kronik minute - Wizzart! Le site du bureau des Arts

Le Flou Artistik. Chroniques, critiques, agenda… Faites votre choix !
La médiathèque idéale.
Chaque mois, découvrez de quoi pourrait
se composer THE médiathèque. Un livre, un CD, un DVD.
Cultes, vous avez dit cultes?
THE Cd: The Doors, L.A. Woman,
Elektra/Warner Music, 1971.
Il est rare que le dernier album d’un
groupe soit son meilleur, c’est pourtant le
cas ici. Enregistré peu de temps avant la
mort de Jim Morrison (sa voix, déjà très
éraillée, n’en est que plus émouvante)
dans des circonstances difficiles(le
producteur Paul Rotschild jette l’éponge), quasiment live, avec
un guitariste et un bassiste, ce disque est une merveille. Les
titres rock blues puissants et râpeux foisonnent (« Been Down
So Long », « Cars Hiss By My Window », « Crawling King
Snake », « The Wasp », et « L.A. Woman” au crescendo quasi
orgasmique), mais les chansons plus pop, echo d’un passé
encore proche, sont superbes (« Love Her Madly », « Hyacinth
House »). Enfin, « Riders On The Storm », d’une beauté
surréelle, clôt magnifiquement cet album exceptionnel. Flav
(La Lionne).
THE Dvd: Le Grand Détournement ou La Classe Américaine
(1993)
« Attention ! Ce flim n'est pas un
flim sur le cyclimse. »Merci de votre
compréhension.
Aahh, voilà un vrai chef d’œuvre
du cinéma français. Réalisé par
Michel Hazanavicius et Dominique
Mézerette, pour un total de 72
minutes de bonheur. Le principe
est simple : récupérez des scènes
banales de films cultes des années
60-70 avec des grands acteurs de renom (John Wayne, Paul
Newman, Dustin Hoffman, Robert Redford, …), rassemblez-les,
enlevez la bande son et incorporez-y à la place une toute autre
histoire intrigue, vous obtenez alors l’une des œuvres
télévisuelles les plus hilarantes qui soient.
L’histoire : George Abitbol (John Wayne), plus connu sous
le nom de l’ « Homme le plus clâââsse du monde » et ainsi
idole de tous, murmure juste avant de rendre son dernier
souffle : Monde de merde ! Mais pourquoi ? Qu’est-ce que ça
veut dire ? C’est ce que vont tenter de découvrir 3 ‘grands’
détectives d’un grand journal américain : Dave (Paul
Newmann), Peter et Steven (prononcer Pétèr et Stéveune)...c
pas banal ça ! Maniant à la perfection ironie et humour décalé,
Michel Hazanavicius et Dom. Mézerette ont su à la perfection
ériger une critique hilarante de la société tout en ne se prenant
pas une seule seconde au sérieux, débitant au kilomètre les
plus grosses énormités du monde. Cuisiniers hors pairs, il suffit
d’une unique vision du film pour se souvenir de l’intégralité des
répliques et images. Et pour les vrais de vrai, deux autres
réalisations de 20-30 minutes du même genre, tout aussi
inclassables : Ca détourne (ou "Le Triomphe de Bali Balo" ; ou
"La Splendeur de la Honte" ; ou "L'Invasion des Pervers
Polymorphes"), et Derrick contre Superman. Sylvain.
THE Livre: Le seigneur des Anneaux, JRR Tolkien.
Tome 1 : La fraternité de l’anneau.
Tome 2 : Les deux tours.
Tome 3 : Le retour du Roi.
On ne présente plus le maître incontesté de l’heroic Fantasy,
particulièrement depuis que son œuvre culte a été (assez mal) adaptée
au grand écran. Même si tout le monde connaît à peu près l’histoire, il est
bon de rappeler à quel point ce roman est un incontournable de toute
bibliothèque qui se respecte. Tolkien a réussi un pari fou : créer un
monde original et inédit en revisitant les classiques du genre (elfes,
orques, trolls, magiciens) lié avec brio à l’intrigue haletante et bien ficelée
de la saga de Frodon le Hobbit et de ses compagnons Aragorn, Merry,
Pippin, Gandalf, etc. qui, embarqués malgré eux dans la plus grande
guerre du bien contre le mal ayant jamais existé., devront affronter
maints périls pour sauver la face du monde. Frodon, petite créature
bourgeoise et timorée de La Comptée, se trouvant par hasard en
possession de l’anneau du pouvoir suprême, devra accomplir une tâche
ô combien périlleuse : aller au cœur même du danger, dans le pays de
Mordor, le pays du mal, détruire cet anneau à l’endroit même où on le
forgea jadis, et ce sans
que les forces de Sauron
le
maléfique
s’en
emparent. Il sera aidé par
diverses créatures (elfes,
hommes, nains, hobbits)
mais
surtout
menacé
partout, par ses ennemis
comme par ses amis
parfois,
pervertis
par
l’envie de posséder cet
anneau synonyme de
pouvoir sans pareil. Le
récit est rythmé, bourré
de suspens et de revirements de situation, dont la cause est le plus
souvent l’extrême ambiguïté et complexité des personnages principaux,
que l’on croit tour à tour perfides ou loyaux, et qui sont subtilement mis
en scène par l’auteur. Conteur exceptionnel qui nous entraîne dans cette
épopée chevaleresque, Tolkien est aussi fin observateur des
comportements humains, et sait parfois montrer toute la bassesse de
l’homme soumis à la corruption, ce qui confère à cette fable une grande
réalité. Mais bien sûr, Le Seigneur des Anneaux, c’est surtout trois tomes
que l’on dévore avec avidité, une saga inoubliable constituée d’un
entrelacs d’intrigues toutes plus folles et géniales les unes que les autres.
C’est une immersion dans un monde oublié, féerique, régi par des codes
et des mythes très fouillés. Car Tolkien ne se contente pas de raconter : il
crée tout un arrière plan pour faire de ce monde un monde tangible à
l’extrême, étoffé dans ses autres romans (Le Silmarilion, 600 pages de
récits mythologiques à l’origine de la création de ce monde, Bilbo Le
Hobbit, histoire de l’oncle de Frodon et donc des 20 ans précédant le
Seigneur des Anneaux). C’est ce qui confère au tout une profondeur et
une puissance incomparables. En plus, c’est un livre très récréatif ! On
ne s’ennuie pas une seconde. A lire et à relire, en Français et en Anglais.
Flav (La Lionne).
KRONIK MINUTE
Parlons d’un livre, et donc d’un auteur, que tout le monde n’aime pas mais qui, quand on l’aime, fait vibrer à chaque
ligne lue. Parlons d’Alexandre Jardin et d’un de ses plus beaux livres, le Zubial.
Le Zubial est un livre à travers lequel Alexandre Jardin rend hommage à son père, Pascal. C’est une ode d’un fils à
son père, qu’il a aimé, qui l’a conduit sur les routes de la vie d’une manière peu orthodoxe, mais qui lui a permis de
devenir l’homme qu’il est aujourd’hui.
On découvre dans ce livre la figure emblématique de Pascal Jardin, un homme, un père et un amant comme on en
rencontre peu. On y lit la fureur de vivre d’un homme qui se permet tout, qui n’a aucune barrière, sa capacité à
réaliser n’importe lesquels de ses désirs ou de ses envies. Son unique règle est de ne jamais obéir à ses peurs, d’être honnête à
chaque instant de sa vie, d’être vivant autant qu’il est possible de l’être. Ce fut un personnage hors du commun, qui vivait comme si
demain était son dernier jour, sans contrainte, sans pudeur. Il dédiait sa vie à améliorer son art, qui était celui d'aimer les femmes.
Lorsqu’on lit le Zubial, on comprend soudain mieux l’œuvre d’Alexandre Jardin. Dans chacun de ses livres on retrouve un peu de
cette fantaisie, de ce courage de vivre qui caractérisait son père. La grande majorité de son œuvre est dédiée à l’amour éternel que
son père a tenté de lui inculquer lors de son enfance, ce mépris de la routine, de l’indifférence, de ces couples qui ne réussissent pas
à survivre au temps et qui en arrivent même à oublier qu’ils se sont aimés. Cela peut paraître naïf, voire même dépassé, mais
Alexandre Jardin dans chacun de ses livres nous raconte un conte de fée avec des mots d’adultes. Djoule.
Retrouvez Alexandre Jardin en Novembre à RMS lors des conférences passerelle organisées par Acces !
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Le coin turquoise. Toute l’actu de votre BDA préféré !
Semaine
culturelle du 10 au 14
Octobre
Octobre 2005 : Les
Evénement :
Arts en folie !
Du 10 au 14 Octobre, Wizzart organisera au
campus 2 une semaine artistique en
partenariat avec les plus grandes structures
culturelles de la ville : La Comédie, La
Cartonnerie, Le Manège, le Musée des
Beaux-Arts, le Grand Théâtre, le cinéma
Opéra, Radio Primitive etc… Cette semaine
sera l’occasion pour les étudiants de RMS
(cotisants ou pas !) de découvrir les endroits
où sortir à Reims, de rencontrer dans les
couloirs les grands protagonistes de la vie
culturelle, mais aussi de sortir tous les soirs
dans ces lieux bien moins ennuyeux que l’on
a parfois tendance à le croire ! Alors,
préparez vous à briser vos clichés d’une
culture ennuyeuse, rébarbative, ou obsolète,
car avec Wizzart vous découvrirez des idées
originales pour sortir et vous amuser, des
expériences insolites dans le monde de
l’événementiel et du management culturel,
des événements qui vous donneront peut
être envie de reconsidérer votre vision de
l’Art et de la culture en général.
Au programme : chaque jour, un « art »
sera représenté par nos partenaires et un
pôle du BDA. Entre midi et deux : conférence
débat en amphi.
Toute la journée,
animations au campus 2, inscription pour les
cours du BDA. Le soir, une sortie originale
vous sera proposée dans divers endroits à
Reims, avec des tarifs ultra préférentiels.
Pour vous donner un avant goût de cette
semaine, en voilà le plannig… A très vite
pour nos anim et conférences !
Octobre:
Théâtre,
avec
12h30, amphi :
« Le
théâtre,
quel
ennui ?!? » débat animé par Malick Gaye
(relations publiques à La Comédie), et
Fabrice Melquiot (auteur associé), suivi d’un
échange sur les métiers de la scène, et d’une
présentation de la nouvelle saison de la
Comédie. Après midi : inscription aux cours
de théâtre et pour le casting de la
représentation de fin d’année Roméo et
Juliette. 17h, La Comédie : visite gratuite
pour les cotisants et goûter avec le BDA.
20h, La Comédie : Marcia Hesse. 5€ pour
tous !!!
Lundi 10
.
Mardi 11 Octobre : Ciné/Photo, avec
association
de
courts
métrages
en
Champagne Ardennes, et le cinéma Opéra.
12h30, amphi : « Le court métrage, un autre
regard sur le ciné » débat animé par les
partenaires. Après midi : inscription aux cours
de photo et retouche photo, projection
gratuite en amphi. 20h : soirée « En long en
cours » au ciné Opéra. 70 minutes de courts
métrages suivies d’un dessin animé fou fou
et décapant (« Hair high ») caustique et
drôle, dans la lignée des Simpson et autres
films d’animation corrosifs américains. Tarif
spécial : 6€ pour tous ! Suivie d’un before à
La Bodega avec les Wizzart avant la soirée
BDE.
et . 12h30, amphi : « Le Manège, quel
Mercredi 12 Octobre: Danse, avec
cirque ! », ou comment apprécier la danse contemporaine, comment la définir. Voyage au cœur de
l’expérience originale du Manège et du mélange des genres entre cirque, danse, théâtre,
impro…Après midi : inscription pour le casting de la Comédie Musicale Chicago. 18h : visite gratuite
pour les cotisants de la scène du cirque au Manège, apéritif. Suivie d’un spectacle au manège au tarif
spécial de 5,3€ pour les cotisants.
Jeudi 13 Octobre : Musique, avec
et
12h30, amphi : «La
Cartonnerie : le renouveau de la musique actuelle à Reims ». Conférence sur la scène musicale
rémoise, les concerts et festivals, les métiers de la musique. Après midi : inscription aux cours de
musique, scène ouverte et bœuf au local musique du BDA (gymnase du campus 1). Visite gratuite du
Musée des Beaux-Arts commentée par des membres du BDA (pôle arts plastiques). 18h : apéro
Wizzart au bar de la Cartonnerie20h : concert à la Cartonnerie Arthur H et Jula Lula.
JOURNEE WIZZART. Open petit déj en salle détente de 8h à
Vendredi 14 Octobre:
11h. Amphi Wizzart avec
animations par équipes. L’équipe qui mettra la plus grosse
ambiance sera
récompensée ! 20h : soirée transhumance Wizzart ouverte à
tous. Visitez nos apparts
et faites la teuf avec nous jusqu’au bout de la nuit. Vous ne
ressortirez pas indemnes de l’ambiance Wizzart ! Inscriptions toute la journée au campus 2. PAF : 3€.
La COMU RECRUTE !
Danseurs danseuses, chanteurs chanteuses, musiciens, acteurs et actrices,
décorateurs/trices, stylistes… La Comédie musicale 2006 a besoin de vous !
Cette année, le BDA adapte Chicago pour en faire ce grand spectacle RMS
attendu chaque année ! Vous pourrez vous inscrire au casting le mercredi 12
Octobre au campus 2 et d’ores et déjà par mail ([email protected]). Alors
n’hésitez pas, participez avec nous à cette grande fête, car il y en a vraiment
pour tous les goûts et pour tous les niveaux !!!
devenez organisateur
du festival !
Le principe du festival.
Chaque année, et depuis 6 ans, le Tohu Bohu est un festival de musique
organisé à Reims au mois de Mai, par des étudiants de première année à
RMS (Supdeco, SUPT'G, Cesem, Tema). Le concept, libre, varie chaque
année avec le changement des organisateurs, et les styles musicaux
représentés sont des plus éclectiques. En bref, le Tohu Bohu est un festival
qui se conjugue à toutes les personnes: Tohu Bohu, le festival de ma musique, de ta musique, et de
toutes les musiques! Chaque année, l'équipe change, le festival y gagne en fraîcheur et en
dynamisme, et chaque année il suit au plus près les évolutions de la musique actuelle en dénichant
les nouveaux talents, de nouvelles scènes, et donc autant d'occasion pour le spectateur de découvrir
de nouvelles façons de vivre les lives musicaux. Mais le Tohu Bohu, c'est aussi une année pleine
d'activités: tombolas, petits déj, apéros, pots, mini concerts... Avec le Tohu Bohu, c'est toute l'école
qui vibre en musique!
Une expérience très enrichissante pour se préparer aux responsabilités des associations.
Des responsabilités dès la première année, et une première expérience événementielle...
A RMS, les responsabilités associatives ne peuvent s'exercer qu'à partir de la deuxième année.
Avant cette échéance souvent longtemps attendue, la possibilité de s'investir est toutefois donnée
aux étudiants de première année, sous forme d'engagement dans une liste BDE/BDS/BDA. Pourtant,
tous ne souhaitent pas s'investir dans ces domaines, ou sous cette forme. Le Tohu Bohu propose
une alternative idéale à tous ceux qui souhaitent mener à bien une entreprise d'un an, qui ne les
engagera pas pour l'année suivante, qui souhaitent acquérir une première expérience dans les
domaines de la musique, du spectacle, de la communication, et de l'événementiel.
...conjuguée à une liberté d'entreprendre, sans être livré à soi même.
Le concept, complètement libre à la base, permet chaque année à la nouvelle équipe de faire preuve
de la plus libre imagination pour organiser un festival à sa façon. Tout au long de l'année, l'équipe
organisatrice est indépendante et responsable, tout en étant encadrée par les membres de
l'organisation précédente, et par l'équipe du Bureau des Arts Wizzart. Cet encadrement, notamment
en terme d'assistance bancaire et d'assurance, permet un apprentissage des responsabilités et de la
vie associative progressif et enrichissant.
Travailler toute l'année avec une équipe soudée, pour vivre une expérience merveilleuse!
Toute l'année, l'équipe organisatrice se réunit une fois par semaine, et crée ensemble son projet de
festival. Le Tohu Bohu permet de découvrir les subtilités du travail en équipe, ses galères et ses fou
rires, et de former une grande bande de copains réunis par le même état d'esprit: la passion de la zik,
du live, et de la fête! Une fois l'expérience lancée, chaque participant découvrira avec quelle
excitation et quelle jubilation s'enchaînent les étapes qui mènent à la réalisation du festival... moment
intense et inoubliable. Rencontrer des artistes, vivre avec eux le temps d'un festival, partager,
ressentir le plaisir du public sont autant d'éléments riches en émotion qui resteront gravés dans la
mémoire de chacun des membres organisateurs.
La possibilité de reprendre ce festival dans le cadre d'un Team Leader.
Vous pouvez tenter votre chance pour que votre projet, pour peu qu'il soit original, soit accepté
comme Team leader. Ainsi, votre engagement et votre motivation seront récompensés par une note
qui influencera votre départ à l'étranger. Sans compter l'expérience sur le CV... Même si ce n'est pas
le but principal, c'est un plus!
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