Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100 année de sa
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Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100 année de sa
Mensuel de la FEDIL juillet/août 2006 N° 7/8 Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100e année de sa création Communiqué: Entre 1990 et 2005, l’industrie luxembourgeoise a amélioré son efficacité énergétique de 22% Innovation: Présentation officielle du rapport annuel 2005 du GIE Luxinnovation Economie: OCDE: synthèse de l’étude économique 2006 sur le Luxembourg Le financement de mon entreprise c'est grâce à eu Pour maintenir mon entreprise performante et compétitive, je dois lui en donner les moyens: investissements en outils bureautiques performants, renouvellement régulier de l’équipement technologique et du parc roulant... des éléments essentiels qui demandent des besoins de financement conséquents. Aussi, pour des solutions fiables et adaptées, je peux toujours compter sur Dexia BIL, mon partenaire de confiance. www.dexia-bil.lu Sommaire Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 03 >>> Editorial Le diagnostic selon l’OCDE 07 >>> Actualité La Poudrerie de Luxembourg fête la 100e année de sa création / Delphi choisit le Luxembourg pour installer le siège international de sa division Powertrain / Alliance stratégique des entreprises Félix Giorgetti et Kuhn Constructions / Inauguration officielle du nouveau siège de Phoenix Contact S.à r.l. / Peintures Robin investit pour l’avenir 23 >>> Communiqué Entre 1990 et 2005, l’industrie luxembourgeoise a amélioré son efficacité énergétique de 22 % / Les rapports de la Banque centrale et de l’OCDE confirment la nécessité de poursuivre la voie des réformes / L’ILTM soutient les lauréats des concours nationaux de métiers 31 >>> En couverture Fiscalité des entreprises: l’impôt commercial communal 37 >>> Innovation Présentation officielle du rapport annuel 2005 du GIE Luxinnovation 45 >>> Economie OCDE: synthèse de l’étude économique 2006 sur le Luxembourg / Comité de conjoncture: le taux de chômage s’établit à 4,0 % 57 >>> Europe Conseils européens / L’ETRMA remplace le BLIC pour représenter l’industrie du pneumatique et du caoutchouc à Bruxelles > Sommaire > Echo de l’industrie Mensuel de la FEDIL www.fedil.lu juillet/août 2006 Nº 7/8 Adresse: 7, rue Alcide de Gasperi Luxembourg-Kirchberg B.P. 1304 Téléphone: 43 53 66-1 Téléfax: 43 23 28 E-mail: [email protected] Abonnement annuel: EUR 22,50 (port non inclus) Etranger EUR 29,00 (port non inclus) Impression: Imprimerie Centrale S.A. Luxembourg Design graphique: rose de claire, design group. s.à r.l. Reproduction des articles autorisée moyennant indication de la source 1 www.moeller.lu Xpole-Industrie La technique parfaite – Votre succès ———— A présent, les mots-clés comme rapidité, montage aisé et sécurité sont très importants. Les disjoncteurs modulaires de protection ligne de la série xpole industrie offrent tous ces avantages. Xpole industrie est une suite logique au programme de produits d’installations pour les applications industrielles. De l’appareil protection au composant modulaire, tous les produits sont complémentaires et vous convaincront par leur fonctionnalité, leur montage aisé et leur sécurité. Beaucoup de ces avantages sont une conséquence d’une construction intelligente du disjoncteur, qui permet un montage aisé plus rapide. Pensez par exemple aux dimensions compactes, au clip profilé chapeau à 3 positions et aux accessoires encliquetables. 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Qualifié par d’aucuns d’œuvre néolibérale voulant inaugurer le démantèlement de l’Etat social, le rapport de l’OCDE prêche cependant par la clarté de son diagnostic, notamment en ce qui concerne les mises en garde relatives à l’évolution du chômage, l’affaiblissement du système de retraites, ainsi qu’en ce qui concerne la dégradation de la situation budgétaire. C’est justement en relation avec la dégradation des finances publiques que l’OCDE prend note du fait que les autorités s’efforcent de freiner les dépenses publiques, volonté venant d’être transposée par la signature du dernier accord tripartite et qui vise, notamment, une modulation de l’indexation des salaires et de certaines prestations sociales, ainsi qu’un programme d’investissements publics réduit. Cependant, l’OCDE s’inquiète, d’ailleurs à juste titre, du système de retraites qui pourrait être largement déficitaire à l’horizon 2030 en l’absence de réformes qui tiennent notamment compte de l’allongement de l’espérance de vie, c’est-à-dire du fait que les pensions seront versées pendant une période plus longue qu’elle ne l’est aujourd’hui. Telle est la raison pour laquelle l’OCDE plaide, entre autres, pour une réduction des taux de remplacement des pensions afin d’alléger les dépenses, surtout qu’elle n’entamerait pas trop le bien-être des retraités étant donné que les taux de remplacement actuels se situent parmi les plus élevés de la zone OCDE. Par ailleurs, l’OCDE préconise des politiques plus dynamiques en matière d’emploi et de revenus. Ainsi, les pays de l’OCDE devront amener un plus grand nombre de personnes vers l’emploi rémunéré s’ils veulent soutenir les niveaux de vie et maintenir les systèmes de protection sociale à flot. Pour cela, ils doivent abandonner les politiques qui découragent les gens de travailler et les entreprises d’embaucher, tout en redoublant d’efforts pour améliorer les qualifications des travailleurs. > Editorial > Editorial Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 5 Tel a également été le message qui se dégage de l’édition 2006 de la publication annuelle de l’OCDE, les Perspectives de l’emploi, ainsi que du rapport qui l’accompagne, publié sous le titre Stimuler l’emploi et les revenus. En effet, selon un constat qui s’applique également au Luxembourg, de nombreuses personnes bénéficiaires de prestations sociales n’ont guère d’intérêt sur le plan financier, actuellement, à prendre un emploi, tandis que les personnes qui recherchent effectivement du travail voient souvent leurs chances d’accéder à un emploi entravées par des réglementations mal conçues, une aide insuffisante à la recherche d’emploi ou un manque de qualifications. Ceci freine la croissance économique et la prospérité. L’OCDE observe que les pays, parvenus à stimuler l’emploi, mettent tous l’accent sur la stabilité macroéconomique visant la stabilité des prix et l’équilibre des finances publiques et la concurrence sur les marchés de produits. En outre, la plupart de ces pays conjuguent une aide intensive à la recherche d’emploi et des exigences strictes à l’égard des chômeurs pour qu’ils acceptent les emplois qui leur sont proposés. Certains pays, note l’OCDE, ont introduit des réformes qui stimulent l’emploi sans pour autant réduire les prestations sociales, en accompagnant, par exemple, les prestations de mesures destinées à s’assurer que les allocataires recherchent du travail et soient financièrement incités à prendre un emploi. Les mesures comme les aides à la garde des enfants, destinées à faciliter l’articulation avec la vie de famille, peuvent aussi contribuer à stimuler l’emploi, surtout parmi les femmes qui élèvent des enfants. L’OCDE observe que, parmi les tâches les plus ardues pour les gouvernements, il y a la difficulté d’obtenir l’adhésion de l’opinion publique à certaines réformes indispensables et la difficulté de la mise en œuvre. Mais ce ne doit pas être une excuse pour ne rien faire. C’est ainsi que la FEDIL rejoint l’OCDE estimant que les pays qui n’engageront pas de réformes s’exposent à un risque de faiblesse persistante de l’emploi qui, dans un second temps, jouera contre l’amélioration des niveaux de vie. Mais les bons résultats obtenus par certains pays au cours de la décennie écoulée montrent ce à quoi on peut parvenir dès lors que la volonté politique d’engager des réformes existe. > Editorial > $% &-+.%),*( '( &-,"%,&(# &$913/498 )%41/ '1;12 +5171/" 7%8/,:< .1;/78 *%45;,91548" 7/89,:7,91548 '('#'536,041/ ./ '54897:-9154 /$1$ &-*' 0#&%&- 0@B6;3<@=8 ?): C(+'" *, +- +-#& 72B C(+'" *- *& '( >64=6?2=92?.454:@$:@ AAA$454:@$:@ Actualité Echo de l’industrie > > > > > > juillet / août 2006 N° 7 / 8 7 La Poudrerie de Luxembourg fête la 100e année de sa création En date du 7 juillet dernier, la Poudrerie de Luxembourg, société dont les origines en tant que fabrique de poudre de mines remontent à 1926, a fêté son 100e anniversaire, en présence de S.A.R. le Grand-Duc. En 1906, sous la direction Louis Ackermann, cette activité avait été reprise comme société anonyme par quelques nouveaux actionnaires et transformée en une affaire prospère, solidement ancrée dans l’économie luxembourgeoise. Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > Après la Seconde guerre mondiale, une série de fabriques nationales qui produisaient leurs propres explosifs avaient surgi dans de nombreux pays étrangers. Une grande partie de la clientèle de la Poudrerie de Luxembourg avait ainsi été perdue. Néanmoins, la société a continué son expansion, d’une part, en raison d’une demande croissante en minerai de fer de l’Arbed, et, d’autre part, par une politique de vente plus soutenue dans les carrières en Belgique. Photo: Guy Jallay / Wort P R I VAT E B A N K I N G Quel que soit votre profil d’investisseur, à la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat vos avoirs sont en de bonnes mains. Des mains expertes, qui connaissent parfaitement les marchés et qui gèrent votre patrimoine en bon père de famille. Notre objectif, c’est d’atteindre le vôtre. En termes de sécurité, de rentabilité, de liquidité. Contactez nos spécialistes dans un des centres « private banking » ou dans votre agence habituelle. 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Charles-Louis Ackermann, président de la Poudrerie de Luxembourg Photo: Guy Jallay / Wort > Delphi choisit le Luxembourg pour installer le siège international de sa division Powertrain Delphi Corporation et le gouvernement luxembourgeois ont annoncé, en date du 10 mai 2006, que le groupe conserverait ses activités actuelles sur son site de Bascharage au Luxembourg et que plusieurs dirigeants du groupe Delphi allaient être transférés du Michigan, Etats-Unis vers le Luxembourg au cours de cette année. > > > > > La direction locale de Delphi a confirmé que le groupe continuerait ses activités au Luxembourg sans que la réorganisation du portefeuille produits annoncée récemment par le groupe n’ait de conséquence majeure pour le site. Actualité Communiqué Delphi conservera à Bascharage son Centre Technique & Services Clients ainsi que le siège européen de sa division Thermique. Le site emploie environ 700 personnes de plusieurs divisions du groupe. Delphi Systèmes Thermiques est spécialisé dans le développement, l’ingénierie et la validation des systèmes de chauffage et climatisation et des systèmes de contrôle thermique. Innovation Economie Europe «Notre objectif est la croissance et nous continuons à développer sensiblement nos compétences sur notre site du Luxembourg» a expliqué Steven Kiefer, directeur général de Delphi Systèmes Thermiques pour l’Europe. > Delphi Systèmes Powertrain dispose d’un centre d’ingénierie, d’essais et de validation des systèmes de contrôle de moteurs automobiles incluant les systèmes d’injection, les systèmes de commandes de soupapes, les technologies de combustion et les produits dérivés. «Notre objectif est la croissance et nous continuons à développer sensiblement nos compétences sur notre site du Luxembourg. Au fur et à mesure que nous progressons, nous continuons à adapter nos activités afin de répondre au mieux aux futurs défis. Notre site du Actualité Echo de l’industrie 10 juillet / août 2006 N° 7 / 8 Luxembourg bénéficie d’une bonne combinaison d’initiatives Delphi ainsi qu’un environnement économique favorable qui nous aide à bâtir des plans d’affaires solides et durables pour le futur» a expliqué Steven Kiefer, directeur général de Delphi Systèmes Thermiques pour l’Europe. Delphi Powertrain Systems, fournisseur mondial de composants et de systèmes complets Delphi Powertrain Systems est un fournisseur mondial de composants et de systèmes complets et bénéficie d’une expertise dans l’intégration des systèmes d’injection essence et diesel et produits complémentaires pour l’automobile, les véhicules industriels et les moteurs stationnaires. Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur du Luxembourg, Jeannot Krecké, s’est félicité de la décision du groupe Delphi qu’il a qualifiée de «judicieuse et dans le meilleur intérêt de toutes parties prenantes». Jeannot Krecké a ajouté que «Delphi souligne ainsi sa confiance dans le Luxembourg qui s’affirme en tant que site d’accueil pour les entreprises désirant développer de nouvelles technologies de pointe pour l’une des industries les plus exigeantes, à savoir le secteur automobile». A l’origine, le site du Luxembourg était spécialisé dans l’assemblage d’engins de génie civil jusqu’à ce que Delphi en fasse l’acquisition et le transforme en Centre Technique en 1983. En 1989, une deuxième phase commençait avec le doublement de la surface du site, faisant place à toute une série d’investissements tout au long des années 90, particulièrement dans des équipements de test de systèmes thermiques et de systèmes de contrôle moteur. En conséquence, le nombre d’employés est passé de 100 initialement à environ 700 aujourd’hui avec une large majorité d’ingénieurs et plus de 26 nationalités différentes représentées sur le site. > Alliance stratégique des entreprises Félix Giorgetti et Kuhn Constructions Les deux sociétés de construction Félix Giorgetti et Kuhn Constructions qui comptent parmi les plus anciennes et renommées au Luxembourg, viennent d’annoncer la création d’un partenariat stratégique. L’accord prévoit l’acquisition de 34 % du capital social de Kuhn Construction par l’entreprise Félix Giorgetti. Kuhn Construction continuera à être dirigée par son administrateur délégué actuel Roland Kuhn. Les deux sociétés garderont leurs identités et leur marge d’autonomie respectives sur le marché. > Les dirigeants Paul et Marc Giorgetti (photo) ainsi que Roland Kuhn soulignent les philosophies similaires des deux entreprises familiales La mise en œuvre de ce partenariat joue un rôle précurseur au niveau national et donne naissance au numéro 1 du secteur de la construction au Luxembourg, tant du point de vue du chiffre d’affaires que du nombre d’employés. Ainsi, le chiffre d’affaires consolidé des deux entreprises s’élève à plus de 150 millions euros et l’effectif cumulé à quelque 750 personnes. «N’ayant pas de successeur direct et voulant assurer la pérennité de mon entreprise à long terme, j’ai choisi de m’associer à une entreprise familiale luxembourgeoise renommée pour la qualité de ses prestations qui dispose d’une philosophie d’entreprenariat identique à la mienne» a souligné Roland Kuhn. Actualité Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 11 La combinaison des deux entreprises dispose de la taille critique et des compétences permettant d’une part, d’affronter les défis posés par une concurrence de plus en plus internationale et d’autre part, de proposer des solutions intégrées et complexes à une clientèle exigeante. Les dirigeants Paul et Marc Giorgetti ainsi que Roland Kuhn soulignent les philosophies similaires des deux entreprises familiales et leur forte complémentarité tant au niveau des types de travaux qu’au niveau de la clientèle desservie. > Inauguration officielle du nouveau siège de Phoenix Contact S.à r.l. La société Phoenix Contact S.à r.l., spécialisée en connectique et automatisation électrique, vient de fêter l’inauguration de ses nouveaux locaux situés dans la zone artisanale intercommunale Bourmicht de Bertrange. Lors de sa fondation en 1982, la société Cito Schintgen - étant devenu une succursale à 100 % du groupe allemand Phoenix Contact, un des leaders du domaine de l’électronique industrielle – s’était établie à Strassen. C’est en 1985 que la société Phoenix Contact s’est implantée dans la commune de Bertrange, route de Longwy, pour emménager, en novembre de 2005, dans ses nouveaux locaux. L’inauguration qui s’est déroulée en date du 11 juillet dernier, a eu lieu en présence du bourgmestre de la commune de Bertrange, Paul Geimer, des représentants de la maison-mère de Phoenix Contact S.à r.l. en Allemagne, ainsi que des représentants de la société affiliée de Phoenix Contact S.à r.l. aux Pays-Bas. www.phoenixcontact.lu > > > > > Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > De gauche à droite: Andreas Rossa, Phoenix Contact Deutschland, Paul Geimer, bourgmestre de Bertrange, Jean-Claude Theisen, gérant technique Phoenix Contact S.à r.l. Actualité Echo de l’industrie 12 > juillet / août 2006 N° 7 / 8 Peintures Robin investit pour l’avenir Peintures Robin, entreprise luxembourgeoise de tradition, connue en tant que producteur et distributeur de couleurs, laques et accessoires de peinture, s’est engagée dans un processus étendu de renouvellement. Paul Theisen, directeur général de Peintures Robin Quelques semaines seulement après que la société ait accompli le déménagement de son site de Hollerich vers le nouveau dépôt-vente à Leudelange, c’est maintenant le siège à Useldange, avec notamment ses unités de production, qui fait parler de soi. En date du 7 juillet dernier, Carlo Clasen, président du conseil d’administration, et Paul Theisen, directeur général, ont invité à la fête du bouquet de leur nouvelle usine à Useldange. «La construction d’une nouvelle usine est en soi déjà un défi», a expliqué le directeur général Paul Theisen. «La construction d’une nouvelle usine à l’emplacement d’une ancienne qui continue à fonctionner, c’est encore bien plus difficile. Mais que nous ayons réussi à maintenir, voire même à augmenter notre chiffre d’affaires pendant la période de construction, cela touche presque à un miracle». Le site d’Useldange sera dédié comme auparavant à la production et au stockage des couleurs, laques et solvants Robin. Les clients professionnels pourront s’y approvisionner selon leurs besoins en produits des différentes gammes Robin ainsi qu’en accessoires et outils pour peintres. L’assortiment Robin complet est également disponible au nouveau dépôt-vente de Leudelange, spécialisé par ailleurs dans les peintures automobiles Standox et Dupont. L’histoire de Robin remonte à 1927. Ce qui prenait ses débuts comme petite manufacture de couleurs dans l’ombre du château d’Useldange, aux abords de l’Attert, s’est développé au fil du temps en une importante entreprise employant 58 personnes, dont 44 à Useldange et 14 à Leudelange. > Villeroy & Boch Luxembourg met son personnel à l’honneur > Dans le cadre de la fête du patron des potiers Saint-Antoine, le 7 juillet dernier au Château de Septfontaines, Laurent Turmes, directeur, Nuyt Visscher, directeur des ressources humaines et les délégations du personnel ont rendu hommage aux jubilaires et aux pensionnés pour leur mérite dans l’entreprise. Selon la tradition, les salariés travaillant depuis de longues années chez Villeroy & Boch sont récompensés pour leur fidélité lors de la fête de la Saint-Antoine. Cette année, 19 jubilaires ont reçu une montre en or ainsi qu’une assiette-souvenir NewWave en reconnaissance de leurs 25 ans consacrés à l’entreprise. A 60 ans, 13 pensionnés pouvant maintenant profiter de leur retraite, ont reçu une assiette-souvenir personnalisée de la série «Vieux Luxembourg». Actualité Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 13 Dans son allocution, Laurent Turmes a évoqué que chaque année les origines de l’engagement social de l’entreprise sont commémorées à l’occasion de la Saint-Antoine. Cet engagement s’exprime par la reconnaissance solennelle des performances des salariés de longue date et la remise de précieux cadeaux au Château de Septfontaines. > > > > > > Remise des distinctions honorifiques 2006 Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le mercredi, 21 juin dernier juin à la Chambre de commerce, Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce Extérieur et Fernand Boden, ministre des Classes moyennes et du Tourisme, ont remis les décorations conférées aux personnes suivantes: > ORDRE GRAND-DUCAL DE LA COURONNE DE CHENE Officier: Félix Buchner, membre du comité de l’Association européenne des commerçantsforains, Foetz; Jean-Claude DIDERICH, président honoraire de la Fédération des libraires, membre du comité de la Fédération des libraires, Esch/Azette; Jacques FONTAINE, membre Actualité Echo de l’industrie 14 juillet / août 2006 N° 7 / 8 de la Fédération des brasseurs luxembourgeois, Wiltz; Jean-Claude GERARD, membre du Groupement de l’industrie chimique et parachimique, Hovelange; Claude HERZ, membre de l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal, Kockelscheuer; Jean-Claude SCHMITZ, administrateur FEDIL, président de l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal, Heisdorf Chevalier: Claude DIDIER, membre du groupe de travail «Génie civil» du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Bridel; Robert MULLER, membre du comité de la FEDIMA, Dippach; Raymond MUNHOWEN, membre élu de la Chambre de commerce, président du Groupement boissons, Strassen¸Jean REISDORFFER, président de la Fédération luxembourgeoise de l’ameublement, Schifflange; Henri TOSS, membre du groupe de travail «Soumissions» du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Mamer; Robert WOLF, membre du comité de la Fédération luxembourgeoise de l’ameublement, Esch/Alzette Médaille en Vermeil: Marie-Paule RUFFINI-MEYLENDER, chef de service - remplaçante à la direction Adler Modes S.A., Kayl Médaille en Argent: Albert DAMING, président de la Fédération luxembourgeoise des éditeurs de livres, président de Luxorr, Luxembourg; Toiny REDING, trésorière de la Fédération luxembourgeoise de l’ameublement, Roeser Médaille en Bronze: Jean-Paul HERBER, membre du comité du Groupement textiles, Mersch; Chantal MAJERUS, membre du comité de la Fédération luxembourgeoise des négociants en matériaux de construction, Bereldange; Jessy MORBE, vice-président de la Fédération bureautique, Schifflange; Jean-Paul SCHORTGEN, vice-président de la Fédération luxembourgeoise des éditeurs de livres, Esch/Alzette; Vic WEBER, hôtelier – restaurateur, Wiltz > ORDRE DE MERITE > Commandeur: Florent KINSCH, membre du comité du Groupement des syndics professionnels du G.D. de Luxembourg, Esch/Alzette Officier: Charles-Louis ACKERMANN, membre du Groupement de l’industrie chimique et parachimique, Luxembourg; Joseph BAUSTERT, vice-président du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Senningerberg; Hubert CLASEN, administrateur FEDIL, président du Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants luxembourgeois, Grevenmacher; Jean GEORGES, membre de l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal, Luxembourg; Roger GLODEN, membre de la Fédération des Actualité Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 15 industries agro-alimentaires luxembourgeoises, Remerschen; Georges M. jr LENTZ, membre de la Fédération des brasseurs luxembourgeois, Luxembourg Chevalier: Fernand HEMMEN, administrateur du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Strassen; Pierre PRIESTER, associé-gérant et membre du comité de direction auprès de la CDC – Compagnie de Construction, Noertzange La Médaille: Nic KREMER, membre du comité de l’Association des commissaires, marchands et transporteurs de bétail et de viande, Lullange; Romaine SEILER-SPANG, réceptionniste à la Chambre de commerce, Heffingen; Arlette THEIS-MILBERT, hôtelière, Bourscheid-Plage > Arcelor et Bamesa construisent un centre de services en Roumanie Arcelor et le groupe espagnol Bamesa vont construire un centre de services acier en Roumanie. Ce nouveau centre, détenu à 40 % par Arcelor, sera situé dans la région de Topoloveni, à proximité des usines Dacia (Groupe Renault) fabriquant la Logan. Le nouveau centre de services servira l’industrie automobile et les producteurs d’appareils électroménagers en aciers de haute qualité préparés pour des applications spécifiques. L’investissement prévu est de 30 millions d’euros jusqu’en 2008. Le centre aura à terme une capacité de production annuelle de 300.000 tonnes. Le nouveau centre sera doté de la technologie la plus avancée en matière de tôles coupées et formées sur mesure grâce à ses lignes de refendage Les travaux de construction ont déjà commencé sur des terrains de 130.000 m2 et le centre sera opérationnel au premier semestre 2007. > > > > > Le nouveau centre sera doté de la technologie la plus avancée pour satisfaire les attentes des clients en matière de tôles coupées et formées sur mesure grâce à ses lignes de refendage et découpe de flans à mesure et trapézoïdaux. Actualité Communiqué Michel Wurth, Deputy CEO responsable pour l’activité produits plats du groupe Arcelor, a souligné l’importance de cette initiative dans le contexte de la stratégie de leadership automobile d’Arcelor: «Avec ce nouveau centre, nous accompagnons nos grands clients internationaux qui s’installent ici. Innovation Economie Europe > En tant que numéro un mondial de l’acier pour automobiles, nous offrons la même qualité de produits et le même niveau de service sur mesure partout où nos clients sont actifs». Bamesa et Arcelor collaborent déjà depuis plus de huit ans et disposent d’un centre de services commun en Turquie (Bamesa Çelik) qui détient une position de leader sur son marché. Actualité Echo de l’industrie 16 > juillet / août 2006 N° 7 / 8 Remise des prix 1,2,3,GO: aujourd’hui candidat, demain entrepreneur Le 11 juillet 2006 a eu lieu à la Chambre de commerce et d’industrie de Trèves la cérémonie de remise des prix interrégionale 2005/2006 du parcours de plans d’affaires 1,2,3,GO. Lors de cette soirée, placée sous le haut patronage de Hendrik Hering, ministre de l’Economie, du Transport, de l’Agriculture et de la Viticulture de Rhénanie Palatinat, les onze meilleurs plans d’affaires de la Grande Région se sont vus attribuer des prix d’une valeur globale de 60.000 euros. Pour cette édition, 93 projets acceptés- selon les critères de l’innovation et du potentiel économique- ont pris le départ d’un parcours qui a mené une cinquantaine d’entre eux à la rédaction de leur plans d’affaires, élaborés avec l’aide gratuite des coaches du réseau. L’évaluation a été confiée à un jury indépendant, composé de 3 membres, qui a sélectionné les onze lauréats. Le 1er prix d’une valeur de 10.000 euros a été remporté par le projet sarrois «Eccogen»; système innovant écologique de station de chauffage. Le 2e prix de 9.000 euros a été attribué au projet lorrain «Hameçon», développé par 4 étudiants ayant conçu une nouvelle gamme de hameçon. Quant à la 3e place d’une valeur de 8.000 euros, elle a été occupée par le projet «Feel2See»; nouvel appareil portable équipé de capteurs permettant aux non voyants de s’orienter. Le créateur avait déjà remporté un 1er prix lors de l’édition 2001/2002 avec un autre outil innovant «Groundprinter»; appareil d’impression de textes et d’images sur grandes surfaces, qu’il commercialise actuellement. > Parmi les lauréats, deux projets luxembourgeois, Arfield (ABC NFC), spin off issue du CRP Henri Tudor et Jilbee ont fait bonne figure en se classant respectivement 7e et 8e et en remportant chacun un prix de 5.000 euros. En plus du prix en cash, Airfield a également pu bénéficier de 6 mois d’hébergement gratuits au sein du Technoport Schlassgoart. L’objectif de la future société Airfield sera de développer des solutions IT, conseils et services dans le domaine des applications RFID. Le projet Jilbee s’articule, quand à lui, autour de solutions e-learning facilitant l’apprentissage des langues étrangères. Des contenus pédagogiques à forte valeur ajoutée permettront aux instituts de formation de proposer à leurs professeurs et surtout à leurs clients des outils performants qui complèteront l’offre de cours classique. Actualité Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 17 Depuis sa création en 2000, Business Initiative a soutenu près de 185 créations d’entreprises innovantes qui ont généré près de 622 emplois en Grande Région. Parmi ces sociétés, seulement 25 % ne sont plus actuellement en activité; résultats jugés encourageants surtout quand on sait que statistiquement la moitié ne franchissent pas la barre des 3 ans. > Les fauteuils à capteur IEE: une révolution dans les cinémas La technologie à capteurs d’IEE, déjà utilisée dans des millions d’automobiles et pour de nombreux biens de consommation, se met dorénavant au service d’un domaine complètement différent. Intégré dans des fauteuils de cinéma, ce nouveau système de détection innovant permet de se faire une idée rapide du comportement du public. Le dispositif est capable de détecter si, dans une salle de cinéma, un fauteuil est occupé ou non. Le nouveau complexe Kinepolis de Bruges (Belgique), qui a ouvert ses portes début juillet, est équipé du «système de fauteuil intelligent» développé et commercialisé par Quick Sensor en utilisant des capteurs fabriqués par IEE. La grande idée qui sous-tend l’emploi de ce type de capteurs dans les cinémas est de créer un «foyer ouvert», incitant le public à se rendre au complexe pour prendre un verre ou faire des achats, même sans l’intention d’aller regarder un film. Le personnel de nettoyage peut vérifier quels fauteuils ont été occupés durant la séance précédente et restreindre son intervention aux sièges concernés. Les contrôles de ticket classiques sont et remplacés par un nouveau système automatisé. Places et billets d’entrée seront numérotés, de sorte qu’une place fixe soit attribuée à chacun. Pour assurer la promotion de la boutique en ligne, les billets proposés sur Internet sont vendus moins chers que ceux vendus sur place. L’emploi des capteurs permet de réduire les files d’attente aux entrées en simplifiant la validation des billets. Parallèlement, les gens ne sont pas obligés d’être en possession d’un billet pour venir prendre un verre ou faire des achats au complexe. Le Kinepolis de Bruges est un projet pilote. S’il se révèle efficace, toutes les salles de cinéma Kinepolis seront équipées, à long terme, d’un tel système. Tout un éventail d’informations fournies > > > > > Les informations fournies offrent d’extraordinaires possibilités aux annonceurs publicitaires. Quels fauteuils sont les plus vendus? Qui a visionné le spot publicitaire? Combien de spectateurs ont quitté prématurément la salle? Autant de questions auxquelles le fauteuil intelligent pourrait répondre. Actualité Communiqué Un annonceur a déjà réalisé une publicité interactive utilisable dans les cinémas équipés du fauteuil à détecteur. Les fauteuils sont reliés dans le cadre d’un jeu. Une question est posée et le public peut immédiatement choisir les réponses en s’asseyant ou en se levant. Innovation Economie Europe > Le système de contrôle du fauteuil permet une détection précise et fiable avec des sièges de tous types. A cet effet, un capteur spécial est installé dans le coussin du siège. Tous les sièges sont connectés à un système bus relié à un ordinateur serveur. Le logiciel de détection des sièges recueille et stocke toutes les informations concernant les fauteuils en vue d’une recherche ou d’un traitement immédiat ou ultérieur. Permettant d’expérimenter autrement la salle de cinéma, le dispositif équipant les sièges est un attrait supplémentaire pour les spectateurs et les annonceurs publicitaires. IEE utilise des systèmes équivalents pour la détection de passagers dans les véhicules depuis 1994. Actualité Echo de l’industrie 18 > juillet / août 2006 N° 7 / 8 Conférence sur la coopération au développement Le mercredi 28 juin, le Département International de la Chambre de commerce a organisé en collaboration avec la Chambre des métiers, le ministère des Affaires étrangères, l’Office du ducroire et Lux-Development une conférence sur le thème de la coopération au développement, et les opportunités qui se présentent dans ce contexte aux entreprises luxembourgeoises. Plus de 160 participants ont répondu présents. Après une brève introduction, le directeur de la Chambre de commerce, Pierre Gramegna, ayant notamment renvoyé aux expériences positives connues par le Danemark quant à l’implication des entreprises danoises aux projets de coopération, Jean-Louis Schiltz, le ministre de la Coopération et Action humanitaire a présenté une liste des interactions possibles entre les entreprises luxembourgeoises et les pays visés par la coopération au développement, tout en précisant les défis et limites auxquelles celles-ci peuvent se trouver confrontées. Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, s’est intéressé aux défis et opportunités de croissance liés à une expansion commerciale au-delà des marchés traditionnels. Ces trois intervenants ont insisté sur l’importance de pratiquer une aide non liée, standard dans les pays de l’OCDE, ce qui n’empêche pas la recherche de synergies pour les entreprises. Lux-Development gère annuellement quelque 120 projets de développement La conférence s’est poursuivie avec deux représentants de Lux-Development qui ont expliqué le rôle de cette Agence dans les projets de coopération au développement financés par l’Etat luxembourgeois. Lux-Development gère annuellement quelque 120 projets de développement dans une vingtaine de pays. De ce fait, l’Agence passe un nombre important de marchés de services, de travaux et d’équipements. En 2005, par exemple, Lux-Development a attribué 92 nouveaux marchés de travaux et équipements et 104 marchés de services. > Ensuite, le président de l’Office du ducroire a exposé les moyens mis à disposition des entreprises pour exporter et s’assurer contre le risque de non-paiement de leurs clients à l’étranger, à savoir les aides financières à l’exportation, l’assurance-crédit et l’assurance investissement. Le public a également eu l’occasion de se faire une idée plus précise sur les marchés exécutés dans le cadre de projets de coopération au développement grâce aux témoignages de deux entreprises luxembourgeoises déjà actives dans ce domaine, en l’occurrence SGI Ingénierie S.A., représentée par son administrateur Laurent Nilles et Dometic Medical Systems, représentée par son directeur technique, Pierre Juchemes. Actualité Echo de l’industrie > juillet / août 2006 N° 7 / 8 19 Actualité en bref > IP NETWORK International établit son nouveau siège de direction à Luxembourg IP NETWORK, la première société de régie publicitaire d’Europe pour les médias radiotélévisés, installe son nouveau siège de direction à Luxembourg. Cette nouvelle activité mise en place à Luxembourg sera responsable de la gestion et de la stratégie du réseau des sociétés du groupe IP NETWORK. James Bull, directeur général d‘IP NETWORK Son portefeuille comporte RTL Group ainsi que des radiodiffuseurs indépendants. La société a des activités de vente à Luxembourg, Paris, Londres, Francfort, Bruxelles, Amsterdam, Milan, Madrid et Seoul. IP NETWORK est également responsable de la publication (Television Key Facts) éditée sous forme de livre. > Laurent Jossart et Alberto Kunkel nommés au comité de direction de Luxair IP NETWORK est entièrement détenue par RTL Group, le premier groupe de radio, de télévision et de production de contenus, établi à Luxembourg. IP NETWORK représente aujourd’hui, sur le plan international, les activités médias de 43 des plus importantes chaînes de télévision et de 27 réseaux de radio en dehors de leur marché domestique. Le conseil d’administration de Luxair a procédé à la nomination de Laurent Jossart (à gauche) comme membre du comité de Ab fal lbe de r Economie Wiederverwendung von Produkten und Verwertung von Stoffen z www.recyclingboerse.lu t hu > Ko ste n se nk en c lts we Um be i m zu Innovation Europe ag itr Be Communiqué er tiv > > > > Actualité Ak > ha nd lun g Die luxemburgische Recyclingbörse Actualité Echo de l’industrie 20 juillet / août 2006 direction. Il portera le titre de directeur général adjoint Finances et sera en charge du département des finances auquel sera intégré le contrôle financier. Laurent Jossart succède ainsi à Monsieur Jean-Pierre Walesch ayant quitté la société, après 42 ans de carrière, au 31 juillet 2006. Avant de rejoindre Luxair, Laurent Jossart était directeur financier de la compagnie aérienne Virgin Express pour devenir, en 2002, administrateur délégué de l’aéroport de Charleroi en Belgique. Le conseil d’administration a aussi nommé Alberto Kunkel, responsable depuis juillet 2000 de l’activité «Tour Operating», portera le titre de «Directeur Tour Operating - membre adjoint du comité de direction». > Microsoft Windows et Office parlent luxembourgeois Dans le cadre de son engagement envers le Luxembourg et pour rendre la technologie encore plus accessible au plus grand nombre, Microsoft et les autorités luxembourgeoises ont à présent rendu Microsoft Windows XP et Office 2003 disponibles en luxembourgeois. > Au moyen d’une application pouvant être téléchargée gratuitement, les utilisateurs peuvent facilement adapter l’interface du logiciel en luxembourgeois. Microsoft a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement luxembourgeois et le Centre de recherche public - Gabriel Lippmann pour le développement de son Language Interface Pack. Le LIP luxembourgeois est disponible sur le Centre de Téléchargement Microsoft ainsi que sur CD. N° 7 / 8 > Nouveaux préfixes mobiles à partir du 1er septembre 2006 Les préfixes des numéros de téléphonie mobile et boîtes vocales au Luxembourg seront modifiés à partir du vendredi 1er septembre 2006. Pour tous clients mobiles, le relogement des numéros mobiles existants est effectué par simple remplacement du chiffre «0» par le chiffre «6». Après le relogement, tous les numéros mobiles commenceront par le chiffre «6» avec une longueur uniforme de 9 chiffres (Exemple: 021 12 34 56 devient 621 12 34 56). Les préfixes actuels resteront valables pendant une période transitoire de 6 mois. A partir du 1er mars 2007, seuls les numéros commençant par les nouveaux préfixes seront acceptés. > L’Imprimerie Faber procède à d’importants investissements En service depuis quelques mois déjà, une deuxième machine cinq couleurs nouvelle génération, Roland 705 L, est venue compléter le parc machine de l‘imprimerie Faber située à Mersch. Grâce à sa vitesse d’impression, 17.000 feuilles par heure, et à son format, 72 x 102 cm, elle a permis de doubler la capacité d’impression apportant flexibilité et réactivité dans l’exécution du travail. Par ailleurs, avec la nouvelle Topsetter P/PF 102, l’Imprimerie Faber a choisi un Actualité Echo de l’industrie juillet / août 2006 système d’insolation haute performance pour une productivité Computer to Plate maximale. D’un format de 72 x 102 cm, elle a permis de tripler la production de plaques. Dotée d’un programme “signa station” très performant, la Topsetter fabrique des plaques de haute qualité, rapidement et avec fiabilité. Ainsi, la production dans son ensemble bénéficie de délais d’impression plus courts. www.faber.lu > Cegedel et Cegedel Net S.A. : nominations au niveau de la direction Marc Adler (à gauche), chef du service Prestations de services MT/BT, a été nommé membre du comité de direction de Cegedel, directeur adjoint responsable de la direction technique avec effet au 1er juillet 2006. L’ingénieur diplômé TU München est entré aux services de Cegedel en date > > > > > N° 7 / 8 du 1er octobre 1988 et y a occupé plusieurs fonctions à responsabilité. Carlo Bartocci, directeur adjoint de Cegedel, a été nommé directeur adjoint de Cegedel Net avec effet au 1er juillet 2006. Avant de rejoindre Cegedel le 1er février 2005, l’ingénieur diplômé en électrotechnique TU Graz était commissaire du gouvernement à l’énergie auprès du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur. Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > 21 Abonnez-vous à ECHO DE L’INDUSTRIE Le mensuel des cadres dirigeants d’entreprise consacré à l’actualité économique et sociale Fournisseur de gaz naturel et d’électricité. NOS ÉNERGIES À VOTRE SERVICE. La bonne gestion de l’énergie est un facteur clé dans la compétitivité des entreprises. Pour cette raison SOTEG met toute son énergie au service de ses partenaires. Non seulement SOTEG fournit le gaz naturel et l’électricité, mais livre également le conseil professionnel pour la consommation efficace des énergies. SOTEG S.A. Bâtiment 9 66, rue de Luxembourg B.P. 132 L-4002 ESCH-SUR-ALZETTE Siège social: 19-21 boulevard Royal L-2449 LUXEMBOURG Service commercial: Tél.: (+352) 57 44 11-215 Fax: (+352) 26 55 20 05 E-mail: [email protected] Domaine Schlassgoart w w w. s o t e g . l u Communiqué Echo de l’industrie > Lors de la Conférence de presse, en date du 14 juillet 2006 > > > > > N° 7 / 8 23 Entre 1990 et 2005, L’industrie luxembourgeoise a amélioré son efficacité énergétique de 22 % La FEDIL, l’association patronale luxembourgeoise des secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises, vient de présenter les efforts accomplis par l’industrie luxembourgeoise à la réalisation de l’objectif d’une utilisation plus efficace de l’énergie. Ces efforts, témoignant de la préoccupation des entreprises industrielles d’utiliser l’énergie (électricité, gaz, fuels, etc.) de façon rationnelle, sont le fruit, notamment, d’un accord volontaire signé une première fois en 1996 entre la FEDIL et le ministre de l’Energie, pour une durée de cinq ans, et reconduit, en 2002, par la signature d’un deuxième accord volontaire couvrant la période 2002-2006 et signé entre la FEDIL et les ministres de l’Economie et de l’Environnement, la mission de la FEDIL consistant à assurer le suivi auprès de ses membres. Actualité Communiqué Innovation Economie Europe juillet / août 2006 > Dans le cadre de cet accord volontaire quelque 80 entreprises industrielles se sont engagées à assurer un niveau minimal de management énergétique et à réaliser des progrès dans le sens d’une utilisation plus rationnelle d’énergie, de façon à améliorer ensemble leur efficacité de 1 % par an en moyenne, comparée à 1990. Par ailleurs, les «grands consommateurs» dépassant une consommation de 500.000 GJ par an, se sont engagés à faire réaliser des audits énergétiques pour identifier de façon objective leurs potentiels en la matière. Communiqué Echo de l’industrie 24 juillet / août 2006 N° 7 / 8 D’après les résultats fournis jusqu’ici en matière d’efficacité énergétique, le taux d’intensité énergétique (base 1,00 en 1990) est passé à 0,78 en 2005, ce qui revient à une augmentation de l’efficacité énergétique de 22 % en moyenne sur 15 ans. Contributions positives de l’industrie à la réalisation de l’objectif Kyoto Lors d’une conférence de presse organisée en date du 14 juillet 2006, le président de la FEDIL, Robert Dennewald, a noté que ces résultats montrent que l’amélioration de l’efficacité énergétique figure parmi les actions prioritaires de nombreux secteurs et qu’elles se situent aussi bien au niveau des procédés de production pour contribuer à une maîtrise du coût de revient qu’au niveau des produits et services, permettant ainsi d’offrir des solutions efficientes aux clients dans un marché caractérisé par des prix énergétiques en croissance et par une prise de conscience accrue pour l’aspect écologique et l’utilisation plus rationnelle des ressources. Le président de la FEDIL, Robert Dennewald, a noté que ces résultats montrent que l’amélioration de l’efficacité énergétique figure parmi les actions prioritaires de nombreux secteurs De façon générale, le président de la FEDIL a relevé les actions positives de l’industrie permettant de contribuer de façon directe et indirecte à l’objectif d’une réduction de la consommation d’énergies fossiles et, par conséquent, à une réduction des émissions de CO2 telle que prévue par le protocole de Kyoto. Selon Robert Dennewald, ces contributions de l’industrie s’insèrent parfaitement dans le plan d’action venant d’être arrêté par le gouvernement et mettant en œuvre toute une série de mesures endogènes d’utilisation rationnelle de l’énergie pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Selon René Winkin (à droite), la FEDIL a l’intention de poursuivre ses actions positives qui s’inscrivent dans une logique de développement durable Aux yeux de la FEDIL, le recours considérable aux instruments dits «flexibles» décidé par le gouvernement ne doit pas être considéré comme synonyme d’une inaction sur le plan national, mais comme une mesure indispensable pour répondre d’une manière prudente à la situation particulière du Luxembourg par rapport à la méthodologie d’imputation des émissions propre à l’accord de Kyoto. Toujours en ce qui concerne les engagements du Luxembourg en matière de lutte contre le changement climatique, la FEDIL a l’intention de poursuivre ses actions positives qui s’inscrivent dans une logique de développement durable, par exemple la reconduction de l’accord volontaire, l’organisation du Prix de l’environnement pour l’industrie et des platesformes d’échanges de bonnes pratiques, ou encore la poursuite des collaborations avec des experts externes. > Progrès en matière de compétitivité et de sécurité d’approvisionnement Par ailleurs, Robert Dennewald a salué les progrès réalisés au niveau national en matière de compétitivité des tarifs de l’énergie électrique et en matière de sécurité d’approvisionnement, notamment par une réforme du fonds de compensation «électricité» et par la volonté du gouvernement de soutenir la future réalisation d’une ligne électrique reliant le Luxembourg Communiqué Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 25 à la France. Cependant, le président de la FEDIL a exprimé l’inquiétude de l’industrie en relation avec les impacts négatifs que le système dit «Emission Trading» et la libéralisation incomplète des marchés de l’énergie produisent au niveau de sa situation compétitive dans un contexte de concurrence globale. > Les rapports de la Banque centrale et de l’OCDE confirment la nécessité de poursuivre la voie des réformes Le conseil d’administration de la FEDIL s’est réuni en date du 7 juillet 2006 sous la présidence de Robert Dennewald. Lors de cette réunion, le conseil d’administration de la FEDIL s’est penché sur deux rapports venant d’être publiés, à savoir le rapport annuel 2005 de la Banque centrale du Luxembourg (BCL) et l’étude économique sur le Luxembourg réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques, OCDE. Marc Fox (Arcelor) et Charles Loesch (Dupont de Nemours), administrateurs FEDIL La FEDIL rejoint la Banque centrale venant de constater qu’entre 2005 et 2008, les coûts salariaux unitaires augmenteront de 6,9 % avec la modulation de l’indexation – contre 7,4 % sans la modulation de l’indexation –, que la détérioration de la compétitivité des entreprises luxembourgeoises «devrait continuer jusqu’à fin 2008» et que le «différentiel d’inflation qui s’aggrave par rapport aux autres pays de la zone euro est particulièrement inquiétant». De même, la FEDIL partage l’avis de la BCL ayant noté que la modulation de l’indexation des salaires transposée par la loi du 27 juin 2006 «n’est pas de nature à inverser la tendance» et que les coûts salariaux unitaires «continueront à augmenter plus vite au Luxembourg que chez ses partenaires». > > > > > Par ailleurs, la FEDIL se voit confirmée par un certain nombre d’analyses faites par l’OCDE dans son étude économique du Luxembourg, publiée en date du 5 juillet dernier, notamment en ce qui concerne les mises en garde relatives à l’évolution du chômage, l’affaiblissement du système de retraites n’apparaissant pas viable dans le contexte des règles actuelles, ainsi qu’en ce qui concerne la dégradation de la situation budgétaire provoquée par le gonflement rapide des dépenses publiques. Actualité Communiqué Innovation Statut unique: pas de surcoûts et prise en compte de spécificités sectorielles Economie Europe > Par ailleurs, le conseil d’administration a entamé une discussion au sujet de la mise en œuvre des conclusions arrêtées lors des dernières réunions en date du Comité de coordination tripartite, notamment au sujet de l’accord de principe entre partenaires sociaux concernant l’introduction d’un statut unique pour les salariés du secteur privé. Dans ce contexte, le conseil d’administration FEDIL a insisté sur le fait qu’une telle réforme touchant à la fois des dispositions légales en matière de droit du travail et en matière de sécurité sociale, devra nécessairement éviter une surcharge en termes de coûts et tenir Communiqué Echo de l’industrie 26 juillet / août 2006 N° 7 / 8 compte de certaines spécificités de secteurs à forte population ouvrière, notamment le secteur de la construction. Par ailleurs, la FEDIL estime que la mise en œuvre d’un statut unique pour salariés du secteur privé devra nécessairement englober une réflexion approfondie au sujet des moyens adéquats mis à disposition des entreprises pour la réduction de l’absentéisme et au sujet, notamment, de l’impact sur le coût des heures supplémentaires, sur les négociations collectives, sur le dialogue social à l’intérieur des entreprises, sur la représentativité syndicale et sur les régimes complémentaires de pension. Affiliation de quatre nouveaux membres Finalement, le conseil d’administration de la FEDIL a approuvé les demandes d’affiliation des quatre sociétés suivantes, représentant au total un effectif de 92 personnes: ALLTEC SOLUTION PROVIDER S.A. (société spécialisée en stockage, équipement et maintenance), ARCHITEXT S.A. (conception, production et distribution de textes et illustrations), L.C.I. S.à r.l. (fabricant de produits d’entretien et de lavage pour automobiles), P & T CONSULTING S.A. (société informatique (mobilité et infrastructures)). > L’ILTM soutient les lauréats des concours nationaux de métiers Dans le cadre d’une cérémonie organisée en date du 14 juillet dernier dans le bâtiment de la Chambre de commerce, 7, rue Alcide de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg, à l’intention des lauréats des «Concours nationaux de métiers/Worklife 2006» dans les métiers industriels, des primes d’encouragement ont été remises par l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM) à 13 lauréats méritants. La remise a été effectuée par Jean-Claude Schmitz, président du conseil d’administration de l’ILTM. Les lauréats récompensés sont: Björn Bisdorf, Lee Felten, Guy Forette, Yves Reuter, Kim Roulling et Georges Wolzfeld (pour la filière Mécatronicien); Sam Kaudé, Tom Kaudé, Guy Mander et Claude Weis (pour la filière Electricien courant fort); Sven Boettel, Steve Lanners et Carlos Miguel Moreira Cardoso (pour la filière Usinage CNC). Lors de cette remise, l’appel aux jeunes en voie de formation de s’orienter plus nombreux vers les qualifications techniques a été renouvelé au nom de l’ILTM. La troisième édition des «Concours nationaux de métiers/Worklife 2006» a eu lieu du 13 au 17 mars 2006 et s’est déroulée, tout comme les éditions précédentes, au Centre national de formation professionnelle continue (CNFPC) d’Esch-sur-Alzette. Le concours qui a notamment permis aux jeunes de s’informer sur les multiples débouchés qu’offrent les formations techniques et industrielles, a été organisé par LUXSKILL a.s.b.l. ayant pour mission la sensibilisation des jeunes à la formation professionnelle et de divulguer l’idée des concours internationaux de métiers. L’ILTM, une association sectorielle de la FEDIL > L’ILTM, une association sectorielle de la FEDIL, soutient depuis longue date les efforts déployés par les écoles et les entreprises offrant une formation professionnelle industrielle. Ensemble avec la FEDIL, la Chambre de commerce, la Chambre de travail ainsi que le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, plusieurs initiatives ont été lancées en faveur de la formation professionnelle industrielle, plus particulièrement en vue de motiver les jeunes afin de s’orienter vers les voies de formation menant aux qualifications recherchées par l’industrie de la transformation des métaux. Communiqué Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 27 Considérant l’évolution rapide des technologies utilisées dans l’industrie de la transformation des métaux, les entreprises du secteur ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et motivée. A noter à ce propos que l’industrie de la transformation des métaux occupe quelque 9.500 personnes et que le secteur offre des postes de travail et des carrières professionnelles intéressants et variés. > Un répertoire dynamique pour mieux connaître l’offre de formation au Luxembourg Pour la rentrée scolaire 2006, l’Institut national pour le développement de la formation professionnelle continue innovera avec le répertoire dynamique des offreurs de formation. Cet outil permettra aux offreurs de formation de se présenter à travers un bref portrait, leurs activités de formation, leurs domaines de formation et leurs coordonnées. Le concept retenu combinera l’usage classique d’un répertoire papier à celui d’un document PDF interactif et téléchargeable à partir du portail www.lifelong-learning.lu. Les deux index organisés par ordre alphabétique et par domaine de formation contribueront à une manipulation aisée du document. Le répertoire sera actualisé de façon dynamique, en ligne, par les offreurs de formation eux-mêmes. Pour les offreurs de formation adhérents du portail, l’apparition dans le répertoire, distribué par voie électronique à plus de 3.000 entreprises, multiplicateurs et responsables formation, sera entièrement automatique et gratuite. Les offreurs agréés au regard de la loi modifiée du 22 juin 1999 peuvent rejoindre le répertoire par une simple adhésion au portail www.lifelong-learning.lu. Pour toute information, contactez Anne Oswald (INFPC, Tél. 46 96 12-209) ou visitez le portail www.lifelong-learning.lu. > > > > > > Certificats de réussite pour salariés permanents des entreprises de travail intérimaire Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > L’Institut de formation de la Chambre de commerce (IFCC), en étroite collaboration avec l’Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire (ULEDI), a organisé le mardi, 4 juillet 2006 une cérémonie de remise des certificats de réussite en l’honneur des lauréats de la 5e et 6e promotion de la «Formation de perfectionnement pour salariés permanents des entreprises de travail intérimaire». Parmi les vingt-cinq stagiaires initialement inscrits à ces deux sessions, treize ont réussi, dont deux candidats avec la mention «Félicitations du Communiqué Echo de l’industrie 28 juillet / août 2006 N° 7 / 8 jury», un avec la mention «Excellent», huit avec la mention «Très bien», deux avec la mention «Bien». Paul Emering, chargé de direction de l’IFCC et Daniel Oudrar, président de l’ULEDI ont relevé le succès de cette formation, mise en place en 2003. D’une durée de 40 heures, elle a comme objectif d’aider les salariés des entreprises de travail intérimaire à mieux cerner et maîtriser les spécificités du travail intérimaire d’un point de vue légal, financier et institutionnel. Les certificats de réussite ont été remis aux personnes suivantes: Sandrine Autef, Anne-Claire Bilocq, Céline Bonnet, Josée Bretz, Caroline Dervaux, Pascale Goujard, Edwige Mathieu, Florence Maudet, Sonja Otterbein, Jennifer Raspiller, Samia Serraf, Marielle Vanwaarbeek, Aline Weier. > Christiane Bertrand-Schaul fait ses adieux à la FEDIL La photo montre Christiane Bertrand-Schaul entourée (de gauche à droite) de Nicolas Soisson, directeur FEDIL, et des membres du conseil d’administration, Charles Loesch, Jean-Claude Schmitz, John Jentgen et Christian Thiry Dans le cadre d’une soirée conviviale, organisée en date du 20 juillet dernier, Christiane Bertrand-Schaul, a fait ses adieux à la FEDIL, l’organisation patronale qu’elle a rejoint en 1992, d’abord en tant qu’attachée pour revêtir ensuite la fonction de conseillère responsable des affaires sociales. > Lors de la soirée qui a rassemblé, entre autres, des membres du conseil d’administration de la FEDIL, le directeur de la Chambre de commerce, Pierre Gramegna, le secrétaire général de l’Union des entreprises luxembourgeoises, Pierre Bley, ainsi que bon nombre de représentants de syndicats et d’administrations publiques, le directeur de la FEDIL, Nicolas Soisson, s’est fait porte-parole de ceux qui ont pris note du départ de Christiane Bertrand-Schaul avec regret, tout en lui présentant les meilleurs vœux de succès dans l’exercice de ses futures fonctions en tant que déléguée à l’égalité des chances auprès de la Ville de Luxembourg, un défi qu’elle relèvera à partir du 15 septembre prochain. Au courant des 14 années passées, Christiane Bertrand-Schaul a notamment exercé les mandats de vice-présidente et membre du conseil d’administration de l’Union des caisses de maladie (UCM), de vice-présidente de la Caisse de maladie des employés privés (CMEP), de présidente puis membre du comité directeur de la Caisse de maladie des ouvriers (CMO), de présidente puis vice-présidente du Comité du travail féminin ou encore de membre suppléant au Conseil économique et social. Communiqué Echo de l’industrie > juillet / août 2006 N° 7 / 8 29 Communiqué en bref > Cours d’initiation à la langue chinoise (mandarin) pour personnes entretenant des relations d’affaires avec la Chine Le cours de langue chinoise se construit autour d’objectifs langagiers de compréhension et d’expression de la vie courante. Les apprenants seront amenés à utiliser activement la langue par l’intermédiaire d’activités de compréhension, de lecture et de conversation. L’apprentissage de l’écriture chinoise et une introduction à la culture et à la civilisation chinoise figurent également au programme. La langue véhiculaire du cours est le français. Le cours s’adresse aux personnes entretenant des relations d’affaires avec la Chine, aussi bien qu’à celles qui s’intéressent à la langue et à la culture chinoises. Horaire: soit lundi et mercredi de 12.10 - 13.50 heures, soit mardi et jeudi de 12.10 - 13.50 heures. Durée: du 25.09.2006 au 16.02.2007. Droits d’inscription: 120 euros. Séances d’information: vendredi, 15 septembre 2006 de 12h00 à 13h00. Centre de Langues Luxembourg (CLL), Tél.: 264430-1, Fax: 264430-30, E-mail: [email protected] <mailto:[email protected]> étaient au coeur des préoccupations de la 95e Conférence annuelle de l’OIT, qui a terminé ses travaux le 16 juin. es délégués de la Conférence ont adopté une nouvelle convention concernant le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, accompagnée d’une recommandation. Ces nouvelles normes s’attachent à développer «une culture préventive de sécurité et santé» à travers des programmes nationaux de sécurité et santé au travail. Les délégués ont également adopté une recommandation internationale sur la relation de travail, un outil qui pourra notamment aider chaque Etat à faire la distinction entre travailleurs salariés et indépendants et à combattre les relations de travail déguisées. > Avis de la Chambre de commerce sur le projet de loi adaptant certaines modalités d’application de l’échelle mobile des salaires et des traitements > Nouvelle présidence du Comité du travail féminin > > > > > Le Comité du travail féminin a élu sa nouvelle présidence, à savoir Elisabeth Weber en tant que présidente et Anik Raskin en tant que vice-présidente. Le Comité du travail féminin est un organe consultatif chargé d’étudier soit de sa propre initiative, soit à la demande du gouvernement toutes les questions relatives à l’activité, à la formation et à la promotion professionnelles des femmes. Le comité fait connaître et propose de son propre mouvement, soit au gouvernement, soit à la ministre de l’Egalité des chances l’ensemble des actions qui lui paraissent de nature à améliorer la situation des femmes. Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > > Conférence internationale du travail à Genève La flexibilité de la relation de travail ainsi que la santé et la sécurité des travailleurs Selon la Chambre de commerce, ce projet de loi, même s’il comporte des mesures allant dans la bonne direction, ne saurait comporter une solution définitive et durable aux problèmes de compétitivité auxquels doivent faire face les entreprises luxembourgeoises. En effet, les mesures proposées ne produisent des effets positifs que de façon temporaire. En outre, l’impact bénéfique sur la compétitivité-coût des entreprises et sur leurs coûts salariaux unitaires reste somme toute assez limité, comme le prouvent des analyses convergentes de la Banque centrale du Luxembourg et de la Chambre de Commerce. Par ailleurs, la Chambre de Commerce attire l’attention sur le fait que le projet de loi sous avis, hormis la neutralisation dans l’échelle mobile des salaires des taxes et accises prélevées sur certains biens pour être affectées à des objectifs écologiques ou de santé publique, ne comporte pas de mesures structurelles de lutte contre l’inflation. Entrée des entrepreneurs Société d’investissement indépendante cotée à la Bourse de Luxembourg, BIP Investment Partners souhaite la bienvenue aux entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Entrepreneurs au service des entrepreneurs, nous fournissons du capital à des sociétés gagnantes au Luxembourg et dans les régions limitrophes. Vous avez un projet ambitieux de création, de développement ou de reprise d’entreprise ? Contactez-nous et voyons comment le concrétiser ensemble ! ;7# B#2 "+/7#)(?+42A ,A :',5%3 :78#*>+71&A <$)-@ .5%6 63 99 63',A 0=8@ .5%6 63 99 63 %9A '''%("$%#& > En couverture Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 31 Fiscalité des entreprises: l’impôt commercial communal I.Généralités 1. Un impôt local L’impôt commercial communal (ci-après ICC) est destiné au financement des communes pour les charges que celles-ci ont à supporter (infrastructure routière, conduites de gaz, d’électricité, etc.). Parmi les agents économiques établis dans une commune, on s’accorde généralement à considérer que les entreprises engendrent un surcoût pour les communes (mise à disposition de zones industrielles, de places de parking, mesures spécifiques destinées à garantir la qualité de l’environnement naturel, etc.). > En couverture > Conformément au principe selon lequel celui qui occasionne plus de charges à la commune doit être mis à contribution, l’ICC vise ainsi à obtenir de la part des entreprises commerciales une compensation pour ce surcroît de charges communales. C’est l’entreprise et non l’exploitant que l’ICC visait traditionnellement, ce qui explique que l’ICC faisait abstraction de la situation personnelle de l’exploitant et notamment de sa capacité contributive. Voilà pourquoi à l’origine, l’ICC était un impôt réel visant l’importance de l’entreprise par la combinaison de différents facteurs de production comme le capital humain ou le capital technique. 32 En couverture Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 Cette approche traditionnelle pénalisait les entreprises à fort besoin en main-d’œuvre. Par ailleurs, elle risquait de rendre exigible un impôt malgré une activité déficitaire de l’entreprise. Ceci explique qu’un certain nombre de modifications est intervenu pour progressivement aligner les règles de calcul de l’ICC sur celles existant en matière d’impôt sur le revenu. Les derniers changements intervenus en 2001 ont décoloré l’ICC en un impôt personnel. Le bénéfice à soumettre à cet impôt est désormais déterminé d’après les critères valables en matière d’impôt sur le revenu des entreprises, abstraction faite de certaines additions et déductions découlant du caractère historiquement réel de l’ICC. En raison du caractère communal de l’impôt, la cote d’impôt est par ailleurs déterminée en appliquant le taux communal d’ICC à une base d’assiette de 3 % fixée par voie législative. Le principe constitutionnel de l’autonomie financière des communes permet à celles-ci de fixer librement le taux communal. Les taux communaux doivent toutefois être soumis à l’approbation du Grand-Duc. Ceci explique pourquoi en pratique les taux restent dans une fourchette comprise entre 200 % et 350 %. 2. Un poids qui varie selon la forme juridique Est soumise à l’ICC toute entreprise exerçant une activité commerciale fixe, pour autant qu’elle soit exploitée à l’intérieur du pays: > Les exploitants individuels et les sociétés de personnes réalisant des bénéfices commerciaux (à noter que les sociétés de personnes sont directement soumises à l’ICC au lieu et place de leurs associés malgré leur caractère transparent). Exemple: Une SECS qui limite ses activités à la tenue d’une activité agricole n’est pas soumise à l’ICC parce qu’elle n’a pas de bénéfices commerciaux. > Les sociétés de capitaux quelle que soit la nature de leur activité (les sociétés de capitaux étant commerciales par la forme). A noter que les sociétés de personnes ne réalisant pas de bénéfices commerciaux mais dont un ou plusieurs associés majoritaires sont des sociétés de capitaux (commerciales par la forme), ou des sociétés de personnes exerçant une activité commerciale, sont soumises à l’ICC. Exemple: Une SECS limite ses activités à une exploitation agricole mais a des associés commerçants. => L’activité de la SECS sera considérée comme commerciale. Les revenus de la SECS seront dès lors sujets à l’ICC. > Les établissements stables luxembourgeois d’entreprises étrangères pour leurs activités luxembourgeoises (les établissements stables étrangers d’entreprises luxembourgeoises échappent à l’ICC puisqu’ils n’ont pas d’activité au Luxembourg). En matière d’ICC, les contribuables transparents (exploitants individuels et les sociétés de personnes) sont privilégiés. > La raison d’être de ce traitement préférentiel résulte du fait que certains salaires et rémunérations (conseil d’administration, gérants, directeurs, etc.) diminuent l’assiette imposable des sociétés opaques, tandis que les salaires et rémunérations versés à l’exploitant individuel ou aux associés de sociétés de personnes ne réduisent pas le bénéficie d’exploitation de ces contribuables transparents. Il s’agit également de favoriser les entreprises individuelles ainsi que les sociétés transparentes dans la mesure où elles regroupent l’essentiel des petites et moyennes entreprises. En couverture Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 33 Ce traitement préférentiel réside principalement dans deux aspects: > Le bénéfice d’exploitation à soumettre à l’ICC est diminué d’un abattement variable en fonction du statut fiscal du contribuable. L’abattement est de 40.000 euros pour les contribuables non soumis à l’impôt sur le revenu des collectivités, 17.500 euros pour les autres. > L’ICC ne constitue pas une charge déductible pour les sociétés opaques tandis qu’il reste déductible du résultat des entreprises individuelles et des sociétés transparentes. II.Résultat imposable 1. Assiette de l’ICC L’assiette de l’ICC est identique à celle obtenue en matière d’impôt sur le revenu, abstraction faite de certains ajouts et déductions. Le point de départ du calcul du résultat ICC est donc le bénéfice commercial tel que déterminé en matière d’impôt sur le revenu auquel il faut > Ajouter: o Les parts de bénéfice de l’associé commandité d’une société en commandite par actions (SCA). Cet ajout se justifie par le fait que cette part de bénéfice a été déduite du bénéfice commercial de la SCA. o La quote-part de perte d’une société transparente dans laquelle l’entreprise a une participation. Cette quote-part diminue en effet déjà l’ICC de la société transparente. o Les pertes réalisées dans des établissements stables étrangers. L’ajout n’aura lieu que dans la mesure où la perte a effectivement réduit la base imposable soumise à l’impôt sur le revenu. Ne doivent dès lors pas être rajoutées les pertes réalisées dans des établissements stables situés dans des Etats avec lesquels le Luxembourg a signé une convention fiscale internationale, le revenu positif ou négatif de l’établissement stable n’étant alors pas pris en compte à Luxembourg. > Retrancher: o Les dividendes de participations d’au moins 10 % dans des sociétés de capitaux, résidentes ou non résidentes, pleinement imposables. La portée de cette disposition est en pratique limitée aux participations détenues par des entreprises autres que des sociétés de capitaux puisque le privilège des sociétés mères et filiales existe en matière d’IRC à l’égard des participations détenues par des sociétés de capitaux. Comme la base imposable de l’ICC part de l’assiette imposable de l’IRC, l’exonération accordée aux sociétés de capitaux en matière d’IRC profite automatiquement à l’entreprise lors du calcul de l’ICC. o La quote-part de bénéfice d’une société transparente. Cette quote-part a en effet déjà été soumise à l’ICC auprès de la société transparente. o Les bénéfices réalisés dans des établissements stables étrangers. Les explications sont les mêmes que pour l’ajoute en matière de pertes subies dans le cadre d’établissement stables étrangers. > Exemple: En couverture > Le bénéfice commercial obtenu dans le cadre du calcul de l’impôt sur le revenu de SA a été fixé à 1.000. Dans ce bénéfice est inclus un bénéfice réalisé par une succursale étrangère de 50. SA a par ailleurs déduit de son résultat imposable la quote-part de pertes d’une SECS pour 200. Le résultat imposable en matière d’ICC sera ainsi de 1000 – 50 + 200 = 1.150 34 En couverture Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 Consolidation fiscale La loi relative à l’ICC connaît depuis longue date un régime de consolidation fiscale. Ce régime est maintenant calqué sur celui existant en matière d’IRC. Lorsque les sociétés sont consolidées au regard de l’IRC elles seront toujours consolidées en matière d’ICC. Il n’est pas possible que des sociétés soient fiscalement intégrées au regard de l’ICC sans l’être du même coup au regard de l’IRC. 2. Point de départ du calcul et redressements Le début de l’assujettissement à l’ICC de même que la fin de l’obligation fiscale varient selon que l’assujetti est un entrepreneur individuel, une société de personnes, ou une société opaque. Entreprises individuelles et sociétés transparentes > L’obligation fiscale commence à partir du moment ou l’activité de l’entreprise remplie les conditions pour être une activité commerciale, > l’obligation fiscale prend fin avec la cessation de l’activité commerciale: o en cas de liquidation de l’entreprise, on considère que l’activité commerciale prend fin avant les opérations de liquidation. Les plus- et moins-values de cession réalisées dans le cadre de la liquidation de l’entreprise ne sont donc pas à prendre en considération dans le cadre de l’ICC, Exemple: Dans le cadre de la liquidation de son entreprise, un entrepreneur individuel vend le local dans lequel il exerçait son activité commerciale. Cette vente engendre une plus-value. Cette plus-value ne sera pas prise en compte dans le calcul de l’ICC. o lorsque l’entreprise se trouve intégralement cédée à un tiers, il y a cessation de l’obligation fiscale de l’ancien exploitant. On considère que le repreneur crée une nouvelle entreprise. On déroge toutefois à cette règle lorsque le repreneur est déjà lui-même entrepreneur, auquel cas, il y aura continuation de l’entreprise commerciale par le repreneur. Exemple: Un entrepreneur cède son entreprise le 30 juin 2005 à une personne qui souhaite débuter dans une activité commerciale semblable. Les revenus à prendre en compte dans le cadre de l’ICC dû par l’ancien exploitant seront ceux allant du 1er janvier au 30 juin 2005. Sociétés opaques > début de l’assujettissement dès la date de constitution de la société (les sociétés opaques étant commerciales de par leur forme juridique, indépendamment de leur activité), > > la fin de l’assujettissement intervient avec la cessation définitive de la société en ce compris les opérations de liquidation de la société. L’ICC prend ainsi fin après la liquidation définitive de la société. Premier exercice social écourté: très souvent, les entreprises, sociétaires ou non, sont créées en cours d’année civile. L’abattement variable en fonction du statut fiscal du contribuable (40.000 euros pour les contribuables non soumis à l’impôt sur le revenu des collec- En couverture Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 35 tivités, 17.500 euros pour les autres) est à déduire dans son intégralité même si l’entreprise n’a pas existé durant toute l’année. 3. Etablissement et paiement de l’impôt Obligations comptables et déclaratives de la société Le taux d’imposition communal de l’ICC s’obtient en multipliant le taux de 3 % fixé par voie législative et appelé “taux de la base d’assiette” par le taux communal choisi librement par chaque commune dans la fourchette 200 % - 350 %. Exemple: Depuis le 1er janvier 2006, le taux communal pour Luxembourg est fixé à 6,75 % (225 % x 3 %). • L’ICC n’étant pas déductible de sa propre base pour les sociétés opaques, le taux effectif d’imposition pour les sociétés de capitaux sis à Luxembourg est de 6,75 %. • Pour les autres entreprises, par contre, l’ICC reste déductible comme une charge d’exploitation du bénéfice commercial de l’entreprise et partant de l’ICC lui-même. Le taux effectif ICC pour ces contribuables dans la commune de Luxembourg est donc de 6,32 % (= 6,75/(100+6,75)). Formule de calcul de l’ICC + Bénéfice commercial suivant LIR + Quote-part de perte dans une société transparente + Perte réalisée dans un établissement stable étranger - Dividendes provenant de participation > 10 % dans des sociétés opaques - Quote-part de bénéfice dans une société transparente - Bénéfice réalisé dans un établissement stable étranger - Report de pertes = Bénéfice d’exploitation (arrondi au multiple inférieur de 50 euros) - Abattement (40.000 ou 17.500 euros) = solde intermédiaire x 3 % = Base d’assiette x t (taux communal de 200 à 350 %) = cote d’impôt commercial communal Paiement de l’impôt Bien qu’il s’agisse d’un impôt communal, l’ICC est établi et recouvré par l’Administration des Contributions Directes. C’est l’administration fiscale qui établit la cote d’impôt et qui perçoit la créance du Trésor pour compte de la commune. > En couverture > L’ICC donne lieu a une déclaration fiscale annuelle. Le paiement s’effectue par acomptes trimestriels en février, mai, août et novembre. Le solde est payable après réception du bulletin d’imposition. Mesures d’aides | Juridique | Commercial | Fiscalité | Procédures | Fo r m u l a i re s | Ac t u a l i t é s Votre projet d’entreprise cherche à éclore ? [ www.entreprises.lu ] [ www.traudech.lu ] Toute information utile à la création et au développement de votre entreprise Destiné aux futurs jeunes entrepreneurs, www.traudech.lu donne les premières informations sur la création d'entreprise ainsi qu'un contact pour votre demande d’informations complémentaires en ligne. www.entreprises.lu propose des démarches à suivre et des conseils pratiques pour chacune des étapes de la vie d’une entreprise au Luxembourg: création, reprise, gestion courante, développement, cession. Innovation Echo de l’industrie > > > > > > N° 7 / 8 37 Présentation officielle du rapport annuel 2005 du GIE Luxinnovation En date du 3 juillet 2006, en présence de Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, et de François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Luxinnovation, l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche a présenté le bilan de ses activités 2005, consigné dans son nouveau rapport annuel. Actualité Quelques chiffres Communiqué Les activités de Luxinnovation ont connu un rythme soutenu en 2005. Marco Walentiny, président du GIE, a officiellement communiqué une série de chiffres représentatifs de l’activité 2005: Innovation Economie Europe juillet / août 2006 > > 282 contacts établis, un même contact (entreprise, chercheur, organisme public) pouvant avoir été accompagné pour plusieurs idées de projets différents; > 38 projets de R&D «loi-cadre industrie» accompagnés, dont 15 ont déjà été financés par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur au titre de son régime d’encouragement de la R&D; 4 de ces projets étaient présentés par des PME ou start-ups; > 61 projets de création d’entreprises innovantes, dont 9 ont effectivement abouti à ce jour à la création d’entreprises innovantes. Innovation Echo de l’industrie 38 juillet / août 2006 N° 7 / 8 Gamme d’activités élargie L’année 2005 a été l’occasion pour Luxinnovation de mettre en place un cycle de séminaires de sensibilisation des PME aux techniques de management de l’innovation (IMT). Le cycle a rencontré un véritable engouement parmi les participants ainsi sensibilisés à la créativité, aux techniques de conception de produits ou de services, au marketing et à ses outils stratégiques ou encore à l’information comme élément essentiel de l’innovation. En effet, «pour rester compétitive, une entreprise doit continuellement s’adapter à de nouvelles situations, trouver des solutions à des problèmes complexes, développer des idées innovantes et les transposer en des produits, procédés ou services performants. Les IMT les aident à faire face à ces défis.» a souligné le ministre Jeannot Krecké. Par ailleurs, la grappe technologique SurfMat s’est élargie à la recherche publique en 2005 par la mise en place de plateformes de partenariats publics-privés (PPP), partiellement financées par le FNR (Fonds national de la recherche), et dont se félicite le ministre François Biltgen: «ce regroupement des acteurs privés et publics engagés dans une démarche de partenariat dans le cadre des grappes technologiques va permettre de développer des synergies de proximité aux niveaux national et transfrontalier». Support à la création d’entreprises innovantes Près du quart des données traitées en 2005 par Luxinnovation concernait la création d’entreprises innovantes, domaine dans lequel Luxinnovation assure aux entrepreneurs un accompagnement personnalisé en termes de business planning (en coopération avec le concours 1, 2, 3, GO), de mise en contact avec l’industrie et de recherche de financements publics et privés. Luxinnovation a également renforcé en 2005 ses activités d’animation et de promotion du centre d’entreprises et d’innovation ecostart à Fœtz ainsi que la coordination du réseau START regroupant l’ensemble des acteurs de la création d’entreprises innovantes. Etudes Le rapport préparé par Luxinnovation sur «Les activités d’innovation et de recherche au Grand-Duché de Luxembourg - Etat des lieux et pistes de réflexion» a proposé notamment une douzaine de suggestions dans le contexte de l’élaboration du plan d’action national pour l’innovation et l’emploi rendu public fin 2005. De plus, dans le cadre de ses activités de soutien à l’innovation dans l’artisanat, Luxinnovation a réalisé en 2005 une étude sur les mesures à l’étranger visant à favoriser l’innovation dans les PME. Cette étude permettra au Luxembourg de profiter de l’expérience des autres pays pour développer de nouvelles actions en faveur des PME notamment artisanales. Sensibilisation du grand public Convaincue qu’une «prise de conscience» de l’importance de l’innovation doit aussi être développée auprès du grand public et des jeunes, futurs porteurs de projets potentiels, Luxinnovation a profité de l’année 2005 pour s’investir dans trois projets de communication d’envergure: > une vaste campagne de sensibilisation à la carrière de chercheur: «Firwat net Fuerscher?»; > l’exposition «A Spotlight on Research» dans le cadre de la Présidence luxembourgeoise pour présenter la politique R&D au Luxembourg, les mesures et programmes, ainsi que les principaux acteurs; > > et dans le cadre du Science Festival 2005, l’exposition «Autour de l’automobile» dévoilant les dernières technologies innovantes développées par les équipementiers automobiles luxembourgeois. Au cœur des réseaux Enfin, Luxinnovation a maintenu son engagement et ses actions au sein de nombreux réseaux et programmes: Innovation Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 39 > à l’échelle nationale: animation des grappes technologiques SurfMat, InfoCom et AeroSpace issues du programme «cluster» du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, programme en faveur de l’innovation dans l’artisanat, conseils et audits technologiques; > à l’échelle européenne: Point de contact national du 6e PCRD (programme-cadre européen de recherche et développement), Secrétariat national de coordination de l’initiative intergouvernementale EUREKA pour la collaboration R&D industrielle, Point de contact national pour l’ESA (European Space Agency), Coordination de l’Innovation Relay Center Luxembourg-Trèves-Sarre, consortium régional d’aide au transfert de technologies, Assistance technique pour le programme européen de mobilité Leonardo da Vinci II, réseau transfrontalier eBird de valorisation de la recherche et réseau européen Gate2Growth pour la création de nouvelles entreprises à fort potentiel de croissance. Dans le cadre de ces initiatives, Luxinnovation a diffusé les informations sur les modalités de participation, assisté le montage des projets et assuré leur suivi. Cet accompagnement s’est également traduit par des tests d’éligibilité des projets et des pré-audits de propositions. Perspectives pour 2006 La présentation a été clôturée par un aperçu des activités à mener par Luxinnovation en 2006. Au niveau national, l’Agence s’attachera notamment à poursuivre l’élan engagé dans les grappes technologiques afin de développer des plates-formes de partenariats publicsprivés (PPP). Les activités de soutien à la création d’entreprises innovantes seront également renforcées puisque l’année 2006 sera marquée par l’ouverture du 2e centre ecostart ainsi que par la préparation du futur incubateur national d’Esch Belval. A l’échelle européenne, l’Agence sera, entre autres, un relais important dans le cadre de la préparation du 7e PCRD qui sera lancé fin 2006. Le rapport annuel 2005 peut être consulté dans la rubrique «Publications» de www. innovation.public.lu > Pour toute information complémentaire, contactez: Mme Caroline LELEU. +352 43 62 63 1, [email protected] , www.luxinnovation.lu > > > > > > L’entreprenariat et le transfert de technologies dans la Grande Région: succès du workshop interrégional à Esch/Belval Actualité Organisé par Luxinnovation et ses partenaires de la Grande Région (l’Incubateur Lorrain, L’Université de Liège et l’Université de la Sarre) ce 3 juillet 2006, le workshop consacré à l’entreprenariat, le transfert de technologies et la coopération entre recherche privée et publique a permis de réunir plus de 50 personnes. Communiqué Innovation Economie Europe > Cette manifestation était organisée dans le cadre d’un projet européen intitulé «Transfert de technologies sans frontières» et s’adressait aux entreprises, aux universités, aux chercheurs et aux organisations de développement économique. L’objectif était de montrer des exemples d’initiatives récentes prises dans les différentes régions dans le domaine de l’innovation afin de stimuler l’échange d’expérience et de mettre en lumière les bonnes pratiques. La Wallonie, représentée par le Liège Science Park, a ainsi exposé ses efforts de labellisation des parcs scientifiques wallons afin d’en accroître la visibilité internationale tandis que l’Université de la Sarre a présenté son modèle de stimulation de la création d’entreprises par les jeunes diplômés. Ce modèle est particulièrement original puisqu’il passe par deux étapes différentes: le «Starterzentrum» (ouvert à tous les projets d’entreprises, y compris http://www.innovation.public.lu Le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche Restez au fait de l’actualité innovation et recherche avec : > le Guide des aides > le Marché des technologies > le Répertoire des compétences technologiques et aussi : les Appels, l’Agenda de l’innovation, les Success stories, les Liens, … ! Mise à jour quotidienne & accès gratuit Actions innovatrices du FEDER Innovation Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 41 non-technologiques) et le «Science Park» pour les entreprises technologiques plus matures). Une 3e étape est actuellement en préparation. La Lorraine, quant à elle, a exposé le pôle de compétitivité consacré aux matériaux innovants qui vise à encourager la collaboration entre équipes de recherches publiques et privées dans des domaines de pointe. L’ensemble de ces exposés mettait clairement en avant l’importance d’une coopération interrégionale intensive. Illustration: Cité des sciences - Cabinet JO-COENEN & CO – Architekten, 2006 Le Luxembourg avait choisi de présenter le concept innovant de Cité des Sciences en train de se développer sur le site des friches industrielles d’Esch/Belval. M. Diderrich du Fonds Belval a ainsi détaillé les différentes étapes de ce qui doit devenir une véritable nouvelle ville combinant dans un même lieu différentes fonctions (vivre-étudier-travailler-se divertir). L’accent a été particulièrement mis sur les investissements publics sur le site et l’implantation de l’Université du Luxembourg, des centres de recherche et de l’incubateur d’entreprises national. Cet exposé théorique a été complété par une visite guidée du «plateau des hauts-fourneaux». > Contact: Mme Isabelle SCHLESSER, Luxinnovation GIE, +352 43 62 63 1, [email protected] Les présentations des orateurs sont disponibles sur demande à [email protected] > 3e bougie pour le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche, www.innovation.public.lu Mis en ligne le 2 juillet 2003, le Portail luxembourgeois de l’innovation et de la recherche, outil de travail et interface de communication bilingue entre dans sa 4e année. > > > > > Avec 5.235 visites par mois en moyenne en 2006 et 1.170 membres au 30 juin, www.innovation.public.lu est une plateforme d’échange pour tous les acteurs de l’innovation et de la recherche: entreprises, centres de recherche, universités et porteurs de projets innovants. Actualité Communiqué Des fonctionnalités interactives uniques au Luxembourg Innovation Economie Europe > Les 3 rubriques les plus visitées: le Marché des technologies (3.980 pages vues/mois en moyenne depuis le 1er janvier 2006), l’Agenda de l’innovation (2.656 pages vues/mois) et le Répertoire des compétences technologiques (1.488 pages vues/mois), offrent des fonctionnalités interactives inédites et des informations ciblées en fonction des domaines technologiques sélectionnés dans l’Espace membres. > Le Marché des technologies Alimenté par le Réseau des Centres Relais Innovation (IRC), le Réseau Ideal-IST et les annonces soumises par les membres, le Marché des technologies est l’outil du transfert de technologies et du partenariat. Chaque semaine, les offres et demandes correspondant Innovation Echo de l’industrie 42 juillet / août 2006 N° 7 / 8 au(x) domaine(s) technologique(s) sélectionné(s) sont envoyées aux membres abonnés à la lettre de diffusion du Portail (66 % d’entre eux). > L’Agenda de l’innovation 413 actualités telles que des conférences ou des appels à participations ont été intégrées sur le Portail et envoyées via la lettre de diffusion en 2006. Chaque membre peut également saisir lui-même gratuitement des événements liés à l’innovation, mettant ainsi en avant ses activités. > Le Répertoire des compétences technologiques Cet outil permet aux entreprises et centres de recherche installés au Luxembourg, disposant de compétences technologiques ou techniques et exerçant des activités de R&D de se présenter grâce à une fiche en 3 volets qui regroupe les coordonnées de l’organisme; ses activités et son savoir-faire technologique. 115 fiches sont actuellement consultables. Le Portail, c’est aussi: > + de 130 fiches dans le «Guide des aides»; > Près de 100 textes sous la rubrique «Publications»; > une nouvelle rubrique «S’organiser pour innover» avec 22 fiches sur des techniques de management de l’innovation; > une nouvelle entrée sectorielle sur l’aéronautique et le spatial suite à l’adhésion du Luxembourg à l’ESA; > le label «Luxembourg e-Privacy». Pour profiter pleinement des fonctionnalités interactives et ciblées du Portail il est vivement conseillé de vous inscrire gratuitement dans l’Espace membres, d’y définir votre profil selon vos propres domaines de compétences technologiques et/ou vos centres d’intérêt et de vous inscrire à la lettre de diffusion personnalisée. Vous recevrez ainsi chaque semaine les informations qui vous intéressent et vous pourrez interagir dans le Marché, l’Agenda et le Répertoire. > Contact: Mme Caroline LELEU, Luxinnovation GIE, +352 43 62 63-1, [email protected] > «La sécurité dans le 7e PCRD»: retour sur l’atelier du 27 juin 2006 Le 27 juin dernier, Luxinnovation organisait, en collaboration avec l’Union Wallonne des Entreprises et TESEO Belgique, un après-midi consacré au thème de la sécurité dans le 7e Programme Cadre de Recherche et Développement (PCRD). > Cet évènement fut l’occasion pour la cinquantaine de participants de prendre connaissance à la fois de la place de la sécurité dans le nouveau programmecadre, mais surtout de découvrir les thèmes prioritaires dans ce domaine qui feront l’objet du premier appel à propositions (début 2007). Les présentations des membres de la Commission européenne et de l’European Security Research Advi- Innovation Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 43 sory Board (ESRAB) ont permis de mettre en évidence 4 missions principales pour la recherche autour de la sécurité sous le 7e PCRD: > protection contre le crime et le terrorisme; > sécurité des infrastructures et des équipements; > sécurité aux frontières; > restauration de la sécurité en cas de crise. Pour atteindre ces missions, le premier appel à propositions qui sera lancé début 2007 proposera une trentaine de sujets de recherche qui ont été dévoilés pendant la conférence. Les services offerts par le projet ETI SECURE FORCE pour faciliter leur participation au 7e PCRD ont également été présentés lors de cet après-midi. Enfin, les participants ont eu l’opportunité de rencontrer d’autres acteurs de la Grande Région impliqués dans le même domaine qu’eux, et dont certains ont exposé leur expérience dans le 6e PCRD, et leurs intentions pour le 7e PCRD. > Pour plus de renseignements sur cette manifestation, le 7e PCRD et le projet ETI SECURE FORCE, contactez: M. Jean-Michel LUDWIG, Luxinnovation GIE, + 352 43 62 63 1, [email protected] > > > > > Actualité Communiqué Innovation Economie Europe > Abonnez-vous à ECHO DE L’INDUSTRIE Le mensuel des cadres dirigeants d’entreprise consacré à l’actualité économique et sociale , Futurs créateurs d’entreprises innovantes Rédigez un plan d’affaires gagnant... Grâce au partage de l’expérience des coaches du réseau 1,2,3,GO Jusqu’à 10 000 € pour les meilleurs plans d’affaires - Déposez votre projet sur : www.123go-networking.org Confidentialité et respect de la propriété intellectuelle. Organisé par: Avec le soutien de: Groupe Ciments Luxembourgeois | primesphere S.A. | SES Global | Siemens S.A. Format S.à r.l. – Entreprises Magazine Brasserie Nationale Bofferding S.A. | Caves Bernard Massard S.A. | Cératizit | CommunicArt | Fiduciaire Weber et Bontemps Sàrl Goodyear S.A. | Heintz van Landewyck Sàrl | Office Ernest T. Freylinger S.A. | Paul Wurth | Sacred Heart University | Telindus CA2M | Ministerium Rheinland-Pfalz | Grand-Nancy | HITEC S.A. Economie Echo de l’industrie > > > > > > N° 7 / 8 45 OCDE: synthèse de l’étude économique 2006 sur le Luxembourg L’économie du Luxembourg a retrouvé ses marques après le ralentissement brutal survenu au début de la décennie, et elle affiche actuellement une croissance voisine de son taux tendanciel de 4-4½ pour cent. Le secteur des services financiers, qui représente près d’un tiers de l’activité économique, a profité du retour de la confiance sur les marchés de capitaux. Néanmoins, certains signes dénotent que les conditions de la croissance économique à long terme deviennent moins favorables. Actualité La production n’a pas retrouvé les taux d’expansion extraordinairement élevés des années 80 et 90, le dynamisme des revenus réels a faibli, la croissance de la productivité s’est ralentie, la situation budgétaire s’est dégradée et l’inflation est restée plus forte que chez les principaux partenaires commerciaux. La présente étude analyse ces problèmes et esquisse des mesures à prendre pour se préparer à une situation nouvelle. Communiqué Innovation Economie Europe juillet / août 2006 > Dégradation de la situation budgétaire Un signe de tension préoccupant est la dégradation de la situation budgétaire, provoquée par le gonflement rapide des dépenses publiques. Les autorités ont opportunément annoncé leur décision de ramener le budget à l’équilibre d’ici la fin de la législature actuelle, c’est-à-dire en 2009 au plus tard. Pour atteindre cet objectif, il importe de maîtriser la croissance des salaires publics et des prestations sociales. Ce processus devrait s’amorcer sérieusement dans le budget 2007. Economie Echo de l’industrie 46 juillet / août 2006 N° 7 / 8 Affaiblissement du système de retraites Autre source d’inquiétude: l’affaiblissement du système de retraite, qui n’apparaît pas viable dans le contexte des règles actuelles. En sont responsables la maturation du système et l’augmentation prochaine des taux de remplacement effectifs moyens. Les autorités devraient engager des réformes pour remettre le système de retraite sur une trajectoire viable. Il faut notamment indexer l’âge de la retraite sur l’espérance de vie, réduire les incitations au départ anticipé et préfinancer les promesses de pensions futures en constituant une vaste réserve gérée de manière active. Chômage en hausse malgré la croissance de l’emploi Malgré la croissance vigoureuse de l’emploi, le chômage augmente. Les employeurs préfèrent recruter des travailleurs frontaliers, qui ont des prétentions salariales moindres que celles des résidents. Afin d’inverser ces tendances, il convient de réformer les dispositifs du marché du travail, notamment les revenus de remplacement élevés en cas de chômage. En outre, les mesures d’activation doivent être renforcées et un audit du service public de l’emploi (ADEM) sera réalisé dans l’optique d’une mise en correspondance plus efficace des offres et demandes d’emploi. Mieux valoriser le capital humain Une meilleure valorisation du capital humain renforcerait la croissance de la productivité et raffermirait les perspectives d’emploi des résidents peu qualifiés. Il est possible d’améliorer considérablement les résultats scolaires et le niveau d’instruction, qui sont inférieurs à la moyenne OCDE, surtout chez les enfants d’immigrants et ceux issus de milieux socio-économiques défavorisés. Beaucoup a été fait pour aider ces enfants à s’intégrer dans le système d’éducation trilingue du Luxembourg, mais on peut aller plus loin. D’autres réformes permettraient d’améliorer Evaluation et recommandations de l’OCDE > La croissance économique est proche de son taux potentiel, mais il est peu probable qu’elle retrouve sa vivacité antérieure > Les autorités s’efforcent à juste titre de freiner les dépenses publiques > Moderniser la gestion des ressources humaines dans le secteur public > Aligner le cadre budgétaire sur les meilleures pratiques > > En l’absence de réforme, le système de retraite sera lourdement déficitaire après 2030 Les réformes du marché du travail devraient viser à accroître l’utilisation de la main-d’oeuvre résidente > Des réformes de l’enseignement s’imposent pour améliorer les qualifications > Renforcer la concurrence, surtout dans les professions libérales et dans le commerce de détail Economie Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 47 les performances scolaires; il faudrait notamment réduire le processus de sélection à un âge précoce et éviter le recours généralisé au redoublement. Intensifier la concurrence sur les marchés de produits Une intensification de la concurrence sur les marchés de produits contribuerait aussi à stimuler la productivité. Des institutions chargées de faire respecter les règles de concurrence ont été récemment mises en place, mais elles ne semblent pas avoir un mandat suffisamment large pour imposer des changements substantiels. Il faut s’attaquer aux pratiques anticoncurrentielles dans les professions libérales. Dans le commerce de détail, il convient d’atténuer les obstacles à l’entrée et d’assouplir les horaires d’ouverture des magasins pour tirer parti du fort potentiel d’expansion de ce secteur. > Comité de conjoncture: le taux de chômage s’établit à 4,0 % Le Comité de conjoncture s’est réuni le 26 juillet 2006 sous la présidence de Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et de François Biltgen, ministre du Travail et de l’Emploi. Lors de la réunion du Comité de conjoncture du 26 juillet 2006, le Comité a analysé la situation du marché du travail, et en particulier les nouvelles données du mois de juin 2006. Au 30 juin 2006, le nombre des personnes sans emploi résidant au Luxembourg, enregistrées auprès des services de placement de l’Administration de l’emploi (Adem) et non affectées à une mesure pour l’emploi, était de 8.530. Par rapport au mois précédent, la population des demandeurs d’emploi répertoriés a ainsi diminué de 2,2 % et le taux de chômage s’établit à 4,0 %. > > > > > Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’établit à 4,2 %. Pour le troisième mois consécutif, le taux de chômage désaisonnalisé reste ainsi au même niveau que l’année passée. Actualité Communiqué Cette stabilisation du taux de chômage par rapport à l’année passée est à mettre en relation avec un marché du travail créateur d’emploi. Ainsi, d’après les données prévisionnelles du Statec l’emploi total intérieur – comprenant les salariés résidant au Luxembourg, les frontaliers, ainsi que les indépendants – passerait à 324.071 unités fin juin 2006, ce qui correspondrait à une croissance de 12.087 unités sur la période d’une année. Innovation Economie Europe > Par ailleurs, le nombre d’offres d’emploi déclarées à l’Adem est passé de 1.198 places vacantes en juin 2005 à 1.801 places vacantes en juin de cette année, ce qui constitue une augmentation de 50,3 %. Enfin, suite aux accords tripartites, certaines mesures pour l’emploi particulièrement efficaces, telles que le stage d’insertion en entreprise (SIE), le stage de réinsertion profes- A ppel aux innovateur s Pr omot ion 200 6 Prix de l’innovation industrielle Les candidats à la promotion 2006 sont priés de demander un formulaire de candidature et de retourner ce dernier accompagné d’une description succincte dans les meilleurs délais et au plus tard pour le 22 septembre 2006, auprès du secrétariat de la FEDIL, B.P. 1304, L-1013 LUXEMBOURG. Le règlement du Prix de l’innovation industrielle ainsi que tout autre renseignement peuvent être demandés au secrétariat de la FEDIL, tél.: 43 53 66-1. Economie Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 49 sionnel (SRP) et le contrat d’auxiliaire temporaire du secteur privé (CAT-PR), ont vu leur nombre augmenter. Si l’on tient également compte des personnes profitant d’une mesure pour l’emploi - chômage au sens large - le nombre total de demandeurs passe, en juin 2006, à 12.802 personnes et le taux de chômage au sens large se situe à 6,0 %. Le taux de chômage au sens large corrigé des variations saisonnières s’établit à 6,2 %. Fin juin 2006, 4.557 demandeurs d’emploi résidant au Luxembourg ont bénéficié de l’indemnité de chômage complet. Par rapport au mois de juin de l’année passée, le nombre de chômeurs indemnisés a ainsi diminué de 4,8 %. Il faut cependant noter que le nombre des demandeurs d’emploi de longue durée, des demandeurs d’emploi âgés et des travailleurs à capacité de travail réduite augmente. Le Comité a finalement analysé quatre demandes d’entreprises pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel. Trois demandes ont été avisées favorablement. Dans les entreprises concernées, sur un effectif total de 617 personnes, 323 salariés travailleront prévisiblement à horaire réduit. > Croissance soutenue du PIB au premier trimestre 2006 Le STATEC vient de publier les comptes nationaux trimestriels portant sur le premier trimestre 2006 ainsi qu’une version révisée des comptes de 2005. Au premier trimestre de 2006, le PIB en volume a connu une forte croissance de 7,3 %, ceci sous l’impulsion d’une évolution très favorable du secteur financier. Le secteur financier et les services liés expliquent environ les trois quarts de la progression de la valeur ajoutée par rapport au 1er trimestre 2005. L’évolution favorable du secteur financier découle d’une part de la performance remarquable des grandes places boursières sur cette période, de même que d’un développement dynamique des organismes de placements collectifs au Luxembourg. Ce phénomène se remarque notamment au niveau des exportations de services financiers, en forte expansion. Les marchés financiers ont toutefois entamé une correction substantielle à la baisse à partir du mois de mai, ce qui devrait peser sur les performances des deuxième et troisième trimestres 2006. > > > > > Pour ce qui est du quatrième trimestre 2005, la croissance du PIB est révisée à la hausse, passant de 5,7 % à 7,5 %, principalement sous l’effet des dépenses de consommation publique telles que notifiées dans le cadre de la procédure de déficit excessif. Pour l’ensemble de l’année 2005, la croissance du PIB atteint désormais 4,6 % (contre 4,0 % dans l’estimation précédente). Actualité Communiqué Tous ces résultats doivent être considérés avec la prudence qui s’impose pour ce genre d’exercice, en particulier au Luxembourg. En effet, la volatilité des agrégats a tendance à être nettement plus élevée au sein d’une micro-économie, où des événements particuliers peuvent avoir un impact considérable, même au niveau des principaux agrégats des comptes. Innovation Economie Europe > Il convient également de noter que les données de base relatives au premier trimestre 2006 sont encore incomplètes, ce qui se traduira nécessairement par des révisions lors des versions ultérieures des comptes. La prochaine publication de comptes nationaux interviendra vers la mi-octobre 2006 avec des chiffres annuels révisés portant sur les années 2002 à 2005, ainsi que les chiffres portant sur le premier trimestre (révisé) et le deuxième trimestre 2006. (Statnews 36/2006) 6,7,1/6/7< 37</:7,<387,5 Z,$ %-0+\2(-, .0-.-18$ .\0 *9@*./'/0/ #$ ?+-)F/'+* #$ (F =&F)G-$ #$ =+))$-"$ $, "-**\]-0\2(-, \4$" 1-, .\02$,\(0$ \"\#8+(/3$ *9@*./'/0/ =+))$-"'F( #$ CF*"3 8@=C9 >"+($ #$ BF*F%$)$*/ - ,5/7 . :3 /: ; / ; ; 3 8 7 &$$*# &$$+ 9 :8 1 : , 6 6 / 68.=5/ % X20\28&($1 #$ #84$*-..$+$,2 $2 +\,\&$+$,2 (,2$0,\2(-,\* X20\28&($1 #$ #84$*-..$+$,2 $2 +\,\&$+$,2 (,2$0,\2(-,\* 68.=5/ & V\0)$2(,& (,2$0,\2(-,\* V\0)$2(,& (,2$0,\2(-,\* V\0)$2(,& (,2$0,\2(-,\* 68.=5/ ' Y0\,1.-021 $2 *-&(12(/3$ Y0\,1.-021 $2 *-&(12(/3$ 68.=5/ ( R,1203+$,21 %(,\,"($01 7 *9(,2$0,\2(-,\* R,1203+$,21 %(,\,"($01 7 *9(,2$0,\2(-,\* R,1203+$,21 %(,\,"($01 7 *9(,2$0,\2(-,\* 68.=5/ ) V\,\&$+$,2 (,2$0"3*230$* V\,\&$+$,2 (,2$0"3*230$* =+*/-7($ #$. "+**F'..F*"$. .,</; 537/ 3 7 0 8 : 6 ,< 3 8 7 ; / < 3 7 ; - : 3 9 < 3 8 7 ; 8 7 ? ? ?" 3 0 - - " 5 = 48=: 28:,3:/ .=:// 37</:>/7,7<; CDACBADBBH CEACBADBBH S$3#( [$,#0$#( J@EB ? CD@EB $2 CE@EB ? CI@BB '$30$1 J@EB ? CD@EB $2 CE@EB ? 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Actualité > 7ePCRD: le Conseil s’est mis d’accord sur une approche commune concernant le 7e programme cadre de R&D ainsi que sur le règlement définissant les règles de participation aux programmes communautaires de recherche. Communiqué Innovation Economie Europe > Par ailleurs, le Conseil a eu un échange de vues sur le dossier «Better regulation» ainsi qu’une discussion au sujet de sa contribution à la revue de la Stratégie de développement durable à finaliser au Conseil européen mi-juin. > Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil européen: http://europa.eu.int/ newsroom Europe Echo de l’industrie 52 > juillet / août 2006 N° 7 / 8 Conseil Emploi et Affaires sociales à Luxembourg Le Conseil en question s’est réuni le 1 et 2 juin à Luxembourg sous la présidence du ministre autrichien de l’Emploi, Martin Bartenstein. Parmi les dossiers à l’ordre du jour figuraient: > Flexicurité: le Conseil a eu un échange de vues sur les éléments à prendre en compte et a reconnu que davantage d’analyses sont nécessaires pour prendre en compte la situation spécifique de chaque Etat membre. La commission publiera un Livre vert sur le droit du travail et une communication sur des principes communes dans ce domaine en vue du Sommet tripartite en automne. > Sécurité sociale: le Conseil a achevé des progrès sur le nouveau règlement visant à coordonner les systèmes de sécurité sociale dans le contexte transfrontalier et a pris acte des progrès accomplis sur directive «Portabilité des pensions complémentaires». Photos: Conseil de l’Union européenne > Directive temps de travail: aucune solution se dessine pour réconcilier les points de vues des deux camps sur les points sensibles dont notamment le «opt-out». Le Conseil s’est par ailleurs penché sur sa contribution en vue de la révision de la Stratégie de développement durable. > Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil européen: http://europa. eu.int/newsroom > Conseil Ecofin à Luxembourg Les ministres des Finances et de l’Economie des 25 Etats membres se sont réunis au Luxembourg, en date du 7 juin 2006, sous la présidence du ministre des Finances autrichien Karl-Heinz Grasser. > Lors de cette réunion, les candidatures de la Slovénie et de la Lituanie pour adhérer à l’Union économique et monétaire ont été analysées. Plusieurs points importants d’un point de vue des milieux d’affaires y ont été abordés: > Le Conseil est parvenu à renouveler les accords exigeant la perception de la TVA sur les services de commerce électroniques fournis à partir de pays tiers. > Paquet TVA: aucun accord sur les autres éléments de ce paquet à part la volonté d’étendre l’application de la directive 2002/38/EC jusque fin 2006. Europe Echo de l’industrie juillet / août 2006 N° 7 / 8 53 > Le Conseil a approuvé les nouvelles exigences en matière d’adéquation des fonds propres pour les banques et les entreprises d’investissement. > Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil européen: http:// europa.eu.int/newsroom > L’ETRMA remplace le BLIC pour représenter l’industrie du pneumatique et du caoutchouc à Bruxelles Les producteurs européens de pneumatiques et du caoutchouc ont créé une nouvelle association, l’ETRMA (European Tyre and Rubber Manufacturers’ Association) remplaçant le BLIC (Bureau de liaison des industries du caoutchouc) pour représenter le secteur européen auprès des instances de Bruxelles. Le principal apport est que l’association est ouverte à une adhésion directe des entreprises et n’est plus comme pour le BLIC, réservée à des associations nationales. Selon Fazilet Cinaralp, nommée secrétaire générale de l’ETRMA, après avoir occupé cette même fonction au sein du BLIC, l’expression directe des producteurs européens de pneumatiques et d’articles en caoutchouc va, par l’intermédiaire de l’ETRMA, augmenter la responsabilité des membres ainsi que leur implication au sein de l’Europe. Par ailleurs, l’ETRMA souhaite devenir un partenaire fiable pour tous les acteurs impliqués dans le futur de la mobilité, de la sécurité, de l’environnement, du libre commerce et de la compétitivité en Europe et dans le monde. Francesco Gori (Pirelli) élu président Francesco Gori (Pirelli) a été élu président de l’ETRMA, et Eric de Cromières (Michelin) vice-président. L’association a annoncé son intention de participer aux initiatives en faveur de la compétitivité industrielle, de la protection de l’environnement et de la sécurité routière en collaboration avec les autorités publiques européennes. Fazilet Cinaralp, nommée secrétaire générale de l’ETRMA L’industrie européenne des pneumatiques et du caoutchouc, avec 4.100 entreprises et 360.000 employés dans les 25 pays de l’Union européenne, produit un chiffre d’affaire qui dépasse 42.000 millions d’euros et exporte annuellement pour plus 7 milliards d’euros. > > > > > Les fabricants de pneus membres de l’ETRMA: Actualité Bridgestone Europe, Continental, Cooper Tires, Goodyear Dunlop Tire Europe, Marangoni, Michelin, Nokian Tyres, Pirelli et Vredestein. Communiqué Les associations nationales représentant le secteur non pneumatique: Innovation Economie Europe > Belgique (Febelplast), Finlande (RMAF), France (SNCP), Allemagne (WDK), Italie (Federazione Gomma Plastica), Pays-Bas (NVR), Portugal (APIB), Espagne (Consorcio) et Suède (SGI). E?:46 52H "&% #$" DE6C52H ,0@4D@36B -++/ 6CA246 7=286H 3BECC6=C ' G9H 5@ 4@>A2?:6C 42B6 23@ED 6EB@A61 ;@:? EC D@ 92F6 2 CDB@?8 C2H :? 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Les communications électroniques comprennent la téléphonie vocale fixe, les communications mobiles et à large bande – ce qui représente un marché de plus de 270 millions d’euros dans l’UE en 2005. Dans un rapport sur le fonctionnement du cadre réglementaire, la Commission constate que des progrès importants ont été accomplis depuis 2002 dans l’ouverture des marchés nationaux des télécommunications à la concurrence et propose de supprimer progressivement la réglementation ex-ante dans au moins 6 des 18 segments du marché des télécoms existants, y compris ceux des appels nationaux et internationaux. Pour de plus amples informations: Site «eCommunications» (en anglais) sur le portail Europa: http://europa.eu.int/information_ society/policy/ecomm/index_en.htm. ou: http://ec.europa.eu/information_ society/policy/ecomm/tomorrow/index_en.htm > La Commission européenne propose de plafonner le coût élevé d’utilisation des téléphones portables lors de déplacements dans l’UE > Une proposition de règlement européen visant à abaisser le coût d’utilisation des téléphones portables à l’étranger jusqu’à concurrence de 70 % a été déposée par la Commission ce jour. La Commission entend faire en sorte que les prix payés par les consommateurs pour les services d’itinérance au sein de l’Union européenne ne soient pas anormalement plus élevés que les prix payés pour les appels dans leur propre pays (approche du marché national européen). Au moins 147 millions de citoyens de l’Union européenne (37 millions de touristes et 110 millions de clients d’affaires) sont actuellement affectés par les tarifs très élevés de l’itinérance internationale en téléphonie mobile. Si le Parlement euro- péen et le Conseil des ministres de l’Union européenne soutiennent la proposition de la Commission, le nouveau règlement européen – un instrument juridique directement applicable dans tous les Etats membres dès sa publication au Journal officiel de l’Union européenne – pourrait entrer en vigueur à l’été 2007. On trouvera de plus amples informations sur le site web de la Commission consacré à l’itinérance: http://ec.europa.eu/information_ society/activities/roaming/index_en.htm > 17 Etats membres autorisés à appliquer un taux réduit aux services à forte intensité de main-d’œuvre jusqu’à la fin de 2010 La Commission européenne propose d’autoriser dix-sept Etats membres à commencer ou à continuer d’appliquer, selon le cas, un taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) jusqu’au 31 décembre 2010 pour certains services à forte intensité de main-d’œuvre (rénovation de logements privés, coiffure, lavage de vitres, soins à domicile et petites réparations). Cette proposition met en œuvre les dispositions de la directive 2006/18/CE, laquelle autorise les Etats membres qui optent pour cette possibilité à appliquer une TVA réduite auxdits services. La directive 2006/18/CE autorise en principe l’application d’un taux réduit de TVA pour certains services à forte intensité de main-d’œuvre, concrétisant ainsi l’accord du Conseil Ecofin de février. L’objectif de la proposition de décision est d’autoriser les Etats membres à appliquer cette réduction de taux du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2010. D’une part, les États membres qui appliquaient déjà un taux réduit en vertu de la directive 1999/85/CE sont autorisés à maintenir cette réduction. Les États membres concernés sont la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni. Pour en savoir plus sur les taux de TVA réduits appliqués aux services à forte intensité de main-d’œuvre, consultez le site web Europa, à l’adresse suivante: http://ec.europa.eu/taxation_ customs/taxation/vat/how_vat_works/labour_intensive_services/index_fr.htm L’hiver s’annonce pétillant! 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