systèmes de détection incendie

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systèmes de détection incendie
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs ponctuels de chaleur
DISTANCE ENTRE TOUT DÉTECTEUR ET TOUT POINT AU PLAFOND
(NORME NF S61-970 § 11.5.2.2)
En plus de la surface couverte par le détecteur, il est impératif de tenir
compte de la distance horizontale maxi (D) entre tous détecteurs et tous
points du plafond ou de la toiture.
Type de détecteur
Chaleur classe A1R
Chaleur classe A1 ou A1S ou A2
ou A2S ou A2R ou B ou Br ou BS
Surface du local
Hauteur du local
S ≤ 40 m²
S > 40 m²
S ≤ 40 m²
S > 40 m²
h≤7m
h≤7m
h≤4m
h≤4m
Distance horizontale maximale entre tout point du plafond et un détecteur
i ≤ 20°
20° < i ≤ 45°
i > 45°
5,7 m
5,7 m
6,3 m
4,4 m
5,7 m
7,1 m
4,6 m
4,6 m
4,6
3,6 m
4,6 m
5,7
EXEMPLE D'IMPLANTATION DANS UN LOCAL
74
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs ponctuels de fumée ou de chaleur
DÉTECTEURS AUTOMATIQUES D'INCENDIE
(NORME NF S61-970 § 11.5.1)
Si pour une raison technique ou liée à une configuration particulière du bâtiment, la
détection automatique d'incendie d'un volume n'est pas installée conformément aux
principes définis dans le présent chapitre, son niveau de performance doit être validé
par un essai d'efficacité .
IMPLANTATION DES DÉTECTEURS PONCTUELS DE FUMÉE OU DE CHALEUR
(NORME NF S61-970 § 11.5.2.4 ET 11.5.2.5)
Implantation des détecteurs ponctuels par rapport aux murs ou autres éléments verticaux
La distance horizontale entre les détecteurs et les éléments verticaux (cloisons, de ces particularités si, par ailleurs, il n'existe pas d'obstacle entre le plafond
murs, poutre ou conduit de hauteur supérieure à 15 cm) ne doit pas être et un plan fictif distant de 0,15 m. Lorsque cette dernière condition n'est pas
inférieure à 0,5 m, exception faite des couloirs, gaines techniques et parties de respectée, la distance horizontale séparant les détecteurs de ces éléments
bâtiments similaires de moins de 1 m de largeur.
suspendus ou de ces cloisons ne doit pas être inférieure à 0,50 m, exception
faite
des couloirs, gaines techniques et parties de bâtiments similaires de moins
Si le plafond comporte des éléments suspendus ou s'il subsiste un espace entre
le sommet des cloisons et le plafond lui-même, il ne sera pas tenu compte de 1 m de largeur.
Implantation des détecteurs ponctuels par rapport aux obstacles
Implantation des détecteurs ponctuels sous un plafond incliné
SSI
75
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs ponctuels de fumée ou de chaleur
IMPLANTATION DES DÉTECTEURS PONCTUELS DE FUMÉE OU DE CHALEUR
(NORME NF S61-970 § 11.5.2)
Plafond comportant des alvéoles (§ 11.5.2.5)
Si le plafond comporte des éléments, des solives, ou des retombées
formant des alvéoles, la prise en considération de celles-ci dépend
de leur hauteur comparée à celle du local.
Dans tous les cas, les détecteurs doivent être installés dans l'alvéole.
- u < 800 mm
S ≤ An : le tableau ci-dessous donne le nombre d'alvéoles surveillées
par détecteur
Surface de l'alvéole =S
S/An ≤ 0,2
0,2 < S/An ≤ 0,3
0,3 < S/An ≤ 0,4
0,4 < S/An ≤ 0,6
0,6 < S/An ≤ 1
Nombre d'alvéoles
surveillées par détecteur
5
4
3
2
1
S > An : les alvéoles sont assimilées à des locaux distincts.
- u > 800 mm = chaque alvéole est assimilée à un local distinct
Plafonds suspendus perforés (§ 11.5.2.7)
Il peut être admis de ne pas installer de détecteurs sous le plafond suspendu si
toutes les conditions suivantes sont réunies :
- les perforations représentent plus de 40 % de toute section du plafond de
1 m x 1 m,
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- les dimensions de chaque perforation excèdent 10 mm x 10 mm, et
- l'épaisseur du plafond suspendu ne dépasse pas 3 fois la dimension minimale
de la perforation.
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs ponctuels de fumée ou de chaleur
IMPLANTATION DES DÉTECTEURS PONCTUELS DE FUMÉE OU DE CHALEUR
(NORME NF S61-970 § 11.5.2.6)
Local ou volume avec renouvellement d'air important
Dans les locaux ou volumes ou le renouvellement d'air est supérieur à 8
volumes par heure, des détecteurs de conduit (dénommé également détecteurs
de gaine) ou des détecteurs par aspiration doivent être utilisés en complément
des détecteurs d'ambiance.
Pour des renouvellements d'air compris entre 4 et 8 volumes par heure, une
analyse doit être réalisée afin de déterminer la nécessité ou pas d'installer de
tels détecteurs.
Détection de fumée pour conduit d'air
Les détecteurs de fumée équipés de tubes de prélèvement peuvent être installés
pour la détection de fumée dans les conduits d'air. Ils sont adaptés à des
vitesses de passage d'air > 5 m/s.
SSI
Condition d'installation :
- Pour éviter les phénomènes de turbulence après ou avant un coude ou un
piquage, il convient d'installer le dispositif de prélèvement des détecteurs, à
une distance de l'élément perturbateur, au moins égale à trois fois la largeur
du conduit.
- Les détecteurs de fumée pour conduit d'air constituent une surveillance
spécifique qui ne dispense en aucun cas de la surveillance de l'ambiance.
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SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs par aspiration de fumée
PERFORMANCES DES DÉTECTEURS EN FONCTION DE LA COURBE DU FEU
Détecteur par aspiration
DOMAINES D'UTILISATION
En règle générale, le détecteur de fumée par aspiration doit être utilisé toutes
les fois que le risque nécessite une détection précoce (application haute
sensibilité) ou lorsque un détecteur ponctuel ne peut pas être installé dans
CONTRAINTES
ENVIRONNEMENTALES
QUELQUES EXEMPLES
Détection invisible
Monument historique,
Etablissement pénitentier ...
Volume important
Hall de stockage, Atrium, Théatre ...
Volume restreint /
Ambiance confinée
Ambiance empoussiérée
Ambiance très propre
CONTRAINTES
DU SYSTÈME DE DÉTECTION
Détecteurs invisibles et/ou difficiles d'accès
Stratification des fumées :
détection impossible en plafond
Chemin de câble, Faux plafond, Faux plancher, Cheminement difficile des fumées :
Armoire électrique, ...
détection tardive
Incinérateur, Tunnel routier, Atelier d'usinage, Empoussièrage des détecteurs : détection
Combles ...
impossible ou déclenchements intempestifs
Salle blanche, Laboratoire,
Nécessité d'une détection très précoce
Fabrication de composants électroniques, ...
Difficulté d'accès aux détecteurs
Ambiance enfumée
Cuisine, Parking, ...
Ambiance humide
Chambre froide, Tunnel de lavage, ...
Ambiance très ventilée
Local informatique, Tunnel de congélation,
Salle blanche, Conduit de ventilation, ...
Températures élevées
Four ; Tunnel de séchage ...
Températures faibles
Chamfre froide ou de congélation, Combles,
Local non chauffé, ...
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l'ambiance à protéger (difficulté d'accès, perturbations électromagnétiques,
contraintes esthétiques etc.).
Risques de déclenchements intempestifs
Détérioration des détecteurs installés en ambiance
et risques de déclenchements intempestifs
Vitesse de l'air sur le détecteur trop importante :
détection difficile ou déclenchements intempestifs
Détérioration des détecteurs installés en ambiance
et risques de déclenchements intempestifs
Détérioration des détecteurs installés en ambiance
et risques de déclenchements intempestifs
LES SOLUTIONS PAR ASPIRATION
Réseaux d'aspiration masqués,
captation avec capilaires d'aspiration
Réseaux d'aspiration des fumées avec capilaires
d'aspiration à différentes hauteurs
Aspiration des fumées à l'intérieur des volumes,
réglage optimum des seuils de déclenchement
Filtration des poussières et adaptation
automatique à l'environnement
Plage de sensibilité très étendue
Détecteur en dehors du volume
Filtration des poussières et adaptation
automatique à l'environnement
Possibilité de déshumidifier l'air entrant
dans le détecteur
Captation de l'air par prélèvement à basse
vitesse et basse pression
Possibilité de refroidir l'air entrant
dans le détecteur
Possibilité de réchauffer l'air entrant
dans le détecteur
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs par aspiration de fumée
SURFACES COUVERTES PAR DÉTECTEUR
Surface maximale couverte
par un électro-aspirateur
1600 m2
Surface maximale couverte
par une tubulure
800 m2
Surface maximale "Amax" couverte
par une orifice de prélèvement
35 m2
Distance horizontales maximales "D"
entre tout point du plafond
et un orifice de prélèvement
5,9 m
Sur un même tubulure, toute perte de point de captation entraînant la perte de
plus de 400 m² doit être signalée en tant que dérangememt sur l'E.C.S.
Détecteur par aspiration
Lorsque la hauteur du local est supérieure à 12 m l'analyse du risque peut conduire
à installer deux niveaux de détection.
CONDITIONS D'INSTALLATION (NORME NF S61-970 § 9.5 )
Respect des conditions d'installation des constructeurs notamment :
- configurations du réseau de prélèvement ;
- caractéristiques des tubulures, des déports d'orifice et des raccords
(matière, diamètres, etc.) ;
- implantation, diamètre et repérage des orifices.
Conditions d'installation relatives aux tubulures
- canalisation utilisée pour la distribution des fluides (interdiction
d'utilisation de canalisation électrique) ;
- utilisation de raccords d'étanchéité vissés ou collés ;
- fixées par des dispositifs distants de 1,5 m au maximum
horizontalement ;
- toute perte de points de captation, d'une même tubulure,
entraînant la perte de plus de 400 m² doit être signalée en tant
que dérangement sur l'e.c.s.
Conditions d'installation relatives aux orifices de prélèvement
- orifices accessibles ;
Une information d'alarme feu spécifique, permettant d'identifier la ou
les tubulure(s) concernée(s) (par voyant ou par afficheur par exemple),
doit être signalée sur l'e.c.s. au moins pour chaque ensemble de 5
locaux ou volumes surveillé par le détecteur par aspiration.
Pour assurer la vérification de la cassure et l'entretien du réseau,
il doit être prévu un dispositif (par exemple raccord union) par
tubulure.
Si les tubulures traversent un mur ou une cloison résistante au feu,
des dispositions doivent être prises pour éviter d'altérer la résistance
au feu de ce mur ou de cette cloison.
SSI
Détecteur
par aspiration
une information d’alarme spécifique
pour 5 locaux ou volumes
e.c.s.
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SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs linéaires de fumée
SURFACE COUVERTE PAR LES DÉTECTEURS LINÉAIRES DE FUMÉE (NORME NF S61-970 § 11.5.2.2)
La surface surveillée par détecteur se présente sous la forme d'un
rectangle d'une surface au sol variant avec la hauteur du local (la
hauteur du local est mesurée au point le plus haut).
Hauteur recommandée
Hauteur du local
d'installation sous plafond
h1 en mètre
h2 en mètre
0 ≤ h1 ≤
0,3 ≤ h2 ≤ 0,5
55 ≤ h1 ≤ 12
0,5 < h2 ≤ 2
12 ≤ h1 ≤ 15
0,5 < h2 ≤ 3
(pour le niveau supérieur)
Largeur maximale
de surveillance
l1 ou l2 en m
4
5
5
IMPLANTATION DES DÉTECTEURS PAR RAPPORT À LA HAUTEUR DU LOCAL
Dans l'hypothèse d'un feu prenant naissance au sol, la fumée
produite refroidit en montant et se stratifie. Plus le local est haut,
moins la fumée monte sous le plafond.
Ce phénomène est encore plus important lors de feux à combustion
lente avec peu de dégagement calorifique.
Lorsque la hauteur du local est supérieure à 12 m, l'analyse du
risque peut conduire à installer un second niveau de détection.
RISQUES DE PERTURBATIONS DES DÉTECTEURS
Les détecteurs doivent être implantés de façon que le récepteur
ne risque pas de recevoir les faisceaux infrarouges du soleil ou de
toute autre source.
Le faisceau ne doit jamais pouvoir être interrompu (mouvement
de chariot élévateur, stockage de grande hauteur par exemple) ;
Tous les risques de masques (retombée de poutre, conduit de
ventilation, stockages, utilisation des locaux...) doivent être pris
en considération dans l'installation et l'exploitation des détecteurs
linéaires.
MONTAGE ET EXPLOITATION DES DÉTECTEURS
Les détecteurs linéaires doivent être montés sur des supports
stables.
Ils ne doivent pas être montés directement sur des éléments ou
des bardages métalliques ;
Lorsque le voyant du détecteur n'est pas visible depuis le sol,
un report d'alarme visible depuis le sol doit être installé.
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L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des détecteurs ponctuels de flamme
IMPLANTATION DES DÉTECTEURS PONCTUELS DE FLAMME
(NORME NF S61-970 § 11.5.3)
Conditions d'installation
- les détecteurs de flamme ne sont pas obligatoirement installés sous plafond,
ils peuvent être installés en applique contre les murs et les parois verticales ;
caractéristiques du détecteur, à savoir la classe 1, 2 ou 3 (respectivement 25,
17 ou 12 mètres) et l'angle maximum de réception précisé par le constructeur ;
- les détecteurs de flamme sensibles aux UV ne doivent pas être installés dans les
zones poussiéreuses, enfumées ou brumeuses ;
- le rayonnement UV ne traversant pas la fumée épaisse, les détecteurs de flamme
sensibles aux UV ne doivent être utilisés si l'incendie produit une fumée importante,
avant l'apparition des flammes. Si les détecteurs ultraviolets sont utilisés dans
des locaux où les matériaux sont susceptibles de brûler lentement, on doit leur
adjoindre d'autres types de détecteurs ;
- la distance entre tout point de la zone à surveiller et le détecteur le plus proche
doit répondre aux prescriptions de la norme NF EN 54-10 en fonction des
- prendre des précautions lorsqu'une activité de production ou d'autres procédés
émettent une radiation (soudure, four à flamme nue, torchère, ...)
- l'espace entre le détecteur et le risque doit être dégagée en permanence ;
Classe du détecteur
suivant la norme NF EN 54-10
Portées maxi
1
2
3
25 m
17 m
12 m
L'implantation de ce type de détecteurs doit notamment prendre en compte la présence d'éléments pouvant
constituer des obstacles s'opposant aux rayonnements émis par l'incendie. Leur mise en place sur
les parois verticales peut être utilement envisagée.
SSI
81
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation des déclencheurs manuels
IMPLANTATION DES DÉCLENCHEURS MANUELS
Généralités
Les déclencheurs manuels d'alarme doivent être implantés au niveau d'accès 0 au
sens de la norme NF S 61.931, dans les circulations à chaque niveau à proximité
immédiate de chaque escalier et au rez-de-chaussée à proximité des sorties.
Des textes d'applications peuvent imposer l'installation de déclencheurs manuels
d'alarme complémentaires, par exemple près de risques particuliers.
Les déclencheurs manuels d'alarme doivent être visibles et facilement accessibles.
De plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à 0,10 m.
Les déclencheurs manuels d'alarme doivent être installés à une hauteur d'environ
1,3 m.
Implantation des déclencheurs manuels
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES
Article MS 65 §1
Article J 37
Les déclencheurs manuels doivent être disposés dans les circulations, à chaque
niveau, à proximité immédiate de chaque escalier, au rez-de-chaussée à proximité
des sorties.
[...] Exceptionnellement, après avis de la commission de sécurité, et dans des
zones accueillant des personnes désorientées, les déclencheurs manuels d'alarme
peuvent être uniquement installés dans les locaux accessibles au personnel seul.
Ils doivent être placés à une hauteur d'environ 1,30 mètre au-dessus du niveau
du sol et ne pas être dissimulés par le vantail d'une porte lorsque celui-ci est
maintenu ouvert. De plus, ils ne doivent pas présenter une saillie supérieure à
0,10 mètre.
Article U 45
82
[...] Par ailleurs, dans les services psychiatriques, les commandes manuelles ne
doivent être installées que dans les locaux accessibles au personnel seul.
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Implantation de l'E.C.S.
Article MS 50 - Poste de sécurité
§ 1 - Un poste de sécurité doit être mis à la disposition exclusive des personnels § 4 - Le poste de sécurité doit notamment recevoir les alarmes restreintes
chargés de la sécurité incendie.
transmises par postes téléphoniques, avertisseurs manuels, installations de
§ 2 - Ce poste, d'accès aisé et si possible au niveau d'arrivée des secours extérieurs, détection et/ou d'extinction automatique. De plus, des commandes manuelles
doit être, sauf cas particulier, relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par des dispositifs d'alarme, de désenfumage mécanique, de conditionnement, etc.,
doivent être installées à l'intérieur de celui-ci.
un moyen de transmission rapide et sûr.
§ 5 - Le poste de sécurité et ses accès doivent être convenablement protégés contre
§ 3 - Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, le poste doit
un feu survenant dans l'établissement
être occupé en permanence par une personne au moins.
§ 6 - Ce poste doit être en mesure d'établir une liaison avec les espaces d'attente sécurisés.
Article MS 66 - Règles spécifiques applicables aux équipements d'alarme des types 1 et 2
§ 1. Le tableau de signalisation de l'équipement d'alarme des types 1 et 2 doit S'il existe un report de l'alarme restreinte, ce report doit être limité à une distance
être installé à un emplacement non accessible au public et surveillé pendant permettant au personnel de surveillance de se rendre rapidement au tableau de
les heures d'exploitation de l'établissement. Il doit être visible du personnel de signalisation afin d'être en mesure d'exploiter l'alarme restreinte.
surveillance et ses organes de commande et de signalisation doivent demeurer
aisément accessibles. Il doit être fixé aux éléments stables de la construction.
IMPLANTATION DES MATÉRIELS CENTRAL ET DÉPORTÉS DE L'ECS (NF S61-970 §11-1)
Conditions d'implantation du matériel central de l'E.C.S. et éléments à placer à proximité de l'E.C.S. et accès à l'E.C.S.
Signalisations et commandes placées entre
0,70 m et 1,80 m masquées si non utilisées.
Les signalisation visuelles sont facilement visibles
et lisibles, et les informations sonores sont audibles.
Conditions d'implantation du matériel déporté de l'ECS :
- être situé dans un emplacement équipé d'un détecteur
ou
- être situé dans un V.T.P.
Cas où le matériel central de l'ECS n'est pas sous surveillance humaine permanente
SSI
83
SYSTÈMES DE DÉTECTION INCENDIE
S.D.I. - Conception de l'installation
LIMITES DE CAPACITÉ D'UN E.C.S. (NF S61-970 § 9.1)
Lorsque le contrôle et la signalisation d'un équipement de contrôle et signalisation
(E.C.S.) sont gérés par des unités de traitement séparées :
- la capacité est limitée à un maximum de 1024 points par unité de traitement,
- si plus de 1024 points sont traités par l'équipement de signalisation
celui-ci doit être doublé de sorte que la défaillance de l'un des
équipements n'entraîne pas la défaillance de l'autre. Ce second
équipement doit être implanté dans le même local que le premier.
Un même équipement d'alimentation électrique (E.A.E.) ne peut
pas être utilisé pour le traitement de plus de 1024 points. Lorsque le
contrôle et la signalisation d'un E.C.S. sont gérés par une même unité
de traitement, cet équipement ne doit pas gérer plus de 1024 points.
Cette limitation de capacité ou l'organisation du câblage peuvent nécessiter la
présence de plusieurs équipements de contrôle et de signalisation (E.C.S.) sur un
même site.
LIMITES DE L'E.C.S. D'UN E.C.S/C.M.S.I. (NF S61-970 § 9.2)
Un E.C.S./C.M.S.I. ne doit gérer plus de 1024 points maximum pour la partie
E.C.S. L'association avec d'autres E.C.S./C.M.S.I. ou d'autres C.M.S.I. ou d'autres
E.C.S. n'est pas autorisée, exceptée pour un E.C.S./C.M.S.I. dont la fonction
C.M.S.I. est limitée à la fonction évacuation (E.C.S. avec U.G.A.) qui peut être
associé à un C.M.S.I. et/ou E.C.S. dans les conditions décrites en 11.2 du présent
document.
LIMITES LIÉES AUX DÉFAUTS SURVENANT SUR LES CÂBLES OU LES RACCORDEMENTS
(NF S61-970 § 7.3.2)
Les exigences suivantes doivent être respectées :
a) un défaut (coupure, court-circuit, mise à la terre) sur un circuit de détection
incendie ne doit pas :
- faire perdre plus d'un seul type de fonction (détection automatique ou manuelle),
- faire perdre plus de 32 points répartis sur 32 ZD maxi,
ne pas perdre plus d’un seul type de fonction :
séparation des ZDM et ZDA
- faire perdre plus de 1600 m² de surveillance pour tous les détecteurs,
- faire perdre plus d'un scénario de mise en sécurité.
b) u n circuit de détection ne doit pas comporter plus de 128 points,
ni couvrir plus de 6000 m2.
ne pas perdre plus de 32 points
et 1600 m2 maxi pour les détecteurs
c) u n défaut sur un câble d'interconnexion entre ECS en réseau ne doit affecter le fonctionnement d'aucun ECS.
LIMITES RELATIVES AUX LIAISONS HERTZIENNES (NF S61-970 § 9.3)
La défaillance d'une liaison hertzienne ne doit pas engendrer la perte de plus de
32 points de détection.
Un circuit de détection rebouclé ne doit pas comporter plus de 128 points de
détection à liaison filaire et/ou à liaison hertzienne.
84
Un organe intermédiaire ne doit pas pouvoir gérer plus de 32 points en liaison
hertzienne (soit des détecteurs, soit des déclencheurs manuels).
Un E.C.S. n'utilisant pas d'organe intermédiaire pour liaisons hertziennes ne doit
pas pouvoir gérer plus de 32 points en liaison hertzienne.
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Généralités
Établissements concernés
2e GR.
5e cat.
1er GROUPE (1ère à 4e catégorie)
J
L
M
N
O
P
R
S
T
U
V
W
X
Y
ALARME : mode de diffusion
- son NF S 32.001
son diffusé à partir de diffuseurs sonores non
autonomes ou de blocs autonomes d'alarme sonore
- message pré-enregistré
voir les cas d'application page suivante
la diffusion phonique de l'alarme ne remplace pas la
diffusion du son NF S 32.001
l'alarme générale sélective doit être sonore et
éventuellement visuelle
les tableaux répétiteurs doivent reporter
synthétiquement l'alarme feu du SDI
FONCTION ÉVACUATION
- diffusion phonique de l'alarme
- alarme générale sélective
PU
- tableau répétiteur
PO
- alarme générale immédiate
la temporisation de l'alarme générale est interdite
- alarme générale visuelle
signalisation visuelle par diffuseurs ou panneaux lumineux
le verrouillage des portes des sorties de secours
doit recevoir l'avis de la commission de sécurité,le
déverrouillage simultané de toutes les issues de la ZA
doit être asservi à l'alarme.
blocs autonomes asservis au déclenchement du
processus d'alarme des établissements avec locaux à
sommeil
DÉVERROUILLAGE
DES ISSUES DE SECOURS
ÉCLAIRAGE DE SÉCURITÉ
FONCTION COMPARTIMENTAGE
5e cat.
L
M
N
O
P
R
S
T
U
V
W
X
Y
PORTES DE CIRCULATION
commande automatique des portes résistantes au feu
de recoupement des circulations maintenues ouvertes
PORTES D'ESCALIER
commande automatique des portes résistantes au feu
de recoupement des escaliers maintenues ouvertes
commande automatique des clapets coupe-feu installés
en limite de zone de compartimentage (SSI A et B)
CLAPET COUPE FEU DE
VENTILATION DE CONFORT
(hors VMC)
option
commande automatique des clapets coupe-feu
installés en limite des locaux à risques importants
non arrêt dans la zone sinistrée des ascenseurs ou
monte-malades
NON ARRÊT ASCENSEUR
5e cat.
DÉSENFUMAGE ESCALIERS
FONCTION DÉSENFUMAGE
J
DÉSENFUMAGE CIRCULATIONS
- circulations de longueur total
> 30 m ;
- circulations desservies par des
escaliers mis en surpression ;
- circulations desservant des
locaux à sommeil ;
- circulations situées en
sous-sol
DÉSENFUMAGE LOCAUX
- > 300 m2 en étage ou RdC ;
- > 100 m2 en sous-sol ;
- > 100 m2 aveugle ;
ARRÊT VENTILATION
J
L
M
N
O
P
R
S
T
U
V
W
X
Y
commande uniquement manuelle du désenfumage ou
de la mise à l'abri des fumées
commande du désenfumage pas obligatoirement
automatique
commande par détection automatique du désenfumage
des circulations horizontales si SSI de cat A
commande par détection automatique du
désenfumage des circulations desservant les chambres
commande du désenfumage pas obligatoirement
automatique
commande par détection automatique du
désenfumage des locaux si SSI de cat A
arrêt des ventilations mécaniques qui ne participent
pas au désenfumage des circulations désenfumées,
hors VMC.
* Établissements avec locaux à sommeil
SSI
85
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction évacuation - Types et modes de diffusion d'alarme
Alarme restreinte (1)
Alarme générale (2)
Type de diffusion
son
message
NF S 32.001 pré-enregistré
J
diffusion
phonique
Mode de diffusion
générale
sélective
DSNA
SSS (4) sono (5)
ou BAAS
Temporisation
possible de
tableau
l'alarme
report générale (3)
non
M32 § 3
tous établissements
avec EA 1
ou sonorisation
autres
1ère catégorie
et/ou sonorisation
autres
N
N 18
tous établissements
oui/sans objet (6)
O
O 19
tous établissements
oui
P
P 22 § 3
R
L
M
J 37
L 16
L 16 § 2
M 32
EA 1, 2 ou 3
et
et
ou
oui
sans objet (6)
et
et
oui
oui/sans objet (6)
et
ou
oui/sans objet (6)
EA 4
oui
R 31
tous établissements
oui/sans objet (6)
S
S 16
tous établissements
oui/sans objet (6)
T
T 50
U
U 45
U 50
niveaux avec sommeil
et
non
niveaux sans sommeil
et
sans objet (6)
V
V 10
tous établissements
sans objet (6)
W
W 14
tous établissements
sans objet (6)
X
X 26
tous établissements
sans objet (6)
Y
Y 20
CTS
avec sonorisation
et
ou
oui/sans objet (6)
sans sonorisation
1ère catégorie
oui/sans objet (6)
et
et
oui
autres
oui
CTS 28
tous établissements
oui
EF
EF 16
oui
GA
GA 9
tous établissements
1ère et 2e catégorie
effectif important
autres
OA
OA 25
PA
REF
5e cat.
ou
ou
(7)
ou
ou
(7)
oui
tous établissements
tous établissements
REF 18
PE 32
PU 6
tous établissements
tous établissements
sauf PU
PU
sans objet (6)
non
ou
(1) Alarme restreinte : signal sonore et visuel distinct du signal d'alarme générale ayant
pour but d'avertir soit le poste de sécurité incendie de l'établissement, soit le personnel
désigné à cet effet, de l'existence d'un sinistre et de sa localisation. (art. MS 61).
(2) A larme générale : signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants
d'avoir à évacuer les lieux. (art. MS 61).
(3) Temporisation de l'alarme générale : la temporisation ne doit être admise que
lorsque l'établissement dispose, pendant la présence du public, d'un personnel
qualifié pour exploiter l'alarme restreinte... (art MS 66 §5).
86
ou
non
(4) SSS : Systèmes de sonorisation utilisés pour générer et diffuser le signal sonore
de l'alarme générale dans une ou plusieurs Zones d'Alarme dans le cadre
d'Équipements d'Alarme de type 1 ou 2a comportant, par définition, une U.G.A.
Le S.S.S. doit respecter les dispositions de la norme NF EN 60949 visant les
systèmes électroacoustiques pour services de secours.
(5) sono : système de sonorisation de l'établissement.
(6) sans objet : la temporisation de l'alarme générale est impossible avec les
équipements d'alarme de type 3 et 4.
(7) La diffusion de l'alarme générale est réalisée sans temporisation en l'absence
de personnel qualifié pour exploiter immédiatement l'alarme restreinte.
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction évacuation - Modes de diffusion d'alarme
Article MS 61 - Terminologie
a) Alarme générale : signal sonore ayant pour but de prévenir les occupants b) Alarme restreinte : signal sonore et visuel distinct du signal d'alarme générale
d'avoir à évacuer les lieux. Ce signal sonore peut être complété, dans certains cas, ayant pour but d'avertir soit le poste de sécurité incendie de l'établissement, soit
par un signal visuel. L'alarme générale peut être immédiate ou temporisée.
la direction ou le gardien, soit le personnel désigné à cet effet, de l'existence d'un
Alarme générale sélective : alarme générale limitée à l'information de certaines sinistre et de sa localisation ;
catégories de personnel, selon les dispositions prévues par le présent règlement
pour certains établissements ;
Article MS 64 - Principes généraux d'alarme
§ 1 - En principe, l'alarme générale doit être donnée par bâtiment.
§ 3. (Arrêté du 24 septembre 2009) Un signal sonore doit être complété par un
§ 2. ... la diffusion de l'alarme générale doit englober, au minimum, la zone de dispositif destiné à rendre l'alarme perceptible en tenant compte de la spécificité
des locaux et des différentes situations de handicap des personnes amenées à les
mise en sécurité laquelle doit englober la zone de détection.
fréquenter isolément.
D'après la norme NF S61-932 § 9.6 relatif aux Équipements d'Alarme (E.A.) :
- Les câbles d'alimentation des Diffuseurs Sonores Non Autonomes (D.S.N.A.) et des Diffuseurs Lumineux (D.L.) doivent être
de catégorie CR1 avec dispositifs de dérivation ou de jonction résistant à l'essai au fil incandescent et indépendants des
autres canalisations électriques.
- Les limites applicables aux diffuseurs d'alarme sont :
a) un défaut sur une ligne de diffuseurs (diffuseur sonore, diffuseur sonore ou lumineux, haut-parleur) d'une U.G.A. ne doit
pas faire perdre plus de 32 diffuseurs ou un seul Système de Sonorisation de Sécurité ;
b) un court circuit sur une ligne de commande issue du contact auxiliaire d'une U.G.A., ne doit pas faire perdre plus de 16
B.A.A.S. ou 32 B.A.A.S. si cette ligne est surveillée par l'U.G.A. ;
c) un défaut sur une ligne de diffuseurs sonores d'un Système de Sonorisation de Sécurité celle-ci ne doit pas perdre plus de
32 Diffuseurs Sonores Non Autonomes (D.S.N.A.) ;
SSI
87
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction évacuation - Évacuation par message préenregistré
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article MS 67 - Conditions d'exploitation
[...]
§ 4. Il peut être admis, selon les dispositions particulières ou après avis de la
commission de sécurité, que la diffusion du signal sonore d'alarme générale
conforme à la norme visant les équipements d'alarme soit entrecoupée ou
interrompue par des messages préenregistrées prescrivant clairement l'évacuation
du public.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX E.R.P. DE TYPE L
Article L 16 - Équipement d'alarme
[...]
§ 2. Dans le cas d'un équipement d'alarme du type 1 (système de sécurité En outre, le fonctionnement de l'alarme générale doit être précédé
incendie de catégorie A) ou dans les établissements équipés d'une sonorisation, automatiquement :
l'alarme générale doit être interrompue par diffusion d'un message préenregistré - de la mise en fonctionnement de l'éclairage normal des salles plongées dans
prescrivant en clair l'ordre d'évacuation. Dans ce dernier cas, les équipements
l'obscurité pour des raisons d'exploitation ;
nécessaires à la diffusion de ce message doivent également être alimentés au - de l'arrêt du programme en cours afin que le message d'évacuation soit audible.
moyen d'une alimentation électrique de sécurité (AES) conforme à sa norme.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX E.R.P. DE TYPE P
Article P 22 - Système de sécurité incendie, système d'alarme
[...]
§ 3. Dans le cas d'équipement d'alarme du type 1, 2 ou 3, l'alarme générale En outre, le fonctionnement de l'alarme générale doit être précédé
doit être interrompue par diffusion d'un message préenregistré prescrivant en automatiquement :
clair l'ordre d'évacuation. Dans ce dernier cas, les équipements nécessaires à - de l'arrêt du programme en cours ;
la diffusion de ce message doivent également être alimentés au moyen d'une - de la mise en fonctionnement de l'éclairage normal des salles plongées dans
l'obscurité pour des raisons d'exploitation.
alimentation électrique de sécurité (A.E.S.) conforme à sa norme.
SYSTÈME DE SONORISATION DE SÉCURITÉ (S.S.S.)
D'après la norme NF S61-932 § 9.5
Il est possible de mettre en œuvre un Système de Sonorisation de Sécurité (S.S.S.)
dans le cadre d'un Équipement d'Alarme de type 1 ou de type 2a.
Le S.S.S. permet, soit de diffuser un signal sonore conforme à la norme NF S 32001, soit une combinaison de ce signal avec un message d'alarme.
Message d'alarme
Le signal sonore doit être audible et le message doit être intelligible en tout
point de toute Z.A.
Les messages doivent être clairs, courts, non ambigus et compréhensibles.
Lorsque l'alarme est donnée par un signal sonore et un message d'alarme
préenregistré, il y a lieu de respecter la séquence suivante :
Signal sonore / silence / message d'alarme / silence / traduction du message
d'alarme (si nécessaire) / silence.
Cette séquence est diffusée au moins deux fois et dans tous les cas jusqu'à la
fin de la diffusion de l'alarme générale.
Signal sonore : conforme à la norme NF S 32-001. Durée entre 4 et 10s.
Silence : durée entre 2s et 5s.
Implantation du S.S.S.
Le matériel principal de sonorisation doit être placé soit dans le même
emplacement que le matériel central du C.M.S.I., soit dans un ou plusieurs
volume(s) technique(s) protégé(s), à l'exception des atténuateurs qui, lorsqu'ils
existent, sont mis à disposition des utilisateurs au niveau d'accès 0.
E.C.S.A.V.
88
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction évacuation - Gestion des issues de secours
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article CO 46 - Portes des sorties de secours
§ 2 Le verrouillage des portes des sorties de secours peut être autorisé après avis
de la commission de sécurité et sous réserve du respect des mesures énoncées dans
la suite du présent article.
a) Chaque porte doit être équipée d'un dispositif de verrouillage électromagnétique
conforme à la norme en vigueur pour cette application ;
b) Les portes équipées ne peuvent être commandées que selon l'un des deux
principes suivants :
- Par un dispositif de commande manuelle (boîtier à bris de glace, par exemple)
à fonction d'interrupteur intercalé sur la ligne de télécommande et situé près de
l'issue équipée ;
- Par un dispositif de contrôle d'issues de secours conforme aux dispositions de la
norme le concernant (visant également les conditions de mise en œuvre), avec
comme durées de temporisation : T1 max = 8 s et T2 max = 3 mn.
La temporisation T2 n'est cependant admise que si l'établissement dispose d'un
service de sécurité assuré par des agents de sécurité incendie dans les conditions
définies à l'article MS 46.
c) Le déverrouillage automatique des issues de secours doit être obtenu dans les
conditions prévues à l'article MS 60.
§ 3 - Tout dispositif de dissuasion d'emprunter les portes de secours verrouillées
ou non verrouillées peut être autorisé après avis de la commission de sécurité.
1er principe : Dispositif de Commande Manuelle (DCM)
2e principe : Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
Article MS 60 - Automatismes
§ 2 - En complément des dispositions imposées à l'article CO 46 (§ 2), le déverrouillage
automatique des issues de secours doit être obtenu dès le déclenchement du
processus de l'alarme générale. Cependant, s'il existe un équipement d'alarme de
type 1, ce déverrouillage doit être obtenu automatiquement et sans temporisation
en cas de détection incendie.
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.3
Les dispositifs de verrouillage électromagnétique sont des D.A.S de la fonction
évacuation associés à une Z.A..
Le déverrouillage des issues de secours ne doit pas être commandé à partir de
U.C.M.C d'un C.M.S.I. mais à partir de l'U.G.A..
La temporisation du déverrouillage n'est possible que si toutes les issues de secours
sont visibles depuis le poste de sécurité où se trouve l'U.S. de l'U.G.C.I.S., soit
directement, soit par l'intermédiaire d'un équipement de vidéosurveillance.
Dans le cas où il existe une temporisation du déverrouillage, une signalisation
sonore et visuelle installée près de chaque issue de secours verrouillée, doit
informer l'utilisateur que sa demande d'ouverture est prise en compte. Cette
signalisation doit être associée à un affichage informatif précisant l'existence
d'une temporisation à l'ouverture.
2e principe : Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX ÉTABLISSEMENTS DE TYPE J ET U
Article J 21 - Verrouillage des portes
§ 1. Pour des contraintes impératives d'exploitation, le
verrouillage des portes de sortie de secours, de recoupement
de circulation ou d'isolement des zones est autorisé dans
les conditions définies aux articles CO 46 et MS 60 (§ 2).
§ 2. La fermeture à clé des portes de chambre ou appartement
est admise dans la mesure où chaque personne affectée à la
surveillance de l'établissement est dotée d'une clé permettant
l'ouverture de toutes ces portes.
SSI
Article U 21 - Verrouillage des portes
§ 1. Dans les hôpitaux ou les services nécessitant une surveillance particulière des patients, les portes
des locaux ou unités de soins peuvent être maintenues exceptionnellement verrouillées, à condition
d'être placées chacune sous la responsabilité d'un préposé à leur ouverture.
Ce verrouillage peut être réalisé selon l'un des deux principes suivants :
a) par un verrouillage par clés. [...]
b) par un dispositif de verrouillage électromagnétique conforme aux dispositions de l'article CO 46
(§ 2), à l'exception du dispositif de commande manuelle de déverrouillage qui peut être, par dérogation, situé
dans un local réservé exclusivement au personnel et situé dans chaque service concerné par cette dérogation...
89
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction de compartimentage - Commandes et signalisations
Article MS 60 - Automatismes
§ 1 - ...Dans les cas où le présent règlement prévoit que le fonctionnement de la détection § 4 - Au moment de leur mise en œuvre, les mécanismes de commande des
automatique entraîne le déclenchement des dispositifs actionnés de sécurité (système de dispositifs actionnés de sécurité doivent avoir fait l'objet d'un procès-verbal en
sécurité incendie de catégorie A), ce déclenchement doit s'effectuer sans temporisation. cours de validité délivré par un laboratoire agréé. Ce procès-verbal est délivré à la
§ 3 - Les seuls dispositifs actionnés de sécurité pouvant être télécommandés par suite d'un essai de contrôle de l'aptitude à l'emploi de ces mécanismes.
l'alarme d'un système de sécurité incendie de catégorie D ou E sont les portes De plus, en complément des matériels visés à l'article DF 4, les portes résistant au
résistant au feu à fermeture automatique (au sens de l'article CO 47) et le feu et les clapets télécommandés doivent être admis à la marque NF.
déverrouillage des portes d'issue de secours (visées à l'article CO 46 § 2).
Instruction Technique N° 247 relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au feu et de désenfumage
5.4. Commande par dispositif électromagnétique
Le contrôle de la ligne électrique de commande doit être assuré en permanence.
Deux types de commande sont possibles : la commande par manque de courant, la La force de collage résiduelle de la ventouse doit être inférieure à 15 % de sa force
commande par émission de courant.
d'attraction maximale.
Dans ce dernier cas, lorsqu'il s'agit d'une commande par impulsion, celle-ci doit se faire Le réarmement du système asservi ne doit pas pouvoir se réaliser par erreur tant que la
par un train de trois impulsions minimum.
cause qui a provoqué le déclenchement n'a pas disparu....
- Les clapets coupe feu télécommandés de ventilation peuvent être commandés par émission ou par rupture de courant.
- Les portes à fermeture automatique sont généralement commandées par rupture de courant.
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.1 :
- Seuls DAS de compartimentage (clapets, portes, trappes ...) installés entre deux ZC sont contrôlées en position de sécurité.
- Le contrôle de position des clapets auto commandés n'est pas obligatoire, si la signalisation de position est demandée, elle
doit apparaître comme un défaut de position d'attente sur une US spécifique.
D'après la norme NF S61-932 § 7.1 :
- Les lignes de télécommande par émission de courant ainsi que les lignes de contrôle doivent être réalisées en câbles CR1
ou en câbles C2 et placés dans des Cheminements Techniques Protégés. Elles peuvent être réalisées en câbles C2 et sans
protection contre l'incendie dès qu'elles pénètrent dans la zone de mise en sécurité (Z.S.) correspondant aux D.A.S. qu'elles
desservent.
- Les lignes de télécommande par rupture de courant doivent être réalisées, au minimum, en câbles C2.
90
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction de compartimentage - Commandes et signalisations
Fonctions des boutons de commande de l'UCMC
7 Vérification de l'état de tous DAS (clapets,portes ...) équipés de contrôle
de position.
8 Commande manuelle forcée de l'ensemble de DAS et DCT de la ZC
concernée et commande du "non arrêt du ou des ascenseur(s)" de la zone
desservie par cet ou ces ascenseur(s).
Non arrêt ascenseurs :
La fonction "non arrêt du ou des ascenseur(s)" ne doit pas posséder de commande
ou de signalisation spécifique, la commande doit être associée à la ZC desservie
par l'ascenseur ou le groupe d'ascenseur. Cette fonction est imposée dans les
établissements de type J (art. J 31) et de type U (art. U 36).
D'après la norme NF S61-932 § 9.4 relatif au non arrêt des ascenseurs
Pour chaque ZC, un relais fournissant un contact inverseur libre de tout
potentiel doit être installé en machinerie d'ascenseur.
La ligne de télécommande du non-arrêt des cabines d'ascenseurs entre
le C.M.S.I. et le relais, doit présenter les caractéristiques d'une ligne de
télécommande par émission de courant.
Lorsque la commande est réalisée à partir d'un matériel déporté installé dans
la machinerie, la surveillance de la ligne de commande n'est pas demandée.
Signalisations de position des DAS de compartimentage :
Voyants VERT FIXE : après action sur le bouton bilan : vérification de la
position d'attente de tous les clapets et portes installés en limite de ZC ou
équipés de contrôle de position.
Voyant JAUNE FIXE : la ligne de commande des DAS commandés par
émission de courant et/ou la ligne de contrôle de position des DAS communs
est en dérangement.
Voyant JAUNE CLIGNOTANT : un ou des DAS a (ont) quitté(s) la position
d'attente sans ordre de commande (fonction optionnelle).
Voyant ROUGE FIXE : tous les DAS de la ZC sont en position de sécurité.
Voyant ROUGE CLIGNOTANT : un ou des DAS de la ZC n'est (ne sont) pas
en position de sécurité malgré un ordre de commande.
SSI
91
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction compartimentage - Dispositions générales et particulières
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article CO 24 - Caractéristiques des parois verticales et des portes
§1 - c) Les circulations horizontales de grande longueur encloisonnées doivent être recoupées tous les vingt-cinq à trente mètres par des parois et blocs-portes PF
de degré une demi-heure munis d'un ferme-porte.
Article CO 47 - Portes à fermeture automatique
§1. Les portes résistantes au feu et qui pour des raisons d'exploitation sont - il existe des portes d'isolement à fermeture automatique, telles que prévues à
maintenues ouvertes doivent être conformes à la norme visant les portes à
l'article CO 10 (§1)
fermeture automatique.
§2. Ces portes doivent comporter sur la face apparente, en position d'ouverture,
une plaque signalétique bien visible portant en lettres blanches sur fond rouge, ou
vice-versa, la mention "Porte coupe feu. - Ne mettez pas d'obstacle à la fermeture".
§3. La fermeture de chaque porte doit être obtenue dans les conditions prévues
à l'article MS 60.
§4. La fermeture simultanée de ces portes, dans l'ensemble du bâtiment, doit en
outre être asservie à des dispositifs de détection automatique lorsque :
- l'établissement comporte, par destination, des locaux réservés au sommeil audessus du premier étage ;
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX ÉTABLISSEMENTS DE TYPE J
Article J 10 - Conception de la distribution intérieure. Zones
§ 2. En aggravation des dispositions des articles CO 24, paragraphe 1, et CO 25, constituées doivent avoir chacune une capacité d'accueil équivalente. Les portes
tous les niveaux recevant du public, à l'exception de ceux donnant de plain-pied entre zones doivent être à fermeture automatique asservie à la détection incendie.
sur l'extérieur, doivent être recoupés au moins une fois, quelles que soient leur Leur fermeture doit être assurée dans les conditions précisées à l'article J 36.
longueur et leur surface, par une cloison CF, de façade à façade. Les zones ainsi
Article J 12 - Cloisonnement traditionnel
§ 1. En application de l'article CO 1, paragraphe 2, seul le cloisonnement cloison CF de degré une heure, de façade à façade. Les portes de communication
traditionnel est autorisé dans les zones comportant des locaux à sommeil. Les entre ces zones doivent être à fermeture automatique et pare-flammes de degré
zones traitées en cloisonnement traditionnel doivent être isolées entre elles par une une demi-heure.
Article J 19 - Portes de recoupement
Dans les niveaux recevant du public, les éventuelles portes de recoupement des la fermeture simultanée de ces portes peut s'effectuer uniquement dans la zone
circulations horizontales communes doivent être à fermeture automatique. En sinistrée. La fermeture de ces portes doit être asservie à la détection automatique
dérogation à l'article CO 47 (§ 4), et quel que soit le nombre de niveaux du bâtiment, d'incendie et être assurée selon les modalités précisées à l'article J 36.
Article J 20 - Escaliers
§ 6. Les portes des escaliers peuvent être à fermeture automatique. Dans ce cas, par bâtiment, la fermeture de ces portes doit être asservie à la détection incendie et
assurée dans les conditions précisées à l'article J 36.
DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX ÉTABLISSEMENTS DE TYPE U
Article U 20 - Fonctionnement des portes de recoupement
§ 1. En dérogation à l'article CO 47 (§ 4), la fermeture simultanée des portes § 2. Les portes de recoupement des circulations horizontales des zones doivent être
à fermeture automatique de recoupement des circulations horizontales doit à fermeture automatique. ...
s'effectuer dans la zone protégée et être asservie à des dispositifs de détection
automatique d'incendie sensibles aux fumées et aux gaz de combustion.
Article U 27 - Règles d'utilisation
§ 3. En aggravation des dispositions de l'article CH 32 (§ 5) les conduits sauf si ces parois délimitent une des zones mentionnées à l'alinéa précédent. En
aérauliques de ventilation de confort doivent être munis de clapets, au droit des aggravation des dispositions de l'article CH 32 (§ 6), les clapets, placés au droit
cloisons délimitant les zones protégées et de mise à l'abri prévues à l'article U 10 des parois délimitant les zones protégées, de mise à l'abri et des locaux à risques
(§ 1 et § 2). En atténuation des dispositions de l'article CH 32 (§ 5, 4e tiret), les importants, doivent être télécommandés par la détection automatique d'incendie
conduits franchissant les parois des locaux à sommeil sont dispensés de clapets dans les conditions prévues à l'article U 44 (§ 3).
Article U 44 - Système de sécurité incendie
§ 2. Dans les établissements abritant des locaux à sommeil, l'implantation des zones § 3. a) La détection automatique incendie des locaux doit mettre en oeuvre,
telles que définies par l'article MS 55 doit être réalisée de la façon suivante : ...
automatiquement : ...
- les zones de compartimentage (ZC) correspondent aux zones protégées telles que définies - l'ensemble des DAS de compartimentage de la zone protégée ;...
à l'article U 10 (§ 1). Les zones de compartimentage des espaces visés à l'article U 10 b) La détection incendie des circulations horizontales doit mettre en oeuvre,
(§ 3 et § 4), ainsi que des ensembles de locaux non visés par l'article U 10 doivent être automatiquement : ...
définies au cas par cas et proposées dans le cadre des articles GE 2 (§ 1) et MS 55 ;....
- l'ensemble des DAS de compartimentage de la zone protégée ;
92
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction compartimentage - Installation de ventilation
COMPARTIMENTAGE DES INSTALLATIONS DE VENTILATION
Ventilation mécanique
Ventilation mécanique contrôlée (V.M.C.)
Réseaux de ventilation générale qui assurent le soufflage et la reprise d'air Réseaux de ventilation mécanique contrôlée (VMC) qui assurent, sans recyclage,
destiné à assurer la ventilation de confort (renouvellement d'air, chauffage, l'extraction mécanique de l'air vicié dans les locaux à pollution spécifique (salle
rafraîchissement, contrôle de l'humidité).
d'eau, WC, offices,....) avec des bouches à fortes pertes de charges, pour des débits
n'excédant pas 200 m3/h et par local. L'amenée d'air, naturelle ou mécanique, est
réalisée dans les locaux à pollution non spécifique.
Articles CH 29 à CH 40
CH 32
§5. Dans l'établissement, les
conduits aérauliques doivent, quel
que soit leur diamètre, être équipés
de clapets coupe-feu d'un degré
égal au degré coupe-feu des parois
franchies. Ces clapets rétablissent
les caractéristiques de résistance au
feu des parois suivantes :
- parois délimitant les zones de mise
en sécurité (compartimentage) ;
- parois d'isolement entre niveaux,
secteurs et compartiments ;
-
parois des locaux à risques
importants ;
- parois des locaux à sommeil.
Lorsque le volume limité par ces
parois est desservi par le conduit,
ces clapets sont placés :
- soit au droit de la paroi traversée
- soit au droit de la paroi assurant le
coupe-feu de traversée du conduit.
Lorsque le volume limité par ces
parois n'est pas desservi par le
conduit, ces clapets ne sont pas
exigibles si le conduit, avec sa
gaine éventuelle, présente un degré
coupe-feu de traversée équivalent
au degré coupe-feu des parois
franchies.
§ 6. Le fonctionnement des clapets est autocommandé par un déclencheur
thermique taré à 70°C. Les clapets sont conformes à la norme NF S61-937.
Lorsqu'un système de sécurité incendie de catégorie A ou B est exigé par les
dispositions particulières, les clapets, placés au droit des parois délimitant les
zones de mise en sécurité, doivent être télécommandés à partir du centraliseur de
mise en sécurité incendie (CMSI).
Articles CH 41 à CH 43
CH 42
§ 1. Pour les conduits verticaux :
- soit chaque piquage est muni d'un
dispositif pare-flammes de degré
une demi-heure placé au droit de
la paroi assurant le coupe-feu de
traversée du conduit ;
- soit un clapet coupe-feu est placé
au droit de chaque plancher et
restitue le degré coupe-feu de ce
dernier.
§ 2. Les conduits horizontaux
doivent être équipés de clapets
coupe-feu une demi-heure au
droit des parois d'isolement entre
secteurs, compartiments et des
parois délimitant les zones de mise
en sécurité (compartimentage).
§ 3. Dans le cas où l'extraction
est réalisée de telle sorte que l'air
circule de haut en bas dans les
conduits collectifs (VMC inversée),
il est interdit de placer des clapets
dans ces conduits collectifs. Seuls
les dispositifs sur les piquages sont
admis.
§ 4. Les dispositifs pare-flammes et les clapets coupe-feu sont facilement
contrôlables et remplaçables, ils sont autocommandés par un déclencheur
thermique fonctionnant à 70°C placé dans le flux d'air extrait. Les clapets sont
conformes à la norme NF S61-937.
Article CH 34 - Dispositifs de sécurité
§ 2. En dehors des dispositifs "marche/arrêt des ventilateurs, l'arrêt de ceux- - un seul emplacement directement et facilement accessible de l'extérieur du
bâtiment ou du hall d'accès à l'établissement.
ci doit pouvoir être obtenu manuellement, en cas d'urgence, depuis l'une des
Cette commande d'arrêt d'urgence doit être clairement identifiée et indépendante
localisations suivantes :
de la gestion technique centralisée.
- le poste de sécurité ;
Article DF 3 - Principes de désenfumage
§ 5. En cas de mise en fonctionnement du désenfumage, la ventilation mécanique, à - à partir d'une commande, placée à proximité de la commande locale de
l'exception de la ventilation mécanique contrôlée (VMC), doit être interrompue dans
désenfumage ou confondue avec celle-ci, dans le cas d'un SSI de catégorie C,
le volume concerné, à moins qu'elle ne participe au désenfumage. Cette interruption
D ou E.
s'effectue par arrêt des ventilateurs. L'arrêt des ventilateurs est obtenu depuis le CMSI : Dans le cas où la ventilation de confort doit être maintenue, cette interruption
- à partir de la commande de désenfumage de la zone de désenfumage concernée, s'effectue par fermeture des clapets télécommandés de la zone de compartimentage.
dans le cas d'un SSI de catégorie A ou B ;
SSI
93
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction de désenfumage - Commandes et signalisations
Article MS 60 - Automatismes
§ 1 - Les dispositifs de désenfumage doivent être commandés par la détection fonctionnement de la détection automatique entraîne le déclenchement des dispositifs
automatique d'incendie, lorsque les dispositions particulières l'imposent. Cette actionnés de sécurité (système de sécurité incendie de catégorie A), ce déclenchement
disposition ne s'applique pas au désenfumage des cages d'escaliers dont la commande doit s'effectuer sans temporisation.
doit être uniquement manuelle. Dans les cas où le présent règlement prévoit que le
Instruction Technique N° 247 relative aux mécanismes de déclenchement des dispositifs de fermeture résistant au feu et de désenfumage
5.4. Commande par dispositif électromagnétique
La force de collage résiduelle de la ventouse doit être inférieure à 15 % de sa force
Deux types de commande sont possibles : la commande par manque de courant, d'attraction maximale.
la commande par émission de courant.
Le réarmement du système asservi ne doit pas pouvoir se réaliser par erreur tant
Dans ce dernier cas, lorsqu'il s'agit d'une commande par impulsion, celle-ci doit se que la cause qui a provoqué le déclenchement n'a pas disparu....
faire par un train de trois impulsions minimum.
Lorsqu'il s'agit de désenfumage, la commande par manque de courant n'est
possible que si les conduits utilisés ne desservent qu'un compartiment.
Le contrôle de la ligne électrique de commande doit être assuré en permanence.
- Les volets de désenfumage installés sur des conduits collectifs desservant donc plusieurs ZF, doivent être commandés par
émission de courant.
- Les volets de désenfumage installés sur des conduits unitaires ne desservant qu'une ZF, les exutoires, les ouvants de
désenfumage en façade, peuvent être commandés par émission de courant ou par rupture de courant.
D'après la norme NF S61-932 § 7.1 :
- Les lignes de télécommande par émission de courant ainsi que les lignes de contrôle doivent être réalisées en câbles CR1 ou en
câbles C2 et placés dans des Cheminements Techniques Protégés. Elles peuvent être réalisées en câbles C2 et sans protection contre
l'incendie dès qu'elles pénètrent dans la zone de mise en sécurité (Z.S.) correspondant aux D.A.S. qu'elles desservent.
- Les lignes de télécommande par rupture de courant doivent être réalisées, au minimum, en câbles C2 .
94
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction de désenfumage - Commandes et signalisations
Fonctions des boutons de commande de l'UCMC
1 Vérification de l'état de tous les volets et ventilateurs équipés de contrôle
de position.
2 Commande manuelle forcée (annulation de l'interdiction de commande
automatique) des volets de désenfumage de la ZF concernée et commande
des ventilateurs de désenfumage correspondants (IT 246 § 3.6.2).
3 Les ventilateurs de désenfumage ne doivent pas posséder de commande
manuelle forcée à partir de l'UCMC, la commande, pour essais, est placée
sur le coffret de chaque ventilateur.
4 Commande d'arrêt forcé (Arrêt POMPIER) des ventilateurs d'extraction ou
des ventilateurs de soufflage (NF S61-932 § 9.3.2.2).
5 Commande du réarmement d'un ou de plusieurs coffrets de relayage des
ventilateurs de désenfumage (NF S61-932 § 9.3.2.3).
Instruction Technique 246 § 3.6.2. Les commandes manuelles doivent assurer
l'ouverture des exutoires, ouvrants ou volets dans la zone de désenfumage
concernée (niveau, local, canton, compartiment, circulation ou portion de circulation
recoupée). Dans le cas d'évacuation de fumée et d'amenées d'air réalisées au moyen
de dispositif actionné de sécurité, leur ouverture doit être obtenue simultanément à
partir du même organe à manipuler du dispositif de commande. ...
3.6.3. Lorsque les dispositions réglementaires l'imposent, le désenfumage de la
zone de désenfumage (ZF) doit être commandé automatiquement par la détection
incendie installée dans le volume correspondant. Cette commande automatique est
doublée par la commande manuelle de l'unité de commande manuelle centralisée
(UCMC) du CMSI. La commande automatique des dispositifs de désenfumage des
autres parties du bâtiment desservies par le même réseau de désenfumage est
neutralisée tant que n'a pas disparu la cause ayant provoqué la mise en route
initiale. Toutefois, le désenfumage des autres parties du bâtiment doit pouvoir être
commandé manuellement à partir de l'UCMC.
Signalisations de position des volets de compartimentage :
Voyants VERT FIXE : après action sur le bouton bilan : vérification de la position d'attente
de tous les volets des ZF.
Voyant JAUNE FIXE : la ligne de commande et/ou de contrôle de position des volets est
en dérangement.
Voyant JAUNE CLIGNOTANT : un ou des volets a (ont) quittés la position d'attente sans
ordre de commande.
Voyant ROUGE FIXE : tous les volets de la ZF sont en position de sécurité.
Voyant ROUGE CLIGNOTANT : un ou des volets de la ZF n'est (ne sont) pas en position
de sécurité malgré un ordre de commande.
Signalisations de position des coffrets de relayage de désenfumage :
Voyants VERT FIXE : après action sur le bouton bilan : vérification de la position d'attente
de tous les coffrets de relayage.
Voyant JAUNE FIXE : la ligne de commande et/ou de contrôle de position des coffrets de
soufflage ou d'extraction est en dérangement.
Voyant JAUNE CLIGNOTANT : sans ordre de commande, un ou des coffret(s) n'est (ne
sont) pas en position d'attente.
Voyant ROUGE FIXE : tous les ventilateurs d'extraction ou de soufflage sont en position
de sécurité (le débit d'air est satisfaisant).
Voyant ROUGE CLIGNOTANT : le débit d'air dans au moins des conduits de désenfumage
n'est pas satisfaisant.
SSI
95
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Exemple de câblage dans un établissement de type O
96
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Exemple de câblage dans un établissement de type R avec sommeil
SSI
97
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Exemple de câblage dans un établissement de type J
98
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Exemple de câblage dans un établissement de type U
SSI
99
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Fonction désenfumage - Ventilateur de désenfumage
Commande
Instruction Technique 247 § 4.8.
Les dispositifs de commande ... doivent en outre
assurer la mise en route des ventilateurs, avec
une temporisation maximale de 30 secondes
afin de permettre le fonctionnement des DAS
(volets et portes) assurant le désenfumage et le
compartimentage de la zone de désenfumage.
Réarmement
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.3 :
Le réarmement des coffrets de relayage pour
conduits collectifs peut être situé à proximité du
C.M.S.I. ou du D.C.S., ou intégré dans le C.M.S.I..
L'énergie électrique nécessaire au réarmement
peut être commune avec l'énergie de sécurité du
C.M.S.I., du dispositif de commande et de l'E.C.S.
Il est possible d'assurer le réarmement de tous
les coffrets de relayage de l'établissement ou
du bâtiment à partir d'un organe à manipuler
commun à tous ces coffrets de relayage.
Arrêt pompier
Instruction Technique 246 § 4.9.
En application de la norme NF S 61-932, §
..., chaque ventilateur de désenfumage doit
pouvoir être mis à l'arrêt depuis l'endroit où
se trouve sa commande manuelle de mise en
sécurité. Cette fonction ne doit pouvoir être
obtenue qu'au niveau d'accès II .
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.2 :
Les commandes de mise à l'arrêt des ventilateurs
de soufflage et d'extraction d'une même ZF
doivent séparées. Les dispositifs de mise à l'arrêt
doivent être situés à proximité du matériel central
du C.M.S.I ou du D.C.S., ou intégré dans celui ci.
Ils doivent être repérée "Arrêt pompiers" et ne pas
être confondu avec le réarmement.
Contrôleur permanent d'isolement
Alimentation électrique
Article DF 3
Principes de désenfumage
§ 3. Les installations de désenfumage mécanique
doivent être alimentées par une alimentation
électrique de sécurité (AES) conforme à la norme
NF S 61-940.
Toutefois, dans le cas où les dispositions particulières
propres à chaque type d'établissement n'imposent
par un groupe électrogène, les installations suivantes
peuvent être alimentées, dans les conditions de
l'article EL 14, par une dérivation issue directement du
tableau principal du bâtiment ou de l'établissement :
- installations de désenfumage mécanique des
établissements de 1ère et 2e catégorie dont la
puissance totale des moteurs des ventilateurs
d'extraction des deux zones de désenfumage les
plus contraignantes est inférieure à 10 kW
- installations de désenfumage mécanique des
établissements de 3e et 4e catégorie.
Lorsqu'un groupe électrogène est imposé ou prévu,
la puissance nécessaire au désenfumage doit
permettre l'alimentation des moteurs d'extraction et
de soufflage des deux zones de désenfumage les
plus contraignantes.
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.2
L'alimentation, le contrôle et la commande d'un
ou plusieurs ventilateur(s) de désenfumage
doivent s'effectuer au moyen d'un ou plusieurs
coffret(s) de relayage pour ventilateur de
désenfumage.
Les canalisations électriques d'alimentation
depuis l'Alimentation Électrique de Sécurité
(A.E.S ou E.A.E.S.) jusqu'au moteur ne doivent
pas comporter de protection contre les surcharges
mais seulement contre les courts-circuits les
protections électriques doivent être dimensionnées
en fonction des plus fortes surcharges que peuvent
supporter les moteurs.
Coffret de relayage
Article EL 16
§ 4. ... si l'équipement de sécurité concerné
ne fonctionne qu'en cas de sinistre (cas des
ventilateurs de désenfumage), son isolement par
rapport à la terre doit être surveillé en permanence
pendant les périodes de non-utilisation, par un
contrôleur permanent d'isolement associé à un
dispositif de signalisation.
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.2
Un coffret de relayage pour ventilateur de
désenfumage doit être installé en dehors de la
(ou des) Zone(s) de mise en Sécurité desservie(s)
par le (ou les) ventilateur(s) qu'il commande.
La commande manuelle placée sur le coffret de
relayage permet de faire fonctionner localement
le ventilateur lors des essais.
Ventilateur d'extraction
Sectionneur de proximité
Instruction Technique 247 § 4.7.5.
Les ventilateurs d'extraction doivent être installés
soit à l'extérieur du bâtiment, soit dans un local
technique séparé des volumes adjacents par des
parois CF de degré 1 heure. La porte d'accès sera CF
de degré 1/2 heure et équipée d'un ferme-porte. ...
Instruction Technique 246 § 4.7.3.
L'état ouvert ou fermé du sectionneur des
ventilateurs doit être reporté au poste de sécurité
ou en un endroit habituellement surveillé. Cette
exigence est assurée par le coffret de relayage.
100
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Signalisations de position des D.A.S. et des D.C.T.
SIGNALISATIONS DE POSITION DES D.A.S. ET DES D.C.T.
DISPOSITIONS NORMATIVES DES SIGNALISATIONS DE POSITION DES DAS ET DCT
(NF S61-932 § 9.3.2.1)
Les D.A.S. ou D.C.T. devant faire l'objet d'un report de signalisations de positions Signalisation de Position Signalisation de Position Pas d'imposition de
des S.S.I. des catégories A, B ou C sont :
d'Attente (PA)
de Sécurité (PS)
signalisation de position
D.A.S. ou D.C.T. commandés par la fonction évacuation
1 Dispositif de verrouillage pour issue de secours
2 Éclairage de sécurité
Arrêt sonorisation et mise en lumière
D.A.S. ou D.C.T. commandés par la fonction compartimentage
3 Clapet télécommandé installé en D.A.S. commun
Clapet télécommandé installé à l'intérieur d'une ZC
Clapet ou porte autocommandés *
4 Porte et rideau à fermeture automatique installé en D.A.S. communs
5 Non arrêt ascenseur
D.A.S. ou D.C.T. commandés par la fonction désenfumage
6 Volet de désenfumage pour conduit collectif
7 Volet de désenfumage pour conduit unitaire
Ouvrant télécommandé en façade ou exutoire de désenfumage
8 Coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage pour conduit collectif
9 Coffret de relayage pour ventilateur de désenfumage sur conduit unitaire
Exutoire pour cage d'escalier à l'abri des fumées par surpression mécanique
10 Exutoire pour cage d'escalier à l'abri des fumées par surpression mécanique (I.G.H.)
11 Ventilateur de mise en pression d'escalier
12 Volet de transfert entre sas et circulation (I.G.H) **
13 Arrêt ventilation mécanique de confort
* D.A.S. auto commandés : Lorsque le contrôle de position des D.A.S. auto commandés est demandé, la signalisation doit apparaître en tant que défaut de position d'attente sur une
fonction spécifique sur l'U.S. Si plusieurs D.A.S. commandés de la même Z.S. sont signalés, ils peuvent être synthétisés sur la même U.S. spécifique.
** Volet de transfert : ce volets est autocommandé , si il quitte sa position d'attente alors qu'un ordre de mise en sécurité de la Z.S. correspondante est en cours, la signalisation de la
fonction désenfumage relative à ce D.A.S. doit indiquer un défaut de position de sécurité.
SSI
101
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Conception de l'installation
LIMITES DE CAPACITÉ D'UN C.M.S.I. (NORME NF S61-932 § 8.2)
D'après la norme NF S61-932 § 8.2 :
les limitations de capacité d'un C.M.S.I.
peut amener l'emploi de plusieurs
C.M.S.I. sur un même site.
D'après la norme NF S61-932 § 3.6 : les
D.C.T. sont :
- les D.A.S. au sens de la norme NF S61937, éventuellement les normes de la
série NF EN 12101 ;
- les Diffuseurs Sonores (D.S.) et/ou les
Diffuseurs Lumineux (D.L. ) ;
-
les dispositifs commandés par les
D.A.S. de type coffret de relayage pour
ventilateurs de désenfumage;
-
les équipements techniques qui
participent directement à la sécurité
incendie (tels que non-arrêt ascenseur,
arrêt centrales de traitement d'air,
rétablissement d'éclairage, arrêt
sonorisation d'ambiance,...).
LIMITES DE CAPACITÉ D'UN E.C.S./C.M.S.I. (NORME NF S61-932 § 8.2 ET NF S61-970. § 9.2)
Un E.C.S./C.M.S.I. qui ne gère que la seule fonction d'évacuation n'est pas limité
en nombre de Z.A.
Un E.C.S./C.M.S.I. peut gérer au maximum 5 Zones de mise en Sécurité (Z.S.),
dont 1 seule Zone de diffusion d'Alarme (Z.A.)
Conditions supplémentaires :
- pas de VT rebouclées ou redondantes équipées de MD ;
- pas de fonction supplémentaire permettant des interactions
avec d'autres E.C.S., C.M.S.I. ou E.C.S./C.M.S.I.
L'association avec d'autres E.C.S./C.M.S.I. ou d'autres C.M.S.I. ou d'autres E.C.S. n'est pas autorisée, excepté pour un E.C.S./C.M.S.I. dont la fonction est limitée à la
fonction évacuation (E.C.S. avec U.G.A.) qui peut être associé à un C.M.S.I. et/ou à un E.C.S dans les conditions décrites en 11.2 du précédent document.
LIMITES DE CAPACITÉ DES VOIES DE TRANSMISSION (NORME NF S61-932 § 8.3A)
32 D.A.S*. maxi. commandés par émission de courant/
VT unique 1024 D.C.T*. maxi. dont 512 D.A.S*. pour un
C.M.S.I. de type B, une V.T. ne doit pas gérer des D.M. et
des D.C.T.
* Les exigences applicables aux voies de transmission sont également applicables aux câbles d'alimentation des matériels déportés, les voies de transmission affectées
uniquement à la gestion des issues de secours peuvent être au minimum de la catégorie C2.
102
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Voies de Transmission et Matériel Déporté
MATÉRIEL CENTRAL / MATÉRIEL DÉPORTÉ
Matériel central : version complète
Équipements regroupés dans un emplacement réservé
au service de sécurité incendie :
- Unité de Gestion d'Alarme
- Unité de Commande Manuelle Centralisée
- Unité de Signalisation
- Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours et
autres équipements nécessaires au fonctionnement de
l'ensemble du C.M.S.I., (ou alimentations électriques
de sécurité à batterie d'accumulateurs par exemple)
- Alimentation Électrique de Sécurité
- Équipement d'Alimentation en Énergie de Sécurité
Matériel déporté
Matériel du Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
(C.M.S.I.) ne faisant pas partie du matériel central et
relié à celui-ci au moyen de voies de transmission. On
distingue deux classes :
- classe AC1 (essais définis par la NF EN 54-2) : matériel
déporté implanté dans le même type d'ambiance
climatique que le matériel principal (emplacement
réservé au service de sécurité incendie par exemple) ;
- classe AC2 (essais définis par la NF EN 54-7) :
matériel déporté implanté dans tout type d'ambiance
climatique (galerie technique par exemple).
IMPLANTATION DES MATÉRIELS DÉPORTÉS (NORME NF S61-932 § 8.3B)
Les matériels déportés installés sur une voie de transmission unique non
rebouclée, correspondant à une seule fonction dans une seule Z.S. doivent être
placés dans la Z.S. concernée.
Les matériels déportés installés sur une voie de transmission redondante doivent
être placés en V.T.P.
Les matériels déportés installés sur une voie de transmission rebouclée doivent
être implantés de manière à se situer au sein de chacune des Z.S. concernées, si
non ils doivent être placés en V.T.P.
Un matériel déporté qui gère sur une de ses lignes de télécommande et de contrôle
un ou plusieurs D.A.S. communs entre deux Zones de mise en Sécurité (Z.S.) peut
être placé indifféremment dans l'une ou l'autre de ces Z.S. sans obligation d'être
placé en V.T.P.
Lorsqu'une voie de transmission rebouclée passe 2 fois dans la même Zone de
mise en Sécurité (Z.S.), les matériels déportés doivent être implantés que sur un
seul de ces deux cheminements.
Un matériel déporté gérant un ou plusieurs coffrets de relayage pour ventilateur
de désenfumage doit être implanté dans le même local que ces coffrets ou en
extérieur, sinon il doit être placé dans un Volume Technique Protégé (V.T.P.).
SSI
103
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Installation et câblage du Matériel Déporté
Implantation des matériels déportés d'après la norme NF S61-932 § 8.3
Un matériel déporté installé en dehors des zones concernées et gérant un ou
plusieurs types de fonction de mise en sécurité (compartimentage, désenfumage
ou/et évacuation) doit être placé dans un Volume technique Protégé (V.T.P.) .
Lorsqu'un local comprend plusieurs Z.F., il n'est pas nécessaire de placer le matériel
déporté en V.T.P. lorsque qu'il gère un ou plusieurs D.A.C. de même nature et est
implanté dans ce local.
Un matériel déporté gérant un ou plusieurs coffrets de relayage pour ventilateur
de désenfumage doit être implanté dans le même local que ces coffrets ou en
extérieur, sinon il doit être placé dans un Volume Technique Protégé (V.T.P.).
Un matériel déporté qui gère sur une de ses lignes de télécommande et de contrôle un
ou plusieurs D.A.S. communs entre deux Zones de mise en Sécurité (Z.S.) peut être placé
indifféremment dans l'une ou l'autre de ces Z.S. sans obligation d'être placé en V.T.P.
Implantation des Dispositif de Commande et Dispositif Adaptateur
de Commande (D.A.C.) d'après la norme NF S61-932 § 9.1
Les dispositifs de commande dont l'organe de sécurité à manipuler est de niveau
d'accès 0 doivent être placés près de l'accès principal du ou des volume(s)
concerné(s) et être facilement accessibles.
L'organe de sécurité à manipuler doit être placé à une hauteur comprise entre
0,90 m et 1,30 m du sol.
Entre l'émetteur d'ordres (C.M.S.I. ou dispositif de commande) et le D.A.S., on ne
doit pas intercaler plus de deux D.A.C.
Une sortie de télécommande par câble d'acier ne doit commander qu'un seul
dispositif aval, hormis le cas de deux ouvrants alignés côte à côte en façade,
télécommandés par "tirer-lâcher".
SCHÉMAS D'INSTALLATION ET DE CÂBLAGE DE D.C.T. DANS UN LOCAL COMPORTANT
PLUSIEURS Z.F.
104
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE MISE EN SÉCURITÉ INCENDIE
S.M.S.I. - Installation et câblage du Matériel Déporté
SCHÉMA AVEC 1 ZA, 3 ZC, 3 ZF ET UN MATÉRIEL DÉPORTÉ PAR ZC ET/OU ZF
SCHÉMA AVEC 1 ZA, 2 ZC, 3 ZF ET UN MATÉRIEL DÉPORTÉ PAR ZF
SCHÉMA AVEC 1 ZA, 2 ZC, 3 ZF ET UN MATÉRIEL DÉPORTÉ DANS L'UNE DES ZF
SSI
105
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Reprise, échange ou délivrance d'information
REPRISE SUR L'E.C.S. D'INFORMATIONS LIÉES À LA SÉCURITÉ INCENDIE
D'après la norme NF S61-970 § 4.5.1
Pour réaliser ces reprises d’informations de matériels ayant un rapport avec la sécurité incendie on
doit utiliser les entrées de l’E.C.S. ou celles des organes intermédiaires et des interfaces d’entrées
placés sur les circuits de détection.
Si l’interface se trouve à l'extérieur du coffret d'où proviennent les informations à reprendre, la
liaison électrique entre l'interface et le coffret devra être surveillée depuis l’E.C.S. pour les défauts
de coupure, de court-circuit et, le cas échéant, de mise à la terre.
Il est admis de reprendre en particulier :
- des informations émanant d’une installation de système(s) de détection de gaz et d'explosion;
- des informations émanant de système(s) d'extinction automatique de type sprinkleur, ... Si ces
informations sont reprises sur l’E.C.S., il n’est pas nécessaire d’avoir un E.C.S. dédié à cette
reprise d’informations ;
- des informations émanant de système(s) d’extinction automatique à gaz, uniquement lorsque le
S.S.I. ne comporte pas de C.M.S.I., dans le cas contraire les exigences de la NF S61-932 doivent
être appliquées ;
- des informations émanant d’E.C.S. et/ou de tableau(x) de signalisation ;
- des informations émanant de capteurs d’incendie non couverts par une norme ;
- des informations émanant des alarmes techniques liées à la sécurité incendie.
RACCORDEMENT À D’AUTRES SYSTÈMES / ÉCHANGE D’INFORMATION
D'après la norme NF S61-970 § 4.5.4
L’associativité du SDI doit être prononcée avec les systèmes suivants :
- SMSI ;
- système intégrant un DECT si la commande n’est pas par contact sec ;
- UAE.
Le raccordement d’autres systèmes (par exemple GTB/GTC, etc.) sur le système de détection
incendie (SDI) :
- ne doit pas perturber le fonctionnement du SDI ;
- ne nécessite pas d’associativité.
La sortie utilisée pour le raccordement à ces autres systèmes doit être déclarée par le constructeur
en tant que fonction supplémentaire.
D'après la norme NF S61-932 § 4.2
Le S.M.S.I peut échanger des informations avec les équipements suivants :
- des systèmes d'extinction automatique ;
- des Unités d'Aide à l'Exploitation (U.A.E.) ;
- un Système de Détection Incendie (S.D.I.).
DÉLIVRANCE D'INFORMATION
D'après la norme NF S61-970 § 4.5.2
Le système de détection incendie (SDI) peut être utilisé pour délivrer des informations vers
des gestions techniques du bâtiment (GTB), des gestions techniques centralisées (GTC), ou des
équipements techniques (arrêt d’installation techniques, synoptiques, etc.).
D'après la norme NF S61-932 § 4.2
Le S.M.S.I. peut délivrer des informations vers :
- des équipements de Gestion Technique du Bâtiment (G.T.B.) ou de Gestion Technique Centralisée
(G.T.C.), couramment appelé "supervision technique".
106
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Équipement de répétition
Les équipements de répétition qui peuvent compléter le Système de Sécurité
Incendie (S.S.I.) sont de deux types :
- les Tableaux Répétiteurs (T.R.) ;
- les Unités d'Aide à l'Exploitation (U.A.E.).
TABLEAUX RÉPÉTITEURS
- Tableau Répétiteur d'Exploitation (T.R.E.) : le T.R.E. est utilisé sur les sites où
la surveillance humaine (ou télésurveillance) est assurée alternativement à partir de
l'E.C.S. ou du(des) tableau(x) répétiteur(s). Lorsque ce tableau répétiteur n'assure
que le report des signalisations générales d'alarme feu et de dérangement (par
exemple pour le report de l'alarme restreinte, au sens du règlement E.R.P.), il est
considéré comme un Tableau Répétiteur d'Alarme restreinte.
Un T.R.E. peut, le cas échéant, permettre une identification plus précise (zones de
détection, points de détection), il peut remplacer un T.R.C.
Les liaisons entre les T.R.E. et le matériel central du S.S.I. doivent être surveillées
pour signaler les coupures et les courts circuits.
- Tableau Répétiteur de Confort (T.R.C.) : le T.R.C. est utilisé sur les sites où l'E.C.S.
est sous surveillance humaine (ou télésurveillance) permanente, le tableau répétiteur
constitue exclusivement une source complémentaire d'information, il ne doit pas être
utilisé à des fins d'exploitation. Un T.R.C. ne peut pas remplacer un T.R.E.
UNITÉ D'AIDE À L'EXPLOITATION
Norme NF S61-970 § 4.6
Le SDI doit être conçu pour être exploité à partir :
- d’une face avant d’ECS ;
- et/ou du TRE ;
- et/ou d’une unité d’aide à l’exploitation (UAE).
L’UAE peut être commune à celle du SMSI.
Une UAE doit respecter les exigences suivantes :
- niveaux d’accès identiques aux produits associés ;
- respect de la priorité des signalisations d’événements (feu, défaut, etc.) au sens
de la norme NF EN 54-2 ;
- l'UAE doit toujours être installée dans l'emplacement réservé au personnel
chargé de l’exploitation du SSI.
Dans cet emplacement, l'UAE doit être accompagnée pour chaque ECS soit :
- des matériels centraux ;
- de tableau(x) répétiteur d’exploitation (TRE) ;
- de face(s) avant déportée(s). Il est possible d’avoir un seul TRE ou une seule
face avant déportée pour plusieurs ECS sous réserve que le TRE ou la face avant
déportée permette d’identifier le ECS concerné ;
Les liaisons entre l’UAE et les matériels centraux doivent être réalisées :
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 au
sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1 et
cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes
techniques protégés (VTP).
L’UAE et ses interfaces de communication, doivent être alimentées par un EAE au sens
de la norme NF EN 54-4 ou par une AES au sens de la norme NF S61-940 (la réserve
de 50 % de la capacité des batteries n’est pas requise) permettant une autonomie de
1 heure en veille ou par un EAES au sens de la norme NF EN 12101-10, permettant
une autonomie de 1 heure en veille. Un défaut de l’alimentation de l’UAE doit
être signalé sur au moins un des équipements suivants : matériel central ; TRE ;
face avant déportée ; UAE.
Les fonctionnalités attendues de l’unité d’aide à l’exploitation (UAE) doivent être
décrites par le coordinateur SSI dans le cahier des charges fonctionnel. Les installations
étendues ou importantes placées sous une responsabilité unique et comprenant
plusieurs ECS et/ou CMSI peuvent comporter une UAE commune à ces équipements.
Norme NF S61-932 § 4.3
A un S.M.S.I. peut être raccordée une U.A.E. Cette dernière peut être commune à celle du S.D.I. Ce matériel est entièrement dédié au S.S.I. et ne peut en aucun cas
remplacer tout ou partie des constituants du S.M.S.I. tels que prévus par leurs normes respectives.
SSI
107
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Sources d'alimentation
SOURCES DES ALIMENTATIONS DE SÉCURITÉ
Article EL 3 - Définitions
Pour l'application du présent règlement, on appelle :...
- alimentation électrique de sécurité (AES) : dispositif qui fournit l'énergie
électrique nécessaire au fonctionnement des installations de sécurité définies
Source normale
Source remplacement
Source de sécurité
Réseau de
distribution publique
Groupe électrogène
Alimentation Électrique
de Sécurité
Source normale/remplacement
Source de sécurité
Installations de sécurité, mises ou maintenues en service pour assurer
l'évacuation du public et faciliter l'intervention des secours :
- Système de sécurité incendie (SSI)
- Éclairage de sécurité
- Ascenseurs utilisés en cas d'incendie
- Secours en eau (suppresseurs d'incendie, ...)
- Pompes d'exhaure
- Autres équipements de sécurité spécifiques de l'établissement
- Moyens de communication destinés à donner l'alerte
D'après les normes NF S61-970 § 6.1 et NF S61-932 § 6.1
La source principale du matériel central du S.D.I. et/ou du C.M.S.I doit être
issue directement du tableau principal ou du tableau électrique de sécurité
du bâtiment ou de l'établissement, celle du matériel déporté et de certains
équipements du Système de Sécurité Incendie peut également être issue d'un
tableau électrique «normal» du bâtiment ou de l'établissement.
Le câble d'alimentation du matériel central ou déporté doit être réalisé en câble
de la catégorie C2, sélectivement protégé et étiqueté.
ci-après afin de leur permettre d'assurer leur fonction aussi bien en marche
normale, lorsque l'énergie provient de la source normal-remplacement, qu'en
marche en sécurité lorsque l'énergie provient de la source de sécurité ;
Installations de sécurité du SSI :
- Équipements d'Alimentation Électrique (E.A.E.) : NF EN 54-4
- Alimentations Pneumatiques de Sécurité (A.P.S.) ; NF S 61-939
- Équipements d'Alimentation en Énergie de Sécurité (E.A.E.S) : NF EN12101-10
- Alimentations Électriques de Sécurité (A.E.S.) : NF S 61-940
Énergies de sécurité d'après la norme NF S61-932 § 3.7 :
- l'énergie de télécommande : nécessaire au passage en position de sécurité ;
- l'énergie de fonctionnement : nécessaire au fonctionnement des équipements ;
- l'énergie de contrôle : nécessaire à la transmission des positions des D.A.S.
L'énergie nécessaire au réarmement n'est pas une énergie de sécurité.
L'alimentation peut-être commune avec l'alimentation d'autres équipements du
S.S.I. (C.M.S.I., E.A.E., A.E.S., U.A.E....).
Les alimentations de sécurité doivent être réservées à l'usage exclusif des
fonctions de mise en sécurité incendie (énergies de sécurité) et éventuellement
à la fourniture de l'énergie nécessaire aux fonctions d'arrêt ou/et de réarmement
des coffrets de relayage pour ventilateur de désenfumage lorsque celles-ci sont
intégrées au C.M.S.I. ou au D.C.S.
IMPLANTATION DES BATTERIES D'ACCUMULATEURS
Article EL 8 - Batteries d'accumulateurs et matériels associés (chargeurs, onduleurs)
§ 1. Les batteries d'accumulateurs et les matériels associés qui alimentent des § 2. Les batteries d'accumulateurs et les matériels associés qui alimentent les
équipements autres que ceux des installations de sécurité doivent être installés installations de sécurité doivent être installés dans un local de service électrique
dans un local de service électrique qui peut être ordinaire. Toutefois :
répondant aux dispositions de l'article EL 5 et isolé dans les conditions du § 3 (b) de
- ils peuvent être placés dans un local non accessible au public si le produit CU cet article. Ce local doit être réservé à l'installation de batteries d'accumulateurs et de
de la capacité en ampères-heures par la tension de décharge en volts est inférieur leurs matériels associés. Une batterie d'accumulateurs, n'alimentant qu'un matériel
ou égal à 1 000, et, pour les batteries dont le produit CU est supérieur à 1 000, du système de sécurité incendie (SSI) et dont le produit CU est inférieur ou égal à
si celles-ci sont placées dans une enveloppe dont l'ouverture n'est autorisée qu'au 1 000, peut être soit implantée dans ce matériel, soit installée dans le même local.
personnel chargé de leur entretien et de leur surveillance ;
§ 3. Le local ainsi que l'enveloppe éventuelle contenant les batteries
- ils peuvent être placés dans un local quelconque si le produit CU des batteries est d'accumulateurs doivent être ventilés dans les conditions définies dans l'article
inférieur ou égal à 1 000 et si celles-ci sont placées dans une enveloppe répondant 554-2 de la norme NF C 15-100. Lorsque les batteries d'accumulateurs alimentent
à la condition précédente ; les alimentations sans interruption (ASI) d'une puissance des installations de sécurité, la coupure de l'alimentation des dispositifs de charge
doit être signalée au tableau de sécurité concerné visé à l'article EL 15.
inférieure ou égale à 3,5 kVA peuvent être installées dans les mêmes conditions.
§ 4. Les batteries de démarrage des groupes électrogènes ainsi que leur dispositif
de charge peuvent être installés dans le même local que le groupe.
108
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Sources d'alimentation
IMPLANTATION DES BATTERIES D'ACCUMULATEURS
D'après la norme NF S61-932 § 8.3c
Les alimentations de sécurité (A.E.S./E.A.E.S.) doivent être implantées soit dans
l'emplacement réservé au service de sécurité incendie, soit en Volumes Techniques
Protégés.
D'après la norme NF S61-932 § 6.2 - Surveillance des alimentations de
sécurité du S.S.I.
Il est admis d'avoir sur l'U.S. ou sur un T.R.E. une signalisation de surveillance
commune pour les alimentations spécifiques et non spécifiques (Les alimentations
Electriques de Sécurité (A.E.S./E.A.E.S.) du matériel central et des éventuels
matériels déportés sont des A.E.S. ou des E.A.E.S. spécifiques).
La signalisation de surveillance d'une Alimentation Électrique de Sécurité (A.E.S./
E.A.E.S.) spécifique à un D.A.C. ou à un D.A.S. peut être synthétisée sur l'U.S. au
travers du voyant jaune fixe de la fonction concernée.
La liaison de report des signalisations d'état des A.E.S. ou des E.A.E.S. doit être au
minimum de la catégorie C2.
D'après la norme NF S61-932 § 6.3 - Alimentations électriques
Les Alimentations Électrique de Sécurité susceptibles de commander plusieurs
équipements du SMSI doivent alimenter ces équipements par l'intermédiaire de
tableaux électriques de sécurité placés dans des V.T.P. Le câble entre l'A.E.S ou
l'E.A.E.S. et le tableau de répartition doit être mécaniquement protégé et d'une
longueur maximale de 1 mètre. Pour les Dispositifs Commandés Terminaux (D.C.T.)
à émission, en cas de défaut sur un circuit subdivisé, les matériels alimentés par ce
circuit doivent engendrer une information de dérangement sur l'U.S. des fonctions
affectées. Un défaut sur un câble d'alimentation en énergie de sécurité de D.C.T. à
émission ne doit pas faire perdre plus d'une fonction dans une seule Zone de mise
en Sécurité (Z.S.); cette exigence n'est pas applicable à la liaison entre le tableau
de répartition et l'A.E.S.
Les câbles d'alimentation en énergie électrique de sécurité provenant d'une
Alimentation Électrique de Sécurité physiquement séparée du dispositif alimenté
doivent satisfaire aux dispositions suivantes :
- leur installation doit être conforme à la norme NF C15-100 ;
- ils doivent être soit de catégorie C2 et placés dans un CTP ou un VTP, soit
de catégorie CR1. Dans ce cas, les dispositifs de dérivation ou de jonction
correspondants et leurs enveloppes doivent satisfaire à l'essai au fil incandescent
défini dans la norme NF EN 60695-2-11, la température du fil incandescent
étant de 960 oC ;
- ils doivent être indépendants des canalisations électriques autres que les
canalisations de sécurité du S.S.I. ;
- chaque circuit divisionnaire doit être protégé et la défaillance affectant un de
ces circuits ne doit pas pouvoir entraîner une perte supérieure à celle d'une seule
fonction dans une seule Zone de mise en Sécurité (Z.S.).
RÉARMEMENT DES D.A.S. HORS COFFRET DE RELAYAGE DE DÉSENFUMAGE
D'après la norme NF S61-932 § 9.3.2.3
L'éventuelle commande manuelle de réarmement à distance doit être installée
dans la Zone de mise en Sécurité (Z.S.) ou dans le local lorsque celui ci est
découpé en cantons, correspondant au(x) D.A.S. commandé(s).
Il est possible de regrouper plusieurs organes à manipuler dans la même Zone de
mise en Sécurité (Z.S.) pour un ensemble de D.A.S. de cette même zone ou dans
le local précité.
La ou les commandes manuelles de réarmement à distance des D.A.S. ne doivent
pas être au niveau d'accès 0 (au sens de la norme 61.931). Cette disposition peut
être obtenue soit par construction (dispositif de commande conçu avec organe à
manipuler de réarmement intégré), soit par installation dans un coffret à clef ou
dans un local ou emplacement réservé au seul personnel habilité.
L'énergie électrique nécessaire au réarmement doit être distincte de l'énergie de
sécurité du C.M.S.I., du dispositif de commande et de l'E.C.S.
Nota : Lorsqu'un bâtiment ne comporte qu'une seule zone de compartimentage (ZC), comme par exemple les hôtels, l'organe commun de réarmement des portes peut être
implanté à proximité du C.M.S.I.
SSI
109
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Sources d'alimentation
ARTICLE EL11
Article EL 11 - Définitions
§ 1. Les dispositifs nécessaires pour permettre la mise hors tension générale de installations de sécurité. Les produits tels que les blocs autonomes d'éclairage de
l'installation électrique de l'établissement sont inaccessibles au public et faciles à sécurité (BAES) et les blocs autonomes d'alarme sonore (BAAS) de types Sa ou Ma
atteindre par les services de secours. Ils ne coupent pas l'alimentation normale des ne sont pas concernés par cette disposition.
SOURCES D'ALIMENTATION DU SYSTÈME DE DÉTECTION INCENDIE
Règles générales (NF S61-970 § 6.1)
Seule la source principale (normal/remplacement) du matériel central du SDI doit
être réalisée au moyen d'une dérivation issue directement du tableau principal ou
du tableau électrique de sécurité du bâtiment ou de l'établissement.
Cette dérivation doit être sélectivement protégée, correctement étiquetée, réservée à
l'usage exclusif du SSI, réalisée en câble de la catégorie C2 au sens de la norme NF C
32-070. Elle peut-être commune pour l’alimentation d’autres équipements du SSI.
L’énergie nécessaire au fonctionnement du système de détection incendie (SDI)
doit être fournie par un Équipement d’alimentation électrique (EAE) conforme à
la norme NF EN 54-4.
L’équipement d’alimentation électrique d’une installation peut être constitué de
plusieurs Équipements d’alimentation électrique (EAE). De plus, l’emplacement de
chacune des EAE, hors matériel central, doit respecter l’une des conditions suivantes :
- l’EAE est situé dans un emplacement surveillé par un détecteur automatique d’incendie ;
- l’EAE est situé dans un VTP.
Limites liées aux défauts survenant sur un câble d’alimentation en énergie
Un défaut sur un câble de d'alimentation en énergie (hors circuit de détection
incendie) ne doit pas :
- faire perdre plus de 32 points répartis sur 32 ZD maxi ;
- faire perdre plus d'un seul type de fonction (détection automatique ou manuelle) ;
- faire perdre plus d'un scénario de mise en sécurité ;
- faire perdre plus de 1600 m² de surveillance pour tous les détecteurs.
ne pas perdre plus de 32 points
et 1600 m2 maximum
Surveillance des Equipements d'Alimentation Electrique (E.A.E.)
(NF S61-970 § 6.2)
Lorsque le S.D.I. est alimenté au moyen de plusieurs E.A.E., il y a lieu de gérer la
signalisation des défauts de source d'alimentation par au moins une des solutions
suivantes :
- la rendre commune sur le matériel central de l'E.C.S. ;
- la reporter en synthèse sur un T.R.E. placé à proximité de l'E.C.S. ;
- la reporter sur l'E.C.S. via le dérangement d'un point ;
- la reporter via un dispositif entrée / sortie.
Autonomie de la source de sécurité (NF S61-970 § 6.3)
La capacité de la source de sécurité de chaque E.A.E. doit assurée le fonctionnement
des composants alimentés pendant une durée de 12 h en veille plus 10 minutes en
alarme feu.
Cette capacité doit être calculée pour l'installation.
La batterie choisie suite à ce calcul doit respecter les spécifications du
constructeur et en particulier la possibilité de l'E.A.E. à recharger la source de
sécurité choisie.
110
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Câblage du S.D.I.
Norme NF S61-932 § 7
7.1 - Mise en œuvre
Il convient de prendre en considération la proximité d’émetteur/récepteur radio,
relais téléphonique, transformateur HT, etc., qui peuvent générer des interférences
électromagnétiques et perturber le fonctionnement de l’installation.
Les câbles courants faibles doivent être séparés des câbles courants forts.
...
Lorsqu’exceptionnellement aucun support de canalisation électrique (chemin de
câbles, goulottes ou conduits) n’est mis en œuvre (cas des faux-plafonds, par
exemple) les câbles doivent être fixés à un élément stable de la construction (en
aucun cas, un câblage dit "volant" n’est acceptable). Chaque fois que possible, ils
doivent être placés en torons, ces torons ne doivent être constitués que de câbles
courants faibles appartenant au système de sécurité incendie (SSI) ...
Le repérage des câbles doit faciliter les interventions dans un cadre de
maintenance (préventive et/ou corrective) et/ou de modification d'installation lors
d'une adaptation de celle-ci. Ainsi les câbles du SDI doivent être repérés au niveau
des bornes :
- de l’E.C.S ;
- des équipements d’alimentation électrique (EAE) ;
- des boites de jonctions et/ou de dérivation.
Le repérage doit résister dans le temps. Sa mise en place doit être telle qu'il soit
lisible après connexion aux équipements.
Chaque détecteur et chaque déclencheur manuel doivent au moins comporter
l'indication de la zone dont ils relèvent. Cette indication doit être visible et être
placée sur le socle ou à proximité immédiate. Le repérage doit être en accord avec
l'indication fournie par l'ECS.
7.2 - Raccord et terminaison des câbles du SDI
Toutes jonctions sur les câbles, autres que celles situées à l’intérieur des enveloppes
des composants du système (détecteurs, interface d’entrée sortie (I/O), DM, ...)
doivent être évitées autant que possible...
Dans tous les cas, un même câble ne doit pas être utilisé pour la réalisation de
plus d’un circuit de détection.
De plus, tous les câbles reliant directement l’ECS au premier point (sur l’aller et
le retour en cas de circuit de détection rebouclé) doivent être en catégorie CR1 au
sens de la norme homologuée NF C 32-070.
Lorsque l’ECS est constitué de différentes enveloppes (par exemple, gestion
déportée de lignes), alors les voies de transmission entre ces enveloppes doivent
être réalisées en câble de catégorie CR1 au sens de la norme homologuée
NF C 2-070. Un défaut sur une liaison entre deux enveloppes ne doit pas entraîner
la perte de plus de 32 points.
Les liaisons entre matériels centraux du SDI ou entre matériels centraux du SDI et
UAE, installés dans le même local d’exploitation peuvent être réalisées en câble de
la catégorie C2 au sens de la norme homologuée NF C 32-070.
Lorsque le domaine de surveillance comporte des locaux ou circulations non
surveillés (cas de la surveillance partielle ou locale) à l'exception de ceux qui
peuvent être exclus au paragraphe 5.2.6 du présent document, alors :
- dans la traversée de ces locaux, les voies de transmission non rebouclées, y compris les
circuits de détection et les voies de transmission redondantes, doivent être réalisées
en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme homologuée NF C 32-070 ;
- les voies de transmission rebouclées, y compris les circuits de détection, peuvent
être réalisées en câbles de la catégorie C2 au sens de la norme homologuée
NF C 32-070 si elles ne traversent qu'une seule fois le même local non surveillé
et si ce local est isolé en court-circuit de part et d’autre, sinon elles doivent être réalisées
en câbles de la catégorie CR1 au sens de la norme homologuée NF C 32-070 dans
la traversée de ce local.
- Un local protégé par un système d’extinction automatique de type sprinkleur
n’est pas considéré comme un local surveillé au sens du présent document.
7.3 - Protection contre l’incendie et les dommages mécaniques
7.3.1 - Exigences générales
La topologie du câblage doit être conforme aux spécifications du constructeur des
matériels. Un câble multipaires n’est autorisé que si cela est clairement précisé
dans les notices du constructeur. Les caractéristiques (telles que section, écran, etc.)
des câbles de l’installation doivent respecter les prescriptions des constructeurs de
matériels centraux, cependant le diamètre ou la section minimale est définie dans
le Tableau 1 ci-après :
Type de liaison
Circuit de détection
Liaison TRE/UAE
Liaisons d’alimentation
électrique en énergie
Autres liaisons sans énergie
Liaison Éthernet/IP
Diamètre Section minimale Section minimale
minimal (mm) en souple (mm2) en rigide (mm2)
0,8
0,8
1
1,5
0,8
0,8
Ces valeurs minimales n’excluent pas les calculs nécessaires au dimensionnement
des câbles de l’installation.
Chaque conducteur (hors écran éventuel) des circuits de détection (comprenant les
liaisons avec les indicateurs d’action externes) à liaison de type galvanique doit
être de type rigide.
SSI
111
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Câblage du S.D.I.
7.3.2 - Défauts survenant sur les câbles ou les raccordements
Le système doit être conçu de manière à limiter les conséquences d’un défaut
(court- circuit ou coupure ou mise à la terre) survenant sur les câbles ou les
raccordements que le système soit en état de veille ou lors d’un incendie. En
particulier, les exigences suivantes doivent être respectées :
- Un seul défaut sur un circuit de détection au sens de la norme NF EN 54-2 ne
doit pas faire perdre :
• plus d’un seul type de fonction (détection automatique ou détection manuelle) ;
• plus de 32 points répartis sur un maximum de 32 zones de détection (ZD) ;
• plus d’un scénario de mise en sécurité ;
• plus de 1 600 m2 de surveillance pour tous les détecteurs (y compris les
systèmes avec des détecteurs linéaires ou à aspiration) ;
- un circuit de détection, au sens de la norme NF EN 54-2, ne doit pas comporter
plus de 128 points ni couvrir plus de 6 000 m2 ;
- un seul défaut sur un câble d’interconnexion entre ECS en réseau ne doit affecter
le fonctionnement d’aucun ECS.
7.3.3 - Câblage des tableaux répétiteurs d’exploitation (TRE)/face avant déportée
Ces liaisons doivent être réalisées :
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;
112
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 au
sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1 et
cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes
techniques protégés (VTP).
Dans le cas d’utilisation de TRE sur un circuit de détection, la fibre optique n’est
pas admise et les exigences complémentaires au circuit de détection suivantes
s’appliquent :
- des TRE peuvent être installés en complément d’autres points (DAI, DM, I/O etc.) ;
- ils doivent être exclusivement dédiés au report de la détection incendie ;
- ils doivent être raccordés sur des circuits rebouclés et encadrés par des isolateurs
court-circuit.
7.3.4 - Câblages des systèmes en réseau
Les liaisons entre les ECS d’un réseau doivent être réalisées :
- soit en câble de la catégorie CR1 au sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en liaison en fibre optique assurant un niveau équivalent à celui du CR1 au
sens de la norme NF C 32-070 ;
- soit en fibre optique n’assurant pas de niveau équivalent à celui du CR1 et
cheminant dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes
techniques protégés (VTP).
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Câblage du S.D.I.
Câble CR1 ou fibre optique*
Câble CR1
CR1 ou fibre optique*
Câble
Câble CR1
Câble CR1 ou fibre optique*
Câble CR1 ou fibre optique*
Câble CR1 ou fibre optique*
Câble CR1 ou fibre optique*
*Soit la fibre optique assure un niveau équivalent à celui du CR1, soit elle chemine dans des cheminements techniques protégés (CTP) ou des volumes techniques protégés (VTP).
SSI
113
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Alimentations et câblage
Liaison
Ligne
Catégorie
surveillée
câble
oui
C2(1)
Câble
mini(3)
8/10
Teste de référence
Mode de liaison
1 Ligne de détection
NF S61-970 § 7.3
Tension permanente
2 Ligne de détection
NF S61-970 § 7.3
Tension permanente
oui
CR1
8/10
3 Voie transmission rebouclée
NF S61-970 § 7.3
Tension permanente
oui
CR1
8/10
Émission de courant
non
C2
8/10
4 Liaison indicateur d'action
5 Alimentation matériel déporté
NF S61-970 § 6.4
Tension permanente
sans objet
C2(2)
1,5²
6 Voie transmission T.R.E. ou F.A.D.
NF S61-970 § 7.3
Émission de courant
oui
CR1
8/10
7 Voies transmssion U.A.E.
NF S61-970 § 7.3
Émission de courant
oui
CR1
8/10
8 Alimentation E.C.S.
NF S61-970 § 6.1
Tension permanente
sans objet
C2
9 Alimentation E.A.E.
NF S61-970 § 6.1
Tension permanente
sans objet
C2
1,5²
(1) Câble CR1 dans la traversée de locaux non surveillés avec des lignes de détection non rebouclées ou avec des lignes rebouclées
traversant deux fois ces locaux.
(2) Câble CR1 lorsque l'EAE et l'élément alimenté sont dans des volumes distincts.
Liaison
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
Teste de référence
Liaison S.D.I. / C.M.S.I.
Alimentation C.M.S.I.
NF S61-932 § 6.3
Liaison U.G.A. / D.S.-D.L .
NF S61-932 § 9.6
Liaison U.G.A. / B.A.A.S.
Liaison U.G.A. / S.S.S
NF S61-932 § 9.5
Liaison U.G.A. / U.G.C.I.S.
NF S61-932 § 7.1
Liaison U.G.A. / verrou issue
NF S61-932 § 7.1
Liaison U.G.A. / B.A.E.S.
NF S61-932 § 9.7
Liaison U.G.A. / arrêt sono
NF S61-932 § 7.1
Liaison C.M.S.I. / T.R.E., U.A.E.
NF S61-932 § 9.2
Voie de transmission
NF S61-932 § 8.3a
Alimentation depuis une A.E.S.
NF S61-932 § 8.3c
Signalisation d'état des AES
NF S61-932 § 6.2
Contrôle de DAS
NF S61-932 § 7.1
Télécommande de DAS à émission NF S61-932 § 7.1
Contrôle de DAS
NF S61-932 § 7.1
Télécommande de DAS à émission NF S61-932 § 7.1
Contrôle de DAS
NF S61-932 § 7.1
Télécommande de DAS à rupture NF S61-932 § 7.1
Contrôle du coffret de relayage
NF S61-932 § 7.1
Télécommande du coffret
NF S61-932 § 7.1
Télécommande "Arrét pompier"
NF S61-932 § 9.3
Télécommande de réarmement
NF S61-932 § 9.3.2
Télécommande Non arrêt ascenseur NF S61-932 § 9.4
Télécommande Arrêt ventilation
NF S61-932 § 7.1
Mode de liaison
Liaison permanente
Tension permanente
Émission de courant
Rupture de courant
Tension permanente
Rupture de courant
Rupture de courant
Rupture de courant (4)
Rupture de courant (4)
Émission de courant
Émission de courant
Tension permanente
Émission de courant
Tension permanente
Émission de courant
Tension permanente
Émission de courant
Tension permanente
Rupture de courant
Tension permanente
Émission de courant
Émission de courant
Émission de courant
Émission de courant
Rupture de courant (4)
Ligne
Catégorie
surveillée
câble
oui
C2
sans objet
C2
oui
CR1
non
C2
oui
CR1
non
C2
non
C2
(4)
non
C2 (4)
non (4)
C2 (4)
oui
CR1
non
CR1 (5)
sans objet
CR1
non
C2 (8)
oui (7)
CR1
(7)
oui
CR1
(7)
oui
C2 (6)
(7)
oui
C2 (6)
oui (7)
CR1
non
C2
oui (7)
CR1
oui (7)
CR1
non
CR1
oui
C2
oui
CR1
(4)
non
C2 (4)
Câble
mini(3)
8/10
1,5²
8/10
1,5²
8/10
8/10
1,5²
1,5²
8/10
1,5²
1,5²
1,5²
8/10
1,5²
8/10
1,5²
8/10
1,5²
8/10
1,5²
1,5²
1,5²
1,5²
1,5²
(3) Les sections (1,5² pour le câble rigide par ex) ou diamètres des conducteurs sont définis dans la norme NF S61-932 § 10
(4) Télécommande à rupture ou à émission de courant, dans ce dernier cas, le câble doit être CR1 et la ligne surveillée.
(5) Le câble peut être C2 si la VT est affectée uniquement à la gestion des issues de secours.
(6) Le câble peut être C2 dès qu'il pénètre dans la ZS correspondant aux DAS desservis.
(7) Les lignes de télécommande à émission et de contrôle peuvent ne pas être surveillées si :
- chaque ligne possède une longueur inférieure à 3m et est facilement visitable (examen visuel sur toute sa longueur ) ;
- la totalité des lignes, le matériel déporté et le D.A.S. télécommandé sont dans le même local ou la même circulation y
compris les placards, les faux-planchers et faux-plafonds à condition que ces derniers soient démontables ;
- les lignes sont sous protection mécanique (sous conduit rigide continu par exemple).
(8) Le câble peut être C2 mais sans dérivation.
114
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-970)
ESSAIS PAR AUTOCONTRÔLE (NF S61-970 §4.3 ET ANNEXE A.1)
Préalablement à la réception technique, l’installateur réalise, pour chaque
matériel qui le concerne, l’ensemble des essais fonctionnels et doit établir un
document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon fonctionnement de
chacun des matériels. Ce document doit être fourni, notamment au coordinateur
SSI, et annexé au dossier d’identité.
Les essais fonctionnels sont décrit dans l’annexe A.1
RÉCEPTION TECHNIQUE DU S.D.I.
Toute installation (y compris extension ou modification d’installation) doit faire
l’objet d’une réception technique. Cette réception technique doit être conduite
en présence d’un représentant technique de l'installateur.
La réception technique consiste :
- à vérifier la conformité du système installé en regard des spécifications
figurant dans le cahier des charges fonctionnel. Le dossier d’identité (voir
Article 12) devra être en adéquation avec l’installation ;
- à vérifier à partir du listing de programmation du S.D.I. et des plans S.D.I.,
l'ensemble des détecteurs (Intitulé, Z.D., Adresse, localisation, etc.) ;
- à réaliser des essais fonctionnels d'alarme feu d'un détecteur automatique ou
d’un déclencheur manuel par Z.D. ;
- à réaliser par sondage, des essais fonctionnels de dérangement du système
choisi parmi ceux décrits en A.1 de l'Annexe A ;
- à réaliser des essais d’efficacité selon A.2 de l’annexe A, dans le cas où
ils sont exigés ou rendus nécessaire lorsque l’obligation de moyen n’est
pas respectée. Les détecteurs ne doivent être peints que par les fabricants,
sauf cas très particulier (ex: intégration dans une fresque de monument
historique). Dans ce cas, ils doivent faire l'objet d'une vérification du niveau
de performance au moyen d'un foyer-type de site ;
- à délivrer un rapport de réception technique établi par le coordinateur S.S.I.
NOTE : Il est recommandé de procéder à la réception technique de l'installation
après une période de fonctionnement préliminaire pendant laquelle la stabilité
du système installé, dans les conditions normales de fonctionnement, sera
observée au travers des événements enregistrés.
DOCUMENTATIONS RELATIVES AUX PHASES DE CONCEPTION, D'EXÉCUTION
ET DE RÉCEPTION
Documentation relative à la phase de conception
Elle se compose :
- d e la liste des documents fournis ;
- du plan de découpage du site en zones de détection (Z.D.) avec identification
des détecteurs automatiques d'incendie (D.A.I.) ou/et des déclencheurs manuels
(D.M.) correspondants ;
- du plan accompagné de la justification du choix des types de détecteurs (analyse
du risque) ;
- du diagramme de principe de l'installation sous la forme d'un synoptique
général d'interconnexion jusqu'aux dispositifs de raccordement des installations
techniques concernées et de schémas de principe de câblage des différents
matériels utilisés ;
- d e(s) plan(s) d'implantation des matériels centraux ;
- de la nomenclature des matériels du S.D.I. et des documentations indiquant
leurs caractéristiques principales et les principes de raccordement ;
- des documents d'associativité de l'E.C.S. ;
- des notes de calcul utilisées à la définition des alimentations et de leurs batteries
sauf si celles-ci figurent déjà dans les notices du constructeur ;
- des données d'entrée du système si cela est nécessaire (durée assignée de
fonctionnement par exemple).
SSI
Documentation relative à la phase exécution
Elle se compose :
- de la liste des plans d'exécution (implantation, cheminement de câbles,...) ;
- des plans d'implantation des composants du S.D.I. ;
- des détails de câblage des borniers de l'équipement de contrôle et de signalisation
(E.C.S.) ;
- d u carnet de câbles, comprenant la nature des câbles et leur repère ;
- de la configuration des réseaux par aspiration (diamètre des orifices, raccords,
longueurs,...) ;
- du synoptique de câblage et précisant lorsqu'ils sont utilisés, les dispositifs de
dérivation et de jonction.
Documentation relative à la phase réception
Dans les limites du domaine d'application de cette présente norme, cette
documentation se compose :
- des documents nécessaires à la composition du dossier d'identité du S.S.I. ;
- des documents relatifs à la réception technique ;
- des plans de recollement ;
- des enregistrements de résultats d'essais ;
- de l'engagement de l'installateur attestant le respect des exigences d'installations
mentionnées dans la documentation des constructeurs.
115
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-970)
VÉRIFICATION DU NIVEAU DE PERFORMANCE
Exigences réglementaires
Suivant l'article MS 56, l'installation de détection automatique d'incendie doit
déceler et signaler tout début d'incendie dans les meilleurs délais, cette exigence est
réputée satisfaite lorsqu'une installation remplit sa fonction lors de la combustion
d'un foyer type adapté à la nature du risque rencontré dans l'établissement (ou
lors de l'utilisation d'un dispositif reconnu équivalent par le ministre de l'Intérieur)
dans le cas de la première vérification d'une installation neuve ou modifiée ou
dans le cas d'un changement de la nature des risques de l'établissement.
Vérification du niveau de performance de l'installation
La vérification du niveau de performance est faite au moyen de foyers-types de
site (FTS) ou tout autre dispositif reconnu équivalent par le prescripteur, tel que
par exemple un générateur d'aérosol.
Le FTS étant le moyen utilisé pour vérifier que le niveau de performance requis
pour l'installation est atteint, il est nécessaire que l'alarme feu de la zone de
détection considérée soit déclenchée, dans les conditions d'essai propres à chaque
FTS, quel que soit l’emplacement du FTS dans le volume surveillé.
FOYERS-TYPES DE RÉFÉRENCE
Phénomènes perceptibles lors d'un incendie
Choix du foyer-type de référence
Ce choix est proposé par l'installateur et soumis à
l'approbation du vérificateur de la conformité.
Foyer Type de Référence
Fumées
Chaleur Flammes Courant ascensionnel n° du FTR
Aucune
Élevée
Oui
Très élevé
1
Sombre, dispersion élevée
Faible
Oui
Très élevé
2
Claire, dispersion élevée Négligeable
Non
Moyen
3
Claire, dispersion élevée Très faible
Oui (*)
Moyen (*)
5A
Élevé (*)
5B
Nature du combustible
Alcool éthylique
Mousse de polyuréthane
Hêtre
Carton
FOYERS-TYPES DE SITE
Détermination et implantation des foyers-types de site
Le foyer-type de site dérive du foyer-type de référence par l'application à la
quantité de combustible de ce dernier, de coefficients correctifs.
Le ou les endroits où seront placés le ou les FTS doivent être choisis en fonction des
conditions d'environnement les moins favorables.
Pour un volume comportant des risques différents il sera procédé à une série
d'essais par type de risque avec le FTS correspondant.
Matériel indispensable pour tous les foyers :
- Un chronomètre.
n° du F.T.R.
Nature du combustible
Fin de combustion
1
2
3
5A
5B
Alcool éthylique
Mousse de polyuréthane
Hêtre
Carton
Carton
Arrêt de génération de flammes
3 min (+ 30 s) à compter de l'allumage
11 min (+ 2 min) à compter de la mise en place des bûchettes
5 min 30 s (+ 1 min) par rouleau à compter de la mise en place des rouleaux
Absence d'émission de la fumée en sortie de tromblon
Conditions EHS de mise en œuvre des foyers-types
- Informer l'exploitant de l'établissement de la campagne d'essai avec feu réel.
Vérifier auprès de l'exploitant de l'établissement de la nécessité de posséder un
"permis feu". Consulter le plan de prévention, PPSPS, les consignes de sécurité,
la fiche d'analyse de risque EHS, les FDS,…
- S'équiper des EPI nécessaires à l'intervention.
- Baliser la zone d'intervention. Prendre toutes les précautions pour éviter les dégâts
consécutifs à l'utilisation des F.T.S. (protection du site et des ses occupants et de
l'opérateur. Implanter le FTS éloigné des matériaux combustibles environnant.
116
Matériel indispensable pour les foyers no 1, 2 et 5 :
- Un dispositif d'allumage à flamme vive (briquet, allumettes).
Sanction de la vérification du niveau de performance
Lors de la vérification du niveau de performance, l'alarme doit être déclenchée
pour toute position du F.T.S. à l'intérieur de la surface surveillée et avant la fin
de sa combustion complète ou dans le temps requis pour le générateur d'aérosol.
Le demandeur de la vérification garde la faculté de choisir les endroits où seront
placés les F.T.S., en fonction des conditions d'environnement les moins favorables.
D'après la norme NF S 61.970, la fin de combustion des FTR est définie dans le
tableau suivant :
- Éloigner les combustibles ou produits inflammables non utilisés après la préparation
du FTS.
- Vérifier la présence d'un extincteur approprié à la nature du combustible du foyer
et disposer d'une couverture ignifugée.
- Inviter les occupants à sortir de la zone pendant les essais et le temps nécessaire
à l'évacuation des fumées consécutif aux essais (ou de porter des EPI adéquats).
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-970)
FOYER-TYPE NO 1 (FOYER À L'ALCOOL ÉTHYLIQUE)
Foyer-type de référence
1. Combustible : alcool éthylique dénaturé du commerce ou alcool à brûler pour
usages domestiques.
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible :
Nombre de litre d'alcool en fonction du facteur de risque k et de la hauteur h de
fixation au-dessus du sol des détecteurs hauteur du local.
2. Modalités de l'essai
- Enflammer l'alcool avec toutes les précautions d'usage.
3. Sanction de l'essai
Lorsque le déclenchement de l'alarme a eu lieu avant la fin de la combustion, le
foyer peut être aussitôt éteint au moyen d'un couvercle en tôle spécialement prévu
pour être placé facilement sur le bac sans danger pour l'opérateur.
2. Mise en œuvre du foyer : le combustible liquide est versé dans un bac en tôle
d'acier de forme carrée de 500 X 500 X 50 mm, disposé sur une plaque assurant
la protection thermique.
k
h (m)
k ≤ 0,3
0,3 < k ≤ 0,6
k > 0,6
0,5
0,75
1
1
1,5
2
1
1,5
2
h≤3
3<h≤5
h>5
4. Critères E.H.S. de l'essai
- Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre de
cet essai sont des chaussures de sécurité, un casque , des gants et vêtements de
travail adaptés, des lunettes de sécurité, un masque de protection type FFP3.
- Après les essais, laisser l'appareil à l'air libre le temps nécessaire à son
refroidissement avant de le ranger ou le transporter.
FOYER-TYPE NO 2 (FOYER À LA MOUSSE POLYURÉTHANE)
Foyer-type de référence
1. Combustible : Plaques de mousse souple de polyuréthanne de densité
comprise entre 17 et 20 kg/m3, sans adjuvant d'ignifugation et de dimensions
égales à 500 X 500 X 20 mm.
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible : Nombre de plaques de mousse en fonction du
facteur de risque k et de la hauteur h de fixation des détecteurs au-dessus du sol.
2. Modalités de l'essai
- Empiler les plaques de mousse sur la feuille d'aluminium
- Allumer la ou les plaques à laide dune flamme vive (allumette par exemple) à
l'emplacement du point d'allumage définit dans les schémas ci-dessus.
3. Sanction de l'essai : La fin de la combustion correspond à la disparition totale de la
mousse (suivant règle R7) Lorsque le déclenchement de l'alarme a eu lieu avant la fin
de la combustion, le foyer peut être aussitôt éteint par un couvercle en tôle spécialement
prévu pour être placé facilement sur le bac sans danger pour l'opérateur.
4. Critères E.H.S. de l'essai
- S'assurer que le local dispose de moyens d'évacuer rapidement les fumées de
combustion, que le personnel séjournant dans les espaces ou seront réalisés les
SSI
2. Mise en œuvre du foyer : les plaques de mousse sont empilées les unes sur
les autres sur une feuille d'aluminium ménager, placée elle-même sur une plaque
assurant la protection thermique.
k
k ≤ 0,2
h≤3
3<h≤5
5<h≤7
7<h≤9
h>9
1/2
1
1
1 + 1/2
2
h (m)
0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6
1
1 + 1/2
2
2 + 1/2
3
1 + 1/2
2
2 + 1/2
3
4
k > 0,6
2
2 + 1/2
3
4
5
essais soient préalablement invités à évacuer le local le temps nécessaire aux
essais et à la ventilation complète des locaux.
- Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
de cet essai sont: chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité si non
exigée), gants adaptés et combinaison de travail en coton, lunettes de sécurité,
masque de protection type FFP3).
- Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire au
refroidissement. S'assurer q'uil ne subsiste pas de cendres chaudes et les vider
les résidus du foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un container
adapté (pour éviter les réinflammations).
117
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-970)
FOYER-TYPE NO 3 (FOYER AU HÊTRE)
Foyer-type de référence
1. Combustible : Bâtonnets de hêtre de dimensions : 10 X 20 X 50 mm dont la
teneur en humidité du bois : < 10 %
Foyer-type de site
1. Quantité de combustible
Nombre de bâtonnets en fonction du facteur de risque k et de hauteur h de fixation
des détecteurs au-dessus du sol.
2. Modalités de l'essai
Lorsque la température de surface de la plaque chauffante électrique a atteint
400 - 500 oC, disposer avec précaution en étoile les bâtonnets sur la plaque (gants
adaptés requis).
3. Sanction de l'essai
La fin de la combustion correspond à la fin de la production de fumée (suivant règle
R7). Avant de connecter la plaque chauffante, il convient de vérifier la puissance
absorbée par la plaque et celle disponible, et que la prise de raccordement est
adaptée (10/16 A) et connectée à un réseau protégé à 16 Ampères.
Il convient également d'évaluer l'absence de risque de dommage en perte
d'exploitation par suite d'une disjonction du réseau d'alimentation (ne pas se
connecter à des prises dédiées à des alimentations d'automatismes par exemple).
2. Mise en œuvre du foyer : Les bâtonnets de hêtre sont disposés en étoile, à
plat sur leur grande surface, sur une plaque chauffante électrique de 250 cm2
environ. La température à la surface de la plaque doit être de 400-500 OC.
h (m)
k
h≤3
3<h≤5
5<h≤7
k ≤ 0,2
3
4
5
0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6
4
5
7
7
9
11
k > 0,6
9
12
16
5. Critères E.H.S. de l'essai
- Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
de cet essai sont : Chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité si non
exigée), gants et vêtements de travail adaptés, lunettes de sécurité, masque de
protection type FFP3 si nécessaire)
- Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire
au refroidissement.
- S'assurer qu'il ne subsiste pas de cendres chaudes et les vider les résidus du
foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un container adapté (pour
éviter les réinflammations).
FOYERS-TYPE NO 5A ET NO 5B (FOYER AU CARTON)
Remarque : Les foyers de référence no 5 A et no 5 B ne se différencient que par
les dimensions des divers éléments constituant le matériel d'essai. Dans la suite,
l'indice A représentera le foyer no 5 A appelé "petit tromblon", et l'indice B le foyer
no 5 B appelé "grand tromblon".
1. Combustible : plaque de carton, ondulée sur une face, de longueur 1100 mm
(A), 2700 mm (B).
2. Mise en œuvre du foyer
-m
atériel d'essai : Dispositif en forme de cheminée de diamètre 90 mm (A),
140 mm (B), de hauteur 380 mm (A), 747 mm (B) et d'épaisseur 2 mm,
dont la partie basse est constituée d'un parallélépipède de dimensions 210 X
118
210 X 100 mm (A), 354 X 354 X 150 mm (B). Les faces latérales comportent
chacune 5 orifices de diamètre 10 mm (A), 9 orifices de diamètre 9,5 mm (B).
La partie basse de la cheminée comporte un brochage. Le fond est démontable
pour récupérer les résidus de combustion. Le dispositif comporte également
un bouchon percé qui se place à la partie supérieure de la cheminée, et
éventuellement une poigne 9e pour assurer son transport.
- disposition du combustible : La plaque est enroulée face ondulée vers
l'intérieur afin de former un cylindre de hauteur fixée ci-dessous.
L'intégrale de la sécurité
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-970)
FOYERS-TYPE NO 5A ET NO 5B (FOYER AU CARTON)
Foyers-types de site
h (m) k
1. Quantité de combustible : Hauteurs en mm du(des)
h≤3
rouleau(x) de carton en fonction du facteur de risque k et 3 < h ≤ 5
5<h≤7
de hauteur h de fixation des détecteurs au-dessus du sol.
7<h≤9
h>9
k ≤ 0,2
130
2 x 95
3 x 95
180
220
2. Modalités de l'essai
- Après avoir trempé la base de chaque rouleau dans un récipient contenant 1 cm
d'alcool, enflammer le rouleau et l'insérer dans la cheminée du coté enflammé.
- Coiffer la cheminée avec le bouchon et déclencher le chronomètre.
- Enlever le bouchon quatre minutes après le début de la combustion.
3. Sanction de l'essai
La fin de la combustion correspond à la fin de production de fumée en sortie de la
cheminée (suivant règle R7).
Lorsque le déclenchement de l'alarme a lieu avant la fin de la combustion du
foyer, celui-ci peut être aussitôt éteint (à l'aide par exemple d'un récipient d'eau
ou d'un extincteur à eau pulvérisée).
0,2 < k ≤ 0,3 0,3 < k ≤ 0,6
2 x 95
3 x 95 + 50
180
260
320
3 x 95
220
260
420
510
k > 0,6
4 x 95
320
370
530
2 x 310
Petit tromblon
Grand tromblon
4. Critères E.H.S. de l'essai
- Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
de cet essai sont : chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité si non
exigée), gants et vêtements de travail adaptés, lunettes de sécurité, masque de
protection type FFP3 si nécessaire).
- Surveiller les résidus de combustion et le matériel d'essai le temps nécessaire
au refroidissement.
- S'assurer qu'il ne subsiste pas de cendres chaudes et les vider les résidus du
foyer dans une poubelle métallique avec couvercle ou un container adapté (pour
éviter les réinflammations).
FOYERS DE SUBSTITUTION - GÉNÉRATEUR D'AÉROSOLS
Un générateur d'aérosols peut être utilisé comme foyer de substitution aux
foyers types relatifs aux détecteurs de fumée (foyers no 3 et no 5) et doit être
utilisé comme foyer de substitution aux foyer types relatifs aux détecteurs
de fumée (foyer no 2) pour la vérification de performance d'une installation
lorsque, par exemple, les conditions d'environnement du site ne permettent pas la
réalisation des foyers définis précédemment (volumes réduits ou sites interdisant
l'utilisation de flammes vives par exemple).
Le générateur doit être utilisé pour remplacer l'essai à la bobine électrique
mentionné dans certains textes.
1. Modalités de l'essai
La méthode de substitution ne doit s'appliquer qu'après calcul du FTS réel, c'est à
dire avec la prise en compte du coefficient de risque (k).
Chaque générateur devra porter une plaque signalétique sur laquelle devront
être gravés la référence commerciale, les caractéristiques ainsi que le numéro
de série de l'appareil. Il devra être porteur d'une date indiquant la validation
d'utilisation et être accompagné des conditions d'utilisation (fiche type du modèle
de générateur).
SSI
Chaque modèle de générateur devra faire l'objet d'une attestation délivrée par le
CNPP selon la "procédure de validation" en vigueur. Cette attestation précisera que
ce générateur peut être utilisé pour vérifier la performance d'une installation de
détection d'incendie réalisée selon la règle APSAD R7 en lieu et place des foyerstypes relatifs aux détecteurs de fumée.
2. Sanction de l'essai
La détection doit avoir lieu avant l'expiration d'un temps équivalent au temps de
fonctionnement majoré de 50 %.
La mise en œuvre de l'essai est spécifiée sur la fiche descriptive de l'appareil
utilisé.
Après les essais, laisser l'appareil à l'air libre le temps nécessaire à son
refroidissement avant de le ranger ou le transporter.
3. Critères E.H.S. de l'essai
Les EPI nécessaires devant équiper l(es) opérateur(s) pour la mise en en œuvre
de cet essai sont : chaussures de sécurité, casque (ou casquette de sécurité si non
exigée), gants et vêtements de travail adaptés, lunettes de sécurité.
119
SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
S.S.I. - Vérification et réception de l'installation (NF S61-932)
ESSAI PAR AUTOCONTRÔLE
Préalablement à la réception technique, l’installateur réalise, pour chaque
matériel qui le concerne, l’ensemble des essais par autocontrôle et doit établir un
document indiquant les résultats obtenus et attestant du bon fonctionnement de
chacun de ces matériels.
Ce document doit être fourni, notamment, au coordinateur S.S.I.. Le résultat de
chaque essai est enregistré et annexé au dossier d’identité
RÉCEPTION TECHNIQUE
Toute installation (y compris extension ou modification d’installation) doit faire
l’objet d’une réception technique. Elle est menée le coordinateur S.S.I. en présence
d’un représentant des installateurs.
Au sens du présent document, la notion d’installateur correspond au titulaire du
marché.
La réception technique doit prendre en compte la constitution complète du S.S.I.
comprenant le S.M.S.I. et éventuellement le S.D.I.
La réception technique consiste en complément du paragraphe 5.3 "phase de
réalisation" de la norme NF S 61931 :
- en des contrôles visuels permettant de vérifier la conformité du système installé,
au regard des spécifications figurant dans le cahier des charges fonctionnel ;
- en des essais de réception technique selon l’Annexe A ;
- en la vérification des documents techniques contenus dans le dossier d’identité
conformément aux articles 14 et 15 du présent document ;
- en la fourniture d’un rapport de réception technique. Ce document comportera
une conclusion qui donne une synthèse des éventuelles remarques.
Norme NF S61-932
Annexe A (normative) - Essais de réception technique du S.M.S.I.
Les essais suivants sont réalisés indépendamment sur source normale/
remplacement ou sur source de sécurité :
1) Fonctions de mise de Sécurité
Essais des commandes manuelles, quelles soient locales ou centralisées :
- évacuation par Z.A. : déverrouillage issues de secours, U.G.C.I.S., S.S.S.,
audibilité, visibilité, temporisation, et équipements techniques (arrêt du
programme en cours, etc.) ;
- compartimentage par Z.C. : positions d'attente et de sécurité, équipements
techniques (non-arrêt ascenseurs, etc.), et dispositifs de réarmement à distance ;
- désenfumage par Z.F. : positions d'attente et de sécurité, équipements techniques
(arrêt C.T.A., etc.), dispositifs de réarmement à distance et arrêts pompiers.
2) Corrélation Z.D./Z.S. (scénarios)
- Z.D.A./Z.D.M. : vérification de la séquence des Z.S. par Z.D. et de la remontée
des informations sur les tableaux T.R.E. et sur l'U.A.E.
- vérification du blocage des automatismes (inter verrouillage) lorsqu'il existe.
3) Énergie Électrique
- vérification de la signalisation sur l'U.S. du (des) défaut(s) de la source normale/
remplacement (défaut secteur) ;
120
- vérification de la signalisation sur l'U.S. du (des) défaut(s) de la source de
sécurité (défaut batterie) ;
- en cas de présence d'un ou plusieurs TRE :
• vérification de la signalisation des défauts ci-dessus
• vérification de la signalisation du défaut de liaison du CMSI au T.R.E.
• vérification de la signalisation du défaut d'alimentation du T.R.E.
- Groupe Électrogène de Sécurité (G.E.S.) :
• s imulation d'un défaut de nature à provoquer un dérangement sur une U.S.
et vérification que ce défaut provoque l'arrêt du G.E.S.
• s imulation d'un défaut de nature à provoquer un dérangement sur une U.S. et
utilisation de la télécommande permettant de neutraliser le fonctionnement
des sécurités du G.E.S.; vérification que le G.E.S. reste en fonctionnement
• e ssais fonctionnels de l'U.S. pour chaque paramètre devant faire l'objet
d'une télésignalisation.
4) Énergie Pneumatique
- alimentation pneumatique à usage permanent : vérification des remontées des
défauts sur l'US du dispositif de commande (C.M.S.I. ou D.C.S.) ;
- vérification de l'étanchéité du réseau et des pressions de service.
L'intégrale de la sécurité
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Certification et association des matériels
Article MS 58 - Obligations de l'installateur et de l'exploitant
§ 1. Les matériels de détection automatique d'incendie doivent être admis à détection d'incendie, notamment en ce qui concerne l'intervention d'une tierce
la marque NF Matériel de détection d'incendie et être estampillés comme tels, partie indépendante et les performances prévues dans les normes correspondantes.
ou faire l'objet de toute autre certification de qualité en vigueur dans un Étatmembre de la Communauté économique européenne. Cette certification devra § 2. L'installation des systèmes de détection d'incendie doit être réalisée par
alors présenter des garanties équivalentes à celles de la marque NF Matériel de des entreprises spécialisées et dûment qualifiées.
Normes de Marquages Règles de la Associations
Matériel
Commentaires
référence
NF / CE
marque NF
Organe non certifiable
Indicateur d'action
NF EN 54-..
NF 508/FT ...*
Détecteur neuf
Le marquage CE ne s'applique pas à
tous les détecteurs
NF EN 54-..
NF 508/FT ...*
Détecteur reconditionné
NF EN 54-17
NF 508/FT 14bis*
Isolateur de court-circuit
NF EN 54-11
NF 508/FT 7*
Déclencheur manuel d'alarme
NF S 61.961
NF 508/FT 21*
Boîtier de commande manuelle
NF EN 54-18
NF 508/FT 11bis*
Dispositif d'entrée/sortie
NF 508/FT 12*
Détecteur autonome déclencheur NF S 61.961
Équipement de contrôle et de
NF EN 54-2
NF 508/FT 1bis*
signalisation
Dans un E.C.S. ou un C.M.S.I. avec E.A.E,
Équipement d'alimentation
NF EN 54-4
NF 508/FT 3*
l'estampille E.A.E n'est pas obligatoire
électrique
NF 508/FT 18*
Tableau répétiteur d'exploitation
E.CS. / C.M.S.I.
NF 508/FT 15*
NF EN 54-2
Centralisateur de mise en
NF S 61.934
NF 508/FT 16*
sécurité incendie
Dans un E.C.S. ou un C.M.S.I. avec U.G.A,
NF S 61.936
Unité de gestion d'alarme
l'estampille NF de l'UGA n'est pas obligatoire
NF S 61.940
Alimentation électrique de
NF 508/FT 3*
NF EN 54-4
sécurité
Équipement d'alimentation en NF EN 12101-10
énergie de Sécurité
conforme à la norme NF S
NF S 61.936
NF 508/FT 2bis*
Son
Diffuseur sonore non autonome
32.001 et/ou message
prEN 54-23
NF 508/FT 20*
Diffuseur lumineux
conforme à la norme NF S
NF EN 54-3
NF 508/FT 2quarto*
Son
Dispositif sonore d'alarme feu
32.001 et/ou message
NF 508/FT 19*
Diffuseur d'alarme générale sélective NF S 61.936
B.A.A.S. Pr et Ma sont également
NF C 48.150
Les
Bloc autonome d'alarme sonore
certifiables selon la norme NF C 48.150
Systèmes de sonorisation de sécurité
Organe faisant partie du C.M.S.I.
NF S 61.934
Matériel déporté
NF S61-937
NF 277
Porte Coupe Feu
NF S61-937
NF 264
Clapet Coupe Feu
NF S61-937
NF 264
Volet Coupe Feu
Coffret de relayage pour
NF S61-937
278
ventilateur de désenfumage
NF S 61.938
Exutoire de désenfumage
NF EN 54.3
Déclencheur Manuel
Dispositif de demande
NF S 61.934
d'ouverture
Unité centralisée de gestion
NF S61-937
d'issues de secours
nota : * FT : fiches techniques des règles de certification NF-508
SSI
121
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Certification des entreprises
RÈGLEMENT APSAD I 7 - RÈGLEMENT DE CERTIFICATION DE SERVICE D'INSTALLATION
La certification "APSAD de service d'installation des systèmes de détection incendie
et centralisateurs de mise en sécurité incendie" est décernée aux entreprises dont il a
été vérifié qu'elles offraient toute compétence pour assurer, pour chaque installation,
l'ensemble des prestations suivantes (Règlement de certification I7 - Annexe 1) :
- Analyse du risque.
- Conception de l'installation.
- Étude d'exécution et installation électrique.
- Mise en service et essais de l'installation.
- Réception de l'installation comprenant la vérification de conformité initiale.
- Formation de l'exploitant et remise des dossiers techniques nécessaires à
l'exploitation et à la maintenance de l'installation.
La certification APSAD de service d'installation concerne les entreprises capables
d'exécuter les prestations précitées conformément aux réglementations officielles
de sécurité contre l'incendie, en particulier :
- le C.C.T.G. applicable aux marchés publics d'installation de détection d'incendie
(brochure des J.O. n° 5655) ;
- la règle APSAD R7 ;
- la norme NF S 61-932 "SSI - Règles d'installation".
La certification couvre donc autant les marchés publics que les marchés privés.
Le certificat d'installation ne peut cependant être délivré que dans le cas où le
certifié est titulaire (seul ou en groupement) de la commande ou du marché.
Ce certificat doit être remis au client.
CERTIFICAT D'INSTALLATION
Toute installation réalisée par une ETA (Entité Technique Autonome)ou une ILR
(Implantation Locale Reconnue) doit faire l'objet d'un certificat d'installation,
établi selon le modèle.
REPÉRAGE DES INSTALLATIONS
Une étiquette du modèle ci-contre
doit être apposée sur l'Équipement
de Contrôle et de Signalisation ou sur
le Centralisateur de Mise en Sécurité
Incendie dès lors qu'un certificat
d'installation a été délivré.
RÈGLEMENT APSAD F 7 - RÈGLEMENT DE CERTIFICATION SERVICE DE MAINTENANCE
La certification "APSAD de service de maintenance des systèmes de détection
incendie et centralisateurs de mise en sécurité incendie" est décernée aux
entreprises dont il a été vérifié qu'elles offraient toute compétence pour assurer,
pour chaque installation, l'ensemble des prestations suivantes (Règlement de
certification I7- Annexe 1) :
- Analyse de l'adaptation de l'installation au risque surveillé.
- Vérifications périodiques, maintenance préventive et corrective.
- Vérification de conformité.
- Mise à jour des dossiers techniques nécessaires à l'exploitation et à la
maintenance de l'installation et complément de formation à l'exploitant.
La certification APSAD de service de maintenance concerne les entreprises capables
d'exécuter les prestations précitées conformément aux réglementations officielles
de sécurité contre l'incendie, en particulier :
- le C.C.T.P. Type de la Commission Centrale des Marchés " Maintenance des
installations de détection d'incendie" (brochure des J.O. n° 5659) ;
- la règle APSAD R7 ;
- la norme NF S 61-933 "SSI - Règles d'exploitation et de maintenance" ;
- la partie de la norme NF S61-932 applicable à l'exécution de certains travaux
ou modifications d'installations entrant dans le cadre de la maintenance des
installations.
REPÉRAGE DES INSTALLATIONS MAINTENUES
Que l'installation ait ou non fait
l'objet d'un certificat d'installation,
le mainteneur certifié doit apposer
sur le Equipement de Contrôle et de
Signalisation ou sur le Centralisateur
de Mise en Sécurité Incendie une
étiquette du modèle ci-contre portant
le millésime de l'année de la dernière
visite de maintenance qu'il a effectuée
(une seule étiquette par an quel que
soit le nombre d'interventions).
122
L'intégrale de la sécurité
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Registre de sécurité et coordination S.S.I.
Article MS 55 - Conception des zones
§ 2. ...il appartient au concepteur ou à l'exploitant de proposer, à la
conception (dans le cadre de l'article GE2), à la commission de sécurité,
la division de l'établissement en zones de détection et en zones de mise en
sécurité incendie.
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION
R 123.51
Registre de sécurité
Dans les établissements soumis aux prescriptions du présent chapitre, il doit être tenu un registre de
sécurité sur lequel sont reportés les renseignements indispensables à la bonne marche du service et,
en particulier :
- l'état du personnel chargé du service d'incendie ;
- les diverses consignes (générales et particulières) établies en cas d'incendie ;
- les dates des divers contrôles et vérifications ainsi que les observations auxquelles ceux-ci ont donné lieu ;
- les dates et travaux d'aménagement et de transformation, leur nature, les noms du ou des
entrepreneurs et, s'il y a lieu, de l'architecte ou du technicien chargé de surveiller les travaux.
Le modèle de ce registre n'est pas imposé.
SSI
123
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Registre de sécurité et coordination S.S.I.
NORME NF S 61.931
Article 5.3
Coordination S.S.I.
Une mission de coordination doit nécessairement présider à l'analyse des besoins de sécurité et à la
conception du S.S.I. Cette mission doit également exister lors de la réalisation et lors de modifications
ou extensions éventuelles. Elle implique la réalisation des tâches énumérées ci-après.
5.3.1 - Phase conception
Le coordinateur SSI définit les fonctionnalités du SSI.
La conception du SSI implique de la part du coordinateur SSI l’élaboration des pièces écrites et
graphiques ci-après :
1°) Le concept de mise en sécurité
Ce document permet de répondre aux besoins exprimés, décrit les principes de mise en sécurité et
l'organisation du SSI prévus pour le bâtiment en fonction :
- de la réglementation en vigueur ;
- du respect des normes ;
- des demandes spécifiques du maître d'ouvrage et de celles liées à l'exploitation du bâtiment ;
- des matériels utilisés.
2°) Le cahier des charges fonctionnel SSI reprenant le concept de mise en sécurité et comprenant,
au minimum :
- la catégorie du SSI et le type d’équipement d’alarme pour l’évacuation (EA) ;
- le niveau de surveillance au sens de la norme NF S 61-970 ;
- la définition des zones de détection et des zones de mise en sécurité (ZD et ZS) ;
- les scénarios types de mise en sécurité ;
- le tableau définissant la corrélation entre chaque ZD et les ZS ;
- le positionnement des matériels centraux et d'exploitation ainsi que leurs conditions d’implantation ;
- les fonctionnalités de l’UAE conformément aux normes NF S 61-932 et NF S 61-970 ;
- les modalités d'exploitation définies par le maître d’ouvrage et la définition des moyens techniques
mis en œuvre en conséquence (alarme restreinte, générale et/ou générale sélective, temporisation,
tableaux répétiteurs...) ;
- la définition des modes de fonctionnement des DCT, des options de sécurité des DAS et des
réarmements pour tous les différents constituants du SSI ;
- les éventuelles particularités d’exploitation du site ;
- la procédure de réception technique du SSI.
Le cahier des charges fonctionnel doit préciser explicitement les dispositions retenues dans le cadre
du projet concerné, y compris celles concernant les éventuels ensembles indépendants tels que prévus
au paragraphe 5.2.2 de la présente norme.
3°) Les plans définissant les limites géographiques des zones de mise en sécurité (ZS).
4°) L’avis portant sur l’examen de la cohérence des descriptifs techniques (hors quantitatifs) et des
pièces graphiques relatifs aux équipements du SSI établis pour la consultation des entreprises de
travaux
5.3.2.2 - Phase réalisation
Le coordinateur SSI veille au respect des exigences définies pendant la phase conception lors de la
mise en œuvre des équipements.
- Suivi de la cohérence entre les différents équipements du SSI
- Création ou mise à jour du dossier d'identité SSI
- Création ou mise à jour des tableaux de corrélations précisant pour chaque zone de mise en sécurité
(ZS) la liste exhaustive des dispositifs commandés terminaux (DCT) qui la compose.
- Examen de la cohérence des éventuelles particularités d'exploitation du site avec les conditions
ayant présidé à l'élaboration du concept de mise en sécurité
NORME NF S61-932
Article 4.1 et 14
Coordination et dossier d'identité du S.S.I.
Les principes de coordination doivent présider l'analyse des besoins de sécurité, la conception et la réalisation du S.S.I.
Le "Dossier d'Identité du S.S.I." doit être constitué par le coordinateur S.S.I. et doit comporter, au minimum, les informations classées selon un répertoire prédéfini.
124
L'intégrale de la sécurité
ASSURANCE DE LA QUALITÉ
Dossier d'identité du S.S.I.
Répertoire du dossier d'identité du SSI selon la norme NF S61-932 § 14 :
A - DOCUMENTS D'EXPLOITATION
1Liste des documents figurant dans le dossier d'exploitation (Intitulé, Référence,
date, indice)
2Notice pour l'exploitation du S.S.I. (SDI et CMSI) comprenant les consignes
simplifiées d'exploitation des matériels principaux.
3Présentation générale du S.S.I. installé comprenant :
- le plan d'implantation des matériels centraux du S.S.I., différents équipements
de reports et Unité d'Aide à l'Exploitation (U.A.E.),de l'établissement ;
- les particularités éventuelles liées au site ;
- le plan des faces avant de l'E.C.S. et C.M.S.I.
4 Plans des Zones de Détection (Z.D.) avec localisation (Z.D.A. et Z.D.M.)
Plans et/ou schémas des réseaux électriques du S.D.I tels qu'exécutés, avec
indication des Cheminements Techniques Protégés si requis.
Plans précisant la localisation et l'identification des Détecteurs d'Incendie
(D.I.), des Déclencheurs Manuels (D.M.), des orifices de prélèvement et des
indicateurs d'Action (I.A.), et D.A.D.
Plans des Zones de mise en Sécurité (Z.S.) avec localisation (Z.A., Z.C. et Z.F.).
Plans et/ou schémas des réseaux électriques du C.M.S.I tels qu'exécutés, avec
indication des Cheminements Techniques Protégés si requis.
5Plans précisant la localisation :
- des dispositifs de commande ;
-
des Dispositifs Commandés Terminaux (D.C.T.) y compris les D.A.S.
autocommandés ;
- des Diffuseurs Sonores et/ou des Blocs Autonomes d'Alarme Sonore
(B.A.A.S.), des éléments du Système de Sonorisation de Sécurité (S.S.S.) ;
- des organes de réarmement ;
- des alimentations, E.A.E. et A.E.S. ;
- des Volumes Techniques Protégés (V.T.P.).
6Tableau des corrélations entre Z.D. et Z.S. avec la liste des fonctions de mise
en sécurité, principes généraux des scénarii,
Description détaillée de chaque scénario, précisant les particularités
éventuelles, telles que les temporisations.
7Schéma de principe Ventilation avec identification des Z.C., C.T.A. et C.C.F.
8Schéma de principe Désenfumage avec identification ZF, des Volets et Moteurs
de désenfumage.
9Listing de programmation et paramétrage S.D.I. et C.M.S.I.
10Schéma unifilaire du système installé.
- synoptique S.D.I. ;
- synoptique C.M.S.I.
11Plans et/ou schémas des réseaux aérauliques et pneumatiques du S.S.I. tels
qu'exécutés.
12Contrat de maintenance le cas échéant et Notice de maintenance selon la
norme NF S 61-933.
B - DOCUMENTS D'INSTALLATION
1Liste des documents figurant dans la partie B (Intitulé, Référence, date,
indice).
2Historique des travaux réalisés.
3Notice de sécurité.
4Attestation de formation des exploitants.
5Certificats de conformité aux normes des matériels (P.V., certificat ou
attestation) et Document attestant l'associativité entre les différents
constituants (rapport d'associativité).
6Listes des matériels du S.S.I. installé (désignations, références et quantités).
7Plan de câblage des baies le cas échéant.
8Documentations techniques (mise en service, maintenance, etc.) des matériels
du S.S.I. donnant leurs caractéristiques.
C - DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
1Liste des documents figurant dans la partie C (Intitulé, Référence, date, indice).
2Cahier des charges fonctionnel.
3Attendus administratifs.
SSI
4 Rapport d'essais par autocontrôle réalisés par les installateurs.
5Rapport de réception avec le rapport d'essais fonctionnels et de bon
fonctionnement du système établi par le coordonnateur S.S.I.
125
EXPLOITATION
Vérification et maintenance des S.S.I.
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION ET ARRÊTÉ DU 25 JUIN 1980
Article R 123-43
Les constructeurs, installateurs et exploitants sont tenus, chacun en ce qui les concerne, en conformité avec les dispositions de la présente réglementation...
de s'assurer que les installations ou équipement sont établis, maintenus et entretenus
Article MS 58 - Obligations de l'installateur et de l'exploitant
§ 3. Toute installation de détection doit faire l'objet d'un contrat d'entretien avec un § 4. Ce contrat d'entretien ainsi que la notice descriptive des conditions d'entretien et
installateur qualifié. Ce contrat doit inclure les essais fonctionnels prévus à l'articles MS 56, de fonctionnement doivent être annexés au registre de sécurité.
paragraphe 3, deuxième tiret.
Article MS 68 - Entretien
Le système de sécurité incendie doit être maintenu en bon état de fonctionnement. Cet Toutefois, les systèmes de sécurité incendie de catégorie A et B doivent toujours
faire l'objet d'un contrat d'entretien. Dans tous les cas, le contrat passé avec les
entretien doit être assuré :
personnes physiques ou morales, ou les consignes données au technicien attaché à
- soit par un technicien compétent habilité par l'établissement ;
l'établissement, doivent préciser la périodicité des interventions et prévoir la réparation
- soit par l'installateur de chaque équipement ou son représentant habilité.
rapide des éléments défaillants. La preuve de l'existence de ce contrat ou des consignes
écrites doit pouvoir être fournie et être transcrite sur le registre de sécurité.
Article MS 69 - Consignes d'exploitation
Le personnel de l'établissement doit être initié au fonctionnement du système d'alarme. L'exploitant doit faire effectuer sous sa responsabilité les remises en état le plus
L'exploitant ou son représentant doit s'assurer, une fois par semaine au moins, du bon rapidement possible. L'exploitant doit disposer en permanence d'un stock de petites
fonctionnement de l'installation et de l'aptitude des alimentations électriques et/ou fournitures de rechange des modèles utilisés tels que lampes, fusibles, vitres pour
déclencheurs manuels à bris de glace, cartouche de gaz inerte comprimé, etc.
pneumatiques de sécurité à satisfaire aux exigences du présent règlement.
Article MS 72 - Entretien et signalisation
§ 1. Tous les appareils ou dispositifs d'extinction et d'alerte doivent être soigneusement de l'établissement doit être initié à leur mise en oeuvre. Cette information doit être
entretenus et maintenus en permanence en bon état de fonctionnement. Le personnel maintenue dans le temps.
Article MS 73 - Vérifications techniques
§ 1. Avant leur mise en service, les appareils et installations fixes doivent faire l'objet prévues à la section II précitée. De plus, les systèmes de sécurité incendie de catégories
d'une vérification, fonctionnement compris, dans les conditions prévues à la section II A et B et les systèmes d'extinction automatique du type sprinkleur doivent être vérifiés
du chapitre Ier du présent titre. De plus, les systèmes de sécurité incendie de catégories tous les trois ans par une personne ou un organisme agréé.
A et B ainsi que les systèmes d'extinction automatique du type sprinkleur doivent § 3. Pour les systèmes de sécurité incendie, les vérifications doivent être conformes aux
toujours être vérifiés par une personne ou un organisme agréé.
modalités prévues par la norme en vigueur correspondante.
§ 2. En cours d'exploitation, ces mêmes appareils ou installations ainsi que les Pour les systèmes de détection d'incendie, les vérifications doivent comporter les essais
appareils mobiles doivent être vérifiés, au moins une fois par an, dans les conditions fonctionnels prévus à l'article MS 56 (§ 3, deuxième tiret)...
Article MS 74 - Contrôles
Lors des visites périodiques effectuées par les commissions de sécurité, toutes des moyens de secours. A cet effet, la direction doit mettre en place le personnel
dispositions doivent être prises par l'exploitant pour permettre le contrôle efficace compétent et le matériel nécessaire aux essais de fonctionnement.
Article MS 75 - Autres obligations de l'exploitant
L'exploitant est tenu de : - produire, à l'occasion de la visite de réception des - classer ensuite dans ce registre tous les documents, rapports, attestations qui doivent
être rédigés et lui être remis après tout examen ou intervention quelconque sur
installations visées aux sections II (sous-sections 1 à 8) et V du présent chapitre, le
l'installation.
dossier technique des installations annexé au registre de sécurité de l'établissement et
comportant un exemplaire du rapport des examens et essais avant la mise en service ;
NORME NF S 61-933 - RÈGLES DE MAINTENANCE
7.4 Personnels de maintenance
Les personnels chargés d'exécuter les opérations de maintenance du SSI doivent être
formés pour :
-intervenir en conformité avec les opérations de maintenance préventives et/ou
correctives prévues par le fabricant de chaque équipement,
-réaliser l'ensemble des essais fonctionnels nécessaires pour assurer que le système
objet du contrat est " en bon état de fonctionnement ".
Les opérations de maintenance corrective doivent être réalisées par un technicien
spécialisé pour intervenir sur les éléments constitutifs du SSI au niveau d'accès III ou IV.
Ce personnel doit en outre posséder la compétence pour apprécier les conséquences de
ses actions sur le système et son exploitation.
7.5 Informations au chef d'établissement
En préalable à toute opération de maintenance du SSI, le chef d'établissement doit
être informé des conséquences de ces opérations, afin de lui permettre d'apprécier, en
liaison avec le mainteneur, les mesures compensatoires éventuellement nécessaires.
7.6 Enregistrements des actions de maintenance
Chaque action de maintenance doit faire l'objet d'un enregistrement précisant le type
d'essai, le dispositif testé et le résultat de l'essai.
Les comptes rendus détaillés des opérations de maintenance, signés au minimum par
le technicien compétent, doivent être conservés pendant 3 ans par le mainteneur et, le
cas échéant, présentés à la demande du donneur d'ordre.
126
7.8 Fournitures de rechanges
L'entité titulaire du contrat de maintenance doit, au moins, disposer d'un stock
d'éléments constitutifs et /ou pièces détachées et des outils nécessaires à l'exécution
de sa mission.
7.11 Traçabilité des interventions correctives
Au départ du technicien spécialisé, à la suite d'une intervention corrective, un bulletin
signé conjointement par le représentant du chef d'établissement et le technicien doit
donner au minimum les informations suivantes :
- état du système (ou sous-système) à l'arrivée du technicien,
- descriptif de la panne constatée,
- cause probable / supposée de la panne,
- équipement(s) échangé(s),
- état fonctionnel du système au départ du technicien,
- le cas échéant, les délais de remise en service.
Il ne pourra pas être déclaré en " bon état de fonctionnel " si un seul des éléments
constitutifs et/ou fonctions ne présente pas cet état. Ainsi, un SSI contenant une zone
mise " en hors service " pour raison de travaux ne sera pas déclaré fonctionnellement
" bon ". Dans ce dernier cas, la cause sera précisée sur le bulletin d'intervention
laissé par le technicien compétent à l'issue de l'intervention. Par ailleurs, la (les)
fonction(s) non opérationnelle(s) sera (seront) clairement notifiée(s) dans un langage
compréhensible par l'exploitant et l'invitant, le cas échéant, à mettre en œuvre les
mesures compensatoires adaptées à son exploitation.
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Visites périodiques des E.R.P. et des S.S.I.
VISITES DES COMMISSIONS DE SÉCURITÉ
Article GE 4 - Visites périodiques
§ 1. Les établissements des 1 , 2 , 3 et 4 catégories doivent être visités § 3. Lorsqu'un établissement ne comportant pas de locaux d'hébergement fait
périodiquement par les commissions de sécurité selon la fréquence fixée au l'objet d'une visite périodique conclue par un avis favorable à la poursuite de son
tableau suivant en fonction de leur type et de leur catégorie.
exploitation et que la visite précédente, effectuée dans les délais réglementaires,
avait conduit à la même conclusion, le délai fixé pour sa prochaine visite par le
§ 2. Dans le cas particulier prévu à l'article GN 3, où l'établissement comprend
tableau ci-dessus peut être prolongé dans la limite de quatre ans, s'il était de
plusieurs bâtiments isolés entre eux, la détermination de la catégorie et
deux ans et dans la limite de cinq ans s'il était de trois ans. Sur proposition de
l'application du règlement doivent se faire séparément pour chaque bâtiment,
la commission de sécurité compétente, cette modification est inscrite au procèsles visites périodiques étant faites pour l'ensemble de l'établissement avec la
verbal de la visite.
périodicité la plus courte de celles qui correspondent aux catégories des bâtiments.
§ 4. La fréquence des contrôles peut être modifiée, s'il est jugé nécessaire, par
arrêté du maire ou du préfet après avis de la commission de sécurité.
ère
e
e
e
Article PE 37 - Contrôle des établissements de 5e catégorie comportant des locaux à sommeil
...Ces établissements doivent être visités tous les cinq ans par la commission s'il est jugé nécessaire, par arrêté du maire ou du préfet, après avis de la
de sécurité compétente ; la fréquence de ces visites peut être augmentée, commission."
VÉRIFICATIONS PÉRIODIQUES DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ INCENDIE
Normes NF S 61.933
7.7 Périodicité des opérations de maintenance
- et/ou (des) état(s) de dégradation ;
La nature et la périodicité des opérations de maintenance préventive et des essais - et/ou des seuils prédéterminés significatifs de dégradation, propres à déclencher
fonctionnels, figurent dans les notices élaborées par les fabricants pour chacun des
une (des) action(s).
constituants du SSI.
A défaut de définition de la périodicité, les essais fonctionnels doivent être réalisés
En sus de ces opération et en fonction des conditions d'exploitation et/ou de au minimum une fois par an. Ces essais peuvent être répartis sur deux visites.
particularités du système, des opérations complémentaires peuvent être édictées par Pour les SSI de catégorie A comportant plus de deux ZS, les essais fonctionnels
l'installateur ou le mainteneur. Ces éléments sont à annexer dans le dossier d'identité. doivent être réalisés en deux visites. Pour chaque scénario, lors d'une de ces visites
Les critères déterminés par le constructeur et/ou l'installateur, prenant en compte les essais seront effectués en mode manuel depuis l'UCMC, et lors de l'autre visite,
la nature de l'exploitation, doivent permettre d'établir :
en mode automatique à partir du déclenchement d'un des éléments choisis de
façon aléatoire dans la ZD concernée.
- un échéancier ;
DÉMANTÈLEMENT DES DÉTECTEURS IONIQUES (ARRÊTÉ DU 18 NOVEMBRE 2011)
État des lieux :
• A rrêté du 18 novembre 2011 : J.O. le 3 décembre 2011 - Application le 4 décembre 2011.
• A rrêtés du 6 mars 2012 (ASN) : J.O. le 15 mars 2012.
4 décembre
2011
Publication
de l'arrêté
SSI
4 décembre
2013
31 décembre
2014
4 décembre
2015
4 décembre
2017
4 décembre
2021
Extensions
sur site
L'utilisateur doit avoir
transmis sa fiche de
recensement initiale
à un installateur,
mainteneur
ou déposeur
Retrait
des détecteurs
non conformes
à l'Annexe II
du 18 novembre
Les ioniques doivent
être démantelés
en l'absence
d'un plan de dépose
ou de migration
Les ioniques doivent
être démantelés
en présence
d'un plan de dépose
ou de migration
127
EXPLOITATION
Niveaux d'accès aux S.S.I.
NORME NF S 61-931
4 - Niveaux d'accès : Il s'agit des niveaux d'accès à l'exploitation et à la maintenance
du Système de Sécurité Incendie installé.
Ils sont rendus nécessaires afin d'éviter qu'une utilisation mal comprise d'un S.S.I.
puisse être source de danger pour les personnes ou des dégradations.
Ils correspondent à la compétence de l'intervenant.
Niveaux de
compétence
de l'intervenant
Personnel formé et habilité par le constructeur
4
Personnel formé et habilité à faire de la maintenance ou du contrôle
3
Personnel ayant une responsabilité particulière de sécurité
2
Utilisable par le public ou personnel exerçant une responsabilité générale de surveillance
1
0
NORME NF EN 54-2 (Annexe A)
(INFORMATIVE)
NORME NF S 61-931
Personnel autorisé par le constructeur
Personnel habilité à faire de la maintenance
Personnel ayant une responsabilité particulière de sécurité
Personnel exerçant une responsabilité générale de surveillance
A disposition du public
EXEMPLE
Nota :
- Le niveau d'accès 2 donne également accès aux fonctions du niveau d'accès 1. Le niveau d'accès 3 donne également accès aux fonctions des niveaux d'accès 1 et 2.
- Dans certains cas, il peut s'avérer souhaitable de doter l'E.C..S. de niveaux d'accès supplémentaires au sein des niveaux d'accès 2 ou 3.
128
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Consignes d'exploitation d'un dérangement sur un S.D.I.
SSI
129
EXPLOITATION
Consignes générales d'exploitation d'une alarme incendie
130
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité en E.R.P.
SURVEILLANCE HUMAINE PERMANENTE
Article MS 45 - Généralités
En application de l'article R. 123-11 du code la construction et de l'habitation, la par un service de sécurité incendie tel que défini à l'article MS 46.
surveillance des établissements doit être assurée pendant la présence du public
Article MS 52 - Présence de la direction
Pendant la présence du public, l'exploitant ou son représentant doit se § 2. Lorsque les conditions d'exploitation le justifient, il peut être admis par
trouver dans l'établissement pour :
la commission de sécurité compétente que l'exploitant ou son représentant
ne soit pas en permanence dans l'établissement sous réserve :
- décider des éventuelles premières mesures de sécurité ;
- assurer l'accès à tous les locaux communs ou recevant du public aux membres - d'être joignable en permanence et en mesure de rejoindre l'établissement
dans les délais les plus courts ;
de la commission de sécurité lors des visites de sécurité en application de
l'article R. 123-49 du code la construction et de l'habitation ;
- que des consignes claires soient données au service de sécurité incendie
présent sur le site.
- assurer la mise à jour du registre de sécurité prévu à l'article R. 123-51 du
code de la construction et de l'habitation.
ORGANISATION MATÉRIELLE DU SERVICE DE SÉCURITÉ (DISPOSITIONS GÉNÉRALES)
Article MS 50 - Poste de sécurité
§ 1. Un poste de sécurité doit être mis à la disposition exclusive des personnels § 4. Le poste de sécurité doit notamment recevoir les alarmes restreintes transmises
par postes téléphoniques, avertisseurs manuels, installations de détection et/
chargés de la sécurité incendie.
§ 2. Ce poste, d'accès aisé et si possible au niveau d'arrivée des secours extérieurs, ou d'extinction automatique. De plus, des commandes manuelles des dispositifs
doit être, sauf cas particulier, relié au centre de secours des sapeurs-pompiers par d'alarme, de désenfumage mécanique, de conditionnement, etc., doivent être
installées à l'intérieur de celui-ci.
un moyen de transmission rapide et sûr.
§ 3. Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, le poste doit § 5. Le poste de sécurité et ses accès doivent être convenablement protégés contre
un feu survenant dans l'établissement.
être occupé en permanence par une personne au moins.
§ 6. Ce poste doit être en mesure d'établir une liaison avec les espaces d'attente sécurisés.
ORGANISATION HUMAINE DU SERVICE DE SÉCURITÉ (DISPOSITIONS GÉNÉRALES)
Article MS 46 - Composition et missions du service
§ 1. Pendant la présence du public, le service de sécurité incendie est composé direction d'un chef de service de sécurité-incendie spécifiquement affecté à cette
selon le type, la catégorie et les caractéristiques des établissements de l'une tâche.
des façons suivantes :
§ 2. Ce service assure la sécurité générale dans l'établissement et a notamment
a) Par des personnes désignées par l'exploitant et entraînées à la manœuvre pour mission :
des moyens de secours contre l'incendie et à l'évacuation du public ;
a) De connaître et de faire appliquer les consignes en cas d'incendie, notamment
b) Par des agents de sécurité-incendie dont la qualification est définie à l'article pour ce qui concerne les dispositions mises en œuvre pour l'évacuation des
MS 48 ;
personnes en situation de handicap ;
c) Par des sapeurs-pompiers d'un service public de secours et de lutte contre b) De prendre éventuellement, sous l'autorité de l'exploitant, les premières
l'incendie ;
mesures de sécurité ;
d) Par la combinaison de ces différentes possibilités, déterminée après avis de c) D'assurer la vacuité et la permanence des cheminements d'évacuation
la commission compétente.
jusqu'à la voie publique ;
Lorsque le service est assuré par des agents de sécurité incendie, l'effectif d) De diriger les secours en attendant l'arrivée des sapeurs-pompiers, puis de
doit être de trois personnes au moins présentes simultanément, dont un chef se mettre à la disposition du chef de détachement d'intervention des sapeursd'équipe. Cet effectif doit être adapté à l'importance de l'établissement.
pompiers ;
En outre, le chef d'équipe et un agent de sécurité au moins ne doivent pas être e) De veiller au bon fonctionnement du matériel et des équipements de
distraits de leurs missions spécifiques.
protection contre l'incendie, d'en effectuer ou de faire effectuer les essais et
Les autres agents de sécurité-incendie peuvent être employés à des tâches de l'entretien (moyens de secours du présent chapitre, dispositif de fermeture des
maintenance technique dans l'établissement. Ils doivent se trouver en liaison portes, de désenfumage, d'éclairage de sécurité, groupes moteurs thermiquesgénérateurs, etc.) ;
permanente avec le poste de sécurité.
Le service de sécurité-incendie, dont la qualification est fixée à l'article MS f) D'organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d'incendie et de
48, doit être placé, lorsque les dispositions particulières le prévoient, sous la panique, y compris dans les locaux non occupés.
SSI
131
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité en I.G.H.
Article GH 62 - Service de sécurité incendie et d’assistance à personnes
§ 1. La composition et les missions particulières du service de sécurité incendie - de diriger les secours en attendant l’arrivée des services publics de secours
et de lutte contre l’incendie ; le chef d’équipe du service de sécurité incendie
et d’assistance à personnes, prévues par l’article R. 122-17 du code de la
et d’assistance à personnes ou son remplaçant se met ensuite aux ordres du
construction et de l’habitation et l’article GH 60 ci-dessus sont précisées par les
commandant des opérations de secours ;
dispositions propres à chaque classe d’immeuble. Le service de sécurité incendie et
d’assistance à personnes est placé sous la direction d’un chef de service de sécurité - de faire appliquer les consignes en cas d’incendie ;
incendie ; celui-ci ne peut avoir la responsabilité que d’un seul poste central de - d’organiser des rondes pour prévenir et détecter les risques d’incendie, y compris
sécurité incendie.
dans les locaux non occupés ;
Un arrêté du ministre de l’intérieur définit les modalités de qualification du - de veiller au bon fonctionnement de tout le matériel de protection contre l’incendie,
personnel permanent du service de sécurité incendie et d’assistance à personnes.
d’en effectuer ou faire effectuer l’entretien et de tenir à jour le registre de sécurité
prévu à l’article R. 122-29 du code de la construction et de l’habitation ;
§ 2. Le chef d’équipe et les agents permanents de ce service ne sont jamais distraits
de leur fonction spécifique de sécurité incendie, d’assistance à personnes et de - d’instruire, d’entraîner et de diriger le personnel chargé dans certaines classes
maintenance technique liée aux installations de sécurité incendie. Ils ont reçu une
d’immeuble de grande hauteur de l’application des consignes d’évacuation et
instruction technique spécialisée concernant les systèmes de sécurité incendie et
de l’utilisation des moyens de premiers secours dans chaque compartiment ;
les domaines relevant de la sécurité incendie et de l’assistance à personnes.
- de surveiller les travaux visés à l’article GH 65 et, le cas échéant, de délivrer les
Ils se trouvent en liaison permanente avec le poste central de sécurité incendie et
permis de feu ;
sont rassemblés dans les meilleurs délais.
- d’assurer aux membres de la commission de sécurité en visite de contrôle l’accès
§ 3. Ce service est chargé de l’organisation générale de la sécurité incendie dans
à tous les locaux communs de l’immeuble ;
l’immeuble. Il a notamment pour missions :
- d’être en mesure de recevoir les informations relatives au fonctionnement des
ascenseurs et de faire appliquer les consignes lors du blocage d’un ascenseur.
- d’assurer une permanence au poste central de sécurité incendie ;
132
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité
ORGANISATION HUMAINE DU SERVICE DE SÉCURITÉ (DISPOSITIONS PARTICULIÈRES)
Le service de sécurité incendie doit être organisé suivant la type, la catégorie et les caractéristiques des établissements.
ÉTABLISSEMENTS
J
Maisons de retraite
L
Salles de
spectacles,de
conférences,de
réunions ...
Toutes catégories
Organisation du service de sécurité dans les salles de spectacle
Organisation du service de sécurité dans les salles de projection
Organisation du service de sécurité dans les autres établissements
de type L
1 ou 2 niv. y compris rdc et >6000 personnes ou plus de 2 niv. et
plus de 4000 personnes
Établissements de plus de 300 personnes
M
Magasins,centres
commerciaux
N
Restaurants,
débits de boissons
Toutes catégories
O
Hôtels
Toutes catégories
1ère cat. et complexes importants de loisirs multiples où la danse
constitue l'une des activités principales
P
Salles de danse,
de jeux
R
Enseignement,
colonies de vacances. Toutes catégories
S
1ère cat. (plus de 3000 personnes)
Bibliothèques,centres
de documentation,
1ère cat. (moins de 3000 personnes)
de consultation
d'archives
2e cat.
Autres établissements
1 ou 2 niv. accès public et > 6000 personnes
1 ou 2 niv. accés public et > 10000 personnes
T
Salles d'expositions
> 2 niv. accès public et > 4000 personnes
Bâtiments indépendants et isolés
Établissements de plus de 30000 personnes
1ère cat.
U
Hôpitaux,
maisons de retraite
2e cat.
3e et 4e cat.
W
Y
Bureaux,
administrations
Musées
restaurants
OA Hôtels,
d'altitude
PA Établissements
de plein air
immeubles
IGH de Grande Hauteur
SSI
Toutes catégories
1ère cat. (plus de 4000 personnes)
Autres établissements
Toutes catégories
Établissements importants présentant des risques particuliers
d'incendie ou de panique
OBLIGATIONS RÉGLEMENTAIRES
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
Voir tableau Article L14 § 1
Voir tableau Article L14 § 2
Voir tableau Article L14 § 3
3 agents de sécurité incendie, nombre d'agents majoré d'une unité
par fraction de 3000 personnes à partir de 6000 personnes .
Employés désignés, instruits et entraînés.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
3 agents de sécurité incendie.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
Exercices pratiques d'évacuation au cours de l'année scolaire ou
universitaire. Le premier exercice doit se dérouler durant le mois
qui suit la rentrée.
3 agents de sécurité incendie.
3 agents de sécurité incendie pouvant être employés à des tâches
techniques.
3 employés désignés parmi les techniciens avec formation de
sécurité incendie.
4 agents de sécurité incendie.
5 agents de sécurité incendie.
4 agents de sécurité incendie, nombre d'agents majoré d'une unité
par fraction de 3000 personnes au delà de 6000 personnes.
2 agents de sécurité incendie/bâtiment ou niveau ou 3 agents au
PC avec véhicule de liaison.
Avis de la commission de sécurité.
3 agents de sécurité incendie dont 2 pouvant être employés à des
tâches techniques.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours ou agents de sécurité suivant avis de la commission de
sécurité.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
3 agents de sécurité incendie.
Employés désignés, entraînés à la mise en oeuvre des moyens de
secours.
Tous les employés doivent être entraînés à la mise en oeuvre des
moyens de secours.
Avis de la commission de sécurité.
1 SSIAP 3 ; 1 SSIAP 2 ;
X SSIAP 1 selon les dispositions propres à chaque classe.
133
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité
FORMATION DU PERSONNEL, INFORMATION DU PUBLIC (DISPOSITIONS GÉNÉRALES)
Article MS 47 - Consignes
Des consignes précises, conformes à la norme NF S 60-303 du 20 septembre - les dispositions à prendre pour assurer la sécurité du public et du personnel ;
1987 relative aux plans et consignes de protection contre l'incendie, destinées aux - les dispositions à prendre pour favoriser l'évacuation des personnes en situation
personnels de l'établissement, constamment mises à jour, et affichées sur supports
de handicap ou leur évacuation différée si celle-ci est rendue nécessaire ;
fixes et inaltérables doivent indiquer :
- la mise en oeuvre des moyens de secours de l'établissement ;
- les modalités d'alerte des sapeurs-pompiers ;
- l'accueil et le guidage des sapeurs-pompiers.
Article MS 48 - Formation et qualification du personnel du service de sécurité incendie
§ 1. Les personnes désignées par l'exploitant, mentionnées au paragraphe 1.a de
§ 2. La qualification professionnelle des agents de sécurité incendie (chef du
l'article MS 46 pour assurer la sécurité contre l'incendie, doivent avoir reçu une service, chef d'équipe et agents de sécurité) mentionnés au paragraphe 1b de
formation conduite à l'initiative et sous la responsabilité de l'exploitant.
l'article MS 46, doit être vérifiée dans les conditions définies par arrêté ministériel.
§ 3. Le contrôle de l'instruction du service de sécurité incendie est assuré par les
commissions de sécurité lors des visites qu'elles effectuent dans les établissements.
Article MS 51 - Exercices d'instruction
Des exercices d'instruction du personnel doivent être organisés sous la
responsabilité de l'exploitant. La date de ceux-ci doit être portée sur le registre de
sécurité de l'établissement.
FORMATION DU PERSONNEL, INFORMATION DU PUBLIC (DISPOSITIONS PARTICULIÈRES)
Article J 39 - Exercices
§ 1. Tout le personnel de l'établissement doit être mis en garde contre les dangers § 2. Des exercices pratiques, ayant pour objet d'instruire le personnel sur la conduite
que présente un incendie et être informé des consignes très précises en vue de à tenir en cas d'incendie, doivent avoir lieu au moins une fois par semestre.
limiter l'action du feu et d'assurer l'évacuation du public.
Article J 40 - Consignes et affichage
§ 1. Des consignes relatives à la conduite à tenir en cas d'incendie doivent être :
§ 2. Les locaux ou espaces destinés aux fumeurs doivent être signalés et dotés de
- remises à chacun des résidents ;
cendriers.
- portées à la connaissance du personnel ;
- affichées dans les parties collectives.
Article M 14 - Visibilité des signalisations
§ 1. En aucun cas, les panneaux de décoration, de publicité, etc., ne doivent § 2. Lorsque la disposition des lieux où doivent être implantés les panneaux
diminuer la visibilité des panneaux de signalisation des sorties et des sorties de de signalisation ne permet pas de respecter les dimensions normalisées de
secours.
pictogrammes, notamment dans le cas des panneaux verticaux, des dérogations à
l'article CO 42 (§ 2) peuvent être accordées après avis de la commission de sécurité.
Article M 44 - Défense de fumer
Il est formellement interdit de fumer dans les locaux de vente. Cette prescription
doit être affichée bien en évidence.
Article N 20 - Précautions d'exploitation
Des consignes spéciales, portées fréquemment à la connaissance du personnel, de l'huile dans les foyers pour y provoquer des "coups de feu", entreposer des
doivent lui rappeler les interdictions suivantes : faire sécher près des appareils emballages vides (même momentanément) dans un local ouvert au public, etc.
de cuisson des chiffons, des torchons et des serviettes, projeter de la graisse ou
Article O 21 - Consignes et affichage
§ 1. Il est rappelé qu'il est formellement interdit de fumer dans les réserves, Cette consigne attire l'attention du public sur l'interdiction d'utiliser les ascenseurs en
lingeries, etc. et, en général, dans les locaux présentant des risques particuliers cas d'incendie, à l'exception de ceux conformes aux dispositions de l'article AS 4 du
d'incendie. Cette interdiction doit être affichée bien en évidence.
règlement de sécurité qui sont réservés à l'évacuation des personnes handicapées.
§ 2. Une consigne d'incendie, du modèle joint en annexe, est affichée dans chaque Un plan d'évacuation dont les caractéristiques correspondent à celles des plans
chambre ou appartement. Elle est rédigée en français et complétée par une bande d'évacuation de la norme NF S 60-303 septembre 1987) relative aux plans et
dessinée illustrant les consignes. Sa rédaction en langue française peut être consignes de protection contre l'incendie est apposé à chaque niveau à proximité
complétée par sa traduction dans les langues parlées par les usagers habituels.
du cheminement habituel.
134
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité
FORMATION DU PERSONNEL, INFORMATION DU PUBLIC (DISPOSITIONS PARTICULIÈRES)
Annexe II - Conduite à tenir en cas d'incendie relative à l'application de l'article O 21
En cas d'incendie dans votre chambre ou appartement :
Si la fumée rend le couloir ou l'escalier impraticable :
Si vous ne pouvez pas maîtriser le feu :
- restez dans votre chambre ou dans votre appartement ;
- gagnez la sortie en refermant bien la porte de votre chambre ou appartement et - manifestez votre présence à la fenêtre en attendant l'arrivée des sapeursen suivant le balisage ;
pompiers.
- prévenez la réception.
En cas d'audition du signal d'alarme :
Nota : Une porte fermée et mouillée, rendue étanche par des moyens de fortune
Si les dégagements sont praticables :
(serviette, draps humides par exemple), protège plus longtemps. Au niveau du sol,
- gagnez la sortie en refermant bien la porte de votre chambre ou appartement et la fumée est moins dense et la température plus supportable.
en suivant le balisage.
Article P 24 - Consignes d'exploitation
§ 1. Des cendriers, en nombre suffisant, doivent être judicieusement répartis dans § 2. Il est formellement interdit de fumer dans les réserves, les resserres, les lingeries
les salles et les dégagements accessibles au public.
et en général, dans tous les locaux présentant des risques particuliers d'incendie.
Les locaux où le personnel est autorisé à fumer doivent être équipés de cendriers.
Article R 33 - Exercices d'évacuation
Des exercices pratiques d'évacuation doivent avoir lieu au cours de l'année scolaire Pour cela, ils doivent être représentatifs d'une situation réaliste préparée à l'avance
ou universitaire ; lorsque l'établissement comporte des locaux réservés au sommeil, et être l'occasion d'une information des élèves et du personnel.
des exercices de nuit doivent également être organisés ; le premier exercice doit se Les conditions de leur déroulement et le temps d'évacuation doivent être consignés
dérouler durant le mois qui suit la rentrée.
sur le registre de sécurité. Des exercices pratiques, ayant pour objet d'entraîner les
Ces exercices ont pour objectif d'entraîner les élèves et le personnel sur la conduite élèves et le personnel sur la conduite à tenir en cas d'incendie, doivent avoir lieu
à tenir en cas d'incendie.
au moins trimestriellement. Le premier exercice doit obligatoirement se dérouler
au cours du premier mois de l'année scolaire.
Article T 52 - Consignes d'exploitation
§ 1. Il est interdit de constituer dans les surfaces d'expositions, dans les stands et du balayage doivent être enlevés chaque jour, avant l'heure d'ouverture au
et dans les dégagements des dépôts de caisses, de bois, de paille, de carton, etc. public, et transportés hors de l'établissement.
§ 2. Un nettoyage régulier (quotidien) doit débarrasser les locaux des poussières et
des déchets de toute nature. Tous les déchets et les détritus provenant du nettoyage
§ 3. Dans les locaux à risques particuliers, visés à l'article T 13, l'interdiction de
fumer doit être affichée bien en évidence.
Article U 47 - Formation
§ 1. Tout le personnel de l'établissement doit être mis en garde contre les dangers ou l'évacuation et doivent être entraînés à la manoeuvre des moyens d'extinction.
que présente un incendie dans un hôpital, être formé à l'exécution de consignes § 2. Des exercices d'évacuation simulée doivent être organisés périodiquement afin
très précises en vue de limiter l'action du feu et d'assurer le transfert horizontal de maintenir le niveau de connaissance du personnel conformément à l'article U 41.
Article U 48 - Consignes et affichage
Des consignes, affichées bien en évidence, doivent indiquer la conduite à tenir par les occupants en cas d'incendie.
Article W 16 - Défense de fumer
Il est interdit de fumer dans les locaux à risques particuliers. Cette prescription doit être affichée bien en évidence.
Article GH 60 - Surveillance, exercices, information des locataires
Le propriétaire :
l’immeuble est établie par le propriétaire et tenue à la disposition de la commission
de sécurité. Les modalités précisant la prise en charge des personnes en situation
[…]
2. Organise au moins une fois chaque année dans les immeubles visés à l’article de handicap figurent dans cette note. De la même façon, une note définissant les
R. 122-17 du code de la construction et de l’habitation, un exercice d’évacuation modalités de la réalisation d’une évacuation générale de l’immeuble est établie.
de chaque compartiment avec mise en œuvre des fonctions de sécurité après 4. Établit et affiche les consignes d’incendie et les plans d’évacuation dans les
sensibilisation d’un détecteur automatique d’incendie dans une circulation circulations horizontales communes près des accès aux escaliers et aux ascenseurs.
horizontale commune.
5. Informe les occupants des conditions dans lesquelles est assurée la protection
3. Prévoit l’évacuation de première et deuxième phase de l’immeuble et de contre l’incendie de l’immeuble et de leur rappeler l’importance du respect des
procéder à des exercices. Une note définissant l’organisation de l’évacuation de diverses dispositions de sécurité.
SSI
135
EXPLOITATION
Organisation de la sécurité
Article GH R 9 - Service de sécurité incendie et d’assistance à personnes
[…]
Des exercices d’évacuations périodiques sont organisés dans les conditions prévues
à l’article GH 60 ; les occupants sont tenus d’y participer.
Article GH U 18 - Organisation de la sécurité en cas d’incendie
§ 3. Des exercices d’évacuation simulée sont organisés périodiquement afin de sont invités à s’associer à un tel exercice. Ces exercices font l’objet d’une inscription
maintenir le niveau d’entraînement des personnels. Une fois par an, les pompiers sur le registre de sécurité de l’IGH U
RÈGLES D'EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ
NORME NF S 61-933
5.2 - Règles d'exploitation
Le respect des règles d'exploitation et de maintenance d'un S.S.I. doit permettre - les personnels chargés de l'exploitation du S.S.I. et de la maintenance doivent
de conserver dans le temps les spécifications figurant dans le dossier d'identité tel
avoir le niveau requis pour les tâches qui leurs sont attribuées ;
que défini dans la norme NF S 61-932.
- des consignes écrites pour le personnel chargé de l’exploitation du S.S.I. et des
opérations de maintenance, de niveaux d’accès I et II, doivent être établies.
Pour ce faire, les conditions suivantes doivent être réunies :
Elles doivent :
- le dossier d'identité, qui fixe les caractéristiques fonctionnelles des éléments
• respecter les instructions des constructeurs et/ou installateurs du S.S.I.,
constitutifs du S.S.I., doit être tenu à jour et prendre en compte les évolutions
• définir les actions d'exploitation et de maintenance,
du S.S.I. ;
• préciser les actions qui donnent lieu à enregistrements.
- le dossier d'identité doit être connu des personnels chargés de l'exploitation et
de la maintenance du S.S.I. ;
136
L'intégrale de la sécurité
EXPLOITATION
Mise en conformité des établissements existants
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION - PARTIE RÉGLEMENTAIRE
Livre 1 er : Dispositions générales. - Titre 1 er : Construction des bâtiments - Chapitre 1 er : Règles générales
Article L111-8
Les travaux qui conduisent à la création, l'aménagement ou la modification d'un Lorsque ces travaux sont soumis à permis de construire, celui-ci tient lieu de
établissement recevant du public ne peuvent être exécutés qu'après autorisation cette autorisation dès lors que sa délivrance a fait l'objet d'un accord de l'autorité
délivrée par l'autorité administrative qui vérifie leur conformité aux règles prévues administrative compétente mentionnée à l'alinéa précédent.
aux articles L. 111-7, L. 123-1 et L. 123-2.
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION - PARTIE LÉGISLATIVE
Chapitre III : Protection contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles recevant du public.
Article L 123-1
Les travaux qui conduisent à la création, l'aménagement ou la modification sécurité fixées par décret en Conseil d'État.
d'un établissement recevant du public doivent être conformes aux règles de
Article L 123-3
Lorsqu'il a été prescrit à l'exploitant d'un immeuble recevant du public à usage Lorsque la commune procède d'office aux travaux, elle agit en lieu et place des
total ou partiel d'hébergement de faire cesser la situation d'insécurité constatée propriétaires, pour leur compte et à leurs frais. Sa créance est recouvrée comme
par la commission de sécurité et, le cas échéant, de réaliser des aménagements et en matière de contributions directes. Le maire peut également prononcer une
travaux dans un délai fixé, le maire peut, à défaut d'exécution volontaire, et après interdiction temporaire d'habiter ou d'utiliser les lieux applicable jusqu'à
mise en demeure demeurée infructueuse, procéder d'office aux travaux nécessaires la réalisation des mesures prescrites. Si une interdiction temporaire d'habiter
pour mettre fin à la situation d'insécurité manifeste, et voir condamner l'exploitant ou d'utiliser les lieux est décidée ou si l'état des locaux impose une fermeture
à lui verser une provision à valoir sur le coût des travaux. En cas de litige sur les définitive de l'établissement, l'hébergement ou le relogement des occupants est
conditions d'entrée dans l'immeuble, le juge des référés statue.
assuré dans les conditions fixées aux articles L. 521-1 et suivants du présent code.
CODE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'HABITATION - PARTIE RÉGLEMENTAIRE
Chapitre III : Protection contre les risques d'incendie et de panique dans les immeubles recevant du public.
Section 1 : Définition et application des règles de sécurité.
Article R123-12
Le ministre de l'intérieur précise dans un règlement de sécurité pris après avis de la établissements et d'autres particulières à chaque type d'établissement. Il précise les
commission centrale de sécurité prévue à l'article R. 123-29 les conditions d'application cas dans lesquels les obligations qu'il définit s'imposent à la fois aux constructeurs,
des règles définies au présent chapitre. Il indique notamment les conditions dans propriétaires, installateurs et exploitants ou à certains de ceux-ci seulement.
lesquelles il doit être procédé à l'essai des matériaux, à l'entretien et à la vérification La modification du règlement de sécurité est décidée dans les formes définies au premier
des installations, à l'emploi et à la surveillance des personnes, à l'exécution des travaux. alinéa du présent article. Le ministre détermine dans quelles limites et sous quelles conditions
Le règlement de sécurité comprend des prescriptions générales communes à tous les les prescriptions nouvelles sont appliquées aux établissements en cours d'exploitation.
Section 3 : Dossier permettant de vérifier la conformité d'un établissement recevant le public avec les règles de sécurité.
Article R123-22 (Décret du 16 septembre 2009)
Le dossier permettant de vérifier la conformité d'un établissement recevant b) L'emplacement des compteurs de gaz et le cheminement des canalisations
le public avec les règles de sécurité, prévu par le b de l'article R. 111-19-17, générales d'alimentation ;
c) L'emplacement des chaufferies, leurs dimensions, leurs caractéristiques principales
comprend les pièces suivantes :
1° Une notice descriptive précisant les matériaux utilisés tant pour le gros oeuvre compte tenu de l'encombrement des chaudières ; l'emplacement des conduits
d'évacuation des produits de combustion, d'amenée de l'air frais, d'évacuation des
que pour la décoration et les aménagements intérieurs ;
2° Un ou plusieurs plans indiquant les largeurs des passages affectés à la circulation gaz viciés ; l'emplacement et les dimensions des locaux destinés au stockage du
du public, tels que dégagements, escaliers, sorties, la ou les solutions retenues combustible et le cheminement de ce combustible depuis la voie publique ;
pour l’évacuation de chaque niveau de la construction en tenant compte d) Les moyens particuliers de défense et de secours contre l'incendie.
des différents types et situations de handicap ainsi que les caractéristiques Ces plans et tracés de même que leur présentation doivent être conformes aux
des éventuels espaces d’attente sécurisés. Ce ou ces plans comportent des normes en vigueur.
Un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile précise, en tant que de besoin,
renseignements sommaires ou des tracés schématiques concernant :
a) Les organes généraux de production et de distribution d'électricité haute et le contenu des documents.
basse tension ;
Règlement de sécurité des ERP - Arrêté du 25 juin 1980
Article GN 10 (Arrêté du 24 septembre 2009) - Application du règlement aux établissements existants
§ 1 - A l'exception des dispositions à caractère administratif, de celles du présent règlement sont applicables aux seules parties de la construction
relatives aux contrôles et aux vérifications techniques, ainsi qu'à l'entretien, ou des installations modifiées.
Toutefois, si ces modifications ont pour effet d'accroître le risque de l'ensemble
le présent règlement ne s'applique pas aux établissements existants.
de l'établissement, notamment si une évacuation différée est rendue
§ 2 - Lorsque des travaux de remplacement d'installation, d'aménagement nécessaire, des mesures de sécurité complémentaires peuvent être imposées
ou d'agrandissement sont entrepris dans ces établissements, les dispositions après avis de la commission de sécurité.
SSI
137
NOTES
138
L'intégrale de la sécurité
Terminologie
Abréviations
Alimentation Électrique de Sécurité
Aire Distincte Acoustiquement
Alarme Générale Sélective
Alimentation Pneumatique de Sécurité
Bloc Autonome d'Alarme Sonore
Bloc Autonome d'Alarme Sonore Manuel
Bloc Autonome d'Alarme Sonore Principal
Bloc Autonome d'Alarme Sonore Satellite
Boîtier de Commande Manuelle
Clapet Coupe Feu
Coupe Feu
Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
Cheminement Technique Protégé
Dispositif Adaptateur de Commande
Détecteur Autonome Déclencheur
Diffuseur d'Alarme Générale Sélective
Dispositif Actionné de Sécurité
Dispositif de Commande Manuelle
Dispositif de Commandes Manuelles Regroupées
Dispositif de Commande et de Signalisation
Dispositif Commandé Terminal
Dispositif Électrique de Commande et de Temporisation
Dispositif d’Entrée/Sortie
Détecteur Incendie
Diffuseur Lumineux
Déclencheur Manuel d'alarme
Déclencheur Manuel d'Alarme
Diffuseur Sonore
Déclencheur Sonore d'Alarme Feu
Diffuseur Sonore Non Autonome
Dispositif Visuel d’Alarme Feu
Équipement d'Alarme
Équipement d'Alimentation Électrique
Équipement d'Alimentation en Énergie de Sécurité
Équipement de Contrôle et de Signalisation
Équipement de Contrôle et de Signalisation
E.C.S. / C.M.S.I.
et Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie
E.C.S.A.V. Élément Central du Système d’Alarme incendie Vocale
E.R.P.
Établissement Recevant du Public
F.T.R.
Foyer-Type de Référence
F.T.S.
Foyer-Type de Site
I.A.
Indicateur d'Action
I.C.C.
Isolateur de Court Circuit
I.G.H.
Immeuble de Grande Hauteur
M.C.O.
Matériel Central Optionnel
M.D.
Matériel Déporté
M.P.
Détecteur de fumée par aspiration
O.I.
Organe Intermédiaire
P.A.
Position d'Attente
P.C.F.
Porte Coupe Feu
P.F.
Pare Flamme
P.S.
Position de Sécurité
S.D.A.D.
Systèmes Détecteurs Autonomes Déclencheurs
S.D.I.
Système de Détection Incendie
S.F.
Stable au Feu
S.M.S.I.
Système de Mise en Sécurité Incendie
S.P.I.
Système de Protection contre l'Incendie
S.S.I.
Système de Sécurité Incendie
S.S.S.
Système de Sonorisation de Sécurité
T.R.
Tableau Répétiteur
T.R.C.
Tableau de Répétition de Confort
T.R.E.
Tableau de Répétition d’Exploitation
T.S.I.
Tableau de Signalisation Incendie
T.T.
Dispositif de transmission de l’alarme feu et du signal de dérangement
U.A.E.
Unité d'Aide à l'Exploitation
U.C.M.C.
Unité de Commandes Manuelles Centralisées
U.G.A.
Unité de Gestion d'Alarme
U.G.C.I.S. Unité de Gestion Centralisée des Issues de Secours
U.S.
Unité de Signalisation
V.M.C.
Ventilation Mécanique Contrôlée
V.T.
Voie de Transmission
V.T.P.
Volume Technique Protégé
Z.A.
Zone de diffusion d’Alarme pour l’évacuation
Z.C.
Zone de Compartimentage
Z.D.
Zone de Détection
Z.D.A
Zone de Détection Automatique
Z.D.M
Zone de Détection Manuelle
Z.F.
Zone de Désenfumage
Z.S.
Zone de Mise en Sécurité
A.E.S.
A.D.A.
A.G.S.
A.P.S.
B.A.A.S.
B.A.A.S. Ma
B.A.A.S. Pr
B.A.A.S. Sa
B.C.M.
C.C.F.
C.F.
C.M.S.I.
C.T.P.
D.A.C.
D.A.D.
D.A.G.S.
D.A.S.
D.C.M.
D.C.M.R.
D.C.S.
D.C.T.
D.E.C.T.
D E/S
D.I.
D.L.
D.M.
D.M.A.
D.S.
D.S.A.F.
D.S.N.A.
D.V.A.F.
E.A.
E.A.E.
E.A.E.S.
E.C.S.
Classification des matériaux
Symboles normalisés (norme NF ISO 6790)
SSI
139
GUIDES
"L'INTÉGRALE DE L A SÉCURITÉ"
Chubb France
Guide des Systèmes d'Extinction Automatique
(Réf. 9001114CS)
Guide maintenance
(Réf. 9001094CS)
Guide S.S.I.
(Réf. 9001071CS)
Guide Extinction manuelle
Chubb France
Parc Saint Christophe
10 avenue de l'Entreprise
95865 Cergy-Pontoise Cedex
Capital Social 32 302 720 €
RCS Pontoise 702 000 522
www.chubbsecurite.com
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Réf. : 9001071 • Rév. 9 (Kobalt Communication - 06/14)
(Réf. 9001277)

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