colomb-bechar - Algerie ma memoire

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colomb-bechar - Algerie ma memoire
INFO 268
« Non au 19 Mars »
VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :
1/ La ville de COLOMB-BECHAR devenue BECHAR à l’indépendance
Ville du Sud Ouest qui est distante d’Alger de 1 100 km et à 80 km de la frontière marocaine.
Présence française
1830 - 1962
Historiquement, la ville de Colomb-Béchar ne figure en tant que telle sur les cartes qu’après la conquête
française (1903).
L’action de la résistance de Bou’Amama, les troubles causés, particulièrement par des tribus Tafilaliennes,
aggravaient la situation sur les confins algéro-marocains, ce qui conduisit les troupes françaises à intervenir et à
installer des postes au sud-est du Maroc.
En 1903, celui de Béchar, reçu le nom de Colomb, premier officier à avoir fait une incursion dans la région dès
1870. C’est le premier pas vers la création de Colomb-Béchar.
1905 - Le Nom de Colomb Béchar entre dans l’usage et la petite localité reçoit la visite du gouverneur.
Avant l’occupation française, le petit ksar [ndlr : village fortifié] de Béchar ne se différenciait en rien des autres
ksours de la région, comme en témoigne la première chronique écrite qu’on possède de la région, celle de
Colomb : « l’oued Kénadsa qui descend du pâté montagneux dans lequel est situé Moghol, El HAmar, Boukaïs,
Sfissifa, Béchar, Kénadsa… »
A la différence du Ksar de Kénadsa qui est le siège de la prestigieuse Zaouïa Zia nia et par conséquent centre
culturel rayonnant sur la région depuis le 17éme siècle, Béchar est un ksar anodin, parmi les autres ksour [ndlr :
ksar au pluriel] de la région. C’est en fait la conquête française qui a fait sortir ce ksar de l’anonymat. Longtemps
avant une population était installée là. Les Berbérophones jardiniers, agriculteur installés à Ouakda, les
arabophones et musulmans installés dans le Ksar de Tagda. Les besoins important des effectifs militaires
attirèrent des commerçants qui vinrent s’installer aux alentours du poste. Avec l’arrivée du Chemin de Fer, le
passage des caravanes qui trouvèrent un marché Béchar devient la ville rayonnant sur l’ensemble de la région
du sud-ouest algérien et même du sud-est marocain.
A défaut de documents écris, ce sont les légendes qui peuvent donner quelques éléments d'informations sur
l'origine du vieux ksar de Béchar : Mohamed Ould Cheikh dans son roman "Myriam dans les palmes" paru en
1936, donne une version de la légende de Béchar.
"Les réquas (courriers) des régions avoisinantes venaient recueillir sur le site du ksar de Tagda des nouvelles"
C'est ainsi que l'on donna le nom de Béchar le qualificatif "Béchar" signifiant celui qui apporte la bonne
nouvelle. Ce qui laisse supposer que la région était une étape importante sur la voie de passage très fréquentée
par des voyageurs ou des caravanes véhiculant des nouvelles.
Une autre légende recueillie localement, citée dans le livre de Monsieur Abdelkader HANI, avance que le nom de
Béchar viendrait du fait qu'un musulman envoyé, par un Sultan, reconnaître cette région entre le 9éme et le
15éme siècle en aurait une outre pleine d'eau limpide, d'où le qualificatif tiré de la racine "béchara" (donner la
bonne nouvelle), qui lui aurait été attribué, ainsi qu'à la région.
Le Sud-Oranais était le point de contact de la pénétration saharienne et de la pénétration marocaine. Dès la
conquête des oasis, la France avait été amenée à utiliser la ligne de communication naturelle de la Zousfana et
de la Saoura pour relier les régions nouvellement occupées au Sud de la province d'Oran.
Mais on ne pouvait guère s'établir dans le fossé, c'est-à-dire dans la vallée de la Saoura, sans être obligé de
s'assurer en même temps le talus qui le borde, c'est-à-dire la région des Ouled-Djerir et des Douï-Menia.
Aussi, dès son arrivée à Aïn-Sefra, le général Lyautey prépara l'installation à l'Ouest du Djebel-Béchar d'un poste
qui fut créé le 11 novembre 1903 et qui prit le nom de Colomb-Béchar.
BIOGRAPHIE succincte du Maréchal LYAUTEY :
[Colomb-Bechar – Monument Lyautey]
Louis Hubert Gonzalve Lyautey (17 novembre 1854 à Nancy - 27 juillet 1934 à Thorey, devenue THOREYLYAUTEY (54)) est un militaire français, officier pendant les guerres coloniales, premier résident général du
protectorat français au Maroc en 1912, ministre de la Guerre lors de la Première Guerre mondiale, puis maréchal
de France en 1921, académicien et président d'honneur des Scouts de France. Sa devise, empruntée au poète
anglais Percy Bysshe Shelley, est restée célèbre : « La joie de l'âme est dans l'action »
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En 1875, classé 29 sur 281, il sort de Saint-Cyr et est affecté au 26e bataillon de chasseurs à pied. Deux ans plus
tard, il devient lieutenant et, à l'occasion d'un congé, il entreprend de faire un voyage à travers l'Europe, en
direction de l'Autriche, dans le but secret de rencontrer le comte de Chambord en exil… Finalement il renonce et
part deux mois en Algérie avec son camarade Prosper Keller. Cette première découverte de l'Algérie est un
enchantement.
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De retour, il ne reste que peu de temps en France puisque le 2 Régiment de Hussards où il est affecté est
transféré en Algérie. Il passe deux années en Algérie d'abord à Orléansville, puis à Alger. Il critique la politique
coloniale française et prône un "système plus civilisé et plus humain". Lyautey est conquis par l'orientalisme et
transforme ses appartements en palais des mille et une nuits tout en se montrant très respectueux de la
civilisation locale et de la religion musulmane.
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En 1882, promu capitaine, il est muté au 4 Régiment de Chasseurs à Cheval à Bruyères, dans les Vosges.
Profitant de permissions pour se rendre en Italie, il voyage vers Rome en faisant étape en Autriche à Göritz, lieu
de l'exil du comte de Chambord. Celui-ci, averti des rumeurs de prochain Ralliement du pape à la République,
charge Lyautey d'une mission auprès de Léon XIII qui le reçoit en audience le 18 mars 1883. Lyautey en sort
visiblement déçu, pressentant que l'opinion du pape est déjà faite.
Lyautey rencontre bientôt, à l'occasion d'une revue militaire, le général L'Hotte, inspecteur de la cavalerie, qui,
séduit par la personnalité du jeune officier, le choisit comme aide de camp. Pendant les quatre années passées
auprès du général L'Hotte, Lyautey va beaucoup voyager à travers la France et ses villes de garnison et s'initier
à la tactique militaire, alors en complet renouvellement, au prix d'un travail harassant. Il mène également une vie
très mondaine à Paris et en province, fréquentant les salons de la haute société et se liant avec écrivains et
artistes.
Si à cette époque Lyautey se laisse gagner peu à peu par le scepticisme religieux, ses années passées en
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garnison et son retour au contact de la troupe (affectation en 1887 au 4 chasseurs à Cheval) ont suffisamment
nourri son esprit qui mûrit des idées novatrices sur la fonction de l'Armée. En 1891, il publie ainsi un long article
dans la célèbre Revue des deux Mondes sur le Rôle social de l'officier. Ce texte, non signé (selon les règlements
alors en vigueur), mais dont l'auteur est vite connu, crée un important débat, parce qu'il défend l'action
éducatrice de l'Armée, au-delà de sa fonction purement militaire. Le battage fait autour de cet article fondateur, la
grande visibilité de l’officier ne nuiront pas à sa carrière. Nommé chef d'escadrons au printemps 1893, il est
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affecté au 12 Hussards, à Gray, en Haute-Saône.
Plus tard, il sert en Indochine de 1894 à 1897 (poste choisi notamment pour éviter la proposition de mariage
d'une femme de bonne famille), d'abord à l'état-major du corps d'occupation à Hanoï, au Tonkin, puis en qualité
de chef du bureau militaire du gouverneur général Armand Rousseau. C'est au Tonkin qu'il rencontre Gallieni
qu'il rejoint ensuite à Madagascar où il est affecté de 1897 à 1902. Cette expérience auprès d'un général qui a bâti
sa réputation dans les colonies le marque profondément. Lyautey au Maroc voudra toujours bâtir, au profit du
peuple "colonisé".
En 1895, au cœur de l'affaire Dreyfus, Lyautey exprime dans ses lettres ses doutes sur la culpabilité de l'accusé :
« Ce qui ajoute à notre scepticisme, c'est qu'il nous semble discerner là une pression de la soi-disant opinion ou
plutôt de la rue, de la tourbe [...] Elle hurle à la mort contre ce Juif, parce qu'il est Juif et qu'aujourd'hui,
l'antisémitisme tient la corde. »
Colonel en 1900, général de brigade en 1903, puis général de division en 1907, Lyautey obtient en 1908 le
commandement de la division d'Oran, à la frontière du Maroc. Il rencontre à plusieurs reprises Charles de
Foucauld.
[Charles de Foucauld- 1858-1916) [Ndlr : Lors de l’INFO à paraitre ultérieurement sur EL
GOLEA nous en reparlerons]
Au Maroc, il fut chargé en mars 1907 d'occuper Oujda, en représailles de l'assassinat à Marrakech du docteur
Mauchamp ; il réprima ensuite le soulèvement dans la région des Béni-Snassen en novembre 1907, et fut nommé
haut-commissaire du gouvernement pour la zone marocaine occupée dans la région d'Oujda.
En mars 1912, la convention de Fès établit le Protectorat français dans l'Empire chérifien, dont Lyautey fut le
premier résident général. Il entreprit la « pénétration pacifique » du Maroc, malgré le début de la Première Guerre
mondiale. C'est en tant que résident général qu'il laissera une trace profonde dans la société et l'urbanisme
marocains. Il entreprit de nombreux travaux, dans divers domaines, tels que dans l'agriculture, la foresterie
(avec Paul Boudy)… Attaché à la culture locale comme l'écrivaine Isabelle Eberhardt dont il fut proche, il édicta
plusieurs lois visant notamment à protéger les centres anciens des grandes villes (les villes coloniales seront
construites à la périphérie des médinas) ou à établir des règles strictes laissant aux Marocains des espaces de
liberté (interdiction pour les non-musulmans de pénétrer dans les mosquées).
Pendant la Première Guerre mondiale, Lyautey fut ministre de la Guerre dans le gouvernement d'Aristide Briand,
entre décembre 1916 et mars 1917. Il retourna ensuite au Maroc, et fut fait maréchal de France en 1921. Mais,
sous le gouvernement de Paul Painlevé, il se vit retirer le commandement des troupes engagées contre la
rébellion d’Abd-el-Krim qui fut confié à Philippe Pétain. Lyautey démissionna et rentra définitivement en France
en 1925. Dans ce contexte [colonialisme, occupation], et lors de son passage au Maroc, il avait affirmé que « la
France se doit d'être une grande puissance musulmane ». Il jugeait ainsi son œuvre au Maroc :
« Au fond, si j'ai réussi au Maroc, dans la tâche que le gouvernement de la République m'avait confiée là-bas,
c'est pour les raisons mêmes qui me rendaient inutilisable en France [...] J'ai réussi au Maroc parce que je suis
monarchiste et que je m'y suis trouvé en pays monarchique. Il y avait le Sultan, dont je n'ai jamais cessé de
respecter et de soutenir l'autorité [...] J'étais religieux, et le Maroc est un pays religieux [...] Je crois qu'il n'y a
pas de vie nationale possible et prospère, et naturelle, qui ne fasse sa place au sentiment religieux, aux
disciplines religieuses [...] Je crois à la bienfaisance, à la nécessité d'une vie sociale hiérarchisée. Je suis pour
l'aristocratie, pour le gouvernement des meilleurs [...] J'ai vu qu'il y avait des écoles où allaient les enfants de
telles classes, d'autres écoles où allaient des enfants d'autres milieux et qui ne se mélangeaient pas [...] J'ai
respecté tout cela, à la fois parce que cette soumission au fait fortifiait ma propre politique et parce que mes
propres convictions m'en montraient la légitimité et la noblesse [...] Mais tout cela m'eût été impossible en
France [...] Et c'est pour cela que je n'aurais peut-être pas réussi à Strasbourg. »
En 1931, il organise dans le Bois de Vincennes l'Exposition coloniale internationale dont il est le commissaire
général, couronnant ainsi l'entreprise française réalisée dans les colonies (on peut encore voir le salon qui lui
servait de lieu de réception à l'époque au Palais de la Porte Dorée).
Après l'incendie et le pillage par les troupes allemandes de la propriété familiale à Crévic, effectués en
représailles du traité de protectorat du Maroc, le maréchal Lyautey décide de s'installer à Thorey (Meurthe et
Moselle), ville qui adjoindra à son nom celui de son célèbre résident. Il y fait construire un château sur l'édifice
d'une gentilhommière héritée de la sœur de sa mère dont il était très proche. Le maréchal s'y installe en 1925, à
71 ans. En 1926, il y reçoit le sultan Moulay Youssef.
Il avertit, dans une préface à la traduction française du Mein Kampf d’Adolf Hitler : « Tout Français doit lire ce
livre. » Il ne s'agit nullement d'une approbation, la traduction étant parue contre la volonté de l'auteur du livre,
mais au contraire d'un avertissement sur le danger que représentent pour la France les desseins d’Hitler.
Le maréchal demeurera à Thorey jusqu'à sa mort, le 27 juillet 1934, âgé de 79 ans. Après une messe à Thorey, le
corps du maréchal est déposé dans le caveau des ducs de Lorraine, à l'Église des Cordeliers de Nancy. Lorsque
le décès du Maréchal est annoncé, le sultan du Maroc, qui était à Marseille et allait s'embarquer, va s'incliner
devant la dépouille du grand homme : « il pleurait ». Un an après, son corps est inhumé à Rabat. Depuis 1961 à la
demande du général de Gaulle qui voulait éviter que son mausolée à Rabat soit profané, le corps du maréchal
Lyautey repose dans la chapelle de l'hôtel des Invalides, à Paris. L'inscription suivante est gravée sur son
tombeau : « Être de ceux auxquels les hommes croient dans les yeux desquels des milliers d'yeux cherchent
l'ordre à la voix desquels des routes s'ouvrent des pays se peuplent des villes surgissent
([Maréchal Hubert LYAUTEY- 1854-1934]
COLOMB BECHAR, suite :
Le chemin de fer, poussé avec activité, atteignait Djenien-bou-Rezg en 1900, Beni-Ounif, à 4 kilomètres de Figuig,
en 1903, Colomb-Béchar en 1905. Ainsi, depuis 1900, en l'espace de cinq ans, nous nous étions installés dans
les oasis sahariennes, puis dans la Zousfana et la Saoura et en dernier lieu à l'Ouest du Béchar.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un camp vichyste de prisonniers est installé à Colomb-Béchar, où sont
soumis au travail forcé des républicains espagnols, communistes français, etc.
C’est à proximité de Béchar que le général Leclerc a trouvé la mort le 28 novembre 1947 dans le crash de son B25 Mitchell, lors d’une tempête de sable au cours d’une tournée d’inspection. On suppose que l'appareil est
tombé en vrille suite à un problème de centrage, la faible altitude ayant empêché tout rattrapage de la situation
(un an plus tôt l'appareil avait connu le même problème en Égypte, mais le pilote avait eu le temps de redresser
l'avion). Les 13 occupants de l'appareil sont tués sur le coup.
Elle devient une commune de plein exercice le 12 décembre 1958.
En 1963, après l’indépendance de l'Algérie, le Maroc revendique sans succès les provinces de Bechar et Tindouf,
ce qui déclenche la guerre des sables entre les deux pays.
Installation de lancement Diamant
Créé à Colomb-Béchar le 24 avril 1947, le Centre d'Essais d'Engins Spéciaux (CEES) devient interarmées (CIEES)
- Terre et Air - en 1948. C'est un polygone depuis lequel pourraient être lancés des engins spéciaux, qu'ils soient
du type Sol-Air, Air-Sol, Sol-Sol, Air-Air, etc., et effectuées du sol, les mesures indispensables à la mise au point
de ces engins.
[Polygone de lancement
Diamant(Ariane)]
La présence d'une petite oasis et d'une base aérienne rendaient possible la vie du personnel, une bonne piste et
deux voies ferrées, dont une à écartement normal, reliaient le Centre à la Côte (700 km au nord). L'intérêt d'un tel
choix ne s'arrêtait pas là sans être absolument parfaites, les conditions atmosphériques étaient en général
favorables pour les tirs, l'ensoleillement et le ciel d'une pureté rare permettant l'emploi de dispositifs optiques
250 jours sur 365.
Véritable entreprise parfaitement rodée, le CIEES met ainsi an place au cours d'un essai " lourd ", 800
scientifiques et techniciens, militaires et civils, sur des équipements de pointe. 3000 personnes les ravitaillent,
les administrent, dépannent leurs moyens de travail et de vie. Sa part de responsabilité dans les essais est
normalement importante, lors du lancement du premier satellite elle fut exceptionnellement très lourde. Le
Centre représente pour la France un bel exemple de coordination entre personnels officiers, ingénieurs
militaires, ingénieurs, sous-officiers, personnels civils divers, hommes de troupe du contingent, tous venus
d'horizon et de milieux différents, mais qui appelés à résoudre de nombreuses difficultés, se sont parfaitement
intégrés, réussissant à dominer les problèmes posés et permettant ainsi, en neuf mois, lors de la dernière
campagne, de réaliser plus d'un demi-millier d'essais sur le champ de tir Béchar-Hammaguir.
Le Lieutenant, puis Capitaine Jean Bastien-Thiry y a servi pendant deux années, dès 1952, en qualité de
spécialiste des engins téléguidés air-air. Plus tard il conçoit le missile sol-sol Nord Aviation SS10 utilisé par
l’Armée française de 1955 à 1962, également en service dans les armées américaine et israélienne (en 1956 à
Suez). Nous connaissons tous par la suite son sort tragique et ce clin d’œil est un hommage respectueux à sa
mémoire.
Le 1er juillet 1967, le CIEES est évacué et remis aux autorités algériennes, comme le prévoyaient les accords
d'Evian signés en mars 1962.
Relief :
Colomb-Béchar est entourée de chaînes de montagnes :



le Djebel Antar à 1 953 m.
le Djebel Grouz à 1 835 m.
le Djebel Béchar à 1 206 m.
Climat :
Mois
jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
8 12 16 21 25 25 20 13 7
2
Température minimale moyenne (°C) 1 4
13
8 11 15 19 23 28 32 31 26 20 13 9
Température moyenne (°C)
20
Température maximale moyenne (°C) 15 18 22 26 30 35 40 38 33 27 20 16 27
0 0 10 0 0 0 0 0 0 10 10 0
Précipitations (mm)
80
Et si vous souhaitez en savoir plus sur COLOMB-BECHAR cliquez SVP sur l’un de ces liens :
http://alger-roi.fr/Alger/documents_algeriens/monographies/pages/19_colomb_bechar.htm
http://www.youtube.com/watch?v=j_bos_7bQHk
http://www.becharis.com/
http://philang.pagesperso-orange.fr/carnet_algerie/html/bechar.html
http://www.algeriepyrenees.com/article-sud-algerien-bechar-capitale-du-sud-ouest-algerien-ville-moderne-est-lune-des-regions-les-plus-attrayantes-du-sud-46853972.html
http://www.zlabia.com/benitahdecolomb.htm
http://encyclopedie-afn.org/Radioamateurs_en_Alg%C3%A9rie
http://jeomrane.free.fr/site_bechar.html
2/ ALGER restera noyée dans ses eaux usées jusqu’en 2018
La wilaya d’Alger poursuit son processus de traitement des eaux usées doucement mais sûrement.
L’assainissement devrait prendre encore au moins 5 ans, a annoncé le ministre des Ressources en
eau Hocine Necib.
Les eaux usées de la wilaya d’Alger devront encore attendre pour être épurées. La capitale qui a entamé un
renouvellement de ses infrastructures d’assainissement d’eaux sales, nécessite encore quelques
supplémentaires pour achever cette mission environnementale. “Actuellement, 60% des eaux usées sont traitées
et on pourra atteindre 90 % en 2015 et 100 % en 2018″, a expliqué le ministre des Ressources en eau Hocine
Necib lors d’un point de presse à la station de traitement de Baraki. Une fois traitées ces eaux pourront être
rejetées dans les oueds de la wilaya a ajouté le ministre des Ressources en eau.
Pallier le manque d’infrastructures
La lenteur du traitement des eaux usées est un véritable handicap, Alger et sa wilaya qui doit supporter des flots
d’eaux usées, notamment lors d’intempéries, où les villes de la région subissent des inondations ingérables. De
nombreux foyers ne sont toujours pas raccordés à un réseau d’assainissement des eaux. Ainsi l’Algérie s’est
lancée depuis quelques années dans le renforcement de son réseau d’épuration et elle continue à mettre l’accent
sur cette obligation environnementale. La ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, Dalila
Boudjemaâ, aux côtés de M. Necib lors de ce point presse a affirmé qu’une enveloppe de 83 milliards de DA a été
affectée à l’assainissement des eaux et à la protection contre les inondations dans la wilaya d’Alger. Il faut savoir
que l’Algérie bénéficie d’ores et déjà d’un soutien financier d’un montant de 30 millions d’euros de la
communauté européenne dans le cadre d’un programme d’appui au secteur des ressources en eau….
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/09/alger-restera-noyee-par-seseaux-usees-jusquen-2018/
NDLR : Subvention de la Communauté Européenne, donc nos impôts. Savoureux quant on connait les richesses
et les ressources de l’état algérien malheureusement minées par une corruption endémique. Sommes-nous pour
autant responsable de cela ?
3/ Germain dit Camembert personnage d’autrefois à Oran (Source de Monsieur G Cesar)
Au début des années 30, alors que le faubourg du dessus des falaises de Gambetta n’était qu’un amas de petites
maisons désordonnées, un jeune instituteur et son épouse étaient arrivés de Métropole.
L’homme était donné comme « bizarre »mais, dans ce pays, tout ce qui n’était pas soi était bizarre…
Pour lire la suite se référer à PJ 2 jointe à cette INFO
4/ Que reste-t-il des "printemps arabes"? Algérie : l'immobilisme de rigueur
A Alger, le régime à bout de souffle souffre d'une paralysie politique depuis la maladie d'Abdelaziz
Bouteflika. Mais les manoeuvres pour des élections en 2014 ont commencé.
Inquiétés par le tourbillon des "printemps arabes" en 2011, les autorités algériennes ont très vite étouffé les
différentes manifestations par "l'achat de la paix sociale". Le régime "a réagi très vite aussi bien sur le plan
sécuritaire que sur le plan de la redistribution", explique Pierre Vermeren, historien spécialiste du Maghreb à
l'Université Paris 1.
Quel après-Bouteflika?
Le récent échec du "printemps arabe" en Egypte et la destitution du président Mohamed Morsi, issu des Frères
musulmans, ont été accueillis avec soulagement à Alger, où le régime, à bout de souffle, doit rapidement
désigner un successeur au président Abdelaziz Bouteflika, malade et âgé de 76 ans.
La maladie du président Bouteflika a précipité le pays dans une paralysie politique. Pour Pierre Vermeren, les
grandes manoeuvres ont commencé en vue de l'élection présidentielle de 2014. "On assiste à une mise à l'écart
du clan présidentiel. C'est une période de régence un peu bizarre", analyse Pierre Vermeren. L'Algérie semble se
diriger vers une "campagne qui permettrait d'opposer des personnalités du régime entre elles." …
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/algerie-l-immobilisme-derigueur_1277898.html
5/ Pour les autorités tunisiennes, il existe un "djihad du sexe" en Syrie
Le ministre de l’Intérieur tunisien a admis jeudi que des femmes –sans préciser leur nombre- avaient
réussi à quitter la Tunisie pour se rendre en Syrie où elles assouvissent les désirs sexuels des
combattants djihadistes avant de revenir enceinte.
"Elles ont des relations sexuelles avec 20, 30, 100 djihadistes." Le ministre de l'Intérieur tunisien, Lotfi ben
Jeddou, a expliqué lors d'une audition devant les députés, jeudi 19 septembre, que des Tunisiennes avaient
réussir à quitter le territoire pour aller faire "le djihad du sexe" en Syrie. En d’autres termes, elles partent
assouvir les besoins sexuels des combattants islamiques, qui cherchent à faire tomber le régime syrien de
Bachar al-Assad…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.france24.com/fr/20130920-tunisiennes-partent-faire-djihadsexe-syrie-tunisie-jeddou-assad
6/ Au cœur du procès de Trappes, la "légitimité" du contrôle d'identité des
femmes en voile intégral
Exactement deux mois se sont écoulés. Et les deux parties campent toujours sur leurs positions.
Michaël Khiri, le mari de Cassandra Belin, la femme intégralement voilée dont le contrôle d'identité
avait dérapé à Trappes (Yvelines), point de départ des nuits de tension entre le 19 et le 21 juillet dans
la ville, comparaissait vendredi 20 septembre devant le tribunal correctionnel de Versailles pour
"outrage" et "rébellion", envers les trois policiers impliqués dans le contrôle…
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/09/20/je-ne-trouve-pas-legitime-deme-faire-controler-contre-ma-liberte-de-pratiquer-ma-religion_3482019_3224.html
7/ Karine Le Marchand a le blues
Cliquez SVP sur ce lien : http://www.ndf.fr/le-dessin-de-la-semaine/19-09-2013/karine-marchand-blues
NDLR : Cela n’a pas empêché le Président François Hollande de décorer Monsieur Lilian Thuram.
http://www.liberation.fr/societe/2013/09/17/hollande-decore-lilian-thuram-de-la-legion-d-honneur_932699
8/ L'acteur Hamidou n'est plus
L'acteur international marocain Hamidou Benmessaoud, plus connu sous le pseudo d'"Amidou", est décédé
jeudi dans un hôpital parisien, à l'âge de 78 ans.
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.atlasinfo.fr/L-acteur-Hamidou-n-est-plus_a45877.html
EPILOGUE COLOMB-BECHAR
Le Maroc réclame la restitution de Tindouf et Bechar, l’Algérie menace
Le ton vient encore de monter d’un cran entre le Maroc et l’Algérie après le sortie fracassante de Hamid Chabat,
secrétaire général du parti de l'Istiqlal, demandant à l’Algérie de restituer au Maroc Tindouf, Colomb Bechar,
Hassi Baida et Elknadssa. Ces localités marocaines formant le Sahara oriental se trouvent actuellement sous
contrôle algérien. Elles ont été annexées dans les années 50 par la France coloniale à son département algérien.
Lorsque le Maroc a obtenu son indépendance en 1956, il a réclamé à la France de lui restituer ses terres. La
France était d’accord sur le principe mais à condition que le Maroc observe une neutralité via-à-vis de la
résistance algérienne, ce que le roi du Maroc Mohamed V avait refusé. En effet le Maroc servait de base de repli à
cette résidence. Le Maroc avait préféré conclure un accord avec Ferhat Abbas, dirigeant du gouvernement
provisoire algérien, dans la perspective de régler le problème des frontières après le départ des Français.
Malheureusement après l'indépendance de l'Algérie, en 1962, Ferhat Abbas a été remplacé par Ahmed Ben Bella
qui a refusé de reconnaître l’accord passé entre le Maroc et Ferhat Abbas, chose qui a provoqué l’ire du Maroc.
C’est le début des relations de voisinages tumultueuses entre les deux pays qui durent jusqu’à aujourd’hui. Les
tensions entre les deux pays avaient atteint leur apogée et se sont soldées par la guerre du Sable en 1963. Une
guerre qui n’a rien résolu, puisque le problème reste entier et les Algériens le savent bien, puisque cette
question représente pour eux une carte qu’ils jouent en sous-marin pour alimenter et perpétuer les tensions au
sujet du Sahara marocain occidental….
Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.newsring.fr/monde/1246-le-sahara-occidental-a-t-il-le-droita-lindependance/51281-le-maroc-reclame-le-restitution-de-tindouf-et-bechar-lalgerie-menace
Bon Week-End à Tous
Jean-Claude Rosso