Où produit-on des solutions marines ? Selon la

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Où produit-on des solutions marines ? Selon la
Où produit-on des solutions marines ?
Selon la marque commercialisée, la production des solutions marines se fait dans différents
laboratoires.
Pour « Quinton-America Inc », des laboratoires pharmaceutiques certifiés GMP contrôlent la
totalité du procédé. Les ampoules sont fabriquées en France et les bouteilles en Belgique.
Pour « Laboratoires Quinton International S.A. » en Espagne, l’eau de mer est traitée dans
leurs installations implantées à Almoradi avec l’autorisation NCF de l’état espagnol. Le
procédé de fabrication se fait en salle blanche (GMP).
Les exigences relatives au certificat GMP ne s’appliquent à la fabrication de principes
actifs stériles qu’aux étapes qui précédent immédiatement la stérilisation du principe
actif.
Comment produit-on des solutions marines ?
Lors la production des solutions marines Biocean®, qui est le nom de la marque européenne
de la société « Quinton-America Inc. » au Canada, les deux laboratoires fabricants
(ampoules en France, bouteilles en Belgique) évaluent la qualité microbiologique de
plusieurs échantillons à des étapes critiques. Le résultat de ces analyses a ses
conséquences sur le taux des endotoxines.
Les endotoxines sont les toxines libérées en petites quantités pendant la division
cellulaire mais en particulier pendant la lyse (dissolution) et la destruction des
membranes cellulaires des bactéries pathogène ou non. La toxicité de ces
endotoxines, qui se propagent dans la solution en produit fini, est aussi néfaste ou
même plus que la toxicité des bactéries vivantes.
Les solutions Biocean® sont micro-filtrées à 0.22µ.
Malgré la croyance populaire et certains écrits publicitaires, l’usage d’une stérilisation
thermique, rendant la sunstance marine à 100% stérile microbiologiquement à zéro colonies
de germes (bactéries, levures et moisissures) par ml, n’affecte en rien la partie minérale
thérapeutique de l’eau de mer.
Le chauffage de l’eau de mer déjà micro-filtrée à 0.22µ ne se fait pas par obligation d’avoir
prélevé l’eau de mer dans des zones à risque de contamination bactérienne mais surtout
pour arrêter le développement bactérien et pour fixer le taux des endotoxines, tous deux
paramètres de contamination.
Le nombre de colonies de bactéries, pathogènes ou non, présent dans une eau de mer
micro-filtrée avant la stérilisation thermique détermine le taux des endotoxines dans le
produit fini.
La stéréométrie (la mesure des caractéristiques géométriques des solides) est l’une
des propriétés des molécules organiques. Les molécules organiques changent leur
organisation spatiale sous l’influence de facteurs tels que la température, la pression,
la lumière etc.
Les molécules organiques sont labiles contrairement aux molécules minérales qui
sont des molécules stables.
Choisir une stérilisation thermique pour produire des solutions marines peut influencer la
nature des molécules organiques mais pas celle de la partie minérale qui donne, à elle
seule, l’effet thérapeutique de l’eau de mer.
La présence quantitative des molécules organiques dans l’eau de mer brute traitée se reflète
dans la teneur en Carbone Organique Total.
Il est intéressant de savoir que le Carbone Organique Total (TOC) de l’eau de mer micro
filtrée ne dépasse pas 1 mg/L*.
*Ce chiffre est le résultat des rapports des analyses effectuées pour la compagnie de pompage de l’eau de mer.
Une quantité élevée de matière organique (TOC) contenue dans l’eau de mer micro
filtrée est révélatrice de contamination microbiologique.
La stérilisation thermique qui n’affecte en rien l’effet thérapeutique de l’eau de mer,
quand elle s’ajoute à la microfiltration à 0.22µ, est une étape supplémentaire pour
assurer la sécurité du produit. Elle est laborieuse et coûteuse en temps et en argent.
Soyons logique, la compagnie qui met sur le marché de l’eau de mer traitée avec la
microfiltration à 0.22µ et la stérilisation thermique pour préserver la santé publique,
détruirait-elle volontairement et à ses frais son produit ?
Le procédé de traitement thermique de l’eau de mer, nécessitant beaucoup de savoir-faire
ainsi qu’un équipement de très haut niveau, est le fruit d’une longue série de recherches
menées par les dirigeants de « Quinton-America Inc.» et par leurs laboratoires
pharmaceutiques fabricants. Cet élément fait l’objet d’une entente confidentielle entre les
deux parties.
La société « Laboratoires Quinton International S.A. » en Espagne affirme que pour rendre
stérile l’eau de mer il suffit d’utiliser exclusivement la microfiltration ‘à froid’ à 0.22µ. (la
microfiltration ne peut être ni froide ni chaude, c’est un procédé mondialement reconnu et
effectué pour obtenir une eau (de mer), un alcool, le lait, un jus de qualité buvable).
L’analyse pour retrouver des micro-organismes dans ces substances s’arrête à maximum 10
colonies de germes par ml.
Pour cela les analyses microbiologiques mentionnent toujours
< 10 UFC/g (moins de 10).
Si < 1 UFC/g (moins de un), le produit a été traité par un procédé de stérilisation.
Aucune Pharmacopée, ni en Europe, ni en Amérique ne reconnaît le procédé de la
microfiltration à 0.22µ, suivie de la répartition aseptique, comme suffisant pour
assurer la stérilité absolu d’un produit naturel ou médicamenteux.
Un procédé de microfiltration à 0.22µ rend une solution uniquement de qualité
buvable !
Selon la législation, un produit alimentaire buvable peut contenir, selon le pays, jusqu’à 1000
à 3000 colonies de germes (bactéries, levures et moisissures) par ml.
Quand on prétend un produit stérilisé, le procédé de la stérilisation doit garantir zéro colonie
de germes par ml. Si ce n’est pas le cas, cette indication est mensongère.
Restons vigilants, des professionnels de la santé utilisent involontairement ou volontairement
la qualité buvable de l’eau de mer isotonique pour des soins par pieuvres, des rinçages de
cavités dentaires ou irrigations du colon.