Chalon - Agences Régionales de Santé
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Chalon - Agences Régionales de Santé
Décembre 2014 1 REGION : Bourgogne DEPARTEMENT : Saône-et-Loire TERRITOIRE DE PROXIMITE (ARS) : Chalonnais Contrat Local de Santé signé pour le Grand Chalon (signé en 2014) COMPOSITION UNITE URBAINE : Chalon-sur-Saône, Champforgeuil, Châtenoy-en-Bresse, Châtenoy-le-Royal, Crissey, Fragnes, La Loyère, Lux, Oslon, Saint-Marcel, Saint-Rémy QUARTIER PRIORITAIRE : Stade-Fontaine-Au-Loup, Aubépins, Prés-Saint-Jean Les contours des quartiers prioritaires sont différents de ceux des Iris. D’après les données des revenus fiscaux, l’estimation des effectifs de population des trois quartiers est la suivante : Stade-Fontaine Au Loup : 1 130 habitants Aubépins : 2 910 habitants Prés Saint Jean : 5 430 habitants La population des quartiers prioritaires, ainsi estimée, représente 22% de la population des ménages fiscaux de la commune (source RFL 2011). Cartographie des Iris de l’unité urbaine de Chalon – source Insee Sommaire Caractéristiques démographiques, sociales, sanitaires… de l’unité urbaine de Chalon .................................... 1 Population et conditions de vie .......................................................................................................................... 8 Tableau de synthèse des indicateurs : Population et conditions de vie ..........................................................12 Etat de santé.....................................................................................................................................................13 Mortalité...........................................................................................................................................................13 Mortalité générale et prématurée ...............................................................................................................13 Principales causes de décès .........................................................................................................................14 Causes de décès liés à des comportements à risque ...................................................................................14 Principales pathologies reconnues comme ALD ..............................................................................................15 Offre et accès aux soins et services ..................................................................................................................16 Zoom sur la santé mentale et l’addictologie ....................................................................................................23 ANNEXE 1 : Méthodologie ................................................................................................................................ 24 ANNEXE 2 : Eléments de langage .....................................................................................................................31 ANNEXE 3 : Glossaire ................................................................................................. Erreur ! Signet non défini. Caractéristiques démographiques, sociales, sanitaires… de l’unité urbaine de Chalon L’unité urbaine se compose de 11 communes dont les plus peuplées, en dehors de Chalon-sur-Saône, sont Saint-Rémy, Chatenoy-le-Royal et Saint-Marcel. Caractéristiques démographiques L’unité urbaine regroupe plus de 73 000 habitants en 2011, soit 300 de moins qu’en 2006. Cette baisse démographique relève de la seule commune de Chalon-sur-Saône qui perd 1 700 habitants soit 4 % de ses habitants sur cette période. Dans les autres communes, la population reste stable ou même augmente, notamment à Lux, Crissey et Saint-Rémy. Le vieillissement de la population s’accentue dans l’unité urbaine : la diminution du nombre d’habitants ne concerne que les moins de 60 ans. Le phénomène est particulièrement marquant à Fragnes et à Oslon ; en revanche, Saint-Rémy et Chamforgeuil rajeunissent. Le nombre des seniors, plus particulièrement les 75 ans ou plus, est en nette augmentation. Parmi ces derniers, qui sont maintenant plus de 8 000, près de la moitié (3 700) vivent seuls. À l’autre extrémité de la pyramide des âges, 3 400 enfants ont de moins de 4 ans. En 2012, près de 1 000 naissances sont enregistrées dans l’unité urbaine. Caractéristiques sociales Le revenu annuel médian par unité de consommation s’élève à 17 700 euros en 2011. Il atteint ou dépasse les 20 000 euros dans quatre communes seulement : La-Loyère, Fragnes, Chatenoy-en-Bresse et Oslon. Chalon-sur-Saône apparaît comme la commune la moins aisée de l’unité urbaine. Le revenu médian par unité de consommation s’élève à 16 300 euros et recouvre d’importantes disparités au sein de la commune : les 10 % de ménages les plus favorisés déclarent un revenu 9 fois supérieur à celui des 10 % de ménages les plus modestes. L’unité urbaine dispose de 21 % de logement social, essentiellement concentré sur Chalon-sur-Saône et Chamforgeuil. Les communes de Chatenoy-en-Bresse et La Loyère n’en comptent aucun. 11 % des habitants vivent dans une famille monoparentale. L’unité urbaine regroupe plus 1 600 jeunes de 15 à 24 ans non insérés, sans travail, ne poursuivant ni études et ni stages et 5 500 personnes bénéficiant de la CMUC. Par ailleurs, 4 800 habitants sont à la recherche d’un emploi au sens du recensement. Caractéristiques des équipements de santé L’unité urbaine dispose de quatre pôles de santé de premier recours, dont trois à Chalon-sur-Saône. Celui du centre-ville est le plus important par le nombre de services offerts et la population desservie. Le quatrième se trouve à Chatenoy-le-Royal. L’implantation de ces quatre pôles correspond globalement assez bien à la densité de peuplement. Les habitants bénéficient également des services de l’hôpital installé depuis 2011 au sud-ouest de Chalon-sur-Saône. Les pédiatres, quant à eux, sont tous localisés dans les quartiers du centre-ville. Dans la nouvelle géographie de la politique de la ville, l’unité urbaine compte trois quartiers prioritaires, tous situés sur la commune de Chalon-sur-Saône. Ils recoupent partiellement l’ancienne géographie 1 prioritaire. Le quartier « Stade-Fontaine-aux-Loups » se situe au nord, « Aubépins » un peu plus à l’ouest tandis que « Prés-Saint-Jean » se trouve à l’ouest. « Stade-Fontaine-aux-Loups », le quartier le plus défavorisé de l’unité urbaine Ce quartier se compose, des Iris Stade et Fontaine-aux-Loups dans leur entier ou presque, et d’une très faible partie de Saint-Gobain-Clairs-Logis. En raison d’importantes opérations de rénovation urbaine ayant conduit à des démolitions, la population a très fortement baissé depuis 2006 dans les deux principaux Iris. Celui du Stade a ainsi perdu plus de 40 % de ses habitants, notamment des moins de 20 ans. Cependant, ce territoire demeure encore parmi les plus jeunes de l’agglomération et les enfants de moins de 4 ans y sont surreprésentés. Des trois quartiers prioritaires, « Stade-Fontaine-aux-Loups » est celui qui cumule les plus fortes difficultés. 60 % des logements relèvent du parc HLM ; le revenu médian par unité de consommation des habitants qui dépasse de peu les 6 000 euros, est, de loin, le plus faible de toute l’unité urbaine. Cette faiblesse des revenus s’explique par une surreprésentation des habitants en difficulté : les chômeurs, les jeunes non insérés et les personnes vivant dans des familles monoparentales. Près de 4 habitants sur 10 bénéficient de la CMUC. Le pôle de santé de premier recours le plus proche se trouve sur l’Iris Saint-Jean-des-Vignes. Ne sont installés dans le quartier que médecin généraliste, pharmacie et infirmier. Un kinésithérapeute est à proximité mais pas de dentiste. Les parents disposent de deux crèches pour accueillir leurs jeunes enfants. Vieillissement marqué aux Aubépins Les habitants du quartier « Aubépins » connaissent la plupart des difficultés rencontrées par leurs voisins de « Stade-Fontaine-aux-Loups », mais de façon moins prononcée. Ce quartier prioritaire, composé de la quasi-totalité de l’Iris Aubépin et d’à peu près la moitié de Champ-Fleuri-Verrerie, se distingue par un vieillissement important. Avec plus d’un habitant sur quatre âgé de 60 ans ou plus dans l’Iris Aubépin, c’est de loin le plus âgé des quartiers prioritaires de Chalon-sur-Saône. Ce quartier présente davantage de mixité pour l’habitat : moins de la moitié des logements sont de type HLM. Avec environ 9 000 euros, il détient le revenu médian par unité de consommation le moins faible des trois quartiers de Chalon-sur-Saône. Les habitants bénéficient aussi d’un accès plus facile aux services de santé puisque leur quartier est le seul à disposer d’un pôle d’équipements de santé de premier recours. Les Prés-Saint-Jean, un quartier d’habitat social qui maintient sa population Dans ce quartier, qui regroupe pour l’essentiel les Iris Prés-Saint-Jean-Nord et Sud dans leur entier, les logements HLM constituent près de 90 % du parc d’habitat. C’est le plus fort taux de toute l’unité urbaine. Le quartier se différencie aussi des deux autres quartiers prioritaires par une baisse démographique nettement plus modérée et une stabilité en nombre de sa population jeune. Le revenu fiscal médian de plus de 8 000 euros le place juste derrière les Aubépins, comme pour la part des personnes bénéficiant de la CMUC. Comme dans les autres quartiers prioritaires, les jeunes non insérés et les chômeurs sont particulièrement présents, ainsi que les habitants vivant au sein d’une famille monoparentale et les enfants de moins de quatre ans. Trois crèches permettant leur accueil sont implantées sur ce territoire, qui en revanche ne dispose d’aucun pôle de santé de premier recours. Mais le seul service absent du quartier, à savoir l’infirmier, est localisé dans les quartiers voisins et, facile d’accès. 2 Des fragilités dans d’autres quartiers de Chalon-sur-Saône et de l’unité urbaine Même si leurs revenus se situent dans la moyenne communale, les habitants du quartier « Plateau-SaintJean » n’en connaissent pas moins quelques difficultés communes avec celles de leurs voisins du quartier prioritaire « Prés-Saint-Jean » : surreprésentation des personnes vivant dans une famille monoparentale, de celles qui recherchent un emploi, et forte présence des bénéficiaires de la CMUC. Ces derniers sont également nombreux dans deux quartiers parmi les plus âgés de Chalon-sur-Saône : « Colombière » et « Boucicaut-Saint-Cosme », où les habitants de 75 ans et plus vivant seuls sont surreprésentés. En dehors de la ville centre, cette forte densité des bénéficiaires de la CMUC se retrouve aussi dans les anciens quartiers du contrat urbain de cohésion sociale ou CUCS : « Le Breuil » à Saint-Marcel, « Centreville » à Saint-Rémy, « Maupas » à Chatenoy-le-Royal et « La Thalie » à Champforgeuil. Ce dernier abrite de surcroît un grand nombre d’habitants vivant en famille monoparentale, dans une commune où le revenu médian est inférieur à la moyenne de l’unité urbaine et où le logement social atteint presque 20%. Des indicateurs de santé à surveiller Contrairement à l’ensemble de l’unité urbaine, les taux de mortalité prématurée (avant 65 ans) et de mortalité prématurée évitable de la commune de Chalon-sur-Saône sont supérieurs au taux régionaux. De plus, les taux de mortalité par traumatismes et empoisonnements sont élevés pour la commune comme pour l’unité urbaine. La mortalité liée à des comportements à risque est importante : les taux de décès pour accidents de la vie courante, les taux de suicides et les taux de décès attribuables au tabac sont supérieurs aux taux régionaux. Le taux de prévalence d’affections de longue durée (ALD) pour diabète est supérieur au taux régional pour la commune. Les ALD pour troubles mentaux sont particulièrement fréquentes : les taux de la commune et de l’unité urbaine de Chalon-sur-Saône sont supérieurs au taux régional. Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause d’ALD même si le taux est semblable au taux régional. 3 Synthèse des éléments qualitatifs recueillis au niveau local Les éléments présentés ici constituent une synthèse de plusieurs études réalisées pour fournir des données de cadrage sur la ville de Chalon-sur-Saône et / ou son agglomération (références indiquées dans la rubrique « Pour en savoir plus »). 1) Populations et conditions de vie • • • • • • Un territoire urbain densément peuplé, avec une population relativement jeune Une activité historiquement caractérisée par une forte composante industrielle aujourd’hui sur le déclin, repose sur le secteur tertiaire Eau de distribution de bonne qualité, risque important d’inondation sur l’agglomération (une quinzaine de communes concernées) Qualité de l’air à surveiller sur la Commune de Chalon-sur-Saône : en 2010, 78 jours sur 359 mesures présentaient une valeur moyenne à médiocre (indice ATMO synthétisant 4 polluants : le dioxyde de soufre, le dioxyde d’azote, les particules fines et l’ozone). Les quartiers se sont dégradés (du fait du vieillissement du bâti et du comportement des habitants successifs) et ne sont plus adaptés (surtout aux Aubépins, appartements très petits, peu fonctionnels, isolation phonique insuffisante). Environnement : o Isolement des habitants : peu de solidarité, difficultés liées à la langue pour beaucoup de familles étrangères, difficultés à mobiliser les habitants dans la vie de quartier. o Sentiment d’insécurité pour les personnes âgées : dégradations sur le quartier, agressions verbales, bruit, etc. o Logements inadaptés (pannes d’ascenseurs régulières, problèmes de sécurité, etc.) 2) État de santé État de santé de populations spécifiques • Enfants / jeunes : o Pathologies les plus fréquemment relevées par les services de PMI lors du bilan de 3-4 ans : troubles de la vision (9 %), troubles du langage (8 %), troubles auditifs (5 %) (Source : Portrait socio-sanitaire du grand Chalon, 2011). Principaux problèmes de santé : problèmes d’hygiène de vie (hygiène corporelle, buccodentaire, déséquilibres alimentaires), prises de risques fréquentes (consommation de cannabis et autres drogues illicites, risques sexuels), recours tardif aux soins (Diagnostic santé Chalon-sur-Saône, 2007). Personnes en situation de précarité (données du Relais santé, 2007 ; issu de : Diagnostic santé Chalon-sur-Saône, 2007) o Indicateurs d’exposition aux risques plus défavorables que dans la population générale, par exemple 44 % de fumeurs, 32 % de personnes en surcharge pondérale et 15 % en insuffisance pondérale. o 67 % des consultants du Relais santé nécessiteraient des soins dentaires et 35 % présentent un déficit visuel mal corrigé. o Problèmes d’hygiène de vie (hygiène corporelle, déséquilibres alimentaires), recrudescence des problèmes d’alcool, recours tardifs aux soins, méconnaissance des services de soins o • 4 Souffrance psychologique importante, voire troubles psychiatriques (aux Aubépins, comme aux Prés Sain Jean) Personnes âgées o Principales préoccupations : risques de chutes et leurs conséquences (perte d’autonomie, hospitalisations, entrée en maison de retraite), sentiment d’insécurité dans leur quartier, difficultés induites par les situations de dépendance (perte d’autonomie, perte voire absence de mobilité du fait de logements inadaptés, manque d’activités adaptées)… o Principaux problèmes identifiés : dénutrition, difficultés de maintien à domicile et manque de structures o Isolement important, précarité prégnante o Lien social faible (méconnaissance des activités proposées, des infrastructures et services existants et/ou repli sur soi) Enquête complémentaire pour comprendre les raisons de l’isolement et de la précarité des personnes âgées (Enquête auprès des personnes âgées de 65 ans et plus o • dans le quartier des Aubépins) • Femmes (Source : synthèse des professionnels sur le thème femmes et santé, ASV Chalon et Ireps, juillet 2014) o Problématiques spécifiques identifiées par les professionnels intervenant auprès des femmes (travailleurs sociaux, conseillères conjugales, éducateurs sportifs, animateurs, professionnels de santé, etc.) : isolement, précarité, perte d’estime de soi qui ont des effets notamment sur les représentations de leur santé (manque d’intérêt pour leur propre santé, difficultés à verbaliser) et comportements de santé (manque d’hygiène corporelle, nutrition/diabète, contraception…) 3) Accès aux soins • • Services de soins globalement accessibles dans la ville-centre et en périphérie Freins d’accès : refus de soins par certains professionnels de santé aux bénéficiaires de la CMU, difficultés d’avance de frais, dépassements d’honoraires, difficultés de mobilité, délais d’attente importants pour certaines spécialités (santé mentale mais aussi ophtalmologie, soins dentaires, kinésithérapie, gynécologie, etc.) (Source : Diagnostic santé Chalon-sur-Saône, 2007). 4) Pistes d’actions identifiées • Personnes âgées (Enquête auprès des personnes âgées de 65 ans et plus dans le quartier des Aubépins, 2010) Améliorer l’aménagement de l’espace public, par exemple : installation de bancs avec appui dorsal dans les parcs du quartier, installation d’une salle publique dans un ou deux immeubles du quartier (avec télévision, chaises, table), amélioration de la desserte des bus au sein du quartier, etc. Prévenir les situations d’isolement : proposer des activités aux jeunes retraités, organiser des rencontres intergénérationnelles, créer une équipe mobile intervenant sur signalement ou à la demande de la personne o Favoriser l’accès aux droits des personnes âgées Femmes et santé (Source : synthèse des professionnels sur le thème femmes et santé, ASV Chalon et Ireps, juillet 2014). Propositions du groupe de travail : o • 5 • • • • Mettre en place des ateliers santé – bien être au plus près des femmes, sur la base du volontariat Créer un guichet unique d’information sur toutes les thématiques concernant les femmes Proposer un suivi psychologique rapide/groupes de parole permettant aux femmes de bénéficier d’un temps d’accompagnement et d’orientation psychologique Formation des professionnels et bénévoles à l’accompagnement des femmes vers des prises en charges individualisées. Le contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) représente le cadre opérationnel d'une démarche territoriale pour l'élaboration de projets de santé publique adaptés aux besoins locaux. Le CUCS de Chalon-de la CA Chalon – Val de Bourgogne 2007-2010 (prorogé en 2010) a entériné la création de l’ASV de Chalon-surSaône et défini des axes de travail dans le domaine de la santé : • • Créer une cellule de veille et de soutien, dont le rôle est de réaliser un diagnostic partagé sur le quartier et d'élaborer des priorités et programmes d'interventions (Cf. atelier santé ville). Proposer des ateliers santé en lien avec les axes de travail retenus dans la cellule de veille et de soutien. Peuvent être d'ores et déjà évoquées les problématiques suivantes : - prévenir les conduites addictives (drogues, alcool…) ; - favoriser l'accès aux soins de façon préventive (pourquoi et quand aller chez un médecin, un gynécologue, un dentiste…) ; - intervenir auprès de différents publics (parents, enfants, adolescents, garçons, filles…) dans des domaines déjà pré-ciblés : nutrition-santé, sexualité et représentations de l'homme et de la femme, gestes de premiers secours, rythmes de vie… - Mettre en place une cellule de soutien psychologique pour jeunes et adultes." À noter que le CUCS a été formalisé pour 4 ans (2007 à 2010). Une évaluation était prévue au terme de cette période, visant à apprécier l’efficacité de la politique menée et à définir les modalités de sa reconduction jusqu’en 2012. Les actions portées par le CUCS se sont donc poursuivies après 2010. De multiples actions ont été mises en place par l’ASV depuis sa création. Pour en savoir plus : • Portrait socio-sanitaire du grand Chalon. ORS Bourgogne. Décembre 2011, 24p. Objectif : fournir des données de cadrage en vue de l’élaboration d’un projet de santé dans le Pays. • Un diagnostic santé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville à Chalon-sur-Saône. ORS Bourgogne. Décembre 2007, 85p. Objectif : fournir un diagnostic synthétique sur les besoins de santé repérables et les dispositifs existants. • Enquête auprès des personnes âgées de 65 ans et plus dans le quartier des Aubépins. Atelier santé ville, avril 2010. Objectif : mieux connaître les personnes âgées en situation de précarité et/ou d’isolement et comprendre les facteurs d’isolement. • Analyse systémique de la Bourgogne : constitution d’un référentiel de compréhension des systèmes territoriaux dans les champs de compétences du MEDDE et du MLETR. Étude réalisée par AEBK à la demande de la DREAL, 2014. Objectif : construire un outil dynamique et partagé qui donne à chacun, quelle que soit son échelle d’action, une connaissance du territoire complète et commune à tous, synthétique et systémique. Ce travail doit permettre d’élaborer, à termes une stratégie d’aménagement et de développement durable de la région, définissant des orientations adaptées de manière homogène, cohérente, concertée et déclinables en actions concrètes.*MEDDE : Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie ; MLETR : Ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité. 6 Le Contrat Local de Santé (CLS) du Grand Chalon (2014/2015) Le Grand Chalon s'est engagé dans une démarche de contractualisation avec l'ARS pour la mise en œuvre d’actions qui tendent à améliorer l’état de santé des habitants. Le CLS a été élaboré avec les partenaires institutionnels suivants : la Communauté d’Agglomération Chalon Val de Bourgogne, la Caisse primaire d’assurance maladie, la préfecture de Saône et Loire, le conseil général de Saône et Loire et le conseil régional de Bourgogne. Son périmètre est le territoire de la Communauté d’Agglomération du Grand Chalon. L’analyse faite par l’ORS sur les profils sociaux sanitaire des cantons bourguignons montre que le canton de Chalon centre concentre 44 % de la population du Grand Chalon, un canton fortement peuplé présentant des situations de précarité et des modes de vie isolé fréquents, une offre des soins libérale importante, à proximité des services de soins et une surmortalité prématurée. Le CLS (2014/2015) prévoit une quarantaine d’actions structurées autour des axes stratégiques suivants : • • • • • • • • Renforcer les soins de proximité : la création d’un centre de santé d’agglomération, dispositif installeumedecin.com L’amélioration des parcours de santé et la coordination des actions de prévention : en cancérologie (dépistage…), handicap psychique (installation du conseil local en santé mentale…), personnes âgées (conforter la Maison Locale de l'Autonomie…), personnes en situation de précarité (accompagnement des bénéficiaires RSA/accès aux soins…), adolescents et jeunes adultes (maison des adolescents…). La promotion des environnements favorables à la santé dont l’environnement urbain : le développement d’actions sur la qualité de l’air intérieur, l’extérieur et l’habitat indigne, L’amélioration de la prise en charge des personnes handicapées et des personnes âgées hébergées dans les structures médicosociales (programme OMEGAH..). Nutrition/Santé via la mise en œuvre des recommandations du plan National Nutrition Santé (PNNS). Prévention et prise en charge des conduites addictives : identification des dispositifs, maillage… Bien être et Santé. Citoyenneté et 1er secours. En amont de la signature de ce CLS avec le Grand Chalon, l’ARS accompagnait et finançait, déjà, la mise en œuvre d’actions sur la commune de Chalon sur Saône. A titre d’exemple, sur 2013, 10 actions de prévention ont été menées : • 3 sur nutrition (Lait Tendre, Sport Initiative Et Loisir Bleu) • 2 sur conduites addictives (Sauvegarde 71, Mutualité française Bourgogne) • 2 sur environnement (LUCIOL, Les Passeurs d'Ondes) • 3 sur sexualité, VIH-Sida, IST (AIDES) D’autres actions de prévention peuvent être présentes sur le territoire avec des financements autres que ceux de l’ARS. 7 Population et conditions de vie La commune de Chalon compte 44 847 habitants en 2011, soit presque 1 700 de moins qu’en 2006. Cette baisse démographique s’accompagne d’un vieillissement de la population. Durant cette période, la commune a perdu près de 600 jeunes de moins de 20 ans tandis qu’elle gagnait environ 900 habitants âgés de 60 ans ou plus. Quartier « Stade – Fontaine Au Loup » : En raison d’importantes opérations de rénovation urbaine ayant conduit à des démolitions, la population a très fortement baissé depuis 2006 dans les Iris « Stade » et « Fontaine aux Loups ». Celui du Stade a ainsi perdu plus de 40 % de ses habitants, notamment des moins de 20 ans. Quartier « Aubépins » : Les Iris auxquels appartient ce quartier, et particulièrement celui des Aubépins qui compose la majeure partie du quartier prioritaire, cumulent perte d’habitants et vieillissement prononcé. Entre 2006 et 2011, dans l’iris Aubépins, le nombre d’habitants de moins de 20 ans a reculé de 37% tandis que celui des 60 ans ou plus s’accroissait de 15 %. Les seniors sont maintenant plus nombreux que les plus jeunes. Quartier « Prés Saint Jean » : Au total, les deux principaux iris qui composent le quartier prioritaire (« Prés Saint Jean Nord et « Prés Saint Jean Sud ») connaissent une baisse démographique très modérée et la population jeune se maintient. 8 Chiffres clés des zones de surreprésentation des personnes âgées de 75 ans et plus* Zones de surreprésentation Nombre de personnes Nombre âgées de d'habitants 75 ans et plus Part des personnes âgées de 75 ans et plus (en %) Z01 18 440 2 860 16 Z02 1 120 230 21 950 600 72 190 170 100 7 380 18 17 10 Z03 Z04 Unité urbaine de Chalon-sur-Saône Sources : Insee, Estimation composite de la population - Recensement de la population 2010. (*) population des ménages (hors communautés) Chiffres clés des zones de surreprésentation des personnes seules âgées de 75 ans et plus* Z1 Z2 Unité urbaine de Chalon-sur-Saône Nombre Part des des personnes personnes Nombre seules seules d'habitants âgées de âgées de 75 ans et 75 ans et plus (en %) plus 18 180 1 690 9 1 000 100 10 72 190 3 710 5 Sources : Insee, Estimation composite de la population - Recensement de la population 2010. (*) population des ménages (hors communautés) Zones de surreprésentation 9 Chiffres clés des zones de surreprésentation des personnes appartenant à une famille monoparentale Zones de surreprésentation Nombre d'habitants Nombre de personnes appartenant à une famille monoparentale Part des personnes appartenant à une famille monoparentale (en %) Z01 7 390 1 380 19 Z02 9 750 1 830 19 Z05 280 100 36 540 72 190 80 8 150 15 11 Z06 Unité urbaine de Chalon-sur-Saône Sources : Insee, Estimation composite de la population - Recensement de la population 2010. 10 Tous les quartiers prioritaires font partie d’une zone de surreprésentation des personnes en recherche d’emploi (11 % des habitants contre 7% pour l’unité urbaine) et des jeunes non insérés (5% pour « Stade-Fontaine-aux-Loups » et les »Aubépins » dans sa partie nord, et 4% pour « Prés Saint Jean » contre 2% pour l’unité urbaine). Quel que soit le quartier, les revenus médians par unité de consommation des iris les plus concernés sont nettement inférieurs à la moyenne de l’unité urbaine (17 700€) et de la commune de Chalon-sur-Saône (16 300€). Ils varient de moins de 6 500 pour « Stade Fontaine aux Loups » à 8 900 pour « Aubépins ». Globalement, les quartiers prioritaires de Chalon-sur-Saône connaissent un vieillissement de la population nettement moins important que ceux du centre ville, où les 75 ans et plus sont surreprésentés. Seul, l’Iris « Aubépins » se distingue de ce point de vue : il compte 108 habitants de 65 ans et plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans. A titre d’exemple, pour l’iris Fontaine aux Loups, ce ratio est de 26 seniors pours 100 jeunes. Les personnes vivant dans une famille monoparentale sont surreprésentées dans chacun des quartiers prioritaires : plus de 19 % des habitants sont concernés dans ces territoires, contre 11% en moyenne dans l’unité urbaine de Chalon. Les enfants de moins de 4 ans sont aussi très présents, de même que les bénéficiaires de la CMUC. Les trois quartiers se caractérisent également par une majorité de logements sociaux. 11 Tableau de synthèse des indicateurs : Population et conditions de vie POPULATION 2011 IRIS lieu de rés idenc e Code Nom CHALON SUR SAONE 710760101 Le Stade Population Moins de 20 totale ans 44 847 585 9 818 216 720 dont : 0 - 3 ans 20-59 ans 2 164 60 ans ou + 33 23 093 256 11 936 114 269 67 331 Evolution Indice de vieillissement Naissances Pop.couver Part (%) Revenu 75 ans et + population dont : vivantes te CMUC médian par logts HLM 75 ans ou + vivant seuls 2006/2011 2011 2006 2012 UC 2011 2011 2013 (*) 5 241 26 2 651 2 -1 681 -391 0,94 0,37 0,87 0,25 120 23 10 -207 0,26 647 11 5105 228 16 300 6 200 0,24 23 268 6 400 25 66 710760102 La Fontaine aux Loups 710760103 Saint-Gobain-Clair Logis 1 747 372 83 755 620 336 131 29 1,38 1,46 20 108 17 000 6 710760104 Plateau Saint-Jean 2 376 503 123 1 330 543 177 84 -80 0,82 0,65 30 235 16 400 67 710760105 Saint-Jean des Vignes 2 993 622 145 1 603 767 366 139 846 0,96 1,06 41 65 19 900 24 710760106 Deliry 2 070 419 101 1 022 629 273 140 46 1,09 1,14 31 83 17 700 7 710760107 Pres Saint-Jean Lac 1 403 465 124 773 165 39 27 -162 0,23 0,41 34 256 13 000 45 710760108 Pres Saint-Jean Sud 2 522 807 190 1 142 573 250 91 -178 0,55 0,34 50 597 8 600 92 710760109 Pres Saint-Jean Nord 2 429 847 179 1 222 359 137 94 -69 0,32 0,33 57 756 8 000 85 710760110 Aubepin 2 974 563 148 1 605 806 308 202 -644 1,08 0,64 48 693 8 900 52 710760111 Champ Fleuri-Verrerie 2 042 532 138 1 079 430 159 81 -16 0,56 0,45 39 376 14 400 26 710760112 Colombiere 1 829 269 46 812 748 343 184 -82 2,16 2,57 22 112 18 000 16 710760113 Garibaldi 2 802 416 84 1 350 1 036 467 281 -394 1,98 1,22 47 109 20 200 2 710760114 Laennec 2 118 382 114 1 115 621 282 97 138 1,28 1,69 30 114 18 200 3 710760115 Citadelle 2 112 418 84 1 181 513 200 119 -143 0,93 0,99 19 96 20 000 10 710760116 Matthias 2 244 384 61 862 999 617 295 35 2,25 2,62 23 71 19 000 14 710760117 Centre 3 635 684 127 2 267 685 242 114 23 0,74 0,76 28 196 21 500 3 710760118 Ecusson-Ile Saint-Laurent 2 702 481 114 1 713 508 180 114 -188 0,73 0,72 26 148 18 600 7 710760119 Boucicaut-Saint Cosme 2 569 410 82 1 165 994 514 282 -172 2,03 1,56 36 161 18 300 12 710760120 Bellevue-Charreaux 2 843 727 118 1 435 680 295 155 -26 0,73 0,87 29 155 17 300 28 710760197 Zone Industrielle Sud 67 11 1 43 14 3 3 -44 0,80 0,83 2 0 - 710760198 Zone Industrielle et Portuaire Nord 64 23 2 31 11 6 6 -4 0,25 0,50 1 0 - 1 371 700 2 023 1 008 1,12 0,85 1,42 CHA TE NOY LE ROYA L 711180101 Nord 5 991 3 126 130 2 597 1 418 405 141 332 1,18 1,11 711180102 Sud 2 851 666 125 1 170 1 015 471 157 -301 1,26 711180103 La Thalie 14 4 0 10 0 0 0 -17 0,00 1 441 753 131 2 958 1 480 1 417 689 0,62 0,66 101 1 478 728 1 718 380 SA INT MA RCE L 714450101 Nord 5 816 2 922 714450102 Sud 2 894 688 6 293 1 895 1 530 518 SA INT RE MY 714750101 254 232 299 617 14 232 --- 302 156 221 0,75 0,71 315 76 -8 0,80 0,59 0,89 0,28 264 469 237 0 ND ND 19 500 ND ND ND ND ND ND ND ND ND 18 500 ND ND ND ND 70 303 13 0 12 12 12 95 141 70 709 ND ND 714750102 Nord 1 692 319 50 722 650 213 89 -917 1,48 1,07 ND ND ND 3 714750103 Cortelin-Le Bourg-Taisey 2 706 692 168 1 325 688 293 105 677 0,80 1,21 ND ND ND 6 710810000 711170000 CHA MP FORGE UIL CHA TE NOY E N B RE S SE 2 345 599 98 1 135 611 192 991 266 45 519 206 57 711540000 712040000 CRISS EY FRA GNES 2 478 718 106 1 301 459 146 997 273 50 508 217 712650000 712690000 LA LOY ERE LUX 455 1 905 130 423 14 79 267 1 043 57 439 713330000 OS LON 1 282 332 45 657 73 400 16 901 3 399 37 123 86 74 35 41 8 224 7 10 137 0 60 -17 233 293 83 25 19 376 8 042 3 689 sources : Insee , recensement de la population 2011 , exploitations principale et complémentaire ; recensement de la population 2006, exploitation principale Insee Etat Civil Caisse Nationale d'Assurance Maladie Insee DGFIP - Revenus fiscaux localisés des ménages IRIS concernés par les nouveaux quartiers prioritaires ND : données non disponibles ou non significatives 12 180 10 19 900 ND 67 43 67 11 0,85 0,54 ENSEMBLE UU 647 213 75 0 3 045 997 Centre Ville 313 876 56 12 31 0,73 0,74 26 126 17 400 0,52 0,42 11 8 20 800 19 0 0,44 0,41 24 60 19 800 7 0,53 0,30 15 21 21 000 6 0,29 0,73 0,19 0,63 4 17 5 55 21 400 19 800 0 16 52 0,59 0,39 11 19 20 300 2 -325 0,88 0,81 967 6 119 17 700 21 Etat de santé La santé est influencée par une pluralité de facteurs qui tiennent à l’environnement et aux conditions de vie de la population, aux comportements de celle-ci en partie liés aux facteurs psychosociaux, ainsi qu’aux recours appropriés aux dispositifs de prévention et de soins. Une même commune concentre des populations aux ressources et aux modes de vie différents, ce qui peut engendrer des problématiques de santé spécifiques à un niveau infra-communal. A situations socio-économiques égales, un quartier peut aussi se distinguer d’un autre en matière de santé de par un contexte qui lui est propre (logements, présence de commerces de proximité, d’infrastructures collectives, accessibilité des transports en commun…). Ainsi, les indicateurs démographiques et sociaux de la première partie du document, définis à l’échelle infra territoriale, éclairent ceux relatif à la santé, lesquels sont renseignés au niveau communal. L’approche qu’en auront les acteurs de terrain permettra de s’approprier les thématiques émergentes ou faisant consensus, soit pour aller plus loin en matière d’observation, soit pour convenir d’emblée d’un ensemble d’actions à négocier dans le contrat de ville. Des indicateurs de santé à surveiller • Contrairement à l’ensemble de l’unité urbaine, les taux de mortalité prématurée (avant 65 ans) et de mortalité prématurée évitable de la commune de Chalon-sur-Saône sont supérieurs au taux régionaux. De plus, les taux de mortalité par traumatismes et empoisonnements sont élevés pour la commune comme pour l’unité urbaine. • La mortalité liée à des comportements à risque est importante : les taux de décès pour accidents de la vie courante, les taux de suicides et les taux de décès attribuables au tabac sont supérieurs aux taux régionaux. • Le taux de prévalence d’affections de longue durée (ALD) pour diabète est supérieur au taux régional pour la commune. Les ALD pour troubles mentaux sont particulièrement fréquents : les taux de la commune et de l’unité urbaine de Chalon-sur-Saône sont supérieurs au taux régional. Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause d’ALD même si le taux est semblable au taux régional. Mortalité Mortalité générale et prématurée On a dénombré en moyenne chaque année 481 décès d'habitants de la commune de Chalon-sur-Saône sur la période 2007-2011. À structure par âge comparable, le taux standardisé de mortalité (TSM) (86.1 pour 10 000 habitants) est semblable au taux régional (83.3/10 000). Sur cette même période, chaque année, 104 habitants de la commune sont décédés avant l'âge de 65 ans (décès qualifiés de "prématurés"), soit 22 % de l'ensemble des décès. 13 Effectifs moyens annuels et taux standardisés de mortalité /10 000 habitants Mortalité générale Mortalité prématurée Mortalité prématurée évitable Effectifs Taux Taux Taux Taux Chalon-s/Saône Chalon-s/Saône UU Chalon Saône-et-Loire Bourgogne 481 80.6 81.4 * 83.3 86.1 104 23.0 20.8 21.4 28.3 * 48 10.7 9.6 9.7 12.9 * * écart au taux régional significatif Sources : Inserm CépiDc 2007-2011, Insee Exploitation ORS Compte tenu des causes de décès prématurés (cancers, accidents, maladies cardio-vasculaires…), près de 50 % d’entre eux seraient évitables par des actions sur les comportements individuels et par d’autres actions, telles qu’un recours plus précoce et plus approprié au dispositif de soins. Principales causes de décès Principales causes de décès (%) Maladies app. circ. Autres 25 % 32 % Quatre causes prépondérantes sont à l'origine de 68 % des décès : les cancers (28 %), les maladies cardiovasculaires (25 %), puis, en moindres proportions, les traumatismes et les empoisonnements (9 %) et enfin les maladies de l’appareil respiratoire (6 %). Parmi les autres causes, on recense par exemple les maladies de l’appareil digestif, maladies du système nerveux… Maladies app. resp. 6% Traumatismes & emp. 9% Cancers 28 % Sources : Inserm CépiDC 2007-2011 Exploitation ORS Effectifs moyens annuels et taux standardisés de mortalité /10 000 habitants Mortalité par maladie de l'appareil circulatoire Mortalité par cancers Mortalité par causes extérieures de traumatismes et empoisonnements Mortalité par maladies de l'appareil respiratoire Effectifs Taux Taux Taux Taux Chalon-s/Saône Chalon-s/Saône UU Chalon Saône-et-Loire Bourgogne 122 19.9 * 21.4 * 22.2 20.8 134 24.0 23.1 * 24.1 24.9 41 7.9 * 7.2 * 6.8 * 6.3 29 4.8 4.4 4.6 4.7 * écart au taux régional significatif Sources : Inserm CépiDc 2007-2011, Insee Exploitation ORS Causes de décès liés à des comportements à risque On estime à 60 le nombre de décès annuels toutes causes confondues attribuables au tabac et à 47 celui attribuable à l’alcool (période 2007-2011). Le taux de mortalité liée à la consommation de tabac est significativement supérieur au taux de la région. Les taux de décès par accidents de la vie courante et les taux de suicide sont également significativement supérieurs aux taux de la région (période 2002-2011). 14 Effectifs moyens annuels et taux standardisés de mortalité /10 000 habitants Effectifs Taux Taux Taux Taux Chalon-s/Saône Chalon-s/Saône UU Chalon Saône-et-Loire Bourgogne 47 8.2 8.1 8.2 9.0 60 10.6 9.9 * 10.3 11.8 * 3.2 3.2 23 3.7 * 4.0 * 2.4 * 2.0 14 2.8 * 3.0 * Mortalité liée à la consommation d'alcool Mortalité liée à la consommation de tabac Mortalité par accidents de la vie courante Mortalité par suicide * écart au taux régional significatif Sources : Inserm CépiDc 2002-2011, Insee Exploitation ORS Principales pathologies reconnues comme ALD Principaux motifs d’ALD (%) En 2012, plus de 11 200 habitants de la commune étaient en ALD (tous types confondus). Quatre groupes de pathologies prédominants sont à l'origine de plus de sept cas d’ALD sur dix : les maladies cardiovasculaires (22 %), le diabète (18 %), les cancers (16 %), et les troubles mentaux (16 %). Parmi les autres causes, on recense par exemple les maladies du système nerveux, les maladies infectieuses… Autres 28 % Maladies app. circ. 22 % Cancers 16 % Troubles mentaux 16 % Diabète 18 % Sources : Cnamts, RSI, MSA 2012 Exploitation ORS La commune de Chalon-sur-Saône présente des taux d’ALD pour troubles mentaux et diabète supérieur aux taux régionaux. Effectifs moyens annuels et taux standardisés d’ALD /10 000 habitants ALD pour maladies de l'appareil circulatoire ALD pour tumeurs malignes ALD pour diabète (I et II) ALD pour troubles mentaux ALD pour accidents vasculaires cérébraux Effectifs Taux Taux Taux Taux Chalon-s/Saône Chalon-s/Saône UU Chalon Saône-et-Loire Bourgogne 2 520 461.6 444.8 * 471.7 461.5 1 851 366.5 356.3 355.8 357.2 2 000 369.9 369.7 374.9 398.3 * 1 756 302.5 * 213.8 217.5 404.2 * 286 51.8 49.0 * 55.1 53.9 * écart au taux régional significatif Sources : Cnamts, RSI, MSA 2012, Insee Exploitation ORS Précisions : Taux standardisé de mortalité (TSM) et taux standardisé d’ALD : Nombre de décès ou d’ALD pour 10 000 habitants que l’on observerait sur le territoire s’il avait la même structure d’âge que la population de référence (ici ensemble de la population de France hexagonale). Un test a été réalisé pour vérifier si les différences éventuelles entre les taux sont ou non statistiquement significatives. L'absence de différence significative peut être liée à un manque de puissance du test. Ainsi, une très petite différence peut être significative si elle est observée sur des effectifs importants, tandis qu'une différence plus importante peut ne pas être significative si elle est observée sur des petits effectifs. Méthodologies pour l’estimation des décès attribuables à l’alcool et au tabac : Peto R, D Lopez A, Boreham J, Thun M. ; Guerin S, Laplanche A, Dumant A, Hill C. 2013. Affections de longue durée (ALD) : des affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse, ouvrant droit, pour ceux qui en sont atteints, à l’exonération du ticket modérateur, c’est-à-dire à une prise en charge intégrale de leurs frais de traitement, dans la limite du périmètre remboursable ». Le dispositif des ALD permet la prise en charge de patients ayant une maladie chronique qui nécessite un traitement prolongé et une thérapeutique coûteuse (Article L. 322-3 du Code de la Sécurité Sociale). 15 Offre et accès aux soins et services Des ressources de santé variées et accessibles dans la ville-centre Offre de soins ambulatoires : dont 55 ans et + (%) Effectif Médecins généralistes Médecins spécialistes Infirmiers Chalon sur Saône Unité urbaine Chirurgiens dentistes Pharmaciens (/ 10 000 habitants) 59 49,2% 13,2 78 47,4% 10,6 8,4 465 42,2% 1 423 41,3% 8,7 Chalon sur Saône Unité urbaine 110 30,9% 24,5 112 30,4% 15,3 Saône et loire Bourgogne 357 31,7% 6,4 1 141 36,0% 6,9 Chalon sur Saône Unité urbaine 62 21,0% 13,8 91 22,0% 12,4 Saône et loire 861 17,4% 15,5 2 223 19,5% 13,5 48 25,0% 10,7 68 22,1% 9,3 Saône et loire Bourgogne Bourgogne Masseurskinésithérapeutes Densité Chalon sur Saône Unité urbaine 380 22,4% 6,8 1 253 21,1% 7,6 Chalon sur Saône Unité urbaine 36 36,1% 8,0 49 34,7% 6,7 Saône et loire Bourgogne 230 40,9% 4,1 714 38,5% 4,3 Chalon sur Saône Unité urbaine 28 46,4% 6,2 41 51,2% 5,6 Saône et loire 259 37,5% 4,7 Bourgogne 756 37,7% 4,6 Saône et loire Bourgogne Sources : RPPS 2014/ADELI 2014 (PS en exercice au 01/01/2014) – RP2011-INSEE 16 Pôle de services de santé de premier recours : Présence des 5 professionnels de santé libéraux suivants : médecin généraliste, masseurkinésithérapeute, infirmier, pharmacien et chirurgien-dentiste dans un rayon de 300 mètres à vol d’oiseau. Chalon-Sur-Saône: Chiffres clés des pôles de santé de premiers recours Nombre d'équipements de santé de premiers recours Nombre de personnes dans le pôle P1 P2 115 25 17 530 3 650 P3 P4 18 17 4 280 0 Pôles Part de la population de la commune desservie par le pôle 39,1 8,1 9,5 Sources : Insee, Base permanente des équipements 2013 ; DGFiP, revenus fiscaux localisés 2010 17 Seul, le quartier prioritaire « Aubépins » bénéficie de l’implantation d’un pôle de services de santé de premier recours au nord-est de son territoire. Les habitants du quartier « Stade-Fontaine aux Loups », nettement plus éloignés des points d’offre de santé, sont les moins bien lotis. Ils disposent tout de même de l’implantation, sur place, du médecin généraliste, de la pharmacie et de l’infirmier. Le centre hospitalier, situé au sud-ouest de la commune, apparaît excentré par rapport aux trois quartiers prioritaires. Le « Prés Saint Jean » bénéficie des services d’un cabinet de trois infirmiers. 18 Centre hospitalier / SMUR – Clinique * • Un centre hospitalier à Chalon-sur-Saône et une clinique privé (Sainte Marie) offrant des services hospitaliers de courte durée et de soins de suite à quoi s’ajoutent des services d’hébergement pour personnes âgées inclus dans les hôpitaux. Présence d’un SMUR sur le CH de Chalon sur Saône. • 42 % des habitants du Grand Chalon, hospitalisés au cours d’une année, le sont au CH De Chalon sur Saône et plus d’un tiers d’entre eux à la clinique Sainte Marie, 7 % le sont dans d’autres établissements du département (Étude faite sur les lieux d’hospitalisation des habitants de l’agglomération nivernaise en 2007/ source : portrait de pays du Grand Chalon - ORS Bourgogne). • Une maternité sur le CH de Chalon sur Saône. * Pour plus de détail notamment sur les capacités d’accueil et les services, la SAE (Statistique Annelle des Etablissements) est là : http://www.ars.bourgogne.sante.fr/Enquetes-nationales.172935.0.htm 19 Offre médico-sociale : Le secteur médico-social se compose de structures, établissements et services, qui accompagnent les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Pour la majorité des structures du secteur du handicap, une orientation préalable de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) est nécessaire. Un tableau en annexe reprend la répartition des structures pour la France, la région et les départements bourguignons. L’offre médico-sociale est analysée à l’échelle de la commune, de l’unité urbaine et du territoire de proximité. Ici, l’unité urbaine est composée des communes de Chalon, Champforgeuil, Châtenoy-en-Bresse, Châtenoy-le-Royal, Crissey, Fragnes, La Loyère, Lux, Oslon, SaintMarcel et Saint-Rémy. L’offre de la commune de Chalon Structures PA EHPAD Services Nombre de structures 7 2 Nombre de places 659 117 Taux d’équipement commune 125,7‰ 22,3‰ Taux d’équipement unité urbaine 122,9‰ 22,3‰ Taux d’équipement département 111,0‰ 18,4‰ Taux d’équipement pour 1 000 habitants de 75 ans et plus : population-RP2011 : 5 241 personnes de 75 ans et plus Taux d’équipement pour 1 000 habitants de 75 ans et plus : population-RP2011 : 8 042 personnes de 75 ans et plus En considérant la population âgée de 75 ans et plus, la commune de Chalon présente de bons taux d’équipement pour les personnes âgées, tant en hébergement, qu’en services à domicile, comparativement à l’unité urbaine et au département. Structures PH Hébergement enfants Services enfants CAMSP Hébergement adultes Travail protégé Services adultes Nombre de structures 0 1 1 4 0 2 0 40 Taux d’équipement commune 4,1‰ Taux d’équipement unité urbaine 2,1‰ 8,6‰ Taux d’équipement département 5,8‰ 3,0‰ 81 0 121 3,5‰ 5,2‰ 3,7‰ 6,4‰ 4,9‰ 6,1‰ 3,8‰ 3,0‰ Nombre de places Taux d’équipement pour 1 000 habitants de la commune : population-RP2011 : 9 818 jeunes de moins de 20 ans et 23 093 personnes de 20 à 59 ans Taux d’équipement pour 1 000 habitants de l’unité urbaine : population-RP2011 : 16 901 jeunes de moins de 20 ans et 37 123 personnes de 20 à 59 ans L’offre médico-sociale en faveur des personnes en situation de handicap, enfants, adolescents et adultes, peut apparaître relativement faible, voire absente de la commune de Chalon. Cependant, au-delà de la commune, l’offre se structure autour des territoires de proximité : ici, le Chalonnais. 20 L’offre du territoire de proximité du Chalonnais Structures EHPAD Services PA Hébergement enfant Services enfant CAMSP Hébergement adulte Travail protégé Services adulte Nombre de structures 19 3 2 3 1 10 3 5 1910 170 91 146 Taux d’équipement Territoire 127,7‰ 11,4‰ 2,6‰ 4,2‰ Taux d’équipement Département 111,0‰ 18,4‰ 5,8‰ 3,0‰ Taux d’équipement France mét. 94,5‰ 19,8‰ 6,6‰ 2,9‰ 243 212 179 4,5‰ 3,9‰ 3,3‰ 6,1‰ 3,8‰ 3,0‰ 4,3‰ 3,5‰ 1,3‰ Nombre de places Au regard des taux d’équipement du territoire de proximité du Chalonnais, l’offre médico-sociale est suffisamment présente sur le territoire. Les taux inférieurs en hébergement pour enfants et adolescents ainsi que pour adultes sont compensés par des taux légèrement supérieurs en services à domicile. Globalement, les personnes en situation de handicap bénéficient d’une offre variée entre le domicile et les institutions. 21 Le 27/11/2014 Composition de l’offre médico-sociale pour personnes âgées Etablissements d’hébergement pour personnes âgées Maison de retraite Logement foyer établissement d’accueil temporaire Services à domicile Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD PA) Centre de jour Composition de l’offre médico-sociale pour enfants en situation de handicap Etablissements et services d’éducation spéciale pour déficients mentaux et handicapés Institut Médico-Educatif (IME) Etablissements pour polyhandicapés Etablissements d’éducation spéciale pour enfants présentant des troubles de la conduite et du comportement Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP) Etablissement d’éducation spéciale pour handicapés moteurs Etablissement d’éducation spéciale pour déficients sensoriels Services à domicile ou ambulatoires Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile (SESSAD) Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) Composition de l’offre médico-sociale pour adultes en situation de handicap Etablissement et services d’hébergement pour adultes handicapés Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) Etablissements et services de travail protégé Etablissement et services de réinsertion professionnelle Services de maintien à domicile Service d’Accompagnement Médico-Social Pour Adultes Handicapés (SAMSAH) Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) Service de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD PH) Nbre de structures en France Nbre de structures en Bourgogne Côte d'Or Nièvre Saône-etLoire Yonne 7667 2353 84 298 40 5 88 5 1 40 4 0 98 30 4 72 1 0 261 7 5 1 1 0 1254 202 38 8 9 2 8 1 12 3 9 2 434 141 128 8 1 2 2 0 1 1 0 0 3 0 0 2 0 1 1586 316 42 26 11 13 10 5 12 5 9 3 648 850 2028 130 10 26 56 3 4 8 17 1 2 2 8 0 2 9 20 0 2 7 11 2 54 1218 32 51 5 9 26 11 Pas de structures dédiées, places intégrées dans les SSIAD principalement pour personnes âgées 22 Zoom sur la santé mentale et l’addictologie RAPPEL DES OBJECTIFS GENERAUX DU Schéma Régional d’Organisation des Soins du PRS : 1) Fluidifier le parcours des patients : rôle des structures ambulatoires sectorielles et intersectorielles, articulation ville- établissement de santé et médico-social 2) Adapter l'organisation régionale des établissements de santé pour répondre à la prise en charge des personnes relevant de soins sans consentement 3) Prendre en compte certaines problématiques particulières : problème de la sur-occupation des lits en Saône-et-Loire, organisation de la prise en charge pédopsychiatrique sur la Nièvre et la Côte d'Or, consolider les prises en charge spécifiques pour certaines populations (détenus, enfants et adolescents, personnes en situation de précarité, personnes âgées 4) Mettre en place une dynamique régionale pour encourager le partage des professionnels, des compétences et des bonnes pratiques 5) Prévenir et prendre en charge le risque suicidaire Offre libérale en médecins psychiatres Chalon-sur-Saône Unité urbaine Saône-et-Loire Bourgogne Effectif Dt 55 ans et plus (%) 5 6 29 99 60,0% 50,0% 44,8% 52,5% Densité (/ 10 000 habitants) 1,1 0,8 0,5 0,6 Sources : RPPS 2014 (PS en exercice au 01/01/2014) – RP2011-INSEE Offre en services Secteur de psychiatrie de rattachement : CHS Sevrey Annexes du CHS de référence sur le territoire de Chalon : 1 CMPP 1 CMP Adultes 2 Hôpitaux de jour 1 CATTP – CMP Adultes 1 CATTP Adultes 1 CATTP Enfants Addictologie Consultations hospitalières d’addictologie du CH de Chalon ELSA CSAPA 23 ANNEXE 1 : Méthodologie 1. Contexte/Objectifs Contexte: dans le cadre de la « nouvelle politique de la ville », l’ARS, en concertation avec la DRJSCS, a souhaité définir une méthode et des outils afin de structurer l’approche « diagnostic de santé » à une échelle infra-communale. Objectifs: - mettre à disposition des équipes locales impliquées, un socle commun de diagnostics territoriaux de santé et un outil de comparaison régionale. - ce diagnostic est destiné à: - objectiver une situation socio économique, sanitaire en identifiant des thématiques clés - aider à resituer le quartier dans son environnement, en proposant d’autres niveaux géographiques de comparaison - servir de base à la détermination/priorisation des futures actions à mener dans le secteur de la santé. - contribuer aux volets santé et social des futurs contrats de ville. 2. Méthodologie de travail Un travail conjoint : ARS, DRJSCS, ORS, INSEE Qui s’appuie sur les instances de la plateforme d’observation sanitaire et sociale avec la mise en place d’un groupe de travail (participation/invitation) : Préfectures, SGAR, PJJ, délégué de Préfet, DDCS ayant permis un échange sur les indicateurs retenus. 3. Méthodologie de réalisation du diagnostic Différentes approches ont été utilisées pour réaliser ce diagnostic: - Un cadrage socio-démographique de la population de chaque quartier - Un repérage de l'offre de santé (au sens large du terme) - Une courte enquête qualitative, réalisée par consultations de personnes-ressources locales dans le domaine de la santé et du social. Un état des lieux autour : - d’une série d’indicateurs : - à l’échelle des villes retenues (contours IRIS, carroyé, communes) dans le cadre de la « nouvelle » politique de la ville. - afin d’identifier les caractéristiques des quartiers et de dégager les tendances au sein de l’agglomération. - sur la base de 6 thématiques 24 Méthodologie Thématique Catégorie indicateur Démographie Transversal Précarité en lien avec la santé Précarité et état de santé Santé Personnes âgées Transversal/santé Personnes handicapées Santé Santé environnement Santé environnement Accès aux soins Santé Type d'indicateur Densité de population Variation intercensitaire / Structure par âge Indice de vieillissement Familles monoparentales Naissances CMU-C Revenus Chômage Mère/enfant Principales causes de mortalité Mortalité prématurée Prévalence d'ALD PA isolée Equipement médico-social EHPAD Equipement médico-social SSIAD Equipement médico-social enfant Equipement médico-social adulte Type de logement Habitat Densité Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Médecins généralistes Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Médecins spécialistes Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Psychiatres Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Dentistes Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Infirmiers Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Masseurs-Kiné Carastéristiques démographiques (structure par âge, spécialité en difficulté) : Pharmaciens D’un recensement qualitatif : - des travaux menés récemment dans les différents quartiers. - d’un état des lieux des dispositifs existants (CLS, parcours, prévention…) dans le secteur de la santé. Pour aller plus loin : la mobilisation de données supplémentaires. « La première batterie d’indicateurs présentés ci-dessus permet d’établir un premier éclairage sur la situation des habitants des quartiers prioritaires, mais il est certain qu’elle ne résume pas à elle seule les différents enjeux auxquels sont confrontés les acteurs locaux. Il se peut en outre que ce premier niveau d’informations mobilisées entraîne un besoin supplémentaire de statistiques : - soit parce que certaines thématiques ne sont pas couvertes par les données présentées ci-dessus. 25 Méthodologie - soit parce que ce premier diagnostic a mis en lumière un certain nombre d’obstacles et qu’un approfondissement est nécessaire pour comprendre les mécanismes mis en jeu. Le diagnostic territorial s’appuie le plus souvent sur des démarches et documents préexistants et peut mobiliser d’autres ressources comme les observatoires locaux de l’état et des collectivités territoriales existants ou l’expertise des centres de ressources de la politique de la ville (Supports statistiques et cartographiques mobilisables pour l’analyse de la situation des quartiers prioritaires – CGET – aout 2014), etc… Précisions sur l’échelle géographique des données : Les données statistiques présentées dans ce kit porteront sur le zonage statistique INSEE validés : Commune : pour les communes de la politique de la ville, certains indicateurs ne pouvant être mobilisés qu’au niveau communal. Iris : Constitue la brique de base en matière de diffusion de données infra-communales. Il doit respecter des critères géographiques et démographiques et avoir des contours identifiables sans ambigüité et stables dans le temps. La population des IRIS est de l’ordre de 2 000 habitants. Les communes d'au moins 10 000 habitants et une forte proportion des communes de 5 000 à 10 000 habitants sont découpées en IRIS. Ce découpage constitue une partition de leur territoire. La France compte environ 16 100 IRIS dont 650 dans les DOM. Par extension, afin de couvrir l'ensemble du territoire, on assimile à un IRIS chacune des communes non découpées en IRIS. Carroyage : Découpage de l'espace géographique en mailles régulières de forme carrée et de taille fixe, ici 100 ou 200 mètres selon les indicateurs. 26 Méthodologie : Population et conditions de vie Note de lecture des cartographies : Exemple de Chalon-sur-Saône 27 Méthodologie : Population et conditions de vie Note de lecture des cartographies : Exemple de Chalon-sur-Saône 28 Méthodologie : Etat de santé Précisions méthodologiques concernant les données de mortalité et de morbidité présentées dans le document Depuis 2000, les causes de décès sont codées selon la 10ème révision de la Classification internationale des maladies (CIM10) de l'OMS. Les données exploitées dans ce document concernent les causes initiales de décès identifiées à partir de la CIM10. Le dispositif des affections de longue durée (ALD) permet la prise en charge de patients ayant une maladie chronique qui nécessite un traitement prolongé et une thérapeutique coûteuse. Les principales maladies donnant lieu à cette prise en charge sont identifiées dans ce document à partir des codes de la liste ALD30. Le détail de ces différentes causes, ainsi que les sources et les années prises en compte dans les calculs sont détaillés dans le tableau ci-après. 29 Causes de mortalité ou d'ALD Période Unité Mortalité générale Toutes causes de décès survenus Description 2007-11 /10 000 hab. Mortalité prématurée Toutes causes de décès survenus avant 65 ans 2007-11 /10 000 hab. de moins de 65 ans Mortalité prématurée évitable Décès survenus avant 65 ans et dus à une cause pouvant théoriquement être évitée par un changement de comportement individuel ou une prise en charge précoce par le système de soins Codes CIM10 pour le 1er "type d'actions évitables" : B20-B24; C00-C15; C32-C34; F10; K70; K74.6; V01-V89, W00-W19; X60-X84 ; Codes CIM10 pour le 2nd "type d'actions évitables" : A01-A02; A15-A19; A35; C43-C44; C50; C53-C55; C81; C91-C95; I00-I15; I20-I25; I60-I69; J10-J11; J45; K25-K28; O00O99 2007-11 /10 000 hab. de moins de 65 ans Mortalité par maladies de l'appareil circulatoire Codes CIM10 : I00-I99 2007-11 /10 000 hab. Mortalité par cancers Codes CIM10 : C00-C97 2007-11 /10 000 hab. 2007-11 /10 000 hab. Codes CIM10 : J00-J99 2007-11 /10 000 hab. Mortalité liée à la consommation d'alcool Estimation des effectifs de décès prenant en compte certaines causes de décès attribuables à l'alcool (cancers, maladies cardio-vasculaires, maladies digestives...), ainsi que des fractions variables de ces décès en fonction du sexe et de certaines classes d’âge. Application de la méthode utilisée dans GUERIN S, LAPLANCHE A, DUMANT A, HILL C. Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire. 7 mai 2013;(16-17-18):163-168 2007-11 /10 000 hab. de 15 ans et plus Mortalité liée à la consommation de tabac Estimation des effectifs de décès prenant en compte certaines causes de décès attribuables au tabac (cancer du poumon, broncho-pneumonie chronique obstructive...), ainsi que des fractions variables de ces décès en fonction du sexe et de certaines classes d’âge. Référence : PETO R, D LOPEZ A, BOREHAM J, THUN M. Mortality fron smoking in developed countries 1950-2005 (or later), France 2012 p. 13p 2007-11 /10 000 hab. de 35 ans et plus Mortalité par accidents de la vie courante Comprend notamment les chutes, Codes CIM10 : certains codes entre V01-Y87 2002-11 /10 000 hab. 2002-11 /10 000 hab. Mortalité par causes extérieures traumatismes et empoisonnements Mortalité par respiratoire maladies de de Inclus notamment les accidents de transports, de la vie courante, les suicides… Codes CIM10 : V01-Y89 l'appareil intoxication, noyades… Mortalité par suicide Codes CIM10 : X60-X84 ALD pour maladies de l'appareil circulatoire Codes ALD n°1, 3, 5 et 13 2012 /10 000 hab. ALD pour tumeurs malignes Codes ALD n°30 2012 /10 000 hab. ALD pour diabète (I et II) Codes ALD n°8 2012 /10 000 hab. ALD pour troubles mentaux Codes ALD n°23 2012 /10 000 hab. ALD pour accidents vasculaires cérébraux Codes ALD n°1 2012 /10 000 hab. 30 Source Inserm Insee CépiDc, Cnamts, MSA, Insee RSI, ANNEXE 2 : Eléments de langage 1/ Autonomie et offre médico-sociale : Le secteur médico-social se compose de structures, établissements et services, qui accompagnent les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Pour la majorité des structures du secteur du handicap, une orientation préalable de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) est nécessaire. Composition de l’offre médico-sociale pour personnes âgées Etablissements d’hébergement pour personnes âgées Maison de retraite Logement foyer établissement d’accueil temporaire Services à domicile Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD PA) Centre de jour Composition de l’offre médico-sociale pour enfants en situation de handicap Etablissements et services d’éducation spéciale pour déficients mentaux et handicapés Institut Médico-Educatif (IME) Etablissements pour polyhandicapés Etablissements d’éducation spéciale pour enfants présentant des troubles de la conduite et du comportement Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique (ITEP) Etablissement d’éducation spéciale pour handicapés moteurs Etablissement d’éducation spéciale pour déficients sensoriels Services à domicile ou ambulatoires Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile (SESSAD) Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) Composition de l’offre médico-sociale pour adultes en situation de handicap Etablissement et services d’hébergement pour adultes handicapés Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) Etablissements et services de travail protégé Etablissement et services de réinsertion professionnelle Services de maintien à domicile Service d’Accompagnement Médico-Social Pour Adultes Handicapés (SAMSAH) Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) Service de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD PH) 31 Eléments de langage Zoom sur les dispositifs de prise en charge des problèmes de Santé Mentale et d’addictologie : Equipes de liaison (Elsa) Centre Médico-Psychologie (CMP) Centre Médico-PsychoPédagogique (CMPP) Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel (CATTP) Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention spécialisé en Addictologie (CSAPA) Généralement intégrées à une unité hospitalière de soins en addictologie. Elles interviennent à la demande des équipes soignantes des divers services de l’hôpital. Elles sont chargées d’assister les équipes soignantes dans la prise en charge des personnes présentant des conduites addictives. Structure regroupant une équipe pluridisciplinaire de professionnels de santé proposant des soins mentaux. Elle propose des consultations ou des visites à domicile sur un secteur géographique déterminé. Centre de consultation, de diagnostic et de soins ambulatoires non sectorisés. Il reçoit des enfants et des adolescents présentant des troubles psycho-affectifs, réactionnels, névrotiques, psychomoteurs, orthophoniques, des difficultés d’apprentissage, ou de comportement, ainsi que des troubles du développement Structure de soins du dispositif de santé mentale et sectorisé. Elle propose des actions de soutien et de thérapie visant à maintenir ou favoriser une existence autonome. Structures résultant du regroupement des lieux d’accueil spécialisés pour l’alcool (Centre de Cure en Ambulatoire en Alcoologie) et les drogues illicites (Centre de Soins Spécialisés aux Toxicomanes), ayant été prévu par le plan gouvernemental 2007-2011, de prise en charge et de prévention des addictions. 32 ANNEXE 3 : GLOSSAIRE AFED Association Femmes et Développement AFTAM Ancien nom de l'association COALLIA ALD Affection de Longue Durée ANPAA58 Association de Prévention en Alcoologie et Addictologie Nièvre ARS Agence Régionale de Santé ASV Atelier Santé Ville CA Communauté d'Agglomération CAMSP Centre d'Action Médico-Sociale Précoce CARMI Caisse Régionale Minière CCAS Centre Communal d'Action Sociale CES Centre d'Examen de Santé CG Conseil Général CGET Commissariat Général à l'Egalité des Territoires CHRS Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale CHS Centre Hospitalier Spécialisé CHU Centre Hospitalier Universitaire CLS Contrat Local de Santé CMP Centre Médico-Psychologique CMPP Centre Médico-Psycho-Pédagogique CMUC Couverture Maladie Universelle Complémentaire CNAMTS Caisse Nationale de l'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés CPAM Caisse Primaire d'Assurance Maladie CSAPA Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention spécialisé en Addictologie CUCM Communauté Urbaine Creusot-Montceau CUCS Contrat Urbain de Cohésion Sociale DDASS Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDCS Direction Départementale de la Cohésion Sociale DGFIP Direction Générale des Finances Publiques DREAL Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement DRJSCS Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale EHPAD Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes ELSA Equipes de liaison HLM logement d'Habitation à Loyer Modéré INSEE Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques INSERM Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale IREPS Instance Régionale d'Education et de Promotion de la Santé IST Infections Sexuellement Transmissibles IUT Institut Universitaire de Technologie MDPH Maison Départementale des Personnes Handicapées MEDDE Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable t de l'Energie MLETR Ministère du Logement, de l'Egalité des Territoires et de la Ruralité MSA Mutualité Sociale Agricole ORS Observatoire Régional de la Santé PAERPA Personnes Agées en Risque de Perte d'Autonomie PASS SANTE Programme de Prévention et de Promotion de la santé des jeunes PJJ Protection Judiciaire de la Jeunesse PMI Protection Maternelle et Infantile 33 PPRI Plan de Prévention des Risques d'Inondation PRS Projet Régional de Santé PRSP Programme Régional de Santé Publique RASED Réseau d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficultés RP Recensement de la Population RPPS Répertoire Partagé des Professionnels de Santé RSI Régime Social des Indépendants SAE Statistiques Annuelles des Etablissements SGAR Secrétariat Général des Affaires Régionales SMUR Service Mobile d'Urgence et de Réanimation TSM Taux Standardisé de Mortalité USSR Unité de Soins de Suites et de Réadaptation UU Unité urbaine VHC Virus de l'hépatite C VIH Virus de l'Immunodéficience Humaine ZEP Zone d'Education Prioritaire ZUS Zone Urbaine Sensible 34