Un petit jeu sans conséquence
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Un petit jeu sans conséquence
La Compagnie du TARDS et la Commune de Vernier présentent Un petit jeu sans consquence de Jean Dell et Gérald Sibleyras Prix public des billets : Fr. 28 Prix AVS : Fr. 24 Prix jeunes : Fr. 12 Prix 20 ans/20 francs : Fr. 10 Metteur en scène : Thierry Piguet [email protected] Tél. +41 79 621 44 68 Du 1er au 25 juillet 2009 Maison Chauvet-Lullin Rue du Village 57 à Vernier Production et presse : Illyria Pfyffer [email protected] Tél. + 41 79 217 15 63 Claire : « Je lui ai dit qu'on se séparait. » Bruno : « Ça va pas ? Qu'est-ce qui t'a pris ? T'es folle ? » Claire : « C'était la seule solution ! » Bruno : « Tu veux me quitter ? » Claire : « Mais non ! C'était pour lui clouer le bec. T'aurais vu sa tête ! » Bruno : « Je m'en fous de sa tête ! Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Il va le répéter à tout le monde. » Claire : « C'est rien, c'était une blague. » Bruno : « C'est pas une blague ça, Claire. » Rcompenses MOLIERES 2003 Molière du meilleur spectacle de création française Molière du meilleur metteur en scène Molière de la révélation théâtrale féminine Molière de la révélation théâtrale masculine Molière du théâtre privé pour Un petit jeu sans consquence Synopsis Voilà un petit jeu dangereux aux conséquences inattendues. Ce que l'on croyait stable chez un couple sans histoires, se revèle finalement bâti sur du sable. On s’aperçoit que les amis sont parfois bien plus cruels qu'on ne le pense. On réapprend qu'à trop jouer avec le feu, on risque de se brûler les ailes… du désir. Une petite fable drlement juste et fort bien crite. Quelques amis sont réunis autour d'un pique-nique pour profiter de la demeure familiale de campagne, appelée à être vendue. Alors que la journée touche à sa fin, Claire et Bruno, un couple sans histoires, ensemble depuis douze ans – image d'Epinal de l'amour qui dure - commencent à jouer un petit jeu dangereux. Claire, irritée par cette image qu'elle juge embourgeoisée et routinière de son couple, annonce à Patrick, cousin pot-de-colle qui ne jure que par ce couple modèle, qu'elle quitte Bruno. Pour rire et surtout, afin d'observer la réaction de leurs proches. Patrick, confident indélicat, profite de cette réunion familiale pour répandre la malheureuse nouvelle. Celle-ci va vite délier les langues des invités, déterrer les secrets qu'on croyait enfouis depuis des années et attiser les convoitises des uns et des autres. Face aux réactions étranges de leurs proches qui se révèlent sous un autre jour, le couple décide de prolonger le petit jeu, pour voir. M anigances, complots et secrets rythment cette fin daprs-midi dt o m me les parties de frisbee ne font pas diversion. Scnographie La pièce se déroule entre cour et jardin. Lieux diffrents, lieux de rencontres, lieux de fuites, lieux o on apprend, o on se dvoile, o on murmure… A cour, la maison cossue qui va être transformée en hôtel. Reflet de l’appartenance familiale, de l’enracinement, de la durée d’un couple, de sa pertinence d’exister, de poursuivre. C’est là qu’habite le cousin, Patrick, celui qui voit, qui dit, qui dévoile. Mais c’est aussi le lieu qui rappelle les souvenirs, les bons et moins bons moments d’une existence, les jeux d’enfants entre Bruno, l’ami de Claire et Serge, l’amant potentiel, qui déjà à dix ans ne s’entendaient pas. La maison résonne encore, on y entre et sort pour la dernière fois. Mouvements de vie, mouvements d’approche entre tous les protagonistes de ce drame de la vie, de ce moment de rupture, de cette prise de conscience d’une existence qui passe trop vite. Espace d’émotions où les protagonistes sont à vifs. La maison, c’est à la fois le témoin et la mémoire. A jardin, un parc, une aire de pique-nique. Le grand buffet que l’on devine – rassemblement suggéré des amis de la famille – et les regards lointains sur ce couple qui se défait. Ce devrait être l’aire de repos, les chaises longues sont installées, les jeux de plein air à disposition. Une belle journée de détente. Ce sera bien plus : un lieu de rencontres, celles qui sont trompeuses, celles qui osent enfin dévoiler un passé. Axelle qui déjà eu une petite aventure avec Bruno profitera-t-elle de ce dimanche pour renouer les fils qu’elle croyait distendus ? Et puis entre les deux lieux, un banc, un muret, l’endroit des confidences, là où les masques tombent, où Claire et Bruno essayent vainement de s’expliquer, de comprendre les règles du jeu. Le parc et la maison, lieux de divertissement, se transformeront au cours de cette journée en un espace où se joue un drame intime. Le public, au centre, est invité à la fête. Il est voyeur, mieux, il devient complice. Souviens-toi de la fragilit des choses humaines Fénelon Dramaturgie et intentions de mise en scne Ce petit jeu sans conséquence lève le voile sur toute l'hypocrisie humaine, mais d'une façon pleine d'humour. Et l'humour, n'est ce pas le sourire du désespoir ? Dans ce marivaudage moderne, Claire et Bruno font figure de couple modèle ; couple remis en question par ce qui semblait n’être qu’un jeu. Malicieux, ce « petit jeu sans importance » va amener des questionnements sur la séduction, la fidélité mais aussi sur l’amitié. Ce jeu de couple dévoile alors celui des apparences trompeuses, des non-dits, de cette mauvaise fois partagée par tous, dans cet univers où la vulnérabilité des uns n’a comme exécutoire que le comportement traître des autres. Une fois de plus, ce sujet s’inscrit parfaitement dans la thématique que je porte à la scène depuis des années. Rupture de communication, impossibilité de se dire, de se comprendre, désengagement amoureux, etc. nous sommes toujours en osmose avec le public qui nous suit dans cette démarche qui le touche, qui lui montre un reflet de son propre dysfonctionnement relationnel. Tout au long de la pièce, seul le rire lie les spectateurs. Cette pièce s’inscrit dans la longue tradition des principes du théâtre classique : un lieu, un temps, une situation. Mon travail de metteur en scène sera de rendre le public complice de ce drame amoureux qui se joue devant ses yeux. Voyeur, il ne peut réagir à ce lent mécanisme de dérapage qui va démonter petit à petit l’image de ce couple idéal. Quiproquos, intrigues, doivent pouvoir nous interroger sur la solidité de nos amours et la vulnérabilité de nos sentiments. C’est une leçon de vie, une pièce sur la fragilité des sentiments dans l’existence, où l’on reste seul, irrémédiablement seul. Le choix scénographique de ne pas transfigurer le lieu et de laisser les comédiens évoluer autour du public, dévoilera d’une façon réelle la force des émotions qui se dégagent et rendra la séparation du couple encore plus douloureuse. Cette pièce est une tranche de vie. Les dialogues de la pièce sont d’une quotidienneté effrayante qui nous renvoient à notre propre existence. Les personnages nous ressemblent, complexes, fragiles, contradictoires et vulnérables. Rien n’est tout blanc, ni tout noir. Les protagonistes de cette pièce sont à notre image. Claire, la compagne, belle endormie, prête à se jeter dans les bras du beau Don Juan qui passe, ou femme heureuse dans un couple qui dure, dure… ? Bruno, le compagnon, homme satisfait de son couple et qui ne se pose pas de question ou victime d’une femme un peu trop autoritaire ? Serge, l’amant, le futur amant, vieux beau désuet et solitaire ou véritable homme à femmes, prêt à tout pour les conquérir ? Axelle, l’amie muette et jalouse, amante religieuse attendant son heure, ou confidente sincère d’un couple qu’elle admire ? Patrick, le cousin, le ravi, gentil et admiratif de ce couple sans histoire, ou cousin jaloux attrapant au vol le malheur de cette vie conjugale pour redorer sa propre image ? Le travail de metteur en scène, tout en subtilité, doit permettre de révéler les deux facettes de chaque personnage. Deux facettes qui en font la richesse, l’humanité et la fragilité. Mais ne sommes-nous pas tous pétris de paradoxes qui nous rendent à la fois si attachants et si détestables ? « Un petit jeu sans conséquence », microcosme de notre société. Patrick : « Moi j'aime les belles histoires, un couple se défait, au même moment, une aventure commence... » Axelle : « Ce que t'es con ! » Les auteurs Jean Dell est un comédien, scénariste et auteur dramatique français. Après des débuts à la radio, il se tourne vers la scène, le cinéma et la télévision. Au cinéma, il travaille notamment sous la direction de Jean Becker, Patrick Timsit ou les Inconnus. Depuis 1991 il enchaîne les rôles: Le Schpountz de Gérard Oury, La Vache et le président de Philippe Muyl, Un Crime au paradis de Jean Becker, 15 août de Patrick Alessandrin, Absolument fabuleux de Gabriel Aghion, Les Rois mages de Didier Bourdon et Bernard Campan, Je reste de Diane Kurys , Qui a tué Bambi ? de Gilles Lemarchand, Tais-toi de Francis Véber, et même The Pink Panther de Shawn Levy dans lequel il campe un clochard face à Jean Reno et Beyoncé. C’est sur France-Inter, où il écrit des chroniques pour l'émission de Claude Villers, qu'il rencontre Gérald Sibleyras avec lequel il écrit régulièrement. En tant qu'écrivain il est l’auteur de nombreuses pièces dont Sacré Nostradamus, ou encore, en collaboration avec Gérald Sibleyras, Le Béret de la tortue, Un Petit Jeu sans conséquence, Une heure et demie de retard et Vive Bouchon Gérald Sibleyras a collaboré à l'écriture de différents scénarios de longs- métrages et présenté des chroniques sur France-Inter pendant trois ans. Il est également l’auteur de plusieurs pièces de théâtre dont Le Banc interprété par Philippe Chevallier et Régis Laspalès, La Danse de l’Albatros - nomination meilleur auteur - jouée par Pierre Arditi, L’inscription - 3 nominations aux Molières 2004 dont meilleur auteur – et Le vent des peupliers - 4 nominations aux Molières dont meilleur auteur – . A souligner qu’il a reçu le prix « Laurence Olivier 2006 for Best Comedy ». Le Théâtre de Gérald Sibleyras a été traduit dans de nombreuses langues et produit dans de nombreux pays. En 2007, la SACD lui a décerné le « Prix Théâtre ». Il est également l'adaptateur du livret de Rabbi Jacob pour la comédie musicale de Patrick Timsit. Le metteur en scne Après avoir suivi l'Ecole Professionnelle d'Art Dramatique Périmony à Paris, Thierry Piguet décide de rentrer à Genève afin de mettre son apprentissage au service de son art. De formation classique, par les cours qu’il a suivi tant de François Baulieu, sociétaire de la Comédie française, que de Rosine Rochette (Théâtre de la Cartoucherie) ou de Dominique Virton (Compagnie Renaud-Barrault), il allie ses connaissances du répertoire et ses compétences techniques acquises ces dernières années, à sa passion du théâtre. Il a joué dans une quinzaine de pièces, dont « Le Prince de Genève » de J.-C. Blanc ; « Dr Livingston I presume ? » de G. Lucas ; « Frédéric » de R. Lamoureux, « L'Almaniaque vert-mauve » de T. Meury, « Drôle de jeu » de R. Lapierre, « Conversation après un enterrement » de Y. Reza ou « Calderon » de P.-P. Pasolini. Choix raisonné de quelques mises en scène : « Un Baiser, un vrai » de Chris Chibnall Théâtre d'été de Vernier « Le Libertin » d’Eric-Emmanuel Schmitt Théâtre d’été de Vernier « La Présentation » d’Emmanuel Rongiéras d’Usseau, Théâtre d’été de Vernier « Ça te la coupe » adaptation théâtrale « Et la Routine, ça va ? » café théâtre, Festival des Ateliers – Théâtre, Comédie de Genève « Le noir te va si bien » de Jean Marsan Tréteaux de l’Arvaz « L'Affaire Calas » de Guy Vassal, Théâtre d’été de Vernier « Une Star en campagne » de Yvon Trébuchet, Tréteaux de l’Arvaz « Holà ! Hé ! Sganarelle ! » de Guy Vassal Théâtre d’été de Vernier « La vie fantastique du Roi des allumettes » adaptation P. Roegiers Atelier de Nicolas-Bouvier « Feu la mère de Madame » et « Hortense a dit j'm'en fous » de Georges Feydeau Tréteaux de l'Arvaz « A Chacun son Tour » de Nicolas Haut, Festival des Atelier - Théâtre, MQ St-Gervais « Le Legs » de Marivaux, Théâtre d’été de Vernier « Vous n’auriez pas vu mon chat » et « Merci d'être velus » de Gérard Levoyer Prix Nouvelle Scène 1995, Festival Romand du Café-théâtre « Ciné-Zap » de Thierry Piguet Spectacle officiel des festivités du centenaire du cinéma, Genève « Le Chat noir» textes et musique d'Aristide Bruant, Cave de Bon-Séjour, Versoix « La Cantatrice Chauve » d'Eugène Ionesco Cave de Bon-Séjour, Versoix « Prévert en Seine » adaptation des textes de Jacques Prévert Atelier théâtre de Saint-Jean « L'Impromptu de Versailles » de Molière Théâtre de Chilly-Mazarin, Paris Articles de presse « La Présentation » d'Emmanuel Rongièras d'Usseau Tribune de Genève 2003 « Le Libertin » d'Eric-Emmanuel Schmitt La Tribune de Genève 2005 « Un Baiser, un vrai » de Chris Chibnall La Tribune de Genève 2007