PIGNON SUR RUE - Ville de Villeurbanne

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VIVA
DÉCOUVERTE
n°1 - MAI 2005
GUIDE DES BALADES À VÉLO
PIGNON SUR RUE
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En un tour…
deux roues !
“Il faut du courage pour prendre son vélo en ville !", entend-on
parfois lors des réunions publiques que nous organisons... Aujourd'hui
pourtant, vous pouvez troquer votre défiance contre de l'enthousiasme ! Villeurbanne compte seize kilomètres de pistes et de
voies cyclables, et les stations Vélov' fleurissent, invitant chacun à
utiliser ce moyen de locomotion gratuitement ou pour une somme
modique, sans avoir le souci de l'entretien d'un vélo. La volonté de
s'engager dans les modes de déplacements doux a conduit
Villeurbanne à être, avec Lyon, ville pilote… des deux roues.
Nous faisons tous de petits trajets en voiture : question de réflexe et
de rapidité. Mais nous pouvons aussi prendre le temps de nous
déplacer autrement, sinon par conviction, au moins par plaisir,
peut-être même par simple curiosité.
Avec ce “Guide découverte”, nous vous invitons à emprunter les
pistes cyclables, et les rues de la ville, pour quelques balades guidées…
pour commencer !
Jean-Paul Bret
Maire de Villeurbanne
Jean-Claude Ray
Conseiller municipal,
responsable de l'Interquartiers vélo
Viva Découverte supplément de Viva Villeurbanne : place Lazare Goujon, 69100 Villeurbanne.
Tél.: 04 78 03 67 33. Site internet : www.mairie-villeurbanne.fr Directeur de la publication : Jean-Paul Bret
Réalisation : Direction de la communication - Conception : un+un multimedia - Impression : Fot
Tirage : 75 000 exemplaires. Toute reproduction interdite. - N° ISSN : 0994-7124
Remerciements particuliers à “Pierrot”, Pierre Tranchand.
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Edito :
Interquartiers : la meilleure façon de rouler
Bienvenue chez Vélo’v
Balades au vert
Balades en patrimoine
Balades en coulisses
Balades industrieuses
Balades sportives
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Interquartiers vélo,
mode d'emploi
Qui dit vélo, dit
pistes cyclables…
L'interquartiers porte
donc les deux noms depuis
sa création en 2002…
Petit tour de
piste avec ce groupe
d'habitants qui se
rassemble régulièrement
pour faire avancer la
cause du vélo.
"L'Interquartiers vélo, c’est un groupement de
Villeurbannais qui entendent bien mener une
lutte contre la pollution de l'air en développant d'autres moyens de locomotion que la
voiture", explique l’un de ses membres. Pour
convaincre les habitants, les bénévoles de
"l'Interquartiers vélo, réseau cyclable"
qu'anime entre autres Jean-Claude Ray,
conseiller municipal, ont mis au point des
balades en ville qui connaissent un succès
croissant depuis 2004. Balades thématiques,
elles permettent aux cyclistes débutants de
bénéficier de l'assurance d'un groupe, de la
solidité de la logistique, et aux plus affirmés
de découvrir la ville, dans ses moindres détails.
Le patrimoine, les équipements sportifs, les
jardins, les équipements culturels n'ont désormais plus de secrets pour les habitués de ces
promenades du dimanche. Parallèlement à cette
organisation, le groupe participe aux réunions
qui étudient en longueur et en largeur le développement des pistes et des bandes cyclables,
à Villeurbanne bien sûr, comme pour la piste
Alexis-Perroncel, mais aussi au-delà des frontières locales. Enfin, la douzaine de personnes
qui ne manque jamais les rendez-vous de
travail, est également présente aux grandes
fêtes estivales et aux manifestations publiques
qui peuvent avoir un lien avec le vélo : des
Bons Plants aux Journées du patrimoine.
Renseignements et contact auprès du service
de la Démocratie locale : 04 78 03 69 79.
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Vélo'v :
une affaire qui roule…
Lancement le 19 mai !
En ville, les amateurs de
la petite reine, timides
pédaleurs ou forçats de
la route, attendaient
cela depuis longtemps :
être moins seuls, au
milieu des voitures !
Avec l'installation à
Villeurbanne et à Lyon
de quelque 2000 Vélo'v
spécialement équipés,
l'espoir de voir des rues
où circuleraient aussi
des cyclistes, pointe son
nez. Précisions sur cette
première, histoire d'en
connaître un rayon.
Chaque station dispose de :
- Quinze à vingt petites bornes accueillant autant de vélos.
- Un guichet informatisé enregistrant des données indispensables pour emprunter un Vélo'v : le numéro de chaque
utilisateur et l'heure d'emprunt pour calculer le temps de
prêt, donc la somme à débourser.
Vélo'v mode d'emploi:
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- Disponible sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur
vingt-quatre, ce service est accessible aux plus de 14 ans.
- Il faut obligatoirement disposer d'une carte Vélo'v et être assuré(e)
civilement. Deux cartes sont disponibles, au choix : l'une est de
longue durée (valable un an) l'autre est de courte durée et convient
à ceux qui veulent essayer avant de passer la vitesse supérieure
(valable sept jours seulement).
- Pour s'abonner, un formulaire d'inscription est téléchargeable sur
Internet*, disponible dans les agences TCL et dans les grandes
manifestations d'été organisées en plein air. Quelle que soit la carte
d'abonnement Vélo'v choisie, la première demi-heure est gratuite.
Au-delà de ce temps, le prix horaire change, passant de 0,5 euro
à 1 euro, selon sa carte. Les sommes globales étant débitées directement sur le compte de l'utilisateur qui a choisi la carte annuelle…
- Un abonnement courte durée (hebdomadaire) directement à la
borne par carte bancaire
- Une caution de 150 euros est demandée et conservée en cas de vol
du Vélo'v.
- Les détenteurs de la carte Técely (utilisée pour les transports en
commun) auront la possibilité de pédaler gratuitement pendant
une heure… Deux autres avantages : ils bénéficieront d'un tarif
préférentiel pour les heures suivant la première demi-heure et
n'auront pas besoin d'une carte spécifique Vélo'v… La carte Técely
pouvant être dotée d'une extension Vélo'v après démarches
administratives.
*www.velov.grandlyon.com
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Prudence !
Si le port du casque n'est pas obligatoire dans
ce système, il est fortement conseillé, les
accidents restant nombreux en ville. Car fautil le rappeler si les automobilistes sont peu
respectueux des cyclistes, le code de la route
s'applique à tous ! On s'arrête donc aux feux
rouges, on ne roule pas sur les trottoirs, on
roule à droite, on laisse passer les piétons sur
les passages protégés. En clair, un cycliste doit
respecter le code de la route !
Par ailleurs, le transport d'un passager est
interdit sur Vélo'v, le vélo n'étant pas équipé.
stations Vélo’v
prévues à
villeurbanne
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Parcs et
jardins…
l’heure de la pause s'impose!
Jardins de poche lovés dans les quartiers, jardins
avec jeux d’enfants, parcs
traditionnels, ou au naturel
comme La Feyssine,
villeurbannne fait un effort
particulier pour se
mettre au vert et
soigner, avec ses
services municipaux,
ces espaces
destinés à toutes
les générations.
Un élan qui provient
de la Charte des espaces
extérieurs «A nous la belle ville !».
le temps de la pause s’impose aux cyclistes !
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FEYSSINE
PARC ALEXIS JORDAN
PARC ETIENNE GAGNAIRE
Une véritable bulle d'air pour ce
quartier dense en activités et en
circulation. Inauguré en mai
2003, il compte de nombreuses
espèces d'arbres et d'arbustes et
s'étend sur près de 8000 m 2.
Pins, chênes, plantes vivaces,
pistachiers, tamaris, pins d'Alep
et véroniques font partie de la
richesse de cet espace clos, situé
en plein cœur du quartier
Charpennes, à quelques mètres
de la place Wilson…
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La Feyssine mérite quelques
efforts… Mais en vélo, le weekend, tout est plus souriant ! Il faut
donc aller à la découverte de ce
parc naturel qui fait du bien à
notre cher milieu urbain comme
à notre quotidien agité ! Pas de
massifs, pas de raideur, pas
d'aménagements sophistiqués,
la Feyssine est un espace de
repos, bordé d'eau et d'arbres.
Les passerelles flottent dans les
airs, le vent dans les peupliers,
les orchidées dans les clairières.
Le vélo, respectueux des plantations, a toute sa place dans ce
lieu qui jouxte le campus de la
Doua et la cité internationale.
Rue Michel Dupeuble, ce parc
bordé de maisons porte désormais le nom d'un botaniste dont
les travaux restent précieux et
dont l'histoire passe par
Villeurbanne. Ici, le paysagiste et
les espaces verts de la ville ont
volontairement choisi de conserver l'aspect naturel de la végétation, à l'image du parc de la
Feyssine. Une clôture ajourée et
quelques dalles au sol qui
permettent de traverser le parc
pour découvrir une autre rue…
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parc naturel de la feyssine
jardin des poulettes
parc etienne gagnaire
parc chanteur
esplanade geneviève
anthonioz de gaulle
square félix le bossé
parc des Droits de l’Homme
le jardin des mille couleurs
jardin Alexis Jordan
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SQUARE FÉLIX LE BOSSÉ
On oublierait presque la présence
de ce discret jardin en passant
devant, occupés que nous
sommes à regarder le très animé
marché de la place du chanoine
Boursier et les Gratte-ciel qui se
profilent… Ce jardin est pourtant
un havre idéal pour une petite
lecture par un après-midi de
soleil, ou pour une pause après
les courses… Ici, une belle sculpture "le poisson-lune" signée de
Jo Ciesla se laisse admirer et
apporte une touche paisible
supplémentaire.
PARC CHANTEUR
JARDIN DES POULETTES
Ancienne pépinière de la famille
villeurbannaise Chanteur,
pépiniériste de générations en
générations, ce jardin public a
une histoire et une âme… Très
fréquenté par les familles, il
compte des jeux pour enfants et
possède une dimension humaine.
Des atouts simples qui contribuent à son succès.
Ce tout récent jardin de poche a
déjà trouvé son public… Une
séduction simple et efficace fonctionne ici, à l'angle des rues
Vaillant et Perroncel, dans un
quartier qui ne manque ni d'histoires ni d'identité. Les détails
sont soignés : bancs, plantations,
sculptures spécialement réalisées
pour un clin d'œil à la mystérieuse rue des Poulettes…
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balade
en patrimoine…
levez les yeux !
Edifices religieux
ou laïcs, vestiges du passé
ferroviaire, lieux de
souvenirs douloureux,
signes pointés vers
le futur, depuis
l’église SaintAthanase jusqu’au
totem de Rougemont,
les témoins du
patrimoine ancien ou
contemporain rendent
compte d’une ville en
perpétuel mouvement. Fière de ses différences,
villeurbanne est plus que jamais désireuse de
ne pas rompre le fil entre son histoire passée
et celle qu’elle s’invente chaque jour avec ses
habitants.
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LA POSTE
Le saviez-vous ? Inauguré en
1904, ce beau bâtiment mis en
lumière, a été la première mairie
de Villeurbanne, le cachet de la
Poste faisant foi …
L'ÉGLISE SAINT-ATHANASE
LA MAISON BERTY ALBRECHT
L'église Saint-Athanase,
construite au 17 e siècle, a été
pendant longtemps la seule
église de Villeurbanne, avant
d’être affectée en 1969 au culte
ukrainien de rite gréco-byzantin.
Elle porte le nom d'une femme
d'exception, Berty Albrecht. Cette
résistante, arrêtée en 1943,
torturée, se suicidera à la prison
de Fresnes, signe ultime de sa
liberté. La maison, bâtie en 1830,
a caché de nombreux résistants
pendant la guerre avant d’abriter
70 associations et de devenir
un pilier de la vie associative
villeurbannaise.
THESSALONIQUE, OTTAWA…
Le giratoire de Patrick Reynaud
nous invite à l’ailleurs, au voyage…
Si certains lui résistent toujours,
il a pourtant concilié l'humour au
clin d'œil artistique ! Villeurbanne,
c'est aussi la fantaisie.
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nécropole militaire de la Doua
rond-point reynaud
église Saint-Athanase
la Poste
maison Berty Albrecht
totem de Rougemont
fresque du lever de rideau
passerelle de Felice Varini
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LA NÉCROPOLE
MILITAIRE DE LA DOUA
UNE ŒUVRE D'ART DEVENUE
UN SYMBOLE FAMILIER
LE FUTUR CENTRE DE LA MÉMOIRE
Il ouvrira ses portes début 2007
dans un bâtiment industriel
datant de 1902, anciens locaux
des Archives du Crédit Lyonnais.
Ce futur lieu de la mémoire
vivante, témoigne aussi du patrimoine de la Ville. Il sera accessible à tous les Villeurbannais.
Le Totem de Rougemont du nom
de son créateur est un repère
dans la ville... Bien mieux qu'un
panneau !
La nécropole qui rassemble 6344
tombes de soldats morts pour
la France, Français, Belges,
Anglais, Russes, Polonais,
accueille aussi le frère Benoît,
mort en 1968, et qui, avec
son équipe de la Croix-Rouge,
découvrit le charnier de la Doua…
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La culture...
en danseuse
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Forte de ses théâtres, de ses salles de spectacles,
de ses lieux d’expositions, de sa Maison
du livre, de l’image et du son,
la Ville de Villeurbanne se veut
le reflet le plus large et le
plus diversifié des formes
d’expression et des activités
artistiques. La culture
comme partie intégrante
de notre patrimoine au
même titre que l’hôtel de
ville et les Gratte–ciel.
Lieux de culture et de
rencontres, lieux où l’on
débat, lieux de vie. Autrement dit, lieux où l’identité
villeurbannaise s’affiche avec liberté. Comme une
mèche rebelle sur un front populaire…
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ÉCOLE NATIONALE DE MUSIQUE
LA MLIS FRANÇOIS MITTERRAND
LE CCO JEAN-PIERRE LACHAIZE
Le Centre Culturel Œcuménique.
La parole y est vive et libre, voire
rebelle, mais qui s’en plaindrait ?
Débats, concerts, rencontres
ont l'engagement de toutes les
citoyennetés. Tout au souvenir
vivant de Jean-Pierre Lachaize,
prêtre et militant, dont le CCO
porte le nom depuis 2004.
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La Maison du Livre, de l'Image et
du Son François Mitterrand : on
y fait provision de bouquins, de
films, d'idées. On peut y louer
des œuvres d'art, y goûter la
Fête du Livre Jeunesse et bien
d'autres rencontres qui ouvrent
l’esprit…
Jamais absente ni oubliée à
Villeurbanne, la musique
s’apprend et s’écoute à l’Ecole
Nationale de Musique dont la
réputation dépasse largement
les frontières de Villeurbanne. Le
Centre des musiques traditionnelles fait désormais lui aussi
partie de la ville depuis peu.
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espace tonkin
cco JP Lachaize
MLIS
Ateliers Frappaz
Ateliers du TNP - Studio 24
Centre de la mémoire
TNP
l’Institut d’art contemporain
l’Ecole nationale de musique
cinéma le Zola
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THÉÂTRE MUNICIPAL,
PUIS DE LA CITÉ, PUIS TNP
MAIS C’EST AU ZOLA !
AUX ATELIERS FRAPPAZ
Le cinéma aux couleurs praline
et sucres d'orge, fait de la résistance... on prendra donc deux
places pour la dernière séance,
mais au troisième rang, pas trop
loin...
On fera halte où la culture se
défriche et s’invente, avant
de filer vers les ateliers du TNP
et le Studio 24, autres lieux
d’ébullition créative.
Il est aujourd'hui dirigé par
Christian Schiaretti, tonique
héritier d'une aventure culturelle
et humaine. Bientôt repensé, le
bâtiment trouvera place ouverte
dans un centre-ville lui aussi
rénové.
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Patrimoine
industriel...
à la chaîne
Comme celle de toute ville de
tradition ouvrière, l’histoire
de Villeurbanne est
fortement visible et
lisible à travers son
patrimoine industriel
et administratif.
Cheminée sans fumée,
mais transformée en
«totem» que l’on
traverse de part en part.
Ou centrale hydroélectrique dont Electricité
de France a obtenu le renouvellement de la
concession d’exploitation pour 40 ans. Ou encore
Hôtel de ville, centre de décisions et temple laïc
avec son orgue... L’histoire sociale et politique de
la ville est inscrite dans ses façades Bally, Bayard,
témoins d’une cité qui a toujours travaillé.
LA CHEMINÉE DU PARC DU CENTRE
LA GARE DE VILLEURBANNE
Elle va bientôt trouver une
nouvelle jeunesse, grâce au
tramway Léa. Elle fut aussi le
théâtre d'événements tragiques,
le 1 er mars 1943, quand 180
jeunes Villeurbannais, raflés par
les nazis, furent parqués dans
des wagons à bestiaux avant
d'être déportés vers Mauthausen.
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Elle est fichée en terre comme
un crayon de brique témoin de
l'époque industrielle et des
usines textiles… La cheminée est
désormais traversée par une
monumentale passerelle métallique, œuvre de Felice Varini.
Pourquoi ne pas faire une halte
pique-nique, avec vue sur les
Gratte-ciel ?
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cheminée de brique,
patrimoine textile
passerelle Marcel Cerdan
centrale hydroélectrique de Cusset
tribunal administratif
ancienne usine Bally
Hôtel de ville
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LE TRIBUNAL D’INSTANCE
L’USINE HYDROÉLECTRIQUE
L’HÔTEL DE VILLE
Quelque peu défraîchi, il est sur
le cours Eugène Réguillon, où
se trouvent quelques rares et
belles maisons bourgeoises de
Villeurbanne. A la croisée de la
rue Frappaz : la villa «gros lot
de la souscription» lancée pour
la construction du Palais du
Travail… On ne plaisantait pas
avec les lots à l'époque !
Autres témoins de la vie industrielle de Villeurbanne, et surtout,
deux pôles incontournables,
l’usine hydroélectrique de Cusset
et l’ancienne usine Bally, qui,
après transformation des bâtiments existant, en quelque 7000
mètres carrés de bureaux,
devrait abriter un parc d’activités
économiques et des habitations.
La mairie comme un phare planté
au milieu des Gratte–ciel. Un
beffroi haut de 65 mètres qui
selon le maire Lazare Goujon
«devait donner une impression
de solidité et de grandeur mais
sans faste inutile». Un pari réussi
que de nombreux élèves en
architecture viennent voir de
près…
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Equipements
sportifs…
le grand braquet !
La Ville compte 220 clubs sportifs. Un record !
Dont six de haut niveau. Preuve en est que la pratique
d’un sport, quel qu’il soit, connaît un
engouement sans précédent. Sports de
détente, de compétition, de remise en
forme, en salle ou en plein air, pas une
activité individuelle ou collective
qui ne puisse être pratiquée à
Villeurbanne, à l’intérieur
des 75 équipements sportifs
répartis sur quelque
23,2 hectares de terrain.
Et cela dans l’attente de la création
du nouveau et ultra moderne Centre
sportif des Brosses, début 2007, pour
répondre à la demande de salles spécialisées. Un équipement
qui sera largement ouvert aux écoles et aux associations.
L'ASTROBALLE
LA SALLE RAPHAËL DE BARROS
Oui, la salle Raphaël de Barros
-du nom de l'emblématique
président de l'“Asvel historique"a résonné pendant 40 ans des
rebonds des ballons et des
applaudissement des supporters
de l’Asvel… Mais insuffisante pour
accueillir les grandes rencontres
sportives, il fallait lui trouver
une grande sœur… L'Astroballe.
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Inaugurée en 1995, L'Astroballe
compte 5600 places, 9000 mètres
carrés, des supporters toujours
à la hauteur, bref une sorte
d’aéronef esthétique et fonctionnelle qui rayonne au-delà de
Villeurbanne. Aujourd'hui très
“branchée” par une mise en
lumière qui s'intensifie selon les
applaudissements !
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stade Dominique mateo
stade Louis Armand
centre nautique Étienne Gagnaire
Astroballe
Stade Boiron Granger
terrains de sports de l’Asul
salle raphaël de Barros
stade de la Viabert
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LA PISCINE DES GRATTE-CIEL
LE STADE DE LA VIABERT
Ah, la piscine des Gratte-ciel…
Vénérable équipement sportif et
patrimonial caché sous le Palais
du Travail. La piscine d’hiver,
ouverte en 1933, "d’une incomparable élégance", comme disait
le maire de l'époque Lazare
Goujon, a su garder du charme…
Plus d’un Villeurbannais a appris
à nager dans ce petit bassin.
Le stade de la Viabert s'est
débarrassé du mur en ciment qui
le dérobait à la vue des
Villeurbannais, s'habillant d'une
nouvelle grille sobre et efficace
due à l’architecte Juliette Bourgin...
un stade en plein cœur de ville.
LE CENTRE NAUTIQUE
ETIENNE GAGNAIRE
Autre équipement historique
ayant suivi une cure de Jouvence :
le centre nautique Etienne
Gagnaire est devenu plus
spacieux et plus lumineux…
Il bat des records en accueillant
300 000 nageurs par an !
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