Echos Loossois - Loos-en
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Echos Loossois - Loos-en
ECHOS Été 2010 LOOSSOIS Journal d’informations de Loos-en-Gohelle Une année sous le signe du patrimoine durable Brèves FESTIVAL CH’TI ROCK N’LOOS LES 28 ET 29 AOÛT 2010 : TRI YANN ET LES FATALS PICARDS AU 11/19 ! L’association présidée par Williams Chirol a concocté un programme prestigieux pour cette deuxième édition, avec notamment les prestations de Tri Yann le samedi et Les Fatals Picards le dimanche, sur le site emblématique du 11/19. En voici le programme complet : Samedi 28 Tri-Yann – LA Jarry – Rodrigue – Kinky Yukky Yuppy – Nelly Olson – One day clinic – Toto Biclo – Annaïck – The morning after – Lionz – Sabbath Dimanche 29 Les Fatals Picards – Holophonics – Clampdown – Crackmind – The Real Nelly Olson – Loos Colegos - Barricades – Foogoo – Jimi was gain – Rubber Ducky – Dead cirkus animals – Dino Deyana Tarifs : sur place 15 euros la journée – 25 euros le pass deux jours En prévente 13 euros la journée – 20 euros le pass deux jours Site Internet : www.chtirocknloos.com 130€ (+ carte de téléphone de 5€, des assurances nominatives responsabilité civile et rapatriement). • Un accompagnement par des référents locaux au sein de structures jeunesse conventionnées avec le département. À partir de juillet 2010, possibilité de départs toute l’année, en et hors périodes de vacances scolaires. ☛ Contact : Julie Nodot en mairie. Concours de peinture La ville de Loos-en-Gohelle organise le 10e concours de peinture ouvert aux artistes amateurs ayant pour thème « Loos-en-Gohelle à la manière de Salvador Dali ». Ce concours sera doté de trois prix : ☛ Les billets sont en vente du 2 juillet au 23 août à l’Office du Tourisme de Lens Prix Jeunesse (nouveauté ! jusqu’à aux heures d’ouverture, salle Panckoucke (face à la mairie) les lundis de 16 h 30 à 18 h 30 et 18 ans) - Prix de la ville de Loos-envendredis de 10 h à 11 h 30 et sur Internet (France Billet). Gohelle - Prix spécial du Jury. Les œuvres devront impérativement être déposées aux horaires Opération tranquillité vacances Finances publiques : regroupement d’ouverture de la Mairie entre le 1er juillet et le Vous partez en vacances d’été et votre appar- des services 17 août 2010 et seront exposées du 23 août au tement ou votre maison resteront inhabités La réforme des administrations financière et 4 septembre. La remise des prix aura lieu le 3 durant votre absence ? Pour bénéficier de la fiscale a créé en décembre 2009 dans notre septembre à 18 h 30 à la Médiathèque. surveillance de votre domicile par des passages département la direction départementale des ☛ Règlement et bulletins d’inscription à retirer fréquents chez vous ou à votre commerce, finances publiques, permettant notamment en Mairie rendez-vous au commissariat de Liévin, 51, rue d’offrir aux usagers un guichet fiscal unifié. Il Valérie ou Christine 03 21 69 88 73 François Courtin (tél. 03 21 44 51 51). prend deux formes : dans les villes où existent Quelques recommandations utiles un centre des impôts et une trésorerie – le cas • Verrouillez portes, fenêtres et autres issues de Lens –, un service des impôts des particuliers Journées jeux les 23 et 24 juillet (garage, cave…), videz et faites vider votre (SIP) est créé par le regroupement des deux Les journées jeux se dérouleront cette année boîte à lettres services ; dans les communes où il n’existe pas les vendredi 23 et samedi 24 juillet : vendredi • Demandez à une personne de votre connais- de centre des impôts, un accueil fiscal est assuré de 10h à 20h et samedi de 10h à 19h (ouvert à sance d’ouvrir et de refermer les volets par les trésoreries. Il existe donc, depuis 2009, la population sur toute la journée), salle Varet, • Ne laissez pas vos clés dans un endroit acces- une SIP de Lens Nord en lieu et place du centre terrain de basket et alentours. Une dizaine d’associations et organismes y parsible (boîte aux lettres ou sous le paillasson) des impôts et de la trésorerie. ticiperont également sous des formes diverses : et n’inscrivez pas vos nom et adresse sur le • Le trône de Terra : démonstration de jeux trousseau de clés Opération Sac Ados • Ne gardez pas chez vous d’importantes som- L’opération Sac Ados s’adresse aux jeunes du • Vélo-Club : circuit de vélo à l’ancien terrain de cross mes d’argent Pas-de-Calais qui souhaitent mettre en œuvre • Commissariat de Lens : parcours vélo, mania• Répertoriez vos objets de valeur et notez les un projet de premier départ en vacances en bilité numéros de série ; faites de même pour vos autonomie et en groupe. • Slot : stand carnets de chèques et cartes de crédit et met- Le dispositif concerne : • Créatiloos : atelier manuel tez en lieu sûr bijoux, argenterie… • les 16-25 ans (lycéens, étudiants, jeunes tra- • Local Jeunes : vente de boissons, crêpes... et Si vous ne partez pas en vacances vailleurs). une expo sur le projet Pologne Surveillez les allées et venues des personnes • des départs en groupe de deux à six person• Kabé Bénin : expo artisanat étrangères au voisinage. En cas de doute ou nes • Tennis de Table : stand d’anomalie constatée, alertez les services • des séjours d’au moins quatre nuits hors lieu • Judo Club : Initiation au judo de police (17 Police Secours : appel gratuit). de résidence habituel • Total Combat : initiation Observez les personnes suspectes afin de • les jeunes habitant sur la commune • ARACA : stand de maquillage amérindien donner un signalement précis aux enquêteurs, Chaque candidat retenu aura un sac de voyage relevez si possible la marque, le numéro d’im- contenant : matriculation et la couleur du véhicule utilisé. • une bourse d’aide au départ sous forme de ☛ Une documentation comportant un bulletin chèques vacances et services à hauteur de d’inscription est disponible en mairie. 2 ECHOS LOOSSOIS Sommaire Edito P4 à P7 : Dossier Une année sous le signe du patrimoine durable P8 à P11 : Actualité P12 à P 21 : Vie Loossoise Les principaux événements de ces derniers mois P22 Économie P23 Expression des groupes P24 Photo insolite Directeur de la publication : Jean-François Caron / Rédaction : Odile Zibret – Nathalie Tellart / Photos : Odile Zibret / Conception et réalisation : Nathalie Tellart – Odile Zibret / Impression : L’Artésienne, Liévin L ÉLECTIONS AU CONSEIL RÉGIONAL : DE NOUVELLES PERSPECTIVES es élections régionales ont vu le succès de la liste menée par Daniel Percheron et sur laquelle je figurais en troisième position pour le Pas-de-Calais. Elles mettent la majorité Parti Socialiste/ Europe Écologie en capacité de gouverner efficacement et d’amorcer un changement de pratiques pour développer le territoire autrement. Cela est important, car je suis persuadé qu’on ne peut pas continuer avec les mêmes recettes qu’auparavant : elles ont montré leurs limites. Cette conviction que j’ai affirmée pendant la campagne, je la porterai donc au sein de l’exécutif régional. Le score sur Loos-en-Gohelle est aussi une reconnaissance qui donne une nouvelle visibilité et légitimité à nos projets. Ce sera un atout de taille pour faire avancer les gros dossiers loossois à venir comme l’éco-quartier sur l’ancien terril du 5, le développement de la Base 11/19 et l’ensemble de nos projets stratégiques. Pour ma part, je n’ai pas souhaité devenir vice-président du Conseil régional. Tout d’abord pour ne pas cumuler des mandats exécutifs (ce qui est une règle chez les élus écologistes). Mais surtout parce que, comme beaucoup de Loossois, je suis très attaché à ma commune et à son développement. C’est vraiment ma priorité ! Néanmoins, en tant que Président du groupe Europe Écologie du Conseil régional, j’ai de fait une position stratégique et transversale. De plus, le Président de la Région m’a chargé de missions ayant trait à la valorisation de la région et en particulier du bassin minier. Ces deux éléments me permettront de peser de tout mon poids politique et de toute mon expérience dans les décisions régionales. Je vais aussi pouvoir suivre étroitement le développement du projet Mineurs du monde, la relance de la Conférence permanente du Bassin minier ainsi que la démarche Euralens, qui fédère et accompagne les acteurs de notre terriroire pour l’arrivée du Louvre-Lens. Autant de dossiers qui ont, vous le savez, une grande importance tant à l’échelle de Loos-en-Gohelle qu’à celle de la CommunAupole de Lens-Liévin. C’est ainsi l’occasion de donner un nouvel élan, une nouvelle impulsion, pour retrouver du projet et des ambitions. À Loos-en-Gohelle, comme dans le Bassin minier, j’ai le sentiment qu’un nouveau développement émerge et que nous sommes plus que jamais en position de l’accompagner et le renforcer. Cela peut nous apporter beaucoup en termes d’emplois, d’attractivité et surtout de qualité de vie. Changer les choses concrètement, c’est la meilleure réponse que l’on puisse faire à une certaine désespérance qui s’est exprimée par le vote ou l’abstention lors de ce dernier scrutin. Jean-François CARON, Maire de Loos-en-Gohelle 3 ECHOS LOOSSOIS Dossier UNE ANNÉE SOUS LE SIGNE DU PATRIMOINE DURABLE En début d’année, la cérémonie des vœux a revêtu un caractère spécial avec l’annonce par le maire Jean-François Caron devant plusieurs centaines de personnes, de la candidature officielle du dossier BMU au patrimoine mondial de l’Unesco. Un seul dossier peut être présenté par un pays et c’est celui du Bassin minier que la France a choisi. Ce qui constitue déjà une belle victoire pour la région, sans présager de la décision de l’Unesco pour le classement (lire en pages 6 et 7). Qu’il soit mondial ou local, historique ou minier, le patrimoine a tenu une large place au cours de la soirée. RETOUR SUR LA CÉRÉMONIE DES VŒUX Le sablier et les épis, premier son et lumière Les Gohelliades Après l’émouvant chant «Terre natale» interprété par la chorale de l’école Basly, c’est Guy Alexandre, premier adjoint, impliqué depuis leur création dans l’organisation et l’animation des Gohelliades qui a fait une rétrospective de cet événement culturel annuel, créé en 1984. Il s’agissait avant tout de présenter les multiples facettes d’une tradition et d’une culture issue de la mutation du territoire et du brassage des populations. La Gohelle rurale a connu un énorme bouleversement à la fin du 19e siècle avec l’exploitation charbonnière qui au fil des ans a modifié les paysages, mais aussi engendré de nouveaux modes de vie, une organisation caractéristique autour des cités minières. Agriculteurs et mineurs ont appris à vivre ensemble, intégrant l’apport spécifique des travailleurs immigrés, Polonais, Maghrébins, Italiens, Espagnols, etc. 4 ECHOS LOOSSOIS Dans les années 80, l’épuisement du charbon et les fermetures programmées des puits annoncent une seconde mutation économique, sociologique et culturelle. Les Gohelliades avaient pour objectif de témoigner de ce patrimoine humain, de transmettre cet héritage collectif, à travers des œuvres d’auteurs, d’historiens, d’artistes régionaux. C’est ainsi qu’ont été créées par une équipe réunie autour de Marcel Caron, les premières Gohelliades. Sur le thème « Hommes et richesses de la Gohelle Terre et industrie - Arts et traditions », elles proposaient 22 expositions. Puis sont venus aussi les jeux scéniques et les spectacles son et lumière : « Le sablier et les épis » rassemblant 120 figurants et retraçant l’histoire de la Grande guerre, les batailles, mais aussi la vie quotidienne ; « Terre d’en haut, terre d’en bas », évoquant la mine et le choc entre deux mondes, celui des paysans et celui des mineurs ; « Mozart en sol mineur » et bien d’autres spectacles encore, dont les Zouzouilles… Le patrimoine mis en scène Quelques images fortes, évoquées par Jean-François Caron, sont restées gravées dans la mémoire des Loossois. On se souvient de l’épi sur le terril du 11/19, du cœur en ballons formé par un millier d’enfants, du Fuji-Yama bousculant la représentation mentale traditionnelle d’un terril, à grand renfort de sacs de craie… Toutes ces manifestations ont mobilisé des centaines de bénévoles, car c’est cela aussi les Gohelliades, l’implication des habitants. Avec la création de la Chaîne des Terrils en 1988, la mise en valeur du patrimoine s’intensifie. A l’époque, c’est un petit groupe d’hommes et de femmes qui se battent pour préserver le patrimoine minier, aujourd’hui le CPIE (Centre Permanent d’Initiative à l’Environnement) Chaîne des terrils emploie 13 salariés, il a accueilli plus de 30 000 personnes, et s’attache à valoriser le patrimoine, mais aussi préserver la biodiversité et sensibiliser la population. Là encore on se souvient de diverses actions spectaculaires, comme l’embrasement des terrils en 1989, un toutes les 20 secondes, du bassin minier lensois à la Belgique. L’installation du cœur sur les terrils (1986) Pied de nez Depuis le temps où 2000 mineurs par jour descendaient au fond jusqu’au projet BMU, les choses ont beaucoup changé. Aujourd’hui, le 11/19 est devenu un endroit magique, lieu de nombreuses visites et symbolique d’une nouvelle vie du bassin minier. « Un pied de nez à certains politiques de l’époque » ! Deux conceptions du territoire s’opposaient alors : on fait table rase du passé, on démolit, on oublie… ou on revendique son histoire et on s’en sert pour repartir d’un nouvel élan et créer un avenir. C’était le parti adopté à Loos et qui porte maintenant ses fruits. L’image du bassin minier se transforme, favorisant un renouveau économique. et présenté les projets dans la continuité, toujours dans un souci de développement durable. En matière de logements, dont le besoin est permanent, trois programmes se sont achevés : Chênelet, VillAvenir et Cœur de Loos 2, économes en énergie et en eau. Divers aménagements ont été réalisés, comme l’installation de nou- Projet d’interprétation La commune a aujourd’hui le projet de mettre en place six circuits d’interprétation, touristiques et culturels, qui racontent l’histoire de Loos-en-Gohelle, du noir au vert, de la mine à la plaine agricole, de la Grande guerre au développement durable… L’opération a pour but de faire découvrir la ville autrement, que ce soit pour les Loossois et leur familles ou les visiteurs, étudiants, techniciens, scolaires… mais aussi de mieux faire comprendre son passé et sa trajectoire. Il s’agit d’un projet innovant et expérimental s’appuyant notamment sur les technologies de l’information et de la communication, comprenant technologie numérique embarquée, flash codes, serveur vocal interactif… sans oublier le mobilier, qu’il soit informatif ou de loisirs (bancs, tables, petits jeux…). Ce projet a aussi un enjeu touristique en prévision de l’ouverture du Louvre Lens. 700 000 visiteurs par an y sont attendus ; si ne serait-ce que 10% d’entre eux restent un peu sur place et visitent les alentours, ils pourraient venir à Loos ! Une ville qui évolue Le maire a retracé l’évolution de la ville à travers quelques éléments significatifs, par la même occasion de panneaux solaires ; le très attendu rond-point du carrefour de la rue Supervielle et de la route de Béthune, est programmé pour cette année et permettra de traverser la route en sécurité, favorisant ainsi une meilleure liaison entre le centre et le 5. Cette connexion entre les deux quartiers est d’ailleurs au centre de la révision du plan local d’urbanisme. Celui-ci prévoit également de réserver des secteurs pour le maraîchage bio (il faut cinq ans sans produits chimiques pour qu’une terre soit labellisée bio) actuellement en développement à Loos avec deux structures d’insertion et qui vise à rétablir des circuits courts de distribution. Autre dossier en instance depuis longtemps, celui d’un béguinage, rue JeanBaptiste Roussel à l’emplacement des anciens services techniques où un collectif sera également construit en front de rue. Les travaux ont commencé ainsi que la construction de 12 logements, avenue André Dubois et 28 à la cité des Oiseaux. Les gros chantiers velles conduites d’adduction d’eau en provenance du Béthunois, pour pallier la pollution de l’eau de l’agglomération ; le chemin desservant le lotissement du Ribart a enfin pu être réalisé, sa réalisation dépendant de l’avancement du chantier du lotissement, et prolonge la ceinture verte. L’investissement dans les équipements sportifs (notamment, en 2009, le stade Cattiau) est plus que justifié par l’occupation à temps plein des salles, un vrai casse-tête pour satisfaire toutes les demandes d’activités sportives. Et continuera à évoluer Parmi les prochaines réalisations, plus ou moins importantes, le toit de l’église nécessitant une réfection, il sera équipé Le lancement de l’éco-quartier du quartier Ouest se précise. Le dossier avance jour après jour, mais c’est un projet complexe qui demande beaucoup de temps. Le début d’exécution doit avoir lieu avec la construction du centre Sésame Autisme, offrant une cinquantaine de places pour adultes handicapés, puis la construction des logements. En revanche, autour du 11/19, les aménagements du mini-pôle de compétitivité centré sur le développement durable ont commencé. Il comprendra une centrale solaire, une halle d’écomatériaux (dont certains participent à la valorisation des déchets, tels les résidus de lin) axée sur le développement économique et la recherche et l’innovation. On y trouvera aussi la société Réhafutur vouée à la réhabilitation des logements anciens, une deuxième tranche de maisons VillAvenir et un centre de formation de la Fondation d’Auteuil formant 400 apprentis aux métiers du bâtiment. 5 ECHOS LOOSSOIS Dossier VEILLÉE « LES MÉTIERS DE LA MINE », UN PATRIMOINE VIVANT C’était bien le moins que le Club BMU loossois, pour fêter le dépôt du dossier du Bassin Minier à l’Unesco, organise un événement à sa mesure. Devant une salle pleine, avec Marcel Caron et Francis Maréchal en animateurs, le public a pu faire un voyage dans le temps et revoir les différentes fosses loossoises grâce aux photos, témoignages sur les métiers de la mine, entrecoupés des chants de Clément Ere avec Raymond Coppik à l’accordéon et de poésies patoisantes dites par José Ambre. Ph. Olivier Florent encore de Berthe Caron, fille et épouse de mineurs. Jaques Semet, lui, a connu la fermeture et la reconversion dans son quartier du 5. Tous ont fait partager, cet après-midi-là, leur attachement à leur métier, pourtant souvent pénible. Des métiers techniques L’intervention de Jean-Paul Doby, fils de géomètre – qui avait prêté pour l’occasion le plan en coupe de la fosse 15 bis présenté en vidéo – complétée par Claude Noyelle qui fut son « galibot de géomètre », celle de Jean-Pierre Delvallet, chargé de la détection du grisou ou celle de Gustave Fleuet, homme d’about ont démontré combien l’extraction charbonnière demandait de précision et de connaissances techniques très poussées ; une erreur de métré, un câble mal arrimé et la catastrophe pouvait survenir à tout instant. Terre d’en haut, terre d’en bas Du galibot au meneu’d’bidet Au-delà même du nombre des fosses (7 puits de mine, 7 terrils…) et de la surface qu’a occupée l’activité charbonnière sur la commune, un zoom a été fait sur la diversité des métiers qui gravitaient autour de cette quasi mono industrie : du galibot au bowetteur, du mécanicien d’extraction au « meneu’ d’bidet », de la lampiste au géomètre et à l’homme d’about… Des professions, mais aussi des tranches de vies qui ont été revécues par les intervenants et par le public. Moments d’émotion Ce sont des silences empreints d’émotion qui ont suivi le témoignage de Yolande Dufour, trieuse à la fosse 5 (« M’sieur l’Ingénieur, je veux travailler »), celui d’Edmond Gruchociak, ravaleur à la fosse 19 lorsqu’il se remémore l’accident mortel survenu à ses copains ou 6 ECHOS LOOSSOIS Notre commune a connu, et connaît toujours, de nombreux bouleversements dus aux galeries de mine : les affaissements notamment ont marqué le territoire, comme l’ont démontré, plans à l’appui, Yves Grard et Henri Wozniak. Un travail physique ! Abatteur, bowetteur, foudroyeur… Les métiers n’étaient pas sans risque et demandaient une bonne condition physique, nous ont expliqué François Kozlowski et Gérard Dangain. Bons moments Des moments poignants, il y en eut beaucoup… Mais comme la vie dans le pays minier, on savait aussi s’amuser ! Les anecdotes de Raphaël Bertinchamps, de Claude Rigaut (ch’carrieu d’carbon), de Jean Kulikowski – qui fut une fois en retard pour descendre le lundi matin, car le dimanche, « il y avait bal » –, de Jocelyne Niemiec, fille d’un « meneu d’bidets » (« les mineurs avaient toujours un sucre pour les chevaux ») ont montré que pour difficile qu’elle était, la vie alors avait aussi ses bons moments… C’est aussi par un bon moment que s’est terminée cette veillée : tous étaient invités à déguster un morceau de placek et une bistouille au son de l’accordéon. Bravo à Marcel Caron et Francis Maréchal qui ont passé de longues heures à préparer cette veillée ; et merci aux témoins de nous avoir fait partager leurs souvenirs. La suite à l’automne… VALEUR EXEMPLAIRE ET UNIVERSELLE DU BASSIN MINIER experts internationaux étudient la candidature. Après audition en 2008 par le comité des Biens Français du Patrimoine mondial, les fondements de la candidature sont validés ; en 2009, 69 édifices sont protégés par les Monuments historiques. En janvier 2010, après huit ans de travail et 50 kg de dossier, la France a officiellement présenté le dossier du Bassin minier Nord-pas-de-Calais aux instances de l’Unesco. Paysage culturel évolutif vivant Le 25 janvier 2002 au stade Bollaert, avait lieu le lancement d’un projet un peu fou, celui de la candidature du Bassin minier Nord-Pas-de-Calais, d’Enquin-les-Mines à Condé-sur-l’Escaut, au classement du Patrimoine mondial de l’Unesco. Ce projet va entraîner une grande mobilisation régionale et un formidable espoir de reconnaissance du patrimoine spécifique de la région, ouvrier et populaire, aussi digne d’intérêt que peut l’être le sacré ou l’architectural. 50 kg de dossier plus tard Après l’inscription du Bassin minier en 2002 sur la liste indicative de l’État français, l’association BMU a été créée par Jean-François Caron pour élaborer le dossier et mobiliser les différents acteurs publics et privés. De 2005 à 2007, la Mission Bassin minier réalise un inventaire du patrimoine minier, finalise des études historiques, paysagères, organise des colloques sur la gestion et la valorisation du patrimoine, etc. Des La catégorie « paysage culturel évolutif vivant » implique une combinaison de l’homme et de la nature. Ce que l’on retrouve dans le Bassin minier ou l’activité charbonnière a modelé le territoire et agi sur l’organisation sociale. Il faut aussi justifier de valeurs d’universalité et d’exception. L’industrialisation des sociétés modernes est universelle, celle du Bassin minier a ses particularités propres et exceptionnelles : l’ampleur et l’homogénéité du paysage, la permanence rurale et agricole et la diversité de son patrimoine aussi bien technique qu’environnemental ou social. (écoles, églises, salles des fêtes, etc.) témoignent d’une organisation sociale particulière. La culture du travail a engendré un ensemble de valeurs humaines très développées comme la solidarité, l’engagement collectif, le syndicalisme, la convivialité, la vie associative, etc. qui constituent un patrimoine immatériel intéressant, enrichi par les apports de l’immigration. Reste maintenant aux experts de l’Unesco d’apprécier sur le terrain les atouts du Bassin minier. Verdict dans quelques mois ! Patrimoine technique Il existe encore une cinquantaine de fosses dans la région, dont les quatre sites les plus représentatifs de Lewarde, Wallers-Arenberg, Oignies et Loos-enGohelle, 24 chevalements, 200 terrils, des vestiges des infrastructures de transport du charbon (cavalier, gares, ponts,...), qui comme les terrils, ont modelé le territoire. Patrimoine populaire L’héritage des Mines n’est pas seulement industriel, mais aussi social et culturel, humain. L’habitat minier (corons, cités) et les équipements qui les complètent Crédit : BMU 7 ECHOS LOOSSOIS Actualité I ls étaient 15 au départ il y a six mois, pour ce quatrième projet Horizons, 11 à l’arrivée, dont 5 Loossois, toujours motivés et en plus fiers, et à juste titre, de ce qu’ils ont réalisé. Depuis un mois, leurs oeuvres décorent l’espace vert devant la résidence Coeur de Loos. Les jeunes ont fabriqué ces structures métalliques dans le cadre du programme de formation Horizons du Conseil régional, en partenariat avec la Chambre des métiers du Pas-de-Calais, la ville de Loos-en-Gohelle, le PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) et la Mission locale qui va assurer le suivi. Le but de ce programme est de redonner un objectif aux jeunes, l’envie de faire quelque chose de bien et de montrer de quoi ils sont capables. Installés à la halle Salengro et assidus même par des températures de –5°, ils ont appris à travailler le métal, à souder, découvert différentes technologies, etc. L’idée leur est même venue de restaurer l’ancienne batteuse entreposée à la halle, afin de valoriser l’histoire agricole loossoise. Lors des précédents programmes, d’autres jeunes avaient mis en valeur la mine (statue de Sainte-Barbe) et la biodiversité (les insectes), autres facettes de la commune. À l’issue de leur formation, plusieurs jeunes ont décroché des contrats, d’autres envisagent d’approfondir leur formation, tous auront tiré profit de cette expérience. En selle pour l’avenir L’école Ovide Leroy à l’heure des années 60 L’école Ovide Leroy a fêté cette année son 50e anniversaire. Depuis la rentrée de septembre les écoliers ont planché sur le thème des années 60 : la vie autrefois, la mine, les arts visuels, notamment les oeuvres d’Andy Warhol ou Vasarely, rencontré des témoins, effectué des sorties, etc. Le fruit de leur travail a donné lieu à une belle exposition lors de la fête de l’école, ainsi qu’une exposition d’anciennes photos de classe où chacun a eu plaisir à se retrouver. La famille d’Ovide Leroy, instituteur loossois, mort en 1940 à 24 ans, croix de guerre, était présente pour l’occasion, son fils en particulier et son arrièrepetit-fils, prénommé Ovide. 8 ECHOS LOOSSOIS Aux côtés du directeur, M. Lajewski, l’ancien directeur de l’école, Wladislas Zandecki, a remis les diplômes du certificat d’études, puis les élèves ont dansé sur la musique des sixties, exécuter les fameux landy des années soixante et des pyramides, avant un symbolique lâcher de ballons. Les renards à Loos On observe depuis quelque temps une augmentation du nombre de renards sur le territoire ; cette recrudescence n’est, bien sûr, pas spécifique à Loos-en-Gohelle ! Or, on sait, depuis La Fontaine, qu’entre l’homme, la poule et le renard, la confrontation est sans fin et ne date pas d’aujourd’hui ! Resituons donc tout cela dans son contexte : le renard est un prédateur et, comme tel, participe au bon équilibre de la faune. Il se nourrit en général de petits rongeurs (campagnols, rats…) et participe ainsi à la régulation de populations en excès comme les lapins notamment, très nombreux sur les terrils et qui causent fréquemment des dégâts aux cultures. Les éliminer consisterait donc à déplacer le problème. Pourtant, on constate une tendance des renards à se rapprocher de l’environnement urbain : des dégâts ont donc été constatés dans plusieurs poulaillers loossois qui, depuis des années, n’étaient plus habitués aux prédateurs. Une réunion a été organisée, le lieutenant de louveterie est intervenu à plusieurs reprises pour réguler la population de renards… Mais la solution la plus simple reste de protéger efficacement les basses-cours : des méthodes faciles de protection existent, qui auront l’avantage de protéger des hermines, belettes… Un écosystème sans prédateurs n’est pas viable. Un peu comme dans d’autres régions avec le loup et l’ours, il est nécessaire de trouver un mode de cohabitation qui préserve l’équilibre naturel. Imaginons notre quartier Ph. Francis Maréchal Redécouvrir leur quartier et imaginer son avenir, c’est ce que la municipalité a proposé aux habitants des quartiers Ouest. Une trentaine de personnes, des habitants, mais aussi des techniciens de la ville et des élus pour répondre à leurs questions, ont participé à une balade à travers les cités 5 et Belgique. Les habitants étaient invités à donner leur avis et suggestions sur différentes réalisations comme le city-stade, les maisons Chênelet, sur la vie dans le quartier, les liens avec le centre ville, le projet d’éco-quartier, etc. Cette promenade d’observation à travers laquelle il s’agissait de diagnostiquer les forces et les faiblesses du quartier vise à impliquer les habitants dans l’avenir de leur cadre de vie. L’opération sera reconduite cet été pour ceux qui n’ont pu participer. 9 ECHOS LOOSSOIS Actualité LES GOHELL Densité, richesse, qualité, diversité et convivialité qualifient bien cette nouvelle édition des Gohelliades. Graines de Germinal Magnifique succès, trois soirées de suite sur le site du 11/19 pour cette comédie musicale loossoise écrite et mise en scène par Xavier Lacouture, sur des musiques de Guillaume Defrance et avec la participation d’une centaine de Loossois. C’était beau bien sûr, mais en plus ça sonnait vrai, retraçant l’histoire humaine de la mine, la solidarité, le déracinement des mineurs immigrés, des moments de drôlerie et d’émotion. Le spectacle pourrait bien être repris dans la région... Choeurs de Loos Cette soirée chorale est toujours très appréciée des mélomanes. Aux adultes de la Lohézienne et la Clé des chants, se sont jointes les chorales du collège René Cassin et de l’école Basly dont la prestation a été des plus remarquée. Une toile sous les étoiles À la séance de cinéma en plein air sur le terrain de foot du 5, il a fallu attendre la nuit pour que s’allume « La première étoile « sur l’écran géant, heureusement le délicieux barbecue a permis de patienter. Humour décapant Le duo Choc frontal y va fort quelquefois, mais vraiment pour notre plus grand plaisir, certains de leurs sketches sont carrément désopilants. Dans un autre style, Albert Meslay, sorte de conférencier de l’absurde a achevé de ravir le public. Tu leur as dit à tes parents ? La pièce de théâtre présentée au foyer Voltaire Leclercq, comédie romantique toute en finesse et en subtilité a présenté le quotidien d’un couple pas comme les autres à travers 12 sketches pleins d’humour et d’amour. Une couverture pour le terril Pour porter cette écharpe géante de 375 mètres tout en haut du terril, il aura fallu une chaîne humaine de 400 bénévoles. Il en a fallu aussi des dizaines de bénévoles et du temps pour tricoter les 50 000 carrés de patchwork et les coudre. La persévérance du collectif Loos Ch’tricote a offert un moment fort de partage à tous encor Karao Un or peut s empê sons d bien s de la Sur to Jean-P du co Loos tablea vacan l’églis Looss qui ex tier N Danse Lors d music torium HELLIADES elquegrand nt care style, cier de c. foyer ntique ésenté me les d’hu- de 375 ra fallu évoles. bénéles 50 oudre. Ch’triartage à tous ceux qui étaient sur le terril. Bravo encore ! Karaoke original Un orgue de barbarie pour un karaoke, ça peut surprendre, mais ça n’a en tout cas empêché personne de chanter des chansons de différents styles et époques avec, bien souvent le concours des musiciens de la Compagnie du Tire-laine. Sur toile ou papier glacé Jean-Pierre Delomel, ancien professeur du collège René Cassin est revenu à Loos pour exposer à la médiathèque ses tableaux, paysages bretons, souvenirs de vacances, hommage aux mineurs, etc. À l’église, ce sont deux photographes, le Loossois Philippe Tricquet et Tarik Yaici qui exposaient leur perception du quartier Nord de la commune. Danseurs et musiciens Lors du défilé de Pentecôte, danseurs et musiciens ont envahi les rues, puis l’auditorium du jardin public, faisant ici et là montre de leur dextérité à lancer et faire tournoyer des drapeaux, à se mouvoir en rythme, à faire ressentir du plaisir aux spectateurs. L’artisanat s’expose Les fidèles sont toujours là, derrière des étals pleins de couleurs, quelques nouveaux font connaître leur fabrication, comme la bière bio, et le public prend, comme toujours plaisir à circuler parmi les stands. Les trésors du Nord Du quartier Nord, bien sûr ! Cette année pour la Carte aux trésors, les équipes de Loossois ont sillonné, en famille ou entre amis, le quartier situé aux abords et derrière la mairie, du cimetière aux serres, à la découverte de l’histoire de la ville. À l’issue de cette promenade instructive et ludique tous les participants ont été récompensés. La vie loossoise TABLEAU D’HONNEUR Médaille de la Ville à Gabrielle Dehon Gabrielle Dehon est née à Loos-en-Gohelle, au centre, en 1921, puis s’est installée au 5 avec son mari. Elle a deux enfants, cinq petits-enfants, 10 arrière-petits enfants, un arrière-arrière-petit-enfant et de l’énergie à revendre. Elle a été en 1974 à l’origine de la création du club des retraités des cités 5 et Belgique, avec notamment Jules Pamart. Elle a dès lors participé activement à la vie du club et du quartier et continue de le faire. D’abord établi dans un baraquement entièrement refait par les adhérents avec le comité des fêtes du 5, le club a ensuite pris ses quartiers à la salle Caullet. Cheville ouvrière discrète et modeste, le domaine de Gabrielle c’est la cuisine. Encore maintenant, c’est elle qui gère toute l’organisation des repas. Pour son dévouement au sein de la commune, la Municipalité lui a remis la médaille de la Ville. Samuel Trupin, chef du CPI de Liévin Samuel Trupin a rejoint à 15 ans le corps des jeunes sapeurs pompiers au Centre de Première Intervention de Loos-en-Gohelle. À 16, il est sapeur volontaire, puis caporal, caporal-chef et sergent en 2000. Promu capitaine, il a été nommé à 32 ans chef du Centre d’Incendie et de Secours de Liévin où il remplace la capitaine Pierre Mazure. Parallèlement à ses études en sciences humaines (histoire-géographie) à l’université d’Artois où il obtient sa maîtrise avec mention « très bien », il s’est toujours investi chez les pompiers. En 2001, il a choisi de devenir professionnel. La municipalité a tenu à le mettre à l’honneur pour son engagement au service du public. Bonne fête maman En ce jour de fête des mères, Mme Dehaffreingue a entendu cette phrase 14 fois, par chacun de ses 14 enfants ; pour la fête des grand-mères, ce sera 40 fois et encore cinq pour les arrière-petits-enfants. Lors de la réception de fête des mères en mairie, après un poème par des élèves de l’école Ovide Leroy, Jean-François Caron, maire, lui a épinglé la médaille d’or de la Famille française. Plusieurs couples ont ensuite renouvelé leurs voeux de mariage à l’occasion de leurs noces d’argent, M. et Mme Pruvost-Vermeersch (25 ans d’union) ou de leurs noces d’or (50 ans) : MM. et Mmes Caron-Robin, DupireFoulon, Eluecque-Van Camp, Strzelczyk-Pluta. M. et Mme WesolekGermond ont célébré leurs noces de diamant, 60 ans de vie commune. 12 ECHOS LOOSSOIS La pomme de terre a la patate… Serge Duvauchelle aussi ! Mme Bintje, géante de la Confrérie de la pomme de terre a supervisé au foyer Omer Caron la soirée de pré-clôture du colloque international sur les maladies de la pomme de terre qui se tenait à Arras. Les experts d’une vingtaine de pays, du Chili à la Suède, de l’Algérie à la Russie, se sont penchés sur les divers moyens de combattre le mildiou et autres fléaux, notamment par la lutte intégrée. Les participants ont mis à l’honneur Serge Duvauchelle, le principal organisateur de ces actions concertées, financées par l’Europe, à l’occasion de son départ à la retraite. De la génération des scientifiques qui ont les pieds sur terre, cet ingénieur agronome, fils de l’ancien maire Louis Duvauchelle, a travaillé dès 1981 au projet de laboratoire d’étude des végétaux et à l’implantation en 1985 à Loos, du Service Régional de Protection des Végétaux (SRPV), puis en 1993 à la création de la station d’études FREDON (Fédéation Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles). Il a été dépeint par ses collègues internationaux comme un homme de conviction, d’action, de passion. Un exemple pour tous ceux qui travaillent dans la recherche. Jocelyn Pringarbe, privé de rentrée À voir son émotion lors de la réception des enseignants, il y a fort à parier que la rentrée sera dure pour Jocelyn Pringarbe, non pas de retourner à l’école, mais bien au contraire de ne pas retrouver ses élèves. En plus de 30 années de carrière à l’école Basly, dont sept ans directeur, il a formé environ 900 élèves à qui il a donné de son temps, souvent au-delà du raisonnable a souligné Mme Laloux, inspectrice de l’Éducation nationale, de sa passion et de son énergie pour leur épanouissement et leur réussite. Pour ses qualités humaines et ses compétences professionnelles, il a été ovationné à l’heure de son départ à la retraite. Au cours de la soirée, de nombreux élèves ont été récompensés pour leur participation remarquable à divers concours, compétitions ou manifestations. Une Victoire pour Vincent « Nous sommes conscients de nos difficultés, mais aussi de nos possibilités », a dit Cédric en félicitant Vincent Signor pour son double trophée, la Victoire de l’accessibilité départementale et la Victoire régionale. Le handicap n’est pas un obstacle à la vie de la cité, ni à une pratique artistique, ensemble il est possible de changer le regard sur les déficients intellectuels. Modèle d’intégration, Vincent est résident du foyer APEI les Goélands, il travaille, participe à la vie de la commune et fait partie de l’harmonie municipale « la Concordia » où il est clairon depuis de nombreuses années. Il y est un musicien comme les autres. C’est ça l’accessibilité pour les personnes handicapées mentales, favoriser l’accès à tout, culture, vie sociale, logement, etc., et c’est un droit pour eux. 13 ECHOS LOOSSOIS La vie loossoise ENFANCE ET JEUNESSE L’éveil à l’accueil de loisirs maternel Le centre de loisirs maternel, dirigé par Virginie, peut accueillir une vingtaine de bambins de 3 à 6 ans. De nombreuses activités leur sont proposées, manuelles, sportives, activités d’éveil (développement des sens et de la motricité) et culturelles, ainsi que des sorties au cinéma, au zoo, au parc des Cytises, etc. En projet également, des animations autour du recyclage et de la nature. L’accueil de loisirs, c’est aussi des moments de fête avec les parents comme à l’occasion du goûter de Noël. Le centre est ouvert tous les mercredis de 13 h 30 à 17 h 30 et pendant les vacances scolaires.. Cadeaux pédagogiques… et utiles ! Les écoliers de CM2 entrant en 6e à la prochaine rentrée ont été dotés par la municipalité de dictionnaires et d’atlas qui les accompagneront utilement tout au long de leur scolarité. D’autres classes ont reçu des règles pédagogiques leur rappelant quelques principes de base de protection de l’environnement. A l’abri et au sec Très bonne idée que ces ponchos bien couvrants qui protègent les enfants de la pluie et du vent. Les enseignants ont apprécié l’initiative de la municipalité. Les ponchos ont été distribués dans les écoles en début d’hiver et auront bien servi jusqu’à présent pour les sorties de classe ou pour aller à la cantine. Des oeufs pour les petits poussins Les mamies et papys du foyer Voltaire Leclercq ont tenu comme chaque année, pour Pâques, à gâter les bambins de la restauration scolaire de la maternelle Émilienne Moreau. Lancés avec des cris de joie dans une chasse aux oeufs, dans un joli décor de basse-cour, les enfants ont rapidement rempli les paniers d’oeufs multicolores. 14 ECHOS LOOSSOIS Ben cha alors ! Les enfants des Ateliers du mercredi, animés par M. et Mme Marzalek et Mme Lucas, ont exposé leurs oeuvres, comme toujours de qualité, à la médiathèque. Une grande variété d’objets et de tableaux ont été réalisés sur le thème du chat : vide-poches, sets de table, peinture acrylique ou gouache, peinture sur rhodoïd, mosaïque, etc. Les ateliers reprendront fin septembre, le matin pour les plus jeunes, l’après-midi pour les plus grands. Inscriptions sur place, salle Duvauchelle ou tél. 03 21 43 61 88. Attention, le nombre de places est limité. La grenouillette les pieds dans l’eau Depuis 10 ans qu’elle existe, la mare de l’école Basly nécessitait un entretien pour éviter la prolifération des plantes parasites et la disparition de la faune. Depuis la rentrée, deux classes de CM1 et CM2 ont travaillé sur la vie de la mare, l’eau, la faune, la flore, sur les abords et des projets d’aménagement de haie ou de mur pour les grenouilles. Après un nettoyage de la mare en fin d’hiver, un inventaire des végétaux et des animaux (triton, larves de libellule, etc.), les élèves ont réintroduit, avec Carine Duflot, animatrice au CPIE Chaîne des Terrils, des plantes aquatiques (iris, joncs, carex) ou flottantes comme les stratiotes et autres grenouillettes. Un sourire Depuis six ans, avec le Logement-Foyer Voltaire Leclercq, les enfants des trois écoles élémentaires de la ville préparent des cartes de vœux et des gâteaux pour les personnes âgées. Dans le quartier de l’école Ovide Leroy, les élèves de CM1-CM2 de Mme Coppik, ont apporté leur message d’amitié à une quarantaine de personnes de 82 ans et plus. Parfois ils reçoivent des cartes en retour ou des friandises, mais surtout, et c’est le plus important pour eux, ils reçoivent « plein de sourires ». 15 ECHOS LOOSSOIS La vie loossoise ENFANCE ET JEUNESSE À la Bastille (bis) ! Une dizaine d’élèves du club théâtre du collège René Cassin ont donné une représentation théâtrale très applaudie, au foyer Voltaire Leclercq. Sur le thème de la Révolution, ils ont répété durant plusieurs mois une adaptation de la pièce d’Anne-Caroline d’Arnaudy, « A la Bastille (bis) ! ». Les jeunes se bougent Au propre comme au figuré, les jeunes des locaux jeunes se bougent pour mener à bien leurs projets. Ils ont notamment organisé un tournoi de foot en salle, réunissant 8 équipes de trois communes, qui s’est déroulé avec fair-play et dans la bonne humeur, arbitré par Anthony qui a suivi une formation d’arbitre. Ils ont également proposé leurs services pour débarrasser caves et greniers, puis participé à un marché aux puces pour compléter le financement de leur projet européen. En début juillet, ils sont partis en Pologne, à Swiecie où ils retrouvent des jeunes Belges, Turcs, Finlandais et Polonais. L’école est finie Les fêtes des écoles Victor Hugo (cidessous) et Basly (ci-contre) 16 ECHOS LOOSSOIS La mobilisation des parents et de la municipalité n’a pas empêché la fermeture d’une classe à l’école Lamendin ☛ Ph. Alfred Duparcq DÉVELOPPEMENT DURABLE Éco-gestes malins Souvent on le savait, mais on n’y pensait pas forcément, d’autres fois on apprend, on découvre une nouvelle astuce pour économiser l’énergie, des gestes simples à la portée de tous. Dans le cycle de conférences proposé à Loos, celle sur les éco-gestes était particulièrement intéressante, sans jamais adopter un ton moralisateur. Elle permettait par exemple d’associer une situation de la vie quotidienne à un coût réel, concret : 3 mm de givre dans le congélateur, c’est 40 % de consommation en plus ; ouvrir les fenêtres en grand 5 à 10 mn en hiver (radiateur coupé pendant l’aération) est bon pour la santé mais permet aussi de mieux réchauffer la pièce (un air confiné chauffe moins bien) ; 1° de température en plus, c’est 7 % de plus sur la facture de chauffage ; certains appareils branchés, non allumés, ni même en veille, peuvent consommer (la solution : les brancher sur une multi-prise avec interrupteur), etc. L’autre thème de la soirée (qui nous valait la présence d’une équipe de France 2) concernait les lampes basse consommation. Le consommateur est souvent perdu devant ces produits relativement nouveaux, aussi les tests comparatifs et les explications de Ludovic Dubo ont été fortement appréciés. Déjà il ne faut plus raisonner en watt au moment de l’achat, mais en lumen (lm : unité d’intensité lumineuse) et savoir repérer la température de couleur sur l’emballage : 6400 K équivaut à la lumière du jour, 3300 K à un « blanc chaud », 7000 K correspond à des tons bleutés. Les ampoules basse consommation sont en moyenne 4 fois plus économes que celles au mercure, ce qui compense rapidement le surcoût, mais le mieux est quand même d’éteindre quand on quitte une pièce. Écologique et social Les plus respectueuses possible de l’environnement, les maisons Chênelet sont la preuve concrète que l’on peut réaliser un habitat très écologique, très économe et très social, proposer des conditions de vie agréable sans être écrasé par les charges. Lors de la remise des clés aux nouveaux locataires, constructeur et bailleur leur ont rappelé les excellentes performances des logements, labellisés BBC (basse consommation), consommant 50 kwh par m2 et par an, bénéficiant dune isolation renforcée, d’une exposition bioclimatique, etc. Les habitants seront invités à donner leur avis afin de corriger d’éventuels défauts et encore améliorer les prochaines constructions. Un bilan sera fait dans un an sur les données réelles, notamment la consommation d’énergie. Espace info énergie, le bon conseil À Loos-en-Gohelle depuis un peu plus de deux ans, Ludovic Dubo et Éric Druot, conseillers de l’Espace info-énergie, ont informé et conseillé des centaines et des centaines de personnes, par téléphone, à l’agence ou sur rendez-vous, le plus souvent des particuliers. Il leur arrive aussi de mettre leur compétence au service des collectivités comme dans la commune où ils ont assuré plusieurs conférences. Ils prodiguent de 1500 à 2000 conseils par an, la plupart de leurs interlocuteurs souhaitant des informations dans deux ou trois domaines. Les principales demandes concernent le chauffage, l’isolation et l’énergie solaire, surtout pour les habitations existantes, mais aussi pour des projets de construction. Leur champ de compétences va de l’habitat économe aux énergies renouvelables, des éco-gestes aux conseils techniques et aux informations sur les aides financières. Mais en aucun cas ils ne pourront choisir à votre place ! Espace info-énergie, 3 rue Maniez, tél. 03 21 37 38 36, courriel [email protected] 17 ECHOS LOOSSOIS La vie loossoise DU CÔTÉ DES ASSOS… Vélo-club loossois : premières championnes ! À peine créé (en janvier de cette année), le vélo-club loossois, présidé par Gilbert Lenglin, compte déjà deux championnes. Dans la catégorie seniors filles, Sylviane Lenglin a décroché le titre de championne des Flandres. Dans la catégorie poussins mixte, Cloé Lenglin s’adjuge la troisième place au sprint ; de plus, première féminine, elle est aussi championne des Flandres. Signalons également la belle prestation de Kassendra Debeaussard qui, dans la catégorie benjamins, se place 4e à l’issue de sa première course. Le club compte actuellement 15 adultes et trois enfants, qui pratiquent la compétition sur routes, en VTT ou en cyclo-cross, mais également les randonnées cyclo durant la période hivernale. À noter que l’association organise une course le dimanche 5 septembre prochain à partir de 13 heures, ouverte à tous, sur un circuit de 2,6 km ; certificat médical, casque et… vélo obligatoires ! M. Lenglin souhaite bien sûr renforcer ses effectifs, notamment de jeunes ! Pour tous renseignements, vous pouvez l’appeler au 03 21 76 14 36 ou consulter le site de l’association : www.velo-club-loossois.fr Ph. Gilbert Lenglin Gymnastique Lors de l’assemblée générale du club de gymnastique volontaire, la présidente Chantal Lesur, les adhérentes et les anciennes du club ont remercié Roselyne Cugier, leur animatrice durant 22 ans. Un week-end gastronomique dans un château lui a été offert pour sa retraite, ce qui nécessitera peut-être une séance de gym ensuite… Les cours de step, abdos, etc. reprendront le 2 septembre, les lundis de 14 h à 15 h ; mardis de 10 h à 11 h et de 18 h 45 à 19 h 45 ; jeudis de 14 h à 15 h et de 18 h 45 à 19 h 45. Contact : Chantal Lesur, 03 21 43 24 96, ou Virginie Lesur, 06 29 93 00 95. Les bons gestes Après le passage des marathoniens de la Route du Louvre, les pompiers loossois ont organisé une initiation aux gestes de premiers secours, en attendant l’arrivée des pompiers, et une démonstration d’utilisation des défibrillateurs. Installés dans les équipements municipaux, ces appareils sont simples à utiliser et peuvent sauver des vies. 18 ECHOS LOOSSOIS La Route du Louvre 2800 marathoniens, 2500 coureurs sur le 10 km, près de 7000 randonneurs sur des parcours de 7 à 35 km, la 5e édition de la Route du Louvre s’est révélée une épreuve de haut niveau international en même temps qu’une course festive et un moment de partage. Le parcours inversé cette année a permis d’apprécier l’affluence des coureurs, encore frais, mais ils sont bien vite passés et parmi les spectateurs beaucoup ont regretté les animations et la convivialité des années précédentes. Allez, l’année prochaine, on repart dans l’autre sens ! Dès maintenant, faites-nous part de vos idées pour animer notre ville lors du passage des coureurs et marcheurs. Soirée entre voisins Occasion de se rencontrer, de faire plus ample connaissance et de passer une soirée agréable, la fête des voisins a réuni à la halle Salengro, une quarantaine de personnes de la Rivelaine, des rues Masséna et Faidherbe, de la Berline, la résidence Croisette et du foyer des Goélands. Chacun avait rapporté un plat et sa bonne humeur, avec un immense gâteau en dessert préparé par le foyer, pour un joyeux repas en commun. Cerveaux en ébullition En cette période d’examens, 26 candidats, des enfants aux seniors, ont passé leur certificat d’études primaires d’après les épreuves de 1923, sous l’oeil impitoyable de Wladislas Zandecki, ancien directeur de l’école Ovide Leroy, dans le cadre du cinquantenaire de l’école. Français, dictée, sciences, histoire, géographie et surtout arithmétique, quatre problèmes sans calculette, particulièrement difficiles de l’avis de tous y compris des correcteurs, ont fait bouillir les cerveaux des candidats. Leurs diplômes ont été remis aux 19 reçus, dont trois avec mention « excellent », décernés à Janine Houdart, Christian Zaslona et Emeric Grzonka, lors de la fête de l’école Ovide Leroy. 19 ECHOS LOOSSOIS La vie loossoise MANIFESTATIONS MUNICIPALES Premier mai revendicatif Lors de la réception en mairie, Guy Alexandre, 1er adjoint, a mis l’accent sur la nécessité pour les syndicats de s’adapter face à la baisse du nombre de syndiqués (trois fois moins qu’il y a 30 ans) et la résignation des travailleurs de peur de perdre leur emploi. Serge Raguenet représentant les mineurs retraités a dénoncé la remise en cause des droits et acquits sociaux. Quant au maire Jean-François Caron, il a souligné combien la situation actuelle de chômage de masse permet de mettre la pression sur les salariés au lieu de créer les conditions pour que les jeunes puissent travailler et cotiser. Plusieurs Loossois ont été médaillés du travail : Thierry Blondel, Dominique Raguenet (argent) ; Didier Garcy, Gérard Marmuse, Gérard Roszak (vermeil) ; Michel Frenoy, Michel Warin (or) ; Marc Florival (or et grand or) ; Fernando Dufresne, Christian Lakomy, Jean-Luc Sart (grand or) et Jacques Starosta (argent, vermeil, or et grand or). Bouger c’est la santé Depuis le début de l’année, un cycle de conférences sur l’alimentation et les activités physiques prolonge le travail de prévention mené depuis plusieurs années, dans le cadre de la politique santé-nutrition de la ville. Différents thèmes sont abordés, comme l’alimentation au service de la santé, la lutte contre la sédentarité ou encore comment bouger dans la vie quotidienne (en jardinant, en faisant le ménage, en dansant ou en jouant sur une célèbre console...). Les conférences reprendront dès septembre : le rendez-vous reste le même, chaque premier jeudi du mois. Prochaine conférence le 2 septembre à 18h30, salle d’honneur, sur le thème « Faut-il forcément se priver pour maigrir ? ». Tout est poésie Tous les styles sont possibles, rien n’est figé. Inutile aussi d’aller chercher des mots compliqués, des lieux exotiques... À la manière de Prévert, tout ce qui nous entoure peut être source d’inspiration. Choisissez des éléments, des parties du corps par exemple, associez les à des choses ou des animaux, trouvez des rimes, ordonnez le tout et voilà un joli poème. Les écoliers loossois se sont essayés à cet exercice avec M. et Mme Chaumorcel, lors du Printemps des poètes. D’autres séances ont eu lieu avec des collégiens et des résidents du foyer Voltaire Leclercq. 20 ECHOS LOOSSOIS Univers concentrationnaire Quand certains se conduisent ou s’habillent comme des nazillons ou demandent benoîtement « c’est qui Auschwitz ? », le devoir de mémoire prend tout son sens. L’exposition de la fondation Auschwitz de Bruxelles, « L’univers concentrationnaire et la politique nazie d’extermination dans leur contexte historique 1914-1945 », à la médiathèque, a illustré la montée du nationalisme en Allemagne, l’évolution des idéologies jusqu’à en arriver aux horreurs de la 2e guerre mondiale, la déportation, l’extermination, des Juifs mais aussi de ceux qui, par leur race, leurs idées ou leur façon de vivre, ne correspondaient pas aux critères aryens. Pour compléter l’exposition, un film et surtout des témoignages humains émouvants, celui de Marie qui a visité Auschwitz et celui de Dora Goland-Blaufoux qui a été déportée. Lors du vernissage, la chanson de Jean Ferrat « Nuit et brouillard » (Ils étaient 20 et 100, ils étaient des milliers…) a été interprétée par Béatrice Morel et Justine Descamps, deux collégiennes qui avec Yohan Storez ont remporté le 2e prix au concours national de la Déportation. Ph. Alfred Duparcq Coeur de Loos 2 inauguré Jean-François Caron, maire, et Michel Dagbert, président d’Adévia ont officiellement inauguré la résidence Coeur de Loos 2. Après avoir coupé le ruban symbolique, les participants ont pu visiter un appartement vide (il en reste quatre disponibles) et un appartement déjà occupé, après quoi les performances des logements ont été rappelées (accessibilité aux handicapés, Haute Qualité Environnementale, abords paysagers) ainsi que la volonté par cette opération immobilière de répondre aux besoins de logements et de revitaliser le centre ville. 21 ECHOS LOOSSOIS Économie Ch’ti garage D epuis le début février, François Bracq et Éric Mahieu, mécaniciens et amateurs de vieilles voitures ont ouvert en autofinancement le Ch’ti garage, rue Supervielle où ils disposent d’un atelier de 800 m2 et d’un parking privé. Ils se sont développés en quelques mois, embauché un salarié récemment et acquis du matériel supplémentaire au fur et à mesure de leurs besoins. Qu’elle date de 1800 ou de 2010 et bourrée d’électronique, ils sont équipés pour entretenir et réparer votre voiture, y compris sans permis, les véhicules utilitaires ou les camping-cars. Leur plus gros pôle d’activité concerne les véhicules de collection, de toutes marques et de toutes nationalités, une Peugeot 190 S de 1930, une Dauphine de 1961 ou une Mercedes 190 cabriolet de 1951. Ils peuvent la remettre à neuf de A à Z : carrosserie, mécanique, peinture, sellerie... La qualité du service au client est leur priorité, associée à une politique de prix raisonnables (facturation au temps réel, remise sur les pièces en fonction de l’âge du véhicule, 10 ans, 10%, 30 ans, 30 % et réduction sur les vidanges le 1er samedi du mois). Le garage est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 19 h, le premier samedi du mois de 8 h à 18 h, quant au patron il est souvent à l’atelier dès 6 h, jusqu’à 21 h, ou même le week-end. C’est un passionné ! Badmania R enaud Legrand, ancien joueur de Nationale, maintenant entraîneur, et Maxime Druon, toujours dans le top 50 français, ont ouvert fin avril au Coeur de Loos, un magasin dédié à leur passion, le badminton. Le magasin est nouveau, mais leur société existe depuis 2007 via leur site Internet. À la fin de leurs études (doctorat en sport pour l’un, en finance pour l’autre), ils ont eu l’idée de créer un site communautaire, sans but lucratif, consacré au badminton (entraînement en ligne, forum, etc.). Ils proposaient quelques produits auprès des clubs, puis ont choisi d’en faire leur activité économique, étant donné le manque de spécialistes dans leur domaine. En 2008, ils ont embauché un premier salarié, un deuxième en 2009. Du matériel au textile en passant par les chaussures, ils ont de quoi satisfaire aussi bien les amateurs que les compétiteurs. 70 % de leur chiffre d’affaires est réalisé au magasin, le reste en ligne (jusqu’en Nouvelle Calédonie). Le site Badmania conserve d’ailleurs son objectif communautaire, il compte 1200 à 1500 visites par jour et 2660 membres qui viennent voir les infos, consulter les fiches techniques, les classements, visionner les vidéos, etc. Le Jardin de la beauté, zen et bio R 22 ECHOS LOOSSOIS ien que le fait de pousser la porte invite déjà à la relaxation et au bien-être : l’ambiance, le décor, l’odeur, la lumière et le sourire de Julie Kowalski, esthéticienne. Installée depuis trois ans à Loos, elle a déménagé en avril son Jardin de la Beauté en centre ville et embauché une salariée. On peut faire dans son centre des épilations, des soins du visage et du corps, du soin basique aux forfaits mariages, des séances d’UV. La gamme de prestations est étendue et adaptée à tous les budgets. D’ailleurs Mme Kowalski est très attachée à pratiquer des prix raisonnables et stables. La satisfaction de sa clientèle est sa préoccupation première. Elle compte beaucoup de fidèles parmi ses clientes, certaines venant d’Arras ou Douai, et quelques hommes. Autres atouts du Jardin de la beauté, il propose des produits naturels bio, des bijoux et des chèques-cadeaux, souvent très appréciés par ceux à qui on les offre. Tribune libre EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL MUNICIPAL ENCORE UNE FERMETURE DE CLASSE ! OÙ EST L’ÉGALITÉ DES CHANCES ? Nous en sommes persuadés : l’école est le pilier de notre société. Elle porte nos espoirs pour une transformation vers des pratiques plus justes, plus ouvertes et plus tolérantes. Elle permet aux enfants de se construire, de dépasser les différences de milieux et d’avoir une chance de choisir leur vie... En décidant de supprimer un poste d’enseignant à l’école Arthur-Lamendin, l’Éducation nationale vient pourtant de porter un nouveau coup à cette conception fondatrice de la France moderne. À deux niveaux : la manière dont la décision a été prise n’est pas conforme à la Charte du service public (l’Académie doit prévenir deux ans avant la suppression d’une classe et intégrer les enfants de deux ans dans les effectifs des écoles en difficulté). Mais surtout, la réalité du terrain n’est pas entrée en ligne de compte : les résultats aux tests de CM2, l’absence de cours d’anglais en CP et CE1 à cause du manque de moyens et la situation de l’école en zone en difficulté justifieraient pourtant le maintien de ce poste momentanément « en trop » ! Momentanément, car 18 nouveaux logements seront construits en 2010 et 2011, préfigurant les grands changements du Quartier Ouest. D’autres enfants devraient donc être scolarisés dans un proche avenir à l’école Lamendin. Cette décision remet aussi en cause la dynamique lancée il y a quelques années par la municipalité, avec par exemple l’acquisition de tableaux blancs interactifs et d’ordinateurs, ainsi que la création d’ateliers participatifs avec la bibliothèque. À quoi cela sert-il que la commune investisse dans l’éducation de ses enfants, si l’État en réduisant les moyens qu’il leur consacre empêche l’utilisation des nouveaux outils ? C’est pourquoi nous avons abordé cette question en conseil municipal et manifesté à nouveau notre profond désaccord à l’éducation nationale. Les parents d’élèves sont mobilisés et nous les soutenons. Parce qu’infliger un nouveau handicap à des élèves déjà en difficulté n’est pas digne d’une société qui revendique l’égalité des chances.. Jean-François Caron, pour la liste « Pour Loos : allons plus loin, ensemble ! », liste d’ouverture soutenue par le Parti Socialiste, les Verts et le Parti Communiste GROUPE « TOUS ENSEMBLE POUR LOOS » Non communiqué 23 ECHOS LOOSSOIS Photo insolite Si vous disposez de photos originales de la commune, vous pouvez nous les envoyer en mairie. La meilleure sera publiée (et les épreuves vous seront bien entendu retournées ensuite). Il est également possible de nous adresser des photos numériques par e-mail : [email protected] Imp. Artésienne - Liévin - Directeur de la Publication : Jean-François Caron ils se reproduisent ! Le s t e r r