Secteur de l`automobile - Conseil de recherches en sciences
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Secteur de l`automobile - Conseil de recherches en sciences
Investissements du CRSNG Secteur de l’automobile 23,3 millions de dollars Investissements du CRSNG dans la recherche automobile (2010-2011) 1 milliard de dollars Investissement du gouvernement du Canada par l’entremise du CRSNG (2010-2011) Le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) est un organisme fédéral qui aide à faire du Canada un pays de découvreurs et d’innovateurs, au profit de tous les Canadiens. Le CRSNG maximise les retombées des investissements du gouvernement du Canada dans la recherche en faisant la promotion de l’innovation axée sur la recherche, des partenariats universités-industrie et des activités de formation de personnes ayant les compétences scientifiques et les compétences en affaires nécessaires pour créer de la richesse grâce aux nouvelles découvertes en sciences et en génie. 816,6 millions de dollars Investissements du CRSNG dans les domaines prioritaires de la stratégie en matière de S et T du Canada (2010-2011) Ventilation des investissements 1 | Technologies de l’information et des communications Investissements du CRSNG dans la recherche automobile 14,7 millions de dollars (2004-2005) 23,3 millions de dollars (2010-2011) L’industrie automobile du Canada, la onzième au monde, emploie plus de 440 000 personnes et est un pivot majeur de l’économie canadienne. Grâce à l’appui important du gouvernement du Canada et en partenariat avec le secteur de la fabrication, les universités canadiennes sont à la pointe de la recherche et de l’innovation dans le secteur automobile afin de satisfaire les consommateurs et de relever les défis du XXIe siècle en matière d’énergie et de sécurité. 22 % 2 | Fabrication 21 % 3 |Sciences et technologies de la santé et sciences de la vie connexes 21 % 4 | Sciences et technologies de l’environnement 18 % 5 | Énergie 18 % et ressources naturelles Pour en savoir plus, consultez www.nserc-crsng.gc.ca Secteur de l’automobile Retombées et investissements 269 Cibler les émissions automobiles 62 Depuis qu’ils ont été adoptés au milieu des années 1970, les convertisseurs catalytiques sont devenus la norme par excellence pour réduire les émissions de gaz d’échappement. Cependant, les convertisseurs catalytiques actuels comportent une lacune majeure : la quantité d’émissions est toujours très élevée pendant la période dite de démarrage à froid du moteur — cette minute qu’il faut au convertisseur pour atteindre sa température de service après le démarrage de la voiture. Un nouveau convertisseur à plusieurs chambres, qui a été élaboré et breveté par Vida Holdings de Toronto, pourrait être la réponse au resserrement des normes antipollution. Il s’agirait d’une solution bon marché, car cette nouvelle technologie contient moins de métaux précieux. Elle suscite beaucoup d’enthousiasme dans l’industrie, mais pour qu’elle soit acceptée sur le marché, ce qui est primordial, il faut procéder à de rigoureux essais à grande échelle et la faire homologuer. C’est ici qu’entre en jeu l’ingénieur chimiste de la University of Alberta, Robert Hayes. Grâce à une subvention de 180 000 $ qui a été attribuée par l’entremise du Partenariat automobile du Canada pour un projet d’un an, M. Hayes et ses collègues mettent le convertisseur à l’épreuve. Si les résultats sont conformes aux attentes, les automobiles et les camions pourraient bientôt être beaucoup moins polluants. L’électrification Afin d’encourager une utilisation plus répandue des véhicules électriques, il est crucial, pour obtenir une performance optimale, de développer continuellement des technologies clés telles que le contrôle de la stabilité des véhicules, les systèmes de gestion de la consommation d’énergie et les dispositifs de surveillance et de charge des batteries. Dans le cadre d’un nouveau partenariat de cinq ans, d’une valeur de 10,5 millions de dollars, entre General Motors du Canada, Maplesoft Inc., située à Waterloo, et une équipe de recherche multidisciplinaire dirigée par Amir Khajepour, ingénieur en mécanique de la University of Waterloo, des chercheurs tentent de relever ces défis. Le but du partenariat consiste à développer des outils de conception novateurs qui réduiront la durée et le coût de production des véhicules électriques au Canada. Les technologies que conçoivent les chercheurs de la University of Waterloo sont mises à l’essai par des équipes chargées du développement des véhicules chez General Motors, ce qui donne aux chercheurs universitaires une occasion unique d’aider à transformer les résultats de leurs recherches en une solution technologique réellement intégrée. Le gouvernement du Canada appuie ces travaux grâce à une contribution de 3,6 millions de dollars du CRSNG par l’entremise du Partenariat automobile du Canada. Les partenaires industriels et le Fonds pour la recherche en Ontario fourniront 6,9 millions de dollars supplémentaires. Nombre de professeurs appuyés par le CRSNG Nombre de partenaires industriels 6,9 millions de dollars Contributions de l’industrie 669 Nombre de bourses accordées par le CRSNG aux étudiants et aux stagiaires postdoctoraux 16 Nombre de chaires de recherche appuyées par le CRSNG Secteur de l’automobile Recycler la chaleur pour allonger le trajet Pour supprimer l’un des plus grands obstacles à l’utilisation des voitures hybrides, il faut trouver un moyen de recycler efficacement la chaleur perdue. Dans une voiture hybride, c’est le système de climatisation qui consomme le plus d’énergie, après le moteur électrique. Il réduit de plus de 50 % la distance que peut parcourir la voiture. Un projet réalisé en collaboration par Future Vehicle Technologies Inc. (FVT) et la Simon Fraser University vise à peaufiner et à optimiser le prototype d’un système qui utilise la chaleur perdue pour rafraîchir l’habitacle en été et le chauffer en hiver. Le système de gestion de l’énergie intelligent intégré, qui est élaboré par l’ingénieur en mécatronique Majid Bahrami, ses étudiants, ses collègues de laboratoire et l’équipe d’ingénieurs de FVT, permettrait également de commander la température d’autres dispositifs électroniques du véhicule. Les résultats de ces travaux seront intégrés à un véhicule hybride à trois roues appelé eVaro, que l’entreprise est en train de créer et qu’elle prévoit commercialiser dans trois ans. Le projet reçoit une subvention triennale de 799 000 $ du CRSNG par l’entremise du Partenariat automobile du Canada, des subventions de 533 000 $ de la Fondation canadienne pour l’innovation et du British Columbia Knowledge Development Fund, ainsi que des contributions financières et non financières de FVT et de vendeurs. Un coup d’accélérateur pour le groupe motopropulseur au Canada Lorsqu’Ali Emadi a accepté l’invitation de quitter l’Illinois Institute of Technology afin de travailler à la McMaster University, la recherche canadienne sur la technologie hybride a immédiatement passé en vitesse supérieure. En effet, M. Emadi est reconnu comme l’un des grands innovateurs du monde dans le domaine de la technologie électrique du groupe motopropulseur. M. Emadi est l’un des 19 chercheurs étrangers de premier plan qui ont été engagés par l’entremise du nouveau Programme de chaires d’excellence en recherche du Canada. Il dirige la création d’une installation de recherche sur les véhicules hybrides au sein du nouveau centre de ressources automobiles de 4 600 mètres carrés, qui sera situé au McMaster Innovation Park. Ce centre réunit des organisations du secteur privé et du secteur public afin d’élaborer des technologies telles que des moteurs hybrides, des batteries et des matériaux légers. M. Emadi a fait ses preuves pour ce qui est de la création de produits commercialisables à partir de résultats de recherche de pointe, ainsi que de la création d’entreprises dérivées du milieu universitaire. Son expertise sera très utile au Canada. Le CRSNG contribuera jusqu’à 10 millions de dollars au programme de recherche de la chaire. M. Emadi reçoit une subvention à la découverte du CRSNG d’une valeur totale de 300 000 $. « Nous avons eu accès à de nouveaux débouchés grâce à la subvention d’engagement partenarial que nous a attribuée le CRSNG pour collaborer avec Majid Bahrami, chercheur à la Simon Fraser University. Il s’agissait pour nous d’un moyen idéal d’établir une relation avec une université. Nous aimons travailler avec les étudiants, et nous embaucherons peut-être certains d’entre eux lorsqu’ils auront obtenu leur diplôme. » Todd Pratt, directeur général, Future Vehicle Technologies (FVT), Maple Ridge (C.-B.) Secteur de l’automobile Des automobiles pour le XXIe siècle AUTO 21, un réseau de centres d’excellence (RCE), vise à bâtir au Canada un secteur de l’automobile plus vigoureux, durable et concurrentiel à l’échelle internationale. Le réseau, dont l’administration centrale est située à la University of Windsor, réunit plus de 400 chercheurs et partenaires des milieux industriel, gouvernemental et postsecondaire dans l’ensemble du Canada. Ses projets portent sur des questions telles que la sensibilisation des consommateurs à l’utilisation des dispositifs de sécurité, les procédés nouveaux ou améliorés sur le plan de la conception, les matériaux et la fabrication, ainsi que la recherche avancée sur les carburants. Le réseau bénéficie d’un appui fédéral total de 23,2 millions de dollars, dont 17,4 millions de dollars sont accordés par le CRSNG au cours du mandat actuel de cinq ans du réseau. Quelques partenaires du CRSNG dans le domaine de la recherche automobile (2010-2011) 3M Canada Alcan International Ltée ArcelorMittal Dofasco Inc. Automotive Fuel Cell Corp. Ballard Power Systems Inc. Bombardier Produits Récréatifs (BRP) Canadian Autoparts Toyota Inc. Canadian General-Tower Ltd. CenterLine (Windsor) Ltd. Chrysler Canada Inc. Cosma International Dana Canada Ford du Canada Limitée General Motors du Canada Limitée Honda R&D Americas Inc. Huys Industries Limited Les systèmes informatiques installés à bord de l’automobile moyenne n’ont pas encore atteint la complexité de ceux qui sont installés dans l’avion de ligne moyen, mais ils sont en train de les rattraper rapidement. Hydrogenics Corp. Ces systèmes permettent de gérer les freins, la sécurité et le carburant; de réduire les émissions; de protéger le conducteur, de le divertir, de communiquer avec lui, etc. Toutes ces fonctions représentent des dizaines de millions de lignes de codes logiciels qui doivent fonctionner ensemble sans problème et sans heurt, et de gros maux de tête pour les développeurs de logiciels automobiles. Pour relever ce défi, General Motors du Canada et IBM Canada ont fait appel aux principaux ingénieurs en logiciel de sept universités canadiennes, du Centre de recherche informatique de Montréal et de la société Malina Software Corp. d’Ottawa pour qu’ils participent à une nouvelle collaboration de R et D universités-industrie. Il s’agit du Network for the Engineering of Complex Software Intensive Systems for Automotive Systems (NECSIS). Le réseau NECSIS s’intéresse à la nouvelle méthode de l’ingénierie des modèles, qui promet d’améliorer considérablement la productivité des développeurs et la qualité des produits. Cette méthode réduit la complexité des conceptions et des documents utilisés par les développeurs, qui peuvent mettre à l’essai et vérifier les modèles avant même que les codes n’existent. Cette initiative de 16,6 millions de dollars, qui est codirigée par Tom Maibaum de la McMaster University et Joanne Atlee de la University of Waterloo, a reçu une subvention quinquennale de 10,5 millions de dollars du Partenariat automobile du Canada. MapleSoft Inc. IBM Canada Ltée Linamar Corp. Magna International Inc. Mark IV Industries Meridian Technologies Inc. Novelis Inc. Toyota Motor Manufacturing Canada Wescast Industries Inc. Westport Innovations Inc. Woodbridge Foam Corp. Pour en savoir plus, consultez www.nserc-crsng.gc.ca 2011-09 | Also available in English Accroître la productivité et la qualité des logiciels automobiles