La tuberculose pulmonaire chronique inactive et les séquelles du
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La tuberculose pulmonaire chronique inactive et les séquelles du
INT J TUBERC LUNG DIS 18(2):128–133 © 2014 The Union PERSPECTIVE La tuberculose pulmonaire chronique inactive et les séquelles du traitement : caractéristiques de la radiographie pulmonaire A. Hicks,* S. Muthukumarasamy,† D. Maxwell,‡ D. Howlett† * Department of Respiratory Medicine and Allergy, Kings College London, London, † Department of Radiology, Eastbourne District General Hospital, Eastbourne, ‡ Department of Respiratory Medicine, Eastbourne District General Hospital, Eastbourne, UK RÉSUMÉ La radiographie pulmonaire est un outil clé dans le diagnostic initial des problèmes pulmonaires, notamment la tuberculose (TB). Grâce aux antituberculeux, la TB peut être traitée efficacement et les modifications radiologiques sont donc généralement limitées. Cependant, les antituberculeux n’ont pas toujours été disponibles et dans certains cas n’ont pas été mis en œuvre assez tôt dans le cours de la maladie. Dans ce cas, l’infection a pris le dessus et a causé des dommages radiologiques visibles tels que des calcifications et une fibrose. Avant l’utilisation des antituberculeux, différentes techniques chirurgicales ont été utilisées fin de contrôler l’infection pulmonaire, comme la collapsothérapie par différentes substances, l’écrasement du nerf phrénique et la thoracoplastie. Chacun de ces traitements avait une traduction radiologique particulière. Cet article vise à décrire les signes radiologiques de la maladie chronique et de leur traitement chirurgical parce que leur rareté croissante au fil du temps peut compliquer leur interprétation. Cependant, avec l’augmentation de l’espérance de vie et la survenue de résistances aux antibiotiques qui relance leur utilisation, la reconnaissance des signes radiologiques demeure importante. M O T S - C L É S : chirurgie thoracique ; plombage ; oleothorax ; Ghon LA TUBERCULOSE (TB) est l’un des plus anciens fléaux de l’humanité et le séquençage du génome suggère qu’un ancêtre précoce de la TB était présent il y a 3 millions d’années, chez les premiers hominidés d’Afrique de l’Est.1 Des preuves historiques ultérieures du fléau de la TB au fil des siècles incluent des signes sur les squelettes chez des momies égyptiennes âgées de 5000 ans et des documents écrits émanant d’Inde et de Chine il y a respectivement 3300 et 2300 ans.2 Au cours du XIXe siècle, la maladie avait atteint des proportions épidémiques, avec environ une personne sur quatre en Europe et en Amérique du Nord mourant de TB.2 A cette époque, le traitement était relativement basique et inefficace, les patients confinés en sanatorium pour un traitement basé sur le repos au lit et le bon air. La compréhension du processus de la maladie a fait un progrès significatif en 1882 quand Robert Koch a identifié Mycobacterium tuberculosis comme agent causal.3 Dès le début du XXe siècle, l’incidence de la TB a commencé à chuter.2 Les raisons de ce déclin sont complexes, mais incluent probablement un degré de sélection génétique, amenant une immunité AH et SM ont contribué de manière équivalente à la rédaction de cet article. de groupe, et une amélioration des conditions de vie.4 A cette époque, le traitement continuait à être basé sur l’admission en sanatorium, qui montrait quelques preuves d’efficacité.5 Les procédures chirurgicales étaient également préconisées comme méthode de fermeture des cavités et de négativation des crachats. Ces procédures incluaient une large gamme de techniques, comme le pneumothorax provoqué, l’écrasement du nerf phrénique, la thoracoplastie, le plombage et l’oléothorax. Ces techniques apportaient une certaine amélioration,2 et certains patients de cette époque continuent à se présenter à l’hôpital avec toute une gamme de signes radiologiques. Les options thérapeutiques ont connu un développement spectaculaire au milieu du XXe siècle avec la découverte des médicaments antituberculeux, initialement la streptomycine en 1944, aboutissant à l’étude randomisée pionnière réalisée par le Professeur Bradford-Hill.6 Ce médicament a été suivi par l’isoniazide (INH) en 1952,7 et la rifampicine (RMP) plus tard au cours de cette décennie. Ces agents pharmacologiques efficaces ont significativement réduit le recours à la chirurgie et les taux de TB ont régulièrement diminué. Il a même été suggéré dans les années 1960 que la TB pourrait être éradiquée. Ceci ne s’est manifestement pas produit et en 2012, le rapport de Auteur pour correspondance : Alexander Hicks, Department of Respiratory Medicine and Allergy, Kings College London, Guy’s Hospital, Great Maze Pond, London SE1 9RT, UK. Tel: (+44) 207 188 1943. Fax: (+44) 207 403 8640. e-mail: [email protected] [Traduction de l’article : « Chronic inactive pulmonary tuberculosis and treatment sequelae: chest radiographic features » Int J Tuberc Lung Dis 2014; 18(2): 128–133. http://dx.doi.org/10.5588/ijtld.13.0360] 2 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur le fléau de la TB a fait état d’une incidence mondiale de 8,7 millions de cas en 2011, avec un total de 1,4 million de décès associés.8 Ces cas frappent principalement l’Inde, la Chine et l’Afrique sub-saharienne. Parmi ces cas, 310.000 étaient des TB multirésistantes (TB-MDR, définies comme une résistance au moins à l’INH et à la RMP).8 La TB pharmaco résistante a été rapportée dans les années 1940, mais en raison des systèmes de soins de santé chaotiques et d’une adhésion médiocre au traitement dans de nombreuses régions du monde, la TB-MDR augmente, ce qui a amené au moins en partie l’OMS à déclarer une urgence sanitaire mondiale en 1993.9 La TB-MDR pose des défis significatifs en matière de soins de santé et le traitement antituberculeux standard, qui a été le pilier thérapeutique, n’a plus qu’un taux d’efficacité de 48% dans ces cas.8 Devant l’expansion de la TB ultra-résistante, un nombre limité de traitements chirurgicaux a à nouveau été envisagé dans des cas individuels afin de lutter contre l’augmentation et les progrès de la maladie.10,11 BUT Cet article vise à fournir un guide des signes radiologiques vus soit en cas de TB chronique inactive, soit en cas de conséquences à long terme du traitement chirurgical. Bien qu’ils ne soient pas forcément spécifiques à la TB, ils constituent une aide utile au diagnostic, surtout dans un contexte de ressources limitées où l’on ne dispose pas toujours d’imagerie plus élaborée. Grâce à la disponibilité de traitements antituberculeux efficaces au cours des 60 dernières années, la majorité des signes radiologiques les plus étendus a été perdue, ce qui rend leur interprétation plus difficile pour des médecins moins expérimentés. Cependant, en raison du vieillissement de la population, d’une immigration accrue émanant de pays à risque élevé et d’une résistance croissante aux médicaments antituberculeux, ce type d’images est encore observé et doit être interprété avec exactitude. Un accent particulier sera mis sur les conséquences radiologiques de la chirurgie, étant donné leur relative rareté hors des centres spécialisés au cours des dernières années. Figure 1 Un foyer de Ghon calcifié (flèche) vu dans la périphérie de la zone gauche moyenne et des adénopathies hilaires calcifiées, également appelées complexe de Ranke. avec une zone de nécrose centrale et s’étendre aux ganglions locaux (complexe de Ghon). Finalement, sans traitement, la zone devient fibreuse et calcifiée, et est appelée à ce stade complexe de Ranke (Figure 1, également visible sur la Figure 2 comme l’indiquent les flèches). Ce sont des foyers de Simon, c’est-à-dire des nodules apicaux, souvent calcifiés, qui résultent également de l’infection initiale suivant une diffusion hématogène.15 Calcification parenchymateuse Les calcifications parenchymateuses (Figure 2) apparaissent quand le granulome original consécutif à Radiologie de la tuberculose chronique inactive Foyer de Ghon calcifié Un foyer de Ghon est une lésion pulmonaire où l’infection et la consolidation sont à l’origine survenues après une infection tuberculeuse chez un individu immunocompétent.12 Cette zone d’inflammation granulomateuse est classiquement décrite soit dans la partie inférieure du lobe supérieur, soit dans la partie supérieure du lobe inférieur. Cependant, les études semblent suggérer qu’il n’y a pas de prédominance régionale en dehors d’une apparition plus fréquente dans le poumon droit.13,14 Il peut se développer davantage Figure 2 A) Calcifications bilatérales apicales et B) hilaires droites ; C) foyers apicaux nodulaires de calcifications de Simon résultant d’une infection initiale suivant une propagation hématogène. Il y a également des signes de perte de volume du lobe supérieur vus chez ce patient de 78 ans. TB chronique inactive et séquelles du traitement 3 l’infection guérit et, dans 20–30% des cas, se calcifie.16 Ce processus peut survenir dans n’importe quel endroit du corps où se forme un granulome et il n’est pas limité aux poumons. Calcification pleurale Les calcifications pleurales (Figure 3) de la TB atteignent généralement la plèvre viscérale et surviennent après disparition de l’empyème (la persistance d’une maladie active est probable chaque fois qu’il reste du liquide au sein des couches calcifiées). La calcification peut avoir un aspect de plume ou de dentelle, ou être linéaire quand elle se trouve autour d’une effusion enkystée ou empyème. La décalcification peut survenir si l’infection redevient active. La calcification du diaphragme est vue plus souvent en cas d’exposition à l’amiante ; il faut cependant envisager la possibilité de coexistence de la TB avec une asbestose.17 La calcification peut être bilatérale, mais elle est généralement unilatérale. Le diagnostic différentiel de toute calcification pleurale devrait inclure l’exposition à l’amiante, un hémothorax préalable et d’autres infections à l’origine d’empyème. Des degrés variés de calcification peuvent être observés (Figure 3). Cependant, ils ne représentent pas forcément l’impact clinique sur le patient, car ces calcifications resteront souvent asymptomatiques en dépit de modifications étendues à la radiographie. Calcification péricardique Des calcifications péricardiques peuvent également apparaitre, soit comme le résultat d’une infection anergique primaire, ou à la suite de la rupture d’adénopathies médiastinales étroitement associées (Figure 4). Le degré d’impact clinique de cette calcifica- Figure 3 Calcifications pleurales extensives ressemblant à une plaque dans l’hémithorax gauche avec perte de volume associée. Les modifications sont secondaires à une pleurite due à un empyème tuberculeux. Figure 4 Calcifications péricardiques denses chez une femme de 96 ans avec une tuberculose préalable résultant d’une infection anergique ou d’une rupture d’adénopathies médiastinales étroitement associées. tion varie, mais comme les deux couches du péricarde sont atteintes, de multiples adhérences peuvent se former, aboutissant à une péricardite constrictive importante.17 La tomodensitométrie peut accroitre le taux de diagnostic. L’échocardiogramme est souvent utile pour quantifier le degré de fibrose et d’adhérence qui sont apparues, reflétant ainsi l’impact symptomatique probable. Fibrose Le processus naturel de guérison de la TB aboutit à des modifications fibreuses à mesure que les granulomes originaux sont remplacés par du tissu fibreux pulmonaire plus mature (Figure 5). Cet effet cicatrisant peut induire un aspect fibrotique à la radiographie. La cicatrisation peut être extrême, ce qui fait de la TB la cause non-inflammatoire la plus fréquente Figure 5 Fibrose apicale bilatérale et épaississement pleural avec une élévation des deux hiles chez un homme de 60 ans avec une tuberculose préalable. 4 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease de sténose bronchique.18 Chez des patients qui ont une fibrose pulmonaire idiopathique préexistante, le risque de développer une TB est quatre fois plus élevé. Ces cas peuvent également constituer un défi diagnostique, car ils sont plus susceptibles d’avoir une apparence nodulaire atypique qui imite les signes radiologiques associés à la malignité.19 Modifications cavitaires dans la maladie chronique La TB pulmonaire aigüe induit la formation de cavités pulmonaires dans environ 40–45% des cas dans la phase post-primaire.20 L’apparition des cavités est sans rapport avec le diagnostic, avec à la fois des parois lisses et fines et des parois nodulaires épaisses.15 Des boules fongiques (ou bactériennes) (Figure 6) découvertes dans des cavités préexistantes dans le poumon sont souvent appelées mycétomes. Bien que des boules fongiques puissent se développer dans n’importe quelle cavité, les séries de cas ont montré que la morbidité et la mortalité étaient plus élevées en cas de cavités dues à la TB à cause du risque majoré d’hémorragie.21 Il faut également envisager la possibilité de malignité et de réactivation de la maladie. Modifications chirurgicales Avant le développement de la chimiothérapie ciblant spécifiquement Mycobacterium tuberculosis dans les années 1940, la chirurgie a été largement utilisée dans le traitement de la TB pulmonaire. Le but thérapeutique était d’obtenir un collapsus du poumon afin de réduire l’environnement aérobie nécessaire à la croissance des bactéries. Une grande variété de techniques a été utilisée dans la première moitié du XXe siècle. Quelques techniques, comme la pneumonectomie ou la lobectomie, sont en voie de réintroduction pour la TB pharmacorésistante, mais d’autres techniques peuvent encore être vues occasionnellement chez les personnes les plus âgées de la population présentant des problèmes pulmonaires. Ces signes peuvent souvent être initialement reconnus par les cliniciens ou les radiologues sur les radiographies ; nous présentons ci-dessous des cas avec lesquels le clinicien devrait être familier. Figure 6 Cavité à parois épaisses dans l’apex droit, avec un croissant aérique autour d’une boule fongique à aspergillus, conforme à un mycétome. Pneumothorax artificiel En 1880, le médecin français Emile Toussaint a constaté les effets bénéfiques du pneumothorax spontané chez des patients tuberculeux. Inspiré par ceci, Carlo Forlanini a été le premier à décrire une méthode d’introduction du pneumothorax artificiel dans un but thérapeutique en 1888.22 Sa technique impliquait de faire pénétrer de l’azote dans la cavité thoracique grâce à une pleurocentèse et de collaber le poumon en l’absence d’adhérences pleurales. Cette méthode est vite devenue populaire, et dans les années 1940, les patients étaient suivis pendant plusieurs années pour évaluer la progression de la maladie, avec traitement de recharge au besoin. Les signes radiologiques de cette procédure tombée en désuétude sont souvent inapparents, et la majorité des pneumothorax iatrogènes ont disparu dans la cohorte actuelle de patients se présentant à l’hôpital. Ecrasement du nerf phrénique L’avulsion ou l’écrasement du nerf phrénique a été décrite par Stuertz en 1911, quand il a eu recours à cette méthode pour traiter une TB du lobe inférieur. Les résultats ont été variables et cette méthode a souvent été utilisée comme adjuvant d’un pneumothorax ou d’un pneumopéritoine artificiel et d’une thoracoplastie.23 Les effets résiduels d’une blessure du nerf phrénique peuvent durer de 6 mois à 2 ans et de façon permanente dans 20% des cas (Figure 7).24 Thoracoplastie La thoracoplastie a été utilisée pour réduire le volume de l’hémithorax et, dans le cas de la TB, pour comprimer les cavités pulmonaires (Figure 8). Elle a souvent été réalisée en deux étapes impliquant de multiples résections des côtes, qui permettaient un collapsus pulmonaire, et l’apposition de la plèvre viscérale et Figure 7 Un patient de 75 ans avec des antécédents de paralysie du nerf phrénique bilatéral. On voit le faible volume pulmonaire alors que le cliché est en inspiration forcée. Des calcifications intrapulmonaires bilatérales étendues sont conformes à des antécédents de tuberculose. TB chronique inactive et séquelles du traitement Figure 8 Une thoracoplastie unilatérale chez une femme de 90 ans. On voit également des calcifications parenchymateuses droites hautes typiques d’antécédents de tuberculose. pariétale. En 1925, John Alexander, qui souffrait luimême de TB spinale, a développé la technique utilisée de nos jours pour la thoracoplastie. Une procédure en deux étapes impliquait souvent la résection d’un maximum de cinq côtes, tandis qu’une procédure en trois étapes allait jusqu’à la résection de huit côtes, en fonction du degré de collapsus requis.25 Plombage La technique de plombage a émané de techniques extrapleurales et extrafasciales visant à induire un collapsus pulmonaire (Figure 9). Plombe est un mot danois signifiant « joint de plomb ». Avant cette technique, divers matériaux comme l’huile, la graisse, le sang et la paraffine ont été utilisés. En 1945, Wilson Figure 9 Un patient de 76 ans avec un antécédent de procédure de plombage unilatéral pour la tuberculose. 5 et al. ont utilisé des sphères de méthyle méthacrylate insérées dans l’espace extrapleural. Elles étaient semblables à des balles de ping-pong et étaient insérées dans des sacs en plastique pour éviter leur migration. Cette procédure était souvent réalisée en une seule fois et pouvait être utilisée des deux côtés. Elle bénéficiait souvent aux patients trop malades pour envisager une thoracoplastie.26 La première indication d’un plombage est une cavité apicale < 4 cm. Des complications tardives peuvent survenir en cas de plombage, qui peuvent être évidentes en imagerie. Ce sont notamment une infection (dont la tuberculose), une cancérisation autour du site de plombage (notamment de nature sarcomateuse), ainsi qu’un effet de masse locale dû à la migration de la balle et pouvant à son tour entrainer des complications comme une obstruction de la veine cave supérieure, une irritation du plexus brachial et une fistule bronchopleurale et cutanée.26 Oléothorax L’oléothorax était une méthode d’expansion thérapeutique qui impliquait une injection d’huile intra- ou extra-pleurale, généralement de la paraffine ou une huile minérale. La procédure était censée être efficace pendant 18–24 mois, l’huile étant ensuite retirée. Cependant, la majorité des patients restait asymptomatique et le retrait de l’huile n’était pas fait. Cette procédure a été largement abandonnée dans les années 1950.27 La Figure 10 montre un oléothorax de l’espace pleural gauche et des calcifications pleurales visibles à droite, probablement un résultat d’un empyème préalable. CONCLUSION Devant une population vieillissante et la survenue de la TB-MDR, cet article revisite les signes visibles sur les radiographies pulmonaires montrant à la fois Figure 10 Oléothorax du côté gauche. Le côté droit démontre des antécédents de pleurite secondaire à un empyème tuberculeux. 6 The International Journal of Tuberculosis and Lung Disease une TB pulmonaire chronique inactive et les séquelles du traitement. Les manifestations de cette maladie sont variables et les cliniciens et les radiologues devraient en être conscients, surtout dans une population âgée chez qui on peut encore observer des signes résiduels de procédures chirurgicales historiques. Enfin, le fardeau de la tuberculose est aggravé dans le monde entier par la pharmacorésistance aux antituberculeux. Conflit d’intérêt : aucun conflit déclaré. Références 1 Guiterrez M C, Brisse S, Brosch R, Fabre M, Omais B, Marmiesse M. Ancient origin and gene moscaicism of the progenitor of Mycobacterium tuberculosis. PLOS Pathog 2005; 1: e5. 2 Daniel T. The history of tuberculosis. Respir Med 2006; 100: 1862–1870. 3 Daniel T M. Robert Koch and the pathogenesis of tuberculosis. Int J Tuberc Lung Dis 2005; 9: 1181–1182. 4 Davies R P O, Tocque K, Bellis M A, Rimmington T, Davies P D O. Historical declines in tuberculosis in England and Wales: improving social conditions or natural selection? Int J Tuberc Lung Dis 1999; 3: 1051–1054. 5 Cox G L. 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