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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2013
SOMMAIRE
4
Activité
opérationnelle
9
Activité
hors de Marseille
10
Marseille-Provence
2013 Capitale de la
Culture
12
Le service mobile
d’urgence et de
réanimation (SMUR)
14
16
18
20
21
25
28
30
La prévention
L’entraînement et la
formation
Le bilan financier
Ressources
humaines
Soutien des
équipements en
service
Coopérations
Préparation de
l’avenir
La communication et
les relations publiques
Jean-Claude GAUDIN
Ancien ministre - Maire de Marseille
Sénateur des Bouches-du-Rhône
Le bataillon de marins-pompiers présente cette année encore, son rapport d’activité
aux élus et plus généralement à l’ensemble des marseillais. Il permet d’apprécier tant le
nombre et la diversité des interventions effectuées que l’importance des moyens humains
et financiers mis en place par la Municipalité pour les rendre possibles.
L’année 2013 a été marquée pour le bataillon, comme pour l’ensemble des autres
directions de la ville, par les manifestations de Marseille-Provence 2013.
Les dispositifs de sécurité mis en place, à moyens constants, par les marins-pompiers ont
permis à nos millions de visiteurs d’apprécier dans les meilleures conditions de sécurité
les spectacles, les expositions et les animations qui auront jalonné cette grande année.
L’année écoulée marque aussi le terme du mandat de Monsieur José Allégrini, adjoint au
maire chargé du bataillon, du plan communal de sauvegarde, de la protection civile, des
commissions de sécurité et de la gestion des risques. Depuis 2008, il a assumé cette
charge lourde et exigeante avec rigueur et impartialité pour à la fois prévenir les sinistres et
combiner au mieux la satisfaction des besoins du bataillon avec la nécessaire maîtrise de la
dépense publique. Qu’il soit ici remercié de son action essentielle pour la Ville et son maire.
Il a accompli cette tâche en totale osmose avec les trois commandants du bataillon qui
se sont succédés pendant son mandat. Le vice-amiral Jean-Michel L’Hénaff, qui quittera
prochainement son commandement, s’est attaché à poursuivre la rationalisation de l’unité
tout en la modernisant, et à renforcer son rayonnement en France comme à l’étranger.
Enfin 2013 a vu le Parlement mettre fin à l’anomalie, dénoncée de longue date, en matière
de financement du bataillon. Désormais, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône
participera aux côtés de l’Etat et de la Communauté Urbaine au financement du service
d’incendie de sa ville centre.
Depuis soixante quinze ans le bataillon veille sur la ville de Marseille et sur ses habitants
qui, tout comme la Municipalité, lui en savent gré et le lui font savoir.
Les marins-pompiers peuvent être légitimement fiers de cette confiance.
Vice-amiral Jean-Michel L’HÉNAFF
Commandant le Bataillon de marins-pompiers de Marseille,
Directeur des Services d’Incendie et de Secours de Marseille
L’année 2013 restera longtemps, dans la mémoire des habitants et visiteurs de la Capitale
Européenne de la Culture, une année singulière marquée par les manifestations qui l’ont
jalonnée du 12 janvier au 31 décembre.
Pour le bataillon de marins-pompiers de Marseille, ce fut une année dense.
RAPPORT
D’ACTIVITÉ 2013
Ville de Marseille
Bataillon de marins-pompiers de Marseille
9, boulevard de Strasbourg
13233 MARSEILLE Cedex 20
Téléphone :
04 96 11 75 00
Email :
[email protected]
Site internet :
www.marinspompiersdemarseille.com
Le statut de Marseille, Capitale européenne de la Culture en 2013, a engendré, d’ailleurs
bien avant 2013, un intense travail de préparation pour les préventionnistes du Bataillon afin
que les nombreux ouvrages et monuments neufs ou rénovés comme les aménagements
de l’espace urbain, puissent ouvrir ou être mis en service aux dates prévues. Plus de
500 dossiers de toutes sortes ont été à ce seul titre examinés.
Les manifestations sur la voie publique ont fait l’objet d’une planification rigoureuse en
liaison avec les services de la ville, de la communauté urbaine, de l’Etat, avec le concours
des services publics de transport, de santé, et des associations agréées de sécurité
civile. Je me félicite de la collaboration étroite entre tous les services. Six très grandes
manifestations rassemblant plusieurs dizaines et parfois centaines de milliers de personnes
ont fait l’objet de dispositifs particuliers nécessitant jusqu’à plus de 250 marins-pompiers,
médecins et secouristes sur les lieux. C’est une grande satisfaction de constater que tout
s’est parfaitement déroulé.
Mais pendant la fête, la vie ordinaire continue, avec ses bonheurs et ses drames. L’activité
opérationnelle dans Marseille intra-muros a augmenté de 1 %, avec 103 107 interventions.
La baisse notable des interventions pour incendies (- 9 %) contraste singulièrement avec la
hausse (+ 2,8 %) des missions à caractère sanitaire (85 549 interventions), soit 83 % de
l’activité dans la ville. Les prises en charge de blessés et malades, principalement à domicile,
représente 85 % de ces missions, ce qui est à la fois considérable et inquiétant sur l’état
de santé des marseillais. Entre 2002 et 2013, elles ont crû de 35 % alors que la population
marseillaise n’a augmenté que de 7,8 %. Cette situation est à l’évidence la combinaison
de causes diverses. Mais sans mesures énergiques, les services de secours comme les
urgences des hôpitaux seront bientôt asphyxiés par la demande de nos concitoyens.
En 2013 le bataillon a continué de se moderniser et de préparer l’avenir. L’infrastructure
du futur centre opérationnel a été livrée, et les travaux sur le futur système de gestion des
opérations se sont activement poursuivis. Le nouveau centre opérationnel, le COSSIM 3, a
été mis en service en quelques minutes dans la nuit du 18 au 19 mars 2014 sans aucune
discontinuité des opérations de secours. Il est entré dans une phase de vérification de service
régulier pour s’assurer de son parfait fonctionnement en situation opérationnelle. Le chantier
du futur centre de secours de La Valbarelle a démarré au mois de novembre. Cette nouvelle
caserne devrait ouvrir au printemps 2015. Parallèlement, une augmentation progressive des
effectifs est amorcée pour en assurer l’armement en personnel. Le renouvellement des engins
nautiques s’est matérialisé par la livraison de 4 engins dont l’un est capable d’intervenir dans
les ports sur des feux de bateaux de plaisance.
Le financement du bataillon a fait l’objet de débats au Parlement. La loi sur les métropoles
a rendu obligatoire la participation du Conseil Général des Bouches-du-Rhône au
financement du Bataillon. Le CG13 a par ailleurs contribué en 2013 au financement du
futur centre opérationnel et du renouvellement de certains moyens dans le cadre de l’aide
de 100 M€ sur 3 ans accordée à la ville de Marseille.
Ainsi, le Bataillon a eu l’honneur de contribuer aux succès de cette année 2013. Il s’attache
à s’adapter du mieux possible aux évolutions que connaît la ville, sans mésestimer les
contraintes économiques.
Pour ma part, je quitterai le commandement du bataillon l’été prochain, après 3 années
passionnantes au service d’une ville attachante, parfois irritante, mais riche d’une
personnalité et de potentialités uniques.
LE BATAILLON EN
QUELQUES CHIFFRES AU
31 DÉCEMBRE 2013
859 543
Nombre d’habitants de la ville de
Marseille
30
Nombre de structures BMPM
sur l’ensemble de la zone de
compétences (dont 25 centres
d’incendie et de secours)
2 330
Nombre total de militaires au BMPM
dont 160
Recrutés en 2013
96
Personnels civils (hors vacataires)
José ALLEGRINI
Adjoint au maire délégué au Bataillon de marins-pompiers
Livrer à la lecture, à l’examen, voire à l’étude un rapport d’activité est toujours une
épreuve... de vérité ! Combien seraient en capacité d’une telle transparence ?
Derrière les chiffres, fruits d’une « éloquence objective » s’articulent toutes les activités,
tous les efforts, tous les dévouements qui ont fait de l’année 2013 une année capitale.
L’accompagnement de grandes manifestations populaires, le contrôle en amont de toutes
les structures qui ont permis à Marseille de revendiquer sans forfanterie le titre de « Capitale
Européenne de la Culture » l’accueil efficace et paisible de millions de visiteurs, amateurs
d’art, croisiéristes ou simples touristes ont transformé l’image d’une ville à laquelle on ne
pardonne RIEN.
Simultanément, avec un professionnalisme et un dévouement toujours reconnus, le
Bataillon de marins-pompiers de Marseille a assuré ses missions « ordinaires » dont le
nombre et la nature sont des indicateurs alarmants du délitement d’un certain lien social
et de la paupérisation caractérisée d’une frange de la population à laquelle il est l’une des
rares institutions à tendre une main permanente et secourable.
Le bataillon éteint tous les feux, y compris certains sinistres sociaux et humains qu’il serait
inconséquent de ne pas prendre en charge par ailleurs. Il faut reconstituer d’urgence le
maillage social et sociétal qui permettra à Marseille de pérenniser sa tradition d’accueil,
d’intégration et de générosité.
42
Métiers représentés
41
Nombre de délibérations votées
en 2013 au cours des conseils
municipaux de Marseille
75 944 081 €
Supportés par la ville de Marseille
+ 23 951 095 € issus des
participations et remboursements
241 km
2
Surface totale
de la ville de Marseille
112 011
Il faut garantir au Bataillon de marins-pompiers de Marseille les moyens de son adaptation
permanente à la gestion des risques et conserver précieusement l’âme de cette unité
forgée par trois quart de siècle d’exigence, de dévouement et d’abnégation.
Nombre total d’interventions
pour l’année 2013
Je quitte la responsabilité exaltante que le Maire de Marseille m’a confiée pour la durée
d’un mandat, enrichi d’une expérience parfois tragique, toujours absorbante, astreignante
mais unique.
4 197
Merci le Bataillon !
Transports par carence
307 interventions quotidiennes,
soit près d’une intervention toutes les 5 minutes...
BILAN GÉNÉRAL
DE L’ACTIVITÉ EN 2013
Sur l’ensemble de ses zones de compétence le Bataillon
a réalisé 112 011 interventions en 2013, soit une
augmentation de 1,3 % de son activité opérationnelle par
rapport à 2012.
Le volume d’appels traités par le Centre Opérationnel des
Services de Secours et d’Incendie de la ville de Marseille
(COSSIM) est également en légère hausse (1,7 %), avec
un total de 374 474 appels décrochés.
Origine des appels traités par le COSSIM
168 914
appels
18
43 559
L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
appels
autres
4
374 474
appels
traités
138 334
appels
112
19 s.
1 min 18 s.
En 2013, le nombre de missions de « lutte contre
les incendies » diminue légèrement. Désormais, les
incendies ne représentent plus que 5 % de l’activité
opérationnelle du BMPM (6 % en 2012). La baisse
du nombre d’incendies en 2013 concerne toutes les
catégories de feu et en particulier celle des « feux de
végétation » (- 12 %). Plusieurs facteurs expliquent cette
dernière évolution parmi lesquels la météorologie de
l’année avec un printemps pluvieux et un été peu venté.
S’agissant de la surface de végétation brûlée, elle est de
87 hectares en 2013 (3 fois supérieure à 2012). Cette
augmentation est en grande partie imputable au feu de la
calanque de Marseilleveyre (février 2013) qui a détruit à
lui-seul 55 hectares.
Il est à noter également un recul significatif des feux
de véhicules (voitures et motos) ainsi que des feux de
poubelles/détritus qui baissent de 10 % en 2013.
2
La part des « interventions diverses »
(reconnaissance, surveillance, etc.) décroît de 6 % par
rapport à 2012.
Les missions de « secours à personnes », et
plus particulièrement celles catégorisées en « blessés et
malades » augmentent de 4 % en 2013 (3 000 interventions
supplémentaires).
appels
des lignes
directes
Temps de traitement
par l’opérateur
1
3
23 667
Délai d’attente
avant décroché
BILAN PAR GRANDES CLASSES
D’INTERVENTION
Arrivée
sur les lieux
Délai moyen d’arrivée sur les lieux depuis l’appel
9 min 22 s
L’ensemble de ces appels ne donne pas systématiquement
lieu à une intervention des services de secours. Ainsi
le rapport entre le nombre d’interventions et le nombre
d’appels traités est d’une intervention déclenchée pour un
peu plus de trois appels traités. Outre les appels redondants
car liés à un même sinistre ou besoin, certains appels sont
soit transférés vers un autre service (Centre 15, police, etc.)
soit classés sans suite lorsque la demande de secours n’est
pas justifiée ou ne requiert qu’un simple renseignement
(pharmacie de garde, plombier, serrurier, etc.).
Les « accidents de circulation » poursuivent leur baisse
(- 4 % en nombre d’accidents). Les accidents qui génèrent
le plus de victimes sont ceux qui impliquent deux voitures
ou une voiture et un deux-roues motorisé (plus de
1 000 victimes pour chacun).
Au final, le bilan de l’année 2013 fait apparaître une
inversion de tendance après cinq années de baisse
consécutive du nombre d’interventions. Plus de
1 000 interventions supplémentaires par rapport à
2012 ont été réalisées.
Le nombre important de touristes attirés par les diverses
manifestations liées à l’événement Marseille-Provence
2013 « Capitale de la culture » est l’une des explications
possibles de la hausse observée en particulier au travers de
l’augmentation des missions de « secours à personnes »
(été et fin 2013). Mais l’augmentation continue de la
demande de type « secours à personnes » de la population
marseillaise reste la principale cause.
ZOOM SUR...
MARSEILLE INTRA-MUROS
Dans Marseille intra-muros, 103 107 interventions ont été réalisées en 2013, soit une moyenne de 282 interventions
journalières.
103 107
interventions
129 891
génèrent
sorties opérationnelles d’engins
L’analyse de l’activité opérationnelle de l’année 2013 fait apparaître deux périodes distinctes. Si les cinq premiers
mois mettent en exergue une activité « moins intense » que lors des années précédentes (267 interventions par jour en
moyenne), le mois de juin marque indéniablement le début d’une inversion de tendance. Durant les 7 derniers mois de
l’année, la moyenne journalière atteint 293 missions.
Juillet 2013 : un mois record qui a vu les marins-pompiers effectuer plus de 10 000 interventions (325 missions par
jour), soit un niveau jamais atteint depuis 2009.
Au jour le jour : le dimanche (246 interventions en moyenne par jour) reste la journée la moins active de la
semaine. Les vendredis et désormais les lundis se démarquent avec des moyennes journalières respectives de 292
et 290 interventions.
Répartition jounalière du nombre moyen d’interventions par tranche horaire en 2013
18
16
16
14
14
16
17
15
15
16
16
17
17
16
11
13
10
8
12
8
6
4
8
6
6
5
4
10
5
4
2
00
h01 01h
h02 02h
h03 03h
h04 04h
h05 05h
h06 06h
h07 07h
h0
08 8h
h0
09 9h
h1
10 0h
h1
11 1h
h1
12 2h
h1
13 3h
h1
14 4h
h1
15 5h
h1
16 6h
h1
17 7h
h1
18 8h
h1
19 9h
h20
h
20
h21
21 h
h22
h
22
h23
h
23
h24
h
0
FEUX
INTERVENTIONS DIVERSES
SECOURS A PERSONNES
La plage horaire la plus « active » se situe entre 10 et 22 heures, marquée par des pics d’intensité aux heures de pointe
entre 12 h et 14 h et entre 17 h et 19 h (sorties d’école et du travail).
L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
14
12
5
ZOOM SUR...
DES « MARINS DU FEU » QUI INTERVIENNENT
TRÈS MAJORITAIREMENT POUR DU SECOURS À PERSONNES
Répartition des interventions par catégorie sur Marseille intra-muros
Nombre d’interventions
2012
2013
Evolution
2012/2013
Moyenne par
jour (2013)
Synthèse 2013
Blessés et malades
70 195
73 023
+ 4 % 
200
Secours à personnes
Assistance à personnes
6 621
6 347
- 4 % 
17
Accidents de circulation
6 411
6 179
- 4 % 
17
Feux en lieux clos
1 031
987
- 4 % 
3
Feux extérieurs
3 599
3 267
- 9 % 
9
Feux de végétation
1 186
1 041
- 12 % 
3
Interventions diverses
6 613
6 048
- 9 % 
17
SSI* et reconnaissance
5 277
5 105
- 3 % 
14
Activité de surveillance
1 113
1 110
=
3
TOTAL
102 046
103 107
+ 1 % 
282
L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
* Sorties sans intervention
6
85 549
83 %
Incendie
5 295
5 %
Divers
12 263
12 %
En 2000, les sorties pour « blessés et malades » représentaient un peu plus de la moitié de l’activité du Bataillon.
Aujourd’hui, elles représentent 7 interventions sur 10. Bien que les secours à domicile restent majoritaires, les
missions de secours à victimes dans les lieux et voies publics n’ont jamais été aussi élevées (+ 5 % par rapport à 2012)
probablement dues à l’afflux touristique généré par les évènements de l’année 2013. Ce sera à confirmer les années à
venir.
Détail des interventions « Blessés et malades » traités par les VSAV dans Marseille intra-muros
(hors carence)
38 000
Domicile
Voie et lieu publics
36 000
35 878
32 014
30 000
28 000
26 216
25 693
35 745
28 861
28 945
2007
2008
30 335
29 829
2009
2010
32 670
31 851
31 117
2011
2012
28 049
26 000
24 000
35 240
32 266
29 413
29 584
36 353
33 262
34 000
32 000
36 216
24 509
24 877
2002
2003
22 000
26 023
23 770
20 000
2004
2005
2006
2013
Pour faire face aux besoins, vingt ambulances (VSAV)
sont armées en permanence (24 h/24) par 3 marinspompiers secouristes. S’y aujoutent neuf ambulances
supplémentaires afin d’absorber l’activité soutenue de la
plage horaire 10 h - 22 h. Ce renforcement du dispositif
est mis en place hors jours fériés du lundi au samedi. Pour
mémoire, le coût annuel d’une ambulance armée 24 h/24
et 7 jours/7 est estimé à 550 000 € (personnel, produits
consommables et amortissements du véhicule et des
matériels de soins).
L’augmentation continuelle des missions à caractère
para-médical à domicile devient préoccupante (35 % de
l’activité totale du Bataillon dans Marseille intra-muros).
Plusieurs raisons expliquent cette forte augmentation,
en particulier l’adéquation insuffisante du dispositif de
permanence des soins, des difficultés économiques,
l’isolement des personnes âgées, etc.
De surcroît, une partie de ces missions est demandée par
le Centre 15 au Bataillon faute pour celui-ci de disposer
d’un nombre suffisant d’ambulances privées. Ces missions
ont été multipliées par 2,6 en 4 ans, passant de 1 613 en
2010 à 4 197 en 2013. La ville est certes indemnisée
pour cette action à un tarif fixé au plan national. Il n’est
cependant pas représentatif des frais réellement engagés
(115 € remboursés au titre de la dernière révision tarifaire
sur 173 € dépensés, soit un déficit global de 250 000 € en
année pleine).
L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
DÉTAILS DES INTERVENTIONS POUR « BLESSÉS ET MALADES »
7
ÉVÈNEMENT
MARQUANT
INCENDIE AU 9 RUE DU PLAN FOURMIGUIER
(7e arrondissement)
Les Faits
Jeudi 19 décembre 2013 vers 13 h 25, un violent feu
d’appartement au dernier niveau d’un immeuble qui
en comporte trois mobilise d’importants moyens du
Bataillon.
Arrivés rapidement sur les lieux, les marins-pompiers sont
confrontés à un feu virulent, avec la présence possible de
victimes dans l’immeuble.
En phase d’investigation, la sécurité des intervenants est
menacée par la présence d’arcs électriques et un risque
d’effondrement d’une partie de la toiture. Pour autant,
l’ensemble des logements accessibles est visité alors que
le feu se propage dans les combles, puis à l’immeuble
attenant situé au numéro 8 de la rue du Chantier.
En dépit de la mise en œuvre de 3 lances à débit variable,
dont deux à partir des échelles aériennes déployées par le
Bataillon, la partie du toit ravagée par le feu (côté rue du
Plan Fourmiguier) s’effondre.
En parallèle de l’attaque du feu, l’électricité et le gaz
sont coupés par les techniciens d’ERDF et de GRDF.
Une fois le feu éteint et l’immeuble visité par la section
cynophile pour rechercher d’éventuelles victimes, le
commandant des opérations de secours (COS) confirme
l’absence de personne sous les décombres.
La nuit suivante, des rondes sont mises en place pour éviter
toute reprise du feu au niveau des poutres. Le lendemain à
15 h, le dispositif de surveillance est levé.
Les Moyens engagés
L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE
82 marins-pompiers, 4 fourgons d’incendie (FI) et
3 échelles aériennes ont été mis en œuvre pour vaincre
l’incendie, sécuriser et surveiller les lieux.
8
Le Bilan
Deux appartements sont complètement détruits par
l’incendie et douze autres impactés par les fumées,
les eaux de pluie et d’extinction. La destruction d’une
grande partie de la toiture nécessite la prise en charge
et le relogement de 22 personnes par les services de la
Direction de la Gestion Urbaine de Proximité (DGUP).
L’isolement d’un transformateur menacé par les eaux
de ruissellement nécessite sa coupure. Cette manœuvre
prive alors d’énergie l’ilot d’habitation situé autour des
bâtiments sinistrés et nécessite la mise en œuvre de
moyens d’éclairage mobile fournis par le Bataillon et la
Protection Civile Urbaine.
Afin de limiter le risque d’effondrement des planchers
soumis aux poids des eaux d’extinction, des trouées sont
effectuées, les délestant ainsi de leur charge.
LE GRAND PORT MARITIME DE MARSEILLE – LES BASSINS OUEST
Depuis 1972, une convention entre le Grand Port
Maritime de Marseille (GPMM) et la ville de Marseille
définit le cadre d’emploi des marins-pompiers dans la
zone des bassins Ouest « secteur extérieur » de Port de
Bouc, qui compte 125 personnels.
L’activité du secteur de Port de Bouc
Secours à personnes
119
Incendies
6
A ce titre, le Bataillon est responsable des actions de
sécurité civile dans les chenaux d’accès et les darses de la
zone de Fos, Port de Bouc et Lavéra, ainsi que sur certains
terminaux portuaires de la zone. Cette compétence est
aujourd’hui fixée par la loi.
ZOOM SUR...
Divers (rondes, reconnaissances,
surveillances de travaux)
1 286
LE BATEAU-POMPE LOUIS COLET :
UN OUTIL DE SÉCURITÉ ET DE CONFIANCE
Classé en 3e catégorie de la marine marchande (capacité
à naviguer jusqu’à 20 nautiques des côtes), le Louis Colet
dispose de puissants moyens d’intervention :
•une réserve d’émulseur (42 m3) couplée à un système
de mélange qui lui permet de projeter de la mousse sur
les feux d’hydrocarbures ;
Face aux risques d’incendie des navires de commerce au
mouillage ou à quai ainsi que des installations portuaires
et pétrochimiques des bassins ouest du premier port
français, les marins-pompiers du secteur de Port de Bouc
mettent en œuvre un bateau pompe de 49 mètres de long,
le Louis Colet (mis en service le 9 juillet 1974).
Propriété du Grand Port Maritime de Marseille, il dispose
de deux pompes totalisant 6 000 m3/h (soit 100 tonnes
d’eau par minute), soit une puissance équivalente à celle
de 50 fourgons incendie de type FI.
L’équipage comprend 7 marins en charge de la manœuvre
du bateau-pompe et de la mise en œuvre des pompes
auxquels s’ajoutent jusqu’à 17 marins-pompiers chargés
de la lutte contre l’incendie.
•Les installations spécifiques (cuisine, chambres et
sanitaires) permettent d’intervenir en totale autonomie
et sur une longue durée.
L’AÉROPORT DE MARSEILLE-PROVENCE
L’activité du secteur de Marignane
Secours à personnes
839
Incendies
19
Divers (rondes, reconnaissances,
animaux)
2 038
Depuis le 1er janvier 1963, l’Etat confie au Bataillon (secteur
de Marignane) la sécurité de l’aéroport de Marignane
exploité par la Chambre de Commerce et d’Industrie
de Marseille-Provence (CCIMP). Cette mission a été
confirmée par la loi du 13 août 2004 portant modernisation
de la Sécurité Civile.
Soixante-six marins-pompiers (qualifiés pompiers
d’aéroport) assurent la sécurité de la plateforme
aéroportuaire, des aérogares et de ses dépendances.
L’ACTIVITÉ HORS MARSEILLE
Performances et Lutte contre l’incendie
•l’ensemble des moyens nécessaires à l’intervention et
l’investigation sur un feu de navire (échelle aérienne,
bras élévateur, magasin de matériel incendie,
infirmerie, diverses lances et canons spécifiques,
appareils respiratoires à circuit fermé pour réaliser des
investigations de longues durées en sécurité).
9
MARSEILLE-PROVENCE 2013 CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE
TROIS « SAISONS » POUR LES
MARINS-POMPIERS
10
1
Première saison
« Marseille-Provence accueille le monde »
du 12 janvier au 31 mai ;
2
Deuxième saison
« Marseille-Provence à ciel ouvert – prend l’air »
du 1er juin au 15 septembre ;
3
Troisième saison
« Marseille-Provence aux cent visages »
du 15 septembre au 31 décembre.
L’ANALYSE LES RISQUES
L’analyse de risques liés aux différentes manifestations
porte plus particulièrement sur :
•la sécurité du public au regard des divers aménagements
(structures, scènes, etc.), du lieu concerné (densité,
surface, possibilité d’évacuation, capacité d’un parc
public à recevoir un concert, etc.) et des risques
particuliers inhérents à l’évènement (feux d’artifices lors
de la cérémonie d’ouverture, animation à feux nus lors
de « Flammes et Flots ») ;
Quelques grandes manifestations MP2013
12 janvier
Cérémonie d’ouverture
3 et 4 mai
Flammes et flots
9 juin
Transhumance
21 juin
Concert de la fête de la musique
14 juillet
Feu d’artifice du 14 juillet
20 juillet
Euro Pride
7 septembre
Parade nautique
31 décembre
8e Révélation du 31 décembre
•la circulation et les accès des secours (transhumance,
Euro Pride, etc.) ;
•le dimensionnement du dispositif prévisionnel de
secours (DPS) à mettre en place durant l’évènement.
Toutes ces vérifications sont en premier lieu réalisées
sur la base d’étude de dossiers puis par des visites sur le
terrain. Ces visites permettent :
•une analyse de chacun des lieux accueillant un
évènement (structure) ;
•une vérification de l’accessibilité pour les secours des
façades d’immeubles bordant les évènements ;
•une délivrance d’attestation de solidité de chaque
implantation et les vérifications des installations
techniques par les organismes agréés;
•une dernière visite de chaque site avant la tenue de la
manifestation.
Lors de ce type d’événement qui concentre un public
important, la sécurité représente un enjeu majeur et
nécessite une analyse opérationnelle (en particulier dans
le domaine « secours / santé ») menée en collaboration
avec tous les services de l’Etat, de la communauté
urbaine, du conseil général et de la mairie. Cette réflexion
conduit à la mise en place d’une organisation spécifique
à la manifestation en intégrant les capacités des différents
services concernés (collectivités, Etat, associations
agréées).
ÉS
QUELQUES DPS DÉTAILL
•la sécurité de la manifestation ;
•une montée en puissance du dispositif de sécurité pour
faire face à un afflux éventuel de victimes ;
•les interventions périphériques à l’évènement dans
des délais convenables ;
Public
Cérémonie
d’ouverture
•la coordination des différents services concernés par la
chaîne « secours / santé ».
LE BATAILLON
ET MARSEILLE-PROVENCE 2013
Quelques chiffres liés aux évènements
Marseille-Provence 2013 Capitale de la Culture
Effectifs ayant contribué
aux dispositifs
prévisionnels de
secours (DPS)
Dossiers
étudiés
Lieux culturels et
espaces publics
analysés
Jauge réalisée
200 000 personnes
durant 4 heures
(dont 1 135 marins-pompiers,
médecins, infirmiers et
personnels de soutien du
Bataillon)
Transhumance
68
Pour les manifestations se déroulant sur la voie publique et
ayant attiré plusieurs centaines de milliers de personnes,
un suivi spécifique a été mis en place. Ce fut le cas pour
la Cérémonie d’ouverture, Flammes et Flots, la Grande
transhumance, le concert de la fête
de la musique, les festivités du
14 juillet, l’Euro Pride, la Folle
histoire des arts de la rue,
Métamorphose, le tour de
France, la Ville en carton et la
La ville en
8e révélation le 31 décembre.
carton
Concert du
21 juin
Feu d’artifice du
14 juillet
Euro Pride
Emploi du Budget (383 000 €)
alloué dans le cadre des évènements liés
à Marseille-Provence 2013
Alimentation
9 %
Fournitures petits
équipements
30 %
Jauge réalisée
300 000 personnes
sur le parcours
avec un point de
concentration autour
du Vieux-Port
Jauge réalisée
120 000 personnes
concentrées
essentiellement
sur le Quai de la
Fraternité
Jauge réalisée
200 000 personnes
autour du
Vieux-Port
Jauge réalisée
de 3 000 à
7 000 personnes
(défilé) et
10 000 personnes
(plages)
Jauges réalisées de
30 000 personnes
(parcours) et
10 000 personnes
(en mer)
8e Révélation
4 %
Dispositifs de
Premiers Secours
Parade nautique
55 %
Carburants
Réparations
matériels & véhicules
2 %
400 personnes
(170 BMPM,
7 PCU,
167 CRF,
56 SDIS13
et UIISC)
Flammes et
flots
1 949
500
Jauge réalisée
400 000 personnes
(concentrées
au moment des
spectacles autour
du Vieux-Port sur
le cours d’Estienne
d’Orves)
Effectifs
« sécurité »
239 personnes
(144 BMPM,
7 PCU, 84 CRF,
4 ERM)
147 personnes
(87 BMPM,
60 CRF / ERM)
254 personnes
(120 BMPM,
58 CRF,
10 EMC,
40 CR blanche,
26 SDIS13)
185 personnes
(100 BMPM,
7 PCU, 72 CRF
et 6 EMC)
542 personnes
(400 BMPM,
13 CR blanche,
3 PCU,
42 CRF / EMC
et 84 SDIS)
66 personnes
(47 BMPM,
19 CRF / ERM)
115 personnes
Jauge réalisée
150 000 personnes
(67 BMPM,
3 PCU, 42 CRF,
3 EMC)
MARSEILLE-PROVENCE 2013 CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE
Cette démarche a permis d’assurer :
11
LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR)
6 728 interventions médicalisées en 2013
12
Le Bataillon participe au Service Mobile d’Urgence
et de Réanimation (SMUR) de l’AP-HM par la mise
en œuvre de moyens en personnels et en matériels. Le
BMPM fournit 3 des 6 ambulances de réanimation mises
en place quotidiennement à Marseille par le SMUR
avec leurs équipes médicales constituées d’un médecin
urgentiste, d’un infirmier et d’un conducteur. Ces moyens
sont « régulés » par le Centre 15 du SAMU des Bouchesdu-Rhône où un médecin et un opérateur du Bataillon sont
présents 24 h/24 et 7 j/7.
Ce dispositif est complété par 3 moyens identiques
relevant des hôpitaux de Marseille.
Les trois ambulances de réanimation du Bataillon
stationnent dans les CIS de Plombières (PLB),
Louvain (LVN) et Endoume (END).
En 2013, les ambulances de réanimation du Bataillon ont
réalisé 6 728 interventions (en hausse de 6,7 %) et
transporté 6 500 victimes (5 998 transports primaires* et
502 transports inter-hospitaliers). Ces chiffres s’intègrent
dans l’activité « secours à personnes » du Bataillon.
* Du lieu de détresse à l’hôpital
LES VICTIMES
•Répartition : 58 % d’hommes et 42 % de femmes ;
•58 ans : âge moyen des personnes prises en charge.
Les patients de plus de 80 ans représentent un patient
sur quatre ;
•lieux de prise en charge : domicile (62 % des
interventions), milieu hospitalier (11,2 %), voie publique
(10,1 %), lieux et espaces publics (5,4 %), maisons de
retraite (4,8 %), autres (4,5 %) et lieux de travail (2 %).
Répartition des circonstances
Inconnues 79 (1 %)
Agressions 108 (2 %)
Affections
médicales
5 514 (85 %)
Autolyses 149 (2 %)
Accidents
650 (10 %)
•Devenir immédiat des victimes prises en charge
–– 84 % des victimes ont été transportées à l’hôpital et
médicalisées pour plus de la moitié ;
–– 6 % ont été soignées sur place ;
–– 1 % a refusé les soins ou le transport vers l’hôpital ;
–– 9 % sont décédées avant l’arrivée des secours ou en
dépit des actions de réanimation.
•Répartition des interventions : 70 % entre 10 h et
22 h.
LES VÉHICULES MÉDICAUX SPÉCIAUX
Véhicule Médical de Soutien (VMS)
Véhicule de Détection,
Identification et Prélèvement (VDIP)
Le VMS est un moyen médicalisé dédié aux marinspompiers lors des interventions et au soutien médical
lors des grands rassemblements de personnes.
Ponctuellement, il est engagé en renfort des équipes du
SMUR de la ville.
Sur le territoire marseillais, le VDIP est déployé lors de
certaines interventions pour évaluer les risques de toxicité,
de pollution des eaux, identifier les agents chimiques
présents dans les fumées ou ressentis dans l’atmosphère
et apporter une aide à la décision du commandant des
opérations de secours (COS).
Lié par une convention datant de 2013 avec le ministère
de l’Intérieur, le VDIP du Bataillon fait partie du « pool »
des 5 engins de ce type mobilisables sur le territoire
national lors d’évènements de type NRBC-E (Nucléaire,
Radiologique, Biologique, Chimique, Explosif) causés par
un accident industriel ou un acte terroriste. A ce titre, l’Etat
a financé une partie de ses équipements.
VMS : Répartition des types d’intervention
AVP (accidents voie
Feux
publique) 6 %
37 %
Répartition des missions effectuées par le VDIP
en 2013
DPS (dispositifs
prévisionnels de secours)
SMUR
9 %
36 %
Odeurs suspectes
37 %
Divers 12 %
Risques technologiques
13 %
Activité des équipes de réanimation du Bataillon
2 500
2 322 2 370
Feux
50 %
2 245 2 248
1 861 1 824
2 000
1 500
1 000
500
58
AR LVN
Nb de sorties (6 728)
ZOOM SUR...
AR END
VMS
Nb de victimes (6 500)
LES TRANSPORTS « PAR CARENCE »
La carence est avérée lorsque les transporteurs
sanitaires privés sont dans l’impossibilité de
répondre aux demandes du SAMU - Centre 15
(pas d’ambulance privée mobilisable dans des
délais compatibles avec l’état de santé du patient).
Ce transport est alors assuré par un VSAV du
Bataillon. En 2013, plus de 4 000 transports par
carence ont été effectués, soit une augmentation
de 26 % par rapport à 2012 et + 186 % par rapport
à 2008. Les transports par carence sont très
fréquents le lundi, les week-ends et jours fériés et
de manière générale entre 16 h et 22 h.
4 000
Evolution du nombre de transports par
carence (2008 - 2013) 3 322
4 197
3 000
2 000
1 469
1 000
0
2008
600
1 194
2009
1 613
1 501
2010
2011
Source BMPM
AR PLB
2012
2013
Répartition des carences en 2013
500
400
Source BMPM
0
300
300
200
100
0
JANV.
MARS
MAI
JUIL.
SEPT.
NOV.
LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR)
269 interventions en 2013
13
PRÉVENIR
Le domaine d’action de la prévention englobe l’ensemble des mesures propres à limiter, autant que possible,
l’existence d’un risque et le cas échéant, à en réduire les effets. La division prévention du Bataillon de marinspompiers de Marseille est chargée d’assurer la sécurité des personnes, permettre l’engagement des secours dans
des conditions optimales et limiter les pertes matérielles.
DES RESPONSABILITÉS
Son domaine d’action englobe les établissements
recevant du public (ERP), les immeubles de grande
hauteur (IGH), les bâtiments d’habitation (HAB), les
établissements industriels, les installations classées, les
tunnels, les établissements relevant du code du travail et
les aménagements sur l’espace public.
La division prévention représente l’amiral, commandant le
Bataillon, au sein du comité « Risques et urbanisme de la
ville de Marseille » et dans les différentes commissions
de sécurité centrale, départementale et communale. Elle
anime ces deux dernières en qualité de rapporteur.
Elle assure la représentation du Bataillon au sein du
« Groupe d’Evaluation des Implantations Illicites » (GE2I)
piloté par le préfet des Bouches-du-Rhône.
La division est chargée de la recherche des causes et
circonstances d’incendie (RCCI) pilotée par le ministère
de la Justice.
Elle procède à l’étude de tous les plans de prévention des
risques (PPR) et de tous les permis de construire situés en
zones à risques. Elle définit les besoins en eau pour la lutte
contre les incendies.
Elle est responsable de la formation en prévention et assure
les présidences de jury SSIAP (personnels civils travaillant
dans les Services de Sécurité Incendie et d’Assistance à
Personnes au sein des entreprises privées).
Actions
2012
2013
Variation
Commissions départementales
260
276
+ 6 %
LA PRÉVENTION
Elle est chargée de la gestion et du suivi de l’entretien des
7 636 hydrants (bouches et poteaux d’incendie) installés
sur la commune de Marseille, des 10 889 extincteurs et
des 428 robinets d’incendie armés (RIA) implantés dans
les bâtiments communaux.
Commissions communales et comité « risques et urbanisme »
447
469
+ 5 %
Dossiers étudiés
13 523
13 583
+ 1 %
Réunions et études hors commissions
687
724
+ 5 %
Visites de sites ou réunions de travail hors commissions
1 757
1 624
- 8 %
Nombre total de dossiers archivés
20 251
20 697
+ 2 %
Actions de formation (en heures)
1 157
1 199
+ 4 %
Présidences de jury SSIAP
39
34
- 13 %
14
Visites GE2I (Groupe d’Evaluation des Implantations Illicites)
12
21
+ 75 %
L’ACTIVITÉ EN 2013
La division a été fortement impliquée dans la préparation
de l’évènement Marseille-Provence 2013 « Capitale
européenne de la Culture » pour lequel plus de
500 dossiers ont été étudiés et suivis.
Sur le plan bâtimentaire, le Bataillon étant rapporteur de
toutes les commissions de sécurité, son action a consisté
à préparer les avis des commissions de sécurité et à
permettre l’ouverture de grands établissements recevant
du public (le Mucem, le fort Saint-Jean, le FRAC, le hangar
J1, le musée Longchamp, la friche Belle de Mai et la Villa
Méditerranée).
LES PRIORITÉS POUR 2014
•Etude et suivi du chantier de la L2 ;
•finalisation des travaux du Stade Vélodrome ;
•chantier de construction du centre commercial du
Prado ;
•réalisation de la ligne de tramway Rome / Castellane ;
•extension de la ligne 2 du métro ;
•ouverture du centre commercial des « Terrasses du
port » ;
Les grands dossiers de 2013
•travaux liés au BHNS (bus à haut niveau de service) ;
•Grandes manifestations MarseilleProvence 2013
•dossier relatif à la deuxième tranche de la piétonisation
du Vieux-Port ;
•Stade Vélodrome
•construction des IGH SAS Suède.
•Hangar J1 et ses deux expositions
•Hôpital Européen
•Palais Lonchamp et l’exposition
« Le grand atelier du Midi »
E.R.P.
•Ilot 3 de la friche Belle de Mai
•Mucem
•Pavillon M
•Villa Méditerranée
•Hôtel intercontinental
•Musée « Regards de Provence »
•Le FRAC (musée)
I.G.H.
•Suivi post sinistre et mise en sécurité
de l’IGH Le Corbusier
Tunnels
•Tunnel Prado Sud
•Réhabilitation du tunnel du Vieux-Port
Espaces
publics
•Semi piétonisation du Vieux-Port
•Aménagement du J4
LA PRÉVENTION
•Fort Saint-Jean
15
Former et entraîner : une mission essentielle
La formation et l’entraînement des marins-pompiers du Bataillon s’appuient sur les référentiels « emplois – formation »
de la Sécurité Civile à l’instar des sapeurs-pompiers. La formation initiale et continue des marins-pompiers de Marseille
(MAPOM) est réalisée par l’Ecole des Marins-Pompiers de la Marine (EMPM) qui forme également les marinspompiers (MARPO) des bases navales et aéronavales de la Marine nationale. L’entraînement est dispensé au Centre
d’Entraînement aux Techniques d’Incendie et de Survie (CETIS) et lors d’exercices, de différents niveaux selon
les buts poursuivis. Les formations de spécialité et l’entraînement dispensés aux MAPOM dépendent de la division
entraînement-formation du Bataillon qui dispose pour cela des agréments nécessaires délivrés par la Sécurité Civile.
FORMATIONS
EMPM – 31 formateurs
Bilan
Nb d’élèves formés
Nombre de stages/cours
Formation
2011
2012
2013
Initiale
178
183
166
Continue
367
397
374
Initiale
11
11
11
Continue
31
47
28
CETIS – 16 formateurs
Bilan
ZOOM SUR...
2013
243
FORMATIONS OPITO
2 918
Avec l’obtention de l’agrément « Offshore Petroleum
Industry Training Organization » (OPITO), le
Bataillon (CETIS) a franchi une étape
majeure dans l’évolution des formations
qu’il dispense. En juillet 2013, il devient
le premier centre francophone
à acquérir cet agrément pour ses
formations liées à la survie en mer.
L’ENTRAÎNEMENT ET LA FORMATION
Stagiaires BMPM (formation initiale)
16
Stagiaires BMPM (recyclage)
Stagiaires EMPM
767
Stagiaires extérieurs payants
801
Stagiaires extérieurs gratuits
175
Total stagiaires
4 904
Jours-stagiaires
9 444
Origine des stagiaires du CETIS
BMPM 5 %
MAE BMPM
59 %
Stagiaires extérieurs
gratuits 4 %
A ce jour, 135 centres de formation, répartis sur tous les
continents, dispensent des formations agréées OPITO.
Le CETIS est devenu le­136e fournisseur de formation
agréée (approved training provider) au standard OPITO.
Le Bataillon, dispose aujourd’hui de 3 des agréments
gérés par OPITO :
•BOSIET (Basic Offshore Safety Induction &
Emergency Training) : formation à la lutte contre un
début d’incendie et aux techniques d’évacuation et
de survie en mer ;
Stagiaires extérieurs
payants 16 %
EMPM 16 %
Formation à la conduite
EPTCES – 5 moniteurs
Bilan
2013
Permis de conduire validés
(VL, PL, SPL, TC)
115
Stagiaires en perfectionnement
97
Sensibilisation en sécurité routière
400
•FOET (Further Offshore Emergency Training) :
formation à la lutte contre un début d’incendie, au
secours à personne et à l’évacuation en urgence d’un
hélicoptère immergé ;
•HUET (Helicopter Underwater Escape Training) :
évacuation en urgence d’un hélicoptère immergé.
Depuis l’obtention de l’agrément, 109 diplômes de
formations OPITO ont été délivrés.
Formation de spécialités
Formation au secourisme – 8 moniteurs
220 marins-pompiers ont reçu une formation de
spécialité en 2013 au travers de 23 stages organisés
par le Bataillon dans les domaines d’action de ses
sections opérationnelles spécialisées (secours en
mer, lutte contre la pollution, NRBC-E, etc.).
•La plus importante activité de formation liée aux premiers
secours délivrée par le CMFTPS est générée par les marinspompiers en formation ou recyclage - issus du Bataillon ou
de l’EMPM (67 % du volume des formations délivrées).
Stages d’« aguerrissement »
En qualité d’unité opérationnelle, le Bataillon a accueilli
456 stagiaires en 2013, des personnes extérieures
(médecins et infirmiers civils et militaires, personnels
de la Marine nationale et de l’Armée de terre, etc.) qui
prennent place à bord des moyens opérationnels (AR
ou VSAV) en tant que stagiaires en « aguerrissement ».
Cette immersion place le stagiaire en situation
d’urgence qui favorise le développement de qualités
nécessaires à celui-ci dans l’exercice de ses futures
fonctions (capacité de réaction face à un évènement
imprévu, adaptation aux situations complexes et
préservation du potentiel humain dans l’action).
•Une part non négligeable (31 %) est consacrée au
grand public (élèves infirmiers, internes, psychologues,
fonctionnaires de la ville de Marseille, etc.) en ce qui
concerne la prévention et secours civiques de niveau 1.
Temps de formation
(journée/stagiaire)
Origine des
stagiaires
3 %
6 % 2 %
10 %
70 %
61 %
17 %
31 %
BMPM
EMPM
VDM
Autres
ENTRAÎNEMENT
Répartition des thèmes d’exercices en 2013
Risques technologiques /
NRBC-E 21 %
•Ce chiffre est en diminution par rapport à 2012 car la
priorité opérationnelle a été donnée aux dispositifs
prévisionnels de secours (DPS) liés à l’organisation
des grands évènements de Marseille-Provence
2013.
Risques naturels
14 %
Interventions sur navire
14 %
Tunnels
Nombreuses victimes /
sanitaire 14 %
37 %
Entraînement physique – Entraînement physique et sportif – 10 moniteurs
Disciplines
pratiquées
Résultats marquants
(participations individuelles ou en équipes)
Rugby
Rugby Club Marine vs ROYAL NAVY
Championnat interarmées
Natation
Championnat de France militaire
1 médaille d’or et 1 d’argent
Futsal
Champion Marine nationale
Football
Championnat de France militaire - 4e
Escalade
Challenge international - 7e
Championnat de France militaire - 1 médaille
d’argent
Judo
Championnat de France militaire 3e masculin
et 2e féminin - Tournoi international en Tunisie
Cross
country
Cross court hommes et femmes - 3e par
équipe - Cross long seniors et vétérans 2e par équipe
Course
d’orientation
Championnat marine – 1 médaille d’or en
senior – Championnat de France militaire
Le niveau de préparation physique des militaires du
BMPM est mesuré par le taux de réalisation de l’épreuve
annuelle de Contrôle de la Condition Physique du
Militaire (CCPM). Les marins-pompiers de Marseille
se distinguent dans différentes disciplines sportives,
tant sur le plan collectif qu’individuel.
Marseille/Cassis
50 participants
Marathon de Marseille
60 participants
Marathon de Paris
1 participant
Voile
5e Championnat marine
19 rencontres internes
803 participants BMPM
APTISPORT
60 formations
Recyclage BNSSA
30 personnes
Formation BNSSA
10 personnes
30 sessions
de recrutement / 5 FCA
418 candidats testés
L’ENTRAÎNEMENT ET LA FORMATION
•14 exercices majeurs réalisés en 2013 impliquant les
grands acteurs institutionnels de la Zone de défense sud
réalisés en environnement urbain, maritime ou naturel.
17
LES FINANCES
du service d’incendie et de secours
Un coût de 84 € par habitant pour la ville de Marseille
LE BUDGET
99 895 176 € EN 2013
LES DÉPENSES
DE FONCTIONNEMENT EN 2013
Les dépenses du Bataillon (fonctionnement et investissement)
restent contenues (+ 1,2 %, moyenne des évolutions
annuelles depuis 2009 hors Marseille-Provence 2013 et
reports de charges dûs au délai de déploiement du logiciel
financier Pégase).
• Diminution des dépenses de fonctionnement :
baisse de 1,8 % par rapport à 2012 après retraitements
(Pégase et Marseille-Provence 2013) ;
Répartition des dépenses hors investissements
Charges à caractère
général
A noter en 2013 :
• le fonctionnement (personnel et courant) comprend
le budget principal, les dépenses particulières liées à
l’évènement Marseille-Provence 2013 Capitale de la
Culture et le report lié à Pégase ;
• en investissement, les crédits de paiement alloués ont
permis d’assurer les échéances du système des alertes
(Mistral) et le renouvellement du matériel.
90 000 000 €
Ventilation du budget
75 000 000 €
60 000 000 €
Charges personnel
Fonctionnement courant
Investissement
45 000 000 €
30 000 000 €
Rémunérations et
charges sociales
16 %
84 %
• une masse salariale contenue avec pour perspective
le ralliement en trois tranches annuelles des effectifs
supplémentaires (marins-pompiers) dédiés au nouveau
centre d’incendie et de secours (CIS) La Valbarelle ;
• une politique d’optimisation des crédits poursuivie
depuis 2009 permettant sur des postes significatifs de
fonctionnement courant, de gager les évolutions dues
à la dynamique spontanée de certaines dépenses (dont
personnel).
Economies réalisées par rapport à 2009
15 000 000 €
(charges à caractère général)
0€
2009
2010
2011
2012
900 000
2013
- 135 753 €
2009
2013
800 000
105 000 000 €
LE BILAN FINANCIER
700 000
18
90 000 000 €
- 361 165 €
600 000
500 000
75 000 000 €
- 103 752 €
400 000
60 000 000 €
73 833 647 €
75 944 081 €
300 000
- 121 922 €
200 000
45 000 000 €
- 79 711 €
100 000
30 000 000 €
- 16 375 €
0
Carburants
15 000 000 €
14 408 063 €
11 653 466 €
0 €
Dépenses
11 178 072 €
Missions
Frais
Médicaux
Habillement Réparations
automobiles
externalisées
Frais de
transport
7 407 938 €
4 779 106 €
Ressources
585 979 €
Charges personnel
Fonctionnement courant (dont 1 020 544 € liés à Pégase et 383 000 € MP2013)
Investissement (dont 2 004 456 € liés à Pégase)
Ville de Marseille
Etat (FCTVA, TSCA, etc.)
CUMPM
Remboursements de
concours et prestations
Conseil Général 13
LES DÉPENSES
D’INVESTISSEMENT
LES RESSOURCES
• La ville de Marseille a de nouveau mobilisé en 2013
la majorité des ressources, complétée d’une part de la
dotation de l’Etat dans le cadre de subventions allouées
au titre du Fonds de Compensation de la TVA (FCTVA)
et de la Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance
(TSCA), d’autre part de la participation versée par
la Communauté Urbaine de Marseille-Provence
Méditerranée (CUMPM).
Ont été privilégiés en 2013 : la réalisation du programme
d’investissement MISTRAL (1 635 346 €) ainsi que les
travaux d’infrastructure, qu’ils soient dédiés au nouveau
poste de commandement COSSIM 3 (1 701 462 €) ou aux
travaux de rénovation des autres bâtiments du Bataillon.
Un effort (7 M€) a été consenti pour le renouvellement du
matériel et des véhicules vieillissants ou à la reconstitution
des stocks (pièces et équipements).
• Le remboursement de concours et de prestations
fournis par le Bataillon représente de l’ordre de 5 % des
ressources (ascenseurs, SMUR, carences, CETIS, etc.).
Répartition des investissements (CP)
COSSIM 3
infrastructures,
systèmes
d’exploitations,
matériels
• Suite à la loi de finance rectificative (LFR 2013), la part
contributive du Conseil Général des Bouches-du-Rhône
de 0,6 % en 2013, est attendue à hauteur de 6 à 7 % en
2014. Pour partie, elle financera le système Mistral et le
CIS de la Valbarelle.
Outillage Incendie,
Matériels spécifiques
et équipements
opérationnels
36 %
28 %
Evolution projetée de la part contributive du
Conseil Général 13 au budget du Bataillon
6 000 000 €
Infrastructures,
générales
Matériels et
mobiliers courants
5 000 000 €
Investissement
11 %
25 %
4 000 000 €
Fonctionnement
4 202 608 €
3 000 000 €
2 000 000 €
2 000 000 €
1 000 000 €
0€
585 979 €
2013
Prévision 2014
ZOOM SUR...
L’ÉVOLUTION EN POURCENTAGE
DE LA MISE EN CAUSE DU BATAILLON
DANS LES ACCIDENTS IMPLIQUANT SES VÉHICULES
L’évolution favorable du ratio d’accidents classés « à tort* » en 2013 est à mettre en perspective avec les 3,8 millions
de kilomètres parcourus par l’ensemble des véhicules du Bataillon.
90
80
80
79
Actions permanentes du Bataillon :
80
79
•un bureau contentieux qui s’attache à
fournir les éléments pertinents permettant
à l’assureur de mettre hors de cause le
Bataillon dès que cela est juridiquement
recevable ;
74
70
60
50
40
30
20
10
0
9
13
22
17
15
15
5
4
5
4
2009
2010
2011
2012
2013
A tort
50/50
A raison
•une prévention des accidents de circulation
qui s’appuie sur des actions pédagogiques
continues (pratiques et théoriques) au profit
de l’ensemble du personnel.
* La catégorie « à tort » rassemble les accidents pour lesquels le Bataillon est pleinement responsable.
LE BILAN FINANCIER
(de la simple rayure, aux dégâts plus conséquents)
19
Les chiffres-clés de l’année 2013
Effectifs au 31 décembre 2013
Effectifs militaires
Recrutements et départs définitifs de
marins-pompiers
2 330
Effectifs civils hors vacataires
(ETPT)
96
Nombre de réservistes
opérationnels (durée moyenne
35
d’activité de 34 jours/an)
Données sur le corps social militaire du Bataillon
Nombre de métiers
42
Moyenne d’âge
Taux de féminisation
Nombre de marins-pompiers
recrutés en 2013
160
Nombre de départs définitifs de
marins-pompiers en 2013
120
Provenance des marins-pompiers
recrutés en 2013 (ratio région PACA /
autres régions françaises)
25 / 75
Promotions de grade
33,4 ans (hommes)
28 ans (femmes)
Nombre de promotions au sein des
corps d’officiers
31
4,86 % (global)
1,16 % (marins-pompiers)
Nombre de promotions au sein des
corps de personnel non officier
490
Taux d’encadrement en officiers
(hors service de santé)
Mobilité
3,80 %
Mobilité hors BMPM
Statut du personnel militaire
(ratio militaires de carrière / militaires
contractuels)
Lieu de résidence du personnel
militaire (ratio personnel résidant
dans le département des Bouches-duRhône /autres départements)
104
(nombre de mutations)
29 / 71
Mobilité vers le BMPM
92
(nombre de mutations)
30 / 70
Mobilité géographique et
fonctionnelle interne au BMPM
(nombre de mouvements)
727
Le personnel du BMPM par catégorie statutaire
RESSOURCES HUMAINES
Service de santé 2 %
20
Officiers (hors santé) 4 %
Marins-pompiers
80 %
Civils 4 %
Equipages de la flotte
10 %
ZOOM SUR...
L’ACTIVITÉ DU CENTRE
DE RESSOURCES PARTAGÉES (CRP) EN 2013
Rapports au Conseil Municipal
Conventions préparées et suivies
Arrêtés municipaux préparés et suivis
Dossiers réels de recrutement ou de renouvellement de contrat (personnel civil)
Recrutements pour ordre (gardes SMUR des médecins d’active, encadrants cadets, etc.)
Bulletins de paie préparés et liquidés (personnel civil)
Actes de gestion et de saisie dans le SI-RH (personnel militaire)
Messages électroniques reçus et émis par le BARH* (personnel militaire)
Personnels reçus par le BARH (personnel militaire)
* Bureau administratif et RH en charge du personnel militaire
41
14
3
43
5
934
52 720
640 500
20 620
FONCTIONNEMENT COURANT
L’ENTRETIEN EN RÉGIE
Avec un budget initial constant par rapport à 2012 (mais
inférieur de 2,5 % par rapport à 2011) et un abondement
dédié aux activités de Marseille-Provence 2013, le
groupement Soutien du Bataillon a pu absorber les
dépenses induites par les dispositifs prévisionnels de
secours (DPS) déployés dans le cadre des manifestations
Marseille-Provence 2013 « Capitale européenne de la
Culture » tout en poursuivant l’adaptation des dépenses
au juste besoin.
Les engins roulants – 15 500 interventions (+ 4 %)
La capacité d’entretien du service technique (boulevard
de Plombières) permet de maintenir un taux élevé de
disponibilité des équipements. Afin d’assurer dans les
meilleures conditions la maintenance de ces derniers,
le service développe les compétences de son personnel
(formation de soudeurs, etc.) et investit dans l’achat de
matériel (banc de freinage, etc.).
Parallèlement, un effort nécessaire à la poursuite de la
mise à niveau des infrastructures vieillissantes du
Bataillon a nécessité une ventilation prioritaire (+ 23 % en
montant par rapport à 2012) afin de retrouver un niveau
sanitaire satisfaisant dans les locaux vie, et en particulier
les cuisines.
Répartition du budget géré par
le groupement soutien
Pour améliorer les capacités de l’Atelier Général Incendie
(AGI), trois nouveaux bancs de contrôles pour Appareils
Respiratoires Isolants (ARI) ont été commandés en 2013.
Infrastructures
13 %
Logistique
71 %
Systèmes
d’information et
de communication
16 %
S’agissant des dépenses en baisse, le poste « carburant »
demeure un des premiers postes concernés (- 1 % en
2013) grâce notamment à une évolution à la baisse de
la consommation de gazole dédiée aux véhicules (583 m3
soit - 3 %).
Répartition des dépenses de fonctionnement par
postes principaux
Matériels spécifiques
pompiers 5 %
Divers logistique
5 %
Habillement
5 %
Réseau Antarès
6 %
Entretien en régie
23 %
Les engins nautiques
Carburants
14 %
Locations,
énergie,
maintenances
et réparations
36 %
Location hélicoptères
bombardiers d’eau 6 %
Dans le cadre de l’entretien des engins nautiques,
l’accent a été mis sur une augmentation des opérations
de maintenance réalisées en interne en s’appuyant sur
les compétences du personnel affecté (échange standard
d’un moteur complet, visites complètes des moteurs de
propulsion ou des commandes, etc.) et sur l’acquisition
de compétences supplémentaires (stages hors-bord,
soudeur, batteries, etc.) par le biais du Centre d’Instruction
Naval de Saint-Mandrier (Marine nationale). Ce dernier
forme gratuitement le personnel du Bataillon.
SOUTIEN DES ÉQUIPEMENTS EN SERVICE
Ainsi, les efforts visant au financement nécessaire à la
mise en œuvre des systèmes d’information et de
communication ont été confortés. Ces derniers ont porté
majoritairement sur l’achèvement de la mise à niveau des
standards des casernes (CIS) afin d’accueillir le nouveau
système de traitement des appels et de suivi des opérations
(MISTRAL).
21
Le développement de ces capacités permet la réalisation
d’économies sur le budget de fonctionnement et de
pallier certaines difficultés ponctuelles liées aux marchés
d’entretien. Par ailleurs, le Bataillon s’appuie également
sur le Service Logistique de la Marine (SLM) afin de
bénéficier ponctuellement d’expertises ou de réparations.
En 2013, le parc d’embarcations a été renforcé
d’une Embarcation d’Incendie et de Sauvetage (EIS)
supplémentaire ainsi que de trois Canots de Sauvetage
Légers (CSL).
est le système d’information développé en
interne pour le fonctionnement des ateliers du groupement
Soutien. Il permet :
• d’assurer la cohérence des exigences de disponibilité
opérationnelle et technique des engins en temps réel
(interfacé avec le système de gestion des secours
MISTRAL du COSSIM 3) ;
•d’attribuer les opérations de réparation aux différents
secteurs techniques et sous-traitants ;
•de dématérialiser les carnets d’entretien des engins ;
SOUTIEN DES ÉQUIPEMENTS EN SERVICE
•de disposer d’une cartographie exhaustive des engins
selon leur statut (opérationnel ou en maintenance).
22
SYSTÈMES D’INFORMATION
DU SOUTIEN
En 2013, le Bataillon a amorcé la restructuration du
groupement Soutien avec pour objectif d’améliorer la
qualité des services rendus aux Centres d’Incendie et de
Secours (CIS) en assurant :
•la dématérialisation des demandes de matériel ;
•l’historisation des interventions techniques réalisées sur
les engins et les matériels ;
•l’unicité et la cohérence des données relatives aux
engins et équipements quelles que soient leurs natures
(technique, logistique, comptable, patrimoniale).
Ainsi, le BMPM s’est doté d’un Système d’Information et
de Gestion des Engins et des Equipements
et d’un système d’information de type MAGAsins en
LIgne
Ces systèmes d’information alimenteront, à termes, des
bases de données uniques consultables par l’ensemble des
services (bureaux techniques, achats, magasins, ateliers) en
charge du maintien en condition opérationnelle des engins,
infrastructures et des matériels concourant à la réalisation
des missions du Bataillon. Chaque acteur maîtrise ainsi
sa propre information et bénéficie des données enrichies
et contrôlées des autres secteurs techniques, dans le but
d’optimiser l’emploi des ressources dédiées à la mise en
œuvre des moyens d’intervention.
est un système d’information développé
par la Marine nationale et adopté en interne pour le suivi
des matériels du BMPM. Il permet :
•l’expression du besoin et le circuit des visas associés ;
•la gestion des opérations de magasinage ;
•l’entretien et la réparation (traçabilité, contrôles
des équipements de protection individuels (EPI),
planification des opérations de reprogrammation, etc.) ;
•la localisation des matériels en temps réel ;
•la production de données patrimoniales fiables ;
•la planification des renouvellements en fonction des
vieillissements réels.
LES SYSTEMES D’INFORMATION
ET DE COMMUNICATION (SIC)
INVESTISSEMENT :
LE RENOUVELLEMENT DU MATÉRIEL
L’année 2013 a été marquée pour le secteur informatique
par :
Les
crédits
d’investissement
permettant
l’approvisionnement des équipements « techniques » ont
été répartis comme suit :
•le remplacement et la mise à niveau des réseaux et du
parc informatique (âge du parc inférieur à 5 ans) ;
•la mise en place d’une hotline (gestion des demandes
« clients » internes au Bataillon) ;
•la mise en place et la validation de l’infrastructure réseaux
(13 nouvelles baies de brassage, une architecture « cœur
de réseau », virtualisation de serveurs, mise en place d’un
Plan de Reprise d’Activité), de la Sécurité des Systèmes
d’Information (SSI) et des moyens applicatifs (projet
MISTRAL) tout en assurant le fonctionnement nominal de
l’actuel COSSIM ;
•la mise en service d’un nouveau camion atelier dédié à
la maintenance des SIC.
•acquisition et renouvellement du parc des engins
roulants et flottants ;
•dotation complémentaire en matériels et outillage
d’incendie et de défense civile ;
•acquisition de gros appareils producteurs de chaud et de
froid dans le cadre de la mise aux normes des cuisines
du Bataillon ;
•renouvellement du parc des machines-outils permettant
une amélioration de l’entretien effectué en interne.
Répartition des dépenses d’investissement
(AP consommés)
Tenues pompiers
11 %
Matériels pompiers
7 %
SIC 14 %
Réseaux
d’adduction d’eau
3 %
Pour le secteur télécommunications, les chantiers suivants
ont été réalisés :
•modernisation des autocommutateurs (centraux
téléphoniques) et mise en place d’une numérotation
téléphonique unique ;
•reprogrammation individuelle de tous les terminaux
radio ANTARÈS ;
•amélioration des systèmes de transmission radio
par la sécurisation et le développement du réseau FH
(faisceaux hertziens).
SIC répartition des dépenses par postes
Sécurisation des locaux
techniques 6 %
Engins roulants
et flottants
61 %
Le premier poste de dépenses d’investissement concerne
l’acquisition et le renouvellement du parc des engins
roulants et flottants. La majeure partie de ce budget
(98%) est consacré au renouvellement des engins
opérationnels (21 en 2013). La rationalisation du parc de
véhicules de servitude menée depuis plusieurs années se
poursuit avec efficacité (diminution de la part des crédits
affectés aux véhicules légers).
Répartition des crédits de paiement affectés au
règlement des véhicules opérationnels
Technique
11 %
Soutien
3 %
Licences de logiciels
22 %
Divers 4 %
Bureautique
6 %
Radio 22 %
Réseaux 6 %
Urbains
26 %
39 %
Serveurs
15 %
Onduleurs 2 %
Nautique
Autocommutateurs
17 %
Sanitaire
20 %
Commandement
1 %
SOUTIEN DES ÉQUIPEMENTS EN SERVICE
Divers 4 %
23
En 2013, la répartition des crédits a prioritairement favorisé :
ZOOM SUR...
•les engins nautiques (hausse de près de 12 %) ;
•les véhicules techniques (hausse de plus de 9 %) avec
un véhicule de secours routier (VSR) et deux véhicules
de transport utilitaire ;
•les véhicules opérationnels urbains (en augmentation de
plus de 26 %).
La part relative des crédits alloués aux paiements des
véhicules sanitaires demeure quant à elle stable par
rapport à 2012 (20 % de l’enveloppe globale, soit 8
VSAV commandés).
ZOOM SUR...
SOUTIEN DES ÉQUIPEMENTS EN SERVICE
MISE EN CHANTIER DU CIS
LA VALBARELLE
24
RECHERCHE DE SOLUTIONS
D’ÉCONOMIES
•Les économies d’énergie
–– décision de remplacement des éclairages à
incandescence par de l’éclairage à base de
leds ;
–– automatisation des éclairages ;
–– véhicules de servitude plus économes en
carburant.
•Développement du soutien pour maintenir
les infrastructures. Quinze personnes ont réalisé
des travaux d’infrastructure en régie en 2013
(374 chantiers touchant l’électricité, la plomberie,
la menuiserie ou la maçonnerie).
Pour adapter la couverture opérationnelle du
Bataillon à l’évolution de la ville de Marseille, il a
été décidé en 1997 d’implanter un nouveau CIS à la
Valbarelle.
•Développement de l’entretien en régie au profit
du matériel, des véhicules et des embarcations.
Ce quartier présente en effet un développement
urbain important tout en réunissant des risques de
type urbain, industriel et feu de forêt.
LES INFRASTRUCTURES
IMMOBILIERES
Conformément à l’engagement de la ville de
Marseille, le projet adopté prend en considération
les notions de développement durable.
LA POLITIQUE
La politique d’entretien des infrastructures est menée en
coopération avec la Direction de la Construction et de
l’Architecture (DIRCA) de la ville de Marseille. Elle permet
d’optimiser dans le temps les grosses réparations (GR
dévolues aux prestataires privés), d’adapter le besoin et de
préserver ainsi au mieux l’état des infrastructures.
LE FONCIER
Dans Marseille, le Bataillon occupe les surfaces suivantes :
•71 000 m2 « habitables » ;
•19 000 m2 de surfaces intérieures ;
•29 000 m2 de surfaces extérieures.
Après une phase de démolition des installations
existantes, les travaux ont débuté en novembre 2013
par les fondations spéciales suivies par le début du
gros œuvre « infrastructures ».
La réception du nouveau CIS est prévue en mars
2015.
L’ENTRETIEN
•Coût global d’entretien : 9,70 €/m² en 2013 (hors
projet COSSIM 3) ;
•Coût du projet COSSIM 3 : 2 900 €/m² pour la réhabilitation
des locaux.
PRESTATIONS CROISÉES ET
MUTUALISATIONS (FORMATION)
Par le biais de protocoles et conventions, le Bataillon a
mis en place de nombreuses formations croisées qui lui
permettent d’« échanger » un service en échange d’un
autre pour un ratio coût/efficacité positif et un équilibre
entre les parties prenantes. Les entités concernées par ces
conventions sont les FORMISC (Formations Militaires de
la Sécurité Civile), la BSPP (Brigade de Sapeurs-Pompiers
de Paris) et certains SDIS.
Moyenne de journées
de formation
échangées
Valeur
estimée pour
chaque entité
BSPP
110
20 000 €
FORMISC
75
15 000 €
Dans le même esprit, le Bataillon utilise le plateau
technique de l’ENSOSP (Ecole Nationale Supérieure des
Officiers de Sapeurs-Pompiers) pour former et entraîner
son personnel en échange d’une mise à disposition de
moyens humains (figurants) dans le cadre de manœuvres
d’entraînement de l’école.
Afin de réduire les coûts, le Bataillon utilise également les
structures existantes de formations :
•Les plongeurs de la section d’intervention aquatique
du Bataillon suivent le cours de plongeurs de bord
dispensé par la Marine nationale au sein de son école
de plongée ;
•les entraînements nécessaires au maintien des acquis
dans le domaine du sauvetage-déblaiement sont
mutualisés avec le SDIS 13 ;
QUELQUES EXEMPLES DE MISE EN
COMMUN DE MOYENS
VDIP
Depuis la convention du 12/08/2013 signée entre
le Ministère de l’Intérieur (DGSCGC) et la Ville de
Marseille, le Véhicule de Détection, d’Identification et de
Prélèvement (VDIP) du Bataillon peut être utilisé par la
Sécurité Civile qui le finance en partie au même titre que
les 4 autres VDIP nationaux.
Vedette Bonne-Mère
S’agissant de la vedette de secours en mer dont la zone
d’opération couvre la rade de Marseille, le Bataillon fournit
un équipage qualifié au sauvetage en mer tandis que la
SNSM finance l’embarcation. Ce financement extérieur
contribue à alléger l’impact sur les finances marseillaises
tout en satisfaisant à la nécessaire couverture opérationnelle
de première qualité.
COOPÉRATIONS
•des formations spécifiques sont dispensées directement
au sein de structures telles que l’ENSOSP (GOC niveau 4
et 5) ou l’ECASC (FDF niveau 3 à 5).
25
Véhicule-rail
Afin d’être en mesure d’intervenir dans les nombreux
tunnels de la SNCF, le Bataillon met en œuvre deux
véhicules d’intervention spécifiques financés en grande
partie par Réseau Ferré de France (RFF).
Dans le cas du tunnel d’arrivée à Marseille de la « ligne à
grande vitesse » Sud-Est, le Bataillon et le SDIS 13 gèrent
ensemble le risque spécifique, utilisent des procédures
identiques et réalisent des exercices communs.
INTÉGRATION DE MOYENS
EXTÉRIEURS ET DE CAPACITÉS
EXISTANTES
Dans le cadre de manifestations publiques d’importance se
tenant à Marseille, le Bataillon met en place des dispositifs
prévisionnels de secours (DPS) qui intègrent du personnel
bénévole ou professionnel (Croix-Rouge, SDIS 13, FORMISC)
dont les frais sont pris en charge par l’organisateur.
Dans sa montée en puissance face à un évènement
dimensionnant, le Bataillon intègre les renforts susceptibles
de lui être fournis par les SDIS de la zone Sud au premier
rang desquels le SDIS 13, ou par les marins-pompiers de
la base navale de Toulon et de l’UIISC 7 de Brignoles. La
réciprocité est naturellement vraie.
Dans un souci d’efficience, le Bataillon s’attache à
limiter au maximum les doublons opérationnels (cas
du dimensionnement humain et matériel des sections
opérationnelles spécialisés) dans les limites d’une logique
coût/efficacité au regard de la réponse opérationnelle
nécessaire (volumétrie et délai d’intervention) vis-à-vis
de la palette des risques recensés et de l’accessibilité du
territoire défendu de la ville de Marseille.
MISES EN COMMUN D’ACHAT DE
MATÉRIELS OU DE PRESTATIONS
La ville de Marseille dispose de moyens municipaux
techniques et logistiques couvrant un large spectre de
compétences. C’est donc tout naturellement que le Bataillon
est engagé dans une politique de mutualisation de ses
achats par l’utilisation des services de la ville (informatique,
téléphonie, constructions neuves, réparations d’ampleur,
gestion comptable, marchés négociés par la ville, carburant,
véhicules légers, mobiliers, matériels consommables, etc.).
COOPÉRATIONS
Inversement, les marchés passés par le Bataillon pour
ses besoins propres sont ouverts aux autres directions
de la ville permettant une massification des achats et une
réduction des procédures.
26
Pour les achats spécifiques (matériels et véhicules
opérationnels), le Bataillon utilise au mieux les services et
marchés étatiques existants afin de réaliser des gains de
temps, de procédures ou des économies :
•achats de médicaments et de dispositifs médicaux
nécessaires à l’équipement des ambulances du Bataillon
à des prix négociés et concurrentiels par la Direction des
Approvisionnements en Produits de Santé des Armées
(DAPSA) ;
•achats de véhicules opérationnels par le biais des
marchés mis en place par l’UGAP (marchés de niveau
étatique) permettant la prise en compte de besoins
spécifiques, au-travers d’une tarification négociée et
dégressive.
Dans les quelques secteurs limitrophes (Calanques de
Marseille, etc.) ou zones d’interface avec les sapeurspompiers territoriaux, la priorité est donnée au centre de
secours le mieux placé quel que soit son rattachement
organique (SDIS 13 ou Bataillon). Les procédures mises
en place permettent aux marins-pompiers de s’insérer ou
d’intégrer des moyens du SDIS 13 avec efficacité face aux
sollicitations opérationnelles d’importance.
PARTAGE D’EXPÉRIENCE
Depuis plusieurs années, le Bataillon a mis en place une
structure chargée du domaine des « violences urbaines »
(VU) dont l’objectif est de faciliter le contact entre la
population et les marins-pompiers en opération. Dans ce
cadre, le Bataillon partage son expérience et son savoirfaire avec les SDIS qui souhaitent prendre en compte cette
problématique dans leur département.
ZOOM SUR...
LES CADETS
DES MARINS-POMPIERS
Depuis 2011, le Bataillon et la ville ont souhaité
renforcer les liens avec les jeunes en particulier
ceux de certains collèges sensibles, en leur ouvrant
les portes de l’unité et en leur donnant l’occasion de
découvrir le métier de marin-pompier.
Une structure spécifique, les cadets des marinspompiers, a été créée par délibération du conseil
municipal en décembre 2011.
COOPÉRATIONS INTERNATIONALES
La division entraînement-formation du Bataillon, en
charge des relations internationales, a piloté sur demande
de la DGSCGC, du ministère des Affaires étrangères ou de
la ville de Marseille, de nombreuses actions (prestations
réalisées à l’étranger, actions de coopération technique
ou accueil de délégations) contribuant au partage du
savoir-faire français et au rayonnement de Marseille.
Ponctuellement, des stagiaires étrangers (civils ou
militaires) sont également intégrés au sein du Bataillon
sur demande des ministères concernés.
Ce dispositif est mis en œuvre avec l’Education
nationale et 45 mineurs sont sélectionnés
en cohérence avec les objectifs d’un projet
principalement financé par des subventions
publiques dédiées à la prévention de la délinquance
et à la cohésion sociale.
Ces échanges rencontrent un vif succès. Des cadets
des deux premières promotions continuent à être
actifs comme bénévoles. La troisième session a
débuté en novembre 2013.
Prestations réalisées à l’étranger (formations)
RÉPUBLIQUE DU CONGO
CAMEROUN
ROUMANIE
Actions de coopération technique réalisées
à l’étranger
JORDANIE
ALGÉRIE
TUNISIE
Accueil de délégations étrangères au sein
du Bataillon
SÉNÉGAL
CAMEROUN
CHINE
CHILI
EMIRATS ARABES UNIS
ALGÉRIE
COOPÉRATIONS
PORTUGAL
27
EVOLUTION DE LA DOCTRINE
L’émergence des énergies renouvelables favorise le
développement des installations de production d’énergie
photovoltaïque en milieu urbain. Lors d’un sinistre,
l’intégrité des panneaux photovoltaïques peut être remise
en question ce qui augmente les risques pour les marinspompiers (risques d’électrisation, de chutes ou de
brûlures). Dans ce cadre, la division Etudes du Bataillon
a développé un guide ayant pour vocation de définir les
conduites à tenir face à ces risques pour les personnels
en intervention.
LES ETUDES TECHNIQUES
ET LES GUIDES 2013
•Cinq études techniques ont été conduites pour
permettre l’achat de matériel adapté : système de
communication en milieu chimique, caméra à imagerie
thermique, balise sonore de localisation pour les
interventions en ambiance thermique élevée, etc.
•Participation aux groupes de travail nationaux œuvrant
sur les référentiels (vêtements et équipements de
protections des pompiers).
PRÉPARATION DE L’AVENIR
•Dans le cadre de la veille technologique, le Bataillon a
réalisé des essais de matériels : lances incendie, unité
mobile de renseignement image, gants d’intervention, etc.
28
•Rédaction de guides d’emploi à l’usage des utilisateurs
(guide des Echelles Pivotantes à mouvements Combinés
ou EPC, guides de référence des engins feux de forêts,
guide de référence des tenues de protection, guide de
référence de l’Embarcation d’Incendie et de Sauvetage
ou EIS « Matelot Riccio »).
ZOOM SUR...
INFRASTRUCTURE
COSSIM 3
•Afin d’adapter le centre de gestion des secours de
la ville (amélioration du traitement des appels au
18), une profonde restructuration opérationnelle
et administrative, décidée en 2008, a conduit
à la création de la 3e génération du Centre
Opérationnel des Services de Secours et
d’Incendie de la ville de Marseille (COSSIM 3).
Ce projet majeur a nécessité de réhabiliter et
d’adapter une surface de 1 000 m² au sein de l’étatmajor du Bataillon situé 9 boulevard de Strasbourg
(13003). Cette réalisation permet de disposer
d’un plateau de prise d’appels et de gestion des
opérations de 450 m², de sécuriser l’ensemble
du système (250 m² de locaux techniques) et de
regrouper à proximité immédiate les locaux vie du
personnel de garde.
•Le coût de réhabilitation engagé au profit du
projet d’infrastructure du « COSSIM 3 » revient à
2 900 €/m².
•Ces travaux d’infrastructure sont pilotés par la
DIRCA/SECO dans le cadre d’une opération
individualisée.
AVANT
LA CONDUITE DE PROJET
La modernisation du système informatique de gestion des
secours (MISTRAL) s’achèvera lors du premier trimestre
2014 par sa mise en service opérationnel.
Les principales actions menées en 2013 ont concerné :
•les travaux d’aménagements accueillant le nouveau
centre opérationnel en collaboration avec la Direction de
la Construction et de l’Architecture (DIRCA) ;
•la rénovation et l’équipement des standards
opérationnels des centres d’incendie et de secours
(CIS) du Bataillon ;
•la recette du logiciel développé par la société SYSTEL ;
•l’interconnexion des différentes « bases métiers »
concourant à la gestion du personnel, des matériels, des
donnés cartographiques et de prévision opérationnelle ;
•la formation de l’ensemble des futurs utilisateurs du
système (2 000 personnes).
APRÈS
ZOOM SUR...
PCC
Dans le cadre de l’acquisition de 2 véhicules de type Poste de Commandement de Colonne (PCC), la division études a
réalisé l’étude technique et la définition des spécifications opérationnelles du véhicule en prenant en compte l’intégration des
différents outils de commandement informatisés utilisés en opérations.
VPI FRL
Les îles du Frioul imposent l’utilisation de véhicules adaptés au caractère insulaire. Afin d’optimiser la polyvalence du Véhicule
de Première Intervention (VPI) vis-à-vis des risques locaux (feux en milieu clos, feux d’embarcation de plaisance, etc.), un
cahier de spécifications techniques à été élaboré en 2013.
MEA
En juillet 2012, l’acquisition de deux échelles de la classe 30 mètres a
été décidée en remplacement des échelles en service depuis 20 ans. Les
spécifications techniques portaient, en autre, sur un véhicule d’une largeur
inférieure à 2,40 mètres et sur les possibilités de combiner les différents
mouvements des échelles afin d’accéder à la majorité des rues de Marseille et
d’assurer une exécution rapide des sauvetages.
Le choix s’est porté sur deux EPC METZ L32 mises en service en janvier 2014.
D’ici 2016, le Bataillon doit encore réaliser six acquisitions de MEA (Moyen
Elévateur Aérien).
Les Appareils Respiratoires Isolants (ARI) qui permettent aux marinspompiers d’intervenir sur des feux en espaces clos (appartements, navires, etc.)
ont été définis au début des années 2000. Entre 2015 et 2016, il s’agira de
renouveler pas moins de 348 ARI, 1 000 bouteilles ainsi que le système d’air
respirable de 95 véhicules opérationnels.
Ce renouvellement nécessite une étude comportant un volet technique
intégrant les évolutions technologiques et normatives, le maintien en condition
opérationnelle ainsi qu’un volet précisant la doctrine d’emploi de ces matériels.
Il est primordial d’intégrer les besoins opérationnels liés aux situations nécessitant une autonomie accrue permettant la
réalisation des missions tout en garantissant la sécurité des personnels. C’est le cas notamment des interventions lors des
feux de navires, de tunnels et de certains Immeubles de Grande Hauteur (IGH).
Une étude prospective avec les acteurs industriels leaders du domaine a débuté. Elle sera suivie d’une phase d’essai permettant
d’obtenir l’avis des utilisateurs. Cette démarche est conduite conjointement avec la Cellule Sécurité de la Marine nationale.
MOYENS NAUTIQUES
L’analyse des risques et de leurs couvertures dans les zones portuaires et la rade de Marseille (premier port de plaisance de
Méditerranée) a conduit le Bataillon à se doter d’une réponse nautique adaptée. Elle se décline en trois niveaux d’embarcations :
•le niveau « bateau pompe » (muni d’une importante puissance hydraulique) de la classe des moins de 24 mètres, destiné à
la lutte contre les feux de navires de commerce. C’est dans ce cadre que s’inscrit la définition de la Vedette d’Intervention
Incendie et de Sauvetage (V2IS). Elle permettra d’emmener 10 marins-pompiers, une équipe médicale et leurs équipements
vers un navire sinistré, la mise en œuvre de matériels fixes ou mobiles de lutte contre les incendies et le traitement d’une victime
allongée dans un espace équivalent à une Ambulance de Réanimation (AR). L’appel d’offre sera publié en 2014 pour une
mise en service en 2016.
•le niveau « intermédiaire » comportant des embarcations
polyvalentes de types Embarcation d’Incendie et de Secours
(EIS) et Embarcation Légère d’Incendie et de Secours
(ELIS) conçues pour se déplacer rapidement et intervenir sur
toutes les opérations de protection des personnes et d’assistance
diverses. Elles permettent également de conduire les actions de
lutte contre les incendies en zones de faible profondeur (ports
de plaisance) ;
•le troisième niveau, composé d’embarcations légères et rapides
permet d’intervenir sur la frange côtière lors d’assistances à
Embarcation type EIS
personnes dans le cadre de leurs activités de loisirs.
PRÉPARATION DE L’AVENIR
ARI
29
ÉVÈNEMENTS DE RELATIONS
PUBLIQUES
•Démonstrations publiques :
–– Foire Internationale de Marseille 2013 du
27 septembre au 6 octobre (démonstration des
SOS GRIMP et « Sauvetage Déblaiement », atelier
secourisme, démonstration de désincarcération) ;
–– Salon européen de l’éducation à Paris, Porte de
Versailles, le 20 novembre.
•Cérémonies officielles :
–– Défilé du 14 juillet à Marseille ;
–– Cérémonie de présentation au Drapeau et de remise
de casques le 5 décembre.
LA COMMUNICATION ET LES RELATIONS PUBLIQUES
•Journées portes ouvertes du BMPM :
30
––Au CIS de Plombières lors des journées européennes
du patrimoine le 14 septembre ;
–– Les rencontres de la sécurité au CIS de ChâteauGombert le 19 octobre.
VISITES
De nombreuses visites officielles (30), des visites
d’associations, d’écoles et collèges de la région PACA et
d’entreprises locales ou nationales ont été réalisées dans
le cadre du rayonnement du Bataillon. On peut citer en
particulier :
•Les visites d’autorités civiles :
M. Laurent THÉRY, préfet chargé de la Métropole AixMarseille-Provence, M. Simon BARBE, sous-préfet d’Istres,
M. Michel CADOT, préfet de la région PACA et M. Vincent
BERTON, directeur de cabinet, Madame le Sénateur
Catherine TROENDLÉ, un groupe de 17 consuls, etc. ;
•Les visites d’autorités militaires :
le vice-amiral d’escadre Loïc RAFFAËLLI, Inspecteur de
la Marine nationale, le vice-amiral d’escadre Stéphane
VERWAERDE Major Général de la Marine, le vice-amiral
d’escadre Yves JOLY, commandant en chef pour la
Méditerranée, 3 visites de délégations militaires, etc.
LE BATAILLON ET LES MÉDIAS
Plusieurs événements ont donné lieu à des invitations de
média ou des prises de parole du Bataillon :
–– les exercices GRIMP au Frioul le 14 mars, Feu de forêt
le 6 juin et DEPOL le 13 juin ;
–– la conférence de presse « flamme et flots » le 24 avril ;
–– accueil à Marseille de la championne paralympique
d’avirons Nathalie BENOIT le 23 juillet ;
–– la remise de fanion aux cadets de la 2e promotion et la
présentation de la 3e promotion ;
–– la célébration de la certification OPITO du CETIS le
22 novembre ;
–– la conférence de presse « les pompiers de l’espoir » le
5 décembre à Vitrolles.
Reportages dédiés à la presse écrite, la radio ou la télévision
Reportages TV
Presse écrite
« Météo à la carte » sur la
SOS AQUA en janvier 2013 Contributions à :
« Midi en France »
avec participation du
BMPM en juin
Tournage pour
« Zone interdite » en août
Reportage sur la SOS Aqua
par France 3, en juillet Reportage de TV5 sur la
SOS GRIMP (en cours)
« Soldats du Feu » dossier spécial “ Le
BMPM : une unité à vocation maritime ”
« Cols Bleus » dont un numéro spécial
BMPM (10 000 téléchargements et
imprimé à 19 000 ex.)
« Secouriste magazine »
et publications régulières dans la presse
quotidienne régionale (296 articles
concernant ou traitant indirectement du
BMPM en 2013)
Radio
Productions écrites,
participations BMPM
Messages de
prévention sur
les risques du
monoxyde de
carbone (CO) et
feu de forêt
Ecriture du chapitre
BMPM dans l’ouvrage
« Les Pompiers »,
éditions ETAI ITW radio sur
le recrutement,
les violences
urbaines, etc.
Contribution à l’ouvrage
« Ici-Même 1940-1944 »
du service historique de
la ville en mai 2013
RAYONNEMENT DU BATAILLON
Productions
200 reportages
photos
(exercices,
sport, relations
publiques,
cérémonies,
visites, etc.)
Vidéo
Production
écrite
Disponibles sur
Dailymotion :
Calendrier du
BMPM (47 000
exemplaires)
24 vidéos
réalisées
en 2013
(56 463 vues)
68 vidéos
disponibles
(174 191 vues)
« Marins du
feu » (5 000
exemplaires pour
2 numéros)
Rapport d’activité
2012
Rayonnement :
Parmi les événements récurrents et ponctuels participant
au rayonnement du Bataillon, on note en particulier :
–– les Rencontres de l’association des « Jeudis de
l’urgence » présidée par un médecin du Bataillon
(journées destinées aux professionnels de la santé) ;
–– les missions extérieures réalisées au profit de la Ville
de Marseille (Shanghai), du Ministre de la Défense
(Kosovo), etc. ;
–– la participation à l’exposition « Ici Même, Marseille
1940-1944 » de juin à octobre ;
–– la participation au City Raid Andros le 14 mars ;
–– la participation de nombreux marins-pompiers à des
compétitions militaires et civiles d’ampleur nationale ou
internationale ;
–– l’accueil de stagiaires : 139 collégiens en stages
« séquence d’observation en milieu professionnel » et
29 lycéens et étudiants en stages professionnels.
Communication
interne
Publication internet
Mise en ligne d’une nouvelle version
du site du Bataillon le 28 mai 2013
(56 publications et articles)
30 newsletters
internes
Animation de la page Facebook du
Bataillon
Contributions extérieures sur les
sites de la préfecture Maritime
(CECMED), de la Marine nationale, du
magazine Cols Bleus, de Maritima TV,
« Mer et Marine »
ZOOM SUR L’AUDIENCE
DU SITE INTERNET ET DE
BMPM
LA PAGE FACEBOOK DU
SITE INTERNET
www.bataillondemarinspompiersdemarseille.com
189 500 visites en 2013 soit 658 500 pages vues
3,5 pages vues en moyenne par visite
3 min de durée moyenne de visite
53 % de nouveaux visiteurs
Origines des visiteurs : 61 % Google (116 000 visites)
et 10 % Facebook (20 000 visites)
Pics de fréquentation lors de chaque intervention
d’importance (feux, accidents de la route) ou
événements marquants de la vie marseillaise
(Marseille-Provence 2013 Capitale de la Culture,
arrivée N. BENOÎT à Marseille, Cadets du Bataillon).
PAGE FACEBOOK 20 000 fans Facebook
15 000 vues par semaine
237 publications en 2013
(soit 20 par mois)
Une page qui gagne
environ 300 nouveaux
fans par semaine
LA COMMUNICATION ET LES RELATIONS PUBLIQUES
Photo
31
ANTARES Adaptation Nationale des Transmissions
ECASC ECole d’Application de la Sécurité Civile
Aux Risques Et aux Secours
EIS Embarcation d’Incendie et de Sauvetage
AP-HM Assistance Publique - Hôpitaux de
Marseille
Chimique, Explosif
OPITO Offshore Petroleum Industry Training
Organization
EMC/ERM Euromedicare
AR Ambulance de Réanimation
NRBC-E Nucléaire, Radiologique, Biologique,
PCU Protection Civile Urbaine
EMPM Ecole des Marins-Pompiers de la Marine
ARI Appareil Respiratoire Isolant
CCIMP Chambre de Commerce et d’Industrie de
SAP Secours A Personnes
ENSOSP Ecole Nationale Supérieure des Officiers
de Sapeurs-Pompiers
Marseille-Provence
SIC Système d’Information et de
Communication
EPC Echelle Pivotante à mouvements
Combinés
CECMED Commandant en Chef pour la
Méditerranée
SI-RH Système d’Information RH
ERP Etablissements recevant du public
CETIS Centre d’Entraînement aux Techniques
SMUR Service Mobile d’Urgence et de
Réanimation
FCTVA Fonds de Compensation de la TVA
d’Incendie et de Secours
CIS Centre d’Incendie et de Secours
SOS Section Opérationnelle Spécialisée
FDF Feux de forêt
CMFTPS Centre Municipal de Formation aux
TSCA Taxe Spéciale sur les Conventions
FORMISC FOrmation Militaire de la Sécurité Civile
Techniques de Premiers Secours
d’Assurance
UGAP Union des Groupements d’Achats
GOC Gestion Opérationnelle du
COSSIM Centre Opérationnel des Services de
Publics
Commandement
Secours et d’Incendie de Marseille
UIISC Unité d’Instruction et d’Intervention de la
GPMM Grand Port Maritime de Marseille
CRF Croix-Rouge Française
Sécurité Civile
GRIMP Groupe de Reconnaissance et
CUMPM Communauté Urbaine Marseille
VDIP Véhicule de Détection, Identification et
d’Intervention en Milieu Périlleux
Provence Méditerranée
DGSCGC Direction Générale de la Sécurité Civile
et de la Gestion des Crises
DIRCA Direction de la Construction et de
l’Architecture
Prélèvement
IGH Immeuble de Grande Hauteur
VMS Véhicule Médical de Soutien
MAE Maintien des Acquis et de l’Expérience
VSAV Véhicule de Secours et d’Assistance aux
Victimes
MISTRAL Modernisation informatique du Système
de Traitement de l’Alerte
DPS Dispositif Prévisionnel de Secours
CMFTPS
Implantations
du Bataillon
Septèmes-lesVallons
(Marseille intra-muros)
ST-ANTOINE
LISTE DES PRINCIPALES ABRÉVIATIONS
SAUMATY
32
GROUPEMENT
NORD
CETIS
MALPASSÉ
LA BIGUE
PlandeCuques
LA ROSE
Allauch
PLOMBIÈRES
ST-LAZARE
ST-JUST
ST-PIERRE
CANEBIÈRE
LA PARETTE
VALBARELLE
ENDOUME
FRIOUL
CHÂTEAU-GOMBERT
ST-MENET
CIS en construction
(2015)
La Penne-surHuveaune
LOUVAIN
GROUPEMENT
SUD
POINTE ROUGE
0
1
2
3
4
5 km
LUMINY
Cassis
Centre d’incendie et de secours (CIS)
Détachement hospitalier
Ecole des marins-pompiers
Centre d’entraînement
AMIRAL
Directeur des services de
secours et d’incendie
Directeur adjoint
des services de
secours et d’incendie
CHEF
D’ETAT-MAJOR
Service de liaisons
organiques de la ville
de Marseille
Pôle management
Commander
Intervenir
Former
Soutenir
ETAT-MAJOR
GROUPEMENT NORD
DIV Prévention
Etat-major
GROUPEMENT
SOUTIEN
DIV Etudes
CIS Château-Gombert
ECOLES DES
MARINS-POMPIERS
DE LA MARINE
DIV Opérations
CIS La Bigue / Poste
du Frioul
DIV EntraînementFormation
DIV Administration / RH
et finances
DIV Affaires Générales /
Organisation
CIS Malpassé
CIS Plombières
CIS Saint-Antoine
CIS Saint-Just
CIS Saint-Lazare
CIS Saumaty
GROUPEMENT SUD
Etat-major
CIS Canebière
CIS Endoume
CIS Louvain
CIS Luminy
CIS Pointe-Rouge
CIS Saint-Menet
CIS Saint-Pierre
DÉTACHEMENTS
EXTÉRIEURS
Port de Bouc
Marignane
GROUPEMENT SANTÉ
Service Mobile d’Urgence
et de Réanimation
Site de la Parette
Informatique et
transmissions
Site de la Rose
Technique
Logistique
CENTRES
DE FORMATION
Infrastructure
CETIS
GROUPEMENT SANTÉ
(Centre d’entraînement aux
techniques d’incendie et de
survie)
CMFTPS
(Centre municipal de
formation aux techniques de
premiers secours)
EPTCES
(Ecole de perfectionnement
aux techniques de conduite
des engins de secours)
Service médical d’unité
Pharmacie
Laboratoire de chimie
UNE ORGANISATION AU SERVICE DE L’OPÉRATION
Communication /
Cabinet
33
34
FAITS MARQUANTS 2013
LE BATAILLON RECRUTE !
200 postes à pourvoir en 2014
Un recrutement tout au long de l’année
Devenir marin-pompier de Marseille, c’est pratiquer un métier exigeant mais valorisant, au service de la population,
dans une formation militaire de la Marine nationale reconnue dans le monde de la sécurité civile.
Le BMPM offre des postes aux jeunes, motivés et sérieux :
de
17 à 26 ans
de nationalité
française
à jour de la Journée
Défense Citoyenneté
sachant nager, sportif
et apte médicalement
Plusieurs possibilités d’engagement, pour découvrir le monde militaire ou se forger une première expérience professionnelle :
devenir Volontaire des armées (VLTA)
devenir Quartier-maître de la flotte (QMF)
sous contrat d’1 an,
aucun diplôme scolaire pré-requis,
avec 7 semaines de formation incluses
sous contrat de 4 ans, justifier au minimum
du brevet des collèges, jusqu’à Bac + 3,
avec 16 semaines de formation incluses
Autres possibilités d’engagement :
POUR TOUT RENSEIGNEMENT
officier sous contrat
personnel médical
SECUR ou État-major
(médecins urgentistes)

 www.etremarin.fr
www.marinspompiersdemarseille.com/recrutement
Bureau de recrutement
9 Boulevard de Strasbourg 13003 Marseille

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