Cycle central des collèges
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Cycle central des collèges
SOMMAIRE Pages Organisation de la formation au collège .............................. 5 Cycle central : classes de 5e et 4e - LV1 .............................. 61 • Organisation des enseignements du cycle central du collège . . . . . . . . . . . • Programmes du cycle central - LV1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • Accompagnement des programmes du cycle central 5e-4e . . . . . . . . . . . . . . 63 70 93 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE ENSEIGNER AU COLLÈGE ANGLAIS LV1-LV2 Programmes et Accompagnement Réédition septembre 2005 (Édition précédente : réédition septembre 2004) CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE « Droits réservés » : « Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes de l’article L. 122-5 2° et 3° d’une part que “les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective” et, d’autre part, que “les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information de l’œuvre à laquelle elles sont incorporées”, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement du CNDP est illicite (article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle ». © 2005 – CNDP, Téléport 1 @4 - BP 80158 - 86961 FUTUROSCOPE CEDEX ISBN 2-240-01943-3 Organisation de la formation au collège Décret n° 96.465 du 29 mai 1996 – (BO n° 25 du 20 juin 1996) Article 1er – Le collège accueille tous les élèves ayant suivi leur scolarité élémentaire. Il leur assure, dans le cadre de la scolarité obligatoire, la formation qui sert de base à l’enseignement secondaire et les prépare ainsi aux voies de formation ultérieures. Article 2 – Le collège dispense à tous les élèves, sans distinction, une formation générale qui doit leur permettre d’acquérir les savoirs et savoir-faire fondamentaux constitutifs d’une culture commune. Il contribue également, par l’implication de toute la communauté éducative, à développer la personnalité de chaque élève, à favoriser sa socialisation et sa compréhension du monde contemporain. S’appuyant sur une éducation à la responsabilité, cette formation doit permettre à tous les élèves d’acquérir les repères nécessaires à l’exercice de leur citoyenneté et aux choix d’orientation préalables à leur insertion culturelle, sociale et professionnelle future. Article 3 – L’enseignement est organisé en quatre niveaux d’une durée d’un an chacun, répartis en trois cycles pédagogiques : – le cycle d’adaptation a pour objectif d’affermir les acquis fondamentaux de l’école élémentaire et d’initier les élèves aux disciplines et méthodes propres à l’enseignement secondaire. Il est constitué par le niveau de sixième ; – le cycle central permet aux élèves d’approfondir et d’élargir leurs savoirs et savoir-faire ; des parcours pédagogiques diversifiés peuvent y être organisés ; il correspond aux niveaux de cinquième et de quatrième ; – le cycle d’orientation complète les acquisitions des élèves et les met en mesure d’accéder aux formations générales, technologiques ou professionnelles qui font suite au collège. Il correspond au niveau de troisième. Des enseignements optionnels sont proposés aux élèves au cours des deux derniers cycles. Les conditions de passage des élèves d’un cycle à l’autre sont définies par le décret du 14 juin 1990 susvisé. Article 4 – Dans le cadre des objectifs généraux de la scolarité au collège définis par les articles 2 et 3, le ministre chargé de l’éducation nationale fixe les horaires et les programmes d’enseignement. ANGLAIS ■ 5 Les modalités de mise en œuvre des programmes d’enseignement et des orientations nationales et académiques sont définies par les établissements, dans le cadre de leur projet, conformément aux dispositions de l’article 2-1 du décret du 30 août 1985 susvisé. Article 5 – Le collège offre des réponses appropriées à la diversité des élèves, à leurs besoins et leurs intérêts. Ces réponses, qui ne sauraient se traduire par une organisation scolaire en filières, peuvent prendre la forme d’actions diversifiées relevant de l’autonomie des établissements. Elles peuvent également prendre d’autres formes, dans un cadre défini par le ministre chargé de l’éducation nationale, notamment : – un encadrement pédagogique complémentaire de l’enseignement ; – des dispositifs spécifiques comportant, le cas échéant, des aménagements d’horaires et de programmes ; ces dispositifs sont proposés à l’élève avec l’accord de ses parents ou de son responsable légal ; – des enseignements adaptés organisés, dans le cadre de sections d’enseignement général et professionnel adapté, pour la formation des jeunes orientés par les commissions de l’éducation spéciale prévues par la loi du 30 juin 1975 susvisée ; – une formation s’inscrivant dans un projet d’intégration individuel établi à l’intention d’élèves handicapés au sens de l’article 4 de la loi du 30 juin 1975 susvisée ; – des formations, partiellement ou totalement aménagées, organisées le cas échéant dans des structures particulières, pour répondre par exemple à des objectifs d’ordre linguistique, artistique, technologique, sportif ou à des besoins particuliers notamment d’ordre médical ou médico-social. Les modalités d’organisation en sont définies par le ministre chargé de l’éducation nationale, le cas échéant conjointement avec les ministres concernés. Des structures particulières d’éducation peuvent également être ouvertes dans des établissements sociaux, médicaux ou médico-éducatifs, dans des conditions fixées par arrêté conjoint du ministre chargé de l’éducation nationale et du ministre chargé de la santé. Par ailleurs, peuvent être proposées aux élèves, en réponse à un projet personnel, des formations à vocation technologique ou d’initiation professionnelle dispensées dans des établissements d’enseignement agricole. Les modalités d’organisation en sont définies par arrêté conjoint du ministre chargé de l’éducation nationale et du ministre chargé de l’agriculture. Article 6 – Le diplôme national du brevet sanctionne la formation dispensée au collège. Article 7 – Au terme de la dernière année de scolarité obligatoire, le certificat de formation générale peut, notamment pour les élèves scolarisés dans les enseignements adaptés, valider des acquis ; ceux-ci sont pris en compte pour l’obtention ultérieure d’un certificat d’aptitude professionnelle. Article 8 – Afin de développer les connaissances des élèves sur l’environnement technologique, économique et professionnel et notamment dans le cadre de l’éducation à l’orientation, l’établisse- 6 ■ ANGLAIS ment peut organiser, dans les conditions prévues par le Code du travail, des visites d’information et des séquences d’observation dans des entreprises, des associations, des administrations, des établissements publics ou des collectivités territoriales ; l’établissement organise également des stages auprès de ceux-ci, pour les élèves âgés de quatorze ans au moins qui suivent une formation dont le programme d’enseignement comporte une initiation aux activités professionnelles. Dans tous les cas une convention est passée entre l’établissement dont relève l’élève et l’organisme concerné. Le ministre chargé de l’éducation nationale élabore à cet effet une convention-cadre. Article 9 – Dans l’enseignement public, après affectation par l’inspecteur d’académie, l’élève est inscrit dans un collège par le chef d’établissement à la demande des parents ou du responsable légal. Article 10 – Les dispositions du présent décret sont applicables en classe de sixième à compter de la rentrée scolaire 1996, en classe de cinquième à compter de la rentrée scolaire 1997, en classe de quatrième à compter de la rentrée scolaire 1998, en classe de troisième à compter de la rentrée scolaire 1999. Article 11 – Le décret n° 76-1303 du 28 décembre 1976 relatif à l’organisation de la formation et de l’orientation dans les collèges est abrogé progressivement en fonction du calendrier d’application du présent décret défini à l’article 10. Article 12 – Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, le ministre du travail et des affaires sociales, le ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation, le secrétaire d’État à la santé et à la sécurité sociale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 29 mai 1996 Alain JUPPÉ Par le Premier ministre : Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche François BAYROU Le ministre du travail et des affaires sociales Jacques BARROT Le ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation Philippe VASSEUR Le secrétaire d’État à la santé et à la sécurité sociale Hervé GAYMARD ANGLAIS ■ 7 Cycle central : e e Classes de 5 et de 4 LV1 Organisation des enseignements du cycle central du collège Arrêté du 26 décembre 1996 – (BO n° 5 du 30 janvier 1997) Article 1er – Les enseignements du cycle central de collège (classes de 5e et de 4e) sont organisés conformément à l’annexe jointe au présent arrêté. En plus des enseignements communs à tous les élèves, chaque élève suit un enseignement optionnel obligatoire de deuxième langue vivante en classe de 4e et peut suivre un ou deux enseignements optionnels facultatifs organisés dans les conditions définies en annexe. Article 2 – Pour l’organisation des enseignements communs, chaque collège dispose d’une dotation d’au moins 25 h 30 hebdomadaires d’enseignement, hors enseignements optionnels, par division de 5e et par division de 4e. Article 3 – Dans le cadre de son autonomie pédagogique, chaque établissement utilise les moyens d’enseignement qui lui sont attribués pour assurer les enseignements définis par les programmes et apporter les réponses adaptées à la diversité des élèves. Dans le cadre des 25 h 30 attribuées à chaque division il peut notamment utiliser les souplesses offertes par les horaires définis en annexe pour mettre en place des parcours pédagogiques diversifiés fondés sur les centres d’intérêts et les besoins des élèves et organiser des enseignements en effectifs allégés. Article 4 – En classe de 5e, des études dirigées ou encadrées peuvent être organisées au-delà des horaires d’enseignement. Article 5 – En classe de 4e, en vue de remédier à des difficultés scolaires importantes, le collège peut mettre en place un dispositif spécifique dont les horaires et les programmes sont spécialement aménagés sur la base d’un projet pédagogique inscrit dans le cadre des orientations définies par le ministre chargé de l’éducation nationale. L’admission d’un élève dans ce dispositif est subordonnée à l’accord des parents ou du responsable légal. Article 6 – Le présent arrêté est applicable à compter de l’année scolaire 1997-1998 en classe de 5e et de l’année scolaire 19981999 en classe de 4e. Le nouveau dispositif d’enseignement des langues anciennes entre en vigueur à la rentrée scolaire 1997 dans l’ensemble du cycle central. Article 7 – À titre transitoire, l’enseignement de physiquechimie défini en annexe peut ne pas être organisé en classe de 5e pour l’année scolaire 1997-1998. Pour les élèves n’en ayant pas bénéficié en classe de cinquième, l’enseignement de physique- ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 63 chimie sera dispensé en classe de 4e, à raison de deux heures hebdomadaires, pendant l’année scolaire 1998-1999. Article 8 – Sont abrogés, à compter de l’année scolaire 19971998, l’arrêté du 26 janvier 1978 fixant les horaires et effectifs des classes de 5e des collèges et, à compter de l’année scolaire 19981999, les dispositions de l’arrêté du 22 décembre 1978 susvisé, pour ce qui concerne la classe de 4e ainsi que les dispositions de l’arrêté du 9 mars 1993 modifiant l’arrêté du 9 mars 1990 susvisé, pour ce qui concerne l’organisation pédagogique des classes de quatrième technologique implantées en collège. L’organisation pédagogique des classes de 4e technologique implantées en lycée professionnel reste fixée par l’arrêté du 9 mars 1990. Article 9 – Le directeur des lycées et collèges est chargé de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République française. Fait à Paris, le 26 décembre 1996 Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation Le directeur des lycées et des collèges Alain BOISSINOT 64 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Organisation des enseignements du cycle central du collège Arrêté du 14 janvier 2002 - (BO n° 8 du 21 février 2002) modifiant l’arrêté du 26 décembre 1996 Article 1er – L’article 1er de l’arrêté du 26 décembre 1996 susvisé est rédigé ainsi qu’il suit : « Article 1er – Les enseignements du cycle central de collège (classes de cinquième et de quatrième) sont organisés conformément à l’annexe jointe au présent arrêté. Dans le cadre des enseignements obligatoires, deux heures hebdomadaires sont consacrées à des itinéraires de découverte, impliquant au moins deux disciplines et utilisant l’amplitude horaire définie en annexe pour chacune d’entre elles. Ils sont mis en place pour tous les élèves en classes de cinquième et de quatrième, selon des modalités définies par le ministre de l’éducation nationale. En plus des enseignements obligatoires, chaque élève peut suivre un ou deux enseignements facultatifs organisés dans les conditions définies en annexe. Chaque élève peut également participer aux diverses activités éducatives facultatives proposées par l’établissement. » Article 2 – L’article 2 de l’arrêté du 26 décembre 1996 susvisé est rédigé ainsi qu’il suit : « Article 2 – Dans le cycle central, chaque collège dispose d’une dotation horaire globale de 26 heures hebdomadaires par division de cinquième et de 29 heures hebdomadaires par division de quatrième pour l’organisation des enseignements obligatoires, incluant les itinéraires de découverte. Un complément de dotation peut être attribué aux établissements pour le traitement des difficuItés scolaires importantes. Ce complément est modulé par les autorités académiques en fonction des caractéristiques et du projet de l’établissement, notamment en ce qui concerne le suivi des élèves les plus en difficulté. » Article 3 – L’article 3 de l’arrêté du 26 décembre 1996 susvisé est rédigé ainsi qu’il suit : « Article 3 – Cette dotation en heures d’enseignement est distincte de I’horaire-élève fixé, pour les enseignements obligatoires, à 25 heures hebdomadaires en classe de cinquième et à 28 heures hebdomadaires en classe de quatrième. » ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 65 Article 4 – L’article 4 de l’arrêté du 26 décembre 1996 susvisé est rédigé ainsi qu’il suit : « Article 4 – Dans le cadre de son projet d’établissement, chaque collège utilise les moyens d’enseignement qui lui sont attribués pour apporter des réponses adaptées à la diversité des élèves accueillis ou organiser des travaux en groupes allégés, notamment en français et en sciences et techniques (sciences de la vie et de la Terre, physique-chimie et technologie). En classe de cinquième, un dispositif d’aide aux élèves et d’accompagnement de leur travail personnel peut être organisé au-delà des heures hebdomadaires d’enseignements obligatoires. » Article 5 – L’article 5 de l’arrêté du 26 décembre 1996 susvisé est rédigé ainsi qu’il suit : « Article 5 - En classe de quatrième, en vue de remédier à des difficultés scolaires persistantes, le collège peut mettre en place un dispositif spécifique, dont les modalités d’organisation peuvent être spécialement aménagées, sur la base d’un projet pédagogique inscrit dans le cadre des orientations définies par le ministre chargé de l’éducation nationale. L’accueil d’un élève dans ce dispositif est subordonné à l’accord des parents ou du représentant légal. » Article 6 – Le présent arrêté est applicable à compter de l’année scolaire 2002-2003 en classe de cinquième et de l’année scolaire 2003-2004 en classe de quatrième. Article 7 – Le directeur de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République française. 66 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Annexe HORAIRES DES ENSEIGNEMENTS APPLICABLES AUX ÉLÈVES DES CLASSES DU CYCLE CENTRAL DE COLLÈGE (CINQUIÈME ET QUATRIÈME) TITRE Enseignements obligatoires Français Mathématiques Première langue vivante étrangère CLASSE DE CINQUIÈME Horaire-élève Enseignements communs Horaire-élève possible avec les itinéraires de découverte (*) Horaire-élève Enseignements communs Horaire-élève possible avec les itinéraires de découverte (*) 4 5 4 5 3,5 4,5 3,5 4,5 3 4 3 4 Deuxième langue vivante (**) Histoire-géographie-éducation civique CLASSE DE QUATRIÈME 3 3 4 3 4 1,5 1,5 1,5 2,5 2,5 2,5 1,5 1,5 1,5 2,5 2,5 2,5 Enseignements artistiques : - Arts plastiques - Éducation musicale 1 1 2 2 1 1 2 2 Éducation physique et sportive 3 4 3 4 Sciences et techniques : - Sciences de la vie et de la Terre - Physique et chimie - Technologie Horaire non affecté À répartir par l’établissement 1 1 Enseignements facultatifs Latin (***) 2 Langue régionale (****) Heures de vie de classe 3 3 10 heures annuelles 10 heures annuelles (*) Itinéraires de découverte sur deux disciplines : 2 heures inscrites dans l’emploi du temps de la classe auxquelles correspondent 2 heures professeur par division. (**) Deuxième langue vivante étrangère ou régionale. (***) Possibilité de faire participer le latin dans les itinéraires de découverte, à partir de la classe de quatrième. (****) Cette option peut être proposée à un élève ayant choisi une langue vivante étrangère au titre de l’enseignement de deuxième langue vivante. En plus des enseignements obligatoires, chaque élève peut participer aux diverses activités éducatives facultatives proposée par l’établissement. ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 67 Cycle central des collèges Arrêté du 10 janvier 1997. JO du 21 janvier 1997 – (BO hors série n° 1 du 13 février 1997) Article 1er – Les programmes applicables à compter de la rentrée scolaire 1997 en classe de 5e et de la rentrée scolaire 1998 en classe de 4e dans toutes les disciplines, sont fixés en annexe au présent arrêté. Article 2 – Les dispositions contraires au présent arrêté figurant en annexe de l’arrêté du 14 novembre 1985 susvisé deviennent caduques à compter de la rentrée scolaire 1997 en classe de 5e et de la rentrée scolaire 1998 en classe de 4e. Article 3 – Les programmes applicables en classe de 3e des collèges restent ceux définis en annexe des arrêtés des 14 novembre 1985, 10 juillet 1992 et 3 novembre 1993 susvisés (1). Article 4 – Le directeur des lycées et collèges est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal Officiel de la République française. Fait à Paris, le 10 janvier 1997 Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, le directeur des lycées et collèges Alain BOISSINOT _____________ (1) Remplacés par les nouveaux programmes en vigueur. ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 69 Introduction Langues vivantes étrangères (LV1) Consolidation et approfondissement doivent forcément être les deux soucis qui président à l’élaboration des programmes et aux stratégies d’enseignement dans les classes de 5e et de 4e LV1 qui constituent le cycle central du collège. Selon le principe de la progression en spirale adopté dès la classe de 6e, les professeurs veilleront à terminer le programme de cette première année s’il n’a pas été achevé et à reprendre, mais selon des approches différentes, les éléments qui n’auront pas été maîtrisés. Ce double souci d’homogénéisation et de consolidation doit permettre à l’ensemble d’une classe d’aborder dans de bonnes conditions cette deuxième étape du collège qui se caractérise par des évolutions dans trois domaines : linguistique, cognitif, culturel. Il convient toutefois de souligner préalablement que la mission prioritaire de l’enseignement des langues vivantes est le développement de la compétence de communication. C’est ce qui est attendu de l’institution scolaire et c’est à cette aune qu’est jugée l’efficacité de l’enseignement dispensé. C’est également ce à quoi aspirent les élèves. Ils apprennent une langue étrangère pour être capables de s’en servir. Encore faut-il s’entendre sur le sens du mot communication. La communication en langue étrangère ne se réduit pas à l’échange de quelques formules stéréotypées imposées par les usages sociaux. On communique parce qu’on a quelque chose à dire ou à entendre dans une situation donnée. On peut vouloir raconter, décrire, convaincre, interroger, s’informer, contredire, approuver, etc. D’autre part, la communication n’implique pas nécessairement la présence physique d’un interlocuteur. Elle peut être immédiate ou bien différée, orale, bien sûr, mais aussi écrite. Lorsque deux personnes échangent des lettres, elles communiquent. Lire un journal ou un livre, c’est aussi communiquer avec l’auteur. Quelle que soit la forme que prend la communication, son apprentissage présuppose qu’on n’entraîne pas seulement les élèves à former des phrases correctes selon les règles du code linguistique, mais aussi qu’on les habitue à les utiliser de manière appropriée et pertinente. C’est à cette condition seulement que l’on peut accomplir des actes de langage. Il s’ensuit que les trois objectifs dont on trouve ci-après les grandes lignes d’évolution au cycle central sont tous au service de la compétence de communication. ■ Domaine linguistique : cette deuxième étape est le temps de l’élargissement des bases de la langue et de l’appropriation des 70 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e outils linguistiques qui permettent à l’élève de commencer à complexifier son expression, notamment par l’emploi plus fréquent des propositions subordonnées. Si la classe de 6e permet prioritairement la maîtrise de l’énoncé, au cycle central l’élève doit être entraîné à produire des suites d’énoncés. Il s’agit déjà de l’apprentissage d’un discours encore modeste mais déjà organisé. C’est aussi le moment où son exposition à la langue se diversifie. Son aptitude à la compréhension linguistique s’étend maintenant à des énoncés et à des ensembles discursifs plus complexes. Enfin, c’est le moment où l’élève commence à acquérir les moyens de nuancer la formulation de sa pensée. ■ Domaine cognitif : dans cette deuxième étape, l’élève développe sa capacité d’observation du rapport entre graphie et phonie, de la formation des mots et du fonctionnement de la langue. Par l’observation et la réflexion guidées, il consolide également son aptitude à interpréter les indices porteurs de sens à divers niveaux tant linguistiques que contextuels. ■ Domaine culturel : le cycle de 5e et de 4e est le temps du premier approfondissement culturel. C’est également le moment où se développent les échanges (épistolaires, télématiques, liés aux voyages scolaires ou non) qui mettent les élèves à même de mieux percevoir les similitudes et les différences culturelles, faisant des langues vivantes un instrument privilégié de la connaissance de l’homme et du monde. Au plan méthodologique, l’approche s’enrichit donc de la comparaison et du contraste, dans le domaine notamment des faits de société et des comportements culturels. C’est aussi le moment où il est possible de sensibiliser l’élève aux liens entre langue et civilisation. Il va de soi que ces trois domaines ne sauraient être séparés. C’est leur mise en parallèle et en complémentarité qui leur donne sens et contribue à la motivation des élèves. On ne saurait cependant oublier que ce cycle, notamment dans sa première moitié, est parfois le moment où commencent à se creuser les écarts entre les élèves qui progressent, acquièrent confiance et ceux qui peinent et en prennent conscience. La présentation retenue pour les programmes de langues vivantes permet aux professeurs de prévoir dans leur progression des phases de reprise, de consolidation, de remédiation et d’apporter ainsi des aides indispensables. Toutes les langues s’efforcent de définir leur programme en termes de compétences, ce qui n’exclut par une certaine diversité qui tient aux spécificités de chacune, et aux stratégies d’apprentissage qu’elles induisent. ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 71 I – Présentation du programme du cycle central La grande hétérogénéité des classes, le caractère même d’une langue, « ensemble non fini » comme disent les linguistes, et les besoins imprévisibles de la communication sont des éléments qui plaident pour un programme indicatif. En revanche, pour que l’enseignement de l’anglais ne soit pas perçu par les élèves comme un éternel recommencement, pour qu’il soit organisé, pour qu’il soit porté par une dynamique, il faut déterminer un minimum exigible. Ainsi, élèves et professeurs pourront, à chaque niveau, faire le point sur les progrès accomplis et, le cas échéant, ménager des pauses de révision pour combattre l’oubli et combler les lacunes. Le programme du cycle central s’inscrit dans la continuité du programme de 6e. Il n’en reprend toutefois pas les contenus fonctionnels, grammaticaux et lexicaux. Le professeur veillera à réactiver systématiquement les éléments fondamentaux du programme de 6e en les intégrant dans sa progression du cycle central. Le programme présenté comporte six composantes : une liste de savoir-faire, des phrases permettant de réaliser un certain nombre d’actes de parole liés à ces savoir-faire, un contenu grammatical, des éléments de phonologie, un contenu lexical et un contenu culturel. La discipline langue vivante étant une discipline construite par prélèvements sur la langue dite naturelle, pour chacune de ces composantes des choix ont donc été opérés. D’autres choix pourront être effectués par le professeur, ce qui lui laissera une marge d’autonomie, lui permettant notamment de prendre en compte l’hétérogénéité des groupes dont il a la responsabilité. C’est cette marge d’autonomie, cette volonté de centrer l’apprentissage sur l’élève, ses possibilités, ses motivations, ses goûts, qui donnent au programme son caractère indicatif. Mais, pour que soit préservée une certaine cohérence nationale, pour que des évaluations précises puissent être conduites à chaque étape, pour que l’enseignement de l’anglais puisse être organisé, structuré et planifié, il importe de rendre contraignant le minimum exigible que l’on peut ainsi définir : pour chaque savoir-faire inventorié, le professeur devra veiller à ce que ses élèves aient maîtrisé, en fin de 4e, au moins deux modes d’expression, l’un pouvant être simplement la reprise de celui qui aura été acquis en 6e si ce savoir-faire faisait partie de l’apprentissage de cette classe. Ainsi, l’enseignement de l’anglais sera placé sous le triple signe de la continuité, de la cohérence et de la progression. 72 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e II – Orientation fonctionnelle, programme grammatical, phonologie Le tableau à orientation fonctionnelle qui met en regard savoirfaire, structures, lexique et grammaire ne devrait pas surprendre puisqu’un document de cette nature figurait déjà dans le programme de 6e. Il a été maintenu au cycle central pour deux raisons : 1. Il répond à la volonté, plus affirmée encore qu’en 6e ainsi qu’en témoigne le texte de présentation générale des programmes de langues du cycle central, de souligner que l’objectif prioritaire de l’enseignement est l’entraînement à la communication orale et écrite. 2. Ces nouveaux programmes sont placés sous le signe de l’intégration des diverses composantes de la langue anglaise afin que les élèves puissent, dès le début, prendre conscience que l’apprentissage d’une langue forme un tout cohérent. Ce souci d’intégration des divers éléments qui constituent l’apprentissage d’une langue étrangère en situation scolaire se perçoit notamment dans le choix des structures. Chaque fois que cela a paru possible, les énoncés retenus sont porteurs d’un contenu culturel. Les professeurs trouveront dans ce tableau de quoi élaborer l’indispensable progression sur l’année, étant bien entendu que l’ordre de présentation retenu n’a qu’un caractère indicatif. L’essentiel du programme grammatical figure dans les colonnes de droite du tableau à orientation fonctionnelle. Les documents d’accompagnement du programme du cycle central comporteront une version développée de ce programme, semblable à celle proposée dans le programme de 6e. Le signe « a » indique les opérations sur le mot, le signe « b » celles au niveau de la proposition, le signe « c » celles au niveau de l’énoncé. Les indications en italique sur la phonologie s’appliquent aux situations de communication propres aux savoir-faire répertoriés, en privilégiant l’intonation, le rythme et l’accentuation. On trouvera à la suite du tableau un rappel des « régularités de l’anglais oral ». ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 73 Savoir-faire à maîtriser en fin de 4e Savoir-faire Structures Lexique Phonologie-grammaire 1. Domaine des relations sociales courantes 1.1. Saluer, prendre congé How do you do ? How are you doing ? Nice/pleased to meet you ! See you later/tomorrow ! Take care ! Intonation habituellement descendante et intonation montante occasionnelle Rythme 1.2. S’excuser, remercier I’m so/really/awfully sorry ! That’s very kind of you !/It’s very kind of you to… ! 1.4. Appréciations et réactions affectives It’s/that’s all right ! Intonation des énoncés exclamatifs et place du nucleus (accent principal du groupe de sens) a. Expansion par adverbe 1.3. Exprimer vœux et souhaits I wish you a merry Christmas ! 3.2. Fêtes 2.1.4. Relations avec les autres Good luck ! Bless you ! Intonation habituellement descendante 2.1.3. Occupations, métiers 3. Activités Intonation du nom de celui à qui on s’adresse selon sa place dans l’énoncé Intonation des questions ouvertes et fermées et des énoncés elliptiques en réponse a. Pronoms personnels b. Opérateurs DO, CAN, MAY, SHALL au présent et au prétérit c. Ellipses et réalisation pleine de l’opérateur (DO, modal, TO, NOT, ONE) dans les réponses 1.4. Demander, proposer poliment, répondre What can I do for you ?/Can I help you ? ‘Mike, can/could you lend me your pen ?’ ‘Of course, here you are, Jennifer’/‘I’m sorry, Ben, I’m using it.’ ‘Can/could/may I have a piece of cake ?’ Help yourself !’ /‘No you can’t !’ / Certainly not !’ ‘Shall I switch on the light ?’ ‘Please do !’ ‘Do you mind if I open the window ?’ ‘No, I don’t.’ /‘Of course not !’ /‘Of course I do, it’s freezing !’ ‘Do you fancy a cup of tea ?’ ‘Yes, please, thank you, I’d love one !’ /‘No thanks, not now !’ ‘Do you fancy going to the cinema ?’ ‘Why not ?’ ‘Would you like to come with us ?’ ‘I’d love to !’ Go ahead ! 3. Activités 74 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e b. Présent simple Savoir-faire Structures Lexique 1.5. Se donner le temps de réfléchir 1.6. Téléphoner 1.7. Écrire une lettre 1.8. Adapter son niveau de langue à l’interlocuteur et à la situation Well, you see…/you know… Er… well… Let me see… I mean… Actually… Anyway… ‘Hello… This is John speaking’/‘It is John’…‘Is Betty in ?’ ‘I’ll just get her !’ I hope to see you soon/hear from you soon. Best wishes/All the best/Yours sincerely. Love/Lots of love [from]… Shut the door !/Could you please shut the door ? What’s your phone number ? Would you please tell us your phone number ? Come on in ! Please come in ! 2.1.4. Relations avec les autres ‘Speaking !’ ‘Hold on’/‘Hang on’ Hello everyone ! Hi [guys] !/Good morning Mr Jones ! Cheers !/See you !/ Goodbye Mrs Winters ! ‘Where were you born ?’ 1.2.1. Repères temporels ‘I was born in New Zealand.’ ‘Jean lives in Dublin, doesn’t she ?’ ‘Not any more : she’s living in London, now !’ 1.2.2. Repères dans l’espace 2.2.2. Pays et villes Robin Hood lived in Sherwood forest for years, didn’t he ? 2.2. Décrire, nommer ; Demander et donner des informations sur des personnes, des animaux, des objets et des symboles culturels This is the kind of stories that/ Ø I like. That was David, I recognised him. What’s the name of the song that/Ø you were singing ? There is a nice path which leads to a lake. Intonation montante des phrases inachevées Intonation montante de Hello ; accent de mot sur le nom du correspondant (qui constitue l’élément nouveau) 2.1.4. Relations avec les autres Dear Mr Morris/Mrs Johnson/John… 2. Échange d’informations 2.1. Demander et donner des informations relatives à l’identité, la nationalité, la résidence de quelqu’un Phonologie-grammaire 1.1. Description de l’individu 1.2. Ses repères 1.4. Appréciations, réactions affectives 2. Environnement 2.3. Société et institutions Intonation habituellement descendante pour exprimer l’ordre, et intonation montante pour indiquer une requête polie + modulations pour passer de l’un à l’autre b. Valeur du prétérit des modaux (CAN-WILL) Intonation des questions ouvertes Réalisation habituellement faible des pronoms, mais pleine et accentuée dans les énoncés contrastifs Accentuation des mots porteurs de l’information et étude des variations de sens en fonction du déplacement du nucleus a. Pronoms personnels b. BE C. Questions en WHO, WHAT, HOW, WHERE et réalisation des mots interrogatifs Accentuation des mots porteurs d’information a. Détermination par reprise : THE, THIS, THAT et leur réalisation phonique Génitifs Comparatifs et superlatifs Complémentation des ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 75 Savoir-faire Structures Shakespeare, whose house you visited in Stratfordupon-Avon, died in 1616. She looks ill. He sounds angry. It tastes nice. It smells good. Lexique 3.2. Fêtes ‘What does she look like ?’ ‘She is absolutely gorgeous !’ ‘What does it taste like ?’ ‘It’s very nice, it’s strawberry-flavoured.’ ‘What does it sound like ?’ ‘It’s a mixture of rock and country music.’ ‘Whose anorak is this ?’ ‘It’s mine.’ ‘How tall is he ?’ ‘He is 1.80 m. (one metre eighty) tall.’ ‘How fast can Eurostar go ?’ ‘350 (three hundred and fifty) kilometres an hour.’ ‘How old is this church ?’ ‘It’s one of the oldest in the country. It was built in the 10th century.’ ‘What do you need all that money for ?’ ‘To buy a new video game.’ 2.3. Parler de ce qu’on a, de ce qu’on n’a pas, de ce qu’on voudrait avoir ‘What would you like for Christmas ?’ ‘I’d like a bike for Christmas.’ ‘Have you got some money ?’ ‘Of course I have !’ ‘Do you have a bike ?’ ‘No/I don’t.’ 1.1.4. Vêtements et accessoires 2.1.5. Animaux, etc. 76 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Phonologie-grammaire verbes d’état (BE, LOOK, SOUND, TASTE, SMELL) b. Présent et prétérit simple Passif (BE + -EN) c. Questions ouvertes en HOW, WHAT, WHO, place de la préposition éventuelle et réalisation de cette préposition Subordonnées relatives Subordonnées comparatives (non accentuation de AS et THAN) Infinitives compléments de but Intonation descendante des questions ouvertes et intonation montante des questions fermées Place du nucleus en fonction de l’information à privilégier a. Dénombrables/indénombrables Détermination par prélèvement (A/AN, ONE, SOME) Détermination par balayage (ANY) b. HAVE verbe/HAVE opérateur c. Questions ouvertes et fermées Savoir-faire 2.4. Demander et donner des informations sur des occupations habituelles : Parler de ses habitudes, se renseigner sur les habitudes de quelqu’un Structures Lexique ‘How often do you go to the hairdresser’s ?’ ‘Once or twice a month.’ /‘Three times a year…’ I don’t mind getting up early, I am used to it. 3.1. Vie quotidienne 2.1.3. Occupations et métiers Adverbes de fréquence Once/twice/three times a… Phonologie-grammaire Respect du schéma accentuel et du découpage prosodique en groupes de sens a. Place des adverbes de fréquence Questions ouvertes en HOW + adverbe (HOW OFTEN) b. Présent simple 3. Domaine des repères dans l’espace et dans le temps 3.1. Repérer dans l’espace Parler de la présence, de l’absence, du nombre, de la quantité de… She is not in. She’s probably gone to the butcher’s. I will stay at the Robinsons’. ‘Do you know many people here ?’ ‘No, not many.’ /‘Only a few.’ /‘Yes, quite a lot.’ ‘‘There must be a little milk left. Have a look !’ ‘Yes but it’s not enough for the cat.’ ‘Is there any/some cake left ?’ ‘If there is any you’ll be lucky !’ You are too greedy. You sleep too much. You eat too many sweets. You drink too much Coke. A lot of Welsh people speak Welsh. Some of them speak it at home. Most of them study it at school. Situer dans l’espace, indiquer une direction, décrire un changement de lieu She must be at the baker’s/at the Robinsons’. The pub round the corner is called The Black Swan. Mount Vernon is the house where Washington lived and died. Are you going to Sonia’s ? Above/along/at the top of/away/back/down/in the middle/inside/into/off the main road/on top of/opposite/out of/outside/ over/round/under Demander ou indiquer un itinéraire How do you get to Hyde Park ? Please, can/could you tell me how to get to the British Museum ? 2.2.2. Pays et villes 2.2.3. Environnement urbain et rural 1.2.2. Repères dans l’espace 1.2.4. Formes, dimensions et quantités a. Dénombrables et indénombrables Détermination par prélèvement (A, ONE, SOME) Quantification (HOW MUCH, HOW MANY (et leur réalisation) SOME, ANY, NO, et leurs composés (et leur réalisation), A LITTLE, A FEW, A LOT (OF), ENOUGH, TOO MUCH, TOO MANY (OF) c. THERE + BE (et leur réalisation) a. Génitif elliptique de lieu Complémentation du nom par groupe prépositionnel de lieu c. Relatives en WHERE Rythme a. Noms composés Détermination des noms de lieu (noms propres et noms communs) ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 77 Savoir-faire Structures Lexique How far is it ? To walk past…/to go through… Christopher Columbus sailed across the Atlantic in 1492. Utiliser quelques repères géographiques simples In the foreground/in the background/in the middle/at the top/at the bottom 3.2. Repérer dans le temps S’enquérir sur la durée, indiquer la durée How long does/will it take ?’ ‘It takes/will take two hours at least’ He played for the national team for two years. I worked at McDonald’s during the summer holidays. He is still in Britain. He is not back yet. Faire un bilan présent, constater un résultat, parler de son expérience Now, I have finished at last ! Oh no, I’ve just dropped my glass ! It’s broken ! She is upset : her car has been stolen. I’ve been to Canterbury, but I’ve never been to Leicester ‘Have you ever been to the States ?’ ‘Oh yes, twice !’ ‘Have you already talked to the new head-mistress ?’ ‘No, I haven’t met her yet.’ ‘When did Britain join the Common Market ?’ ‘Long ago, in 1973.’ The accident happened while he was waiting for the bus. Fixer un cadre à un événement passé b. Complémentation du verbe c. Questions ouvertes et interrogatives indirectes en HOW ou HOW + adverbe (HOW FAR) Plymouth is in the southwest of England. Boston is in the north-east of the USA. The UK (United Kingdom) is a member of the EU (European Union). The Mississippi river runs through Louisiana into the Gulf of Mexico. Situer sur un document iconographique Évoquer le passé Phonologie-grammaire 1.2.1. Repères dans le temps 78 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e a/Quantifieurs b. FOR/DURING STILL/YET (en contexte négatif)/NO LONGER c. Questions ouvertes en HOW + adverbe (HOW LONG) Articulation de deux schémas intonatifs b. HAVE + -EN BE + -EN Adverbes ALREADY, EVER, NEVER, YET (en contexte négatif) b. Prétérit avec AGO Articulation de deux schémas intonatifs Savoir-faire Structures Lexique Just as she was opening the door, the telephone rang. I was about to go out when he arrived. While Lincoln was president, there was a terrible war in the US. Phonologie-grammaire b. Présent/Prétérit + BE + -ING FOR, DURING, AGO Raconter et établir des liens chronologiques Once upon a time [there was]… After phoning him she made the decision to marry him. Envisager une perspective historique Queen Elizabeth was crowned in 1953. Her father George VI was King during WWII/World War Two/the Second World War, and Winston Churchill was Prime Minister. c. Juxtaposition, coordination Situer dans l’avenir I may be at home tomorrow. I can see you next week. I must see him as soon as possible. In Scotland, you will see lots of lochs and you might even see Nessie. b. Modaux WILL, CAN, MAY, MUST First…/then…/at last… Before…/later… c. Circonstancielles de temps (en WHEN, WHILE, AS, AS SOON AS) c. Nominalisation en -ING après des prépositions 4. Expression de goûts, de réactions et d’opinions personnelles 4.1. Parler de ses goûts, de ce qu’on aime, de ce qu’on n’aime pas I am fond of/enjoy reading, especially Agatha Christie’s detective novels. I like watching televison, sleeping late, going out with friends, and having fun. I’m not very keen on jelly. They can’t bear/stand one another. Indiquer sa préférence I like Sherlock Holmes better than Hercule Poirot. My favorite hero is James Bond. It’s Sean Connery’s interpretation that I like best. I prefere these sneakers to those. 1.4. Appréciations et réactions affectives Intonation montante dans les énumérations, et descendante en fin de phrase Accentuation dans les énoncés en opposition a. Comparatifs et superlatifs c. Subordonnées nominales : nominales en -ING et infinitives en TO Circonstancielles de comparaison ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 79 Savoir-faire 4.2. Réagir à des situations (exprimer l’admiration, l’indifférence, la désapprobation, le reproche…) Structures He plays so beautifully ! What a wonderful Indian legend ! How extraordinary ! ‘[Look], there is a cat on the roof.’ ‘Oh, is there ?’ ‘I like mint sauce.’ ‘Oh, do you, [really] ? I don’t mind waiting. She still cares for him. I don’t care [about] what you think.’ I’m not interested [in politics]. You‘re always complaining. You’re late ! Where have you been ? Lexique 1.4. Appréciations et réactions affectives Such a shame ! By the way… What’s the point ? So what ? Who cares ? It’s up to you. As you like. [That’s] too bad ! Just my luck ! Phonologie-grammaire Intonation descendante dans les exclamations, et intonation montante dans les phrases inachevées a. Exclamations sur la qualité, le degré, la quantité (SO + adjectif ou adverbe, HOW + adjectif, WHAT + groupe nominal) et réalisation de ces opérateurs b. Présent + BE + -ING Présent + HAVE + -EN c. Ellipses Why didn’t you ask me ? Didn’t I ask you ? If only I knew the answer ! If only I could swim ! 4.3. Exprimer une opinion personnelle, un jugement Formuler un doute, une hypothèse, indiquer une condition Peter is [not] as intelligent as Sandra. Milk is better than soda, isn’t it ? Everyone knows that English is very useful. Marilyn Monroe was the most beautiful girl in the world. She speaks English well, much better than me ! He plays like a professional. He’s old enough to understand. I find this book rather interesting. I’m sure he’ll pass his A Levels. She must/can’t be English. She may be ill. You could get hurt. I wonder if she is ill. If he comes, I’ll give you a ring. If you lived in Britain, you would drive on the left. 1.3. Perceptions et activités intellectuelles Enough Quite, rather 80 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Intonation des queues de phrases (tags) a. Complémentation du nom et de l’adjectif Complémentation complexe du verbe Adverbes et groupes prépositionnels restrictifs, intensifieurs, de fréquence b. Prétérit à valeur d’irréel Modaux de l’hypothèse (MAY, CAN, MUST, WILL) c. Complétives et circonstancielles de condition en IF Structure des queues de phrases Savoir-faire Structures Lexique Phonologie-grammaire 5. Latitude et contrainte 5.1. Parler de ce qu’on doit faire, de ce qu’on n’est pas obligé de faire, de ce qu’il est interdit de faire 5.2. Parler de ce qu’on peut, sait, ne peut pas, ne sait pas faire 5.3. Parler de ce qu’on veut/ne veut pas faire I had to wait for him for hours. You must do as I say/what I tell you to do. When you’re alone in the house, you should lock the door. We will have to wait for the Changing of the Guard. Do you really have to go ? I need to go. There’s no need to do it. We don’t have to wear uniforms. Peter didn’t have to pay for his visa. You can’t park here. You are not allowed to park here. It’s forbidden to park here. I’m sure you can manage. I’m sure you’ll manage : anyone can do that ! Luckily, I was able to finish on time. Well done ! Only you could do it, even I couldn’t do it… and you did it ! I’m sure you could if you tried. Will you marry me ? I’m not wearing those horrible shoes again ! She won’t listen to you. 2.2.3. Environnement urbain et rural 2.1.4. Relation avec les autres No parking No smoking 3.1. Vie quotidienne 3. Activités Accentuation et réalisation des opérateurs selon leur place dans l’énoncé b. Contrainte émanant de celui qui parle (MUST, MUSN’T, CAN’T, SHOULD) et constat de contrainte extérieure (HAVE TO…, NEED TO…, BE FORBIDDEN TO…, NOT + BE ALLOWED TO…) b. Aptitude du sujet évaluée par celui qui parle (CAN) et capacité constatée, matérialisée (MANAGE TO…, SUCCEED IN…, BE ABLE TO…) Valeurs du prétérit de CAN (COULD) : valeur de révolu et valeur d’irréel Modulation de l’intonation selon le sens du message. b. Bon vouloir, intention du sujet évalués par celui qui parle (WILL/WON’Tdiphtongaison de WON’T) et constat de volonté (WANT TO…, BE DETERMINED TO…) Refus catégorique (NOT + BE + -ING) 6. Domaine de l’action exercée sur autrui 6.1. Exercer de l’influence sur autrui par des injonctions, des suggestions ou des conseils ‘What about/How about going together ?’ ‘Let’s wait for the others and let’s go together !’ ‘We could go together indeed !’ 2.1.4. Relations avec les autres Let’s… I were you b. Modaux CAN (COULD) ET SHALL (SHOULD) et réalisation de COULD et SHOULD Emploi atténuatif du prétérit à valeur d’irréel ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 81 Savoir-faire Structures Lexique Phonologie-grammaire ‘Shall we go together ?’ Lock the door, will you ? Don’t go without me ! Don’t forget to lock the door ! I’d like you to lock the door. Get your things ready ! You should read more. You could go for a walk instead of always watching television. If you hurry, you’ll catch the 10.25. (train). If I were you, I’d go and see the doctor. c. Injonctives avec ou sans queue de phrase Subordonnées nominales infinitives, avec ou sans sujet exprimé Subordonnées conditionnelles She wants him to tidy his room. She asks/tells/expects him to tidy his room every Sunday. She made him tidy his room. a. Construction composée de make + Ø V c. Proposition subordonnée nominale : infinitive avec sujet exprimé 7.1. Rendre compte de ce que quelqu’un dit, pense, ressent ou fait She asked if she could come. He told me he would miss me enormously. He felt good/nervous. I heard him say it. She said she was not coming. a. Construction composée des verbes de perception : hear, see, feel, watch + ØV b. Verbes attributifs (FEEL) Prétérit dans le discours indirect c. Subordination nominale dans le discours indirect (complétives en Ø, THAT, TO, -ING et interrogatives indirectes en IF) 7.2. Justifier, commenter, opposer, apprécier, exprimer son accord, son désaccord ‘ I like her.’ ‘So do I !’ Grande amplitude des chutes mélodiques typique des intonations constrastives et/ou emphatiques a. Expansion par adverbe de degré (QUITE, TOTALLY, TOO, ENOUGH + complémentation) b. Rôle de DO c. Coordonnées avec AND, BUT, YET Subordonnées de cause, temps, comparaison Reprises d’une relation prédicative par son 6.2. Parler de l’influence exercée sur autrui 7. Domaine de l’expression discursive ‘I can’t stand him !’ ‘Neither can I. He is too mean !’ 1.4. Appréciation et réactions affectives Yes, but on the other hand… That’s all very well but… I quite/totally agree with you. Don’t worry, I’ll do it. I’m sorry but… I’m afraid you are wrong. He managed to do it twice, which was not easy. I’m going early to make 82 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Savoir-faire 7.3. Confronter son expérience et sa culture à celle des autres Structures Lexique Phonologie-grammaire sure I have time to buy a ticket. He is rich and yet he is not happy. opérateur (BE, HAVE, DO, CAN, MAY, MUST, SHALL, WILL, TO) ; reprise d’une assertion positive par SO, d’une assertion négative par NEITHER, et d’un événement par WHICH Ellipses If you lived in Britain, you’d be in the 2nd or 3rd form. My pen-friend writes that in her school they have assembly every morning at nine. What about yours ? Xmas is another way of writing Christmas. Articulation de deux schémas intonatifs a. Détermination en THIS/THAT ; ANOTHER/THE OTHER ; SOME/OTHERS Expansion par adverbes appréciatifs Comparaison par LIKE/AS/(NOT) SO b. Présent simple c. Comparatives Another/the others Régularités de l’anglais oral L’ordre utilisé ci-après (phonèmes, rythme et accentuation, intonation), ne définit pas des priorités, ces trois domaines devant s’étudier simultanément. I. Phonèmes 1. Mise en place systématique des « sonorités » propres à l’anglais : • Voyelles, notamment [] et oppositions de timbre et de longueur pour [i]/[i:], [æ]/[a:], [ɒ]/[ɔ:], et [U]/[u:]. • Diphtongues et oppositions entre [ei]/[e], et [əυ]/[ɔ:]. • Consonnes, notamment les dentales [θ] et [ð], les plosives [p], [t], [k], les alvéolaires [t], [d], la vélaire [ŋ] et les sons [h], [r], [l]. 2. Réalisation phonique du morphème S (pluriel, génitif, présent simple 3e personne) – [s], [z], [ız] — et du morphème ED (prétérit régulier, adjectif en -ed) — [t], [d], [ıd]. 3. Réalisation de la voyelle des finales inaccentuées : • [ə] pour des mots comme : driver, doctor, famous, England, postman… • [ı] pour des mots comme : village, kitchen, mountain, ticket, money… ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 83 4. Sensibilisation aux rapports graphie-phonie : hat/hate, car/care, her/here, Tim/time et stop/stopped… II. Rythme et accentuation 1. Au niveau du mot : • Présence d’un accent de mot. • Accentuation des mots où A- et BE- sont en position de préfixe (about, again, before, begin, behind). • Non incidence de l’ajout de flexions et terminaisons neutres (teacher, visitor). • Accentuation à gauche des noms composés comme milkman. 2. Au niveau du groupe de mots (groupe de sens/groupe de souffle) : • Reconnaissance de groupes de sens. • Distinction entre les mots à sémantisme plein, normalement accentués, et les mots outils normalement non accentués, avec les incidences phonétiques de l’inaccentuation (distinction forme pleine/forme faible, suppression du H aspiré, etc.). • Accentuation selon le contexte. III. Intonation 1. Intonation neutre : • Intonation descendante s’appliquant : – aux déclarations positives et négatives, – aux interrogations avec mot interrogatif, – aux ordres, – aux formules de politesse, – aux exclamations. • Intonation montante s’appliquant : – aux interrogations sans mot interrogatif, – aux phrases inachevées, – aux énumérations, – aux subordonnées placées avant la principale. 2. Intonation non neutre : • Maintien de la ligne mélodique et mise en relief d’un mot grâce à une chute mélodique de plus ou moins grande amplitude pour une intonation contrastive et/ou emphatique. • Substitution d’une intonation montante à une intonation descendante pour des demandes de répétition par exemple. 84 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e III – Programme lexical thématique L’inventaire thématique proposé regroupe le vocabulaire qu’il est souhaitable que les élèves possèdent en fin de 4e. Il complète celui proposé pour la 6e et a été établi dans un souci de complémentarité avec le tableau d’orientation fonctionnelle. L’éventail des thèmes a été élargi pour tenir compte des intérêts des adolescents. Il est indicatif et n’a pas la prétention d’être exhaustif, les besoins de l’enseignement pouvant amener les professeurs à l’enrichir dans tel ou tel domaine, notamment pour répondre à des objectifs d’ordre culturel. Lexique : présentation thématique 1. L’individu 1.1. Sa description 1.1.1. Le corps 1.1.2. Les soins corporels, la santé 1.1.3. L’âge, la taille 1.1.4. Les vêtements et accessoires 1.2. Ses repères 1.2.1. Dans le temps 1.2.2. Dans l’espace 1.2.3. Les couleurs, l’aspect 1.2.4. Les formes, dimensions, quantités 1.3. Sa perception et ses activités intellectuelles 1.4. Son appréciation et ses réactions affectives 2. Son environnement 2.1. Environnement animé 2.1.1. Les personnes 2.1.2. La famille 2.1.3. Les occupations et les métiers 2.1.4. Les relations avec les autres 2.1.5. Les animaux 2.2. Environnement inanimé 2.2.1. Le climat 2.2.2. Les pays et les villes 2.2.3. L’environnement urbain et rural 2.2.4. L’habitat 2.2.5. Le mobilier et les accessoires 2.3. Société et institutions ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 85 3. Ses activités 3.1. La vie quotidienne 3.1.1. À la maison 3.1.2. À l’école 3.1.3. Les loisirs et les jeux 3.1.4. Les sports 3.2. Les fêtes 3.3. Les déplacements et les voyages Lexique : présentation détaillée 1. L’individu 1.1. Sa description 1.1.1. Le corps back, beard, bone, ear, knee, neck, stomach, tooth/teeth… bald, curly/straight/frizzy (hair), loud/low (voice), red-haired,… 1.1.2. Les soins corporels, la santé hand and body care, disease, make up, medicine, patient (n), perfume, razor, shampoo, shaver, soap, syrup,… sick, weak, painful,… catch/caught/caught (a cold), have/had/had (a headache/a temperature/the flu), shave/shaved,… 1.1.3. L’âge, la taille age… tiny… grow/grew/grown up,… 1.1.4. Les vêtements et accessoires belt, earrings, gloves, gold, hand-bag, hanky, jumper, raincoat, rubber-boots, scarf/scarves, silver, size, sneakers, stocking (s), tissue,… fashionable, old-fashioned,… fit/fitted, made of (cotton, leather, nylon, silk, wood, wool), match/matched,… 1.2. Ses repères 1.2.1. Dans le temps calendar, century, diary, future, midnight, noon, past, term,… 1.2.2. Dans l’espace bottom, east (north, south, west), meter, mile, place, space, top,… 86 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e above, across, along, away, down, in (the background, the foreground, the middle), inside, into, opposite, outside, over, past (prép.), round, through, under, up,… 1.2.3. Les couleurs, l’aspect beige, bright, cream, dark, light-blue, navy-blue, purple, shiny, soft,… 1.2.4. Les formes, dimensions, quantités a large number of, figure, shape, square,… deep, enormous, flat, heavy/light, high/low, narrow/wide, round, sharp, thick/thin,… N.B. Tous les ordinaux et cardinaux. 1.3. Sa perception et ses activités intellectuelles blind, bright, deaf, determined,… be (convinced/sure that…), believe/believed, choose/chose/ chosen, expect/expected, look/looked (+ adj.), mean/meant/meant, notice/noticed, realize/realized, recognize/recognized, seem/seemed, sound/sounded (+ adj.), taste/tasted (+ adj.), wonder/wondered,… 1.4. Son appréciation et ses réactions affectives ashamed, attractive, curious, disgusting, embarrassed, enthusiastic, extraordinary, favourite, fed up with, fond of, frightened, glad, guilty, incredible, interested (in), kind, mad, mysterious, necessary, nervous, pleasant, terrific, ugly, unhappy, useful/useless, worried,… admire/admired, advise/advised, can’t/couldn’t bear, can’t/ couldn’t stand, complain/complained, depend/depended (on), enjoy/enjoyed, fancy/fancied, fear/feared, find/found/found, forgive/ forgave/forgiven, hide/hid/hidden, hope/hoped, joke/joked, matter/mattered, mind/minded, miss/missed, pull/pulled (someone’s leg), refuse/refused, say/said/said, wish/wished, worry/worried,… anyway, as you like, By the way, Fancy that !, Good Lord !, I couldn’t care less, Just my luck !, My goodness !, No way !, Such a shame !, What a shame !, What’s the point ? You bet !, You’re kidding !, You must be kidding !… actually, awfully, certainly, definitely, quite, rather, surely, totally,… 2. Son environnement 2.1. Environnement animé 2.1.1. Les personnes adult, dwarf, giant, grown-up, kid,… ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 87 2.1.2. La famille engagement, (an) only child, step-mother/father, twins, wedding,… adopt/adopted, divorce/divorced, get/got/got a divorce, marry/married, get/got/got married,… 2.1.3. Les occupations et les métiers cashier, clerk, detective, farmer, grocer, hairdresser, manager, mechanic, nurse, receptionist, salesman, shop-assistant, shopkeeper, traffic warden, waiter, waitress,… appointment, bill, breakdown, cash, change, cheque/check, company, credit card, customer, engine, fingerprints, firm, interview, meeting, part-time job, pound note, order, robbery, sale, thief, ticket, tip, tyre,… apply/applied (for a job), deliver/delivered, fill/filled in a form, fix/fixed, hire/hired, meet/met/met, mend/mended, order/ordered, pay/paid/paid, repair/repaired, take/took/taken on,… 2.1.4. Les relations avec les autres bully, guest, liar, lie, schoolmate, visitor,… allow/allowed, argue/argued, chat/chatted, congratulate/ congratulated (on something), disagree/disagreed, fight/fought/ fought, frighten/frightened, get/got/got on well with…, greet/greeted, hit/hit/hit, hug/hugged, introduce/introduced, invite/invited, laugh/ laughed (at), lie/lied, oblige/obliged, quarrel/quarrelled, shake/ shook/shaken (hands with…), share/shared, warn/warned,… cheeky, cross, cute, friendly, jealous, mean, polite, rude, shy… All the best, Best wishes !, Bless you !, Cheers !, Good luck !, I beg your pardon !, Lots of love !, Many happy returns !, Pardon me !, Same to you !, See you !, Take care !, You’re welcome !, Yours sincerely… 2.1.5. Les animaux bear, buffalo, butterfly, calf, frog, guinea-pig, monkey, mouse/mice, pig, sheep, snail, snake, spider, wolf,… bill, feather, fur, tail, wing,… vicious, wild,… bark/barked, bite/bit/bitten,… 2.2. Environnement inanimé 2.2.1. Le climat (flash of) lightning, mist, moon, storm, star, temperature, (clap of) thunder, weather forecast,… blow/blew/blown, freeze/froze/frozen, shine/shone/shone,… chilly, dry, icy, misty,… 88 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e 2.2.2. Les pays et les villes the Atlantic, the British Isles, the Commonwealth, the European Union (EU), the Pacific, the Thames, The United Kingdom (UK), the United States of America (USA),… N.B. + Noms et adjectifs de nationalité. 2.2.3. L’environnement urbain et rural bench, block, café, cathedral, cottage, department store, factory, fish and chip shop, library, motorway, office, pavement, pedestrian crossing, petrol station, poster, rush hour, skyscraper, square, suburbs,… climb/climbed, queue/queued up, jump/jumped (the lights),… No parking !, Look left/right !, Keep off the grass !, … branch, forest, hill, hole, lake, leaf, wood,… coast, island, rough sea, sand, seaside, shell, shore, wave,… 2.2.4. L’habitat chimney, dish, fire-place, gate, heating, landlady, landlord, lawn, lift, lock, roof, sink, staircase, step, tap,… burn/burnt/burnt, belong/belonged, knock/knocked, let/let/let, lock/locked, mow/mowed/mown, own/owned, pull/pulled, push/pushed,… 2.2.5. Le mobilier et les accessoires alarm-clock, bin, cardboard, drawer, furniture, iron, ladder, material, plastic, steel, tin, towel, tray,… 2.3. Société et institutions crown, elections, mayor, Member of Parliament (MP), parliament, peace, politicians, president, Prime Minister, soldier, town hall, UNO, vice-president, war, weapon… elect/elected, reign/reigned, vote/voted,… 3. Ses activités 3.1. La vie quotidienne 3.1.1. À la maison bowl, mail, (micro-wave) oven, recipe,… sleepy,… bake/baked, damage/damaged, do/did/done the washing up, fry/fried, have/had/had a shower, knit/knit/knit, lay/laid/laid the table, relax/relaxed, sew/sewed/sewn,… beef, bear, cider, custard, honey, jelly, mint sauce, muffin, mushroom, mutton, pork, sauce, scone, dessert/pudding/sweet, turkey, veal, wine,… bitter, sweet… Hang on !, hang up, Hold on !… ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 89 3.1.2. À l’école form (ex. : second form/third form), grade, lunch box, mark, spelling, staff/staff-room, time-table, title… borrow/borrowed, encourage/encouraged, hurry/hurried, improve/improved, lend/lent/lent, manage/managed, take/took/taken (place/a subject), translate/translated,… 3.1.3. Les loisirs et les jeux advertisement, audience, baby-sitter, comic strip, commercial, crosswords, puzzle, disco, headline, horror film, movie, novel, poem, report, serial, show, soap opera, thriller, variety show,… baby-sit/sat/sat, fancy/fancied, feel/felt/felt (like…), hide/hid/hidden, reach/reached, seek/sought/sought, start/started,… 3.1.4. Les sports coach, cricket, crowd, event, goal, ice-rink, meeting, race, referee, score, soccer, sports ground, team, versus, winter-sports,… (un) fair,… attend/attended, dive/dived, scored/scored, support/supported, throw/threw/thrown, train/trained,… 3.2. Les fêtes bank holiday, candle, Christmas carol, crackers, day off, fireworks, Fourth of July, gift, guest, Independence Day, parcel, ribbon,… celebrate/celebrated, (un) wrap/(un) wrapped… 3.3. Les déplacements et les voyages abroad, border, case, Channel tunnel/Chunnel, crossing, customs (officer/regulations), driving licence, duty-free, fare, ferry/ferryboat, flight, foreigner, information, luggage, map, passenger, passport, platform, seaside resort, ship, return/single ticket, speed, subway, tube, Underground, taxi, visa,… foreign, homesick, sea-sick,… accelerate/accelerated, book/booked, brake/braked, cancel/cancelled, check/checked in/out, fasten/fastened (seatbelt), fly/flew/flown, get/got/got on/off, land/landed, last/lasted, miss/missed, overtake/overtook/overtaken, sail/sailed, take/took/taken off,… 90 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e IV – Approche culturelle Au cycle central, comme en classe de 6e, l’apprentissage culturel est étroitement lié à l’enrichissement linguistique, qu’il s’agisse du lexique ou des structures. Cette approche culturelle se trouve donc être une composante clef du principe d’intégration qui préside à l’élaboration de ces programmes. Comme en classe de 6e, l’accès à la culture, entendue au sens très large du terme, passe par les mots. À ce niveau, les élèves ne possèdent ni les moyens linguistiques ni l’outillage mental nécessaires pour comprendre et assimiler des explications complexes et abstraites sur la culture du pays étranger. En revanche, le mot leur offre des entrées simples à condition de partir du concret, de l’anecdotique, du contemporain, voire du stéréotype. L’objectif essentiel de cette initiation est la prise de conscience des réalités les plus immédiates de la civilisation des pays anglophones, notamment dans le domaine des usages, des modes de vie, des institutions, de l’histoire et de la géographie. On pourra, à l’occasion, prendre appui sur les programmes d’histoire et de géographie, ce qui offrira des possibilités de travail interdisciplinaire qu’il serait regrettable de négliger. D’autre part, la comparaison avec la vie française sera forcément profitable et permettra de faire appel à l’expérience vécue des élèves. Les orientations qui précèdent ont pour but de mettre en évidence la nécessaire continuité entre 6 e et cycle central dans le domaine culturel aussi. Mais le cycle central est également une étape où il convient de construire un cadre de savoirs et de savoirfaire, cadre indicatif et souple, certes, mais cadre nécessaire à l’édification progressive et organisée de cette compétence de communication interculturelle. Dans le domaine des savoirs, il conviendra de prendre en compte l’importance des enracinements géographiques et historiques, ainsi que les aspects essentiels de la vie dans les pays anglophones aujourd’hui. L’objectif étant communicationnel et non encyclopédique, il s’agira également d’entraîner les élèves à se servir de ces savoirs lors d’échanges avec des anglophones et face à des documents particuliers (1). Il sera bon de coordonner ces éléments entre eux, de les rebrasser et de les approfondir progressivement, ainsi qu’on le fait pour la grammaire et le lexique. On trouvera ci-après une liste indicative et ouverte, non exhaustive, permettant de dessiner un cadre commun d’éléments constituant un bagage culturel minimal indispensable dans les domaines suivants : repères géographiques, repères historiques, vie quotidienne, cadre institutionnel. 1. L’élève devra être capable de : • repérer sur une carte et nommer les îles Britanniques (le Royaume-Uni, la Grande-Bretagne, et leurs composantes, les deux Irlandes), les États-Unis, le Canada ; (1) C’est la raison pour laquelle les éléments sont proposés, lorsque cela est possible, en termes de savoir-faire. ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e ■ 91 • situer et nommer quelques capitales, grandes villes, grands fleuves, grandes régions de ces pays et les mers qui les bordent ; • situer et nommer quelques pays de l’Union européenne ; • reconnaître et associer à un pays, une région, une ville, quelques paysages naturels ou architecturaux. 2. L’élève devra être initié à l’histoire au travers de quelques grands événements, personnages illustres, lieux symboliques ayant contribué à façonner le monde anglo-saxon contemporain. 3. L’élève devra être familiarisé avec les différents aspects de la vie courante, et notamment avec les usages sociaux, les moments de la journée et de l’année (horaires, repas, calendrier, fêtes…), le cadre de vie (habitat, paysages, nature et animaux…), le travail, l’école, les loisirs et les sports. 4. On donnera à l’élève des notions simples sur les drapeaux et leurs symboles, la monnaie, les mesures, et quelques grandes institutions politiques (par exemple la monarchie britannique, le président américain). Pour atteindre ces objectifs, on prendra prioritairement appui, chaque fois que cela sera possible, sur les connaissances acquises par les élèves au travers de lectures, de films, de voyages et de rencontres, et, bien entendu, sur les apports de l’actualité, des autres disciplines et des manuels. Enfin, il va de soi que le recours à tout ce qui façonne l’imaginaire des petits anglophones (comptines, poésies, chansons, œuvres littéraires adaptées, images…) contribuera à l’initiation de l’élève, lui donnera le goût de la lecture et éveillera sa curiosité. 92 ■ ANGLAIS LV1 Classes de 5e et de 4e Accompagnement des programmes du cycle central 5e-4e LV1 SOMMAIRE Pages I – Langue et grammaire A. B. C. D. La grammaire dans le cycle central . . . . . . . . . . . . . . . Principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau des opérateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Régularités de l’anglais oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 94 97 99 II – Développement des compétences de communication A. Entraînement à la prise de parole à partir d’un document iconographique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . B. Développement de l’aptitude à la compréhension de l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C. Expression écrite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D. Le travail personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . E. Intégration des éléments culturels . . . . . . . . . . . . . . . . . F. Évaluation-cycle central . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 105 106 107 108 110 ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 93 I – Langue et grammaire A. La grammaire dans le cycle central Toute approche communicative suppose que la langue à apprendre soit perçue à travers l’usage qui en est fait ou qui peut en être fait, et que les objectifs d’enseignement soient définis en fonction de situations de communication. Les situations d’énonciation sont suggérées par les diverses fonctions langagières énumérées dans la colonne de gauche du tableau à orientation fonctionnelle. Des exemples des structures qui peuvent correspondre à ces fonctions sont fournis dans la deuxième colonne à titre d’illustration. Le professeur demeure libre de juger de la pertinence de l’introduction de certaines d’entre elles, voire d’un étoffement en fonction des aptitudes ou des goûts de sa classe. On comprendra dès lors que la colonne grammaticale ne constitue pas un inventaire des faits grammaticaux qui apparaissent dans ces exemples, mais un inventaire des moyens d’expression utiles pour remplir la fonction indiquée dans la première colonne. Le choix de ces moyens d’expression ne peut plus se faire uniquement en fonction d’une hiérarchie de difficulté : il est directement lié à la fréquence des situations qui sont susceptibles de nécessiter leur emploi, et il importe qu’au terme des deux années du cycle central, l’éventail des faits de langue fondamentaux ait été enseigné. Ainsi, dans le cycle central où il apparaît indispensable d’initier l’élève à la lecture de quelques articles de presse faciles, on ne saurait ignorer le passif, au moins sans agent, qui permet d’évoquer des faits dont l’initiateur est inconnu ou non pertinent, ou se passer des relatives, qui permettent de multiplier des informations sous une forme condensée. S’il est difficile de faire acquérir une maîtrise opératoire totale de ces structures, on veillera au moins à ce que la classe soit capable de les reconnaître et de les comprendre. De même, dès lors que l’on souhaite entraîner l’élève à adapter son langage à la situation, il est essentiel de distinguer le prétérit simple du présent parfait et de les faire comparer en particulier dans des dis- cours qui présentent un même événement selon des points de vue différents. L’apprentissage de la grammaire, on l’aura compris, est au service de la communication. Loin de freiner la progression de l’aptitude à s’exprimer, il a pour objectif d’organiser et de consolider les structures acquises, en facilitant ainsi la mémorisation et en permettant la mise en place d’un système grammatical seul susceptible de permettre l’autonomie langagière. Les termes grammaticaux employés dans le tableau à orientation fonctionnelle, malgré un effort de simplification, sont souvent beaucoup trop spécialisés pour être utilisés avec les élèves. Il est bien évident que cette terminologie n’est qu’un codage destiné à l’enseignant. Il appartiendra au professeur de guider ses élèves dans la découverte des concepts correspondants, qu’ils commenceront à exprimer dans leur propre langage. Il en résultera vraisemblablement une certaine approximation qu’il faudra réduire au fur et à mesure que l’élève progressera et que s’affinera sa conscience du fonctionnement de l’anglais. On n’oubliera pas que ce sont ses premiers pas dans la découverte d’un nouveau système de langue, ses premiers pas vers l’autonomie. B. Principes généraux Le programme du cycle central a été établi en tenant compte des principes suivants, auxquels il serait bon de sensibiliser les élèves dès le stade du collège. 1. Tous les textes, tous les discours (les énoncés) sont le produit de choix effectués par celui qui les construit (l’énonciateur) en fonction de : – lui-même ; – la situation dans laquelle il se trouve (temps et lieu) ; – celui à qui il s’adresse ; – ce qu’il veut dire. 2. Un énoncé peut avoir diverses fonctions. Ainsi : – Il peut être phatique et servir à établir une communication avec autrui : Hello ! (au téléphone) ; ou bien : I say ; ou encore : How do you do ? 94 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e – Il peut être informatif et servir à renseigner autrui : I am 14. I had to wait for him for hours. – Il peut être injonctif et servir à exercer une pression sur autrui : Open your book, will you ! Why don’t you open your book ? – Il peut enfin être performatif et effectuer une action en soi ; l’action en question consiste dans le seul fait de prononcer cet énoncé : I declare the meeting open ! (c’est le fait de dire « I declare the meeting open » qui constitue l’ouverture de la séance) ; I warn you ! (c’est le fait de dire « I warn you » qui constitue l’avertissement) ; I wish you… (c’est le fait de dire « I wish you… » qui constitue le souhait). 3. Dans tout énoncé, on parle de quelque chose (en général connu), le thème de l’énoncé, pour introduire une information (nouvelle) sur ce thème, le commentaire fait sur ce thème. Le choix du thème (ou thématisation) définit l’orientation que l’énonciateur donne à son discours. – La thématisation est marquée d’abord par la prononciation : This is John, You are not Peter, You are not Peter, } he is Peter ! You are not Peter, – Elle peut également être marquée par l’ordre des mots. L’information nouvelle est le plus souvent en fin d’énoncé. 4. La langue française et la langue anglaise présentent des différences qui ne se limitent pas au lexique, en particulier des catégorisations différentes : – deux genres en français (masculin et féminin), mais trois en anglais (masculin, féminin et neutre) ; – quatre temps à l’indicatif français (présent, imparfait, passé simple et futur) sans compter les temps composés mais deux temps en anglais (présent et prétérit) ; – absence de génitif en français ; – segmentation syllabique de la chaîne parlée française, opposée au caractère accentuel de la chaîne parlée anglaise ; – phonèmes spécifiques à chacune des deux langues. Ces deux langues, comme toutes les langues, correspondent à des façons différentes de per- cevoir le monde et de traduire cette perception dans le discours. Pratiquer une langue étrangère, c’est également, dans une certaine mesure, penser d’une manière étrangère. 5. Il y a deux sortes de mots : – Certains ont un sens en eux-mêmes (mots à sémantisme plein) : ils sont habituellement accentués. – D’autres sont des mots-outils : ils sont habituellement inaccentués. Par exemple, dans Look at Peter, look et Peter sont des mots à sémantisme plein, at est un mot outil. 6. L’énoncé est construit à partir des mots à sémantisme plein, qui recouvrent des notions, des concepts (c’est-à-dire ici les définitions que le dictionnaire donne des mots) ; sur ces mots, l’énonciateur effectue un travail mental, des opérations mentales. • Il peut ainsi préciser ce qu’ils représentent en faisant référence à la situation d’énonciation, la situation dans laquelle il se trouve lorsqu’il crée l’énoncé, son univers physique et mental, sa sphère (repérage situationnel). – Il peut situer ce qu’il évoque à l’intérieur de sa sphère : This man here is my father. – Il peut le situer à l’extérieur de sa sphère : In those days, things were different. – Il peut aussi l’évacuer de sa sphère (clôture) : … and that’s that (= « un point c’est tout »), qui clôt la discussion. • Il peut encore les combiner, et cela, à divers niveaux (combinaison). – Il peut les combiner en groupes nominaux, adjectivaux ou verbaux, grâce par exemple à une préposition : A bottle of milk. – Il peut les combiner en propositions par la mise en relation d’un sujet et d’un prédicat au moyen d’un opérateur dont le rôle est crucial dans la construction des divers types de phrases (questions, réponses par l’affirmative ou la négative, etc.) : Peter is sad ; he can’t eat chocolate ; chocolate does not agree with him, does it ? • Il peut en restreindre plus ou moins la portée (détermination, quantification) : The bottle ; some chocolates • Il peut les reprendre (reprise) : ‘This is John’. ‘Is he from England ?’ ‘I’m afraid so !’ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 95 • Il peut présenter l’événement de plusieurs façons (aspect) : Paul works now. Look, he is working ! • Il peut donner son point de vue, son jugement sur les propositions qu’il construit (modalité) : ‘I like jelly.’ ‘Do you ?’ ‘I do ; Mary doesn’t, does she, but I really do !’ ‘I am afraid I can’t stand jelly !’. 7. À chacune de ces opérations correspond un certain nombre d’outils grammaticaux qui peuvent être des mots (a, the, some, any, of, to, can, must…), mais aussi des affixes (-ing, -ed, -s…) ou encore des signes (’s, ’…). Ces outils grammaticaux sont précieux tant pour construire du discours que pour l’interpréter. – Quand on les perçoit comme des moyens qu’a l’énonciateur de dire qu’il effectue une opération, on les considère comme des opérateurs : par exemple, dans There is some water left, l’énonciateur utilise l’opérateur some pour procéder à une opération de quantification. – Quand on les perçoit comme des indices morphologiques qui permettent de reconnaître la nature d’une opération, on les considère comme des marqueurs. Par exemple, dans there is some water left, some indique qu’il y a eu quantification. On reconnaît cette opération au marqueur some. Qu’ils soient perçus comme opérateurs ou comme marqueurs, leur maîtrise sera tout aussi indispensable à l’élève. Ce dernier devra apprendre à interpréter grâce à eux les choix de l’énonciateur, et il devra apprendre à les utiliser lui-même à bon escient. Aussi a-t-il paru indispensable d’inclure dans le programme des classes du collège, dès les débuts de l’apprentissage, une réflexion guidée visant à faire découvrir à l’élève la valeur fondamentale des principaux de ces outils. La démarche sera double. Il sera d’un côté procédé à des observations d’emplois très divers d’un même opérateur (par exemple, l’emploi de Ø à la fois dans le groupe nominal et dans le groupe verbal) : ces observations amèneront l’élève à déceler la valeur de base de l’opérateur en question, dont les sens divers, dans ses différents emplois, ne sont que des variantes dépendant du contexte. Et par ailleurs, afin de préciser cette valeur de base et de donner à l’élève la maîtrise des outils qui lui permettront de procéder aux choix langagiers, on proposera des études comparées des principaux opérateurs qui forment des micro-systèmes dans la langue. 8. Parmi les opérations, on peut distinguer celles qui portent sur le mot, celles qui portent sur la proposition et celles qui portent sur l’énoncé. 9. Un énoncé peut être simple (une seule proposition) ou complexe (deux propositions ou plus). Les énoncés complexes peuvent être reliés ou non par des liens logiques d’implication. Il y a implication lorsque ce qu’exprime une proposition doit être considéré comme acquis, vrai, pour qu’on puisse envisager l’hypothèse exprimée dans l’autre proposition, autrement dit, lorsque la réalisation d’une proposition constitue une condition à la réalisation de l’autre : – If you write, I’ll write back (la réalisation de I’ll write back ne peut être envisagée que si you write est vrai) ; – When you go to Scotland, you will see men wearing kilts (votre présence en Ecosse est présentée comme une condition à la vision d’hommes en kilt) ; – We’ll start as soon as he arrrives (son arrivée constitue une condition à notre départ). 10. Enfin, la prise de conscience, à un niveau très modeste, du fonctionnement de la langue restera tout à fait incomplète, et utile seulement pour l’écrit, si la réflexion sur la langue ne prend pas en compte en permanence l’existence : – de liens nombreux et essentiels entre le système grammatical et certains phénomènes sonores, liens qui apparaîtront dans le tableau grammatical et phonologique qui relie opérations de langage et prononciation ; – de régularités dans l’anglais oral qui permettent à l’élève de percevoir les constantes de la langue parlée ; l’essentiel de ces régularités a été rassemblé dans une annexe au dit tableau, où sont répertoriés les points qu’il est indispensable d’aborder au tout début de la scolarité en langue étrangère si l’on veut aider l’élève à se constituer le système phonologique fiable et efficace indispensable à toute fonction de communication orale. 96 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e C. – Tableau des opérateurs Quelques opérateurs organisés en système Opérateurs ø (absence de détermination) / A, THE, SOME, ANY… ; TO, -ING… (autres opérateurs de détermination) Valeur fondamentale Effets de sens en contexte Renvoi à la notion. Valeur purement qualitative de ø (identité ou qualité) sans référence au contexte (abstraction) : – sans la moindre valeur quantitative ; – sans mise en relation sujetprédicat. Tea (matière) I don’t like the tea that I bought in that shop. (référence au contexte) Repérage d’un ou plusieurs éléments par rapport au contexte ou à la situation : – valeur quantitative possible ; – mise en relation sujet-prédicat. At Ø school… (notion qualitative d’école : activité scolaire) ; At the school… (référence à une école spécifique) She was Ø Queen of England. (qualité, titre) She was the Queen of England. (personnage) Do you like Ø chicken ? (qualité de la viande) I bought a chicken for lunch. (référence à un animal spécifique) To make that cake you need Ø milk and Ø yoghourt. (matière qualité, mais aucune indication de quantité) There is some milk and a yoghourt in the fridge. (quantité d’éléments spécifiques et référence à la situation) Why go/Why not go ? (questionnement sur la pertinence ou non de l’idée de départ : pas de relation entre I et go) I don’t know where to go ? (questionnement sur une circonstance d’une relation que l’énonciateur établit entre I et go) How about going to the beach ? (questionnement sur une proposition de l’énonciateur, acquise pour lui) She made John Ø go. (elle a fait-partir, envoyé John – pas de relation de type sujet-prédicat entre John et go) She wants/got John to go. (elle veut/elle a obtenu que John parte – to met en relation John et go) BE / HAVE Verbes d’état utilisés pour décrire le sujet, et qui permettent donc à l’énonciateur d’indiquer son point de vue, mais avec des orientations opposées : She is a child. (l’enfant c’est elle) She has a child. (l’enfant est extérieur à elle) She is cold. (ses mains, ses pieds glacés la caractérisent, elle est gelée) She has a cold. (elle a attrapé un rhume extérieur à elle) – BE introduit une caractéristique Différences de perception en anglais et en français : tenprésentée comme propre au dance de l’anglais à percevoir l’âge et les sensations comme des qualités intrinsèques du sujet (exprimées par des adjecsujet ; tifs) alors que le français a tendance à les percevoir comme – HAVE introduit une caractéris- des phénomènes (exprimés par des noms) venus de l’extétique extérieure que l’énoncia- rieur : She is 20 [years old] –––– elle a 20 ans, teur attribue au sujet. She is cold –––––––––––––– elle a froid, She is sleepy –––––––––––– elle a sommeil, She is afraid –––––––––––– elle a peur. My watch is broken. (caractéristique propre de my watch au moment de référence) I have broken it. (événement révolu attribué à I au moment indiqué par le temps du verbe have) ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 97 Opérateurs DO / Modaux Valeur fondamentale Opérateurs de prédication, nœuds de la relation prédicative et support de l’expression de la modalité de phrase. – DO, objectif, se situe sur le plan du constat ; – les modaux, subjectifs, expriment un jugement de l’énonciateur. Effets de sens en contexte ‘You like jelly, don’t you ?’ ‘No I don’t, but Jane does !’ ‘Does she ?’ Do come in ! Please do ! (à quelqu’un qui hésite à entrer) He tried to swim across the swimming pool… She thought he could, but he couldn’t. CAN, MUST, WILL… Expression de la possibilité, de Only you could do it ! (jugement : capacité virtuelle, = tu (opérateurs modaux) l’obligation et de la prédiction : pouvais-tu pourrais le faire) / be able, manage, be allowed, have, be going (to…) – opérateurs modaux : expres- Luckily I was able to do it. (constat : capacité réelle, attession d’un jugement de l’énoncia- tée, = je l’ai fait) teur ; – synonymes verbaux non mo- You can’t park here ! (jugement : je le pense !) daux : expression d’un constat You are not allowed to park here ! (constat : c’est la loi.) It’s forbidden to park here / No parking ! (constat) de l’énonciateur. I must go ! (jugement : je le pense !) I have to go. (constat : je n’ai pas le choix.) It will rain before tonight. (jugement : c’est mon avis !) It’s going to rain. (constat : ça se voit.) MAY, SHALL / CAN, Opérateurs modaux exprimant You may have a look. (j’y suis pour quelque chose : ce n’est un jugement de l’énonciateur : pas évident, mais moi, énonciateur, je t’y autorise.) WILL You can visit the place. (je pense que la visite est autorisée – MAY et SHALL ➔ implication et je n’y suis pour rien !) de l’énonciateur : jugement personnel, formé et introduit par May I have a piece of cake ? (cette autorisation n’est pas évil’énonciateur ou, à la modalité dente, mais toi qui me répondras, me la donnes-tu ?) interrogative, appel à une ré- Can I have a piece of cake ? (est-ce que ça pose un proponse qui exprime un jugement blème si j’en prends un ?) personnel du co-énonciateur ; She can’t stand him : he is too mean ! (moi, énonciateur, je – CAN et WILL ➔ effacement de n’y suis pour rien !) l’énonciateur : jugement déjà formé, rapporté par l’énoncia- Crossing a street when the light is red can be dangerous. teur, mais non issu de lui-même, (c’est une éventualité évidente : je n’y suis pour rien !) ou, à la modalité interrogative, Even walking on the pavement may be dangerous. (ce n’est appel à une réponse qui exprime pas évident mais moi, énonciateur, j’affirme que cette éventualité existe !) un jugement rapporté. Shall I get a cup of tea ? (est-ce que tu veux que je la prépare ?) Will I get a cup of tea ? (est-ce qu’on me la donnera ?) TO / -ING Opérateurs de nominalisation : – TO introduit une relation nouvelle entre un sujet et un prédicat ; I am fond of like / enjoy reading ; I don’t mind reading. présupposent qu’on lit souvent. I’d like you to read Robinson Crusoe. (relation nouvelle entre you et read : vous ne l’avez pas encore lu) – -ING reprend une relation pré- Do you fancy going to the cinema ? (demande une réaction dicative déjà acquise. à une proposition considérée comme acquise) Would you like to come with us ? (proposition nouvelle de l’énonciateur) A telescope is for making distant objects appear nearer. (utilisation habituelle, acquise) 98 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e Opérateurs Valeur fondamentale Effets de sens en contexte I want a telescope to watch the stars and my neighbours. (utilisation nouvelle, prévue) Xmas is another way of writing Christmas. (on a déjà écrit Christmas maintes fois) THIS / THAT Opérateurs de détermination ; This book here… identification par rapport à That table over there… l’énonciateur : – THIS réfère à des éléments qui concernent l’énonciateur, qui appartiennent à sa sphère (qui sont présents dans ses pensées, dans son discours) ; This is John speaking. (je parle de moi, ici, maintenant) John, this is Mary Webb. (je présente Mary qui est devant moi) That was the man who bought our car. (il n’est plus devant moi) – THAT réfère à des éléments These days… (ces jours-ci, que je vis) extérieurs à la sphère de l’énon- In those days… (en ces temps révolus, terminés pour moi) ciateur ou rejetés hors de cette I am not wearing those horrible shoes again, and that’s that ! sphère (clôture). (rejet de ma sphère et clôture) SOME / ANY Opérateurs de détermination et Is there something I can do for you ? (je pense que je peux être utile) quantification : Is there anything I can do for you ? (je ne pense à rien en particulier, et si vous n’avez rien à me donner à faire, cela m’ira fort bien !) – SOME effectue un prélèvement Is there some cake left ? (je crois bien qu’il y en a) qui suppose l’existence d’élé- Is there any cake left ? (j’ai des doutes) If there is any, you’ll be lucky ! (je ne crois pas qu’il y en ait) ments à prélever ; OF / ’S – ANY effectue un balayage sans This is Bill Reilly, who will be the English teacher of your child. (introduction d’une relation) présupposition d’existence. Your child’s work is rather disappointing these days ! (reprise Relation entre deux éléments d’une relation censée acquise entre enfant et travail) nominaux : – OF introduit une relation entre ➔ Application : introduction d’un commentaire quantitatif sur un groupe nominal déjà déterminé : deux groupes nominaux ; One of the oldest churches in the country… Some of the girls in the class… – ’S reprend une relation déjà All of it… acquise entre deux groupes A few of us… Lots of lochs… nominaux. A flash of lightning… A clap of thunder… D. Régularités de l’anglais oral L’ordre utilisé ci-après (phonèmes, rythme, et accentuation, intonation), ne définit pas des priorités, ces trois domaines devant s’étudier simultanément. 1. Phonèmes a. Mise en place systématique des « sonorités » propres à l’anglais – Voyelles, notamment [] et oppositions de timbre et de longueur pour [I]/[i:], [æ] / [ɑ:], [ɒ] / [ɔ:], et [U] / [u:]. ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 99 – Diphtongues et oppositions entre [ei] / [e], et [əU] / [ɔ:]. – Consonnes, notamment les dentales [θ] et [δ], les plosives [p], [t], [k], les alvéoloires [t], [d], la vélaire [] et les sons [h], [r], [l]. b. Réalisation phonique du morphème S (pluriel, génitif, présent simple 3e personne) – [s], [z], [iz] – et du morphème ED (prétérit régulier, adjectif en -ed) – [t], [d], [id]. b. Au niveau du groupe de mots (groupe de sens/groupe de souffle) – Reconnaissance de groupes de sens. – Distinction entre les mots à sémantisme plein, normalement accentués, et les mots outils, normalement non accentués, avec des incidences phonétiques de l’inaccentuation (distinction forme pleine / forme faible, suppression du H aspiré, etc.). – Accentuation selon le contexte. c. Réalisation de la voyelle des finales inaccentuées 3. Intonation [ə] pour des mots comme : driver, doctor, famous, England, postman, etc. ; [i] pour des mots comme : village, kitchen, mountain, ticket, money, etc. • Intonation descendante s’appliquant : – aux déclarations positives et négatives ; – aux interrogations avec mot interrogatif ; – aux ordres ; – aux formules de politesse ; – aux exclamations. • Intonation montante s’appliquant : – aux interrogations sans mot interrogatif ; – aux phrases inachevées ; – aux énumérations ; – aux subordonnées placées avant la principale. d. Sensibilisation aux rapports graphie-phonie hat/hate, car/care, her/here, Tim/time et stop/ stopped. 2. Rythme et accentuation a. Au niveau du mot – Présence d’un accent de mot. – Accentuation des mots où A- et BE – sont en position de préfixe (about, again, before, begin, behind). – Non-incidence de l’ajout de flexions et terminations neutres (teacher, visitor). – Accentuation à gauche des noms composés comme milkman. a. Intonation neutre b. Intonation non neutre – Maintien de la ligne mélodique et mise en relief d’un mot grâce à une chute mélodique de plus ou moins grande amplitude pour une intonation et/ou emphatique. – Substitution d’une intonation montante à une intonation descendante pour des demandes de répétition, par exemple. 100 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e II – Développement des compétences de communication A. Entraînement à la prise de parole à partir d’un document iconographique Le document iconographique est sans nul doute un déclencheur de pensée mais il ne devient déclencheur de parole que si les élèves possèdent les mots pour exprimer leurs idées. Son décryptage nécessite un lexique adéquat et des structures de langue que la situation présentée induit : il permet aux élèves de mobiliser leurs acquis, d’utiliser de manière spontanée et autonome leur bagage linguistique dans une situation autre, mais il crée également des besoins langagiers nouveaux. Outre sa description (niveau de la dénotation, de l’identification de ce qui est sur l’image), il convient de ne pas négliger le second niveau d’analyse, celui de la connotation, des évocations, car il permet de dégager la signification de l’image, d’en percevoir l’implicite et d’exprimer ce que l’on ressent, pense ou imagine. C’est, en effet, dans sa connotation que l’image nous touche d’abord. Étant une création, un regard, une représentation mentale, elle ne délivre pas une pure information mais frappe l’imagination et touche la sensibilité. Little Red Riding Hood (voir page suivante) Un exemple d’intégration de certaines fonctions du langage, des structures qui s’y rapportent et d’un lexique pertinent. Possibilité d’exploitation en 5e La description de chaque image peut donner corps à la mémorisation, c’est-à-dire que les mots, expressions et structures grammaticales qui ont été vus et retenus trouvent à ce moment une application naturelle qui les fixe. L’image sert aussi à préciser le vocabulaire employé. Elle est donc, au plan linguistique, facteur de réactivation et de consolidation, source d’enrichissement et moyen d’affinement. Elle doit mener à une interprétation qui, à ce niveau, peut se traduire par la création de dialogues entre les différents personnages. Prenant appui sur les détails porteurs de sens et d’implicite, ces dialogues potentiels permettent aux élèves de laisser libre cours à leur imagination et à leur sensibilité tout en exigeant d’eux un effort important de mobilisation de leurs connaissances et de rigueur au plan linguistique. Possibilité d’exploitation en 4e La série dessinée permet de développer des savoir-faire plus élaborés, à savoir la narration d’une histoire, l’organisation du discours de manière chronologique ou simplement logique et la mise en réseau des informations. Cette bande dessinée pourrait donc être utilisée pour entraîner à la narration orale puis écrite, c’està-dire à une forme d’expression en continu. Pour atteindre cet objectif, il importera de choisir le moment de l’année le plus propice pour que les élèves soient placés dans une situation qui favorise la réussite de l’opération. Il faudra préalablement avoir étudié et fait assimiler, par une grande partie de la classe au moins, la plupart des fonctions du langage adaptées à ce récit. Ensuite, si le niveau de la classe le permet et si l’exercice s’est révélé motivant, il serait intéressant au plan linguistique, et stimulant pour l’esprit, de développer l’exploitation du document plus librement, par exemple en amenant les élèves à moderniser l’histoire, à changer certains éléments et à imaginer une autre fin. 1. Mise en œuvre S’il apparaît que certains élèves ne connaissent pas l’histoire du Petit Chaperon Rouge, on n’hésitera pas, dans un premier temps, à la faire raconter en français. Pour que ces adolescents n’aient pas le sentiment que le support n’est pas en adéquation avec leur âge, leur maturité et leurs préoccupations, on prendra soin de leur préciser les objectifs de l’activité : il s’agit avant tout d’un exercice de langage qui leur permettra de réinvestir, consolider et enrichir leurs connaissances. Mais ce support permettra également de faire appel à leurs capacités d’observation, ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 101 Little Red Riding Hood 102 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e de créativité et d’interprétation, étant donné que les images offrent une large gamme de potentialités pédagogiques. Chacune de ces images pourra se prêter à la description, la narration, la création de dialogues ou de monologues, à l’expression de réactions et de jugement, personnels. L’exploitation orale permet de sensibiliser les élèves à la variété et à la richesse des schémas prosodiques et de les entraîner à les reproduire à bon escient selon le mode d’expression choisi (récit ou dialogue). Une éventuelle exploitation écrite ultérieure permettra d’insister sur l’enchaînement des énoncés, le passage d’un mode d’écriture à un autre et l’articulation de différents types de discours. Quel que soit le niveau de maîtrise de la langue qu’ont les élèves, ils pourront trouver un élément de motivation supplémentaire dans des activités qui feront appel à leur imagination, voire à leur fantaisie. Ils pourront par exemple raconter l’histoire en adoptant le point de vue des différents personnages, en imaginant ce qui se passe entre deux scènes, en changeant certains éléments, en modernisant l’histoire, etc. Le rôle du professeur sera de stimuler la créativité de ses élèves, non seulement en leur apportant les moyens langagiers qui pourraient leur faire défaut, mais également en proposant des pistes qui peuvent déboucher sur des variantes inattendues du conte. Créant ainsi ce qui s’apparente à un espace de liberté, il donnera confiance à ses élèves en leur fournissant l’occasion et les moyens d’exprimer plus qu’ils ne pensaient pouvoir le faire. Pour mettre en œuvre ces activités le professeur aura d’abord relevé dans le tableau à orientation fonctionnelle les fonctions du langage qu’il jugera les plus utiles, compte tenu des potentialités du document et de la place qu’il lui donne dans sa progression pédagogique. Il pourra par exemple aboutir à un tableau tel que celui qui est proposé ci-dessous. Grâce à cette préparation, il aura les outils nécessaires pour guider ses élèves tout au long de l’exploitation, et surtout leur donner les moyens linguistiques permettant d’exprimer leur créativité. Il pourra aussi tirer parti de la richesse du document pour offrir à ses élèves des exercices suffisamment variés, donnant à chacun la possibilité de s’exprimer et d’apprendre, dans la mesure où ce qui est rebrassage pour certains peut être une nouvelle occasion d’acquisition de connaissances et de savoir-faire pour d’autres. C’est l’une des réponses possibles à l’hétérogénéité des classes. Préparation de l’exploitation de la bande dessinée du Petit Chaperon Rouge Image N° 1 Fonctions utilisables Exemples de réalisations possibles Raconter : Once upon a time there was… Exercer de l’influence sur autrui : ‘Could you take…’ ‘Go, will you’ ‘I’d like you to…’ Her mother asked her to take… Parler de ce qu’on aime : ‘She’s very fond of chocolate cake / pies…’ Indiquer une préférence : ‘It’s her favourite pie.’ Donner des informations / des opinions personnelles : ‘It looks / smells nice.’ 2 Fixer un cadre à un événement : While she was walking / picking flowers… 3 Situer dans l’espace : ‘I’m going to my grandmother’s.’ Rendre compte de ce que quelqu’un dit : She told the wolf that she was going to visit her grandmother to… ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 103 Image N° Fonctions utilisables Exemples de réalisations possibles Se renseigner sur les habitudes de quelqu’un : ‘How often do you go… ?’ Demander et indiquer un itinéraire : ‘How do you get there ?’ ‘How far is it ?’ ‘You must walk past / go through…’ Lexique : friendly, polite, hungry, feel like, decide, make up one’s mind, etc. 4 Établir des liens chronologiques : After leaving her the wolf took a short cut Justifier, commenter, opposer et apprécier : The wolf ran faster than… Parler de ce qu’on peut faire : He managed to arrive before… Réagir, formuler une hypothèse : ‘This must be the cottage.’ ‘The grandmother must be in.’ Lexique : hurry, reach, knock, pull, pretend, swallow, put on etc. Saluer : ‘How are you doing ?’ Constater un résultat : ‘You have changed a lot !’ Exprimer la surprise : ‘Wow !’ / ‘My goodness !’… ‘What big ears you have !’ ‘How big your nose/mouth is !’ ‘Your teeth are so big !’ Décrire He tried to look/sound like the grandmother. 11 Fixer un cadre à un événement : He was about to go when… Just as he was about to… 12 Rendre compte de ce que quelqu’un fait : The wood-cutter heard her shout 5 6 7 8 9 10 Lexique : wood-cutter, axe, shout, scream, call for help, rush, save, … 13 Lexique : belly, cut open, jump out… Remercier : ‘That’s very kind of you.’ Raconter : ‘They lived happily ever after.’ 104 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e 2. Exemple d’exploitation en classe de l’image 1 a. Exemple de dialogue pouvant être élaboré en classe de 5e ‘Darling, could you please take this basket of food to your grandma ?’ / ‘Take this basket of food to your grandmother, will you ?’ ‘What’s in the basket, Mum ?’ / ‘What did you put in the basket, Mum ?’ ‘There are some ham and cheese sandwiches and a pie. I made / baked it yesterday.’ ‘Hum, it smells very nice !’ ‘It’s your grandma’s favourite pie, you know… But be careful ! / I want you to be very careful : there’s a big bad wolf in the forest.’ ‘Oh, is there ? I’m not afraid !’ ‘Don’t be stupid ! You mustn’t stop on your way. Go to your grandma’s house / Go straight to your grandma’s !’ ‘All right Mum, don’t worry, I will.’ / ‘I promise [I will].’ Pour parvenir à ces énoncés, le professeur pourra guider l’activité non seulement par des questions mais également par des injonctions (Use ‘ bake’; Use ‘ favourite’) ou des suggestions : (could you begin your sentence with ‘I want you to..’), et des demandes de reformulation des énoncés chaque fois que les acquis des élèves le permettent (‘could you say it differently ? / in other words…’). b. Exemple de récit pouvant être élaboré en classe de 4e Once upon a time there was a little girl whose name was Red Riding Hood because she always wore a nice red coat with a hood ; she lived near a forest which was the home of the Big Bad Wolf. One day her mother asked her to take a basket of food to her grandmother. Little Red Riding Hood had to walk through the forest to get to her place. Her mother warned her against the wolf and told her not to stop on her way and to go straight to her grandma’s. The little girl laughed and said she wasn’t afraid, but she promised to obey. Pour parvenir à ces énoncés complexes on partira de phrases simples produites par les élèves ; on les fera relier par des relatifs, des adverbes ou des conjonctions, étoffer par des adjectifs plus précis ou nuancés, enrichir par des reformulations ou des apports de précision, etc. Ces activités montrent que, dans le respect du programme, le professeur dispose d’un espace de liberté qui lui permet d’utiliser au mieux le sens de l’émulation de ses élèves, de les aider à développer leur autonomie et à accroître leur capital de confiance. B. Développement de l’aptitude à la compréhension de l’écrit Que ce soit au collège ou au lycée, les élèves ne lisent pas assez. Dans certains pays voisins, la lecture fait partie intégrante de l’enseignement. Une évolution de cet ordre se dessine en France puisque des œuvres, non adaptées à des fins pédagogiques, figurent désormais au programme de l’épreuve orale du baccalauréat série L, enseignement de spécialité. Pour que cette tendance se renforce et s’étende, pour que l’entraînement à la lecture devienne une pièce maîtresse de la pédagogie de l’anglais, il importe de commencer tôt, dès le cycle central. L’objectif premier de cette activité est de susciter chez l’élève le goût, l’envie et le plaisir de lire et de lui faire prendre conscience qu’il peut comprendre plus qu’il ne le pense, donc de lui donner confiance. Si cet objectif est atteint, l’élève enrichira, presque sans s’en rendre compte, ses connaissances lexicales et, selon la nature des textes, il y trouvera également des éléments culturels qui, même s’ils sont forcément modestes à ce stade du cursus, l’aideront à se faire une image des pays dont il apprend la langue. Pour parvenir à ces résultats, il convient, dès le début, de le mettre au contact de documents authentiques, adaptés, s’il le faut, à ses possibilités du moment afin, d’éviter qu’il ne soit découragé par une charge lexicale ou des difficultés syntaxiques excessives. Avant de préciser quels buts il est possible et souhaitable d’assigner à la lecture en cycle central, il faut s’entendre sur le sens à donner à ce terme. Il ne s’agit pas d’une lecture à voix haute, laquelle, dans le meilleur des cas, ne peut être qu’un entraînement phonologique postérieur à la compréhension. Contraignant en effet l’élève à porter son attention sur la prononciation, elle ne lui permet pas de s’entraîner à deviner le sens d’un terme ou, à plus forte raison, à saisir la signification générale d’une phrase. Cette forme de lecture est donc à ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 105 proscrire comme exercice d’entraînement à la compréhension de l’écrit. Il s’agit ici de lire pour comprendre, l’objectif final étant un certain degré d’autonomie permettant à l’élève de goûter, seul, chez lui, le plaisir de lire. Pour qu’il puisse se forger cette compétence, il faut le soumettre à toute une gamme d’exercices de nature à lui ouvrir les voies de cette autonomie. Pourquoi et comment lit-on à ce stade de l’apprentissage ? On lit pour rechercher une information, découvrir la biographie d’un artiste ou d’un personnage historique, comprendre une anecdote, un fait divers, une série d’événements, un conte. Par-delà les mots, un bon lecteur cherche à s’approprier au plus vite le sens de la phrase sans forcément se préoccuper des termes qu’il ne connaît pas. S’il cherche une information, s’il la pressent, il s’efforcera de la découvrir sans se laisser arrêter par des obstacles de nature lexicale. Cependant, il convient d’apporter des nuances dans un domaine très complexe. Plus grande est sa maîtrise de la langue, plus facilement le lecteur pourra inférer. Il est d’autre part avéré que l’ignorance d’un seul mot peut conduire à un contresens. Mais ce n’est pas non plus parce que l’on peut comprendre la signification de chaque mot que l’on peut, pour autant, forcément saisir le sens de la phrase. Pour atteindre ces objectifs, on pourra avoir recours aux techniques suivantes : – présentation de la situation, sensibilisation au thème, création d’une attente ; – entraînement à la lecture cursive pour reconnaître le type de message et se faire une idée globale du contenu du document ; – découpage du texte en unités de sens afin de déceler les grandes articulations, de dégager l’idée centrale de chaque partie et de percevoir les enchaînements ; – tâches de repérage précises portant sur des détails significatifs. En fonction de la nature du document et de son contenu, on fera relever les verbes et les adjectifs se rapportant à un même personnage, on invitera le groupe à s’intéresser aux marqueurs de temps, à la chronologie, aux mots de liaison ou encore aux référents des pronoms personnels. Ce n’est que lorsque ces informations seront mises en réseau que l’élève parviendra à une compréhension approfondie, qu’il sera en mesure, si le document s’y prête, de déceler l’implicite et de réagir personnellement. À ce stade de l’apprentissage, on ne se limitera pas à la seule compréhension. Il importe de lier l’acte de lecture, c’est-à-dire l’acte de compréhension, à l’acte de communication. Pour ce faire, on aura recours à ce qu’il est convenu d’appeler des stratégies alternées : les phases d’investigation silencieuse du texte (repérages, recherches, classements, etc.), guidées par des questions ou des consignes du professeur, seront suivies d’échanges oraux entre les élèves eux-mêmes et entre les élèves et le professeur (récapitulation, reformulation, complexification, etc.). Cette association fera de l’acte de lecture une source d’enrichissement linguistique et culturel. On pourra enfin avoir recours aux « readers » gradués dont chaque CDI devrait être pourvu. Ces ouvrages conçus pour un entraînement progressif à la lecture offrent une voie de développement de l’autonomie dont il serait regrettable de se priver. C. Expression écrite Pour apprendre à écrire à un élève, il importe de lui faire comprendre, dès le tout début, qu’un acte d’écriture est un acte de communication. Dans la vie courante, on écrit à quelqu’un ou pour quelqu’un, voire pour soi. D’autre part, on écrit, de même que l’on parle, pour produire du sens. Parce qu’elle suppose correction grammaticale, précision lexicale, enchaînement et cohérence de la pensée, la compétence d’expression écrite est souvent difficile à construire. Aussi convient-il d’adopter des démarches progressives. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne faut pas priver les élèves en difficulté de cet entraînement. Pour eux, élaborer une phrase, même très brève, à partir d’un mot, constitue déjà une victoire et contribue à leur donner ce dont ils ont tant besoin, un peu de confiance en leurs possibilités. À ce stade du cursus, il faut non seulement, quel que soit le niveau de l’élève ou du groupe, procéder progressivement, mais aussi imposer un guidage. Laisser une totale liberté d’expression serait donner la liberté de multiplier les erreurs de tous ordres, c’est-à-dire décourager. Les suggestions d’exercices qui suivent ne sont proposées qu’à titre d’exemples. Chaque professeur saura, en fonction de son expérience et de la connaissance qu’il a de sa classe, imagi- 106 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ner des variantes ou concevoir d’autres exercices totalement différents. On pourra : – relier deux énoncés de manière logique pour commencer à faire prendre conscience de la structuration du discours ; – trouver une proposition principale dont on donne la subordonnée, ou le contraire ; – assortir un énoncé d’une justification, ce qui est une étape élémentaire dans la construction du langage permettant à la fois de développer l’esprit logique et d’entraîner, fût-ce modestement, au discours argumentatif ; – compléter les bulles d’un dessin, exercice qui fournit à l’élève l’indispensable occasion de réactiver et de mobiliser des acquis antérieurs, donc de lutter contre l’oubli, et qui lui permet également de s’investir effectivement dans ce qui s’apparente à un acte de création ; – composer un dialogue entre deux ou plusieurs personnages, ce qui est également un moyen de réutiliser du langage appris oralement et de le manipuler dans un contexte qui permet la créativité. À partir de ces formes élémentaires d’écriture on en viendra progressivement à la composition d’un paragraphe qui, tout en répondant à ces contraintes de structuration, introduit un nouveau paramètre, celui de la cohésion du discours. Puis on passera à la rédaction de lettres. On sensibilisera d’abord les élèves à l’organisation spécifique d’une lettre dont ils analyseront un modèle, puis on leur proposera un exercice d’imitation en attirant leur attention sur les diverses composantes formelles et fonctionnelles suivantes : – en-tête (date, coordonnées de l’auteur et du destinataire) ; – formules de politesse (début et fin) ; – introduction (remerciements pour une missive antérieure, mot d’excuse pour une réponse tardive, exposé de l’objet du courrier) ; – informations sur une situation et adaptation du niveau de langue au destinataire ; – expression de vœux et souhaits ; – conclusion, signature, éventuellement postscriptum. Ces conventions d’écriture fournissent un cadre dans lequel l’auteur organise ce qu’il a à dire de manière logique et coordonnée et leur respect n’est en rien un frein à la créativité et à l’originalité. À ce stade de l’apprentissage, la rédaction de lettres, acte de communication authentique, représente un aboutissement concret qui, sous sa forme la plus simple, celle de l’imitation, constituera un minimum exigible en fin de 5e. D. Le travail personnel Par travail personnel, on entendra aussi bien la participation aux activités de la classe que les tâches à effectuer en dehors du cours. Dans le premier cas, il s’agit notamment d’élaborer des phrases pour demander des informations, exprimer un point de vue, raconter, c’està-dire pour s’essayer, à un niveau modeste, à la prise de parole en continu. Il s’agit également de retrouver les mots appris mais non immédiatement mobilisables, de tâcher de comprendre ce qu’on lit ou ce qui est dit, de faire un effort pour donner à sa parole anglaise une tonalité authentique en respectant surtout le rythme et l’intonation, enfin de tenter de percevoir comment fonctionne la langue. Cette forme de travail personnel fait donc appel à l’attention, à la concentration, à la mémoire, à l’observation, à la réflexion, à l’intelligence et à la créativité. Dans le second cas, il s’agit d’apprendre sa leçon, d’effectuer les exercices écrits ou autres tâches indiquées, de se préparer à prendre la parole notamment pour rendre compte des travaux accomplis et de s’entraîner, seul(e), à la lecture. Cette forme de travail personnel est une des voies privilégiées du développement de l’autonomie. Pour que les élèves se plient aux exigences de ce travail personnel et que celui-ci puisse porter ses fruits, il faut qu’ils en perçoivent le bienfondé. Une activité qui, aux yeux des élèves, demeure mystérieuse perd une bonne part de son efficacité parce qu’elle est subie comme une contrainte scolaire ou, dans le meilleur des cas, accomplie pour faire plaisir au professeur. Il importe donc que celui-ci explique, dès le début de l’année, comment s’organise le travail au cours d’anglais. Les raisons du recours à certaines techniques de classe seront également expliquées. Pourquoi, par exemple, demander que la même idée soit formulée de plusieurs manières ? Comment aborde-t-on un document en approche audio-orale et pourquoi ? Pourquoi le professeur choisit-il de se taire à certains moments ? Pourquoi apprend-on parfois par cœur ? Il importe que le professeur explique quel parcours d’apprentissage va être réalisé, quels ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 107 savoir-faire devront être maîtrisés. Une exploration collective de l’ouvrage de référence qu’est le manuel permettra de faire prendre conscience aux élèves de son contenu, de son organisation, des objectifs de chaque étape et de la progression générale. De même, la liste des savoir-faire figurant dans le tableau à orientation fonctionnelle, sera communiquée aux élèves pour qu’ils puissent à tout moment suivre leur progression et mesurer les progrès accomplis. Cela permettra également d’inscrire sur les cahiers des formulations correspondant à ces savoir-faire, et les élèves garderont ainsi la trace de ce qu’ils ont appris l’année ou les années précédentes. D’où l’importance du cahier. S’il est inorganisé, mal tenu, négligé, il n’est d’aucune utilité. Il ne doit pas être un simple catalogue ni faire double emploi avec le manuel. Il doit être le reflet des activités de la classe en même temps qu’une ressource aussi bien pour la participation orale que pour les travaux écrits personnels. Pour aider les élèves à s’organiser avec méthode, on veillera à leur donner des consignes précises. La trace des activités auxquelles donnent lieu l’exploration et l’exploitation d’une leçon figurera sous des rubriques telles que Sentence-building, In other words, Summary ou Comments. Une rubrique du type Vocabulary in use sera particulièrement utile. Il faut que l’élève prenne conscience que la connaissance d’un mot, seul ou accompagné de sa traduction, sauf lorsqu’il s’agit d’un terme rare ou technique, ne suffit pas à lui en assurer la maîtrise opératoire, c’est-à-dire, ne garantit pas qu’il saura l’utiliser à bon escient. Un mot est lié à un contexte ; il prend son sens par rapport aux autres termes, à ceux qui le précèdent et à ceux qui le suivent. C’est pourquoi cette rubrique doit être constituée de mots en contexte ou, au moins, en collocation et en association : on montrera, par exemple, quels adjectifs ou quels verbes accompagnent le plus fréquemment tel nom, quelles particules vont avec tel verbe, etc. C’est dans le cahier également, à un endroit réservé à cet effet, que seront consignées et enrichies au fur et à mesure les structures correspondant aux savoir-faire étudiés. Une partie du cahier sera consacrée au report des observations (exemples, rapprochements, oppositions, etc.) qui aideront les élèves à se constituer progressivement un système grammatical cohérent. Toute solution conduisant à l’élaboration, par l’élève, d’un outil de travail personnalisé susceptible, de le suivre sur plusieurs années, est à encourager. La nature des travaux écrits est précisée dans le document d’accompagnement sur l’expression écrite. On veillera également à donner des consignes et des conseils sur la façon d’apprendre les leçons. Le travail personnel en dehors de la classe peut prendre d’autres formes. Il peut être demandé aux élèves d’effectuer au CDI, individuellement ou en groupe, une petite recherche dont on définira précisément les objectifs et les limites et on fera appel alors à la collaboration du ou de la documentaliste. Les élèves peuvent rédiger un journal de classe, faire oralement ou par écrit un compte rendu de lecture ou de film. Il peut même leur être suggéré de tenir un journal personnel et d’en faire examiner, s’ils le souhaitent, la formulation par le professeur. Le travail personnel comporte nécessairement une réflexion sur l’erreur. S’il appartient au professeur de chercher à en comprendre la genèse et d’en faire prendre conscience aux élèves, ceux-ci doivent ensuite prouver, et d’abord à eux-mêmes, qu’ils ont compris pourquoi ce qu’ils ont dit ou écrit n’est pas acceptable et qu’ils sont dorénavant capables de produire la forme ou l’énoncé corrects. Une partie du cahier pourrait être réservée au travail portant sur les erreurs les plus graves. C’est ainsi que, pour reprendre la formule d’Alain, « l’erreur reconnue » serait « gage de progrès ». E. Intégration des éléments culturels Le terme d’intégration a déjà été utilisé à plusieurs reprises dans le programme. En effet, si, dans une situation d’enseignement, il convient de définir clairement des objectifs et de délimiter des domaines (savoirs, savoir-faire, langue, culture, méthodes) à des fins d’efficacité, il n’en reste pas moins que, dans la langue, tout est lié. Par exemple, on distingue les quatre « savoir-faire » (compréhension de l’oral, compréhension de l’écrit, expression orale, expression écrite), on délimite des objectifs grammaticaux et lexicaux mais, en situation de communication authentique, tous ces éléments, ajoutés à d’autres (prononciation, traits culturels explicites ou implicites, par exemple), entrent en jeu en même temps. Ainsi, la méconnaissance de certaines réalités culturelles 108 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e peut être un obstacle plus ou moins grave à la communication, même si la maîtrise de la langue au sens restreint du terme est satisfaisante. Par conséquent, à chaque fois que cela est possible, il convient de mettre en œuvre cette intégration. Si la liste indicative du programme culturel n’impose aucun ordre de présentation en classe, en revanche, il faut souligner que, dans ce domaine comme dans les autres, l’apprentissage se construit progressivement. Il est souhaitable de prévoir, en début d’année et à intervalles réguliers, un recensement de l’expérience et des connaissances culturelles – nécessairement aléatoires – des élèves : il sera plus aisé, plus efficace et plus motivant de partir de ce qu’ils savent et de ce qu’ils savent faire, de prendre appui sur leurs connaissances, même parcellaires, afin d’y greffer de nouveaux éléments et de les mettre en relation avec les anciens. Faire manipuler la langue à partir de documents à contenu culturel permet d’éviter la « leçon » de civilisation plaquée artificiellement entre deux leçons de langue et apporte néanmoins aux élèves les notions culturelles fondamentales. On s’efforcera donc de travailler sur des documents permettant d’atteindre ce double objectif, linguistique et culturel. Un certain nombre de documents à contenu culturel sont propices au travail de la langue. Les chansons et les « nursery rhymes », que l’on utilise souvent pour leur potentiel phonologique et grammatical, contiennent aussi des références aux activités quotidiennes et aux valeurs traditionnelles. Des documents informatifs (écrits, sonores ou vidéo) sur un pays, une région, une ville, un monument ou un personnage historique, assortis à ce niveau d’une aide iconographique, pourront servir de support à un entraînement à la compréhension de l’oral et à la compréhension de l’écrit. On fera découvrir les auteurs et les héros qui nourrissent l’imaginaire anglo-saxon par la lecture de textes, adaptés lorsque cela est nécessaire, on pourra demander, à un premier niveau, d’associer un résumé de roman, de conte ou de film à un titre, à un genre et à ses caractéristiques, à une illustration ou une affiche. Des photos, des affiches de films, des couvertures de livres, des dessins permettront de réaliser des exercices de production dans lesquels les élèves pourront exprimer leurs goûts et se livrer à des comparaisons (tableau fonctionnel : 4.1., 4.3., 7.3. ; lexique : 1.3., 1.4, 3.1.3.). Des documents écrits et iconographiques à caractère historique (sur des personnages et leur histoire, sur des grands événements) amèneront naturellement, par exemple, à la manipulation du passé, (tableau fonctionnel : 3.2.). Des tableaux, des photos, des dessins, représentant des scènes d’atmosphère ou de la vie quotidienne, permettront de faire imaginer ce qui s’est peut-être passé avant ou ce qui va peut-être se passer ensuite (tableau fonctionnel 2.2., 3.1., 3.2.). Un travail sur une brochure touristique pourra aboutir à l’élaboration d’un document sur le même modèle, invitant le visiteur à découvrir une région, à pratiquer telle activité (tableau fonctionnel : 5.2., 5.3., 6. 1. ; lexique : 2.2., 3.1.3., 3.1.4., 3.3.). On voit ainsi qu’il ne s’agit pas d’un discours sur la culture, mais d’une approche directe dans le cadre de la leçon de langue. On peut également choisir d’exploiter un ou plusieurs thèmes en les approfondissant et en variant les supports : il s’agit là de planifier à plus ou moins long terme l’apprentissage culturel, de même que l’on planifie la progression grammaticale. En classe de 6e, on aura présenté Londres à l’aide d’une carte, d’un plan simple, de photos d’un ou deux monuments historiques (tableau fonctionnel, 6e, 3.2.), d’une chanson (London Bridge is Falling Down, London is Burning). Au cours du cycle central, peut-être en relation avec le cours d’histoire-géographie, on pourra exploiter Guy Fawkes’Day ou la liaison Paris-Londres par Eurostar, ou encore des enquêtes de Sherlock Holmes avec Londres et la campagne anglaise pour toiles de fond. Le thème transversal des animaux et de la nature, que l’on aura traité en 6e au plan anecdotique, individuel et affectif, sera approché au cours du cycle central par le biais de documents dans lesquels les élèves découvriront des parcs, des activités d’observation et de protection de la nature dans les pays anglo-saxons. Comme les documents décrits plus haut, ces thèmes suggèrent d’eux-mêmes des contenus linguistiques que l’on peut définir en termes de savoir-faire fonctionnels, de structures grammaticales, de lexique thématique et de phonologie (à propos de Londres on peut décrire et donner des informations, parler du passé ; à propos de la nature et des animaux on peut exprimer ses goûts, donner des conseils, parler de l’avenir, etc.). C’est donc en cherchant le potentiel linguistique d’un document à contenu culturel, autant ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 109 qu’en cherchant, le potentiel culturel d’un document retenu pour son intérêt linguistique, que l’on parviendra à intégrer dans une même activité les diverses composantes de l’enseignement de la langue, tout en offrant aux élèves une source de motivation supplémentaire. F. Évaluation-cycle central Les recommandations figurant en annexe du programme de 6e s’appliquent évidemment au cycle central. Ici encore, le professeur s’efforcera d’intégrer l’évaluation à son projet pédagogique. Dès le début de l’année, une évaluation sera organisée par chaque professeur dans sa classe ou de façon coordonnée avec les autres enseignants de l’établissement, en liaison si possible avec les professeurs du niveau précédent ou en prenant appui sur le cahier de l’élève tel qu’il est conçu dans le document d’accompagnement sur le travail personnel. Cette évaluation est à envisager comme un outil, une base de travail au service du professeur et des élèves. Elle permet à l’enseignant de mesurer le chemin parcouru, de déceler les points forts de ses élèves, de répertorier les éléments fondamentaux du programme de l’année précédente encore non acquis, afin de les intégrer dans sa progression. Les exercices seront bien ciblés et variés, pour apporter au professeur l’information la plus complète possible. Ils iront du simple repérage à la production. Ainsi, à l’entrée en 5e, on évaluera la maîtrise des éléments constitutifs de la phrase, sans laquelle une approche fonctionnelle ne saurait être productive. Il sera sans doute utile de vérifier, par exemple, l’appropriation du fonctionnement du présent sous les deux formes déjà vues, ainsi que la maîtrise opératoire du prétérit. Dans ce dernier cas, on pourra demander aux élèves : – de souligner et classer, dans un passage donné (paragraphe ou script d’un dialogue évoquant une situation de communication), les verbes au présent et au prétérit ; – de souligner les indices grammaticaux et lexicaux qui justifient l’emploi de ces temps ; – de compléter des exercices lacunaires progressifs qui testent l’aptitude des élèves d’abord à conjuguer correctement puis à faire des choix pertinents ; – de produire des phrases à partir d’une amorce (phrase ou image évoquant des situa- tions de communication) de moins en moins contraignante. Pour l’évaluation de l’oral, il sera peut-être nécessaire de tester la capacité de reconnaître des schémas intonatifs simples, ou d’établir le lien graphie-phonie. On pourra proposer aux élèves des exercices de discrimination portant sur les systèmes vocalique et consonantique, les réalisations phoniques des divers marqueurs (pluriel, prétérit, etc.), le système accentuel, l’intonation, etc. On se limitera aux éléments qui sont sources d’erreur. En matière de production, compte tenu des contraintes de temps, il paraît difficile d’aller au-delà de la lecture de petits corpus de phrases, qui permettront d’évaluer la maîtrise du système phonologique, ou de brefs échanges questions-réponses qui donneront au professeur une première idée de l’aptitude de ses élèves à communiquer. Simple diagnostic qui permet au professeur de commencer à connaître ses élèves individuellement, cette évaluation ne fera l’objet ni de notation, ni de correction exhaustive. Elle donnera lieu, bien entendu, à un compte rendu en classe et servira surtout à élaborer un projet pédagogique intégrant des activités de remédiation progressive. En cours d’apprentissage, les évaluations ponctuelles de début de séance permettront au professeur de vérifier l’assimilation des structures et des éléments lexicaux appris et rebrassés au(x) cours précédent(s) et de s’assurer que l’élève est capable de rendre compte dans un anglais phonologiquement acceptable du contenu des supports écrits ou sonores utilisés. Le professeur pourra, à cette occasion, ou à l’occasion d’autres évaluations ponctuelles bien ciblées, déceler la genèse des erreurs et infléchir son projet pédagogique. Dans une perspective d’encouragement, il conviendra d’adapter la difficulté des tâches aux possibilités de chacun, pour que les résultats traduisent les progrès réalisés, même minimes. À la fin d’une unité d’apprentissage, ou à intervalles réguliers laissés à l’appréciation de chaque professeur ou équipe pédagogique, il conviendra de faire le bilan des connaissances des élèves. Ce type d’évaluation devra prendre en compte toutes les composantes du programme. C’est donc le moment où il sera possible de vérifier que les élèves établissent un lien entre les savoir-faire répertoriés dans ce programme et les structures. Cette évaluation 110 ■ ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e pourra prendre appui sur des supports nouveaux proposés par le professeur, à partir desquels les élèves devront montrer qu’ils ont la capacité de réutiliser de manière de plus en plus autonome les savoirs et savoir-faire acquis, l’objectif étant d’évaluer leur compétence de communication. Ces supports seront variés et aussi authentiques que possibles. Ils auront trait à la culture des pays anglophones et permettront de lier langue et culture. On pourra, par exemple, avoir recours à des notices, des cartes, des recettes de cuisine, des extraits de magazines, des bandes dessinées ou autres documents iconographiques, à des enregistrements sonores ou audiovisuels. Les situations proposées par le professeur permettront d’évaluer à la fois la compréhension et l’expression. On évaluera la compréhension de l’oral et de l’écrit à partir de tâches de difficulté graduée : – repérage du locuteur, du destinataire, du propos (de quoi parle-t-on), des mots porteurs de l’information essentielle, des faits, du ton ; – mise en relation d’éléments issus de supports variés ; – mise en évidence de tout ce qui n’est pas explicitement dit, par exemple des sentiments du personnage, de ses motivations ; – commentaire personnel. Ces tâches pourront être accomplies par des réponses à des questions, des reformulations, des explications, etc. À ce stade, il est difficile d’évaluer la compréhension sans avoir recours à un minimum d’expression. Pour évaluer l’expression écrite, on demandera, par exemple, à l’élève de rédiger une lettre, un article de journal, une petite annonce, un télégramme, d’ajouter un couplet à une chanson, de raconter une anecdote ou de composer un conte. On appréciera alors le passage de l’énoncé simple à l’énoncé complexe, puis à la composition de paragraphes. On valorisera, à l’intérieur d’une même situation, la mise en œuvre de plusieurs structures permettant de nuancer l’expression, de passer d’un niveau de langue à l’autre, d’utiliser des références culturelles. À l’oral, l’élève devra prendre l’initiative de la parole pour demander des informations, relater une expérience personnelle ou un fait divers dont il a été témoin, participer à une conversation téléphonique, à une discussion, à un jeu radiophonique, etc. On appréciera la capacité de réagir, la pertinence des réactions, la correction des formulations, la capacité de commencer à prendre la parole en continu. On sera particulièrement attentif à la fluidité du rythme et à l’authenticité de l’accentuation et des courbes intonatives. Ainsi, à l’écrit comme à l’oral, cette compétence de communication sera évaluée en termes de quantité et de qualité. ANGLAIS LV1 Accompagnement des programmes 5e-4e ■ 111