Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100 année de sa

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Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100 année de sa
Mensuel de la FEDIL
juillet/août 2006
N° 7/8
Actualité: La Poudrerie de Luxembourg fête la 100e année de sa création
Communiqué: Entre 1990 et 2005, l’industrie luxembourgeoise a amélioré son
efficacité énergétique de 22%
Innovation: Présentation officielle du rapport
annuel 2005 du GIE Luxinnovation
Economie: OCDE: synthèse de l’étude
économique 2006 sur le Luxembourg
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Sommaire
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
03 >>> Editorial
Le diagnostic selon l’OCDE
07 >>> Actualité
La Poudrerie de Luxembourg fête la 100e année de sa création /
Delphi choisit le Luxembourg pour installer le siège international
de sa division Powertrain / Alliance stratégique des entreprises
Félix Giorgetti et Kuhn Constructions / Inauguration officielle du
nouveau siège de Phoenix Contact S.à r.l. / Peintures Robin investit
pour l’avenir
23 >>> Communiqué
Entre 1990 et 2005, l’industrie luxembourgeoise a amélioré son efficacité énergétique de 22 % / Les rapports de la Banque centrale et
de l’OCDE confirment la nécessité de poursuivre la voie des réformes
/ L’ILTM soutient les lauréats des concours nationaux de métiers
31 >>> En couverture
Fiscalité des entreprises: l’impôt commercial communal
37 >>> Innovation
Présentation officielle du rapport annuel 2005 du GIE Luxinnovation
45 >>> Economie
OCDE: synthèse de l’étude économique 2006 sur le Luxembourg /
Comité de conjoncture: le taux de chômage s’établit à 4,0 %
57 >>> Europe
Conseils européens / L’ETRMA remplace le BLIC pour représenter
l’industrie du pneumatique et du caoutchouc à Bruxelles
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Sommaire
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Echo de l’industrie Mensuel de la FEDIL www.fedil.lu
juillet/août 2006 Nº 7/8
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Editorial
Echo de l’industrie
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Le diagnostic selon l’OCDE
En date du 5 juillet 2006, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié son étude économique du Luxembourg, un
rapport qui a également été analysé par le conseil d’administration de la FEDIL
lors de sa réunion en date du 7 juillet dernier (lire page 25).
Qualifié par d’aucuns d’œuvre néolibérale voulant inaugurer le démantèlement de l’Etat social, le rapport de l’OCDE prêche cependant par la clarté de
son diagnostic, notamment en ce qui concerne les mises en garde relatives à
l’évolution du chômage, l’affaiblissement du système de retraites, ainsi qu’en
ce qui concerne la dégradation de la situation budgétaire.
C’est justement en relation avec la dégradation des finances publiques que
l’OCDE prend note du fait que les autorités s’efforcent de freiner les dépenses
publiques, volonté venant d’être transposée par la signature du dernier accord
tripartite et qui vise, notamment, une modulation de l’indexation des salaires
et de certaines prestations sociales, ainsi qu’un programme d’investissements
publics réduit. Cependant, l’OCDE s’inquiète, d’ailleurs à juste titre, du
système de retraites qui pourrait être largement déficitaire
à l’horizon 2030 en l’absence de réformes qui tiennent notamment compte
de l’allongement de l’espérance de vie, c’est-à-dire du fait que les pensions seront versées pendant une période plus longue qu’elle ne l’est aujourd’hui. Telle
est la raison pour laquelle l’OCDE plaide, entre autres, pour une réduction des
taux de remplacement des pensions afin d’alléger les dépenses, surtout qu’elle
n’entamerait pas trop le bien-être des retraités étant donné que les taux de
remplacement actuels se situent parmi les plus élevés de la zone OCDE.
Par ailleurs, l’OCDE préconise des politiques plus dynamiques en matière
d’emploi et de revenus. Ainsi, les pays de l’OCDE devront amener un plus grand
nombre de personnes vers l’emploi rémunéré s’ils veulent soutenir les niveaux
de vie et maintenir les systèmes de protection sociale à flot.
Pour cela, ils doivent abandonner les politiques qui découragent les gens
de travailler et les entreprises d’embaucher, tout en redoublant d’efforts pour
améliorer les qualifications des travailleurs.
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Editorial
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Editorial
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Tel a également été le message qui se dégage de l’édition 2006 de la publication annuelle de l’OCDE, les Perspectives de l’emploi, ainsi que du rapport qui
l’accompagne, publié sous le titre Stimuler l’emploi et les revenus.
En effet, selon un constat qui s’applique également au Luxembourg, de
nombreuses personnes bénéficiaires de prestations sociales n’ont guère d’intérêt
sur le plan financier, actuellement, à prendre un emploi, tandis que les personnes qui recherchent effectivement du travail voient souvent leurs chances
d’accéder à un emploi entravées par des réglementations mal conçues, une aide
insuffisante à la recherche d’emploi ou un manque de qualifications. Ceci freine
la croissance économique et la prospérité.
L’OCDE observe que les pays, parvenus à stimuler l’emploi, mettent tous
l’accent sur la stabilité macroéconomique visant la stabilité des prix et l’équilibre
des finances publiques et la concurrence sur les marchés de produits. En outre,
la plupart de ces pays conjuguent une aide intensive à la recherche d’emploi et
des exigences strictes à l’égard des chômeurs pour qu’ils acceptent les emplois
qui leur sont proposés.
Certains pays, note l’OCDE, ont introduit des réformes qui stimulent l’emploi
sans pour autant réduire les prestations sociales, en accompagnant, par exemple,
les prestations de mesures destinées à
s’assurer que les allocataires recherchent du travail
et soient financièrement incités à prendre un emploi. Les mesures comme
les aides à la garde des enfants, destinées à faciliter l’articulation avec la vie de
famille, peuvent aussi contribuer à stimuler l’emploi, surtout parmi les femmes
qui élèvent des enfants.
L’OCDE observe que, parmi les tâches les plus ardues pour les gouvernements,
il y a la difficulté d’obtenir l’adhésion de l’opinion publique à certaines réformes
indispensables et la difficulté de la mise en œuvre. Mais ce ne doit pas être une
excuse pour ne rien faire.
C’est ainsi que la FEDIL rejoint l’OCDE estimant que les pays qui n’engageront
pas de réformes s’exposent à un risque de faiblesse persistante de l’emploi qui,
dans un second temps, jouera contre l’amélioration des niveaux de vie. Mais
les bons résultats obtenus par certains pays au cours de la décennie écoulée
montrent ce à quoi on peut parvenir dès lors que la volonté politique d’engager
des réformes existe.
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Editorial
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Actualité
Echo de l’industrie
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La Poudrerie de Luxembourg fête
la 100e année de sa création
En date du 7 juillet dernier, la Poudrerie de Luxembourg, société dont les origines en
tant que fabrique de poudre de mines remontent à 1926, a fêté son 100e anniversaire, en
présence de S.A.R. le Grand-Duc.
En 1906, sous la direction Louis Ackermann, cette activité avait été reprise comme société
anonyme par quelques nouveaux actionnaires et transformée en une affaire prospère, solidement ancrée dans l’économie luxembourgeoise.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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Après la Seconde guerre mondiale, une série de fabriques nationales qui produisaient
leurs propres explosifs avaient surgi dans de
nombreux pays étrangers. Une grande partie
de la clientèle de la Poudrerie de Luxembourg
avait ainsi été perdue.
Néanmoins, la société a continué son expansion, d’une part, en raison d’une demande
croissante en minerai de fer de l’Arbed, et,
d’autre part, par une politique de vente plus
soutenue dans les carrières en Belgique.
Photo: Guy Jallay / Wort
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Actualité
Echo de l’industrie
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Dans les années 1970, en prévision de la fermeture des
mines de fer à Luxembourg, le conseil d’administration
avait poussé la diversification des activités de la Poudrerie
de Luxembourg avec la création, en 1976, d’une première
filiale, Accumalux S.A., spécialisée dans le moulage par
injection de matières thermoplastiques pour l’industrie
automobile.
Suivirent en 1996 Luxmold S.A., en 1997 Accumalux MB
s.r.o. en République tchèque, en 1999 Luxbat S.A. et en
2005, Accumalux Australia Pty Ltd, en Australie.
Charles-Louis Ackermann, président de la Poudrerie de Luxembourg
Photo: Guy Jallay / Wort
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Delphi choisit le Luxembourg pour installer
le siège international de sa division Powertrain
Delphi Corporation et
le gouvernement luxembourgeois ont annoncé, en
date du 10 mai 2006, que
le groupe conserverait ses
activités actuelles sur son
site de Bascharage au Luxembourg et que plusieurs
dirigeants du groupe Delphi
allaient être transférés du
Michigan, Etats-Unis vers
le Luxembourg au cours de
cette année.
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La direction locale de
Delphi a confirmé que le
groupe continuerait ses activités au Luxembourg sans
que la réorganisation du
portefeuille produits annoncée récemment par le
groupe n’ait de conséquence
majeure pour le site.
Actualité
Communiqué
Delphi conservera à Bascharage son Centre Technique & Services Clients ainsi que le siège
européen de sa division Thermique. Le site emploie environ 700 personnes de plusieurs
divisions du groupe. Delphi Systèmes Thermiques est spécialisé dans le développement,
l’ingénierie et la validation des systèmes de chauffage et climatisation et des systèmes de
contrôle thermique.
Innovation
Economie
Europe
«Notre objectif est la croissance et nous continuons à développer sensiblement
nos compétences sur notre site du Luxembourg» a expliqué Steven Kiefer,
directeur général de Delphi Systèmes Thermiques pour l’Europe.
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Delphi Systèmes Powertrain dispose d’un centre d’ingénierie, d’essais et de validation des
systèmes de contrôle de moteurs automobiles incluant les systèmes d’injection, les systèmes
de commandes de soupapes, les technologies de combustion et les produits dérivés.
«Notre objectif est la croissance et nous continuons à développer sensiblement nos
compétences sur notre site du Luxembourg. Au fur et à mesure que nous progressons, nous
continuons à adapter nos activités afin de répondre au mieux aux futurs défis. Notre site du
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Echo de l’industrie
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Luxembourg bénéficie d’une bonne combinaison d’initiatives Delphi ainsi qu’un environnement économique favorable qui nous aide à bâtir des plans d’affaires solides et durables
pour le futur» a expliqué Steven Kiefer, directeur général de Delphi Systèmes Thermiques
pour l’Europe.
Delphi Powertrain Systems, fournisseur mondial
de composants et de systèmes complets
Delphi Powertrain Systems est un fournisseur mondial de composants et de systèmes
complets et bénéficie d’une expertise dans l’intégration des systèmes d’injection essence
et diesel et produits complémentaires pour l’automobile, les véhicules industriels et les
moteurs stationnaires.
Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur du Luxembourg, Jeannot Krecké,
s’est félicité de la décision du groupe Delphi qu’il a qualifiée de «judicieuse et dans le meilleur
intérêt de toutes parties prenantes». Jeannot Krecké a ajouté que «Delphi souligne ainsi sa
confiance dans le Luxembourg qui s’affirme en tant que site d’accueil pour les entreprises
désirant développer de nouvelles technologies de pointe pour l’une des industries les plus
exigeantes, à savoir le secteur automobile».
A l’origine, le site du Luxembourg était spécialisé dans l’assemblage d’engins de génie
civil jusqu’à ce que Delphi en fasse l’acquisition et le transforme en Centre Technique en
1983. En 1989, une deuxième phase commençait avec le doublement de la surface du site,
faisant place à toute une série d’investissements tout au long des années 90, particulièrement dans des équipements de test de systèmes thermiques et de systèmes de contrôle
moteur. En conséquence, le nombre d’employés est passé de 100 initialement à environ
700 aujourd’hui avec une large majorité d’ingénieurs et plus de 26 nationalités différentes
représentées sur le site.
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Alliance stratégique des entreprises
Félix Giorgetti et Kuhn Constructions
Les deux sociétés de construction Félix Giorgetti et Kuhn
Constructions qui comptent parmi les plus anciennes et renommées au Luxembourg, viennent d’annoncer la création
d’un partenariat stratégique. L’accord prévoit l’acquisition de
34 % du capital social de Kuhn Construction par l’entreprise
Félix Giorgetti. Kuhn Construction continuera à être dirigée
par son administrateur délégué actuel Roland Kuhn. Les deux
sociétés garderont leurs identités et leur marge d’autonomie
respectives sur le marché.
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Les dirigeants Paul et Marc Giorgetti
(photo) ainsi que Roland Kuhn soulignent les philosophies similaires des
deux entreprises familiales
La mise en œuvre de ce partenariat joue un rôle précurseur au niveau national et donne naissance au numéro 1 du
secteur de la construction au Luxembourg, tant du point de
vue du chiffre d’affaires que du nombre d’employés. Ainsi,
le chiffre d’affaires consolidé des deux entreprises s’élève à
plus de 150 millions euros et l’effectif cumulé à quelque 750
personnes.
«N’ayant pas de successeur direct et voulant assurer la
pérennité de mon entreprise à long terme, j’ai choisi de
m’associer à une entreprise familiale luxembourgeoise renommée pour la qualité de ses prestations qui dispose d’une
philosophie d’entreprenariat identique à la mienne» a souligné Roland Kuhn.
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Echo de l’industrie
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La combinaison des deux entreprises dispose de la taille critique et des compétences
permettant d’une part, d’affronter les défis posés par une concurrence de plus en plus
internationale et d’autre part, de proposer des solutions intégrées et complexes à une
clientèle exigeante.
Les dirigeants Paul et Marc Giorgetti ainsi que Roland Kuhn soulignent les philosophies
similaires des deux entreprises familiales et leur forte complémentarité tant au niveau des
types de travaux qu’au niveau de la clientèle desservie.
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Inauguration officielle du nouveau siège
de Phoenix Contact S.à r.l.
La société Phoenix Contact S.à r.l., spécialisée en
connectique et automatisation électrique, vient de
fêter l’inauguration de ses nouveaux locaux situés
dans la zone artisanale intercommunale Bourmicht de
Bertrange.
Lors de sa fondation en 1982, la société Cito Schintgen - étant devenu une succursale à 100 % du groupe
allemand Phoenix Contact, un des leaders du domaine
de l’électronique industrielle – s’était établie à Strassen. C’est en 1985 que la société Phoenix Contact s’est
implantée dans la commune de Bertrange, route de
Longwy, pour emménager, en novembre de 2005, dans
ses nouveaux locaux.
L’inauguration qui s’est déroulée en date du 11
juillet dernier, a eu lieu en présence du bourgmestre
de la commune de Bertrange, Paul Geimer, des représentants de la maison-mère de Phoenix Contact S.à r.l.
en Allemagne, ainsi que des représentants de la société
affiliée de Phoenix Contact S.à r.l. aux Pays-Bas.
www.phoenixcontact.lu
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Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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De gauche à droite: Andreas Rossa, Phoenix
Contact Deutschland, Paul Geimer, bourgmestre de Bertrange, Jean-Claude Theisen,
gérant technique Phoenix Contact S.à r.l.
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Echo de l’industrie
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Peintures Robin investit pour l’avenir
Peintures Robin, entreprise luxembourgeoise de tradition, connue en
tant que producteur et distributeur
de couleurs, laques et accessoires de
peinture, s’est engagée dans un processus étendu de renouvellement.
Paul Theisen, directeur
général de Peintures Robin
Quelques semaines seulement
après que la société ait accompli le
déménagement de son site de Hollerich vers le nouveau dépôt-vente à
Leudelange, c’est maintenant le siège
à Useldange, avec notamment ses
unités de production, qui fait parler
de soi.
En date du 7 juillet dernier, Carlo Clasen, président du conseil d’administration, et Paul Theisen, directeur général, ont
invité à la fête du bouquet de leur nouvelle usine à Useldange.
«La construction d’une nouvelle usine est en soi déjà un défi»,
a expliqué le directeur général Paul Theisen. «La construction
d’une nouvelle usine à l’emplacement d’une ancienne qui continue à fonctionner, c’est encore bien plus difficile. Mais que
nous ayons réussi à maintenir, voire même à augmenter notre chiffre d’affaires pendant la
période de construction, cela touche presque à un miracle».
Le site d’Useldange sera dédié comme auparavant à la production et au stockage des
couleurs, laques et solvants Robin. Les clients professionnels pourront s’y approvisionner selon
leurs besoins en produits des différentes gammes Robin ainsi qu’en accessoires et outils pour
peintres. L’assortiment Robin complet est également disponible au nouveau dépôt-vente de
Leudelange, spécialisé par ailleurs dans les peintures automobiles Standox et Dupont.
L’histoire de Robin remonte à 1927. Ce qui prenait ses débuts comme petite manufacture
de couleurs dans l’ombre du château d’Useldange, aux abords de l’Attert, s’est développé
au fil du temps en une importante entreprise employant 58 personnes, dont 44 à Useldange
et 14 à Leudelange.
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Villeroy & Boch Luxembourg
met son personnel à l’honneur
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Dans le cadre de la fête du patron des potiers Saint-Antoine, le 7 juillet dernier au Château de Septfontaines, Laurent Turmes, directeur, Nuyt Visscher, directeur des ressources
humaines et les délégations du personnel ont rendu hommage aux jubilaires et aux pensionnés pour leur mérite dans l’entreprise.
Selon la tradition, les salariés travaillant depuis de longues années chez Villeroy & Boch
sont récompensés pour leur fidélité lors de la fête de la Saint-Antoine. Cette année, 19
jubilaires ont reçu une montre en or ainsi qu’une assiette-souvenir NewWave en reconnaissance de leurs 25 ans consacrés à l’entreprise. A 60 ans, 13 pensionnés pouvant maintenant
profiter de leur retraite, ont reçu une assiette-souvenir personnalisée de la série «Vieux
Luxembourg».
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Echo de l’industrie
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Dans son allocution, Laurent Turmes a évoqué que chaque année les origines de
l’engagement social de l’entreprise sont commémorées à l’occasion de la Saint-Antoine. Cet
engagement s’exprime par la reconnaissance solennelle des performances des salariés de
longue date et la remise de précieux cadeaux au Château de Septfontaines.
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Remise des distinctions honorifiques 2006
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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Lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le mercredi, 21 juin dernier juin à la Chambre de
commerce, Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce Extérieur et Fernand
Boden, ministre des Classes moyennes et du Tourisme, ont remis les décorations conférées
aux personnes suivantes:
> ORDRE GRAND-DUCAL DE LA COURONNE DE CHENE
Officier: Félix Buchner, membre du comité de l’Association européenne des commerçantsforains, Foetz; Jean-Claude DIDERICH, président honoraire de la Fédération des libraires,
membre du comité de la Fédération des libraires, Esch/Azette; Jacques FONTAINE, membre
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Echo de l’industrie
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de la Fédération des brasseurs luxembourgeois, Wiltz; Jean-Claude GERARD, membre du
Groupement de l’industrie chimique et parachimique, Hovelange; Claude HERZ, membre
de l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal, Kockelscheuer; Jean-Claude
SCHMITZ, administrateur FEDIL, président de l’Industrie luxembourgeoise de la technologie
du métal, Heisdorf
Chevalier: Claude DIDIER, membre du groupe de travail «Génie civil» du Groupement
des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Bridel; Robert MULLER, membre
du comité de la FEDIMA, Dippach; Raymond MUNHOWEN, membre élu de la Chambre de
commerce, président du Groupement boissons, Strassen¸Jean REISDORFFER, président de la
Fédération luxembourgeoise de l’ameublement, Schifflange; Henri TOSS, membre du groupe de travail «Soumissions» du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux
publics, Mamer; Robert WOLF, membre du comité de la Fédération luxembourgeoise de
l’ameublement, Esch/Alzette
Médaille en Vermeil: Marie-Paule RUFFINI-MEYLENDER, chef de service - remplaçante à
la direction Adler Modes S.A., Kayl
Médaille en Argent: Albert DAMING, président de la Fédération luxembourgeoise des
éditeurs de livres, président de Luxorr, Luxembourg; Toiny REDING, trésorière de la Fédération luxembourgeoise de l’ameublement, Roeser
Médaille en Bronze: Jean-Paul HERBER, membre du comité du Groupement textiles,
Mersch; Chantal MAJERUS, membre du comité de la Fédération luxembourgeoise des
négociants en matériaux de construction, Bereldange; Jessy MORBE, vice-président de la
Fédération bureautique, Schifflange; Jean-Paul SCHORTGEN, vice-président de la Fédération
luxembourgeoise des éditeurs de livres, Esch/Alzette; Vic WEBER, hôtelier – restaurateur,
Wiltz
> ORDRE DE MERITE
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Commandeur: Florent KINSCH, membre du comité du Groupement des syndics professionnels du G.D. de Luxembourg, Esch/Alzette
Officier: Charles-Louis ACKERMANN, membre du Groupement de l’industrie chimique
et parachimique, Luxembourg; Joseph BAUSTERT, vice-président du Groupement des
entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Senningerberg; Hubert CLASEN, administrateur FEDIL, président du Groupement des producteurs de vins mousseux et crémants
luxembourgeois, Grevenmacher; Jean GEORGES, membre de l’Industrie luxembourgeoise
de la technologie du métal, Luxembourg; Roger GLODEN, membre de la Fédération des
Actualité
Echo de l’industrie
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industries agro-alimentaires luxembourgeoises, Remerschen; Georges M. jr LENTZ, membre
de la Fédération des brasseurs luxembourgeois, Luxembourg
Chevalier: Fernand HEMMEN, administrateur du Groupement des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, Strassen; Pierre PRIESTER, associé-gérant et membre du comité
de direction auprès de la CDC – Compagnie de Construction, Noertzange
La Médaille: Nic KREMER, membre du comité de l’Association des commissaires, marchands
et transporteurs de bétail et de viande, Lullange; Romaine SEILER-SPANG, réceptionniste à
la Chambre de commerce, Heffingen; Arlette THEIS-MILBERT, hôtelière, Bourscheid-Plage
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Arcelor et Bamesa construisent
un centre de services en Roumanie
Arcelor et le groupe espagnol Bamesa vont construire
un centre de services acier en
Roumanie. Ce nouveau centre,
détenu à 40 % par Arcelor, sera
situé dans la région de Topoloveni, à proximité des usines
Dacia (Groupe Renault) fabriquant la Logan.
Le nouveau centre de services servira l’industrie automobile et les producteurs
d’appareils électroménagers
en aciers de haute qualité
préparés pour des applications
spécifiques. L’investissement
prévu est de 30 millions d’euros
jusqu’en 2008. Le centre aura
à terme une capacité de production annuelle de 300.000
tonnes.
Le nouveau centre sera doté de la technologie la plus avancée en matière
de tôles coupées et formées sur mesure grâce à ses lignes de refendage
Les travaux de construction ont déjà commencé sur des terrains de 130.000 m2 et le
centre sera opérationnel au premier semestre 2007.
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Le nouveau centre sera doté de la technologie la plus avancée pour satisfaire les
attentes des clients en matière de tôles coupées et formées sur mesure grâce à ses lignes
de refendage et découpe de flans à mesure et trapézoïdaux.
Actualité
Communiqué
Michel Wurth, Deputy CEO responsable pour l’activité produits plats du groupe
Arcelor, a souligné l’importance de cette initiative dans le contexte de la stratégie de
leadership automobile d’Arcelor: «Avec ce nouveau centre, nous accompagnons nos
grands clients internationaux qui s’installent ici.
Innovation
Economie
Europe
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En tant que numéro un mondial de l’acier pour automobiles, nous offrons la même
qualité de produits et le même niveau de service sur mesure partout où nos clients
sont actifs».
Bamesa et Arcelor collaborent déjà depuis plus de huit ans et disposent d’un centre
de services commun en Turquie (Bamesa Çelik) qui détient une position de leader sur
son marché.
Actualité
Echo de l’industrie
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Remise des prix 1,2,3,GO:
aujourd’hui candidat, demain entrepreneur
Le 11 juillet 2006 a eu lieu à la Chambre de commerce et
d’industrie de Trèves la cérémonie de remise des prix interrégionale
2005/2006 du parcours de plans d’affaires 1,2,3,GO. Lors de cette
soirée, placée sous le haut patronage de Hendrik Hering, ministre
de l’Economie, du Transport, de l’Agriculture et de la Viticulture de
Rhénanie Palatinat, les onze meilleurs plans d’affaires de la Grande
Région se sont vus attribuer des prix d’une valeur globale de 60.000
euros.
Pour cette édition, 93 projets acceptés- selon les critères de
l’innovation et du potentiel économique- ont pris le départ d’un
parcours qui a mené une cinquantaine d’entre eux à la rédaction
de leur plans d’affaires, élaborés avec l’aide gratuite des coaches du
réseau. L’évaluation a été confiée à un jury indépendant, composé
de 3 membres, qui a sélectionné les onze lauréats.
Le 1er prix d’une valeur de 10.000 euros a été remporté par le projet sarrois «Eccogen»;
système innovant écologique de station de chauffage. Le 2e prix de 9.000 euros a été attribué au projet lorrain «Hameçon», développé par 4 étudiants ayant conçu une nouvelle
gamme de hameçon.
Quant à la 3e place d’une valeur de 8.000 euros, elle a été occupée par le projet «Feel2See»; nouvel appareil portable équipé de capteurs permettant aux non voyants de s’orienter.
Le créateur avait déjà remporté un 1er prix lors de l’édition 2001/2002 avec un autre outil
innovant «Groundprinter»; appareil d’impression de textes et d’images sur grandes surfaces,
qu’il commercialise actuellement.
>
Parmi les lauréats, deux projets luxembourgeois, Arfield (ABC NFC), spin off issue du
CRP Henri Tudor et Jilbee ont fait bonne figure en se classant respectivement 7e et 8e et en
remportant chacun un prix de 5.000 euros. En plus du prix en cash, Airfield a également pu
bénéficier de 6 mois d’hébergement gratuits au sein du Technoport Schlassgoart. L’objectif
de la future société Airfield sera de développer des solutions IT, conseils et services dans le
domaine des applications RFID.
Le projet Jilbee s’articule, quand à lui, autour de solutions e-learning facilitant
l’apprentissage des langues étrangères. Des contenus pédagogiques à forte valeur ajoutée
permettront aux instituts de formation de proposer à leurs professeurs et surtout à leurs
clients des outils performants qui complèteront l’offre de cours classique.
Actualité
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
17
Depuis sa création en 2000, Business Initiative a soutenu près de 185 créations d’entreprises
innovantes qui ont généré près de 622 emplois en Grande Région. Parmi ces sociétés, seulement 25 % ne sont plus actuellement en activité; résultats jugés encourageants surtout
quand on sait que statistiquement la moitié ne franchissent pas la barre des 3 ans.
>
Les fauteuils à capteur IEE:
une révolution dans les cinémas
La technologie à capteurs d’IEE, déjà utilisée dans des
millions d’automobiles et pour de nombreux biens de consommation, se met dorénavant au service d’un domaine complètement différent. Intégré dans des fauteuils de cinéma, ce
nouveau système de détection innovant permet de se faire
une idée rapide du comportement du public. Le dispositif
est capable de détecter si, dans une salle de cinéma, un
fauteuil est occupé ou non. Le nouveau complexe Kinepolis
de Bruges (Belgique), qui a ouvert ses portes début juillet,
est équipé du «système de fauteuil intelligent» développé
et commercialisé par Quick Sensor en utilisant des capteurs
fabriqués par IEE.
La grande idée qui sous-tend l’emploi de ce type de capteurs dans les cinémas est de
créer un «foyer ouvert», incitant le public à se rendre au complexe pour prendre un verre
ou faire des achats, même sans l’intention d’aller regarder un film.
Le personnel de nettoyage peut vérifier quels fauteuils ont été occupés durant la séance
précédente et restreindre son intervention aux sièges concernés.
Les contrôles de ticket classiques sont et remplacés par un nouveau système automatisé.
Places et billets d’entrée seront numérotés, de sorte qu’une place fixe soit attribuée à chacun.
Pour assurer la promotion de la boutique en ligne, les billets proposés sur Internet sont
vendus moins chers que ceux vendus sur place. L’emploi des capteurs permet de réduire les
files d’attente aux entrées en simplifiant la validation des billets. Parallèlement, les gens ne
sont pas obligés d’être en possession d’un billet pour venir prendre un verre ou faire des
achats au complexe. Le Kinepolis de Bruges est un projet pilote. S’il se révèle efficace, toutes
les salles de cinéma Kinepolis seront équipées, à long terme, d’un tel système.
Tout un éventail d’informations fournies
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Les informations fournies offrent d’extraordinaires possibilités aux annonceurs publicitaires. Quels fauteuils sont les plus vendus? Qui a visionné le spot publicitaire? Combien de
spectateurs ont quitté prématurément la salle? Autant de questions auxquelles le fauteuil
intelligent pourrait répondre.
Actualité
Communiqué
Un annonceur a déjà réalisé une publicité interactive utilisable dans les cinémas équipés
du fauteuil à détecteur. Les fauteuils sont reliés dans le cadre d’un jeu. Une question est
posée et le public peut immédiatement choisir les réponses en s’asseyant ou en se levant.
Innovation
Economie
Europe
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Le système de contrôle du fauteuil permet une détection précise et fiable avec des sièges
de tous types. A cet effet, un capteur spécial est installé dans le coussin du siège. Tous les
sièges sont connectés à un système bus relié à un ordinateur serveur. Le logiciel de détection
des sièges recueille et stocke toutes les informations concernant les fauteuils en vue d’une
recherche ou d’un traitement immédiat ou ultérieur.
Permettant d’expérimenter autrement la salle de cinéma, le dispositif équipant les sièges
est un attrait supplémentaire pour les spectateurs et les annonceurs publicitaires. IEE utilise
des systèmes équivalents pour la détection de passagers dans les véhicules depuis 1994.
Actualité
Echo de l’industrie
18
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juillet / août 2006
N° 7 / 8
Conférence sur la coopération
au développement
Le mercredi 28 juin, le
Département International
de la Chambre de commerce
a organisé en collaboration
avec la Chambre des métiers,
le ministère des Affaires
étrangères, l’Office du ducroire et Lux-Development
une conférence sur le thème
de la coopération au développement, et les opportunités qui se présentent dans
ce contexte aux entreprises
luxembourgeoises. Plus de
160 participants ont répondu
présents.
Après une brève introduction, le directeur de la
Chambre de commerce, Pierre Gramegna, ayant notamment renvoyé aux expériences positives connues par le
Danemark quant à l’implication des entreprises danoises aux projets de coopération,
Jean-Louis Schiltz, le ministre de la Coopération et Action humanitaire a présenté une
liste des interactions possibles entre les entreprises luxembourgeoises et les pays visés
par la coopération au développement, tout en précisant les défis et limites auxquelles
celles-ci peuvent se trouver confrontées.
Le ministre de l’Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, s’est intéressé
aux défis et opportunités de croissance liés à une expansion commerciale au-delà des
marchés traditionnels. Ces trois intervenants ont insisté sur l’importance de pratiquer
une aide non liée, standard dans les pays de l’OCDE, ce qui n’empêche pas la recherche
de synergies pour les entreprises.
Lux-Development gère annuellement
quelque 120 projets de développement
La conférence s’est poursuivie avec deux représentants de Lux-Development qui ont
expliqué le rôle de cette Agence dans les projets de coopération au développement
financés par l’Etat luxembourgeois. Lux-Development gère annuellement quelque 120
projets de développement dans une vingtaine de pays.
De ce fait, l’Agence passe un nombre important de marchés de services, de travaux et
d’équipements. En 2005, par exemple, Lux-Development a attribué 92 nouveaux marchés
de travaux et équipements et 104 marchés de services.
>
Ensuite, le président de l’Office du ducroire a exposé les moyens mis à disposition des
entreprises pour exporter et s’assurer contre le risque de non-paiement de leurs clients à
l’étranger, à savoir les aides financières à l’exportation, l’assurance-crédit et l’assurance
investissement.
Le public a également eu l’occasion de se faire une idée plus précise sur les marchés
exécutés dans le cadre de projets de coopération au développement grâce aux témoignages
de deux entreprises luxembourgeoises déjà actives dans ce domaine, en l’occurrence SGI
Ingénierie S.A., représentée par son administrateur Laurent Nilles et Dometic Medical
Systems, représentée par son directeur technique, Pierre Juchemes.
Actualité
Echo de l’industrie
>
juillet / août 2006
N° 7 / 8
19
Actualité en bref
> IP NETWORK International établit
son nouveau siège de direction
à Luxembourg
IP NETWORK, la première société de régie
publicitaire d’Europe
pour les médias radiotélévisés, installe
son nouveau siège
de direction à Luxembourg. Cette nouvelle activité mise en
place à Luxembourg
sera responsable de la
gestion et de la stratégie du réseau des
sociétés du groupe IP
NETWORK.
James Bull, directeur
général d‘IP NETWORK
Son portefeuille comporte RTL Group ainsi
que des radiodiffuseurs indépendants. La
société a des activités de vente à Luxembourg, Paris, Londres, Francfort, Bruxelles,
Amsterdam, Milan, Madrid et Seoul. IP
NETWORK est également responsable de
la publication (Television Key Facts) éditée
sous forme de livre.
> Laurent Jossart et Alberto Kunkel
nommés au comité
de direction de Luxair
IP NETWORK est entièrement détenue par
RTL Group, le premier groupe de radio, de
télévision et de production de contenus,
établi à Luxembourg.
IP NETWORK représente aujourd’hui, sur
le plan international, les activités médias
de 43 des plus importantes chaînes de
télévision et de 27 réseaux de radio en
dehors de leur marché domestique.
Le conseil d’administration de Luxair a procédé à la nomination de Laurent Jossart
(à gauche) comme membre du comité de
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Economie
Wiederverwendung von Produkten und Verwertung von Stoffen
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www.recyclingboerse.lu
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Europe
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Communiqué
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Actualité
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Die luxemburgische Recyclingbörse
Actualité
Echo de l’industrie
20
juillet / août 2006
direction. Il portera le titre de directeur
général adjoint Finances et sera en charge
du département des finances auquel sera
intégré le contrôle financier. Laurent Jossart succède ainsi à Monsieur Jean-Pierre
Walesch ayant quitté la société, après 42
ans de carrière, au 31 juillet 2006.
Avant de rejoindre Luxair, Laurent Jossart
était directeur financier de la compagnie
aérienne Virgin Express pour devenir,
en 2002, administrateur délégué de
l’aéroport de Charleroi en Belgique.
Le conseil d’administration a aussi nommé
Alberto Kunkel, responsable depuis juillet 2000 de l’activité «Tour Operating»,
portera le titre de «Directeur Tour Operating - membre adjoint du comité de
direction».
> Microsoft Windows et Office
parlent luxembourgeois
Dans le cadre de son engagement envers
le Luxembourg et pour rendre la technologie encore plus accessible au plus
grand nombre, Microsoft et les autorités
luxembourgeoises ont à présent rendu
Microsoft Windows XP et Office 2003
disponibles en luxembourgeois.
>
Au moyen d’une application pouvant être
téléchargée gratuitement, les utilisateurs
peuvent facilement adapter l’interface du
logiciel en luxembourgeois. Microsoft a
travaillé en étroite collaboration avec le
gouvernement luxembourgeois et le Centre de recherche public - Gabriel Lippmann
pour le développement de son Language
Interface Pack. Le LIP luxembourgeois est
disponible sur le Centre de Téléchargement Microsoft ainsi que sur CD.
N° 7 / 8
> Nouveaux préfixes mobiles
à partir du 1er septembre 2006
Les préfixes des numéros de téléphonie
mobile et boîtes vocales au Luxembourg
seront modifiés à partir du vendredi 1er
septembre 2006. Pour tous clients mobiles, le relogement des numéros mobiles existants est effectué par simple
remplacement du chiffre «0» par le chiffre
«6». Après le relogement, tous les numéros mobiles commenceront par le chiffre
«6» avec une longueur uniforme de 9
chiffres (Exemple: 021 12 34 56 devient
621 12 34 56).
Les préfixes actuels resteront valables
pendant une période transitoire de 6
mois. A partir du 1er mars 2007, seuls les
numéros commençant par les nouveaux
préfixes seront acceptés.
> L’Imprimerie Faber procède
à d’importants investissements
En service depuis quelques
mois
déjà,
une deuxième
machine cinq
couleurs nouvelle génération, Roland
705 L, est
venue compléter le parc
machine de
l‘imprimerie
Faber située à Mersch. Grâce à sa vitesse
d’impression, 17.000 feuilles par heure,
et à son format, 72 x 102 cm, elle a permis de doubler la capacité d’impression
apportant flexibilité et réactivité dans
l’exécution du travail.
Par ailleurs, avec la nouvelle Topsetter
P/PF 102, l’Imprimerie Faber a choisi un
Actualité
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
système d’insolation haute performance
pour une productivité Computer to Plate
maximale. D’un format de 72 x 102 cm,
elle a permis de tripler la production de
plaques. Dotée d’un programme “signa
station” très performant, la Topsetter
fabrique des plaques de haute qualité,
rapidement et avec fiabilité. Ainsi, la
production dans son ensemble bénéficie de délais d’impression plus courts.
www.faber.lu
> Cegedel et Cegedel Net S.A. :
nominations au niveau de la direction
Marc Adler (à gauche), chef du service
Prestations de services MT/BT, a été
nommé membre du comité de direction
de Cegedel, directeur adjoint responsable de la direction technique avec effet
au 1er juillet 2006.
L’ingénieur diplômé TU München est
entré aux services de Cegedel en date
>
>
>
>
>
N° 7 / 8
du 1er octobre 1988 et y a occupé plusieurs fonctions à responsabilité.
Carlo Bartocci, directeur adjoint de Cegedel, a été nommé directeur adjoint
de Cegedel Net avec effet au 1er juillet
2006. Avant de rejoindre Cegedel le 1er
février 2005, l’ingénieur diplômé en
électrotechnique TU Graz était commissaire du gouvernement à l’énergie
auprès du ministère de l’Economie et du
Commerce extérieur.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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21
Abonnez-vous à
ECHO DE L’INDUSTRIE
Le mensuel des cadres dirigeants d’entreprise
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Communiqué
Echo de l’industrie
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Lors de la Conférence de presse,
en date du 14 juillet 2006
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N° 7 / 8
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Entre 1990 et 2005, L’industrie
luxembourgeoise a amélioré
son efficacité énergétique de 22 %
La FEDIL, l’association patronale luxembourgeoise des secteurs de l’industrie, de la construction et des services aux entreprises, vient de présenter les efforts accomplis par l’industrie
luxembourgeoise à la réalisation de l’objectif d’une utilisation plus efficace de l’énergie.
Ces efforts, témoignant de la préoccupation des entreprises industrielles d’utiliser
l’énergie (électricité, gaz, fuels, etc.) de façon rationnelle, sont le fruit, notamment, d’un
accord volontaire signé une première fois en 1996 entre la FEDIL et le ministre de l’Energie,
pour une durée de cinq ans, et reconduit, en 2002, par la signature d’un deuxième accord volontaire couvrant la période 2002-2006 et signé entre la FEDIL et les ministres de
l’Economie et de l’Environnement, la mission de la FEDIL consistant à assurer le suivi auprès
de ses membres.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
juillet / août 2006
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Dans le cadre de cet accord volontaire quelque 80 entreprises industrielles se sont engagées à assurer un niveau minimal de management énergétique et à réaliser des progrès
dans le sens d’une utilisation plus rationnelle d’énergie, de façon à améliorer ensemble leur
efficacité de 1 % par an en moyenne, comparée à 1990.
Par ailleurs, les «grands consommateurs» dépassant une consommation de 500.000 GJ
par an, se sont engagés à faire réaliser des audits énergétiques pour identifier de façon
objective leurs potentiels en la matière.
Communiqué
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
D’après les résultats fournis jusqu’ici en matière d’efficacité énergétique, le taux d’intensité
énergétique (base 1,00 en 1990) est passé à 0,78
en 2005, ce qui revient à une augmentation de
l’efficacité énergétique de 22 % en moyenne sur
15 ans.
Contributions positives de l’industrie
à la réalisation de l’objectif Kyoto
Lors d’une conférence de presse organisée en
date du 14 juillet 2006, le président de la FEDIL,
Robert Dennewald, a noté que ces résultats montrent que l’amélioration de l’efficacité énergétique
figure parmi les actions prioritaires de nombreux
secteurs et qu’elles se situent aussi bien au niveau
des procédés de production pour contribuer à
une maîtrise du coût de revient qu’au niveau des
produits et services, permettant ainsi d’offrir des
solutions efficientes aux clients dans un marché
caractérisé par des prix énergétiques en croissance et par une prise de conscience accrue pour
l’aspect écologique et l’utilisation plus rationnelle
des ressources.
Le président de la FEDIL, Robert Dennewald, a noté
que ces résultats montrent que l’amélioration de
l’efficacité énergétique figure parmi les actions
prioritaires de nombreux secteurs
De façon générale, le président de la FEDIL a relevé les actions positives de l’industrie permettant de
contribuer de façon directe et indirecte à l’objectif
d’une réduction de la consommation d’énergies
fossiles et, par conséquent, à une réduction des
émissions de CO2 telle que prévue par le protocole
de Kyoto.
Selon Robert Dennewald, ces contributions de
l’industrie s’insèrent parfaitement dans le plan
d’action venant d’être arrêté par le gouvernement
et mettant en œuvre toute une série de mesures
endogènes d’utilisation rationnelle de l’énergie pour
diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Selon René Winkin (à droite), la FEDIL a l’intention de poursuivre ses actions positives
qui s’inscrivent dans une logique de développement durable
Aux yeux de la FEDIL, le recours considérable aux
instruments dits «flexibles» décidé par le gouvernement ne doit pas être considéré comme synonyme
d’une inaction sur le plan national, mais comme une
mesure indispensable pour répondre d’une manière
prudente à la situation particulière du Luxembourg
par rapport à la méthodologie d’imputation des
émissions propre à l’accord de Kyoto.
Toujours en ce qui concerne les engagements du Luxembourg en matière de lutte contre le changement climatique, la FEDIL a l’intention de poursuivre ses actions positives qui
s’inscrivent dans une logique de développement durable, par exemple la reconduction de
l’accord volontaire, l’organisation du Prix de l’environnement pour l’industrie et des platesformes d’échanges de bonnes pratiques, ou encore la poursuite des collaborations avec des
experts externes.
>
Progrès en matière de compétitivité et de sécurité d’approvisionnement
Par ailleurs, Robert Dennewald a salué les progrès réalisés au niveau national en matière de
compétitivité des tarifs de l’énergie électrique et en matière de sécurité d’approvisionnement,
notamment par une réforme du fonds de compensation «électricité» et par la volonté du
gouvernement de soutenir la future réalisation d’une ligne électrique reliant le Luxembourg
Communiqué
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
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à la France. Cependant, le président de la FEDIL a exprimé l’inquiétude de l’industrie en
relation avec les impacts négatifs que le système dit «Emission Trading» et la libéralisation
incomplète des marchés de l’énergie produisent au niveau de sa situation compétitive dans
un contexte de concurrence globale.
>
Les rapports de la Banque centrale
et de l’OCDE confirment la nécessité
de poursuivre la voie des réformes
Le conseil d’administration de la FEDIL
s’est réuni en date du 7 juillet 2006 sous la
présidence de Robert Dennewald. Lors de
cette réunion, le conseil d’administration de
la FEDIL s’est penché sur deux rapports venant
d’être publiés, à savoir le rapport annuel 2005
de la Banque centrale du Luxembourg (BCL)
et l’étude économique sur le Luxembourg
réalisée par l’Organisation de coopération et
de développement économiques, OCDE.
Marc Fox (Arcelor) et Charles Loesch (Dupont de Nemours), administrateurs FEDIL
La FEDIL rejoint la Banque centrale venant
de constater qu’entre 2005 et 2008, les coûts
salariaux unitaires augmenteront de 6,9 % avec
la modulation de l’indexation – contre 7,4 %
sans la modulation de l’indexation –, que la détérioration de la compétitivité des entreprises
luxembourgeoises «devrait continuer jusqu’à
fin 2008» et que le «différentiel d’inflation qui
s’aggrave par rapport aux autres pays de la
zone euro est particulièrement inquiétant».
De même, la FEDIL partage l’avis de la BCL ayant noté que la modulation de l’indexation
des salaires transposée par la loi du 27 juin 2006 «n’est pas de nature à inverser la tendance»
et que les coûts salariaux unitaires «continueront à augmenter plus vite au Luxembourg
que chez ses partenaires».
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Par ailleurs, la FEDIL se voit confirmée par un certain nombre d’analyses faites par l’OCDE
dans son étude économique du Luxembourg, publiée en date du 5 juillet dernier, notamment
en ce qui concerne les mises en garde relatives à l’évolution du chômage, l’affaiblissement
du système de retraites n’apparaissant pas viable dans le contexte des règles actuelles, ainsi
qu’en ce qui concerne la dégradation de la situation budgétaire provoquée par le gonflement
rapide des dépenses publiques.
Actualité
Communiqué
Innovation
Statut unique: pas de surcoûts et prise en compte
de spécificités sectorielles
Economie
Europe
>
Par ailleurs, le conseil d’administration a entamé une discussion au sujet de la mise en
œuvre des conclusions arrêtées lors des dernières réunions en date du Comité de coordination
tripartite, notamment au sujet de l’accord de principe entre partenaires sociaux concernant
l’introduction d’un statut unique pour les salariés du secteur privé.
Dans ce contexte, le conseil d’administration FEDIL a insisté sur le fait qu’une telle réforme touchant à la fois des dispositions légales en matière de droit du travail et en matière
de sécurité sociale, devra nécessairement éviter une surcharge en termes de coûts et tenir
Communiqué
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
compte de certaines spécificités de secteurs à forte population ouvrière, notamment le
secteur de la construction.
Par ailleurs, la FEDIL estime que la mise en œuvre d’un statut unique pour salariés du
secteur privé devra nécessairement englober une réflexion approfondie au sujet des moyens
adéquats mis à disposition des entreprises pour la réduction de l’absentéisme et au sujet,
notamment, de l’impact sur le coût des heures supplémentaires, sur les négociations collectives, sur le dialogue social à l’intérieur des entreprises, sur la représentativité syndicale
et sur les régimes complémentaires de pension.
Affiliation de quatre nouveaux membres
Finalement, le conseil d’administration de la FEDIL a approuvé les demandes d’affiliation
des quatre sociétés suivantes, représentant au total un effectif de 92 personnes: ALLTEC
SOLUTION PROVIDER S.A. (société spécialisée en stockage, équipement et maintenance),
ARCHITEXT S.A. (conception, production et distribution de textes et illustrations), L.C.I. S.à
r.l. (fabricant de produits d’entretien et de lavage pour automobiles), P & T CONSULTING
S.A. (société informatique (mobilité et infrastructures)).
>
L’ILTM soutient les lauréats
des concours nationaux de métiers
Dans le cadre d’une cérémonie organisée en date du 14 juillet
dernier dans le bâtiment de la Chambre de commerce, 7, rue Alcide
de Gasperi, Luxembourg-Kirchberg, à l’intention des lauréats des
«Concours nationaux de métiers/Worklife 2006» dans les métiers
industriels, des primes d’encouragement ont été remises par
l’Industrie luxembourgeoise de la technologie du métal (ILTM) à
13 lauréats méritants. La remise a été effectuée par Jean-Claude
Schmitz, président du conseil d’administration de l’ILTM.
Les lauréats récompensés sont: Björn Bisdorf, Lee Felten, Guy
Forette, Yves Reuter, Kim Roulling et Georges Wolzfeld (pour la
filière Mécatronicien); Sam Kaudé, Tom Kaudé, Guy Mander et
Claude Weis (pour la filière Electricien courant fort); Sven Boettel,
Steve Lanners et Carlos Miguel Moreira Cardoso (pour la filière
Usinage CNC). Lors de cette remise, l’appel aux jeunes en voie
de formation de s’orienter plus nombreux vers les qualifications
techniques a été renouvelé au nom de l’ILTM.
La troisième édition des «Concours nationaux de métiers/Worklife 2006» a eu lieu du 13 au 17 mars 2006 et s’est déroulée, tout
comme les éditions précédentes, au Centre national de formation
professionnelle continue (CNFPC) d’Esch-sur-Alzette. Le concours
qui a notamment permis aux jeunes de s’informer sur les multiples débouchés qu’offrent
les formations techniques et industrielles, a été organisé par LUXSKILL a.s.b.l. ayant pour
mission la sensibilisation des jeunes à la formation professionnelle et de divulguer l’idée
des concours internationaux de métiers.
L’ILTM, une association sectorielle de la FEDIL
>
L’ILTM, une association sectorielle de la FEDIL, soutient depuis longue date les efforts
déployés par les écoles et les entreprises offrant une formation professionnelle industrielle.
Ensemble avec la FEDIL, la Chambre de commerce, la Chambre de travail ainsi que le ministère
de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, plusieurs initiatives ont été
lancées en faveur de la formation professionnelle industrielle, plus particulièrement en vue
de motiver les jeunes afin de s’orienter vers les voies de formation menant aux qualifications
recherchées par l’industrie de la transformation des métaux.
Communiqué
Echo de l’industrie
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Considérant l’évolution rapide des technologies utilisées dans l’industrie de la transformation des métaux, les entreprises du secteur ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée et
motivée. A noter à ce propos que l’industrie de la transformation des métaux occupe quelque
9.500 personnes et que le secteur offre des postes de travail et des carrières professionnelles
intéressants et variés.
>
Un répertoire dynamique pour mieux connaître
l’offre de formation au Luxembourg
Pour la rentrée scolaire 2006, l’Institut national pour le développement de la formation professionnelle continue innovera avec le
répertoire dynamique des offreurs de formation. Cet outil permettra
aux offreurs de formation de se présenter à travers un bref portrait,
leurs activités de formation, leurs domaines de formation et leurs
coordonnées.
Le concept retenu combinera l’usage classique d’un répertoire
papier à celui d’un document PDF interactif et téléchargeable à partir
du portail www.lifelong-learning.lu. Les deux index organisés par
ordre alphabétique et par domaine de formation contribueront à une
manipulation aisée du document. Le répertoire sera actualisé de façon
dynamique, en ligne, par les offreurs de formation eux-mêmes.
Pour les offreurs de formation adhérents du portail, l’apparition
dans le répertoire, distribué par voie électronique à plus de 3.000
entreprises, multiplicateurs et responsables formation, sera entièrement automatique et gratuite. Les offreurs agréés au regard de la
loi modifiée du 22 juin 1999 peuvent rejoindre le répertoire par une
simple adhésion au portail www.lifelong-learning.lu. Pour toute
information, contactez Anne Oswald (INFPC, Tél. 46 96 12-209) ou
visitez le portail www.lifelong-learning.lu.
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Certificats de réussite pour salariés
permanents des entreprises de travail intérimaire
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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L’Institut de formation de la
Chambre de commerce (IFCC), en
étroite collaboration avec l’Union
luxembourgeoise des entreprises de
travail intérimaire (ULEDI), a organisé
le mardi, 4 juillet 2006 une cérémonie
de remise des certificats de réussite
en l’honneur des lauréats de la 5e et
6e promotion de la «Formation de
perfectionnement pour salariés permanents des entreprises de travail
intérimaire».
Parmi les vingt-cinq stagiaires initialement inscrits à ces deux sessions,
treize ont réussi, dont deux candidats avec la mention «Félicitations du
Communiqué
Echo de l’industrie
28
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N° 7 / 8
jury», un avec la mention «Excellent», huit avec la mention «Très bien», deux avec la mention
«Bien». Paul Emering, chargé de direction de l’IFCC et Daniel Oudrar, président de l’ULEDI
ont relevé le succès de cette formation, mise en place en 2003.
D’une durée de 40 heures, elle a comme objectif d’aider les salariés des entreprises de
travail intérimaire à mieux cerner et maîtriser les spécificités du travail intérimaire d’un point
de vue légal, financier et institutionnel.
Les certificats de réussite ont été remis aux personnes suivantes: Sandrine Autef, Anne-Claire
Bilocq, Céline Bonnet, Josée Bretz, Caroline Dervaux, Pascale Goujard, Edwige Mathieu, Florence
Maudet, Sonja Otterbein, Jennifer Raspiller, Samia Serraf, Marielle Vanwaarbeek, Aline Weier.
>
Christiane Bertrand-Schaul fait
ses adieux à la FEDIL
La photo montre Christiane Bertrand-Schaul entourée (de gauche à droite) de Nicolas Soisson, directeur FEDIL,
et des membres du conseil d’administration, Charles Loesch, Jean-Claude Schmitz, John Jentgen et Christian Thiry
Dans le cadre d’une soirée conviviale, organisée en date du 20 juillet dernier, Christiane
Bertrand-Schaul, a fait ses adieux à la FEDIL, l’organisation patronale qu’elle a rejoint en
1992, d’abord en tant qu’attachée pour revêtir ensuite la fonction de conseillère responsable
des affaires sociales.
>
Lors de la soirée qui a rassemblé, entre autres, des membres du conseil d’administration
de la FEDIL, le directeur de la Chambre de commerce, Pierre Gramegna, le secrétaire général
de l’Union des entreprises luxembourgeoises, Pierre Bley, ainsi que bon nombre de représentants de syndicats et d’administrations publiques, le directeur de la FEDIL, Nicolas Soisson,
s’est fait porte-parole de ceux qui ont pris note du départ de Christiane Bertrand-Schaul
avec regret, tout en lui présentant les meilleurs vœux de succès dans l’exercice de ses futures
fonctions en tant que déléguée à l’égalité des chances auprès de la Ville de Luxembourg,
un défi qu’elle relèvera à partir du 15 septembre prochain.
Au courant des 14 années passées, Christiane Bertrand-Schaul a notamment exercé les
mandats de vice-présidente et membre du conseil d’administration de l’Union des caisses
de maladie (UCM), de vice-présidente de la Caisse de maladie des employés privés (CMEP),
de présidente puis membre du comité directeur de la Caisse de maladie des ouvriers (CMO),
de présidente puis vice-présidente du Comité du travail féminin ou encore de membre suppléant au Conseil économique et social.
Communiqué
Echo de l’industrie
>
juillet / août 2006
N° 7 / 8
29
Communiqué en bref
> Cours d’initiation à la langue chinoise
(mandarin) pour personnes entretenant
des relations d’affaires avec la Chine
Le cours de langue chinoise se construit
autour d’objectifs langagiers de compréhension et d’expression de la vie courante.
Les apprenants seront amenés à utiliser
activement la langue par l’intermédiaire
d’activités de compréhension, de lecture
et de conversation. L’apprentissage de
l’écriture chinoise et une introduction à la
culture et à la civilisation chinoise figurent
également au programme. La langue véhiculaire du cours est le français. Le cours
s’adresse aux personnes entretenant des
relations d’affaires avec la Chine, aussi
bien qu’à celles qui s’intéressent à la langue et à la culture chinoises. Horaire: soit
lundi et mercredi de 12.10 - 13.50 heures,
soit mardi et jeudi de 12.10 - 13.50 heures.
Durée: du 25.09.2006 au 16.02.2007.
Droits d’inscription: 120 euros. Séances
d’information: vendredi, 15 septembre
2006 de 12h00 à 13h00.
Centre de Langues Luxembourg (CLL), Tél.:
264430-1, Fax: 264430-30, E-mail: [email protected] <mailto:[email protected]>
étaient au coeur des préoccupations de
la 95e Conférence annuelle de l’OIT, qui a
terminé ses travaux le 16 juin. es délégués
de la Conférence ont adopté une nouvelle
convention concernant le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail,
accompagnée d’une recommandation. Ces
nouvelles normes s’attachent à développer
«une culture préventive de sécurité et santé» à travers des programmes nationaux de
sécurité et santé au travail. Les délégués ont
également adopté une recommandation
internationale sur la relation de travail, un
outil qui pourra notamment aider chaque
Etat à faire la distinction entre travailleurs
salariés et indépendants et à combattre les
relations de travail déguisées.
> Avis de la Chambre de commerce
sur le projet de loi adaptant certaines
modalités d’application de l’échelle
mobile des salaires et des traitements
> Nouvelle présidence du Comité
du travail féminin
>
>
>
>
>
Le Comité du travail féminin
a élu sa nouvelle présidence,
à savoir Elisabeth Weber en
tant que présidente et Anik
Raskin en tant que vice-présidente. Le Comité du travail
féminin est un organe consultatif chargé d’étudier soit de
sa propre initiative, soit à la demande du
gouvernement toutes les questions relatives
à l’activité, à la formation et à la promotion
professionnelles des femmes. Le comité fait
connaître et propose de son propre mouvement, soit au gouvernement, soit à la
ministre de l’Egalité des chances l’ensemble
des actions qui lui paraissent de nature à
améliorer la situation des femmes.
Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
> Conférence internationale
du travail à Genève
La flexibilité de la relation de travail ainsi
que la santé et la sécurité des travailleurs
Selon la Chambre de commerce, ce projet de
loi, même s’il comporte des mesures allant
dans la bonne direction, ne saurait comporter une solution définitive et durable aux
problèmes de compétitivité auxquels doivent faire face les entreprises luxembourgeoises. En effet, les mesures proposées ne
produisent des effets positifs que de façon
temporaire. En outre, l’impact bénéfique
sur la compétitivité-coût des entreprises et
sur leurs coûts salariaux unitaires reste somme toute assez limité, comme le prouvent
des analyses convergentes de la Banque
centrale du Luxembourg et de la Chambre
de Commerce. Par ailleurs, la Chambre de
Commerce attire l’attention sur le fait que
le projet de loi sous avis, hormis la neutralisation dans l’échelle mobile des salaires des
taxes et accises prélevées sur certains biens
pour être affectées à des objectifs écologiques ou de santé publique, ne comporte
pas de mesures structurelles de lutte contre
l’inflation.
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En couverture
Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
31
Fiscalité des entreprises:
l’impôt commercial communal
I.Généralités
1. Un impôt local
L’impôt commercial communal (ci-après ICC) est destiné au financement des communes
pour les charges que celles-ci ont à supporter (infrastructure routière, conduites de gaz,
d’électricité, etc.).
Parmi les agents économiques établis dans une commune, on s’accorde généralement à
considérer que les entreprises engendrent un surcoût pour les communes (mise à disposition de zones industrielles, de places de parking, mesures spécifiques destinées à garantir la
qualité de l’environnement naturel, etc.).
>
En couverture
>
Conformément au principe selon lequel celui qui occasionne plus de charges à la commune
doit être mis à contribution, l’ICC vise ainsi à obtenir de la part des entreprises commerciales
une compensation pour ce surcroît de charges communales.
C’est l’entreprise et non l’exploitant que l’ICC visait traditionnellement, ce qui explique
que l’ICC faisait abstraction de la situation personnelle de l’exploitant et notamment de sa
capacité contributive. Voilà pourquoi à l’origine, l’ICC était un impôt réel visant l’importance
de l’entreprise par la combinaison de différents facteurs de production comme le capital
humain ou le capital technique.
32
En couverture
Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
Cette approche traditionnelle pénalisait les entreprises à fort besoin en main-d’œuvre. Par
ailleurs, elle risquait de rendre exigible un impôt malgré une activité déficitaire de l’entreprise.
Ceci explique qu’un certain nombre de modifications est intervenu pour progressivement
aligner les règles de calcul de l’ICC sur celles existant en matière d’impôt sur le revenu.
Les derniers changements intervenus en 2001 ont décoloré l’ICC en un impôt personnel.
Le bénéfice à soumettre à cet impôt est désormais déterminé d’après les critères valables
en matière d’impôt sur le revenu des entreprises, abstraction faite de certaines additions
et déductions découlant du caractère historiquement réel de l’ICC.
En raison du caractère communal de l’impôt, la cote d’impôt est par ailleurs déterminée
en appliquant le taux communal d’ICC à une base d’assiette de 3 % fixée par voie législative.
Le principe constitutionnel de l’autonomie financière des communes permet à celles-ci de
fixer librement le taux communal.
Les taux communaux doivent toutefois être soumis à l’approbation du Grand-Duc. Ceci
explique pourquoi en pratique les taux restent dans une fourchette comprise entre 200 %
et 350 %.
2. Un poids qui varie selon la forme juridique
Est soumise à l’ICC toute entreprise exerçant une activité commerciale fixe, pour autant
qu’elle soit exploitée à l’intérieur du pays:
> Les exploitants individuels et les sociétés de personnes réalisant des bénéfices commerciaux (à noter que les sociétés de personnes sont directement soumises à l’ICC au
lieu et place de leurs associés malgré leur caractère transparent).
Exemple:
Une SECS qui limite ses activités à la tenue d’une activité agricole
n’est pas soumise à l’ICC parce qu’elle n’a pas de bénéfices commerciaux.
> Les sociétés de capitaux quelle que soit la nature de leur activité (les sociétés de
capitaux étant commerciales par la forme).
A noter que les sociétés de personnes ne réalisant pas de bénéfices commerciaux mais
dont un ou plusieurs associés majoritaires sont des sociétés de capitaux (commerciales par
la forme), ou des sociétés de personnes exerçant une activité commerciale, sont soumises
à l’ICC.
Exemple:
Une SECS limite ses activités à une exploitation agricole mais a des associés commerçants.
=>
L’activité de la SECS sera considérée comme commerciale.
Les revenus de la SECS seront dès lors sujets à l’ICC.
> Les établissements stables luxembourgeois d’entreprises étrangères pour leurs
activités luxembourgeoises (les établissements stables étrangers d’entreprises luxembourgeoises échappent à l’ICC puisqu’ils n’ont pas d’activité au Luxembourg).
En matière d’ICC, les contribuables transparents (exploitants individuels et les sociétés
de personnes) sont privilégiés.
>
La raison d’être de ce traitement préférentiel résulte du fait que certains salaires et rémunérations (conseil d’administration, gérants, directeurs, etc.) diminuent l’assiette imposable
des sociétés opaques, tandis que les salaires et rémunérations versés à l’exploitant individuel
ou aux associés de sociétés de personnes ne réduisent pas le bénéficie d’exploitation de ces
contribuables transparents.
Il s’agit également de favoriser les entreprises individuelles ainsi que les sociétés transparentes dans la mesure où elles regroupent l’essentiel des petites et moyennes entreprises.
En couverture
Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
33
Ce traitement préférentiel réside principalement dans deux aspects:
> Le bénéfice d’exploitation à soumettre à l’ICC est diminué d’un abattement variable
en fonction du statut fiscal du contribuable. L’abattement est de 40.000 euros pour
les contribuables non soumis à l’impôt sur le revenu des collectivités, 17.500 euros
pour les autres.
>
L’ICC ne constitue pas une charge déductible pour les sociétés opaques tandis qu’il reste
déductible du résultat des entreprises individuelles et des sociétés transparentes.
II.Résultat imposable
1. Assiette de l’ICC
L’assiette de l’ICC est identique à celle obtenue en matière d’impôt sur le revenu, abstraction faite de certains ajouts et déductions. Le point de départ du calcul du résultat ICC est donc
le bénéfice commercial tel que déterminé en matière d’impôt sur le revenu auquel il faut
>
Ajouter:
o Les parts de bénéfice de l’associé commandité d’une société en commandite par
actions (SCA). Cet ajout se justifie par le fait que cette part de bénéfice a été
déduite du bénéfice commercial de la SCA.
o La quote-part de perte d’une société transparente dans laquelle l’entreprise a une
participation. Cette quote-part diminue en effet déjà l’ICC de la société transparente.
o Les pertes réalisées dans des établissements stables étrangers. L’ajout n’aura lieu
que dans la mesure où la perte a effectivement réduit la base imposable soumise
à l’impôt sur le revenu. Ne doivent dès lors pas être rajoutées les pertes réalisées
dans des établissements stables situés dans des Etats avec lesquels le Luxembourg
a signé une convention fiscale internationale, le revenu positif ou négatif de
l’établissement stable n’étant alors pas pris en compte à Luxembourg.
>
Retrancher:
o Les dividendes de participations d’au moins 10 % dans des sociétés de capitaux,
résidentes ou non résidentes, pleinement imposables. La portée de cette disposition est en pratique limitée aux participations détenues par des entreprises autres
que des sociétés de capitaux puisque le privilège des sociétés mères et filiales
existe en matière d’IRC à l’égard des participations détenues par des sociétés de
capitaux. Comme la base imposable de l’ICC part de l’assiette imposable de l’IRC,
l’exonération accordée aux sociétés de capitaux en matière d’IRC profite automatiquement à l’entreprise lors du calcul de l’ICC.
o La quote-part de bénéfice d’une société transparente. Cette quote-part a en effet
déjà été soumise à l’ICC auprès de la société transparente.
o Les bénéfices réalisés dans des établissements stables étrangers. Les explications sont les mêmes que pour l’ajoute en matière de pertes subies dans le cadre
d’établissement stables étrangers.
>
Exemple:
En couverture
>
Le bénéfice commercial obtenu dans le cadre du calcul de l’impôt
sur le revenu de SA a été fixé à 1.000.
Dans ce bénéfice est inclus un bénéfice réalisé par une succursale étrangère de 50.
SA a par ailleurs déduit de son résultat imposable la quote-part
de pertes d’une SECS pour 200.
Le résultat imposable en matière d’ICC sera ainsi de 1000 – 50 + 200 = 1.150
34
En couverture
Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
Consolidation fiscale
La loi relative à l’ICC connaît depuis longue date un régime de consolidation fiscale. Ce
régime est maintenant calqué sur celui existant en matière d’IRC. Lorsque les sociétés sont
consolidées au regard de l’IRC elles seront toujours consolidées en matière d’ICC. Il n’est
pas possible que des sociétés soient fiscalement intégrées au regard de l’ICC sans l’être du
même coup au regard de l’IRC.
2. Point de départ du calcul et redressements
Le début de l’assujettissement à l’ICC de même que la fin de l’obligation fiscale varient
selon que l’assujetti est un entrepreneur individuel, une société de personnes, ou une société opaque.
Entreprises individuelles et sociétés transparentes
> L’obligation fiscale commence à partir du moment ou l’activité de l’entreprise remplie
les conditions pour être une activité commerciale,
> l’obligation fiscale prend fin avec la cessation de l’activité commerciale:
o en cas de liquidation de l’entreprise, on considère que l’activité commerciale
prend fin avant les opérations de liquidation. Les plus- et moins-values de cession
réalisées dans le cadre de la liquidation de l’entreprise ne sont donc pas à prendre
en considération dans le cadre de l’ICC,
Exemple:
Dans le cadre de la liquidation de son entreprise, un entrepreneur individuel
vend le local dans lequel il exerçait son activité commerciale.
Cette vente engendre une plus-value.
Cette plus-value ne sera pas prise en compte dans le calcul de l’ICC.
o lorsque l’entreprise se trouve intégralement cédée à un tiers, il y a cessation de
l’obligation fiscale de l’ancien exploitant. On considère que le repreneur crée
une nouvelle entreprise. On déroge toutefois à cette règle lorsque le repreneur
est déjà lui-même entrepreneur, auquel cas, il y aura continuation de l’entreprise
commerciale par le repreneur.
Exemple:
Un entrepreneur cède son entreprise le 30 juin 2005 à une personne
qui souhaite débuter dans une activité commerciale semblable.
Les revenus à prendre en compte dans le cadre de l’ICC dû par l’ancien exploitant
seront ceux allant du 1er janvier au 30 juin 2005.
Sociétés opaques
> début de l’assujettissement dès la date de constitution de la société (les sociétés
opaques étant commerciales de par leur forme juridique, indépendamment de leur
activité),
>
> la fin de l’assujettissement intervient avec la cessation définitive de la société en
ce compris les opérations de liquidation de la société. L’ICC prend ainsi fin après la
liquidation définitive de la société.
Premier exercice social écourté: très souvent, les entreprises, sociétaires ou non, sont
créées en cours d’année civile. L’abattement variable en fonction du statut fiscal du contribuable (40.000 euros pour les contribuables non soumis à l’impôt sur le revenu des collec-
En couverture
Fiscalité des entreprises: L’impôt commercial communal
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
35
tivités, 17.500 euros pour les autres) est à déduire dans son intégralité même si l’entreprise
n’a pas existé durant toute l’année.
3. Etablissement et paiement de l’impôt
Obligations comptables et déclaratives de la société
Le taux d’imposition communal de l’ICC s’obtient en multipliant le taux de 3 % fixé par
voie législative et appelé “taux de la base d’assiette” par le taux communal choisi librement
par chaque commune dans la fourchette 200 % - 350 %.
Exemple:
Depuis le 1er janvier 2006, le taux communal pour Luxembourg
est fixé à 6,75 % (225 % x 3 %).
•
L’ICC n’étant pas déductible de sa propre base pour les sociétés opaques, le taux effectif
d’imposition pour les sociétés de capitaux sis à Luxembourg est de 6,75 %.
•
Pour les autres entreprises, par contre, l’ICC reste déductible comme une charge
d’exploitation du bénéfice commercial de l’entreprise et partant de l’ICC lui-même. Le
taux effectif ICC pour ces contribuables dans la commune de Luxembourg est donc de
6,32 % (= 6,75/(100+6,75)).
Formule de calcul de l’ICC
+ Bénéfice commercial suivant LIR
+ Quote-part de perte dans une société transparente
+ Perte réalisée dans un établissement stable étranger
- Dividendes provenant de participation > 10 % dans des sociétés opaques
- Quote-part de bénéfice dans une société transparente
- Bénéfice réalisé dans un établissement stable étranger
- Report de pertes
= Bénéfice d’exploitation (arrondi au multiple inférieur de 50 euros)
- Abattement (40.000 ou 17.500 euros)
= solde intermédiaire x 3 %
= Base d’assiette x t (taux communal de 200 à 350 %)
= cote d’impôt commercial communal
Paiement de l’impôt
Bien qu’il s’agisse d’un impôt communal, l’ICC
est établi et recouvré par l’Administration des Contributions Directes. C’est l’administration fiscale
qui établit la cote d’impôt et qui perçoit la créance
du Trésor pour compte de la commune.
>
En couverture
>
L’ICC donne lieu a une déclaration fiscale
annuelle. Le paiement s’effectue par acomptes
trimestriels en février, mai, août et novembre.
Le solde est payable après réception du bulletin
d’imposition.
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Innovation
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
37
Présentation officielle du rapport annuel
2005 du GIE Luxinnovation
En date du 3 juillet 2006, en présence de Jeannot Krecké, ministre de l’Economie et
du Commerce extérieur, et de François Biltgen, ministre de la Culture, de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, Luxinnovation, l’Agence nationale pour la promotion de
l’innovation et de la recherche a présenté le bilan de ses activités 2005, consigné dans son
nouveau rapport annuel.
Actualité
Quelques chiffres
Communiqué
Les activités de Luxinnovation ont connu un rythme soutenu en 2005. Marco Walentiny, président du GIE, a officiellement communiqué une série de chiffres représentatifs de
l’activité 2005:
Innovation
Economie
Europe
juillet / août 2006
>
> 282 contacts établis, un même contact (entreprise, chercheur, organisme public)
pouvant avoir été accompagné pour plusieurs idées de projets différents;
> 38 projets de R&D «loi-cadre industrie» accompagnés, dont 15 ont déjà été financés par le
ministère de l’Economie et du Commerce extérieur au titre de son régime d’encouragement
de la R&D; 4 de ces projets étaient présentés par des PME ou start-ups;
> 61 projets de création d’entreprises innovantes, dont 9 ont effectivement abouti à
ce jour à la création d’entreprises innovantes.
Innovation
Echo de l’industrie
38
juillet / août 2006
N° 7 / 8
Gamme d’activités élargie
L’année 2005 a été l’occasion pour Luxinnovation de mettre en place un cycle de séminaires de sensibilisation des PME aux techniques de management de l’innovation (IMT).
Le cycle a rencontré un véritable engouement parmi les participants ainsi sensibilisés à la
créativité, aux techniques de conception de produits ou de services, au marketing et à ses
outils stratégiques ou encore à l’information comme élément essentiel de l’innovation. En
effet, «pour rester compétitive, une entreprise doit continuellement s’adapter à de nouvelles situations, trouver des solutions à des problèmes complexes, développer des idées
innovantes et les transposer en des produits, procédés ou services performants. Les IMT les
aident à faire face à ces défis.» a souligné le ministre Jeannot Krecké.
Par ailleurs, la grappe technologique SurfMat s’est élargie à la recherche publique en
2005 par la mise en place de plateformes de partenariats publics-privés (PPP), partiellement
financées par le FNR (Fonds national de la recherche), et dont se félicite le ministre François Biltgen: «ce regroupement des acteurs privés et publics engagés dans une démarche
de partenariat dans le cadre des grappes technologiques va permettre de développer des
synergies de proximité aux niveaux national et transfrontalier».
Support à la création d’entreprises innovantes
Près du quart des données traitées en 2005 par Luxinnovation concernait la création
d’entreprises innovantes, domaine dans lequel Luxinnovation assure aux entrepreneurs
un accompagnement personnalisé en termes de business planning (en coopération avec le
concours 1, 2, 3, GO), de mise en contact avec l’industrie et de recherche de financements
publics et privés. Luxinnovation a également renforcé en 2005 ses activités d’animation et
de promotion du centre d’entreprises et d’innovation ecostart à Fœtz ainsi que la coordination du réseau START regroupant l’ensemble des acteurs de la création d’entreprises
innovantes.
Etudes
Le rapport préparé par Luxinnovation sur «Les activités d’innovation et de recherche au
Grand-Duché de Luxembourg - Etat des lieux et pistes de réflexion» a proposé notamment
une douzaine de suggestions dans le contexte de l’élaboration du plan d’action national
pour l’innovation et l’emploi rendu public fin 2005.
De plus, dans le cadre de ses activités de soutien à l’innovation dans l’artisanat, Luxinnovation a réalisé en 2005 une étude sur les mesures à l’étranger visant à favoriser l’innovation
dans les PME. Cette étude permettra au Luxembourg de profiter de l’expérience des autres
pays pour développer de nouvelles actions en faveur des PME notamment artisanales.
Sensibilisation du grand public
Convaincue qu’une «prise de conscience» de l’importance de l’innovation doit aussi être
développée auprès du grand public et des jeunes, futurs porteurs de projets potentiels,
Luxinnovation a profité de l’année 2005 pour s’investir dans trois projets de communication
d’envergure:
> une vaste campagne de sensibilisation à la carrière de chercheur: «Firwat net Fuerscher?»;
> l’exposition «A Spotlight on Research» dans le cadre de la Présidence luxembourgeoise
pour présenter la politique R&D au Luxembourg, les mesures et programmes, ainsi
que les principaux acteurs;
>
> et dans le cadre du Science Festival 2005, l’exposition «Autour de l’automobile»
dévoilant les dernières technologies innovantes développées par les équipementiers
automobiles luxembourgeois.
Au cœur des réseaux
Enfin, Luxinnovation a maintenu son engagement et ses actions au sein de nombreux
réseaux et programmes:
Innovation
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
39
> à l’échelle nationale: animation des grappes technologiques SurfMat, InfoCom et AeroSpace issues du programme «cluster» du ministère de l’Economie et du Commerce
extérieur, programme en faveur de l’innovation dans l’artisanat, conseils et audits
technologiques;
> à l’échelle européenne: Point de contact national du 6e PCRD (programme-cadre
européen de recherche et développement), Secrétariat national de coordination de
l’initiative intergouvernementale EUREKA pour la collaboration R&D industrielle, Point
de contact national pour l’ESA (European Space Agency), Coordination de l’Innovation
Relay Center Luxembourg-Trèves-Sarre, consortium régional d’aide au transfert de
technologies, Assistance technique pour le programme européen de mobilité Leonardo da Vinci II, réseau transfrontalier eBird de valorisation de la recherche et réseau
européen Gate2Growth pour la création de nouvelles entreprises à fort potentiel de
croissance.
Dans le cadre de ces initiatives, Luxinnovation a diffusé les informations sur les modalités
de participation, assisté le montage des projets et assuré leur suivi. Cet accompagnement s’est
également traduit par des tests d’éligibilité des projets et des pré-audits de propositions.
Perspectives pour 2006
La présentation a été clôturée par un aperçu des activités à mener par Luxinnovation en
2006. Au niveau national, l’Agence s’attachera notamment à poursuivre l’élan engagé dans
les grappes technologiques afin de développer des plates-formes de partenariats publicsprivés (PPP). Les activités de soutien à la création d’entreprises innovantes seront également
renforcées puisque l’année 2006 sera marquée par l’ouverture du 2e centre ecostart ainsi
que par la préparation du futur incubateur national d’Esch Belval. A l’échelle européenne,
l’Agence sera, entre autres, un relais important dans le cadre de la préparation du 7e PCRD
qui sera lancé fin 2006.
Le rapport annuel 2005 peut être consulté dans la rubrique «Publications» de www.
innovation.public.lu
> Pour toute information complémentaire, contactez: Mme Caroline LELEU.
+352 43 62 63 1, [email protected] , www.luxinnovation.lu
>
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L’entreprenariat et le transfert de technologies
dans la Grande Région: succès du workshop
interrégional à Esch/Belval
Actualité
Organisé par Luxinnovation et ses partenaires de la Grande Région (l’Incubateur Lorrain,
L’Université de Liège et l’Université de la Sarre) ce 3 juillet 2006, le workshop consacré à
l’entreprenariat, le transfert de technologies et la coopération entre recherche privée et
publique a permis de réunir plus de 50 personnes.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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Cette manifestation était organisée dans le cadre d’un projet européen intitulé «Transfert
de technologies sans frontières» et s’adressait aux entreprises, aux universités, aux chercheurs
et aux organisations de développement économique. L’objectif était de montrer des exemples
d’initiatives récentes prises dans les différentes régions dans le domaine de l’innovation afin
de stimuler l’échange d’expérience et de mettre en lumière les bonnes pratiques.
La Wallonie, représentée par le Liège Science Park, a ainsi exposé ses efforts de labellisation des parcs scientifiques wallons afin d’en accroître la visibilité internationale tandis que
l’Université de la Sarre a présenté son modèle de stimulation de la création d’entreprises
par les jeunes diplômés. Ce modèle est particulièrement original puisqu’il passe par deux
étapes différentes: le «Starterzentrum» (ouvert à tous les projets d’entreprises, y compris
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Actions innovatrices du FEDER
Innovation
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
41
non-technologiques) et le «Science Park» pour les entreprises
technologiques plus matures). Une 3e étape est actuellement en
préparation. La Lorraine, quant à elle, a exposé le pôle de compétitivité consacré aux matériaux innovants qui vise à encourager la
collaboration entre équipes de recherches publiques et privées dans
des domaines de pointe.
L’ensemble de ces exposés mettait clairement
en avant l’importance d’une coopération
interrégionale intensive.
Illustration: Cité des sciences - Cabinet JO-COENEN & CO
– Architekten, 2006
Le Luxembourg avait choisi de présenter le concept innovant
de Cité des Sciences en train de se développer sur le site des friches industrielles d’Esch/Belval. M. Diderrich du Fonds Belval a ainsi
détaillé les différentes étapes de ce qui doit devenir une véritable
nouvelle ville combinant dans un même lieu différentes fonctions
(vivre-étudier-travailler-se divertir). L’accent a été particulièrement
mis sur les investissements publics sur le site et l’implantation
de l’Université du Luxembourg, des centres de recherche et de
l’incubateur d’entreprises national. Cet exposé théorique a été complété par une visite guidée du «plateau des hauts-fourneaux».
> Contact: Mme Isabelle SCHLESSER, Luxinnovation GIE, +352 43 62 63 1,
[email protected]
Les présentations des orateurs sont disponibles sur demande à [email protected]
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Economie
Europe
>
Les 3 rubriques les plus visitées: le Marché des technologies (3.980 pages vues/mois
en moyenne depuis le 1er janvier 2006), l’Agenda de l’innovation (2.656 pages vues/mois)
et le Répertoire des compétences technologiques (1.488 pages vues/mois), offrent des
fonctionnalités interactives inédites et des informations ciblées en fonction des domaines
technologiques sélectionnés dans l’Espace membres.
> Le Marché des technologies
Alimenté par le Réseau des Centres Relais Innovation (IRC), le Réseau Ideal-IST et les
annonces soumises par les membres, le Marché des technologies est l’outil du transfert de
technologies et du partenariat. Chaque semaine, les offres et demandes correspondant
Innovation
Echo de l’industrie
42
juillet / août 2006
N° 7 / 8
au(x) domaine(s) technologique(s) sélectionné(s) sont envoyées aux membres abonnés à
la lettre de diffusion du Portail (66 % d’entre eux).
> L’Agenda de l’innovation
413 actualités telles que des conférences ou des appels à participations ont été intégrées
sur le Portail et envoyées via la lettre de diffusion en 2006. Chaque membre peut également
saisir lui-même gratuitement des événements liés à l’innovation, mettant ainsi en avant ses
activités.
> Le Répertoire des compétences technologiques
Cet outil permet aux entreprises et centres de recherche installés au Luxembourg, disposant de compétences technologiques ou techniques et exerçant des activités de R&D de
se présenter grâce à une fiche en 3 volets qui regroupe les coordonnées de l’organisme; ses
activités et son savoir-faire technologique. 115 fiches sont actuellement consultables.
Le Portail, c’est aussi:
> + de 130 fiches dans le «Guide des aides»;
> Près de 100 textes sous la rubrique «Publications»;
> une nouvelle rubrique «S’organiser pour innover» avec 22 fiches sur des techniques
de management de l’innovation;
> une nouvelle entrée sectorielle sur l’aéronautique et le spatial suite à l’adhésion du
Luxembourg à l’ESA;
> le label «Luxembourg e-Privacy».
Pour profiter pleinement des fonctionnalités interactives et ciblées du Portail il est vivement conseillé de vous inscrire gratuitement dans l’Espace membres, d’y définir votre profil
selon vos propres domaines de compétences technologiques et/ou vos centres d’intérêt et
de vous inscrire à la lettre de diffusion personnalisée. Vous recevrez ainsi chaque semaine
les informations qui vous intéressent et vous pourrez interagir dans le Marché, l’Agenda et
le Répertoire.
> Contact: Mme Caroline LELEU, Luxinnovation GIE, +352 43 62 63-1,
[email protected]
>
«La sécurité dans le 7e PCRD»:
retour sur l’atelier du 27 juin 2006
Le 27 juin dernier, Luxinnovation organisait, en
collaboration avec l’Union Wallonne des Entreprises et
TESEO Belgique, un après-midi consacré au thème de
la sécurité dans le 7e Programme Cadre de Recherche
et Développement (PCRD).
>
Cet évènement fut l’occasion pour la cinquantaine
de participants de prendre connaissance à la fois de
la place de la sécurité dans le nouveau programmecadre, mais surtout de découvrir les thèmes prioritaires
dans ce domaine qui feront l’objet du premier appel
à propositions (début 2007).
Les présentations des membres de la Commission
européenne et de l’European Security Research Advi-
Innovation
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
43
sory Board (ESRAB) ont permis de mettre en évidence 4 missions principales pour la recherche
autour de la sécurité sous le 7e PCRD:
>
protection contre le crime et le terrorisme;
>
sécurité des infrastructures et des équipements;
>
sécurité aux frontières;
>
restauration de la sécurité en cas de crise.
Pour atteindre ces missions, le premier appel à propositions qui sera lancé début 2007 proposera une trentaine de sujets de recherche qui ont été dévoilés pendant la conférence.
Les services offerts par le projet ETI SECURE FORCE pour faciliter leur participation au 7e
PCRD ont également été présentés lors de cet après-midi.
Enfin, les participants ont eu l’opportunité de rencontrer d’autres acteurs de la Grande
Région impliqués dans le même domaine qu’eux, et dont certains ont exposé leur expérience
dans le 6e PCRD, et leurs intentions pour le 7e PCRD.
> Pour plus de renseignements sur cette manifestation, le 7e PCRD
et le projet ETI SECURE FORCE, contactez: M. Jean-Michel LUDWIG,
Luxinnovation GIE, + 352 43 62 63 1, [email protected]
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Actualité
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
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consacré à l’actualité économique et sociale
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Brasserie Nationale Bofferding S.A. | Caves Bernard Massard S.A. | Cératizit | CommunicArt | Fiduciaire Weber et Bontemps Sàrl
Goodyear S.A. | Heintz van Landewyck Sàrl | Office Ernest T. Freylinger S.A. | Paul Wurth | Sacred Heart University | Telindus
CA2M | Ministerium Rheinland-Pfalz | Grand-Nancy | HITEC S.A.
Economie
Echo de l’industrie
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OCDE: synthèse de l’étude économique
2006 sur le Luxembourg
L’économie du Luxembourg a retrouvé ses marques après le ralentissement brutal survenu
au début de la décennie, et elle affiche actuellement une croissance voisine de son taux
tendanciel de 4-4½ pour cent. Le secteur des services financiers, qui représente près d’un
tiers de l’activité économique, a profité du retour de la confiance sur les marchés de capitaux. Néanmoins, certains signes dénotent que les conditions de la croissance économique
à long terme deviennent moins favorables.
Actualité
La production n’a pas retrouvé les taux d’expansion extraordinairement élevés des années 80 et 90, le dynamisme des revenus réels a faibli, la croissance de la productivité s’est
ralentie, la situation budgétaire s’est dégradée et l’inflation est restée plus forte que chez
les principaux partenaires commerciaux. La présente étude analyse ces problèmes et esquisse
des mesures à prendre pour se préparer à une situation nouvelle.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
juillet / août 2006
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Dégradation de la situation budgétaire
Un signe de tension préoccupant est la dégradation de la situation budgétaire, provoquée par le gonflement rapide des dépenses publiques. Les autorités ont opportunément
annoncé leur décision de ramener le budget à l’équilibre d’ici la fin de la législature actuelle, c’est-à-dire en 2009 au plus tard. Pour atteindre cet objectif, il importe de maîtriser
la croissance des salaires publics et des prestations sociales. Ce processus devrait s’amorcer
sérieusement dans le budget 2007.
Economie
Echo de l’industrie
46
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N° 7 / 8
Affaiblissement
du système de retraites
Autre source d’inquiétude: l’affaiblissement du système de retraite, qui
n’apparaît pas viable dans le contexte des
règles actuelles. En sont responsables la
maturation du système et l’augmentation
prochaine des taux de remplacement effectifs moyens.
Les autorités devraient engager des
réformes pour remettre le système de
retraite sur une trajectoire viable. Il faut
notamment indexer l’âge de la retraite
sur l’espérance de vie, réduire les incitations au départ anticipé et préfinancer les promesses de pensions futures en
constituant une vaste réserve gérée de
manière active.
Chômage en hausse malgré
la croissance de l’emploi
Malgré la croissance vigoureuse de l’emploi, le chômage augmente. Les employeurs
préfèrent recruter des travailleurs frontaliers, qui ont des prétentions salariales moindres
que celles des résidents. Afin d’inverser ces tendances, il convient de réformer les dispositifs
du marché du travail, notamment les revenus de remplacement élevés en cas de chômage.
En outre, les mesures d’activation doivent être renforcées et un audit du service public de
l’emploi (ADEM) sera réalisé dans l’optique d’une mise en correspondance plus efficace des
offres et demandes d’emploi.
Mieux valoriser le capital humain
Une meilleure valorisation du capital humain renforcerait la croissance de la productivité
et raffermirait les perspectives d’emploi des résidents peu qualifiés. Il est possible d’améliorer
considérablement les résultats scolaires et le niveau d’instruction, qui sont inférieurs à la
moyenne OCDE, surtout chez les enfants d’immigrants et ceux issus de milieux socio-économiques défavorisés.
Beaucoup a été fait pour aider ces enfants à s’intégrer dans le système d’éducation trilingue du Luxembourg, mais on peut aller plus loin. D’autres réformes permettraient d’améliorer
Evaluation et recommandations de l’OCDE
> La croissance économique est proche de son taux potentiel,
mais il est peu probable qu’elle retrouve sa vivacité antérieure
> Les autorités s’efforcent à juste titre de freiner les dépenses publiques
> Moderniser la gestion des ressources humaines dans le secteur public
> Aligner le cadre budgétaire sur les meilleures pratiques
>
>
En l’absence de réforme, le système de retraite sera lourdement déficitaire
après 2030 Les réformes du marché du travail devraient viser
à accroître l’utilisation de la main-d’oeuvre résidente
> Des réformes de l’enseignement s’imposent pour améliorer les qualifications
> Renforcer la concurrence, surtout dans les professions libérales et dans
le commerce de détail
Economie
Echo de l’industrie
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N° 7 / 8
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les performances scolaires; il faudrait notamment réduire le processus de sélection à un âge
précoce et éviter le recours généralisé au redoublement.
Intensifier la concurrence sur les marchés de produits
Une intensification de la concurrence sur les marchés de produits contribuerait aussi à
stimuler la productivité. Des institutions chargées de faire respecter les règles de concurrence
ont été récemment mises en place, mais elles ne semblent pas avoir un mandat suffisamment
large pour imposer des changements substantiels.
Il faut s’attaquer aux pratiques anticoncurrentielles dans les professions libérales. Dans le
commerce de détail, il convient d’atténuer les obstacles à l’entrée et d’assouplir les horaires
d’ouverture des magasins pour tirer parti du fort potentiel d’expansion de ce secteur.
>
Comité de conjoncture:
le taux de chômage s’établit à 4,0 %
Le Comité de conjoncture s’est réuni le
26 juillet 2006 sous la présidence de Jeannot
Krecké, ministre de l’Economie et du Commerce extérieur et de François Biltgen, ministre
du Travail et de l’Emploi.
Lors de la réunion du Comité de conjoncture du 26 juillet 2006, le Comité a analysé la
situation du marché du travail, et en particulier
les nouvelles données du mois de juin 2006.
Au 30 juin 2006, le nombre des personnes
sans emploi résidant au Luxembourg, enregistrées auprès des services de placement de
l’Administration de l’emploi (Adem) et non
affectées à une mesure pour l’emploi, était de
8.530. Par rapport au mois précédent, la population des demandeurs d’emploi répertoriés a
ainsi diminué de 2,2 % et le taux de chômage
s’établit à 4,0 %.
>
>
>
>
>
Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’établit à 4,2 %. Pour le troisième
mois consécutif, le taux de chômage désaisonnalisé reste ainsi au même niveau que l’année
passée.
Actualité
Communiqué
Cette stabilisation du taux de chômage par rapport à l’année passée est à mettre en
relation avec un marché du travail créateur d’emploi. Ainsi, d’après les données prévisionnelles du Statec l’emploi total intérieur – comprenant les salariés résidant au Luxembourg,
les frontaliers, ainsi que les indépendants – passerait à 324.071 unités fin juin 2006, ce qui
correspondrait à une croissance de 12.087 unités sur la période d’une année.
Innovation
Economie
Europe
>
Par ailleurs, le nombre d’offres d’emploi déclarées à l’Adem est passé de 1.198 places
vacantes en juin 2005 à 1.801 places vacantes en juin de cette année, ce qui constitue une
augmentation de 50,3 %.
Enfin, suite aux accords tripartites, certaines mesures pour l’emploi particulièrement
efficaces, telles que le stage d’insertion en entreprise (SIE), le stage de réinsertion profes-
A ppel aux innovateur s
Pr omot ion 200 6
Prix de l’innovation
industrielle
Les candidats à la promotion 2006
sont priés de demander un
formulaire de candidature
et de retourner ce dernier
accompagné d’une description
succincte dans les meilleurs délais
et au plus tard pour le
22 septembre 2006, auprès du
secrétariat de la FEDIL, B.P. 1304,
L-1013 LUXEMBOURG.
Le règlement du Prix de
l’innovation industrielle ainsi que
tout autre renseignement peuvent
être demandés au secrétariat de la
FEDIL, tél.: 43 53 66-1.
Economie
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
49
sionnel (SRP) et le contrat d’auxiliaire temporaire du secteur privé (CAT-PR), ont vu leur
nombre augmenter.
Si l’on tient également compte des personnes profitant d’une mesure pour l’emploi
- chômage au sens large - le nombre total de demandeurs passe, en juin 2006, à 12.802
personnes et le taux de chômage au sens large se situe à 6,0 %. Le taux de chômage au sens
large corrigé des variations saisonnières s’établit à 6,2 %.
Fin juin 2006, 4.557 demandeurs d’emploi résidant au Luxembourg ont bénéficié de
l’indemnité de chômage complet. Par rapport au mois de juin de l’année passée, le nombre
de chômeurs indemnisés a ainsi diminué de 4,8 %. Il faut cependant noter que le nombre des
demandeurs d’emploi de longue durée, des demandeurs d’emploi âgés et des travailleurs
à capacité de travail réduite augmente.
Le Comité a finalement analysé quatre demandes d’entreprises pour bénéficier des dispositions en matière de chômage partiel. Trois demandes ont été avisées favorablement. Dans
les entreprises concernées, sur un effectif total de 617 personnes, 323 salariés travailleront
prévisiblement à horaire réduit.
>
Croissance soutenue du PIB
au premier trimestre 2006
Le STATEC vient de publier les comptes nationaux trimestriels portant sur le premier
trimestre 2006 ainsi qu’une version révisée des comptes de 2005.
Au premier trimestre de 2006, le PIB en volume a connu une forte croissance de 7,3 %,
ceci sous l’impulsion d’une évolution très favorable du secteur financier. Le secteur financier
et les services liés expliquent environ les trois quarts de la progression de la valeur ajoutée
par rapport au 1er trimestre 2005.
L’évolution favorable du secteur financier découle d’une part de la performance remarquable des grandes places boursières sur cette période, de même que d’un développement
dynamique des organismes de placements collectifs au Luxembourg. Ce phénomène se
remarque notamment au niveau des exportations de services financiers, en forte expansion. Les marchés financiers ont toutefois entamé une correction substantielle à la baisse à
partir du mois de mai, ce qui devrait peser sur les performances des deuxième et troisième
trimestres 2006.
>
>
>
>
>
Pour ce qui est du quatrième trimestre 2005, la croissance du PIB est révisée à la hausse,
passant de 5,7 % à 7,5 %, principalement sous l’effet des dépenses de consommation publique telles que notifiées dans le cadre de la procédure de déficit excessif. Pour l’ensemble
de l’année 2005, la croissance du PIB atteint désormais 4,6 % (contre 4,0 % dans l’estimation
précédente).
Actualité
Communiqué
Tous ces résultats doivent être considérés avec la prudence qui s’impose pour ce genre
d’exercice, en particulier au Luxembourg. En effet, la volatilité des agrégats a tendance à être
nettement plus élevée au sein d’une micro-économie, où des événements particuliers peuvent
avoir un impact considérable, même au niveau des principaux agrégats des comptes.
Innovation
Economie
Europe
>
Il convient également de noter que les données de base relatives au premier trimestre
2006 sont encore incomplètes, ce qui se traduira nécessairement par des révisions lors des
versions ultérieures des comptes.
La prochaine publication de comptes nationaux interviendra vers la mi-octobre 2006 avec
des chiffres annuels révisés portant sur les années 2002 à 2005, ainsi que les chiffres portant
sur le premier trimestre (révisé) et le deuxième trimestre 2006.
(Statnews 36/2006)
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Europe
Echo de l’industrie
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juillet / août 2006
N° 7 / 8
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Conseil Compétitivité à Bruxelles
Le Conseil Compétitivité s’est réuni le 29 mai à Bruxelles sous la présidence du ministre de
l’Economie autrichien, Martin Bartenstein. Parmi l’agenda très rempli, les dossiers suivants
méritent une attention particulière:
>
>
>
>
>
> Directive services: le Conseil est parvenu à un accord politique sur cette proposition
en adoptant un texte proche de celui voté au Parlement européen.
Actualité
> 7ePCRD: le Conseil s’est mis d’accord sur une approche commune concernant le 7e
programme cadre de R&D ainsi que sur le règlement définissant les règles de participation aux programmes communautaires de recherche.
Communiqué
Innovation
Economie
Europe
>
Par ailleurs, le Conseil a eu un
échange de vues sur le dossier «Better
regulation» ainsi qu’une discussion au
sujet de sa contribution à la revue de la
Stratégie de développement durable à
finaliser au Conseil européen mi-juin.
> Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil
européen: http://europa.eu.int/
newsroom
Europe
Echo de l’industrie
52
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juillet / août 2006
N° 7 / 8
Conseil Emploi et Affaires sociales
à Luxembourg
Le Conseil en question s’est réuni le 1 et 2 juin à Luxembourg sous la
présidence du ministre autrichien de l’Emploi, Martin Bartenstein. Parmi
les dossiers à l’ordre du jour figuraient:
> Flexicurité: le Conseil a eu un échange de vues sur les éléments à
prendre en compte et a reconnu que davantage d’analyses sont nécessaires pour prendre en compte la situation spécifique de chaque Etat
membre. La commission publiera un Livre vert sur le droit du travail
et une communication sur des principes communes dans ce domaine
en vue du Sommet tripartite en automne.
> Sécurité sociale: le Conseil a achevé des progrès sur le nouveau règlement visant à coordonner les systèmes de sécurité sociale dans
le contexte transfrontalier et a pris acte des progrès accomplis sur
directive «Portabilité des pensions complémentaires».
Photos: Conseil de l’Union
européenne
> Directive temps de travail: aucune solution se dessine pour réconcilier les points de vues des deux camps sur les points sensibles dont
notamment le «opt-out».
Le Conseil s’est par ailleurs penché sur sa contribution en vue de la révision de la Stratégie
de développement durable.
> Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil européen: http://europa.
eu.int/newsroom
>
Conseil Ecofin à Luxembourg
Les ministres des Finances
et de l’Economie des 25 Etats
membres se sont réunis au
Luxembourg, en date du 7
juin 2006, sous la présidence
du ministre des Finances
autrichien Karl-Heinz Grasser.
>
Lors de cette réunion, les
candidatures de la Slovénie
et de la Lituanie pour adhérer à l’Union économique et
monétaire ont été analysées.
Plusieurs points importants
d’un point de vue des milieux
d’affaires y ont été abordés:
> Le Conseil est parvenu à renouveler les accords exigeant la perception de la TVA
sur les services de commerce électroniques fournis à partir de pays tiers.
> Paquet TVA: aucun accord sur les autres éléments de ce paquet à part la volonté
d’étendre l’application de la directive 2002/38/EC jusque fin 2006.
Europe
Echo de l’industrie
juillet / août 2006
N° 7 / 8
53
> Le Conseil a approuvé les nouvelles exigences en matière d’adéquation des fonds
propres pour les banques et les entreprises d’investissement.
> Pour plus d’informations, veuillez consulter le site du Conseil européen: http://
europa.eu.int/newsroom
>
L’ETRMA remplace le BLIC pour
représenter l’industrie du pneumatique
et du caoutchouc à Bruxelles
Les producteurs européens de pneumatiques et du caoutchouc ont créé une
nouvelle association, l’ETRMA (European Tyre and Rubber Manufacturers’ Association) remplaçant le BLIC (Bureau de liaison des industries du caoutchouc) pour
représenter le secteur européen auprès des instances de Bruxelles. Le principal
apport est que l’association est ouverte à une adhésion directe des entreprises et
n’est plus comme pour le BLIC, réservée à des associations nationales.
Selon Fazilet Cinaralp, nommée secrétaire générale de l’ETRMA, après avoir
occupé cette même fonction au sein du BLIC, l’expression directe des producteurs
européens de pneumatiques et d’articles en caoutchouc va, par l’intermédiaire de
l’ETRMA, augmenter la responsabilité des membres ainsi que leur implication au
sein de l’Europe.
Par ailleurs, l’ETRMA souhaite devenir un partenaire fiable pour tous les acteurs
impliqués dans le futur de la mobilité, de la sécurité, de l’environnement, du libre
commerce et de la compétitivité en Europe et dans le monde.
Francesco Gori (Pirelli) élu président
Francesco Gori (Pirelli) a été élu président de l’ETRMA, et Eric de Cromières
(Michelin) vice-président. L’association a annoncé son intention de participer
aux initiatives en faveur de la compétitivité industrielle, de la protection de
l’environnement et de la sécurité routière en collaboration avec les autorités
publiques européennes.
Fazilet Cinaralp, nommée secrétaire générale
de l’ETRMA
L’industrie européenne des pneumatiques et du caoutchouc, avec 4.100 entreprises et
360.000 employés dans les 25 pays de l’Union européenne, produit un chiffre d’affaire qui
dépasse 42.000 millions d’euros et exporte annuellement pour plus 7 milliards d’euros.
>
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Les fabricants de pneus membres de l’ETRMA:
Actualité
Bridgestone Europe, Continental, Cooper Tires, Goodyear Dunlop Tire Europe, Marangoni, Michelin, Nokian Tyres, Pirelli et Vredestein.
Communiqué
Les associations nationales représentant
le secteur non pneumatique:
Innovation
Economie
Europe
>
Belgique (Febelplast), Finlande (RMAF), France (SNCP), Allemagne (WDK), Italie (Federazione Gomma Plastica), Pays-Bas (NVR), Portugal (APIB), Espagne (Consorcio) et Suède
(SGI).
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Europe
Echo de l’industrie
56
>
juillet / août 2006
N° 7 / 8
Europe en bref
> Projets en vue de stimuler la
concurrence entre les opérateurs
de télécommunications
La Commission a lancé une consultation
publique sur les actions possibles pour
actualiser les règles relatives au marché
communautaire des télécommunications,
édictées en 2002 et rassemblées sous le
nom de «cadre réglementaire pour les
communications électroniques». Les communications électroniques comprennent la
téléphonie vocale fixe, les communications
mobiles et à large bande – ce qui représente
un marché de plus de 270 millions d’euros
dans l’UE en 2005. Dans un rapport sur le
fonctionnement du cadre réglementaire,
la Commission constate que des progrès
importants ont été accomplis depuis 2002
dans l’ouverture des marchés nationaux
des télécommunications à la concurrence
et propose de supprimer progressivement
la réglementation ex-ante dans au moins 6
des 18 segments du marché des télécoms
existants, y compris ceux des appels nationaux et internationaux. Pour de plus amples
informations: Site «eCommunications» (en
anglais) sur le portail Europa:
http://europa.eu.int/information_
society/policy/ecomm/index_en.htm. ou:
http://ec.europa.eu/information_
society/policy/ecomm/tomorrow/index_en.htm
> La Commission européenne propose
de plafonner le coût élevé d’utilisation
des téléphones portables lors
de déplacements dans l’UE
>
Une proposition de règlement européen
visant à abaisser le coût d’utilisation des
téléphones portables à l’étranger jusqu’à
concurrence de 70 % a été déposée par
la Commission ce jour. La Commission
entend faire en sorte que les prix payés
par les consommateurs pour les services
d’itinérance au sein de l’Union européenne
ne soient pas anormalement plus élevés
que les prix payés pour les appels dans leur
propre pays (approche du marché national
européen). Au moins 147 millions de citoyens de l’Union européenne (37 millions de
touristes et 110 millions de clients d’affaires)
sont actuellement affectés par les tarifs
très élevés de l’itinérance internationale
en téléphonie mobile. Si le Parlement euro-
péen et le Conseil des ministres de l’Union
européenne soutiennent la proposition de
la Commission, le nouveau règlement européen – un instrument juridique directement
applicable dans tous les Etats membres
dès sa publication au Journal officiel de
l’Union européenne – pourrait entrer en
vigueur à l’été 2007. On trouvera de plus
amples informations sur le site web de la
Commission consacré à l’itinérance:
http://ec.europa.eu/information_
society/activities/roaming/index_en.htm
> 17 Etats membres autorisés
à appliquer un taux réduit
aux services à forte intensité
de main-d’œuvre jusqu’à la fin de 2010
La Commission européenne propose
d’autoriser dix-sept Etats membres à commencer ou à continuer d’appliquer, selon
le cas, un taux réduit de taxe sur la valeur
ajoutée (TVA) jusqu’au 31 décembre 2010
pour certains services à forte intensité de
main-d’œuvre (rénovation de logements
privés, coiffure, lavage de vitres, soins à
domicile et petites réparations). Cette proposition met en œuvre les dispositions de
la directive 2006/18/CE, laquelle autorise
les Etats membres qui optent pour cette
possibilité à appliquer une TVA réduite
auxdits services. La directive 2006/18/CE
autorise en principe l’application d’un taux
réduit de TVA pour certains services à forte
intensité de main-d’œuvre, concrétisant
ainsi l’accord du Conseil Ecofin de février.
L’objectif de la proposition de décision est
d’autoriser les Etats membres à appliquer
cette réduction de taux du 1er janvier 2006
au 31 décembre 2010. D’une part, les États
membres qui appliquaient déjà un taux
réduit en vertu de la directive 1999/85/CE
sont autorisés à maintenir cette réduction.
Les États membres concernés sont la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les
Pays-Bas, le Portugal, l’Espagne et le Royaume-Uni. Pour en savoir plus sur les taux
de TVA réduits appliqués aux services à
forte intensité de main-d’œuvre, consultez
le site web Europa, à l’adresse suivante:
http://ec.europa.eu/taxation_
customs/taxation/vat/how_vat_works/labour_intensive_services/index_fr.htm
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