoigne d’une amitié qui dura un demi-siècle. On reconnaîtra le « Je ne sais quoi » de la célèbre chanson «
Madame Arthur » ou le « Dites-moi que je suis belle », chanson préférée du Maître de la Psychanalyse. Passionnée par les
formes parlées et chantées, et particulièrement par la musique de Kurt Weill et le sprech gesang, Nathalie Joly dirige depuis
longtemps ses recherches vers le répertoire des années 30-40 : en France dans la chanson réaliste ou l’intermède forain, en
Allemagne dans le cabaret Berlinois, en Espagne dans le café cantante, comme en Roumanie dans la doîna, partout on retrouve
dans cette Europe de l’entre-deux-guerres cet art particulier du parlé chanté.. Mais l’origine en France de cet art, c’est chez la
première diseuse, Yvette Guilbert, qu’il faut la chercher, comme Sarah Bernhard est le maître dans l’art de la déclamation.
Charles Gounod lui dit en l’entendant : « Continuez à parler en chantant comme vous le faites, c’est là votre "merveille", ce chant
parlé, ce rythme dans le verbe ».
« Pour l’artiste, comme pour la diseuse de chansons, cette science du beau parler doit s’augmenter de la science d’allumer et
d’éteindre les mots, de les plonger dans l’ombre ou dans la lumière, selon leur sens, de les amoindrir ou de les amplifier, de les
caresser ou de les mordre, de les sortir ou de les rentrer, de les envelopper ou de les dénuder, de les allonger ou de les
réduire…» Yvette Guilbert (La chanson de ma vie, Grasset).
Programme des chansons
• Wenn ich mir was wünschen dürfte (de Friedrich Hollaender)
• Dites-moi que je suis belle ( D’E. Deschamps, musique anonyme du XIVe siècle)
• Laissez faire le temps (d’Y. Guilbert)
• J’ m’embrouille (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
• L’éloge des vieux (Abbé de L’attaignant / Y.Guilbert)
• Verligodin (Trad. / Y. Guilbert)
• 4 chansons parisiennes de Léon Xanroff :- Le fiacre / Très bien- / L’hôtel du n°3 / Maîtresse d’acteur
• Quand on vous aime comme ça (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
• La glu (Légende bretonne: Jean Richepin / Charles Gounod)
• Madame Arthur (de Paul de Kock / Musique d’Y. Guilbert)
• On dirait qu’c’est toi (D’Eugène Lemercier / Musique Victor Leclerc)
• Les bonnes grosses dames (de Jean Bataille)
• D’elle à lui (de Paul Marinier)
• Im chambre séparée (Valse viennoise de Richard Heuberger)
• La soularde (de Jules Jouy / Eugène Porcin)
Le petit cochon (Eugène Héros / HT Smith
LE MONDE 24.12.09
De l'intérêt de Sigmund Freud pour Yvette Guilbert, la plus moderne des chanteuses d'antan. Nathalie Joly retrouve le
parlé chanté caractéristique de « Madame Yvette »
Parce qu'il s'intéressait aux femmes, à l'art, et à leurs mystères respectifs, Sigmund Freud avait été subjugué par Yvette Guilbert
(1865-1944). Le médecin viennois était venu à Paris en 1890 afin de suivre les consultations du professeur Charcot, grand
spécialiste de l'hystérie. La chanteuse de cabaret faisait ses débuts à l'Eldorado, et le fondateur de la psychanalyse écouta
bouche bée Dites-moi si je suis belle, chantée sur une mélodie tortueuse datant du XIVe siècle. Freud resta fidèle au modèle favori
de Toulouse-Lautrec, qui la dessinait sans relâche, taille fine, yeux perdus, longs gants noirs. En 1897, la plus moderne des
chanteuses d'antan épousa un autre Viennois, biologiste, Max Schiller. Plus tard, Freud accrocha à son mur, à côté du portrait de
son amie l'écrivain Lou Andreas-Salomé, celui de cette femme qui fascina Paris et bien au-delà, jusqu'à ce qu'elle tombe malade
en 1900. Et Freud entretint une passionnante correspondance avec la "diseuse fin de siècle", unique en son art du parlé-chanté et
du théâtre en scène. Passionnée par ce genre très européen, Nathalie Joly a construit un spectacle, Je ne sais quoi, fondé sur dixneuf chansons et dix-huit lettres inédites, écrites entre 1926 et 1939 - Freud était alors réfugié à Londres. Elle l'a créé fin 2008 à
l'initiative de la Société française de psychanalyse, à la Cartoucherie de Vincennes, et le présente jusqu'au 31 décembre avec un
pianiste, Jean-Pierre Gesbert, sur la petite scène de la Vieille Grille, un cabaret comme il en reste peu à Paris. Un passionnant
coffret a, en outre, été édité, qui contient les chansons du spectacle et le texte des lettres qui lui ont été confiées par le Freud
Museum de Londres. D'Yvette Guilbert, on a gardé ces chansons composées par Léon Xanrof - un certain M. Fourneau, qui
transposa son nom en latin, fornax, et inversa le tout -, qui firent le miel de Barbara, à ses débuts en 1950. Le Fiacre ou la
magnifique Maîtresse d'acteur sont des mélodies qui ont traversé le siècle. Yvette Guilbert, la diseuse, mettait des musiques sur
des textes de Paul de Kock (Madame Arthur), des thèmes anciens (Verligodin) ou s'emparait de drames fabuleux, comme celui de
La Glu (de Jean Richepin et Gounod) ou de La Soularde (Jules Jouy et Eugène Porcin). Freud s'interrogeait sur l'essence de
l'artiste. D'un côté, Yvette Guilbert, qui changeait sans cesse de registre - drame, humour, personnages louches, prudes, voyous,
femmes trahies, femmes cruelles, femmes naïves, etc. De l'autre, par exemple, un Charlie Chaplin, "qui joue toujours le même
rôle, celui du garçon souffreteux, pauvre, sans défense, maladroit, mais pour qui finalement tout tourne bien. Or, pensez-vous que
pour jouer ce rôle il lui faille oublier son propre moi? Au contraire, il ne représente jamais que lui-même, tel qu'il était dans sa
pitoyable jeunesse", écrit Freud à Max, le mari de "Madame Yvette". A propos d'Yvette Guilbert, qui a une trentaine de "femmes" à
son répertoire, Freud reçoit cette réponse de Max Schiller : "Yvette Guilbert a une formidable énergie de concentration, une
sensibilité très forte, une imagination tout à fait extraordinaire. A cela s'ajoutent une capacité d'observation considérable, et enfin,
une volonté monumentale de créer dans le vrai, fût-ce à ses dépens." En ce sens, Je ne sais quoi est un spectacle passionnant,
drôle souvent, jamais pesant, sobre (mise en scène de Jacques Verzier), qui permet à la fois de redécouvrir des chansons dites
réalistes (La Soularde), des fables (La Glu, histoire d'un pauv' gars qui tue sa mère et lui prend le cœur à la demande d'une cruelle
amoureuse ; sur le chemin, il court, le cœur tombe, roule sur le chemin et lui demande en pleurant : "T'es-tu fais mal mon enfant
?") ; des polissonneries (Quand on vous aime comme ça). Nathalie Joly chante avec justesse, éclaire l'importance de la star du
Moulin rouge et du Divan japonais, sans jamais chausser les gros sabots qui permettraient de comprendre le "je ne sais quoi" qui
attise les passions autour de Madame Arthur. Véronique Mortaigne
LIBÉRATION 18.12.2008 SIGMUND FREUD ET L’INTREPRÉTATION D’YVETTE
Récital : À la Cartoucherie de Vincennes, Nathalie Joly exhume le répertoire d’une reine du café-concert, muse du
psychanalyste.…. Coffret CD + Livre Editions Publialp Aux murs de son bureau au 19 Berggasse à Vienne, Sigmund Freud
aurait eu deux portraits de femme : Lou Andréas Salomé et la chanteuse Yvette Guilbert. Le père de la psychanalyse fan de
chansonnettes ? Hé oui. En 1890, en stage à paris auprès du célèbre docteur Charcot, Freud découvrit la chanteuse à l’aube de
sa carrière, avant qu’elle ne devienne la reine du café-concert, une célébrité adulée par le Tout-Paris des peintres et des
écrivains. De 1926 à 1939, le praticien viennois entretint une correspondance avec Yvette Guilbert, et c’est de ce matériau,
inédit, que Nathalie Joly a tiré un spectacle débordant d’humour et d’intelligence, qui fait oublier l’inconfort de la salle où il se
déroule. On comprend ce qui a fasciné Freud dans le répertoire de la chanteuse : le dédoublement de personnalité qui permet
d’incarner chaque personnage (« des coquettes, des femmes vertueuses, des ingénues » énumère-t-il dans une des lettres), la
liberté (souvent autorisée par l’humour) à l’heure d’aborder l’adultère, la sexualité ou le témoignage d’un certain féminisme. Ce
qui fit d’Yvette Guilbert la plus grande chanteuse de son époque c’est d’abord son art d’interpréter, dans un chanté parlé tout en
nuances. Ses « tubes » (Le fiacre, Madame Arthur) sont des petits chefs d’oeuvre d’irone vacharde, mais elle excella aussi dans
le mélodrame, sans tomber dans le pathos des chanteuses réalistes. Notamment avec la Glu, sidérant conte Gothique mâtiné de
gore (texte de Jean Richepin, musique de Charles Gounod). Le spectacle enchaîne sans temps morts chansons et extraits de
lettres (Le musée Freud de Vienne en conserve 18, écrites entre 1926 et 1938), et intermèdes dialogués entre Nathalie Joly et
son pianiste. Un Siècle après leur création, on rit encore à l’écoute de l’Eloge des vieux ou de l’Hôtel du numéro 3. «A table ceux
qui veulent des serviettes, avec eux descendent leurs draps / Et c’est le chien qui fait la vaisselle / A l’hôtel du numéro 3». FXG
06 et 07.02.10 JE NE SAIS QUOI SUR LE DIVAN A l'image de Madame Arthur "qui fit parler d'elle longtemps, longtemps,
longtemps" grâce à son "je ne sais quoi", le spectacle ainsi baptisé, déjà louangé dans nos colonnes (Libération du 18 décembre
2008) n'en finit pas de séduire : après la Cartoucherie de Vincennes, le Off d'Avignon et la Vieille Grille en décembre, il s'installe
au Lucernaire. Réécouter les chansons de la grande Yvette Guilbert (1865-1944) est en soi un vrai plaisir, tant Nathalie Joly
excelle à rendre les nuances et sous-entendus de ce répertoire oublié. Mais Je ne sais quoi est bien plus qu'un récital : il
s'articule autour de la correspondance entre la chanteuse et son admirateur, Sigmund Freud, qui la découvrit quand il vint à
Paris suivre l'enseignement du Dr Charcot. Dans une de ces missives, Yvette définit son art comme "la science d'allumer et
d'éteindre les mots, de les plonger, selon leur sens, dans l'ombre ou la lumière". Tonique et drôle, Je ne sais quoi est un petit
miracle qui ressuscite l'esprit perdu du café-concert refuge de l'esprit parisien et de la liberté de dire. François-Xavier Gomez
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Nathalie!Joly!chante!Yvette!Guilbe rt! !
2 ème !épisode !
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«!En!v’là!une!drôle!d’affaire!»!a!été!créé!au!Théâtre!de!la!Tempête!le!19!juin!2012!
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Durée!1h15!
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http://marchelaroute.free.fr!!!!!!!
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http://www.france24.com/fr/node/4730720
http://www.youtube.com/watch?v=sTpRU9Ls_ao
Video http://www.youtube.com/watch?v=NGjcr3O7omc
Visioscène http://www.moea.net/2220a
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En!vérité!je!vous!le!dis,!il!ne!faut!jamais!se!décourager!!!!
Yvette!Guilbert!
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Voici! le! 2ème! épisode! du! destin! d’Yvette! Guilbert,! la! Reine! du! caf’! conç’.! Personnage! incroyablement!
audacieux,!pionnière!du!féminisme,!en!1900,!elle!résilie!ses!contrats!en!plein!succès!pour!se!tourner!vers!
un!répertoire!exigeant!en!cherchant!dans!les!origines!de!la!chanson!à!parfaire!et!transmettre!son!art!du!
parlé!chanté.!!
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Après!la!création!du!spectacle!Je!ne!sais!quoi!sur!l’amitié!et!la!correspondance!entre!Freud!et!Yvette,!un!
trésor! providentiel! rassemblant! un! grand! nombre! de! partitions! inédites! écrites! de! la! main! d’Yvette!
Guilbert,!avec!ses!notes!de!travail,!m’a!été!transmis.!Issues!de!la!tradition!populaire,!les!chansons!de!sa!
seconde!carrière!relèvent!à!la!fois!du!conte!et!du!fait]divers.!Freud!appréciait!la!chanson!populaire!et!ce!
répertoire!plus!archéologique!auquel!Yvette!s’est!ensuite!intéressée.!Dans!cette!période!de!maturité!de!
son! art! et! de! sa! vie,! Yvette! explore! avec! passion! le! passé! médiéval! des! mythes,! des! contes,! des!
complaintes!et!des!poèmes.!Jusque!dans!les!choix!audacieux!qu’elle!n’a!cessé!de!faire,!elle!communique!
le! sens! du! courage! d’être! libre.! Ces! portraits! de! femme! ]! prostituées,! morphinées,! alcooliques,!
infanticides,!captives!]!restent!totalement!contemporains.!
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De!nombreux!points!de!convergence!existent!entre!les!récits!épiques!de!ces!chansons!et!les! images!du!
monde!flottant!du!théâtre!kabuki.!Comme!Yvette!Guilbert!a!été!influencée!par!le!Japonisme!du!début!
du!vingtième!siècle,!nous!nous!sommes!inspirés!de!l’art!Japonais.!
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A! New! York,! dans! les! années! 1910,! Yvette! Guilbert! fonde! son! école! des! arts! du! spectacle,! qu’elle! veut!
gratuite!pour!les!jeunes!filles!démunies.!S’interrogeant!sur!les!processus!de!création,!de!transmission,!la!
position! de! l’artiste! dans! le! monde,! elle! incite! à! parcourir! la! Terre! pour! apprendre! la! vie.! «!Sans! les!
artistes,! la! Nation! se! meurt!!!»! écrit]elle.! Entre! parlé! et! chanté,! elle! invente! un! langage! sous! le!
nom!de! rythme!fondu,!qui!deviendra!le! sprechCgesang!et!rayonnera!dans!toute!l’Europe!d’avant]guerre!
jusqu’au! slam! d’aujourd’hui.!Ce!va]et]vient!perpétuel!entre!l’interprétation!et!l’écriture!exprime!au!plus!
près!la!vérité!à!laquelle!Yvette!Guilbert!s’est!attachée!pour!porter!la!parole!des!femmes.!!
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La! plupart! des! chansons! interprétées! par! Yvette! Guilbert! choisies! pour! cette! création! présentent! un!
grand!intérêt!textuel.!Nous!ne!disposions!que!de!traces!enregistrées!peu!audibles,!ou!seulement!d’une!
partition! avec! une! ligne! mélodique! et! peu! d’accompagnement,! parfois! même! d’un! texte! sans! élément!
musical.! Nous! avons! donc! effectué! un! travail! d’écriture,! pour! introduire! un! mouvement,! ou! un!
balancement!plus!adéquat!à!notre!époque!et!à!l’esprit!de!notre!spectacle.!!
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Liste!des!chansons!!
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]!La!femme,!notre!petite!compagne!]!Jules!Laforgues!et!Emile!Waldteufel!
]!J’en!suis!pas!sûre!]!Maurice!Boukay!et!Jules!Lasaïgues!
]!Je!suis!pocharde!!]!Yvette!Guilbert!et!Louis!Byrec!
]!Idylle!normande!]!Paul!Marinier!et!Henry!Cas!
]!La!pierreuse!!d’Eugène!Poncin!et!Jules!Jouy!
]!Le!jeune!homme!triste!]!Maurice!Donnay!
]!I!want!you!my!honey!]!John!Templeto!
]!Les!anneaux!de!Marianson!]!!Légende!médiévale!du!XVIème!siècle!!
]!Complainte!d’une!méchante,!récit!d’un!infanticide!du!XVIIème!siècle!–!Y.!Guilbert!
]!Renaud!le!tueur!de!femmes!]!chanson!populaire!du!XVIeme!siècle!!
]!Le!Miracle!de!Sainte!Berthe!ou!la!servante!manchotte!à!laquelle!Dieu!donna!des!bras!pour!!aider!la!
Vierge!à!enfanter!–!Légendes!dorées!
]!Ma!grand'mère!]!Jean!Pierre!!Béranger!
]!La!légende!de!Saint!Nicolas!]!Chanson!populaire!
]!Morphinée!]!Jean!Lorrain!et!Yvette!Guilbert!
]!Le!bain!du!modèle!–!Léon!Xanroff!
]!Partie!Carrée!entre!!les!Boudin!et!les!Bouton!]!Marcel!de!Lihus!
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La Morphinée
Oh la douceur de la morphine !
Son froid délicieux sous la peau !
On dirait de la perle fine
Coulant liquide dans les os
Si je meurs à la Salpêtrière
Ça vaut tout autant qu’au Midi
Et Charcot en guise de prière
Dira devant mon corps refroidi :
C’était une pauvre hallucinée
Son amant l’avait plantée là
Elle a eu trop de chagrin, voilà.
D’autres boivent, elle s’est morphinée !
!
Idylle Normande
- L’désir que j’ai c’est d’t’embrasser
une fois et pis de re’commencer
- Monsieur Mathurin ! Non : faut être sage
ça fait tourner l’beurre et l’fromage !
- T’es bête c’est un jeu amusant
c’est un plaisir ben innocent
la preuve qu’ ton père et ta mère
s’embrassent quelqu’ fois pour se distraire !
- Ah ben en v’là une drôle d’affaire, une drôle
d’affaire !
LE MONDE 29.12.2012 Le cas Yvette Guilbert sur le divan de Nathalie Joly
La chanteuse du « Fiacre » fascinait autant Freud que Toulouse-Lautrec. Psychanalyse en musique.
En voilà une drôle d'affaire, c'est une heure et quart de plaisir livré par Nathalie Joly au chant et à la comédie, accompagnée par Jean
Pierre Gesbert au piano, sur une mise en scène de Jacques Verzier. C'est aussi le deuxième épisode d'une histoire commencée fin 2008 :
Nathalie Joly monte alors Je ne sais quoi, un spectacle dans lequel dix-neuf chansons créées par Yvette Guilbert (1865-1944), dont
certaines restées célèbres (Le Fiacre, Madame Arthur, La Glu), sont entremêlées à la lecture d'extraits de lettres échangées entre 1926 et
1939 avec un admirateur impénitent, Sigmund Freud. Freud avait découvert la "diseuse fin de siècle" en 1889 au cabaret l'Eldorado, grâce
aux conseils de Mme Charcot, dont le mari, spécialiste de l'hystérie, avait attiré à Paris le médecin viennois. Resté coi à l'écoute de Ditesmoi si je suis belle, chanson narcissique chantée sur une mélodie tortueuse du XIVe siècle, il ne quitta plus des yeux la muse de
Toulouse-Lautrec, qui la dessinait sans relâche, taille pincée, longs gants noirs. En 2008, la Société française de psychanalyse, qui s'était
intéressée de près à la "chose", convainc Nathalie Joly de dresser un portrait de cette femme caméléon, capable de changer sans cesse
de registre (drame, humour) et de personnages (louches, prudes, voyous, femmes trahies, cruelles, naïves, etc.) et d'accompagner ainsi
la réflexion freudienne sur l'essence de l'art. Idolâtrie A l'apogée de son succès, en 1900, cette femme qui fascina à Paris et bien audelà, créatrice du parlé-chanté, et qui avait épousé en 1897 un autre Viennois, le biologiste Max Schiller, disparaît du paysage. Une grave
affection des reins lui donne la juste mesure de l'idolâtrie : plus de scène, plus de brillant, plus personne. En voilà une drôle d'affaire
accompagne la seconde vie d'Yvette Guilbert. Qui, guérie, part à New York, où elle enseigne en 1916 l'art de l'interprétation, du chant et
de la diction à la David Mannes Music School. Elle y fonde une école, gratuite pour les jeunes femmes sans le sou. Elle y développe un
répertoire que son ami Freud appréciait particulièrement, se délivrant de La Pocharde ou de La Pierreuse et des mots crus de Léon
Xanroff, pour raconter Les Anneaux de Marianson, une légende du XVIe siècle, Le Miracle de sainte Berthe ou le châtiment de la mère
infanticide (Complainte d'une méchante, XVIIe siècle). Lâchée par son créancier américain, Yvette Guilbert rempile à l'Empire parisien
avec son " répertoire gants noirs ", disait-elle, entonnant, l'oeil perdu et le corps balancé, La Morphinée (écrite avec Jean Lorrain). Célèbre
à nouveau. Nathalie Joly encercle le mystère Guilbert avec une sobriété libératrice. En robe de cabaret, puis en kimono, en référence au
japonisme du début du XXe siècle, utilisant paravent et ombres chinoises, elle saisit l'humour ravageur de Partie Carrée entre les Boudin
et les Bouton (de Marcel de Lihus), un cas de psychanalyse de longue haleine, et la dramaturgie populaire de La chanson de saint Nicolas
(traditionnel français). A l'issue d'une des représentations de Un je-ne-sais-quoi en 2009, une très vieille dame est venue la voir, lui
proposant de consulter quelques archives d'Yvette Guilbert restées en sa possession : ce fut une malle entière, avec partitions inédites, ici
exhumées, carnets de notes et de travail. Trésors et persévérance sont les mamelles du destin. Véronique Mortaigne
LIBERATION 3 janvier 2013 Nathalie Joly dans les bras de morphine
Cabaret . Avec «En v’là une drôle d’affaire», la chanteuse et comédienne poursuit à Paris son exploration de l’univers radical
d’Yvette Guilbert, «diseuse» et reine du café-concert Belle Epoque. Dans l’intimité de la Vieille Grille, antre historique de la chanson
française niché entre le Jardin des Plantes et la Mosquée de Paris (Ve), se joue ces jours-ci un étrange rituel. Une sarabande de maris
cocus, d’enfants débités en quartiers et mis au saloir, de maquereaux surineurs et de bourgeoises livides piquées à la morphine. «Rythme
fondu». C’est un tour de chant autant qu’une pièce de théâtre, dont la mise en scène emprunte aux ombres chinoises, au kabuki, au
langage secret de l’éventail coréen. En v’là une drôle d’affaire célèbre la mémoire d’Yvette Guilbert (1865-1944), qui fut une chanteuse
adulée, dessinée par Toulouse-Lautrec. Loin des flonflons pompiers et du sentiment cocardier en vogue, elle imposa son propre style de
«diseuse», qu’elle baptisa «rythme fondu» et définit ainsi dans ses mémoires (1) : «La science d’allumer et d’éteindre les mots, de les
plonger, selon leur sens, dans l’ombre ou la lumière.» Chanteuse et comédienne, Nathalie Joly se passionne de longue date pour l’œuvre
et la vie de «la Guilbert» : «Dès le conservatoire, je m’intéressais à Kurt Weill et son Sprechgesang, le parlé-chanté dont elle fut une
pionnière.» En 2005, après son spectacle Paris-Bukarest, sur la grande chanteuse roumaine Maria Tanase, les responsables de la
Société psychanalytique de Paris (SPP) lui commandent un récital consacré à Yvette Guilbert, à l’occasion des 150 ans de la naissance
de Sigmund Freud. Quel rapport entre le père de la psychanalyse et la diseuse de la Belle Epoque ? Un lien d’admiration qui deviendra
avec le temps une amitié fidèle : le praticien viennois, quand il suivait l’enseignement du Dr Charcot à la Salpêtriètre, vers 1890, avait
fréquenté les cafés-concerts parisiens et connu Yvette, alors débutante (lire ci-dessous). A la Mutualité, en 2006, Nathalie Joly présente
donc une sélection de reprises, «celles qui avaient un lien avec l’inconscient ou la sexualité», devant un parterre de 800 psychanalystes
internationaux, dont on imagine l’écoute, attentive au moindre mot. «J’avais envie d’en savoir plus sur la relation Guilbert-Freud, poursuit
la chanteuse, et la SPP m’a mis en relation avec le Freud Museum de Londres. Qui m’a fait un cadeau inouï en me remettant leur
correspondance, restée inédite.»
Déclinaisons. Un vrai spectacle, mis en scène par Jacques Verzier, naît de ce matériau en 2008. Je ne sais quoi est programmé pour
cinq soirs, déjà à la Vielle Grille. Grâce à Philippe Adrien et Ariane Mnouchkine, spectateurs conquis, Je ne sais quoi poursuivra son
aventure à la Cartoucherie. La pièce dépasse aujourd’hui les 250 représentations, en France et à l’étranger, avec des déclinaisons en
espagnol et en portugais. Je ne sais quoi, avec intelligence et humour, mettait en relief l’idée que les chansons à la mode sont
l’inconscient d’une société. De Madame Arthur et sa «foule d’amants» à l’amoralité souriante du Fiacre se dessine un monde régi par un
carcan de convenances mais qui, à l’ombre des cabarets, s’offre des moments de permissivité. De bibliothèque en échoppe de
bouquiniste, Nathalie Joly découvre, à mesure qu’elle enquête sur la vie et l’œuvre d’Yvette Guilbert, une existence d’une densité
romanesque hors du commun : née pauvre, devenue riche au point de s’offrir un hôtel particulier en plein Paris, foudroyée en pleine gloire
par une maladie du rein qui l’éloigne des scènes pendant onze ans, ruinée par une école de chant qu’elle ouvre à New York, star de
cinéma, féministe de la première heure… En v’là une drôle d’affaire, deuxième spectacle à lui être consacré, toujours accompagné au
piano par Jean-Pierre Gesbert, complète l’image qu’offrait Je ne sais quoi : refrains coquins, goualantes du trottoir comme la Pierreuse,
mais aussi complaintes moyenâgeuses pleines d’infanticides et de serial-killers. Leur noirceur, souvent liée à ce que les surréalistes
appelleront «l’amour fou», n’a jamais été égalée. Les dédoublements de personnalité de Guilbert, qui fascinèrent Freud, prennent un relief
saisissant.
trésor. La bonne fortune s’est mêlée à l’enquête de détective menée par Nathalie Joly sur les traces de sa devancière. Une dame âgée
appelle un jour la Vieille Grille pour dire qu’elle conserve des souvenirs familiaux d’Yvette Guilbert, qu’elle aimerait transmettre à qui s’y
intéresse. «Cette dame très chic, violoniste, m’a apporté deux épais dossiers débordants de documents, raconte Nathalie Joly. Des
partitions d’orchestre manuscrites, des lettres, des programmes de concerts…» Plusieurs chansons inédites du spectacle proviennent de
ce trésor tombé du ciel. Un air intrigue plus particulièrement : la Morphinée, dont la diseuse affirme dans ses mémoires qu’elle fut un de
ses grands succès. Problème : elle n’a jamais été gravée en 78 tours, et la partition demeure introuvable. Le texte du vénéneux poète
Jean Lorrain finit par émerger dans un rarissime ouvrage : «Oh la douceur de la morphine ! / Son froid délicieux sous la peau./ On dirait de
la perle fine/ coulant liquide dans les os.» Et à point nommé, la bibliothèque de Radio France, qui vient d’inventorier un legs, apporte la
partition perdue. Au cœur du spectacle, cette Belle au Bois dormant camée, revenue à la vie après un sommeil de plusieurs décennies,
garde un pouvoir de fascination intact et brille comme un diamant noir.(1) «Les Chansons de ma vie» (1995), éditions Grasset.
Psychanalyse, le signe du chant Même si la question de la voix et de l’écoute est loin d’être absente de son œuvre, Freud s’avouait
sourd à la musique et celle-ci a toujours moins suscité de travaux psychanalytiques que la peinture ou la littérature. A la limite, le livret
d’opéra pouvait servir à Freud d’indice sur les relations de genre qui se trament entre les sexes (les Noces de Figaro). Dans sa
correspondance avec Yvette Guilbert, c’est la question de la personnalité qui est en jeu, la diseuse désirant comprendre le « paradoxe du
comédien » qui lui permet de changer de rôle à volonté , de s’identifier à autrui. Aujourd’hui, chez des auteurs comme Marie France
Casterède ou Jean Michel Vive, le chant est un objet psy à part entière, délivré du texte et renvoyant à la voix du père ou au cri de la
jouissance orgasmique. E.Lo.
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Actualités!Marche!la!route!
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Paroles!d’acteur !DE! M AURICE! DUROZIER!
Festival!de!Rodrigo,!Espagne!(Castille)!30!août!2014!
Café!de!la!Danse,!paris!11ème,!le!25!novembre!2014!festival!Don!Quichotte!
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En!v’là!une!drôle!d’affaire,!Nathalie!Joly!!chante!Yvette!Guilbert!2èm e!épisode !
La!vieille!grille!Paris!5ème!!Du!10!au!31!décembre!2014!
Brésil!tournée!août]septembre!2015!
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Je!ne!sais!quoi,!Nathalie!Joly!!chante!Yvette!Guilbert!1 er !épisode!!
27!septembre!2014Valenton!(94)!!
5!octobre!2014Clayes]sous]bois!(78)!espace!Philippe!Noiret.!!
14!décembre!2014!La!vieille!grille!Paris!5ème!!!
Brésil!tournée!août]septembre!2015!
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DEEZEUZ’!!
Création!de!Nathalie!Joly!Théâtre!Toursky!à!Marseille!le!6!Novembre!2015!
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Chansons!sans!gêne,!3 ème !épisode!sur!Yvette!Guilbert!
Mise!en!scène!Simon!Abkarian!
Création!en!résidence!au!Théâtre!de!Lenche!Marseille!26!au!30!mai!2015!
et!à!La!Piscine!de!Chatenay]Malabry!2015!!
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BIOGRAPHIES!
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Artiste! internationale,! Nathalie! Joly! est! passionnée! par! toutes! les! form es! parlées! –!
chantées,!à!l’origine!de!tous!ses!!spectacles.!!
•Avec! la! compagnie! Marche! la! route,! Nathalie! Joly! a! réalisé! Je! sais! que! tu! es! dans! la! salle! sur!
Yvonne!Printemps!et!Sacha!Guitry,!Cabaret!ambulant!(1!CD)!sur!le!Théâtre!forain,!J’attends!un!navire!
C!Cabaret!de!l’exil!sur!Kurt!Weill,!Cafés!Cantantes!chansons!de!superstition!(1!CD),!Paris!Bukarest!sur!
Maria! Tanase! (1! CD! c!/o! rue! Stendhal),! Je! ne! sais! quoi! sur! Yvette! Guilbert! et! Freud! (1! CD! livre! c/o!
Seven! doc).! Comédienne–chanteuse,! elle! obtient! un! 1er! prix! de! chant! à! l’unanimité! au! CNR! de!
Boulogne!Billancourt,!un!1er!prix!de!musique!de!chambre!et!le!D.E.!de!technique!vocale,!puis!travaille!
sous!la!direction!de!Philippe!Adrien!(Rêves!de!Kafka!et!Ké!voï),!Thierry!Roisin!(Les!Pierres),!Michel!
Rostain! (Jumelles),! Diego! Masson! (Chansons! de! Bilitis),! Alain! Françon,! et! l’Opéra! de! Lyon! (La! vie!
Parisienne),! Maurice! Durozier,! Lisa! Wurmser,! Olivier! Benezech,! Simon! Abkarian! et! des!
compositeurs! comme! Maurice! Ohana,! le! GRAME,! James! Giroudon! et! Pierre! Alain! Jaffrenou,! David!
Jisse,!Christian!Sebille,!Philippe!Legoff.!Elle!enseigne!en!France!(ENSAC!de!Chalon!en!Champagne)!
et!à!l’étranger,!notamment!au!Maroc,!en!Allemagne,!au!Brésil!et!à!Kaboul!en!Afghanistan,!où!elle!a!
réalisé!le!film!documentaire!Tashakor.!
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Piano! Jean! Pierre! Gesbert! Pianiste!et!acteur,!il!travaille!notamment!avec!Jérôme!Savary,!Laurent!
Pelly!Les!bouchons!chantent!Mireille!et!Jean!Nohain,!Philippe!Meyer,!Fabienne!Guyon,!Mona!Heftre,!
Jean! Louis! Martin! Barbaz! et! Hervé! Van! der! Meulen.! C’est! sa! 3ème! collaboration! sur! les! créations! de!
Nathalie!Joly!et!Jacques!Verzier.!
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M ISE! EN! SCENE! Jacques! Verzier!commence!au!théâtre!en!compagnie!de!Philippe!Adrien!avec!les!
«!Rêves!de!Kafka»,!«!Ké!voï!»!d’Enzo!Corman,!«!Cami,!drames!de!la!vie!courante!».Il!a!travaillé!avec!
Robert! Cantarella,! Jérôme! Savary,! Laurent! Pelly,! Alain! Marcel,! Jean]Luc! Lagarce,! Jean! Lacornerie,!
Alain! Françon,! Jacques! Vincey,! Jean]Louis! Grinda,! Agnès! Boury,! Samuel! Séné,! Lisa! Wurmser,! Jean!
Michel! Ribes.! Il! a! interprété! Molière,! Euripide,! Minyana,! Corman,! Horvàth,! Shakespeare,! Vian.! Il!
chante! dans! les! «!contes! d’Hoffman!»,! «!La! vie! Parisienne!»! à! l’opéra! de! Lyon! et! Taxis! dans! «!les!
aventures!du!roi!Pausole!»!au!grand!théâtre!de!Lausanne,!«!Cabaret»,!«!Kiss!me!kate»,!Andrews!dans!
«!Titanic!»,!«!Of!thee!I!sing!»,!«!One!touch!of!Venus!»,!«!Sugar,!certains!l’aiment!chaud!»,!«!Panique!
à! bord!»! de! Stéphane! Laporte! et! Patrick! Laviosa,!»,! Lady! in! the! Dark!».! Il! créé! «!Souingue!!!»! et!
«!Souingue! Souingue!!»,! met! en! scène! et! joue! avec! Nathalie! Joly! «!j’attends! un! navire! ]! Cabaret! de!
l’exil!»! d’après! l’œuvre! de! Kurt! Weill! puis! «!Je! ne! sais! quoi!».! Cette! saison! il! jouera! dans! Yvonne!
Princesse!de!Bourgogne!mise!en!scène!Jacques!Vincey,!et!L’avare!mise!en!scène!Jean!Louis!Martinelli.!
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Jacques!Verzier! et!Nathalie!Joly! ! se!sont!rencontrés!sur!la!création!des! Rêves!de!Kafka,!puis! Ké!voï!
sous! la! direction! de! Philippe! Adrien.! Ils! ont! créé! et! joué! ensemble! J’attends! un! navire,! cabaret! de!
l’exil! d’après! Kurt! Weill! au! Théâtre! de! la! Tempête! ainsi! que! Je! ne! sais! quoi,! 1er! épisode! aux! Yvette!
Guilbert.
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Yvette! Guilbert!(1865!]1944)!:! Cousette,! vendeuse! et! mannequin! à! seize! ans,! elle! débute!
au!théâtre!en!1885,!puis!se!tourne!vers!la!chanson!mais!le!succès!n'est!pas!au!rendez]vous!:! Tu!
n’as! pas! d’expression,! tu! ne! fais! pas! les! bons! gestes!!! lui! dit! le! directeur! des! Nouveautés.! Sa!
carrière! débute! réellement! au! Moulin! rouge! en! 1893! puis! en! Europe! et! aux! Etats]Unis.!
Toulouse]Lautrec! immortalise! son! personnage! de! "diseuse! de! fin! de! siècle".! En! 1897,! elle!
épouse! Max! Schiller,! un! biologiste! Viennois.! Gravement! malade! à! partir! de! 1900,! elle!
interrompt! sa! carrière! pendant! 11! ans! et! ouvre! une! école! des! arts! du! spectacle! vers! 1913.! Elle!
reprends!sa!seconde!carrière!vers!1913,!publie!sa!biographie!«!La!chanson!de!ma!vie!»,!tourne!
au!cinéma!avec!Tourneur,!L’herbier…!Réfugiée!à!Aix]en]Provence!pour!se!cacher!de!la!Gestapo!
avec! son! mari! Max! Schiller,! juif! Viennois,! Yvette! Guilbert! décède! à! l’hôtel! Nègre! Coste,! le! 4!
février! 1944.! La! même! année,! les! femmes! obtiennent! leurs! droits! politiques.! Le! premier! vote!
des!femmes!existera!un!an!plus!tard.!!
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Compagnie!Marche!La!Route!
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JE! SAIS! Q UE! TU! ES! DANS! LA! SALLE! de!Pierre!Danais!et!Nathalie!Joly,!!sur!Yvonne!Printemps!
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CABARET! AM BULANT! de! Maurice! Durozier! sur! le! Théâtre! forain,! Espace! Hérault! PARIS! et!
tournée!en!France!1!CD!(Voyageurs!de!la!nuit)!
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J’ATTENDS! UN! NAVIRE! ]! CABARET! DE! L’EXIL! ]Nathalie! JOLY! et! Jacques! VERZIER!
chantent! Kurt! WEILL:! Théâtre! de! la! Tempête! PARIS! et! tournées!:! Suresnes,! Fontenay! aux! Roses,!
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Saint]Ouen,! Bondy,! Chalons! en! champagne,! Festival! dedans]dehors,! Brétigny! sur! Orge,! Le! Plessis!
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Festival! d’Avignon! juillet! 2012,! Théâtre! de! la! vieille! grille! nov]déc! 2012,! Marseille! mai! 2013,!
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