Retraite active - Union Départementale CGT Paris
Transcription
Retraite active - Union Départementale CGT Paris
Supplément au Travailleur Parisien n° 1194 - mars/avril 2015 85 rue Charlot 75003 PARIS - Bureau 220 - Tél. 01 44 78 53 31 Bulletin d’information n° 11 - USR CGT de Paris Retraite active Il ne suffit plus au Medef que les pensions soient pour la première fois en baisse avec ces retraités touchés par 20 ans de réformes désastreuses : le patronat veut prolonger le blocage des pensions et baisser les pensions de réversion à l’occasion des négociations AGIRC/ARRCO. Le 22 juin, la prochaine séance devrait être, comme le 27 mai, l’occasion de nous faire entendre ! On me demande souvent « que fais-tu de tes journées, maintenant que tu es à la retraite » ? Autour d’une carte-pétition qui sera remise au Président de la République à la rentrée, prolongeant les mobilisations des 3 juin, 30 septembre et 17 mars dernier, la riposte aux attaques contre notre pouvoir d’achat, mais aussi la défense de la protection sociale, s’organise dans une démarche unitaire. C’est de transformer le ricard, le rhum, le vin et la bière en urine. Je fais ça tous les jours et je m’éclate ! Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques néfastes aux salariés, aux mesures injustes qui touchent notre pouvoir d’achat et nos conditions de vie, telle l’augmentation brutale de la carte Emeraude ou la fermeture des EHPAD parisiens. Ces deux derniers dossiers nous renvoient à nos revendications sur les services publics et l’Union Départementale de Paris nous offre l’opportunité, en organisant une Assemblée Générale sur ce thème, le 24 juin prochain, de tenir toute notre place aux côtés des actifs ; comme le lendemain, 25 juin, à l’occasion de l’initiative confédérale de remise des pétitions sur la revalorisation des salaires, pensions et minima sociaux. Oui, l’agenda de nos luttes est bien chargé avant l’été et la rentrée devrait se faire sur le même rythme avec le meeting de rentrée de l’URIF, le 9 septembre. Alors, à toutes et à tous, bon courage et bonnes vacances ! HUMOUR Témoignage d’un retraité Alors je leur dis, comme j’ai la chance d’avoir une formation de chimiste, il y a une chose que j’adore faire : Exemple à suivre même si vous n’avez pas été Chimiste avant la retraite ! AVEC MODÉRATION QUAND MÊME... SOMMAIRE Edito Questions à Fabien Girard Revendications Loisirs, Culture Dossier : les EHPAD Pierre de Larquier Fabien Girard [ [ 3 Questions à … Fabien est élu au Conseil Départemental de l’USR Paris. Il milite dans les organisations de retraités sur le plan local et professionnel. À l’appui de son expérience, il nous livre son opinion sur les actions interprofessionnelles de ce début d’année. Comment as-tu vécu la préparation des manifestations du 17 mars et du 9 avril ? En qualité de responsable de la section syndicale des retraités de l’Union syndicale des travailleurs de la métallurgie, et à ce titre, j’ai participé à l’organisation des diffusions de tracts avec les camarades de la profession mais aussi des Unions locales (UL) retraités et actifs du 11e, du 20e et du 10e. Nous sommes allés à la rencontre de la population sur les marchés Alexandre Dumas et Oberkampf, entre autres. Pour le 9 avril, comme je suis également membre de la Commission exécutive de l’UL du 10e, j’étais présent à une diffusion de matériel en gare du Nord, avec les militants cheminots et de la construction. En règle générale, l’accueil n’est pas défavorable. Le plus souvent, les discussions témoignent du mécontentement contre la politique de Hollande. Elles révèlent aussi, plus particulièrement chez les femmes, très souvent dotées de petites pensions, des difficultés croissantes à cause de la baisse du pouvoir d’achat. Parfois ne nous le cachons pas, c’est le vote Le Pen qui est évoqué en signe de protestation. Mais quelques personnes nous ont déclaré qu’elles participeraient aux défilés. Quelle analyse fais-tu de ces journées d’actions ? Dans les deux cas, les manifestations étaient réussies. Environ 30 000 participants le 17 mars. C’est une démonstration du mécontentement des retraités. Le 9 avril, c’était à mon avis une action attendue parmi le collectif militant de la CGT après les retraite active - Bulletin N° 11 débats compliqués vécus au sein de la confédération, ces derniers mois. 100 000 personnes au défilé parisien, de nombreux arrêts de travail, la Tour Eiffel fermée. Le symbole est fort. Il fallait un positionnement offensif à la hauteur des méfaits de la politique gouvernementale et de l’action des patrons. Ce sont eux, ne l’oublions pas, qui licencient et exercent une pression constante sur le pouvoir d’achat. La réussite du 9 avril prouve que l’action syndicale existe. Pour autant, cela ne suffit pas. On ne peut pas se contenter d’une journée de mobilisation si elle est sans suite. Ce serait un coup d’épée dans l’eau. L’action peut bien vite retombée. Il suffit de voir la manif parisienne du 1er mai qui a rassemblé peu de monde. Les luttes ne se développent pas toutes seules si on ne les organise pas. Qu’attends-tu précisément pour les semaines et mois à venir ? Il est à mon sens, indispensable de poursuivre et d’amplifier les actions sur la question du pouvoir d’achat. Elles peuvent prendre différente formes. Une carte-pétition circule contre l’augmentation de la carte Emeraude. Une autre carte-pétition unitaire est proposée aux retraités pour l’augmentation du montant des pensions. C’est le problème sensible pour une majorité de retraités mais aussi pour de très nombreux salariés. Les fonctionnaires notamment sont particulièrement concernés. Aussi il y a besoin d’initiatives communes entre les actifs et les retraités. Tout comme il est nécessaire de sensibiliser le monde du travail à l’avenir des régimes de retraites AGIRC et ARCCO. EHPAD publics un besoin pour Paris Le CEDRE BLEU doit vivre Alors que le besoin d’accueil des personnes âgées est criant, la Mairie de Paris a décidé de fermer le Cèdre Bleu. Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) situé à Sarcelles. Les organisations syndicales, les familles, la mairie de Sarcelles contestent le bien-fondé de cette décision. Le Cèdre Bleu donne satisfaction aux 162 résidents. Ce serait un drame humain et social pour beaucoup d’entre eux, comme pour les 175 agents. Alain Desreumaux. Représentants des familles de résidents. Je suis choqué par une telle décision. Un membre de ma famille vit ici. Une tante de 92 ans. J’ai noté l’amélioration de son état depuis qu’elle est installée au Cèdre Bleu. Comment peut-on obligé toutes ces personnes à quitter ce lieu où ils ont pris toutes leurs habitudes. Beaucoup ne s’en remettront pas. C’est certain. Les raisons invoquées par la Mairie ? L’établissement rencontrerait des difficultés pour trouver des résidents. Pour la CGT, cet argument ne tient pas. « En 2014, le Cèdre Bleu se classe 3e dans le nombre d’admissions (45) derrière les EHPAD Debrousse (86) et Cachan (73). Il reste de surcroit un nombre important de demandes d’admissions non satisfaites. 941 personnes exactement sont dans l’attente d’un établissement. Michèle Adolphe-Pierre. Aide-soignante syndiquée CGT. C’est une décision qui ne tient pas compte de la vie des gens. Beaucoup de résidents qui se retrouvent seuls, considèrent les agents comme des membres de leur famille. Il faut savoir également que 80 % du personnel habite à Sarcelles ou dans les villes proches. Cette proximité permet d’être présent plus facilement. Il n’est pas rare de remplacer au pied levé un agent, de donner un coup de main. C’est plus facile lorsque l’on vit à côté. Autre explication avancée par le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP). Le Cèdre Bleu serait inadapté, la rénovation coûterait trop cher. La mairie de Paris estime à 38 millions d’euros le prix des travaux. « C’est un chiffrage fantaisiste » rétorque Michel Thueux secrétaire général du syndicat CGT du CASVP. Selon lui, il est possible de rénover l’établissement pour 5,6 millions €. Pour montrer le peu de valeur de l’évaluation de la Mairie, il relève que dans ses documents, la TVA inclue est de 20 % alors qu’elle est, en réalité de 5,5 %. Ce qui représente une différence de 6,36 millions € ; montant supérieur à l’estimation de la CGT. Rien ne justifie une telle mesure, le plan de développement des EHPAD du CASVP pour les années 2014/2018 vante même la qualité des services du Cèdre Bleu souligne Brigitte Chapelon de l’UNSA. En réalité, la Mairie de Paris veut réaliser une opération financière, estimant que les bâtiments et surtout le terrain de 8 hectares au cœur de Sarcelles village peuvent rapporter gros. retraite active - Bulletin N° 11X Mobilisation de Sarcelles à Paris Le 28 mai. Jour de réunion du Conseil de Paris, le personnel du Cèdre Bleu était en grève et en manifestation devant la mairie de Paris. Cette action est la poursuite de la mobilisation contre la fermeture de la maison de retraite, engagée depuis 2 mois par les agents de l’ÉHPAD de Sarcelles. Le 28 mai, place de l’hôtel de Ville, Jean-Pierre Lalbat et Colette Chastagnol étaient présents au rassemblement, témoignant ainsi du soutien des retraités CGT. L’USR a adressé une demande de rencontre auprès de Mme Hidalgo. Le 2 avril. Les familles des pensionnaires et les agents manifestaient déjà devant la mairie de Paris, place de l’Hôtel de Ville. Suite à ce rassemblement, une délégation de l’intersyndicale était reçue par le directeur de cabinet de Mme Versini, adjointe à la maire de Paris. Il annonce alors que la décision concernant l’avenir du Cèdre Bleu sera prise dans les 15 jours à venir. Trois scénarios sont examinés : la pérennisation de l’établissement, la vente partielle du terrain ou la fermeture définitive. Le 4 mai. Les organisations syndicales rencontrent Mme Versini. Alors qu’ils sont sensés débattre des différentes solutions, l’annonce de la fermeture est rapidement faite, prouvant ainsi l’absence totale de volonté de concertation. D’autant que dans le même temps, des membres de la direction du CASVP réunissent le personnel du Cèdre Bleu pour les informer de la liquidation du site à compter du 2 novembre. Le 11 mai. L’intersyndicale est reçue par Mr Pupponi, député-maire de Sarcelles. Les militants syndicaux bloquent par ailleurs les locaux où la direction du CASVP souhaite mener des entretiens individuels pour organiser leur départ sur d’autres établissements. Le 13 mai. Une assemblée générale du personnel se tient dans les locaux du Cèdre Bleu. Environ 80 personnes y participent. Les syndicats invitent les agents à ne pas céder aux pressions de la direction et à rester unis pour lutter contre la fermeture. Une action est proposée dès la semaine suivante : se rassembler lors du conseil municipal de la ville de Sarcelles qui a mis à l’ordre du jour l’avenir de l’établissement. Le 19 mai. Les agents remplissent la salle du conseil municipal. Certains ne peuvent pas y accéder. Un vœu est adopté à l’unanimité par le conseil municipal pour que : « la Ville de Paris revienne sur sa décision de fermer l’ÉHPAD Le Cèdre Bleu et ouvre le plus rapidement possible des négociations avec la Ville de Sarcelles, les familles et les représentants syndicaux. » Se joint à cette mobilisation, la protestation des résidents. Une pétition est signée par de nombreuses personnes pour exiger le maintien de leur maison de retraite. Les élus du Front de Gauche ont déposé un vœu contre la fermeture du Cèdre Bleu. retraite active - Bulletin N° 11 CASVP : des EHPAD et des revendications Le Cèdre Bleu promis à la fermeture aujourd’hui. Et demain ? À qui le tour ? Le syndicat CGT du CASVP alerte sur les menaces qui pèsent sur d’autres établissements de banlieue, en particulier celui de Cachan « Cousin Méricourt ». Si la pression n’est pas suffisamment forte, il risque d’être sur la liste des ÉHPAD sacrifiés. Pour le syndicat, la méthode est la même : « Le scénario se répète, on laisse se dégrader l’établissement, on ferme des lits, on restreint les admissions, le prix des journées grimpe et on décrète que l’établissement n’est plus rentable ». Ce sont des résidents sacrifiés, le patrimoine bradé, des emplois supprimés et du personnel déboussolé. Car les dommages peuvent être lourds pour tous les agents qui se retrouvent dans l’obligation de partir. Delly Delyon, militante CGT, rappelle que les promesses de reclassement des RH du CASVP ne leur coûtent pas grand-chose. Compte tenu du nombre de gens à déplacer, plusieurs agents se retrouveraient à postuler sur un même poste. Ils sont mis ainsi en concurrence. Et dans tous les cas, ils devraient traverser la région parisienne pour travailler. « Il faut ajouter qu’aucune mesure d’accompagnement financier n’a été prévue dans le cadre de cette mobilité forcée. Ce qui en dit long sur la considération portée pour le personnel » s’indigne Delly. Ce que nous revendiquons rappelle la CGT, ce sont des effectifs en nombre suffisant et bénéficiant d’une bonne formation professionnelle. Le Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris gère 15 ÉHPAD. En 2014, ce sont 2 210 places dont 1 171 à Paris, 930 en banlieue et 109 en province (la maison de retraite de Villers-Cotterêts). A cela s’ajoutent la réservation de 291 lits dans des ÉHPAD non gérés par le CASVP. Ce qui fait une offre globale de 2 501 places. C’est un sujet de mécontentement pour le personnel de nombreux ÉHPAD, comme le souligne Djinabou Ouattara, aide-soignante à l’ÉHPAD Anselme Payen. La question est la même pour le nouvel établissement Annie Girardot ouvert dans le 13e arrondissement. Pour 100 lits il n’y a que 36 aides-soignantes, 7 infirmiers et 9 agents sociaux. Un nombre de personnes nettement insuffisant. Il en va, dans toutes ces situations d’un besoin de bonnes conditions de travail pour assurer une qualité nécessaire d’accueil et des soins des résidents. Le Cèdre Bleu est le premier établissement dont la Mairie de Paris a décidé la fermeture. D’autres pourraient bien subir le même sort. retraite active - Bulletin N° 11X EHPAD publics : un besoin La capacité d’accueil des personnes âgées dépendantes devra augmenter constamment dans les années et décennies à venir. Elle résulte de la progression de l’espérance de vie. Les besoins sont immenses. La création de places dans les EHPAD est une réponse. Encore faut-il que l’ensemble de la population puisse y accéder ? Une récente étude de « Retraite Plus », organisme d’orientation en maison de retraite, montre les disparités considérables concernant les tarifs. L’enquête concerne les maisons de retraites privées sur l’ensemble du territoire. Elle révèle les inégalités entre régions et entre capitales de région et villes moyennes. Assemblée Générale le 13 mai 2015 La défense des intérêts du personnel est étroitement liée à ceux des résidents et des personnes agées dans l’attente de structures médicalisées adaptées et abordables pour tous. C’est ce qu’affirment les agents du Cèdre Bleu qui ont décidé d’agir contre la fermeture de leur établissement. Dans ce constat, nous apprenons sans surprise que les prix les plus élevés se trouvent en région Ile-de France. Il faut payer en moyenne de 4 430 € par mois pour être hébergé. Mesurons qu’en la matière, le principe des moyennes cache d’énormes disparités. Il n’est donc pas exceptionnel de trouver des établissements avec des tarifs atteignant 6 000 €. Toutes ces maisons de retraites sont évidemment hors de portée des femmes et des hommes de conditions modestes. Dans de telles circonstances, il parait indéniable que seule, l’offre publique peut répondre aux besoins des personnes âgées et de leur famille qui n’ont pas les moyens de verser plusieurs milliers d’euros par mois. La Ville de Paris a donc une responsabilité en la matière. Faut-il rappeler que le pourcentage du nombre d’ÉHPAD publics est largement inférieur à celui qui relève du secteur associatif et du privé lucratif ? Comme le soulignait le document du dernier congrès de l’USR Paris, si la capitale manque cruellement d’ÉHPAD publics, le coût du terrain, souvent mis en avant, ne peut pas tout justifier. L’AP-HP et d’autres entreprises publiques comme la SNCF ou EDF notamment, disposent de terrains qui peuvent être mis gratuitement à la disposition du CASVP. L’ouverture récente d’un établissement à Ivry sur un terrain de l’Hôpital Charles Foix prouve que ce type d’opération est possible. Il est indispensable que des ÉHPAD publics soient construits dans les zones d’aménagement parisiennes et que l’État participe au financement. Par ailleurs, la CGT revendique un financement unique basé sur la solidarité nationale et pour sortir de la marchandisation de ce secteur, la création d’un grand service public de la personne âgée. retraite active - Bulletin N° 11 dénonce la décision du Conseil de Paris de diminuer sensiblement les subventions attribuées au financement des cartes Navigo Emeraude-Améthiste. Un paradoxe quand le Conseil annonce que " ". quand, en province, se généralisent des transports à 1 ou 2 € et que de plus en plus de villes font le choix de la gratuité ? Rien d'étonnant à ce que le Conseil de Paris ait pris cette décision en toute discrétion, des intéressés… Revend ications l’actvoiture ion cart Donner plus de place aux modes alternatifs à la es en m individuelle, soit ! Mais combien ain d'entre-nous auront encore la force de Dans les faits, il s'agit, pour un nombre important de retraités âgés de plus de 65 ans et demeurant à Paris, d'une augmentation considérable du coût du transport. Si, pour les personnes non-imposables du fait de leurs très faibles revenus, la municipalité propose une réduction de 10€, tous les autres retraités verraient leur coût du transport augmenter dans des proportions énormes. Concrètement, cela se traduit par une ponction supplémentaire sur des pensions dont le Gouvernement a gelé le montant depuis avril 2013. Cette augmentation du coût du transport peut aller jusqu'à 340€ pour l'année, près de 30€ par mois, c'est inacceptable. monter sur un Vélib' ? Une telle mesure condamne nombre de retraités à sacrifier des déplacements, des activités, à sombrer dans l'isolement. car ton : CGT demande rLa- l’accès oug à la carte Emeraude dès e ans) pour la la retraite (60 carte émeraude Mairie de Paris - un barème adapté pour les couples retraités. L'USR-CGT de Paris, sollicitée par de En 2012, après l’abandon de la gratuité de de laretraités, carteaÉmeraude, nombreux demandé une la CGT déclarait notamment : qui peut audience aux élus de la Capitale, dans assurer que le montant n’évoluera pas dans l’avenir ? les plus brefs délais, pour débattre de la situation des La réponse tombe 3 ans plus tard. LaenMairie Paris relève retraités matière dede transport et exiger de lale prix, pour certaines personnes dans municipalité de revenir sur cette décision Comment ne pas être choqué d'une telle mesure (voir des proportions considérables tableau ci-dessous). scandaleuse. Barème impôt sur le revenu PARIS PARIS RETRAITÉS RETRAITÉS ed ! km à pied ! 5 km à pied ! 5 km à pi ça use... ça use... ça use... 5 CARTE NAVIGO ÉMERAUDE-AMÉTHYSTE Zones 1/2 Revenu mensuel PARIS RETRAITÉS Ancien tarif Anciens combattants, veufs et veuves de guerre (65 ans et plus) Gratuité Bénéficiaire d'un minimum social Gratuité NON à l’augmentation NON à l’augmentation NON à l’augmentation de la carte émeraude de la carte émeraude de la carte émeraude Une carte pétition unitaire (CGT/FRGFP/FO/FSU/Solidaires) réclame le reGratuité ! à pied ! 5 km à pied ! 5 km à pied 5 km Gratuité trait pur et simple d’une décision in30 € juste, parce que frappant une nouvelle 70 € fois le pouvoir d’achat déjà malmené ! à pied ! 5 km à pied ! 5 km€à pied 5 km 120 de dizaines de milliers de retraités. Nouveau tarif PARIS PARIS PARIS RETRAITÉS RETRAITÉS RETRAITÉS ça use... ça use... ça use... NON à l’augmentation NON à l’augmentation NON à l’augmentation de la carte émeraude de la carte émeraude de la carte émeraude 750 à 1145 € 0€ 40 € 1145 à 1180 € 0 ≥ 380 € 40 € 1180 à 1365 € 380 ≥ 992 € 40 € 1365 à 1780 € 992 ≥ 1600 € 40 € 1780 à 2100 € 1600 ≥ 2028 € 40 € 380 € 2100 à 2250 € 2028 ≥ 2430 €* 40 € 380 € PARIS PARIS PARIS RETRAITÉS RETRAITÉS RETRAITÉS ça use... ça use... ça use... NON à l’augmentation NON à l’augmentation NON à l’augmentation de la carte émeraude de la carte émeraude de la carte 360 € émeraude Rappelons que ce sont les personnes de plus de 65 ans qui sont concernées par ce dispositif. Les autres retraités doivent payer leur carte de transport au prix fort. C’est ce qui justifie la revendication de gratuité pour tous. Union syndicale Solidaires Retraitéss Retraitée Après les manifestations du 3 juin et 30 septembre 2014 et du 17 mars 2015 les retraités poursuivent leur mobilisation Non à une politique néfaste aux retraités carte-pétition / Pour des mesures en faveur des retraités Monsieur le Président de la République 55 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 PARIS Plusieurs organisations syndicales invitent les retraités à s’adresser au Président de la République. Une cartepétition rappelle les principales revendications. En première ligne, parce qu’il représente le sujet principal du mécontentement : le pouvoir d’achat. de retraite Les pensions de tous les régimes s Des mesures fisca sont bloquées depuis trop longtemp les injustes sur les res sévè aces 3 milliards d’économie Des men rsion réve de public l ions sur l’hôpita pens Déremboursements de Nos régimes complémentaires médicaments sont menacés r un touchés pa tés rai ret Casse de l’hôpital public s de la CSG Des millier de de calcul de nouveau mo intes contra es Augmentation des dépens nt...) (énergie, transports, logeme Poids de plus en plus lourd Difficultés à paye de la TVA une mutuelle r de 20 ans depuis près De loi en loi, d’achat régresse notre pouvoir des retraités ayant ons pensi des part des majoration Fiscalisation de laenfants, CASA, suppression de la 1/2 eu au moins trois veuve s, etc. veufs et Les retraités disent : ÇA SUFFIT Je revendique : l’arrêt du gel des pensions et l’abrogation des mesures fiscales régressives contre les retraités ; l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités et aucune pension inférieure au SMIC pour une carrière complète ; le retour à une revalorisation annuelle des pensions au 1er janvier de l’année prenant en compte l’évolution des salaires ; la mise en œuvre dès 2015 d’une loi sur l’adaptation de la société au vieillissement avec la prise en charge de la perte d’autonomie par la Sécurité Sociale ; le développement et le renforcement des services publics indispensables à une vie digne, en particulier dans le domaine de la santé. Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Signature : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nous assistons ces dernières années à une accumulation de décisions qui entraînent une dégradation des conditions de vie de dizaines de milliers de retraités : blocage des pensions de bases, pression sur les régimes complémentaires, mesures fiscales pénalisantes etc. Il y a nécessité, comme le revendique la CGT, de mener une toute autre politique liant satisfaction des besoins des gens et efficacité économique. Aucun retraité ne devrait percevoir des revenus inférieurs au SMIC. La carte énumère les autres domaines dans lesquels le gouvernement doit entendre les retraités : développement des services publics, prise en charge de la perte d’autonomie par la sécurité sociale entre autres. Dans la continuité des actions et manifestations des 3 juin, 30 septembre 2014 et 17 mars 2015, une signature massive de ces cartes est un moyen de poursuivre la mobilisation des retraités pour obtenir les moyens de vivre pleinement leur retraite. retraite active - Bulletin N° 11 x Loisirs et Culture... c Le chômage et ses ravages sur le devant de la scène ouronné au dernier festival de Cannes avec la palme d’or de l’interprétation masculine attribuée à Vincent Lindon, la loi du marché met en scène la vie d’un salarié confronté à la recherche d’un emploi. La fermeture de son entreprise le projette dans le dur combat pour sortir du chômage : aller de stage en stage, accepter de se remettre en cause pour trouver un travail et subvenir à ses besoins et ceux de sa famille. Mais pour cela, jusqu’où est-il capable d’aller ? Comment assumer un boulot qui heurte sa sensibilité et ses convictions ? Le portrait, saisissant de vérité trace à merveille la trajectoire d’un homme, une vie où se mêle amour, espoirs, lutte et souffrance. De souffrance il en est aussi question dans le dernier livre de Claude Hamos Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Faire face à la crise et résister. La psychanalyste y dénonce les ravages psychologiques provoqués par la crise. Au cours d’un entretien accordé à chantiers de culture, elle explique le sens de son analyse. « Aujourd’hui, des millions de gens souffrent pour des raisons qui tiennent non pas à leur vie privée mais à leur vie sociale. Or, on ignore que la vie sociale peut être à l’origine de souffrances psychologiques aussi complexes, aussi graves et aussi invalidantes que la vie privée (…) Et le pilier de la vie sociale c’est l’emploi. Devenu chômeur, on perd son identité sociale puisqu’on n’est plus un boulanger ou un commercial au chômage, on est un chômeur ». L’intégralité de l’entretien réalisé par Eva Emeyriat est publiée sur le site : chantiersdeculture.wordpress.com Est-ce ainsi que les hommes vivent ? Faire face à la crise et résister. De Claude Halmos. Édition Fayard. 18,50 € La loi du marché. Réalisé par Stéphane Brizé, avec Vincent Lindon, Yves Ory, Karine De Mirbeck Culture à la Maison des Métallos Le 94 rue Jean-Pierre Timbaud. Le lieu est bien connu des militants parisiens de la CGT. Certains ignorent peut-être que les bâtiments accueillaient autrefois une fabrique d’instruments de musique. La maison Couesnon fournissait de nombreux jazzmen américains. En 1936, les locaux seront cédés à la CGT par l’intermédiaire de l’UFM (Union Fraternelle de la Métallurgie). Le boum de la syndicalisation (les effectifs passent de 10 000 adhérents à 250 000) offre des moyens que les syndicalistes investissent rapidement. À la fin des années 1990, l’UFM est contrainte de vendre une partie importante des locaux. En novembre 2007, la Maison des Métallos devient un établissement culturel de la Ville de Paris. Une programmation pluridisciplinaire est proposée : Théâtre, arts numériques, danse, cultures urbaines, slam, poésie, musique, cinéma de fiction et documentaire. Une ambition clairement affichée : ouvrir toutes ces formes d’expression contemporaine à un public large et diversifié à commencer par les habitants du quartier. Ainsi par exemple, après Sergio Grondin, conteur réunionnais en juin, les spectateurs pourront assister en juillet à un concert de Corinne Cicolari qui interprètera a capella des chansons de légendes du rock, Janis Joplin et Jim Morrisson. Pour en savoir plus sur la programmation : http://www.maisondesmetallos.org Des Tarifs réduits sont accordés aux personnes se recommandant de la CGT. retraite active - Bulletin N° 11