Echos Loossois - Loos-en

Transcription

Echos Loossois - Loos-en
ECHOS
Été 2010
LOOSSOIS
Journal d’informations de Loos-en-Gohelle
Une année sous le
signe du patrimoine
durable
Brèves
FESTIVAL CH’TI ROCK N’LOOS LES 28 ET 29 AOÛT 2010 :
TRI YANN ET LES FATALS PICARDS AU 11/19 !
L’association présidée par Williams Chirol a concocté un programme prestigieux pour cette
deuxième édition, avec notamment les prestations de Tri Yann le samedi et Les Fatals Picards le
dimanche, sur le site emblématique du 11/19. En voici le programme complet :
Samedi 28
Tri-Yann – LA Jarry – Rodrigue – Kinky Yukky Yuppy – Nelly Olson – One day clinic – Toto
Biclo – Annaïck – The morning after – Lionz – Sabbath
Dimanche 29
Les Fatals Picards – Holophonics – Clampdown – Crackmind – The Real
Nelly Olson – Loos Colegos - Barricades – Foogoo – Jimi was gain – Rubber
Ducky – Dead cirkus animals – Dino Deyana
Tarifs : sur place 15 euros la journée – 25 euros le pass deux jours
En prévente 13 euros la journée – 20 euros le pass deux jours
Site Internet : www.chtirocknloos.com
130€ (+ carte de téléphone de 5€,
des assurances nominatives responsabilité civile et rapatriement).
• Un accompagnement par des
référents locaux au sein de structures jeunesse conventionnées avec le
département.
À partir de juillet 2010, possibilité
de départs toute l’année, en et hors
périodes de vacances scolaires.
☛ Contact : Julie Nodot en mairie.
Concours de peinture
La ville de Loos-en-Gohelle organise le 10e concours de peinture
ouvert aux artistes amateurs ayant
pour thème « Loos-en-Gohelle à
la manière de Salvador Dali ». Ce
concours sera doté de trois prix :
☛ Les billets sont en vente du 2 juillet au 23 août à l’Office du Tourisme de Lens
Prix Jeunesse (nouveauté ! jusqu’à
aux heures d’ouverture, salle Panckoucke (face à la mairie) les lundis de 16 h 30 à 18 h 30 et
18 ans) - Prix de la ville de Loos-envendredis de 10 h à 11 h 30 et sur Internet (France Billet).
Gohelle - Prix spécial du Jury.
Les œuvres devront impérativement être déposées aux horaires
Opération tranquillité vacances
Finances publiques : regroupement
d’ouverture de la Mairie entre le 1er juillet et le
Vous partez en vacances d’été et votre appar- des services
17 août 2010 et seront exposées du 23 août au
tement ou votre maison resteront inhabités La réforme des administrations financière et 4 septembre. La remise des prix aura lieu le 3
durant votre absence ? Pour bénéficier de la fiscale a créé en décembre 2009 dans notre septembre à 18 h 30 à la Médiathèque.
surveillance de votre domicile par des passages département la direction départementale des ☛ Règlement et bulletins d’inscription à retirer
fréquents chez vous ou à votre commerce, finances publiques, permettant notamment
en Mairie
rendez-vous au commissariat de Liévin, 51, rue d’offrir aux usagers un guichet fiscal unifié. Il
Valérie ou Christine 03 21 69 88 73
François Courtin (tél. 03 21 44 51 51).
prend deux formes : dans les villes où existent
Quelques recommandations utiles
un centre des impôts et une trésorerie – le cas
• Verrouillez portes, fenêtres et autres issues de Lens –, un service des impôts des particuliers Journées jeux les 23 et 24 juillet
(garage, cave…), videz et faites vider votre (SIP) est créé par le regroupement des deux Les journées jeux se dérouleront cette année
boîte à lettres
services ; dans les communes où il n’existe pas les vendredi 23 et samedi 24 juillet : vendredi
• Demandez à une personne de votre connais- de centre des impôts, un accueil fiscal est assuré de 10h à 20h et samedi de 10h à 19h (ouvert à
sance d’ouvrir et de refermer les volets
par les trésoreries. Il existe donc, depuis 2009, la population sur toute la journée), salle Varet,
• Ne laissez pas vos clés dans un endroit acces- une SIP de Lens Nord en lieu et place du centre terrain de basket et alentours.
Une dizaine d’associations et organismes y parsible (boîte aux lettres ou sous le paillasson) des impôts et de la trésorerie.
ticiperont également sous des formes diverses :
et n’inscrivez pas vos nom et adresse sur le
• Le trône de Terra : démonstration de jeux
trousseau de clés
Opération Sac Ados
• Ne gardez pas chez vous d’importantes som- L’opération Sac Ados s’adresse aux jeunes du • Vélo-Club : circuit de vélo à l’ancien terrain
de cross
mes d’argent
Pas-de-Calais qui souhaitent mettre en œuvre • Commissariat de Lens : parcours vélo, mania• Répertoriez vos objets de valeur et notez les un projet de premier départ en vacances en
bilité
numéros de série ; faites de même pour vos autonomie et en groupe.
• 
Slot : stand
carnets de chèques et cartes de crédit et met- Le dispositif concerne :
• 
Créatiloos : atelier manuel
tez en lieu sûr bijoux, argenterie…
• les 16-25 ans (lycéens, étudiants, jeunes tra- • Local Jeunes : vente de boissons, crêpes... et
Si vous ne partez pas en vacances
vailleurs).
une expo sur le projet Pologne
Surveillez les allées et venues des personnes • des départs en groupe de deux à six person• 
Kabé Bénin : expo artisanat
étrangères au voisinage. En cas de doute ou
nes
• 
Tennis de Table : stand
d’anomalie constatée, alertez les services • des séjours d’au moins quatre nuits hors lieu
• 
Judo Club : Initiation au judo
de police (17 Police Secours : appel gratuit).
de résidence habituel
• 
Total Combat : initiation
Observez les personnes suspectes afin de • les jeunes habitant sur la commune
• 
ARACA : stand de maquillage amérindien
donner un signalement précis aux enquêteurs, Chaque candidat retenu aura un sac de voyage
relevez si possible la marque, le numéro d’im- contenant :
matriculation et la couleur du véhicule utilisé.
• une bourse d’aide au départ sous forme de
☛ Une documentation comportant un bulletin
chèques vacances et services à hauteur de
d’inscription est disponible en mairie.
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ECHOS
LOOSSOIS
Sommaire
Edito
P4 à P7 : Dossier
Une année sous le signe
du patrimoine durable
P8 à P11 : Actualité
P12 à P 21 : Vie Loossoise
Les principaux événements
de ces derniers mois
P22
Économie
P23
Expression des groupes
P24
Photo insolite
Directeur de la publication : Jean-François Caron / Rédaction :
Odile Zibret – Nathalie Tellart / Photos : Odile Zibret /
Conception et réalisation : Nathalie Tellart – Odile Zibret /
Impression : L’Artésienne, Liévin
L
ÉLECTIONS AU CONSEIL RÉGIONAL :
DE NOUVELLES PERSPECTIVES
es élections régionales ont vu le succès de la liste menée par
Daniel Percheron et sur laquelle je figurais en troisième position
pour le Pas-de-Calais. Elles mettent la majorité Parti Socialiste/
Europe Écologie en capacité de gouverner efficacement et d’amorcer un changement de pratiques pour développer le territoire autrement. Cela est important, car je suis persuadé qu’on ne peut pas
continuer avec les mêmes recettes qu’auparavant : elles ont montré
leurs limites. Cette conviction que j’ai affirmée pendant la campagne, je la porterai donc au sein de l’exécutif régional.
Le score sur Loos-en-Gohelle est aussi une reconnaissance qui
donne une nouvelle visibilité et légitimité à nos projets. Ce sera un
atout de taille pour faire avancer les gros dossiers loossois à venir
comme l’éco-quartier sur l’ancien terril du 5, le développement de
la Base 11/19 et l’ensemble de nos projets stratégiques.
Pour ma part, je n’ai pas souhaité devenir vice-président du Conseil
régional. Tout d’abord pour ne pas cumuler des mandats exécutifs
(ce qui est une règle chez les élus écologistes). Mais surtout parce
que, comme beaucoup de Loossois, je suis très attaché à ma commune et à son développement. C’est vraiment ma priorité !
Néanmoins, en tant que Président du groupe Europe Écologie du
Conseil régional, j’ai de fait une position stratégique et transversale.
De plus, le Président de la Région m’a chargé de missions ayant trait
à la valorisation de la région et en particulier du bassin minier. Ces
deux éléments me permettront de peser de tout mon poids politique et de toute mon expérience dans les décisions régionales.
Je vais aussi pouvoir suivre étroitement le développement du projet
Mineurs du monde, la relance de la Conférence permanente du
Bassin minier ainsi que la démarche Euralens, qui fédère et accompagne les acteurs de notre terriroire pour l’arrivée du Louvre-Lens.
Autant de dossiers qui ont, vous le savez, une grande importance
tant à l’échelle de Loos-en-Gohelle qu’à celle de la CommunAupole
de Lens-Liévin. C’est ainsi l’occasion de donner un nouvel élan, une
nouvelle impulsion, pour retrouver du projet et des ambitions.
À Loos-en-Gohelle, comme dans le Bassin minier, j’ai le sentiment
qu’un nouveau développement émerge et que nous sommes plus
que jamais en position de l’accompagner et le renforcer. Cela peut
nous apporter beaucoup en termes d’emplois, d’attractivité et surtout de qualité de vie. Changer les choses concrètement, c’est la
meilleure réponse que l’on puisse faire à une certaine désespérance
qui s’est exprimée par le vote ou l’abstention lors de ce dernier
scrutin.
Jean-François CARON,
Maire de Loos-en-Gohelle
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ECHOS
LOOSSOIS
Dossier
UNE ANNÉE SOUS LE SIGNE
DU PATRIMOINE DURABLE
En début d’année, la cérémonie des vœux a revêtu un caractère spécial avec l’annonce par le maire Jean-François Caron
devant plusieurs centaines de personnes, de la candidature
officielle du dossier BMU au patrimoine mondial de l’Unesco. Un seul dossier peut être présenté par un pays et c’est celui du
Bassin minier que la France a choisi. Ce qui constitue déjà une belle victoire pour la région, sans présager de la décision de
l’Unesco pour le classement (lire en pages 6 et 7). Qu’il soit mondial ou local, historique ou minier, le patrimoine a tenu une large
place au cours de la soirée.
RETOUR SUR LA CÉRÉMONIE DES VŒUX
Le sablier et les épis, premier son et lumière
Les Gohelliades
Après l’émouvant chant «Terre natale»
interprété par la chorale de l’école Basly,
c’est Guy Alexandre, premier adjoint,
impliqué depuis leur création dans l’organisation et l’animation des Gohelliades
qui a fait une rétrospective de cet événement culturel annuel, créé en 1984.
Il s’agissait avant tout de présenter les
multiples facettes d’une tradition et
d’une culture issue de la mutation du
territoire et du brassage des populations.
La Gohelle rurale a connu un énorme
bouleversement à la fin du 19e siècle
avec l’exploitation charbonnière qui au
fil des ans a modifié les paysages, mais
aussi engendré de nouveaux modes de
vie, une organisation caractéristique
autour des cités minières.
Agriculteurs et mineurs ont appris à
vivre ensemble, intégrant l’apport spécifique des travailleurs immigrés, Polonais,
Maghrébins, Italiens, Espagnols, etc.
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ECHOS
LOOSSOIS
Dans les années 80, l’épuisement du charbon et les
fermetures programmées
des puits annoncent une
seconde mutation économique, sociologique et
culturelle. Les Gohelliades
avaient pour objectif de
témoigner de ce patrimoine humain, de transmettre
cet héritage collectif, à travers des œuvres d’auteurs,
d’historiens,
d’artistes
régionaux. C’est ainsi
qu’ont été créées par une
équipe réunie autour de Marcel Caron,
les premières Gohelliades. Sur le thème
« Hommes et richesses de la Gohelle Terre et industrie - Arts et traditions »,
elles proposaient 22 expositions. Puis
sont venus aussi les jeux scéniques et les
spectacles son et lumière : « Le sablier et
les épis » rassemblant 120 figurants et
retraçant l’histoire de la Grande guerre,
les batailles, mais aussi la vie quotidienne ; « Terre d’en haut, terre d’en bas »,
évoquant la mine et le choc entre deux
mondes, celui des paysans et celui des
mineurs ; « Mozart en sol mineur » et
bien d’autres spectacles encore, dont les
Zouzouilles…
Le patrimoine mis en scène
Quelques images fortes, évoquées par
Jean-François Caron, sont restées gravées dans la mémoire des Loossois. On
se souvient de l’épi sur le terril du 11/19,
du cœur en ballons formé par un millier
d’enfants, du Fuji-Yama bousculant la
représentation mentale traditionnelle
d’un terril, à grand renfort de sacs de
craie… Toutes ces manifestations ont
mobilisé des centaines de bénévoles,
car c’est cela aussi les Gohelliades, l’implication des habitants.
Avec la création de la Chaîne des
Terrils en 1988, la mise en valeur du
patrimoine s’intensifie. A l’époque,
c’est un petit groupe d’hommes et de
femmes qui se battent pour préserver
le patrimoine minier, aujourd’hui le CPIE
(Centre Permanent d’Initiative à l’Environnement) Chaîne des terrils emploie
13 salariés, il a accueilli plus de 30 000
personnes, et s’attache à valoriser le
patrimoine, mais aussi préserver la biodiversité et sensibiliser la population.
Là encore on se souvient de diverses
actions spectaculaires, comme l’embrasement des terrils en 1989, un toutes les
20 secondes, du bassin minier lensois à
la Belgique.
L’installation du cœur sur les terrils (1986)
Pied de nez
Depuis le temps où 2000 mineurs par
jour descendaient au fond jusqu’au projet BMU, les choses ont beaucoup changé. Aujourd’hui, le 11/19 est devenu un
endroit magique, lieu de nombreuses
visites et symbolique d’une nouvelle vie
du bassin minier. « Un pied de nez à
certains politiques de l’époque » !
Deux conceptions du territoire s’opposaient alors : on fait table rase du
passé, on démolit, on oublie… ou on
revendique son histoire et on s’en sert
pour repartir d’un nouvel élan et créer
un avenir.
C’était le parti adopté à Loos et qui
porte maintenant ses fruits. L’image du
bassin minier se transforme, favorisant
un renouveau économique.
et présenté les projets dans la continuité,
toujours dans un souci de développement durable.
En matière de logements, dont le besoin
est permanent, trois programmes se
sont achevés : Chênelet, VillAvenir et
Cœur de Loos 2, économes en énergie
et en eau. Divers aménagements ont été
réalisés, comme l’installation de nou-
Projet d’interprétation
La commune a aujourd’hui le projet de
mettre en place six circuits d’interprétation, touristiques et culturels, qui racontent l’histoire de Loos-en-Gohelle, du
noir au vert, de la mine à la plaine agricole, de la Grande guerre au développement durable… L’opération a pour but
de faire découvrir la ville autrement, que
ce soit pour les Loossois et leur familles
ou les visiteurs, étudiants, techniciens,
scolaires… mais aussi de mieux faire
comprendre son passé et sa trajectoire.
Il s’agit d’un projet innovant et expérimental s’appuyant notamment sur les
technologies de l’information et de la
communication, comprenant technologie numérique embarquée, flash codes,
serveur vocal interactif… sans oublier le
mobilier, qu’il soit informatif ou de loisirs
(bancs, tables, petits jeux…).
Ce projet a aussi un enjeu touristique en
prévision de l’ouverture du Louvre Lens.
700 000 visiteurs par an y sont attendus ; si ne serait-ce que 10% d’entre eux
restent un peu sur place et visitent les
alentours, ils pourraient venir à Loos !
Une ville qui évolue
Le maire a retracé l’évolution de la ville
à travers quelques éléments significatifs,
par la même occasion de panneaux
solaires ; le très attendu rond-point du
carrefour de la rue Supervielle et de la
route de Béthune, est programmé pour
cette année et permettra de traverser
la route en sécurité, favorisant ainsi une
meilleure liaison entre le centre et le 5.
Cette connexion entre les deux quartiers
est d’ailleurs au centre de la révision du
plan local d’urbanisme. Celui-ci prévoit
également de réserver des secteurs pour
le maraîchage bio (il faut cinq ans sans
produits chimiques pour qu’une terre
soit labellisée bio) actuellement en
développement à Loos avec deux structures d’insertion et qui vise à rétablir des
circuits courts de distribution.
Autre dossier en instance depuis longtemps, celui d’un béguinage, rue JeanBaptiste Roussel à l’emplacement des
anciens services techniques où un collectif sera également construit en front
de rue. Les travaux ont commencé ainsi
que la construction de 12 logements,
avenue André Dubois et 28 à la cité des
Oiseaux.
Les gros chantiers
velles conduites d’adduction d’eau en
provenance du Béthunois, pour pallier
la pollution de l’eau de l’agglomération ;
le chemin desservant le lotissement du
Ribart a enfin pu être réalisé, sa réalisation dépendant de l’avancement du
chantier du lotissement, et prolonge la
ceinture verte.
L’investissement dans les équipements
sportifs (notamment, en 2009, le stade
Cattiau) est plus que justifié par l’occupation à temps plein des salles, un
vrai casse-tête pour satisfaire toutes les
demandes d’activités sportives.
Et continuera à évoluer
Parmi les prochaines réalisations, plus
ou moins importantes, le toit de l’église
nécessitant une réfection, il sera équipé
Le lancement de l’éco-quartier du quartier Ouest se précise. Le dossier avance
jour après jour, mais c’est un projet complexe qui demande beaucoup de temps.
Le début d’exécution doit avoir lieu
avec la construction du centre Sésame
Autisme, offrant une cinquantaine de
places pour adultes handicapés, puis la
construction des logements.
En revanche, autour du 11/19, les
aménagements du mini-pôle de compétitivité centré sur le développement
durable ont commencé. Il comprendra
une centrale solaire, une halle d’écomatériaux (dont certains participent à la
valorisation des déchets, tels les résidus
de lin) axée sur le développement économique et la recherche et l’innovation.
On y trouvera aussi la société Réhafutur
vouée à la réhabilitation des logements
anciens, une deuxième tranche de maisons VillAvenir et un centre de formation de la Fondation d’Auteuil formant
400 apprentis aux métiers du bâtiment.
5
ECHOS
LOOSSOIS
Dossier
VEILLÉE « LES MÉTIERS DE LA MINE », UN PATRIMOINE VIVANT
C’était bien le moins que le Club BMU
loossois, pour fêter le dépôt du dossier
du Bassin Minier à l’Unesco, organise un
événement à sa mesure.
Devant une salle pleine, avec Marcel
Caron et Francis Maréchal en animateurs,
le public a pu faire un voyage dans le
temps et revoir les différentes fosses loossoises grâce aux photos, témoignages sur
les métiers de la mine, entrecoupés des
chants de Clément Ere avec Raymond
Coppik à l’accordéon et de poésies patoisantes dites par José Ambre.
Ph. Olivier Florent
encore de Berthe Caron, fille et épouse
de mineurs.
Jaques Semet, lui, a connu la fermeture et
la reconversion dans son quartier du 5.
Tous ont fait partager, cet après-midi-là,
leur attachement à leur métier, pourtant
souvent pénible.
Des métiers techniques
L’intervention de Jean-Paul Doby, fils
de géomètre – qui avait prêté pour
l’occasion le plan en coupe de la fosse
15 bis présenté en vidéo – complétée
par Claude Noyelle qui fut son « galibot de géomètre », celle de Jean-Pierre
Delvallet, chargé de la détection du grisou ou celle de Gustave Fleuet, homme
d’about ont démontré combien l’extraction charbonnière demandait de précision et de connaissances techniques très
poussées ; une erreur de métré, un câble
mal arrimé et la catastrophe pouvait survenir à tout instant.
Terre d’en haut, terre d’en bas
Du galibot au meneu’d’bidet
Au-delà même du nombre des fosses (7
puits de mine, 7 terrils…) et de la surface
qu’a occupée l’activité charbonnière sur la
commune, un zoom a été fait sur la diversité des métiers qui gravitaient autour de
cette quasi mono industrie : du galibot
au bowetteur, du mécanicien d’extraction
au « meneu’ d’bidet », de la lampiste au
géomètre et à l’homme d’about… Des
professions, mais aussi des tranches de
vies qui ont été revécues par les intervenants et par le public.
Moments d’émotion
Ce sont des silences empreints d’émotion
qui ont suivi le témoignage de Yolande
Dufour, trieuse à la fosse 5 (« M’sieur
l’Ingénieur, je veux travailler »), celui
d’Edmond Gruchociak, ravaleur à la
fosse 19 lorsqu’il se remémore l’accident mortel survenu à ses copains ou
6
ECHOS
LOOSSOIS
Notre commune a connu, et connaît
toujours, de nombreux bouleversements
dus aux galeries de mine : les affaissements notamment ont marqué le territoire, comme l’ont démontré, plans à
l’appui, Yves Grard et Henri Wozniak.
Un travail physique !
Abatteur, bowetteur, foudroyeur…
Les métiers n’étaient pas sans risque
et demandaient une bonne condition
physique, nous ont expliqué François
Kozlowski et Gérard Dangain.
Bons moments
Des moments poignants, il y en eut
beaucoup… Mais comme la vie dans le
pays minier, on savait aussi s’amuser !
Les anecdotes de Raphaël Bertinchamps,
de Claude Rigaut (ch’carrieu d’carbon),
de Jean Kulikowski – qui fut une fois en
retard pour descendre le lundi matin,
car le dimanche, « il y avait bal » –, de
Jocelyne Niemiec, fille d’un « meneu
d’bidets » (« les mineurs avaient toujours
un sucre pour les chevaux ») ont montré
que pour difficile qu’elle était, la vie alors
avait aussi ses bons moments…
C’est aussi par un bon moment que s’est
terminée cette veillée : tous étaient invités à déguster un morceau de placek et
une bistouille au son de l’accordéon.
Bravo à Marcel Caron et Francis
Maréchal qui ont passé de longues heures à préparer cette veillée ; et merci aux
témoins de nous avoir fait partager leurs
souvenirs. La suite à l’automne…
VALEUR EXEMPLAIRE ET UNIVERSELLE DU BASSIN MINIER
experts internationaux étudient la
candidature. Après audition en 2008
par le comité des Biens Français du
Patrimoine mondial, les fondements
de la candidature sont validés ; en
2009, 69 édifices sont protégés par
les Monuments historiques.
En janvier 2010, après huit ans de
travail et 50 kg de dossier, la France
a officiellement présenté le dossier
du Bassin minier Nord-pas-de-Calais
aux instances de l’Unesco.
Paysage culturel évolutif
vivant
Le 25 janvier 2002 au stade Bollaert, avait
lieu le lancement d’un projet un peu fou,
celui de la candidature du Bassin minier
Nord-Pas-de-Calais, d’Enquin-les-Mines
à Condé-sur-l’Escaut, au classement du
Patrimoine mondial de l’Unesco. Ce projet va entraîner une grande mobilisation
régionale et un formidable espoir de
reconnaissance du patrimoine spécifique
de la région, ouvrier et populaire, aussi
digne d’intérêt que peut l’être le sacré
ou l’architectural.
50 kg de dossier plus tard
Après l’inscription du Bassin minier en
2002 sur la liste indicative de l’État
français, l’association BMU a été créée
par Jean-François Caron pour élaborer
le dossier et mobiliser les différents
acteurs publics et privés. De 2005 à
2007, la Mission Bassin minier réalise un
inventaire du patrimoine minier, finalise des études historiques, paysagères,
organise des colloques sur la gestion et
la valorisation du patrimoine, etc. Des
La catégorie « paysage culturel
évolutif vivant » implique une
combinaison de l’homme et de la
nature. Ce que l’on retrouve dans
le Bassin minier ou l’activité charbonnière a modelé le territoire et
agi sur l’organisation sociale. Il faut
aussi justifier de valeurs d’universalité et d’exception. L’industrialisation
des sociétés modernes est universelle,
celle du Bassin minier a ses particularités
propres et exceptionnelles : l’ampleur et
l’homogénéité du paysage, la permanence rurale et agricole et la diversité
de son patrimoine aussi bien technique
qu’environnemental ou social.
(écoles, églises, salles des fêtes, etc.)
témoignent d’une organisation sociale
particulière.
La culture du travail a engendré un
ensemble de valeurs humaines très
développées comme la solidarité, l’engagement collectif, le syndicalisme, la
convivialité, la vie associative, etc. qui
constituent un patrimoine immatériel
intéressant, enrichi par les apports de
l’immigration.
Reste maintenant aux experts de
l’Unesco d’apprécier sur le terrain les
atouts du Bassin minier. Verdict dans
quelques mois !
Patrimoine technique
Il existe encore une cinquantaine de
fosses dans la région, dont les quatre
sites les plus représentatifs de Lewarde,
Wallers-Arenberg, Oignies et Loos-enGohelle, 24 chevalements, 200 terrils,
des vestiges des infrastructures de
transport du charbon (cavalier, gares,
ponts,...), qui comme les terrils, ont
modelé le territoire.
Patrimoine populaire
L’héritage des Mines n’est pas seulement
industriel, mais aussi social et culturel,
humain. L’habitat minier (corons, cités)
et les équipements qui les complètent
Crédit : BMU
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ECHOS
LOOSSOIS
Actualité
I
ls étaient 15 au départ il y a six mois, pour ce quatrième
projet Horizons, 11 à l’arrivée, dont 5 Loossois, toujours
motivés et en plus fiers, et à juste titre, de ce qu’ils ont réalisé. Depuis un mois, leurs oeuvres décorent l’espace vert
devant la résidence Coeur de Loos.
Les jeunes ont fabriqué ces structures métalliques dans le
cadre du programme de formation Horizons du Conseil
régional, en partenariat avec la Chambre des métiers du
Pas-de-Calais, la ville de Loos-en-Gohelle, le PLIE (Plan
Local pour l’Insertion et l’Emploi) et la Mission locale qui va
assurer le suivi. Le but de ce programme est de redonner un
objectif aux jeunes, l’envie de faire quelque chose de bien
et de montrer de quoi ils sont capables. Installés à la halle
Salengro et assidus même par des températures de –5°,
ils ont appris à travailler le métal, à souder, découvert différentes technologies, etc. L’idée leur est même venue de
restaurer l’ancienne batteuse entreposée à la halle, afin de
valoriser l’histoire agricole loossoise. Lors des précédents
programmes, d’autres jeunes avaient mis en valeur la mine
(statue de Sainte-Barbe) et la biodiversité (les insectes),
autres facettes de la commune. À l’issue de leur formation,
plusieurs jeunes ont décroché des contrats, d’autres envisagent d’approfondir leur formation, tous auront tiré profit
de cette expérience.
En selle pour l’avenir
L’école Ovide Leroy à l’heure des années 60
L’école Ovide Leroy a fêté cette année son 50e anniversaire.
Depuis la rentrée de septembre les écoliers ont planché sur
le thème des années
60 : la vie autrefois,
la mine, les arts
visuels, notamment
les oeuvres d’Andy
Warhol ou Vasarely,
rencontré des
témoins,
effectué
des sorties, etc. Le
fruit de leur travail
a donné lieu à une
belle exposition lors
de la fête de l’école,
ainsi qu’une exposition d’anciennes photos de classe où chacun a eu plaisir à se retrouver. La famille d’Ovide Leroy, instituteur loossois, mort en 1940 à 24 ans, croix de guerre, était
présente pour l’occasion, son fils en particulier et son arrièrepetit-fils, prénommé Ovide.
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ECHOS
LOOSSOIS
Aux côtés du directeur, M. Lajewski, l’ancien directeur de
l’école, Wladislas Zandecki, a remis les diplômes du certificat
d’études, puis les élèves ont dansé sur la musique des sixties,
exécuter les fameux landy des années soixante et des pyramides, avant un symbolique lâcher de ballons.
Les renards à Loos
On observe depuis quelque temps une augmentation du nombre de renards sur le
territoire ; cette recrudescence n’est, bien sûr, pas spécifique à Loos-en-Gohelle !
Or, on sait, depuis La Fontaine, qu’entre l’homme, la poule et le renard, la confrontation est sans fin et ne date pas d’aujourd’hui !
Resituons donc tout cela dans son contexte : le renard est un prédateur et, comme
tel, participe au bon équilibre de la faune. Il se nourrit en général de petits rongeurs
(campagnols, rats…) et participe ainsi à la régulation de populations en excès comme
les lapins notamment, très nombreux sur les terrils et qui causent fréquemment des
dégâts aux cultures. Les éliminer consisterait donc à déplacer le problème.
Pourtant, on constate une tendance des renards à se rapprocher de l’environnement urbain : des dégâts ont donc été constatés dans plusieurs poulaillers loossois
qui, depuis des années, n’étaient plus habitués aux prédateurs. Une réunion a été
organisée, le lieutenant de louveterie est intervenu à plusieurs reprises pour réguler
la population de renards… Mais la solution la plus simple reste de protéger efficacement les basses-cours : des méthodes faciles de protection existent, qui auront
l’avantage de protéger des hermines, belettes…
Un écosystème sans prédateurs n’est pas viable. Un peu comme dans d’autres
régions avec le loup et l’ours, il est nécessaire de trouver un mode de cohabitation
qui préserve l’équilibre naturel.
Imaginons notre quartier
Ph. Francis Maréchal
Redécouvrir leur quartier et imaginer son avenir,
c’est ce que la municipalité a proposé aux habitants
des quartiers Ouest. Une trentaine de personnes,
des habitants, mais aussi des techniciens de la
ville et des élus pour répondre à leurs questions,
ont participé à une balade à travers les cités 5 et
Belgique. Les habitants étaient invités à donner
leur avis et suggestions sur différentes réalisations
comme le city-stade, les maisons Chênelet, sur la
vie dans le quartier, les liens avec le centre ville, le
projet d’éco-quartier, etc.
Cette promenade d’observation à travers laquelle il
s’agissait de diagnostiquer les forces et les faiblesses
du quartier vise à impliquer les habitants dans l’avenir de leur cadre de vie.
L’opération sera reconduite cet été pour ceux qui
n’ont pu participer.
9
ECHOS
LOOSSOIS
Actualité
LES GOHELL
Densité, richesse, qualité, diversité
et convivialité qualifient bien cette
nouvelle édition des Gohelliades.
Graines de Germinal
Magnifique succès, trois soirées de suite
sur le site du 11/19 pour cette comédie
musicale loossoise écrite et mise en scène
par Xavier Lacouture, sur des musiques
de Guillaume Defrance et avec la participation d’une centaine de Loossois.
C’était beau bien sûr, mais en plus ça
sonnait vrai, retraçant l’histoire humaine
de la mine, la solidarité, le déracinement
des mineurs immigrés, des moments de
drôlerie et d’émotion.
Le spectacle pourrait bien être repris dans
la région...
Choeurs de Loos
Cette soirée chorale est toujours très appréciée des mélomanes. Aux adultes de la
Lohézienne et la Clé des chants, se sont
jointes les chorales du collège René Cassin et de l’école Basly dont la prestation a
été des plus remarquée.
Une toile sous les étoiles
À la séance de cinéma en plein air sur le
terrain de foot du 5, il a fallu attendre la
nuit pour que s’allume « La première étoile « sur l’écran géant, heureusement le
délicieux barbecue a permis de patienter.
Humour décapant
Le duo Choc frontal y va fort quelquefois, mais vraiment pour notre plus grand
plaisir, certains de leurs sketches sont carrément désopilants. Dans un autre style,
Albert Meslay, sorte de conférencier de
l’absurde a achevé de ravir le public.
Tu leur as dit à tes parents ?
La pièce de théâtre présentée au foyer
Voltaire Leclercq, comédie romantique
toute en finesse et en subtilité a présenté
le quotidien d’un couple pas comme les
autres à travers 12 sketches pleins d’humour et d’amour.
Une couverture pour le terril
Pour porter cette écharpe géante de 375
mètres tout en haut du terril, il aura fallu
une chaîne humaine de 400 bénévoles.
Il en a fallu aussi des dizaines de bénévoles et du temps pour tricoter les 50
000 carrés de patchwork et les coudre.
La persévérance du collectif Loos Ch’tricote a offert un moment fort de partage
à tous
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Ch’triartage
à tous ceux qui étaient sur le terril. Bravo
encore !
Karaoke original
Un orgue de barbarie pour un karaoke, ça
peut surprendre, mais ça n’a en tout cas
empêché personne de chanter des chansons de différents styles et époques avec,
bien souvent le concours des musiciens
de la Compagnie du Tire-laine.
Sur toile ou papier glacé
Jean-Pierre Delomel, ancien professeur
du collège René Cassin est revenu à
Loos pour exposer à la médiathèque ses
tableaux, paysages bretons, souvenirs de
vacances, hommage aux mineurs, etc. À
l’église, ce sont deux photographes, le
Loossois Philippe Tricquet et Tarik Yaici
qui exposaient leur perception du quartier Nord de la commune.
Danseurs et musiciens
Lors du défilé de Pentecôte, danseurs et
musiciens ont envahi les rues, puis l’auditorium du jardin public, faisant ici et là
montre de leur dextérité à lancer et faire
tournoyer des drapeaux, à se mouvoir en
rythme, à faire ressentir du plaisir aux
spectateurs.
L’artisanat s’expose
Les fidèles sont toujours là, derrière des
étals pleins de couleurs, quelques nouveaux font connaître leur fabrication,
comme la bière bio, et le public prend,
comme toujours plaisir à circuler parmi
les stands.
Les trésors du Nord
Du quartier Nord, bien sûr ! Cette année
pour la Carte aux trésors, les équipes de
Loossois ont sillonné, en famille ou entre
amis, le quartier situé aux abords et derrière la mairie, du cimetière aux serres, à
la découverte de l’histoire de la ville. À
l’issue de cette promenade instructive et
ludique tous les participants ont été récompensés.
La vie loossoise
TABLEAU D’HONNEUR
Médaille de la Ville à Gabrielle Dehon
Gabrielle Dehon est née à Loos-en-Gohelle, au centre, en 1921, puis s’est installée au 5 avec son mari. Elle a deux enfants, cinq petits-enfants, 10 arrière-petits
enfants, un arrière-arrière-petit-enfant et de l’énergie à revendre. Elle a été en 1974
à l’origine de la création du club des retraités des cités 5 et Belgique, avec notamment Jules Pamart. Elle a dès lors participé activement à la vie du club et du quartier
et continue de le faire. D’abord établi dans un baraquement entièrement refait par
les adhérents avec le comité des fêtes du 5, le club a ensuite pris ses quartiers à la
salle Caullet.
Cheville ouvrière discrète et modeste, le domaine de Gabrielle c’est la cuisine.
Encore maintenant, c’est elle qui gère toute l’organisation des repas.
Pour son dévouement au sein de la commune, la Municipalité lui a remis la médaille
de la Ville.
Samuel Trupin, chef
du CPI de Liévin
Samuel Trupin a rejoint à 15 ans le
corps des jeunes sapeurs pompiers
au Centre de Première Intervention
de Loos-en-Gohelle. À 16, il est sapeur volontaire, puis caporal, caporal-chef et sergent en
2000. Promu capitaine, il a été nommé à 32 ans chef du Centre d’Incendie et de Secours de
Liévin où il remplace la capitaine Pierre Mazure.
Parallèlement à ses études en sciences humaines (histoire-géographie) à l’université d’Artois
où il obtient sa maîtrise avec mention « très bien », il s’est toujours investi chez les pompiers.
En 2001, il a choisi de devenir professionnel.
La municipalité a tenu à le mettre à l’honneur pour son engagement au service du public.
Bonne fête maman
En ce jour de fête des mères, Mme Dehaffreingue a entendu cette phrase
14 fois, par chacun de ses 14 enfants ; pour la fête des grand-mères, ce
sera 40 fois et encore cinq pour les arrière-petits-enfants. Lors de la réception de fête des mères en mairie, après un poème par des élèves de l’école
Ovide Leroy, Jean-François Caron, maire, lui a épinglé la médaille d’or de
la Famille française.
Plusieurs couples ont ensuite renouvelé leurs voeux de mariage à l’occasion
de leurs noces d’argent, M. et Mme Pruvost-Vermeersch (25 ans d’union)
ou de leurs noces d’or (50 ans) : MM. et Mmes Caron-Robin, DupireFoulon, Eluecque-Van Camp, Strzelczyk-Pluta. M. et Mme WesolekGermond ont célébré leurs noces de diamant, 60 ans de vie commune.
12
ECHOS
LOOSSOIS
La pomme de terre a la patate…
Serge Duvauchelle aussi !
Mme Bintje, géante de la Confrérie de la pomme de terre a supervisé au foyer
Omer Caron la soirée de pré-clôture du colloque international sur les maladies
de la pomme de terre qui se tenait à Arras. Les experts d’une vingtaine de
pays, du Chili à la Suède, de l’Algérie à la Russie, se sont penchés sur les divers
moyens de combattre le mildiou et autres fléaux, notamment par la lutte intégrée.
Les participants ont mis à l’honneur Serge Duvauchelle, le principal organisateur de ces actions concertées, financées par l’Europe, à l’occasion de son
départ à la retraite.
De la génération des scientifiques qui ont les pieds sur terre, cet ingénieur agronome, fils de l’ancien maire Louis Duvauchelle, a travaillé dès 1981 au projet
de laboratoire d’étude des végétaux et à l’implantation en 1985 à Loos, du
Service Régional de Protection des Végétaux (SRPV), puis en 1993 à la création
de la station d’études FREDON (Fédéation Régionale de Défense contre les
Organismes Nuisibles). Il a été dépeint par ses collègues internationaux comme
un homme de conviction, d’action, de passion. Un exemple pour tous ceux qui
travaillent dans la recherche.
Jocelyn Pringarbe, privé de rentrée
À voir son émotion lors de la réception des enseignants, il y a fort à parier que la
rentrée sera dure pour Jocelyn Pringarbe, non pas de retourner à l’école, mais bien
au contraire de ne pas retrouver ses élèves. En plus de 30 années de carrière à
l’école Basly, dont sept ans directeur, il a formé environ 900 élèves à qui il a donné
de son temps, souvent au-delà du raisonnable a souligné Mme Laloux, inspectrice
de l’Éducation nationale, de sa passion et de son énergie pour leur épanouissement
et leur réussite. Pour ses qualités humaines et ses compétences professionnelles, il a
été ovationné à l’heure de son départ à la retraite.
Au cours de la soirée, de nombreux élèves ont été récompensés pour leur participation remarquable à divers concours, compétitions ou manifestations.
Une Victoire pour Vincent
« Nous sommes conscients de nos difficultés, mais aussi de nos possibilités », a dit Cédric
en félicitant Vincent Signor pour son double trophée, la Victoire de l’accessibilité départementale et la Victoire régionale. Le handicap n’est pas un obstacle à la vie de la cité, ni
à une pratique artistique, ensemble il est possible de changer le regard sur les déficients
intellectuels.
Modèle d’intégration, Vincent est résident du foyer APEI les Goélands, il travaille, participe à la vie de la commune et fait partie de l’harmonie municipale « la Concordia » où il
est clairon depuis de nombreuses années. Il y est un musicien comme les autres.
C’est ça l’accessibilité pour les personnes handicapées mentales, favoriser l’accès à tout,
culture, vie sociale, logement, etc., et c’est un droit pour eux.
13
ECHOS
LOOSSOIS
La vie loossoise
ENFANCE ET JEUNESSE
L’éveil à l’accueil de loisirs maternel
Le centre de loisirs maternel, dirigé par Virginie, peut accueillir une vingtaine de bambins de 3 à 6 ans. De nombreuses activités leur sont proposées, manuelles, sportives, activités d’éveil (développement des sens
et de la motricité) et culturelles, ainsi que des sorties au cinéma, au zoo,
au parc des Cytises, etc. En projet également, des animations autour du
recyclage et de la nature. L’accueil de loisirs, c’est aussi des moments de
fête avec les parents comme à l’occasion du goûter de Noël.
Le centre est ouvert tous les mercredis de 13 h 30 à 17 h 30 et pendant
les vacances scolaires..
Cadeaux pédagogiques… et utiles !
Les écoliers de CM2 entrant en 6e à la prochaine rentrée ont été dotés par la
municipalité de dictionnaires et d’atlas qui les accompagneront utilement tout
au long de leur scolarité.
D’autres classes ont reçu des règles pédagogiques leur rappelant quelques
principes de base de protection de l’environnement.
A l’abri et au sec
Très bonne idée que ces ponchos
bien couvrants qui protègent les
enfants de la pluie et du vent.
Les enseignants ont apprécié
l’initiative de la municipalité. Les ponchos ont été
distribués dans les écoles
en début d’hiver et auront
bien servi jusqu’à présent
pour les sorties de classe
ou pour aller à la cantine.
Des oeufs pour les petits poussins
Les mamies et papys du foyer Voltaire Leclercq ont tenu comme
chaque année, pour Pâques, à gâter les bambins de la restauration
scolaire de la maternelle Émilienne Moreau. Lancés avec des cris de
joie dans une chasse aux oeufs, dans un joli décor de basse-cour, les
enfants ont rapidement rempli les paniers d’oeufs multicolores.
14
ECHOS
LOOSSOIS
Ben cha alors !
Les enfants des Ateliers du mercredi, animés par M. et Mme Marzalek
et Mme Lucas, ont exposé leurs oeuvres, comme toujours de qualité,
à la médiathèque. Une grande variété d’objets et de tableaux ont été
réalisés sur le thème du chat : vide-poches, sets de table, peinture
acrylique ou gouache, peinture sur rhodoïd, mosaïque, etc.
Les ateliers reprendront fin septembre, le matin pour les plus jeunes, l’après-midi pour les plus grands. Inscriptions sur place, salle
Duvauchelle ou tél. 03 21 43 61 88. Attention, le nombre de places
est limité.
La grenouillette les pieds dans l’eau
Depuis 10 ans qu’elle existe, la mare de l’école Basly nécessitait
un entretien pour éviter la prolifération des plantes parasites
et la disparition de la faune. Depuis la rentrée, deux classes
de CM1 et CM2 ont travaillé sur la vie de la mare, l’eau, la
faune, la flore, sur les abords et des projets d’aménagement
de haie ou de mur pour les grenouilles. Après un nettoyage
de la mare en fin d’hiver, un inventaire des végétaux et des
animaux (triton, larves de libellule, etc.), les élèves ont réintroduit, avec Carine Duflot, animatrice au CPIE Chaîne des Terrils,
des plantes aquatiques (iris, joncs, carex) ou flottantes comme
les stratiotes et autres grenouillettes.
Un sourire
Depuis six ans, avec le Logement-Foyer Voltaire Leclercq, les
enfants des trois écoles élémentaires de la ville préparent des
cartes de vœux et des gâteaux pour les personnes âgées.
Dans le quartier de l’école Ovide Leroy, les élèves de CM1-CM2
de Mme Coppik, ont apporté leur message d’amitié à une quarantaine de personnes de 82 ans et plus. Parfois ils reçoivent des
cartes en retour ou des friandises, mais surtout, et c’est le plus
important pour eux, ils reçoivent « plein de sourires ».
15
ECHOS
LOOSSOIS
La vie loossoise
ENFANCE ET JEUNESSE
À la Bastille (bis) !
Une dizaine d’élèves du club théâtre du collège René Cassin
ont donné une représentation théâtrale très applaudie, au foyer
Voltaire Leclercq. Sur le thème de la Révolution, ils ont répété
durant plusieurs mois une adaptation de la pièce d’Anne-Caroline
d’Arnaudy, « A la Bastille (bis) ! ».
Les jeunes se bougent
Au propre comme au figuré, les jeunes des locaux jeunes se bougent pour mener à
bien leurs projets. Ils ont notamment organisé un tournoi de foot en salle, réunissant 8 équipes de trois communes, qui s’est déroulé avec fair-play et dans la bonne
humeur, arbitré par Anthony qui a suivi une formation d’arbitre. Ils ont également
proposé leurs services pour débarrasser caves et greniers, puis participé à un marché
aux puces pour compléter le financement de leur projet européen. En début juillet, ils
sont partis en Pologne, à Swiecie où ils retrouvent des jeunes Belges, Turcs, Finlandais
et Polonais.
L’école est finie
Les fêtes des écoles Victor Hugo (cidessous) et Basly (ci-contre)
16
ECHOS
LOOSSOIS
La mobilisation des parents et de la municipalité n’a pas empêché la fermeture d’une
classe à l’école Lamendin
☛
Ph. Alfred Duparcq
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Éco-gestes malins
Souvent on le savait, mais on n’y pensait pas forcément, d’autres
fois on apprend, on découvre une nouvelle astuce pour économiser
l’énergie, des gestes simples à la portée de tous. Dans le cycle de
conférences proposé à Loos, celle sur les éco-gestes était particulièrement intéressante, sans jamais adopter un ton moralisateur. Elle
permettait par exemple d’associer une situation de la vie quotidienne
à un coût réel, concret : 3 mm de givre dans le congélateur, c’est
40 % de consommation en plus ; ouvrir les fenêtres en grand 5 à
10 mn en hiver (radiateur coupé pendant l’aération) est bon pour
la santé mais permet aussi de mieux réchauffer la pièce (un air confiné chauffe moins bien) ; 1° de température en plus, c’est 7 % de
plus sur la facture de chauffage ; certains appareils branchés, non
allumés, ni même en veille, peuvent consommer (la solution : les
brancher sur une multi-prise avec interrupteur), etc.
L’autre thème de la soirée (qui nous valait la présence d’une équipe
de France 2) concernait les lampes basse consommation. Le consommateur est souvent perdu devant ces produits relativement nouveaux, aussi les tests comparatifs et les explications de Ludovic Dubo
ont été fortement appréciés. Déjà il ne faut plus raisonner en watt au
moment de l’achat, mais en lumen (lm : unité d’intensité lumineuse)
et savoir repérer la température de couleur sur l’emballage : 6400 K
équivaut à la lumière du jour, 3300 K à un « blanc chaud », 7000 K
correspond à des tons bleutés.
Les ampoules basse consommation sont en moyenne 4 fois plus
économes que celles au mercure, ce qui compense rapidement le
surcoût, mais le mieux est quand même d’éteindre quand on quitte
une pièce.
Écologique et social
Les plus respectueuses possible de l’environnement, les maisons Chênelet
sont la preuve concrète que l’on peut réaliser un habitat très écologique,
très économe et très social, proposer des conditions de vie agréable sans
être écrasé par les charges. Lors de la remise des clés aux nouveaux locataires, constructeur et bailleur leur ont rappelé les excellentes performances
des logements, labellisés BBC (basse consommation), consommant 50 kwh
par m2 et par an, bénéficiant dune isolation renforcée, d’une exposition
bioclimatique, etc. Les habitants seront invités à donner leur avis afin de
corriger d’éventuels défauts et encore améliorer les prochaines constructions. Un bilan sera fait dans un an sur les données réelles, notamment la
consommation d’énergie.
Espace info énergie, le bon conseil
À Loos-en-Gohelle depuis un peu plus de deux ans, Ludovic Dubo et Éric Druot,
conseillers de l’Espace info-énergie, ont informé et conseillé des centaines et des
centaines de personnes, par téléphone, à l’agence ou sur rendez-vous, le plus souvent
des particuliers. Il leur arrive aussi de mettre leur compétence au service des collectivités comme dans la commune où ils ont assuré plusieurs conférences. Ils prodiguent
de 1500 à 2000 conseils par an, la plupart de leurs interlocuteurs souhaitant des
informations dans deux ou trois domaines. Les principales demandes concernent le
chauffage, l’isolation et l’énergie solaire, surtout pour les habitations existantes, mais
aussi pour des projets de construction. Leur champ de compétences va de l’habitat
économe aux énergies renouvelables, des éco-gestes aux conseils techniques et aux
informations sur les aides financières. Mais en aucun cas ils ne pourront choisir à
votre place !
Espace info-énergie, 3 rue Maniez, tél. 03 21 37 38 36, courriel [email protected]
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ECHOS
LOOSSOIS
La vie loossoise
DU CÔTÉ DES ASSOS…
Vélo-club loossois : premières championnes !
À peine créé (en janvier de cette année), le vélo-club loossois, présidé par
Gilbert Lenglin, compte déjà deux championnes. Dans la catégorie seniors
filles, Sylviane Lenglin a décroché le titre de championne des Flandres.
Dans la catégorie poussins mixte, Cloé Lenglin s’adjuge la troisième place
au sprint ; de plus, première féminine, elle est aussi championne des
Flandres.
Signalons également la belle prestation de Kassendra Debeaussard qui,
dans la catégorie benjamins, se place 4e à l’issue de sa première course.
Le club compte actuellement 15 adultes et trois enfants, qui pratiquent
la compétition sur routes, en VTT ou en cyclo-cross, mais également les
randonnées cyclo durant la période hivernale.
À noter que l’association organise une course le dimanche 5 septembre
prochain à partir de 13 heures, ouverte à tous, sur un circuit de 2,6 km ;
certificat médical, casque et… vélo obligatoires !
M. Lenglin souhaite bien sûr renforcer ses effectifs, notamment de jeunes !
Pour tous renseignements, vous pouvez l’appeler au 03 21 76 14 36 ou
consulter le site de l’association : www.velo-club-loossois.fr
Ph. Gilbert Lenglin
Gymnastique
Lors de l’assemblée générale du club de gymnastique volontaire, la
présidente Chantal Lesur, les adhérentes et les anciennes du club
ont remercié Roselyne Cugier, leur animatrice durant 22 ans. Un
week-end gastronomique dans un château lui a été offert pour sa
retraite, ce qui nécessitera peut-être une séance de gym ensuite…
Les cours de step, abdos, etc. reprendront le 2 septembre, les lundis
de 14 h à 15 h ; mardis de 10 h à 11 h et de 18 h 45 à 19 h 45 ; jeudis
de 14 h à 15 h et de 18 h 45 à 19 h 45.
Contact : Chantal Lesur, 03 21 43 24 96, ou Virginie Lesur, 06 29 93 00 95.
Les bons gestes
Après le passage des marathoniens de la Route du Louvre, les pompiers loossois ont organisé une initiation aux gestes de premiers
secours, en attendant l’arrivée des pompiers, et une démonstration
d’utilisation des défibrillateurs.
Installés dans les équipements municipaux, ces appareils sont simples à utiliser et peuvent sauver des vies.
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ECHOS
LOOSSOIS
La Route du Louvre
2800 marathoniens, 2500 coureurs sur le 10 km, près
de 7000 randonneurs sur des parcours de 7 à 35 km,
la 5e édition de la Route du Louvre s’est révélée une
épreuve de haut niveau international en même temps
qu’une course festive et un moment de partage.
Le parcours inversé cette année a permis d’apprécier
l’affluence des coureurs, encore frais, mais ils sont
bien vite passés et parmi les spectateurs beaucoup ont
regretté les animations et la convivialité des années
précédentes.
Allez, l’année prochaine, on repart dans l’autre sens !
Dès maintenant, faites-nous part de vos idées pour
animer notre ville lors du passage des coureurs et
marcheurs.
Soirée entre voisins
Occasion de se rencontrer, de faire plus ample connaissance et
de passer une soirée agréable, la fête des voisins a réuni à la halle
Salengro, une quarantaine de personnes de la Rivelaine, des rues
Masséna et Faidherbe, de la Berline, la résidence Croisette et du
foyer des Goélands. Chacun avait rapporté un plat et sa bonne
humeur, avec un immense gâteau en dessert préparé par le
foyer, pour un joyeux repas en commun.
Cerveaux en ébullition
En cette période d’examens, 26 candidats, des enfants aux
seniors, ont passé leur certificat d’études primaires d’après les
épreuves de 1923, sous l’oeil impitoyable de Wladislas Zandecki,
ancien directeur de l’école Ovide Leroy, dans le cadre du cinquantenaire de l’école.
Français, dictée, sciences, histoire, géographie et surtout arithmétique, quatre problèmes sans calculette, particulièrement difficiles de l’avis de tous y compris des correcteurs, ont fait bouillir
les cerveaux des candidats. Leurs diplômes ont été remis aux 19
reçus, dont trois avec mention « excellent », décernés à Janine
Houdart, Christian Zaslona et Emeric Grzonka, lors de la fête de
l’école Ovide Leroy.
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ECHOS
LOOSSOIS
La vie loossoise
MANIFESTATIONS MUNICIPALES
Premier mai revendicatif
Lors de la réception en mairie, Guy Alexandre, 1er adjoint, a mis
l’accent sur la nécessité pour les syndicats de s’adapter face à
la baisse du nombre de syndiqués (trois fois moins qu’il y a 30
ans) et la résignation des travailleurs de peur de perdre leur
emploi. Serge Raguenet représentant les mineurs retraités a
dénoncé la remise en cause des droits et acquits sociaux. Quant
au maire Jean-François Caron, il a souligné combien la situation
actuelle de chômage de masse permet de mettre la pression sur
les salariés au lieu de créer les conditions pour que les jeunes
puissent travailler et cotiser.
Plusieurs Loossois ont été médaillés du travail : Thierry Blondel,
Dominique Raguenet (argent) ; Didier Garcy, Gérard Marmuse,
Gérard Roszak (vermeil) ; Michel Frenoy, Michel Warin (or) ;
Marc Florival (or et grand or) ; Fernando Dufresne, Christian
Lakomy, Jean-Luc Sart (grand or) et Jacques Starosta (argent,
vermeil, or et grand or).
Bouger c’est la santé
Depuis le début de l’année, un cycle de conférences sur l’alimentation
et les activités physiques prolonge le travail de prévention mené depuis
plusieurs années, dans le cadre de la politique santé-nutrition de la ville.
Différents thèmes sont abordés, comme l’alimentation au service de la
santé, la lutte contre la sédentarité ou encore comment bouger dans la
vie quotidienne (en jardinant, en faisant le ménage, en dansant ou en
jouant sur une célèbre console...). Les conférences reprendront dès septembre : le rendez-vous reste le même, chaque premier jeudi du mois.
Prochaine conférence le 2 septembre à 18h30, salle d’honneur, sur le
thème « Faut-il forcément se priver pour maigrir ? ».
Tout est poésie
Tous les styles sont possibles, rien n’est figé. Inutile aussi d’aller
chercher des mots compliqués, des lieux exotiques... À la manière
de Prévert, tout ce qui nous entoure peut être source d’inspiration. Choisissez des éléments, des parties du corps par exemple,
associez les à des choses ou des animaux, trouvez des rimes,
ordonnez le tout et voilà un joli poème. Les écoliers loossois se
sont essayés à cet exercice avec M. et Mme Chaumorcel, lors
du Printemps des poètes. D’autres séances ont eu lieu avec des
collégiens et des résidents du foyer Voltaire Leclercq.
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ECHOS
LOOSSOIS
Univers concentrationnaire
Quand certains se conduisent ou s’habillent comme des nazillons ou demandent benoîtement « c’est qui Auschwitz ? », le devoir de mémoire prend tout son sens. L’exposition
de la fondation Auschwitz de Bruxelles, « L’univers concentrationnaire et la politique
nazie d’extermination dans leur contexte historique 1914-1945 », à la médiathèque,
a illustré la montée du nationalisme en Allemagne, l’évolution des idéologies jusqu’à
en arriver aux horreurs de la 2e guerre mondiale, la déportation, l’extermination, des
Juifs mais aussi de ceux qui, par leur race, leurs idées ou leur façon de vivre, ne correspondaient pas aux critères aryens. Pour compléter l’exposition, un film et surtout des
témoignages humains émouvants, celui de Marie qui a visité Auschwitz et celui de Dora
Goland-Blaufoux qui a été déportée.
Lors du vernissage, la chanson de Jean Ferrat « Nuit et brouillard » (Ils étaient 20 et
100, ils étaient des milliers…) a été
interprétée par Béatrice Morel et
Justine Descamps, deux collégiennes
qui avec Yohan Storez ont remporté
le 2e prix au concours national de la
Déportation.
Ph. Alfred Duparcq
Coeur de Loos 2 inauguré
Jean-François Caron, maire, et Michel Dagbert,
président d’Adévia ont officiellement inauguré la
résidence Coeur de Loos 2. Après avoir coupé le
ruban symbolique, les participants ont pu visiter
un appartement vide (il en reste quatre disponibles) et un appartement déjà occupé, après quoi
les performances des logements ont été rappelées (accessibilité aux handicapés, Haute Qualité
Environnementale, abords paysagers) ainsi que la
volonté par cette opération immobilière de répondre aux besoins de logements et de revitaliser le
centre ville.
21
ECHOS
LOOSSOIS
Économie
Ch’ti garage
D
epuis le début février, François Bracq et Éric Mahieu, mécaniciens et amateurs de vieilles voitures ont ouvert en autofinancement le Ch’ti garage,
rue Supervielle où ils disposent d’un atelier de 800 m2 et d’un parking privé.
Ils se sont développés en quelques mois, embauché un salarié récemment et
acquis du matériel supplémentaire au fur et à mesure de leurs besoins. Qu’elle
date de 1800 ou de 2010 et bourrée d’électronique, ils sont équipés pour
entretenir et réparer votre voiture, y compris sans permis, les véhicules utilitaires ou les camping-cars. Leur plus gros pôle d’activité concerne les véhicules
de collection, de toutes marques et de toutes nationalités, une Peugeot 190 S
de 1930, une Dauphine de 1961 ou une Mercedes 190 cabriolet de 1951. Ils
peuvent la remettre à neuf de A à Z : carrosserie, mécanique, peinture, sellerie...
La qualité du service au client est leur priorité, associée à une politique de prix
raisonnables (facturation au temps réel, remise sur les pièces en fonction de
l’âge du véhicule, 10 ans, 10%, 30 ans, 30 % et réduction sur les vidanges le
1er samedi du mois). Le garage est ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 19 h, le
premier samedi du mois de 8 h à 18 h, quant au patron il est souvent à l’atelier
dès 6 h, jusqu’à 21 h, ou même le week-end. C’est un passionné !
Badmania
R
enaud Legrand, ancien joueur de Nationale, maintenant entraîneur, et
Maxime Druon, toujours dans le top 50 français, ont ouvert fin avril au
Coeur de Loos, un magasin dédié à leur passion, le badminton. Le magasin
est nouveau, mais leur société existe depuis 2007 via leur site Internet. À la
fin de leurs études (doctorat en sport pour l’un, en finance pour l’autre), ils
ont eu l’idée de créer un site communautaire, sans but lucratif, consacré au
badminton (entraînement en ligne, forum, etc.). Ils proposaient quelques
produits auprès des clubs, puis ont choisi d’en faire leur activité économique, étant donné le manque de spécialistes dans leur domaine. En 2008,
ils ont embauché un premier salarié, un deuxième en 2009. Du matériel au
textile en passant par les chaussures, ils ont de quoi satisfaire aussi bien les
amateurs que les compétiteurs. 70 % de leur chiffre d’affaires est réalisé au
magasin, le reste en ligne (jusqu’en Nouvelle Calédonie). Le site Badmania
conserve d’ailleurs son objectif communautaire, il compte 1200 à 1500
visites par jour et 2660 membres qui viennent voir les infos, consulter les
fiches techniques, les classements, visionner les vidéos, etc.
Le Jardin de la beauté, zen et bio
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LOOSSOIS
ien que le fait de pousser la porte invite déjà à la relaxation et au
bien-être : l’ambiance, le décor, l’odeur, la lumière et le sourire de
Julie Kowalski, esthéticienne. Installée depuis trois ans à Loos, elle a
déménagé en avril son Jardin de la Beauté en centre ville et embauché
une salariée.
On peut faire dans son centre des épilations, des soins du visage et
du corps, du soin basique aux forfaits mariages, des séances d’UV.
La gamme de prestations est étendue et adaptée à tous les budgets.
D’ailleurs Mme Kowalski est très attachée à pratiquer des prix raisonnables et stables. La satisfaction de sa clientèle est sa préoccupation
première. Elle compte beaucoup de fidèles parmi ses clientes, certaines
venant d’Arras ou Douai, et quelques hommes.
Autres atouts du Jardin de la beauté, il propose des produits naturels
bio, des bijoux et des chèques-cadeaux, souvent très appréciés par ceux
à qui on les offre.
Tribune libre
EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES
DU CONSEIL MUNICIPAL
ENCORE UNE FERMETURE DE CLASSE ! OÙ EST L’ÉGALITÉ DES CHANCES ?
Nous en sommes persuadés : l’école est le pilier de notre société. Elle porte nos espoirs pour une transformation vers des
pratiques plus justes, plus ouvertes et plus tolérantes. Elle permet aux enfants de se construire, de dépasser les différences
de milieux et d’avoir une chance de choisir leur vie...
En décidant de supprimer un poste d’enseignant à l’école Arthur-Lamendin, l’Éducation nationale vient pourtant de porter
un nouveau coup à cette conception fondatrice de la France moderne.
À deux niveaux : la manière dont la décision a été prise n’est pas conforme à la Charte du service public (l’Académie doit prévenir deux ans avant la suppression d’une classe et intégrer les enfants de deux ans dans les effectifs des écoles en difficulté).
Mais surtout, la réalité du terrain n’est pas entrée en ligne de compte : les résultats aux tests de CM2, l’absence de cours
d’anglais en CP et CE1 à cause du manque de moyens et la situation de l’école en zone en difficulté justifieraient pourtant
le maintien de ce poste momentanément « en trop » ! Momentanément, car 18 nouveaux logements seront construits en
2010 et 2011, préfigurant les grands changements du Quartier Ouest. D’autres enfants devraient donc être scolarisés dans
un proche avenir à l’école Lamendin.
Cette décision remet aussi en cause la dynamique lancée il y a quelques années par la municipalité, avec par exemple l’acquisition de tableaux blancs interactifs et d’ordinateurs, ainsi que la création d’ateliers participatifs avec la bibliothèque. À quoi
cela sert-il que la commune investisse dans l’éducation de ses enfants, si l’État en réduisant les moyens qu’il leur consacre
empêche l’utilisation des nouveaux outils ?
C’est pourquoi nous avons abordé cette question en conseil municipal et manifesté à nouveau notre profond désaccord à
l’éducation nationale. Les parents d’élèves sont mobilisés et nous les soutenons. Parce qu’infliger un nouveau handicap à des
élèves déjà en difficulté n’est pas digne d’une société qui revendique l’égalité des chances..
Jean-François Caron,
pour la liste « Pour Loos : allons plus loin, ensemble ! », liste d’ouverture soutenue par le Parti Socialiste, les Verts et le Parti Communiste
GROUPE « TOUS ENSEMBLE POUR LOOS »
Non communiqué
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LOOSSOIS
Photo insolite
Si vous disposez de photos originales de la commune,
vous pouvez nous les envoyer en mairie.
La meilleure sera publiée
(et les épreuves vous seront bien entendu retournées ensuite).
Il est également possible de nous adresser
des photos numériques par e-mail :
[email protected]
Imp. Artésienne - Liévin - Directeur de la Publication : Jean-François Caron
ils se reproduisent !
Le s t e r r

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