Annexe 8.2 : Exemple d`éditorial

Transcription

Annexe 8.2 : Exemple d`éditorial
Annexe 8.2 : Exemple d’éditorial
Ce document a été adapté, avec une permission, de la U.S. Centers for Disease Control and Prevention’s Designing and Implementing an Effective
Tobacco Counter-Marketing Campaign, accessible à http://www.cdc.gov/tobacco/media_communications/countermarketing/campaign/00_pdf/
Tobacco_CM_Manual.pdf.
Éditorial du USA Today
13 février 2002
Triple menace pour les jeunes qui font usage de tabac
Les États se rassemblent et frappent l’industrie du tabac, là où ça fait mal, et les jeunes, là où l’impact est
probablement le plus grand : le portefeuille. Au cours des derniers mois, cinq états ont augmenté significativement
les taxes sur les cigarettes, dont quatre d’un dollar ou plus par paquet. Actuellement, 18 autres états, du Connecticut au
Nouveau-Mexique considèrent l’idée d’augmenter les taxes eux aussi, compte tenu du rapport sur le tabagisme produit
par la American Lung Association.
L’augmentation des taxes est l’une des façons les plus prometteuses de décourager le tabagisme, particulièrement chez
les jeunes, pour qui le prix est un critère important. Lorsque l’Oregon a augmenté sa taxe sur les cigarettes de 60 %, à
78 sous par paquet en 1997, la consommation a chuté de 20 % au cours des deux années suivantes. Parmi les huit plus
importants, le tabagisme a diminué de 30 % en 1999, selon le Centers for Disease Control and Prevention.
Généralement, les états n’augmentent pas les taxes sur les cigarettes dans le but de dissuader les gens de fumer. Cette
année, tout comme en 2001, la plupart des états l’ont fait pour des raisons de déficit budgétaire. Les taxes sur les
cigarettes sont tout simplement une cible politiquement pratique.
Si les états prenaient la question de la santé publique au sérieux, ils utiliseraient au moins une partie des produits
pour décourager cette habitude meurtrière. Peu d’états le font, même si les adolescents seront plus enclins à éviter
de fumer en réponse à une triple stratégie de leur part : rendre les cigarettes moins abordables, moins attrayantes et
moins accessibles. Une telle stratégie requiert la combinaison du coût élevé des cigarettes, de campagnes de publicité
antitabac et de programmes locaux pour soutenir les lois interdisant la vente de produits du tabac aux mineurs.
Le trifecta donne des résultats. La Californie et le Massachusetts, qui l’ont utilisé, ont obtenu les taux les plus soutenus de
la nation en matière de réduction du tabagisme.
Lorsqu’un état augmente les taxes sans dépenser d’argent pour aider ses citoyens à cesser de fumer, il ne fait que taxer
les toxicomanes d’aujourd’hui. Pire encore, il ne fait pas l’effort d’empêcher les adolescents de devenir les toxicomanes
de demain.
© Copyright 2002 USA TODAY, a division of Gannett Co. Inc.
8.31
Relations publiques
8
Annexe 8.3 : Exemple de lettre à l’éditeur
Ce document a été adapté, avec une permission, de la U.S. Centers for Disease Control and Prevention’s Designing and Implementing an Effective
Tobacco Counter-Marketing Campaign, accessible à http://www.cdc.gov/tobacco/media_communications/countermarketing/campaign/00_pdf/
Tobacco_CM_Manual.pdf.
Mardi 2 avril 2002
Les commentaires concernant l’éditorial d’aujourd’hui et les lettres peuvent être acheminés à The Guardian at
[email protected].
Nous devons en faire plus pour aider les fumeurs
Éditeur :
C’est bien connu, l’usage du tabac est dommageable non seulement pour la santé de ceux qui posent le geste, mais
aussi pour celle des gens qui les entourent. Le tabagisme engendre des coûts élevés, pas seulement en termes de
dollars dépensés pour l’achat de cigarettes, mais aussi en termes de capacité pulmonaire réduite, de risques de cancer
accrus, de bébés de moindre poids à la naissance et d’autres effets adverses sur la santé dont la liste est longue. Le
nettoyage des maisons et des vêtements des fumeurs requiert plus de temps et d’énergie, par rapport à ceux des non
fumeurs. Les personnes qui travaillent, vivent ou sont appelées à se rendre dans des environnements où l’usage du
tabac est permis sont confrontés aux risques associés à la fumée. Les familles et le système de soins de santé payent le
prix de cette toxicomanie. La Home Economics Association de l’Î.-P.-É. a demandé avec insistance au gouvernement de
l’Î.-P.-É. d’édicter une loi visant à faire de tous les lieux publics de l’Î.-P.-É. des environnements sans fumée. Des études
ont démontré que cela aurait pour effet de réduire la consommation totale de cigarettes. Le gouvernement de l’Î.-P.-É.
a mis sur pied une ligne de renoncement au tabac (« Quit-Smoking Line », 1-800-818-6300) pour aider les fumeurs à
trouver des programmes de renoncement au tabac. L’Î.-P.-É. et les Prince-Édouardiens ne pouvaient que bénéficier d’une
diminution du nombre de fumeurs. Nous devons aussi déployer plus de ressources pour aider les gens à renoncer au
tabac et décourager les jeunes de commencer à fumer. Les Prince-Édouardiens auraient du mal à trouver une personne
contente d’avoir un jour commencé à fumer ou triste d’avoir renoncé. Que pouvons-nous faire pour réduire le nombre
de fumeurs? Augmenter les taxes, interdire l’usage du tabac dans un plus grand nombre d’endroits, subventionner ou
offrir gratuitement des programmes de renoncement au tabac et fournir des conseils pour changer les styles de vie?
Il est évident que nous devons faire plus.
Shari MacDonald
Présidente, P.E.I. Home Economics Association
* Île-du-Prince-Édouard, Canada
8.32
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Annexe 8.4 : Exemple de page en regard de l’éditorial
Cette page en regard de l’éditorial a été créée par la Campaign for Tobacco-Free Kids.
Soumission de la page en regard de l’éditorial par Bill Corr, directeur exécutif, Campaign for Tobacco-Free Kids et John L. Kirkwood, président et
chef de la direction de la American Lung Association.
TITRE DE LA PUBLICATION ICI
La législature de la Pennsylvanie a une occasion historique de protéger tous les travailleurs ainsi que le public de
la fumée secondaire en adoptant le projet de loi 246 du Sénat, une loi sur les espaces sans fumée qui touche les
restaurants et les bars. Les leaders de la Pennsylvanie devraient saisir cette opportunité et suivre l’élan croissant au
sein de notre nation pour protéger le droit de TOUS les travailleurs et du public à respirer de l’air propre et sans fumée.
La législature devrait adopter une loi sévère sur les lieux sans fumée, sans exemptions ou modifications faisant en sorte
que des travailleurs continueraient d’être exposés à la fumée secondaire. Le fait de devoir mettre sa santé en péril en
guise de condition d’embauche ne devrait exister pour personne.
Un nouveau sondage dont les résultats ont été diffusés par la Pennsylvania Alliance to Control Tobacco (PACT) a démontré
qu’une proportion écrasante de 84 % des votants de la Pennsylvanie croit que TOUS les travailleurs devraient être
protégés de l’exposition à la fumée secondaire sur les lieux de leur travail. Il est temps pour la législature de respecter
la volonté des votants et d’adopter le projet de loi 246.
La prise de mesures visant à protéger les Pennsylvaniens de la fumée secondaire n’est pas une situation sans précédent.
L’expérience réussie de Philadelphie dans les quatre mois suivant la mise en application à l’échelle de la ville d’une sévère
loi sur les environnements sans fumée donne un aperçu de ce à quoi l’État entier peut s’attendre lorsqu’une loi similaire
sera mise en vigueur pour l’État.
Un autre sondage diffusé plus tôt au cours du mois par la Campaign for Tobacco-Free Kids a démontré que la loi sur les
environnements sans fumée de Philadelphie a atteint un niveau de popularité presque ou aussi élevé que d’autres
favoris à Philadelphie tels que les Phillies et les Eagles, Donovan McNabb, Rocky Balboa, les steaks au fromage et les
Tastykakes. En fait, le pourcentage de votants ayant indiqué être en faveur d’une loi sur les environnements sans fumée
dépasse largement celui des votants en faveur des autres icônes philadelphiennes.
Il est crucial que les chefs d’État de Harrisburg prennent une mesure cette année afin que tous les Pennsylvaniens
puissent gagner leur vie et sortir le soir sans être exposés à de la fumée secondaire toxique.
Le besoin de protection contre la fumée secondaire dans les lieux de travail et publics n’a jamais été aussi évident. En
émettant un premier rapport sur la fumée secondaire en juin 2006, le médecin-chef des États-Unis Richard Carmona
a voulu indiquer que le débat est clos. La science le dit clairement : la fumée secondaire n’est pas une simple nuisance,
mais représente un risque sérieux pour la santé qui cause des décès prématurés et des maladies chez les enfants et les
adultes qui ne fument pas.
La fumée secondaire contient plus de 4 000 produits chimiques, dont 69 substances cancérogènes. Le médecin-chef a
découvert que la fumée secondaire est une cause prouvée de cancer du poumon, de maladies du cœur, de maladies
pulmonaires graves telles que la bronchite et l’insuffisance de poids à la naissance et du syndrome de mort subite du
nourrisson. L’exposition à la fumée secondaire empire également les cas d’asthme chez les enfants. Le médecin-chef a
aussi découvert que la fumée secondaire est responsable de dizaines de milliers de décès aux États-Unis chaque année,
qu’il n’y a aucun niveau d’exposition sécuritaire et que seules les lois sur les environnements sans fumée offrent une
protection efficace contre la fumée secondaire.
8.33
Relations publiques
8
Au-delà des nombreux avantages pour la santé d’une Pennsylvanie sans fumée, il est évident que les entreprises n’ont
rien à craindre d’une loi interdisant l’usage du tabac qui inclut les restaurants et les bars. Comme le médecin-chef l’a
mentionné en guise de conclusion, des études impartiales ont démontré au moyen de preuves que les politiques et les
règlements sur les environnements sans fumée n’ont pas d’impact négatif sur l’industrie de l’accueil.
En fait, la Pennsylvania Restaurant Association se trouve parmi les groupes de l’industrie de l’accueil de l’État et locaux,
dont le nombre est croissant, qui appuient l’adoption d’une loi sur les espaces sans fumée incluant les restaurants et
les bars. Ils reconnaissent que l’adoption de règles du jeu équitables constitue l’approche la plus juste pour toutes les
entreprises et le meilleur moyen de protéger tous les travailleurs et propriétaires contre la fumée secondaire sans nuire
aux entreprises.
Des douzaines d’études ainsi que des données économiques de base indiquent que les lois sur les environnements sans
fumée n’ont pas de conséquences négatives sur les ventes ou l’embauche dans les restaurants et les bars et qu’elles ont
même parfois un impact positif. Certaines des preuves les plus évidentes proviennent de New York. Un rapport de 2004
a indiqué l’année suivant la mise en vigueur de la loi sur les environnements sans fumée à New York, le 30 mars 2003,
que les rentrées des restaurants et des bars, le taux d’embauche et le nombre de permis d’alcool accordés avaient
augmenté et que pratiquement tous les établissements se conformaient à la loi et la vaste majorité des New Yorkais
l’appuyait.
Plus tôt au cours du mois, les gouverneurs du Minnesota et de l’Illinois ont signé une loi sur les environnements sans
fumée, soulignant ainsi l’élan croissant dans chaque région du pays visant à protéger le droit de chacun à respirer de
l’air propre. Aux États-Unis, 19 états plus Washington D.C. et Puerto Rico ont adopté des lois sur les environnements sans
fumée incluant les restaurants et les bars. Ces états sont l’Arizona, la Californie, le Colorado, le Connecticut, le Delaware,
Hawaii, le Maine, le Maryland, le Massachusetts, le Minnesota, le Montana, le New Jersey, le Nouveau-Mexique, New York,
l’Ohio, le Rhode Island, l’Utah, le Vermont et Washington. Un projet de loi complet en Illinois est actuellement en attente
d’une signature du gouverneur qui, tel qu’il l’a indiqué, compte le signer.
Des centaines de villes et des pays entiers ont également pris des mesures, par exemple l’Irlande, l’Italie, l’Angleterre et la
France (mise en vigueur en 2008), l’Écosse, les Bermudes, le Bhutan, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande du Nord, la Norvège, la
Suède et l’Uruguay.
Les leaders de la Pennsylvanie ont une occasion historique de se joindre au mouvement croissant et de protéger le droit
de toute la Pennsylvanie de respirer de l’air propre et sans fumée en adoptant le projet de loi 246. Au nom de la santé, ils
doivent la saisir.
8.34
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Annexe 8.5 : Exemple de communiqué de presse 1
Ce communiqué de presse a été élaboré par le Global Smokefree Partnership, une initiative rassemblant des partenaires multiples et visant à promouvoir
des politiques sur les environnements sans fumée efficaces partout dans le monde.
Communiqué de presse sur la Framework Convention Alliance Philippines,
30 mai 2007
Des lois sur les environnements sans fumée sont à prévoir partout dans le monde comme l’indique le
rapport international de la ville de Davao sur le succès remporté par son interdiction de fumer, en vigueur
depuis maintenant six ans.
Selon un rapport international diffusé aujourd’hui, plus de 200 millions de personnes dans le monde entier seront
totalement protégées de la fumée secondaire au travail et dans les endroits publics d’ici le 1er juillet 2007.
Le rapport, Global Voices for a Smokefree World, qui a été diffusé aujourd’hui (31 mai) par le Global Smokefree Partnership,
coïncide avec la Journée mondiale sans tabac de l’Organisation mondiale de la santé. Ce rapport, produit dans le cadre
de la campagne Global Voices pour promouvoir les lois sur les environnements sans fumée à 100 % conclut que le succès
phénoménal de ces lois vient confirmer que l’introduction d’une législation complète sur les endroits sans fumée à
l’échelle mondiale est inévitable et qu’il marque le début de la fin des endroits publics et des lieux de travail enfumés.
Toutefois, le rapport indique qu’à chaque année que les gouvernements perdent en ne prenant aucune mesure, des
milliards de personnes sont exposées à un cocktail de produits chimiques létaux généré par la fumée secondaire et que
les fumoirs, comme ceux que l’on trouve aux Philippines, font inévitablement en sorte que des personnes sont exposées
à la fumée secondaire.
La FCTC Alliance, Philippines (FCAP), un membre du Global Smokefree Partnership, appuie la demande d’une prise de
mesures pour des environnements sans fumée à l’échelle mondiale. Le cofondateur de la FCAP, le Dr Ulysses Dorotheo
a fait mention, en faisant référence à la Loi 9211 qui interdit l’usage du tabac dans les écoles et les établissements de
santé ainsi que dans les endroits publics fermés et tous les moyens de transport public, de la fierté qu’a apporté au
gouvernement des Philippines la prise de mesures contre la fumée secondaire. L’expérience mondiale démontre que
les gouvernements n’ont rien à craindre des lois sur les environnements sans fumée. Les gens savent que ces lois
fonctionnent. Ils travaillent aux Philippines et dans les pays, régions et villes du monde entier, de l’Irlande à l’Iran et
de New York à Hong Kong. Malheureusement, le projet de loi 9211 permet l’installation de fumoirs et les propriétaires
d’entreprises et administrateurs d’édifices sont fortement invités à ne pas investir dans de telles salles. La santé devrait
être une priorité pour tous les employeurs et toutes les entreprises. Des études scientifiques ont démontré que les
fumoirs coûtent chers à installer et à entretenir et sont inefficaces pour protéger les travailleurs et le public de la
fumée secondaire. Tel que l’expérience d’autres pays le démontre, les fumoirs sont inutiles, puisque les lois sur les
environnements sans fumée à 100 % fonctionnent.
Pour la ville de Davao, l’essentiel est la santé dans les entreprises. Selon le Dr Domilyn Villareiz, chef de la Anti-Smoking
Task Force de la ville, la maire de la ville l’a lui-même souligné au début de la campagne antitabac de 2002. Tout
établissement qui veut avoir un fumoir doit demander une approbation auprès du gouvernement. Il ne peut pas
simplement décider d’installer un fumoir. Autrement, tous les établissements sont considérés des environnements sans
fumée. En témoignage du succès et de l’acceptation par la population de cette campagne, une diminution importante
du nombre de malaises associés au tabagisme déclarés dans les hôpitaux a été constatée et des 64 000 établissements
commerciaux de la ville, moins de 100 ont installé des fumoirs.
8.35
Relations publiques
8
L’événement « Journée mondiale sans tabac » arrive à point. Une augmentation du nombre de nouvelles lois sur les
environnements sans fumée est attendue suite au premier traité mondial sur la santé publique – la Convention-cadre de
l’OMS pour la lutte antitabac. Ce traité a été ratifié par les Philippines et 145 autres pays représentant plus des trois quarts
de la population mondiale. En vertu de ce traité, les gouvernements doivent protéger les gens de la fumée secondaire
dans les lieux publics et de travail intérieurs. L’organisme dirigeant du traité devrait adopter les lignes directrices lors de
sa réunion du mois de juin 2007, qui permettront de clarifier le fait que les gouvernements doivent mettre en application
des lois sur les environnements sans fumer pour respecter leur engagement.
Personne-ressource :
Ulysses Dorotheo, MD, FPAO
Adresse électronique : [email protected]
Téléphone cellulaire : 0917-886-2020
Notes aux éditeurs
1. Les lois sur les environnements sans fumée à 100 % sont celles qui comprennent les lieux de travail et publics
intérieurs, y compris tous les restaurants, bars et pubs. Les fumoirs ne sont pas permis.
2. Les Bermudes, l’Iran, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, l’Irlande du Nord, l’Écosse, l’Uruguay et le pays de Galles ont
tous mis en application des lois sur les environnements sans fumée à 100 % protégeant les personnes de la fumée
secondaire dans tous les endroits publics et lieux de travail, y compris les bars, restaurants, cafés et pubs. Plusieurs
juridictions infranationales ont introduit les lois similaires.
3. Le rapport Global Voices for a Smokefree World ainsi que la carte à haute résolution peuvent être téléchargés à
www.globalsmokefreepartnership.org. La carte peut être reproduite, avec mention du Global Smokefree Partnership
à titre de source.
4. Le Global Smokefree Partnership est une nouvelle initiative qui rassemble de nombreux partenaires et vise à
promouvoir l’adoption de politiques sur les environnements sans fumée efficaces dans le monde entier. Au nombre
des partenaires de l’initiative se trouvent Action for the Promotion of Smoke-free Environments (APALTA), Action on
Smoking and Health London, American for Nonsmokers Rights, Campaign for Tobacco-Free Kids, Cancer Research UK,
Coalition for Tobacco Control Pakistan, European Respiratory Society, FCTC Alliance Philippines (FCAP), l’Institution national
du cancer (INCa), Global Tobacco Research Network, HealthBridge India, HEROUganda, International Nongovernmental
Coalition Against Tobacco, International Union Against Cancer, Johns Hopkins School of Public Health Institute for Global
Tobacco Control, Southeast Asia Tobacco Control Alliance, Pfizer, la World Heart Federation et Action on Smoking and
Health. L’initiative est coordonnée par la American Cancer Society et la Framework Convention Alliance.
5. Pour obtenir plus d’information sur le Global Smokefree Partnership et sa campagne Global Voices, visitez le :
www.globalsmokefreepartnership.org.
6. Pour obtenir plus d’information sur la Convention-cadre pour la lutte antitabac, visitez le www.fctcorg.
7. La Journée mondiale sans tabac de l’OMS a lieu le 31 mai. Le thème de cette année : Des espaces sans tabac.
Pour obtenir plus d’information sur la Journée mondiale sans tabac, visitez le http://www.who.int/tobacco/
communications/events/wntd/2007/fr/index.html
8. Site Web de FCTC Alliance, Philippines (FCAP) : www.fcap.globalink.org.
Global Smokefree Partnership • www.globalsmokefreepartnership.org
Le Global Smokefree Partnership est une nouvelle initiative qui rassemble de nombreux partenaires et vise à promouvoir l’adoption de politiques sur les environnements
sans fumée efficaces dans le monde entier. L’initiative est coordonnée par la American Cancer Society et la Framework Convention Alliance. Au nombre des partenaires se
trouvent les suivants : Action on Smoking and Health – DC, Action on Smoking and Health London, Americans for Nonsmokers’ Rights, Campaign for Tobacco-Free Kids, Cancer
Research UK, Coalition for Tobacco Control Pakistan, European Respiratory Society, FCTC Alliance – Philippines, Institut national du cancer (INCa), Global Tobacco Research
Network, HealthBridge India, Health and Environmental Rights Organisation – Uganda, International Nongovernmental Coalition Against Tobacco, International Union Against
Cancer, Johns Hopkins School of Public Health Institute for Global Tobacco Control, Pfizer, Southeast Asia Tobacco Control Alliance, World Heart Federation.
8.36
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Relations publiques
8
Annexe 8.6 : Exemple de communiqué de presse 2
Du Department of Health, Angleterre
EMBARGO 00.01 Samedi 4 août
ANGLETERRE SANS FUMÉE – UN MOIS PLUS TARD
Des lieux ayant fait l’objet d’une inspection dans les deux semaines suivant le 1er juillet, jour de l’adoption de la
nouvelle loi sur les environnements sans fumée, 97 pour cent respectent la législation selon des données publiées
aujourd’hui par le Department of Health.
Le ministre d’État pour la santé publique, Dawn Primarolo, a indiqué que « lorsque la loi sur les environnements sans
fumée a été introduite le mois dernier, on prévoyait, selon les expériences vécues ailleurs et le fait que les trois quarts de
la population appuyaient le geste, que la mesure serait autodisciplinaire ».
« Les chiffres confirment que, tout comme en Irlande et en Écosse antérieurement, l’Angleterre a constaté des niveaux
de conformité très élevés dès les quelques premiers jours. Tout indique que les entreprises et le public acceptent la
nouvelle loi ».
« Ces niveaux élevés de réelle protection contre la fumée secondaire dans les endroits publics et les lieux de travail
témoignent de l’implication de chacun. Les efforts déployés par les agents d’exécution au sein des autorités et
entreprises locales, particulièrement ceux du secteur de l’accueil, et également le public ont tous contribué à faire du
pays un endroit sain dans lequel il fait bon travailler et socialiser ».
Le retrait de la fumée secondaire des endroits publics et des lieux de travail constitue un énorme pas vers l’avant pour la
santé publique. Des milliers de vies seront sauvées. D’autres seront épargnées de la souffrance de voir des membres de
leur famille et des amis mourir prématurément des suites d’une maladie associée à la fumée secondaire.
Jusqu’à maintenant, des données ont été recueillies de 88 899 inspections, incluant 1 090 hôtels, 6 783 restaurants
et 9 568 débits de boisson. Les agents d’exécution ont constaté que 97 pour cent des lieux respectent l’exigence en
matière d’interdiction de fumer dans les lieux clos et que des affiches appropriées indiquant l’interdiction de fumer sont
présentes dans 79 pour cent des cas. La conformité notée dans les véhicules sans fumée est encore plus importante
avec des taux de 98 pour cent et 84 pour cent respectivement.
Même si ces chiffres ne s’appliquent qu’aux deux premières semaines, la conformité est déjà comparable aux niveaux
élevés constatés au cours du premier mois de la mise en vigueur de la loi sur les environnements sans fumée en Écosse
et en Irlande. Un parcours similaire a aussi été noté en ce qui concerne les exigences d’affichage, dans d’« autres » lieux
moins susceptibles de se conformer que les débits de boisson, les lieux d’hébergement et les restaurants.
Les autorités locales continuent de travailler avec les entreprises pour s’assurer qu’elles comprennent l’exigence relative à
l’installation d’affiches indiquant l’interdiction de fumer à l’entrée de tous les lieux publics et de travail couverts par la loi.
8.37
Au cours des deux premières semaines d’inspection, une seule amende a dû être remise à un individu qui enfreignait
volontairement la loi en fumant dans un endroit sans fumée. Les conseils se sont plutôt assurés que les entreprises et les
individus avaient une opportunité suffisante de se conformer à la loi et ont émis 142 avertissements écrits pour omission
de prévenir l’usage du tabac (ce qui équivaut à 0,2 % des lieux inspectés). Il n’y a pas eu d’audiences.
Graham Jukes, administrateur général du Chartered Institute of Environmental Health a indiqué que l’acceptation de
la nouvelle loi est une indication de la qualité de la planification et de l’investissement du Department of Health, des
autorités locales et des chefs d’entreprises à l’approche du 1er juillet. Le Chartered Institute of Environmental Health est fier
d’avoir joué un rôle clé dans la mise en application de ce qui est devenu une législation populaire qui n’a exigé que des
mesures d’exécution limitées.
Le conseiller municipal Geoffrey Theobald, président des Local Authorities Coordinators of Regulatory Services, a indiqué
que le haut niveau de conformité représente un témoignage non seulement de la part des entreprises, des propriétaires
et du public, qui ont accueilli et fait place à la loi, mais aussi de la part des officiers d’hygiène de l’environnement du
conseil qui ont accompli leurs tâches avec tact, impartialité et engagement dans le but d’aviser les gens plutôt que de
les punir.
Après le premier mois, le nombre d’appels à la ligne de conformité Smokefree England a chuté de façon régulière.
Au total, 2 342 appels ont été reçus au cours des quatre premières semaines et 606 d’entre eux ont été transférés aux
autorités locales aux fins de suivi. Les appels ont été les plus nombreux la première semaine avec un total de 1 024;
toutefois, 232 d’entre eux seulement étaient suffisamment détaillés pour être transférés aux conseils locaux. Seuls
378 appels ont été reçus au cours de la semaine du 22 juillet, dont 110 cas ont fait l’objet d’un transfert aux conseils.
FIN
NOTES AUX ÉDITEURS
1.
Les données sur la conformité fournies par les autorités locales renvoient aux deux premières semaines suivant la mise en
vigueur de la loi sur les environnements sans fumée (1er au 13 juillet). 91 pour cent des autorités locales ont répondu. Le
prochain lot de données sera disponible à la mi-août et comptera des données se rapportant au mois de juillet complet.
2. Les demandes de renseignements des médias doivent être acheminées au Department of Health Press Office en composant
le 020 7210 5221.
8.38
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Relations publiques
8
Annexe 8.7 : Exemple de fiche de renseignements
Cet exemple de fiche de renseignements a été fournie par la Campaign for Tobacco-Free Kids (disponible en anglais seulement).
8.39
8.40
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Relations publiques
8
8.41
8.42
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue
Relations publiques
8
Annexe 8.8 : Exemple de rapport d’analyse des médias
(sommaire exécutif)
Le document suivant est un exemple de sommaire exécutif d’un rapport d’analyse des médias préparé par Metrica pour le Department of Health
de l’Angleterre. Le rapport procure une analyse de la couverture médiatique de la campagne de renoncement au tabac du ministère pour l’année
s’échelonnant du mois d’avril 2004 au mois de mars 2005. Ce sommaire exécutif a été adapté, avec une permission, d’un document du Department
of Health, Angleterre.
Introduction :
• Ce rapport d’analyse médiatique présente les principales conclusions de Metrica pour la campagne de renoncement
au tabac du ministère et se concentre sur la couverture générée entre avril 2004 et mars 2005.
• Au total, 472 articles ont été écrits, dont 99 pour cent étaient favorables.
Histoires clés entre avril 2004 et mars 2005 :
• Infos sur la nouvelle campagne de publicité du NHS, dont :
• publicités mettant en vedette Anthony Hicks, fumeur décédé;
• publicités mettant en vedette Nicola Harrington et d’autres personnes qui ont réussi à cesser de fumer.
• Sondage sur la ligne d’aide au renoncement du NHS ayant indiqué un nombre d’appels six fois supérieur depuis le
lancement de la campagne le 4 janvier.
• Dans le cadre de la Journée mondiale sans tabac (31 mai 2004), la ligne d’aide au renoncement du NHS nomme et
jette le blâme sur les parties du pays dont les dépenses sont les plus élevées.
• No Smoking Day (9 mars 2005).
• Sondage sur la ligne d’aide au renoncement du NHS ayant conclu que les deux tiers des jeunes gens considèrent les
fumeurs comme étant moins attirants.
• Mentions de la ligne d’aide et des services de renoncement au tabac en conjonction avec d’autres enjeux, y compris
la World Asthma Day, la grossesse, la santé et la condition physique et les résolutions du Nouvel An.
Conclusions clés :
Le volume de la couverture a suivi une tendance similaire l’année précédente, avec des pointes en décembre,
janvier et mars.
• La pointe la plus importante a eu lieu cette année en juillet (93 articles) avec le lancement de la publicité mettant en
vedette Anthony Hicks.
• Cette année, la couverture a été légèrement plus polarisée et plus favorable (10 pour cent) avec l’émergence d’une
presse négative limitée (1 pour cent).
8.43
Parmi les générateurs d’une couverture fortement favorable, notons les suivants :
• Représentants de la santé, dont la ministre de la santé publique Mélanie Johnson faisant l’éloge de la campagne
publicitaire en mentionnant sa « grande réussite ».
• Références à la façon dont les services de renoncement au tabac du NHS ont aidé 200 000 personnes à renoncer au
tabac l’an dernier ou d’autres statistiques régionales.
• Descriptions positives des services de renoncement au tabac du NHS par des journalistes et des généralistes ou éloges
de personnes qui ont utilisé ces services et réussi à cesser de fumer.
Une petite proportion (1 pour cent) de couvertures défavorable a été générée par :
• Des fumeurs exprimant le fait qu’ils aimaient fumer et ne voulaient pas qu’on leur dise quoi faire (Swindon Evening
Advertiser) et critiques de Forest concernant la campagne affirmant que les fumeurs et leurs familles subissent une
campagne de peur. (bbc.co.uk).
Des risques et avantages précis pour la santé (tirés de communiqués de presse) ont été mentionnés dans
54 pour cent de toute la couverture. Les communiqués de presse les plus couramment utilisés ont été
les suivants :
• Nouvelles sur le décès de Anthony Hicks après le tournage de la nouvelle publicité antitabac. Dans ces articles,
Mélanie Johnson était souvent citée alors qu’elle tentait d’accroître la sensibilisation au cancer du cerveau et du cou.
• Sondage de la ligne d’aide au renoncement du NHS sur le montant d’argent que les fumeurs dépensent/
épargneraient annuellement en rapport avec le tabac. Ces articles citaient souvent Marie Murray.
• Conclusion d’un sondage indiquant que la moitié des jeunes gens considèrent que les fumeurs sont moins attirants.
Publicité imprimée attrayante et attention médiatique, incluant des articles dans The Sun et le Mirror.
• Nouvelles de membres de la communauté locale apparaissant dans la campagne publicitaire qui ont cessé de fumer.
Ces articles ont aidé à cibler des auditoires régionaux.
• 15 pour cent des articles traitaient d’autres risques pour la santé et des avantages du renoncement qui n’étaient pas
abordés dans les communiqués de presse, par exemple réduction du stress, asthme et impact de l’usage du tabac sur
le cerveau.
77 pour cent de tous les adultes et 72 pour cent des adultes de 24 à 44 ans C2DE ont été rejoints par la
couverture, ce qui constitue un excellent résultat.
• Il s’agit aussi d’une amélioration par rapport au résultat de l’an dernier, où 64 pour cent de tous les adultes et 65 pour
cent de l’auditoire cible avaient été rejoints (sur six mois). Cela est en partie dû à une couverture accrue dans la presse
nationale; 44 articles contre 19.
8.44
Trousse pour l’élaboration d’une campagne de Global Dialogue

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