VILLEURBANNE D`INNOVATION
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VILLEURBANNE D`INNOVATION
N° 290 NOVEMBRE 2015 LE MA GAZ INE DE VIL LEU RBA NN E L'égalité femmes/hommes en actions Les seniors font le printemps VILLEURBANNE territoire D’INNOVATION Toutel’infosurVilleurbannesurwww.viva-interactif.com sommaire l’essentiel SENIORS Tiens,voilà le printemps ! L’essentiel Bientôtdenouveauxlogements"bi-home"..................................4 LesArboressences:Villeurbannefêtelesarbres...................... 7 ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES AcadémieetArena:TonyParkerdévoilesonjeu.....................9 Une ambition en action InterviewdeVincentVeschambre, nouveaudirecteurduRize.............................................................10 Vu Beaucommeuncamion................................................................. 18 Histoires vécues Un,dos,tres…MarionAndraudentreenscène.................... 20 Opinions.........................................................................................24 S'associer Leschorales:Pournepasdéchanter............................................26 Bons plans Yogaetpetitsplats................................................................................. 28 Guide Amély:Desmédiateursàlarescoussedeshabitants.........29 Rendez-vous Théâtre:Par-dessusBettencourt................................................30 FestivaldufilmcourtauZola.......................................................30 Agenda Migrant'scène:Surlespasdesréfugiés.................................. 32 Entre nous Vousvousinterrogezsur… L'accèsauxsoinsdesanté..............................................................34 Commentçamarche? L'alternancepourles16-25ans............................................34 2 P.5 P.6 en vue Villeurbanne, territoire d'innovation P.12 témoignage Bernard Gaud «5000 enfants sont passés par l'orphelinat» P.21 l’Histoire Dernières demeures Par Alain Belmont, historien P.22 bouger Body-équilibre Retour à l'équilibre P.27 rendez-vous Le temps des actes… et des possibles P.30 VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ouvertures Jean-Paul Bret lors de l'inauguration du nouveau site d’Alstom Transport, baptisé Epsilon, le 8 octobre. Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne «Auvergne Rhône-Alpes : nous votons les 6 et 13 décembre» de son ouverture en 1989, Colin-Maillard a fait figure de Vers la fin du sexisme : Villeurbanne combative. À l’heure pilote en France, largement saluée par la presse, la justice où le buste d’Olympe de Gouges, rédactrice de la Déclaration et les associations familiales – dans un contexte local de des droits de la femme et de la citoyenne, guillotinée en 1793, méfiance qui a heureusement disparu. Sa création anticipait est sur le point de faire son entrée à l’Assemblée nationale, de quelques mois l’adoption par l’Organisation des Nations Villeurbanne s’apprête à signer la Charte européenne en unies de la Convention internationale des droits de l’enfant faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes dans dont l’article 9 actait celui d’avoir accès à ses deux parents. la vie locale. Cette charte – qui s’adresse aux collectivités Quelques années plus tard, en tant que locales – établit des grands principes comme député, j’ai défendu son application pleine et la lutte contre les préjugés et l’égal accès de entière par la France, soutenant en particulier tous, sans distinction de sexe, aux services à Nous serons exemplaires la création d’un défenseur des enfants. Mais la population, au droit, à l’espace public et dans nos Nicolas Sarkozy, devenu président, a supprimé à la participation citoyenne. Elle servira de responsabilités cette institution – ce je considère, aujourd’hui référence dans la construction des politiques d’employeur encore, comme fort regrettable. Colin-Maillard, municipales. Si les filles réussissent mieux et dans nos actions qui agit dans l’intérêt supérieur de l’enfant, à l’école, les femmes n’accèdent toujours au quotidien demeure un modèle. C’est pourquoi, depuis 25 pas à égalité aux postes à responsabilité. pour combattre ans, le soutien des élus villeurbannais est total. Leurs salaires restent inférieurs de 25 % le sexisme. en moyenne à ceux des hommes au même Élections régionales : la naissance d’Auvergne poste. Leurs retraites sont moindres. Et les Rhône-Alpes. Le 1er janvier 2016, nous ferons villes – de conception masculine – leur sont quelquefois hostiles. Comme nous l’avons fait pour la lutte partie de la grande Région Auvergne Rhône-Alpes. Si contre les discriminations, nous serons exemplaires dans les compétences régionales demeurent sensiblement nos responsabilités d’employeur et dans nos actions au les mêmes, la nouvelle dimension territoriale donnera quotidien pour combattre le sexisme. Nous donnerons aussi davantage de puissance au Conseil régional dans un des noms de femmes aux rues de Villeurbanne valorisant contexte de forte compétition des régions européennes les parcours exceptionnels et offrant ainsi des modèles à entre elles. Quelques semaines plus tôt, les dimanches 6 chacune et chacun. et 13 décembre prochains, nous sommes appelés à élire nos représentants au sein de cette instance. Je vous invite Droits de l’enfant : Colin-Maillard à l’avant-garde. d’autant plus à vous rendre aux urnes que les décisions Depuis 25 ans, Colin-Maillard intervient auprès des enfants prises par la future assemblée auront des conséquences pris dans la tourmente d’une séparation familiale. Grâce à dans nos vies quotidiennes – lycées, formation, transports, l’association, les mineurs trouvent un lieu neutre et apaisé emploi, environnement, culture ou sport ! À Villeurbanne, pour rencontrer le parent qui n’habite plus au foyer. Lors les bureaux de vote seront ouverts de 8 à 20 heures. n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 3 ©Icade l’essentiel LE POINT INFORMATION MÉDIATION MULTISERVICES FÊTE SES 20 ANS ! Le Pimms accompagne les Villeurbannais depuis 20 ans dans leurs démarches administratives. Il joue le rôle de trait d’union entre les services publics et les habitants. Le Pimms propose plusieurs services, comme l’information sur le fonctionnement des transports en commun, la qualité de l’eau ou encore d’autres conseils pratiques pour maîtriser son budget familial ou sa consommation d’énergie. Maison des services publics des Buers – croix-luizet, au 37a, rue du 8-mai-1945. www.pimms.org HABITAT Bientôt de nouveaux logements "bi-home" T rois immeubles sont en construction au 99 de la route de Genas, dans le quartier Ferrandière/ Maisons-Neuves. Réalisée par la société Icade, la résidence Urban Side comprendra 62 logements innovants, dont 15 sociaux, livrés début 2017. Particularités de cette construction : sept logements seront aménagés en "bi-home", concept qui propose au sein d’un même appartement deux espaces de vie indépendants. Une solution astucieuse pour de nombreuses cohabitations possibles : personne âgée et aidant, famille et étudiant au pair, ou encore senior et petit-enfant étudiant… Autres particularités de cet ensemble : un véhicule électrique en autopartage pour les résidents, rechargeable au soussol, grâce à une borne spécifique ; une chambre d’hôte mise à disposition des résidents, ainsi qu’une conciergerie numérique. n RÉNOVATION La Maison Berty-Albrecht en travaux La Maison Berty-Albrecht, place Grandclément, va connaître un peu plus d’un an de travaux destinés à améliorer l’accessibilité et la distribution des espaces. L’équipement accueille une cinquantaine d’associations. Au terme des travaux, il disposera de dix-sept salles de réunions, de quatre espaces sanitaires, d’un ascenseur extérieur et de deux accueils. Financé par la Ville et piloté par l’architecte Pascal Chevalier, ce chantier d’un coût de 725 000 euros, s’inscrit dans le programme de mise en accessibilité des équipements recevant du public. Initié au départ sur le seul bâtiment associatif qui compte trois étages, le chantier s’est étendu aux locaux voisins, libérés à la suite du déménagement du Relais d’assistants maternels Jean-Epstein (RAM), désormais installé rue Poizat. n Vite vu, vite lu acHetéS. Succès pour la Bourse aux vélos du 26 septembre. Sur les 270 vélos d’occasion mis en vente par l’association Pignon sur rue, avenue AristideBriand, 180 ont trouvé preneurs. n inVitée. claire cantais, illustratrice est l’invitée d’honneur de la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne qui aura lieu les 2 et 3 avril 2016. Elle est en résidence cet automne à l’école Jules-Ferry. Pour les enfants et les enseignants, la Fête n’attend pas le printemps ! n inStallée. l’imprimerie chaumeil a posé ses cartons à Villeurbanne. Fondée en 1960, l’entreprise fait partie du groupe éponyme qui compte une centaine d’employés répartie sur quatre sites de production : deux à Paris, un à Clermont-Ferrand et désormais un à Villeurbanne, 13 rue Emile-Decorps. Vingt personnes travaillent dans cette entreprise outillée pour l’impression traditionnelle et numérique. n annoncé. le défilé villeurbannais change de mains. L’organisation du cortège villeurbannais du défi lé de la Biennale de la danse, qui aura lieu en septembre 2016, a été confi ée aux ateliers Frappaz. Des marionnettes géantes sont invitées… n ForMéS. les 4 VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 EN BREF PREMIÈRE PIERRE POUR LES LOGEMENTS DU TERRAIN DU RECTORAT SENIORS Tiens, voilà le Printemps ! L’Ovpar (Office villeurbannais des personnes âgées et des retraités) et les centres sociaux ont mis sur pied la deuxième édition du Printemps des âges, les 20 et 21 novembre. Au programme : information et animations. L e printemps en novembre, pourquoi pas ? C’est en tout cas le choix que défend Claire Alisaïd-Guérin, directrice de l’Ovpar : « C’est un clin d’œil, le côté décalé qui correspond à l’idée qu’on a de la vieillesse et qu’on veut transmettre. Elle n’est pas synonyme de tristesse mais peut au contraire porter l’espoir et le dynamisme. » Au programme de ce Printemps des âges, deuxième édition, une journée d’information et d’animations vendredi 20 novembre intitulée «Vivre vieux, vivre mieux à Villeurbanne » et un temps plus festif le lendemain, auquel participent activement les centres sociaux (cf. encadré). Le 20 novembre, de 10 h 30 à 18 h, la grande salle du Centre culturel et de la vie associative sera aménagée en différents espaces thématiques : dispositifs favorisant le maintien à domicile, aides financières, déplacements en ville, lien social et activités, entrée en résidence… « Le fil rouge est la lutte contre l’isolement des personnes âgées et des aidants. Chacun pourra se renseigner, PRATIQUE Portage de repas, services de soins à domicile, résidences… La Ville vient d’éditer un guide destiné aux personnes âgées, qui passe en revue toutes les adresses et les services utiles. Il est disponible à l’accueil de la mairie, à l’Espace info et à la Maison des aînés. rencontrer des professionnels, participer à des ateliers proposés par les jeunes des centres sociaux, voir des courts-métrages et s’arrêter à la buvette. Nous souhaitons que cette journée soit informative mais aussi intergénérationnelle et festive, » souligne Claire Alisaïd-Guérin. Le lendemain, à 16 heures au Centre culturel, place au cirque avec un spectacle d’acrobates mis en scène par la Compagnie 126 kilos, suivi d’un goûter et d’animations (gratuit et sur réservation à la Maison des aînés – tél. : 04 78 68 90 50). n LE CONSEIL DES AÎNÉS RECRUTE Les volontaires ont jusqu’au 30 novembre pour rejoindre le Conseil des aînés, en se faisant connaître auprès de l’Ovpar – 56 rue du 1er-mars-1943 – tél. : 04 78 68 90 50. LES CENTRES SOCIAUX FÊTENT LE PRINTEMPS Samedi 21 novembre, les centres sociaux apportent leur pierre au Printemps des âges et proposent des temps festifs dans leurs structures, avant d’emmener les participants au spectacle du CCVA. Repas et musique à la Maison sociale de Cyprian les Brosses, repas et ateliers de cirque et de danse au centre social du Tonkin, café, orgue de Barbarie et chansons à celui de la Ferrandière, café, jeux et photos au centre social des Buers… Les sept centres sociaux de la ville font partie, avec l’Ovpar, d’un réseau chargé de développer les initiatives et de renforcer des actions inter-âges et solidaires. Cette journée de fête et de partage en est le refl et. La première pierre de 101 nouveaux logements construits sur les anciens terrains du Rectorat a été posée le 30 septembre. L’architecte Bruno Dumétier a veillé à la qualité et à la cohérence des deux immeubles – situés rue Valentin-Haüy, à proximité du Rize -, comptant 62 logements en accession à la propriété et 39 en locatif, à loyer modéré. Cet ensemble borde le futur parc public de 6 400 m2, aménagé par la Ville. Livraison des logements et du parc au printemps 2017… GRANDCLÉMENT : LE CONSEIL DE QUARTIER INVITE LES HABITANTS Le quartier Perralière-Grandclément fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine importante et le Conseil de quartier participe à la mise en œuvre progressive de cette transformation. Il invite les habitants à deux rendezvous : une réunion jeudi 19 novembre à 18 h 30, au local du conseil, 74 rue Léon-Blum. Et une visite en marchant, samedi 5 décembre à 9 h 30, rendez-vous au même local. RECTIFICATIF L’adresse mail de l’association Apps’Solu, indiquée dans Viva d’octobre, était erronée. Voici l’adresse à contacter pour se renseigner sur les logements solidaires pour personnes âgées : appssolugmail.com membres des conseils de quartier se professionnalisent ! Ces habitants engagés bénéfi cient d’un cycle de formations, organisé par le service de la Démocratie locale et les Maisons des services publics. L’objectif : leur permettre d’être plus à l’aise dans leur mission, de mieux connaître l’environnement de la ville et le fonctionnement des collectivités. n liVrée. les restos du cœur ouvrent une bibliothèque. L’antenne villeurbannaise des Restos du cœur, 25 rue Hippolyte-Kahn, s’est équipée d’une bibliothèque ouverte à tous, bénéfi ciaires de l’association ou pas. n MUtUaliSéS. les achats de produits d’entretien et d’accessoires de nettoyage entre Villeurbanne, lyon et caluire. Les municipalités entendent réduire leurs factures annuelles de produits d’entretien et d’hygiène en réalisant un groupement de commande. n MUSclé ! À 81 ans, sur son vélo, il épate la galerie… Paul Martinez fait partie du club villeurbannais « Cyclisme Lyon Avec Villeurbanne », appelé le Clav. Le 20 septembre, il a remporté le record du monde de l’heure de cyclisme dans sa catégorie d’âge, avec une vitesse de 36 km/h pendant une heure. n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 5 l’essentiel EN BREF DU BOIS À LA FEYSSINE ! Des travaux sont en cours au parc de la Feyssine afi n de remettre à neuf le platelage bois qui serpente à travers tout le parc. Emprunté par les coureurs, les marcheurs et parfois par les cyclistes, ce cheminement en lattes de bois permet aux usagers de profi ter pleinement de cet espace naturel. Ces travaux conduits par la direction Paysages et nature de la Ville ont débuté en octobre et s’achèveront fi n novembre. ÉLECTIONS RÉGIONALES EN DÉCEMBRE Sur les cinq entraîneurs que compte l’Asvel lutte, deux sont des femmes, Rafi ka, 23 ans et Magali, 29 ans. ÉGALITÉ FEMMES/HOMMES Les élections régionales auront lieu les dimanches 6 et 13 décembre. Les électeurs des douze départements de la nouvelle région Rhône-Alpes-Auvergne et de la métropôle de Lyon sont invités à élire 2004 conseillers régionaux. À Villeurbanne, les 79 bureaux de vote seront ouverts de 8 à 20 heures. Une ambition en actions En signant une charte et un plan d’actions pour favoriser l’égalité femmeshommes, la Ville s’engage. L a Charte européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale, sera signée, mercredi 25 novembre, à l’hôtel de ville. Le maire, signataire, sera entouré de partenaires et de témoins de son engagement public. Parmi eux, des représentants de centres sociaux, de la Mission locale, de l’École nationale de musique ou d’associations telles que Ailoj, spécialisée dans l’insertion par le logement, le planning familial ou encore Viff qui agit contre les violences familiales. « À cette charte, qui a été établie pour les collectivités locales afin qu’elles puissent davantage intégrer l’égalité femmeshommes dans leurs politiques publiques et leurs fonctionnements, s’ a j o u t e l e p l a n d ’ a c t i o n s villeurbannais prévu dès à présent et pour les quatre années à venir », explique Marie-Christine CerratoDebenedetti, chargée de mission Lutte contre les discriminations. Ce plan d’actions concerne avant tout la Ville qui se positionne en faveur de l’égalité en tant 6 18 % des cadres de la fonction publique sont des femmes. 92 % des théâtres sont dirigés par des hommes. 121 femmes sont décédées en 2013, en France, suite à des violences conjugales, soit 5 fois plus que des hommes (25). qu’employeur, réinterroge ses propres pratiques et se mobilise au niveau de ses divers domaines d’intervention : culture, sport, petite enfance, etc. Dans la culture l’enjeu est, par exemple, de favoriser l’accès à la discipline musicale de son choix, sans préjugés sexistes. Une fille pourra plus facilement choisir la batterie, un garçon la harpe. Dans la pratique sportive, la Ville incitera à la création d’équipes mixtes. Côté petite enfance, l’objectif est de résister aux stéréotypes invisibles qui s’ajoutent et finissent par conditionner l’enfant. Dans les équipements municipaux comme les crèches, le personnel veillera à lire des histoires qui s’adressent à tous, filles ou garçons, sans distinction. De même pour les jeux et les activités. Réduire les inégalités, faire évoluer les mentalités et mieux vivre les différences : s’il n’y a pas de baguette magique en la matière, il y a au moins une conjugaison possible d’efforts collectifs et individuels. n UNE VILLE QUI A DU CŒUR La ville de Villeurbanne a reçu le label Ma commune a du cœur, décerné par un comité d’experts réunis au sein de l’association RMC/BFM. Ce label récompense les communes engagées dans la prévention des maladies cardiaques. Les défi brillateurs installés dans les rues et les espaces publics et les prochaines actions – menées auprès des habitants et des écoliers pendant le temps périscolaire – pour apprendre les gestes qui sauvent ont compté pour l’obtention de cette distinction. DES SANITAIRES PLUS ACCESSIBLES Encore un peu de patience… Des travaux sont en cours au parc des Droits-de-l’Homme, dans le cadre de la mise en conformité des parcs et jardins concernant l’accessibilité. Les travaux nécessitent la fermeture provisoire des deux blocs sanitaires : côté rue du 4-août-1789, et côté rue du 1er-mars-1943. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 Les écoliers participeront aux Arboressences en plantant plus de 20 arbres dans les parcs de la ville, du 23 au 27 novembre. LES ARBORESSENCES Villeurbanne fête les arbres La fraicheur s’installe, l’automne est bien là et, avec sa venue, la fête des Arboressences fait son retour. Plusieurs événements sont au programme de ce huitième rendez-vous, qui rappelle à chacun l’importance des arbres en ville. L a manifestation des Arboressences a été créée par la Ville pour rappeler aux habitants l’importance de l’arbre en milieu urbain. Ses vertus sont nombreuses : il abrite la faune, protège du bruit, filtre l’air, purifie le sol et, bien sûr, ses qualités esthétiques et le bien-être qu’il apporte sont essentiels. Les Arboressences se déclinent en plusieurs temps. Comme tous les ans, un concours permet aux habitants de s’exprimer sur le sujet et, cette année, ils pourront laisser parler leur plume en imaginant un poème illustré (cf. encadré). Pour la première fois, la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) est partenaire et propose deux rendez-vous au public : une balade commentée pour découvrir la végétation du Tonkin, samedi 14 novembre à 10 h à partir de l’Esplanade de l’Europe Jean- CONCOURS DE POÈMES ILLUSTRÉS Symbole de la sagesse et du dialogue, l’arbre à palabres incarne un lieu traditionnel de rassemblement, en Afrique, sous lequel on s’exprime sur de nombreux sujets. Sur le thème de l’arbre à palabres, le concours de poème est ouvert à tous les habitants, les associations ou encore élèves des écoles, collèges ou lycées. Individuellement ou en groupe les participants sont invités à écrire et illustrer un poème. Règlement du concours sur www.viva-interactif.com/ arboressences Monnet, et une rencontre ludique, mercredi 18 novembre à 14 h, dans le parc des Droitsde-l’Homme. Les bénévoles de l’association du Jardin d’Yvonne, à l’origine du jardin potager de l’avenue Roger-Salengro, animeront un atelier pour les enfants, consacré à la place de l’arbre dans l’écosystème de la forêt, mercredi 25 novembre à 14 h et 15 h 30. Et, clou des Arboressences, rendez-vous à la belle étoile, vendredi 27 novembre à partir de 18 h 30 dans le jardin naturel Alexis-Jordan. Au programme de la soirée : l’exposition des poèmes illustrés et un spectacle de contes, L’arbre à Palabre, proposé par la compagnie Les oreilles à plumes. La savoureuse soupe mitonnée par la Maison du citoyen réchauffera les fidèles de ce rendez-vous automnal et convivial. www.viva-interactif.com/arboressences talingrad : Boulevard de la Bataille-de-S onome en énergiee un nouvel éclairage éclle : le boulevard Stalingrad possèd VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 de la vi Il compte parmi les axes majeurs e confort apté aux besoins de sécurité et d désormais un éclairage public ad t été e on ns. De nouveaux mâts d’éclairag des automobilistes et des piéto res. mèt 00 al créé à cet effet, sur environ 7 installés sur un terre-plein centr de rgie ermettent une économie d’éne Dotés de leds, les mâts actuels p sage à bilier. Enfi n, pour renforcer le pas 66 % par rapport à l’ancien mo ge est laira énergie, une diminution de l’éc une ère moins consommatrice d’ n tatio uen cours de la nuit, lorsque la fréq systématiquement effectuée au r la l’espace public a été conduite pa diminue. Cette amélioration de la Ville de Villeurbanne. direction de l’Eclairage urbain de 7 l’essentiel Adecco : pose de la première pierre au Carré de Soie L e chantier est commencé depuis mars dernier mais la symbolique pose de la première pierre du futur siège d’Adecco France a eu lieu le 1er octobre, rue Legay, au cœur du Carré de Soie. Actuellement implanté boulevard Stalingrad, le leader mondial des services en ressources humaines confirme son ancrage à Villeurbanne et le bâtiment Adely, dont la livraison est prévue en août 2016, sera l’établissement le plus important du groupe dans le monde, accueillant 900 salariés. Dans les trois bâtiments reliés entre eux, construits avec des techniques respectueuses de l’environnement, une large place sera faite à la nature et au végétal et l’ensemble occupera 13 000 m2, en face des nouveaux locaux d’Alstom transport. n DAMIDOT FAIT PEAU NEUVE Le terrain de proximité Bonneterre, situé à l’arrière de la MJC Damidot, a retrouvé fi ère allure après plusieurs mois de travaux. Le terrain multisports dispose d’un gazon synthétique neuf pour la pratique de divers jeux de ballon. L’espace sportif a été agrandi et compte deux jeux de boules pour les habitants du quartier et une piste de sprint qui permet aux plus jeunes de battre leurs records ! Un ensemble à ciel ouvert, accueillant, où pourront se croiser jeunes et moins jeunes. Alstom Transport, rré de Soie inauguration au Ca ufs, à la pointe de la technologie, GILLOU À L'HONNEUR Lors d’une soirée spéciale organisée le 28 septembre, l’Astroballe a rassemblé un large public autour de jeunes et d’anciens joueurs internationaux, pour rendre hommage à l’immense basketteur Alain Gilles, disparu en novembre 2014. Basket d’hier et basket d’aujourd’hui ont fait bon ménage dans une ambiance chaleureuse. Les deux clubs du joueur légendaire se sont affrontés : Asvel contre Chorale de Roanne. Au menu de cette soirée, il y avait aussi des séances de dédicaces sur affi ches et des échanges de souvenirs devant une exposition de photos nourrie des exploits sportifs de l’Asvel et de son numéro 4. 8 Bureaux lumineux et fl ambant ne t baptisé Epsilon a été inauguré le nouveau site d’Alstom Transpor depuis ès deux ans de travaux. Installées le 8 octobre au Carré de Soie, apr es tèm s sys d d’œuvre pour concevoir le deux mois, les équipes sont à pie x. nau égio ins r V, métros, tramways ou tra électroniques qui guideront les TG , ssais s d’e toire 2 nis des bureaux, des labora Sur près de 37 000 m sont réu t uran ntrepôt logistique et un resta un site de production ainsi qu’un e e 1 200 personnes. Le bâtiment ès d d’entreprise pouvant accueillir pr tion gestion des déchets, de récupéra répond aux dernières normes de t ue e rmiq mpérature, d’isolation the d’eau de pluie, de gestion de la te de transports doux. d’aménagement pour les modes DEUX NOUVELLES ACTIVITÉS À LA RÉSIDENCE CHÂTEAU-GAILLARD Deux nouveaux équipements complètent le physioparc de la résidence pour personnes âgées Château-Gaillard : un panneau de basket et une cible de tir à l’arc. « On va pouvoir travailler la coordination des membres, l’équilibre et la précision, » s’est félicitée Blandine Toullier, directrice de la résidence. Autre atout de ces installations : elles vont rapprocher les générations : « Les personnes âgées pourront partager cette activité avec leurs enfants ou petits-enfants », explique la directrice. Créé en 2011, le physioparc est ouvert à tous les retraités de la ville, qui peuvent y entretenir leur forme en douceur. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 epuis es aux. ssais, ACADÉMIE ET ARENA Tony Parker dévoile son jeu La Tony Parker Academy à Gerland et l’Arena relancée à Villeurbanne, c’est ce qu’a annoncé le joueur international de basket le 22 septembre dernier. L’ouverture est prévue à l’horizon 2018-2019. P résident de l’Asvel depuis juillet 2014, Tony Parker avait lié son investissement dans le club à la création d’une salle multifonction permettant d’accueillir les matches d’Euroligue et d’une académie de basket. Le premier projet, évalué à 130 millions d'euros, qui prévoyait l’aménagement d’une arena et de l’académie sur l’ancien site d’ABB à Villeurbanne, n’avait pu voir le jour faute de financements. Le club avait dû revoir ses ambitions à la baisse. Depuis, le site est en Villeurbanne propose un site en proximité immédiate de l'Astroballe. on construction, mais pour accueillir cette fois le Médipôle. L’académie verra le jour à Gerland sur 14 000 m 2, pour un coût de 30 millions d'euros, et regroupera le centre d’entraînement de l’équipe professionnelle, le centre de formation à destination de jeunes joueurs et une école d’arbitrage. Son but est aussi « de permettre à ceux qui ne pourront devenir basketteurs professionnels de trouver un job, a précisé le meneur de jeu des Bleus. 95 % des jeunes qui intègrent un centre de formation ne deviennent pas professionnels ». Le club a également réaffirmé sa volonté de construire la future Arena, enceinte multifonction d e 1 0 0 0 0 à 1 2 0 0 0 p l a c e s. « L’académie Tony Parker à Lyon, l’Arena à Villeurbanne participent d’une métropole de la diversité et contribuent aux équilibres qui ont pu être trouvés à l’échelle de l’agglomération, » s’est félicité Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne. Deux sites ont été identifiés pour accueillir la future salle de l’Asvel, l’un à Villeurbanne et l’autre dans le secteur du Carré de Soie, à Vaulx-en-Velin. JeanPaul Bret a rappelé sa préférence pour le premier, « en proximité immédiate de l’Astroballe et présentant beaucoup d’atouts : situation urbaine privilégiée, desserte transports en commun, grands axes de circulation ». n LIVRE Villeurbanne à la page Bernard Jadot, auteur, et Laurence Fischer, passionnée de photographie, cosignent un nouveau livre de 144 pages, intitulé Villeurbanne à la page. Textes et photos s’entremêlent dans un format à l’italienne pour offrir aux lecteurs une mosaïque de la ville. « Laurence a vu des lieux et des symboles que je ne voyais pas… ou plus ! Et j’ai écrit les textes, avec ma bonne connaissance de la ville », explique Bernard Jadot. Les Villeurbannais, comme les personnes de passage, trouveront dans ce livre le cours Émile-Zola en mutation, le parc de la Feyssine, les Gratte-Ciel, d’un siècle à l’autre, mais aussi le pôle Pixel, le cimetière de la Doua, ou encore le festival des Invites. « Ce qui fait la marque de la ville et généralement la fierté des habitants figure dans notre livre. C’est un ouvrage qui aime son sujet ! », ajoute l’auteur. Une signature est organisée chez Fantasio, avenue Henri-Barbusse, samedi 14 novembre, de 14 à 19 heures. n www.poutan.fr VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 9 l’essentiel INTERVIEW Vincent Veschambre, nouveau directeur du Rize, géographe et chercheur Vincent Veschambre a pris les commandes du Rize le 1er septembre dernier. Universitaire spécialisé en géographie urbaine et sociale, la question du lien entre mémoire et patrimoine a toujours été au cœur de son travail. Entre continuité et renouvellement, il livre sa vision et ses ambitions pour le Rize. Quel a été votre parcours avant de prendre la direction du Rize ? Vincent Veschambre : Je suis né à Firminy, dans une région elle aussi marquée par une histoire industrielle forte. Après 15 années passées à l’université d’Angers, je suis revenu en Rhône-Alpes pour enseigner à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon. Mes premiers contacts avec le Rize datent de 2008, lorsque j’y ai été s’agisse de traces industrielles, d’habitat ouvrier, de logement social, d’espaces non construits, de végétation, d’art dans l’espace public ou d’infrastructures sportives. La réalisation par des chercheurs d’un inventaire scientifi que exhaustif des patrimoines villeurbannais est donc une priorité. Le Rize poursuivra parallèlement son travail avec le CMTRA (Centre des musiques traditionnelles en Rhône-Alpes) sur les patrimoines immatériels. Le Rize +, «Villeurbanne est un exceptionnel laboratoire de la ville en transformation» ZOOM SUR IL VA Y AVOIR DU SPORT La compagnie villeurbannaise de théâtre Zéotrope est entrée en résidence au Rize pour la saison 2015/2016. Au programme, en lien avec la thématique 2016 du Rize, le sport. La troupe, basée aux Brosses et connue pour son action de médiation avec les spectateurs, mettra les Villeurbannais au cœur de son travail. Les premiers ateliers proposent aux habitants de participer à la réalisation de courts-métrages à la façon des fi lms muets des années 20-30 sur l’histoire du sport à Villeurbanne. Mais aussi de constituer des chorales supporters afi n de créer des hymnes sportifs. « Pour la première fois la résidence coïncide avec la thématique annuelle, note Vincent Veschambre. Zéotrope va pouvoir décliner ses propositions décalées sur ce thème porteur. Car le sport est un phénomène social total. Il parle aussi bien du besoin de faire des choses ensemble, que des valeurs incarnées par le sport ou de la place qu’y occupe le business ou les médias. » 10 invité en tant qu’auteur de Traces et mémoires urbaines : Enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition(1). J’ai ensuite conservé des liens avec les équipes dans le cadre d’actions pédagogiques pour mes étudiants, comme leur participation aux 80 ans des Gratte-Ciel. Comment abordez-vous ce nouveau chapitre ? V. V. : Je compte poursuivre la dynamique impulsée par mon prédécesseur, Xavier de la Selle, en m’appuyant sur les atouts du Rize : sa capacité à faire travailler ensemble tous ses pôles (archives, médiathèque, expositions, recherche), la démarche de co-construction avec les habitants et la culture participative en interne. Je souhaite aussi renforcer le travail entamé autour du patrimoine. La cristallisation et la transmission des mémoires passent par une connaissance fi ne des lieux. Cela implique une approche élargie du patrimoine, qu’il encyclopédie collaborative de Villeurbanne, devrait être un outil privilégié pour rendre compte de cela. Quelles nouvelles orientations souhaitez-vous développer ? V. V. : Villeurbanne est un exceptionnel laboratoire de la ville en transformation. Elle doit concilier la conservation d’un héritage revendiqué et une nécessaire densifi cation face à l’accroissement de la population. Comment garder la mémoire de la ville sans sacrifi er son évolution et sa qualité de vie ? Je souhaite que le Rize devienne l’observatoire culturel de cette fabrique urbaine. D’autre part, j’ai l’intention de renforcer le pôle recherche pour accueillir plus de chercheurs, y compris étrangers. Le projet de rejoindre le laboratoire d’excellence IMU (Intelligence des mondes urbains), sera à cet égard un appui pour l’ouverture à l’international. n (1) Traces et mémoires urbaines : Enjeux sociaux de la patrimonialisation et de la démolition, de Vincent Veschambre. 2008. Presses universitaires de Rennes. Collection Géographie sociale. 318 p. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 RELAIS JEUNE JACQUES-MONOD LA CAFÉTÉRIA EST OUVERTE À TOUS! FORMATIONS Simplon.co forme au développement web et mobile L’école Simplon, qui vient de s’implanter à Villeurbanne, propose une formation gratuite et intensive pour apprendre à créer des sites web et des applications mobiles. La toute première promotion, composée de 24 élèves, a fait sa rentrée le 12 octobre. P « endant six mois, les é l è v e s a p p re n d r o n t les langages de programmation tels que PHP, Ruby, JavaScript, HTML et CSS dans le but de développer des sites web et des applications mobiles », d é t a i l l e Ma t h i l d e A g l i e t t a , directrice de l’école Simplon. Encadrés par un formateur principal et des intervenants, les passionnés du numérique seront formés à deux pas du métro Cusset, au 352, cours Émile-Zola. « Né à Montreuil en 2013, le réseau d’écoles Simplon.co cherche à s’implanter dans les grandes villes françaises », souligne la directrice. Les élèves ont, pour la plupart, entre 18 et 25 ans. Mais il n’y a pas de limite d’âge pour intégrer la formation. Ce qui compte, c’est la motivation et l’envie de travailler en équipe. « Dans cette promotion, nous avons la parité. Beaucoup sont demandeurs d’emploi ou décrocheurs scolaires. » Pour ceux qui ont raté les inscriptions, il est encore temps Depuis le 1er septembre, date de son ouverture, tous les Villeurbannais peuvent déjeuner à la cafétéria du relais jeunes Jacques-Monod, du lundi au vendredi, entre 11 h 45 et 14 heures. Le restaurant, aménagé au rez-de-chaussée du nouveau bâtiment, offre un espace clair et agréable, avec ses grandes baies vitrées donnant sur une terrasse en bois, prévue pour les beaux jours. Le principe est celui d’un self-service et les visiteurs ont accès à un choix varié et équilibré d’entrées, de plats chauds, de desserts et de boissons à des prix accessibles : le plat principal coûte 4,95 euros et un menu complet, 7,45 euros. Pour compléter l’offre, une sandwicherie ouvrira d’ici à la fi n de l’année. La cafétéria est gérée par R2C, fi liale du groupe Casino et la cuisine est faite sur place. Cafétéria du relais jeunes Jacques-Monod – 85 rue docteur-Frappaz – tél. : 04 72 82 33 40. UN "RELAIS POSTE" OUVRE À SAINT-JEAN L’agence postale de Saint-Jean vient de fermer mais, dès le 2 novembre, un "relais Poste" entrera en fonction dans la supérette Viva market, 24 rue Saint-Jean. Les habitants pourront y retrouver l’essentiel des services postaux, excepté les services fi nanciers. Ils pourront y acheter leurs timbres, enveloppes et emballages de colis, les affranchir et les expédier, retirer les lettres et colis recommandés. Ce service postal de proximité sera ouvert tous les jours, y compris le dimanche, de 8 h à 20 h 30 (le vendredi, ouverture de 8 h à 12 h 30). de se rattraper. Une formation de développeur web en alternance, réservée à ceux qui ont un niveau Bac + 2, devrait ouvrir fin 2015. De plus, une deuxième promotion devrait suivre l’année prochaine. Bon à savoir : « Les personnes intéressées peuvent commencer à apprendre gratuitement la programmation sur la plateforme en ligne Codecademy (www. codecademy.com) ».n simplon.co VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 RÉAMÉNAGEMENT DE LA LIGNE C3 : LE PROJET CONFIRMÉ Les feux sont au vert pour les futurs travaux d’aménagement de la ligne C3, parmi les plus importantes du réseau de transports en commun de l’agglomération. L’objectif est de gagner dix minutes sur le trajet, notamment grâce à la réalisation d’un double site propre sur le tronçon Lafayette-Laurent-Bonnevay. L’enquête publique et le Sytral ont donné un avis favorable à ce dossier suivi par des milliers d’usagers qui empruntent quotidiennement ce bus électrique qui relie la gare Saint-Paul à Vaulx-en-Velin, via la Presqu’île, la Part-Dieu et Villeurbanne. 11 en vue Pour innover, avoir une idée lumineuse ne suffit pas. Du moment Euréka à la commercialisation, le chemin est long. Écoles, universités, laboratoires de recherche, plateformes technologiques, incubateurs, pôles de compétitivité, entreprises, sont autant de relais sur la route. Villeurbanne les concentre tous sur son territoire. P Villeurbanne, territoire d’innovation 12 arler d’innovation, c’est souvent penser Apple, Google, robots, smartphones, tablettes numériques… Ce n’est pas tout à fait faux, mais loin de refléter la diversité de l’innovation qui peut intervenir dans tous les domaines, de la start-up spécialisée dans les biotechnologies à l’ouvrier plaquiste qui fait breveter un outil deux en un pour couper et raboter le placo-plâtre en un seul geste. « Schématiquement, résume Hugues Benoit-Cattin, directeur adjoint de l’Insa, l’innovation c’est une invention qui a trouvé un marché et qui génère de la valeur. » C’est précisément cette valeur économique qui rend l’innovation si déterminante dans le développement d’une entreprise ou d’une ville. Un véritable écosystème de l’innovation Mais comment mesurer la capacité d’un territoire à innover ? « C’est une question difficile, reconnaît Céline Fournier, directrice du Développement économique de Villeurbanne. On ne connaît pas tous les brevets déposés. Certaines entreprises sont innovantes par nature et nous les connaissons, mais d’autres, plus traditionnelles, innovent aussi et nous ne le savons pas toujours. » Une chose est sûre VIVA MAGAZINE • N°290 • novembre 2015 toutefois : pour innover, il faut être bien entouré. À cet égard, Villeurbanne a toutes les cartes en main. « Un campus de premier plan, des incubateurs, des réseaux, des plateformes technologiques, de grands groupes, un tissu de PME et de start-ups… tous les ingrédients propices sont réunis sur notre territoire. C’est un atout inestimable », estiment Céline Fournier et Nathalie Tivan, à la direction du Développement économique. Aux avant-postes, la Doua et le pôle Pixel font figure de têtes de pont. Un campus ultra-complet Le technopôle LyonTech-La Doua se déploie au nord de Villeurbanne. Il regroupe 25 000 étudiants, 1 600 chercheurs, 1 200 doctorants sur 100 hectares. Il s’agit du premier site d’enseignement et de recherche en France en termes de collaboration avec l’industrie. Au cœur du campus sont abrités une université (Claude-Bernard Lyon 1), des grandes écoles (l’Insa – Institut national de sciences appliquées –, CPE-Lyon – École supérieure de chimie, physique et électronique), la délégation régionale du CNRS, des organismes de valorisation de la recherche, la société d’accélération de transfert technologique Pulsalys, 80 laboratoires de recherche, les plateformes technologiques Axel’One et Provademse (voir page 14) et, enfin, 50 entreprises de haute technologie. « La force de la Doua est précisément d’être un campus scientifique généraliste. Il développe toute la palette des compétences et services nécessaires pour aborder les problématiques d’innovation du champ " sciences et technologies pour une société durable"», souligne Sophie Courtinat, campus manager. Dans de nombreux domaines, Villeurbanne fonctionne comme un fablab : la Ville innove depuis longtemps dans les domaines de la vie associative, de la démocratie participative, des manières de vivre ensemble. En termes technologiques, elle est au cœur de l’action : Villeurbanne a tous les atouts pour nourrir l’innovation et se nourrir d’innovation." près de 6 000 élèves au sein de douze filières, abrite une vingtaine de laboratoires de recherche. « Notre modèle de formation vise à diplômer des ingénieurs citoyens et innovants, explique Hugues Benoit-Cattin. Pour valoriser leurs idées, la filiale INSAvalor permet de signer des contrats de collaboration avec l’industrie. Nous sommes aussi membres de Pulsalys, incubateur de projets innovants. » L’Insa développe aussi des cursus dédiés à l’entrepreunariat innovant. « Depuis 15 ans, la filière IngénieurEntreprendre a accueilli plus de 350 élèves et permis la création d’environ 40 start-ups. Cette filière s’est élargie depuis un an aux étudiants de Lyon 1. » Enfin, l’Insa est aujourd’hui leader du projet Fabrique de l’innovation. « Elle boostera la capacité d’innovation du monde académique en renforçant ses liens avec le monde économique, explique Hugues Benoit-Cattin, directeur du projet. La Fabrique de l’innovation fournira des services d’événementiel et d’animation pour faciliter rencontres et projets communs, des lieux propices à la créativité et à la formation, des plateaux de co-working à grande échelle et enfin, des plateformes pour tester, expérimenter, prototyper. » D’ici à cinq ans, la Fabrique de l’innovation sera présente sur trois sites, dont un bâtiment de 4 000 m2 à la Doua. Pixel, fourmilière d’activités Plus à l’est, le pôle Pixel se concentre lui sur l’après : accueillir et mettre en réseau les entreprises innovantes du son, de l’image et des industries créatives (voir page 15). « Nous LauraGandolfi, conseillèremunicipale déléguéeauxEntreprises innovantes. L’Insa, au cœur du sujet Sur le campus, amener l’innovation des bancs de l’école aux portes du marché est au cœur des préoccupations de l’Université de Lyon (UDL) et de ses partenaires, dont l’Insa. L’école, qui accueille VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 NETWORKING/ÉVÉNEMENT AU RENDEZ-VOUS DES INNOVACTEURS Le jeudi 5 novembre 2015, à partir de 17 h 30, le pôle Pixel accueillera Territoires d’innovation. Cette manifestation organisée par la Ville de Villeurbanne vise à mettre en lumière et en réseau les acteurs locaux de l’innovation (entreprises, étudiants, chercheurs, adhérents des pôles de compétitivité locaux) avec les partenaires majeurs que sont Pixel et les opérateurs de l’Université de Lyon à la Doua. « Cette soirée est un premier test, avant d’envisager dans le futur, un rendez-vous récurrent, explique Laura Gandolfi , conseillère municipale déléguée aux Entreprises innovantes. Elle va permettre de donner de la visibilité au potentiel de Villeurbanne, qui est dans les faits, un territoire d’innovation. » Au programme, partages d’expérience, débats et démonstrations. Une table ronde reviendra à partir de 18 h sur le process d’innovation à Villeurbanne, en balayant la phase ante-création, le lancement de start-up ainsi que le développement de l’innovation dans les entreprises traditionnelles. Chaque débat sera précédé d’un portrait d’entreprise en vidéo. La soirée sera aussi l’occasion de visiter YouFactory, première usine collaborative de Rhône-Alpes de 17 h à 18 h, et de parcourir les stands d’exposants comme le pôle Pixel, Imaginove, Awabot, l’INSA, l’ICAP, CPE Lyon, le laboratoire IMU – Intelligence des mondes urbains, ou encore Pulsalys. Pendant et entre ces temps forts, les participants à la soirée pourront "réseauter" à loisir. n 13 Suite page 14 en vue Suite de la page 13 travaillons beaucoup avec les structures d’accompagnement et d’émergence comme Lyon Start-Up. Nous avons accueilli 6 start-up issues de la première édition dont Ex-Machina, explique Sébastien Thomas-Chaffange, responsable du pôle. Le pôle de compétitivité Imaginove (voir page 15) ou Pulsalys (ci-contre) sont aussi des partenaires de premier plan. » Depuis juillet, le pôle Pixel prépare sa montée en puissance, avec sa candidature en tant que PTCE – Pôle territorial de coopération économique. « Nous souhaitons faire de Pixel une plateforme d’expérimentation de nouveaux contenus, poursuit-il. Le pôle veut devenir encore plus proactif pour développer, valoriser et incuber de nouveaux projets. » Pleins phares sur l’innovation Favoriser et soutenir l’innovation est au cœur des préoccupations villeurbannaises. « Reste à faire se rencontrer les acteurs innovants et ceux désireux de l’être. C’est là que la Ville peut jouer un rôle d’accélérateur. Cela sera l’objet de la soirée du 5 novembre (voir page 13) », précisent Céline Fournier et Nathalie Tivan. Les entreprises plus traditionnelles ont particulièrement besoin de cette mise en réseau. « Les PME artisanales sont conscientes qu’elles aussi doivent se jeter dans la course à l’innovation en s’ouvrant sur leur environnement, o b s e r v e My r i a m S a n c h e z , conseillère Innovation pour la Chambre de l’artisanat. En moyenne, elles sont 250 à prendre contact chaque année avec nos services pour bénéficier d’un accompagnement. » Le rendez-vous du 5 novembre devrait leur donner l’occasion de nouer des contacts riches de potentiel. « L’enjeu est de taille, conclut Laura Gandolfi, conseillère municipale déléguée aux Entreprises innovantes. Car en filigrane se pose la question de comment la Ville, en favorisant les synergies, peut offrir aux Villeurbannais de nouvelles perspectives d’emploi, en attirant et en conservant de l’activité économique d’avenir. » €n 14 INCUBATION Pulsalys,accélérateurd’innovation Pulsalys est la Société d’accélératio n du transfert de technologie (SAT T) de LyonSaint-Étienne créée en 2013. Son but ? Transformer l’invention en inno vation. Permettre aux porteurs de projets innovants de consolider leurs idées, de trouver un marché, puis de lever des fonds pour créer leur start-up : telle est la miss ion de Pulsalys. Son rôle consiste à valoriser les résu ltats de la recherche académique ou les projets étudiants. En d’autres termes, faire en sorte que le prototype devienne un produit. Issue de la fusion de Lyon Science Transfert et de l’incubateur Crealys, Pulsalys propose un panel de services complets. Cela va de l’aide au dépôt de brevets à la réali sation de prototypes jusqu’à la vente du proje t à une entreprise via une licence d’ex ploitation ou l’aide à la création de start-up (asp ects RH, business model, espaces de travail, financements). Lotus Synthesis (voir page 16) a par exemple été incubée au sein de Crealys. n COLLABORATION Axel’OneetProvademse, gées plateformestechnosparta nnement Axelera, compétitivité chimie-enviro Co-financées par le pôle de pus de la Doua. Objectif ? sont implantées sur le cam Axel’one et Provademse au service de projets che her compétences de rec Mutualiser les outils et les collaboratifs. glomération lyonnaise s l’ag l’One compte trois sites dan E. Fondée en juin 2011, Axe et développement) des PM che her (rec D R& de jets pro les cédés ner pro pag aux om iés acc r déd , pou Saint-Fons n, PPI à Solaize et PMI à Baptisé a. Dou la à Deux sont déjà en fonctio 6 201 en é troisième sera inaugur et matériaux innovants. Un partagés à la recherche m2 de bureaux et de labos 0 es 150 rera sac Campus, il con me un centre de compétenc com é, Provademse fonctionne s aine dom Ses tes. van inno fondamentale. De son côt vice des éco-entreprises ser au es ge. lisé ycla tua rec mu s le , rce et de ressou veaux matériaux de site, la production de nou d’expertises ? La dépollution eurs, ainsi que des outils rch che de et s ieur gén équipe d’in à leurs besoins sur les Le fonctionnement ? Une re ond rép r ion des entreprises, pou technologiques à disposit écotechnologies. n CONCOURS LyonStartup,4moispou rcréersaboîte! Depuis deux ans, Lyon Start up joue les hybri des entre concours à idé et tremplin à la création es d’entreprise. À vos ma rques, prêts ? Innovez ! Lyon Start Up a été lan cé par la Fondation pou r l’Université de Lyon. Le se déroule de septembre programme à mi-décembre et se déc ompose en deux parties et le cursus de formation : le concours . 100 projets ont été séle ctionnés dans l’édition 20 Trois « rounds » rythme 15-2016. nt ensuite les quatre mo is : un concours de "pitch" retient 50 projets. 20 fi en octobre nalistes sont sélectionné s en novembre. Et, mi-déc finale distingue les trois embre, la meilleurs. Les projets élim inés au fil du concours pou le programme qui propos rsuivent e, entre autres, une sem aine de formation à l’en innovant, une formation trepreneuriat au "pitch", 12 ateliers thé matiques (stratégie com business model, levée de merciale, fonds), etc. L’entreprise Ex-Machina (voir page labellisée Lyon Start up 16) a été lors de la première édition .n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ENTREPRISES INNOVANTES Pixel, territoire d’installation Au cœur de Villeurbanne, le pôle Pixel s’impose comme la tête de pont du travail en réseau dans les domaines du cinéma, de l’audiovisuel, du jeu vidéo, du web et du cross média. Il accueille en toute logique de nombreuses entreprises innovantes. C réé en 2009, le pôle Pixel est l’eldorado des entreprises innovantes du son, de l’image et des industries créatives. Avec plus d’une centaine de structures hébergées, le site a aujourd’hui atteint la masse critique pour mutualiser un maximum de services, créer des synergies entre ses différents locataires et impulser des projets communs. YouFactory, la première usine collaborative de Rhône-Alpes, a choisi de s’y installer l’an dernier. Ce "Fablab" met à disposition du public des machines pour concevoir et matérialiser des prototypes, des maquettes, des premières séries. « Youfactory réunit dans un même lieu machines et savoir-faire pour que les entrepreneurs de la création et de l’innovation puissent forger leurs idées, à moindre coût », expliquent Isabelle Laurent et Jean Nelson, les cofondateurs. Ruche d’activité et d’initiative, YouFactory a déjà accueilli un hackathon(1) autour des objets connectés et se positionne comme une ressource pour les entreprises du pôle et d’ailleurs. De son côté, le LabLab, fabrique d’expérimentations numériques partagées, s’est installé en mai 2014. La structure regroupe trois entreprises (Theoriz Studio, Pixel, installé sur le site de l'ancienne minoterie. AADN et BK) au sein de l’un des seuls espaces dédiés à la création numérique de la métropole. « Le LabLab est une véritable source d’inspiration sur ce que pourrait réaliser Pixel en faisant fonction d’atelier partagé », commente Sébastien Thomas-Chaffange, responsable du pôle Pixel. Biin, quant à elle, a inventé, puis commercialisé, en partenariat avec un industriel, la Igirouette, la première signalétique intelligente. En se nourrissant des données du web, elle diffuse des messages à l’intention des citadins pour les guider, les orienter, les surprendre. Forte de ce premier succès, Biin a développé Mosaïque, table tactile connectée et évolutive. « Le design a d’ailleurs été retravaillé chez YouFactory, preuve des logiques de fertilisation croisée qui naissent sur le pôle », conclut Sébastien ThomasChaffange. n (1)Contraction de hack et de marathon, ce terme désigne à l’origine un événement de programmation informatique collective concentré sur 48 heures Le terme s’est depuis démocratisé et désigne plus généralement des ateliers de créativité et d’innovation collective réunissant des disciplines différentes. CLUSTERS Les pôles de compétitivité, pivots de l’innovation par filière A xelera, Imaginove, Tenerrdis, Techtera, LUTB… Les pôles de compétitivité qui irriguent le territoire métropolitain, constituent une pièce maîtresse du puzzle de l’innovation à Villeurbanne. Créé en 2004, il s’agit du regroupement sur un même territoire et sur une thématique donnée d’entreprises, de labos de recherche et d’établissements de formation, qui souhaitent travailler ensemble sur des projets innovants. À Villeurbanne par exemple, Imaginove fédère la filière des contenus et usages numériques. « Le pôle soutient la R&D (recherche et développement) en accompagnant ses adhérents pour passer du projet d’innovation technologique au produit. Le pôle fait également de l’accompagnement pour permettre aux jeunes pousses de devenir VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 des entreprises locomotives, c’est-à-dire motrices d’innovation », explique David GalRégniez, responsable Innovation. Les pôles de compétitivité flèchent de nombreuses sources de financements nationaux ou internationaux via leurs appels à projets. Depuis sa création, Imaginove a labellisé 175 projets de R & D collaborative pour un montant de 350 M€et financé 85 projets pour 130 M€. De son côté, le pôle de compétitivité Axelera s’est monté autour de la filière chimie-environnement. Celle-ci représente en Rhône-Alpes 48 000 emplois directs et 3000 chercheurs. Axelera a depuis ses débuts labellisé près de 180 projets de R & D pour un montant total de 570 M€ et porté six projets de plateformes collaboratives d’innovation, dont Axel’One et Provademse. n 15 en vue Ex-Machina Ingénieurs passionnés pour décors ingénieux Faire rouler une Jaguar sur scène, sans bruit et en toute sécurité, ExMachina l’a fait pour l’Opéra de Lyon en juin 2015. Matthieu Guichon, Benoît Rapidel, et Yvan Grumeau, 76 ans à eux trois, ont lancé leur start-up en décembre 2014. Leur idée : mettre leurs compétences d’ingénieurs au service du spectacle et réinventer la création de décors grâce aux nouvelles technologies. « ExMachina conçoit des décors et, surtout, développe une gamme de motorisation en kit, explique Matthieu Guichon. Elle permet de faire bouger sur scène des masses trop lourdes pour la force humaine. Avant, il fallait « bricoler ». Là, les scénographes trouvent une solution sur mesure pour un coût maîtrisé. » Le potentiel est énorme : la start-up est la seule sur son marché. « Notre modèle en est à la deuxième génération de prototypes : nous améliorons la gamme au fil des retours de nos clients, théâtres et opéras nationaux. » L’entreprise, installée rue Château-Gaillard, a maintenant les yeux rivés sur les prochaines étapes : « La troisième génération de prototypes, le recrutement d’un informaticien et la consolidation de notre modèle économique. » € n entreprises innovantes au rayon X Awabot Demain, tous Beamers ? Vous avez toujours rêvé de vous téléporter ? C’est maintenant possible grâce à Beam, le robot d’Awabot. Avec lui, la start-up villeurbannaise bouleverse le marché de la téléprésence et de l’interaction à distance. Jusqu’ici, il y avait Skype. Beam révolutionne l’expérience ! Il suffit de télécharger le logiciel, de se connecter avec un robot situé où que ce soit dans le monde, d’en prendre les commandes, et c’est parti ! En un clin d’œil, vous vous déplacez dans un showroom en Californie. « Créée en 2011 au sein de l’entreprise villeurbannaise Robopolis, Awabot a rejoint le projet "robot Lycéen" de la région Rhône-Alpes en 2013 – qui permet à un élève absent de suivre les cours à distance et d’interagir avec les profs, explique Jérémie Koessler, directeur général d’Awabot. Ce projet nous a démontré le potentiel de la téléprésence. Nous avons pu lancer l’activité commerciale avec Beam ». Plusieurs centaines de Beams circulent en Europe dans les secteurs de l’éducation, de la culture, de l’entreprise, de l’accueil client… Alors, prêts à Beamer ? € n 16 LotusSynthesis La nanotechnologie dans vos lasures La spécialité de Lotus Synthesis, ce sont les suspensions nanochargées. Pour faire simple, cette start-up villeurbannaise fabrique des solutions pleines de nanoparticules. Mélangées aux produits de ses clients, elles créent des revêtements intelligents. « Les solvants, vernis, lasures obtiennent ainsi des propriétés anti salissures, anti abrasions, anti microbiennes, etc., explique Arnaud Franck, co-fondateur de Lotus Synthesis. Mais notre innovation majeure, c’est de ne manipuler les nanoparticules que sous forme liquide, ce qui annule le risque d’inhalation. » Le siège se situe à l’IrceLyon (Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon), où Stéphane Danielle, co-fondateur, et Alexandre Franceschini poursuivent la R&D. Parallèlement, dans des locaux industriels rue Frédéric-Faÿs, Matthieu Giraud gère depuis l’été 2014 la fabrication du premier produit commercialisé de l’entreprise, UVAC, une lasure autonettoyante. « D’autres produits sont en cours de développement, notamment pour l’optique et les cosmétiques. Nous espérons arriver à l’équilibre courant 2016 ». n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ©momius ENSEIGNEMENT Gros plan sur l’innovation pédagogique Comment mieux adapter les formations aux étudiants? De l’utilisation de robots à la mise en place de jeux sérieux en passant par les MOOCs (Massive Open Online Course – Formations en ligne ouvertes à tous), les initiatives se multiplient pour révolutionner l’apprentissage. L’innovation pédagogique a le vent en poupe et la Doua en est le labo. F MiWaM Le MiWaM ? Miam Miam Délicieusement appétissant, visiblement croustillant et diablement innovant : le MiWaM, casse-croûte bio et équilibré, a mis l’inventivité au cœur de sa recette. À l’origine de cette drôle de gaufre fourrée : Sébastien Desbos, Sébastien Bras et Jérôme Celle, tous issus de l’Institut Paul Bocuse. « Nous avions envie de créer quelque chose de sain pour la restauration rapide, explique Sébastien Desbos. On avait le cahier des charges – non gras, croustillant, avec des légumes – et on a fini par trouver la bonne formule. Puis, il a fallu inventer le gaufrier, car les appareils traditionnels ne convenaient pas. En tout, il a fallu un an pour éliminer tous les problèmes techniques. » À la clé, une double innovation avec un produit inédit, le MiWaM, en-cas bio à base de céréales complètes garni de légumes de saison, et un nouveau procédé de fabrication breveté. MiWaM a reçu le prix Artinov(1) en 2009. Vous pouvez déguster un MiWaM, salé ou sucré, à la bibliothèque de la Part-Dieu et dans le magasin Botanic du boulevard Stalingrad à Villeurbanne. n (1) Décerné par la Chambre de métiers et de l’artisanat du Rhône. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ini le prof délivrant son savoir devant un amphi plein d’étudiants "passifs"! Aujourd’hui, les cours se doivent d’être connectés, interactifs… « Le potentiel des outils numériques est énorme, estime Jean-Yves To u s s a i n t , re s p o n s a b l e d u laboratoire d’excellence IMU (Intelligence des mondes urbains). Ils permettent de construire du sur-mesure pour l’étudiant et réinventent les notions de recherche et d’enseignement. » La particularité d’IMU tient à son approche pluridisciplinaire : le labo associe systématiquement sciences dures et sciences humaines, chercheurs et praticiens (collectivités, urbanistes, designers, entreprises) pour étudier une problématique. « Nous souhaitons appliquer cette pluralité à l’enseignement, poursuit Jean-Yves Toussaint. Sur une question donnée, nos formations consisteraient à fédérer l’ensemble des acteurs concernés pour partager leur "brique de savoir". Il s’agirait d’une sorte de MOOC hybride proposant une expérience d’apprentissage complète, alliant co-construction et co-utilisation des savoirs. » De son côté, l’Icap (Innovation conception et accompagnement pour la pédagogie) développe des infrastructures informatiques pour aider les enseignants à mettre leurs cours en ligne, tout en proposant la conception sur mesure de ressources numériques. Vidéos, infographies, animations flashs ou jeux en 3D : tout un arsenal original pour enseigner, de la tectonique des plaques à l’anatomie. Le service Icap a ainsi déjà réalisé environ 300 projets multimédias proposés par des enseignants de l'Université de Lyon. CPE-Lyon a, quant à elle, créé le "Robot Forum", une plateforme d’innovation et de formation. Cette salle interactive est utilisée à des fins pédagogiques pour les étudiants, qui peuvent notamment travailler sur et avec les robots NAO et Baxter. Ce robot collaboratif aux bras articulés leur permet de plancher à la fois sur les bras robotiques et sur les interactions homme/robot. Enfin, le Laboratoire d’informatique en image et système d’information (Liris), unité mixte de recherche entre le CNRS, l’Insa, Lyon 1, Lyon 2 et Centrale Lyon se spécialise sur l’apprentissage humain via les nouvelles technologies. Ses équipes développent par exemple des EIAH (Environnements informatiques pour l’apprentissage humain), essaient de faciliter l’apprentissage par les MOOCs ou cherchent à améliorer l’engagement des étudiants à travers de nouvelles formes d’apprentissage (jeu, interaction). n 17 vu n 20/09/2015 Beau comme un camion « Les pays scandinaves sont les champions des camions décorés. Ils organisent même des rassemblements. Sortes d’expositions en plein air ! », explique Jean-Claude Violy, peintre aérographiste. Ce Villeurbannais de 53 ans a déjà métamorphosé une vingtaine de camions, et autant de motos et de voitures. Ses peintures font écho au cinéma : westerns et films d’aventures de préférence ! « J’ai toujours dessiné. J’ai suivi les arts appliqués, mais, surtout, j’ai mis plus de dix ans à maîtriser la technique très spéciale de l’aérographe. À présent, j’obtiens les effets et la précision que je veux », raconte ce créatif qui vit de son art. Plusieurs sociétés lui confient des véhicules neufs, à personnaliser. C’est avec le dirigeant de l’entreprise Disprodal que le peintre fait sa plus belle route. Ensemble, ils choisissent thème et décor. Une histoire de confiance et une volonté commune de faire voyager l’imagination. Dernière réalisation en date : des figures fantastiques issues de la mythologie grecque. Monstres, sirènes, minotaures et cerbères sont peints à l’aérographe, à main levée, à quelques centimètres du support, avec une maîtrise impressionnante ! jcvioly.com 18 VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 VIVA MAGAZINE • N°290 • novembre 2015 19 s e u c é v s e r i o t his Comédie musicale Un, dos, tres… Marion Andraud entre en scène Le 26 septembre, Marion Andraud a réalisé son rêve. Elle a ouvert, l’une des rares écoles de comédie musicale de la région. L’objectif est de former de vrais professionnels ! A dolescente, Un dos tres, Fame ou Glee étaient ses séries préférées. Adulte, elle découvre les lieux les plus mythiques de Broadway. C’est là qu’elle cristallise définitivement l’envie qui était la sienne depuis toute petite : vivre de la comédie musicale. Marion Andraud qui, dès ses quatre ans et ses premiers cours de danse, a su qu’elle était passionnée par le show, est en train de concrétiser le rêve de sa vie. « Je ne pensais pas que ce serait possible » lâche-t-elle dans un sourire rêveur. Car ses parents n’y ont jamais cru. Aussi, après le bac, c’est en fac d’espagnol qu’elle se dirige. Pas tout à fait à reculons car elle aimerait aussi beaucoup être enseignante. Mais elle échoue au CAPES et ne sera donc pas prof… Elle trouve un job de téléconseillère pour une mutuelle 20 Nous demandons une base en chant ou en danse et beaucoup de passion." et la vie d'adulte commence. Un logement à Villeurbanne. Un m a r i a g e. De u x e n f a n t s qui arrivent. Bien sûr, Marion Andraud continue à travailler son modern jazz et "s’éclate" dans une troupe de cabaret. En 2013, la famille part se mettre au vert à Saint-Jean d’Ardières. Marion devient assistante d’éducation au lycée de Belleville où elle ouvre un club de comédie musicale. Un vrai succès ! Marion commence alors à envisager d’aller plus loin. « Mon idée était de créer une formation à temps plein, sur la semaine, avec un cursus de trois ans, pour former de véritables professionnels. » Ambition un peu trop élevée. Il s’agira finalement d’une version allégée avec 6 heures de cours par semaine, le samedi. Marion Andraud trouve un local, à l’école de danse Perga (quartier Grandclément) et passe de longs mois à recruter des professeurs. Le 26 septembre, l’EFACM (École de formation des artistes de comédie musicale) ouvre ses portes, sous forme associative, avec 17 inscrits, de 16 à 40 ans. « Nous demandons une base en chant ou en danse et beaucoup de passion », précise Marion Andraud qui joue le rôle de metteur en scène et assure les cours d’histoire des comédies musicales. Chaque samedi, les élèves suivent six heures de cours, chant, danse et une matière variable (histoire, claquettes, expression scénique ou impro) afin qu’en juin, ils puissent présenter Mary Poppins dans une grande salle… « Villeurbanne est une ville très culturelle, j’espère trouver un lieu ici ! » Marion Andraud est pour l’instant bénévole à l’EFACM. L’enjeu est de développer l’école avec des animations pour enfants, des classes pour adolescents ou encore des spectacles pour entreprises. Même si l’objectif premier reste de former des artistes capables de se présenter à des castings de comédies musicales. n EFACM : 24 rue Léon-Blum – Tél. : 07 82 06 00 34 – www.efacm.fr VIVA MAGAZINE • N°290 • novembre 2015 e g a n g i o m té Bernard Gaud « 5 000 enfants sont passés par l’orphelinat » Dans les murs de l’École nationale de musique se trouvait autrefois un orphelinat. Bernard Gaud, dynamique retraité, s’est immergé dans l’histoire de l’Œuvre des petits garçons orphelins, qui était située 46, cours de la République. Un livre est en préparation. C « ’ est en voisin et jeune musicien années 1950, l’orphelinat était très marqué par fasciné par les Beatles que j’ai la vie religieuse prônée par les missionnaires de d’abord découvert l’orphelinat. la Salette. Les journées étaient rythmées par des C’était en 1963, j’étais à peine majeur… prières, des déjeuners en silence, des messes, etc. L’orphelinat avait déjà soixante ans d’existence Il a fallu attendre les années 1960 pour qu’une et les habitations avaient vie plus libre s’y développe. progressivement fait leur Documents internes, apparition, remplaçant les témoignages d’anciens, Il a fallu attendre champs et les moutons du début bulletins d’informations les années 1960 du siècle ! Un jour, j’ai joué de la pour qu'une vie plus libre de l’orphelinat et appels musique pour eux et ça a été un réguliers aux dons s'y développe. choc émotionnel de les voir, tous, témoignent de la vie de uniquement des garçons, en cet établissement qui a blouse grise, écoutant dans une long temps res s emblé à certaine discipline. Ce choc n’est d’ailleurs peut- l’antichambre du petit séminaire. Au fil de mes être pas étranger au choix de ma profession. Je recherches, j’ai constaté que le froid et la faim me destinais à l’enseignement du sport, mais je faisaient partie du quotidien des garçons. Mais suis devenu éducateur pour venir en aide aux pour eux, il y avait aussi le grand air, tout l’été, enfants en difficulté. J’ai exercé mon métier dans avec l’acquisition d’une colonie à Frontonas, le sud de la France, puis de nombreuses années dès 1928. Cette escapade devait vraiment être dans le Beaujolais, mais je suis toujours resté bienvenue ! Nous avons la chance de disposer en contact avec des éducateurs de l’orphelinat. de nombreuses sources qui nous permettent 5 000 enfants y ont vécu ou fait un passage, d’avoir une idée de ce que recouvrait le terme plus ou moins long et plus ou moins religieux, éducation entre 1901 et 1974… C’est une belle selon les époques. De 1901, date de création, aux traversée ! » n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 Le Bulletin de l'Œuvre des petits garçons orphelins, paru régulièrement, est une source d'information pour Bernard Gaud. Vous, ou l’un de vos proches, avez connu l’imprimerie Arnaud ? ÉCRIVEZ-NOUS ! viva.magazine@ mairie-villeurbanne. fr ou Viva Magazine, Hôtel de ville, place Lazare-Goujon, bp 69601 Villeurbanne cedex 21 l’Histoire Par Alain Belmont, historien Plan du nouveau cimetière de Cusset en 1862, montrant aussi l’emplacement de l’ancien. Tombe de la famille Saunier, à l’intérieur de Saint-Athanase ©DR Dernières demeures À Cusset, l’église Saint-Athanase et ses abords renferment une partie méconnue du patrimoine ancien de Villeurbanne : des tombeaux et un cimetière, vieux de plusieurs siècles. L e 27 janvier 1772 est un jour de fête pour la famille Saulnier, des bourgeois de Villeurbanne : un enfant leur est né, le premier d’une longue lignée. Il s’appellera François et est aussitôt baptisé. Hélas, huit jours plus tard, le 3 février 1772, le petit François passe de vie à trépas. Antoine Saulnier et dame Claudine Columb doivent enterrer le bébé. À cette époque, il n’existe qu’un seul cimetière à Villeurbanne, celui de l’église de Cusset. Une partie jouxte le sanctuaire, au nord et au sud du bâtiment, sur environ 600 mètres carrés. Le reste se situe à l’intérieur même de l’église, sous son dallage. Un bien curieux endroit pour enfouir des morts, penserez-vous, mais qui était la règle sous l’Ancien Régime. Le cimetière extérieur servait aux défunts du commun peuple, tandis que les aristocrates, les gens cossus et les ecclésiastiques élisaient leur dernière demeure à l’intérieur de l’église, pour reposer au plus près des prières du curé et aussi des reliques des saints. Ainsi, pensaient-ils, ce voisinage les emmènerait plus vite au paradis. Et puis, choisir l’église était une 22 manière pour ceux qui tenaient le haut du pavé, d’afficher leur pouvoir et leur rang par rapport aux personnes modestes. Antoine Saulnier, le père du bébé, ne dispose pas encore d’un tombeau familial. Préférera-t-il pour enterrer son fils, le cimetière aux herbes folles, ou l’intérieur de l’église ? Sa décision est vite prise. Après avoir payé au curé la taxe prévue en pareil cas, il fait creuser un caveau au centre de la nef, et le recouvre d’une grande dalle de pierre sur laquelle il fait graver en lettres capitales : « Tombeau de la famille Saunier qui a fait poser cette pierre en l’anné 1772 »(voir photo page de droite). Deux siècles et demi plus tard, l’inscription est toujours là. Il suffit pour la trouver, de s’improviser archéologue, en soulevant les tapis qui recouvrent le sol de l’église Saint-Athanase. Elle apparaît alors, et tout un ensemble d’autres tombes aussi. En fait, l’église en est semée. Un peu plus loin, sous l’abside, voici celle d’un notable dont l’inscription ne se lit qu’à grandpeine. S’agit-il de Claude Buer, décédé en 1666, alors qu’il louait le grand domaine des moines de Saint-Antoine, sur la rue du 4-août-1789 ? Ou bien d’autres personnalités du village, comme Jean-Baptiste Cléry, capitainechâtelain de Villeurbanne en 1679, ou noble François-Louis Ducerf d’Hautefeuille, mort en 1769, dont les registres paroissiaux témoignent qu’ils furent effectivement enterrés dans l’église ? Ailleurs, près du bas-côté nord, notre quête archéologique révèle une dalle tellement usée par les pieds des fidèles que son texte en est devenu illisible. Ces vieux tombeaux vont jusqu’au seuil de l’église, où s’élevait un porche autrefois : « Ici repose… D… décédé le… âgé de… », dit une pierre grise. Ici aussi, le temps a effacé les mots du passé. Il y a un siècle, sa date se lisait encore : 1825. Peut-être un prêtre aura-t-il choisi d’être inhumé à cet endroit par signe de modestie, pour que chaque paroissien foule en entrant sa dépouille mortelle. Avec cette tombe, on quitte le domaine des notables villeurbannais pour pénétrer dans le cimetière proprement dit, le "coemeterium" en latin, le « lieu où l’on dort ». Repères Époque romaine : l’interdiction d’inhumer les défunts dans les villes entraîne la création de nécropoles le long des voies, comme sur la via Appia à Rome. Moyen Âge : avec la christianisation des villes et des campagnes, les cimetières se multiplient autour et à l’intérieur des églises. 1785 : Louis XVI interdit les cimetières dans Paris intra-muros. Les corps des défunts sont exhumés et entassés dans d’anciennes carrières de pierres, les catacombes. 1804 : un décret de Napoléon Ier interdit les cimetières à l’intérieur des agglomérations. 1804 : ouverture du cimetière parisien du père Lachaise, dessiné par l’architecte Brongniart. 1807 : ouverture du cimetière de Loyasse, à Lyon. 1822 : ouverture du cimetière de La Guillotière. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 / Gérard Blo (musée de P ort-Royal des Champs) ©RMN-Gra nd Palais Après une tentative par le maire Monavon d’ouvrir en 1827 un nouveau cimetière dans le quartier Cyprian, vite annulée par son successeur Jean-Baptiste Gorgeret, le conseil municipal décida d’abord en 1831 d’agrandir le cimetière de Cusset en lui ajoutant une parcelle à l’est de l’église. Mais cette extension s’avéra vite insuffi sante pour faire face à l’accroissement démographique de Villeurbanne. Aussi en 1860, la municipalité se résigne à déplacer le cimetière sur « un terrain propice de deux à trois hectares, au levant du cimetière actuel et sur les Balmes ». La direction du chantier est confi ée à un architecte, M. Berger, et les travaux exécutés par un entrepreneur, M. Marchand. Terminé en 1864, le nouveau cimetière se veut résolument moderne, avec un plan à quadrillage régulier, des tombes soigneusement alignées et un décor arboré, comme on en trouve désormais à Paris et à Lyon. Un an après son ouverture, il accueille déjà 170 concessions. La Première Guerre mondiale et la croissance effrénée de Villeurbanne nécessitèrent en 1929 l’ouverture d’un second cimetière de 9 hectares, à l’angle de la rue Léon-Blum et du périphérique actuel. Pour une fois, la ville des morts suivait le rythme de la ville des vivants. n t La création du nouveau cimetière Enterrement des religieuses à l'abbaye de Port-Royal-des-Champs Horthemels Louise-Magdeleine (1686-1767) (d'après)Magny-les-Hameaux, musée de Port-Royal des Champs. Plan du cimetière de l’église en 1828 disparus. Une nouvelle tentative en 1788 aboutit au même résultat, malgré l’intervention appuyée de l’évêque. « Tout cela n’est pas encor exécuté ni près de l’être », conclut messire Dechastelus. Il ne croit pas si bien dire. Il faut attendre 80 ans pour que la municipalité se décide enfin à prendre le taureau par les cornes. Il était temps. A force de tergiverser, « à raison de cette exiguité les fosses n’étaient faites qu’à faible profondeur, ce qui occasionnait des odeurs infectes et amènerait par suite une maladie épidémique ». En 1864, un nouveau « lieu où l’on dort » est enfin ouvert à Cusset, dans la bien nommée rue du Cimetière. n Réagissez et partagez : viva-interactif.com/histoire Sources : Archives municipales de Villeurbanne (Le Rize), 1 D 260 à 265, 266 GG 6 à 8, 1 N 24. Remerciements au père Igor Ivantsiv pour nous avoir permis de visiter l’église, et à Dominique Grard et Jean-Paul Masson pour leur aide. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ©DR Là, on ne trouve plus de dalles monumentales mais de simples trous en terre munis de croix en bois. Ce lieu du repos éternel existe depuis le Moyen Âge au moins. Depuis si longtemps que les corps ont fini par s’y entasser par milliers. La promiscuité dans la mort devient telle qu’à la veille de la Révolution, le petit cimetière de Cusset déborde. En 1786 le curé de Villeurbanne, messire De c h a s t e l u s, p ro f i t e d’ u n e visite de l’évêque de Lyon pour conseiller à ses paroissiens d’agrandir le cimetière ou de le déplacer dans un autre lieu. Il y a urgence car, depuis le début du XVIIIe siècle, la paroisse s’est agrandie des nouveaux quartiers des Maisons-Neuves et des Charpennes, et a vu sa population fortement augmenter. Mais les Villeurbannais restent sourds à l’appel de leur curé. Ils ne veulent pas ouvrir les cordons de la bourse pour donner plus de place aux 23 Opinions Le futur Médipôle : des soins de pointe pour un territoire en renouveau Le 12 novembre prochain, Jean-Paul Bret participera au lancement du chantier du Médipôle Lyon-Villeurbanne. Cette pose de la première pierre marque le signal concret d’une profonde transformation à la fois dans l’offre de soins hospitaliers et de la partie est de la ville. Né de la fusion entre la clinique du Tonkin et la Mutualité Française, ce projet constitue un marqueur du dynamisme urbain et économique de Villeurbanne et de ce secteur de la métropole. Fort de sa capacité d’accueil de 708 lits, de sa maternité, de son service d’urgences et d’un plateau chirurgical de pointe, le futur hôpital constitue une avancée déterminante dans l’amélioration de l’offre de soins pour l’ensemble de l’Est lyonnais. Cette plateforme de soins, exceptionnelle dans son ampleur comme dans les solutions médicales innovantes, offre un potentiel de développement et d’attractivité ouvert sur son environnement, à l’image de ses liens avec les laboratoires d’imagerie médicale de la Doua. L’amélioration de l’offre de soins passera aussi par une politique volontariste en matière d’accessibilité financière pour les patients avec une offre diversifiée et une volonté de régulation des dépassements d’honoraires. Afin de garantir l’équilibre territorial, la Ville a travaillé parallèlement à assurer une présence effective des médecins généralistes comme en témoigne la création de la future maison de santé pluridisciplinaire aux Buers. Au-delà de la politique de santé, cet hôpital, qui emploiera 1 500 salariés, illustre bien l’attractivité économique de cette partie est de Villeurbanne comme l’illustre la transformation des quartiers de Grandclément et de la Soie. Inauguration du nouveau bâtiment Silky d’Alstom, construction du futur siège d’Adecco, arrivée de nouveaux logements, ces quartiers connaissent une véritable métamorphose avec le levier que constitue la ligne de tramway T3. Avec le futur Médipôle, c’est donc à une mutation diversifiée et vertueuse de son tissu industriel et urbain à laquelle Villeurbanne s’attache. Loïc Chabrier, Groupe socialistes et apparentés La sécurité sociale fête ses 70 ans, et c’est toujours une idée neuve Au sortir de la guerre, dans un pays ravagé, il a fallu quelques audacieux pour imaginer que par delà les ténèbres, des jours nouveaux émergeront. Ce fut le cas des membres du CNR, 24 portés par un peuple qui réclamait les jours heureux. Le ministre du travail Ambroise Croizat, surnommé le ministre des travailleurs, a mis en place l’une des plus belles conquêtes sociales que notre pays connait : la sécurité sociale. Si on oublie parfois le ministre communiste au profit d’un Pierre Laroque, haut fonctionnaire qui rédigea le texte, l’inspiration de la Sécu, puise sa source dans les luttes sociales qui ont marqué notre pays. Parfois, on oublie la bataille rude qui a permis la naissance de ce qui est toujours la colonne vertébrale de notre système de protection sociale. Oui, une bataille, et Ambroise Croizat le disait fort justement « on ne peut pas parler d’acquis, mais de conquêtes sociales, car le patronat ne désarme jamais ». Alors que Le patronat a repris les armes, et la casse sociale est à l’œuvre : code du travail dans le collimateur du gouvernement, austérité généralisée qui bloque le développement du service public, augmentation du temps de travail, réorganisation de l’inspection du travail… Ce qu’il faut retenir, c’est cette volonté farouche qui anima les fondateurs de la sécurité sociale de faire sortir la question de la santé de la logique marchande, de mettre en avant une logique de solidarité, face au chacun pour soi. La loi, faite au nom du peuple, contre le contrat conclu individuellement. En somme c’est un enjeu de civilisation qui est posé ici, où placer la question humaine, avant ou après la question économique ? L’heure est aux nouvelles conquêtes : étendre la sécurité sociale, pourquoi pas vers une sécurité sociale professionnelle comme le préconise la CGT, ou une Sécurité d’Emploi ou de Formation comme le propose le PCF. Mathieu Soares, Groupe communistes et républicains COP21 : de nombreux enjeux en perspective Ça y est, nous y sommes presque, dans un peu plus d’un mois à Paris, la COP 21 réunira plus de 40 000 personnes dans un but ambitieux : trouver un accord universel et contraignant afin de lutter contre le réchauffement climatique. Pour y parvenir, l’ensemble des gouvernements et des acteurs supranationaux devront montrer l’exemple. Il faudra également s’appuyer sur les territoires dont les actions mises en œuvre déploient déjà des solutions sur ces problématiques. Nous ne devons pas craindre d’ajuster nos objectifs en fonction de l’actualité ni de remettre en cause nos standards économiques pour atteindre notre but. La mise en place d’une expérimentation, visant à créer des délégués « de la nature » en plus des représentants gouvernementaux et non gouvernementaux, représente une vraie innovation : ces derniers se verront attribuer une zone géographique précise dont ils auront la responsabilité loin, espérons le, de l’influence et de la pression des lobbies. La nécessaire prise de conscience des citoyens, et leur participation doivent être également actées : nous sommes ici pour donner les moyens d’agir, et pour informer les populations. L’enjeu de la COP21, sera donc de trouver l’accord universel qui fera la synthèse des besoins de l’ensemble des populations et des territoires. La synthèse des enjeux et des objectifs à venir pour éviter l’éparpillement des initiatives et le saupoudrage, facteur d’inefficacité dans ce combat. Le groupe Radical, écologie et citoyen a à cœur la préservation de l’environnement, l’entrée dans une logique de développement durable, mais surtout un attachement profond aux valeurs de solidarité et d’entraide pour les populations les plus démunies. La COP 21 devra être relayée par des actions, au niveau local. À Villeurbanne, nous soutiendrons toutes les initiatives qui iront dans ce sens. Réaffirmons ici notre engagement et notre volonté d’agir sur les inégalités sociales et économiques ainsi que la menace que représente le changement climatique Pascal Merlin, Groupe radicaux, génération écologie et citoyens Budget 2016 : quels seront les impacts du désengagement de l’État ? Novembre pointe son nez et avec les feuilles mortes de l’automne arrive la séquence budgétaire de 2016. Lors du conseil du mois de novembre aura lieu le débat d’orientation budgétaire, obligatoire pour toutes les communes de plus de 3 500 habitants. Au mois de décembre, nous aurons une idée plus précise des affectations budgétaires décidées par la majorité socialiste lors du vote du budget primitif de 2016. Ces longs conseils municipaux sont le moment où tous les groupes politiques ont la possibilité de débattre et essayer de modifier l’action municipale pour le bien être de tous les villeurbannais. Nous verrons alors plus clair sur le désengagement de l’Etat et les impacts locaux de la politique éhontée de François Hollande : 3,67 milliards en moins au projet de loi de finance 2016. Soyez assurés que notre groupe, fidèle à l’esprit démocratique et républicain qui nous anime, VIVA MAGAZINE • N°290 • novembre 2015 portera les idéaux de sécurité, de reconnaissance du travail, de développement économique, d’assistance au plus faibles sans tomber dans l’assistanat, d’éducation de nos enfants, de développement des services et équipements publics comme les écoles dont Villeurbanne manque. Alors que le gouvernement socialiste tente tant bien que mal de cacher ses échecs répétés sur l’emploi, l’action politique locale doit permettre aux entrepreneurs de développer leur activité. Alors que la ministre de l’Education, par pur dogmatisme, tente de mettre fin à cette école de l’excellence qui a fait de la France cette terre d’excellence, d’ouverture et d’humanisme qu’elle est aux yeux du monde, nous nous battrons pour que nos enfants puissent débuter leur apprentissage dans de bonnes conditions. Nous nous battrons pour que chaque euro d’argent public dépensé soit un euro utile à toutes et à tous. Nous nous battrons pour que quotidiennement l’action municipale soit utile aux Villeurbannais. Nous nous battrons enfin pour qu’en cette période de raz le bol fiscal, le désengagement de l’Etat ne soit pas synonyme d’augmentation des impôts pour des villeurbannais déjà trop pressurés par un pouvoir socialiste aux abois. Groupe des élus Les Républicains Les Français, la France, les impôts et… les socialistes Les socialistes ont toujours l’esprit égalitariste. Mais selon eux l’égalité n’est pas pensée pour tirer tout le monde vers le haut, vers un monde plus performant et ambitieux mais aussi plus juste quand le respect est plébiscité et l’effort reconnu. Selon les socialistes tirer tout le monde vers le haut est bien trop compliqué ! il est tellement plus facile de niveler par le bas, de jouer avec l’argent public, d’être généreux avec l’argent des contribuables, d’entretenir l’assistanat (et son électorat au passage), de laminer la classe moyenne et les retraités. Les impôts augmentent et vont encore augmenter. Les socialistes savent-ils faire autre chose quand on voit la farce que nous joue le gouvernement socialiste et son président dont l’incompétence et la tenue font rire la terre entière et font grimacer de plus en plus sévèrement les Français. A Villeurbanne, la Mairie socialiste fait du cours Emile Zola un grand projet qui n’était pas prioritaire quant en parallèle on bricole des écoles « provisoires » où les enfants vont s’entasser dans des « algecos » par exemple dans la cour du collège Môrice Leroux. A Villeurbanne, on prévoit des quartiers à 40 % VIVA MAGAZINE • N°290 • novembre 2015 de logements sociaux comme à la Soie, quand on sait, études socio-urbanistiques à la clé, qu’à un tel niveau on fabrique à coup sûr des « ghettos » ingérables. A Villeurbanne, la Mairie accueille à bras ouverts des migrants alors que nos socialistes n’arrivent même pas à gérer les Roms, dont le « village » entre le cimetière militaire de la Doua et le périphérique est une profonde honte pour notre République et notre ville. A Villeurbanne on refuse de mettre en place les moyens de mises en sécurité pour nos concitoyens quand notre ville est de plus en plus citée dans les faits divers et que même le Maire est pris à partie par de sinistres individus. Nous vivons, ensemble dans une République magnifique et enviée. Sachons la préserver. Les Français doivent arrêter le massacre et choisir des femmes et des hommes compétents qui rendent des comptes, qui font respecter notre République et sont, eux aussi, pour l’égalité, mais celle de l’ambitieuse égalité des chances, de la reconnaissance des efforts du travail et de l’engagement d’entreprendre. Courage ! Plus que 17 mois… Richard Morales, Groupe des élus centristes UDI Laxisme de la justice, malaise dans la police Un policier qui exerçait ses fonctions dans notre commune s’est donné la mort. Nous tenions donc à rendre hommage à ce fonctionnaire de police et à rappeler que cette profession connait depuis des années un fort taux de suicide (1 suicide par semaine !) révélateur du malaise profond du métier. Cette situation émane des conditions de travail et de la dévalorisation de la profession. Les policiers manquent d’effectifs, de moyens, de soutien et de reconnaissance alors que la dangerosité du métier s’est accrue. Ces derniers doivent faire face à des violences verbales allant jusqu’aux menaces de mort et à une banalisation des violences physiques. Dans certains quartiers insulter ou agresser un policier est devenu un acte valorisant ! L’identité même du policier est bafouée. Il n’est plus une figure d’autorité obligeant au respect de la loi mais une cible pour des délinquants souvent mineurs et récidivistes. Le pire est à présent la fracture entre la politique angélique de Mme Taubira et la réalité que subissent les policiers. Où est la justice quand les outrages et rebellions sont sanctionnés par de simples rappels à la loi et quand les violences sur les policiers ne sont pas sanctionnées rigoureusement ? A Villeurbanne le déficit de policiers ne semble pas préoccuper la majorité municipale (en police secours il manque 15 policiers !) alors que même la mosquée des Buers a été victime d’un cambriolage ! Au dernier conseil municipal les priorités des socialistes étaient la lutte contre le racisme et la politique de la ville ! Résultat : 30 000 € pour un espace « intergénérationnel » dans le quartier jacques Monod et une subvention pour une association faisant la promotion de la culture sénégalaise. Nous aurions préféré consacrer ces crédits à la police municipale mais Il faut avouer que nos objectifs sont différents : nous souhaitons rétablir l’ordre, les socialistes cherchent eux des futurs électeurs ! Villeurbanne Bleu Marine Dessin refusé : où est la liberté d’expression ? Dans cette tribune, nous voulions publier un dessin. Coco, la dessinatrice de Charlie hebdo, nous a amicalement offert, avec son crayon, une note d’humour sur le projet d’école provisoire que souhaite installer la ville dans le collège Môrice Leroux. La publication de ce dessin nous a été refusée, au nom d’arguments juridiques sibyllins. Pourtant, au cours des années passées, le groupe écologiste s’était plusieurs fois exprimé par un dessin. Aujourd’hui, quelle régression de la liberté d’expression ! Cette décision de la mairie est déplorable et indigne d’une ville respectueuse de l’expression de tous. Mais si vous êtes curieux et attaché à la pluralité, allez voir le superbe dessin de Coco sur notre site internet : http://www.elus-rcvilleurbanne.fr/ Zémorda KHELIFI Groupe Rassemblement citoyen, EELV-FDG note de la rédaction Il n'appartient pas à la rédaction de Viva d'autoriser la publication d'un dessin. L'expression des groupes politiques est régie par l'article 19 du règlement intérieur du conseil municipal adopté en 2014. Ce règlement fait référence à des textes uniquement. C'est le conseil municipal qui peut autoriser l'insertion d'illustrations dans le journal, après modification du règlement intérieur et vote. note de la rédaction Ces textes sont des tribunes libres, émanant des groupes politiques et publiées sous leur responsabilité. Nous les publions dans Viva, in extenso, sous réserve de propos diffamatoires, discriminatoires ou insultants qu’ils pourraient contenir. 25 s’associer Plusieurs chorales se sont solidement implantées à Villeurbanne. Au point que certaines ne recrutent plus. Pour les écouter en concert ou pratiquer le chant dans leurs rangs, en voici cinq. i PRATIQUE LES CHORALES Pour ne pas déchanter! LE SAVIEZ-VOUS ? Les professeurs de chant ainsi que les personnes faisant partie d’une chorale s’accordent à le dire : chanter fait du bien ! Tout d’abord en raison de l’oxygénation profonde produite par une ou deux heures de chant. Le souffl e s’en trouve développé. La détente du corps et du visage est, quant à elle, liée à la sollicitation du diaphragme et des muscles faciaux, où s'accumulent parfois des tensions. Pour chanter, un bon placement du corps est nécessaire, les épaules sont dénouées, ainsi que la nuque… Une posture propice à l’évacuation des tensions. Enfi n, chanter collectivement permet de réduire la solitude et d’intégrer un groupe… en douceur. L e chœur mixte Sing Song Energie a déjà plus de quinze ans d’existence. Une longévité et un succès dus à une ouverture d’esprit et à une régularité métronomique des répétitions. Le chœur rassemble une centaine de participants les lundis soir, 33 rue Pétrequin à la frontière de Villeurbanne et de Lyon. « Il s’agit d’un chœur populaire avant tout. On chante de la variété, pour se faire plaisir », explique Jean-Louis Jacson. Rattaché à l’entreprise EDF, ce chœur est ouvert à tous. Avec son chef de chœur, JeanPierre Prajoux, Sing Song Energie produit des spectacles au Centre culturel et de la vie associative et à la MJC. Dans un autre registre, Les Inchœurigibles interprètent du classique, de la chanson française et du Gospel. Avec soixante participants, ce chœur se dit « pratiquement au complet », mais aime se faire écouter. Présidé par Muriel Roy-Robert, ce chœur amateur chante bénévolement pour le Téléthon, à Cusset, et au Centre culturel et de la vie associative. Retenons aussi le chœur A voix et à vapeur, créé il y a vingt ans. Les répétitions sont organisées sur le campus de la Doua, les mardis soir, avec une moyenne de 80 participants. Cet ensemble de bon niveau se veut « performant et convivial » et recrute régulièrement de nouveaux talents. Enfin, le chœur Vox Urbana recrute également des chanteurs pour interpréter un répertoire allant de Poulenc à Cosma ou Trenet… Sans oublier la chorale senior du centre social et culturel Charpennes-Tonkin, aussi chaleureuse que sérieuse, qui recrute également ! n Sing Song Energie : répétitions les lundis de 19 à 21 heures. Tél. : 06 88 37 96 64. Les Inchœurigibles : recrute très peu en dehors de quelques ténors. Donne des concerts bénévolement au profi t du Téléthon et de la recherche ophtalmologique. Tél. : 06 28 23 20 22. Chœur A voix et à vapeur : ouvert à tous. Répétitions les mardis soir sur le campus de la Doua. communication avoixetavapeur.org Vox Urbana : répétitions les lundis soir au centre social de Cusset. Tél. : 04 78 89 43 89. Chorale senior du centre social et culturel Charpennes-Tonkin : répétitions les mardis de 13 h 30 à 15 h 30. Tél. : 04 78 89 05 01. Réagissez et partagez sur viva-interactif.com Toutes les chorales sont dans Mini Viva spécial associations ou sur www.villeurbanne.fr/asso 26 VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 bouger EN PRATIQUE BODY-ÉQUILIBRE Retour à l’équilibre Qu’il s’agisse de renforcer votre corps en douceur et en profondeur, ou de profiter des ateliers Équilibre conçus pour la prévention des chutes, Valérie Walter, du Judo club Lyon Villeurbanne, est à votre écoute. N e pas se fier aux seules définitions. Comme celle-ci sur internet (1) . « Inspiré du yoga, du taï-chi et de la méthode Pilates, le bodyéquilibre s’appuie sur des exercices de respiration, de concentration, de postures pour trouver un équilibre parfait. » « Certes, chacun travaille à son rythme, dans une succession de mouvements lents sur des exercices sans danger, mais les séances exigent concentration maximale, vrai effort physique avec un travail précis sur la respiration, note Valérie Walter, du Judo club Lyon Villeurbanne. Ici, tout le monde transpire. Essayez de tenir une position plus d’une minute et vous verrez si vos muscles ne vont pas chauffer. On fait un travail de renforcement des muscles profonds tout en relâchant les tensions nerveuses. Une autre manière de prendre conscience de son corps. » Concer nant les ateliers de prévention des chutes, autre spécialité du club, on passe à tout autre chose. « L’objectif est d’offrir aux plus de 55 ans un meilleur confort de vie, en développant des automatismes pour éviter les chutes. » Enseignant agréé, Didier Clerc anime également des cours. En ce mercredi de rentrée, une quinzaine de seniors est en tenue. L’enchaînement d’exercices nous ramène à notre enfance : marcher sur la pointe des pieds, pivoter QUEL TARIF ? un quart de tour, faire un cercle et se passer un ballon, tenir en équilibre sur un pied… « Sans trop s'en apercevoir, les participants travaillent la mobilité articulaire, améliorent leurs perceptions fines (toucher, vision…), la qualité de la respiration et la représentation dans l’espace de la position de leur corps. » Ce que Valérie développe en expliquant que « la prévention des chutes passe par un travail de la vue, de l’oreille interne et de la proprioception (perception de la position des différentes parties du corps). » Également diplômée en nutrithérapie, la jeune femme apporte conseils et suivis nutritionnels. Une autre manière d e p o u r s u i v re s e s s é a n c e s d’équilibre en s’appuyant sur des menus… équilibrés. n (1) www.emanisens.be/ body-equilibre.html Pour le body-équilibre, compter quelque 220 euros l’année, prix de la licence FEPMM et assurance comprise. Ateliers Équilibre : une série de 10 séances pour 53 euros. QUEL MATÉRIEL ? Vêtements amples, short, bas de survêtement et T-shirt suffi sent. Pas de baskets, entraînements pieds nus. OÙ PRATIQUER ? JclV, au 13, rue antonin-Perrin/ Génération bleu équilibre GBe. tél. : 04 78 84 78 93 v.walterneuf.fr « Il faut se débarrasser de nos mauvais automatismes corporels. Cette activité est une véritable renaissance du corps. » Tél.: 04 78 84 78 93 et : sur [email protected] VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 27 bons plans Un CV motivé COUTURE cUir À retoUcHer, Une adreSSe Lucie Ragonneau est couturière et retoucheuse et, en plus de tous les travaux de couture traditionnels que lui confi ent ses clients, son activité concerne des vêtements en cuir ou en daim, ce qui est plus rare. Un ourlet à faire sur une jupe en cuir, une fermeture éclair à remplacer ou des manches à raccourcir sur une veste en daim ? Les machines spéciales à coudre ou à piquer permettent à Lucie de s’attaquer aux peaux épaisses et de cintrer, tailler, couper ces matières. LR Confection – 59 rue Gervais-Buissière – tél. : 06 24 30 49 08. 28 ÉNERGÉTIQUE Yoga et petits plats C’est un centre de yoga où l’on ne se contente pas de suivre un cours. Il est même tentant de prendre le temps de boire une tasse de thé ou grignoter un plat végétarien… Y oga en version douce ou plus énergique, yoga du réveil pour bien commencer sa journée, hathayoga pour la tradition… Dans l’ancien garage qu’elles ont métamorphosé en vaste espace lumineux et baptisé Voilà yoga, Lilitha Brotons et Sylwia Nowakowska enseignent plusieurs types de yoga, adaptés à tous les âges, les attentes et les niveaux. La première est brésilienne, la seconde polonaise, toutes deux Villeurbannaises d’adoption et réunies autour de leur passion commune. Elles ont souhaité faire de leur centre, ouvert en septembre, « une salle pas comme les autres ». « On avait envie de créer un lieu de pratique mais pas seulement, un lieu hospitalier et apaisant où l’on ait envie de rester pour prolonger les effets des séances ». Dans le coin cuisine qu’elles ont aménagé avec goût, les deux jeunes femmes préparent elles-mêmes des petits-déjeuners ou des repas végétariens. Au fond de la salle, près des larges baies vitrées, des coussins posés sur le sol invitent à s’installer et à savourer une infusion bio. Un instant de pause en accord avec les bienfaits de leur enseignement. « Avec le yoga, nous donnons des outils pour se relaxer, gagner en sérénité et évacuer son stress. Prendre conscience de sa respiration est très important. C’est la base que chacun peut appliquer dans sa vie quotidienne ! » Bien-être, concentration, souplesse, détente… Les vertus du yoga font que cette discipline a le vent en poupe. Voilà yoga est une bonne adresse pour le comprendre. n Voilà yoga – 9 rue Mansard Tél. : 06 15 29 83 54 – 06 31 07 03 49 www.voilayoga.net.Un cours d’essai est offert. MLIS Réalisez votre propre robot Lego ©R. Longavenne C’est nouveau : l’espace multimédia de la Maison du livre, de l’image et du son propose une aide à la rédaction et à la présentation des CV et lettres de motivation, dans le cadre d’une recherche d’emploi. Des conseils pratiques ainsi qu’une assistance informatique pour la présentation et l’impression des documents sont prévus au cours des ateliers mensuels, de deux heures chacun, animés par Cécilie Berthier et Fred Paltani. Ce service est gratuit mais sur inscription, les places étant limitées. Prochain rendez-vous au rez-de-chaussée de la Maison du livre, 247 cours Émile-Zola, mardi 17 novembre, de 10 h 30 à 12 h 30. Pas d’atelier en décembre, mais reprise en janvier ! Tél. : 04 26 23 48 51. ociation La Maison du livre, de l’image et du son et l’ass uire et onstr our c ego p FestiBriques proposent un atelier L oîtées, s emb rique tites b programmer un robot. Grâce à des pe à leur necté et con iculé les participants réaliseront un robot art Mlis de la rines les vit dans image. Les créations seront exposées de adre s le c t dan oulen e dér jusqu’au 11 janvier. Les trois ateliers s re cemb t 5 dé bre e ovem L’improbable Noël les samedis 21, 28 n s l’âge de 10 ans. de 10 h à 13 h (sur inscription), accessibles dè le sur le site ponib ôt dis Le programme complet sera bient e.fr. www.mediatheques.villeurbann VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 guide Les médiateurs d'Amély, une aide précieuse en cas de confl it. AMÉLY Conflits du quotidien: des médiateurs à la rescousse des habitants MÉDIATION SCOLAIRE ENTRE ÉLÈVES Résoudre les confl its s’apprend dès le plus jeune âge. C’est pourquoi l’association Amély forme des médiateurs scolaires dans les écoles primaires et les collèges. Depuis l’année scolaire 2012-2013, l’école Jean-Jaurès pratique la médiation scolaire par les pairs. « L’association Amély propose des outils pour les élèves afin de les aider à résoudre les conflits qui surgissent entre eux. Les élèves médiateurs, qui fonctionnent en binôme, aident leurs camarades en conflit à trouver des solutions. Ce processus éducatif repose sur l’apprentissage par les élèves de techniques de communication et de résolution des conflits. » La résolution se fait en trois étapes. Le médiateur rencontre dans un premier temps l’élève qui a un confl it puis l’enfant avec qui il est en confl it et enfi n les deux parties en même temps. Les médiations sont le plus souvent liées à un manque de respect, des insultes, violences et bagarres. n Renseignements auprès de l’association Amély : amely.mediation¹free.fr ou au 04 78 37 90 71. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 Face aux querelles de voisinage, conflits locatifs, relationnels ou de consommation, des médiateurs bénévoles se mobilisent pour vous aider à résoudre vos problèmes de façon autonome. A r l e t t e, Jo ë l , Jo s e t t e, Va n e s s a e t C é c i l e sont bénévoles pour l’association médiation Lyon (Amély) qui possède une antenne à Villeurbanne depuis 2012. Formés à la médiation, ces bénévoles peuvent intervenir sur demande des habitants ou bien sur orientation des parties en conflit vers les médiateurs par la Maison de justice et du droit, les services de la mairie et de la police principalement. « L’association, créée en 1989, compte près de 70 médiateurs. À Villeurbanne, nous sommes cinq. En binôme, nous assurons des permanences hebdomadaires à l’Espace santé environnement et à la Maison des services publics du Tonkin. L’accès est libre et gratuit », précise Joël, médiateur et coordinateur des sites de Villeurbanne. Le but ? Trouver une alternative a u re c o u r s à l a j u s t i c e e t responsabiliser les personnes face à leurs conflits en permettant à chacun de connaître ses droits. Le médiateur tente, à travers l’organisation d’échanges entre les parties, de leur permettre de confronter leurs points de vue et rechercher une solution amiable au conflit qui les oppose. La confidentialité, la neutralité et l’impartialité sont les trois maîtres-mots des médiateurs. « La plupart des conflits sont liés au voisinage, notamment aux nuisances sonores et aux problèmes de copropriété, à la famille avec la garde des enfants après une séparation par exemple ou à des tensions ou dissensions sur le lieu de travail», détaillent les bénévoles, qui répondent à toutes les demandes, sur rendez-vous. La résolution amiable du conflit avec la participation des médiateurs peut se faire de manière directe grâce à la rencontre des parties ou indirecte via un échange de propositions. n Permanences sur rendez-vous : mardi de 9 h à 12 h, à l’Espace santé environnement, 52 rue Racine – Tél. : 04 78 03 67 73 ; jeudi de 13 h 30 à 16 h 30 à la Maison des services publics du Tonkin, 4 allée HenriGeorges-Clouzot – tél. : 04 78 17 20 45. 29 rendez-vous AGENDA MUSIQUE Diffusion du programme de saison de l’École nationale de musique. Devant l’Espace info de 16 h à 18 h. Mercredi 4 novembre. Concert d’inauguration du nouveau piano à queue. Par la section musique-études de l’Insa. Rotonde de l’Insa. Michel Vinaver THÉÂTRE Vendredi 20 novembre à 20 h 30. Entrée libre et solidaire. Par-dessus Bettencourt Vinaver-Schiaretti : le duo avait emballé le public et la critique avec la pièce Par-dessus bord, épopée du capitalisme contemporain. Cette fois, c’est avec les fils de l’affaire Bettencourt que l’auteur Michel Vinaver tricote sa tragédie, mise en scène avec délectation par le directeur du TNP. L es faits d’une affaire familiale et financière médiatisée, l’ironie d’une histoire qui ne finit pas, le sarcasme nécessaire pour prendre de la hauteur, le questionnement sur ce qui relève de l’acceptable ou de l’insupportable : Michel Vinaver, auteur, nous entraîne dans son univers et dans ses préoccupations. On retrouve dans Bettencourt Boulevard ou une histoire de France, la lucidité et le détachement présents dans son œuvre composée d’une quinzaine d’ouvrages et d’autant de pièces de théâtre. Sur scène : des situations que nous reconnaissons et des personnages dont les prénoms sonnent familièrement à nos oreilles : Liliane, FrançoisMarie, Nicolas, Eric… Puis, des renvois de cette histoire à l’Histoire. Très documenté sur l’affaire, Vinaver ne retrace cependant pas les faits, étape par étape, mais s’en inspire pour décortiquer les composants universels et intemporels : argent, trahison, rejet de l’autre, vérité, mensonge et respectabilité confrontée au réel. L’éditeur de la pièce, parue chez Arche, évoque des légendes et des mythes et Christian Schiaretti, ici metteur en scène, voit en Liliane Bettencourt, une ogresse, déesse de l’Olympe, et, dans sa fille, Françoise, une possible Electre... Loin du quotidien et de la télévision, il s’agit là d’une œuvre théâtrale contemporaine qui, à coup sûr, conduira le public à regarder autrement cette histoire et à réfléchir. n Au TNP, du jeudi 19 novembre au samedi 19 décembre. INVITATION eurs Le TNP offre 20 places aux lect du de Viva pour la représentation res. heu 20 à re, emb déc 18 di vendre Inscription à partir du mardi 17 novembre dans la limite des par places disponibles (une place nue ave 3 , Info e pac l’Es à ne) person rie. Aristide-Briand, face à la mai di dre ven au i lund du Ouvert de 9 h 45 à 13 heures et de 14 à 18 heures. www.tnp-villeurbanne.com/ Tél. : 04 78 03 30 00 – tarif préférentiel pour les Villeurbannais ou les personnes travaillant à Villeurbanne : 14 euros. FESTIVAL DU FILM COURT Chercher les pépites, voir les films C Gagnez 10 pass sur viva-interact if.com/court ’ est reparti : place aux courts métrages sélectionnés par l’équipe du cinéma Le Zola ! Près de 1500 courts ont été vus dans le cadre de la sélection du Festival villeurbannais organisé du 13 au 22 novembre. Cette année, l’accent est notamment mis sur l’Allemagne. À voir au Zola, samedi 14 et mardi 17 novembre : les coups de cœur du Goethe Institut, un programme spécial Berlin et aussi une séance qui reconstitue l’ambiance de l’underground berlinois des années 1970. Dans les propositions de cette trente-sixième édition, on retient aussi la participation des collégiens et des lycéens de la région qui pourront élire leurs films préférés parmi une quinzaine de courts proposés. Le public scolaire se verra également proposer, pour la première fois, La leçon de cinéma, un décryptage de l’expression cinématographique par un professionnel. À ne pas manquer : la projection des films primés dimanche 22 novembre à 14 h 30. n Tarif : 5,70 euros la place, ou 46 euros le p ass pour le festival complet. www.festcourt-villeurbanne.com 30 VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 POÉSIE Sauterelle, truite, corbeau, blaireau… s Les habitants des bois, des champs et des rivière Streby es ont inspiré le Villeurbannais Jacqu qui les a finement observés et leur a consacré un recueil de poèmes. Bestes, publié aux éditions Jets d’encre, invite à une balade animalière qui séduira les amis des animaux à plumes, poils ou écailles. Le livre est en vente à 13,50 euros dans les librairies ou sur www.jetsdencre.fr ÉVÉNEMENT Le temps des actes… et des possibles Quelles réponses apporter à la montée du racisme et de l’antisémitisme ? Comment déconstruire les préjugés et voir la diversité comme une chance ? La compagnie Acte public a élaboré tout un programme pour avancer dans le bon sens. Rendez-vous avec Des actes et des possibles, jusqu’au 27 novembre. C e ne sont pas les attentats contre Charlie Hebdo et contre l’Hyper-casher, en janvier 2015, qui ont amené la compagnie Acte public, créée en 1992, à se pencher sur les questions de racisme, d’antisémitisme et d’extrémisme. Mais, le choc et la mobilisation qui ont suivi ont conduit Yves Benitah et Patrice Pegeault, metteurs en scène et réalisateurs, à initier un événement autour de ces sujets : « Nous travaillons depuis des années à déconstruire les représentations négatives, les idées reçues et à démontrer que la diversité est une richesse pour notre société. Nous avons décidé de poser un acte citoyen, un temps de réflexion collective pour lutter contre la fatalité ». Depuis le 22 octobre et jusqu’au 27 novembre, la manifestation Des actes et des possibles se déroule à Lyon, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne, conciliant l’audiovisuel, sous forme de documentaires, et le spectacle vivant, en partenariat avec de nombreuses structures culturelles. Le théâtre de l’Astrée accueillera un spectacle théâtral I.K. chronique d’une métamorphose, mardi 10 novembre à 19 h 30. « Il s’agit de l’adaptation d’un texte de l’écrivain hongrois Imre Kertesz, considéré par certains comme le premier philosophe de la Shoah, un auteur essentiel et une conscience qui donne à réfléchir, » souligne Yves Benitah, qui en signe la mise en scène. Mercredi 25 novembre, à partir de 18 h 30, une soirée de films et de débats aura lieu au CCO, autour du thème "Les enfants de l’Algérie". Et c’est au TNP que se déroulera la dernière rencontre, l’un des temps forts du programme : Théâtre-transmission, éducation populaire et engagement, en partenariat avec l’Ensatt, vendredi 27 novembre à partir de 14 h. Cinq films seront diffusés, trois d’entre eux montrent le travail créatif et engagé de grands metteurs en scène du théâtre contemporain : Armand Gatti, Jean-Pierre Vincent et Alain Françon, qui rencontreront le public à l’issue des projections (entrée libre). « La culture est un vecteur pour comprendre le monde, nous invitons le public, notamment les jeunes, à dialoguer et à participer à ce que nous souhaitons être un acte militant », conclut Yves Benitah. n FESTIVAL Les guitares entrent en scène Le festival Guitares revient dans plusieurs lieux de la région, dont Villeurbanne, du 6 novembre au 11 décembre. Les musiciens invités feront entendre toutes sortes de musiques, nouvelles, réinventées, créées… Blues, classique, fl amenco, jazz, la palette est large et une dizaine de concerts sont prévus à Villeurbanne, principalement à la médiathèque et à l’Espace Tonkin. Parmi eux, une soirée dédiée aux musiques du Vénézuela, le 26 novembre à l’Astrée et au folk québécois, le 2 décembre à l’Espace Tonkin. n Réservations et tarifs : Espace Tonkin Tél. : 04 78 93 11 38 – www.lesguitares.org Jusqu’au 27 novembre – programme complet : www.desactesetdespossibles.wordpress.com VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 31 agenda AGENDA du 17 au 29 novembre 8e salon de l’atelier des peintres réunis. ccVa, 234 cours émile-Zola. Mardi 17 novembre Visite en marchant du Conseil de quartier Maisons-Neuves/ Ferrandière, à 9 h 30. MIGRANT’SCÈNE Sur les pas des réfugiés Le festival Migrant’Scène invite à réfléchir à la question des réfugiés, grâce à des rencontres, des expositions et des débats organisés à Lyon, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne. 2011 création de Migrant’Scène 3 rendez-vous à Villeurbanne 3 partenaires le CCO, le cinéma le Zola, Toï Toï le zinc L orsque la Cimade, qui organise le festival Migrant’Scène, a choisi le thème de l’année, en décembre 2014, la question des réfugiés n’était pas encore omniprésente dans l’actualité. Mais pour l’association, le sujet est de tous les combats quotidiens depuis sa création, en 1939 au sein des mouvements de jeunesse protestants. Depuis, les militants de la Cimade œuvrent sans relâche pour « manifester une solidarité active avec les personnes opprimées et défendre les droits des réfugiés ». « L’information et la sensibilisation sont très importantes pour nous, d’où la création de Migrant’Scène en 2011 », explique Marina Picciotto, bénévole, membre de l’équipe de coordination. Le festival aura donc pour thème "Réfugié-e-s" et se déroulera à Lyon, Vaulx-enVelin et Villeurbanne du 17 au 30 novembre. À Villeurbanne, trois événements invitent le grand public à comprendre, échanger et faire la fête aussi, car la programmation n’exclut pas les moments festifs. Mardi 17 novembre à 19 heures, l’ouverture du festival se fera par un débat au CCO, « fidèle pa r tena ire », s ur le thè me "Protection des réfugiés : l’Europe en mal de solidarité ? " L’association villeurbannaise Alwane présentera pendant la soirée une exposition de dessins d’enfants syriens, Au cœur des blessures cachées. Le cinéma le Zola sera également partie prenante avec la diffusion d’un documentaire Les Chebabs de Yarmouk du réalisateur Axel Salvatori-Sinz, mardi 24 novembre à 20 h 30, suivie d’un débat. Enfin, dernier rendez-vous villeurbannais, celui-là festif : samedi 28 novembre à Toï Toï le zinc « parce que les sujets graves n’empêchent pas la créativité ». Au programme de la soirée : la chorale Chant’Sans Pap’yé de RESF (Réseau éducation sans frontière) qui rassemble des chanteurs de tout âge et toute origine, suivi d’un bal animé par le danseur et chorégraphe Denis Plassard. n Mlis : mois du film documentaire L QUAND ? 21 et 28 novembre OÙ ? Mlis 247, cours Émile-Zola CONTACT mediatheques. villeurbanne.fr 32 local du conseil de quartier, 21 place des Maisons-neuves. es documentaires peuvent à la fois être des pépites de cinéma et des révélateurs de la société qui échappent aux codes de la télévision et de la publicité. La Maison du livre de l’image et du son propose une belle sélection de documentaires, certains courts, d’autres longs, samedi 21 et samedi 28 novembre. Le 21 novembre, dès 14 h 30, le public pourra découvrir quatre films courts rendant hommage à Johan Van Der Keuken, d’Amsterdam à Un petit village de l’Aude. Quatre autres documentaires, en lice pour le "Meilleur court du réel", seront ensuite projetés : La bouquinerie, Le guet, Extérieur rue et Où est passé le 14 juillet ? Il ne faudra pas manquer non plus le savoureux Toute ma vie j’ai rêvé, écrit et réalisé par Christophe Otzenberger, samedi 28 novembre à 16 heures, suivi de Le bonheur… terre promise, de Laurent Hasse. n Maison du livre de l’image et du son – 247 cours Émile-Zola – entrée libre Samedi 21 novembre Permanence du Conseil de quartier Cusset/Bonnevay, de 9 h à 11 h 30. Maison Jean-Pierre-audouard, 256 rue du 4-août-1789. dimanche 22 novembre Match d’improvisation théâtrale Lyon versus France, à 17 h. transbordeur, 3 boulevard de la Bataille-de-Stalingrad. LES ACTUALITÉS DE LA VILLE WWW.VIVA-INTERACTIF.COM VACCINATIONS CONTRE LA GRIPPE SAISONNIÈRE Le Centre de santé et de prévention de Villeurbanne, 19 rue Jean-Bourgey, procède gratuitement aux vaccinations anti grippales, les lundis 9 novembre et 23 novembre, de 14 à 17 heures et mardi 10 novembre, de 9 h 30 à 12 h 30. Si vous en bénéficiez, retirez gratuitement le vaccin à la pharmacie avec l’attestation de la CPAM et venez à la séance avec le vaccin et l’attestation. Tél. : 04 78 68 39 60. ENVOLÉES THÉÂTRALES Les élèves de la classe d’art dramatique de l’Ecole nationale de musique présentent un projet personnel, mercredi 25 et jeudi 26 novembre, à 20 heures, dans la salle Duhamel de l’ENM, 46, cours de la République. Entrée libre. Réservation à partir du 4 novembre. Tél. : 04 78 68 98 27. LE CLIMAT EN QUESTIONS ET EN RÉPONSES Dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale, le festival Sol’en films propose de nombreuses projections publiques sur le thème du climat. À voir : le documentaire intitulé Libres ! de Jean-Paul Jaud, au cinéma Le Zola, jeudi 3 décembre à 20 h 30, en présence du réalisateur. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 L’atelier-théâtre de la Maison du citoyen joue la comédie QUAND ? samedi 28 novembre à 20h30 et dimanche 29 novembre à 15h OÙ ? CCO, 39, rue Georges-Courteline TARIF 5 euros RÉSERVATION 04 78 68 98 27 L’atelier-théâtre de la Maison du citoyen se produira samedi 28 et dimanche 29 novembre au CCO et présentera sa pièce Improvisons un pique-nique en campagne, mise en scène à partir d’une courte pièce du poète et dramaturge espagnol Fernando Arrabal, écrite en 1952. Conçue comme un divertissement grinçant, flirtant avec l’absurde et le surréalisme, elle dénonce l’absurdité de la guerre, après un début festif et musical… Sept comédiens amateurs font partie de la troupe menée par François Najar, animateur et metteur en scène bénévole. Ce dernier encourage les volontaires, débutants ou non, à les rejoindre, avec une seule exigence, celle de s’investir sérieusement dans la préparation d’un spectacle. L’atelier-théâtre n’en est pas à son coup d’essai et c’est la quatrième fois que ses membres montent sur scène et présentent au public un travail de qualité. Les répétitions ont lieu le jeudi de 19 h 15 à 21 h 30, à la Maison du citoyen, 67 rue Octavie et reprendront le 10 décembre.n RENCONTRE AVEC L’HISTORIEN ALAIN BELMONT Alain Belmont, auteur du livre Villeurbanne, 2000 ans d’esprit d’indépendance, rencontrera le public samedi 5 décembre à 15 h 30, au Rize, dans le cadre d’un atelier Les archives racontent. L’historien fera revivre des personnages-clés des siècles passés : le baron de Saint-Clair, un couple de migrants italiens… Une façon vivante et humaine de mieux connaître l’histoire de la ville. le rize – 23 rue Valentin-Haüy sur réservation : 04 37 57 17 17. Spectacle : Pourvu qu’il pleuve ! Les familles et les enfants, dès six ans, sont attendus mercredi 25 novembre, à 15 heures, pour découvrir le spectacle Pourvu qu’il pleuve !, de Gilles Pauget, enseignant à l’École nationale de musique et auteur-interpète de chansons pour jeune public. Chant et guitares accompagnent ce voyage tendre et humoristique où la pluie fait chanter les toits de Rio, inspire un blues ou occasionne une histoire d’amour entre le crapaud et la grenouille. La petite Lucille reste à la maison pour faire des origamis et les légumes du jardin retrouvent bonne mine… Ce spectacle qui swingue tout en douceur est organisé à l’Espace Tonkin et fait partie du festival Guitares. Trois représentations réservées aux scolaires sont également prévues à l’Espace Tonkin, pour des élèves de CP au CE2 qui effectueront un travail sur les chansons de Gilles Pauget, jusqu’au mois de mai, avec la complicité de Sylvie Cointet, musicienne intervenante à l’École nationale de musique. n VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 QUAND ? Mercredi 25 novembre à 15 h OÙ ? Espace Tonkin, 1 avenue Salvador-Allende. Transports en commun conseillés. TARIF 10 euros et 6,50 euros pour les enfants CONTACT 04 78 93 11 38. PANIERS BIO ET SOLIDAIRES La MJC propose désormais des paniers bio et solidaires en partenariat avec l’association Les jardins de Valériane. Les acheteurs peuvent récupérer leur panier le jeudi entre 14 et 20 h (sauf pendant les vacances scolaires). L’engagement est annuel (pour 28 paniers) et il existe deux formats (7,50 euros ou 13 euros par semaine). MJC – 46 cours Damidot – tél. 04 78 84 84 83. COURIR DANS LE GRAND PARC Jogg’îles est le plus important rendezvous régional pour les coureurs, après le marathon de Lyon. Cette année encore, ils auront le choix entre plusieurs parcours, entre 5 et 30 km. La course aura lieu dimanche 15 novembre, dans le Grand parc de Miribel Jonage. http://joggiles.free.fr L’AMAP CHERCHE DES POTES l’amap aux potes est à la recherche de nouveaux adhérents intéressés par des produits frais et bio ou issus de l’agriculture raisonnée. les producteurs sont locaux et proposent un panier d’essai à ceux qui souhaitent tester la formule. l’amap aux potes leur donne rendez-vous autour d’un verre tous les jeudis de 18 h 30 à 20 h au centre social de cusset, 87 rue Pierre-Voyant, jour de retrait de son panier. l’amap aux potes fait partie du réseau des amap (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). 07 83 53 23 71 ou amapauxpotesfree.fr – amapauxpotes.free.fr JOUETS ET SAPINS À L’ÉCOLE CROIX-LUIZET L’Association des parents d’élèves de l’école Croix-Luizet organise une bourse aux jouets, samedi 21 novembre, de 9 h 30 à 15 h et une vente de sapins de Noël, vendredi 4 décembre, de 17 h à 19 h 30, dans les locaux de l’école, 14-16 rue Louis-Armand. Les bénéfices de ces ventes aideront à financer les activités de l’école. www.apecroix-luizet.net 33 entre nous VOUS VOUS INTERROGEZ SUR… Vous vous interrogez, vous souhaitez savoir comment ça marche ? Écrivez-nous ! Viva Magazine, Hôtel de ville, place Lazare-Goujon, 69100 Villeurbanne ou par courriel : [email protected] L’accès aux soins de santé permanences Un médiateur santé assure des arches. pour aider les Villeurbannais dans leurs dém L e rôle du médiateur santé consiste à « faciliter l’accès aux droits et aux soins » des habitants. Kévin Hamou-Marchal, recruté par la Ville de Villeurbanne, est formé à ces fonctions d’information, d’orientation et d’accompagnement du public. Sa mission : créer du lien entre le système de santé et une population qui éprouve des difficultés à y accéder. « Certaines personnes, qui rencontrent des problèmes pour remplir des dossiers administratifs ou effectuer des démarches en ligne, ont parfois peur de se rendre dans les administrations. La médiation santé est un service de proximité qui permet de prendre le temps nécessaire pour régler chaque situation. » Kévin Hamou-Marchal est à l’écoute des habitants. Il répond à chaque demande, de manière individuelle et confidentielle. Son champ de compétences est large. Il peut, notamment, expliquer aux habitants comment remplir 34 les dossiers administratifs pour la couverture maladie universelle (CMU), l’aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS) et l’aide médicale d’État (AME). Il accompagne les personnes lors des permanences et renseigne par téléphone celles qui ne peuvent pas se déplacer. Le médiateur santé joue aussi le rôle d’interface avec les professionnels de santé en orientant les habitants vers des médecins traitants et spécialistes. Kévin Hamou-Marchal, qui occupe ce poste dans le cadre du dispositif Emplois d’avenir, accueille les Villeurbannais pendant ses permanences à l’Espace santé environnement et à la Maison des services publics de Saint-Jean. n Permanences sans rendez-vous : jeudi, de 14 h à 17 h à l’Espace santé environnement, 52 rue Racine ; vendredi, de 9 h à 12 h à la Maison des services publics, 30 rue Saint-Jean. Renseignements au 04 78 80 29 82. COMMENT ÇA MARCHE ? L’alternance, pour les 16 - 25 ans Une formation et un travail en même temps ? C’est possible, avec l’alternance, dispositif accessible aux jeunes de 16 à 25 ans. « La moyenne nationale montre que 70 % des alternants sont embauchés en CDI, six mois après la fin de leur formation. C’est donc une très bonne formule pour trouver un travail, d’autant plus que l’on peut obtenir un BTS ou une licence avec ce système. Il y a encore des idées reçues qui freinent l’accès des jeunes à l’alternance, mais on mise sur une meilleure connaissance de l’alternance et on accompagne plus de150 jeunes chaque année », explique Thibaut Guyotot, conseiller emploi-alternance à la Mission locale de Villeurbanne, 50 rue Racine. Pour bénéfi cier du soutien de cette structure, il suffi t de s’inscrire gratuitement à la Mission locale. Les rendez-vous permettent d’étudier les différentes possibilités, tant au niveau des centres d’apprentissage que des entreprises qui font appel à des alternants. « Nous travaillons avec les entrepreneurs, avec les jeunes, avec les centres de formation de l’agglomération. Villeurbanne est à présent une locomotive dans ce domaine », précise le président de la Mission locale. n Mission locale de Villeurbanne – tél. : 04 72 65 70 50. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 ÇA SE PASSE À L’ESPACE INFO INFORMATIONS PRATIQUES LE PLEIN D’INFOS ! L’Espace Info est ouvert 3, avenue Aristide-Briand du lundi au vendredi de 9 h 45 à 13 h et de 14 à 18 h. Bibliobus Pharmacies LES BROSSES Pour connaître la pharmacie de garde, composez le 3237 sur votre téléphone (0,34 cts la minute depuis un poste fi xe) ou consultez www.3237.fr. Le pharmacien de garde est également indiqué sur la porte des pharmacies. école Jules-Guesde : bibliobus jeunesse tous les jeudis, de 16h15 à 17h. Place de la Paix : bibliobus jeunesse tous les mercredis de 15 h à 16 h15, sauf le 4 et 11 novembre ; bibliodiscobus adultes vendredis 13 et 27 novembre de 17h30 à 18h30. du 9 novembre au 4 décembre : Création du TNP autour de l’affaire Bettencourt, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France. Du 9 au 20 novembre : Dans le cadre du festival guitares exposition "Les guitares" en collaboration avec le théâtre de l’Astrée. Du 16 novembre au 4 décembre : Exposition photographique Le monde et le climat durable au 21e siècle en collaboration avec l'association France Ethiopie corne de l'Afrique. la Poudrette (square Germaine-tillion) bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse samedis 7 et 21 novembre, de 10h à 11h. résidence Saint-andré (allée des cèdres) bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, tous les samedis de 11h15 à 12h15. LES BUERS rue du 8-mai-1945 (au niveau du n°37) bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 17h30 à 18h30, sauf le 3 novembre et bibliobus jeunesse tous les mercredis de 16h30 à 17h45, sauf le 4 et 11 novembre. CROIX-LUIZET Place croix-luizet, bibliodiscobus adultes, tous les mardis de 16 h à 17h15, sauf le 3 novembre. ©DR CUSSET RENSEIGNEMENTS AU 04 72 65 80 90 la prochaine séance publique du conseil municipal aura lieu lundi 16 novembre 2015 à 16 heures dans les salons de l’hôtel de ville, 2e étage. Horaires de l’hôtel de ville : Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h. Accueil : 04 78 03 67 67 Horaires de l’état civil : (élections, CNI, passeports, attestations d’accueil et état civil) : • Lundi, mardi jeudi et vendredi de 9 h à 17 h. • mercredi de 10 h 30 à 19 h. Le service est fermé le samedi matin. Viva Magazine place Lazare-Goujon, 69 100 Villeurbanne Tél. : 04 78 03 67 33 viva.magazine¹mairievilleurbanne.fr www.viva-interactif.com Ont collaboré à ce numéro : Djamel Brooks, Delphine Barbot, Alban Razia, Marie-Hélène Towhill. Photographies : Gilles Michallet (sauf mention). Dessin : Franz Gauvinière. Montage : Marjolaine Parize. Conception graphique : miz’enpage.www.miz’enpage.com. Impression : FOT. Imprimé sur papier 100 % recyclé. Tirage : 73 000 exemplaires. Directeur de la publication : Jean-Paul Bret. Rédactrice en chef : Marie Caballero. Rédactrice en chef adjointe : Toute reproduction interdite. Marianne Gastaldi. N° ISSN : 0994-7124 Rédaction : Marianne Gastaldi, Laurence Salignat, Bastien Sirou. VIVAMAGAZINE•N°290•novembre2015 cité Jacques-Monod (22 rue Victor-Basch) bibliobus jeunesse, mercredis 25 novembre, de 14h à 15h ; bibliodiscobus adultes, vendredi 6 et 20 novembre de 17h30 à 18h30. Médecins de garde : Pour connaître le médecin de garde proche de votre domicile, le centre de réception et de régulation des appels du SAMU est à votre service, en composant le 15 sur votre téléphone. déchèteries Horaires du 1er novembre au 31 mars : Du lundi au vendredi : 9h-12h et 14h-17h. Le samedi : 9h-17h. Le dimanche : 9h-12h. Fermeture jours fériés. La déchèterie de Villeurbanne Nord et les 4 recycleries sont fermées le dimanche matin. POUR VILLEURBANNE NORD 50 rue Alfred-Brinon Tél. : 04 78 84 56 09 Fermée le dimanche 100/110 avenue Paul-Krüger Tél. 04 78 54 78 59 Marchés COP-SARL, 1 rue du Canal Tél. : 04 72 04 65 65. Square Pellet mercredi après-midi. SAINT-JEAN centre commercial (rue Saint-Jean) bibliobus jeunesse tous les jeudis de 17h30 à 18h30 et bibliodiscobus adultes et bibliobus jeunesse, samedis 14 et 28 novembre de 10h à 11h. Marché aux puces Tou s les deux retrouv mois ez le m agazin Point d’accès au droit : tous les jours sur rendez-vous Permanence d’avocat, notaire, huissier, défenseur des droits, conciliateur… Permanences décentralisées Les Maisons des services publics de Saint-Jean et de Cyprian/les-Brosses accueillent des permanences de la Maison de justice et du droit pour faciliter l’accès au droit pour tous, écouter, informer, orienter et régler à l’amiable les petits litiges dans tous les domaines. Espace 30 – 30 rue Saint Jean Les 2e et 4e jeudis de chaque mois (14h-17h) Sur rendez-vous : 04 78 80 29 82. Angle 9 – 9 place de la Paix Les 1er et 3e jeudis de chaque mois (9h-12h) Sur rendez-vous : 04 78 26 66 87. Police municipale 40 rue Michel-Servet 04 78 03 68 68 Boulangerie Pacard 263 cours Émile-Zola Jeudi, samedi et dimanche matin avenue aristide-Briand (devant la mairie) bibliodiscobus adultes, tous les vendredis de 15h à 17h. 52 rue Racine, Tél. : 04 78 85 42 40 LES BOULANGERIES OÙ TROUVER VIVA POUR VILLEURBANNE SUD Place de croix-luizet jeudi, samedi matin. Place Victor-Balland mercredi, samedi matin. Place Grandclément mardi, jeudi et dimanche matin. avenue Saint-exupéry mercredi, samedi matin. Place Wilson mercredi, vendredi et dimanche matin de 8 heures à 13 heures. avenue rossellini lundi de 15 heures à 19 h 30 Place chanoine-Boursier mardi, jeudi et samedi matin. rue Pierre-Joseph-Proudhon vendredi matin. Place de la Paix vendredi matin. GRATTE-CIEL/CHARMETTES Permanences Maison de justice et du droit Boulangerie liaudet 25 rue Pierre-Baratin Maison Bettant 2 avenue Salvador-Allende Boulangerie Plantier la maison de la Bugne 40 rue Michel-Servet Boulangerie Perrin 62 cours Émile-Zola Boulangerie Bedhiafi 47 rue Fontanières Boulangerie dias 55 cours Émile-Zola Boulangerie Foray 39 rue Octavie Boulangerie Barbier-dubois 99 rue Léon-Blum TNT 30 ble 96 ca Numeri 70 x3 Neufbo x Freebo box 220 et Alice x o b Darty ge 254 et Oran 38. 4 Bbox e de T LM 12 minutes de reportages, portraits et actualités maine ndant une se diffusés pe ) de la TNT al 20 24 n a (c M L sur T .com/tlm ctif iva.intera v r u s is pu Tout images PROCHAINE ÉMISSION, LUNDI 16 NOVEMBRE À 17 H 15, 20 H 15 ET 23 H 15 PUIS : MARDI 17 – 18 H 45 ET 21 H 15 MERCREDI 18 – 11 H 45 ET 13 H 45 JEUDI 19 – 15 H35 30 ET 21 H VENDREDI 20 – 11 H 45 ET3516 H 15 SAMEDI 21 – 11 H 30